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Author Archives: Nicolas Mattuzzi

Janja Garnbret enchaîne son premier 8B+ bloc !

09 Mar

À l’occasion de la journée des droits de la femme, Janja Garnbret a signé la première ascension féminine de « Bügeleisen » 8B+ à Malatal, en Autriche.

« L’escalade est le nouveau fer à repasser, mesdames », a déclaré Garnbret dans son post, où elle a mis l’accent sur le fait d’avoir réalisé la première ascension féminine de ce bloc iconique (« Bügeleisen » se traduisant par fer à repasser en allemand).

« Bügeleisen » a été enchaîné pour la première fois par Klem Loskot en 2001. Au moment de son ascension, ce bloc était considéré comme l’un des plus dures du monde. En effet, il n’était autre que le deuxième 8B+ libéré, l’autre étant « Radja » de Fred Nicole. Le seul bloc plus difficile à l’époque était « Dreamtime » 8C, également enchaîné par Fred Nicole.

« Bügeleisen » est un bloc ultra physique. Dans un panneau à 50 degrés, il faut serrer de petites prises, tout en restant bien gainé. Ce bloc a été répétée pour la première fois par Markus Bock, en mars 2002. Puis, plus d’une décennie plus tard, Nalle Hukkataival a fait la troisième ascension en avril 2013. Il a ensuite ajouté un départ assis et lui a donné la cotation de 8C.

Il s’agit du tout premier 8B+ que la Slovène enchaîne. Jusqu’à maintenant, sa plus grosse performance en date sur le rocher était l’enchaînement d’un 8A+ bloc.

 

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Seb Bouin réalise la première ascension d’un nouveau 9a+ : « Myr »

08 Mar

Seb Bouin vient de libérer un nouveau 9a+ à Saint-Guilhem-le-Désert : « Myr ».

En ukrainien, « Myr » signifie paix. Un an après l’avoir équipée, Seb Bouin a signé la première ascension de cette voie, particulièrement physique et résistante.

C’est sympa de finir le processus, même si enchaîner est quelque peu secondaire pour le moment. »

Seb Bouin

Il s’agit du quinzième 9a+ que le Français enchaîne. Au total, il comptabilise maintenant 70 voies dans le neuvième degré.

Notons que Seb Bouin est bien en forme en ce moment. Il y a quelques jours, il clippait le relais de « No pasaran » un 8c situé dans les gorges du Thaurac, dans l’Héraut, libéré en 2010 par Cédric Lachat et qui n’avait pas été répété depuis. Quelques jours plus tôt, au même endroit, il signait la première ascension de « Fermeture annuelle » 8c/+.

Quelques images de Seb Bouin dans « Myr » :

 

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À 53 ans, Yuji Hirayama libère un nouveau 9a !

08 Mar

À 53 ans, Yuji Hirayama vient de clipper le relais d’un projet qu’il travaillait depuis plus d’un an au Japon. Il a nommé la voie « Peaceful Mountain » en réponse à la guerre en Ukraine.

Yuji Hirayama, l’un des plus grands grimpeurs de tous les temps, a effectué la première ascension de « Peaceful Mountain » 9a au Mont Futago, au Japon. Il avait équipé lui-même cette voie il y a plus d’un an. La ligne, d’une trentaine de mètres, commence par un 8a, qui mène à un pas de bloc en 8A+, avant de se poursuivre par un 7b+.

Je propose la cotation de 9a pour cette voie, parce qu’elle est plus facile que « Flat Mountain » 9a/a+ et plus difficile que « Hanabi » 8c+ et « Time Machine » 8c+. Bien sûr, j’attends le retour des autres grimpeurs qui répéteront cette voie après moi.

En réponse à la guerre en Ukraine, le Japonais a décidé de nommer cette voie « Peaceful Mountain », déclarant réaliser à quel point la paix est quelque chose de précieux.

Yuji Hirayama est un grimpeur légendaire. À la fin des années 80, il a enchaîné ce qui était alors considéré comme la voie la plus dure au monde avec « Les Spécialistes », cotée 8b+. En 1999, il réussit l’ascension de « Mortal Kombat » à vue, qui aurait été le tout premier 8b+ à vue, mais il l’a décoté à 8b.

En 2003, il fait la première ascension de « Flat Mountain » 9a/+, toujours considérée comme l’une des voies les plus difficiles du Japon. L’année suivante, il réalisait la toute première ascension d’un 8c à vue avec « White Zombie » dans la grotte de Baltzola en Espagne. En 2002 et 2008, Hans Florine et lui entraient dans l’histoire du Yosemite en établissant des records de vitesse sur le « Nose ».

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Alex Puccio enchaîne un 8B/+ bloc en seulement une séance !

08 Mar

Alex Puccio s’est rétablie au sommet de « Hailstorm » 8B/+, et compte maintenant plus de 250 blocs dans le huitième degré.

Une séance. C’est tout ce qu’il aura fallu à Alex Puccio pour enchaîner « Hailstorm » un 8B/+ situé à Ogden, dans l’Utah. Il faut dire que cette ligne correspond parfaitement aux points fort de l’Américaine : des grands mouvements physiques, des crochets de talon et un gros gainage nécessaire.

À 31 ans, elle compte maintenant plus de 250 blocs dans le 8A et plus, ce qui en fait la numéro 1 mondial.

Voici les images de son ascension :

 

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Retour sur la première compétition au format olympique de Paris 2024

07 Mar

La nouvelle salle d’escalade de Chris Sharma à Barcelone accueillait ce week-end la première compétition au format olympique combiné de Paris 2024. Retour sur cette compétition, remportée par Iziar Martinez Almendros et Alberto Ginés López.

Il y avait des odeurs de Jeux Olympiques ce week-end à Barcelone. 20 hommes et 20 femmes, originaires d’Espagne, ont testé pour la première fois le nouveau format combiné bloc et difficulté que nous verrons aux J.O de Paris 2024. La fédération internationale avait choisi d’organiser l’événement dans la nouvelle salle d’escalade de Chris Sharma, la troisième à ouvrir sous le nom de l’Américain.

Iziar Martinez Almendros, 16 ans, remporte la compétition

Chez les femmes, c’est la jeune Iziar Martinez Almendros, âgée de 16 ans seulement, qui a complètement dominé la compétition. Elle s’est classée première en bloc (avec un score de 99,8 points) et première en difficulté (avec un score de 100 points). Iziar Martinez Almendros aurait pu obtenir le score parfait en bloc, si elle n’avait pas lâché deux essais, et donc perdu 0,2 point. Sur la voie de difficulté, la jeune Espagnole a été la seule à enchaîner la voie, raflant donc les 100 points attribués pour un top.

Rappel sur ce nouveau système de score :

En bloc, 25 points sont attribués pour un top, 10 points pour la zone supérieure (Z) et 5 points pour la zone inférieure (z). 0,1 point est soustrait à chaque chute pour le top, et 0,01 point pour les zones.

En difficulté, un top rapporte 100 points. En comptant à rebours depuis le top de la voie, les 15 dernières prises coûteront 5 points/prise au grimpeur, les 10 prises précédentes coûteront 2 points/prise et les 5 prises précédentes coûteront 1 point/prise.

En savoir plus sur ce nouveau système de classement

Si chaque discipline porte 50% du total des points disponibles, il est globalement plus difficile d’obtenir un score parfait en bloc qu’en difficulté, les quatre tops à vue en bloc étant plus rares que l’enchaînement d’une voie.

La bonne nouvelle, c’est que le classement de ce nouveau format est plus facile à suivre que le format combiné multiplié des Jeux Olympiques de Tokyo. Au lieu de multiplier leur position, les compétiteurs additionnent maintenant leur résultat en bloc à leur résultat en difficulté. Avec 100 points possibles en bloc et 100 points possibles en difficulté, les grimpeurs peuvent gagner jusqu’à 200 points.

© IFSC

Iziar Martinez Almendros a donc remporté la compétition avec 199,8 points au total. Elle devance Rut Monsech Gasca, 20 ans, avec 113,6 points (58,6 en bloc et 55 en difficulté), tandis qu’Aida Torres Illamola, 19 ans, termine troisième avec 102,8 points (77,7 points en bloc, 25,1 en difficulté).

Les résultats des finales :

1. Iziar Martinez Almendros : 99,8 + 100 = 199,8 points
2. Rut Monsech Gasca : 58,6 + 55 = 113,6 points
3. Aida Torres Illamola : 77,7 + 25,1 = 102,8 points
4. Antía Freitas : 30,8 + 55 = 85,8 points
5. Maria Benach : 36,6 + 45,1 = 81,7 points
6. Lucía Miranda : 56 + 25 = 81 points
7. Lucía Sempere : 58,4 + 15,1 = 73,5 points
8. Haizea Osés : 14,3 + 25,1 = 39,4 points

© IFSC

Alberto Ginés López, champion olympique en titre, remporte l’or !

Tout le monde attendait le retour d’Alberto Ginés López, qui participait à sa première compétition depuis les Jeux Olympiques. Le médaillé d’or de Tokyo est monté sur la première marche du podium, suite à une belle performance, qui lui a valu les applaudissements du public. Le grimpeur de 19 ans a totalisé 80,1 points en bloc, avant d’ajouter 90 points supplémentaires grâce à la difficulté, chutant à deux mouvements du sommet. Il a ainsi terminé la compétition avec 170,1 points.

Javier Cano Blázquez, a remporté la médaille d’argent avec 101,1 points après une bonne performance en bloc mais une chute prématurée en difficulté. Enfin, Mikel Linacisoro Molina a décroché le bronze avec un score combiné de 70,8 points : 35,8 en bloc et 35 en difficulté.

Les résultats des finales :

1. Alberto Ginés López : 80,1 + 90 = 170,1 points
2. Javier Cano Blázquez : 80 + 21,1 = 101,1 points
3. Mikel Linacisoro Molina : 35,8 + 35 = 70,8 points
4. Enrique Beltrán : 16,9 + 30,1 = 47 points
5. Guillermo Peinado : 20,4 + 21,1 = 41,5 points
6. Eneko Carretero : 19,6 + 19 = 38,6 points
7. Pau Galofré : 8,9 + 15 = 23,9 points
8. Aitor Martínez : 8,4 + 5 = 13,4 points

© IFSC

Avant d’être disputée aux Jeux olympiques de Paris 2024, ce format combiné bloc & difficulté sera l’une des quatre épreuves des Championnats d’Europe de Munich 2022, qui se dérouleront du 11 au 21 août 2022.

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Résultat du sélectif équipe de France de bloc

06 Mar

À l’issue de la compétition, Flavy Cohaut et Sam Avezou se sont imposés et prendront probablement part aux premières Coupes du Monde de bloc de la saison.

Une semaine après le Championnat de France de bloc, une trentaine de grimpeurs français se sont retrouvés ce week-end dans la salle fédérale Karma, à Fontainebleau, pour disputer un sélectif. L’objectif ? Faire partie des meilleurs et ainsi décrocher son ticket pour rentrer en équipe de France de bloc cette saison et participer aux premières Coupes du Monde.

Deux circuits d’un niveau international ont été tracés, et un classement final a été établi en fonction de ces deux circuits.

Flavy Cohaut s’impose !

Chez les femmes, c’est la jeune Flavy Cohaut qui a remporté ce sélectif. Elle qui terminait 7ème, aux portes des finales, le week-end dernier sur le Championnat de France de bloc, a pris sa revanche hier. Sur le premier circuit, elle est l’une des deux seules grimpeuses à valider 4 blocs et 5 zones. Elle mettra 7 essais, quand Zélia Avezou en aura besoin de 3 supplémentaires.

Les blocs du deuxième circuit sont encore plus exigeants. Flavy Cohaut n’en enchaînera qu’un seul, mais sera tout de même la seule compétitrice à valider 4 zones, ce qui lui vaudra la 5ème place de ce circuit, remporté par Mailys Piazzalunga, qui enchaînera 2 blocs en 3 essais.

Ainsi, au classement final, Flavy Cohaut (1ère du circuit 1 et 5ème du circuit 2) décroche la première place, avec 151 points. Juste derrière, à seulement quatre points, on retrouve Mailys Piazzalunga (6ème du circuit 1 et 1ère du circuit 2). Enfin, Zélia Avezou s’octroie la troisième place avec 135 points (2ème du circuit 1 et 4ème du circuit 2)

Sam Avezou truste la première place

Chez les hommes, Sam Avezou aura été impérial. Finaliste du Championnat de France la semaine dernière (il avait décroché la 5ème place), ce week-end, il aura été le plus fort, s’adjugeant le meilleur résultat dans les deux circuits. Sur le premier, il est le seul grimpeur à valider 4 blocs, prenant largement la tête du classement. Derrière lui, on retrouve Adrien Lemaire, qui réalise 3 blocs et valide 5 zones, et Mathieu Ternant qui compte 3 blocs et 4 zones.

Dans le deuxième circuit, bien plus dur également, Sam Avezou ne lâche pas sa première place et valide 2 blocs et 4 zones. Ça sera la meilleure performance. Derrière, c’est cette fois Arthur Ternant qui prend la deuxième place avec 2 blocs et 3 zones, devançant Adrien Lemaire, qui compte 2 blocs et 3 zones également.

Au classement final, Sam Avezou décroche donc logiquement la première place, ayant terminé premier sur chacun des circuits. Il devance Adrien Lemaire (2ème du circuit 1 et 3ème du circuit 2) et Mathieu Ternant (3ème du circuit 1 et 6ème du circuit 2).

La composition officielle de l’équipe de France pour les premières Coupes du Monde de la saison sera publiée d’ici quelques jours.

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Carlo Traversi enchaîne l’une des voies de trad les plus dures du monde !

06 Mar

Le grimpeur américain de 33 ans a enchaîné « Magic Line » 8c+, une ligne qu’il essayait depuis 2016.

Carlo Traversi est heureux : il vient de boucler un gros projet, qu’il travaillait depuis plus de six ans. Le grimpeur de 33 ans a réussi à vaincre les 35 mètres de « Magic Line »,  une voie située dans le Yosemite, connue pour être l’une des lignes de trad les plus dures de la planète.

Cette voie a d’abord été enchaînée pour la première fois par Ron Kauk en 1996. Celui-ci avait gravi la voie avec les protections déjà en place, et l’avait cotée 8c. Vingt ans plus tard, son fils, Lonnie Kauk, répétait la voie, d’abord une première fois à la façon de son père (avec les protections déjà en place), puis une seconde fois, en trad (en posant lui-même les protections au fil de l’ascension). De cette façon, il avait proposé la cotation de 8c+. En 2019, la grimpeuse britannique Hazel Findlay avait frappé un grand coup en signant la troisième ascension de cette voie.

Carlo Traversi a commencé à travailler la voie en 2016, et a rapidement réussi tous les mouvements. À la fin de sa première saison passée dans « Magic Line », il tombait sur le tout dernier mouvement dur. Puis, il a passé les cinq années suivantes à travailler la ligne, notamment avec Hazel Findlay, sans jamais réussi à en venir à bout.

Cet hiver, le légendaire Tommy Caldwell, grimpeur le plus expérimenté du Yosemite, lui a proposé de travailler la voie ensemble. Carlo Traversi a immédiatement accepté, et ensemble, ils ont retravaillé toutes les méthodes une à une.

La voie remonte une fine fissure en granite et la complexité se joue notamment dans les pieds. Ceux-ci doivent presque toujours être posés à plat en adhérence, ce qui demande un gainage et une tension corporelle énorme pour rester plaquer contre la paroi, les mains dans la fissure. D’après Carlo Traversi, cette voie comporte « les pires pieds imaginables ».

Finalement, le grimpeur Américain a réussi à faire la croix, après plus de six ans d’efforts. Il n’existe que trois autres voies de trad cotées 8c+ dans le monde et un 9a (« Tribe »). Ayant déjà enchaîné « Meltdown », Carlo Traversi est le seul grimpeur à en avoir réalisé deux parmi cette liste.

Notons que Carlo Traversi est l’un des grimpeurs les plus complets au monde. En plus de ses ascensions extrêmes en trad, il a déjà enchaîné plusieurs 8C bloc et l’année dernière, il répétait son premier 9b.

Voici une vidéo de 2017, quand Carlo Traversi travaillait « Magic Line » :


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Fanny Gibert revient avec beaucoup d’émotion sur son sixième titre de Championne de France

06 Mar

Il y a une semaine jour pour jour, Fanny Gibert fondait en larmes en montant sur le podium du Championnat de France de bloc 2022. Pour cause, elle remportait pour la sixième fois de sa carrière le titre national. Malgré son gros palmarès à l’international, la Réunionnaise de 29 ans avoue que cette compétition reste l’une de ses préférées.

Un sixième titre de Championne de France est la preuve que Fanny Gibert est d’une régularité incroyable. Alors que le niveau augmente chaque année, que les jeunes poussent de plus en plus fort, et que le style de grimpe évolue tout aussi vite, continuer à dominer la scène nationale relève du domaine de l’incroyable selon la numéro 1 française.

Rencontre avec Fanny Gibert, qui revient avec beaucoup d’émotion sur cette édition 2022 du Championnat de France, une compétition qu’elle n’est pas près d’oublier.


Les titres de Championne de France, ça te connaît ! Mais cette sixième victoire a-t-elle une saveur particulière ?

C’est bien plus que ça… Je ne sais pas si tu te rends compte de ce qu’est un Championnat de France. C’est LA compet, tout le monde arrive au top de sa forme le couteau entre les dents notamment pour choper sa sélection en équipe de France. Chaque année le niveau augmente. Il y a tellement de grimpeurs HYPER forts qui n’ont jamais gagné un Championnat de France.

En gagner un, c’est déjà une consécration. Mais six… (le tout, sur une période de huit ans). Je me dis juste que c’est pas croyable, personne n’est à l’abri d’un jour de moins bien, d’une petite erreur qui coûte cher, d’une blessure, d’un craquage mental, d’une méforme…

Monter six fois tout en haut de cette put*** de boîte et entendre « Fanny Gibert Championne de France ! »… J’en pleure, c’est inévitable.

© FFME

Tu nous confiais juste avant la compétition que c’était l’une de tes préférées. Cette édition 2022 a-t-elle confirmé ton sentiment ? 

Les rideaux noirs, les projecteurs, la tension générale palpable, des ouvertures hyper soignées, la compet est suivie au niveau international : elle ne déçoit pas. Et cette édition 2022… Comment dire… Y a gagner une finale et gagner une finale à la dernière seconde de la compet, en étant la seule à enchaîner le dernier bloc. En ayant sorti des runs de malade pour sortir deux blocs dans les dernières secondes. L’art et la manière de vibrer fort ! C’est sûrement ma nouvelle édition préférée.


Ce dernier run était tellement puissant. C’était le parfait équilibre entre force, technique et tactique. Il représente ce pour quoi je m’entraîne tellement dur. »


Reviens d’abord sur le tour de demi-finale, particulièrement exigeant en fin de circuit. Qu’en as-tu pensé ?

J’ai déjà eu quelques soucis pour capter la méthode dans le premier bloc que j’arrive à sortir sur le fil… Belle frayeur (il m’a fallu un gros mental). Je lâche trop d’essais à mon goût dans le deuxième bloc. Le suivant, je ne comprends pas, je reste clouée en bas du bloc, frustrée. Je comprends après le circuit que je n’ai pas vu une préhension sur la prise violette juste avant la zone (belle boulette). Je monte très vite tout en haut du bloc 4, mais je zippe du talon pour choper la dernière prise. Or, c’était un bloc long et physique, je n’avais qu’une seule autre chance. Je monte encore en haut du bloc, j’étais bien, sûre de le faire cette fois, mais je zippe d’un autre pied.

© FFME

Fin du tour : j’avais 2 blocs et 3 zones. Gros moment de doute… Je pensais que ça ne suffirait pas pour passer en finale (trop d’erreurs sur ce tour), donc gros soulagement quand on me dit que je passe large.

C’était donc un tour un peu spécial… Car il y a deux blocs très durs, très peu répétés, qui sont dans des profils physiques, donc tout se joue sur les deux premiers blocs (profil vertical/dalle). Au final, le tour départage bien, tous les blocs marchent, pas de trucs morpho et des blocs classes et cool à grimper. Un tour un peu dur, mais perso je préfère.

Puis il y a eu les finales, comment as-tu trouvé les blocs à la lecture ?

Franchement le 1 je l’ai trouvé incompréhensible, mais classe parce qu’il était tout rose 🤪
Le 2 me semblait très cool, il me parlait bien. Finalement, il était bien dur et compliqué à grimper, mais je m’en suis super bien sortie.
Le 3 me plaisait aussi : un skate plutôt technique et à timing (pas morpho à priori), ça m’a motivé grave !
Et le 4 trop woouuaah j’avais trop trop hâte !

© FFME

Oriane Bertone était en tête après les trois premiers blocs avec 7 essais de moins que toi, mais tu as renversé le scénario de ces finales en étant la seule à toper le dernier bloc très physique. Qu’est-ce qui a fait la différence selon toi ?

Je ne faisais pas la compet contre Oriane. Bien sûr, je calculais le classement et je savais que c’était mal engagé. Mais je ne pensais pas à la victoire ou à défendre mon titre. Je me battais pour faire les blocs ! Et alors que je topais sur le fil, le public était en délire (c’était donc réconfortant, même si ça signifiait que j’avais mis trop d’essais).

Dans le dernier bloc, j’ai simplement fait ce que je savais faire. J’étais déterminée, appliquée et là-haut, j’ai laissé parler ma grimpe à l’instinct. Ce dernier run était tellement puissant. C’était le parfait équilibre entre force, technique et tactique. Il représente ce pour quoi je m’entraîne tellement dur. Faire la différence sur le bloc physique a un goût spécial. Eh oui, la petite Fanny a bien grandi !

 

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Cette compétition t’a-t-elle servi à régler quelques paramètres à l’approche de la saison internationale qui arrive à grands pas ? 

Cette compet me remplit de confiance et de bonheur. Ça lance ma saison sur la note la plus positive qu’il soit ! 👊🏽


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Interview : Paul Jenft nouveau Champion de France de bloc

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Interview : Paul Jenft nouveau Champion de France de bloc

04 Mar

Dimanche dernier, un nouveau Français s’emparait de la couronne de Champion de France de bloc. Son nom ? Paul Jenft. Le chambérien de 18 ans a quasiment tout gagné dans les catégories jeunes. Multiple Champion d’Europe de bloc et de difficulté, il est également multi-médaillé sur le dernier Championnat du Monde jeunes qui s’est tenu l’été dernier en Russie.

Lui qui se considère d’abord comme un spécialiste de la difficulté (il disputait sa première finale en Coupe du Monde seniors l’an dernier), a toutefois réalisé la meilleure prestation sur le Championnat de France de bloc cette année.

Rencontre avec Paul, un jeune homme calme et discret, plein de projets pour l’avenir.


Salut Paul ! Tout d’abord, qu’est-ce que l’on ressent quand, à 18 ans seulement, on remporte le titre de Champion de France de bloc ?

Je pense que c’est l’un des moments les plus forts que j’ai vécu en compétition. Il y avait beaucoup de monde dans la salle pour soutenir les finalistes et j’ai vraiment eu l’impression qu’ils avaient passé un bon moment. Le fait d’avoir contribué un peu à ça m’a vraiment fait plaisir. Je remercie tous les gens qui étaient là, ou devant leur ordinateur, pour nous avoir encouragés à fond.

Comme Mejdi Schalck ou encore Oriane Bertone, tu as fait le choix de ne pas participer aux France jeunes cette année ? Etait-ce un choix tactique pour être plus en forme sur la compétition seniors ?

J’ai décidé de ne pas participer au Championnat de France jeunes parce que j’avais déjà une sélection chez les jeunes et j’ai préféré me préserver pour les épreuves seniors qui suivaient. C’est un choix qui n’a pas été facile parce que quand tu décides de ne pas aller sur la compétition la plus importante au niveau jeunes, les gens t’attendent sur celle d’après. Si tu te plantes, c’est dur de justifier le fait de prendre des sélections sans aller se confronter aux autres. Mais j’ai un calendrier de compétitions très chargé, donc forcément, il faut faire des choix et prendre des risques.

© FFME

Quel était ton objectif en te rendant à Plougoumelen ?

Je n’aime pas vraiment me fixer d’objectifs de résultat avant les compétitions. Mon but était de mettre en place tout ce que je savais faire et de tout donner sur la compet. La motivation vient en fonction de l’importance de la compétition et de l’investissement que je mets dessus. Et là j’étais sur-motivé !


Avant le dernier bloc, je savais ce qu’il fallait faire pour gagner et ça m’a ajouté une émulation incroyable. »


Dans quel état d’esprit et de forme as-tu abordé cette compétition ?

Je suis vraiment arrivé dans un bon état d’esprit, j’étais frais mentalement et physiquement et j’avais vraiment envie de voir ce que ça allait donner dans les blocs. J’ai eu la chance que mon pic de forme soit arrivé assez tardivement, ce qui a fait que je n’étais pas super en forme les semaines avant la compet. Ça m’a permis de ne pas être trop attendu et donc, j’ai moins eu à gérer le regard des autres par rapport aux favoris.

Tout au long du week-end, tu n’as cessé d’améliorer ton rang : d’abord troisième de ton groupe de qualification, tu terminais deuxième des demi-finales, pour finir par une première place en finale. Avec un peu de recul maintenant, comment analyses-tu la compétition dans sa globalité ?

Plus les tours passaient, plus j’étais fatigué. Je n’avais pas énormément de réserve sur la compet. Mais la fatigue m’a aussi permis de mieux grimper au fil des tours. Quand physiquement ça devient plus dur, c’est plus facile d’être relâché et de mieux se placer, donc ça peut avoir un impact bénéfique sur la grimpe. Je pense que le relâchement m’a bien aidé sur ces finales.

© FFME

Justement, parlons maintenant des finales. Qu’as-tu pensé des blocs à la lecture ? Savais-tu que tu avais une bonne carte à jouer ?

C’est assez dur de connaître le niveau des blocs à la lecture, donc ce n’est pas facile de se projeter sur la place qu’on peut espérer. Dès le premier bloc j’ai vu que j’étais dans le match et plus les blocs passaient plus je voyais l’opportunité se dessiner.


J’ai moins de temps que les autres pour m’entraîner, alors je fais des séances plus qualitatives et donc, je m’investis à fond dès que je grimpe. »


Tu as failli être le seul grimpeur à enchaîner tous les blocs de finale, et tu réalises d’ailleurs un très beau flash des deux derniers blocs. Qu’as-tu pensé de ces finales ?

Les finales ont vraiment tenu leurs promesses ! Il y a eu du suspense jusqu’au dernier moment. Quand tu es derrière le rideau, tu peux assez facilement calculer ta position dans le classement en fonction de ce que tu entends. Il y en a qui n’aiment pas le faire et qui mettent leur casque, mais moi ça m’a vraiment servi. Avant le dernier bloc, je savais ce qu’il fallait faire pour gagner et ça m’a ajouté une émulation incroyable.

© FFME

As-tu changé quelque chose cette année dans ta façon de t’entraîner ? Sur quoi axes-tu ton entraînement ?

Il y a eu beaucoup de changements pour moi cette année : je suis parti de chez mes parents pour aller à Grenoble pour mes études. J’ai donc dû m’organiser différemment et j’ai changé mes lieux d’entraînements. J’ai complètement bousculé la routine que j’avais mise en place depuis plusieurs années et je craignais un peu que ça se ressente sur mes performances. Mais j’ai vraiment trouvé un bon équilibre à Grenoble et je peux maintenant vraiment m’investir dans l’escalade.

Pour ce qui est de mes contenus de séance, j’ai continué sur ce que je faisais l’année dernière, en m’adaptant aux structures et aux gens dispos pour s’entraîner avec moi. J’aime bien rester assez libre dans ma planification, je travaille donc uniquement avec un préparateur physique. Je passe 80% de mon entraînement à grimper. Je vais chercher de l’émulation dès que je peux en m’entraînant avec du monde. J’ai de la chance d’avoir des colocs (Nao Monchois et Louison Burtin) qui s’entraînent avec moi et on se tire vraiment vers le haut.

Mon volume d’entraînement est vraiment dépendant de mes cours (j’aménage mes études à Polytech Grenoble). J’ai moins de temps que les autres pour m’entraîner, alors je fais des séances plus qualitatives et donc, je m’investis à fond dès que je grimpe. Peut-être qu’un jour je souhaiterais m’investir dans un plus gros objectif et donc, je devrais m’entraîner plus. Pour l’instant j’essaye de ne pas brûler les étapes, j’ai encore beaucoup de temps devant moi pour me consacrer 100% à mon sport.

Il y a une bonne émulation entre Mejdi Schalck et toi. As-tu hâte d’aller jouer à l’international avec lui ?

On se complète vraiment bien avec Mejdi parce qu’on est chacun spécialiste dans notre discipline (lui en bloc et moi en diff). On a chacun des trucs à s’apporter dans notre façon de s’entraîner. On est assez proche pour qu’on installe une sorte de compétition entre nous, sans que ce soit malsain. L’année dernière on s’est tiré vers le haut toute la saison, j’avais envie de faire en diff ce qu’il avait fait en bloc et ça a bien marché pour nous deux. Je suis donc bien motivé pour retourner avec lui surtout si je m’aligne sur les mêmes compétitions que lui.

Une petite anecdote à nous raconter sur ce Championnat de France ?

Deux semaines avant le Championnat de France, mon partenaire de chaussons (EB) m’a donné un modèle prototype pour que je l’essaye. J’ai tellement accroché que je leur en ai demandé une paire plus à ma taille pour la compet. Ils les ont produits en urgence et je les ai reçus cinq jours seulement avant la compétition. J’ai donc grimpé avec alors que je m’étais entraîné avec des chaussons différents tout l’hiver ! Les détails font la différence et je les remercie infiniment pour l’effort que toute l’équipe a fait pour me produire ces chaussons.

Quels sont tes objectifs cette année ?

L’objectif de cette année, c’est le même que celui de l’année dernière et ça sera le même l’année prochaine : je sélectionne en début d’année les compets qui me tiennent le plus à cœur et j’essaye d’arriver le plus en forme possible sur ces événements. Une fois à la compétition, il y a trop de paramètres qui rentrent en compte pour que je m’accroche à une place précise.

Cette année les compétitions que j’ai sélectionnées sont les Coupes du Monde de diff de cet été, c’est mon principal objectif. Après il y aura les Coupes du Monde de bloc et les Championnats du Monde jeunes à la fin de l’été. Tout ça avec quelques sorties en falaise dès que j’aurais un moment !

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Le port du masque n’est plus obligatoire dans les salles d’escalade

04 Mar

Bonne nouvelle en ce début mars : l’assouplissement des contraintes sanitaires dans les salles d’escalade.

Les mesures évoluent suite à la gestion de la crise sanitaire liée au Covid-19 ! On fait le point suite aux dernières annonces de la FFME et du Ministère des Sports

  • Le port du masque en salle ou SAE extérieure n’est plus obligatoire. Le port du masque reste toujours possible, mais il ne peut être imposé par le gestionnaire – sauf décision contraire du préfet de votre département.
  • Pass vaccinal (à partir de 16 ans) et pass sanitaire (de 12 à 15 ans inclus) : ils restent obligatoires.
  • Les compétitions d’escalade : le port du masque n’est plus obligatoire et les jauges ne sont plus en vigueur depuis le 28 février.
  • La vente et la consommation de nourriture et de boisson dans les salles de sports et les gymnases sont de nouveau autorisées.

La FFME nous invite à rester vigilants sur les gestes barrières (lavage de main, magnésie liquide) et sur les mesures de distanciation (les 2 mètres entre 2 pratiquants restent en vigueur).

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Adam Ondra, impressionnant dans une nouvelle voie extrême qu’il libère !

03 Mar

Adam Ondra vient de réaliser la première ascension d’une nouvelle voie extrême dans la région d’Arco, en Italie : « Bomba » qu’il propose à 9b.

« C’est l’un des moments les plus épiques de ma vie de grimpeur ! ». C’est ce qu’Adam Ondra a déclaré après avoir clippé le relais de cette nouvelle voie extrême, dans un cri de joie salvateur.

Le Tchèque est actuellement en Italie, à Arco, au travail avec Stefano Ghisolfi et Jakob Schubert dans « Excalibur », l’une des voies les plus dures de la planète, qui attend toujours d’être libérée. Mais entre deux essais dans ce projet, Adam prend aussi du temps pour équiper de nouvelles lignes, et grimper dans d’autres projets de la région d’Arco.

Alors qu’il s’apprêtait à quitter l’Italie (avant de revenir dans deux semaines), il a tenu à mettre un ultime essai de calage dans « Bomba », une voie qu’il travaillait.

J’étais presque sûr que ce serait seulement une journée de travail dans mon projet, et non le jour de l’enchaînement. Je me sentais un peu fatigué de mon jour de repos de la veille (où j’ai équipé une nouvelle voie), et je n’étais pas dans la meilleure configuration pour enchaîner le projet, qui était sur le point de devenir 9b+ 🤔. »

Toutefois, hier, les conditions étaient particulièrement bonnes à Arco. Adam Ondra l’avait bien senti. Mais il était encore bien loin de penser que quelques minutes après son arrivée à la falaise, il clipperait le relais de cette voie. Son but était simplement d’enchaîner la dernière partie de la voie, en partant de la moitié du tracé.

Je n’ai même pas apporté mes deux genouillères, qui sont nécessaires pour enchaîner l’ensemble de la voie. Je n’en ai apporté qu’une seule, pour le coincement de genou à la fin. Lors de mon premier essai, en essayant seulement la dernière section de la voie, je suis tombé au dernier mouvement, mais je me sentais super bien. »

Des conditions parfaites, de bonnes sensations et finalement une bonne forme physique malgré sa journée d’équipement de la veille… Il n’en fallait pas plus pour motiver Adam Ondra à essayer la voie depuis le début. Ni une ni deux, il emprunte une deuxième genouillère à un grimpeur italien se trouvant sur place, et se lance dans un essai depuis le bas.

Mon essai a été parfait, jusqu’à ce que je tombe parce que je n’étais pas assez précis juste en dessous du crux. Je me suis alors reposé 30 minutes et ensuite, j’ai vécu l’un des moments les plus épiques de ma vie de grimpeur. »

Hurlant sur chacun des mouvements, jusqu’à pousser un cri de joie salvateur, Adam Ondra venait de donner naissance à « Bomba ». Une voie dans le parfait style du Tchèque : des coincements de genou délicats et des grands mouvements dynamiques sur de petites prises. La voie commence par une première partie en 8b+, avant d’arriver au crux : une série de dix mouvements, qui vaudraient à eux seuls l’équivalent d’un 8C bloc. Puis, il reste un gros mouvement à partir d’un mauvais coincement de genou, depuis une minuscule prise plate inclinée, avant un grand croisé sur une arquée de 7mm, et un dernier mouvement dur atroce dans un tridoigt.

Concernant la cotation et malgré ses premières estimations, Adam Ondra a décidé de n’attribuer « que » la cote de 9b.

Malheureusement, je ne peux pas lui attribuer la cotation de 9b+, car il ne m’a fallu que 5 jours de nettoyage et d’essais (plus quelques jours dans la variation voisine). Mais je pense qu’elle est définitivement dans la partie supérieure de la cotation. »

C’est Adam Ondra lui-même qui avait équipé cette ligne, en 2012. À l’époque, il avait eu de gros doutes quant à la faisabilité de la ligne, qu’il avait jugée « impossible ». Dix ans plus tard, voilà qu’il clippe le relais de cette voie.

J’ai choisi de l’appeler « Bomba » parce que c’est une vraie bombe ! Mais je suis triste que les gens en Ukraine aient affaire à des bombes très différentes…. »

À 29 ans, Adam Ondra compte maintenant 25 voies entre le 9b et le 9c. Un record mondial.

Voici quelques images de son run d’enchaînement :

Attention : veillez à bien baisser le son sur votre téléphone ou votre ordinateur avant de lire cette vidéo ! En effet, Adam Ondra s’en donne à coeur joie tout au long de la voie, et va chercher loin dans ses retranchements ! 😉

 

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Trois des meilleurs grimpeurs du monde travaillent la même voie !

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Les grimpeurs russes finalement exclus des compétitions d’escalade

03 Mar

Dans le contexte de la guerre menée par la Russie en Ukraine, et conformément aux recommandations émises par le CIO, l’IFSC vient de surprendre tous les athlètes russes et biélorusses des compétitions d’escalade internationales.

Le Comité Olympique intransigeant

Deux jours après avoir mis de côté son habituelle neutralité politique en recommandant aux fédérations internationales de bannir les athlètes russes et biélorusses, l’instance olympique a justifié sa position par la voix de son président, Thomas Bach :

« Il n’y aucun doute sur notre position dans cette agression, dans cette guerre : nous sommes du côté de la paix. Notre décision est de la responsabilité du gouvernement russe. Elle est la conséquence de la violation de la trêve olympique et de la charte olympique.

Si nous n’avions pas pris cette position, nous aurions dû faire face à une situation où d’un côté vous auriez eu les athlètes et les officiels ukrainiens cherchant à s’abriter dans le métro de Kiev pour échapper aux bombardements, et d’un autre des athlètes russes participant aux compétitions auxquelles les Ukrainiens auraient aimé prendre part, ou même prenant leur place. »

L’IFSC exclut les grimpeurs russes des compétitions d’escalade

Conformément aux recommandations émises par le CIO concernant les implications de la guerre en Ukraine, la fédération internationale d’escalade a décidé de mettre en œuvre les mesures suivantes :

  • Annuler toutes les compétitions internationales prévues en Russie et en Biélorussie jusqu’à nouvel ordre, y compris la Coupe du monde de bloc et de vitesse prévue à Moscou, la Coupe d’Europe jeunes à Kaliningrad (RUS) et les Championnats du monde jeunes 2023
  • Suspendre tous les athlètes et officiels d’équipes russes et biélorusses des compétitions internationales.

Ces mesures ont été approuvées à l’unanimité par le comité exécutif de l’IFSC.

En outre, l’IFSC discutera d’une série de mesures supplémentaires qui devront être approuvées par la prochaine Assemblée générale à Salt Lake City, les 18 et 19 mars 2022, y compris, mais sans s’y limiter, les mesures suivantes :

  • De renoncer à la cotisation annuelle de 2022 pour la fédération ukrainienne et aux frais d’inscription de 2022 pour tous les événements internationaux
  • Créer un programme de soutien pour aider la communauté des grimpeurs ukrainiens.

Les mesures et actions sont susceptibles d’être modifiées, en fonction de l’évolution de la situation.

La FFME salue la décision de l’IFSC de sanctionner la Russie

Alain Carrière, président de la FFME, a tenu, le 1er mars dernier, à avoir une conversation téléphonique avec Marco Scolaris, président de l’IFSC, pour échanger avec lui sur la position de la FFME sur ce sujet. Suite au communiqué de l’IFSC, la fédération s’accorde sur les positions de la fédération internationale d’escalade et tient à saluer les décisions prises.

La FFME tient tout de même à préciser qu’appuyer ces sanctions légitimes dans cette situation d’une extrême gravité ne signifie pas oublier toute l’amitié qu’elle porte aux grimpeurs russes, aux officiels russes ainsi qu’aux représentants de la fédération russe d’escalade. Alain Carrière a contacté son président pour l’informer de notre position.

De plus, afin de venir en aide à la communauté ukrainienne, la FFME a contacté un représentant de la fédération ukrainienne d’escalade pour savoir comment aider ses athlètes, notamment en accueillant certains de leurs grimpeurs dans les structures fédérales françaises.


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Vadim Timonov, grimpeur russe, dénonce la censure dans son pays

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Vadim Timonov, grimpeur russe, dénonce la censure dans son pays

02 Mar

Alors que la guerre éclate toujours en Ukraine, Vadim Timonov, grimpeur russe de haut niveau et membre de l’équipe nationale a eu le courage de prendre la parole sur les réseaux sociaux, pour dénoncer cette guerre et la censure qui fait rage dans son pays.

Quand je vois ce qui se passe en Ukraine, mon cœur saigne. Des parents, des amis et des connaissances postent des choses qui me font vraiment peur, car je m’imagine à leur place.
Nous ne voulons pas de guerre ! Nous voulons la paix ! Ce qui se passe actuellement est inacceptable au 21ème siècle !

Comment se battre ? Je ne sais pas, je ne peux même pas imaginer. Et je comprends que ce post ne va pas sauver la situation.

Hier, je suis allé à mon premier rassemblement contre la guerre, dans le centre de Saint-Pétersbourg. Chaque personne qui prononce une phrase comme « non à la guerre » se voit poursuivit par 20 policiers russes anti-émeute matraque à la main courir, mis dans un fourgon de police, et placé derrière les barreaux pour une période indéfinie.

Les gens ont peur de sortir, peur d’exprimer leur opinion !

C’est pourquoi je lance un appel aux athlètes, aux grimpeurs : les gars, ne vous taisez pas ! N’ayez pas peur ! Si cela ne change pas la situation, cela sauvera au moins votre honneur et votre réputation. Le monde entier pense que vous êtes d’accord avec ce qui se passe maintenant. Je sais que ce n’est pas le cas !
Nous voulons prendre part aux compétitions et voyager à l’avenir, nous voulons être amis et ne pas avoir honte de notre nationalité lorsque nous nous retrouvons hors de notre pays !

L’escalade est un sport ancré au sein d’une petite communauté d’amis et de personnes partageant les mêmes idées. Nous voyageons ensemble, nous sommes amis et nous nous soutenons mutuellement.

La paix ! »

Vadim Timonov


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L’appel à l’aide de ce jeune grimpeur Ukrainien

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Trois des meilleurs grimpeurs du monde travaillent la même voie !

02 Mar

Sur cette photo, vous pouvez voir trois rois, qui se battent pour tenter de décrocher l’épée plantée dans la roche (en bas à gauche sur l’image).

En effet, Adam Ondra, Stefano Ghisolfi et Jakob Schubert se sont actuellement réunis à Arco et travaillent ensemble ce qui pourrait être l’une des voies les plus dures de la planète : « Excalibur ».

L’Italien Stefano Ghisolfi est le premier à avoir découvert cette ligne. Il nous en parlait le 27 décembre dernier, déclarant que c’était « l’une des voies les plus dures qu’il n’avait encore jamais essayées ». Depuis, l’Italien a même confirmé ses dires, affirmant que « c’était LA voie la plus dure qu’il n’avait jamais essayée ». Cette voie, équipée par les grimpeurs locaux Cristian Dorigatti et Morris Fontanari est très courte et est située dans un dévers à 45°. Les mouvements sont extrêmement intenses et requièrent une puissance inédite.

La face semble vide, mais il semble y avoir juste les prises pour que ce soit possible. On flirte vraiment entre la ligne du possible et de l’impossible. »

Stefano Ghisolfi

Adam Ondra s’est récemment joint à la partie, pour tenter de déchiffrer cette mystérieuse voie avec son ami Stefano Ghisolfi. Face à l’extrême difficulté de la voie et à son intensité unique, le Tchèque avait même déclaré que s’il avait été seul, il aurait probablement abandonné ce projet.

Le crux semble se situer au sommet de la voie, et consiste à monter très haut un talon droit, en ayant en main gauche un horrible bidoigt peu profond. Pendant leurs essais, Adam Ondra a cassé un bout de la prise, rendant la section encore plus difficile, mais tout de même possible. Stefano Ghisolfi, qui travaille la voie depuis un peu plus longtemps qu’Adam, est déjà parvenu à réaliser ce crux, ce que n’a pas encore réussi Adam.

Le crux de la voie.

La semaine dernière, l’Italien lançait un appel sur les réseaux sociaux, à tous les grimpeurs forts souhaitant le rejoindre en Italie avec Adam, pour partager le projet. Et il semble que l’Autrichien Jakob Schubert ait répondu à l’appel. En effet, hier, Stefano postait sur les réseaux sociaux une photo montrant Adam, Jakob et lui dans la voie, tout en déclarant :

Dans un moment comme celui-ci, grimper ensemble avec des amis du monde entier a une signification encore plus importante. L’escalade est un sport spécial où nous partageons des expériences et de belles journées avec ceux qui sont habituellement des adversaires. Je me sens chanceux de pouvoir grimper avec Adam Ondra et Jakob Schubert ces jours-ci, le seul combat dont nous voulons tous entendre parler dans les prochains jours sera celui contre « Excalibur ».

Stefano Ghisolfi

À eux trois, ils comptent plus de 300 voies dans le neuvième degré à leur actif (217 pour Adam Ondra, 48 pour Jakob Schubert et 43 pour Stefano Ghisolfi).

Adam Ondra a déjà enchaîné trois 9b+ (« La Dura Dura », « Change » et « Vasil Vasil ») et un 9c (« Silence »), Stefano Ghisolfi compte trois 9b+ également à son actif (« Bibliographie », « Change » et « Perfecto Mundo ») tandis que Jakob Schubert compte un 9b+ (« Perfecto Mundo »).

Nous avons hâte de voir combien de temps « Excalibur » va résister face aux assauts de ces trois grimpeurs de haut niveau.


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Vidéo : Adam Ondra et Stefano Ghisolfi au travail dans des voies extrêmes à Arco !

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Nico Pelorson répète « Le Pied à Coulisse » 8C à Bleau

01 Mar

Nico Pelorson s’est offert une nouvelle croix à Fontainebleau : « Le Pied à Coulisse » 8C.

Après avoir enchaîné « Super Crackinette » 9a+ à Saint Léger, Nico Pelorson a quitté son baudrier et s’est rendu durant tout le mois de février dans sa forêt préférée : Bleau.

En quatre séances de travail, il est parvenu à réaliser « Le Pied à Coulisse ». Ce bloc libéré par Guillaume Glairon-Mondet en janvier 2016, avait initialement été coté 8C+. Mais un mois plus tard, il était répété par Jimmy Webb, qui proposait la cotation de 8C. Puis, c’est Charles Albert qui répétait le bloc, en proposant une sortie plus directe, qui shunte six mouvements à la version classique.

Nico Pelorson a toutefois répété la version ouverte par Guillaume Glairon-Mondet. Il nous commente son enchaînement :

Je suis arrivé à Fontainebleau début février pour quatre semaines. L’idée de ce séjour était de remplacer mon pote kiné Juan pendant quelques semaines, tout en m’entraînant avec mes amis Bellifontains en vue de mon objectif de « La Dura Dura » en Mars.

J’en ai profité pour aller en forêt quelques week-ends de beau temps et essayer ce fameux « Pied à Coulisse », qui se situait à seulement 5 minutes de mon lieu de travail. Je suis venu à bout du bloc en quatre séances. Chose amusante, le jour où j’ai enchaîné le bloc j’ai rencontré de très forts grimpeurs étrangers dont un qui a aussi fait le bloc ce jour-là (Rob Denayer).

C’est un très beau bloc, long et homogène. Le seul bémol, c’est qu’il existe une version directe plus logique. En réalité, la version que j’ai faite du « Pied à Coulisse » n’a pas tellement de sens, compte tenu de l’existence d’une version plus directe et plus simple.

Pour la cot’, un petit 8c me semble adéquat. »

Maintenant, Nico Pelorson prévoit de se rendre à Oliana, en Espagne. Son objectif est ambitieux : devenir le troisième grimpeur du monde à enchaîner « La Dura Dura », un 9b+ très physique et résistant, réalisé seulement par Chris Sharma et Adam Ondra.

La vidéo de son ascension dans « Le Pied à Coulisse » :

 

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Alex Honnold est maintenant papa !

28 Fév

Alex Honnold est devenu papa d’une petite fille appelée June J Honnold, née le jeudi 17 février 2022.

L’un des plus grands grimpeurs de l’Histoire, l’Américain Alex Honnold, est devenu papa !

Après quelques complications au moment de l’accouchement (June ne respirait pas quand elle est sortie et a dû aller directement en soins intensifs), la petite famille Honnold se porte désormais bien. Les médecins ont réussi à stabiliser June, qui depuis, s’est rétablie de façon spectaculaire, comme nous l’annonce sa maman, Sanni McCandless.

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L’appel à l’aide de ce jeune grimpeur Ukrainien

28 Fév

En 2018, Illya Bakhmet-Smolensky devenait le plus jeune grimpeur à enchaîner à 9a. Aujourd’hui âgé de 17 ans, le jeune grimpeur Ukrainien lance un appel à l’aide en raison de la guerre de son pays.

Alors que la Russie poursuit son attaque militaire contre l’Ukraine, un jeune grimpeur a récemment pris la parole sur les réseaux sociaux, pour lancer un appel à l’aide auprès de la communauté des grimpeurs.

Illya Bakhmet-Smolensky est aujourd’hui en sécurité en Slovaquie. Mais ce n’est pas le cas de tous ses amis. C’est pourquoi il a lancé ce message :

De nombreux grimpeurs européens me connaissent et m’ont déjà envoyé des messages pour m’aider à trouver un logement. Comme je suis actuellement chez moi en toute sécurité, je suis prêt à vous mettre en relation avec les autres grimpeurs locaux ! Par conséquent, si quelqu’un est dans le besoin, envoyez-moi un message ! Il y a déjà des endroits GRATUITS pour se loger en : Slovaquie (Zhilina), République tchèque (plus de 100 endroits), Espagne (Oliana), Géorgie, Allemagne (Frankenjura, Berlin, Freiburg et quelques autres endroits) et peut-être en Pologne. La Pologne offre également la possibilité d’entrer dans les universités en tant que réfugiés (la Slovaquie et la Pologne permettent de franchir les frontières sans presque aucun document).

Si d’autres personnes sont prêtes à aider les personnes dans le besoin en partageant leur toit, envoyez-moi un message ou diffusez-le ! En outre, il y a beaucoup de volontaires aux frontières slovaques et polonaises avec des voitures qui aideront volontiers les passants !

UN GRAND MERCI À TOUS CEUX QUI NOUS AIDENT ! NOUS APPRÉCIONS VRAIMENT TOUTE VOTRE AIDE ET LA FORCE QUE VOUS Y METTEZ!🙏🔥 »

De nombreux grimpeurs venants de France, de République Tchèque, de Suisse, d’Angleterre, des Pays Bas ont répondu en commentaire.

La fédération italienne d’escalade s’est également entretenue avec la fédération ukrainienne et a proposé son aide à tous les athlètes ukrainiens, qui sur demande, peuvent être accueillis par la fédération italienne, notamment dans la ville d’Arco, tout près des structures d’escalade, afin de trouver la paix et de continuer à s’entraîner jusqu’à l’arrêt de cette guerre.

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Championnat de France de bloc : résultats des qualifications hommes

26 Fév

La première journée du Championnat de France de bloc 2022 se termine à Plougoumelen. Après les femmes ce matin, c’était au tour des hommes de faire face aux blocs concoctés par les ouvreurs.

Les 78 compétiteurs présents au départ ont été divisés en deux groupes de qualification, avec pour objectif de faire partie des dix meilleurs de leur groupe pour se qualifier en demi-finale.

Et la jeune génération s’est emparée des premières places de la compétition. Dans le premier groupe, c’est Sam Avezou qui truste la première place, étant le seul à enchaîner les cinq blocs du circuit. Dans l’autre groupe, les blocs étaient un peu plus corsés, et c’est Louison Burtin, sacré vice champion de France chez les U20 la semaine dernière, qui réalisera la meilleure prestation de la journée, enchaînant trois blocs à vue.

Derrière, les favoris répondent tout de même présent. Manu Cornu, tenant du titre, s’octroie la deuxième place de son groupe, tout comme Léo Favot. Mejdi Schalck n’enchaînera que deux blocs aujourd’hui, mais prend tout de même la sixième place de son groupe, devançant Micka Mawem, qui prend la huitième place de son groupe.

Quelques photos des qualifications

La suite du programme

Dimanche 27 février 2022

09h00-11h15 :Demi-finales hommes et femmes
13h30-15h00 : Finale femmes
15h30-17h00 : Finale hommes

Live

Ne manquez pas les finales du Championnat de France de bloc 2022 en live demain, à partir de 13h30 !


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Championnat de France de bloc : résultats des qualifications femmes

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Championnat de France de bloc : résultats des qualifications femmes

26 Fév

Le Championnat de France seniors de bloc 2022 est lancé ! Les meilleurs bloqueurs de l’Hexagone se sont donné rendez-vous dans le petite village de Plougoumelen, en Bretagne, pour se disputer le titre national 2022.

Ce matin, ce sont les femmes qui ont ouvert le bal. Les 67 grimpeuses au départ ont été réparties en deux groupe de qualification. Chacun des groupes faisait face à cinq blocs et chaque compétitrice avait pour objectif de faire partie des dix meilleures de son groupe, synonyme de qualification pour les demi-finales.

Dès 10h00, ce sont Oriane Bertone et Fanny Gibert, les deux meilleures Françaises du moment, qui se sont élancées en premières dans les blocs. Toutes les deux parviendront à enchaîner les cinq blocs du circuit, en 7 essais pour Fanny et en 9 essais pour Oriane.

Cette dernière, qui participe à son premier Championnat de France seniors, nous avait confié hier avoir hâte de grimper. Voici ses impressions suite aux qualifications :

Les qualification se sont super bien passées ! J’ai trouvé que les blocs étaient quand même assez durs pour des qualifications d’un niveau national, à vrai dire, je ne m’attendais pas vraiment à ça. Et ils étaient aussi beaucoup plus physiques que ce que j’imaginais, malgré le profil très dalleux et vertical du mur. Mais c’était vraiment génial !

Je me sens bien, je n’ai pas de pression, je suis à fond et contente d’être là ! »

Oriane Bertone

Mais deux autres compétitrices réussiront également à enchaîner tous les blocs du circuit de qualification. Tout d’abord Selma Elhadj Mimoune, qui fait forte impression en topant comme Fanny Gibert les cinq blocs en 7 essais, mais aussi Clothilde Morin, qui mettra 11 essais pour tout enchaîner.

Quelques photos des qualifications


La suite du programme

Samedi 26 février 2022

15h00-18h30 : Qualifications hommes

Dimanche 27 février 2022

09h00-11h15 :Demi-finales hommes et femmes
13h30-15h00 : Finale femmes
15h30-17h00 : Finale hommes

Live

Ne manquez pas les finales du Championnat de France de bloc 2022 en live demain, à partir de 13h30 !


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Fanny Gibert nous livre son ressenti avant le Championnat de France de bloc

26 Fév

Fanny Gibert est en lice ce week-end pour tenter de remporter un sixième titre de Championne de France. La réunionnaise, qui a soufflé il y a quelques jours sa 29ème bougie, est prête à défendre sa couronne. Et la bataille s’annonce serrée chez les femmes. La jeune génération pousse fort, avec notamment Oriane Bertone, Zélia Avezou, Lily Abriat, ou encore Flavy Cohaut.

Rencontre avec Fanny Gibert, qui dispute actuellement les qualifications du Championnat de France de bloc 2022.

Saut Fanny ! Dans quel état d’esprit abordes-tu ce Championnat de France, que tu as déjà remporté cinq fois ?

Je l’aborde comme une de mes compètes préférées, j’ai trop hâte !

Comment te sens-tu physiquement ?

Je me sens hyper bien, pas l’ombre d’une blessure ni même aucun petit bobo : c’est le kiff !

Tu brilles sur le circuit national et international depuis de nombreuses saisons. As-tu changé quelque chose cette année dans ta préparation ?

On ne change pas une équipe qui gagne 🤫

Que penses-tu d’Oriane Bertone et des duels que vous vous livrez souvent sur les compétitions nationales ? Te pousse-t-elle à progresser toujours plus ?

Oriane est une excellente grimpeuse et ses points forts en coordo sont carrément inspirants. Elle et beaucoup d’autres poussent fort le niveau national et c’est une chance !

Plus globalement, quel est ton objectif cette saison ?

Gagner une Coupe de monde de bloc et les Championnats d’Europe. Avec en second plan les Coupes du monde de diff pour préparer Paris 2024 😉


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Entrevue avec Oriane Bertone, qui participe à son premier Championnat de France seniors

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Interview avec Micka Mawem, de retour sur les compétitions après les Jeux Olympiques

26 Fév

La dernière fois que Micka Mawem participait à une compétition, c’était lors des Jeux Olympiques, en août dernier. Le Français avait brillé devant le monde entier, et avait manqué de peu la médaille. Depuis son retour de Tokyo, Micka s’est fait plus discret, mais sa vie n’a pas été de tout repos. Il a ouvert une salle d’escalade avec son frère Bassa, et s’entraîne sans relâche. Son but ? Décrocher sa sélection l’an prochain pour participer aux Jeux de Paris 2024.

Mais avant cela, Micka Mawem se rend ce week-end à Plougoumelen, pour disputer le Championnat de France de bloc, une compétition qu’il n’a encore jamais gagnée dans sa carrière de grimpeur.

Hello Micka, tout d’abord, comment vas-tu ?

Tout va bien ! Physiquement ça va, je n’ai pas de bobos, rien à déclarer, donc c’est super. Mentalement, ça va également, même si depuis quelques mois je suis bien occupé par de nombreux projets. Mais j’ai très envie de venir sur ce Championnat de France !

Arrives-tu à gérer correctement ton organisation et ton entraînement malgré l’ouverture de ta salle d’escalade ? N’est-ce pas trop fatiguant de tout gérer ?

C’est clair que cette salle était un gros projet, et depuis septembre, on a dû mettre en place une grosse organisation. Mon frère et moi nous sommes bien construits en tant que sportifs : on a des partenaires, on a une image, et on arrive à vivre de l’escalade. Mais on sait que ça s’arrêtera le jour où on stoppera la compétition. Alors on a l’obligation de préparer notre avenir, de construire la suite.

C’est sûr que c’est un pari risqué de mélanger la gestion de notre salle d’escalade et notre carrière sportive. Actuellement, je passe 15 heures par jour dans la salle d’escalade, du lundi au samedi, que ce soit en tant qu’entrepreneur ou en tant qu’athlète. Donc oui ça fait des grosses journées, c’est fatiguant, c’est difficile, mais on n’a pas le choix. Alors on ne se pose pas de questions, et on se donne à fond !

Tu n’as pas revêtu ton maillot de compétiteur depuis les JO de Tokyo. Ça fait quoi de reprendre le chemin des compétitions ?

C’est vrai que je n’ai pas remis mon maillot de compétiteur pour la simple et bonne raison que j’avais beaucoup de choses à faire depuis mon retour de Tokyo. Entre l’ouverture de notre salle et la pression qui retombait suite aux Jeux Olympiques, j’avais besoin de repos, de relâchement. Depuis les J.O, je n’ai pas de pression, je me sens bien dans ma tête. J’avais besoin de souffler, de m’entraîner, de développer mon entreprise, de faire ce que j’avais à faire.

Je me suis vraiment focalisé sur ma progression physique, parce que je suis focus sur Paris 2024. Et je mise tout sur la sélection qui aura lieu en 2023 pour participer aux Jeux. Le niveau est élevé, il devient de plus en plus dense, alors je m’entraîne énormément pour augmenter ma base physique.

Je n’ai donc pas fait de compétition, je suis resté dans mon coin et j’ai bourriné, comme on sait bien le faire avec Bassa ! L’idée c’est de progresser physiquement dans un premier temps, pour ensuite aborder toute la partie technique et tactique en début de saison prochaine.

Jamais encore tu n’as remporté le titre de Champion de France de bloc. Penses-tu que cette année soit la bonne ?

C’est vrai que je n’ai encore jamais remporté cette compétition ! J’ai fait une fois troisième, une fois deuxième, avant ça je ne rentrais même pas en finale, et encore avant même pas en demi-finale ! Le Championnat de France pour moi, ce n’est pas une étape importante dans ma carrière. Je prépare de plus grandes compétitions, je vise de plus gros objectifs qu’un Championnat de France. Alors oui, c’est super d’avoir un titre de Champion de France, mais je préfère remporter une Coupe du Monde ou un Championnat d’Europe.

Je ne veux pas avoir la prétention de dire « je vais au Championnat de France pour gagner ». Certes, je vais sur toutes les compétitions pour essayer de gagner. Mais n’oublions pas qu’on fait du bloc : tout peut arriver ! Le niveau est dense, la compétition dépend beaucoup du style des blocs, des ouvreurs, etc etc. Il y a trop de facteurs pour que je puisse me dire « je vais au Championnat de France et je vais gagner ». Non, moi je me dis « je vais au Championnat de France et je veux faire une belle démonstration, je veux montrer et voir où j’en suis », et le résultat sera ce qu’il sera, on verra à la fin.

C’est ce que je recherche maintenant sur les compétitions : je veux être au meilleur de moi-même. Et les autres compétiteurs, soit ils sont derrière moi et j’ai gagné, soit ils sont devant et ils étaient meilleurs que moi.

Quels sont tes objectifs cette saison ?

Cette saison, je n’ai pas d’objectif de résultat. Alors certes, comme je le disais, je ne vais pas sur une compétition pour finir dernier. Si je vais en compétition, c’est pour être à mon meilleur niveau et gagner. Mais aujourd’hui, je suis fixé sur Paris 2024. J’ai changé ma manière de m’entraîner depuis septembre, et cette première partie de saison va me permettre de voir où j’en suis et diriger mon entraînement pour l’année prochaine. L’idée c’est de faire le maximum de compétitions cette saison, pour ensuite aller décrocher ma sélection l’année prochaine pour les Jeux de Paris.


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Entrevue avec Oriane Bertone, qui participe à son premier Championnat de France seniors

25 Fév

Oriane Bertone est l’une des Françaises les plus talentueuses. S’étant particulièrement illustrée sur le circuit international la saison dernière (elle a terminé deux fois sur le podium pour sa première saison de Coupe du Monde), elle participe ce week-end à son tout premier Championnat de France seniors. À 16 ans seulement, elle est l’une des prétendantes sérieuses au titre national.

Entrevue avec la jeune réunionnaise, qui aborde cette compétition avec beaucoup d’envie.

Hello Oriane, le Championnat de France de bloc démarre dans quelques minutes, comment te sens-tu ?

Salut salut ! Je me sens plutôt bien actuellement, super agitée. J’ai bien hâte, je vais disputer mon premier Championnat de France seniors !!

Le week-end dernier, tu as fait l’impasse sur le Championnat de France jeunes, pourquoi ce choix ?

J’étais en plein cycle d’entraînement au moment du Championnat de France jeunes. L’accumulation de la fatigue des dernières semaines se faisait sentir, et la saison 2022 s’annonce longue. J’ai décidé de faire l’impasse sur ce championnat malgré l’envie de m’y rendre !

© Vladek Zumr

Tu vas disputer ton premier Championnat de France seniors, dans quel état d’esprit abordes-tu cette compétition ?

J’ai vraiment, vraiment, hâte. Ce sera ma première expérience en circuit format Coupe du Monde sur une compétition nationale, j’ai donc un peu de curiosité sur la façon dont la compétition va se dérouler, mais pas d’attentes particulières pour ce week-end.

Comment se passent les entraînements avec Nico Januel ? Te sens tu en forme physiquement ?

Ça se passe bien oui ! J’ai clairement progressé physiquement, sans perdre ma lucidité du point de vue technique. Ça fait plaisir de voir du progrès en tout cas !

© IFSC

Fanny Gibert est la tenante du titre, mais sur les deux dernières coupes de France, tu l’as battue. La bataille s’annonce donc serrée !

Fanny Gibert est une très bonne grimpeuse nationale et internationale, dont on connaît les performances. Mais il n’y a pas qu’elle, beaucoup d’autres fortes grimpeuses sont en lice. Malgré tout, mes adversaires restent les blocs 🙂 J’ai hâte de donner le meilleur de moi-même et tenter de trouver des solutions aux blocs complexes que nous auront concoctés les ouvreurs !

Plus globalement, quel est ton objectif cette saison ?

Revivre l’expérience des finales de Coupes du Monde serait magique. Ce qui m’est arrivé l’année dernière a été l’une de mes plus belles expériences en compétition, j’ai envie de vivre à nouveau l’expérience d’une finale mondiale 🙂


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Guerre en Ukraine : l’IFSC annule la Coupe du Monde de Moscou

25 Fév

Alors que l’ouverture de la saison internationale devait se faire à Moscou, en Russie, du 1er au 3 avril avec la première étape de la Coupe du Monde de bloc et de vitesse, l’IFSC a décidé de suspendre la compétition.

Alors que la guerre en Ukraine éclate suite à une opération militaire russe, la fédération internationale a décidé d’annuler la Coupe du Monde de bloc et de vitesse prévue du 1er au 3 avril 2022 à Moscou. Cette décision a été prise suite à une série de réunions consultatives avec différentes parties prenantes aujourd’hui et après consultation et approbation de la commission des athlètes de l’IFSC.

Le président de l’IFSC, Marco Scolaris, a tenu plusieurs réunions aujourd’hui. Lors de sa discussion avec la fédération ukrainienne d’escalade, il a exprimé la solidarité de l’IFSC et de l’ensemble de la communauté de l’escalade avec le peuple ukrainien pendant cette crise sans précédent. Le président Marco Scolaris a ajouté qu’il espérait que le conflit en Ukraine se terminerait rapidement et pacifiquement sans aucune autre violence.

L’IFSC a l’intention de déplacer l’événement dans un autre lieu. Une annonce sera faite dès qu’un nouvel endroit aura été choisi.

Notons que de nombreuses fédérations sportives ont décidé d’annuler les épreuves prévues en Russie. Le Grand Prix de F1 prévu à Sotchi a été annulé, comme toutes les compétitions de ski prévues d’ici la fin de la saison, ou encore comme la finale de la Ligue des Champions de football, prévue à Saint-Pétersbourg, qui aura finalement lieu au Stade de France.

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Rencontre avec Mejdi Schalck, l’un des Français les plus attendus du week-end !

25 Fév

Poursuivons notre série d’interviews des favoris du Championnat de France de bloc 2022 avec Mejdi Schalck. Ce jeune grimpeur s’était révélé l’an dernier sur le circuit des Coupes du Monde, en trustant la médaille d’argent sur la Coupe du Monde de Salt Lake City. Puis, il était rentré dans le top 15 de ses premiers Championnats du Monde seniors en fin de saison, à Moscou.

Depuis, le jeune Français ne cesse de progresser et est l’un des plus grands espoirs pour les années à venir. Demain, il prendra part au Championnat de France de bloc, et pourrait bien venir bouleverser le classement. Rencontre avec Mejdi Schalck.

Salut Mejdi, d’une manière générale, comment te sens-tu à quelques heures du Championnat de France de bloc 2022 ?

Je me sens bien frais physiquement et je suis hyper excité à l’idée de refaire une compétition, puisque ma dernière compétition en date est le Championnat du Monde de Moscou.

La semaine dernière se tenait le Championnat de France jeunes, mais tu as décidé de ne pas y participer. Pourquoi ce choix ?

Cette année j’ai fait le choix d’axer ma préparation sur les compétitions du circuit seniors. L’année dernière, j’ai voulu tout cumuler et ça m’a beaucoup coûté. Le Championnat de France jeunes étant en plus à 8h de route de chez moi, l’aller-retour m’aurait beaucoup fatigué, alors que je suis en pleine période d’entraînement.

En 2020, tu participais à ton premier Championnat de France seniors, où tu avais terminé 13ème. Quel souvenir en gardes-tu ?

Je me rappelle très bien de la fin de mon tour de qualif : quand on m’a appris que je passais en demi-finale, c’était un exploit à mes yeux, j’étais comme un gosse (d’ailleurs, j’étais un gosse) 🤣 Mais c’est vrai que j’étais vraiment content de ma perf ! Et quand j’ai vu Paul [Jenft] en finale, à rien de gagner, je me suis dit que tout était possible et que l’année d’après moi aussi je pouvais arriver à ce niveau.

Dans quel état d’esprit abordes-tu la compétition cette année ? Te sens-tu en forme ?

Évidemment, il y a une petite pression car je sais que je suis un peu plus attendu que les années précédentes… Mais je veux surtout me faire plaisir dans les blocs et grimper en étant moi-même. Avec tout l’entraînement que je fais en ce moment, dire que je me sens au top de ma forme serait un peu inquiétant, mais je me sens quand même assez costaud.

Manu Cornu, tenant du titre, nous a confié que tu étais l’un de ceux qu’il redoutait le plus. As-tu quelque chose à lui dire ? 😉

Je pense qu’il faut un peu partager la couronne, étant donné qu’il l’a déjà en diff. Non plus sérieusement, tous les scénarios sont possibles et j’ai bien moins d’expérience que les autres participants, donc on verra bien ce qu’il se passe le jour J.

L’année dernière, tu t’étais révélé sur le circuit de Coupe du Monde. Quel est ton objectif cette saison ?

Je souhaiterais arriver à mon meilleur niveau sur les étapes de Coupe du Monde bloc, et refaire un podium en bloc. En difficulté, j’aimerais faire une meilleure saison que l’année dernière et faire une finale. Je vise également un podium aux Championnats d’Europe de bloc et de difficulté.


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Interview avec Manu Cornu, 24 heures avant le Championnat de France de bloc

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Interview avec Manu Cornu, 24 heures avant le Championnat de France de bloc

25 Fév

Alors que le Championnat de France de bloc seniors 2022 débute demain à Plougoumelen, nous sommes allés à la rencontre du tenant du titre : Manu Cornu. Lui qui avait clôturé sa saison 2021 par une belle médaille de bronze aux Championnats du Monde de Moscou a depuis, repris le chemin de l’entraînement depuis le début de l’année 2022.

Demain, il se prépare à défendre son titre national. Rencontre avec Manu Cornu.

Hello Manu, comment te sens-tu quelques heures avant le début du Championnat de France de bloc 2022 ?

Hello PG ! Je me sens bien mentalement, un peu emprunté physiquement, mais content de retrouver la compétition.   

Tu as repris un entraînement intensif depuis le début de l’année. Comment cela se passe-t-il ?

Oui on a repris l’entraînement le 6 janvier avec Nico Januel. On repart sur une longue période, le travail depuis plus d’un mois est intense physiquement mais se passe très bien, on a encore du temps devant nous pour préparer les objectifs importants de l’année.

Puis, quelques jours après avoir repris l’entraînement, tu as attrapé le Covid … T’es tu bien remis ?

Ouais… Pour la troisième fois… J’ai pris tarif ce coup là, ça m’a mis 10 jours d’arrêt, alors qu’on venait de reprendre… Ça a un peu décalé la préparation, mais je m’en suis très bien remis.

L’année dernière, le Championnat de France de bloc avait été annulé à cause de la crise sanitaire. Ça fait quoi de revenir sur un championnat de France ? 

Pour moi ça ne fait pas de différence c’est comme si c’était hier.

Manu Cornu, lors du Championnat de France en 2020.

Tu es l’actuel tenant du titre. Qui sont les rivaux que tu redoutes le plus ?

Je pense qu’il y a un noyau d’une quinzaine de grimpeurs forts qui peuvent faire la différence, mais sans manquer de respect à personne, Mejdi Schalck se détache. Si je veux garder mon titre, il y aura plusieurs menaces, un circuit ça va très vite, nous ne sommes pas dans un affrontement direct, il faudra surtout que je développe ma grimpe du mieux possible.

À un peu plus de 30 jours du lancement de la saison internationale, dans quel état d’esprit abordes-tu ce Championnat de France ? 

J’aborde ce Championnat de France comme j’abordais les championnats précédents, et comme n’importe quelle autre compétition, mais sûrement avec plus de relâchement que d’habitude. Je n’ai pas de sélection à aller chercher, je ne suis pas prêt comme je peux l’être sur mes objectifs définis, mais je me sens plutôt bien, alors j’y vais pour défendre mon titre et le ramener à la maison.  

Plus globalement, quel est ton objectif cette saison ?

Cette année on a choisi de se focaliser sur les Championnats d’Europe qui auront lieu a Munich en août.


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Marcel Remy s’offre un 4c en tête pour son 99ème anniversaire !

24 Fév

Marcel Rémy est un grimpeur suisse, né en 1923, qui pratique l’escalade depuis plus de 90 ans. Il a célébré son 99ème anniversaire en grimpant dans sa salle d’escalade locale à Villeneuve en Suisse, en enchaînant en tête un 4c de 16 mètres.

Arrivé en bas, nombreux de ses amis et membres de sa famille l’attendaient, avec un beau gâteau d’anniversaire.

Marcel avait commencé à faire la une des journaux en 2017. Alors âgé de 94 ans, il s’était lancé dans une aventure incroyable : grimper une grande voie de 14 longueurs cotée 5b/5c, sur une falaise de 450 mètres de hauteur dans les Alpes vaudoises, avec ses deux fils, puis redescendre en parapente. Deux ans plus tard, à 96 ans, il enchaînait « La guêpe » 5c à Saint-Loup.


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Exploit: À 94 ans, Marcel Rémy enchaîne une grande voie de plus de 450 mètres !

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Gestion des sites naturels d’escalade : la loi change !

24 Fév

La FFME nous annonce qu’une étape majeure dans l’objectif d’un partage plus juste des responsabilités dans la gestion des sites naturels d’escalade français : le gardien d’un site n’est plus responsable en cas de dommage résultant « de la réalisation d’un risque normal et raisonnablement prévisible inhérent à la pratique sportive considérée ». Voici le communiqué de presse.

Ce début de semaine, la loi N° 2022-217 du 21 février 2022 relative à la différentiation, la décentralisation, la déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l’action publique locale est parue au journal officiel.

Dans ce texte désormais officiel, l’article 215 prévoit qu’après l’article L. 311-1 du code du sport, il est inséré un article L. 311-1-1 ainsi rédigé :
« Art. L. 311-1-1. – Le gardien de l’espace naturel dans lequel s’exerce un sport de nature n’est pas responsable des dommages causés à un pratiquant, sur le fondement du premier alinéa de l’article 1242 du code civil, lorsque ceux-ci résultent de la réalisation d’un risque normal et raisonnablement prévisible inhérent à la pratique sportive considérée. »

La FFME se réjouit de l’adoption définitive de ce texte, fruit d’un travail très compliqué et de longue haleine : la spécificité des sports de nature et l’acceptation des risques inhérents à nos activités de montagne et d’escalade par les pratiquants est enfin reconnue par le législateur. C’est une avancée importante qui favorisera le développement de sports de nature en tranquillisant les nombreux propriétaires et les gestionnaires de sites naturels ouverts aux activités sportives. La FFME espère que cette avancée participera également à la baisse de la pression assurantielle sur ces questions.

Bien sûr, il reste encore beaucoup à faire pour la fédération : sortir définitivement et rapidement de l’ancien modèle des conventions d’autorisation d’usage au profit d’un nouveau mode de gestion équilibré avec les collectivités territoriales ; définir et préciser collégialement ce que recouvrent les risques normaux, prévisibles, inhérents à nos activités, tels que décrit dans ce nouveau texte de loi, travailler efficacement sur l’information des usagers des sites et, enfin, poser la question du financement des équipements nécessaires à l’aménagement des sites. Tout cela, bien sûr en collaboration avec tous les acteurs et les utilisateurs des espaces.

La FFME entend tenir la place centrale qui est la sienne dans ces défis de demain pour continuer de promouvoir et de défendre, comme elle l’a toujours fait, l’accès raisonné et respectueux aux espaces naturels et la pratique sportive pour tous.

Une nouvelle étape débute. La FFME tient à remercier chaleureusement toutes les institutions et toutes celles et tous ceux qui ont soutenu sa démarche engagée depuis septembre 2017.

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Un escape game d’escalade en France ? Oui ça existe !

24 Fév

Et si on réunissait l’un des concepts les plus tendances du moment avec une discipline de plus en plus populaire ? C’est le défi que s’est lancé l’association lyonnaise KAYOO, en organisant le premier escape game d’escalade jamais connu ! Défi amplement réussi grâce au succès de leur première édition, qui s’est déroulée le 30 janvier 2022, dans la salle de Block Out à Lyon.

Mêlant intellect, esprit d’équipe et activité physique, les participants ont pu entrer en totale immersion à travers un scénario original : Escape game à l’école des grimpeurs.

Plongées dans l’univers de la plus célèbre école de grimpe au monde, quatre familles ont dû faire preuve de sorcellerie et d’agilité pour détrôner le plan machiavélique de Voldemagne, venu s’emparer de toutes les réserves de magnésie restantes sur Terre. Sur un compte à rebours défilant à grande vitesse, Pofsouffle, Serbaudard, Steakdaigle et Gri-grifondore ont dû accomplir chaque mission et rassembler les indices afin de trouver le repère de Voldemagne avant les autres.

L’évènement s’est déroulé dans une ambiance chaleureuse et énergique, avec des grimpeurs de tout niveau, venus découvrir une nouvelle manière de grimper en s’amusant.

Et comme l’équipe KAYOO ne fait jamais les choses à moitié, les gagnants de cette édition ont remporté de nombreux lots, offerts par leurs partenaires YY Vertical, Looking For Wild et Block Out. Après un tel succès pour ce premier lancement, la coupe est remise en jeu pour une seconde édition, qui aura lieu le dimanche 6 mars 2022 dans la salle de MRoc Laennec !

Alors, envie de participer à l’aventure et rejoindre votre famille de grimpeurs préférée ? Toutes les informations ici : https://kayoo-asso.fr/

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