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Author Archives: Charles Loury

Découvrez les 8 finalistes de la coupe du monde d’Edimbourg

11 Sep

Les demi finales viennent de s’achever sut cette étape de coupe du monde d’Edimbourg, et nous aurons encore eu droit à quelques surprises. Côté français, aucun ne parviendra à prendre son ticket pour les finales de ce soir.

Janja Garnbret tope mais se classe seulement 3eme

Il fallait s’y attendre, la performance de la japonaise Ai Mori lors de la dernière étape de Koper n’était pas un hasard, et elle continue d’enfoncer le clou en nous dévoilant tout son talent. Lors de son passage en demi-finale, elle prend le large en étant la première à toper la voie. quelques grimpeuses plus tard, elle sera suivie par Janja Garnbret, qui tope également la voie, mais hors temps, et elle devra donc se contenter d’un score à 58, et donc dernière la japonaise. La Coréenne Chaehyun Seo atteindra également le bac finale, et se classe donc devant la mutante Slovène, aux côtés d’Ai Mori. À noter que nous retrouverons 2 autres japonaises en finale ce soir: Natsuki Tanii et Ryu Nakagawa.

Côté tricolores, elles étaient 2 au départ: Manon Hily et Fanny Gibert. Elle ne parviendront pas à faire mieux que 16ème pour Fanny et 21ème pour Manon qui en avait encore sous le pied mais une zipette du talon sera venu contrecarrer ses plans…

Les finalistes femmes de ce soir

Le slovène Luka Potocar, la nouvelle révélation slovène

Si il n’avait pas impressionné lors des qualifications, le récent vainqueur de la coupe du monde de Koper remet les pendules à l’heure en demi-finale en affichant la meilleure performance du tour.

Et pourtant, même si quelques cadors sont absents (Jakob Schubert, Adam Ondra ou encore Stefano Ghisolfi actuellement à Flatanger pour tenter des projets extrêmes), le slovène avait du fil à retordre sur le papier. Dans les faits, ses poursuivants chutent tous sur le même crux au 2/3 de la voie , 3 mouvements plus bas que le Slovène. Ainsi, les américains Jesse Grupper et Colin Duffy se placent en 2ème et 3ème position de ces demies.

Côté français, ni Arsène Duval ni Jules Marchaland ne parviendront à obtenir un ticket pour la finale. Ils terminent respectivement 26ème et 18ème.

Les finalistes hommes de ce soir

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7eme édition des Urban Elements les 17 et 18 septembre 2022

10 Sep

2 jours d’immersion dans les sports outdoor

Urban Elements revient sur l’esplanade du J4 au bout du Vieux Port à Marseille, un évènement pour tous les Fana de grimpe, mordu de ride ou fou de glisse, professionnel ou amateur.

Au programme, le psicobloc introduit par Urban Elements en 2014 en France, le wakeboard pour la 1ere fois à Marseille et le Stand Up Paddle.

Passions, émotions, sensations fortes…2 jours de performances sportives et d’initiations pour vibrer et partager, découvrir et pratiquer les sports outdoor dans une ambiance survoltée sur un spot exceptionnel.

Compétitions professionnelles et amateurs et Battle grand public

De l’escalade avec l’Open International de Psicobloc et le concours de jeté

A mi-chemin entre l’escalade solo et la pratique du bloc, le psicobloc est pratiqué sans matériel d’assurage au-dessus de l’eau.

L’Open International du Psicobloc s’adresse à tous ceux qui veulent défier la gravité et faire du bloc au- dessus de la Méditerranée aux cotés des meilleurs grimpeurs du moment.

9 parcours entre 5 et 15m de haut avec des niveaux allants du 5c au 8a vous attendent.

Concours de jeté

Sur un seul mouvement, le grimpeur doit atteindre une prise à plusieurs mètres, d’un seul bon, sur un mur vertical ou déversant.

Les professionnels du wakeboard s’y mesureront le samedi et choisiront l’amateur avec qui ils feront la finale en duo.

De la glisse avec l’Open de wakeboard

Pour l’édition 2022, un cable park fait son apparition dans la darse du MUCEM à Marseille.
Riders, rideuses viendront tester leur style sur les 180m de glisse jalonnée de tremplins spécialement conçus pour l’évènement !

Les amateurs pourront se qualifier pour la finale en duo ProAm du dimanche, une occasion de rider en finale avec un professionnel et de bénéficier de ses conseils.

Stand Up Paddle- battle grand public

La battle de Stand Up Paddle est une course fun et ludique, chronométrée sur des paddle gonflables fournis par l’organisation, organisée sur le format d’un boarder cross sur un parcours semé́ d’obstacles.

Les départs se feront par vague de 4 ou 6 riders.

Les meilleurs grimpeurs et riders du moment

Les ambassadeurs Psicobloc

  • Micka Mawen, finaliste olympique Tokyo 2021, champion d’Europe 2019, membre de l’équipe de France, finaliste aux championnats du monde à Bercy en 2016
  • Hugo Parmentier, membre du club très fermé des grimpeurs ayant fait du 9b.
  • Thomas Morize, champion de France de bloc 2018, 2eme Fise World, 6eme coupe d’Europe jeunes de bloc
  • Alan Momirovic, vainqueur des Urban Elements 2014 et 2015
  • Illian Cherif, plusieurs fois sacré champion de France jeune (vitesse et bloc), médaillé en coupe d’Europe de vitesse, finaliste Ninja warrior
  • Anais de Feraudy, 8eme degré et plusieurs fois finaliste aux Urban Elements
  • Emma Palmer, 2018, championne des États Unis de diff U18, plusieurs participations en CDM de diff, 8eme degré en falaise
  • Clothilde Morin, médaillée en coupe d’Europe jeunes, 4eme au championnat de France de bloc, membre de l’équipe de France de bloc
  • Ina Plassoux, demi-finale en coupe du monde de diff, finaliste des championnats de France et d’Europe de diff 2022, membre de l’équipe de France
  • Mael Mraihi, finaliste en open, vice-champion de France U18
  • Maho Normand, équipe de France jeunes, coupe d’Europe d’IMSR Autriche, 2eme Championnat d’Europe à Ostermundugen, Allemagne, 4ème

Les ouvreurs

Cette année 4 ouvreurs chevronnés rejoignent Urban Elements :

  • Gérôme Pouvreau, champion du monde (difficulté), 1 poduim Urban Elements
  • François Kaiser 9 titres champion de France, podium coupe du monde, 3 victoires Urban Elements
  • Axel Ballay, 9A en falaise
  • Florence Pinet, double championne de France (bloc, difficulté), vice-championne du monde junior (difficulté)

Les ambassadeurs du wakeboard

  • Hugo Charbit, un des meilleurs wakeboarders français, sera cette année le directeur sportif de l’open de wakeboard.
  • Ethan Bertogal, multiple champion du monde, champion de France et NV Aquitaine 2021, wake bateau et câble
  • Theva Daran, ancien membre de l’équipe de France

Initiations Psicobloc, Wakeboard Stand Up Paddle

Les plus curieux pourront s’essayer en toute sécurité aux disciplines proposées.

Parce qu’Urban Elements c’est aussi ça, offrir au grand public l’opportunité de s’essayer à l’escalade, au wakeboard et au Stand Up Paddle en plein centre de Marseille

Urban Elements, c’est aussi :

Un village et des animations et la nuit de l’outdoor, une soirée chill pour les participants aux compétitions et animations qui pourront refaire la journée en écoutant du bon son.

Inscriptions compétitions et initiations

Les inscriptions se font sur la plateforme d’inscription disponible via le site internet www.urban-elements.fr

Entrée gratuite pour le public

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Passionné d’escalade ? Arkose peut vous aider à en faire votre métier

10 Sep

– Publi Communiqué –

Un métier passion pour redonner du sens au travail

Depuis son ouverture en 2013, Arkose, leader en France de la culture de l’escalade, a cherché à proposer des trajectoires professionnelles enrichissantes à des jeunes passionnés de grimpe : donner du sens au travail est l’un des 5 piliers RSE sur lesquels Arkose a basé son développement.

Le métier d’ouvreur : auparavant peu considéré, aujourd’hui très professionnalisé.

Arkose a été le premier groupe d’escalade à valoriser et anoblir ce métier en offrant :

  • des CDI pour sortir de la précarisation liée au statut d’auto-entrepreneur (pas de revenu en cas de blessure par exemple)
  • des conditions de travail de qualité pour que les ouvreurs se concentrent sur la création, rien que la création (pas de démontage des blocs, pas de nettoyage de prises).
  • une structuration des équipes qui permet d’optimiser le travail au quotidien et d’offrir des perspectives d’évolution attractives.
  • l’assimilation des ouvreurs à de vrais sportifs de haut niveau, en leur proposant un parcours de prévention santé adapté, et des professionnels médicaux à leur disposition.

Envie de devenir ouvreur ? Arkose vous attend dans sa routesetting academy !

Pour faire face à la pénurie d’ouvreurs mais surtout pour donner à de jeunes passionnés les clefs d’un métier à la croisée de la créativité et de la pratique de l’escalade de haut-niveau, Arkose a créé l’Arkose route-setting academy. Une formation rémunérée de 6 mois avec un CDI à la clef. L’objectif : détenir les clefs pour proposer une escalade variée, intéressante et esthétique, qui réponde à tous les niveaux de grimpe. En 2023 Arkose lancera un véritable centre de formation avec une structure dédiée en Île de France.

Plutôt branché par l’enseignement ?

Arkose vous accompagne pour obtenir votre diplôme de moniteur CQP AESA escalade
Le Certificat de Qualification Professionnel : Animateur Escalade sur Structure Artificielle est le premier niveau de diplôme permettant d’encadrer contre rémunération.

Arkose propose un accompagnement sous forme de tutorat, en amont (montage de dossier, heures pré-requises pour entrer dans la formation), pendant (préparation pratique et théorique aux examens) et après la formation (présence sur le terrain). L’objectif est de faire évoluer les employés intéressés vers une fonction de moniteur.

Nicolas Grière, directeur adjoint du pôle escalade Arkose et moniteur de métier, a monté ce tutorat par amour de l’escalade pour aider les employés souhaitant évoluer dans le milieu de l’escalade, ce qui lui permet également de s’assurer que les moniteurs Arkose sont formés et compétents.

Athlète de haut niveau, explorateur ou compétiteur ?

Le groupe a également son collectif Arkose Heroes qui soutient une vingtaine d’athlètes financièrement, les accompagne dans leurs démarches de sponsoring et les sensibilise avec des intervenants spécialisés en développement durable. Par leur image et leur renommée, ils font rayonner les messages écologiques encore plus largement, et apportent leur part de rêve aux grimpeurs de tous les niveaux en les inspirant avec leurs performances et leurs expéditions.

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Hélène Janicot en finale de la coupe du monde de Koper

03 Sep

Hier soir se sont déroulées les demi finales de la coupe du monde de Koper en Slovénie, et si dans le camp tricolore nous avions 2 femmes et 1 homme au départ, seule Hélène Janicot poursuivra la compétition ce soir.

Une première finale cette saison pour Hélène Janicot et Garnbret qui remet les pendules à l’heure

Côté féminin, le plateau était une fois de plus très relevé avec toutes les habituées du circuit internationale. Si en qualification Janja Garnbret s’est laissé devancée par la japonaise Ai Mori, elle ne laissera pas le scénario se reproduire en demi-finale puisqu’elle sera la seule à toper la voie, Mori chutant sur le dernier mouvement de voie. Elles seront toutes les 2 les grandes favorites de la finale de ce soir, mais attention aux autres finalistes qui ne seront pas là pour faire de la figuration… On retrouvera entre autre Brooke Raboutou, Jessica Pilz, Natalia Grossman, Chaehyun Seo, ou encore Mia Krampl!

Et la dernière à entrer en finale n’est autre que notre française Hélène Janicot. Aux portes des finales cette saison (11ème à Villars, 10ème à Chamonix, 11ème à Briançon), elle parvient enfin à entrer dans le top 8, et au regard du niveau, ce n’est pas rien! Elle défendra donc les couleurs de la France ce soir, en espérant la voir grappiller quelques places en finale…

Déception pour l’autre française en lice sur ces demies, Manon Hily, qui passe à côté de sa voie et se classe 22ème.

Les 8 grimpeuses qualifiées en finale

Les japonais encore en force chez les hommes

Le moitié des finalistes seront japonais ce soir. Si Ao Yurikusa domine les débats, il sera donc accompagné par 3 autres compatriotes  Yoshiyuki Ogata, Homma Taisei et Satone Yoshida. L’allemand Yannick Flohé réalise une prestation similaire à Yurikusa en demie, et se place ainsi comme l’un des prétendants au podium ce soir. Il faudra également compter sur Sasha Lehmann, Alberto Gines Lopez et Luka Potocar. À noter que l’Allemand Alex Megos ne participera pas à la finale, il termine 9ème et donc premier non qualifié.

Côté français, le seul engagé sur ces demie, Jules Marchaland, termine à une honorable 13ème place.

Les 8 grimpeurs qualifiés en finale

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Max Bertone et Meije Lerondel commentent leur championnat du monde jeune

03 Sep

Ils ont été couverts d’or (Bertone) et d’argent (Lerondel) lors de l’épreuve de difficulté des championnats du monde jeunes qui se tenaient à Dallas. Voici leur retour respectif sur cette épreuve de difficulté…

Je suis super contente de cette deuxième place même si je suis énormément frustrée parceque cette fois-ci c’est passé à rien de l’or, mais c’est la compète, c’est le sport de haut-niveau. Cette saison a été très dure mentalement donc vraiment fière de la finir ainsi. Et évidemment je suis encore plus heureuse d’avoir partagé ça avec max qui gagne le titre !!
Je vais retenir toutes les bonne choses de cette compétition et retourner à l’entraînement pour la saison prochaine ! Et je tiens à remercier Victor Larzul qui m’a suivi et qui m’a entraîné durant l’année et évidement un grand merci à Romain Desgranges et Benjamin Bouissou qui m’ont énormément appris et aidé durant ces championnats du monde.

Meije Lerondel

 

Je suis extrêmement content de ma performance sur ces championnats du monde, toute l’année à été très dure pour moi avec les coupes d’Europe et le championnat d’Europe où je finis 3ème. La compétition s’est passée comme sur des roulettes pour moi, les voies étaient parfaites, et dans mon style. La fin de la saison s’est super bien terminée, et maintenant je repasse en naturel sur mon île à la Réunion, et à Rocklands.

Max Bertone

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3 médailles françaises en vitesse sur les championnats du monde jeunes à Dallas

27 Août

Après l’épreuve de bloc qui a vu le couronnement de Zélia Avezou et la médaille d’argent de Selma Elhadj Mimoune chez les juniors, c’était aux grimpeurs de vitesse de faire leur entrée sur ces championnats du monde jeunes qui se déroulent à Dallas. Et autant dire que l’équipe de France jeune de vitesse ne s’est pas déplacée pour rien puisque les jeunes tricolores nous ramènent 3 belles médailles supplémentaires!

On commence avec la catégories des U18 (cadets) où Marius Payet Gaboriaud monte sur la 2ème marche du podium. Après un faux départ de son concurrent en demi-finale, l’américain Samuel Watson, le voilà propulsé en finale où il partira à son tour un peu avant le top départ, se faisant ainsi éliminé, mais accrochant tout de même une superbe médaille d’argent!

Marius revient pour nous sur sa compétition:

Tout d’abord je peux dire que j’ai eu beaucoup de chance d’arriver aux États Unis le 16 août avec l’équipe de France pour un stage de préparation ayant lieu à Atlanta. Cela nous a permis d’absorber le décalage horaire et de nous mettre dans les meilleures conditions possibles pour la compétition. L’arrivée sur place est toujours le moment le plus impressionnant. Avec toutes les différentes nations dont certaines que l’on a pas l’habitude de voir tel que le Japon, la Corée ou encore les États Unis. C’est vraiment LE moment d’immersion dans la compétition

La salle était particulièrement grandiose. On pouvait compter six couloir sur le mur de vitesse. Le grain du mur était particulièrement adhérent et les prise étaient parfaites : de quoi battre son record à coup sûr.

L’organisation de la compétition était cependant très éprouvants pour moi et les athlètes en général. En effet il y a eu 2 heures d’attente entre practices qualif et qualif/finales. Ce format est difficile à gérer en raison des trois échauffements à réaliser sachant que dès les premiers run de qualif il faut être prêt à taper des run sous les 6.10 pour être bien classé.

Malgré des practices peu encourageant niveau temps, je ressens des supers sensations et j’arrive à assurer un premier run de qualif à 6.13. De quoi bien se mettre en confiance pour le deuxième. Malgré un gros ralentissement sur mon deuxième run au milieu de la voie j’arrive à améliorer mon temps et je descends à 6.05 ce qui me classe 5ème des qualifs.

Concernant les finales, je tombe en 8eme de finale contre un japonais. Je décide de ne pas risquer une erreur et grimpe relâché de sorte à descendre sous les 6.10. Je passe le tour avec 6.00 ce qui me conforte dans l’idée de mes sensations de vitesse.

Les quarts de finale étaient plus exigeants au vu de mon adversaire, un polonais, classé 4ème a l’issu des qualifs. J’opte pour la même stratégie en mettant un peu plus d’énergie au départ et bat mon adversaire en 5.97 et bat également le record de France que j’avais établi à Mezzolombardo par la même occasion.

Les dernier runs se sont vite terminés avec un faux départ de l’américain favori en demi-finale et un faux départ de ma part en finale.

Un peu frustré de ne pas avoir pu me donner à fond sur mes runs, je ressors tout de même très fier de moi pour la belle compétition que j’ai réalisé, avec évidemment en vu la coupe d’Europe Senior de Laval où je compte bien descendre mes temps à fond. Et puis je continue de viser un titre de champion du monde en jeune pour mes deux années à venir et sur du plus long terme, viser les JO.

L’une des plus grande surprise restait néanmoins le niveau et la densité des concurrents en cadet. Le niveau n’a jamais été aussi élevé sur une compétition jeune.

Notons dans cette catégorie l’énorme performance de l’Américain Samuel Watson qui se rattrape en petite finale en affichant un chrono à 5.37 !! Enorme performance pour un cadet…

On reste dans cette catégorie des U18, mais on passe chez les filles cette fois où Manon Lebon a brillé en remportant la finale face à l’Italienne Sofia Bellesini et en décrochant pas la même occasion la médaille d’or! Elle se confie:

J’avais une certaine appréhension vis-à-vis des compétitions mondiales, on sort d’un cadre européen sans vraiment savoir la concurrence qu’il y aura en face.
Quand nous sommes arrivé sur les lieux je n’arrivais pas vraiment à réaliser que c’était aujourd’hui les championnats du monde. Les runs de practice m’on permis de  découvrir le mur et de me mettre en condition pour la suite de la compétition. chaque étape est différente et une fois les runs réalisés, qu’ils soient bons ou mauvais, il faut réussir à se concentrer directement sur la suite comme si on commençait une nouvelle compétition.
J’ai été constante tout au long de l’épreuve, j’ai réussi a concrétiser des runs rapides sans commettre d’erreur ce qui a était une grande force sur cette compétition.

J’ai une  grande satisfaction pour les résultats d’hier même si je n’arrive pas encore à réaliser pleinement, cela montre que mon travail paye. En allant sur ce genre de compétition on sait qu’on à le niveau d’avoir des résultats, on y va avec un objectif: aller les chercher une médaille et donner son maximum.

Enfin, c’est en minime fille que Maelane Villedieu s’empare de la médaille de bronze en remportant son run de petite finale contre  la polonaise Martyna Stokowiec avec un score à 8.86.

Pour les autres résultats tricolores: Lucas Ghesquiere termine 26ème après 2 faux départs en qualifs chez les juniors, Jérome Morel 16ème et Max Mengual 7ème chez les cadets, et enfin Paco Lehmann 6ème en minime.

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Quels changements pour l’escalade 1 an après les premiers J.O de l’Histoire ?

27 Août

Il y a un an, à Tokyo, l’escalade faisait ses premiers pas dans la sphère olympique. Une folie pour certains, une belle (r)évolution pour d’autres. Mais concrètement, que peut-on retenir un an après ces premiers J.O de l’Histoire de l’escalade ?

Des J.O et un combiné qui auront fait débat

C’est en 2016 que l’annonce officielle de l’intégration de l’escalade aux J.O tombe. Après des années de combat par les fédérations pour tenter de faire reconnaitre l’escalade comme discipline olympique, l’objectif était enfin atteint ! Mais tout le monde ne se réjouit pas, avec comme première crainte, devenir un « sport business » et en oublier l’essence même de notre discipline, notamment l’escalade en falaise et l’état d’esprit qu’on y associe.

Une autre conséquence des J.O qui ne passe pas pour les puristes, réside dans le fait que l’épreuve retenue sera le combiné des 3 disciplines (bloc, difficulté, vitesse), et associer l’escalade à la vitesse est à l’époque un sérieux problème pour beaucoup de grimpeurs. D’ailleurs, rappelez-vous, Adam Ondra s’était exprimé sur ce sujet brûlant…

Je suis prêt à boycotter les J.O si le format reste ainsi. Pour moi, l’escalade en compétition vient d’abord de l’escalade naturelle, où le but est avant tout d’atteindre le sommet. La vitesse me semble être une pratique plus artificielle, où les compétiteurs s’entraînent sans relâche sur les mêmes prises, disposées au même endroit sur tous les murs de vitesse du monde. Une discipline qui n’a pas grand chose en commun avec la philosophie de l’escalade selon moi. »

Jakob Schubert y était également allé de son avis bien tranché…

La vitesse est une épreuve trop éloignée du bloc et de la difficulté, c’est pourquoi elle ne devrait pas être admise dans ce combiné. Comme beaucoup d’autres grimpeurs, j’espère que l’IFSC et le CIO ne retiendront pas ce format, qui semble déplaire à beaucoup de monde. »

Depuis, l’escalade aux J.O et son format combiné a fait son petit bout de chemin, les esprits se sont ouverts, et surtout, tout le monde a finalement bien compris que ce format pour les J.O de Tokyo n’était pas une fin en soit mais le début d’une ère olympique, avec comme objectif, à terme, que chaque discipline de l’escalade soit reconnue à part entière.

Alors oui, sur ces premiers J.O de l’escalade, tout n’était pas parfait, mais l’essentiel était bien là : faire découvrir au monde entier notre sport, et couronner les premiers champions olympiques de l’Histoire avec chez les hommes le hold up de l’Espagnol Alberto Gines Lopez, et chez les femmes la victoire, presque inévitable, de la Slovène Janja Garnbret.

Janja Garnbret, première championne olympique de l’Histoire | © Jessica Glassberg

Une mise en lumière mondiale de la discipline

On ne s’en rend pas toujours compte, mais les Jeux Olympiques d’été sont suivis par plus de 4 milliards de téléspectateurs. Il s’agit tout simplement de l’événement sportif le plus regardé au monde, devant la coupe du monde de foot masculine qui regroupe 3,3 milliards de téléspectateurs en moyenne.

L’intégration d’un sport aux J.O d’été est donc forcément une vitrine exceptionnelle qu’il ne faut pas sous-estimer : l’escalade a eu son moment de gloire dans tous les grands médias de la planète, papier ou télévisés, du New York Times aux US en passant par Le Monde en France. Les médias des quatre coins du monde ont parlé de notre sport, et en terme d’image, il n’y a pas plus fort catalyseur.

Une horde de photographes pour l’escalade aux J.O.

D’ailleurs, Christopher Hardy nous le confirmait lors d’une interview après avoir commenté les Jeux sur Eurosport :

Ces premiers J.O ont fait une entrée MAGISTRALE dans l’univers de l’olympisme, la devise olympique correspond vraiment à notre sport. Techniquement, le combiné, on a beau en dire ce qu’on veut, c’est super excitant, on voit les 3 disciplines, avec beaucoup de suspens. Tout le monde est tombé amoureux de ce sport, vraiment super entrée de l’escalade.

Je tiens aussi à dire que pour cette première, l’escalade a été super bien traitée, avec des structures de dingues, une super organisation, une mise en avant comme la grimpe le méritait, vraiment chapeau !

Et puis j’étais en contact régulier avec le commentateurs sur les chaînes en Suisse, et il me disait aussi que c’était dingue les retours qu’il avait. Beaucoup de gamins, si on a bien fait notre travail, vont se lancer ! La discipline qui a le plus bluffé les gens c’est la vitesse, on a beaucoup entendu « c’est incroyable la rapidité de ces grimpeurs », donc pour tous ceux qui dénigrent la vitesse, c’est grâce à la vitesse que la plus grosse pub retombera de ces J.O. Donc oui au final je pense qu’il va y avoir beaucoup de monde dans les salles, et ça le futur le dira ! »

Christopher Hardy, 25 ans à speaker l’escalade

Pour illustrer cet intérêt pour les J.O, l’audience de PG a par exemple été multipliée par cinq pendant toute la durée des épreuves d’escalade (en comparaison avec les épreuves de coupe du monde ou championnat du monde).

Quels changements pour l’escalade… ?

Avec cette sur-médiatisation, nous étions en droit de nous attendre à une forte hausse des pratiquants, notamment dans les salles d’escalade. Alors oui, globalement le nombre de pratiquants continue sa progression constante, mais la courbe suit le même chemin que précédemment. Donc aucun effet J.O ? À vrai dire, il est difficile d’analyser les effets post olympisme, et la raison est simple : le COVID est passé par là ! Le nombre de pratiquants en salle a d’avantage fluctué au gré des annonces gouvernementales, et les Jeux Olympiques n’ont pas fait le poids, ou tout du moins pas encore… En effet, les prochains J.O ayant lieu à Paris en 2024, l’escalade aura une nouvelle fois l’occasion de faire parler d’elle, et cette fois, les effets en France pourraient être nettement plus notables.

Si cette augmentation du nombre de pratiquants en salle peut faire peur, notamment si tout ce petit monde se retrouve en falaise, il est tout de même souhaitable de relativiser… Tout d’abord, tous les pratiquants indoor ne se transforment pas systématiquement en pratiquants outdoor (et heureusement !). Beaucoup d’entre eux vont à la salle d’escalade comme s’ils allaient à la salle de sport, avec le fun en plus.

En revanche, certains se laissent tout de même tenter par l’expérience du milieu naturel, et le COVID a d’autant plus suscité l’envie de se retrouver dehors avec ce besoin de liberté et de reconnexion avec la nature. Et c’est là que les salles privées et les clubs de la fédération ont leur rôle à jouer. Un rôle pédagogique surtout, afin de guider ces néo-pratiquants vers une pratique raisonnée, responsable et citoyenne en falaise, notamment grâce à des encadrants diplômés et passionnés qui pourront transmettre des valeurs et les us et coutumes en milieu naturel (on voit déjà les commentaires arriver concernant ce nouveau fameux diplôme mis en place par la FFME, le TFP, mais nous aurons l’occasion d’en reparler dans un prochain article).

Au delà d’un effet sur le rayonnement de la discipline, les J.O ont également un effet direct sur l’escalade de compétition en conséquence de ce qu’on appelle communément le sport spectacle. Le sport spectacle est tout simplement le sport qu’on regarde et qu’on met en scène. Depuis toujours, les sports ont évolué, essentiellement dans leur règlement ou leur format, pour les rendre toujours plus spectaculaires, moins ennuyeux à regarder (notamment à la télévision), et faciles à suivre.

Les compétitions d’escalade attirent de plus en plus de monde… | © FFME

Pour prendre exemple sur un autre sport, le tennis, a connu un changement récent avec la refonte de la Coupe Davis, qui sera organisée sur une seule semaine,  avec 18 équipes. Les rencontres se dérouleront désormais sur deux jours et non plus trois, avec toujours quatre simples et un double mais dorénavant en deux sets gagnants. L’objectif ? En finir avec les matchs interminables qui peuvent lasser le (télé)spectateur. En escalade, l’évolution des règles est également régie par le sport spectacle. Par exemple, le fait de diminuer le temps accordé dans les voies de difficulté (passer de 8 minutes à 6 minutes) permet de donner plus de rythme à la compétition, et oblige les grimpeurs à prendre plus de risque : fini les temps de repos parfois un peu longs en milieu de voie, désormais, il faut grimper presque sans pause, et pour le public, notamment néophyte, ce format est bien plus apprécié.

Le risque principal du sport-spectacle est de trop dénaturer une activité au prétexte de la rendre plus spectaculaire et/ou visuelle pour le public. Pour le moment, tout se passe bien en escalade et l’évolution des règles se fait en douceur, sans remettre en cause fondamentalement l’essence même de l’activité (même si inciter les grimpeurs à ne pas prendre de temps de repos peut aller à l’encontre de la nature de notre sport qui consiste uniquement à aller le plus haut possible sans prise en compte du temps).

… Et pour les athlètes ?

Vu de l’extérieur, on pourrait presque croire que les J.O n’ont pas tellement d’impact sur les athlètes, pas plus qu’une coupe du monde ou un championnat du monde, mais à y regarder de plus près, ces premiers Jeux de l’Histoire de l’escalade auront été un véritable chamboulement.

Tout d’abord, soyons clairs, la pression engendrée sur les athlètes aura été démultipliée.

Les Jeux représentent la plus grosse compétition sportive au monde. Rien n’égale une médaille olympique, c’est le graal à atteindre pour la plupart des sportifs de haut niveau. L’ultra médiatisation que nous décrivions dans la partie précédente participe largement à la pression qui pèse sur les athlètes, puisqu’aucune autre compétition n’est autant suivie, il y a énormément d’attentes derrière chaque sportif.  Rappelons nous d’ailleurs cette petite anecdote concernant Adam Ondra et la fameuse poignée de main avec le président Tchèque : un geste anodin en surface mais qui cache là encore beaucoup d’attente par les différentes nations qui participent aux J.O et donc beaucoup de pression sur les athlètes.

À quelques heures du lancement des J.O de Tokyo en 2021, Micka Mawem nous confiait:

On se retrouve au milieu de milliers d’athlètes, chaque athlète que tu croises, tu sais que c’est un monstre dans sa discipline, et là tu te rends compte où tu es… Il faut y être pour comprendre ce que sont les J.O. »

La délégation française sur les J.O de Tokyo durant la cérémonie d’ouverture

En effet, se retrouver au milieu des meilleurs sportifs de la planète tous sports confondus contribue également à la pression ressentie par les athlètes. Personne ne peut se venter de participer aux J.O sans aucune pression. Preuve en est, même la mutante slovène Janja Garnbret aura eu du fil à retordre malgré sa domination écrasante sur le circuit mondial : dans le documentaire « The Wall », elle se confiait notamment sur les doutes qu’elle avait, et la pression médiatique qui pesait sur elle (et qui était loin d’être simple à gérer). D’ailleurs, pour la première fois de sa carrière, Janja Garnbret aura eu besoin d’une pause après les J.O. Cette année, elle aura fait l’impasse sur les coupes du monde de bloc (elle n’aura participé qu’à la première étape) afin de recharger les batteries correctement et de se reconstruire un mental d’acier, car oui, les J.O usent, aussi bien physiquement que mentalement. Cette fatigue n’est pas uniquement le fruit de l’épreuve olympique en elle même, elle découle aussi et surtout de toute la préparation que les Jeux engendrent : la charge mentale et physique est importante plusieurs années avant l’événement, avec les différentes compétitions qualificatives pour les Jeux, et une fois le ticket obtenu, une course contre la montre démarre pour être le meilleur le jour J.

Toutes ces raisons font que l’entrée de l’escalade aux J.O influence largement la préparation des athlètes, c’est un fait.

Mais le jeu en vaut-il la chandelle ? Nous aurions tendance à répondre que oui ! L’objectif caché de tous les sportifs de haut niveau est d’être reconnu comme l’un des meilleurs dans sa discipline, et pour cela, les J.O sont un véritable tremplin. S’il n’y a qu’un seul champion olympique, devenir olympien permet déjà une énorme reconnaissance, impossible à avoir autrement (ou presque). Nous l’avons vu avec les Frères Mawem par exemple, qui se sont vus propulser sur le devant de la scène dans les plus grands médias français.

Mais cette reconnaissance acquise va-t-elle permettre aux grimpeurs de mieux vivre leur métier de sportif de haut niveau? C’est à nuancer…

Pour commencer il faut savoir qu’en France les primes pour les médaillés olympiques sont de 65 000 euros pour une médaille d’or ; 25 000 euros pour une médaille d’argent ; 15 000 euros pour une médaille de bronze. Pour le reste du classement, il faudra retenter sa chance.

Néanmoins, cette reconnaissance accrue qu’apporte les J.O aux athlètes peut leur permettre de décrocher de nouveaux contrats de sponsoring. Mais ces contrats sont souvent dépendants des résultats, et si les résultats ne suivent plus, les contrats peuvent être rompus aussi vite qu’ils ont été signés. Encore trop souvent, les sportifs de haut niveau (sans parler des sports les plus médiatisés qui sont une catégorie à part) peinent à joindre les deux bouts et les grimpeurs ne sont pas privilégiés.

Interrogés sur le sujet, les Frères Mawem avouent que les J.O leur ont permis d’être encore d’avantage propulsés dans la sphère médiatique et de gagner quelques milliers d’abonnés sur leurs réseaux sociaux, mais ils insistent sur le fait que leur seule participation aux J;O ne suffit pas à avoir un réel impact. En effet, nombreux sont les sportifs à participer aux J.O, voir même à en être médaillé, mais à vite retomber dans l’oubli. C’est un travail de tous les jours de communiquer, de créer une communauté autour de soi, de répondre à toutes les sollicitations médiatiques.

Si on en est là aujourd’hui, c’est la suite logique de tout ce qu’on a construit autour de notre projet olympique, on a réussi à accrocher le public, mais ça nécessite de l’investissement. Par exemple, après les JO, on a répondu à plus de 10 000 messages sur nos réseaux, et si aujourd’hui on a un bon retour, c’est aussi parce qu’on joue le jeu, on est proche de notre public, des médias, on ne se contente pas juste de poster des photos sur les réseaux. »

Les Frères Mawem lors les J.O de Tokyo | © Jess Talley

Vous l’aurez compris, vivre de son sport, et notamment de l’escalade est loin d’être simple, et il n’est pas rare de devoir trouver un autre moyen de rentrée d’argent car il est risqué de tout miser sur le sponsoring (encore une fois, nous ne parlons pas ici des sports ultra médiatisés comme le football ou le tennis par exemple).

Il existe également la solution de rejoindre l’armée pour certains athlètes, une option qui permet d’avoir un revenu pour vivre tout en étant largement libéré pour s’entraîner en tant que sportif de haut niveau. Manu Cornu, qui fait parti de ces athlètes à avoir rejoint l’armée nous en parle :

Globalement, tout le monde peut prétendre à intégrer l’armée, mais il y a des sélections sur les résultats déjà effectués, pour moi par exemple c’était suite à mes résultats à Bercy. Une fois l’armée intégrée, on a des journée à faire de temps en temps, on doit avoir une attitude correcte, respecter les valeurs de l’armée, de l’institution, de la France. Il y a très peu de contraintes au final par rapport à tout ce que ça nous apporte pour pouvoir pratiquer notre sport à haut niveau. »

Il y a tout de même quelque limites à cela, car si tout le monde peut postuler à l’armée en tant que sportif de haut niveau (sous couvert de résultats), il ne faut pas oublier que le nombre de place est limité, et que c’est l’armée qui gère directement le nombre de sportifs de haut niveau à recruter.

Mais une chose est sûre :. si les JO n’offrent pas directement un salaire aux sportifs, ils offrent parfois de meilleures structures pour s’entraîner

L’exemple le plus flagrant aura été celui des Etats Unis. Pendant longtemps la fédération d’escalade américaine était plus ou moins bien structurée et n’accompagnait pas tellement ses athlètes de haut niveau. Depuis l’annonce de l’ère olympique, de gros changements ont eu lieu, et notamment la création d’une team structurée, avec des coachs, et surtout d’un centre d’entraînement digne de ce nom à Salt Lake City, le « Training Center » ou le TC comme on l’appelle outre atlantique. L’objectif était simple: préparer et accompagner les grimpeurs américains pour qu’ils performent à l’international et plus particulièrement aux Jeux. Et nul doute que lorsque l’on met les moyens pour l’entraînement, ça paye! Nous avons vu une équipe américaine renaître de ses cendres, avec des performances sur la scène internationale comme il n’y en avait pas eu depuis longtemps (Colin Duffy, Sean Bailey, Brooke Raboutou ou encore Natalia Grosmann pour ne citer qu’eux…). En France, l’effet J.O s’est moins fait ressentir du fait que nous possédions déjà de bonnes structures pour l’entraînement, mais nul doute que des changements ont opéré également : plus de stages, un meilleur suivi, tout a été mis en place pour répondre présent au plus gros événement de la planète.

Ce à quoi il faut s’attendre pour la suite

Si notre sport est entré aux J.O l’année dernière, une chose est sûre, il ne va pas en sortir tout de suite puisqu’il est d’ores et déjà prévu de voir l’escalade représenté à Paris en 2024 et à Los Angeles en 2028.

Et comme prévu, si à Tokyo il était question d’un combiné bloc-difficulté-vitesse, à Paris nous aurons deux épreuves, la vitesse d’un côté et un combiné bloc-difficulté de l’autre, et enfin à Los Angeles, on l’espère, trois épreuves distinctes: le bloc, la difficulté et la vitesse (voire quatre épreuves si on y ajoute un combiné).

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Clem Lechaptois vient à bout de « Monkey Wedding », 8C bloc à Rocklands

25 Août

Alors que le spot d’Afrique du Sud avait été quelque peu délaissé depuis la crise du COVID, les grimpeurs semblent progressivement revenir tâter le caillou de ce spot mythique. Après les croix d’Antoine Girard, c’est au tour de Clément Lechaptois de faire parler de lui en enchaînant « Monkey Wedding », l’un des 8C mythique du coin.

J’avais déjà essayé et été proche de la faire la saison passée mais je m’étais fait un méchant steack à la fin du voyage et du coup je n’avais pas réussi à finir le job. Cette année j’avais tout bien en tête et j’ai pu enchaîner le bloc à ma deuxième session. Il y avait tous les potes au spot, c’était un bon moment !

Libéré par Fred Nicole en 2002, on dénombre aujourd’hui une quinzaine de répétiteurs et tout le monde s’accorde à dire qu’il s’agit d’un des blocs les plus durs de Rocklands, avec un défi mental puisqu’il est difficile de faire plusieurs essais à la journée dû aux prises bien saillantes…

 

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Angie Scarth-Johnson au sommet de « Pornographie », 9a à Céuse

25 Août

L’Australienne Angie Scarth-Johnson est du côté de Céuse cet été, et elle vient de cocher l’un de ses projet, le 9a « Porn*graphie ». Libérée par Alex Megos en 2020, cette voie se caractérise de la manière suivante: intense, résistante et très à doigts. Angie y avait déjà mis les doigts l’été dernier, et il s’agissait pour elle d’un gros coup de coeur. Motivée comme jamais pour l’enchaîner, elle se sera entraînée toute l’année spécifiquement pour cette ligne. Une belle performance donc pour l’Australienne de 18 ans qui signe ici son troisième 9a après « Victimes del futur » et « Victimas Perez » à Margalef. Notons tout de même que cette voie pourrait apparaître seulement 8c+ dans le prochain topo de Céuse, Angie quant à elle émettait l’idée d’un 9a soft, mais ne considère pas avoir assez de référence dans ce niveau pour l’affirmer réellement. Affaire à suivre donc!

Encore sur place pendant quelques jours, Angie compte désormais s’attaquer à d’autres gros morceaux de Céuse, nous vous tiendrons informés!

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Zélia Avezou championne du monde jeunes en bloc, Selma Elhadj Mimoune en argent

25 Août

Elle étaient 3 françaises en finale des championnats du monde jeunes en bloc chez les U20, un bel exploit mais également une chance! En effet, rien de mieux que de partager une finale de championnat du monde avec les coéquipières de l’équipe de France: émulation, entraide, tout était réuni pour aller chercher le meilleur, et c’est chose faite!

Pour commencer, il faut noter que le tour de finale était bien plus abordable que le tour de demi-finale. Pas simple à gérer donc, un peu plus de pression quand on sait que les autres sortent et qu’il ne faut pas faire d’erreur. Mais le camp tricolore aura répondu présent, et nous étions tout proche de voir un podium 100% françaises.

On commence avec Agathe Calliet qui terminera hélas au pied du podium avec tout de même une très belle 4ème place. Avec 3 blocs au compteur (et tout proche d’en valider 4), il ne lui aura manqué que quelques essais pour monter sur le podium et prendre la place de l’Américaine Kylie Cullen.

Je suis super émue, c’était une sacrée compétition. Pour ma part la finale c’est un peu moins bien passé que les filles car je mets beaucoup d’essais dans les blocs et surtout je tombe en ramenant dans le deuxième, ce qui me prive de sortir les 4 et donc de podium avec mes copines. C’etait une finale où on avait pas le droit à l’erreur. C’est assez frustrant mais c’est le jeu, c’est le sport et je suis assez satisfaite de mon état d’esprit et de mon escalade sur l’ensemble des tours de la compétition. Je n’ai rien lâché du premier au dernier bloc. Je suis super fière d’avoir partagé la finale avec ces deux filles super fortes, fière de nous et malgré la déception je réalise que ce moment va rester un très bon souvenir. Pour ma part, c’était ma dernière compétition en jeunes donc j’étais un peu « pleine d’émotions » surtout dans les derniers blocs, parce qu’ils marquaient vraiment un « tournant » dans ma vie de grimpeuse.

Je n’ai peut être pas la médaille autour du cou aujourd’hui mais j’ai beaucoup appris et vécu des choses incroyables lors de ce séjour à Dallas, je repars donc le coeur léger, prête à m’épanouir en senior. Même si Munich m’a laissé un petit goût amer, je vais aller de l’avant pour atteindre mes objectifs dans la catégorie reine a l’international, je vais m’entraîner à fond à Voiron, à Karma et faire le max pour essayer de rentrer dans le top 10-15 sur les coupes du monde senior. On verra bien ce que l’avenir nous réserve, j’ai hâte de revivre des émotions comme celles que j’ai vécu aujourd’hui. C’est pour ça que je fais des compétitions en escalade. Pour finir, encore un grand bravo a mes copines, et désolée pour le podium 100% français raté…

Le podium: Kylie Cullen, Zélia Avezou et Selma Elhadj Mimoune | © IFSC

Selma Elhadj Mimoune était la première à s’élancer dans cette finale, et elle n’aura pas tremblé. En effet, elle aura mis la pression sur ses adversaires en réalisant les trois premiers blocs à-vue, rien que ça. Sur le dernier, il lui aura manqué d’un peu de réussite en chutant sur le dernier mouvement. L’or était clairement à sa portée, mais cette médaille d’argent est déjà une belle récompense pour celle qu’on pressentait depuis un petit moment au plus haut niveau international.

Je suis tout d’abord super contente d’avoir partagé ces finales avec deux autres françaises Agathe et Zelia avec qui je m’entends super bien. On a passé une semaine incroyable toutes les trois avec les autres minimes, les coachs et la kiné. Avant la finale, les coachs nous l’ont dit et on le sait: c’est une chance d’être 3 Françaises en finale des championnats du monde! Je voulais profiter au maximum de ce beau moment.

Pour parler de la finale je pense que c’était un des plus beaux tour qui me soit arrivé. Je passais première en finale ayant été la dernière qualifiée suite au demi-finale. J’ai réussi à bien grimper , beaucoup mieux que sur les tours précédents et rien que pour ça je suis très très heureuse. Les trois premiers blocs se sont super bien passés puisque je les ai fait tous les trois à vues.

Je ne me rendais pas compte de ce qui se passait. Je voulais rester concentrée jusqu’au dernier bloc car je sais qu’une finale ça se joue jusqu’à la fin. Pour le dernier bloc je tombe au dernier mouvement à tous mes runs. Un peu déçue forcément mais je ne pouvais qu’être contente du tour que je venais de faire. Je suis très heureuse de cette finale et de cette médaille pour mes premiers championnats du monde. Un grand bravo à Zelia et Agathe. On aurait bien sure adorées partager ce podium toutes les trois ! Ça n’est vraiment pas passé loin… L’année prochaine sera ma dernière année chez les jeunes. J’ai hâte de m’entraîner à fond et j’espère aussi réussir en senior!

Enfin on termine avec la nouvelle championne du monde de bloc jeunes 2022, Zélia Avezou! Elle avait débuté la compétition avec un tour de qualification et de demi-finale incroyable en trustant la pole position. Il ne restait plus qu’à concrétiser en finale, et ça n’aura pas été chose facile: en passant dernière sur un circuit facile avec beaucoup de top, la pression est accrue. Mais Zélia n’aura pas lâché, et avec 4 tops en finale, elle décroche son 2ème titre de championne du monde.

C’est incroyable ce qu’il s’est passé ces trois derniers jours, gagner les trois tours état bien au delà de mes attentes. Je suis la personne la plus heureuse d’avoir pu partager ces moments avec Agathe et Selma qui sont des coéquipières géniales! (je vous aime les filles!!)

La finale a été un tour stressant, passer la dernière dans une finale qui tope beaucoup c’est pas la chose la plus facile! Mais j’ai réussi à rester dans le jeu et à être relâchée, je savais que Selma réussissait bien et c’était plus un soulagement qu’un stress parce que ça voulait dire que l’équipe de France était présente! Je suis fière de nous, à tous les tours il fallait se bagarrer et on l’a fait! J’ai des projets pour l’année prochaine, notamment en senior! Je vais re-tenter de jouer dans la cour des grands, on verra ce que cela donnera, j’ai déjà hâte de commencer l’année et de me battre à nouveau comme je l’ai fait aujourd’hui! Mais pour l’instant on va profiter un peu de ce titre! Merci aux coachs, aux athlètes et à la kiné, c’était un beau voyage!

Comme vous pouvez le constater, il y a une belle émulation dans cette équipe de France, et visiblement ça fonctionne très bien! D’autant que pour rappel, si pour Agathe il s’agissait de sa dernière compétition en jeune, Selma et Zélia n’en sont qu’à leur première année de junior.

On en profite également pour vous parler rapidement des autres catégories, et hélas aucun français ne sera en finale. Samuel Richard termine 15ème en U16 après un tour de demi-finale où il n’aura pas réussi à concrétiser. Meije Lerondel et Louise Puech Yazid, également en U16, seront quant à elles les deux premières grimpeuses non qualifiées en finale.

Résultat de la finale junior fille

La suite du programme

Jeudi 25 Aout

  • 17h – Finale bloc U16

Vendredi 26 Aout

  • 16h – Qualification vitesse U20 filles
  • 18h – Qualification vitesse U20 garçons
  • 20h – Qualification vitesse U18 filles
  • 22h – Qualification vitesse U18 garçons

Samedi 27 Aout

  • 1h – Finale vitesse U20 filles et garçons
  • 2h – Finale vitesse U18 filles et garçons
  • 16h – Qualification vitesse U16 filles
  • 18h – Qualification vitesse U16 garçons
  • 21h – Finale vitesse U16 filles et garçons

Dimanche 28 Aout

  • 16h – Qualification difficulté U20
  • 16h – Qualification difficulté U18 filles

Lundi 29 Aout

  • 16h – Qualification difficulté U16
  • 16h – Qualification difficulté U18 garçons

Mardi 30 Aout

  • 16h – Demi-finale difficulté U20
  • 16h – Demi-finale difficulté U18 filles
  • 22h – Finale difficulté U20
  • 22h – Finale difficulté U18 filles

Mercredi 31 Aout

  • 16h – Demi-finale difficulté U16
  • 16h – Demi-finale difficulté U18 garçons
  • 22h – Finale difficulté U16
  • 22h – Finale difficulté U18 garçons
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3 françaises en finale des championnats du monde de bloc jeunes chez les juniors

24 Août

Alors que les championnats du monde jeunes ont débuté lundi à Dallas (USA), les premières finales se tiendront ce soir avec les U18 et les U20 en bloc. Si la France n’avait pas d’engagé en U18, nous avions 3 filles au départ en U20, et pour le coup, c’est un sans faute pour l’équipe de France puisqu’on retrouvera les 3 françaises en finale ce soir: Zélia Avezou, Agathe Calliet et Selma Elhadj Mimoune.

Et pourtant le tour de demi-finale était particulièrement relevé, avec très peu de top. En effet seule Zélia trouvera la solution dans 2 blocs, toutes les autres demi-finalistes ne feront pas mieux qu’un seul top. Avec un bloc et 4 zones au compteur, Agathe Calliet se place 3ème des demi finale, tandis que Selma Elhadj Mimoune prend la 6ème position avec 1 bloc et 3 zones.

Vous l’aurez compris, si les 3 françaises sont en finale, il y en a une qui part favorite de l’épreuve: Zélia Avezou. En effet, elle aura dominé à la fois le tour de qualification et le tour de demi-finale, reste à confirmer en finale pour s’offrir un nouveau titre de championne du monde (elle reportait déjà le titre l’année dernière en catégorie U18).

Les grimpeuses qualifiées en finale U20

La suite du programme

Mercredi 24 Aout

  • 21h – Finale bloc U20
  • 22h30 – Finale bloc U18

Jeudi 25 Aout

  • 17h – Finale bloc U16

Vendredi 26 Aout

  • 16h – Qualification vitesse U20 filles
  • 18h – Qualification vitesse U20 garçons
  • 20h – Qualification vitesse U18 filles
  • 22h – Qualification vitesse U18 garçons

Samedi 27 Aout

  • 1h – Finale vitesse U20 filles et garçons
  • 2h – Finale vitesse U18 filles et garçons
  • 16h – Qualification vitesse U16 filles
  • 18h – Qualification vitesse U16 garçons
  • 21h – Finale vitesse U16 filles et garçons

Dimanche 28 Aout

  • 16h – Qualification difficulté U20
  • 16h – Qualification difficulté U18 filles

Lundi 29 Aout

  • 16h – Qualification difficulté U16
  • 16h – Qualification difficulté U18 garçons

Mardi 30 Aout

  • 16h – Demi-finale difficulté U20
  • 16h – Demi-finale difficulté U18 filles
  • 22h – Finale difficulté U20
  • 22h – Finale difficulté U18 filles

Mercredi 31 Aout

  • 16h – Demi-finale difficulté U16
  • 16h – Demi-finale difficulté U18 garçons
  • 22h – Finale difficulté U16
  • 22h – Finale difficulté U18 garçons
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Antoine Girard coche le 8C bloc « The finnish Line » à Rocklands

24 Août

C’était l’un de des gros projets d’Antoine Girard depuis qu’il avait découvert la ligne en 2019: « The finnish line » est un bloc situé à Rockland (Afrique du Sud) et qui, il faut le dire, a de l’allure… C’est Nalle Hukkataival qui en détient la first ascent le 27 juin 2017, et il décrivait le bloc à l’époque comme exceptionnel. Depuis, 7 grimpeurs l’ont répété, donc quelques références comme Shawn Raboutou ou Daniel Woods, et tout le monde semble s’accorder sur la cotation de 8C, ce qui en ferait l’un des blocs les plus durs de Rocklands.

Suite à sa réalisation (la première française semblerait-il), Antoine Girard nous a laissé son commentaire:

C’est en 2019, lors de mon premier trip à Rocklands que j’ai vu Finish Line pour la première fois. J’ai trouvé la ligne incroyable, c’était sans aucun doute le plus beau bloc que je n’avais jamais vu. En quittant l’Afrique du Sud je me suis fait la promesse de revenir essayer ce bloc le jour où j’en aurais le niveau.

Avec le COVID, il s’est écoulé 3 ans sans que je puisse venir mettre les doigts dedans et j’ai du attendre aout 2022. Je suis arrivé à Rocklands avec pour seul objectif de grimper Finnish Line, j’ai donc tout mis en place pour réaliser ce rêve. J’ai organisé toutes mes séances de grimpe autour de ce projet en essayant de ne pas trop m’investir dans d’autres blocs durs afin de garder de la peau et de la force. J’ai alors passé 9 séances dans le bloc réparties sur un peu plus de 3 semaines. C’est un bloc qui demande une logistique vraiment importante. La chute est quasiment interdite sur les deux derniers mètres du bloc, j’ai donc débuté toutes mes séances en répétant encore et encore la fin du bloc qui doit valoir environ 7B. Je mettais ensuite des essais dans le crux (toujours avec la corde) et je terminais ma séance par mettre 4 ou 5 essais du bas.

La complexité du bloc réside dans le fait que les prises sont extrêmement abrasives cela limite donc considérablement le nombre d’essais à chaque séances et par la même occasion il est aussi très difficile d’essayer le bloc tous les jours. Toutes ces contraintes réunies me permettaient d’essayer le crux environ 10 fois par séances et de mettre 3 séances par semaines. C’est clairement le bloc qui m’a demandé le plus d’investissement tant physiquement que mentalement.

L’appréhension de la chute a été très difficile à mettre de côté lors de mes premiers bons essais à tomber après le crux, les sensations sont clairement différentes sans la corde. Lors de la séance d’enchaînement, je ne me sentais pas très bien à la corde mais finalement les sensations sont revenues assez vite dès que je suis parti du bas.

J’ai réussi à passer le crux au deuxième essai de la journée en attrapant parfaitement la pince d’arrivée main gauche. C’était l’essai parfait pour toper le bloc et ne pas tomber une sixième fois après le crux. La fin du bloc s’est plutôt bien passée par la suite, mes 40 ascensions encordés des 8 derniers mouvs m’ont permis d’avancer avec confiance malgré le bon shot d’adrénaline qui me faisait trembler sur toutes les prises. Le soir je suis ensuite allé essayer « Quintessential« , un 8B que j’ai réalisé au 4ème essai, rien de mieux pour terminer cette journée déjà incroyable!

Pour rappel, Antoine Girard a déjà quelques belles croix à son actif (liste non exhaustive):

  • « Longue promesse » 8C, ouvert par Nathan Michel en haute Loire qui est moins du que finnish line mais sûrement mon deuxième bloc le plus dur
  • « Practice of the wild »  8B+ à Magic Wood
  • « Ill trill » 8B+ à Magic Wood

 

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« De très bons résultats mais Il y avait la place et le niveau pour être encore plus performant » : Nico Januel fait le bilan de l’équipe de France de bloc à Munich

23 Août

Alors que l’équipe de France a brillé sur les championnats d’Europe de Munich 2022, avec un total de 4 médailles (2 en bloc avec Sam Avezou et Oriane Bertone, 1 en difficulté avec Manon Hily et une en vitesse avec Guillaume Moro), nous sommes allés à la rencontre de Nico Januel, coach de l’équipe de France de bloc, afin de faire un bilan de ce championnat. C’est sans détour qu’il a répondu à nos questions. 


Qu’as-tu pensé de la compétition dans son ensemble? (ouverture, organisation, …)

La compétition était tout simplement incroyable. Le lieu, les infrastructures, l’organisation et toute la dynamique autour avec les autres athlètes et disciplines. C’était vraiment une excellente expérience, proche de mini JO.

L’ouverture c’est un sujet de spectateur, ça n’est plus mon problème quand la compétition arrive. Je dois essayer de préparer les grimpeurs au mieux en amont pour répondre aux problèmes posés le jour J. Mais les grimpeurs, entraîneurs, proches, qui émettent des jugements de valeurs sur l’ouverture passent complètement à côté de ce qui nous intéresse: nous adapter et être bons dans le maximum de situations. Ceux qui pleurnichent, aussi forts soient-ils, avouent leur faiblesse.

Peux tu nous faire un retour sur les performances de l’équipe de France en bloc et les pistes de travail pour la suite?

Les performances, c’est du cas par cas, mais elles ont globalement été bonnes voir très bonnes. Les résultats ont été très bons même si je suis reparti un peu frustré car je pense qu’il y avait justement la place et le niveau pour être plus performant. Mais c’est déjà vraiment très bien vu la moyenne d’âge de l’équipe. Pour le travail à engager, c’est également très individuel. On dira qu’en vue de Paris, on est globalement quand même plus a l’aise en bloc qu’en difficulté aujourd’hui.

Que penses-tu de ce nouveau format du combiné?

Encore une fois, je n’ai pas de jugement de valeur à émettre. Cela dit je sais qu’il y’a un travail engagé par l’IFSC pour apporter de petites modifications et notamment rééquilibrer la place de la difficulté. Je pense que ça ferait sens vu ce qu’on a vu sur cet événement. On peut difficilement envisager d’aller aux JO avec ce format sans évolution.

Les athlètes français ont brillé dans leurs disciplines de prédilection mais ont encore du mal à sortir le grand jeu dans les deux disciplines, bloc et difficulté, comment l’expliques-tu?

Ils sont encore jeunes. C’est déjà très bien d’être performant et de gagner un résultat sur une discipline. C’était le choix fait pour Oriane notamment. Aller chercher une médaille individuelle en grand championnat, ce n’est pas anodin. C’est une expérience riche et j’espère que ça lui apportera beaucoup pour la suite. Quand on est stabilisé à un très haut niveau dans une spécialité, on peut envisager d’être performant dans les 2. En tout cas se préparer pour. Ça va être l’enjeu des 2 années à venir pour le petit groupe qui prépare les JO.

Nico Januel félicite Oriane Bertone après sa médaille de bronze en bloc

De ton oeil de coach, comment expliques-tu la domination (si il y en a une) de Janja Garnbret?

C’est une grimpeuse hors norme. Physiquement, au niveau de l’expérience, mentalement. Pour l’instant elle est très dure à battre même si je crois que c’était envisageable à Munich en bloc, où elle a raté des blocs qui ont été grimpés par d’autres. C’est une chance incroyable pour les autres filles d’avoir une telle locomotive. Et je pense que celles qui y croient et qui vont se donner les moyens de se rapprocher d’elle auront leur chance dans les années à venir.

Penses-tu que les athlètes françaises puissent venir la déloger?

C’est à moi que tu demandes ça? 😉

Tu es coach de l’EDF mais également coach personnel de certains athlètes comme Manu Cornu ou Oriane Bertone. Comment fais-tu la part des choses lors de grands rendez-vous comme celui-ci pour ne pas confondre les 2 rôles?

Il n’y a rien à confondre, ni de part des choses à faire, car c’est le même rôle. Nous construisons au quotidien pour être performant ce jour là. Et c’est une chance incroyable de suivre ce processus. La seule chose qui change c’est que c’est beaucoup plus facile pour moi avec eux. Car je les connais très bien, qu’on a le temps de tisser au jour après jour notre relation. Ça me permet d’être bien plus pertinent avec eux sur le coaching de compétition. Avec des grimpeurs que je vois ponctuellement, j’ai un coaching très basique où mon rôle est limité. Je dois juste être un expert de la compétition, de ses règles, comprendre rapidement les dynamiques, les endroits où il peut y avoir des soucis de jugement, suivre les grimpeurs « dangereux » qui peuvent inquiéter un Français au classement.

Je pense (j’essaye en tout cas) arriver à faire le maximum pour chaque grimpeur dans la limite de ma connaissance de leur fonctionnement.

Mais pour te donner une comparaison je pense que je connais mieux Manu que mon fils donc…on est forcément plus performant qu’avec quelqu’un que je vois 5 fois par an.

Un dernier mot à ajouter?

Tout d’abord un immense bravo à la team France et aux collègues qui bossent au quotidien pour tous ces beaux résultats. Merci à l’organisation de Munich 2022 pour avoir placé l’escalade dans de telles conditions. Merci à la FFME pour leur engagement et leur confiance en notre travail. Et maintenant focus sur la suite. 😉

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« Redoublement d’effort », nouveau 9a en poche pour Tanguy Merard

23 Août

Après une longue saison de compétition, le jeune Tanguy Merard a retrouvé le chemin des falaises dans le Briançonnais, et plus particulièrement à la Roche de rame. L’objectif? Enchaîner « Redoublement d’effort », une variante de la fameuse « Proue Débridée » cotée en 8c+. Diego Fourbet avait été le premier à enchaîner la ligne en 2019 et avait alors proposé 9a, jugeant l’effort plus dur que « Sankukai », 8c+ classique d’Entraygues. Tanguy Merard confirme la cotation et nous livre son commentaire.

J’ai entendu parler de cette voie quand le pote Diego Fourbet l’a libéré il y a quelques années. Ensuite, j’ai vécu 2 ans à Briançon à grimper avec une belle team d’énervés (Diego Fourbet, Yannis Gautier, Léo Chauvet…), et du coup j’ai pu l’essayer.

Ma première année là-bas j’ai enchaîné la « Proue débridée » 8c+ qui est le même départ que « redoublement d’effort », puis en fin d’année, après le dernier confinement, j’ai commencé à essayer. J’ai mis 3/4 séances dedans avec Yannis, j’étais proche de l’enchaînement, mais l’été arrivait et l’appel de « Biographie » était trop fort donc je suis parti à Céuse.

Finalement je ne l’ai pas ré-essayée cette année car j’ai fait pas mal de compétitions. Je n’y suis retourné que cet été quand j’ai bossé comme serveur à Ailefroide. À ma première séance dedans j’ai pris un peu cher, j’arrivais au crux fumé, mais dès la deuxième séance je suis tombé au dernier mouvement.

Puis j’ai fait un peu de moonboard chez Mélissa Le Nevé à la Roche de Rame, un peu de repos et c’est passé à la 3e séance: je me suis échauffé dedans et j’ai enchaîné au premier run. J’avais un peu moins de force du coup j’ai eu du mal dans le bas qui est bien bloc puis la suite ça a été.

Juste après j’ai fait la variante en 8c, puis petit panini steak cheddar au lac de la Roche avec Lilian Moretti (qui a coché son premier 8b+ le même jour) pour fêter nos croix respectives.

Maintenant je me concentre sur Biographie à Céuse, hier j’ai passé le crux pour la 2e fois et je suis tombé 1 mouv avant le bac final, j’étais trop content d’avoir enfin fait ces progrès dans la voie. Plus qu’à être patient et kiffer un max!

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Les championnats du monde d’escalade jeunes débutent aujourd’hui

22 Août

Du 22 au 31 Aout, les meilleurs jeunes espoirs de la planète se donnent rendez-vous aux Etats Unis, à Dallas plus précisément, pour tenter de décrocher le titre ultime de champion(ne) du monde. Au programme, les 3 disciplines seront représentées, le bloc, la difficulté et la vitesse. Au total, la France sera représentée par 14 jeunes espoirs, avec on l’espère, quelques chances de médailles…

La délégation française

Notons que seule Meije Lerondel participera à 2 disciplines, le bloc et la difficulté. À signaler également que d’autres jeunes étaient sélectionnés (Oriane Bertone, Mejdi Schlack ou encore Paul Jenft), mais leur saison en senior étant déjà bien remplie, l’impasse sur cet événement jeune semblait inévitable.

L’équipe de France de bloc bien arrivée à Dallas | © A. Dutertre

Le programme de la compétition (heures françaises)

Lundi 22 Aout

  • 16h – Qualification bloc U20
  • 22h30 – Qualification bloc U18

Mardi 23 Aout

  • 16h – Qualification bloc U16
  • 23h30 – Demi-Finale bloc U20

Mercredi 24 Aout

  • 2h45 – Demi-Finale bloc U18
  • 16h – Demi-Finale bloc U16
  • 21h – Finale bloc U20
  • 22h30 – Finale bloc U18

Jeudi 25 Aout

  • 17h – Finale bloc U16

Vendredi 26 Aout

  • 16h – Qualification vitesse U20 filles
  • 18h – Qualification vitesse U20 garçons
  • 20h – Qualification vitesse U18 filles
  • 22h – Qualification vitesse U18 garçons

Samedi 27 Aout

  • 1h – Finale vitesse U20 filles et garçons
  • 2h – Finale vitesse U18 filles et garçons
  • 16h – Qualification vitesse U16 filles
  • 18h – Qualification vitesse U16 garçons
  • 21h – Finale vitesse U16 filles et garçons

Dimanche 28 Aout

  • 16h – Qualification difficulté U20
  • 16h – Qualification difficulté U18 filles

Lundi 29 Aout

  • 16h – Qualification difficulté U16
  • 16h – Qualification difficulté U18 garçons

Mardi 30 Aout

  • 16h – Demi-finale difficulté U20
  • 16h – Demi-finale difficulté U18 filles
  • 22h – Finale difficulté U20
  • 22h – Finale difficulté U18 filles

Mercredi 31 Aout

  • 16h – Demi-finale difficulté U16
  • 16h – Demi-finale difficulté U18 garçons
  • 22h – Finale difficulté U16
  • 22h – Finale difficulté U18 garçons
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Trip à Magic Wood: Killian Chabrier coche quatre 8B+ en une semaine

21 Août

Après un séjour dans le Briançonnais où il enchainait son premier 9a « Condé de choc » avant de participer au traditionnel TAB avec une belle 6ème place, Killian Chabrier avait pour objectif de se concentrer sur ses projets de bloc en Suisse. Un séjour de presque 3 semaines au total où il viendra à bout de nombreux blocs dans le 8ème degré. Il nous raconte…

Après avoir enchainé mon premier 9a dans le Briançonnais j’ai décidé d’aller à Magic Wood pour 19 jours, avec l’objectif d’enchaîner « Power of Now » ouvert à 8C par Giuliano Cameroni, et de plier le plus de classiques possibles entre 8A et 8B. Les 13 premiers jours j’ai fait une dizaine de blocs dans le 8ème degré et en parallèle j’ai travaillé tranquillement « Power of Now« . J’ai enchainé ce bloc à ma 5ème séance: déjà décoté à 8B+ par de nombreux répétiteurs j’ai eu la même impression et j’ai décoté également à 8B+ soft. Le lendemain je suis allé enchaîner « Mistic Stylez » (8B+) que j’avais essayé brièvement la semaine d’avant et j’en ai profité pour faire le départ haut de « Ill trill » appelé « Wovenhand » (8B) en quelques runs. 4 jours après j’ai sorti Ill Trill (8B+) assez rapidement avec une nouvelle méthode plus physique et moins aléatoire qui me convenait mieux.

Pour bien terminer le trip je suis allé dans « Never Ending Story » (8B+) que j’avais essayé il y a 7 ans et que j’ai réussi à faire à la séance cette année.

Hyper heureux de mon trip où j’ai pu faire 16 blocs dans le 8 dont quatre 8B+ en une semaine. Hâte de retourner en suisse pour essayer des projets plus durs !

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Guillaume Moro en bronze sur les championnats d’Europe d’escalade de vitesse

15 Août

Après les épreuves de bloc et de difficulté, aujourd’hui ce sont les grimpeurs de vitesse qui entraient en piste, et nous espérions récolter au moins une médaille côté Français, et c’est Guillaume Moro qui s’en sera chargé.

Chez les femmes, l’ultra domination Polonaise

C’est bien simple, dès le tour de demi-finale, il n’y avait plus que des Polonaises au départ, donc la recordwoman actuelle, Aleksandra Miroslaw (record à 6,53 pour rappel). Malgré un temps décevant en finale (6,92), elle parviendra tout de même à devancer sa compatriote Aleksandra Kalucka avec un chrono à 7,08. Natalia Kalucka prendra quant à elle le bronze après la petite finale qui l’opposait à Patrycja Chudziak.

Côté française, difficile de rivaliser au milieu de cette concurrence féroce des pays de l’est. Aurélia Sarisson s’adjuge tout de même une belle 6ème place, première grimpeuse non Polonaise du classement, tandis que Capucine Viglione termine 10ème.

© Dimitris Tosidis/IFSC

Guillaume Moro au meilleur de sa forme prend le bronze

Guillaume Moro nous aura offert une belle compétition, et si il se contente volontiers de la médaille de bronze, il avait peut-être le niveau d’aller chercher une autre couleur de médaille. En effet, il se fait sortir en demi-finale suite à une zipette durant son run, face à l’ukrainien Danyil Boldyrev. Certes, ce dernier remporte la compétition, mais il semblait tout de même prenable avec un très bon run de Guillaume. En petite finale, Guillaume Moro réalisera son meilleur temps de la compétition avec un chrono à 5,55 lui permettant de remporter son duel face à l’Espagnol Erik Noya Cardona: il montera ainsi sur la 3ème marche du podium.

Bassa Mawem quant à lui se fera sortir en 1/4 de finale par le Polonais Marcin Dzienski qui remportera d’ailleurs la médaille d’argent.

© Dimitris Tosidis/IFSC

Les résultats des finales femmes

Les résultats des finales hommes

La suite du programme

Mercredi 17 août
15:00 : Épreuve combinée femmes – Bloc
17:00 : Épreuve combinée femmes – Difficulté

Jeudi 18 août
15:00 : Épreuve combinée hommes – Bloc
17:00 : Épreuve combinée hommes – Difficulté

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Yannis Gautier entre dans le 9ème degré avec « La moustache qui fâche », 9a+

15 Août

Cette ligne était devenue un objectif pour le Briançonnais, Yannis Gautier, qui avoue y avoir passé deux années et pas moins de 30 séances pour en venir à bout. C’est la semaine dernière que Yannis a finalement réussi à clipper la chaîne après un été passé sur cette falaise d’Entraygues, il entre donc dans le 9ème degré directement par la case 9a+ ! Pour l’occasion, nous lui avons posé quelques questions…

Tes impressions à chaud après l’enchaînement ? 

J’ai fait cette voie jeudi dernier et franchement je ne m’y attendais pas trop ! Je l’ai beaucoup essayé cet été (je ne suis presque pas allé autre part en falaise), j’ai alterné entre entraînement et runs dans la voie. Fin juillet j’étais vraiment pas loin de faire (je suis tombé 2 fois après le crux) et après je me suis fatigué, je me suis bloqué le cou et j’ai été malade, mauvais combo… Du coup j’ai dû m’arrêter de grimper pendant 7 jours, ce qui ne m’arrive vraiment pas souvent ! Après ça, il m’a fallu une semaine pour me réentraîner et j’y suis retourné pour voir un peu comment ça allait. Et puis finalement au 1er run de la journée ça a fait alors que je n’étais pas bien dans la fin du crux, je me suis mis un sale combat, à couiner à tous les mouvs comme un goret. Franchement je ne m’y attendais tellement pas, et du coup clipper la chaîne c’était vraiment incroyable, j’étais soulagé, tout en essayant de comprendre de qui venait de se passer.

Parle nous un peu de ton processus de travail…

Cette voie je l’ai quand même essayée 30 séances sur 2 ans au total, du coup c’est de loin la plus grosse mission que je me suis mise en escalade. Au début, j’étais tellement loin de faire, j’ai mis plusieurs séances à passer le premier crux alors que ce n’est vraiment pas là que ça se joue, j’étais sacrément mal barré! Mais du coup c’est petit à petit devenu un objectif personnel, j’avais envie de me prouver que je pouvais faire de l’escalade à ce niveau là, que je pouvais faire parler le biceps pour de vrai ! Et ça faisait tellement longtemps que je n’avais pas vraiment concrétisé en escalade que ça m’a vraiment soulagé.

Franchement dans le process j’ai été surpris de toutes les bonnes ondes qu’on m’a envoyé ! Tous les potes qui étaient là pour m’encourager c’était dingue, ça m’a fait planer.

© Arthur Ternant

Quelles ont été les plus grosses difficultés pour toi ? 

Là où j’ai dû le plus progresser, c’est dans la tenue de prise et l’endurance de force c’était surtout ça le facteur limitant, surtout que je suis pas le plus monstrueux là dedans !

Des projets pour la suite ? 

Pour ce qui est des prochains projets, l’an prochain je vais surtout essayer de m’entraîner à fond pour progresser et essayer d’être fort en compétition. Je vais d’ailleurs aller sur Voiron pour ça, pour essayer d’apprendre de toutes les bêtes qu’il y a là bas. Et bien sur, avant la fin d’été ,je vais encore essayer quelques voies dures histoire de se faire dresser encore un peu !

Le mot de la fin ? 

Respect à Nao Monchois et Tanguy Merard avec qui j’ai pu essayer cette voie et qui sont vraiment énormes comme types ! Et puis un gros big up à Yann Ghesquier, l’ouvreur local qui nous régale à chaque fois qu’il ouvre une nouvelle voie.

 

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Janja Garnbret reine du bloc sur les championnats d’Europe d’escalade à Munich, Oriane Bertone en bronze

14 Août

La finale de bloc féminine vient de s’achever et elle aura tenu toutes ses promesses, avec un gros niveau et un peu de suspens tout de même!

Après la difficulté, Janja Garnbret rafle le titre de championne d’Europe en bloc

C’est fait, Janja Garnbret est double championne d’Europe en remportant l’or en difficulté, puis aujourd’hui en bloc! Et pourtant, bien qu’elle partait ultra favorite, elle aura fait preuve de moins de marge que d’habitude face à des concurrentes prêtes à en découdre.

D’ailleurs, sur le premier bloc, à sensations, Janja ne trouve pas la solution, contrairement à notre française Oriane Bertone ou encore l’Allemande Hannah Meul. Chose inhabituelle venant de la mutante slovène, elle remet les pendules à l’heure dans le bloc 2, ultra physique, où elle sera la seule à toper, et à-vue s’il vous plait. Elle topera également le bloc 3 tout comme 4 autres grimpeuses: Oriane Bertone, Hannah Meul, Chloé Caulier et Eliska Adamovska. Le dernier bloc allait donc être décisif, et aucune des 5 première grimpeuses n’en viendra à bout ce qui permettait à Janja, au jeu des essais, d’être sacrée championne d’Europe avant même son passage dans ce bloc 4, bloc qu’elle ne réussira pas à valider non plus. 2 blocs sur 4 pour Garnbret donc, ça n’a pas dû arriver depuis un petit moment …

Une nouvelle médaille pour le camp Français avec Oriane Bertone

Quelle finale pour Oriane! Elle nous avait montré dès les qualifications qu’elle était en forme et capable de venir chercher un très bon résultat, elle ne nous aura pas déçu! Seul le bloc 2 lui aura posé de réelles difficultés. Elle n’atteindra pas la zone, ne réussissant pas le passage très physique du départ. Peu importe, le job sera fait dans le bloc 3 avec un top, puis une zone dans le bloc 4 ce qui lui suffira au final pour monter sur la 3ème marche du podium.

L’autre française en lice, Fanny Gibert, aura manqué de réussite en ne topant aucun bloc. Elle termine 6ème de ces championnats d’Europe.

Résultats complets des finales

La suite du programme

Dimanche 14 août
18:45 : Difficulté – finale hommes

Lundi 15 août
13:30 : Vitesse – qualification femmes
14:15 : Vitesse – qualification hommes
15:30 : Vitesse – finale femmes
15:45 : Vitesse – finale hommes

Mercredi 17 août
15:00 : Épreuve combinée femmes – Bloc
17:00 : Épreuve combinée femmes – Difficulté

Jeudi 18 août
15:00 : Épreuve combinée hommes – Bloc
17:00 : Épreuve combinée hommes – Difficulté

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Jakob Schubert domine les demi-finales des championnats d’Europe d’escalade en difficulté

14 Août

Après les femmes en bloc ce matin, l’autre demi-finale de la journée concernait les hommes en difficulté. Et pour la première fois depuis le début de ces championnats d’Europe d’escalade, nous n’aurons pas de français en finale.

Un grand Jakob Schubert

Pour ces demi-finale, les ouvreurs avaient serré la vis histoire de bien départager tous les concurrents: une voie très résistante, sans repos, avec plusieurs sections physiques. Autant vous dire que nous n’avons pas vu un seul top, mais le grimpeur à s’en être le plus rapproché n’est autre que l’Autrichien Jakob Schubert. En effet, il aura su rythmer son escalade comme il aime le faire, en enchaînant avec succès les passages plus physiques. Il tombera à quelques prises du top et prendra la tête de ces demi-finales.

Les grands favoris ont également répondu présent: Adam Ondra pointe en seconde position, le champion olympique en titre, Alberto Gines Lopez se positionne 4ème et Alex Megos 5eme.

Notons également la contre performance de l’Italien Stefano Ghisolfi, un peu en dessous sur cette compétition qui terminera 17ème.

Pas de français en finale

Côté français, ce sera la première finale de ces championnats d’Europe sans maillot bleu. En effet, nos 3 français en lice ne seront pas parvenus à dompter cette voie de demi-finale. Difficile d’en expliquer les raisons, mais l’épreuve de bloc d’hier y est peut-être pour quelque chose. Mejdi Schlack se paye la meilleure place française en terminant 15ème (prise 34+), Paul Jenft est juste derrière à la 18ème position (prise 34), quant à Sam Avezou il se contentera de la 21ème position (prise 21+).

Les 8 grimpeurs qualifiés en finale

La suite du programme

16:00 : Bloc – finale femmes
18:45 : Difficulté – finale hommes

Lundi 15 août
13:30 : Vitesse – qualification femmes
14:15 : Vitesse – qualification hommes
15:30 : Vitesse – finale femmes
15:45 : Vitesse – finale hommes

Mercredi 17 août
15:00 : Épreuve combinée femmes – Bloc
17:00 : Épreuve combinée femmes – Difficulté

Jeudi 18 août
15:00 : Épreuve combinée hommes – Bloc
17:00 : Épreuve combinée hommes – Difficulté

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Fanny Gibert et Oriane Bertone seront en finale des championnats d’Europe d’escalade de bloc à Munich

14 Août

Au programme de ce 4ème jour de compétition, le bloc pour les femmes et la difficulté pour les hommes. Ce matin, ce sont les femmes qui ont ouvert le bal avec les demi-finale de bloc où 3 françaises étaient engagées, Fanny Gibert, Flavy Cohaut et Oriane Bertone.

Janja Garnbret encore et toujours

Après son sacre de championne d’Europe d’escalade en difficulté hier, Janja Garnbret était au départ de ces demi-finales de bloc ce matin. Et c’est sans surprise qu’elle prend la tête du classement en étant une fois de plus la seule à toper les 4 blocs proposés, en 7 essais tout de même. Pour son 4ème jour de compétition consécutif, la slovène ne semble pas faiblir, bien au contraire, et on se demande bien qui pourrait venir la chercher en finale tellement elle semble au dessus.

© ap-cyclingpix.com

Fanny Gibert et Oriane Bertone en finale

Côté tricolore, les françaises Oriane Bertone et Fanny Gibert réalisent un très beau circuit de demi finale. Avec pour chacune d’entre elles 2 blocs validés au compteur, elles parviennent à prendre leur ticket pour la finale en se classant 4ème pour Fanny et 6ème pour Oriane. Clairement, au regard de leur prestation dans les différents problèmes proposés, le podium en finale est largement envisageable, mais la compétition, notamment en bloc, est tellement aléatoire qu’il est difficile de faire des pronostics de classement (sauf pour Janja Garnbret qui semble largement au dessus du lot).

Flavy Cohaut, également engagée dans cette demi-finale n’aura pas démérité: avec 1 bloc et 3 zones au compteur, elle se classe 13ème.

Les 6 grimpeuses qualifiées en finale

La suite du programme

Dimanche 14 août
12:00 : Difficulté – demi-finales hommes
16:00 : Bloc – finale femmes
18:45 : Difficulté – finale hommes

Lundi 15 août
13:30 : Vitesse – qualification femmes
14:15 : Vitesse – qualification hommes
15:30 : Vitesse – finale femmes
15:45 : Vitesse – finale hommes

Mercredi 17 août
15:00 : Épreuve combinée femmes – Bloc
17:00 : Épreuve combinée femmes – Difficulté

Jeudi 18 août
15:00 : Épreuve combinée hommes – Bloc
17:00 : Épreuve combinée hommes – Difficulté

 

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Janja Garnbret championne d’Europe d’escalade en difficulté, Manon Hily en bronze

13 Août

Les premières finales de ces championnats d’Europe d’escalade viennent de s’achever, et c’est les femmes qui ont ouvert le bal pour l’épreuve de difficulté.

Janja Garnbret sur le toit de l’Europe

Elle était déjà sur le toit du monde, c’est sans trop de difficulté qu’elle aura dominé cette épreuve de difficulté. Dernière à s’exprimer dans cette voie de finale, elle n’aura pas flanché. Malgré une très belle performance de l’Autrichienne Jessica Pilz qui avait placé la barre très haute, rien n’aurait pu déstabilisé la Slovène aujourd’hui. Au terme d’une grimpe fluide et toujours très intuitive, Janja Chutera les deux mains dans le bac finale, 5 prises plus haut que l’Autrichienne. Encore une master class comme seule Janja en a le secret.

Une chute impressionnante sur le dernier mouvement de la finale | © Vladek Zumr

Manon Hily décroche le bronze

On s’y attendait, et on espérait que la française aille chercher un podium sur ces championnats d’Europe d’escalade en difficulté. C’est chose faite! Manon aura grimpé, de la plus belle des manières, sans hésitations, et il n’en fallait pas moins pour dompter cette voie de finale concoctée par les ouvreurs. Elle chutera quelques prises avant Jessica Pilz, sur des mouvements bien physiques dans le dernier tiers de la voie. Une très belle performance pour la française qui vient de prouver qu’elle avait sa place au plus haut niveau Européen.

Le classement de ces finales

La suite du programme

Samedi 13 août
17:30 : Bloc – finale hommes

Dimanche 14 août
09:00 : Bloc – demi-finales femmes
12:00 : Difficulté – demi-finales hommes
16:00 : Bloc – finale femmes
18:45 : Difficulté – finale hommes

Lundi 15 août
13:30 : Vitesse – qualification femmes
14:15 : Vitesse – qualification hommes
15:30 : Vitesse – finale femmes
15:45 : Vitesse – finale hommes

Mercredi 17 août
15:00 : Épreuve combinée femmes – Bloc
17:00 : Épreuve combinée femmes – Difficulté

Jeudi 18 août
15:00 : Épreuve combinée hommes – Bloc
17:00 : Épreuve combinée hommes – Difficulté

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Sam Avezou et Mejdi Schalck en finale bloc des championnats d’Europe

13 Août

Les demie-finales de bloc homme viennent de s’achever sur ces championnats d’Europe de Munich. Au programme, un circuit très corsé où seul Adam Ondra parviendra à toper 2 blocs sur 4.

Adam Ondra roi des demies, sera aux côtés de deux français en finale: Sam Avezou et Mejdi Schalck

Un circuit de demi-finale bien tassé, qui ne laissait pas de place à l’improvisation: seulement 9 tops sur un total de 80 possibles, ça met tout de suite les choses au clair.

À ce petit jeu, Adam Ondra réalise à lui seul 2 tops dans les deux premiers blocs, il sera d’ailleurs le seul à aller chercher la prise finale du bloc 2 ce qui lui permet de remporter ce round de demi-finale. Notons que sur les deux derniers blocs, Adam ne parviendra même pas sur les zones, c’est dire la difficulté! Un circuit difficile certes, mais varié, et qui permettait à chacun de s’exprimer.

Côté français, très belle performance de Sam Avezou qui termine 2ème de ces demies avec 1 bloc et 3 zones au compteur. Mejdi Schlack, avec 1 bloc et 2 zones prend également son ticket pour la finale! Paul Jenft passe tout proche également avec 1 bloc et 2 zones, mais quelques essais de trop dans le premier bloc le relèguent à la 7ème position. Manu Cornu, qui était très attendu après un tour de qualification impressionnant avant hier, aura manqué de réussite… Il terminera 9ème avec 3 zones au compteur, et tout proche de toper, la finale était à sa portée, clairement!  Enfin, Micka Mawem passera à côté, avec seulement 2 zones il prendra la 17ème place.

Les 6 grimpeurs qualifiés en finale

La suite du programme

Samedi 13 août
16:00 : Difficulté – finale femmes
17:30 : Bloc – finale hommes

Dimanche 14 août
09:00 : Bloc – demi-finales femmes
12:00 : Difficulté – demi-finales hommes
16:00 : Bloc – finale femmes
18:45 : Difficulté – finale hommes

Lundi 15 août
13:30 : Vitesse – qualification femmes
14:15 : Vitesse – qualification hommes
15:30 : Vitesse – finale femmes
15:45 : Vitesse – finale hommes

Mercredi 17 août
15:00 : Épreuve combinée femmes – Bloc
17:00 : Épreuve combinée femmes – Difficulté

Jeudi 18 août
15:00 : Épreuve combinée hommes – Bloc
17:00 : Épreuve combinée hommes – Difficulté

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Manon Hily en finale des championnats d’Europe d’escalade en difficulté

13 Août

Les demi-finales féminines des championnats d’Europe d’escalade en difficulté viennent de s’achever. Si sans surprise, on retrouve Janja Garnbret loin devant, ce que nous retenons principalement c’est la 2ème position de notre française Manon Hily !

Janja Garnbret intouchable, Manon Hily en finale

Pour ces demi-finales-finales, les ouvreurs avaient proposé une voie bien résistante avec une intensité qui montait crescendo. Si Janja Garnbret chute sur les tous derniers mouvements après une zipette de pied (petit manque de lucidité après pas mal d’efforts fournis dans cette voie…), elle n’en domine pas moins ce tour de demi-finale. Avec un score à 45, elle est tout simplement 10 prises plus loin que sa première adversaire, la française Manon Hily! 5ème à Villars, 9ème à Cham et 12ème à Briançon, on sentait Manon Hily capable d’aller chercher une finale, voir plus, sur ces championnats d’Europe. C’est chose faite, avec une très belle prestation en demie qui lui permet de prendre son ticket pour la finale tout en rêvant de podium…

Mais attention, la finale n’en sera pas moins relevée… Si Janja Garnbret se place comme ultra favorite, il faudra également compter sur sa compatriote Mia Krampl qui semble bien en canne, ou encore sur l’Autrichienne Jessica Pilz qui est largement capable de monter sur le podium.

Côté français, l’autre grimpeuse en lice sur ces demies, Hélène Janicot, terminera 11ème. Les championnats d’Europe s’arrête donc là pour elle, après, il faut le dire, un joli retour sur la scène internationale cette année.

Les 8 grimpeuses qualifiées pour la finale

La suite du programme

Samedi 13 août
12:00 : Bloc – demi-finales hommes
16:00 : Difficulté – finale femmes
17:30 : Bloc – finale hommes

Dimanche 14 août
09:00 : Bloc – demi-finales femmes
12:00 : Difficulté – demi-finales hommes
16:00 : Bloc – finale femmes
18:45 : Difficulté – finale hommes

Lundi 15 août
13:30 : Vitesse – qualification femmes
14:15 : Vitesse – qualification hommes
15:30 : Vitesse – finale femmes
15:45 : Vitesse – finale hommes

Mercredi 17 août
15:00 : Épreuve combinée femmes – Bloc
17:00 : Épreuve combinée femmes – Difficulté

Jeudi 18 août
15:00 : Épreuve combinée hommes – Bloc
17:00 : Épreuve combinée hommes – Difficulté

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Les Français bien placés après la première journée de qualification des championnats d’Europe !

12 Août

Hier, les championnats d’Europe 2022 qui se déroulent à Munich étaient lancés. Au programme de cette première journée, les qualifications féminines en difficulté et les qualifications masculines en bloc, et les français en lice ont répond présent puisqu’ils passent tous ce premier tour sans encombre.

Manu Cornu seul en tête après les qualifications de bloc

Et on commence, une fois n’est pas coutume, par les hommes avec la très belle performance de Manu Cornu qui aura dominé son groupe sur ces qualifications. Il sera en effet le seul (tous les groupes confondus) à toper les 4 blocs, et en 5 petits essais s’il vous plaît! Belle perf donc, surtout lorsqu’on connait les cadors présents sur place … Et côté français, il n’est pas le seul à réaliser un très gros round de qualifications: Micka Mawem se classe 3ème (2ème de son groupe), Mejdi Schalck 7ème (4ème de son groupe),  Paul Jenft 11ème (6ème de son groupe) et Sam Avezou 19ème (10ème de son groupe).

Nous les retrouverons donc tous en demi finale demain samedi 13 aout. Il seront aux côté de quelques noms de grimpeurs bien connu du circuit international: Jakob Schubert, Adam Ondra, Jernej Kruder, Yannick Flohé ou encore Alex Megos!

La Slovénie domine les débats en difficulté chez les femmes

Du côté de la difficulté, ce sont les femmes qui ouvraient le bal. Sans surprise, tout en haut du classement on retrouve la mutante Slovène Janja Garnbret. Notons tout de même, car cela se fait rare parfois, qu’elle ne fera qu’un seul top sur les 2 voies de qualifications suite à une petite zipette de la main. Juste derrière elle on retrouve sa compatriote Mia Krampl qui se sera offert 2 très belles prestations sur les 2 voies proposées. Enfin, sans surprise, l’autrichienne Jessica Pilz complètera le podium de ce premier round.

Du côté des françaises, on notera, comme en bloc chez les hommes, de très beaux résultats. Elles étaient deux au départ: Manon Hily prend la 4ème place et Hélène Janicot se positionne 5ème, de quoi imaginer une finale voir plus pour le camp tricolore!

La suite du programme

Vendredi 12 août
12:00 : Difficulté – qualification hommes
13:00 : Bloc – qualification femmes

Samedi 13 août
09:00 : Difficulté – demi-finales femmes
12:00 : Bloc – demi-finales hommes
16:00 : Difficulté – finale femmes
17:30 : Bloc – finale hommes

Dimanche 14 août
09:00 : Bloc – demi-finales femmes
12:00 : Difficulté – demi-finales hommes
16:00 : Bloc – finale femmes
18:45 : Difficulté – finale hommes

Lundi 15 août
13:30 : Vitesse – qualification femmes
14:15 : Vitesse – qualification hommes
15:30 : Vitesse – finale femmes
15:45 : Vitesse – finale hommes

Mercredi 17 août
15:00 : Épreuve combinée femmes – Bloc
17:00 : Épreuve combinée femmes – Difficulté

Jeudi 18 août
15:00 : Épreuve combinée hommes – Bloc
17:00 : Épreuve combinée hommes – Difficulté

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3 médailles sur le championnat d’Europe de bloc jeunes 2022

08 Août

C’est à Graz, en Autriche, que se sont retrouvés les meilleurs espoirs du bloc pour en découdre sur le championnat d’Europe. Sur les 6 catégories en lice, (U16, U18, U20 filles et garçons), chaque médaille d’or revient à une nation différente, dont la France en U20 fille où Zélia Avezou rafle le titre. Derrière l’autre française Selma Elhadj Mimoune sur les qualifications et les demi-finales, Zélia n’aura laissé aucune chance finale en étant la seule à toper 3 blocs. Avec un seul bloc au compteur, Selma prend l’argent, et nous aurons donc deux françaises sur le podiums de cette catégorie.

Dans le camp tricolore, c’est le Valentinois Samuel Richard en U16 qui réalise une très belle compétition. 1er à l’issue des qualifications, 2ème sur les demi-finales, il parviendra à rester sur sa lancée en finale en montant sur la 2ème marche du podium. Max Bertone, également finaliste dans cette même catégorie, prendra la 5ème position.

Les résultats des autres français:

  • Meije Lerondel, U16 – 6ème
  • Louise Puech Yazid, U16 – 11ème
  • Thomas Lemagner, U18 – 12ème
  • Lubin Leroy, U18 – 13ème
  • Tolani Etchar, U18 – 14ème
  • Julie Roquebernou, U18 – 7ème
  • Kaina Viviand, U18 – 20ème
  • Louison Burtin, U20 – 8ème
  • Eliot Barnabé, U20 – 15ème

Kentin Boulay qui suivait les jeunes sur ce championnat d’Europe nous a livré son commentaire:

Globalement les résultats sont pas mal mais on aurait pu faire mieux, il y a eu quelques petites contre performances. Le gros point positif c’est que les jeunes sont hyper investis, ils ne sont pas là pour être en colonie de vacances, on sent qu’ils se sont fixés des objectifs et qu’ils veulent les atteindre, c’est plutôt de très bonne augure pour la suite.

Si on rentre un peu plus dans le détail, chez les minimes filles on perd Louise en demi finale mais ça se joue à pas grand chose. Il ne faut pas oublier que c’est sa première année, il faut que l’expérience rentre un peu. En finale, il fallait faire 4 blocs pour atteindre le podium, donc assez exigeant mentalement. Meije passe à côté du premier bloc, un peu physique ce qui n’est pas sa qualité première, mais elle ne se démobilise pas et sort quand même les 3 suivants. Pour les minimes garçons, Max et Sam font une très belle compétition. Max ça pêche encore un peu côté physique mais il compense par sa qualité de grimpe. Sur le dernier bloc, il ne lui manque pas grand chose et si il le faisait c’était podium voir victoire! Sam il termine 2ème, super résultats sur le papier mais il était largement capable de gagner: il fait une erreur dans la dalle et ne parvient pas à se réorganiser, et c’est dommage car il suffisait d’avoir la zone pour gagner.

Chez les cadettes, Julie Roquebernou fait une finale pour sa première année à l’internationale. Un peu dur sur la finale, il y a des petites lacunes techniques qui l’empêchent d’exprimer pleinement son potentiel. Kaina passe à côté de son tour de demi, un peu fatiguée de sa longue saison où elle était aussi sur les compétitions de diff. En cadet, c’est vraiment dommage, Lubin, Tolani et Thomas  avaient bien le niveau, mais en demi ils tombent un peu tous dans les blocs finaux, mais malheureusement c’est le jeu de la compétition, un petit manque d’engagement, ça se joue à pas grand chose.

En junior, Saula est un peu limite physiquement mais bien qu’elle compense par la technique, ça ne suffira pas pour la finale. En finale, Selma perd un peu ses moyens, le curseur d’intensité est monté un peu et elle a manqué de lucidité, surtout avec la pression de passer dernière, elle était un peu déçue de ne pas avoir eu de bonnes sensations, mais ce sont des petits réglages, on verra ce que ça donne sur les championnats du monde. Zélia quant à elle aura été impériale, un gros mental, et c’est ce qui lui permet de gagner haut la main, vraiment une très belle escalade. Chez les juniors garçons, Eliot passe à côté de sa demie avec une année pas facile suite à son retour de blessure, et pour Louison, il nous fait une très belle grimpe, il se libère mentalement et il nous fait une belle finale. Il passe à pas grand chose de monter sur le podium.

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Le 27 aout, direction The Roof Rennes pour le « Contest de OUF » (Ouvert Uniquement par des Femmes)

02 Août

Le « Contest de OUF » (Ouvert Uniquement par des Femmes) est un événement ouvert à tous·tes et pour tous les niveaux, pour lequel nous souhaitons montrer que l’ouverture n’est pas qu’une affaire de mecs, et que les filles en ont derrière la visseuse.

Pour l’occasion, l’équipe sera composée de Marine et Magda, 2 ouvreuses résidentes de la salle rennaise, et des deux ouvreuses indépendantes Manon Coueste et Kenza Slamti.

Le contest se déroulera par équipes de 3, où la mixité est encouragée et valorisée dans le calcul des points, avec un format de finale où les membres de chaque équipe choisissent chacun(e) 2 blocs parmi les 6 proposés. Ainsi, pas de blocs dédiés « hommes » ou « femmes », mais des essais mis tantôt par des femmes, tantôt par des hommes. Nous avons déjà testé ce format et il offre un sacré spectacle !

Les infos pratiques :

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TAB 2022: François Kaiser et Cloé Coscoy sur la plus haute marche du podium

01 Août

Nouvelle année et donc inévitablement nouvelle édition pour le traditionnel Tout à Bloc de l’Argentier la Bessée. Une fois de plus, le TAB aura tenu ses promesses, avec une belle ambiance, de nombreux compétiteurs (1080 sur les différentes compétitions de la semaine), et un show final digne de ce nom devant un public toujours aussi nombreux.

Côté résultats, commençons par les femmes où la finale se sera jouée dans les détails. En effet, les 5 premières du classement topent 3 blocs sur 4, mais avantage au trio de tête avec 4 zones validées contre 3 pour les autres. Pour départager ce fameux trio, vous vous en doutez ce sont les essais qui vont entrer en piste. Et à ce petit jeu, c’est une américaine qui prend les devants, Cloé Coscoy, qui sera la seule à toper 3 blocs à vue! Maëlys  Agrapart, avec un essai de plus, prendra la médaille d’argent. Enfin, c’est la jeune et prometteuse Lily Abriat qui repartira avec le bronze.

Chez les hommes, François Kaiser n’aura laissé aucune chance à ses adversaires… Après des qualifications rondement menée, il continue sur sa lancée en finale en étant le seul à venir à bout des 4 blocs proposés. Le Niçois Pierre Le Cerf se contentera de 3 blocs pour prendre tout de même une belle médaille d’argent, et c’est le Slovène  Anze Peharc qui complètera le podium avec 2 blocs au compteur.

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