Author Archives: Nicolas Mattuzzi

Grande Voix, le support d’information long format de la Fédération Française de la Montagne et de l’Escalade, nous parle des fameux Jeux Olympiques de Tokyo en 2020. Comment les meilleurs grimpeurs français ont-ils fait évoluer leur pratique pour le combiné ? Témoignages.

Entraînements doublés, disciplines triplées, rendez-vous internationaux multipliés : en cette année préolympique, les plannings des meilleurs grimpeurs du monde se sont considérablement étoffés. Les athlètes optimisent leur préparation et leur début de saison pour tenter d’accéder au graal : figurer parmi les 20 grimpeurs sélectionnés aux Jeux olympiques de Tokyo 2020, les premiers à accueillir une épreuve d’escalade.

Voiron, 17 juin 2109, tempête de grêle sur le site de TSF. Pourtant, sur le pôle France escalade, les grimpeurs y sont insensibles. Julia Chanourdie, Fanny Gibert, Anouck Jaubert, Romain Desgranges et leurs coéquipiers de l’équipe de France de difficulté n’ont que faire des intempéries et du froid. A trois semaines de la première étape de Coupe du monde de difficulté, à Villars, l’objectif pour chacun est de retrouver et d’affiner ses repères dans cette discipline, après une saison de Coupe du monde de bloc et la moitié d’une saison de Coupe du monde de vitesse dans les bras.

La perspective olympique de Tokyo 2020, où l’escalade fera sa première apparition, a chamboulé les plannings des meilleurs athlètes français, jusque-là plutôt spécialisés dans l’une des trois disciplines de l’escalade. Une seule épreuve sera en effet présentée aux JO : face aux contraintes imposées par le CIO et pour satisfaire au mieux toute la communauté de l’escalade, la fédération internationale a choisi une épreuve qui regroupe les trois disciplines sous la forme d’un combiné.

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Près de 167 grimpeurs venant du monde entier ont pris le départ des qualifications aujourd’hui dans la ville de Briançon. Au programme, deux voies, bien résistantes, tant chez les femmes que chez les hommes.

Stefano Ghisolfi prend la tête du classement

Voilà huit années consécutives que Stefano Ghisolfi participe à la Coupe du Monde de Briançon. Et cette année, malgré un début de saison chaotique, le champion italien a pris la tête du classement des qualifications chez les hommes. Il sera le grimpeur à monter le plus haut dans la première voie, que personne n’enchaînera, et chutera au dernier mouvement de la voie numéro 2, frôlant le top.

Derrière lui, on retrouve le grand vainqueur de l’an dernier, Alex Megos. Actuellement en tête du classement mondial, l’allemand tombe une prise plus bas que Stefano, mais enchaîne la voie n°2, tout comme le suisse Sascha Lehmann.

© IFSC

Janja Garnbret a (enfin !) de la concurrence

Depuis le début de la saison, deux jeunes cadettes asiatiques se sont surclassées pour participer aux Coupes du Monde pour la première fois de leur carrière. Une grande première qui s’est soldée par deux finales consécutives pour ces deux jeunes étoiles montantes.

Il y a tout d’abord la japonaise Natsuki Tanii, championne du monde de difficulté minime. Elle rentrait en finale de l’étape de Villars, pour sa première participation à une Coupe du Monde de sa vie, et réitérait à Chamonix, en terminant même première des demi-finales !

Puis il y a la coréenne Chaehyun Seo, qui connaît un début de carrière encore plus beau que sa compatriote asiatique. Elle aussi participait à la première Coupe du Monde de sa vie à Villars. Une compétition qui s’était soldée par une médaille d’argent. À Chamonix le week-end dernier, Chaehyun frappait encore plus fort, en remportant la plus belle des médailles devant 12 000 spectateurs. Un tel début ne vous rappelle rien ? Janja Garnbret était entrée sur la scène internationale en 2015, remportant la médaille d’argent sur la Coupe du Monde de Briançon.

Hé oui, la jeune slovène, qui enchaîne les victoires depuis le début de sa carrière, semble avoir trouvé de la concurrence cette saison ! Car pour la première fois depuis bien longtemps, ce n’est pas elle qui figure à la première place du classement général provisoire, mais bien la coréenne Chaehyun Seo.

Aujourd’hui encore, c’était très serré entre ces trois jeunes femmes. Natsuki Tanii et Chaehyun Seo tombent toutes les deux au sommet de la voie 1 et enchaînent la voie 2. Elles se partagent donc la première place des qualifications. Janja Garnbret valide elle aussi la deuxième voie, mais tombe une prise plus bas dans la première voie, se classant donc 3ème aujourd’hui.

© IFSC

Sept français qualifiés pour les demi-finales !

Il y aura quasiment deux fois plus de français en demi-finale de la Coupe du Monde de Briançon par rapport au week-end dernier ! Sept tricolores ont décroché leur place pour la suite de la compétition et nous promettent un show nocturne exceptionnel ce soir.

Tout d’abord, il y a Romain Desgranges, qui se classe 5ème des qualifications chez les hommes. Le chamoniard entrait fort dans la compétition ce matin, en réalisant la même prestation que Stefano Ghisolfi et Alex Megos dans la voie 1, se classant donc premier. Mais le leader de l’équipe de France se fait surprendre dans la voie 2, où il prend la 23ème position.

© IFSC

Au bilan, c’est donc une 5ème place pour Romain, qui tentera ce soir de décrocher sa place pour ses premières finales de la saison. Juste derrière lui, on retrouve le jeune Nao Monchois, qui réalise une très belle performance, se classant 6ème. Briançon semble être une étape qui lui sourit, puisque l’an dernier déjà il rentrait en demi-finale. Enfin, Thomas Joannes défendra aussi les couleurs de la France ce soir en demi-finale, se classant 18ème des qualifications.

Chez les femmes, elles sont quatre à prendre leur ticket pour les demi-finales. Julia Chanourdie réalise la meilleure prestation tricolore, se classant 7ème aujourd’hui. Puis, elles sont trois autres françaises à prendre les trois dernières places qualificatives: Nolwenn Arc 24ème, devance Nina Arthaud 25ème et Fanny Gibert 26ème. Elles seront donc les premières à s’élancer en demi-finale ce soir… Soyez donc à l’heure devant le live !

Le top 26 des qualifications:

La suite du programme:

Vendredi 19 juillet:

19h30 – 22h00: Demi-finales

Samedi 20 juillet:

19h30: Finale hommes
21h00: Finale femmes

Live:

Demi-finales

Finales

Pas de repos pour les grimpeurs ! Avec déjà deux Coupes du Monde de difficulté en deux semaines, à Villars et Chamonix, la compétition organisée au Parc des Sports du 19 au 20 juillet à Briançon, en France, marque déjà le milieu de la saison. Au fur et à mesure que la saison de difficulté avance, la bataille pour le titre mondial commence à chauffer.

Bien qu’il y ait eu quatre médaillés d’or différents, certains grimpeurs ont déjà participé à plusieurs finales consécutives. Alexander Megos est revenu de Villars et de Chamonix avec une médaille de bronze et une d’argent. Alors qu’Adam Ondra a décidé de faire une pause et de ne pas participer à la Coupe du Monde de Briançon, Alex pourrait bien tenter de remporter l’or, comme il l’avait fait ici même l’an dernier.

Alors qu’elle faisait ses grands débuts à Villars, la coréenne Chaehyun Seo s’est révélée être une étoile montante de la difficulté, remportant la médaille d’argent en Suisse, et trustant la première marche du podium à Chamonix, pour sa deuxième participation à une Coupe du Monde de sa carrière !

Si Chamonix n’a pas vu Janja Garnbret en finale, la slovène aura toujours une chance de se racheter à Briançon ce week-end.

Enfin, notons pas mal d’absents sur cette étape de Briançon comme par exemple les deux autrichiens Jessica Pilz et Jakob Schubert, présents sur le podium de Chamonix la semaine dernière… En effet, pas mal d’athlètes ont fait le choix de ne pas participer à l’étape Briançonnaise pour se consacrer à la préparation des championnats du monde qui arrivent dans quelques semaines à Tokyo. C’est en effet un énorme objectif cette année, car en plus de tenter de décrocher le titre de champion du monde, les athlètes auront à coeur de décrocher leur qualification pour les JO 2020. Nous y reviendrons plus précisément dans un prochain article!

L’équipe de France:

Le programme:

Vendredi 19 juillet:

08h30 – 15h00: Qualifications
19h30 – 22h00: Demi-finales

Samedi 20 juillet:

19h30: Finale hommes
21h00: Finale femmes

Live:

Demi-finales

Finales

https://www.youtube.com/watch?v=9F5V4_2uFQ0

Alors que le soleil se couchait sur la légendaire ville de Chamonix samedi soir, les finalistes de la Coupe du Monde de difficulté ont fait face au mur se dressant sur la place du Mont-Blanc, devant une mer de spectateurs faisant de l’étape française l’une des compétitions les plus emblématiques du monde.

Une nouvelle grimpeuse médaillée d’or en Coupe du Monde !

Après des demi-finales surprenantes, la grande favorite du public, Janja Garnbret, a été éliminée de la compétition, se classant neuvième, à un mouvement près de la finale. C’est donc depuis le banc des spectateurs que la slovène a regardé les finales, pour la toute première fois de sa carrière. Cela a donc laissé la première place du podium grande ouverte pour les autres grimpeuses, et cela pour la première fois depuis le début de la saison de bloc.

Et celle qui a profité de cette première place, c’est la jeune coréenne de 15 ans Chaehyun Seo. La voie de finale féminine comportait 42 mouvements, mais avec un crux qui se situait juste à la sortie du dévers, aucune des grimpeuses n’en atteindra le sommet.

Elles seront cinq à atteindre la même prise en finale, et donc cinq à être à égalité. Les résultats ont ainsi été rapportés aux tours précédents. Et c’est la très jeune coréenne Chaehyun Seo, deuxième du classement lors de la Coupe du Monde de Villars, qui a remporté la médaille d’or à Chamonix, la première de sa carrière.

Derrière elle, on retrouve la chinoise de 16 ans YueTong Zhang, 2ème, qui remporte elle aussi sa première médaille en Coupe du Monde de difficulté, suivie de la plus expérimentée Jessica Pilz, qui monte sur la troisième marche du podium.

Un podium légendaire chez les hommes !

Chez les hommes, la finale masculine a débuté sur les chapeaux de roue ! Alex Megos, qui occupait initialement la deuxième place des demi-finales, a été ramené à la huitième place pour avoir malencontreusement utilisé un spit lors de son ascension. Avec ce résultat, l’allemand était donc le premier grimpeur à s’élancer en finale et a fait forte impression en chutant à seulement quelques mouvements du sommet.

Pendant un long moment, personne ne grimpera plus haut que Megos. Pas même Jakob Schubert, champion du monde en titre de la saison 2018. Après un beau combat contre la gravité, l’acide lactique s’empare de ses avant-bras et l’autrichien chute une prise sous l’Allemand. Il décroche tout de même la médaille de bronze, après sa contre-performance à Villars où il terminait 14ème.

Celui qui a fait le show une fois de plus c’est Adam Ondra. Dernier finaliste à s’élancer, il était le seul à pouvoir encore toper cette voie. Acclamé par les milliers de spectateurs présents sur place, le tchèque entame la voie à une allure folle. Il passe les premières difficultés sans trembler et atteint rapidement la sortie du dévers.

Il se retourne, demande l’aide du public pour le pousser jusqu’au sommet, et dépasse la verticale limite fixée par Alex Megos. La place du Mont-Blanc s’enflamme alors et pousse le tchèque encore un peu plus haut, avant qu’il ne tombe à quelques centimètres du top final. Une nouvelle victoire pour Adam Ondra, qui a encore une fois prouvé au monde entier qu’il était bel et bien le meilleur grimpeur de la planète.

Les résultats complets des finales:

La suite maintenant ?

La saison de difficulté se poursuivra le 19 juillet à Briançon, toujours en France. Trois étapes de Coupe du Monde auront déjà eu lieu et la mi-saison sera atteinte. Il ne restera plus que trois étapes en Slovénie, en Chine et au Japon, après les Championnats du Monde qui auront lieu en août à Tokyo.

Quelques photos des finales

De la joie, des pleurs, des sourires, de la frustration mais aussi beaucoup de déception de la part des grands favoris de la Coupe du Monde de difficulté de Chamonix. En effet, de grands noms manqueront à l’appel ce soir, comme Janja Garnbret, qui, pour la première fois de sa carrière, regardera les finales depuis le banc des spectateurs.

Janja Garnbret non qualifiée en finale pour la première fois !

C’est la grande surprise de cette matinée ! Pour la toute première fois de sa vie, Janja Garnbret ne participera pas aux finales de cette Coupe du Monde de difficulté. Elle qui avait pour but de remporter l’or sur toutes les étapes cette saison voit son objectif s’envoler.

Mais alors que s’est-il passé pour la grimpeuse qui ne tombe jamais comme la surnomment les ouvreurs du monde entier ? Janja Garbret est tombée. Bien en dessous de la verticale limite fixée par les grimpeuses avant elle. Dernière concurrente à s’élancer, le mur de Chamonix était à elle. Tout le monde s’attendait à ce que la mutante slovène libère cette voie, si physique et résistante. Mais aux deux tiers de la voie, Janja perd le contrôle. Alors qu’elle voulait se replacer correctement avant d’engager le mouvement suivant, la gravité la rattrape subitement. C’est l’étonnement sur la place du Mont-Blanc. Son nom s’affiche en 9ème position, première non qualifiée pour les finales de ce soir. Une grande première pour Janja Garnbret, qui pour la première fois de sa carrière, ne disputera pas l’or sur cette Coupe du Monde.

La malédiction des vainqueurs de Chamonix…

Janja Garnbret n’est pas la seule grande favorite à s’être fait écarter des finales. Chez les hommes, la déception se lit sur les visages de nombreux grimpeurs.

C’est tout d’abord le jeune slovène Domen Skofic qui se fait surprendre à mi-voie. Puis c’est au tour de Stefano Ghisolfi de se faire avoir dès le tout début de la voie, terminant dernier de ces demi-finales. Son compatriote italien Marcello Bombardi se fait avoir quelques mètres au-dessus. Pourtant, ces trois grimpeurs ont tous déjà remporté l’or sur la place du Mont-Blanc les années auparavant. Mais cette saison, ça ne passera pas. Même le grand vainqueur du week-end dernier, Sascha Lehmann, qui remportait la Coupe du Monde de Villars, se fait avoir dans la partie la plus déversante du mur.

Déception également pour Romain Desgranges, que tout le monde attendait. Tous rêvaient de le voir en finale enflammer la ville de Chamonix ce soir. Mais malheureusement, l’enfant du pays se fait embarquer prématurément dans le passage le plus physique de la voie. Dommage, car le style de la voie, très résistant, semblait lui convenir.

Adam Ondra et Natsuki Tanii au sommet

Certains grimpeurs ont tout de même réussi à tirer leur épingle du jeu. C’est le cas du grand Adam Ondra, dernier grimpeur à s’élancer chez les hommes. Le tchèque, encore blessé au poignet, était déjà le seul hier à toper les deux voies de qualification. Aujourd’hui, il est de nouveau le meilleur, en étant le seul à tenir le plat main gauche à la sortie du dévers. Et même si la voie lui résistera, il s’empare de nouveau de la tête du classement, et s’élancera ce soir en dernière position.

Chez les femmes, les deux premières grimpeuses en tête du classement n’ont que 15 ans. Toutes les deux participent seulement à la deuxième Coupe du Monde de difficulté de leur jeune carrière, qui s’annonce très prometteuse.

En première place, on retrouve la japonaise Natsuki Tanii. Championne du Monde de bloc minime l’année dernière à Moscou, c’est seulement la deuxième fois de sa vie qu’elle enfile un baudrier sur une étape mondiale de difficulté. Bien lui en a pris puisqu’elle sera la grimpeuse à monter le plus haut dans la voie des femmes. Les juges seront même obligés de lui demander de redescendre, étant donné que les six minutes dont elle disposait étaient écoulés. Qui sait jusqu’où la jeune asiatique aurait pu monter si elle avait eu plus de temps…?

Juste derrière elle, on retrouve la coréenne Chaehyun Seo, qui chute seulement deux prises plus bas. Première ex-aequo hier en étant la seule avec Janja Garnbret à valider ses deux voies de qualification, nous vous annoncions qu’il allait falloir vous méfier de cette jeune prodigieuse asiatique, qui semblait tout droit sortie de la même planète que Janja. La preuve aujourd’hui, puisque Chaehyun tentera ce soir d’aller chercher la première médaille d’or de sa carrière.

Pas de français en finale à Chamonix

Triste nouvelle dans le clan français… Aucun tricolore ne parvient à prendre sa place en finale de cette Coupe du Monde. Depuis deux ans, Chamonix semble être le chat noir de cette équipe. En effet, l’année dernière, ce même scénario s’était produit: malgré la présence de six français en demi-finale, aucun n’était rentré dans le top 8.

Cette année, le même schéma se reproduit. Romain Desgranges tombe plus tôt que prévu dans sa voie, le classant 19ème de cette épreuve. Chez les femmes, Julia Chanourdie se bat sur un mousquetonnage délicat qui lui coûtera beaucoup trop d’énergie. Elle termine 14ème, juste devant la jeune Camille Pouget, déjà 13ème à Villars le week-end dernier. Luce Douady, troisième tricolore féminine engagée dans cette demi-finale, prend la 21ème place.

Notons tout de même l’incroyable performance du jeune Alistair Duval, qui a bien failli disputer sa première finale en Coupe du Monde aujourd’hui. Après s’être battu comme un lion hier en qualification, s’est dans le même état d’esprit que le jeune grimpeur haut-savoyard a entamé sa voie de demi-finale. Ainsi, il atteint la prise 35, dépassant de nombreux grands favoris, pour se classer 9ème et premier non qualifié en finale.

Les résultats complets des demi-finales:

La suite du programme:

Samedi 13 juillet

20h30: Finales difficulté  [LIVE]

Une grosse journée de qualification vient de s’achever sur la place du Mont-Blanc, à Chamonix. 214 grimpeurs, venant de 37 nations différentes, se sont affrontés devant un public venu nombreux encourager leurs idoles.

Côté français, cinq grimpeurs se qualifient pour les finales de demain. Résumé de ce tour de qualification.

Un double top pour Janja Garnbret et Chaehyun Seo !

S’il y en a bien une qu’il n’est pas étonnant de voir au sommet de ces deux voies de qualification, c’est Janja Garnbret. La jeune slovène, victorieuse de toutes les étapes de Coupe du Monde de bloc cette saison, s’est fixée comme objectif de faire de même en difficulté: rafler l’or sur toutes les manches mondiales. Après sa victoire à Villars le week-end dernier, tout porte à croire qu’elle sera de nouveau sur la plus haute marche du podium à Chamonix.

À moins… à moins, que cette mystérieuse coréenne vienne chambouler le classement. En effet, Chaehyun Seo, jeune grimpeuse de 15 ans, fait son apparition sur le circuit international cette année. Une grande première qui se soldait par une médaille d’argent le week-end dernier à Villars. Et aujourd’hui, Janja Garnbret et Chaehyun Seo sont les deux seules grimpeuses à avoir enchaîné les voies de qualification. Un double top même pour la coréenne et la slovène, qui semble ne pas avoir forcé là où toutes les autres étaient en difficulté.

Alors cette jeune grimpeuse coréenne de 15 ans va-t-elle mettre la pression sur Janja Garnbret et bouleverser cette saison 2019 ? Nous en serons plus demain, après les résultats des demi-finales.

Julia Chanourdie, Luce Douady et Camille Pouget qualifiées pour les demi-finales

Dans le clan tricolore, elles sont trois à gagner leur ticket pour les demi-finales. Tout d’abord Julia Chanourdie, qui rentre dans le top 10 des qualifications. Après être tombée prématurément dans la voie n°1, elle parvient à signer la 5ème meilleure performance de la voie 2, de quoi la classer 9ème du classement général.

Luce Douady fait le show dans sa deuxième voie de qualification. La jeune grimpeuse de 15 ans, qui participe à la première Coupe du Monde de difficulté de sa carrière, utilise ses qualités de bloqueuses pour enchaîner l’un des passages les plus difficiles de la voie. Elle se classe 18ème des qualifications.

Enfin, c’est une autre espoir de l’équipe de France, Camille Pouget, qui décroche le dernier billet qualificatif pour les demi-finales. Comme six autres grimpeuses, elle atteint la prise 30 de la voie 1 et la prise 26 de la voie 2, de quoi classer ses six grimpeuses à la 20ème place ex-aequo.

Adam Ondra imbattable, suivi de près par Romain Desgranges

Après avoir fait l’impasse sur la Coupe du Monde de Villars en raison d’une blessure au poignet, Adam Ondra faisait son grand retour aujourd’hui sur un mur de difficulté. Tous les regards étaient donc tournés sur le tchèque, qui, comme à son habitude, n’a pas déçu. Il s’empare aisément de la tête des qualifications en étant le seul homme à enchaîner les deux voies de qualification, notamment la voie 1 qui ne connaitra qu’un seul top.

Derrière, Alex Megos assure en enchaînant la voie 2 et en atteignant les dernières prises de la voie 1.

Puis, c’est Romain Desgranges qui suit, en 3ème position. Après sa déconvenue à Villars, où le français ne parvenait pas à se qualifier pour les demi-finales, il part le couteau entre les dents aujourd’hui, dans des voies qui lui correspondent bien mieux qu’en Suisse. Il atteint facilement le sommet de sa première voie de qualification, avant de livrer un gros combat dans sa deuxième voie, pour réaliser la troisième meilleure performance de la journée.

Belle performance également de la part d’Alistair Duval ! Sa troisième participation à une Coupe du Monde se solde par une qualification en demi-finale. En effet, le jeune grimpeur haut-savoyard réalise une très belle prestation dans ses deux voies de qualification, de quoi le classer 17ème de la journée.

Les résultats des qualifications:

La suite du programme:

Vendredi 12 juillet

21h00 – 21h45: Finale de la vitesse [LIVE]

Samedi 13 juillet

10h00 – 12h30: Demi-finale de la difficulté  [LIVE]
20h30: Finales difficulté  [LIVE]

La Coupe du Monde de Chamonix débutait dès aujourd’hui par l’épreuve de vitesse. Ils étaient près de 200 grimpeurs cet après-midi à prendre d’assaut le mur officiel de 15 mètres, pour les phases de qualification.

Chez les femmes, Anouck Jaubert et Capucine Viglione décrochent leur ticket pour les finales, qui se tiendront demain soir sur la place du Mont-Blanc. Anouck, leader de l’équipe de France prend la 14ème place, avec un chrono en 8″886, juste devant sa cadette Capucine, qui occupe la 15ème place avec un run de qualification en 8″937.

Romane Fontelaye et Julia Chanourdie se classent respectivement 31ème et 32ème, devant Victoire Andrier 43ème et Aurélia Sarisson 49ème.

Chez les hommes, Bassa Mawem donne tout de suite le ton en entrant dans le top 3 du classement. Son chrono de 5″793 lui permet de décrocher la troisième place quelques dixièmes de seconde derrière le chinois Qixing Zhong et le russe Dmitrii Timofeev.

Petite déception pour Pierre Rebreyend et Micka Mawem, qui passent non loin des finales, se classant respectivement 19ème et 21ème. Sam Avezou prend la 35ème place, devant Manu Cornu 37ème et Romain Desgranges 88ème, pour sa première participation à une Coupe du Monde de vitesse.

Les résultats des qualifications:

La suite du programme:

Vendredi 12 juillet

9h30 – 18h – Qualifications de la difficulté
21h – Finale de la vitesse [LIVE]

Samedi 13 juillet

10h00 – 12h30 – Demi Finale de la difficulté  [LIVE]
20h30 – Finales  [LIVE]

La quatrième Coupe du Monde de vitesse commençait hier, à Villars en Suisse. Après plus de deux mois de coupure, 132 grimpeurs faisaient face au mur de vitesse. Pour l’anecdote, en 2016, avant que le combiné ne commence, ils n’étaient que 56 athlètes à avoir pris le départ de cette même Coupe du Monde.

Ce qu’il faut retenir de cette journée de qualification ? Que les spécialistes de la discipline vont vite, très vite et que les non spécialistes commencent à frapper fort !

Trois français en finale ce soir !

Chez les femmes, deux tricolores sont entrées dans le top 16 des qualifications, raflant ainsi leur ticket pour les finales. Anouck Jaubert disputera sa troisième finale de la saison, après avoir signé le troisième meilleur temps des qualifications hier. En tête, on retrouve la chinoise Yiling Song, qui, comme nous le prédisions, semble bien partie pour briller sur cette étape.

La jeune Capucine Viglione, qui participe à sa première compétition internationale de la saison se classe 16ème du classement, prenant donc la dernière place qualificative pour les finales.

Chez les hommes, Bassa Mawem, toujours en tête du classement général, semble de nouveau répondre présent ce week-end. Il prend la 2ème place des qualifications, à quelques centièmes de seconde du russe Aleksandr Shikov, qui prend la tête du classement avec un run en 5″63.

© IFSC

Des bloqueurs de plus en plus rapide !

Combiné oblige, pour la première fois, de nombreux grimpeurs ont intégré des entraînements de vitesse dans leur planification cette saison. Notamment les bloqueurs, qui, de par leurs qualités physiques signent de très bons chronos sur la voie officielle.

C’est le cas à Villars: pour la première fois, la très forte bloqueuse Miho Nonaka sera en finale de la Coupe du Monde de vitesse ce soir. Après avoir fait l’impasse sur le début de saison en bloc, à cause d’une blessure à l’épaule, la japonaise a établi un nouveau record pour les non spécialistes de la discipline: 8″57 pour atteindre le sommet de la voie, de quoi la classer 14ème des qualifications.

© IFSC

Chez les hommes, les bloqueurs font également tomber les chronos, avec un Manu Cornu qui réalise un nouveau record personnel en compétition: 6″38. Rappelons tout de même que lors de la journée olympique et de la fête du sport le 23 juin à Paris, Manu signait un run en 6″08.

Hier, le japonais Kokoro Fujii grimpait la voie en 6″50, Tomoa Narasaki en 6″56, Jan Hojer en 6″67 et le Champion du Monde de bloc Kai Harada en 6″75.

Les résultats des qualifications:

La suite du programme:

Vendredi 5 juillet:

09h00 – 17h00: Qualifications difficulté
21h00 – 22h00: Finales vitesse

Samedi 6 juillet:

10h00 – 12h30: Demi-finales difficulté
20h00 – 21h00: Finale difficulté hommes
21h00 – 22h00: Finale difficulté femmes

Après une courte pause après l’étape de Vail aux USA, la saison internationale reprend dès aujourd’hui pour la vitesse et la difficulté, qui fait sa grande rentrée cette année. Au total, 248 athlètes sont attendus à Villars-Sur-Ollon, en Suisse, du 4 au 6 juillet pour la très attendue Coupe du Monde de difficulté et de vitesse qui se déroule en plein air.

La vitesse est de retour !

Les grimpeurs de vitesse sont de retour pour la quatrième Coupe du Monde de la saison. Après une pause de deux mois, il ne fait aucun doute qu’ils sont prêts à rappeler à la communauté de l’escalade à quelle vitesse ils peuvent grimper.

La chinoise YiLing Song tentera de remonter sur le podium après sa sortie prématurée à Wujiang. Avec deux victoires cette saison et un nouveau record du monde, elle pourrait être celle à abattre. La française Anouck Jaubert, vainqueur du classement général de la Coupe du Monde la saison dernière talonne la chinoise de près, après s’être classée 2ème et 3ème à Moscou et à Wujiang. La course entre elle Yiling Song pour le titre bat son plein et l’étape de Villars sera primordiale.

© IFSC

Chez les hommes, Bassa Mawem, déjà champion en 2018, est toujours en tête du classement après avoir remporté une la médaille d’or à Moscou et la médaille d’argent à Wujiang. Jusqu’à présent, il est le seul concurrent masculin à être monté deux fois sur le podium cette saison.
Les russes Dmitrii Timofeev et Vladislav Deulin ainsi que l’iranien et Reza Alipourshena sont également à surveiller.

La grande rentrée de l’escalade de difficulté

Après la fin de la saison de bloc au début du mois de juin, les grimpeurs lèvent maintenant la tête vers les murs les plus hauts pour la première Coupe du Monde de difficulté de la saison 2019.

Et pour cette première compétition de la saison, tous les regards seront tournés vers la championne en titre de la saison 2018 et la récente championne de la saison de bloc, Janja Garnbret. Avec six médailles d’or déjà à son actif, la grande question est de savoir si elle peut également tout rafler sur les épreuves de difficulté. L’Autrichienne Jessica Pilz et la Coréenne Jaïn Kim, qui occupaient respectivement les deuxièmes et troisièmes places en l’an dernier, figurent également en tête de la liste des grimpeuses féminines à surveiller cette saison. Au cours de sa carrière internationale, Jaïn Kim a remporté 28 médailles d’or en Coupe du monde. Le nombre va-t-il augmenter à Villars ?

© IFSC

Jakob Schubert vainqueur du classement général en 2018, a lui aussi connu une bonne saison de bloc, montant sur le podium des deux épreuves auxquelles il participait, trustant même l’or à Munich face à Adam Ondra. Adam Ondra qui ne participera d’ailleurs pas à cette Coupe du Monde, victime pour la première fois de sa carrière d’une blessure au poignet, peut-être dû à la fatigue accumulée suite à sa préparation pour les Jeux Olympiques. En revanche, le français Romain Desgranges, champion en 2017, sera bien au départ de la Coupe du Monde de Villars, pour une 17ème saison !

L’équipe de France

Les ouvreurs

L’ouverture sur cette compétition sera assurée par l’expérimenté polonais Adam Pustelnik, chef ouvreur durant ce week-end. À ses côtés on retrouve les deux français Julien Gras et Laurent Laporte.

Le programme

Jeudi 4 juillet:

15h00: Qualifications vitesse

Vendredi 5 juillet:

09h00 – 17h00: Qualifications difficulté
21h00 – 22h00: Finales vitesse

Samedi 6 juillet:

10h00 – 12h30: Demi-finales difficulté
20h00 – 21h00: Finale difficulté hommes
21h00 – 22h00: Finale difficulté femmes

Live

Les phases finales de chaque disciplines seront à suivre en direct sur Planetgrimpe, alors restez connectés !

La saison de Coupe du Monde d’escalade reprend ce week-end, à Villars, en Suisse, suivie des deux étapes françaises devenues incontournables: Chamonix et Briançon.

Alors que les grimpeurs de vitesse ont déjà participé à deux manches de Coupe du Monde plus tôt cette saison, la difficulté fera sa rentrée ce week-end.

Découvrez sans plus attendre la composition des équipes de France pour ces trois prochaines Coupes du Monde:

Équipes de France de vitesse Villars & Chamonix

Équipe de France de difficulté Villars

Équipes de France de difficulté Chamonix

Équipes de France de difficulté Briançon

C’est une réussite historique ! Sur six médailles d’or possibles, la France, à domicile, a remporté 5 médailles de la plus belle des couleurs.

Retour sur les finales de la Coupe d’Europe jeunes de difficulté de St-Pierre en Faucigny, où 60 jeunes se sont affrontés hier sous une chaleur caniculaire.

Minimes

Chez les filles, Oriane Bertone donne le ton ! Invaincue en Coupe d’Europe cette saison, avec déjà trois médailles d’or à son actif en bloc en difficulté, la jeune réunionnaise fait le show en étant la dernière finaliste de sa catégorie à s’élancer dans la voie de finale, qu’elle sera la seule à toper ! Une première médaille d’or pour l’équipe de France, la première d’une longue série…

Les minimes garçons seront la seule catégorie remportée par une autre nation que la France. Mais il s’en est fallu de peu ! Mejdi Schalck, seule tricolore en finale, tombe à seulement une prise de la médaille d’or, remportée par le hongrois Gergo Valyi. Notre jeune français repart tout de même avec une belle médaille d’argent, pour sa deuxième participation à une Coupe d’Europe.

Cadets

5ème de la Coupe du Monde de bloc de Vail et victorieuse de la Coupe d’Europe de bloc senior, Luce Douady a renfilé un baudrier ce week-end, pour ramener une nouvelle médaille d’or à la maison. Première des qualifications samedi, la jeune cadette met tout le monde d’accord en finale en montant très haut dans la voie de finale, dépassant toutes les grimpeuses avant elle.

Chez les cadets, c’est Paul Jenft qui fait le spectacle, en étant l’unique grimpeur à aller chercher le bac final de sa voie, après une belle démonstration d’escalade. Après une 2ème place en Suisse la semaine dernière, il remporte donc sa première médaille d’or de la saison.

Juniors

Nouveau doublé français chez les juniors, puisque chez les femmes, c’est la locale de l’étape Nina Arthaud, qui a l’habitude de grimper sur le mur de St-Pierre en Faucigny, qui remporte cette Coupe d’Europe. Troisième des qualifications, Nina nous offre un beau combat dans sa voie de finale, chutant à quelques mouvements du top.

Chez les hommes, c’est le talentueux Sam Avezou qui décroche l’or. Il chutera au même endroit que le belge Harold Peeters, mais prendra l’avantage suite au classement de la veille.

Petite déception pour Alistair Duval, premier des qualifications, qui grimpait lui aussi à domicile. Malheureusement, il chute prématurément dans le jeté en début de voie, prenant la 9ème place.

La prochaine étape de la Coupe d’Europe jeunes de difficulté se tiendra à Imst, début août.

La deuxième Coupe d’Europe jeunes de difficulté de la saison se déroule ce week-end. Et c’est la ville de St-Pierre en Faucigy, en Haute-Savoie, qui accueille pour la première fois cette étape européenne.

Les minimes, cadets et juniors se sont donc affrontés toute la journée, malgré la canicule, dans deux voies de qualification. Les 10 meilleurs de chaque catégorie accèdent aux finales, qui se déroulent demain et seront à suivre en direct sur PlanetGrimpe.

Voici le top 10:

Minimes:

Cadets:

Juniors:

© Laura Lagarde

© Laura Lagarde

La grimpeuse autrichienne Barbara Zangerl vient une nouvelle fois de nous prouver son incroyable polyvalence.

Alors qu’elle se rendait dans le Yosemite avec son compagnon Jacopo Larcher dans le but d’enchaîner le célèbre « Nose » en libre, les mauvaises conditions météorologiques les empêchent de tenter l’ascension.

Le couple se replie donc à Bishop, non pas pour faire du bloc mais pour que Barbara réalise « Everything is Karate » 8c+/9a.

Quelques jours plus tard, ils retournent au pied d’El Cap. Tandis que certaines sections du « Nose » sont toujours mouillées, ils décident alors de se projeter sur une autre grande voie d’El Cap: le « Pre-Muir Wall » 8b. Libérée pour la première fois en 2007 par Justen Jsong et Rob Miller, cette ligne vertigineuse se compose de 30 longueurs, dont le crux se situe dans un dièdre, paumes à plat.

C’est d’ailleurs ce passage qui empêchera Jacopo Larcher d’enchaîner lui aussi cette grande voie, à cause de l’intérieur de ses mains meurtries.

• Voici le commentaire de Barbara:

Ce n’est pas le « Nose » mais peut-être même mieux. Le « Pre-Muir Wall » est une ligne 5 étoiles !! Le plan D n’était pas si mauvais ! 😜. Mais j’aurais aimé que ce soit une double ascension en équipe comme d’habitude! Jacopo a tout enchaîné (bien sûr), sauf le dièdre qui était à couper le souffle. Les mains meurtries, il est tombé sur la dernière séquence difficile. 🙈 Parfois tu as de la chance et parfois pas ! Finalement, nous avons manqué de temps et Jacopo Larcher a décidé de me soutenir dans mon ascension en libre et est monté avec moi au sommet !!! Merci beaucoup mon coeur ! C’est toujours amusant de passer quelques jours sur le mur avec toi !!! Et merci à Hazel Findlay pour les méthodes !!! »

Du 15 au 17 novembre se déroulera la première édition du Salon de l’Escalade, l’événement incontournable pour tous les grimpeurs ! Cet événement grand public unique en Europe rassemblera, le temps d’un week-end, tous les acteurs de la discipline.

Durant 3 jours, l’escalade se déclinera sous de multiples couleurs. Le blanc de l’alpinisme, le gris du rocher, le jaune des travaux en hauteur et toute la palette de couleurs de l’indoor.

Les visiteurs, les 16 et 17 novembre – quelle que soit leur pratique – auront l’occasion de rencontrer les fabricants, les professionnels et le milieu associatif propre à l’escalade et profiter des nombreuses animations mises en place à leur attention.

Pour les professionnels, une journée est dédiée le 15 novembre.

L’ESCALADE : UNE MULTIPLICATION DES LIEUX DE PRATIQUE URBAINS ET UNE DISCIPLINE OLYMPIQUE.

L’escalade fera son entrée aux J.O. de Tokyo 2020 et a de grandes chances d’être présente à ceux de 2024, à Paris. La discipline lutte depuis trente ans pour rejoindre le sommet des sports mondiaux. La candidature de l’escalade pour faire partie des compétitions olympiques remonte au début des années 2010. À cette époque, cette discipline est médiatisée par des coups de projecteurs sur les Championnats du Monde organisés à Bercy-Paris en 2012 et 2016 et qui a remporté un très large succès.

Depuis les années 1980, l’engouement pour l’escalade ne cesse de progresser. En 2018, l’escalade approche la barre des 200 000 licenciés à la Fédération Française des Clubs Alpins de Montagne (FFCAM) et la Fédération Française de la Montagne et de l’Escalade (FFME). Avec une progression moyenne, année après année, depuis dix ans, d’environ 5 %.

L’étude FIFAS de 2016 annonce une estimation chiffrée de 1 000 000 de personnes déclarant avoir pratiqué de l’escalade au moins 1 fois dans les 12 derniers mois. Une pratique jeune puisque 28% ont entre 12 et 18 ans, 11% entre 18 et 24 ans et 22% entre 24 et 35 ans.

Les dernières études notent que l’escalade est le 2ème sport scolaire, avec une forte féminisation avec 47% de pratiquantes.

L’évolution de la pratique se dirige vers de la multi-activités : voies, bloc, fun climbing, vitesse, murs extérieurs…

L’escalade indoor ne cesse d’attirer des grimpeurs, de plus en plus nombreux mais aussi d’autres sportifs comme une alternative aux salles de fitness. Une tendance qui se précise avec un développement exponentiel des salles d’escalade (bloc et difficulté) qui fleurissent dans le monde.

UN SALON, AVEC QUI ?

Il rassemblera toutes les catégories d’acteurs professionnels français et étrangers du milieu :

– Marques et fabricants d’équipement et de textile,
– Distributeurs et revendeurs spécialisés,
– Fabricants et Equipementiers de Murs Artificiels,
– Réseaux privés de Salles d’Escalade et de parcs de loisirs thématiques,
– Professionnels encadrants : Moniteurs/Guides/Coachs/Entraîneurs,
– Acteurs institutionnels des filières de formation,
– Fédérations Sportives de l’Escalade,
– Organisateurs de voyages / séjours,
– Collectivités territoriales, représentants du sport, du tourisme et du développement économique,
– Milieu professionnel des travaux acrobatiques,
– Librairie, Maisons d’Edition spécialisées,
– Presse et acteurs du web…

Eric Hatesse, initiateur et organisateur confirme :

L’idée est de représenter, sans limitation, toutes les catégories d’acteurs qui œuvrent dans le monde de l’escalade aujourd’hui : indoor/outdoor, pratique loisir, compétition, milieu amateurs professionnels,  sites naturels / artificiels… Loin d’une simple collection statique d’exposants présentant un intérêt limité et qui se résumerait à une manifestation purement consumériste, notre volonté est de créer un événement à la fois dynamique et favorisant les échanges entre représentants, mais aussi chaleureux, divertissant et instructif grâce à une programmation exceptionnelle pour ses visiteurs : initiation à l’escalade, conférences et projections, ateliers pratiques, rencontres avec des athlètes et personnalités inspirantes, handi-escalade, dédicaces et jeux-concours…

Notre objectif est d’apporter des outils utiles à tous les représentants de la discipline et de rendre l’expérience visiteur inoubliable !

La localisation au cœur de la métropole du Grand Lyon est pertinente : porté par une ambition internationale dès sa première édition, le salon est idéalement situé par rapport aux autres villes françaises et aux pays voisinsgrimpeurs immédiats : Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, Italie, Suisse ; au cœur de la Région Auvergne Rhône-Alpes qui regroupe à elle seule la plupart des acteurs professionnels et institutionnels du milieu, la plus grande densité de pratiquants et le plus grand nombre de sites naturels en France.»

DEUX AMBASSADEURS DE RENOM :

Catherine Destivelle et Romain Desgranges sont les deux ambassadeurs de cette première édition.

Catherine est la première femme à gravir en hiver et en solitaire les trois grandes faces nord des Alpes, Himalayiste, grimpeuse, elle est aujourd’hui à la tête des Editions du Mont- Blanc.

« Je suis fière d’être la Marraine du premier Salon de l’Escalade, car il constitue le lancement d’un rendez-vous important qui va contribuer à  la promotion du monde de l’escalade et j’espère faire découvrir ce sport à un plus grand nombre encore ! Un tel événement doit aussi permettre une meilleure connaissance de cette activité avec toutes ses facettes : sécurité, environnement, formations, etc… »

Romain Desgranges, 2 fois Champion d’Europe en 2013 et en 2017 et durant 4 années consécutives Champion de France de difficulté 2012, 2013, 2014 et 2015, porte les couleurs de l’équipe de France depuis plusieurs années et brigue à chaque coupe du Monde les premières places des podiums.

« Je suis un fan d’escalade et durant ces 3 jours de salon ensemble nous allons respirer escalade, vivre escalade, ce sera une vraie ruche autour de ce sport qui m’est si cher… Je ne pouvais qu’accepter ! » 

AU PROGRAMME

Murs de découverte escalade adaptés aux débutants,
Découvertes et test de nouveautés produits,
Promotion de sites de pratique naturels emblématiques,
Parcours ludiques pour les jeunes publics,
Contest amical de bloc,
Handi-escalade,
Conférences et projections,
Ateliers pratiques : Do-It-Yourself et Manips’
Rencontre de Personnalités inspirantes,
Dédicaces d’Auteurs et Champions,
Milieu Associatif portant des initiatives sociales, solidaires et environnementales,
Espaces conviviaux, buvette et restauration,
Magasins éphémères,
Jeux-Concours…

INFORMATIONS PRATIQUES

Billetterie en ligne ouverte le 1er juillet 2019

Dates : 16 et 17 Novembre 2019
(15 Novembre réservé aux Professionnels et Institutions : pas d’animations pour le grand public le Vendredi)

Lieu : Le Double-Mixte : 19, Avenue Gaston Berger / 69100 LYON-Villeurbanne

Accès : Tram T1 et T4 Arrêt Gaston Berger, Bus C17 et C26 et nombreux parkings disponibles à proximité.

Possibilités de restauration et buvette sur place.

Entrée : 5 Euros – Gratuit pour les moins de 12 ans accompagnés.

Seb Bouin vient sûrement de vivre l’un des plus beaux jours de sa vie ! Hier, lundi 17 juin, il réalisait son gros projet du moment, qui lui a demandé un investissement total: « Move » 9b/+.

Située dans la célèbre grotte de Flatanger, en Norvège, cette voie de 55 mètres ultra-résistante peut être découpée en deux 9a, avec au milieu un repos sur coincement de genou. Adam Ondra signait la première ascension de cette ligne, le 20 août 2013. Depuis, personne d’autre n’avait atteint le relais de ce 9b/+.

Il y a quelques mois, Seb Bouin s’était blessé en travaillant l’effroyable mouvement d’épaule qui constitue le crux de la voie. Mais hier, il est parvenu à enchaîner cette ligne, devenant le premier français à réaliser un 9b/+. Notons que Seb Bouin en est presque à une cinquantaine de voie enchaînées dans le neuvième degré.

• Voici son commentaire:

Hier, j’ai fait « Move » 9b/+ à Flatanger, en Norvège.

Quel voyage pour moi depuis que je travaille cette voie. J’ai assuré Adam Ondra lors de sa première ascension en 2013. Et maintenant, c’est mon tour. J’ai commencé à travailler cette voie en 2016/2017.

J’ai dû être un peu fou pour croire si longtemps à une éventuelle réussite dans cette voie !!! Mais finalement c’est fait.

J’ai fait cinq voyages jusqu’en Norvège (deux à trois semaines chacun) pour faire cette voie, dont 4 voyages que j’ai fait seul. Cela signifie que je partais seul de France et que j’essayais de trouver une partenaire de grimpe sur place. C’est assez difficile mentalement de faire ça. Parce que vous avez la pression de la voie pendant votre voyage, mais que vous êtes le seul à la contrôler. Seul signifie également que vous n’êtes pas sûr de trouver des partenaires avec lesquels grimper. Mais c’est une excellente occasion de rencontrer des gens et de partager votre passion et vos émotions avec.

Pendant ces voyages, j’ai beaucoup appris sur moi-même, sur les blessures, la pression, l’escalade et la vie. C’est pourquoi faire cette route est la cerise sur le gâteau.

« Move » est l’une des lignes les plus difficiles au monde, mais ce n’était pas ma première motivation. J’ai choisi cette voie parce que c’est une MÉGA LIGNE, c’est dur et joli et j’ai été inspiré.

En ce qui concerne la cotation, c’est la voie la plus difficile que j’ai faite pour le moment. Je n’ai aucune expérience dans le 9b+. Donc ça pourrait être un 9b+ facile (Adam pensait 9b+ mais a dit 9b/+ parce que cette voie n’est pas tellement son style) ou un 9b super dur. Je pense que la cotation  de 9b/+ pourrait être la bonne. Voyons avec les prochains répétiteurs…

Maintenant il est temps d’aller… voir un autre projet. Celui juste à droite a l’air top !!! Il s’appelle « Silence » ….

Et ci-dessous, une vidéo de Seb quand il travaillait la voie l’année dernière:

Après les phases qualificatives en salle du Red Bull Font&Bleau 2019, tout s’est joué pendant la finale outdoor ce samedi 15 juin dans la forêt de Fontainebleau, temple de la discipline.

L’emplacement exact, tenu secret avant l’évènement n’a été divulgué aux participants qu’au dernier moment. Les équipes ont eu 3h45 pour valider un maximum de blocs. Ce format de compétition assez inédit (en outdoor) ultra rapide et dynamique a départagé les meilleurs grimpeurs de la tournée.

Participation record sur les qualifications

Pour sa quatrième édition, le Red Bull Font&Bleau aura réussi à fédérer près de 1100 pratiquants, hommes et femmes, de 16 à 65 ans, sur neuf étapes qualificatives qui ont eu lieu partout en France dans une ambiance détendue propice aux échanges. Ces étapes confirment donc l’engouement pour notre sport, qui ne cesse de se développer.

© Teddy Morellec / Red Bull

Partir à la découverte de la forêt de Fontainebleau

Lors de la finale nationale, le spot est resté secret jusqu’au dernier moment pour éviter d’avantager les locaux, fins connaisseurs du terrain. Le rendez-vous a donc été donné le jour même aux 114 finalistes, dans le célèbre chaos d’Apremont, pour partir à l’assaut des 30 blocs de la finale. Les équipes de 3 grimpeurs ont donc pu découvrir le spot, conseillés et encadrés par des BE qui aidaient les participants à mieux appréhender le terrain.

L’essence du Red Bull Font&Bleau est bien là : permettre aux grimpeurs de bloc en salle de découvrir la discipline en forêt et les prérequis nécessaires à une pratique éthique et responsable.

L’équipes des « Vieux » composée de Pascal Gagneux (champion de France de bloc 2016, local de l’étape), Guillaume Glairon Mondet (3 victoires en coupe du monde de bloc) et Baptiste Binczyk s’impose à l’issue d’une belle finale. Plus à l’aise sur les parois de grès de la forêt de Fontainebleau, l’équipe victorieuse n’a laissé aucune chance à ses adversaires.

© Teddy Morellec / Red Bull

Un évènement responsable

Depuis sa création, le Red Bull Font&Bleau oeuvre pour une pratique responsable de l’escalade en milieu naturel. Le rassemblement des grimpeurs a également permis à l’Office National des Forêts de procéder à un rappel général des bonnes pratiques en forêt. Ramasser ses déchets, ne pas allumer de feu, nettoyer des prises et respecter les espaces sont autant de règles à suivre pour garantir la pérennité de la pratique.

À seulement 10 ans, la jeune Selah Schneiter est parvenue à grimper au sommet du Nose, après avoir passé 5 jours sur la paroi avec son père Mike.

Le Nose est considéré comme l’une des grandes voies les plus mythiques du monde. Située à El Capitan, dans la vallée du Yosemite elle représente près de 1000 mètres d’escalade, découpés en 31 longueurs.

1000 mètres d’escalade soit plus de 700 fois la taille de Selah Schneiter, qui du haut de ses 127 cm et 27 kg est devenue la plus jeune personne de l’Histoire à atteindre le sommet du Nose. À 17h45, ce mercredi 12 juin 2019, elle arrivait au sommet de la dernière longueur, après 5 jours consécutifs passés sur le mur. « Finalement, la partie la plus difficile a été la marche d’approche et la redescente. Nous étions très chargés » déclarait la jeune fille, une fois rentrée chez elle.

La jeune grimpeuse américaine n’en est pas à son coup d’essai. Selah a déjà visité les sites d’escalade les plus célèbres du pays. Lors de son septième anniversaire, elle gravissait « Independence Monument », une grande voie de 5 longueurs cotée 5c.

« Selah a commencé à grimper dès qu’elle a pu marcher. Avant même de pouvoir marcher, elle rampait et escaladait des petits blocs. Personnellement, j’ai déjà fait le Nose plusieurs fois dans la journée. Ma fille s’est beaucoup entraînée dans l’ouest du Colorado durant ces dernières années, que ce soit en difficulté, en grande voie, mais aussi en technique et manipulations diverses pour les big walls. » déclarait son père.

« Elle a commencé à grimper sur une corde à l’âge de 18 mois. Elle toujours été habituée et grimpe sur le mur de notre garage avec moi depuis tout le temps. En tant que guide d’escalade, j’ai passé beaucoup de temps à grimper avec elle et nos autres enfants et j’ai essayé de lui enseigner les meilleures pratiques. Elle est donc incroyablement compétente et souvent plus compétente que d’autres grimpeurs beaucoup plus âgés. »

Ils sont quatre tricolores à suivre en demi-finale de la Coupe du Monde de bloc de Vail. Hier, suite aux qualifications, Luce Douady, Julia Chanourdie, Fanny Gibert et Arthur Ternant sont rentré dans le top 20 du classement.

Et quelle prestation de la jeune Luce Douady, qui, à 15 ans, participe à la première Coupe du Monde de sa carrière ! La jeune tricolore parvient à prendre la 2ème place de son groupe, juste derrière Janja Garnbret, en étant l’une des quatre grimpeuses à enchaîner les 5 blocs !

Dans l’autre groupe, Julia Chanourdie prend la 4ème place avec 4 blocs en 10 essais. C’est passé de justesse mais c’est passé: Fanny Gibert, encore en course pour un podium au classement général 2019 prend la 9ème et avant dernière place qualificative pour les demi-finales, avec 2 blocs et 4 zones.

Chez les hommes, seul Arthur Ternant, qui participe lui aussi à sa première Coupe du Monde, se qualifie à la 19ème place avec 3 blocs et 5 zones. C’est Adam Ondra et Yoshiyuki Ogata qui trustent les deux premières places, enchaînant tous les blocs.

Le top 20 des qualifications:

Le live des demi-finales à suivre ici, à partir de 17h30:

Non, ce n’est pas une blague du 1er avril.

1090,00 €, c’est bel et bien le montant du Nano Chalk, le sac à magnésie (dans sa forme tout au moins) que vient de sortir Louis Vuitton. La célèbre marque s’est inspirée des grimpeurs pour proposer une collection de sac (très) haut de gamme.

Voici la description du sac à magnésie sur le site de Louis Vuitton:

Ce sac Nano Chalk met en évidence le motif Monogram aux côtés de détails contemporains. Il présente une forme souple inspirée par les sacs à magnésie utilisés par les alpinistes. Une bandoulière de sac dotée d’une chaîne et d’une fermeture à mousqueton caractéristiques de la collection Printemps-Été 2019 de Virgil Abloh permet un porté à l’épaule ou croisé.

Et bien sûr, à 1090,00 € il ne s’agit que du modèle de base. Pour la version haut de gamme, comptez 300 € supplémentaires. Cela vous permettra de l’avoir en noir.

Dans la même collection, une version sac à bandoulière et sac à dos existe également.

À l’heure actuelle, ces produits sont momentanément indisponibles, ce qui confirme bien que ce sont les accessoires incontournables de cet été.

Dans la même collection, la version noire du sac à magnésie, le sac bandoulière et le sac à dos

C’est un week-end chargé en compétitions qui s’annonce, avec deux gros événements à suivre de près: la dernière manche de la Coupe du Monde de bloc de la saison, à Vail, aux USA… Mais aussi une compétition plus locale, puisque ce week-end se déroule le Championnat de France seniors de difficulté.

Une semaine après le championnat national espoirs, les seniors ont rendez-vous en Ardèche, au Pouzin, pour se disputer la couronne française.

Dès samedi, les 180 meilleurs grimpeurs du pays prendront d’assaut le mur pour tenter de se qualifier pour les phases finales du lendemain.

Romain Desgranges viendra défendre son titre tandis que Julia Chanourdie, Championne de France 2018, a préféré se concentrer sur la Coupe du Monde de bloc à Vail.

+ La liste des grimpeurs inscrits à découvrir ici !

Le programme complet

Pour la finale de la Coupe du Monde de bloc 2019, les meilleurs grimpeurs de la planète se rendent dans la petite ville de ski de Vail, qui accueille chaque année une étape internationale d’escalade. Au total, 149 compétiteurs sont inscrits à cet événement, qui sera une ultime chance pour les grimpeurs de monter dans le classement général de la saison de bloc.

Chez les femmes, Janja Garnbret a déjà été couronnée championne de la saison de bloc après sa victoire à Munich le 19 mai, mais les deuxièmes et troisièmes places sont toujours en jeu, avec Fanny Gibert et Akiyo Noguchi en lice.

© IFSC

Chez les hommes, Adam Ondra occupe actuellement la première place, mais le japonais Tomoa Narasaki, qui n’a pas participé à la Coupe du Monde de Munich, le talonne de près. Malheureusement, le russe Alexey Rubstov, qui a réussi à se qualifier pour deux finales cette saison et qui est actuellement troisième du classement général, s’est blessé lors d’une autre compétition le 25 mai et ne devrait pas disputer la dernière manche à Vail.

© IFSC

L’équipe américaine ne s’est pas encore rendue en finale cette saison, mais a toujours brillé lors de l’étape de Vail. Cette année, un total de 20 athlètes locaux ne manquera pas de faire le show. En 2018, Alex Puccio remportait la médaille d’or, tandis que sa coéquipière Kyra Condie se classait 5ème. Sean Bailey montait également sur le podium et décrochait la médaille d’argent chez les hommes. Cette année Kyra Condie et Sean Bailey devraient revenir à Vail cette année, ainsi qu’Alex Johnson, dixième à Munich.

L’équipe de France

© IFSC

Les ouvreurs

Déjà chef ouvreur lors de la Coupe du Monde de Chongqing, remportée par Manu Cornu, le japonais Hiroshi Okano est de nouveau aux commandes de l’ouverture ce week-end à Vail. Il sera assisté par l’américain Chris Danielson, chef ouvreur à Munich et le français Romain Cabessut.

Le programme (heures françaises)

Vendredi 7 juin :

16h00 : Qualification femmes
21h30 : Qualification hommes

Samedi 8 juin :

17h30 : Demi-finales hommes et femmes
23h00 : Finale femmes
00h45 : Finale hommes

Live

Rendez vous donc sur Planetgrimpe dès demain, pour suivre en direct les demi-finales et les finales de cette dernière Coupe du Monde.

Au terme des finales des Championnats de France jeunes de difficulté, 18 espoirs français on été médaillés hier. Retour sur des finales de haut-niveau à Marseille.

Oriane Bertone et Mejdi Schalck au sommet de la voie de finale des minimes !

Ils se sont imposés incontestablement en étant les seuls à enchaîner leur voie de finale ! Oriane Bertone et Mejdi Schalck remportent le titre de Champion de France minimes 2019. Chez les minimes filles, Oriane Bertone avait à coeur de briller sur cette compétition. Déjà sacrée Championne de France de bloc cette année, la réunionnaise participait à son premier championnat national en difficulté. Une première, qui se soldera par une première place, puisqu’Oriane sera la seule finaliste à toper la voie de finale.

Scénario similaire chez les hommes, où le grimpeur de Chambéry, Mejdi Schalck, s’impose, en étant le seul grimpeur à sortir la voie. Pourtant, la concurrence était rude, avec pas moins de 13 finalistes dans cette catégorie, suite à de nombreux ex-aequo en demi-finale.

Camille Pouget et Paul Jenft les plus combattants en cadets.

Chez les cadets, les voies de finales proposées chez les filles et chez les hommes étaient particulièrement physiques. Si difficiles, que personne n’attendra le bac final. Pourtant chez les filles, Camille Pouget et Lola Sautier atteignent les derniers mètres de la voie, et chutent sur le même mouvement. Egalité parfaite entre les deux grimpeuses de Toulouse. Il faut donc se tourner vers les résultats des demi-finales, où Camille Pouget était la seule à sortir la voie. Une performance qui lui vaut donc une première place sur ces Championnats de France.

Chez les cadets, la voie de finale ne se laissera dompter par aucun grimpeur. Pourtant, Paul Jenft a bien failli l’enchaîner. Le chambérien chute à seulement deux mouvements de la dernière prise, de quoi remporter son premier titre de Champion de France de difficulté.

Nolwenn Arc et Alistair Duval vainqueurs chez les juniors !

Chez les filles, Nolwenn Arc s’impose en faisant la différence en finale. Au coude à coude avec Nina Arthaud depuis le début de la compétition, Nolwenn montera le plus haut dans la voie de finale, remportant son cinquième titre consécutif, après une brillante saison nationale sur les Coupes de France seniors.

Chez les hommes, Alistair Duval conserve son titre remporté chez les cadets l’année dernière. Déjà premier des demi-finales, Alistair sera le seul à toper la voie de finale, montant sur la plus haute marche du podium. Pour la petite anecdote, l’an dernier c’est son frère Arsène Duval qui  remportait le titre dans cette catégorie.

Les résultats complets à retrouver ici !

Après les qualifications d’hier, les 26 meilleurs grimpeurs de chaque catégorie se retrouvaient ce matin pour les demi-finales du Championnat de France jeunes de difficulté.

Voici les résultats des demi-finales ici !

La suite du programme

Ce week-end, Marseille accueille les Championnats de France jeunes de difficulté, sur le mur de Luminy.

Aujourd’hui, près de 400 jeunes grimpeurs, âgés de 14 à 19 ans, se sont affrontés dans deux voies de qualification, dans le but de se qualifier pour les demi-finales.

Les résultats complets des catégories minimes, cadets et juniors sont à découvrir en cliquant ici !

La suite du programme

Dimanche 2 juin:

Le jeune espagnol Jorge Diaz-Rulloz vient d’enchaîner son projet de la saison en atteignant le sommet de « La Planta de Shiva » 9b dont il est le quatrième répétiteur.

En 2011, c’est Adam Ondra qui signait la première ascension de cette voie de 45 mètres très soutenue. Puis, en 2017, c’est Angela Eiter qui jetait son dévolu dedans, pour signer la première ascension féminine de l’Histoire d’un 9b.

Depuis cet hiver, Jorge Diaz-Rullo travaillait la voie, en vain. Et alors que la chaleur et le soleil étaient de retour sur la falaise de Villanueva del Rosario, tout laissait croire que le jeune espagnol devrait attendre la saison prochaine pour enchaîner son projet. Mais finalement, il parviendra au sommet de cette ligne ce mardi 28 mai 2019, cochant son premier 9b.

Et comme si ça ne suffisait pas, le lendemain, il enchaînera deux 9a supplémentaire: « Mangarbo » et « Mandanga Total ».

Les Jeux Olympiques d’été 2024 auront lieu en France, à Paris notamment. Mais la ville de Chamonix Mont-Blanc s’est portée candidate pour accueillir les épreuves d’escalade.

Vendredi dernier, Chamonix accueillait le congrès annuel de l’Association Nationale Des Élus en charge du Sport (Andes), dont Thierry Rey, conseiller spécial Paris 2024. Chamonix a annoncé sa volonté d’organiser les épreuves d’escalade.

En 1924, c’est à Chamonix que s’étaient déroulés les premiers Jeux Olympiques d’hiver. 100 ans plus tard, Eric Fournier, maire de la commune souhaiterait de nouveau que la capitale mondiale de l’alpinisme soit actrice des J.O. « Il y a un lien fort entre 2024 et 1924. Maintenant, l’ampleur du lien reste à déterminer » déclarait-il. « Mais nous en sommes convaincus ».

Les élus locaux ont également souligné que la Coupe du Monde d’escalade organisée chaque année à Chamonix était celle qui rassemblait le plus de personnes au niveau international.

Affaire à suivre…

Le beau temps, la foule enthousiaste venue en nombre et la détermination des athlètes ont fait de la cinquième Coupe du Monde de bloc de l’année une compétition incroyable à regarder. Les blocs, noirs et rouges, ont donné lieu à une bataille acharnée entre les finalistes, nous prouvant que sur une compétition, rien n’est jamais gagné d’avance !

Un retournement de situation que personne ne pensait possible chez les hommes !

Les hommes ont été les premiers à s’affronter en finale hier soir et Aleksey Rubstov, premier concurrent à s’élancer, a démarré très fort en enchaînant presque le premier bloc lors de sa première tentative. Mais une zipette de pied l’empêchera de tenir la dernière prise. Le bloc semblait presque impossible pour le reste des grimpeurs, jusqu’à Adam Ondra arrive et ne fasse qu’une bouchée des mouvements, qu’il enchaîne à vue, sous les applaudissements de la foule en délire après cette démonstration d’escalade.

Le deuxième bloc s’est avéré être plus facile, puisque chaque grimpeur en atteindra le sommet. Le local de l’étape Jan Hojer aura eu quelques difficultés au début, avant de résoudre la fin du passage par un magnifique coincement de genou, à son troisième essai. Une nouvelle fois, Adam Ondra impressionne en étant le seul finaliste à compléter le bloc à vue, confortant encore un peu plus sa première place au classement provisoire.

La dalle du troisième bloc n’allait que confirmer les pronostiques. Tandis que Jongwon Chon, Anze Peharc et Jan Hojer n’arrivent pas à garder l’équilibre dans le début du passage, Jakob Schubert et Alexey Rubstov valident en quelques essais le jeté final. Adam Ondra, dernier grimpeur à s’élancer dans le bloc, ne faiblit pas. Une nouvelle fois, il réalise le bloc à vue, jetant à une main sur la dernière prise, devant un public conquis.

© IFSC

A l’approche du dernier bloc, tout semblait déjà joué d’avance. Avec 3 blocs à vue, Adam Ondra était largement en tête du classement, comptant même un top supplémentaire sur tous les finalistes.

Anze Peharc terminera la compétition d’une manière très honorable, après un gros combat physique dans le dernier bloc, avant de chuter dans le dernier mouvement, terminant 5^ème de cette finale. Jan Hojer, bien déterminé à remporter une médaille chez lui, devant son public, a surpris tout le monde en réalisant le bloc à vue, avec une facilité déconcertante. Cet enchaînement éclair lui vaudra une belle médaille de bronze.

Jakob Schubert restera fidèle à sa méthode, qui le conduira jusqu’au sommet du bloc à son troisième essai.

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Il ne suffisait donc à Adam Ondra que d’atteindre la zone du bloc pour remporter cette Coupe du Monde et au vu de ces prestations dans les trois premiers blocs, ses chances étaient fortes. Cependant, Adam opte pour une version dynamique qui ne lui permet pas de se stabiliser sur la prise de zone… Le bip de la fin retenti et le tchèque n’a pas validé la zone. La victoire finale revient donc à Jakob Schubert, qui comptabilise 3 blocs et 4 zones, devant Adam Ondra, avec 3 blocs et 3 zones.

Il s’agit de la troisième médaille d’or en Coupe du Monde de bloc pour Jakob Schubert, sa dernière datant de 2013 ! Rappelons que l’autrichien compte aussi à son actif 18 victoires en Coupe du Monde de difficulté, sa discipline de prédilection.

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Fanny Gibert met la pression sur Janja Garnbret !

Après une demi-finale très difficile pour le commun des mortels chez les femmes, excepté pour Janja Garnbret qui offrait une véritable leçon d’escalade au monde entier, les finales étaient très attendues au sein de l’Olympic Stadium de Munich.

L’ukrainienne Ivegeniia Kazbekova, seule autre grimpeuse à signer un top lors des demi-finales aux côtés de Janja, a commencé fort la première finale de sa carrière, enchaînant le premier bloc en trois essais. Puis, Fanny Gibert et Janja Garnbret se sont mises à réaliser ce bloc à vue toutes les deux, se lançant alors dans un duel qui allait durer toute la soirée.

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La Slovène Mia Krampl a volé la vedette sur le bloc 2. Revenant d’une blessure au genou, elle réussit un double jeté sur la zone avant de continuer jusqu’au sommet du bloc. Katja Kadic et Ivegeniia Kazbekova ont tout donné sur ce bloc, grimpant jusqu’à ce que leurs doigts saignent, mais persévérant tout de même pour atteindre la prise de zone. Fanny et Janja ont continué leur duel, enchaînant toutes les deux le bloc à leur deuxième essai. Egalité parfaite entre les deux grimpeuses à ce moment de la compétition.

Julia Chanourdie est la première à enchaîner le bloc 3, lors de son quatrième essai. Fanny continue de mettre la pression sur Janja, topant le bloc au troisième essai. Mais la slovène prend alors l’avantage, mettant tout le monde d’accord en enchaînant ce troisième problème à vue.

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Dans le dernier bloc, Julia Chanourdie fait de nouveau le show, restant plus de deux minutes sur le mur avant d’atteindre la dernière prise, validant ce bloc à vue. Cette prestation lui permettra de se classer au pied du podium, signant son meilleur résultat sur une Coupe du Monde de bloc et se prouvant qu’une médaille mondiale était à sa portée dans cette discipline.

La plus belle prestation dans ce bloc revient incontestablement à Mia Krampl, qui fait parler toute sa technique, utilisant même un Yaniro pour atteindre le sommet du bloc d’une façon majestueuse. Malgré sa blessure au genou, la jeune slovène aura enchaîné 3 blocs durant cette finale, de quoi lui offrir son premier podium international en bloc.

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Fanny Gibert aura mis la pression jusqu’au bout sur les épaules de Janja Garnbret. La française valide ce dernier bloc lors de son deuxième run, prenant la première place du classement provisoire. Dernière finaliste à s’élancer, la slovène devait donc enchaîner ce bloc en quatre essais maximum pour l’emporter. Finalement sa première tentative sera la bonne, puisqu’elle atteindra aisément la dernière prise, raflant au passage la cinquième médaille d’or de la saison. Pour l’anecdote, Janja n’a jamais laissé une médaille d’or lui échapper à Munich. C’est la troisième victoire qu’elle remporte ici en Allemagne.

Janja Garnbret est donc en train de réaliser une saison historique. Pour le moment, aucune médaille d’or ne lui a échappé cette année !

La dernière Coupe du Monde se déroulera en terre américaine, à Vail, les 8 et 9 juin prochains.

Et la Coupe du Monde de bloc de Munich est remportée par… Janja Garnbret ! La slovène s’adjuge une cinquième victoire consécutive cette saison ! Aucune médaille d’or ne lui a échappé cette année… Il faut dire qu’en demi-finale, Janja mettait tout le monde d’accord en remportant haut la main le tour et en proposant une leçon de grimpe au monde entier.

En finale ce soir, elle s’est lancée dans un duel face à la française Fanny Gibert, qui aura été la plus sérieuse de ses rivales. Les deux grimpeuses sont les seules à enchaîner tous les blocs. Mais aux jeux des essais, la slovène s’impose, mettant trois runs de moins que Fanny pour enchaîner les quatre blocs. Il s’agit d’ailleurs de sa deuxième médaille d’argent, elle qui terminait déjà seconde à Munich lors de la manche de 2015.

Mia Krampl, une autre slovène, complète le podium en enchaînant 3 blocs en 9 essais. Enfin, notons la superbe performance de Julia Chanourdie, qui réalise la meilleure performance en bloc de sa carrière, terminant 4ème, au pied du podium, avec 2 blocs en 5 essais.

Les résultats complets des finales