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Author Archives: Nicolas Mattuzzi

Le talentueux Ryohei Kameyama frappe encore et enchaîne « La Révolutionnaire » 8C+ !

17 Mar

C’est l’un des blocs les plus durs de toute la forêt de Fontainebleau… Et il ne lui aura fallu que quatre petites séances de travail pour en venir à bout !

Le japonais Ryohei Kameyama compte maintenant « La Révolutionnaire » 8C+ à son actif ! Il s’agit de la première répétition de ce bloc, après la première ascension signée il y a près d’un an et demi par Charles Albert.

Pour rappel, la semaine dernière Ryohei Kameyama faisait sensation en réalisant la première répétition de « No Kpote Only », proposé par Charles Albert comme étant le deuxième 9A bloc de la planète. Il n’avait alors fallu que quatre sessions de travail au talentueux japonais pour en venir à bout, en utilisant une méthode que Charles.

Ryohei compte bien rester encore un peu à Bleau… Son prochain projet ? Retourner dans « Trip Hop », un 8C qu’il n’avait pas réussi à enchaîner lors de son dernier séjour en France.

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Le japonais Ryohei Kameyama devient le premier répétiteur d’un 9A bloc !

09 Mar

La nouvelle vient de tomber ! Le phénomène japonais Ryohei Kameyama vient de signer la première répétition de No Kpote Only, le 9A bloc proposé par Charles Albert.

En effet, il y a quelques semaines, c’est le français Charles Albert qui ébranlait la planète grimpe, en proposant le deuxième 9A bloc de l’Histoire, après le célèbre Burden of Dream de Nalle Hukkataival. Situé dans le secteur du Rocher Brûlé à Fontainebleau, il s’agit d’un bloc extrêmement intense sur de petites prises que Charles a réalisé pieds nus. C’est notamment un croisé extrême au milieu de la ligne qui donne toute la difficulté à ce bloc.

Nombreux sont ceux qui doutaient de la cotation et tout le monde attendait avec impatience la répétition de ce bloc. C’est finalement Ryohei Kameyama qui est devenu le premier grimpeur au monde à répété un bloc de cette cotation. Après s’être entraîné pendant plus de deux ans depuis son dernier passage à Bleau, le jeune japonais de 21 ans a finalement réalisé la croix aujourd’hui, et en chaussons !

Répéter un 9A bloc était devenu l’un des objectifs de Ryohei Kameyama. En effet, cet été il s’était déjà rendu au pied de Burden of Dream, en Finlande où il avait réussi à enchaîner la fin du bloc à partir du troisième mouvement.

Le nippon ne s’est pas encore prononcé sur la cotation de No Kpote Only… Mais tout semble laisser croire qu’il confirme le niveau donné par Charles Albert.

  • Pour en savoir plus sur Ryohei Kameyama
  • Et ci-dessous, une vidéo de Charles Albert au moment où il travaillait le bloc:

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Daniel Woods, en passe de réaliser le troisième 9A bloc du monde ?

09 Fév

« Sleepwalker » est décidément le bloc en vogue du moment ! Après avoir été enchaîné par Jimmy Webb et Daniel Woods, ce 8C+ ultra physique a été réalisé par Nalle Hukkataival, quelques jours plus tard.

Mais Daniel Woods n’a pas été rassasié par la réussite du bloc le plus dur de son pays. En effet, après avoir enchaîné « Sleepwalker », l’américain s’est penché sur un éventuel départ assis. Cela rajoute trois mouvements supplémentaires, dont le premier équivaut à lui seul à un 8A+.

Après avoir travaillé ce départ durant quelques séances, Daniel était capable de réussir ce premier mouvement seulement une fois tous les dix essais. La complexité du mouvement lui a même valu quelques jours de repos forcés, son bras gauche souffrant d’une tendinite, à force de répéter sans cesse le même geste.

Il y a peu, Daniel a réussi à enchaîner la totalité de cette nouvelle version, chutant au tout dernier mouvement du bloc.

Ajouter trois mouvements extrêmes à un bloc coté déjà 8C+ en fait pour lui incontestablement un bloc dans le neuvième degré. 9A ? 9A+ ? Mystère…

Mais ce bloc hante l’esprit de Daniel, qui rêve de l’enchaîner:

Ce bloc propose les mouvements les plus difficiles que je n’ai jamais essayés ! C’est clairement la chose la plus dure que je n’ai jamais grimpée, et maintenant, je me sens possédé par ce bloc.

Ce n’est donc plus qu’une question de temps pour Daniel, qui projette de revenir travailler son projet d’ici peu.

  • Le meilleur essai de Daniel Woods dans ce projet:

 

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Focus: Fanny Gibert, ses règles du jeu

09 Jan

Grande Voix, le support d’information long format de la Fédération Française de la Montagne et de l’Escalade, s’est intéressé à Fanny Gibert. Retour sur une année pleine de réussite.

Cette année, Fanny Gibert a tenu ses promesses. En atteignant les objectifs qu’elle s’était fixés, elle accédait à une sensation nouvelle, un sentiment d’accomplissement. Fanny Gibert a plongé en elle-même, en quête de profondeur et de qualité. Elle y a compris les rouages de son propre fonctionnement, modulé sa manière d’aborder l’escalade pour n’en garder que le meilleur : le jeu. Ce nouveau Grande Voix est parti enquêter sur ses règles du jeu. Confidences.


En 2017, Fanny Gibert terminait sa saison épuisée, à la 9e place du classement général de la Coupe du monde de bloc. Un résultat qui faisait suite à une 6e place en 2016 et une 8e en 2018.

« J’avais la sensation de stagner. Cette année a été incroyable, confie la jeune femme. Parvenir à me qualifier pour cinq finales, sur sept étapes, est une vraie fierté. Mon objectif d’être régulière au plus haut niveau a été atteint. Ma 3e place au classement général illustre cette régularité. Mais le plus important pour moi, c’est d’avoir goûté à une joie nouvelle, celle que j’avais à partir sur chaque compétition en sachant que le podium était à ma portée. »

Cette année, en plus de briguer le podium du classement général, Fanny Gibert est allée jouer jusqu’en demi-finale de la Coupe du monde de difficulté : 16e à Xiamen (CHN) et 17e à Wujiang (CHN). Un rêve éveillé pour la jeune femme, qui a, semble-t-il, intégré de nouvelles données à son mode de fonctionnement.

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Contest d’ouverture Cortigrimpe 73 !

14 Déc

À l’occasion de l’ouverture de la salle, Corti 73 vous propose de nous découvrir en participant à notre contest !

UNE SEMAINE D’AVENTURE A BORD DU REBLOCH’VAN EST A GAGNER parmi les très beaux lots offerts par notre partenaire Snowleader !!!

Tout le monde est le bienvenu, de très beaux lots seront distribués par tirage au sort aux participants.
On vous attend 🙂

INFOS:
Inscription: 10€
Ouvreurs: Baptiste Dherbilly & Stéphanie Traber
Contest ouvert à partir de 12 ans

LOTS PAR TIRAGE AU SORT:
Notre partenaire Snowleader vous offre
– 1 semaine en van aménagé à bord du Rebloch’van
– 1 week-end en van aménagé, toujours à bord du Rebloch’van 😉
– Des nombreux lots: Black Diamond, …

PROGRAMME:
12h30: Ouverture des portes & inscriptions
13h-17h: Qualifications sous forme de contest
18h: Finales

La salle ouvrira ses portes normalement dès le dimanche 16 décembre

Le lieu du rendez-vous:

Cortigrimpe 73

40 Rue de la Françon, 73420 Voglans, Rhone-Alpes, France
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Coupe de France de bloc de Toulouse: victoire d’Hélène Janicot et de Jérémy Bonder !

04 Déc

Ce week-end se déroulait la troisième Coupe de France seniors de bloc de la saison. Après l’étape de St-Leu à La Réunion et celle d’Épinal dans les Vosges, 104 grimpeurs venus de toute la France s’étaient donné rendez-vous à Toulouse, au sein de la salle Block’Out.

  • Résultats complets ci-dessous.

Les résultats seniors femmes:

Si Naïlé Meignan terminait 1ère des qualifications, c’est finalement Hélène Janicot qui remporte cette étape de Coupe de France. Tout se jouera à un petit essai en finale. En effet, Hélène enchaînera 3 blocs en 4 essais, quand il faudra un essai de plus à Naïlé pour toper les trois blocs, qui termine 2ème, juste devant Charlotte André, qui elle aussi enchaînera 3 blocs en 5 essais.

 

Les résultats seniors hommes:

Chez les hommes, victoire de Jérémy Bonder, qui s’impose avec 2 blocs à vue. Aucun des finalistes ne sortira l’intégralité des blocs de finale. Juste derrière lui, on retrouve Tanguy Topin, qui enchaîne 2 blocs en 5 essais. Enfin, Thomas Morize décroche le bronze avec 1 bloc topé en 2 essais.

Les résultats du Championnat de France vétérans:

Cette étape de Coupe de France seniors était également l’occasion d’accueillir le Championnat national de bloc des catégories vétérans.

Chez les femmes, c’est Audrey Fra qui remporte le titre de Championne de France. Après avoir terminé 1ère des qualifications, elle domine largement les finales en étant la seule à toper les trois blocs, en 15 essais. Derrière elle, l’argent revient à Clarisse Jung avec 1 bloc réalisé à vue. Eloise Devaux complète le podium avec 1 bloc en 2 essais.

Chez les hommes, les finales étaient bien plus compliquées puisqu’aucun des six finalistes ne sortira un bloc. C’est donc le nombre de zones qui a valu le titre national à Olivier Lebreton, qui aura été le seul grimpeur à toutes les valider. Derrière lui, on retrouve Arnaud Gillet, 2ème et Stéphane Julien 3ème.

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Inauguration d’une nouvelle salle d’escalade à Rumilly, en Haute-Savoie

02 Déc

Samedi dernier avait lieu l’inauguration d’une toute nouvelle salle haut-savoyarde: la SAE nationale de Rumilly, à quelques kilomètres d’Annecy. Pour l’événement, le club Albanais Vertical avait invité de nombreux élus locaux, ainsi que quelques stars nationales et internationales venues inaugurer cette structure flambant neuve.

De nombreux grimpeurs du coin étaient venus assister à cette inauguration, chaleureusement organisée par les bénévoles du club de l’Albanais Vertical. Il faut dire que par rapport à leur précédente structure, la hauteur du mur a été multipliée par deux… ce qui a engendré une hausse de 50% du nombre d’adhérents cette année !

Après un discours effectué par les élus en la présence de Pierre Bechet, Maire de Rumilly et Raymond Favre, son adjoint aux sports, ainsi que Pierre Blanc, Président de la Communauté de communes et J.P Violette, en charge des équipements, Claude Chamelle, Président de la Ligue, Fred Juarez et Caroline Duval, respectivement présidents des comités territoriaux de Savoie et de Haute-Savoie, le ruban bleu-blanc-rouge a été coupé, au beau milieu du mur.

Puis, les champions invités pour l’événement se sont donnés en démonstration. D’abord Anouck Jaubert, numéro 1 mondial et co-détentrice du record du monde de vitesse, qui a inauguré les deux couloirs de vitesse, établissant un nouveau record à battre pour les licenciés du club.

Puis, Arsène et Alistair Duval, champion du Monde et champion de France, nous ont offert une belle démonstration d’escalade  de difficulté, dans l’une des voies les plus dures de la salle, ouverte par Éric Chanourdie. D’ailleurs, le club Albanais Vertical compte désormais dans ses rangs sa fille, Julia Chanourdie, qui grimpera dorénavant sous les couleurs du club de Rumilly.

Pour clôturer cette inauguration, bénévoles, élus et spectateurs se sont donné rendez-vous autour d’un buffet pour échanger tous ensemble, dans la convivialité.

La structure en quelques chiffres :

48: le nombre de mètres linéaires
13: la hauteur du mur en mètres
8: l’avancée en mètres la plus forte, dans la section la plus déversante du mur.
2: le nombre de couloirs de vitesse équipés d’un système de chronométrage, d’afficheurs, de pads de départ, de buzzers et des deux enrouleurs automatique.

  • Plus d’infos sur le club ici
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Test matos: les volumes Solid

25 Nov

Les volumes sont désormais des éléments incontournables de l’escalade en salle. Aussi bien pour l’ouverture de blocs que de voies, en compétition ou pour grand public. En effet, c’est un excellent moyen de rendre les passages complexes et physiques bien en gainage, tout en compression. C’est aussi un plus visuel pour le mur, puisque les volumes donnent un véritable cachet à une structure lisse.

Depuis quelques mois, Planetgrimpe a eu la chance de pouvoir agrémenter l’une de ses structures d’escalade des derniers volumes fabriqués par Solid. Et donc de les tester sur le long terme… Résultat de ce test ci-dessous.

La première rencontre, ou la joie de déballer le colis !

C’est avec une impatience immense que nous avons reçu le carton contenant nos petits trésors… Emballés avec soin et calés minutieusement dans le carton, ils nous sont parvenus dans un parfait état ! Un peu comme un enfant qui ouvre ses cadeaux de Noël, nous nous sommes précipités sur nos volumes.

En les ouvrant, nous avons tout de suite remarqué la très bonne qualité du produit. Les volumes sont bien finis, les couleurs se marient parfaitement et donnent un effet futuriste et le logo est très classe.

Le colis était composé de dix volumes de la gamme Solid 2018:

  • 2 Pyramides S.1.1
  • 2 Pyramides S.1.2
  • 2 Barrettes S.17.0
  • 2 Carrés S.18.0
  • 1 Pavé S.13.0
  • 1 Triangle S.14.0

Solid est une marque polonaise, distribuée en France par la marque de prises d’escalade Digital Climbing.

Des formes atypiques

Ce que l’on remarque tout de suite en déballant les volumes, ce sont leurs formes. L’originalité des volumes est au rendez-vous. En effet, ces volumes sont très originaux et se détachent du reste du marché. Ils ont été inspirés pour ravir les ouvreurs tout comme les grimpeurs et procurer un maximum de sensation, dans une constante recherche d’un équilibre, entre placements et mouvements physiques.

Solid a misé un maximum sur les formes de ses volumes. Certes, de simples pyramides figurent dans leur catalogue, comme les modèles de la gamme S.1.1 à S.1.5. Mais le catalogue compte au total plus de 25 références de produits, au look tous plus originaux les uns que les autres. Il existe aussi bien des pyramides donc mais aussi des rectangles tronqués, des pavés, ainsi que différentes formes pouvant s’emboîter les unes avec les autres comme les S.9.0 et les S.10.0 ou les S.13.0 et S.14.0. On peut également séparer ces volumes qui s’emboîtent pour créer des fissures plus ou moins grandes, ou encore superposer différents volumes, pour donner un look à la structure d’escalade qui laissera bouche bée n’importe quel grimpeur.

Il existe également au catalogue des barrettes allongées, difficile à tenir à plat mais sur lesquelles on peut venir visser de petites micros. Vous l’aurez compris, la gamme de Solid est très variée et modulaire. L’imagination des ouvreurs est la seule limite à ces volumes !

Chez Planetgrimpe, nous avons donc eu la chance de tester, les S.1.1, S.1.2, S.17.0, S.18.0, S.13.0 et S.14.0

Des volumes aux finitions irréprochables !

Dès la première utilisation des produits de la marque Solid, nous avons remarqué l’extrême souci apporté à la qualité des produits. Les volumes sont très bien finis et les couleurs parfaitement choisis. Les pièces sont d’ailleurs bien peintes, que ce soit le logo, ou la démarcation entre les différentes couleurs. Les parties des volumes sont parfaitement collé et ajustés, ce qui est un point non négligeable lors de l’ouverture de blocs ou de voies. Il n’y a rien de pire que de voir un grimpeur arquer le bord des volumes car ceux-ci sont mal assemblés… Mais rassurez-vous, avec les volumes de la marque Solid, ce ne sera pas le cas, ceci car les plaques sont parfaitement jointives.

Le touché

Le revêtement de surface des volumes est très agréable. Un bon compromis a été trouvé au niveau du grain. Il est suffisamment adhérent pour tenir main à plat sur le volume, sans toutefois vous arracher la peau des doigts et devoir attendre plusieurs le temps de cicatriser.

Durant nos nombreuses sessions d’escalade sur les volumes, le grain a résisté à nos assauts répétés. Les volumes sont durables dans le temps et résistants, même si vous vous en servez en pied, pour créer des skates, des run&jump ou encore pieds à plat dans un profil vertical.

L’utilisation

Nous avons pu fixer aisément les volumes Solid sur notre mur de difficulté et dans notre partie bloc.  Grâce à la grosse modularité de ces volumes, nous avons pu créer des lignes esthétiques et des mouvements sympas, à la gestuelle variée. La barrette S.17.0 s’adapte bien à un profil vertical et permettent de créer des passages techniques, tout en équilibre.

A l’inverse, le volume S.14.0 cassera vos plus gros dévers et proposera des mouvements physiques. Selon l’orientation qu’on lui donne, il est même possible de tenir ce volume les mains à plat. Mais les inserts qu’il comporte permettront d’accroître encore plus les possibilités en terme de créativité

Les S.1.1 et S.1.2 sont plus adaptés à des profils moins déversants, à moins de lui rajouter quelques micros, qui le rendront efficace en toutes situations.

Petits détails à noter, les pré-trous qui permettent de fixer les volumes sur le mur à l’aide de vis à bois sont d’une superbe qualité et permettent de ne pas abimer les produits lorsqu’on les visse sur le mur.

D’une manière générale donc, les volumes Solid sont dotés d’une belle modularité, qui ont rapidement trouvé leur place sur nos structures d’escalade et ont permis d’explorer différents répertoires gestuels. Les pentes des volumes, selon les modèles et les formes, se prêtent à des profils variés et s’avèrent très riches dès qu’on commence à jouer à visser des micros.

Manutention

Les volumes Solid restent relativement légers. Il est facile de les manipuler et de les positionner, même à une main, perché au sommet d’une échelle ou d’une nacelle. En effet, le poids est un élément crucial quand il s’agit de l’ouverture de voies ou de blocs.

L’avis de Planetgrimpe

Comme vous l’aurez compris à travers notre test, nous avons été ravis par ces volumes Solid. Nous avons affaire à des produits de qualité et durables dans le temps. Les formes sont originales, ce qui laisse une place infinie aux différentes combinaisons qu’il peut exister dans un bloc ou une voie avec ces volumes. Il est sûr que les ouvreurs s’amuseront beaucoup à créer des passages avec ces volumes.

Où acheter ?

En France, comme dit précédemment, c’est la société Digital Climbing qui s’occupe de la distribution de ces volumes. Contactez les en cliquant ici, ou envoyer nous un message et nous leur feront passer vos demandes.

Astuces

Pour préserver une longue vie à vos volumes :

  • Fixez-les avec des vis à bois d’un diamètre adapté : diamètre 4,5mm x 50mm au minimum
  • Utilisez tous les pré-trous prévus sur le volume
  • Vérifier que la surface sur laquelle vous fixez vos volumes est bien place
  • Limitez l’utilisation des visseuses à choc pour visser vos volumes
  • Pour visser des micros sur les volumes, utilisez des vis de petits diamètres, pour ne pas laisser de gros trous une fois que vous les enlevez
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Un plateau de grimpeurs exceptionnel pour le La Sportiva Legends Only demain !

23 Nov

Cette année, c’est le 8ème anniversaire du La Sportiva Legends Only. 8 ans que cette compétition de bloc internationale existe. Et comme à chaque fois, cet événement marque définitivement la fin de la saison des compétitions.

Le La Sportiva Legends Only, c’est une compétition au format unique. Seuls les meilleurs mondiaux peuvent y participer, sur invitation uniquement. Ainsi, ils sont six hommes à avoir été choisis cette année. Car les années paires sont réservées à ces messieurs, tandis que les années impaires sont 100% féminines. L’an dernier, c’est Shauna Coxsey qui s’imposait et qui remportait le trophée, devant Stasa Gejo et Petra Klingler, après des finales époustouflantes.

La particularité de cette compétition réside dans le fait que les grimpeurs ne découvrent pas les blocs le soir même des finales. Depuis quelques jours, ils ont eu l’occasion de travailler les problèmes qui leur feront face samedi soir. Une compétition après-travail donc, qui permet aux ouvreurs de créer des blocs d’un niveau bien plus intense que ceux rencontrés en Coupe du Monde.

Et la grosse surprise cette année vient de la liste des participants. Quel est l’homme qui figure en tête d’affiche de cette liste ? Le King en personne, mister Chris Sharma, cador de l’escalade mondiale ! Cela fait des années que l’américain n’a pas revêtu son costume de compétiteur, pourtant demain, il se battra aux côtés des meilleurs bloqueurs du moment ! En effet, il affrontera le slovène Jernej Kruder, vainqueur du classement général des Coupes du Monde 2018, le coréen Jongwon Chon, le japonais Rei Sugimoto, le russe Alexey Rubstov mais aussi l’allemand Alex Megos.

Ne pas terminer dernier face à ces cinq autres compétiteurs serait un exploit pour Chris Sharma. Pour cause, cela fait des années maintenant que l’américain se consacre à la falaise, une pratique bien éloignée des blocs spectaculaires où les triple-jetés et les mouvements d’équilibre sont de rigueur. De plus, à 37 ans, il sera de loin le compétiteur le plus âgé du plateau. Mais le format de la compétition pourrait convenir à Chris Sharma, puisque les blocs seront après-travail, une discipline qu’il maîtrise à la perfection maintenant.

Alors rendez-vous demain à partir 19h00 pour suivre en direct cette compétition. Un live sera retransmis sur Planetgrimpe pour ne rien manquer du dénouement.

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Dani Andrada, l’homme qui valait 4000 voies extrêmes !

22 Nov

Le grimpeur espagnol de 43 ans, Dani Andrada a récemment annoncé qu’il venait de dépasser la barre des 4000 voies et blocs dans le 8a et plus.

4015. C’est le nombre exact de voies et de blocs entre le huitième et le neuvième degré que Dani Andrada a enchaîné dans sa carrière de grimpeur. Une carrière que beaucoup jalousent… En effet, l’espagnol a été l’un des pionniers du développement de l’escalade sportive de haut-niveau dans le monde entier.

Ayant commencé l’escalade à l’âge de 13 ans, en 1988, sur une petite structure proche de chez lui, il passera ses deux premières années à grimper uniquement en baskets. Lors de sa première vraie sortie en falaise, il enchaînera alors son premier 7a. La machine Andrada était lancée. Quelque temps plus tard, il passera du 8a au 8c en moins d’un an.


J’aimerais atteindre les 5000, si je ne meurs pas avant. »

D.A


Après un passage en compétition, il décide de se consacrer entièrement à l’escalade en milieu naturel. Il enchaînera alors de nombreuses voies dans le neuvième degré, comptant désormais plus de 70 voies entre le 9a et le 9b.

Dani Andrada est incontestablement l’un des grimpeurs ayant le plus d’ascensions marquantes à son compteur, que ce soit en bloc ou en falaise. Il est également connu pour avoir équipé une multitude de voies extrêmes, notamment en Espagne.

Sur les 4015 voies et blocs en 8a et plus qu’il a enchaîné, 20% ont été équipées par lui.

« J’aimerais atteindre les 5000, si je ne meurs pas avant, mais je veux surtout grimper des voies de qualité, bien que chaque jour devienne de plus en plus difficile. Cette année, j’aimerais arriver à un objectif de 1000 voies équipées. Pour l’instant, j’en suis à 789. Pour moi, ouvrir des voies est la chose la plus importante pour la communauté des grimpeurs. »

Dans une interview accordée à 8a.nu, l’espagnol a également parlé de la course aux cotations qui existe aujourd’hui. « La plupart des grimpeurs, généralement les plus jeunes, ne pensent maintenant plus qu’aux chiffres et aux cotations, en oubliant l’escalade en elle-même. »

D’après lui, la mode consiste désormais à essayer des voies dures, sans emmagasiner assez d’expérience en faisant du volume dans des voies plus faciles. « Je viens d’une ancienne génération où avant d’essayer du 8a, on grimpait des 7c+ à vue. Pour moi, des grimpeurs capables de grimper un maximum de 8a sont de bien meilleurs grimpeurs que ceux capables d’enchaîner un ou deux 9a. Après tout, l’escalade ce n’est pas juste grimper des voies dures, c’est surtout essayer de grimper dans différents styles sur différents types de rocher.

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Nouveau record sur El Cap ! À 15 ans seulement, Connor Herson enchaîne le Nose en libre !

21 Nov

Cet enfant est un jeune prodige de l’escalade. Un jour seulement après que Keita Kurakami ait signé la cinquième ascension en libre du Nose, Connor Herson faisait de même… âgé de 15 ans seulement ! Il devient ainsi le plus jeune grimpeur à accomplir cet exploit, et de loin !

Alors que la plupart des enfants de son âge s’amusaient sur leur console, jouaient au foot avec leurs amis ou faisaient leurs devoirs, Connor Herson, 15 ans, marquait l’Histoire de l’escalade en enchaînant l’une des voies les plus mythiques du monde.

Accompagné de son père Jim Herson, pendant trois jours, il réalisait les 31 longueurs du Nose, devenant ainsi le plus jeune grimpeur à enchaîner en libre ces 900 mètres d’escalade. Jusqu’à maintenant, le record était détenu par Beth Rodden, qui avait grimpé le Nose âgée de 25 ans.

Parti le samedi, Connor atteignait le sommet d’El Cap lundi. Impressionnant dans sa grimpe, il enchaînait les 26 premières longueurs sans tomber une seule fois, jusqu’à arriver à l’une des sections les plus dures de cette grande voie : Changing Corners, la longueur 27 cotée 8b. La nuit tombait alors dimanche soir, et Connor n’avait droit qu’à un seul essai avant qu’il ne fasse trop sombre. Malheureusement, il zippa du pied dans le mouvement le plus dur. Le lendemain matin, après une bonne nuit de sommeil en portaledge, il enchaînait sans difficulté cette longueur, poursuivant son ascension jusqu’au sommet.

Il faut dire que Connor a grandi dans la vallée du Yosemite, grimpant des voies sur le Half Dome dès son plus jeune âge. En 2016, alors âgé de 13 ans, il avait déjà grimpé le Nose, en un jour, en artif cette fois-ci. Il faut dire que son père Jim n’est pas méconnu de la planète grimpe. En 2003, il avait réalisé la huitième ascension en libre du célèbre Salathé Wall… trois jours seulement après que son fils soit né !

Enchaîner les 31 longueurs du Nose en tête était l’un des projets de Connor, qui trottait dans sa tête depuis de nombreuses années. Il se prépare en falaise depuis bien longtemps, comptant de multiples voies sportives dans le huitième degré à son actif. L’année dernière, il s’était fixé comme objectif le « 14 Challenge » : enchaîner 14 voies cotées 5.14 dans l’échelle de cotation américaine (entre le 8b+ et le 9a) l’année de ses 14 ans. Un pari réussi avec brio.

La semaine dernière, Connor et son père avaient déjà tenté l’ascension du Nose en libre. Le jeune homme avait failli accomplir l’exploit lors de son tout premier essai, chutant juste dans la dernière section difficile de Changing Corners. C’était la première fois qu’il essayait cette longueur en tête.

Le Nose fait décidément parler de lui en ce moment ! Hier nous vous relations la performance du japonais Keita Kurakami, qui enchaînait cette grande voie complètement seul, en solo encordé. Actuellement, c’est Nina Caprez qui se bat dans le Nose, supportée par Lynn Hill, afin de célébrer les 25 ans de son premier enchaînement en libre.

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Exploit sur El Cap ! Un japonais signe la première ascension historique du Nose en solo auto-assuré !

20 Nov

Keita Kurakami a réalisé la nuit dernière la toute première ascension en solo encordé (et la cinquième en libre) du Nose, sur El Cap. Un exploit historique qu’aucun autre grimpeur n’avait encore tenté. Pour cause, en d’autres termes, cela signifie enchaîner les 31 longueurs en tête, redescendre en rappel à chaque longueur pour récupérer le matériel, puis remonter au jumar jusqu’au pied de la longueur suivante. Un travail monstrueux, que Keita a réalisé seul.

Ces japonais sont décidément partout ! Si on les savait déjà redoutables en compétition, en bloc ou en falaise, voilà maintenant qu’ils s’attaquent aux Big Walls.

En atteignant le sommet d’El Cap dimanche 19 novembre à 22h10, Keita Kurakami est devenu le cinquième grimpeur de l’Histoire à grimper le Nose en libre. Sauf que lui est le premier à l’avoir fait seul, sans aucun compagnon de cordée, enchaînant les 900 mètres d’escalade en solo auto-assuré. Une grande première dans l’Histoire du Yosemite.

Keita Kurakami s’était déjà essayé à cet exploit l’an dernier. Le japonais avait déclaré avoir enchaîné en libre le Nose, avant de revenir sur ces propos, en précisant qu’il ne l’avait pas fait dans le pur style comme les quatre autres grimpeurs précédents. En effet, en pleine ascension, lui avait regagné le sommet pour bivouaquer, avant de redescendre le lendemain poursuivre son sa montée.

Mais cette année, c’est d’une seule traite depuis le sol que Keita a enchaîné le Nose, devenant la cinquième personne à le faire, après Lynn Hill, Tommy Caldwell, Beth Rodden et Jorg Verhoeven. Mais jusque-là, tous l’avaient fait avec un partenaire de grimpe, c’est-à-dire quelqu’un qui les assurait pendant ces longues heures d’ascension.

Cette fois, Keita Murakami n’a pas quitté la paroi comme il l’avait fait l’an dernier

Mais ce que vient de réaliser Keita Kurakami est encore plus grand. Enchaîner le Nose en solo encordé signifie parcourir les 31 longueurs trois fois. D’abord enchaîner chaque longueur seul, en tête, en utilisant des techniques de corde complexes. Puis, arrivé au sommet de chaque longueur, il faut poser un rappel et redescendre jusqu’en bas pour récupérer ses dégaines. Une fois en bas, il faut alors remonter au jumar jusqu’au relais, en se hissant sur la corde. Cela prend beaucoup de temps et demande une énergie incroyable, tant physique que mentale.

Cet accomplissement aura demandé trois ans de travail au japonais. Il commença à travailler la voie en 2016, repérant notamment les longueurs les plus difficiles comme “The Great Roof” 8b ou encore “Changing Corners” 8b+. Un an plus tard, il était de retour dans la vallée du Yosemite et libérait toutes les longueurs en trois jours, sans toutefois être resté sur le mur toutes les nuits :

« Parce que je ne suis pas resté tout le temps sur le mur et que j’ai regagné le sommet pour me reposer plus confortablement, on ne peut pas dire que j’ai enchaîné en libre le Nose, puisque mon ascension n’a pas été vraiment progressive depuis le bas. C’est plus facile que les autres ascensions en libre qu’il y a eu jusque-là et ça ne peut donc pas être répertorié comme telle. »

Mais cette année, c’est bien d’une traite, depuis le bas, et sans quitter la paroi que Keita Kurakami a enchaîné les 900 mètres et les 31 longueurs du Nose, venant ainsi compléter un nouvel exploit sur El Cap.

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Sachi Amma libère l’une des voies les plus dures du Japon !

19 Nov

Jeudi dernier, Sachi Amma venait à bout de son projet du moment. « C’est l’ascension la plus mémorable de ma vie » déclarait-il alors sur les réseaux sociaux.

Fort de toute son expérience de falaisiste, il a don enchaîné  “Rise”,  9a+ au Mont Futago. L’histoire a commencé il y a plus de six mois, lorsqu’en Avril il équipe une ligne qui lui paraît futuriste. 30 mètres de grimpe sur une paroi quasiment verticale où les prises frôlent le minuscule et où chaque mouvement doit être contrôlé à la perfection. Mais cette voie extrême était encore bien trop dure pour Sachi, qui a alors eu l’idée de créer une connexion plus facile pour commencer.

C’est là qu’est née “Rise”. Elle emprunte les 15 premiers mètres de son projet, qui cote déjà 8b+ selon lui, puis bifurque sur “Akirameruna”, une voie déjà existante, après un pas de bloc de quatre mouvements, étant à lui seul l’équivalent d’un bloc en 8A+.


Plus d’une dizaine de fois, je suis tombé dans le crux. À force, je commençais à être épuisé, même effrayé par le fait d’essayer la voie sans jamais la réussir.


Cela fait plus d’un mois que le japonais travaille cette voie depuis le bas, tombant sans cesse au crux, où il faut tenir deux micros prises pour aller chercher une inversée très loin. Mais jeudi 15 novembre, après 25 jours de travail dans la voie, Sachi Amma parvient à tenir cette inversée, profitant de la collante automnale. Plus rien ne pouvait alors l’arrêter jusqu’au sommet…

Grand compétiteur, Sachi Amma avait quitté le circuit international en 2014, après avoir remporté le classement général des Coupes du Monde de difficulté. L’année suivante, il se fixait comme objectif d’enchaîner au moins dix voies dans le neuvième degré, objectif qu’il atteignait sans grande difficulté.

Au total, il compte maintenant onze 9a+ à son carnet de croix ainsi que deux 9b. Il offrait d’ailleurs au Japon son premier 9b l’hiver dernier, avec “Soul Mate”, qu’il enchaînait après des mois de travail.

Maintenant que Sachi a enchaîné “Rise”, qui n’est autre que le deuxième 9a+ du Japon, il compte réaliser son projet initial, bien plus dur, qui pourrait alors devenir le premier 9b+ japonais. En attendant, une vidéo complète de son ascension devrait voir le jour rapidement… Alors restez connectés !

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Coupe de France de bloc d’Epinal : Flavy Cohaut et Alban Levier s’imposent !

19 Nov

Ce week-end se déroulait la deuxième Coupe de France seniors de bloc de la saison, la première sur le sol métropolitain. En effet, après l’étape de St-Leu à La Réunion il y a trois semaines, les compétiteurs français avaient rendez-vous à Epinal, dans les Vosges.

Au programme, un tour de qualification avec 12 blocs, suivi de finales où les six meilleurs hommes et femmes se disputaient la victoire dans trois blocs.

Chez les femmes, c’est la jeune Flavy Cohaut qui truste la première marche du podium. Après avoir terminé 3ème des qualifications (ayant été l’une des trois seules avec Camille Faille et Charlotte André à enchaîner tous les blocs), Flavy fait la différence en finale, étant la seule à toper deux blocs, qui plus est à vue !

Derrière, Camille Faille termine 2ème, juste devant Charlotte André 3ème. Chacune enchaînera 1 bloc à vue en finale, elles seront alors départagées suite aux résultats des qualifications, que Camille remportait pour seulement un essai.

Chez les hommes, nette domination d’Alban Levier ce week-end. Après un tour de qualification plutôt facile où il enchaîne les 12 blocs à vue (ils seront d’ailleurs 18 grimpeurs à toper tous les blocs de qualification), Alban met tout le monde d’accord en finale étant lui aussi le seul à valider 2 blocs.

Derrière lui, c’est le grimpeur de la Team B’O Yann Denouel qui repart avec l’argent. Avec 1 top au compteur et 3 zones validées, il devance de peu Sam Avezou, qui s’empare de la médaille de bronze, juste devant son grand frère Léo.

Les résultats complets seniors :

Les résultats vétérans :

Prochaine étape le premier week-end de décembre, où les grimpeurs ont rendez-vous à Toulouse pour disputer la troisième manche nationale de la saison.

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Sauvez le site de bloc de Zillergrund Wald en Autriche !

18 Nov

Alors que les gilets jaunes se rassemblent partout en France pour protester contre le gouvernement, les grimpeurs se mobilisent également à l’échelle mondiale afin d’empêcher la destruction d’un site de bloc en Autriche.

Les arbres y sont bien verts, le sol est parsemé de mousse fraîche et de gros blocs de granite sont éparpillés aux quatre coins de la forêt. Zillergrund Wald, située dans la vallée du Zillertal, est sans doute le site de bloc le plus renommé d’Autriche. Mais la forêt est menacé de destruction.

En effet, Hollaus Bau, une entreprise d’exploitation de carrières, souhaite agrandir sa zone d’extraction. L’intégralité de la forêt et des blocs serait détruite. Mais le plus choquant, c’est que les blocs et les terres forestières de Zillergrund Wald ne sont même pas la cible de cette entreprise de carrière. Les rochers qu’ils veulent extraire se trouvent bien plus loin, sauf que Zillergrund Wald est sur le chemin. Hollaus Bau veut donc construire une grosse infrastructure routière à travers la forêt, de manière à ce que les camions puissent circuler.

Une alternative existe bien sûr, qui consisterait à contourner la forêt, mais cette solution entraînerait des dépenses supplémentaires pour la société.

Il est donc possible de sauver le spot de blocs de Zillergrund Wald. Pour cela, une pétition a été lancée il y a quelques jours, afin d’aider à faire pression sur le gouvernement local. À l’heure où j’écris ces lignes, 18 725 personnes ont déjà signé, pour un objectif de 20 000. Parmi eux, de nombreux grimpeurs de haut niveau se sont mobilisés et ont aussi signé la pétition, comme Nalle Hukkataival, Alex Puccio, ou encore Jakob Schubert, qui a l’habitude de grimper dans cette forêt. D’ailleurs, Jakob Schubert, Anna Stöhr et Kilian Fischhuber, font également pression pour empêcher la destruction du site.

Signez la pétition !

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Quelqu’un est enfin allé essayer “Burden of Dream”, le premier 9A bloc au monde !

18 Nov

Il a voyagé jusqu’au fin fond de la Finlande spécialement pour se rendre au pied de “Burden of Dream”, le bloc le plus dur de la planète. Le jeune grimpeur japonais Ryohei Kameyama est bien décidé à signer la première répétition de ce bloc extrême !

Le 23 octobre 2016, Nalle Hukkataival venait à bout du projet de sa vie. Le « Lappnor Project » se concrétisait enfin, après plus de 4000 essais et devenait “Burden of Dream”, le premier 9A bloc de l’Histoire. Un bloc de granite, très court et intense, de seulement six mouvements, dans un panneau à 45°.


Si j’avais su que ce serait si dur, je crois que je n’aurai même pas essayé…

Nalle Hukkataival


Située à une centaine de kilomètres d’Helsinki, en Finlande, difficile pour les grimpeurs d’aller essayer cette ligne extrême. D’autant plus que les conditions sont souvent humides…

Pourtant, nous rêvons tous de voir un grimpeur de haut-niveau se frotter à ce 9A et ainsi confirmer la cotation. Ryohei Kameyama l’a fait. Ce jeune grimpeur japonais, que vous ne connaissez sans doute pas, s’est rendu en Finlande, au pied de “Burden of Dream”. Verdict ? Il bouge, il bouge même très très bien dans ce bloc !

Nous ne savons pas si Ryohei Kameyama a réussi les premiers mouvements, qui d’après Nalle, sont clairement les plus durs. Mais le jeune japonais a publié une vidéo sur son compte Instagram où on le voit travailler, puis enchaîner la fin du bloc, à partir du troisième mouvement !

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par RyoheiKameyama (@ryohei_kame) le

Alors… La première répétition de “Burden of Dream” va-t-elle avoir lieu prochainement ? Ryohei Kameyama va-t-il confirmer la cotation ? Nous le saurons bientôt.

Notons que “Burden of Dream” a déjà été essayé par des grimpeurs du plus haut-niveau mondial, comme Daniel Woods, Dave Graham ou encore Jimmy Webb. Mais c’était avant que Nalle Hukkataival enchaîne le bloc. En mars 2016, c’est d’ailleurs Jimmy Webb qui avait suggéré à Nalle une nouvelle méthode concernant l’usage d’une prise négligée jusque-là.

Mais qui donc est Ryohei Kameyama ?

Ce nom ne vous parle pas ? Encore l’un de ces japonais mutants, comme ceux qui s’illustrent sur le circuit international des Coupes du Monde ? Hé bien non. Ryohei Kameyama n’est pas un compétiteur dans l’âme.

Âgé de 21 ans, il ne participe qu’à une compétition internationale par an: la Coupe du Monde de bloc au Japon. En 2017, il terminait 61ème. Cette année, il prenait la 33ème place. Rien d’exceptionnel face à ses compatriotes comme Tomoa Narasaki, Kai Harada, Kokoro Fujii ou encore Rei Sugimoto.

Mais ce que Ryohei Kameyama préfère, c’est le rocher. L’automne dernier, il était venu pour la première fois à Fontainebleau, enchaînant tous les grands classiques de la forêt ! En quelques jours sur place, il réalisait par exemple “Fatman” 8B, “Traphouse” 8B+, “Gecko assis” 8B+, “Mécanique élémentaire” 8B+, “Jour de Chasse” 8C ou encore “The Big Island” 8C.

Il a commencé l’escalade à l’âge de 8 ans et pour la petite anecdote, il adore grimper seul et ne supporte pas les encouragements quand il grimpe… Ce n’est donc pas le bruit autour de “Burden of Dream” qui devrait le gêner !

Ryohei Kameyama au pied de “Burden of Dream”

  • Ryohei Kameyama avait d’ailleurs fait l’objet d’un épisode de Relais Vertical lors de sa venue à Fontainebleau:

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En solo encordé, Pete Whittaker enchaîne le Half Dome et El Cap en moins de 24h !

15 Nov

Pete Whittaker vient d’enchaîner en solo encordé le Half Dome et El Capitan au Yosemite, en seulement 20 heures et 19 minutes. Personne avant lui n’avait encore tenté cet exploit.


Pete Whittaker, connu pour ses ascensions folles en solo encordé, a encore frappé. En 2016, il réalisait pour la première fois de l’Histoire l’ascension d’El Cap en moins d’une journée, utilisant une technique de corde lui permettant de grimper seul.

Cette fois, il a décidé de s’attaquer à deux monstres du Yosemite et s’était fixé un délai de 24 heures maximum pour en venir à bout. Enchaîner le Half Dome et El Cap, seul, le plus vite possible.

Il débuta dans le Half Dome à 06h30, le 9 novembre, après avoir dormi au pied de la falaise la veille. À 11h03 précisément, il atteignait le sommet, après avoir enchaîné les 23 longueurs de Regular Northwest Face et ses 670 mètres de grimpe. Pas de temps à perdre pour Pete, qui redescendait, reprenait la voiture et se garait au pied d’El Cap. À 13h23, il s’attaquait au célèbre Nose et ses 914 mètres en 8b+ max. À 02h49 du matin, Pete en arrivait au sommet, ayant réussi l’exploit d’enchaîner ces deux monstres de granite en 20 heures et 19 minutes.

Une telle aventure demande une logistique minutieusement préparée, surtout lorsque l’on utilise des techniques de corde où l’on s’assure seul, comme c’est le cas en solo encordé.

J’ai bien grimpé et j’ai fait un bon travail au niveau des manips de corde sur le Half Dome, bien que finalement j’aurais pu utiliser une corde plus courte.

Cependant, je me suis égaré sur la première partie, après avoir bifurqué à droite trop tôt. Je me suis retrouvé un peu coincé au milieu d’une dalle, sans savoir s’il fallait que je continue à monter ou s’il fallait que je descende pour retrouver le bon chemin. Finalement j’ai réalisé que je n’étais pas au bon endroit du tout. Je n’avais grimpé cette voie qu’une seule fois auparavant, en second. Et quand vous grimpez en second, vous vous concentrez moins que si vous êtes le leader, ce qui explique que lorsque je me suis retrouvé seul à cet endroit, j’ai emprunté le mauvais itinéraire dans la voie.

Sur El Cap en revanche, Pete s’est battu avec quelques enchevêtrements de corde qui lui ont coûté du temps et de l’énergie.

Je n’ai pas pris de sac pour ranger la corde, j’ai parfois dû l’enrouler et la laisser sur de petits bords, mais à plusieurs reprises elle a glissé et j’ai dû faire des rappels inutiles pour descendre chercher des cordes coincées dans des fissures.

Pour la petite anecdote, ce n’est pas la seule mésaventure de Pete durant ces 20 heures et 19 minutes. Fidèle à son habitude, il oublia de prendre suffisamment d’eau pour son ascension finale.

De plus, ne voulant pas porter une paire de chaussures de marche d’approche dans le Nose, Pete a dû faire toute la descente à pied, de nuit, depuis le haut de la falaise, chaussons aux pieds… « Pas l’idéal » confie-t-il.

Ainsi, il pense qu’il pourrait gagner du temps, s’il répétait cet exploit une nouvelle fois.

J’aurais une bien meilleure logistique si je le faisais à nouveau et je pense que je pourrais gommer toutes mes petites erreurs et gagner du temps. »

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Brad Gobright enchaîne « El Corazon » sur El Capitan en moins de 24 heures !

13 Nov

Brad Gobright a récemment réalisé « El Corazon » sur El Cap, d’une traite, sans s’arrêter de bas en haut. Une ascension qui lui aura demandé 19 heures de grimpe non-stop. Il est le troisième grimpeur au monde à enchaîner cette grande voie de 900 mètres en moins de 24 heures, après Alex Honnold et Tommy Caldwell.

« El Corazon » est l’une des multiples grandes voies parcourant El Capitan, au Yosemite. Composée de 35 longueurs, le crux est marqué par une section en 8a, faisant échouer de nombreux grimpeurs. La plupart de ceux qui s’y frottent mettent en moyenne quatre jours pour enchaîner les 900 mètres de granite… Brad Gobright n’aura mis que 19 heures.

Il faut dire que l’américain se préparait depuis plusieurs années pour cet exploit. L’an dernier, il avait déjà tenté ce challenge, mais avait échoué dans cette fameuse longueur en 8a, la plus dure de la voie. En septembre, les vieux démons de cette longueur le rattrapaient une nouvelle fois. Nouvel échec pour Brad, qui tombait à plusieurs reprises dans le crux.

Finalement, il y a quelques jours, il parvenait à vaincre ses démons. Ses échecs précédents n’étaient plus que du passé. Parti dans la première longueur à 22h30, il grimpa de nuit la plupart du temps, afin d’échapper à la chaleur du soleil. Une chaleur qui frappe tant que Brad fut contraint de faire une pause, comprise dans ses 19 heures, aux trois-quarts de son ascension. En effet, il devait attendre pendant plusieurs heures que le vent de l’après-midi refroidisse la surface du rocher, pour continuer sa progression.


C’est certainement le plus gros challenge que j’ai relevé dans ma carrière de grimpeur. »

Brad Gobright


D’après lui, enchaîner cette grande voie en moins d’un jour est plus dur que faire la même chose dans le « Salathé Wall ».

L’ascension d' »El Corazon » en 19 heures vient s’ajouter à la liste de ses plus grands succès. Le printemps dernier, il réalisait une ascension express du « Salathé Wall » en 13 heures. Brad Gobright était aussi le détenteur du record de vitesse dans le Nose, qu’il avait enchaîné avec Jim Reynolds en 2 heures, 19 minutes et 44 secondes, avant que Tommy Caldwell et Alex Honnold améliorent encore ce temps. Enfin, en 2016, Brad Gobright avait enchaîné trois grandes voies d’affilée sur El Cap en très exactement 23 heures et 10 minutes: Zodiac, le Nose et Lurking Fear.

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Championnat de France de combiné: les résultats des qualifications femmes !

10 Nov

Après les hommes ce matin, ce sont les femmes qui ont fait leur entrée sur le ring cet après-midi. Ou plutôt, les rings. Car c’est d’abord sur la voie de vitesse que les 20 grimpeuses ont défié le temps, avant d’aller en découdre sur le fronton de bloc pour ensuite finir par résister contre la gravité sur le mur de difficulté.

Un programme chargé donc, qui a commencé dès 14h00 et qui vient seulement de finir… Les grimpeuses en ont donc pris plein les bras pendant plus de cinq heures.

Mais alors, à l’issue de ces qualifications, qu’elles sont celles qui poursuivent la compétition et qui se disputeront le titre de Championne de France de combiné demain en finale ? Réponse.

Fanny Gibert truste la première place !

C’est finalement la réunionnaise Fanny Gibert qui a remporté ce premier tour qualificatif ! En vitesse, elle rentrait dans le top 10 en signant le 9ème meilleur temps sur la voie officielle. Mais c’est bien sûr en bloc qu’elle a fait la différence. Alors que toutes les autres compétitrices ne parviennent pas à sortir plus de trois blocs, Fanny sera la seule à s’offrir un circuit complet, topant les quatre blocs, en seulement 6 essais.

En difficulté, il lui fallait donc assurer un run correct pour être qualifiée en finale. Objectif accompli pour Fanny, qui atteint la sortie du dévers, terminant ainsi 1ère du classement combiné avec 31,5 points.

Derrière elle, avec 65 points, on retrouve la deuxième réunionnaise engagée sur cette compétition, Manon Hily. 10ème en vitesse, elle prend ensuite la 6ème place en bloc. Mais c’est sur le mur de difficulté que Manon s’illustre particulièrement. Elle sera celle à monter le plus haut dans la voie, sans toutefois en atteindre le sommet. 1ère place en difficulté donc, et 2ème au classement général.

© Laurent Grospiron

Anouck Jaubert, qui se prépare au combiné olympique depuis le début de la saison, ne déçoit pas. Dès le début de la compétition, elle s’empare de la 1ère place en vitesse, sa discipline de prédilection. En bloc, elle parvient à réaliser un top et valider 3 zones, ce qui la classe 14ème. Enfin, sur la dernière épreuve, Anouck se classe 7ème pour terminer finalement 3ème du combiné avec 98 points.

Enfin, Luce Douady, Elma Fleuret et Maëlys Agrapart se qualifient également pour la finale de demain.

Les résultats complets du combiné:

Les finalistes de demain:

Hommes:

Alban Levier
Sam Avezou
Léo Avezou
Bassa Mawem
Micka Mawem
Stéphane Hanssens

Femmes:

Fanny Gibert
Manon Hily
Anouck Jaubert
Luce Douady
Elma Fleuret
Maëlys Agrapart

La suite du programme:

Dimanche 11 novembre 2018

09h00 : finale vitesse hommes
09h20 : finale bloc hommes
11h15 : finale difficulté hommes

13h30 : finale vitesse femmes
13h50 : finale bloc femmes
15h45 : finale difficulté femmes

16h35 : podiums


  • Toutes les infos sur la compétition à retrouver ici.
  • Les résultats des qualifications hommes ici.
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Adam Ondra enchaîne “Assassin” 9a, la voie la plus dure de Smith Rock !

10 Nov

Actuellement à Smith Rock après son court séjour au Yosemite, Adam Ondra vient d’enchaîner la voie la plus dure du secteur.

Après avoir enchaîné à vue “Scarface” 8b+ et “White Wedding” 8b+, le tchèque s’est frotté à “Assassin”, la seule voie du neuvième degré de Smith Rock.

Bien que très dure techniquement, elle ne lui aura pas demandé un gros investissement, puisque Adam l’enchaîne à son deuxième run seulement ! Il compte maintenant plus de 170 voies dans le neuvième degré…

Adam Ondra a profité de sa venue à Smith Rock, berceau de l’escalade sportive américaine, pour rencontrer Alan Watts, l’un des fondateurs de l’escalade locale:

Ce fut un honneur de rencontrer Alan Watts. Il est un pionnier de l’escalade sportive des US, et a ouvert la première voie équipée du pays en 1982. Avant cela, il n’y avait que du trad (placer ses propres protections) ou de l’escalade artificielle. La naissance de l’escalade sportive a été difficile, même en Europe, mais le traditionalisme était encore plus fort aux USA. Il a reçu beaucoup de critiques, mais plus tard, Smith Rock est devenu une destination incontournable pour les grimpeurs du monde entier et l’escalade sportive a finalement été acceptée aux US.

Cet homme a été un visionnaire. Étant un très fort grimpeur, il a équipé “To Bolt Or Not To Be” 8b+ (dont la première ascension a été réalisée par JB Tribout en 1986, puis répété par Watts quelques années plus tard) et “Just Do It” (dont la première revient également à JB Tribout en 1992). Ces deux voies ont été les premières de leur difficulté de tout le pays.

Il y a encore de nombreux projets futuristes ayant été équipés à la fin des années 80, qu’Alan m’a montré avant-hier, encore en attente d’être enchaînés… »

En 2016, c’est le jeune Drew Ruana, alors âgé de 16 ans, qui signait la première ascension d’“Assassin”. Voici la vidéo:

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Championnat de France de combiné: les résultats des qualifications hommes !

10 Nov

Ça y est, nous connaissons les noms des six finalistes hommes du premier Championnat de France de combiné !

Depuis 08h30 ce matin, les 20 meilleurs grimpeurs français sélectionnés s’affrontent pour le titre de Champion de France du combiné. À l’issue du week-end, la compétition sacrera le grimpeur le plus polyvalent, puisque les trois disciplines sont représentées: la vitesse, le bloc et la difficulté.

Le principe est simple: les grimpeurs s’affrontaient tout d’abord sur la voie officielle de vitesse, où ils disposaient de deux runs de qualification. Leur meilleur temps était conservé et un premier classement établi. Puis, tous faisaient face à quatre blocs, avant de s’affronter une dernière fois dans une voie de qualification sur le mur de difficulté de Tournefeuille.

À l’issue de ces trois épreuves, le score de chaque grimpeur dans chaque discipline est multiplié, pour obtenir un classement général. Sur les 20 compétiteurs présents au départ, seuls les 6 meilleurs se sont qualifiés pour les finales, qui se disputeront demain.

Et la première place revient à…

Alban Levier ! C’est Alban Levier qui truste la première place des qualifications aujourd’hui. Après un début plutôt difficile ce matin, où il terminait 15ème en vitesse, le grimpeur de Vertical’Art a été impérial en bloc et en difficulté. En bloc, sa discipline de prédilection, il s’adjuge la 1ère place en réalisant un circuit parfait, puisqu’il enchaînera les quatre blocs de qualification à vue. Puis en difficulté, comme Sam Avezou et Stéphane Hanssens, il parvient à dompter la voie et en atteindre le sommet. Avec 30 points, il domine largement ces qualifications.

Une histoire de frères…

Derrière, place aux fratries, avec tout d’abord les frères Avezou, qui trustent les 2èmes et 3èmes places du classement. 4ème en vitesse, puis 13ème en bloc, Sam fait la différence dans la dernière des trois épreuves, topant la voie. Il termine ainsi juste devant son frère aîné Léo, qui prend la 10ème place en vitesse, la 3ème en bloc et la 5ème en difficulté.

© FFME

Après les frères Avezou, ce sont les frères Mawem qui ont empoché les deux billets suivants qualificatifs pour les finales ! Avantage à Bassa, qui bien sûr, commençait fort la journée en terminant 1er en vitesse. Il prend ensuite la 16ème place en bloc et la 15ème en difficulté. Juste derrière lui, on retrouve son frère Micka, qui rentre dans le top 10 des trois épreuves et se classe 5ème du combiné.

Enfin, c’est le belge Stéphane Hanssens, qui termine 6ème, trustant la dernière place qualificative pour la finale de demain. Pour la petite anecdote, Stéphane terminait dernier de la première épreuve ce matin. Puis, il regagnait la moitié du tableau en bloc, prenant la 10ème place, avant de mettre tout le monde d’accord en difficulté et valider à son tour la voie, prenant la 1ère place ex-aequo avec Sam et Alban.

Petite déception pour Manu Cornu, qui termine 7ème, aux portes des finales. Malgré une 4ème place en difficulté, il termine 6ème en bloc, ne parvenant pas à toper les deux derniers tracés, et prend la 17ème place en vitesse.

Les résultats complets du combiné:

La suite du programme:

Samedi 10 novembre 2018

14h00 : qualification vitesse femmes
15h00 : qualification bloc femmes
18h15 : qualification difficulté femmes

Dimanche 11 novembre 2018

09h00 : finale vitesse hommes
09h20 : finale bloc hommes
11h15 : finale difficulté hommes

13h30 : finale vitesse femmes
13h50 : finale bloc femmes
15h45 : finale difficulté femmes

16h35 : podiums

Le live des qualifications femmes:


  • Toutes les infos sur la compétition à retrouver ici.
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La Coupe de France de bloc de Chambéry annulée !

09 Nov

La FFME ainsi que le club Chambéry Escalade ont été contraints d’annuler l’étape de Coupe de France de Chambéry les 24 et 25 novembre.

Cette Coupe de France de bloc devait rassembler les jeunes et les seniors dans deux semaines. Mais dans un communiqué publié hier, la FFME a annoncé l’annulation de la compétition:

« Suite à une succession de difficultés indépendantes de la volonté du comité d’organisation et du Pôle compétition de la fédération, le club Chambéry Escalade a été contraint de tenir compte des risques induits par la situation et d’annuler l’étape de Coupe de France de bloc jeunes et vétérans, qui devait se tenir les 24 et 25 novembre prochains à Chambéry. »

Malheureusement, il n’est pas possible de reporter la compétition sur une autre date, tant le calendrier est déjà chargé.

La FFME et le club de Chambéry s’excusent auprès des compétiteurs qui avaient prévu de participer à cette compétition.

  • La prochaine étape sera donc la dernière pour les jeunes. Elle aura lieu à Chamonix les 08 et 09 décembre.
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Carlo Traversi réussit “Meltdown”, l’une des fissures les plus dures du monde !

09 Nov

Après des années de travail, l’américain Carlo Traversi vient de signer la première répétition de “Meltdown”, l’une des voies de trad les plus dures du monde.

Il aura fallu attendre près de 11 ans pour qu’une personne sur Terre soit capable de répéter cette fissure de l’extrême. La fissure la plus dure du Yosemite, peut-être même du monde.

Le 14 février 2008, Beth Rodden établissait “Meltdown”, une fissure de 21 mètres au Yosemite, d’abord essayée pendant des années par Ron Kauk, qui avait abandonné le projet. Malgré sa décision de ne pas donner de cotation, tout le monde savait à l’époque que cette fissure était d’un tout autre niveau. Une difficulté qui n’avait encore jamais été atteinte dans cette discipline.

Pendant leur venue au Yosemite, même Tom Randall et Pete Whittaker, les deux meilleurs grimpeurs de fissures au monde, avaient été choqués par l’extrême difficulté de la ligne : « à l’automne 2014, nous étions au Yosemite pour faire quelques grandes voies. Mais nous avons bien sûr voulu rendre visite à “Meltdown”. Bien qu’il soit difficile d’évaluer une cotation en une seule visite, il est aisé de savoir quand quelque chose sort de l’ordinaire. Tous les mouvements de cette voie sont extrêmes, il n’y a aucun moment de répit dans la voie et les prises de pieds sont infâmes, voire inexistantes. Après quelques heures de travail dans la voie, Pete et moi sommes repartis, n’ayant même pas fait 10% de la totalité, en se tenant la tête entre les mains tout en se demandant comment le crux était possible ».

Le ton était donné.

Carlo Traversi, au pied de la voie © Bearcam Media

Mais finalement, hier, c’est Carlo Traversi qui a réussi l’exploit de dompter cette ligne si atypique. Pendant plus de cinq ans, il travailla cette voie dans l’optique d’en atteindre un jour le sommet. « La première fois que je l’ai essayée en 2013, je me suis clairement fait secouer dans tous les sens. Je n’arrivais pas à comprendre comment je pouvais me tenir debout sur ces misérables pieds. »

Un an plus tard, Carlo parvenait à passer le crux pour la première fois. Souvent, lorsque l’on passe le crux d’une voie, l’enchaînement total n’est qu’une question de temps. Mais pas dans le cas de “Meltdown”. « Je pensais qu’à partir de ce moment, tout irait très vite, mais je m’étais complètement trompé. C’est une chose de réussir la section la plus dure, mais ça en est une autre d’être suffisamment relâché tout du long pour ne pas te cramer pour la suite de la voie. »

À chaque essai, tout était remis en cause. Carlo Traversi tombait, encore et encore. Un coup plus bas que le crux, un autre après avoir passé le crux, encore et encore.

“Meltdown” tire sa difficulté de par l’extrême maigreur de son unique fissure. « Il ne s’agit pas seulement d’un défi physique, c’est avant tout un challenge mental. J’ai passé plus de 40 jours entiers à travailler cette ligne. C’est le plus gros projet de toute ma vie » déclarait Beth Rodden après avoir réalisé la première ascension de la voie.

En 2015, les choses s’accéléraient pour Carlo Traversi. Il venait de réaliser la voie dans son intégralité, sans tomber, en moulinette. L’enchaînement était proche. Mais les deux années suivantes, les mauvaises conditions météorologiques ne lui permirent pas de concrétiser ce projet. Ce n’est qu’hier que tout est devenu possible.

“Hier, j’ai réussi à l’enchaîner lors de mon troisième run de la journée, après une série de zipettes dans le crux lors des deux premiers essais.”

Bloqueur dans l’âme (il compte plusieurs blocs dans le 8C à son actif, comme “Practice of the Wild” ou “The Story of Two Worlds”) Carlo Traversi est aussi un grimpeur très complet. L’année dernière, il l’avait prouvé en réussissant le Triple 14 Challenge, un défi qu’il avait lui-même inventé : en 24 heures, il avait grimpé un bloc coté V14 dans le système américain (8B+), puis enchaîné une voie cotée 5.14 (8b+) avant de réaliser une grande voie située sur un sommet de 14000 pieds (4270 mètres).

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Le premier Championnat de France d’escalade de combiné aura lieu ce week-end !

08 Nov

Samedi 10 et dimanche 11 novembre se déroulera le premier Championnat de France de combiné, à Tournefeuille, près de Toulouse.

Un championnat de France de combiné ?

Oui, vous avez bien lu. Jeux Olympiques obligent, le combiné est devenu la quatrième discipline sportive de l’escalade. Après la difficulté, le bloc et la vitesse, place maintenant à un condensé de chacune de ses disciplines, que l’on appelle combiné.

C’est ce format-là qui a été retenu pour les Jeux Olympiques de Tokyo en 2020. Un format qui permet de tenir en haleine grimpeurs et spectateurs tout au long de la compétition, avec beaucoup de grimpe, peu de temps morts et des classements qui se font et se défont au fur et à mesure des trois épreuves : vitesse, bloc et difficulté.

Et c’est sur la structure flambant neuve de Tournefeuille que se déroulera cette première compétition nationale: un mur de difficulté de 14,5m de haut et plus de 49m de large, un fronton de bloc de 4,50m de haut et 26m de linéaire et un mur de vitesse international homologué de 15m.

Le samedi sera dédié aux qualifications, où les 20 meilleures femmes et 20 meilleurs hommes sélectionnés seront en lice.
La première épreuve sera celle de la vitesse, où chacun tentera d’avaler les 15 mètres de la voie officielle le plus rapidement possible. Les runs de qualifications seront directement suivis de 1/2 finale en duels, afin d’établir un premier classement. Puis, les compétiteurs seront ensuite emmenés sur le fronton de bloc, avec 4 blocs intenses à résoudre. Enfin, une voie de difficulté sera proposée aux grimpeurs, où chacun devra aller le plus haut possible en moins de 6 minutes.

Le classement des qualifications sera ensuite calculé en multipliant les trois scores de chaque grimpeur dans chaque discipline.
Par exemple, si un compétiteur a terminé 5ème en vitesse, 2ème en bloc et 3ème en difficulté, son score sera 5x2x3 = 30 points. Les 6 grimpeurs de chaque catégorie (femmes et hommes) ayant le moins de points seront alors qualifiés pour la finale du dimanche !

Dimanche, il n’en restera donc que 12 en finale ! La journée se déroulera exactement suivant le même format que la veille, avec à la clé, un titre de Champion de France de combiné.

  1. Vitesse : finales vitesse sous forme de duels
  2. Bloc : 4 blocs de finale
  3. Difficulté : une voie de finale

Le classement général du combiné sera alors calculé de la même manière, en multipliant les places réalisées lors des épreuves de finale, et les 6 médaillés seront alors connus.

Notons que ce format de compétition est également celui qui a eu lieu à Buenos Aires, pour les Jeux Olympiques de la jeunesse, sur lesquels Sam Avezou a terminé troisième. C’est également le format qui a été retenu pour clôturer les Championnats du Monde d’Innsbruck, où Jakob Schubert et Janja Garnbret s’imposaient, décrochant la médaille d’or du combiné.
Ce sera également le format officiel sur l’épreuve qualificative des Jeux Olympiques de 2020, qui elle aussi aura lieu à Tournefeuille, fin 2019.

La liste des compétiteurs

L’inscription à ce premier Championnat de France de combiné n’est pas libre. Tout grimpeur doit entrer dans les critères de sélection.
En effet, une série de critères qualitatifs a été votée en mai dernier par le conseil d’administration de la FFME, afin de réunir les grimpeurs et les grimpeuses français correspondant aux exigences du combiné. Les voici, par ordre de priorité :

  1. Les membres des équipes de France inscrits dans une stratégie de préparation ou de qualification olympique nommé(e)s par le Directeur Technique National;
  2. Les athlètes qualifiés aux Jeux Olympiques de la Jeunesse 2018;
  3. Les athlètes classés dans les 8 premières places du championnat du monde lors de la saison internationale 2018;
  4. Les athlètes classés dans les 8 premières places d’une étape de coupe du monde, lors de la saison internationale 2018;
  5. Les athlètes ayant figuré sur un podium des championnats du monde jeunes de la saison internationale 2018;
  6. Les 10 premiers des championnats de France senior de bloc, de difficulté ou de vitesse (voie du record) de la saison 2017-2018.
  7. Les athlètes classé(e)s au classement national combiné seniors.
  8. Les athlètes classés après la dixième place des championnats de France senior de bloc, de difficulté ou de vitesse (voie du record) de la saison 2017-2018.

Ainsi, après avoir participé à de nombreuses Coupes du Monde dans toutes les disciplines, Anouck Jaubert sera de la partie, étant l’une des favorites au titre national ce week-end. Mais attention aux deux réunionnaises Manon Hily et Fanny Gibert, ou encore aux jeunes comme Flavy Cohaut, Valentine Mangin ou Luce Douady, sans oublier Salomé Romain et Maëlys Agrapart.

Chez les hommes, le combat s’annonce très serré ! Manu Cornu sera bien entendu de la partie et affrontera les frères Mawem, Micka et Bassa. Eux aussi se sont déplacés en famille et seront à surveiller de près : les frères Avezou, Sam et Léo, seront de la partie, tout comme Léo Favot, Jérémy Bonder, Alban Levier ou encore Hugo Parmentier.

A ce jour, voici la liste complète des athlètes invités :

Le programme complet

Samedi 10 novembre 2018

08h30 : qualification vitesse hommes
09h35 : qualification bloc hommes
12h45 : qualification difficulté hommes

14h00 : qualification vitesse femmes
15h00 : qualification bloc femmes
18h15 : qualification difficulté femmes

Dimanche 11 novembre 2018

09h00 : finale vitesse hommes
09h20 : finale bloc hommes
11h15 : finale difficulté hommes

13h30 : finale vitesse femmes
13h50 : finale bloc femmes
15h45 : finale difficulté femmes

16h35 : podiums

Une équipe d’ouvreurs de choc !

Il y a quelques jours, les ouvreurs sont entrés en scène, avec un casting de vedettes internationales en la matière !
On retrouve ainsi: Romain Cabessut, Paul Dewilde, Jacky Godoffe, Hélène Janicot, Corentin Le Goff, Rémy Samyn, ainsi qu’Etienne Kriner.
Leur mission : ouvrir blocs et voies pour départager les quarante grimpeurs en lice samedi et les douze finalistes dimanche.

Live

Pour des raisons budgétaires, il n’y aura malheureusement pas de streaming officiel pour cet événement.
L’entrée sur place sera libre et gratuite. Néanmoins, pour tous ceux qui ne pourront se déplacer jusqu’à Toulouse, un Facebook Live devrait être mis en ligne par les bénévoles du club de Tournefeuille.
Le live sera également diffusé sur Planetgrimpe le dimanche, pour les finales.

En récap, ce week-end :

* 20 meilleures femmes + 20 meilleurs hommes s’affrontent
* Vitesse x bloc x difficulté
* Samedi, qualifications pour les 40 grimpeurs
* Dimanche, il n’en restera que 12 pour les finales
* Entrée libre, restauration sur place et Facebook Live pour les finales

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Adam Ondra enchaîne les plus beaux classiques américains !

08 Nov

Après sa tentative infructueuse d’enchaîner le Salathé Wall à vue sur El Capitan, Adam Ondra s’est reposé durant trois jours, le temps pour lui de quitter la vallée du Yosemite pour rejoindre l’Etat de l’Oregon, au nord-ouest des Etats-Unis.

Pourquoi l’Oregon ? Car c’est là-bas que se situe l’une des falaises les plus mythiques au monde : Smith Rock, berceau de l’escalade sportive américaine. Dans cette région semi-désertique, plongées au cœur du Far West, se trouvent plus de 1800 voies au style old school, très exigeantes et engagées… où le premier point est souvent situé à plus de six mètres de haut.


Je n’ai clairement pas été déçu par cet endroit ! »


Après un échauffement dans Chain Reaction un 7b+ ouvert par Alan Watts en 1983 et réputé pour être l’une des voies les plus photogéniques d’Amérique, Adam Ondra a peaufiné sa préparation dans un autre classique, Side of The Moon.

Sa préparation pour quoi ? Pour l’enchaînement à vue de To bolt or not to be, le premier 8b+ des US, libéré par le français JB Tribout en 1986. Mais malheureusement, ça ne passera pas pour Adam, qui chute dans un passage délicat sur réglettes.

Mais histoire de bien terminer la journée tout de même, il enchaîne Scarface 8b+ et White Wedding 8b+, à vue, une grande première !

A-t-il maintenant prévu de s’attaquer au premier 8c+ d’Amérique, la célèbre Just do It, également ouverte par JB Tribout ? Nous le saurons bientôt…

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Margo Hayes enchaîne Golden Ticket 8c+ à Red River Gorge !

07 Nov

Nouvelle croix pour Margo Hayes, qui semble très en forme en cette fin d’année. Après avoir passé deux semaines à Red River Gorge aux Etats-Unis, elle réalise la première répétition féminine de Golden Ticket 8c+.

En 2016, la jeune américaine avait déjà frappé fort sur cette même falaise, réalisant sa voisine de gauche, Pure Imagination 8c+. A l’époque, Margo avait déclaré que c’était la voie la plus belle qu’elle n’avait jamais faite.

Deux ans plus tard, Golden Ticket semble l’avoir comblée tout autant. Pour cause, pour beaucoup de grimpeurs, il s’agit de l’une des plus belles voies des USA, tant la ligne est pure.

Initialement cotée 9a, elle a depuis évolué en 8c+ selon l’avis de tous les répétiteurs de la voie. En 2012, Adam Ondra l’enchaînait à vue, quatre ans avant la première ascension féminine de Michaela Kiersh, qui s’était investis durant des mois dans cette voie.

Il y a deux semaines, Margo enchaînait Fish Eye et Mind Control, tous deux cotés 8c. Elle va maintenant pouvoir se concentrer sur son objectif principal de l’hiver : réaliser la première ascension féminine de Papichulo, l’un des plus célèbres 9a+ espagnols.

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Jan Hojer revient sur son enchaînement d’Es Pontas, la plus célèbre des voies de deep-water !

06 Nov

Le 5 octobre 2018, Jan Hojer est devenu le troisième grimpeur au monde à venir à bout de la célèbre arche d’Es Pontas à Majorque. Après Chris Sharma et Jernej Kruder, l’allemand a grimpé la voie sans protection, avec comme seul tapis l’eau de la mer, située vingt mètres plus bas.

Ayant découvert cette voie dans « King Lines », le film de Chris Sharma, cette ligne est devenue un rêve pour Jan, qui n’aurait jamais pensé l’enchaîner un jour.

Il est récemment revenu sur cet exploit et sur la manière dont il s’y est pris pour dompter ce monstre des mers.


J’ai essayé la voie plus d’une centaine de fois ! »


Es Pontas ne s’est pas laissée apprivoiser si facilement. Jan Hojer ne compte plus le nombre total d’essais qu’il a mis dans la voie. Mais ce qui est sûr, c’est qu’il a mis plus de 100 essais. 100 essais et tout autant de chutes dans l’eau : « l’une des difficultés majeures avec Es Pontas est le fait que l’on soit obligé de travailler la voie depuis le bas. Le seul endroit qui offre la possibilité d’installer une corde, c’est au sommet. On peut alors travailler les derniers mètres encordé. Mais à part ça, le départ, le jeté et la longue traversée très technique et résistante doivent se faire depuis le bas. Nous avons mis longtemps avec Jernej à rejoindre la dernière section, que nous connaissions bien suite à notre travail sur corde. »

L’autre difficulté principale a bien sûr été ce jeté atypique, qui constitue le crux du tracé.

« Tu n’es jamais sûr de réussir ce mouvement, même après l’avoir enchaîné plusieurs fois consécutivement. Les jours où nous parvenions à réussir ce mouvement 3 ou 4 fois d’affilée étaient suivis de lendemains où nous n’atteignons jamais la prise d’arrivée… »

« Nous avons vite compris que cette voie demanderait plus que simplement le bon niveau d’affûtage nécessaire pour l’enchaîner. Qu’on le veuille ou non, Es Pontas requiert une part de chance, dans la grimpe mais aussi des conditions. »

En effet, deux problématiques majeures se posent sur Es Pontas : la pluie et les vagues. Quand il pleut, la dernière section de la voie met très longtemps à sécher, et humide, il est quasiment impossible de la grimper. Es Pontas étant située sur une arche au-dessus de la mer, les vagues ont également été les ennemis de Chris Sharma, Jernej Kruder et Jan Hojer. Quand la mer se déchaîne, les vagues se jettent contre la première partie de la voie. Ajoutez à cela le vent qui souffle régulièrement, et qui vient accentuer cet effet d’humidité tout au long du parcours et vous obtenez des conditions totalement atypiques.

Mais Es Pontas, c’est aussi un nouveau défi pour les grimpeurs de haut-niveau. Faire face à cette arche effrayante, qui s’élève 20 mètres au-dessus de la mer. L’enchaîner sans corde, ni baudrier et donc accepter le fait de tomber à plusieurs reprises, de manière inattendue, dans l’eau.


Je ne me suis jamais senti aussi libre que dans Es Pontas »


« La sensation d’être complètement seul sur ce rocher si impressionnant, avec rien d’autre que la mer sous tes pieds est l’une des meilleures expériences que j’ai eues en escalade. » s’émerveille Jan Hojer. Dans aucune autre discipline il est possible de se laisser grimper aussi librement sur le rocher, sans avoir peur d’une chute mortelle ou être suspendu par des dégaines. »

« Mais il a fallu accepter le fait de chuter à de nombreuses reprises. Une fois, je suis même tombé à un mouvement du bac final. C’est d’ailleurs la chute la plus haute que j’ai faite. Et bien sûr, il y en a eu plein d’autres, depuis différents endroits de la voie. Notamment dans le jeté, où je tombais dans l’eau de manière complètement incontrôlée et parfois depuis des positions très précaires. Bien heureusement, je ne me suis jamais fait mal.

La voie est de toute façon bien trop compliquée pour penser à la chute. Si tu pars en ayant peur de l’eau, tu n’auras pas les ressources nécessaires pour arriver jusqu’au jeté. »

Concernant la difficulté de la voie, Jan s’exprime avec précaution. En effet, il n’a que peu d’expérience dans le domaine des voies de cette catégorie, aussi longues et aussi dures. « Le premier 9a que j’ai enchaîné, Action direct, m’a demandé bien moins d’investissement, d’autant plus que j’étais moins fort à l’époque. Es Pontas est bien évidemment d’un autre niveau. 9a+ ou 9b, qu’importe, c’est incontestablement la voie la plus dure que j’ai faite et je m’en souviendrais longtemps ! »

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