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Author Archives: Nicolas Mattuzzi

Natalia Grossman et Stefano Ghisolfi remportent les demi-finales à Briançon

17 Juil

Les demi-finales viennent de se terminer à l’instant au Parc des Sports de Briançon. Deux voies aux styles différents attendaient les grimpeurs. Les hommes devaient faire face à un tracé très résistant, qui gagnait en intensité au fil de l’ascension, jusqu’à atteindre un crux en sortie de toit. Chez les femmes, la voie se décomposait en plusieurs parties bien distinctes: une première section plutôt technique, qui demandait de la précision dans les placements, suivie d’un dévers très résistant, avant une fin plus physique, qui malmenait les biceps des grimpeuses.

Cinq femmes domptent le tracé de demi-finale

Le relais de la voie de demi-finale féminine aura été clippé à cinq reprises ce soir. Plutôt à six reprises pour être exact. Car la jeune bulgare de 16 ans Aleksandra Totkova, qui ne cesse de monter en puissance depuis le début de la saison, sera la première de la soirée à clipper le relais de la voie. Mais elle le fera quelques secondes après la fin de ses six minutes réglementaires et sera donc rétrogradée d’une prise au classement. Toutefois, elle fait tout de même partie des huit finalistes de cette Coupe du Monde et disputera demain soir sa deuxième finale consécutive de la saison.

Seule grimpeuse de son pays, la bulgare Aleksandra Totkova participera à la finale demain © Lena Drapella

Pas de doute pour la grimpeuse qui suivra. L’américaine Ashima Shiraishi parviendra à toper la voie en moins de six minutes, remportant ainsi son ticket pour la finale. Ça passe aussi pour la slovène Vita Lukan, qui enchaîne la voie à son tour. Après une cinquième place à Villars et une quatrième place à Chamonix, va-t-elle monter sur le podium demain soir à Briançon ?

L’image forte de cette soirée aura été l’explosion de joie d’Eliska Adamovska. La jeune tchèque de 20 ans, qui participe cette année à sa première vraie saison internationale, atteint elle aussi le bac final de la voie, se qualifiant pour la première fois de sa carrière en finale d’une Coupe du Monde.

Pas de problème non plus pour les deux grandes favorites de la compétition: la slovène Lucka Rakovec et l’américaine Natalia Grossman ont clôturé ces demi-finales en enchaînant la voie à leur tour. Alors qu’elles étaient au coude-à-coude ce matin lors des qualifications, la bataille en finale entre ces deux jeunes femmes s’annonce palpitante !

Lucka Rakovec aura grimpé à la slovène: de manière fluide, souple et précise © Lena Drapella

Démonstration de Sean Bailey, Stefano Ghisolfi confirme

L’intensité de la voie masculine aura dérouté de nombreux grimpeurs. En effet, le tracé de demi-finale aura poussé les 26 grimpeurs dans leur retranchement et personne n’arrivera à en venir à bout.

Sean Bailey n’est pourtant pas passé loin du top. L’américain, qui domine largement le circuit international cette saison après s’être offert trois victoires en Coupe du Monde (bloc et difficulté confondus), continue de nous impressionner. Avec seulement trois jours de repos depuis l’étape chamoniarde, il semble encore en avoir sous le pied. Il nous a livré une véritable démonstration d’escalade en demi-finale ce soir, dépassant avec succès le crux ayant fait tomber de nombreux demi-finalistes. Mouvement après mouvement l’américain avançait mais finissait par chuter en jetant sur le volume de fin.

Sean Bailey semble infatigable cette saison. Demain il s’élancera pour une nouvelle finale de Coupe du Monde © Lena Drapella

Quelques minutes plus tard, Stefano Ghisolfi tombait lui aussi au même endroit. L’italien est l’un des favoris à la victoire ici à Briançon. Vainqueur de cette étape française l’an dernier, Stefano n’a encore pas encore décroché l’or en Coupe du Monde cette saison, après avoir terminé deux fois sur la deuxième marche du podium, à Innsbruck et Chamonix. Ce soir, il s’empare de la première place des demi-finales, juste devant son plus grand rival du moment, Sean Bailey.

Derrière ce duo de tête, on retrouve le russe Dmitrii Fakirianov, qui a fait preuve d’une grande résistance dans cette voie. Il dépasse le crux et chute deux mouvements plus bas que l’italien et l’américain, prenant la troisième place du classement. Il devance d’une place le tchèque Martin Stranik, bloqueur dans l’âme, qui, comme à Chamonix, a réussi à décrocher sa place en finale.

Derrière, c’est très serré. Neuf grimpeurs se tiennent à seulement une prise d’écart. Mais seul le suisse Sascha Lehmann rentre en finale, tout comme le slovène Luka Potocar, l’espagnol Alberto Gines Lopez et l’ukrainien Fedir Samoilov, l’homme des qualifications.

Seul grimpeur olympien présent à Briançon, Alberto Gines Lopez a tenu son rang © Lena Drapella

Une finale en France, sans français

Malheureusement, aucun de nos sept français présents au départ des demi-finales ce soir n’aura réussi à rentrer dans le top 8. La meilleure prestation tricolore de la soirée nous vient de la jeune Camille Pouget, 14ème, qui se fait rattraper par la gravité dans la partie la plus physique de la voie. En 17ème place, on retrouve la locale Salomé Romain, qui chute sur le même mouvement que Camille. Nina Arthaud et Oriane Bertone se font piéger deux mouvements plus bas, tout comme Fanny Gibert, qui perd beaucoup d’énergie en tentant de clipper une dégaine. Elles prennent respectivement les 19èmes, 20èmes et 21èmes places.

Salomé Romain sert des dents dans cette voie de demi-finale © Lena Drapella

Chez les hommes, après avoir clôturé les qualifications ce matin, Joshua Fourteau était l’un des premiers grimpeurs à nous faire découvrir la voie de demi-finale. Il tombe dans la partie la plus déversante du mur, inclinée à plus de 50°, les bras gorgés d’acide lactique et prendra la 23ème place. Sam Avezou, notre deuxième français présent en demi-finale chez les hommes, prend la 16ème place.

Les résultats complets

Femmes

Hommes

La suite du programme

Dimanche 18 juillet:

19h30 – 20h30: Finale hommes
20h30 – 21h30: Finale femmes

Live

Finale

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Qualifications de la Coupe du Monde de Briançon: du jamais vu !

17 Juil

Des qualifications de Coupe du Monde avec 0 top ? Oui c’est possible ! Une première dans l’Histoire de l’escalade ? Sûrement. Le niveau était extrêmement exigeant dès l’ouverture de cette Coupe du Monde à Briançon. Un peu à l’image de la finale masculine de Chamonix, les voies étaient d’un niveau physique hors normes. Du jamais vu sur une épreuve de qualification !

Ces qualifications ont donc poussé les grimpeurs dans leur retranchement. Les cris de combat faisaient rage et jamais les compétiteurs n’avaient eu à forcer autant dès les premiers mouvements d’une Coupe du Monde. À ce jeu, certains ont tout de même tirer leur épingle du jeu…

Fedir Samoilov, le sauveur !

Chez les hommes, nombreux sont ceux à devoir leur place en demi-finale à Fedir Samoilov. Alors que tous les compétiteurs se cassent les dents un par un sur un violent pas de bloc situé à mi hauteur de la première voie, l’ukrainien de 24 ans parvient à shunter ce mouvement physique, qui consistait à décroiser dans une position précaire. Lors de son passage, Fedir parvient quant à lui à réaliser une nouvelle séquence de mouvements, bien plus facile, lui permettant de passer avec succès. Le voyant faire ainsi, plus aucun des grimpeurs qui suivra n’optera pour la méthode prévue par les ouvreurs et tous shunteront le passage à la manière de l’ukrainien. Cela a donc permis a de nombreux compétiteurs de grappiller plus d’une trentaine de places au classement et ainsi se retrouver en demi-finale.

© Lena Drapella

Le slovène Luka Potocar, premier des qualifications

En tête du classement chez les hommes, on retrouve le slovène Luka Potocar. Lui qui terminait au pied du podium la saison dernière à Briançon a bien l’intention de prendre sa revanche cette année. C’est notamment lui qui montera le plus haut dans la première voie de qualification et sa belle performance dans la voie 2 lui permettra de s’emparer de la tête de la compétition.

Derrière lui, on retrouve l’italien Stefano Ghisolfi, l’un des grands favoris de cette étape. Notons qu’il sera l’un des seuls compétiteurs à réussir à passer le crux dans la voie 1 en réalisant la méthode pensée par les ouvreurs.

La troisième place revient à un autre slovène, Domen Skofic, qui donnait le ton tôt ce matin en atteignant les derniers mouvements de la voie 2. Personne ne montera aussi haut que lui.

© Lena Drapella

Finaliste à Chamonix, le tchèque Martin Stranik s’empare de la quatrième place. Seul représentant olympien, l’espagnol Alberto Gines Lopez passe aussi en demi-finale, tout comme l’américain Sean Bailey, vainqueur des deux dernières Coupe du Monde de difficulté.

Natalia Grossman, partie pour gagner !

Chez les femmes, la star du moment a tenu toutes ses promesses. Natalia Grossman s’est emparée de la première place des qualifications en établissant la plus haute marque dans la voie 1… Et dans la voie 2. Déjà victorieuse de deux Coupes du Monde de bloc cette saison, elle terminait sur la troisième marche du podium à Villars et sur la deuxième à Chamonix. Est-ce à Briançon que l’américaine va signer sa toute première victoire en Coupe du Monde de difficulté ?

© Lena Drapella

La slovène Lucka Rakovec ne la laissera pas faire aussi facilement. En l’absence de Janja Garnbret, c’est elle qui a pris les rênes de son équipe, en signant la deuxième meilleure performance des qualifications. Elle tombe un mouvement plus bas que Natalia dans les deux voies. Notons d’ailleurs la très belle prestation de la Slovénie: chez les hommes, deux slovènes figurent dans le top 3 et chez les femmes, les cinq grimpeuses présentes au départ de cette Coupe du Monde se qualifient toutes pour les demi-finales.

© Lena Drapella

Sept français passent en demi-finale

L’équipe de France a fait face à ces voies extrêmement difficiles et s’est bien battue. Chez les femmes, c’est Nina Arthaud qui réalise la meilleure performance tricolore de la journée. Finaliste à Briançon l’an dernier, la grimpeuse de 20 ans compte bien réitérer son exploit ce week-end. Elle se classe 8ème des qualifications.

Elle devance de quelques places la jeune Camille Pouget, qui réalise notamment un gros combat dans la voie 1. Elle prend la 13ème place et disputera ce soir sa deuxième demi-finale consécutive de la saison.

Cette fois, ça passe en demi-finale pour Oriane Bertone. Frustrée d’avoir terminé à quelques places du top 26 à Chamonix, notre talentueuse française a pris la 19ème place des qualifications, après de beaux combats dans ses deux voies.

Enfin, Salomé Romain et Fanny Gibert, feront partie des premières à s’élancer dans la voie de demi-finale ce soir. Toutes les deux chutent dans l’un des premiers crux de la voie 2, mais parviennent à remonter au classement dans la voie 1. Elles se classent respectivement 23ème et 24ème des qualifications.

Pas de demi-finale en revanche pour Manon Hily, qui termine 29ème, devançant Nolwenn Arc 37ème, Selma Elhadj Mimoune 40ème, Saula Lerondel 42ème et Kintana Iltis 45ème.

© Lena Drapella

Chez les hommes, nos espoirs de médaille reposeront sur les épaules de seulement deux français. Bien que dix grimpeurs tricolores étaient présents au départ ce matin, Sam Avezou est l’un des deux seuls à se qualifier pour les demi-finales. Comme de nombreux autres athlètes, il chute dans le pas de bloc à mi-voie du premier tracé. Heureusement, il parvient à bien négocier le début ultra résistant de la voie 2 et terminera 20ème.

Derrière lui, on retrouve Joshua Fourteau, 23ème. Dernier compétiteur à passer dans la voie 2, il profite lui aussi de la méthode de l’ukrainien pour passer le pas de bloc. Et même s’il explose juste après, sa performance suffira à le faire entrer en demi-finale de cette Coupe du Monde.

Déception pour Léo Avezou, qui manque la demi-finale à une valorisation près. Il fait partie des premiers non-qualifiés pour la suite de la compétition. Alistair Duval repart également frustré de ce tour de qualification. Il chute au tout début de la voie 2, prenant provisoirement la dernière place du classement. Or, il profite de la méthode de Fedir Samoilov dans la voie 1 pour passer le crux, mais tombera juste après. Ça ne suffira malheureusement pas pour passer en demi-finale, à trois places près.

© Lena Drapella

Mejdi Schalck, qui s’était révélé à Briançon l’année dernière en rentrant en finale, n’aura pas la chance de revivre une nouvelle finale en France. Il prend la 32ème place. Il devance Diego Fourbet 40ème, Nao Monchois 41ème, Arsène Duval 44ème, Paul Jenft 51ème (qui comme Alistair tombe au tout début de la voie 2) et Hugo Parmentier 54ème.

Les résultats complets

Femmes

Hommes

La suite du programme

Samedi 17 juillet:

19h30 – 22h00: Demi-finale

Dimanche 18 juillet:

19h30 – 20h30: Finale hommes
20h30 – 21h30: Finale femmes

Live

Demi-finale

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Les infos pratiques sur la Coupe du Monde de Briançon

17 Juil

Alors que la Coupe du Monde de Chamonix s’est achevée il y a quelques jours seulement, une nouvelle étape mondiale attend les grimpeurs aujourd’hui: c’est parti pour la Coupe du Monde de Briançon !

La plupart des grimpeurs internationaux n’ont donc pas quitté la France, puisqu’ils se sont donné rendez-vous dès aujourd’hui au Parc des Sports de Briançon, pour disputer la quatrième manche mondiale de la saison. Toutefois, si plusieurs grandes têtes d’affiche manquaient à l’appel à Chamonix, ils seront encore plus nombreux à être absents à Briançon.

Ainsi, seul un grimpeur olympien a fait le choix de participer à cette compétition: l’espagnol Alberto Gines Lopez. Les 39 autres grimpeurs qui participeront aux Jeux Olympiques dans un peu moins de trois semaines ont tous décidé de faire l’impasse sur Briançon. Cela laisse donc la chance à d’autres grimpeurs de réaliser des coups d’éclat lors de cette compétition.

Nous aurons ainsi l’occasion de voir si l’américain Sean Bailey peut remporter sa troisième médaille d’or consécutive, ou si sa compatriote Natalia Grossman peut décrocher une médaille d’or en plus de ses médailles de bronze et d’argent en difficulté. Peut-être que la bulgare Aleksandra Totkova, âgée de 16 ans seulement, montera sur la plus haute marche après avoir décroché sa première médaille en Coupe du monde à Chamonix.

L’équipe de France

Pour cette nouvelle manche de Coupe du Monde qui se déroule en France, nous retrouverons vingt français au départ des qualifications:

Femmes

  • Camille Pouget
  • Fanny Gibert
  • Salomé Romain
  • Nina Arthaud
  • Manon Hily
  • Nolwenn Arc
  • Oriane Bertone
  • Saula Lerondel
  • Selma Elhadj Mimoune
  • Kintana Iltis

Hommes

  • Paul Jenft
  • Joshua Fourteau
  • Nao Monchois
  • Léo Avezou
  • Sam Avezou
  • Diego Fourbet
  • Mejdi Schalck
  • Arsène Duval
  • Alistair Duval
  • Hugo Parmentier

Le programme

Samedi 17 juillet:

9h00 – 16h00: Qualifications hommes et femmes
19h30 – 22h00: Demi-finale

Dimanche 18 juillet:

19h30 – 20h30: Finale hommes
20h30 – 21h30: Finale femmes

Pass sanitaire

Aucune jauge maximale n’a été fixée, et l’événement reste gratuit. Toutefois, le pass sanitaire sera obligatoire, notamment pour assister aux demi-finales et aux finales de la Coupe du Monde.

Le port du masque sera également obligatoire et il faudra bien entendu appliquer l’ensemble des gestes barrières (respect des règles de distanciation sociale pour tous, respect du sens de circulation mis en place, désinfection régulière des mains,…).

Infos complémentaires ici

Live

Demi-finale

Finale

Le Mondial de l’escalade, 30 ans que ça dure !

C’est en 1989 que l’évènement voit le jour grâce à une volonté d’accueillir un évènement estival majeur dans le Briançonnais. Très vite, le Mondial devient alors un évènement reconnu par la fédération internationale et des grimpeurs venus des 4 coins de la planète s’affrontent sur le mur encore visible à Villeneuve, village au coeur de Serre Chevalier Vallée.

En 1999, sous l’égide du guide regretté Philippe Ligerot, la manifestation grandit. En 2009, le Mondial de l’escalade déménage alors de quelques kilomètres vers un lieu théâtral : les anciennes casernes militaires de Berwick à Briançon, que l’évènement fait revivre le temps d’une semaine pour un spectacle grandiose.

En 2018, le Mondial déménage à nouveau vers un lieu tout aussi majeur : le Parc des Sports de Briançon. Il reste plus que jamais une vraie fête entièrement gratuite d’une semaine qui célèbre la montagne sous toutes ses formes. Compétitions pour les jeunes et vétérans, initiation à l’escalade et autres sports de montagne, projections de films et expositions, salon d’exposants… Il y en a pour tous les goûts ! Un vrai coup de boost pour le tourisme et l’économie locale, qui draine pas moins de 20 000 visiteurs à Briançon et Serre Chevalier Vallée.

Après la difficulté, le Mondial s’ouvre peu à peu vers la vitesse et le bloc en proposant des épreuves d’escalade combinée pour les plus jeunes. Et pourquoi pas dans un futur proche une étape de Coupe du Monde de vitesse…?

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Six médailles françaises sur la Coupe du Monde handi-escalade de Briançon !

16 Juil

Hier se déroulait la deuxième Coupe du Monde handi-escalade de la saison. Après avoir fait un carton plein lors de la première manche à Innsbruck, l’équipe de France a de nouveau très largement dominé cette compétition, en remportant six médailles: quatre d’or et deux d’argent.

Solenne Piret reste indétrônable !

Dans la catégorie AU2 (amputé d’un avant-bras), Solenne Piret a raflé une nouvelle médaille d’or ! Comme à Innsbruck, la française a donné le ton dès les phases de qualification: elle sera la seule à enchaîner la première voie, puis, l’unique grimpeuse à atteindre le relais de la deuxième voie. Un double top qui lui permettait donc de s’élancer en tant que grande favorite hier soir. Dans la voie de finale, Solenne dépasse rapidement ses deux concurrentes, mais chute à quelques mouvements de la fin à cause d’une zipette.

Une médaille d’argent pour Lucie Jarrige

En catégorie RP3 (Force, stabilité ou amplitude limitée), Lucie Jarrige est montée sur la deuxième marche du podium. Troisième des qualifications, elle parvient à améliorer sa place en finale, bien que la voie n’était pas réellement dans son style de prédilection. Il s’agit de la première médaille d’argent que remporte Lucie, plutôt habituée à monter sur la première marche du podium (sur les neuf compétitions internationales auxquelles elle a participé depuis le début de sa carrière, elle a remporté à sept reprises la victoire).

Un duel au sommet pour Romain Pagnoux et Mathieu Besnard

Toujours en catégorie RP3 (Force, stabilité ou amplitude limitée), mais chez les hommes cette fois, deux français se sont disputé la victoire: Romain Pagnoux et Mathieu Besnard. Et ce n’est pas la voie de finale qui départagera nos deux grimpeurs puisque tous deux atteindront le top de la voie. Ce sont donc les résultats des qualifications qui permettront à Romain de décrocher la médaille d’or, devant Mathieu Besnard, qui repart avec la médaille d’argent.

Dans cette même catégorie, Elie Toesca, qui participait à sa première compétition internationale, prend la 10ème place.

Une médaille d’or qui se joue au chrono pour Bastien Thomas !

En catégorie RP2 (force, stabilité ou amplitude limitée), il a fallu que les juges sortent le chrono pour déterminer le vainqueur de cette Coupe du Monde. En effet, le duel a été serré entre le français Bastien Thomas et l’israélien Moi Michael Sapir. Ils étaient les deux seuls en qualification à enchaîner les deux voies, et seront également les deux seuls grimpeurs à topper la voie de finale. Mais la médaille d’or revient à notre français Bastien Thomas, qui aura mis seulement 2 minutes et 37 secondes pour atteindre le relais, soit plus d’une minute de moins que l’israélien.

Livien Langlois, qui prenait le départ de sa première compétition internationale termine 13ème.

Thierry Delarue continue son incroyable moisson de victoires !

En catégorie AL-2 (amputé d’une jambe ou déficience d’un membre), Thierry Delarue s’est offert une nouvelle médaille d’or ! Premier des qualifications, il dominera de nouveau en finale en étant celui à monter le plus haut dans la voie. À 43 ans, Thierry peut donc encore se vanter d’avoir remporté toutes les compétitions internationales auxquelles il a pris part !

Une cinquième place pour Mélissa Cesarone

En catégorie B3 (acuité visuelle entre 2/60 et 6/60 et champ visuel entre 5% et 20%), la cadette de l’équipe de France handi-escalade, Mélissa Cesarone, a décroché la 5ème place. Elle qui participe à sa première compétition mondiale à 19 ans, a loupé de peu la finale. Elle réalisera la troisième meilleure performance dans la voie 2 de qualification, mais chutera à quelques mouvements des meilleures dans la voie 1.

Les résultats des autres catégories non représentées par la France:

Catégorie B3 (acuité visuelle entre 2/60 et 6/60 et champ visuel entre 5% et 20%)

Catégorie RP1 (force, stabilité ou amplitude limitée)

Le replay des finales

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Dans l’oeil de l’ouvreur: Mike Fuselier revient sur la Coupe du Monde de Chamonix

16 Juil

Mike Fuselier était l’un des quatre ouvreurs présents sur la Coupe du Monde de Chamonix. Sa mission: tracer les voies de qualification, de demi-finale et de finale, dans le but de départager les grimpeurs. Nous avons souhaité avoir son retour sur cette compétition, où beaucoup de choses se sont déroulées.

Il revient ainsi en exclusivité pour nous sur les conditions météos, l’absence des grands favoris, les nombreux tops dans la voie de demi-finale femme et la façon dont l’équipe d’ouvreurs a travaillé pour tracer toutes les voies de cette Coupe du Monde de difficulté.


« Pour l’ouverture de la Coupe du Monde de Chamonix, nous étions 4 ouvreurs :

  • Marcin Wszołek (POL), le chef ouvreur
  • Florian Murnig (AUT)
  • Vincent DE GIROLAMO (FRA)
  • Et moi

L’entente au sein de l’équipe était parfaite et nous avons travaillé toute la semaine dans une très bonne ambiance. Marcin et Flo se sont plus occupés de l’ouverture de la demi-finale et de la finale homme, Vincent et moi de la demi-finale et de la finale femme.

Nous avons eu une semaine compliquée au niveau météo surtout en début de semaine au moment de tracer les ½ et les finales.

La météo est venue complexifier le travail des ouvreurs.

La phrase de la semaine :  Vincent et moi étions dans la nacelle en haut du mur, en train de visser la voie de finale femme. Marcin, qui faisait une montée de calage dans la voie homme, s’arrête à notre niveau, et, pendu dans son harnais, regarde l’aspect général de la voie des femmes. Il marque un temps d’arrêt et nous regarde en disant (Marcin parle très bien français) : « Elle est pas là Janja… ». Mais Janja n’était pas la seule absente de cette étape. En effet, d’autres têtes de série ont fait le choix de se préserver en vue des J.O qui auront lieu dans un peu moins de 3 semaines. Il fallait donc bien prendre cela en compte pour caler les voies.

Les qualifications se sont globalement bien passées et l’intensité que nous avions proposée était correcte.

Malheureusement avec une météo plus que compliquée, le choix a été fait de faire grimper les ½ finales homme et femme en même temps. Ce qui nous a laissé 2 heures pour démonter toutes les voies de qualif et remonter les deux ½ finales.
Nous étions bien dans le rush et n’avons pas eu le temps de nous poser pour réfléchir aux différentes options de calage qu’on avait dans les voies. La ligne des hommes a bien fonctionné. Mais oui, la voie des femmes était bien trop facile.

Voici notre analyse : En l’absence de quelques habituées des finales, nous pensions proposer une voie qui permette à 2-3 filles de toper la voie. Mais force est de constater que le style physique de la voie ne les a pas vraiment mis en difficulté. Et en plus ce soir-là, contre toute attente, ça collait !! En tant qu’ouvreurs, nous n’avons pas passé un très bon moment, j’imagine que le public non plus et encore moins les grimpeuses.

Il fallait donc rectifier le tir pour les finales et bien sûr procéder à quelques modifications (surtout pour la voie des femmes). Mais toute la difficulté était de faire des changements objectifs sans pouvoir essayer le moindre mouvement (trop de monde qui se baladait sur la place du Mt Blanc). Nous avons donc remonté les finales le matin et pris le temps de décortiquer chaque mouvement en pensant au ressenti que nous avions quelques jours plus tôt en calant ces voies.

Les choix que nous avons faits pour les filles se sont révélés être les bons. Pour les hommes il y avait encore trop de complexité dans cette voie particulièrement intense, et la moindre erreur était fatale. Certains (public) ont particulièrement apprécié ce style de voie et d’autres sont restés sur leur faim.

Pour conclure: je dirais que l’ouverture n’est pas une science exacte, qu’il faut beaucoup d’expérience et une bonne connaissance des compétiteurs pour proposer une voie cohérente. Qui soit originale, spectaculaire et télégénique. Une voie dans laquelle les grimpeurs/euses peuvent s’exprimer (gabarits) et se faire plaisir (oui, ça compte). Qui ne mette pas les grimpeurs/euses en danger. Que le travail des juges soit pris en compte. Qui puisse créer un classement.

La recette est parfois compliquée, mais si c’est pour sortir un bon gâteau à la fin, ça vaut le coup.

La joyeuse grimpe à tous. »

Mike

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Pass sanitaire obligatoire dans les salles d’escalade au 21 juillet 2021

15 Juil

Le monde de l’escalade n’échappe pas aux nouvelles obligations liées au pass sanitaire, annoncées ce lundi 12 juillet par le Président de la République.

Ainsi, l’Union des Salles d’Escalade (UDSE) publiait dès le lendemain des nouvelles annonces un communiqué sur les conséquences à venir pour les salles d’escalade.

Le pass sanitaire devient obligatoire pour aller grimper

Le pass sanitaire (c’est-à-dire un test négatif ou une vaccination complète et active) sera obligatoire pour accéder à nos salles d’escalade dès le mercredi 21 juillet 2021, étant entendu que les salles d’escalade sont dans leur immense majorité des établissements recevant du public ayant déclaré des jauges de plus de 50 personnes. Pour les établissements déclarant moins de 50 personnes, la même mesure s’appliquera le 1er août 2021.

Les salariés, coachs et intervenants dans les salles d’escalade n’échappent pas à la règle

Pour les salariés, les extras, les coachs indépendants et tous les intervenants des salles d’escalade, le pass sanitaire sera obligatoire à partir du 15 septembre 2021. Rappelons qu’au 1er octobre 2021, les tests PCR deviendront payants, une contrainte supplémentaire pour tous ceux qui ne seront pas vaccinés.

Ce que l’UDSE demande

Suite aux annonces gouvernementales, voici ce que l’Union des Salles d’Escalade a demandé:

« 1/ La fin des mesures discriminatoires liée à la taille des établissements. Nos salles d’escalade sont grandes, aérées, et la distanciation est importante. Application du pass sanitaire pour tous le 1er août 2021 quelle que soit la taille et la jauge des établissements.

2/ Nous comprenons très bien que la date du 15 septembre 2021 doit permettre à tous nos salariés, intervenants,et travailleurs indépendants de nos salles d’escalade de se faire vacciner. Mais nous avons besoin de réponses claires sur ce qu’il sera possible de faire de ceux qui refusent la vaccination après la date du 15 septembre 2021.

3/ Afin de résoudre l’ubuesque problème des congés payés non soldés, nous demandons une nouvelle prise en charge par l’État de 10 jours de congés payés sur le modèle de celle déjà mise en place janvier février 2021.

4/ Nous demandons le maintien du dispositif de chômage partiel complet pour l’ensemble des salariés de notre secteur, afin de pouvoir faire face à la baisse de fréquentation que va entraîner le pass sanitaire obligatoire à partir du 21 juillet. Nos clients sont jeunes et dans leur immense majorité ils ne sont pas vaccinés, nos salles d’escalade vont fortement en pâtir. Pour compenser ces pertes notre seule ressource est de baisser notre masse salariale et donc de pouvoir faire bénéficier nos salariés du chômage partiel au moins jusqu’au 30 octobre 2021.

Les salles d’escalade représentées par l’Union Des Salles d’Escalade, syndicat majoritaire de la profession, participent activement à la lutte contre l’épidémie. Nous demandons au gouvernement de nous donner les moyens de faire face aux exigences qu’il nous impose. »

Dans les prochains jours, des réunions vont se tenir dans les ministères, l’UDSE sera représentée et nous partagera les réponses que doivent apporter le gouvernement.

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Un scénario de finale inattendu à Chamonix !

15 Juil

La troisième Coupe du Monde de difficulté de la saison s’est achevée mardi soir à Chamonix. Alors que la pluie n’a cessé de tomber au fil de la journée, une accalmie a laissé place aux finales. Huit femmes et huit hommes se sont donc affrontés dans des voies particulièrement exigeantes, notamment chez les hommes.

Voici le résumé complet de ces finales, qui ont réservé leur lot de surprises.

Une finale féminine pleine de suspense !

Les finales de cette Coupe du Monde de Chamonix ont commencé par les femmes. Après une demi-finale trop facile, où neuf grimpeuses atteignaient le top, les ouvreurs avaient largement corsé la voie de finale féminine.

Ashima Shiraishi était la première grimpeuse à affronter cette voie. L’américaine, qui n’avait plus participé à de compétitions depuis 2019, progresse bien dans le bas de la voie, et ne rencontre aucune difficulté jusqu’à ce qu’elle atteigne le crux central. Elle chute quelques mouvements plus loin, fatiguée par cette longue voie résistante. Rappelons que le mur de Chamonix est connu pour sa longueur, et son profil très déversant.

La japonaise de 17 ans Natsuki Tanii, qui avait fait un carton en 2019 en rentrant en finale de tous les Coupes du Monde auxquelles elle participait, était la deuxième grimpeuse à faire face à la voie. Au terme d’une belle grimpe, elle parviendra à établir une nouvelle marque en grimpant trois mouvements au-dessus d’Ashima.

La finale a ensuite pris une autre tournure avec l’arrivée de Laura Rogora. La jeune italienne faisait partie des grandes favorites à la victoire sur cette compétition. Très vite, elle comprend qu’il va falloir mettre du rythme dans cette finale, et s’élance dans la voie avec rapidité. Elle dépasse le crux et atteint la sortie du toit. Une dégaine à cette hauteur aurait pu la déstabiliser, mais Laura se place intelligemment pour pouvoir la clipper efficacement. Mouvement après mouvement, l’italienne progresse, jusqu’à réussir à atteindre le top, pour le plus grand bonheur des spectateurs.

Il s’agit de la deuxième voie de finale que Laura Rogora enchaîne cette saison. En effet, quelques jours plus tôt à Villars, elle parvenait également à toper le tracé de finale, mais terminait seulement deuxième de la compétition, après que Janja Garnbret ait enchaîné la voie à son tour.

Comme Rogora s’était qualifiée en sixième position pour les finales, plusieurs grimpeuses devaient encore passer après elle. Beaucoup se demandaient alors si son top serait égalé, après une demi-finale qui avait vu tant d’athlètes arriver au sommet.

Toutefois, il semblait qu’atteindre le relais de cette voie de finale n’était pas une tâche facile. Laura avait grimpé avec beaucoup de précision et de fluidité, et n’avait atteint le sommet qu’à 40 secondes de la fin. Les finalistes suivantes devaient donc grimper encore plus vite qu’elle si elles voulaient gagner.

Mais les compétitrices qui suivront grimperont bien, sans parvenir à franchir le dernier pas de bloc. La slovène Vita Lukan et la bulgare Aleksandra Totkova sont chacune montées haut dans la voie, prenant respectivement la quatrième et la troisième place. Aleksandra Totkova monte ainsi sur son premier podium en Coupe du Monde. Seule grimpeuse de son pays à avoir fait le déplacement à Chamonix, la bulgare est en constante progression depuis le début de la saison: après une 18ème place à Innsbruck (sa première Coupe du Monde), elle prenait la 6ème place à Villars, avant de terminer 3ème à Chamonix mardi soir.

Julia Chanourdie, seule grimpeuse française présente en finale, ne parvient pas à dompter cette voie. Après un bon début, elle commet une erreur au même endroit qu’Ashima Shiraishi, et prendra la 6ème place des finales.

Nous attendions avec impatience l’arrivée de Natalia Grossman, dernière finaliste à s’élancer dans la voie. L’américaine, qui ne cesse de nous épater depuis le début de la saison, avale les premiers mouvements de la voie avec une facilité déconcertante. Mais bien qu’elle semblait avoir la force nécessaire pour atteindre le sommet, le clippage de la dernière dégaine s’est avéré délicat pour elle. Alors que Laura Rogora l’avait bien anticipé, Natalia Grossman a semblé ne pas avoir confiance en sa position de clippage. Elle décidera alors de redescendre un peu et mettra près de 30 secondes à clipper cette dernière dégaine. Ce passage lui aura coûté cher physiquement. Car bien qu’elle réussisse encore à avancer quelques mouvements plus loin, ses coudes se lèvent et elle ne parviendra pas à réaliser les deux derniers mouvements de la voie. Elle terminera tout de même sur la deuxième marche du podium, après avoir décroché le bronze à Villars.

La voie de finale la plus physique jamais tracée chez les hommes ?

La voie de finale masculine était dure, très dure ! Dès les premiers mouvements, le ton était donné: il allait falloir se battre très fort pour réussir à progresser dans ce tracé. Peu de gens auraient pensé que tous les grimpeurs tomberaient si bas dans cette voie… Il faut dire que jamais une voie n’avait semblé aussi dure physiquement en finale d’une Coupe du Monde.

L’italien Marcello Bombardi a ouvert le bal. En le voyant évoluer, nous avions l’impression que chaque mouvement de cette voie était un mouvement de bloc. Chutant relativement tôt, il semblait déçu de sa performance. Pourtant, ses efforts lui vaudront tout de même la sixième place.

Victor Baudrand était le prochain à s’élancer. En tant que premier grimpeur canadien à atteindre une finale de Coupe du Monde de difficulté depuis Sean McColl, son pays ressentait déjà une grande fierté à l’égard de ce jeune athlète de 18 ans. Malheureusement, lui aussi subira l’extrême intensité de la voie et chutera deux mouvements après l’italien.

Martin Stranik suivait Baudrand. Avec l’absence d’Adam Ondra sur cette compétition, le tchèque était le seul espoir de médaille pour son pays. Il parvient à tenir l’inversée qui avait fait chuter le canadien, avant de continuer encore trois mouvements plus loin, puis d’être rattrapé à son tour par la gravité, sans réussir lui non plus à dépasser la moitié de la voie. Il prend tout de même la troisième place de cette Coupe du Monde.

C’était ensuite au tour de Sean Bailey de monter sur scène. Après sa médaille d’or à Villars il y a deux semaines, l’américain était devenu l’un des favoris pour la victoire à Chamonix. Et son expérience en bloc allait considérablement l’aider dans cette voie de finale si physique. Sean parvient à négocier efficacement les premiers mouvements et profite d’un coincement de genou astucieux pour réussir à devancer Martin Stranik de deux mouvements. Il tombe, l’air déçu. Après tout, il n’était monté que la moitié du mur. Mais à ce moment là, il ne savait pas encore qu’il allait remporter la deuxième Coupe du Monde de difficulté de sa carrière.

Comme Sean Bailey s’était qualifié pour les finales qu’en cinquième position, il restait la possibilité pour d’autres grimpeurs de dépasser son point culminant.

Notre français Paul Jenft, qui participait à sa deuxième finale consécutive, avait à coeur de donner le maximum dans cette voie. Malheureusement, alors qu’il avait plutôt bien négocié le début du tracé, il zippe du pied et n’aura donc pas la chance d’aller affronter les grosses difficultés de la voie. Il termine 8ème de ces finales.

Deux autres grimpeurs pouvaient encore tenter de nous faire découvrir la fin de la voie: l’italien Stefano Ghisolfi, connu pour être l’un des meilleurs grimpeurs du monde et le suisse Sascha Lehmann, à la puissance redoutable, capable de se surpasser en finale. Mais aucun de ces deux finalistes ne parviendra à dépasser la verticale limite établie par Sean Bailey. Stefano Ghisolfi prend finalement la deuxième place, chutant au même endroit que le tchèque Martin Stranik. Quant à Sascha Lehmann, il terminera au pied du podium, laissant Sean Bailey remporter sa deuxième médaille d’or consécutive.

Prochain rendez-vous international dans deux jours, à Briançon, pour une nouvelle manche de Coupe du Monde de difficulté.

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Laura Rogora et Sean Bailey remportent la Coupe du Monde de Chamonix !

13 Juil

Les finales de la Coupe du Monde de Chamonix viennent de s’achever. Chez les femmes, la jeune italienne Laura Rogora s’impose pour la première fois cette saison, en étant la seule à compétitrice à enchaîner la voie de finale. Elle devance l’américaine Natalia Grossman et la bulgare Totkova Aleksandra.

Chez les hommes, la voie de finale était particulièrement exigeante. Les meilleurs grimpeurs ne dépasseront même pas les deux tiers du tracé. À ce jeu, l’américain Sean Bailey signe sa deuxième victoire consécutive de la saison, en étant celui à monter le plus haut dans la voie. L’italien Stefano Ghisolfi remporte la médaille d’argent, devant le tchèque Martin Stranik.

Rendez-vous demain pour le résumé complet de ces finales.

Les résultats des finales

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Les impressions de Paul Jenft à quelques minutes des finales de la Coupe du Monde de Chamonix !

13 Juil

Il y a quelques jours à Villars, Paul Jenft, rentrait pour la première fois en finale d’une Coupe du Monde, à seulement 18 ans. Hier soir, après avoir décroché la 11ème place des qualifications de la Coupe du Monde de Chamonix, le chambérien signait un run d’anthologie en demi-finale. « J’ai vraiment tout donné », nous a-t-il confié. En atteignant la sortie du toit, il réalisera la troisième meilleure prestation de la soirée. De quoi décrocher pour la deuxième fois consécutive de la saison sa place en finale.

Alors que les ouvreurs sont actuellement en train de peaufiner les voies de finale et que les organisateurs croisent les doigts pour que les finales soient maintenues malgré la pluie, nous sommes allés recueillir les impressions de Paul. Dans quelques minutes seulement, il grimpera pour la première fois devant le public français en finale d’une Coupe du Monde et pourrait bien aller chercher sa première médaille chez les seniors.

J’ai abordé cette première journée avec beaucoup de motivation. C’est la première Coupe du Monde de la saison en France et j’étais survolté après Villars. Je sentais que j’étais un peu plus en forme qu’à Villars et que je pourrais vraiment me faire plaisir.

La première voie de qualif s’est assez bien passée, j’ai eu du mal à me mettre dedans au début et j’ai fait pas mal d’erreurs, mais je me suis vraiment bien remobilisé à la sortie du toit. Ça m’a permis d’aller chercher le top et donc d’être assez serein pour la place en demi. Je suis un peu plus loin au classement dans ma deuxième voie: même problème que dans la première sur le début, et je suis tombé avant la sortie du toit à cause d’un manque de lucidité.

Je suis donc sorti un peu frustré de ma grimpe sur ces qualifs, mais je savais que tout était possible en demi et j’étais confiant sur mon état de forme.

Pour les demies, je me sentais vraiment bien avant de partir ! Il pleuvait beaucoup mais ça ne m’a pas dérangé, au contraire j’aime bien grimper dans des conditions difficiles ! Dès le début de la voie, j’ai senti que j’étais vraiment à l’aise. J’ai mis un super run, j’ai vraiment tout donné. Je savais que c’était possible de faire une finale mais je ne m’attendais vraiment pas à prendre cette place à la fin des demies. C’était vraiment une soirée parfaite !

Maintenant j’ai vraiment hâte de disputer la finale même s’il faut grimper sous la pluie ! »

 


Lire aussi | Ce qu’il faut retenir des demi-finales de la Coupe du Monde de Chamonix


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Ce qu’il faut retenir des demi-finales de la Coupe du Monde de Chamonix

12 Juil

Les demi-finales de la Coupe du Monde de Chamonix s’achèvent à l’instant. Suite aux prévisions météorologiques désastreuses de demain, les demi-finales masculines, initialement programmées demain matin, ont été avancées à ce soir. Les hommes et les femmes se sont donc affrontés en parallèle sur le mur dressé sur la célèbre place du Mont-Blanc.

Voici ce qu’il faut retenir de ces demi-finales, pleines de surprises !

Une flopée de tops chez les femmes !

La voie féminine était relativement accessible. Trop peut-être ? L’équation était simple: pour espérer faire partie des finalistes, il fallait coûte que coûte enchaîner la voie de demi-finale. Même un top ne suffisait pas à s’assurer une place en finale, c’est dire ! Preuve en est avec Nolwenn Arc. La française sera la première à clipper le relais de la voie, au terme d’une grimpe très appliquée. Mais malheureusement pour elle, huit autres grimpeuses enchaîneront aussi le tracé après elle. Toutes seront départagées suite à leur résultat en qualification et à ce jeu, Nolwenn Arc est la première demi-finaliste à ne pas être qualifiée pour les finales.

En isolement, les grimpeuses comprennent vite que la voie est réalisable. La moindre erreur n’était donc pas permise. Ainsi, Camille Pouget, Nina Arthaud et Salomé Romain se font piéger; bien qu’elles atteignent les derniers mouvements de la voie, elles se précipitent et ne parviennent pas jusqu’au bac final. Et comme nous l’avons vu, ce soir, un top était plus que nécessaire pour faire partie des huit finalistes. Nos trois tricolores terminent donc respectivement 12ème, 13ème et 14ème de ces demi-finales. Frustration pour Manon Hily qui se fera arrêter par les juges en pleine ascension, après avoir malencontreusement posé son pied sur un spit en début de voie.

Lors de son arrivée au pied du mur, Julia Chanourdie savait pertinemment qu’elle devait sortir la voie pour poursuivre la compétition demain. Très vite, elle rentre dans le rythme, mais au fil de son ascension, on sent la pression monter. La française profite alors d’un repos juste avant les trois derniers mouvements pour se reconcentrer et assurer ses derniers placements. Bien qu’hésitante, sa marge physique lui permet d’atteindre la dernière prise et de clipper le relais de la voie, décrochant sa place en finale, la première de la saison. De quoi se rassurer à quelques jours seulement des Jeux Olympiques.

Elle rejoint ainsi l’américaine Natalia Grossman, qui réalise une grimpe quasi parfaite, enchaînant à son tour la voie, tout comme Aleksandra Totkova, la jeune bulgare qui faisait sensation lors des qualifications plus tôt dans la journée.

Dinara Fakhritdinova signe un beau comeback en compétition. Après de graves blessures, la russe est de retour et semble avoir retrouvé son niveau. Elle enchaîne elle aussi le tracé de demi-finale. Notons que la dernière fois qu’elle avait toppé une voie à Chamonix, elle avait été couronnée Championne d’Europe aux côtés de Romain Desgranges en 2013.

La Slovénie sera aussi représentée demain en finale, puisque Vita Lukan valide la voie, tout comme l’italienne Laura Rogora, la japonaise Natsuki Tanii et l’américaine Ashima Shiraishi.

De gros combats chez les hommes !

Le tracé masculin ne s’est pas laissé dompter aussi facilement que le tracé féminin. Bien au contraire même ! Malgré les luttes acharnées des 26 demi-finalistes, aucun grimpeur ne parviendra à clipper le relais de la voie.

Pourtant, le suisse Sascha Lehmann a bien failli en venir à bout. Il réalisera la meilleure performance de la soirée, chutant en allant chercher le bac final. Après sa médaille de bronze obtenue à Innsbruck lors de l’ouverture de la saison, le jeune homme de 23 ans semble décidément très en forme cette année et sera assurément l’un des candidats sérieux à la médaille d’or demain.

Derrière, on retrouve l’un des grands favoris de la compétition, Stefano Ghisolfi. S’il s’était fait discret lors des qualifications en prenant (seulement) la 11ème place, l’italien a remis les pendules à l’heure ce soir, signant la deuxième meilleure marque de la soirée. Après être sorti de la partie la plus déversante du mur, il semblait en avoir encore dans les avant-bras, mais une zipette de la main l’enverra au sol plus rapidement que prévu. Il prend tout de même la 2ème place des demi-finales.

Juste derrière lui, c’est notre français Paul Jenft qui s’empare de la 3ème place du classement ! Dès ses premiers mouvements, on sent le jeune chambérien décontracté et prêt à nous livrer une belle prestation. Paul n’y manquera pas et chutera une prise sous Stefano, de quoi faire partie du top 3 et décrocher son deuxième billet consécutif pour les finales, après son beau résultat à Villars le week-end passé.

Derrière ce trio de tête, on retrouve le slovène Luka Potocar, l’américain Sean Bailey (vainqueur de la dernière Coupe du Monde à Villars), le tchèque Martin Stranik, le canadien Victor Baudrand et l’italien Marcello Bombardi, qui participeront tous à la finale demain.

Notons que les trois meilleurs grimpeurs des qualifications, Satone Yoshida, Alberto Gines Lopez et Domen Skofic ne passent pas en finale, tout comme Mejdi Schalck, Nao Monchois et Diego Fourbet, les trois autres français engagés dans cette demi-finales, qui terminent respectivement 13ème, 19ème et 24ème.

Les résultats complets

Femmes

Hommes

La suite du programme

Mardi 13 juillet:

20h30 – 21h30: Finale femmes
21h45 – 22h45: Finale hommes

Live

Finales

https://www.youtube.com/watch?v=0Cqfuh8c01o&feature=emb_title

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Coupe du Monde de Chamonix: résultats des qualifications

12 Juil

La Coupe du Monde de Chamonix est lancée ! 135 grimpeurs s’étaient donné rendez-vous ce matin dans la capitale mondiale de l’alpinisme pour s’affronter dans deux voies de qualification. Si les grands favoris manquent à l’appel, notamment en raison de la proximité de cette compétition avec les Jeux Olympiques, les premières places sont donc restées ouvertes et quelques surprises ont émergé, chez les hommes comme chez les femmes.

Voici le résumé de ces qualifications.

Une première place japonaise chez les hommes !

Il est japonais… Il n’a que 17 ans…. Il n’avait jamais disputé de Coupe du Monde il y a encore un mois… Mais il vient de décrocher la première place des qualifications: Satone Yoshida a fait parler la poudre ce matin sur la place du Mont-Blanc ! Il réalise la meilleure performance possible, en étant le seul grimpeur à enchaîner les deux voies de qualification. Après avoir terminé 20ème de sa première Coupe du Monde à Innsbruck et 13ème à Villars le week-end dernier, il se hisse aisément pole position des qualifications aujourd’hui à Chamonix.

L’équipe japonaise n’arrêtera décidément jamais de nous épater. Leur vivier de talents semble infini et malgré un niveau national extrêmement élevé, de nouveaux grimpeurs arrivent encore à se faire une place dans cette équipe, connue pour être la plus forte du monde. Preuve en est: si le Japon s’est déplacé en petit comité à Chamonix avec seulement six athlètes, tous ont réussi à décrocher leur place en demi-finale.

Un nouveau duel entre la Slovénie et les États-Unis chez les femmes

Hé non, ce n’est pas Janja Garnbret qui figure en tête des qualifications de la Coupe du Monde de Chamonix. La slovène a préféré continuer de se préparer pour les Jeux Olympiques chez elle et fait partie des grandes absentes de cette compétition, tout comme Adam Ondra, Jakob Sschubert, Alex Megos ou encore Akiyo Noguchi. Pourtant, même en l’absence de sa grande championne, la Slovénie a réussi à s’emparer de la tête du classement. C’est la jeune grimpeuse de 20 ans, Lucka Rakovec qui a pris les rênes de la compétition, terminant première de la voie 2 et deuxième de la voie 1. La slovène semble très en forme cette saison et a déjà participé aux deux premières finales de l’année, à Innsbruck et Villars. Elle disputera donc sa troisième demi-finale consécutive ce soir à Chamonix.

Mais elle devra faire face à une autre grimpeuse, également très en forme: l’américaine Natalia Grossman. Habituée à se battre pour la première place contre Janja Garnbret, elle occupe aujourd’hui la première place ex-aequo avec Lucka Rakovec, réalisant la même prestation que la slovène dans les deux voies de qualifications. Après une deuxième place à Innsbruck et une troisième place à Villars le week-end dernier, il ne lui manque plus que l’or pour compléter sa collection de médailles. Chamonix sera-t-elle son étape ?

Notons également la belle performance d’Aleksandra Totkova. Cette bulgare, âgée de 16 ans seulement, s’empare de la 3ème place des qualifications. Elle est la seule grimpeuse de son pays à avoir fait le déplacement jusqu’à Chamonix.

6ème de la Coupe du Monde de Villars, Aleksandra Totkova est l’une des révélations de cette saison 2021.

Dix français qualifiés pour les demi-finales !

Belle performance de notre équipe de France aujourd’hui. Sur nos vingt grimpeurs français présents au départ, dix d’entre eux sont parvenus à décrocher leur billet pour les demi-finales.

Chez les hommes, on retrouvera tout d’abord Paul Jenft, qui signait sa première finale en Coupe du Monde le week-end dernier à Villars. Le chambérien sera l’un des huit compétiteurs à sortir la deuxième voie de qualification, ce qui le classe 11ème des qualifications. Derrière lui, on retrouve deux jeunes grimpeurs français tout aussi talentueux: Mejdi Schalck et Diego Fourbet, qui se classent 19ème ex-aequo, après avoir réalisé une belle performance dans le premier tracé notamment. Ça passe également pour Nao Monchois, qui prend la 25ème place des qualifications. Il sera donc l’un des premiers à s’élancer ce soir en demi-finale.

Paul Jenft a signé la 11ème meilleure performance de la journée et disputera la demi-finale ce soir.

Déception pour Hugo Parmentier et Arsène Duval, 38ème ex-aequo, qui manquent de peu la demi-finale et terminent à seulement deux prises du top 26. Adrien Lemaire prend quant à lui la 42ème place, devant Sam Avezou 48ème et Alisatair Duval 52ème. Enfin Léo Avezou termine 70ème.

Chez les femmes, nos grimpeuses françaises seront six à disputer la demi-finale ce soir. La meilleure prestation nous vient de Julia Chanourdie, qui est l’une des rares compétitrices à clipper le relais de la voie 2, prenant ainsi la 5ème place des qualifications. Quant à Nina Arthaud, c’est dans le premier tracé qu’elle impressionne. Après un gros combat dans la voie, elle s’empare de la 9ème place des qualifications. Non loin derrière, on retrouve Salomé Romain, qui tombe prématurément dans la voie 1, mais qui, comme Julia Chanourdie, parvient à enchaîner la voie 2, terminant ainsi 11ème des qualifications. Belle performance également de notre jeune française Camille Pouget, 14ème, qui fera elle aussi partie des demi-finalistes. Enfin, Nolwenn Arc et Manon Hily décrochent elles aussi leur place en demi-finale, terminant respectivement 20ème et 22ème.

Nina Arthaud disputera la demi-finale ce soir devant son public.

Déception pour nos quatre autres françaises engagées sur cette Coupe du Monde, qui loupent la demi-finale de peu. Notamment Fanny Gibert, qui termine 29ème et qui fait donc partie des premières non qualifiées. Oriane Bertone ne sera pas non plus présente ce soir, prenant la 31ème place de cette compétition. La jeune Selma Elhadj Mimoune, qui participait à la première Coupe du Monde de sa carrière, repart avec la 39ème place, devançant Saula Lerondel 48ème.

Seuls quatre grimpeurs olympiens à Chamonix

La plupart des grimpeurs qualifiés pour les J.O ont décidé de faire l’impasse sur cette Coupe du Monde chamoniarde. En effet, à quelques jours des premiers Jeux Olympiques de l’Histoire de l’escalade, ils veulent préserver leur santé, à la fois en évitant de se blesser mais aussi en se protégeant d’une éventuelle contamination au Covid-19. Ainsi, ils n’étaient que quatre grimpeurs olympiens ce matin au rendez-vous: l’espagnol Alberto Gines Lopez, l’allemand Jan Hojer, l’italienne Laura Rogora, et notre française Julia Chanourdie. Tous seront en demi-finale ce soir, sauf Jan Hojer, qui termine 32ème.

Pour rappel, les épreuves d’escalade aux Jeux Olympiques de Tokyo auront lieu du mardi 3 août au vendredi 6 août.

Qualifiée pour les Jeux Olympiques, Julia Chanourdie a tenu à venir disputer cette Coupe du Monde à Chamonix

Les résultats complets

Femmes

Hommes

Changement de programme

Les conditions climatiques s’annoncent capricieuses sur la place du Mont-Blanc. Demain, Chamonix devrait perdre 10°C et les averses semblent vouloir s’inviter à la fête. À ce titre, les organisateurs ont décidé d’avancer la demi-finale masculine. Initialement prévues demain matin, celles-ci se dérouleront finalement ce soir, en même temps que la demi-finale féminine, de 19h30 à 22h00.

La suite du programme (mis à jour)

Lundi 12 juillet:

9h00 – 17h00: Qualifications hommes et femmes
19h30 – 22h00: Demi-finale hommes et femmes

Mardi 13 juillet:

20h30 – 21h30: Finale femmes
21h45 – 22h45: Finale hommes

Live

Demi-finales hommes et femmes

https://www.youtube.com/watch?v=xaPdu9JVLFA

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Toutes les infos sur la Coupe du Monde de Chamonix !

11 Juil

La place du Mont-Blanc va vibrer durant deux jours à Chamonix ! Considérée comme la plus belle étape du circuit international, la Coupe du Monde d’escalade de Chamonix commence dès aujourd’hui !

Au programme cette année, une unique épreuve de difficulté. Après une première étape à Innsbruck en Autriche, suivie d’une deuxième manche à Villars le week-end dernier, les Coupes du monde prennent une couleur française, avec cette première étape tricolore à Chamonix, suivie en fin de semaine d’une étape à Briançon.

Mais à quelques jours du lancement des Jeux Olympiques, de nombreux grimpeurs olympiens ont préféré profiter des derniers jours pour peaufiner leur préparation chez eux. Ainsi, de nombreux grands noms manqueront à l’appel sur la place du Mont-Blanc, comme Adam Ondra, Tomoa Narasaki, Alex Megos, Janja Garnbret, Akiyo Noguchi, Brooke Raboutou ou encore Mia Krampl.

Toutefois, Alberto Gines Lopez, Jan Hojer, Laura Rogora ou encore Jakob Schubert figurent bien sur les listes de départ.

L’équipe de France

Étape française oblige, la France sera le pays le plus représenté sur cette étape de Coupe du Monde. Vingt grimpeurs tricolores ont été sélectionnés pour participer à cette première manche française.

Femmes

  • Camille Pouget
  • Fanny Gibert
  • Julia Chanourdie
  • Salomé Romain
  • Nina Arthaud
  • Manon Hily
  • Nolwenn Arc
  • Oriane Bertone
  • Saula Lerondel
  • Selma Elhadj Mimoune

Hommes

  • Paul Jenft
  • Adrien Lemaire
  • Nao Monchois
  • Léo Avezou
  • Sam Avezou
  • Diego Fourbet
  • Mejdi Schalck
  • Arsène Duval
  • Alistair Duval
  • Hugo Parmentier

Le programme

Lundi 12 juillet:

9h00 – 17h00: Qualifications hommes et femmes
19h30 – 22h00: Demi-finale femmes

Mardi 13 juillet:

10h00 – 12h30: Demi-finale hommes
20h30 – 21h30: Finale femmes
21h45 – 22h45: Finale hommes

Pass sanitaire et billetterie

En raison des conditions sanitaires actuelles, une jauge de participants est appliquée. Une billetterie obligatoire est donc mise en place pour gérer les flux de spectateurs. Le pass sanitaire est obligatoire pour assister à l’événement.

Infos complémentaires ici

Live

Demi-finale femmes

https://www.youtube.com/watch?v=xaPdu9JVLFA

Demi-finale hommes

https://www.youtube.com/watch?v=j4-tI8FsDIs

Finales

https://www.youtube.com/watch?v=0Cqfuh8c01o

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Les impressionnants records de Janja Garnbret !

11 Juil

Première Coupe du Monde à Villars en 2016, Janja gagne.
Deuxième Coupe du Monde à Villars en 2017, Janja gagne.
Troisième Coupe du Monde à Villars en 2018, Janja gagne.
Quatrième Coupe du Monde à… Bon vous avez compris où je voulais en venir. Cinq Coupes du Monde ont été organisées à Villars et à chaque fois, il n’y a eu qu’une seule gagnante chez les femmes: Janja Garnbret !

La slovène possède une incroyable série de victoires et pas seulement à Villars. Les chiffres parlent d’eux-mêmes: durant les 19 dernières compétitions internationales (Coupes du Monde et Championnats du Monde confondus) auxquelles Janja a participé, elle a remporté 15 fois la victoire et a terminé à trois reprises à la seconde place. Au total dans sa carrière, elle a remporté plus de 30 Coupes du Monde, 17 en difficulté et 14 en bloc. Tout cela, à 22 ans seulement !

Aucune autre grimpeuse ne détient un tel palmarès dans les deux disciplines. La coréenne Jaïn Kim a elle aussi remporté 30 Coupes du Monde, mais toutes (sauf une) en difficulté uniquement. Au classement des plus titrées mondialement, on retrouve l’autrichienne Angela Eiter, qui comptabilise 25 victoires en Coupe du Monde de difficulté, suivie de sa compatriote Anna Stöhr et de la japonaise Akiyo Noguchi qui ont remporté respectivement 22 et 21 étapes mondiales.

Du côté des statistiques, les chiffres sont tout aussi fous. En difficulté, Janja rentre en finale dans 91,4% des cas et monte sur le podium dans 85,7%. Sur 35 départs en Coupe du Monde, elle compte 32 finales et 30 podiums. En bloc, elle atteint les tops dans 90,3% des cas. Sur ces 21 départs en Coupe du Monde de bloc, elle n’a loupé qu’à deux reprises la finale.

Dans un moins d’un mois, elle participera aux Jeux Olympiques de Tokyo et est bien sûr la grande favorite à la première médaille d’or olympique de l’Histoire de l’escalade.

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Les mesures sanitaires mises en place pour le Mondial de Briançon

10 Juil

Le Mondial de l’escalade est de retour pour une nouvelle édition, qui se tiendra du 11 au 18 juillet. Une semaine complète pour fêter l’escalade et plus largement, la montagne. Dans le respect des règles sanitaires, des compétitions pour tous seront organisées, avec en point d’orgue l’étape de Coupe du Monde de difficulté.

Conformément aux dernières recommandations gouvernementales, les mesures sanitaires en vigueur sur le Mondial de l’escalade ont été mises à jour.

Pass sanitaire obligatoire

Pour les spectateurs, le pass sanitaire est obligatoire lorsque la jauge de 1000 personnes est atteinte dans l’enceinte du Mondial, donc à minima les quatre soirs suivants :

    • Mardi 13 Juillet, finales de l’Open National Jeunes & Vétérans
    • Jeudi 15 Juillet, finales de la Coupe du Monde handi-escalade
    • Samedi 17 Juillet, demi-finales de la Coupe du Monde de difficulté
    • Dimanche 18 Juillet, finales de la Coupe du Monde de difficulté

Pour les compétiteurs, les règles liées au pass sont celles dictées par la fédération support de la compétition (FFME ou IFSC selon les cas)

Le Mondial de Briançon reste gratuit

Aucune jauge maximale n’est fixée, inutile donc d’acheter des billets pour venir suivre la compétition. D’ailleurs, les organisateurs ont déclaré que « l’événement reste bien entendu gratuit ! ».

Le port du masque sera obligatoire et il faudra appliquer l’ensemble des gestes barrières (respect des règles de distanciation sociale pour tous, respect du sens de circulation mis en place, désinfection régulière des mains,…).

En 2020, la Coupe du Monde de Briançon avait été la seule compétition internationale maintenue. L’événement avait été un vrai succès, les organisateurs ont donc à coeur d’être exemplaires cette année encore.

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Innovation: des prises lisses pour recouvrir les spits en compétition

09 Juil

Souvenez-vous… En août 2019, Adam Ondra, grand favori au titre de Champion du Monde du combiné se faisait disqualifier pour avoir posé son pied sur un spit lors des qualifications. À cause de cet incident, le tchèque n’atteindra pas les finales et n’aura pas la chance de se battre pour le titre mondial. Pire que cela, il ne décrochera pas son ticket pour les Jeux Olympiques lors de cette compétition et devra attendre le Tournoi de Qualification Olympique organisé à Toulouse quelques mois plus tard pour l’obtenir.

Lors des compétitions de difficulté, le risque de s’appuyer malencontreusement sur un spit existe réellement, notamment en dévers, où les grimpeurs ne voient pas forcément sur quoi ils posent leur pied. Et quelle frustration d’être rétrogradé au classement à cause d’un tel incident, bien souvent involontaire. « Que puis-je dire de plus ? Bien sûr, je ressens une énorme déception », avait déclaré Adam Ondra à l’issue de la décision des juges.

Pour lutter contre ce problème, la marque de prises d’escalade Wataaah a eu l’idée de créer des prises complètement lisses, à venir visser au-dessus des spits.

Le premier modèle de prise qui permet de recouvrir en intégralité les spits.

La marque allemande propose ainsi trois types de prises: un premier modèle qui recouvre intégralement les spits non utilisés dans la voie, ainsi que deux autres modèles, qui recouvrent partiellement les spits, laissant ainsi la liberté aux dégaines fixées dessus de pivoter.

Ainsi, comme la texture de la prise est totalement lisse et glissante, elle n’aide aucunement le grimpeur dans sa progression.

Protéger les spits, c’est protéger les athlètes.

Nous pouvons faire mieux que de faire appel contre les grimpeurs qui s’appuient involontairement sur un spit lors d’une compétition. C’est pourquoi nous avons créé une nouvelle gamme de prises, à visser au-dessus des spits. »

Wataaah

Ces nouvelles prises ont été testées avec succès lors de la première Coupe du Monde de la saison, à Innsbruck en Autriche. La fédération internationale va-t-elle imposer une généralisation de ce système pour toutes les compétitions ?

Comme on le voit sur cette photo, les ouvreurs ont utilisé ces prises lors de la Coupe du Monde d’Innsbruck © Lena Drapella

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Pas de spectateurs aux Jeux Olympiques de Tokyo !

08 Juil

L’annonce, tant redoutée, vient de tomber aujourd’hui. En raison de l’augmentation des cas de Covid-19 au Japon et plus particulièrement à Tokyo, le gouvernement japonais a décrété que les Jeux olympiques de Tokyo, qui se tiendront du 23 juillet au 8 août, se dérouleront à huis clos.

Il n’y aura pas de spectateurs sur les sites des Jeux à Tokyo. »

Tamayo Marukawa, ministre chargée de l’organisation des Jeux Olympiques

 

Un nouvel état d’urgence établi à Tokyo

Cette décision intervient quelques heures seulement après que le gouvernement nippon ait décidé de remettre en place un état d’urgence sanitaire à Tokyo à compter de lundi prochain et jusqu’au 22 août.

Plus de 11 000 athlètes sont attendus dans la capitale nippone, où des mesures anti-Covid ont été imposées pour tous les compétiteurs. À peine plus de 15 % de la population a été entièrement vaccinée, et les scientifiques craignent que le variant Delta ne provoque une nouvelle vague au Japon, qui a déjà connu trois états d’urgence depuis l’an dernier.

Le relais de la flamme olympique, qui a été interdit sur la voie publique dans quasiment la totalité du pays, se déroulera également à huis clos à partir de vendredi.

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Interview: rencontre avec Paul Jenft, qui a disputé sa première finale en Coupe du Monde

08 Juil

Le week-end dernier, Paul Jenft rentrait pour la première fois en finale d’une Coupe du Monde, à seulement 18 ans. Plus tôt dans la saison, ce jeune membre de l’équipe de France, multiple vainqueur de Coupes d’Europe jeunes de difficulté et de bloc, réussissait à atteindre l’un de ses objectifs de l’année: remporter le titre de Champion d’Europe junior dans les deux disciplines.

Mais samedi dernier, il franchissait de nouveau un cap dans sa carrière de compétiteur. De par ses précédents résultats à l’international et son classement lors des sélectifs nationaux, Paul décrochait sa place en équipe de France senior, avec la possibilité de participer aux premières Coupes du Monde de la saison. Et le jeune chambérien a prouvé qu’il avait toute sa place parmi les seniors. Après avoir pris la sixième place des qualifications de la Coupe du Monde de Villars, en se payant le luxe d’être l’un des rares compétiteurs à enchaîner l’une des deux voies de qualification, il réalisait l’une des huit meilleures performances en demi-finale. Une prestation qui lui permettait de décrocher par la même occasion son billet pour ses premières finales mondiales chez les seniors, à l’issue desquelles il terminera sixième.

À quelques jours des deux manches de Coupes du Monde françaises (Chamonix et Briançon), nous sommes allés à sa rencontre, pour en savoir un peu plus sur sa façon d’aborder cette saison 2021.

Après avoir raflé pas mal de médailles sur le circuit jeune et notamment les titres de Champion d’Europe en bloc et en difficulté cette année, tu participes à ta première vraie saison sur le circuit senior. Qu’est-ce que ça fait ?

J’ai eu un peu l’impression de revivre mes débuts sur le circuit international jeune, ce n’est pas le même niveau mais c’est le même processus. Je ne connaissais pas le niveau des autres grimpeurs ni l’exigence des voies, donc c’était dur de se projeter sur le résultat que je pouvais attendre. Mais ça m’a aussi permis d’arriver sans pression, je n’avais rien à perdre, mon seul objectif était d’emmagasiner le maximum d’expérience. Et il faut dire que les résultats sont bien au-dessus de ce que j’espérais.

Encore junior, Paul Jenft s’est fixé des objectifs en catégorie jeune et senior © Lena Drapella

Le week-end dernier, lors de l’étape de Villars, tu rentrais pour la première fois en finale d’une Coupe du Monde. Comment as-tu vécu ces finales ?

J’étais déjà vraiment content de ma compétition parce que j’avais fait de super bonnes qualifs (avec mon premier top en Coupe du Monde !) et une demi-finale correcte, donc c’était vraiment que du bonus. Le but de ces finales était juste de prendre du plaisir, de vivre un bon moment. Et c’est chose faite, l’ambiance était géniale, ça fait vraiment du bien de retrouver du public sur les compets. J’ai passé un super bon moment. Même si un manque d’anticipation sur un clippage dans le bas me coûte quelques mouvs là-haut, je suis super content de mon run. Que du bon pour la suite.

Quels sont tes objectifs à l’international cette année ?

Mon objectif principal de cette année était de prendre mes marques dans le circuit senior international. Je n’avais vraiment aucune attente de résultat parce que je ne connaissais pas mon niveau par rapport aux autres. Le but est de prendre le plus d’expérience possible autant dans la grimpe que dans la gestion de ma saison. C’est un objectif qui sera réalisé à la fin de l’année car j’ai eu la chance de prendre pas mal de sélection en seniors en bloc et en diff.  

Un autre objectif était de rester dans la régularité en jeune sur les deux disciplines. Pour ça je me suis concentré sur les Championnats d’Europe et les Championnats du Monde. L’objectif est d’arriver en forme sur ces deux compets et d’être vraiment satisfait de ma grimpe. C’est mission accomplie pour les Championnats d’Europe, j’attends les Championnats du Monde jeunes avec impatience !

Prendre du plaisir: c’était l’objectif de Paul Jenft lors des finales de la Coupe du Monde de Villars © Lena Drapella

Tu vas participer aux deux prochaines Coupes du Monde, qui auront lieu en France. As-tu des objectifs en particulier sur ces deux étapes ? 

Je n’ai pas d’objectif de résultat. Je veux juste bien grimper, donner tout ce que je peux et me faire plaisir. C’est comme ça que ça marche le mieux pour moi. L’important c’est vraiment de se détacher des enjeux de la compet pour vraiment me concentrer sur ma grimpe. Et puis maintenant que j’ai goûté à la finale, je n’ai qu’une envie, c’est d’y retourner ! Je suis donc motivé à fond pour retenter ma chance !

L’équipe de France masculine  de difficulté est très jeune cette année, et il n’y a pas de réel leader expérimenté, comme un Romain Desgranges par exemple. Est-ce que ça ne manque pas trop d’avoir un capitaine qui a de l’expérience quand on est jeune comme toi ?

C’est vrai qu’on est pas mal de jeunes en équipe, et c’est tant mieux pour l’avenir. On n’a pas de grimpeur d’expérience qui participe avec nous mais on a vraiment la chance d’avoir Romain dans le staff. C’est encore plus bénéfique car il peut vraiment nous apporter beaucoup de choses. Il a l’expérience d’une carrière entière et quand on se lance à l’international c’est vraiment sécurisant parce que si l’on part dans la mauvaise direction il aura l’expérience pour nous le dire.

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Pourquoi les femmes peuvent-elles grimper aussi fort que les hommes ?

07 Juil

Contrairement aux sports plus traditionnels, qui avantagent généralement les hommes, l’escalade est un sport relativement égal entre les deux genres, comme le prouvent de récentes études.

Selon une récente étude parue dans une revue américaine de physiologie, la parité hommes-femmes en escalade est stupéfiante : Sur les 100 meilleurs grimpeurs du monde, déterminés par le nombre de voies les plus dures enchaînées, cinq sont des femmes : Margo Hayes, Anak Verhoeven, Laura RogoraAngy Eiter et Julia Charnoudie, qui ont toutes réalisé des 9a+ ou plus. Cela ne semble pas beaucoup, jusqu’à ce que l’on commence à comparer avec d’autres sports.

Dans son article intitulé « L’excellence féminine en escalade a probablement une origine évolutive », Colin Carroll, étudiant à l’université de Columbia et entraîneur, examine l’écart de performance en escalade (l’écart de performance mesure la différence entre le niveau de performance des femmes et des hommes dans un sport particulier). Pour commencer, l’américain a examiné l’écart de performance au sein de l’athlétisme, et plus particulièrement du 100 mètres sprint, où les temps des hommes et des femmes sont relativement plus proches que dans la plupart des autres épreuves d’athlétisme. Mais même dans cette épreuve, aucune femme ne figure parmi les 2000 sprinters les plus rapides de l’Histoire. Il a refait les mêmes calculs pour les marathoniens. Idem: pas une seule femme parmi les 2000 premiers. Soudain, ces cinq femmes ayant enchaîné un 9a+ commencent à représenter beaucoup.

Margo Hayes est la première femme à avoir enchaîné un 9a+. Elle a commencé l’escalade à 10 ans et est rapidement devenue l’une des meilleures falaisistes, hommes et femmes confondus. © Jan Novak

Par rapport aux hommes, les femmes sont donc meilleures grimpeuses que joueuses de football, haltérophiles ou même coureuses. C’est parce que tous ces autres sports profitent aux hommes. Ils s’adressent aux forces dont sont spécifiquement dotés les hommes. L’escalade, en revanche, profite aux femmes de manière plus égale, peut-être parce qu’il n’y a pas de règles qui avantagent un sexe par rapport à un autre: il n’y a que la roche et ses exigences naturelles uniques.

Pourtant, physiologiquement, les femmes et les hommes sont différents. La structure osseuse, la masse osseuse et la masse musculaire sont des différences physiologiques évidentes. D’après une étude, la masse musculaire squelettique des hommes adultes pesait en moyenne 33 kg, contre 21 kg pour les femmes. La répartition entre les muscles du haut et du bas du corps entre également en jeu chez les grimpeurs, l’homme moyen ayant 42,9 % de sa masse musculaire totale dans le haut du corps et la femme 39,7 %. Précisons que pour ces études, il s’agissait de personnes « lambda » et non de grimpeurs, on peut donc supposer que dans un échantillon comparable de grimpeurs, la masse musculaire serait plus importante et la proportion dans le haut du corps plus élevée, mais les différences physiologiques entre les sexes demeurent.

Dans certains sports, ces différences physiologiques peuvent faire une énorme différence. Lorsque l’on compare avec l’haltérophilie par exemple, les records d’épaulé-jeté chez les hommes dans la division des 62 kg sont de 177 kg, tandis que ceux des femmes dans la division des 63 kg sont de 147 kg, soit une différence d’environ 17 %. Et dans les plus grandes divisions de poids ouvertes, l’écart entre les sexes atteint presque 30 %.

À seulement 20 ans, Laura Rogora est l’une des grimpeuses les talentueuses: elle compte déjà trois 9a+ à son actif et un 9b.

Alors, l’escalade représente-t-elle le Saint Graal d’un sport véritablement équitable en termes de genre, physiquement et mentalement parlant ? Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’écart semble relativement faible par rapport à d’autres sports.

Il y a probablement deux principales raisons qui expliquent cela. La première est le fait que nous ne soulevons que notre corps. Ainsi, contrairement aux haltérophiles, le fait d’être plus léger (même si cela signifie avoir moins de masse musculaire) peut jouer en faveur des grimpeuses, qui sont en moyenne plus légères que les hommes.

Une autre raison est le fait que la technique et la souplesse jouent un rôle important dans notre sport. L’escalade est tellement plus variée dans sa technique et sa gamme de mouvements que la course à pied ou l’haltérophilie. Les hommes peuvent choisir des voies d’escalade qui correspondent à leurs points forts, tout comme les femmes.

Enfin, il faut souligner le taux de progression des femmes, qui sont très rapidement passées du 8c+ au 9b ces dernières années.  À titre de comparaison, Alex Huber a gravi pour la première fois un 9a+ en 1996 et Chris Sharma n’a coché un 9b qu’en 2008. Les femmes l’ont fait en moins d’un an.

Je ne serais pas surpris que l’écart entre les sexes se réduise encore un peu plus dans les prochaines années. Nous voyons de plus en plus de femmes repousser les limites de l’escalade, et je pense que ce n’est pas près de s’estomper. »

Colin Carroll

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L’équipe de France jeunes remporte quatre médailles sur la Coupe d’Europe jeunes de Puurs !

05 Juil

Ce week-end, alors que les seniors disputaient la Coupe du Monde de Villars en Suisse, les jeunes s’étaient donné rendez-vous à Puurs, en Belgique pour une Coupe d’Europe de difficulté et de vitesse. L’équipe de France repart avec quatre médailles.

Une médaille d’argent pour Meije Lerondel en U16

En U16, Meije Lerondel a décroché sa troisième médaille de l’année. En progression constante depuis le début de la saison (elle terminait 4ème de la Coupe d’Europe de bloc de Graz, puis 3ème de l’étape d’Ostermundigen), la jeune française s’adjuge sa première médaille d’argent internationale. Après avoir pris la première place des qualifications en étant la seule grimpeuse à enchaîner les deux voies, elle termine finalement deuxième de la finale, à deux prises seulement de la victoire.

Kintana Iltis, sur la deuxième marche du podium U20

En U20, Kintana Iltis a elle aussi décroché l’argent. Habituée à monter sur les podiums en bloc et en vitesse, c’est la première fois qu’elle remporte une médaille sur une épreuve de difficulté. Et la victoire n’est pas passée loin pour notre française, qui figurait en tête du classement provisoire après son passage dans la voie de finale. Seule la belge Lucie Watillon parviendra à valoriser la dernière prise tenue par Kintana, qui terminera donc deuxième de cette compétition.

Le bronze pour Joshua Fourteau en U20

Présent sur le circuit international jeune depuis quatre ans, Joshua Fourteau est monté hier sur son premier podium. Après avoir pris la sixième place des qualifications, il parvient à améliorer son score en finale, décrochant la troisième place de cette Coupe d’Europe de difficulté.

Lison Gautron, seule médaillée française en vitesse

Sur l’épreuve de vitesse, Lison Gautron est la seule tricolore à avoir décroché une médaille. Après avoir remporté la médaille d’argent sur l’étape de Bochum le mois dernier, la française est de nouveau montée sur le podium hier. Elle perd de peu son duel en demi-finale et se retrouve alors en petite finale, mais ne laisse aucune chance à son adversaire ukrainienne, signant le deuxième meilleur temps de la compétition. Elle repart donc avec la médaille de bronze.

Les résultats complets

Difficulté

U16

U18

U20

Vitesse

U16

U18

U20

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Russie et Indonésie, les deux nations les plus rapides de la Coupe du Monde de Villars

02 Juil

Les finales de la deuxième Coupe du Monde de vitesse de la saison se déroulaient hier soir à Villars, en Suisse. Les chronos sont descendus très bas et de nombreux grimpeurs ont battu leur propre record personnel. La Russie et l’Indonésie ont largement dominé ces finales, trustant les premières places de cette compétition.

Une deuxième médaille d’or pour Leonardo Veddriq

Il est incontestablement l’homme en forme du moment ! Après avoir remporté la première Coupe du Monde à Salt Lake City, et établi un nouveau record du mondeLeonardo Veddriq s’est de nouveau imposé hier soir à Villars. L’indonésien n’a laissé personne lui voler la vedette. Tout au long des finales, il n’a fait qu’améliorer son chrono. Après avoir remporté son duel de huitièmes de finale en 5″50, il hausse le ton lors des quarts de finale, frappant le buzzer en 5″42, avant de signer le meilleur temps des demi-finales avec un run en 5″35. Opposé au russe Dmitrii Timofeev en finale, il ne laisse aucune chance à son adversaire et se rue sur le buzzer en seulement 5″32, décrochant la médaille d’or pour la deuxième fois cette saison.

C’est finalement son compatriote Katibin Kiromal qui monte sur la troisième marche du podium, remportant son duel en petite finale contre le russe Vladislav Deulin. Au passage, lors de cet ultime duel, l’indonésien signera le temps le plus rapide de toute la compétition: 5″30. Au total, il aura réalisé trois runs sous les 5″35.

Leonardo Veddriq réalise un début de saison parfait: deux victoires en deux Coupes du Monde et un record du monde © Lena Drapella

Une première victoire en Coupe du Monde pour Ekaterina Barashchuk

Chez les femmes, la russe Ekaterina Barashchuk s’est offert sa première médaille d’or en Coupe du Monde. Son extrême régularité lors des finales aura payé: après un run en 7″28 en quart de finale, elle remportait la demi-finale en 7″30, avant de réaliser le même chrono en finale, opposée à sa compatriote Iuliia Kaplina, actuelle détentrice du record du monde féminin.

Le podium est complété par la polonaise Patrycja Chudziak, qui décroche elle aussi sa première médaille en Coupe du Monde, après avoir battu l’indonésienne Desak Made Rita Kusuma Dewi en petite finale.

Pas de podium en revanche pour nos trois françaises présentes en finale de cette compétition. En huitièmes de finale, Anouck Jaubert profite du faux départ de son adversaire pour accéder aux quarts de finale, mais perd son duel malgré un run plutôt correct. Elle prend la 7ème place de cette Coupe du Monde, devançant Capucine Viglione 10ème et Manon Lebon 12ème, qui ne passent pas les portes des huitièmes de finale.

Championne d’Europe en titre, Ekaterina Barashchuk s’est offert sa première victoire en Coupe du Monde © Lena Drapella

Une forte évolution de la vitesse !

Il est intéressant de noter l’incroyable évolution de cette discipline durant ces dernier mois. Pour faire partie des 16 finalistes hier soir, les hommes devaient effectuer des runs en 5″77, tandis que les femmes devaient passer sous la barre des 8″17. Des temps que l’on peut comparer avec ceux des Championnats du Monde en 2019, où il suffisait de faire 6″09 chez les hommes et 8″62 chez les femmes pour rentrer en finale. L’italien Ludovico Fossali, qui avait décroché le titre de Champion du Monde lors de cette compétition, avait signé un meilleur temps de 5″90, ce qui l’aurait classé 24ème à Villars ce week-end.

Lors des qualifications, Janja Garnbret établissait un nouveau record personnel (7″92), tout comme Julia Chanourdie (8″73), Alberto Gines Lopez (6″29) ou encore Rishat Khaibullin (5″53). Tous les quatre participeront aux Jeux Olympiques de Tokyo cet été.

Les résultats complets

Femmes

Hommes

La suite du programme

Samedi 3 juillet:

10h00 – 12h30: Demi-finale Coupe du Monde de difficulté
20h00 – 21h00: Finale masculine Coupe du Monde de difficulté
21h00 – 22h00: Finale féminine Coupe du Monde de difficulté

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Coupe du Monde de difficulté de Villars: le récap des qualifications

02 Juil

Ce matin, plus de 120 grimpeurs s’étaient donné rendez-vous au pied du mur de difficulté de Villars, pour disputer la deuxième Coupe du Monde de la saison.

Deux voies de qualifications bien différentes attendaient les grimpeurs. Chez les hommes comme chez les femmes, les ouvreurs avaient proposé un premier tracé résistant, à tenue de prise et finalement assez basique, tandis que la deuxième voie était plus physique et demandait plus d’engagement, notamment pour réussir le jeté qui les attendait. Ainsi, à ce jeu, de forts grimpeurs se font piéger, tandis que quelques surprises éclatent, notamment de la part des bloqueurs.

Voici le récap complet de ces qualifications.

Janja Garnbret, seule grimpeuse à ne pas tomber !

Janja Garnbret a une nouvelle fois remporté son duel contre la gravité aujourd’hui. Elle est l’unique grimpeuse à ne pas être tombée dans les voies de qualification aujourd’hui. La slovène est la seule à clipper le relais de la première voie de qualification, tandis qu’elle randonne aisément le deuxième tracé. Un double top qui la hisse au sommet du classement. Après avoir remporté la Coupe du Monde de bloc et de difficulté le week-end dernier à Innsbruck, Janja semble bien partie pour dominer la compétition de nouveau ce week-end à Villars.

Comme (presque) à chaque fois, Janja Garnbret ne sera pas tombée pendant ce tour de qualification © Lena Drapella

Derrière elle, on retrouve une jeune japonaise de 18 ans, Momoko Abe. Elle participait à sa toute première compétition internationale la semaine dernière à Innsbruck et avait terminé 13ème. Aujourd’hui, la nippone est l’une des trois grimpeuses à atteindre le relais de la voie 2, trustant la deuxième place des qualifications.

Notons l’incroyable performance des sept grimpeuses slovènes sur ce tour de qualification. L’ensemble de l’équipe passe en demi-finale, avec notamment cinq grimpeuses dans le top 12 du jour (Janja Garnbret, Lucka Rakovec, Mia Krampl, Tjasa Slemensek, et Vita Lukan)

Quatre françaises en demi-finale !

Belle performance également de la part de notre équipe de France féminine. Et c’est Salomé Romain qui réalise la meilleure prestation tricolore de la journée. Après une 17ème place à Innsbruck, elle s’empare aujourd’hui de la 9ème position des qualifications:

Je suis satisfaite de ces qualifications, il y a toujours des conclusions à tirer positivement ou négativement, mais la bataille ne fait que commencer, alors il faut rester concentrée et mobilisée jusqu’au bout ! Step by step ! »

Salomé Romain

Salomé Romain aura réalisé la meilleure performance tricolore chez les femmes © Lena Drapella

Juste derrière elle, on retrouve Julia Chanourdie, qui prend la 10ème place. Belle prestation de Fanny Gibert, qui fait partie des bloqueuses à qui le style des voies plaisait bien. Terminant 40ème de la deuxième voie de qualification, elle réalise en revanche l’une des meilleures performances dans la voie 1, prenant finalement la 15ème place du classement. Ça passe aussi pour notre jeune française Oriane Bertone, qui participe ce week-end à sa toute première Coupe du Monde de difficulté. Elle se classe 19ème des qualifications. Pas de demi-finale en revanche pour Anouck Jaubert, qui termine 48ème. Elle disputera tout de même ce soir la finale de sa discipline de prédilection: la vitesse.

Stefano Ghisolfi et Alex Megos en tête du classement

Chez les hommes, ce sont les deux forts falaisistes Stefano Ghisolfi et Alex Megos qui s’emparent de la tête de la compétition. Si les deux hommes enchaînent la voie 2, avantage à l’italien qui montera plus haut que l’allemand dans la voie 1. Derrière ce duo, on retrouve le jeune américain de 17 ans Colin Duffy, qui participe à sa première saison internationale. Notons que les cinq seuls grimpeurs à enchaîner la voie 1 (le suisse Sascha Lehmann, le japonais Kokoro Fujii, les slovènes Domen Skofic et Luka Potocar et l’américain Sean Bailey) se retrouvent un peu plus bas au classement, chutant tous les cinq sur un pas de bloc qui piégera 35 grimpeurs dans la voie 2.

En bon falaisiste, Stefano Ghisolfi trouve des coincements de genou astucieux, qui lui permettront d’atteindre le top de la voie 2 © Lena Drapella

Une 5ème place pour Paul Jenft

Chez les hommes, Paul Jenft sera l’unique représentant tricolore en demi-finale. Après une 21ème place obtenue dans la voie 1, il parvient à être l’un des cinq seuls grimpeurs à clipper le relais de la voie, prenant la 5ème place du général. Ça ne passe pas en revanche pour nos deux autres grimpeurs français engagés dans cette Coupe du Monde. Mejdi Schalck se fait piéger dans le pas de bloc de la voie 2 et termine 36ème de cette compétition. Adrien Lemaire prend quant à lui la 45ème place.

Les résultats complets

Femmes

Hommes

La suite du programme

Vendredi 2 juillet:

21h00 – 22h00: Finales Coupe du Monde de vitesse

Samedi 3 juillet:

10h00 – 12h30: Demi-finale Coupe du Monde de difficulté
20h00 – 21h00: Finale masculine Coupe du Monde de difficulté
21h00 – 22h00: Finale féminine Coupe du Monde de difficulté

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Mélissa Le Nevé nous parle de son travail dans « Biographie » 9a+

02 Juil

Tel un pèlerinage, Mélissa Le Nevé se rend à Céüse chaque année depuis maintenant 12 ans. L’occasion pour elle de se ressourcer, de se retrouver dans un lieu qu’elle affectionne tant. L’occasion aussi de se confronter aux magnifiques voies que propose Céüse.

Le printemps dernier, la française réalisait l’exploit de devenir la première femme à enchaîner « Action Direct », le premier 9a du monde. Quelques semaines plus tard, interrogé sur ses prochains projets en falaise, elle avait déclaré: « J’ai une longue liste de lignes époustouflantes que je rêve de grimper un jour… Alors je ferais mieux de ne pas perdre trop de temps. « Biographie » est l’une d’entre elles et c’est un défi énorme … Mais ça vaut le coup d’essayer ! »

Voilà donc un an que Mélissa a fait de « Biographie », le 9a+ le plus célèbre du monde, son projet principal. À l’inverse d' »Action Direct », qui est une voie courte et très physique, nécessitant beaucoup de force, « Biographie » est effort plus long, qui nécessite beaucoup plus de rési. Mélissa a donc mis en place tout un processus de travail, afin d’atteindre son objectif.

Elle nous livre sa recette du travail d’une voie:

D’après moi, travailler une voie dure c’est comme jouer aux échecs ! Il y a de la tactique derrière et pour chaque problème il y a une solution qui peut mettre du temps avant d’apparaître… Mais avec de la patience, du temps et de la réflexion, les choses se débloquent !

Au cours du processus de travail d’une voie, vous devez faire face à 3 défis majeurs :
1️⃣ Comment débloquer tous les mouvements ?
2️⃣ Qu’est-ce qu’il vous faut pour les enchaîner ?
3️⃣ Le jeu mental

Pour chacune de ces étapes, il y a des astuces et si je peux vous donner un seul conseil : il est important de se remettre en question / prendre du recul.

Durant mon travail dans « Biographie », je n’ai jamais été limitée par ma force. La première fois que je suis allée dans la voie, j’ai été surprise de voir que tout se passait bien. Je suis directement passée à la deuxième partie du jeu, et là… Tout a commencé ! J’ai toujours pensé avoir beaucoup de rési, mais je me suis rendu compte que celle requise dans « Biographie » était d’un tout autre genre : les tridoigts brûlent horriblement vos avant-bras ! 😅 Et cerise sur le gâteau, après 25 mètres de grimpe dans un 9a super résistant… il faut encore être capable de franchir un pas de bloc en 7C !

L’année dernière, je pensais que mon endurance était le seul problème, mais j’avais tort 😅 Après trois semaines d’entraînement pour retrouver mon niveau de rési, j’ai commencé à prendre le problème sous un autre angle :
➡️ Premièrement, oui je peux enchaîner le crux là-haut mais je l’ai toujours trouvé super physique. Y a-t-il une autre façon plus féminine de passer ? Une méthode qui me donnerait plus de chance de réussir après avoir passé les 25 premiers mètres ? Vous savez quoi ? La réponse est OUI ! 🤩 Alors j’ai changé ma méthode là-haut !
➡️ Second point : et si je prenais le problème de rési par l’autre bout ? Tenter d’enchaîner le crux avec le plus de mouvements possibles en amont va-t-il m’aider à me donner une chance ? Il semble que je commence à récolter les fruits de ma stratégie !

Maintenant je sens que je commence une nouvelle étape avec « Biographie » : le jeu mental ! Mon préféré ! Car il demande de la patience, mais aussi d’être capable de se regarder dans un miroir et de mettre son ego de côté. J’ai tendance à entrer dans le processus de travail d’une voie comme dans un tunnel et finalement j’ai l’impression d’avoir trouvé un équilibre avec le parapente. Il m’apporte de l’air frais et m’aide à ne pas être frustrée par les conditions météo, mais juste à les accepter.

Un état d’esprit positif, de la patience et de la persévérance ! 🍀🍀🍀 »

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Coupe du Monde de Villars: résultats des qualifications de la vitesse !

01 Juil

La Coupe du Monde de Villars débutait dès aujourd’hui par les qualifications de l’épreuve de vitesse. Près d’une centaine de grimpeurs a fait le déplacement en Suisse pour participer à cette deuxième manche mondiale de la saison. Parmi eux, cinq français.

Voici le résumé de ces qualifications.

Iuliia Kaplina flirte avec le record du monde

Chez les femmes, la russe Iuliia Kaplina s’empare de la tête du classement, réalisant un chrono proche de son propre record du monde (6″96). En effet, lors de son run de qualification, elle signe un run en 7″01 terminant aisément première des qualifications. Elle devance l’iranienne Rajiah Sallsabillah (7″24) et la polonaise Natalia Kalucka (7″28).

Trois françaises en finale !

Belle prestation de nos grimpeuses tricolores sur cette première journée de compétition à Villars. Anouck Jaubert se classe 5ème de ces qualifications, réalisant un chrono de 7″49. Elle devance Capucine Viglione, 13ème avec un temps de 8″00 et Manon Lebon, qui participe à sa toute première Coupe du Monde, se classant 15ème, avec un chrono de 8″14. Déception en revanche pour Victoire Andrier qui termine aux portes des phases finales, prenant la 17ème et première place non-qualificative pour la suite de la compétition. Enfin, Julia Chanourdie, qui s’est engagée sur cette Coupe du Monde de vitesse dans le cadre de sa préparation pour les Jeux Olympiques, termine 27ème avec un temps de 8″73, signant un nouveau record personnel.

Les résultats complets femmes

L’Indonésie domine chez les hommes

Chez les hommes, les indonésiens ont pris les rênes de la compétition. Lors de la première manche mondiale de la saison à Salt Lake City, ils avaient déjà fait sensation en trustant non seulement les deux premières marches du podium mais aussi le record du monde de la discipline (5″20). Aujourd’hui Katibin Kiromal et Leonardo Veddriq s’emparent de nouveau des deux premières places du classement, signant les chronos les plus rapides de la journée (5″48 pour Katibin et 5″52 pour Leonardo).

Derrière ce duo de choc, on retrouve l’iranien Reza Alipourshena, ex détenteur du record du monde, qui signe aujourd’hui son grand retour sur la scène internationale. En effet, il n’avait pas participé à l’ouverture de la saison 2021 à Salt Lake City et sa dernière compétition datait d’octobre 2019. L’iranien semble toujours aussi rapide et réalise un chrono de 5″54, prenant la troisième place des qualifications.

Enfin, la Russie répond présent également, puisque trois grimpeurs russes se classent dans le top 6 de ces qualifications: Dmitrii Timofeev (5″62), Lev Rudatskiy (5″62) et Aleksandr Shilov (5″67)

La compétition s’achève dès les qualifications pour nos deux français engagés sur cette deuxième Coupe du Monde de la saison. Pierre Rebreyend prend la 18ème place avec un run en 5″81 et Guillaume Moro termine 20ème, signant ses deux runs de qualification en 5″84.

Les résultats complets hommes

La suite du programme

Vendredi 2 juillet:

9h00 – 17h00: Qualification Coupe du Monde de difficulté
21h00 – 22h00: Finales Coupe du Monde de vitesse

Samedi 3 juillet:

10h00 – 12h30: Demi-finale Coupe du Monde de difficulté
20h00 – 21h00: Finale masculine Coupe du Monde de difficulté
21h00 – 22h00: Finale féminine Coupe du Monde de difficulté

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La Coupe du Monde de Villars commence aujourd’hui !

01 Juil

Une nouvelle Coupe du Monde démarre dès aujourd’hui, avec la traditionnelle étape de Villars, en Suisse.

Au programme de ces trois prochains jours, la deuxième Coupe du Monde de difficulté et de vitesse de la saison.

Plus de 29 nations seront représentées pendant cet événement. Toutefois, la plupart des grimpeurs olympiens ont décidé de faire l’impasse sur cette compétition, afin de terminer leur préparation pour les Jeux Olympiques de Tokyo qui auront lieu dans un mois. C’est par exemple le cas d’Adam Ondra, de Brooke Raboutou, d’Akiyo Noguchi ou encore de Bassa et Micka Mawem. Parmi les grands favoris de la compétition, seuls Jakob Schubert, Alex Megos et Janja Garnbret seront de la partie.

Le programme

Jeudi 1er juillet:

15h00: Qualification Coupe du Monde de vitesse

Vendredi 2 juillet:

9h00 – 17h00: Qualification Coupe du Monde de difficulté
21h00 – 22h00: Finales Coupe du Monde de vitesse

Samedi 3 juillet:

10h00 – 12h30: Demi-finale Coupe du Monde de difficulté
20h00 – 21h00: Finale masculine Coupe du Monde de difficulté
21h00 – 22h00: Finale féminine Coupe du Monde de difficulté

Live

Finales Coupe du Monde de vitesse

Demi-finale Coupe du Monde de difficulté

Finales Coupe du Monde de difficulté

https://www.youtube.com/watch?v=M9XDP0aj7G4

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Bassa Mawem et Victoire Andrier médaillés sur la Coupe d’Europe de vitesse à Gaflenz !

28 Juin

Les compétitions s’enchaînent… Et ne se ressemblent pas ! Au lendemain de la Coupe du Monde d’Innsbruck, de nombreux grimpeurs internationaux se sont rendus à Gaflenz, en Autriche, pour disputer une nouvelle Coupe d’Europe de vitesse. Une journée importante pour les athlètes olympiens, puisque cette compétition de vitesse était la dernière avant l’échéance majeure de l’année 2021: les Jeux Olympiques de Tokyo.

L’équipe de France repart avec deux médailles suite aux performances de Bassa Mawem et Victoire Andrier.

Un nouveau record pour Bassa Mawem, médaillé d’argent !

Alors qu’il réalisait un faux départ éliminatoire dès les qualifications de la Coupe d’Europe d’Innsbruck il y a quelques jours, Bassa Mawem avait à coeur de performer hier sur cette nouvelle étape européenne. Dès les qualifications, le français donne le ton et prend la deuxième place du classement, juste derrière le russe Vladislav Deulin.

Il remporte ensuite un à un tous ses duels de finale, signant même le meilleur chrono des huitièmes de finale. Preuve du niveau relevé sur cette compétition, la moitié des finalistes réalisent des runs sous les 5″60 en quart de finale ! Bassa Mawem atteint la finale et se retrouve opposé au russe Vladislav Deulin. Le bip de départ retenti et les deux grimpeurs s’élancent à une vitesse folle et tous les deux battent le précédent record du monde longtemps détenu par Reza Alipourshena (5″48). Vladislav saute sur le buzzer en 5″41, trois centièmes de seconde avant Bassa, qui signe un run en 5″44, établissant un nouveau record personnel.

Cette compétition était la dernière pour Bassa Mawem avant les Jeux Olympiques.

Guillaume Moro, qui remportait la Coupe d’Europe d’Innsbruck il y a quelques jours, ne parvient pas à réitérer cette belle performance. Après avoir commis des petites erreurs lors des qualifications, il affrontait Bassa Mawem en huitièmes de finale. Malgré un bon run où il réussit à égaler son record personnel (5″74), ce n’est pas suffisant pour remporter son duel face à Bassa. Il termine 9ème de cette compétition.

Enfin, Marius Payet Gaboriaud et Micka Mawem, les deux autres français engagés dans cette Coupe d’Europe, se classent respectivement 22ème et 23ème.

Un podium pour Victoire Andrier

La française Victoire Andrier est montée sur son deuxième podium international hier, décrochant la médaille de bronze. Après avoir pris la 7ème place des qualifications, elle remporte tous ses duels jusqu’en demi-finale, mais malgré un run rapide, ne parvient pas à frapper le buzzer avant son adversaire espagnole. Elle se retrouve alors en petite finale, opposée à la grimpeuse locale Laura Stöckler. Victoire démarre fort et ne laisse aucune chance à l’autrichienne, qui commet une erreur. La française est la première à taper le buzzer et signe au passage un nouveau record personnel en compétition: 8″06. Elle décroche ainsi la médaille de bronze, derrière la russe Iuliia Kaplina, qui remporte l’or en ayant dominé tout au long de la compétition, et l’espagnole Maria Laborda Sagaste.

J’ai retrouvé ma façon de grimper avec mes tripes et ça c’est énorme !!! 🫀⚡️Je suis très heureuse de cette troisième place après une année d’entraînement sans compétition où il faut le dire : j’en ai bavé ! Prochaine étape : la Coupe du Monde de Villars 😈🔥⚡️ »

Victoire Andrier

Manon Lebon, deuxième française présente sur cette Coupe d’Europe, termine 12ème, après un run très rapide en qualification (8″07).

Un deuxième podium international pour Victoire Andrier.

Les résultats complets

Hommes

Femmes

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Les résultats complets des Championnats de France U12/U14

27 Juin

Ce week-end, en parallèle de la Coupe du Monde d’Innsbruck se déroulaient les Championnats de France des catégories U12/U14.

Alors que tous les autres Championnats de France ont été annulés durant cette année 2021 complexe d’un point de vue sanitaire, l’épreuve nationale U12/U14 a été maintenue et plus de 220 jeunes grimpeurs venant des quatre coins de la France se sont affrontés à Saint-Pierre-en-Faucigny, en Haute-Savoie.

Ainsi, durant ces deux jours, les catégories U12 et U14 se sont affrontées pour une épreuve combinée, avec du bloc, de la difficulté et de la vitesse au programme.

Voici le top 15 de chaque catégorie

U12 femmes

U12 hommes

U14 femmes

U14 hommes

Cliquez ici pour accéder aux résultats complets !

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Micka Mawem revient sur sa compétition à Innsbruck

27 Juin

À maintenant un mois des Jeux Olympiques, la compétition d’Innsbruck était de taille pour Micka Mawem. Profiter de cette dernière Coupe du Monde de bloc pour se rassurer, pour régler des détails et pour faire face au style d’ouverture proposé par l’équipe d’ouvreurs, qui sera la même à Tokyo.

Après des qualifications prometteuses où Micka parvenait à prendre la 4ème place de son groupe, il faisait face à des blocs très difficiles en demi-finale hier matin, terminant finalement 18ème de cette Coupe du Monde.

Il analyse pour nous cette compétition:

C’était la dernière compétition de bloc avant les Jeux Olympiques et c’était d’autant plus important de venir faire cette compétition car l’équipe d’ouvreurs qui traçaient les blocs à Innsbruck est la même que celle qui tracera les blocs aux J.O. Il était donc primordial de voir le style et le niveau des blocs qu’ils proposaient.

Les qualifications se sont plutôt bien passées. Comme d’habitude, c’était un tour super dur où il suffisait de faire deux blocs pour rentrer en demi, ce que je suis parvenu à faire. Je tope l’un des blocs les plus physiques et je fais la dalle, un des blocs les moins enchaînés du circuit de qualification, que personne n’a fait dans mon groupe. C’est cool de réussir à valider un bloc que personne d’autre n’arrive à faire, surtout en dalle où je me débrouille plutôt pas mal.

Je me suis donc qualifié pour la demi-finale avec Mejdi. Heureusement qu’il y avait exceptionnellement un jour de repos entre les qualifications et les demi-finales, car je suis tombé malade. J’ai eu de la fièvre toute la journée du vendredi. J’ai chopé une bonne crève et j’ai passé ma journée à dormir, sans réussir à vraiment récupérer du tour de qualification.

Mais dans tous les cas, hier matin, il fallait y aller pour disputer cette demi-finale, avec ce que j’avais. Je voulais donner mon maximum, topper un maximum de passages et mettre en place des petites choses travailler pendant l’entraînement. Et comme d’habitude, de nouveau, la demi-finale était très difficile. C’était un circuit exigeant dans tous les styles. Au final, je valide 1 bloc et 4 zones, mais je ne me sentais pas loin de concrétiser un peu plus. Le positif dans tout cela, c’est que j’ai réussi à grimper dans tous les blocs, quels que soient les styles. Il n’y en a pas un qui me pose problème en particulier.

Je m’entraîne pour les Jeux depuis maintenant deux ans. Tout est calé pour que je sois en forme dans un mois et je sens que ça arrive tout doucement. C’est signe que l’entraînement porte ses fruits. »

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Une finale de bloc sans précédent à Innsbruck !

27 Juin

Entre blessures, orages et batailles jusque dans les dernières secondes, la Coupe du monde de bloc d’Innsbruck a été sans précédent hier soir.

Alors qu’un violent orage est venu perturber les finales de la Coupe du Monde de bloc hier soir à Innsbruck, la Slovène Janja Garnbret a remporté sa deuxième victoire en Coupe du Monde de la semaine, tandis que chez les hommes, les japonais ont réussi l’exploit de truster toutes les places du podium.

Le doublé pour Janja Garnbret !

Après le bloc 3, la finale féminine a été annulée en raison d’une forte pluie et les résultats ont été calculés sur la base des trois premiers blocs. À ce jeu, Janja Garnbret s’impose une nouvelle fois ! Elle a littéralement survolé les trois premiers blocs des finales, les enchaînant tous à vue ! Elle remporte ainsi très largement cette Coupe du Monde de bloc et signe un doublé historique dans l’Histoire de l’escalade: c’est la première fois qu’une grimpeuse gagne la même semaine une Coupe du Monde de difficulté et une Coupe du Monde de bloc.

Un doublé historique pour Janja Garnbret, qui aura dominé tout au long de cette incroyable semaine à Innsbruck. © Vladek Zumr

Seule l’américaine Natalia Grossman aura pu rivaliser contre la slovène. Elle parvient elle aussi à enchaîner les trois premiers blocs mais mettra 9 essais au total pour en venir à bout. Elle remporte tout de même la médaille d’argent et signe son quatrième podium consécutif cette saison, après sa troisième place à Meiringen et ses deux victoires consécutives à Salt Lake City.

Enfin, le podium féminin est complété par la serbe Stasa Gejo, qui enchaîne 1 bloc en 2 essais et valide 3 zones.

La japonaise Futaba Ito a pris la 4ème place, suivie de sa compatriote Akiyo Noguchi, qui se classe 5ème, de la dernière Coupe du Monde de sa carrière sportive. En effet, il y a quelques jours, la japonaise annonçait mettre fin à sa carrière de compétitrice après les Jeux Olympiques de Tokyo. À 32 ans, son palmarès est unique: elle a participé à très exactement 169 Coupes du Monde et Championnats du Monde, montant sur la plus haute marche du podium 75 fois depuis sa première compétition internationale en 2005. La dernière compétition d’Akio Noguchi sera donc les Jeux olympiques de Tokyo, un événement de taille pour un adieu approprié, après une carrière extraordinaire.

Un dernier départ en Coupe du Monde pour Akiyo Noguchi, qui fera ses adieux à la scène internationale lors des Jeux Olympiques de Tokyo. © Vladek Zumr

Enfin, en raison d’une blessure qu’elle s’est faite à l’épaule dans le dernier bloc des demi-finales, la japonaise Miho Nonaka a dû abandonner la compétition, ne participant pas à la finale hier soir.

Trois japonais, trois médailles !

Trois japonais prenaient la tête de la compétition lors des demi-finales: Yoshiyuki Ogata, Tomoa Narasaki et Kokoro Fujii. Ces trois hommes n’ont pas quitté le sommet du classement et ont trusté toutes les places disponibles sur le podium de cette quatrième Coupe du Monde de bloc de la saison.

Alors que la compétition masculine a commencé avec du retard à cause des orages, les organisateurs ont décidé de supprimer le bloc 4 des finales, en raison du retard accumulé. Comme chez les femmes, les finalistes se sont donc uniquement affrontés dans les trois premiers blocs du circuit.

Et c’est finalement Yoshiyuki Ogata qui remporte cette compétition. Il sera le seul à enchaîner le premier bloc, shuntant intelligemment la méthode prévue par les ouvreurs, préférant utiliser des crochets de talon plutôt que des mouvements en no-foot bien plus compliqués pour atteindre le sommet du bloc.

Malgré les précautions prises par les ouvreurs pour forcer les finalistes à effectuer le passage en no-foot, Yoshiyuki Ogata a réussi à enchaîner ce premier bloc de manière statique. © Vladek Zumr

La coordination du deuxième bloc ne pose aucun problème à Yoshiyuki Ogata, qui adore ce genre de mouvement. Il valide ce bloc en seulement 2 essais. Notons l’incroyable performance du belge Simon Lorenzi dans ce même bloc: alors qu’il échoue à neuf reprises dans ce double jeté, il décide de mettre un ultime essai alors qu’il ne lui reste plus que 13 secondes au compteur. Comme par enchantement, il parvient à réaliser le premier mouvement dynamique. Il s’empresse alors d’aller chercher la prise de zone et se rue littéralement sur la dernière prise, parvenant à valider le bloc sur le buzzer !

L’enchaînement du deuxième bloc par le belge Simon Lorenzi était un temps fort de ces finales. © Vladek Zumr

Yoshiyuki Ogata ne parviendra pas au sommet de la dalle du troisième et dernier bloc des finales. Il restait alors une chance à Tomoa Narasaki de remporter la compétition: il devait enchaînement ce troisième passage. Mais bien qu’essayant de servir des trous de vis des volumes pour s’aider, le japonais n’y parviendra pas. C’est finalement son compatriote Kokoro Fujii, dernier finaliste à s’élancer hier soir, qui sera le seul grimpeur à atteindre le top.

Ainsi, avec deux tops à son actif, Yoshiyuki Ogata s’offre sa deuxième victoire en Coupe du Monde, devant Tomoa Narasaki et Kokoro Fujii. À domicile, l’autrichien Nicolai Uznik décroche une belle 4ème place, battant le belge Simon Lorenzi 5ème et l’américain Nathaniel Coleman 6ème.

Les résultats complets

Femmes

Hommes

La prochaine Coupe du Monde aura lieu le week-end prochain à Villars, en Suisse, avec au programme de la vitesse et de la difficulté.

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