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Author Archives: Nicolas Mattuzzi

Candidature pour un stage en marketing/communication

15 Sep

Madame,

Diplômé ingénieur en conception mécanique et passionné d’escalade depuis toujours, j’ai fait le choix cette année d’enrichir mes compétences en intégrant la licence professionnelle Commercialisation des Produits et Services Sportifs. Dans le cadre de cette formation, je suis à la recherche d’un stage de 16 semaines, pouvant débuter à partir du 30 novembre 2020.

Un parcours atypique… mais enrichissant !

Concilier ma passion pour l’escalade et ma vie professionnelle a toujours été un souhait profond. Ainsi, après avoir obtenu mon DUT Génie Mécanique et Productique en sport-études escalade, j’ai poursuivi ma formation en intégrant l’I.T.I.I, l’école d’ingénieurs en alternance à Annecy. Durant trois ans, j’ai exercé le métier de chef de projets junior au sein du groupe international Bosch. Ayant obtenu mon diplôme d’ingénieur, j’ai choisi d’approfondir mes compétences dans le domaine de la vente, du marketing et de la communication, en me spécialisant dans les produits de sport. C’est exactement ce que propose la licence CPSS.


Lire aussi | En savoir plus sur mon parcours et mon expérience à travers mon CV


Ce parcours atypique fait de moi quelqu’un capable de s’adapter très rapidement. Ayant alterné entre études, sport de haut-niveau et milieu professionnel, j’ai appris à être efficace dans mes différentes tâches. Mon expérience d’ingénieur m’a conféré des compétences transverses, que ce soit dans le domaine managérial ou la gestion de projets. J’ai appris à manager une équipe tout en prenant des initiatives.

La prise en main de la ligne éditoriale du magazine Planetgrimpe

Ambitieux, motivé et passionné, je n’ai pas attendu la licence CPSS pour faire du marketing ou de la communication. En effet, depuis 2013, je suis le rédacteur de Planetgrimpe, le premier média français d’escalade.

À travers cette expérience qui m’anime au quotidien, j’ai su développer ce magazine qui est passé de 25 000 lecteurs/mois en 2013 à 133 000 en 2019.

Responsable de la ligne éditoriale, je rédige moi-même de nombreux articles. J’endosse également le rôle de community manager et je me déplace régulièrement sur les événements nationaux et internationaux liés à l’escalade.

Une alchimie entre Simond et moi-même ?

Aujourd’hui, c’est en rejoignant l’entreprise Simond que je souhaite vivement m’épanouir. En effet, nous partageons d’importantes valeurs communes telles que la recherche de la qualité et de l’innovation, afin de satisfaire le plus grand nombre de passionnés. De plus, grâce à notre attachement commun à nos montagnes des Alpes, je suis persuadé que c’est aux côtés de vos équipes et au sein vos nouveaux bureaux de Chamonix que je renforcerai et développerai au mieux mes compétences. Déjà grand adepte des produits que vous concevez, je saurai désormais mettre à profit mon dynamisme, ma créativité et mon enthousiasme pour développer au mieux, la communication et le marketing de Simond.
Rejoindre ce pionnier international de la montagne, présent sur son marché dans plus de 30 pays et depuis déjà 150 ans, représente pour moi une véritable opportunité que je compte bien saisir.

J’espère que mon parcours atypique et ma motivation sans failles me permettront de vous rencontrer dans le cadre d’un entretien où nous pourrions échanger plus amplement.

Dans l’attente d’une réponse favorable, je vous prie d’agréer, l’expression de mes sincères salutations.

Nicolas Mattuzzi

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Candidature pour un stage en marketing/communication

15 Sep

Madame, Monsieur,

Diplômé ingénieur en conception mécanique et passionné d’escalade depuis toujours, j’ai fait le choix cette année d’enrichir mes compétences en intégrant la licence professionnelle Commercialisation des Produits et Services Sportifs. Dans le cadre de cette formation, je suis à la recherche d’un stage de 16 semaines, pouvant débuter à partir du 30 novembre 2020.

Un parcours atypique… mais enrichissant !

Concilier ma passion pour l’escalade et ma vie professionnelle a toujours été un souhait profond. Ainsi, après avoir obtenu mon DUT Génie Mécanique et Productique en sport-études escalade, j’ai poursuivi ma formation en intégrant l’I.T.I.I, l’école d’ingénieurs en alternance à Annecy. Durant trois ans, j’ai exercé le métier de chef de projets junior au sein du groupe international Bosch. Ayant obtenu mon diplôme d’ingénieur, j’ai choisi d’approfondir mes compétences dans le domaine de la vente, du marketing et de la communication, en me spécialisant dans les produits de sport. C’est exactement ce que propose la licence CPSS.


Lire aussi | En savoir plus sur mon parcours et mon expérience à travers mon CV


Ce parcours atypique fait de moi quelqu’un capable de s’adapter très rapidement. Ayant alterné entre études, sport de haut-niveau et milieu professionnel, j’ai appris à être efficace dans mes différentes tâches. Mon expérience d’ingénieur m’a conféré des compétences transverses, que ce soit dans le domaine managérial ou la gestion de projets. J’ai appris à manager une équipe tout en prenant des initiatives.

La prise en main de la ligne éditoriale du magazine Planetgrimpe

Ambitieux, motivé et passionné, je n’ai pas attendu la licence CPSS pour faire du marketing ou de la communication. En effet, depuis 2013, je suis le rédacteur de Planetgrimpe, le premier média français d’escalade.

À travers cette expérience qui m’anime au quotidien, j’ai su développer ce magazine qui est passé de 25 000 lecteurs/mois en 2013 à 133 000 en 2019.

Responsable de la ligne éditoriale, je rédige moi-même de nombreux articles. J’endosse également le rôle de community manager et je me déplace régulièrement sur les événements nationaux et internationaux liés à l’escalade.

Une alchimie entre Mont-Blanc Escalade et moi-même ?

Aujourd’hui, c’est en rejoignant Mont-Blanc Escalade que je souhaite vivement m’épanouir. En effet, partageant des valeurs communes telles que la passion de l’escalade, l’attachement à nos montagnes des Alpes et et le bien-être des grimpeurs, je suis persuadé que c’est au sein de votre équipe que je renforcerai et développerai au mieux mes compétences. Ayant l’habitude de travailler avec des grimpeurs et de gérer des structures d’escalade dans le cadre de mon poste de bénévole au sein de l’association Libre Écart Escalade, je saurai désormais mettre à profit mon dynamisme, ma créativité et mon enthousiasme pour développer au mieux, la communication et le marketing de la salle Mont-Blanc Escalade.
Rejoindre cette salle d’escalade, pionnière dans la vallée de Chamonix depuis de nombreuses années maintenant, représente pour moi une véritable opportunité que je compte bien saisir.

J’espère que mon parcours atypique et ma motivation sans failles me permettront de vous rencontrer dans le cadre d’un entretien où nous pourrions échanger plus amplement.

Dans l’attente d’une réponse favorable, je vous prie d’agréer, l’expression de mes sincères salutations.

Nicolas Mattuzzi

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Candidature pour un stage en marketing/communication

15 Sep

Madame, Monsieur,

Diplômé ingénieur en conception mécanique et passionné d’escalade depuis toujours, j’ai fait le choix cette année d’enrichir mes compétences en intégrant la licence professionnelle Commercialisation des Produits et Services Sportifs. Dans le cadre de cette formation, je suis à la recherche d’un stage de 16 semaines, pouvant débuter à partir du 30 novembre 2020.

Un parcours atypique… mais enrichissant !

Concilier ma passion pour l’escalade et ma vie professionnelle a toujours été un souhait profond. Ainsi, après avoir obtenu mon DUT Génie Mécanique et Productique en sport-études escalade, j’ai poursuivi ma formation en intégrant l’I.T.I.I, l’école d’ingénieurs en alternance à Annecy. Durant trois ans, j’ai exercé le métier de chef de projets junior au sein du groupe international Bosch. Ayant obtenu mon diplôme d’ingénieur, j’ai choisi d’approfondir mes compétences dans le domaine de la vente, du webmarketing et de la communication, en me spécialisant dans les produits de sport. C’est exactement ce que propose la licence CPSS.


Lire aussi | En savoir plus sur mon parcours et mon expérience à travers mon CV


Ce parcours atypique fait de moi quelqu’un capable de s’adapter très rapidement. Ayant alterné entre études, sport de haut-niveau et milieu professionnel, j’ai appris à être efficace dans mes différentes tâches. Mon expérience d’ingénieur m’a conféré des compétences transverses, que ce soit dans le domaine managérial ou la gestion de projets. J’ai appris à manager une équipe tout en prenant des initiatives.

La prise en main de la ligne éditoriale du magazine Planetgrimpe

Ambitieux, motivé et passionné, je n’ai pas attendu la licence CPSS pour faire du marketing ou de la communication. En effet, depuis 2013, je suis le rédacteur de Planetgrimpe, le premier média français d’escalade.

À travers cette expérience qui m’anime au quotidien, j’ai su développer ce magazine qui est passé de 25 000 lecteurs/mois en 2013 à 133 000 en 2019.

Responsable de la ligne éditoriale, je rédige moi-même de nombreux articles. J’endosse également le rôle de community manager et je me déplace régulièrement sur les événements nationaux et internationaux liés à l’escalade.

Une alchimie entre Snwoleader et moi-même ?

Aujourd’hui, c’est en rejoignant Snowleader que je souhaite vivement m’épanouir. En effet, partageant des valeurs communes telles que la recherche de l’originalité dans la façon de communiquer, l’attachement à nos montagnes des Alpes et surtout le reblochon, je suis persuadé que c’est au sein de vos équipes que je renforcerai et développerai au mieux mes compétences. Déjà grand adepte en tant que consommateur des marques que vous distribuez, je saurai désormais mettre à profit mon dynamisme, ma créativité et mon enthousiasme pour développer au mieux, la communication et le webmarketing de Snowleader.
Rejoindre ce pionnier de la distribution d’articles de sport, présent sur son marché depuis déjà 12 ans, représente pour moi une véritable opportunité que je compte bien saisir.

J’espère que mon parcours atypique et ma motivation sans failles me permettront de vous rencontrer dans le cadre d’un entretien où nous pourrions échanger plus amplement.

Dans l’attente d’une réponse favorable, je vous prie d’agréer, l’expression de mes sincères salutations.

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Candidature pour un stage en marketing/communication

15 Sep

Madame,

Diplômé ingénieur en conception mécanique et passionné d’escalade depuis toujours, j’ai fait le choix cette année d’enrichir mes compétences en intégrant la licence professionnelle Commercialisation des Produits et Services Sportifs. Dans le cadre de cette formation, je suis à la recherche d’un stage de 16 semaines, pouvant débuter à partir du 30 novembre 2020.

Un parcours atypique… mais enrichissant !

Concilier ma passion pour l’escalade et ma vie professionnelle a toujours été un souhait profond. Ainsi, après avoir obtenu mon DUT Génie Mécanique et Productique en sport-études, j’ai poursuivi ma formation en intégrant l’I.T.I.I, l’école d’ingénieurs en alternance à Annecy. Durant trois ans, j’ai exercé le métier de chef de projets junior au sein du groupe international Bosch. Ayant obtenu mon diplôme d’ingénieur, j’ai choisi d’approfondir mes compétences dans le domaine de la vente, du marketing et de la communication, en me spécialisant dans les produits de sport. C’est exactement ce que propose la licence CPSS.


Lire aussi | En savoir plus sur mon parcours et mon expérience à travers mon CV


Ce parcours atypique fait de moi quelqu’un capable de s’adapter très rapidement. Ayant alterné entre études, sport de haut-niveau et milieu professionnel, j’ai appris à être efficace dans mes différentes tâches. Mon expérience d’ingénieur m’a conféré des compétences transverses, que ce soit dans le domaine managérial ou la gestion de projets. J’ai appris à manager une équipe tout en prenant des initiatives.

La prise en main de la ligne éditoriale du magazine Planetgrimpe

Ambitieux, motivé et passionné, je n’ai pas attendu la licence CPSS pour faire du marketing ou de la communication. En effet, depuis 2013, je suis le rédacteur de Planetgrimpe, le premier média français d’escalade.

À travers cette expérience qui m’anime au quotidien, j’ai su développer ce magazine qui est passé de 25 000 lecteurs/mois en 2013 à 133 000 en 2019.

Responsable de la ligne éditoriale, je rédige moi-même de nombreux articles. J’endosse également le rôle de community manager et je me déplace régulièrement sur les événements nationaux et internationaux liés à l’escalade.

Une alchimie entre votre entreprise et moi-même ?

Aujourd’hui, c’est en rejoignant la société Plein Nord Dsiribution que je souhaite vivement m’épanouir. En effet, partageant des valeurs communes telles que la recherche de la qualité et de l’innovation, le respect de l’environnement, et l’attachement à nos montagnes des Alpes, je suis persuadé que c’est au sein de vos équipes que je renforcerai et développerai au mieux mes compétences. Déjà grand adepte en tant que consommateur des marques que vous distribuez, je saurai désormais mettre à profit mon dynamisme, ma créativité et mon enthousiasme pour développer au mieux, la communication et le marketing de Plein Nord Distribution.
Rejoindre ce pionnier de la distribution outdoor, présent sur son marché depuis déjà 30 ans, représente pour moi une véritable opportunité que je compte bien saisir.

J’espère que mon parcours atypique et ma motivation sans failles me permettront de vous rencontrer dans le cadre d’un entretien où nous pourrions échanger plus amplement.

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Coupe du Monde de Briançon: défi relevé !

14 Sep

Grande Voix, le support d’information long format de la Fédération Française de la Montagne et de l’Escalade, revient sur la Coupe du Monde de Briançon et les défis liés à la crise sanitaire auxquels il a fallu faire face.

Les 21 et 22 août derniers, l’étape de Coupe du monde 2020 de Serre Chevalier Briançon s’est belle et bien déroulée. Il a pourtant fallu une organisation parfaitement rodée, une mécanique magnifiquement huilée pour faire face aux lourdes contraintes inhérentes à la crise sanitaire. Protéger les athlètes, le public, le staff et rassurer les autorités pour que l’escalade de compétition puisse renaître, après des mois d’une parenthèse inédite, pour que le sport triomphe.

Vendredi 23 aout, 8h50 : sur la pelouse verte du Parc des sports de Briançon le monde de l’escalade retient son souffle. Dans une dizaine de minutes, au pied du mur du Mondial de l’escalade fièrement érigé entre les montagnes, la première et peut-être la seule compétition internationale de la saison 2020 va enfin pouvoir débuter. Les athlètes sont fin prêt.es, impatient.es. Ils l’attendent depuis six mois cette première compétition internationale, depuis ce confinement soudain, depuis les multiples reports, depuis toutes ces annulations des échéances nationales et internationales.

« J’ai trop hâte de grimper, s’exclame Camille Pouget (Tournefeuille altitude grimpe), membre de l’équipe de France. Depuis mars dernier, toutes les compétitions s’annulent les unes après les autres. Ça n’a pas été facile de rester mobilisée et motivée. Mais j’avais bien conscience qu’il ne fallait pas perdre ce temps à se lamenter. Je me suis concentrée sur un objectif à plus long terme, pour continuer à progresser en général. Dès que j’ai appris que Briançon maintenait l’événement, je me suis focalisée sur cette échéance. C’était la compétition de l’année à ne pas manquer. Je suis tellement contente d’être là aujourd’hui, c’est incroyable. »

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  • # Actualités PG
  • # Univers compétition
  • Coupes du monde
  • Difficulté

Candidature pour un stage en marketing/communication

13 Sep

Madame,

Diplômé ingénieur en conception mécanique et passionné d’escalade depuis toujours, j’ai fait le choix cette année d’enrichir mes compétences en intégrant la licence professionnelle Commercialisation des Produits et Services Sportifs. Dans le cadre de cette formation, je suis à la recherche d’un stage de 16 semaines, pouvant débuter à partir du 30 novembre 2020.

Un parcours atypique… mais enrichissant !

Concilier ma passion pour l’escalade et ma vie professionnelle a toujours été un souhait profond. Ainsi, après avoir obtenu mon DUT Génie Mécanique et Productique en sport-études, j’ai poursuivi ma formation en intégrant l’I.T.I.I, l’école d’ingénieurs en alternance à Annecy. Durant trois ans, j’ai exercé le métier de chef de projets junior au sein du groupe international Bosch. Ayant obtenu mon diplôme d’ingénieur, j’ai choisi d’approfondir mes compétences dans le domaine de la vente, du marketing et de la communication, en me spécialisant dans les produits de sport. C’est exactement ce que propose la licence CPSS.


Lire aussi | En savoir plus sur mon parcours et mon expérience à travers mon CV


Ce parcours atypique fait de moi quelqu’un capable de s’adapter très rapidement. Ayant alterné entre études, sport de haut-niveau et milieu professionnel, j’ai appris à être efficace dans mes différentes tâches. Mon expérience d’ingénieur m’a conféré des compétences transverses, que ce soit dans le domaine managérial ou la gestion de projets. J’ai appris à manager une équipe tout en prenant des initiatives.

La prise en main de la ligne éditoriale du magazine Planetgrimpe

Ambitieux, motivé et passionné, je n’ai pas attendu la licence CPSS pour faire du marketing ou de la communication. En effet, depuis 2013, je suis le rédacteur en chef de Planetgrimpe, le premier média français d’escalade.

À travers cette expérience qui m’anime au quotidien, j’ai su développer ce magazine qui est passé de 25 000 lecteurs/mois en 2013 à 133 000 en 2019.

Responsable de la ligne éditoriale, je rédige moi-même de nombreux articles. J’endosse également le rôle de community manager et je me déplace régulièrement sur les événements nationaux et internationaux liés à l’escalade.

Une alchimie entre votre entreprise et moi-même ?

Aujourd’hui, c’est en rejoignant le groupe Millet/Lafuma que je souhaite vivement m’épanouir. En effet, partageant des valeurs communes telles que la recherche de la qualité et de la performance, le respect de l’environnement, et l’attachement à nos montagnes des Alpes, je suis persuadé que c’est au sein de vos équipes que je renforcerai et développerai au mieux mes compétences. Déjà grand adepte de vos équipements en tant que consommateur, je saurai désormais mettre à profit mon dynamisme, ma créativité et mon enthousiasme pour développer au mieux, la communication et le marketing de Millet.
Rejoindre ce pionnier international de la montagne, présent sur son marché depuis déjà 60 ans, représente pour moi une véritable opportunité que je compte bien saisir.

J’espère que mon parcours atypique et ma motivation sans failles me permettront de vous rencontrer dans le cadre d’un entretien où nous pourrions échanger plus amplement.

Dans l’attente d’une réponse favorable, je vous prie d’agréer, l’expression de mes sincères salutations.

Nicolas Mattuzzi

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Coronavirus et magnésie: ce que dit la science !

11 Sep

« 99% des particules infectieuses se sont dissipées dans la minute suivant le contact avec la magnésie. »

Ce sont les résultats d’une étude menée à l’Université De Montfort de Leicester, en Angleterre. Une équipe de chercheurs a découvert que la magnésie n’est pas susceptible de transmettre le COVID-19 ou des virus similaires, selon un article publié par l’université.

Cette étude a été menée par la virologiste Dr Maitreyi Shivkumar, la microbiologiste Dr Katie Laird et la chercheuse postdoctorale Dr Lucy Owen.

Pour l’expérience, l’équipe a saupoudré des surfaces en plastique de magnésie et a ajouté des gouttelettes HCoV-OC43, un modèle de coronavirus. Ils ont ensuite mesuré combien de particules infectieuses restaient à intervalles réguliers pendant une heure. Dans la minute qui a suivi le contact avec la magnésie, 99 % des particules infectieuses sont mortes. Le HCoV-OC43 a été utilisé à la place du SARS-CoV-2 (le virus qui cause le COVID-19) car ces deux modèles ont une structure et un mode de survie similaires.

Plutôt que de simplement regarder si le virus était toujours présent dans la magnésie, nous voulions explorer si un virus qui entre en contact avec la magnésie posait encore un risque d’infection. Nous sommes vraiment heureux que les résultats de notre étude suggèrent que la magnésie en poudre inactive l’infectivité du virus et qu’il est donc peu probable qu’elle héberge des coronavirus comme le SRAS-CoV-2.»

Dr Shivkumar

Le Dr Laird, qui dirige le groupe de recherche sur les maladies infectieuses à l’Université De Montfort, a déclaré que le document de recherche est en cours de finalisation et qu’elle espère qu’il sera publié d’ici la fin de l’année, après examen par les pairs (dans les disciplines scientifiques, l’évaluation par les pairs désigne l’activité collective des chercheurs à juger de façon critique les travaux d’autres chercheurs).

Nous espérons que l’article sera publié dans les mois à venir, mais nous avons estimé qu’il était important de souligner les résultats positifs dès maintenant, pour rassurer ceux qui veulent recommencer à grimper en toute sécurité. »

Dr Katie Laird

Ce n’est pas la première étude à démontrer les effets de la magnésie sur le coronavirus. Au début de l’année, une équipe de chercheurs du campus médical Anschutz, de l’université du Colorado, a découvert que la magnésie liquide composée à 80 % d’éthanol tuait 100 % du SRAS-CoV-2 en cinq minutes.

Ces deux études sont donc une bonne nouvelle pour les grimpeurs. Non seulement la magnésie est peu susceptible de propager le SRAS-CoV-2 par transmission de surface, mais elle peut même réduire le risque de transmission. Mais ne nous emballons pas, même si ces études semblent encourageantes, elles doivent, pour être un minimum crédibles, être publiées. Nous ne manquerons pas de vous en tenir informé dans les mois à venir.

Pour le moment, les grimpeurs doivent donc impérativement continuer à suivre les protocoles de distanciation physique et de désinfection.

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  • # Actualités PG

Reprise des compétitions nationales: où, quand, comment ?

09 Sep

Le calendrier prévisionnel des compétitions nationales pour la saison 2020/2021 est sortie. Voici les dates à retenir.

Après plus de six mois de pause forcée liée à l’épidémie de COVID-19, les compétitions nationales vont peu à peu reprendre sur notre territoire, et ce dès le mois d’octobre.

Au programme cette saison:

  • 8 Coupes de France de bloc
  • 4 Coupes de France de vitesse
  • 5 Coupes de France de difficulté

7 Championnats de France sont également programmés:

  • Le Championnat de France jeunes de bloc se déroulera les 20 et 21 février à Sartilly en Normandie
  • Le Championnat de France seniors de bloc aura lieu une semaine après les 27 et 28 février Plougoumelen, en Bretagne
  • Le Championnat de France de vitesse prendra place les 27 et 28 mars à St-Étienne
  • Le Championnat de France vétérans et handi-escalade se tiendra les 22 et 23 mai à Troyes
  • Le Championnat de France jeunes de difficulté se déroulera les 5 et 6 juin à Cholet
  • Le Championnat de France seniors de difficulté aura lieu les 12 et 12 juin à Voiron
  • Le Championnat de France poussins/benjamins se tiendra les 3 et 4 juillet à St-Pierre en Faucigny et Marignier

Ces compétitions se feront dans le respect des règles sanitaires en vigueur et suivant les recommandations émises par la FFME, valable pour la pratique dans chaque club


Retrouvez l’ensemble des Recommandations fédérales liées au COVID-19


Le calendrier prévisionnel des compétitions nationales pour la saison 2020/2021:

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  • # Actualités PG
  • # Univers compétition

Jakob Schubert réussit tous les mouvements de « Bibliographie » 9c

07 Sep

Jakob Schubert est le premier grimpeur à être allé poser les doigts dans « Bibliographie », après l’enchaînement d’Alex Megos. En quelques essais, et à sa grande surprise, l’autrichien a réussi à faire tous les mouvements de cette voie, proposée à 9c.

Après avoir décroché la médaille de bronze lors de la Coupe du Monde de difficulté à Briançon, Jakob Schubert a profité de son séjour en France pour se rendre à Céüse et passer quelques jours sur le rocher avec l’ensemble de l’équipe autrichienne.

Un trip court, mais qui a laissé le temps à Jakob d’aller découvrir « Bibliographie », le fameux 9c libéré par Alex Megos le 5 août 2020.

J’ai mis trois essais dans « Bibliographie » juste après la compétition de Briançon, et il s’avère que cette voie est géniale ! »

Présent sur place au même moment pour réaliser des images dans la voie, Alex Megos a partagé toutes ses méthodes avec l’autrichien, ce qui s’est avéré très utile pour lui, qui découvrait la voie.

Je suis vraiment très heureux d’avoir réussi à faire tous les mouvements, c’était même assez surprenant ! Je pensais que dans un 9c, je devrais avoir à travailler beaucoup plus les mouvements. À part un à la toute fin avec lequel je suis encore un peu en difficulté, les mouvements sont tous plutôt ok. »


Lire aussi | L’histoire complète de l’ascension de « Bibliographie » 9c par Alex Megos


En effet, en à peine trois montées, Jakob Schubert avait réussi à libérer chaque mouvement de la voie. Il faut dire que ce style lui convient particulièrement bien. Comme lui-même le souligne, « Bibliographie » est l’une des rares voies de Céüse où l’on ne retrouve pas que des trous. Il y a aussi de nombreuses petites arquées à serrer, ce que Jakob adore.

La description d’Alex de la voie est en fait assez précise quand il dit que c’est un 8b+, suivi d’un dur pas de bloc en 8A+ et qu’ensuite il y a un très mauvais repos avant de terminer par un 9a jusqu’au sommet. »

Une voie donc très rési et extrêmement éprouvante sur le plan énergétique, très dure du début à la fin. Jakob Schubert est conscient qu’il existe un monde entre « réussir à réaliser tous les mouvements intrinsèquement » et « enchaîner la voie dans son intégralité », notamment dans des voies si exigeantes et n’offrant que peu de repos. Car au fil de l’ascension, la fatigue s’accumule de plus en plus, rendant le 9a sommitale très dur.

Connecter tous ces mouvements les uns aux autres est évidemment une autre histoire, mais je suis impatient de revenir. Cette année, la saison sera bientôt terminée, mais j’espère avoir du temps l’année prochaine. »

Affaire à suivre donc…

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  • # Univers Falaise
  • croix en falaise

Vous n’avez encore jamais vu une telle compétition d’escalade !

06 Sep

Une compétition internationale de psicobloc qui se déroule au beau milieu de la capitale slovène: c’est le Triglav The Rock Ljubljana – Street Edition. 

Et cette année, c’est un tout nouveau concept qui attendait les grimpeurs. En effet, la situation particulière causée par la pandémie mondiale a incité les organisateurs à réfléchir différemment pour cet événement et proposer un format de compétition inédit.

Ainsi, la finale du Triglav The Rock s’est déroulée sur un mur spécialement conçu pour l’événement, qui planait à 7 mètres au-dessus de l’eau. La longueur de ce mur, parfaitement horizontal, était de 12 mètres et les grimpeurs étaient autorisés à grimper uniquement no-foot, à la seule force des bras. Le but ? Traverser le mur le plus rapidement possible et être le premier à se jeter sur le buzzer. La moindre erreur était fatale et la chute se faisait 7 mètres plus bas, dans la rivière Ljubljanica, qui traverse la capitale slovène. Il s’agissait de la première expérience de ce type au monde.

Les finalistes s’affrontaient en duel. Le but ? Aller le plus vite possible, sans tomber dans la rivière !

Ainsi, à l’issue des qualifications, les meilleurs grimpeurs avaient rendez-vous sur cette structure spectaculaire. Parmi eux, les françaises Charlotte André et Svana Bjarnason étaient de la partie, ainsi que quelques-uns des meilleurs grimpeurs du monde comme Jernej Kruder, Anze Peharc, Vita Lukan ou encore Mia Krampl.

Svana Bjarnason nous raconte:

Avec Charlotte nous avons eu la chance d’être invitées à cet événement en Slovénie. Un concept inédit et une première mondiale ! Notre constat à la fin du week-end? Il va falloir prendre du biceps et des épaules 😅 Pas facile de grimper en no-foot dans un toit, c’est quelque chose qu’on ne fait finalement quasi jamais en escalade.

Pas évident non plus de lire la voie et d’oser engager les mouvements au-dessus de l’eau. Mais la voie était démente à grimper et ce qui était top c’était qu’on progressait à chaque essai !

L’expérience était incroyable et on s’est vraiment régalées, chapeau bas à Jernej pour avoir réussi à monter un tel événement. Et un énorme bravo aux Slovènes qui sont décidément très polyvalents et impressionnants en grimpe!

Chez les hommes, la finale a opposé les deux slovènes Jernej Kruder à Anze Peharc. Ce dernier a chuté quelques mouvements avant la fin, laissant ainsi le temps à Jernej d’aller frapper le buzzer et remporter la compétition.

1 – Jernej Kruder 🥇
2 – Anze Peharc 🥈
3 – Luka Potocar 🥉

  • Vous n’avez qu’à admirer la parfaite exécution des mouvements d’Anze Peharc et de Jernej Kruder sur le run de final:

 

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Chez les femmes, le duel final était très serré ! Finalement, c’est Vita Lukan qui s’impose en arrivant à l’autre bout de la structure quelques secondes avant Mia Krampl.

1 – Vita Lukan 🥇
2 – Mia Krampl 🥈
3 – Julija Kruder 🥉

  • Voici en vidéo la finale féminine:

 

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Jernej Kruder, qui a remporté la compétition, a également fait partie de l’équipe d’organisation. Il raconte:

J’ai toujours rêvé d’une compétition de no-foot, mais je n’ai jamais vraiment trouvé le temps ou les gens pour organiser un tel événement. Peut-être que cette fois-ci, la situation causée par le COVID-19 m’a aidé, moi et l’équipe Extrem.si, à faire un pas de plus et à trouver des solutions pour faire de cet événement une belle compétition.

Je me sentais comme un enfant dans un magasin de glace. Je pouvais choisir tous les goûts et toutes les garnitures que je voulais :
– Peut-on avoir un mur parfaitement horizontal ? ✔
– Peut-on le suspendre au-dessus de la rivière, au milieu de Ljubljana, la capitale ? ✔
– Peut-on avoir une règle qui impose l’unique utilisation des bras ? ✔
– Peut-on avoir un buzzer final ? ✔
– Peut-on avoir de la bonne musique ? ✔

Le podium de la compétition

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  • # Actualités PG
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En solo intégral, Pete Whittaker enchaîne les 800m de la falaise de Kjerag !

04 Sep

800 mètres d’escalade sur une falaise abrupte, sans la moindre protection. C’est en solo intégral que Pete Whittaker a gravi les 20 longueurs lui permettant d’atteindre le sommet de Kjerag en Norvège, le tout, en seulement 2 heures et 25 minutes.

Il y a quelques jours, nous vous relations les exploits d’un grimpeur anglais parvenu à trouver une nouvelle méthode dans le crux de « Silence » 9c. Ce même grimpeur a réalisé il y a quelques jours une performance d’un tout autre registre. Pete Whittaker a enchaîné en solo intégral les 800 mètres de la falaise de Kjerag, située au sud de la Norvège.

Il s’agit d’une première historique ! Aucun grimpeur n’avait encore osé se frotter à cette montagne en solo intégral. Pete avouera lui-même avoir attendu plusieurs années avant de se lancer. Il faut dire que la voie est très capricieuse… Les conditions sont souvent instables sur ce rocher. Pour cause, d’énormes chutes d’eau parcourent la paroi avant de se jeter en contrebas dans le Lysefjord. De plus, la fonte des neiges est fréquente, les résurgences nombreuses et le soleil pas toujours au rendez-vous. De quoi décourager bon nombre de grimpeurs… Alors, se lancer à l’assaut de cette falaise sans la moindre protection peut paraître insensé pour le commun des mortels !


Lire aussi | Existe-t-il une autre méthode pour passer le crux de « silence » 9c ?


Mais pour Pete Whittaker, c’était l’un des objectifs de sa carrière. Il grimpera la face par « Renshaw/Foulkes », une grande voie de 20 longueurs, ouverte en 1985 par Adam Renshaw et Lyndsey Foulkes qui donnèrent leur nom à la ligne. Celle-ci se compose de nombreux passages dans le 6b+ avec quelques crux assez techniques.

Finalement, le plus dur a été de partir et de me dire « C’est bon, tu peux y aller. Tout va bien se passer, tu vas bien grimper. »

Une fois dans la voie, Pete se sentira à l’aise. Il fera face à quelques passages humides, mais les conditions s’amélioreront au fur et à mesure de son ascension. Finalement, il ne mettra que 2 heures et 25 minutes pour gravir les 800 mètres et atteindre le sommet de la falaise. Une performance hallucinante !

Pete Whittaker est un accoutumé des ascensions extrêmes. Amateur de trad et de fissures, il signait en 2011 la première ascension de « Century Crack », une énorme fissure cotée 8c, aux côtés de son compatriote anglais Tom Randall. L’an dernier il passait un cap en réalisant « Recovery Drink », l’une des rares fissures cotée 9a. Pete Whittaker et Tom Randall travaillent d’ailleurs depuis des années sur une fissure située en plein toit dans l’Utah, appelée « Crucifix », qui pourrait bien devenir la voie de trad la plus dure du monde.

Enfin, soulignons le fait qu’en 2016, Pete Whittaker était devenu le premier grimpeur à enchaîner en solo encordé El Cap, en moins de 24 heures, par « Freerider ».

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Jérémy Bonder enchaîne « Satan I Helvete Bas » 8C à Bleau !

03 Sep

Jérémy Bonder a ajouté un nouveau 8C bloc à son carnet de croix en signant la troisième ascension de « Satan I Helvete Bas » à Fontainebleau.

En mai, tout juste sortie du confinement, la jeune Oriane Bertone s’empressait d’aller grimper sur les blocs de Fontainebleau. Après avoir enchaîné plusieurs 8B+, elle réalisait la première ascension de « Satan I Helvete Bas » 8C, devenant au passage la quatrième grimpeuse de l’Histoire à atteindre cette cotation.

Très vite Charles Albert réalisait la première répétition de ce bloc, initialement ouvert en départ debout par Dave Graham en 2003.

Puis, c’est Jérémy Bonder qui est allé y poser les doigts à son tour. Des arquées, des talons et de la souplesse: il n’en fallait pas plus pour qu’il fasse de ce bloc son nouveau projet. Très vite, il enchaîne le départ debout. Mais la version proposée par Oriane lui donne plus de fil à retordre. Et la chaleur étouffante de l’été n’a pas joué en sa faveur…

Ainsi, hier, alors que les températures étaient bien plus basses qu’au mois de juillet, Jérémy est parvenu à faire la croix et ainsi ajouter ce nouveau 8C à son carnet de croix.

  • Voici son commentaire, avec en dessous, la vidéo de son ascension:

J’ai commencé à faire des séances dans ce bloc après l’enchaînement d’Oriane Bertone au mois de mai. J’ai toujours trouvé ce bloc dément avec un gros dévers bien imposant. Il était difficile pour moi de faire la méthode d’Alban Levier, du coup quand Oriane a trouvé une nouvelle méthode cela m’a tout de suite motivé à venir y mettre les doigts.

J’ai dû faire 6 à 10 séances entre le mois de mai et le mois de juillet. En juin, je suis parvenu à faire le départ debout en 8B+. À partir de là, j’ai commencé à mettre des essais du bas, mais la chaleur ne m’a pas facilité les choses et même en y allant très tôt il faisait déjà plus de 25°C ‪à 8h. Mes séances pouvaient s’arrêter après seulement 4/5 essais car avec la chaleur, je me coupais l’index droit très rapidement ! 🙁

Je dirais que ce bloc est un des plus techniques que j’ai pu réaliser. Comme on peut le voir, il faut avoir une bonne tenue de prise mais pas que, il faut également être souple et très précis dans sa grimpe. Tout se joue dans les micro-détails: placement du talon au millimètre, placement des doigts dans le verrou à la perfection… Sinon, impossible de faire le mouvement suivant. C’est tout cela qui permet de se sentir bien dans les essais ou au contraire d’avoir l’impression que c’est impossible.

Ce mercredi, après 1 mois et demi de pause dans ce bloc, j’y retourne sans aucune attente. Les températures sont bien redescendues comparé au mois de juillet. En quelques essais je parviens à refaire le départ debout et après 2 essais supplémentaires je l’enchaîne ! C’est toujours bien sympa d’être récompensé de ses efforts et du temps passé.

Concernant la côte est-ce que c’est 8C ? Ce n’est pas le 8C le plus dur que j’ai pu faire mais il correspond en tous points à mes qualités physiques : des arquées, une ouverture de bassin, des pieds dans les dents, donc difficile à dire. À voir ce que d’autres répétiteurs diront…

Maintenant place à d’autres projets en forêt, mais j’avoue que je n’ai pas encore choisi dans quoi m’investir. La priorité est de venir à bout de « Super Crakinette » 9a+ à Saint Leger où je retourne au mois d’octobre en attendant que la saison de compétitions reprenne !

Affaire à suivre… »

 

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Les Coupes du Monde de Salt Lake City (USA) et Séoul (KOR) finalement annulées

03 Sep

La Fédération Internationale d’escalade, en accord avec la fédération américaine et coréenne, a décidé d’annuler définitivement la Coupe du Monde à Salt Lake City (USA) et la Coupe du Monde à Séoul (KOR).

Les deux compétitions initialement programmées ce printemps avaient été reportées et devaient avoir lieu du 11 au 13 septembre aux États-Unis et du 7 au 11 octobre en Corée du Sud. Ces deux étapes de Coupe du Monde devaient accueillir une épreuve de bloc et une épreuve de vitesse, les premières de la saison pour ces disciplines.

Malheureusement, l’impact de la pandémie COVID-19 en cours, ainsi que les restrictions de voyage qui en découlent et les mesures de sécurité actuellement en place dans de nombreux pays du monde, ont contraint l’IFSC à annuler définitivement ces deux Coupes du Monde.

La saison des Coupes du Monde est donc bel et bien abolie. Il ne reste plus aucune étape au calendrier cette saison. Comme beaucoup le présageaient, la Coupe du Monde de Briançon, qui s’est tenue les 21 et 22 août, aura été la seule du circuit cette année.

Notons tout de même que pour l’instant, le Championnat d’Europe de bloc, difficulté, vitesse et combiné prévu du 20 au 29 novembre à Moscou en Russie reste maintenu… même si depuis le 18 mars, aucun ressortissant étranger n’est autorisé à pénétrer en Russie, y compris les étrangers munis d’un titre de séjour temporaire.

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Deux nouvelles premières ascensions pour Seb Bouin dans le Vercors !

02 Sep

Tout juste après sa réalisation du 9a+ « La moustache qui fâche », Seb Bouin a pris la route en direction du Vercors, où il réalise deux premières ascensions: « Challenge côte d’or » 8c/+ et « Le goût du sang » 9a.

C’est lors du rassemblement du team EB que Seb Bouin a découvert un nouveau secteur de grimpe dans le Vercors: le Précipice de Corbière. Malgré les pluies diluviennes qui tombaient, le français a tout de même profité de bonnes conditions grâce au dévers et ainsi libérer les deux derniers projets qu’il restait sur cette falaise.

Le premier jour, il réalise la première ascension de « Challenge côte d’or » 8c/+ lors de son deuxième run. Une ligne très esthétique, ouverte par Benoit Martineau, composée essentiellement de pinces et de coincements de genoux.

Le lendemain, Seb Bouin s’est attelé à « Le goût du sang » 9a, le dernier projet qu’il restait donc dans ce secteur. Une ligne de 30 mètres, ouverte par Corentin Le Goff, ex-entraîneur de l’équipe de France de difficulté.

« La voie était vierge et pleine de poussière, j’ai passé pas mal de temps à nettoyer. C’était dur de trouver les prises et les méthodes », déclare le falaisiste français. « C’est une ligne très originale où l’on est plus fatigué de la jambe droite que des bras ! J’ai livré un combat énorme, j’étais à la limite de tomber plusieurs fois. »

Finalement, Seb Bouin parvient à clipper le relais de cette voie lors de son troisième run seulement ! Il précise tout de même: « À propos de la cotation, il est difficile d’avoir l’esprit clair parce que la ligne était vraiment sale, et il était difficile de trouver les méthodes. Elle semble correspondre à un 9a. Mais si la voie devient plus propre, la difficulté pourrait peut-être descendre à 8c+. Quoi qu’il en soit, je veux proposer la cotation de 9a. Et je serai heureux de voir d’autres ascensions, et toute décote sera la bienvenue. »

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Paul Jenft et Mejdi Schalck enchaînent ensemble leur premier 9a !

02 Sep

Les deux espoirs français Paul Jenft et Mejdi Schalck ont signé hier la double ascension du premier 9a de leur carrière: « Shortcut », à la Balme de Yenne en Savoie.

Après une Coupe du Monde de Briançon réussie avec succès, où Paul Jenft signait son premier top 10 d’une étape mondiale et où Mejdi Schalck rentrait en finale alors qu’il participait à sa toute première Coupe du Monde, les deux chambériens ont renfilé leurs chaussons pour s’attaquer à leur projet commun à La Balme de Yenne: « Shortcut » 9a.

Cette voie est une connexion de deux lignes ouvertes par Philippe Mussato. La première partie correspond au 8c de « Dissidence », suivie par le 8b+ « Agenda 21 ». Cette connexion, cotée 9a, a été libérée il y a dix ans par Mathieu Bouyoud, avant d’être répétée, entre autres, par Adam Ondra.

Après avoir enchaîné la première partie en quelques séances, nos deux français pensaient plier rapidement l’intégralité de la voie. Mais tous les deux se sont confrontés à une fin de voie coriace. Même si ce dernier passage n’était pas le plus difficile, Paul Jenft et Mejdi Schalck auront tout de même mis plusieurs séances avant de compléter la voie dans son intégralité, pour finalement enchaîner ensemble, le même jour.

Une magnifique performance donc pour nos deux membres de l’équipe de France, qui signent le premier 9a de leur jeune carrière… Et sûrement pas le dernier !

  • Voici en exclusivité le commentaire de Paul:

Après avoir fait la première partie de la voie en 8c au déconfinement en deux séances, je suis allé voir la suite pour me mettre un projet pour l’été avec Mejdi.

J’ai rapidement fait les mouvements et je me suis dit que j’allais l’enchaîner en peu de temps. Ensuite, la Coupe du Monde de Briançon a été annoncée et j’ai un peu mis ce projet de côté pour m’entraîner pour la compétition. Ce type d’effort ne correspond pas du tout à ce qu’on trouve en Coupe du Monde (c’est bien trop long !).

Après la Coupe du Monde, on était super motivé avec Mejdi et on a commencé à mettre des essais du bas. Je suis tout de suite monté très haut et je pensais la faire en peu d’essais ! Mais au fil des montées je me suis rendu compte que le plus dur était de résister dans les 5 derniers mouvements, même si ce n’étaient pas les plus durs de la voie. Chaque essai était vraiment dur à gérer parce que je n’avais jamais travaillé de voie dans ce style, avec beaucoup de mouvements physiques et des repos à gérer entre les sections !

Finalement il m’a fallu 7 essais de plus que « Dissidence » dont trois avec le bac final sous les yeux ! C’était super cool de partager le processus de travail avec Mejdi, il y avait une émulation de dingue, on a partagé la frustration quand ça ne passait pas loin et finalement on a enchaîné en même temps !

  • Et celui de Mejdi:

En juin dernier, je suis allé voir la première longueur de « Shortcut » nommée « Dissidence », un 8c très à méthodes que j’ai enchaîné en quelques séances. Je savais qu’il existait pas mal d’extensions à « Dissidence », du coup je suis allé voir celle qui me plaisait le plus: c’était « Shortcut », 9a.

Au total, il y a environ 70 mouvements, c’est une bonne voie de conti avec deux bons repos au milieu. La première section c’est environ 30/35 mouvs assez physiques et loin, sur une grosse proue très inclinée (quasiment en toit). La deuxième section penche un peu moins, il y a une dizaine de mouvements et une traversée avec un petit pas de bloc au début.

On pensait faire assez vite avec Paul, mais la dernière section de la voie, qui était pourtant loin d’être la plus dure, nous aura bien résisté. À nous deux réunis on est tombé une bonne dizaine de fois dans les 5 derniers mouvements de la voie. Mentalement ce n’était vraiment pas facile de se remotiver à chaque run.

Hier matin en arrivant à la falaise il y avait les conditions parfaites, Paul a mis son run en premier et a enchaîné la voie, me mettant une petite pression. Au final c’était juste le bon petit coup de pression qui m’aura aidé à sortir la voie à mon tour !

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Et de trois 9a pour la slovène Mina Markovic !

31 Août

La slovène de 32 ans Mina Markovic vient d’enchaîner le troisième 9a de sa carrière avec l’emblématique « Water World » à Osp, en Slovénie.

En 2015, Mina Markovic était devenue la première grimpeuse slovène à entrer dans le neuvième degré, en enchaînant « Fabela Pa La Enmienda » 9a, à Santa Linya, en à peine trois jours.

Triple vainqueur du classement général des Coupes du Monde de difficulté et championne d’Europe de la discipline, la compétitrice âgée de 32 ans avait décidé de passer un peu plus de temps sur le rocher ces dernières années.

Si bien que sortie du confinement, le mois dernier, Mina Markovic réalisait son second 9a, dans la grotte d’Osp, en Slovénie avec « Halupca 1979 ».

Jamais deux sans trois, comme dit le proverbe. Ainsi, cette semaine, la slovène a ajouté un nouveau 9a à son carnet de croix: « Water World ». Cette voie doit son nom au fait qu’elle est située juste au-dessus d’une zone souvent inondée, formant un lac temporaire. Dans ce cas, l’accès au pied de la voie ne peut se faire qu’en bateau ou tyrolienne.

Cette ligne de 40 mètres se décompose en deux parties: une première, très résistante et n’offrant aucun moment de décontraction, qui se termine par un jeté, mène alors à la deuxième section, qui se grimpe sur des stalactites. L’ensemble de la voie propose une escalade très physique.

« Water World » aura demandé un investissement beaucoup plus conséquent à Mina Markovic que ses deux précédents 9a. Quelques semaines après avoir enchaîné « Halupca 1979 », la slovène se lance à l’assaut de ce nouveau projet, mais comprend très vite qu’elle n’a pas encore le niveau physique nécessaire.

Honnêtement, ça m’a vraiment envoyé au tapis et je n’ai rien compris lors de mon premier essai !

Je savais que la voie était célèbre pour ses mouvements très spécifiques, donc je n’étais pas trop inquiète, et quand je suis revenue quelques semaines plus tard, j’ai commencé à comprendre les différentes séquences. Mais j’ai réalisé que j’avais besoin de force pure. La grotte est vraiment, vraiment physique. »

Entraînement après entraînement, Mina acquiert petit à petit la force nécessaire pour réaliser cette voie. Mais la chaleur étouffante de l’été n’allait pas rendre son ascension si facile… Mais finalement, jeudi 27 août, aux alentours de 18h00, alors qu’il fait encore 30°C dans la grotte, Mina Markovic clippait le relais de « Water World », son troisième 9a.

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Seb Bouin fait tomber un nouveau 9a+ dans son carnet de croix !

30 Août

Seb Bouin vient d’ajouter un 9a+ à son carnet de croix déjà bien rempli: « La Moustache qui Fâche » à Entraygues.

Enchaîner des voies dans le neuvième degré est presque devenu quelque chose de banal pour Seb Bouin. Si bien que le meilleur falaisiste français s’est récemment projeté sur une voie d’un niveau extrême à La Ramirole, dont la cotation devrait flirter avec le 9c.

Mais Seb a eu besoin d’une petite coupure dans son projet, histoire de souffler un peu. Et l’air frais d’Entraygues était parfait pour cela. Ainsi, en quelques séances, le français enchaîne « La Moustache qui Fâche » 9a+, une voie très intense où se succèdent plusieurs pas de bloc sans repos.

Il s’agit de la quatrième ascension de cette voie, libérée en 2011 par Enzo Oddo, puis répétée plus récemment par Stefano Ghisolfi et Hugo Parmentier.

Après être tombé deux fois dans les derniers mouvements en « 7b », je suis content d’avoir fini le boulot avant-hier.
C’était cool de couper des Gorges du Verdon et du méga projet à la Ramirole. De l’air frais et des nouvelles voies, le combo parfait à Entraygues 👌.

À propos de la cotation, je pense que cette voie est plus facile que « Biographie ». Mais, pas assez pour la faire passer à 9a pour moi.

C’est l’heure de retourner dans les gros projets 💪.

Seb Bouin

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Stefano Ghisolfi enchaîne la première partie en 9a+/b de « Change » !

28 Août

Stefano Ghisolfi, parti à Flatanger dans le but de réaliser « Change » 9b+, vient de franchir une première étape: il a réussi à enchaîner la première partie de la voie, « Change P1 », qui vaut déjà 9a+/b.

Voilà maintenant trois semaines que Stefano Ghisolfi est en Norvège. L’objectif de son trip: enchaîner « Change », le premier 9b+ du monde, ouvert et libéré par Adam Ondra en 2012. Encore jamais répétée depuis l’ascension du tchèque, cela faisait un petit moment que l’italien avait ce projet en tête. Et avec l’annulation de la plupart des compétitions cette saison, cet été 2020 était donc la période la plus propice pour lui pour aller séjourner dans la grotte de Flatanger.

« Change », cette énorme voie de 55 mètres, se divise en deux parties. La première, nommée « Change P1 » équivaut déjà à un 9a+/b à elle seule, dont le crux est un pas de bloc valant 8B+. S’ensuit un bref repos à la fin de cette première section, avant de poursuivre dans la deuxième partie: 30 mètres d’un 9a, composé de crux moins intenses que le premier, mais plus nombreux.

Hier, après de nombreuses séances de travail, Stefano est parvenu à enchaîner « Change P1 » 9a+/b, la première partie de « Change ».

J’ai essayé un peu la deuxième partie et c’est toujours très dur, avec encore de nombreux crux où il est possible de tomber. Pas aussi dur que le premier crux, mais il y en a plus et je serai plus fatigué après avoir déjà réalisé la première partie.

Je reste encore jusqu’au 5 septembre, ce ne sera peut-être pas assez pour enchaîner le 9b+.

Mais la grotte est incroyable, j’ai essayé quelques voies et chaque prise est une véritable œuvre d’art. C’est l’un des meilleurs endroits pour grimper (au-dessus de 8c).

Il ne reste donc plus qu’une semaine à Stefano Ghislofi pour tenter d’enchaîner l’intégralité de la voie. Le compte à rebours est lancé !

  • Voici Stefano à l’œuvre dans le crux de la première partie:

 

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Tomoa Narasaki devient le premier japonais à passer sous la barre des 6 secondes en vitesse !

26 Août

Privé de Coupe du Monde de difficulté à Briançon le week-end dernier suite aux restrictions de déplacement, Tomoa Narasaki en a profité pour organiser un challenge au Japon, afin de déterminer qui serait le premier grimpeur du pays à descendre sous la barre des 6 secondes en vitesse ?

La réponse: c’est lui !

On savait Tomoa Narasaki déjà redoutable en bloc et en difficulté. Mais ce week-end, le japonais nous a prouvé qu’il était dorénavant capable de rivaliser en vitesse face aux meilleurs spécialistes de la discipline !

Pour cause, à deux reprises durant ce contest, Tomoa parvient à passer sous la barre des 6 secondes: un premier run en 5″877, suivi quelques minutes après d’un autre run en 5″886.

Sa performance est énorme !

À un an des Jeux Olympiques, Tomoa Narasaki vient de passer un cap dans sa préparation. Car pour rappel, l’été dernier, lors du Championnat combiné du Japon, Tomoa signait un record personnel en 6″87. Ainsi, en un an, le japonais est parvenu à améliorer son temps d’une seconde. C’est dire de quoi est capable ce grimpeur !

Mais mon objectif est bien plus élevé que cela. Je vais m’entraîner dur en vitesse pour être capable d’enregistrer un temps de 5 secondes lors d’une compétition officielle 🔥🔥

Tomoa Narasaki

Il était coutume de dire qu’un spécialiste de la discipline comme Ludovico Fossali ou Bassa Mawem avait de grandes chances de remporter l’épreuve de vitesse lors des Jeux Olympiques. Mais en voyant les récentes performances de Tomoa Narasaki, il se pourrait bien que le double Champion du Monde de bloc et multiple finaliste en Coupes du Monde de difficulté vienne bouleverser la tendance en vitesse.

En effet, si Tomoa Narasaki termine premier en vitesse, la médaille d’or olympique pourrait bien se décider avant même l’épreuve de difficulté…

À ce jour, le japonais de 24 ans semble bel et bien être le grimpeur le plus complet du monde. Et il lui reste encore un an pour se préparer aux Jeux… Ces principaux adversaires n’ont qu’à bien se tenir !

Voici la vidéo de son run en 5″877:

 

Le contest était diffusé en direct sur Instagram. Vous pouvez le revoir ici:

 

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Existe-t-il une autre méthode pour passer le crux de « Silence » 9c ?

25 Août

C’est la question que s’est posée Pete Whittaker. Ce célèbre grimpeur spécialiste de l’escalade de fissure était convaincu au fond de lui qu’il était possible de passer le crux de « Silence » d’une manière plus conventionnelle que la lolotte extrême qu’effectuait Adam Ondra.

Pour rappel, « Silence » est le premier 9c de l’Histoire, libéré en 2017 par Adam Ondra. Située à Flatanger en Norvège, la voie est entrecoupée par trois crux. Le premier, le plus dur, équivaut à lui seul à un 8C bloc selon le tchèque. Pour cause, il faut se retourner complètement au beau milieu du toit, envoyer les pieds au-dessus de sa tête, coincer ses deux contrepointes dans une fissure étroite, avant de pivoter totalement autour de son genou gauche pour se redresser. Du moins, c’est la méthode qu’a utilisée Adam, après des heures et des heures de travail, passé suspendu au bout de la corde.

Voici le passage en images, effectué par Adam Ondra:

 

En voyant cette fissure, Pete Whittaker a eu envie d’aller y poser les doigts. Sans prétention d’enchaîner la voie dans son intégralité, uniquement par amour pour ce style d’escalade.


Lire aussi |  « Silence », l’histoire du premier 9c au monde, raconté par Adam Ondra !


Il faut dire que le britannique est un spécialiste en la matière. Considéré comme l’un des meilleurs grimpeurs de fissure au monde, Pete adore repousser ses limites à travers ses ascensions, toutes plus extrêmes les unes que les autres. On lui doit d’ailleurs « Century Crack » 8c, l’offwidth la plus dure du monde (les offwidht sont des fissures très larges), ou encore « Recovery Drink » 8c+, considérée comme la fissure la plus dure du monde. Compagnon de cordée de Tom Randall, les deux hommes, surnommés les Wide Boyz, sillonnent le monde à la recherche des plus belles fissures et partagent dans la joie et la bonne humeur leur passion pour ce style d’escalade si particulier.

Direction la Norvège donc pour Pete Whittaker, dans l’optique de se frotter uniquement au crux n°1 de « Silence ». Existe-t-il une autre méthode que la lolotte spectaculaire qu’effectue Adam Ondra pour passer cette fissure ?

Découvrez-le dans la vidéo ci-dessous:

Note de Pete Whittaker

Je tiens à préciser quelques points dès le début 🙂

Je n’ai jamais commencé la fissure par « en dessous de la fissure », donc je n’ai aucune idée si la séquence que j’ai utilisé fonctionnerait en commençant depuis le bas. Oui, vous pouvez mettre vos mains et vos pieds dans les positions dans lesquelles je les avais, mais je ne sais pas si vous pouvez vous mettre dans ces positions suffisamment bien pour vous permettre d’exécuter la séquence juste au-dessus.

La méthode que j’ai utilisée n’était pas simple, elle impliquait un coincement fin et technique des pieds et des mains. Sécuritaire, mais technique et difficile, tels sont les mots que j’utilise pour la décrire.

J’espère qu’il s’agit d’une méthode alternative que quelqu’un d’assez fort pour enchaîner cette voie peut utiliser efficacement et trouver utile pour une future ascension.

Avant de diffuser cette vidéo, Pete Whittaker a tenu à la présenter en avant-première à Adam Ondra en personne. Le tchèque a tenu à commenter cela.

Note d’Adam Ondra

J’ai vraiment apprécié cette vidéo et j’attendais avec impatience le moment où Pete ou Tom allaient enfin se rendre dans la voie. Enchaîner le crux (même s’il y a des mouvements intrinsèquement plus durs en bas) consistait à coincer mon pied gauche correctement, tout en étant super étendu en tenant le trou plat avec la main droite en bas, et ensuite à saisir les prises juste en dessous de mon coincement de pied. À partir de là, tout était question de cette grosse lolotte, qui fait de la « section en fissure » un unique mouvement, au lieu de coincements plus techniques qui impliquaient plus de mouvements.

Je me mettais souvent dans la position de départ de Pete, avec mon pied qui glissait à moitié et il n’y avait pas moyen d’engager la lolotte, car je me retrouvais pendu dans les airs avant même d’avoir pu commencer à tourner autour de mon genou.

En même temps, si le coincement de mon pied adhérait parfaitement, je ne tombais plus en effectuant la lolotte. Donc je ne pense pas que la nouvelle méthode de coincement m’aiderait, car il faut toujours que le coincement de pied soit au bon endroit pour pouvoir ensuite déplacer les pieds plus haut.

De mon point de vue, je suppose que la nouvelle méthode pourrait présenter le même niveau de difficulté pour moi (je suis tout à fait d’accord que j’ai encore beaucoup à apprendre sur ce style d’escalade que sont les fissures), mais cette nouvelle version méthode exige de porter des chaussons plats aux deux pieds (au lieu d’un chausson souple et cambré à mon pied droit), ce qui rendrait certainement les autres sections de la voie plus difficiles pour moi.

La bonne nouvelle, c’est que la voie est possible sans se déboîter le genou, ce qui la rend bien meilleure !

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Incroyable ! Le lendemain de sa victoire mondiale, Laura Rogora enchaîne un 9a dans la journée !

24 Août

C’est incroyable ! L’italienne Laura Rogora a enchaîné hier le 9a « La Prophétie des Grenouilles » en seulement trois petits essais, alors que la veille elle remportait sa toute première Coupe du Monde !

Dans notre article résumant les finales féminines de la Coupe du Monde de Briançon, nous soulignions le fait que cette année 2020, bien que compliquée pour tout le monde, souriait particulièrement à la jeune italienne Laura Rogora.

Pourquoi ? Car fin mai, à peine sortie du déconfinement en Italie, elle enchaînait « Pure Dreaming » 9a sur la falaise d’Arco. Puis, une semaine plus tard, elle réalisait son tout premier 9a+ en s’attaquant à sa variante « Pure Dreaming Plus ». Sept jours plus tard, l’italienne fait de nouveau parler d’elle en atteignant le sommet d’une nouvelle voie dans le neuvième degré. Toujours à Arco, elle signait la première ascension féminine d' »Underground » 8c+/9a.

Mais sa moisson de croix n’allait pas s’arrêter là, bien au contraire ! Il y a un mois jour pour jour, Laura Rogora frappait un grand coup en venant à bout d' »Ali Hulk sit extension total » 9b, devenant ainsi la deuxième grimpeuse de l’Histoire à atteindre cette cotation après Angela Eiter ! Une prouesse hors normes pour la jeune italienne de 19 ans, qui était en train de connaître l’une des progressions les plus fulgurantes du monde.

Ce week-end, Laura revêtait son maillot de compétitrice sur la Coupe du Monde de Briançon. Qualifiée pour les Jeux Olympiques de Tokyo, l’italienne espérait mettre à profit sa forme du moment dans les voies de compétition. Mais jamais elle n’aurait cru remporter cette Coupe du Monde ! Elle le fit d’ailleurs de la plus belle des manières: première des qualifications, elle conserve très largement la tête du classement lors des demi-finales. Samedi soir, en finale, Laura met le feu au Parc des Sports en enchaînant la voie, décrochant sa première médaille d’or en Coupe du Monde, devant Janja Garnbret et Fanny Gibert.


Lire aussi |
Des finales féminines majestueuses à Briançon !


Le lendemain de sa première victoire internationale, Laura Rogora ira enchaîner un 9a, en seulement trois essais.

Le lendemain, alors que la plupart des compétiteurs se reposent après un week-end chargé ou reprennent la route, l’italienne décide quant à elle d’aller tâter le rocher français. Elle se rend au Rocher des Brumes, à quelques kilomètres au sud de Briançon.

Et en à peine trois essais, elle vient à bout de « La Prophétie des Grenouilles » 9a. La performance est énorme ! Alors que l’italienne s’est frottée aux voies de compétition du plus haut niveau mondial durant tout le week-end, voilà qu’elle en veut encore en enchaînant son premier 9a à la journée !

Cette voie, équipée puis libérée par Yann Ghesquiers traverse le surplomb du Rocher des Brumes. Il s’agit d’une connexion entre « Une Arquée pour un criquet » 8c et « La Croix de To Loose » 8b avec, entre ces deux voies, un gros pas de bloc qui n’aura pas résisté longtemps à la jeune italienne.

Laura Rogora compte donc maintenant 14 voies dans le 8c+/9a et plus. Elle a réalisé ses cinq dernières performances en à peine trois mois, ce qui fait incontestablement d’elle LA grimpeuse en forme du moment !

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Un combat époustouflant livré par Adam Ondra, en finale de la Coupe du Monde de Briançon

23 Août

Hier soir, Adam Ondra a enflammé la foule comme lui seul sait le faire. En enchaînant la voie de finale, il la quinzième Coupe du Monde de sa carrière, devant le slovène Domen Skofic et l’autrichien Jakob Schubert.

Retour sur les finales masculines de la Coupe du Monde de Briançon.

Il est venu, il a (fait à) vu(e), il a vaincu !

Adam Ondra ne pouvait pas espérer mieux de cette Coupe du Monde de Briançon. Lui qui a fait des Jeux Olympiques son principal objectif avait hâte de renouer avec la compétition, afin de se mesurer aux autres athlètes et de voir où il en était dans sa préparation.

Et quand Adam Ondra se déplace sur une compétition, ce n’est pas pour faire de la figuration. Depuis le 27 juillet 2018, le tchèque a remporté toutes les étapes de Coupe du Monde auxquelles il a participé. Alors en arrivant à Briançon, c’est bien l’or qu’il visait.

Comme l’a fait Laura Rogora chez les femmes, Adam Ondra restera en tête du classement durant tout le week-end. Pourtant, la concurrence était rude pour Adam, avec des grimpeurs comme Jakob Schubert, Domen Skofic ou encore Alex Megos, venus pour faire face au tchèque. Mais Adam Ondra a su résister, notamment hier, dans la voie de finale.

Une voie de finale « à la briançonnaise », signée de la patte du chef ouvreur Alberto Gnierro, habitué à nous proposer ce genre de voie à Briançon. Un tracé old school, très résistant et technique, sur de petites prises, exigeant une intensité maximale et engagement total de la part des grimpeurs.

Un tracé qui correspondait particulièrement bien aux styles de nos falaisistes présents en finale hier soir: Adam Ondra, Alex Megos, Jakob Schubert et Domen Skofic. La preuve, ce dernier monte très haut dans la voie et il sera le premier à nous faire découvrir la partie finale, dépassant les différents passages ayant fait chuter les autres compétiteurs avant lui. Au terme d’un combat intense, le slovène chute à deux mouvements du top.

Domen Skofic à quelques mouvements du top de la voie

Malheureusement, Alex Megos n’aura pas la chance d’aller se battre si haut dans la voie. Alors qu’il se sent bien dans le début de la voie, l’allemand engage un mouvement dynamique, là où les autres compétiteurs ont préféré une méthode plus statique. Il perd les pieds, sa jambe s’emmêle dans la corde et malgré un combat de plusieurs secondes suspendu dans le vide à la force des doigts, Megos lâche. Il est de retour au sol bien plus prématurément qu’il ne l’espérait.

Puis c’est au tour de Jakob Schubert. L’autrichien avale les premiers mètres de la voie à une allure folle. Fidèle à son style de grimpe tout en puissance, le dévers n’est qu’une formalité pour lui. Mais dans la dernière section, à l’endroit où le mur se redresse, l’intensité augmente de façon exponentielle. Les prises se font de plus en plus petites et l’autrichien recule de quelques centimètre sur chaque mouvement, jusqu’à être éjecté du mur à trois prises de Domen Skofic.

La gravité finie par l’emporter sur Jakob Schubert

Avant l’arrivée d’Adam Ondra, la voie restait donc invaincue. Et comme sur chacun des tours de la compétition, le tchèque est arrivé au pied du mur extrêmement concentré. Les premiers mouvements ne sont qu’une formalité pour lui, une mise en jambe avant d’attaquer le dévers, dans lequel il accélère. En moins de deux minutes, Adam Ondra sort déjà du toit ! Le public l’acclame pendant qu’il profite d’un bref temps de repos. C’est une véritable leçon d’escalade, chacun de ses placements est millimétré. Adam ne laisse aucune place au doute.


J’étais tellement fatigué et la prise était si petite, que j’ai failli lâcher avant même de passer la corde dans le relais.


Le tchèque se lance alors dans le dernier passage de la voie. Il a compris à la lecture que les cinq derniers mouvements sont extrêmes, alors il augmente la force avec laquelle il sert les prises sous ses doigts.

Une prise, puis deux, puis trois. Il dépasse la limite fixée par Domen Skofic, mais le public en veut plus, tout le monde veut voir Adam Ondra sortir cette voie. Quatrième prise, il tient l’épaule mais grimace. Le tchèque est à deux doigts d’exploser, mais relance inespérément sur la dernière prise. Une prise extrêmement fine, de quelques millimètres à peine, située au sommet d’un volume. Il tient ! Mais Adam n’est pas serein, son coude se lève. Il s’empresse de clipper la corde, car il le sait: ce n’est qu’une fois la corde passée dans le mousqueton que le top lui sera accordé.

Explosion de joie: il a réussi ! La foule est en délire. Adam Ondra vient de nous livrer un grand spectacle, décrochant la médaille d’or de la plus belle des façons.

Adam Ondra, applaudi par les 5000 spectateurs présents hier soir

J’ai pris énormément de plaisir à grimper ce soir. J’ai pu relâcher toute la pression dès que j’ai posé mes mains sur les premières prises de la voie. Et en grimpant détendu comme cela, ça permet quasiment à chaque fois de réaliser de belles performances… Et ce soir, ça m’a permis d’enchaîner la voie de finale !

Je tiens à dire tout de même que de toutes les compétitions auxquelles j’ai participé, c’est bien la première fois que j’ai eu peur de tomber sans pouvoir clipper le relais, en ayant la main sur la dernière prise ! J’étais tellement fatigué et la prise était si petite, que j’ai failli lâcher avant même de passer la corde dans le relais.

Quand j’avais l’avant-dernière prise en épaule, je ne pensais déjà pas réussir à aller chercher la prise finale. Et quand je suis arrivé dessus, j’ai voulu l’arquer, mais mes doigts ont refusé d’obéir tellement la fatigue s’était accumulée dans mes avant-bras. J’ai réessayé une deuxième fois d’arquer, mais je n’étais vraiment plus en mesure de le faire. J’ai donc levé mon coude le plus haut possible et j’ai clippé comme ça. C’était assez épique ! S’il avait fallu ramener la main sur la dernière prise pour valider le top comme on le fait en bloc, alors je n’aurai pas topé la voie !

Plus globalement, je trouve très important pour notre sport que cet événement ait pu avoir lieu. Ça nous rappelle à quel point l’escalade est quelque chose de précieux pour nous.

Adam Ondra


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Une belle Coupe du Monde pour Mejdi Schalck et Nao Monchois

Nos deux jeunes français Mejdi Schalck 16 ans et Nao Monchois 21 ans disputaient hier soir leur première finale en Coupe du Monde. Nos tricolores n’auront pas démérité sur cette compétition. Leur 7ème et 8ème place sont déjà un exploit. Les deux garçons tomberont sur le même mouvement, aux deux tiers de la voie.

Mejdi manque de précision en arrivant sur la prise de main, tandis que Nao nippe du pied au moment de donner l’impulsion du mouvement.

Disputer sa première finale à Briançon restera un moment inoubliable pour Nao Monchois

En redescendant, tous deux sont déçus par leur prestation. Mais ce qu’ils viennent de réaliser est déjà énorme. Rentrer en finale d’une Coupe du Monde à domicile leur a permis d’acquérir de l’expérience, qu’ils sauront à coup sûr mettre à profit très prochainement.

Un hommage poignant pour Luce Douady

La soirée s’est achevée par un hommage pour Luce Douady, cette jeune espoir de l’équipe de France, qui nous a quittée en juin dernier. Le président de l’IFSC Marco Scolaris, le président de la FFME Pierre You, l’ambassadrice de l’association Climbers Against Cancer Sheila McCarron, son petit ami Nao Monchois ainsi que sa famille ont pris la parole, en hommage à Luce.

Sa famille a profité de ce moment pour faire don de 7 500€ à l’association Climber Against Cancer.

Luce aurait à coup sur brillé hier soir en finale à Briançon. Mais si ce n’est pas sur le mur qu’elle a brillé, c’est bel et bien dans le coeur de chacun qu’elle scintillait durant tout le week-end. Un moment remplit d’émotion, pour cette prodige de l’escalade qui restera à jamais dans nos coeurs.

Les résultats complets de la finale masculine:

Le replay des finales:


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Des finales féminines majestueuses à Briançon !

23 Août

La jeune italienne Laura Rogora s’est imposée hier soir en finale de la Coupe du Monde de Briançon, tandis que notre bloqueuse française Fanny Gibert est parvenue à créer la surprise en montant sur la troisième marche du podium ! Entre ces deux jeunes femmes, on retrouve la slovène Janja Garnbret, qui s’empare de la médaille d’argent.

Retour sur les finales féminines de la Coupe du Monde de Briançon.

Un run d’anthologie pour Fanny Gibert !

Quand toutes les étoiles sont alignées voilà ce que Fanny Gibert est capable de produire ! Pourtant rien n’était gagné d’avance… Vendredi soir, elle prenait de justesse sa place pour les finales de cette Coupe du Monde de difficulté. Une grande première dans sa carrière de bloqueuse ! Nerveuse durant l’attente en isolement, à la lecture de la voie, notre française est soulagée: le tracé de finale demande un engagement total dans les mouvements, comme elle a l’habitude de le faire en bloc.


Je voulais passer la barre du dévers, et une fois arrivée là haut, j’avais envie d’arracher les prises !


Fanny rêve de dépasser le dévers. C’est l’objectif qu’elle s’était fixé. Hier soir, elle était alors la deuxième compétitrice à s’élancer face aux 5000 spectateurs présents. La concentration et la détermination se lisaient dans son regard. Et ce qui allait se produire sous nos yeux allait être époustouflant. Fanny ne le savait pas encore, mais dès qu’elle allait décoller ses deux pieds du sol, elle allait flotter sur un nuage durant les prochaines minutes.

Dès les premiers mouvements, la française avance très vite. Le ton est donné. Là où l’italienne Giorgia Tesio hésitait avant elle, Fanny ne tergiverse pas ! Elle se retourne, envoie les pieds en premier et se retrouve la tête en bas. À l’observation, elle avait bien compris ce passage, et elle était en train de le réaliser à la perfection sur le mur.

Fanny Gibert a mis à profit ses compétences de bloqueuse dans la voie de finale

La réunionnaise s’engage à 100% dans ses mouvements. Ses pieds zippent, elle doit contrôler des ballants, mais rien ne l’arrête. Elle semble animée d’une rage intérieure qui l’empêche de tomber. Ce que la française est en train de produire est impressionnant. C’est une véritable leçon d’escalade, et le public l’a bien compris, donnant de la voix pour soutenir la grimpeuse.

Au bout de quelques minutes à peine, Fanny arrive déjà à la sortie du dévers. Le fameux moment qu’elle espérait tant. Ses placements astucieux lui permettent alors d’économiser de l’énergie et de délayer après les intenses mouvements qu’elle vient de passer. Puis elle repart, encore plus déterminée. Mais où s’arrêtera-t-elle ?! « Je ne savais plus ce qu’il se passait » nous confie-t-elle. Plus elle avance et plus le public l’acclame. Elle se rapproche du top et chute finalement à quelques mouvements de la fin, les bras gorgés d’acide lactique.

Quel run majestueux ! Le Parc des Sports de Briançon est en ébullition. Fanny ne réalise même pas ce qui vient de se produire. C’est seulement en voyant des grimpeuses comme l’autrichienne Jessica Pilz ou la slovène Vita Lukan chuter avant elle, que la française commence à prendre conscience de son incroyable performance.

Ainsi, pour sa première finale en Coupe du Monde de difficulté, Fanny Gibert s’octroie la médaille de bronze et monte sur le podium devant un public français conquis.

C’est en hommage Luce Douady que Fanny Gibert dédie son run

Avant de me lancer dans la voie, je n’étais pas du tout bien, j’avais mal au ventre. De tous les isolements que j’ai faits, celui-là était le pire. Mais à la lecture, la voie m’a tout de suite plu: pas trop d’arquées et des mouvements qui demandaient d’engager. Je ne sais pas trop ce qui s’est passé, j’ai grimpé vraiment à l’instinct, très rapidement, dans l’esprit « Luce ». J’ai réussi à trouver le bon rythme entre relâchement et engagement.

Je voulais passer la barre du dévers, et une fois arrivée là haut, j’avais envie d’arracher les prises !

J’étais curieuse d’aller tâter les voies de finale en Coupe du Monde, car on sait que c’est un style différent des qualifications ou des demi-finales. Le run que je voulais mettre est exactement celui que j’ai mis ce soir. Je l’attendais toute la saison dernière mais je n’avais pas réussi à exploiter 100% de mes capacités. Quand je suis tombé, peu importait le résultat, j’étais hyper heureuse !

Fanny Gibert

Un première victoire en Coupe du Monde pour Laura Rogora !

C’est une année exceptionnelle pour Laura Rogora. 2020 semble lui sourire. En effet, il y a deux mois, la jeune italienne enchaînait son premier 9a+. Plus récemment, il y a tout juste un mois jour pour jour, elle faisait trembler le monde de l’escalade en devenant la seconde femme de l’Histoire à enchaîner un 9b.

On savait donc cette grimpeuse en forme sur le rocher et tout aussi redoutable en compétition. Championne du Monde junior l’an dernier, elle avait décroché son billet pour les Jeux Olympiques lors du Tournoi de Qualification Olympique à Toulouse, sa dernière compétition en date.

Techniquement, Laura Rogora aura été imparable dans la voie de finale

Et à son arrivée à Briançon, l’italienne confirmait: elle comptait bel et bien tout donner sur cette compétition. Elle passe le tour des qualifications avec succès, en prenant la première place aux côtés de Janja Garnbret. En demi-finale, elle brille de nouveau en s’adjugeant très largement la tête du classement. Son objectif était donc clair hier soir: conserver cette première place jusqu’au bout.


Je n’aurai jamais cru que j’allais gagner cette Coupe du Monde !


Dernière concurrente à s’élancer, l’italienne de 19 ans a entendu que Janja Garnbret a sorti la voie quelques minutes avant elle. Elle n’a donc pas le droit à l’erreur si elle veut aller chercher sa première médaille d’or en Coupe du Monde: Laura doit à tout prix enchaîner le tracé de finale à son tour.

Pourtant, en envoyant évoluer l’italienne, la pression ne se ressent pas dans sa grimpe. Elle avale la première partie de la voie avec une facilité déconcertante. Elle hésite quelques secondes avant d’engager dans le jeté, mais passe le mouvement avec succès. La fin de la voie, plus en résistance, lui correspond bien. Elle sert les petites prises avec une force incroyable, si bien qu’elle n’attendra même pas d’être sur le bac de fin pour clipper le relais de la voie et ainsi s’adjuger sa première médaille d’or en Coupe du Monde.

Laura Rogora aura conservé la première place du début de la compétition jusqu’à la fin !

Laura Rogora l’a fait: elle est restée en tête du classement des qualifications jusqu’aux finales. Aucune grimpeuse n’est venue s’interposer entre elle et la première place durant le week-end. Pas même Janja Garnbret, qui pourtant, a enchaîné la voie de finale elle aussi. Mais la slovène, moins bien classé que l’italienne en demi-finale, prend la deuxième place de cette Coupe du Monde.

C’est incroyable ! Je me sentais en forme en venant sur cette compétition, mais je n’aurai jamais cru que j’allais gagner cette Coupe du Monde !

La première partie de la voie était assez facile, puis il y avait cet étrange jeté. Je ne pouvais pas voir la prise, j’ai donc passé du temps dans ce passage et grillé un peu d’énergie. Heureusement, une fois sortie du toit, j’ai pu me reposer, juste avant la section finale qui conduisait jusqu’au top.

À la lecture, j’avais vu que je pouvais clipper le relais depuis l’avant-dernière prise. Une fois dans la voie, j’ai réalisé que je pouvais bel et bien atteindre la chaîne sans même prendre la dernière prise, donc je n’ai pas pris de risque et j’ai clippé depuis cette position.

Laura Rogora

Soulignons également la belle performance de Nina Arthaud sur cette Coupe du Monde.

Deuxième à l’issue des demi-finales vendredi soir, Nina était l’avant-dernière grimpeuse à faire face à la voie de finale. Ainsi, notre française s’est retrouvée dans la même situation que Laura Rogora. En effet, juste avant son passage, elle entend que Janja Garnbret vient d’enchaîner la voie. Il fallait donc que Nina aille jusqu’au bout si elle voulait veut conserver sa place.

Belle compétition de Nina Arthaud qui signait la deuxième finale de sa carrière

La française gère à la perfection les premiers mètres de la voie. Elle met du rythme dans ses gestes et trouve instinctivement les bons placements. Mais en plein milieu du dévers, les choses se corsent et sa grimpe est moins fluide. Arrivée à la sortie du dévers, Nina a les coudes qui se lèvent… Quelques secondes plus tard, la gravité l’emporte.

Nina Arthaud termine 7ème de cette Coupe du Monde, elle qui disputait hier soir la deuxième finale internationale de sa carrière.

Les résultats complets des finales féminines:

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Adam Ondra remporte la Coupe du Monde de Briançon !

22 Août

Adam Ondra a enflammé le public briançonnais ce soir ! Il s’impose de la plus belle des manières en étant le seul compétiteur à enchaîner la voie de finale, après un combat fulgurant dans les derniers mouvements !

Il devance Domen Skofic, qui monte sur la 2ème marche du podium et Jakob Schubert, qui décroche la médaille de bronze.

Pour leur première finale en Coupe du Monde, nos deux français Mejdi Schalck et Nao Monchois prennent respectivement la 7ème et 8ème place.

Rendez-vous demain, pour un résumé complet de ces finales.

Les résultats des finales


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Laura Rogora remporte la Coupe du Monde de Briançon, Fanny Gibert médaillée de bronze !

22 Août

Au terme d’une finale féminine tout simplement incroyable, la jeune italienne Laura Rogora remporte sa toute première médaille d’or en Coupe du Monde, en enchaînant la voie de finale.

Le hold-up de la soirée est signé Fanny Gibert: pour sa première finale en Coupe du Monde de difficulté, la française monte sur la troisième marche du podium, après un run époustouflant !

Janja Garnbret s’empare de la médaille d’argent. Elle aussi tope la voie, mais suite aux résultats des demi-finales, elle se classe derrière la compétitrice italienne.

Nous aurons l’occasion de revenir en détails sur ces finales spectaculaires demain, dans un article consacré à cette soirée.

Les résultats des finales


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Coupe du Monde de Briançon: le résumé des demi-finales

22 Août

Les 26 meilleurs hommes et femmes se sont affrontés hier soir dans le Parc des Sports de Briançon. L’ambiance de compétition était de retour. Enfin. Après des mois et des mois passés à s’entraîner, souvent seuls dans leur coin, les athlètes ressentaient enfin ce frisson unique de la compétition. Car si les qualifications de la Coupe du Monde de Briançon se déroulaient à huis clos, le public est bel et bien venu en nombre hier soir, en respectant les mesures sanitaires, pour encourager les meilleurs grimpeurs mondiaux.

Des voies de demi-finales exigeantes

« C’est un énorme challenge, encore plus que d’habitude, d’ouvrir les voies sur cette compétition. Je n’ai pas vu ces athlètes grimper depuis longtemps, il est donc dur de jauger le niveau des voies. » déclarait Marcin Wszolek, le chef ouvreur de la compétition.

Les voies de demi-finales ne laissaient pas de place à l’erreur. Dès la lecture, le ton est donné: le déchiffrage des voies n’est pas aisé, chez les hommes comme chez les femmes. En effet, beaucoup de prises composent les tracés, rendant la lecture particulièrement ardue.

Et le niveau physique et technique des deux voies de demi-finale est tout aussi exigeant. En effet, la moindre erreur de placement est fatale. Physiquement, les voies poussent les grimpeurs dans leurs retranchements, notamment dans le dévers, que peu de compétiteurs dépasseront.

Un top 3 de rêve chez les hommes

Adam Ondra, Alex Megos et Jakob Schubert. Un top 3 de rêve chez les hommes. Ils font partie des trois meilleurs falaisistes de tous les temps. Ils font également partie des trois meilleurs compétiteurs du monde et nous l’ont prouvé une fois de plus hier soir. Avec des différences de style tout de même.

En effet, Alex Megos descend de sa voie de demi-finale bien entamé physiquement. L’allemand est allé puiser dans ses retranchements pour lutter le plus longtemps possible contre la gravité. Il sera l’un des rares grimpeurs à sortir du dévers, mais chutera quelques mouvements plus loin.

Jakob Schubert fait parler toute sa puissance dans la voie. L’oeil aiguisé grâce à ses 16 ans d’expertise à l’international, l’autrichien avance sans se poser de questions. Il dépasse alors la verticale limite fixée par Megos quelques minutes avant lui et chute à seulement deux mouvements du top de la voie, en essayant de tenir une micro pince infâme.

Jakob Schubert et son oeil de compétiteur aiguisé par plus de 16 ans de pratique à haut-niveau

Puis vient le tour d’Adam Ondra. Comme lors des qualifications, le tchèque paraît serein et détendu. En quelques secondes, il atteint déjà l’endroit ayant fait chuter la plupart des grimpeurs avant lui. Il sort du toit et se permet de chauffer le public puis repart. Il avance encore quelques mouvements avant de se laisser emporter par la gravité au même endroit que Schubert, de quoi prendre la tête des demi-finales.

Pourtant, pour la petite anecdote, immédiatement après sa prestation, le tchèque sera rétrogradé à la 5ème place des finales. En effet, les juges ont cru qu’il avait posé un pied sur un spit dans le toit. Mais Adam l’assure: impossible que son pied se soit posé à cet endroit, car il était en contre-pointe sous un volume. Après de longues minutes de visionnage de vidéos, le verdict est sans appel: Adam Ondra a raison, il n’a pas posé son pied sur le spit et mérite bel et bien la première place des demi-finales.

La confusion entre le spit et la contre-pointe d’Adam Ondra

Mejdi Schalck et Nao Monchois qualifiés pour la première fois en finale d’une Coupe du Monde !

Deux jeunes français disputeront la finale masculine ce soir: Mejdi Schalck et Nao Monchois ont décroché leur ticket pour leur première finale en Coupe du Monde de leur carrière !

C’est d’abord Nao Monchois qui fait le show. Le jeune homme part dans la voie avec une genouillère. Dès la lecture, il a anticipé un repos salvateur situé aux deux tiers de la voie. En effet, il coince son genou sous un volume, ce qui lui permet de délayer aisément juste avant d’attaquer l’un des passages les plus durs de la voie. Un repos qui lui vaudra sa place en finale, puisque Nao repart pour réaliser quelques mouvements supplémentaires, qui le conduiront à la prise 30, de quoi se classer 6ème des demi-finales.

Un repos salvateur pour Nao Monchois, qui lui permettra de se qualifier pour sa première finale en Coupe du Monde !

Juste après lui, c’est le jeune Mejdi Schalck qui fait le show. Ce jeune homme est tout simplement spectaculaire. Seulement cadet première année, il participe ce week-end à sa première compétition internationale chez les seniors. Sans gros objectifs, le chambérien est venu se faire plaisir avant tout et prendre de l’expérience face aux meilleurs athlètes de la discipline. Mais qui aurait cru que ce jeune grimpeur de 16 ans allait se qualifier en finale de sa première Coupe du Monde ?

Mejdi part dans la voie complètement décontracté. Il grimpe avec une fluidité spectaculaire, qui bluffe le public entier. Il vole de mouvement en mouvement, s’autorisant même des passages en no-foot et se bat jusqu’au bout. Il dépasse de deux mouvements l’endroit où a chuté Nao Monchois avant lui et se classe donc 5ème des demi-finales de sa première Coupe du Monde. En redescendant, lui-même ne réalise pas ce qu’il vient de se passer !

Mejdi Schalck, jeune prometteur de l’équipe de France d’escalade

Laura Rogora prend la tête des demi-finales, juste devant Nina Arthaud !

20ème à l’issue des qualifications, Nina Arthaud était l’une des premières demi-finalistes à s’élancer dans la voie. Dès ses premiers mouvements, sa motivation et sa détermination sont palpables. Son rythme est parfait, Nina avale les premières difficultés de la voie sans encombre. Puis, la jeune grimpeuse de l’équipe de France passe en mode guerrière. Depuis le bas de la voie, on peut l’entendre crier, tant son engagement dans les mouvements est total. Si bien que la jeune française, déjà finaliste l’an dernier à Briançon, monte très haut dans la voie.

Si haut qu’une seule compétitrice fera mieux qu’elle hier soir: Laura Rogora. La jeune italienne, déjà première des qualifications, conserve la tête du classement. Et de loin ! En effet, elle passe avec facilité là où toutes les autres grimpeuses sont tombées, dont Janja Garnbret, mettant près d’une dizaine de mouvements aux autres.

Première des qualifications, puis première des demi-finales, Laura Rogora va-t-elle conserver sa place ce soir en finale ?

Derrière, c’est l’hécatombe. 16 grimpeuses se tiennent à seulement trois prises d’écart. Fanny Gibert fait partie des huit à valoriser la prise 26 et donc, à décrocher sa place en finale de cette Coupe du Monde de difficulté.

En revanche, Camille Pouget et Julia Chanourdie tombent légèrement plus bas, prenant respectivement la 11ème et 12ème place.

Les résultats complets des demi-finales

La suite du programme

Samedi 22 août 2020:

19h30: Finale femmes
20h45: Finale hommes

Le live des finales

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Coupe du Monde de Briançon: résultats des demi-finales

21 Août

Les demi-finales de la Coupe du Monde de Briançon viennent de s’achever sous une ambiance de folie ! Voici ce qu’il faut retenir de cette soirée.

Adam Ondra s’impose en patron de nouveau !

Chez les hommes, c’est Adam Ondra qui s’empare de nouveau de la première place du classement. À l’aise au milieu de la voie, le tchèque demande le soutien du public, de quoi le propulser à deux mouvements du bac final. Malheureusement, il se fait embarquer par la gravité sans réussir à attraper le top.

Juste derrière lui, on retrouve l’autrichien Jakob Schubert, qui, après un beau combat dans la voie, tombe au même endroit qu’Adam. La bagarre entre ces deux légendes demain en finale s’annonce épique. Il faudra également compter sur la présence d’Alex Megos et de Domen Skofic, qui assurent leur place en finale en prenant respectivement la 3ème et 4ème place.

Janja Garnbret battue par Laura Rogora et Nina Arthaud !

Il est si rare de ne pas voir Janja Garnbret occuper la première place en compétition, qu’il faut le souligner quand un tel événement se produit. Ce soir, la slovène n’a pas signé la meilleure prestation féminine. C’est la jeune italienne Laura Rogora qui a très largement pris les rênes des demi-finales. En effet,elle mettra plus de six mouvements dans la vue à ses plus proches rivales.

Et justement, sa plus grande adversaire de la soirée a été la jeune Nina Arthaud ! Notre française, qui s’était déjà fait une place en finale ici même l’année dernière, réitère sa performance, en signant ce soir la deuxième meilleure prestation. Elle tombe juste après le crux, qui sera fatal à huit autres demi-finalistes, dont Janja Garnbret, Vita Lukan, Jessica Pilz ou encore Fanny Gibert.

Des français survoltés !

Si les français avaient frappé fort lors des qualifications, en se hissant à 17 en demi-finale, certains d’entre eux ont frappé encore plus fort ce soir en décrochant leur place pour la finale !

Ils seront quatre demain à évoluer sur le mur de Briançon pour tenter d’accrocher une médaille. Chez les hommes, on retrouvera l’incroyable Mejdi Schalck qui a enflammé le public ce soir. Cadet première année, il participe à sa première Coupe duMonde cette année, et s’offre déjà une place parmi les huit meilleurs grimpeurs de la planète, en signant un run de demi-finale tout simplement époustouflant !

Il sera accompagné en finale par Nao Monchois, à qui l’on peut remettre le trophée du « meilleur repos trouvé dans la voie ». En effet, preuve de sa bonne capacité de lecture, le jeune français s’est élancé dans la voie genouillère à la jambe, pour profiter d’un bon coincement de genou, lui permettant de délayer quelques précieuses secondes afin de grappiller des mouvements supplémentaires et ainsi se classer 6ème, juste derrière Mejdi.

Chez les femmes, Nina Arthaud sera donc à surveiller de près et peut réellement remporter sa première médaille en Coupe du Monde demain soir. À ses côtés on retrouvera Fanny Gibert, qui parvient à faire partie des meilleures demi-finalistes ce soir. En effet, la réunionnaise chute dans le crux aux deux tiers de la voie, de quoi se classer 8ème.

Déception pour Julia Chanourdie, qui semblait pourtant très en forme ce matin à l’issue des qualifications. Elle se fait surprendre deux mouvements avant Nina et Fanny et termine 12ème.

Les résultats complets des demi-finales:


Le replay des demi-finales:

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Adam Ondra, Janja Garnbret et Laura Rogora en tête des qualifications de la Coupe du Monde de Briançon !

21 Août

Après des mois et des mois d’attente, la scène qui se déroule dans le Parc des Sports de Briançon paraît presque inespérée. Les qualifications de la Coupe du Monde de Briançon sont bel et bien en train de se dérouler sous nos yeux ! Une première en cette année 2020 si spéciale, qui revêtit un caractère particulier.

En effet, après plusieurs semaines passées à s’entraîner sans pouvoir se mesurer aux autres, c’est rempli d’attentes et d’interrogations que les meilleurs compétiteurs mondiaux se sont retrouvés ce matin. L’ambiance si particulière, la petite boule au ventre en attendant son tour… Toutes ces sensations leur avaient manqué.

Résumé des qualifications de cette Coupe du Monde, qui nous promet un beau spectacle pour les phases finales !

Adam Ondra face au reste du Monde

Le calme et la sérénité se lisaient sur le visage d’Adam Ondra ce matin. Sans accroc, telle une poésie, le tchèque enchaîne les mouvements sur le mur de Briançon à la perfection. Il ne laisse aucune place à l’improvisation et semble connaître les deux voies de qualification par coeur. Aucune hésitation, aucun frémissement, aucune trace de douleur, aucun soupçon de fatigue.

Adam Ondra sera le premier grimpeur de la matinée à clipper le relais de la voie 1. Puis il sera le premier, et le seul, à enchaîner la voie 2. Un double top qui le propulse directement en tête des qualifications. Adam Ondra et présent sur cette Coupe du Monde de Briançon et n’a qu’un objectif en tête: ne tomber dans aucune voie et remporter la compétition. Et les prestations qu’il a réalisées ce matin nous confortent dans l’idée qu’Adam Ondra est au-dessus des autres, et fait face au reste du Monde.

Adam Ondra prend la tête de la compétition en étant le seul grimpeur à enchaîner les deux voies de qualification

Mais derrière lui, la concurrence fait rage. À l’image de Jakob Schubert, qui sera le seul compétiteur avec Adam à atteindre le sommet de la voie 1. Après toutes ces années passées au plus haut niveau mondial, l’autrichien fait toujours partie des meilleurs, et compte bien mettre la pression sur le tchèque ce soir en demi-finale.

Enfin, même s’ils n’ont pas topé de voie ce matin, l’allemand Alex Megos et l’espagnol Alberto Gines Lopez sont allés se battre très haut et se classent 3èmes ex-aequo de ces qualifications.

Duel au sommet pour Janja Garnbret et Laura Rogora

Chez les femmes, deux talentueuses grimpeuses se partagent la première place: Janja Garnbret et Laura Rogora. La slovène, sera la première femme à topper une voie. Elle sera très vite rejointe par la jeune italienne qui enchaîne à son tour la voie n°1. Dans la seconde voie, Janja tombe en allant chercher le bac final. Un fait plutôt rare, qui témoigne de l’exigence des voies de qualifications proposées sur cette compétition. Laura Rogora tombera au même endroit, rejoignant Janja Garnbret à la première place des qualifications.

Bon début de compétition pour Janja Garnbret, qui occupe la 1ère place des qualifications

Juste derrières la slovène et l’italienne, on retrouve la française Julia Chanourdie, qui tope elle aussi la première voie, avant de tomber deux mouvements sous Janja et Laura dans le second tracé. Après tous ces mois passés sans compétition, notre grimpeuse olympienne et bel et bien au rendez-vous ce week-end.

Carton plein pour l’équipe de France !

Que de belles prestations de notre équipe de France ce matin sur le mur de Briançon. À domicile, sur nos 20 français engagés, 17 poursuivront la compétition en demi-finale ce soir !

Carton plein pour l’équipe de France masculine qui signe un magnifique 10/10 puisque tous les grimpeurs au départ se classent dans les 26 premiers. Et que dire de nos jeunes espoirs, qui, à 16 ans à peine, rivalisent déjà avec les cadors mondiaux de la discipline ?! C’est le cas de Mejdi Schalck, qui participe à sa première compétition internationale avec les seniors et qui signe déjà une superbe performance en prenant la 6ème place des qualifications, juste devant le slovène Domen Skofic.

Magnifique prestation également de Nao Monchois, qui monte très haut dans la voie 1, tombant sur le même mouvement qu’Alex Megos et Alberto Gines Lopez, prenant la 9ème place des qualifications. Sam Avezou, Diego Fourbet et Hugo Parmentier le suivent de près, se classant respectivement 10ème, 11ème et 12ème. Ça passe aussi pour Alistair Duval, 17ème, Léo Avezou 19ème et Paul Jenft 23ème. Enfin, Jérémy Bonder et Adrien Lemaire auront dû attendre la toute fin des qualifications pour être sûr de passer en demi-finale: les deux français prennent les deux dernières places qualificatives, se classant 26èmes.

Salomé Romain et Léo Avezou décrochent leur place en demi-finale

Chez les femmes, c’est Julia Chanourdie qui signe la meilleure performance tricolore de la matinée, terminant 3ème des qualifications. Elle est suivie de près par Nolwenn Arc, 5ème, qui monte très haut dans ses deux voies, sans toutefois parvenir à tenir la dernière prise. La locale de l’étape Salomé Romain disputera bien la demi-finale ce soir. Elle tombe dans le dernier mouvement de la voie 1 et prend la 12ème place des qualifications, devant Camille Pouget et Fanny Gibert, 15èmes ex-aequo. Très bien partie dans sa première voie, Nina Arthaud se fait piéger dans le crux de la seconde voie, mais prend tout de même la 20ème place. Enfin, pour sa première participation à une Coupe du Monde, Ina Plassoux Djiga, 22ème, décroche sa place en demi-finale.

Le top 26 des qualifications:

+ Les résultats complets

La suite du programme:

Vendredi 21 août 2020:

19h30 – 22h00: Demi-finales hommes et femmes

Samedi 22 août 2020:

19h30: Finale femmes
20h45: Finale hommes

Le live des demi-finales:

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