Le contenu

Author Archives: Charles Loury

Tanguy Merard coche son premier 9a+ à Entraygues

20 Juil

Souvenez-vous, début 2020 il réalisait son tout premier 9a en étant le premier à clipper le relais de « Ça chauffe » à Seynes. Depuis, d’autres voies sont tombées sous ses assauts et notamment le 9a « La prophétie des grenouilles » (Rocher des brumes) ou encore « Condé de choc » à Entraygues.

C’est d’ailleurs sur cette même falaise qu’il vient à nouveau de performer en enchaînant « La moustache qui fâche », un 9a+ très bloc équipé par le local du coin, Yann Ghesquiers. La première réalisation de cette ligne date de 2011 avec Enzo Oddo, et depuis, seulement 3 grimpeurs en sont venu à bout avant Tanguy: Stefano Ghisolfi (2014), Hugo Parmentier (2019) et Seb Bouin (2020).

Voici son commentaire pour PG:

J’ai commencé à essayer cette voie l’année dernière. Pendant le premier confinement, je me suis pas mal entraîné pour « Biographie », sans réussite,  et en septembre j’ai établi mon nouveau QG à Entraygues où j’ai d’abord réalisé « Condé de choc » avant de mettre les pieds dans « La moustache ». Je bougeais plutôt bien dans la voie jusqu’à ce qu’une prise casse: j’essayais la voie avec Diego Fourbet et Yannis Gautier, et Yannis a cassé une prise clé dans le crux.

Après la casse de cette prise  j’avais plus de mal, je tombais en allant sur cette fameuse prise… et puis la saison à Entraygues s’est vite terminée, en novembre, avec la neige qui a pointé le bout de son nez. Cet hiver, je suis resté dans le Briançonnais, au lycée d’altitude, j’ai fait pas mal de bloc et j’ai pas mal gagné en force. À la fin de l’année scolaire je suis retourné à Céuse pour tenter « Biographie », et j’ai eu pas mal de soucis de dos, j’ai du faire 3 semaines de pause. Il y a deux semaines j’ai repris la grimpe, je suis retourné dans « La moustache », et même si c’était dur au début, j’ai rapidement progressé dans la voie en quelques séances, et dimanche c’est finalement passé au premier run! Une journée parfaite car après l’enchaînement, on s’est tous retrouvés à Briançon pour assister aux finales de la coupe du monde et faire la fête, au top!

Voir l'article Leave a reply

Catégories :

  • # Actualités PG
  • # Univers Falaise
  • croix en falaise

Lettre ouverte : les sports de pleine nature menacés

19 Juil

En cette période anxiogène de pandémie, le besoin de nature se fait plus pressant et correspond à une véritable attente de nos concitoyens. Les activités physiques en intérieur étant soumises à des restrictions sanitaires, l’accès du plus grand nombre aux sites naturels permet de favoriser l’exercice d’une pratique sportive salvatrice, en assurant un bien-être physique et mental indispensable en ces temps de réduction de nos espaces de vie.

L’exemple de l’escalade en falaise nous interpelle en ce qu’il illustre les menaces de restriction des pratiques et des accès aux sites pour toutes les activités de pleine nature.

L’augmentation constante du nombre de pratiquants de l’escalade, aujourd’hui plus d’un million, dont la moitié sont des femmes, traduit l’intérêt porté à cette activité sportive, qui croît de 10% par an. Économiquement accessible au plus grand nombre, ce sport rassemble, récompense l’effort et le dépassement de soi, exalte l’esprit de liberté et célèbre la beauté de nos paysages, des blocs de Fontainebleau aux falaises du Verdon en passant par les Calanques. De plus, nos 2500 sites naturels d’escalade représentent un intérêt touristique majeur pour certains départements et attirent chaque année de nombreux grimpeurs français et étrangers, contribuant à la valorisation de nos territoires.

Or, les pratiques sportives en milieu naturel sont gravement menacées pour des raisons juridiques qui nous amènent à souhaiter une intervention urgente du législateur.

En droit français, on est responsable non seulement du dommage que l’on cause par son propre fait, mais encore de celui qui est causé par des choses « que l’on a sous sa garde » (article 1242 du code civil). Or, depuis un arrêt récent de la cour d’appel de Toulouse (21 janvier 2019), confirmé par la Cour de cassation, la jurisprudence considère que le propriétaire de la falaise d’escalade, ou son gestionnaire, sont les « gardiens » de celle-ci et donc responsable, sans aucune faute de leur part, en cas d’accident. Il s’agissait en l’espèce de la chute d’une écaille de rocher.

Cette décision a sonné comme un coup de tonnerre. Sur les 2500 sites d’escalade, les deux-tiers sont la propriété de collectivités territoriales, le tiers restant sont des propriétés privées. Les uns comme les autres ne peuvent pas courir le risque financier de voir leur responsabilité engagée en cas d’accident quel qu’il soit. Tout récemment, une grande compagnie d’assurance a écrit aux maires dont elle est l’assureur qu’elle entendait résilier les polices d’assurance si la collectivité est propriétaire d’un site d’escalade. Les élus risquent donc d’interdire progressivement les sites au public.


À lire également: Interview exclusive avec la FFME au sujet de la fin du conventionnement des falaises


De son côté, la Fédération française de la montagne et de l’escalade, qui s’efforce depuis 40 ans de développer la pratique, avait conclu plusieurs centaines de conventions de gestion avec des propriétaires publics ou privés, par lesquelles elle se substituait à eux en termes de responsabilité. La fédération étant couverte par son assurance, incluse dans la cotisation de ses licenciés, le mécanisme était rassurant pour tout le monde. Mais le système a volé en éclats avec la nouvelle jurisprudence et la fédération, dans l’impossibilité d’assumer financièrement l’explosion de la prime d’assurances en résultant, a entrepris de dénoncer l’ensemble de ses conventions. On le voit, le risque est grand que dès 2022, des sites naturels d’escalade se voient interdis, au détriment du million de pratiquants et de l’avenir de ce sport.

Nous prenons ici l’exemple de l’escalade mais la plupart des sports s’exerçant en pleine nature sont concernés (canyon, parapente, VTT, randonnée…). Seul le législateur est en mesure d’imposer une solution juridique plus équilibrée. Soit on doit accepter l’idée qu’il existe des risques inhérents à la pratique de ces activités sportives en milieu naturel, de sorte que le « gardien » du site ne soit pas responsable de plein droit si ces risques, malheureusement, se réalisent. Une telle formule présente l’avantage de responsabiliser les usagers tout en atténuant la responsabilité des propriétaires et gestionnaires de sites. On peut aussi aller plus loin et admettre que ces derniers ne doivent voir leur responsabilité engagée que s’ils ont commis une faute. Ce dispositif aurait l’avantage de la clarté, la notion de « garde » appliquée à un site naturel étant par elle-même sujette à caution.

Les collectivités territoriales étant les premières concernées, nous souhaitons que l’examen du projet de loi « 3DS » qui a commencé au Sénat fournisse l’occasion de conjurer la menace qui pèse sur les sports de pleine nature.

Voir l'article Leave a reply

Catégories :

  • # Actualités PG

Hugo Parmentier: « Le sport de haut niveau n’est pas une pratique très respectueuse de l’environnement »

19 Juil

Voilà quelques temps que nous souhaitions aller à la rencontre d’Hugo Parmentier, pour parler d’escalade bien sûr, mais également d’un autre sujet qui lui tient à coeur (et nous aussi!), l’écologie, et le rôle que nous avons tous à jouer dans cette quête éco-responsable. 


Salut Hugo ! Pour commencer, comment vas-tu en ce moment ?

Écoute j’ai plutôt la forme (à part une douleur à une poulie depuis deux semaines). Mes cours de kiné sont à peu près fin pour l’année, j’ai donc plus de temps pour grimper et m’entraîner pour les prochaines échéances. Ça fait du bien d’avoir l’esprit libéré. C’est ressourçant de se consacrer qu’à une seule chose.

Tu peux nous faire un retour sur cette première partie d’année 2021 ?

Des centaines de mètres de grimpe avalés, quelques allers-retours en train à Grenoble parfois à la journée, 3 trips à Seynes, pas mal de 8A+/B essayés à Bleau, beaucoup de fatigue accumulée entre février et avril, des pages et des pages de cours englouties et des changements de mes habitudes au quotidien qui s’inscrivent dans la continuité de ma démarche environnementale.

Quels sont tes projets / objectifs sur ces prochains mois en exté et en compétition ?

Les coupes du monde de Chamonix et Briançon étaient mes principaux objectifs du début d’été. J’ai la sensation d’être capable de mieux m’exprimer cette année. Physiquement je pense avoir progressé, par contre il faut que je trouve le bon état d’esprit pour optimiser et aller au bout de mes capacités le jour J.

Après je vais retourner au Grand Capucin en espérant avoir plus de chance au niveau de la météo, la « Voie Petit » nous attend avec mon pote Martin.

Et la « Rage d’Adam » est l’objectif pour la fin de l’été.

Depuis quelque temps, on te voit énormément sur le rocher, et un peu moins en résine, je me trompe ?

C’est vrai dans le sens où je participe à beaucoup moins de compétition par rapport à mes années jeune. Mais la réalité c’est que depuis mon passage en senior j’ai beaucoup de mal à me qualifier en équipe de France. Je n’ai encore jamais fait de coupe du monde de bloc et aucune en diff à part Chamonix et Briançon… si tu me demandes pourquoi, je te dirais que le niveau est beaucoup plus élevé et les places plus chères. Aussi, mes motivations ont un peu changé et mon cœur est tiraillé entre l’outdoor et l’indoor. Mon entraînement n’est pas exclusivement dédié aux compétitions et en grandissant j’ai perdu le cadre qu’offrait mes séances au club, avec un groupe motivé et des sessions dictées par la main de fer du coach. Je te dirais aussi que c’est une période où je me cherche encore, je n’ai pas trouvé un équilibre parfait indispensable pour avoir un état d’esprit serein et enclencher le cercle vertueux de la réussite.

En suivant un peu tes réseaux et notamment ton compte insta, on se rend compte que tu partages régulièrement des storys liées à l’écoresponsabilité. En quoi ce sujet te tient-il à cœur ?

A l’adolescence, j’ai été bien bousculé en prenant conscience que l’homme avait un impact énorme sur son environnement et qu’il détruisait son habitat sans vraiment comprendre la gravité et les conséquences que cela pouvait avoir. Aujourd’hui, je comprends que l’homme a du mal à réaliser la réalité du dérèglement climatique.

Malheureusement les dirigeants politiques ne prennent pas les mesures qu’il faut pour inverser la tendance ou en tout cas pas assez rapidement pour éviter le drame climatique.

En partageant des informations sur le climat/ la biodiversité, etc. j’espère sensibiliser autour de moi sur l’urgence climatique. Ça me fait du bien car j’ai l’impression de participer au changement. C’est un sujet qui m’anime, je trouve ça sympa d’apprendre de nouvelles manières de faire, j’aime m’intéresser aux enjeux de notre époque. C’est une passion.

 D’ailleurs tout le monde a son rôle à jouer, chacun pourrait partager les bonnes initiatives ou les bonnes idées qu’il rencontre. En s’y mettant tous on limitera la casse!

Les sportifs dans le monde d’aujourd’hui et de demain n’ont plus le même rôle à jouer qu’avant. Leurs projets et leurs performances doivent s’adapter aux nouvelles normes. Je pense qu’il est important qu’ils prennent en compte l’impact de leur projet et que la société valorise les performances à faible impact.

Bleau, l’un des QG d’Hugo Parmentier.

Comment être un grimpeur de haut niveau, sans en oublier d’être un citoyen écoresponsable ? Au-delà des storys que tu partages à ta communauté, comment agis-tu au quotidien pour apporter ta pierre à l’édifice ? As-tu des petits tips à nous partager ?

Le sport de haut niveau n’est pas une pratique très respectueuse de l’environnement : déplacements très réguliers pour s’entraîner, utilisations d’outils ou d’infrastructures à l’impact élevé, compétitions …

Par exemple, les JO ou la Coupe du monde de foot sont des évènements ultra polluants : de la construction des infrastructures, aux goodies distribués en passant par le déplacement des quatres coins du monde des athlètes, de l’organisation et du public.

En terme d’alimentation par contre les deux vont de paire, il faut apporter à son corps des produits de qualité, des fruits/légumes bio et de saison pour les nutriments, peu/pas d’aliments transformés car on connaît leurs faibles valeurs nutritionnels et les risques sur la santé qu’ils induisent.

Aujourd’hui de plus en plus de grand sportifs (Novak Djokovic, Killian Jornet, Venus Williams….) se sont tournés vers une alimentation végétale, ils disent se sentir mieux dans leur corps, avoir réduit leur nombre de blessure…

Le film Netflix “The Game Changers”, bien qu’un peu subversif, a beaucoup fait parlé de lui en éclairant sur les bienfaits de l’alimentation végétale sur les performances sportives.

L’alimentation est une des principales causes des émissions de gaz à effet de serre. Ce secteur à un gros impact sur l’environnement (déforestation, appauvrissement des sols etc.). 2 petites informations à retenir, au Brésil :

  • La déforestation a pour principal but de cultiver du soja à destination des animaux d’élevages (bovins, poulets, cochons, etc.) et pour cela un terrain de foot est abattu toutes les 7 secondes ! (Source : all4trees : https://all4trees.org/dossiers/deforestation/causes/agriculture-commerciale/soja/)

  • Un hectare de terre peut nourrir 50 végétariens pour 2 carnivores. (Source : Marc Dufumier, agronome)

Finalement manger plus de légumes ça a de l’impact sur la santé et sur l’environnement : c’est tout bénéf.

Je choisis donc d’acheter quasi exclusivement des légumes et des fruits (au mieux locaux et bio) et des céréales/graines/légumineuses (riz, lentilles, quinoa, pois chiche, amande, noix, fruits secs en vrac) qui contiennent pour certaines beaucoup de protéines! Concernant la viande, j’en mange et en achète assez peu. Je valorise la qualité à la quantité, je boycotte le jambon/lardon en barquette.

Le sujet de l’alimentation amène aussi un autre sujet qui me tient énormément à cœur : les emballages et les déchets plastiques. Je me bats contre les emballages et les déchets : Acheter tous les midis une salade dans une boîte en plastique (que je jetterai dans l’heure) ? Ou remplir mon tupperware de mon plat de la veille? Mon choix est vite fait : je mange mieux, j’économise de l’argent et je pollue beaucoup moins.

De manière générale je ne suis pas un gros consommateur !  Tendre vers la décroissance est sûrement le meilleur moyen pour réduire son impact.

Quelques tips : 

  • limiter l’achat de produits neufs, aller vers des achats de produits d’occasion.

  • Privilégier les boîtes en verre et les emballages carton aux emballages plastiques. (seulement 9% du plastique qui a été produit a été recyclé)

  • Quand je pars en voyage (train/ voiture/ balade) je remplis systématiquement ma gourde d’eau, ça me permet d’économiser 2 euros et un déchet inutile (bouteille d’eau dans une station service par exemple).

  • Faire sa lessive maison est un jeu d’enfants et permet d’économiser des emballages de produits ménagé (et de l’argent!). Il y a d’autres produits que l’on peut faire soit même.

  • J’ai des couverts dans mon sac de grimpe ça m’évite de prendre des couverts à usage unique si je mange à emporter.

  • Faire un composte pour booster ses plantations.

  • Pour les déplacements ce n’est pas facile. À Paris on a la chance d’avoir des transports en communs du coup je les privilégie à la voiture. Ps: Le combo trottinette + transports est super pratique pour moi ! Mais il y a aussi le vélo ! En ville c’est le moyen de transport le plus rapide aux heures de pointe (en plus on fait du sport).

  • Avoir des sacs/ sacs en toile pour faire les courses. Pour les fruits/légumes ou n’importe quel achat ça évite les sacs plastiques. Pour plus d’infos, il y a aussi ce documentaire arté : https://www.arte.tv/fr/videos/077392-000-A/plastic-partout/

Comme tu le disais, les voyages font souvent partie intégrante du grimpeur pro, que ce soit pour se rendre sur les compétitions à l’autre bout du monde ou sur la falaise à la mode à 2000 km de chez soi, n’est-ce pas un frein pour toi quand on connaît l’impact de ces déplacements ?

C’est une sacrée question. Aujourd’hui je me limite dans mes voyages, surtout en avion. C’est sûr qu’aller en Grèce grimper pour une semaine ou découvrir 10 jours la Norvège est alléchant mais en limitant mes trajets j’ai pu explorer les perles que regorge la France, il y en a pour plusieurs vie avant d’avoir testé les meilleurs spots Français, et enchaîné toutes les voies majeures. On a vraiment de la chance! En plus avec nos pays limitrophes comme la Suisse et l’Italie on n’ est pas en reste.

Ces 2 dernières années je suis resté en France pour grimper. L’été dernier, j’ai réduit drastiquement les allers-retours entre les spots de grimpe, mais ça n’a pas vraiment été bénéfique pour mes performances. Cette année je vais essayer de trouver un équilibre entre l’utilisation de la voiture et une préparation efficace pour mes projets. Habitant à Paris, je privilégie les trips train – rejoindre les copains dans le sud – finir en voiture.

Je ne m’interdis pas de prendre l’avion mais je préfère attendre le bon moment pour découvrir Rockland ou retourner au Yosemite. Pour la Grèce ou la Norvège j’aimerai y rester longtemps et rentabiliser le billet, voir y aller en voiture pour un gros road trip.

Si tu vois un grimpeur au pied d’une falaise jeter son strap par terre, il se passe quoi dans la tête d’Hugo Parmentier ?

Ça n’arrive pas souvent, heureusement, parce que franchement je pète un câble…

Non je rigole, plutôt je vais aller voir la personne et lui dire que c’est pas très sympa et qu’on aimerait tous profiter de la nature et d’un lieu propre. Voir juste aller ramasser son strap devant lui. Perso j’aurai un peu honte si quelqu’un me faisait ça…

En falaise, je fais des tours pour ramasser les déchets, j’ai une poche à déchets dans mon sac de grimpe ou dans la poche arrière de mon pantalon. C’est quand même mieux qu’une voiture propre…. une falaise propre. Respecter notre terrain de jeux et les autres usagers est important pour pérenniser l’escalade en extérieur. Je pense que c’est aussi une bonne base pour vivre en société.

On pourrait penser que les grimpeurs ont une vision assez écoresponsable, leur terrain de jeu se trouvant en espace naturel. Quel est ton avis là-dessus ?

Je pense qu’il y a une grosse variété de profils et qu’on a tous beaucoup de contradictions. A la fois, le grimpeur a un mode de vie simple, pas trop dépensier, passe ses journées en falaise/salle, à se fighter ou chiller sur le caillou, mais il peut en même temps prendre l’avion 3 fois dans l’année, faire des allers-retours continus pour aller essayer son projet le week end et se gaver de voie sans forcément participer au renouvellement et entretien des sites, ou penser à l’impact environnementale qu’il peut avoir.

Je me sens visé en écrivant ces lignes, je suis le premier à ne pas vraiment m’impliquer pour la communauté. Je me considère égoïste et participe à “l’égoïsme du grimpeur”, sous toutes ses formes. Aujourd’hui, j’essaye de m’améliorer en me renseignant et en faisant ce que je peux pour être en accord avec mes valeurs.

L’explosion du nombre de pratiquant est une chance pour l’économie de l’escalade mais cela va aussi augmenter la fréquentation dans des sites naturels fragiles.

La connaissance et la conscience de notre impact sur le milieu naturel sont plus que jamais importantes pour que tout le monde puisse continuer à grimper sur des sites autorisés, des sites et des voies propres, tout ça dans la bonne humeur.

Un dernier mot à ajouter ?

J’espère ne pas avoir un discours de donneur de leçon car je suis loin d’être le mieux placé pour parler. J’aimerai juste profiter de ma passion sur ces questions pour informer autour de moi et essayer de changer à mon échelle les comportements.

Le dérèglement climatique est une réalité prouvée. Ses conséquences bien que souvent marginalisées par des +X °C ne sont pas forcément palpables au quotidien mais la réalité est que l’espèce humaine aura beaucoup de mal à subsister tel qu’on la connaît sur une planète dont les terres arables auront diminué de moitié et où les températures estivales frôleront régulièrement les 50°C. Et ça, dès 2025-30. (Les condis seront pourries en plus)

Nous avons chacun notre rôle à jouer, faisons de notre mieux !

Pour m’informer, je suis sur instagram des personnalités/ associations/ collectifs qui donnent des infos aux données vérifiées et simplifiées :

  • Onestpret (info)

  • Datagora (info décrypté)

  • Grainedepossible (jeune activiste qui partage des actualités et des actions de mobilisation pour le climat)

  • Girlgogreen (info et tips écologique)

  • Greenspit et Rockclimbers (association qui vivent des dons/adhésions pour entretenir et rééquiper les falaises)

  • Actforsummits (association de grimpeur/alpiniste engagé pour le climat).

Voir l'article 1 Reply

Catégories :

  • # Actualités PG
  • Interviews

Nouvelle FA en 9a pour Pierre Le Cerf qui coche « Alone »

15 Juil

C’est à nouveau dans le sud est de la France que Pierre Le Cerf réalise une très belle performance en falaise. Il se paye une nouvelle FA dans le 9ème degré avec « Alone » qu’il estime à 9a, un gros mois après sa précédente FA « Just two fix » en 9a/9a+.

Voici son récit…:

Deux nouvelles voies dans le neuvième degré en une semaine !! J’explique… Après ma première first acsent avec « just two fix » le 1er juin, je me suis remis à l’entraînement après avoir un peu soufflé en falaise: 2 semaines de training se sont écoulées et Hop le retour en falaise dans  un nouveau projet de Cédric Lo Piccolo. Celui-ci se trouve dans un site que je ne connaissais pas (« L’arche »), sûrement à cause de la marche d’approche qui dépasse les 20min… ce projet a été une belle leçon de vie parce que les deux premières séances j’arrivais à peine au début du passage dur, je tombais à chaque fois au premier mouvement dur après 35m de grimpe qui peuvent être estimés à 8b+/8c, du coup super chiant… il me manquait de la fluidité, un déclic mental pour certaines parties, une température moins élevée, un peu d’endurance dans les mollets et surtout plus d’endurance longuuuuue dans les bras… je me suis remis à l’entraînement mais j’ai inséré dans ces entraînements un peu d’endurance spécifique à la voie, donc oui je tournais sur le mur de ma chambre 8-10min sous une chaleur, sans m’arrêter… pour m’habituer à ce long effort (franchement parfois c’était pas cool). Je dis « une leçon de vie » parce qu’en à peine deux autres séances dans la voie je finis par enchaîner toute la voie uniquement grâce au temps et à l’envie, alors que cette voie me paraissait beaucoup trop longue, beaucoup trop « chiante » pour persévérer (je suis fainéant), au vu de ces 85 mouvements et 45m de grimpe. L’histoire se termine en 4 séances et 6-7 essais, une histoire finalement courte, tout peut vite arriver dans la vie… Au final c’est une nouvelle voie dans le carnet qui est tout autant incroyable visuellement qu’à grimper. On peut la découper en deux parties, la première, la fameuse partie en 8b+/8c puis le crux de 20 mouvements pour rejoindre le relais. C’est une nouvelle first ascent mais en bonus avec le choix d’un nom, je l’ai appelé « alone » et je lui ai donné comme cotation un 9a très correct !   

Et puis rapidement une deuxième voie dans le 9eme degrés tombe! C’est donc ma 10ème voie dans le 9:  « Asai XXL », un 8c+/9a de 90 mouvements… oui en ce moment c’est la mode du long, vraiment classe qui commence par « Asai » un gros 8c et qui continue dans les maux de la fin un petit 8c… c’est une voie qui se compose de ces deux voies, je connaissais déjà ces deux là, cette connexion m’a pris alors une séance pour clipper le relais …

Voir l'article Leave a reply

Catégories :

  • # Actualités PG
  • # Univers Falaise
  • croix en falaise

Salomé Romain: « Je n’ai pas su piloter la machine correctement en demi-finale »

15 Juil

Alors que l’étape de coupe du monde de Chamonix vient de se terminer, Salomé Romain a accepté de revenir sur sa compétition et plus particulièrement sur sa voie de demi-finale qui l’a stoppée dans son élan. Pourtant, Cocotte, comme on l’appelle dans le milieu, semble bien en canne et au niveau pour entrer en finale de coupe du monde. Peut-être dans quelques jours à domicile sur l’étape de Briançon? À suivre… 

J’avais vraiment un très bon état d’esprit sur cet évènement, ma grimpe était posée, précise. Je me sentais puissante et mes runs en qualifications le confirment. Malheureusement je n’ai pas su piloter la machine correctement en demi-finale. La voie était vraiment d’un niveau très peu élevé, je dirais 8a ou 8a+ maximum, et je n’ai pas su adapter mon escalade à ce niveau. C’est à dire que j’ai grimpé comme en qualification : dynamique, engagé… Cela m’a permis d’engloutir les 3/4 de la voie sans difficulté, mais là haut, lorsqu’il a fallut justement poser son escalade, changer de rythme, changer de style, je n’ai pas su le faire et cela m’a valut la chute alors que j’étais encore bien fraîche. La voie était trop facile, les ouvreurs en ont bien conscience et le regrettent beaucoup, mais la faute viens principalement de moi… Je me suis tellement entraînée dans des choses dures, d’un niveau d’intensité élevé, que quand je me retrouve dans des voies faciles comme hier soir, je me rends compte que je ne sais plus faire. Il me reste donc à bien adapter les curseurs et piloter la machine bien mieux que ça pour la compet’ suivante dans quelques jours.

Voir l'article Leave a reply

Catégories :

  • # Actualités PG
  • # Univers compétition
  • Difficulté
  • Interviews

Janja Garnbret reine de Villars et une première en or pour Sean Bailey

04 Juil

Nouvelle étape et nouvelle victoire pour la Queen Janja Garnbret, tandis que chez les hommes Sean Bailey confirme sa grande forme du moment en décrochent sa première médaille d’or sur une coupe du monde de difficulté. À noter que l’équipe Américaine semble déterminée à revenir dans le game du très haut niveau en compétition en plaçant 3 athlètes sur le podium de cette étape de coupe du monde de diff…

Janja Garnbret indétronable, des adversaires qui poussent forts…

L’histoire continue et se répète à Villars. Après une victoire sur l’étape d’Innsbruck, Janja Garnbret continue d’impressionner en démontrant toute sa puissance. Et pourtant, certaines concurrentes tentent de lui mettre la pression, c’était le cas en finale de Laura Rogora qui tope la voie. Mais il en fallait plus pour venir squatter la plus haute marche du podium: Janja ne s’étant pas laissée une seule seconde déconcentrer, elle topera également la voie de finale, et son meilleur score en demi lui permettra une nouvelle fois de repartir avec l’or autour du cou.

Une autre très belle perf à signaler, c’est celle de l’américaine Natalia Grossman. Après avoir fait très mal sur les étapes de coupe du monde de bloc (2 médailles d’or et une en bronze en 3 étapes), la voici également au top niveau en diff en décrochant une très belle 3ème place au terme d’un beau combat en finale. Cette nouvelle pépite américaine sera à suivre de très près dans les semaines et mois qui arrivent: avec cette polyvalence d’ores et déjà affirmée, il faudra compter sur elle pour venir mettre la pression à la reine Janja Garnbret.

Sean Bailey confirme son gros niveau de forme du moment, le comeback de l’équipe américaine

Chez les hommes, on vous parle encore de l’équipe américaine puisque c’est Sean Bailey qui empoche la médaille d’or à Villars en ne laissant aucune chance au mutant Allemand, Alex Megos, qui se contentera de la médaille d’argent. Et comme si ça ne suffisait pas, c’est également un américain qui prend la 3ème place de la compétition, Collin Duffy, qui s’octroie ainsi son premier podium international en diff à tout juste 17 ans.

Alors que l’équipe américaine était un peu en retrait depuis quelques années, c’est la toute première fois que cette équipe parvient à placer non pas un mais trois athlète sur le podium chez les femmes et chez les hommes sur une étape de coupe du monde. L’ère des JO semble être pour les américains une très bonne excuse au développement de l’escalade de compétition et à la prise en charge des athlètes qui était jusqu’à présent assez compliquée. Au regard de ce début de saison en bloc et en difficulté, il faudra désormais également compter sur eux pour venir jouer dans le haut du classement. À suivre avec attention donc!

Notre jeune français au départ de ces finales, Paul Jenft, n’aura pas démérité en se classant à une belle 6ème place.

Résultats des finales

Replay des finales

https://youtu.be/M9XDP0aj7G4

 

Voir l'article Leave a reply

Catégories :

  • # Actualités PG
  • # Univers compétition

Paul Jenft participera à sa première finale de coupe du monde de difficulté a Villars

03 Juil

La jeunesse française brille également en difficulté! Après les exploits d’Oriane Bertone en bloc… c’est au tour de Paul Jenft de démontrer tout son talent en obtenant son ticket pour sa toute première finale de coupe du monde à Villars. Retour sur ces demies, une fois de plus de très haut niveau.

Janja Garnbret en reine chez les femmes, sera accompagnée de 3 autres slovènes en finale

Janja continue d’impressionner en étant une fois de plus la seule au top de la voie de demi, s’octroyant donc facilement un ticket pour les finales… certainement boostées par la patronne Slovène, 3 de ses compatriotes seront également de la partie ce soir: Lucka Rakovec, Vita Lukan et Mia Krampl!

Du côté des Françaises Salomé Romain sera la meilleure classée: toute proche de prendre son ticket pour la finale, elle sera la première non qualifiée, 9e. Julia Chanourdie se classe 10e, Oriane Bertone 12e et Fanny Gibert 18e.

Première finale pour Paul Jenft

Chez les hommes c’est le jeune Espagnol Alberto Gines Lopez qui prend les commandes de la demi-finale. Parmi les 8 meilleurs qu’on retrouvera en finale ce soir, un jeune français s’est glissé dans la liste, Paul Jenft, qui termine 8e! Paul participera donc à sa toute première finale de coupe du monde de difficulté ce soir à Villars! Il faudra également compter sur quelques mastodontes de la difficulté, et notamment Alex Megos qui se classe 3ème des demi-finales.

Les qualifiés en finale…

Replay des demi-finales

 

Voir l'article Leave a reply

Catégories :

  • # Actualités PG
  • # Univers compétition
  • Coupes du monde
  • Difficulté

Cette année il vous faudra un billet pour assister à la coupe du monde de Chamonix

01 Juil

En 2021, la coupe du monde de Chamonix revient après une année de pause forcée, crise sanitaire oblige. La place du Mont Blanc accueillera les meilleurs grimpeurs de la planète les 12 et 13 juillet prochains, uniquement en difficulté, la vitesse n’étant pas d’actualité cette année à Chamonix.

Attention, info importante diffusée par le club des sports de Chamonix, organisateur de l’événement:

« En 2021, afin de respecter les mesures sanitaires en vigueur, une billetterie obligatoire sera mise en place. Le pass sanitaire sera obligatoire pour assister à l’événement. »

Il vous faudra donc débourser 15€ pour assister aux finales, ou 30€ pour un pack 2 jours (qualifs, demis, finales), en plus de présenter un pass sanitaire.

Attention, le nombre de place va être fortement limité par rapport à d’habitude, pensez à anticiper si vous souhaitez assister à cette coupe du monde.

Pour notre part, nous serons bien évidemment sur place pour vous faire vivre l’événement. En attendant plus d’infos (programme, force en présence, …), place dans un premier temps à la coupe du monde de Villars qui se déroule ce week-end!

Voir l'article 2 Replies

Catégories :

  • # Actualités PG
  • # Univers compétition
  • Coupes du monde
  • Difficulté

Louna Ladevant coche son premier 9a avec « Sang Neuf » à Pierrot Beach

28 Juin

Les frères Ladevant, vous connaissez? Si ça ne vous parle pas encore, sachez que ce nom devrait revenir à vos oreilles régulièrement dans les années qui arrivent. Amateurs de sports de montagne et donc d’escalade, Tristan (23 ans) et Louna (20 ans), grimpent depuis une dizaine d’années maintenant et depuis quelques années un peu plus de manière pro entre la falaise, les grandes voies, les compétitions internationales de cascade de glace, l’alpi, le ski, et depuis peu le parapente. Leur rêve? Jouer avec la pluridisciplinarité au plus haut niveau possible. Et ça commence bien puisque le plus jeune des deux, Louna, vient de réaliser son premier 9a avec « Sang Neuf » à Pierrot Beach!

Voici le commentaire qu’il nous a laissé pour PG:

Il y a presque un an et demi j’essaye « sang neuf » pour la première fois sous un soleil caniculaire, je demande à un pote en bas si c’est bien cette voie ! Je ne comprends pas comment cela peut être 9a.. et je me dis que je peux essayer d’enchainer. Très vite je ne fais plus qu’une pause et je me dis que c’est pour bientôt. Je crois que je me suis retrouvé face au plus gros paradoxe de ma courte vie de grimpeur: plus les runs passaient plus je tombais haut, plus la pause que je faisais au milieu était courte etc… mais plus en fait je me sentais loin de l’enchaînement. Je suis rendu compte, notamment en voyant des machines dedans, qu’ il fallait être complètement « rando » dans la voie pour pouvoir ne serait ce qu’avoir une chance dans les derniers mouvements dans l’effort de l’enchaînement. Puis l’été dernier j’ai été capable de mettre des gros runs en tombant tout en haut. Je me sentais finalement me rapprocher d’un éventuel enchaînement.

Puis Johnathan Crison m’appelle et m’annonce que l’épaule du dernier crux à cassé. Je suis persuadé que c’est une blague mais il s’avère que non ! Romaric Gefroy me dit que ça passe toujours avec un genou obligatoire et que pour lui ça ne changerait pas la cotation. L’hiver passe avec les compétitions de cascade de glace qui s’enchaînent et j’ai peur d’y retourner, d’éventuellement ne pas du tout arriver à passer la nouvelle méthode après déjà autant de travail.

Les premières séances sont dures et je mets du temps à comprendre la nouvelle méthode puis j’ai un déclic, je trouve les calages parfaits qui me permettent une bonne décontraction avant le dernier pas de bloc devenu pour moi plus dur. Je suis sûr que je vais enchaîner juste après… et non ! Faux espoirs encore et encore, décidément elle ne se laissera donc pas faire comme ça. Encore des runs, des runs, des runs et des runs avant d’arriver enfin au dernier plat final, vaché pour une fois ! Et je sais que cette fois c’est la bonne… un petit rire nerveux et le bruit du mousqueton du relai que je clippe masqué par les cris de joie et de folie partagé avec Damien Largron (qui était pendu au relai pour faire des images) et Tristan qui m’assurait et qui venait de réaliser son premier 8c avec “smoke” juste avant mon run c’est pas beau ça ?!? Plus de 2 ans après son accident en montagne il est de retour plus fort que jamais ! Je ne sais pas comment c’est possible d’avoir réalisé nos deux meilleures performances comme ça le même jour, un run après l’autre, incroyable destin…!

Pour parler cotation …

Et Puisque c’est bien le sujet du moment, je vais m’exprimer sur la cotation. Je pense que c’était peut être un 9a soft ? Que la casse de la prise à peut être assis la cotation ? Même si la décontraction trouvée est meilleure ? On le saura sûrement grace aux prochains répétiteurs qui auront de la légitimité dans cette cotation contrairement à moi. Mais bref faire 9a était un rêve de gosse qui me paraissait encore inaccessible il y a quelques années, dire que je n’y suis pas allé pour la cotation serait mentir. Je pense même que c’est ce qui m’a poussé à y mettre autant d’investissement, à traverser les pleurs, la colère, la joie etc. au moins jusqu’à ce que mon ego prenne le relai et en fasse une “affaire personnelle”. Mais au final, 9a ou pas, la réalité c’est que ce condensé d’émotions fortes et incroyables vient bien d’un combat avec soit même et ce foutu caillou… et pour moi c’est le plus beau et bon combat que j’ai gagné.

Côté projets?

On part dans une semaine au Kirgi pour faire du big wall en altitude, essayer de faire la première répétition d’un des plus durs dans ce style du Kirgi apparemment.. (8a à plus de 5000, 900m ) et puis au Brésil pour essayer de libérer un autre big wall présumé extrême ! (8b/+, 850m) . Du coup si au moins des deux réussi ça sera une année de dingue avec ce qu’on a réussi à faire avant (le double podium en glace, le trip à vélo grimpe parapente, l’eurotest en ski pour moi même et de belles réalisations en ski de pente raide)

Voir l'article Leave a reply

Catégories :

  • # Actualités PG
  • # Univers compétition

Eco-responsabilité dans le textile: comment transformer les mots en actes? SNAP répond à nos questions…

15 Juin

Alors que de nombreuses marques se lancent dans le textile « éco-responsable », nous avons voulu en savoir plus sur cette démarche. C’est dans cette optique que nous avons envoyé quelques questions à Gregoire De Belmont, directeur général de Arkose&Co qui a racheté SNAP en 2017, et qui oriente la marque et notamment sa gamme textile vers une production éco-responsable. 


Peux-tu nous faire un petit rappel historique de la marque SNAP ?

Née dans les années 90 à Chamonix, SNAP est une marque française d’équipements et de vêtements d’escalade qui s’est faite remarquer pour sa vision indépendante et innovante. SNAP est à l’origine de nombreuses inventions : dégaines à doigt fils, crash pads pliables en quatre, système d’amorti Air Technology, etc. Aujourd’hui la marque a migré à Annecy et crée les codes d’une néogrimpe spontanée, un mode de vie décomplexé entre ville et nature.

Quand a-t-elle été reprise par Arkose, et pourquoi ?

En 2017, Patrick Delozanne, le fondateur de SNAP décide de revendre les 2/3 de SNAP au groupe arkose&co, tout en restant Directeur Général et responsable des produits d’escalade. Cette alliance permet à la marque de grimper plus haut : développer son offre commerciale sur le textile et la bagagerie, créer une gamme de prises avec SNAP HOLDS et surtout prendre un tournant écologique. Ces nouvelles ressources ont également permis d’agrandir le réseau de distribution, à l’étranger et en France notamment au sein des blocpark Arkose, où la marque se positionne aux côtés des noms les plus établis dans l’industrie.

Quelle est la ligne directrice de SNAP aujourd’hui ?

Intégrer l’éco-conception de plus en plus tôt dans le développement de nos produits tout en répondant aux besoins d’une nouvelle génération de grimpeurs qui cherchent à concilier style et technicité.

On parle pas mal d’éco-responsabilité dans le textile, mais ce n’est pas toujours simple de transformer les mots en actes, qu’en est-il pour SNAP ?

Depuis 2017, 100% des matériaux qu’on utilise sont plus respectueux de l’environnement que des matériaux standards. Nous privilégions un sourcing naturel: coton bio, chanvre, tencel (cellulose de bois), laine mérinos… Pour l’élasticité des pantalons, indispensable à la grimpe, personne n’a encore inventé de matière 100% écologique, donc nous avons fait développer des tissus qui allient l’élasthanne à des matières naturelles ou recyclées. C’est un casse-tête et un frein au développement de certains produits mais c’est un travail passionnant de recherches et un fondamental pour la marque.

Notre effort de recherche ne se limite pas aux vêtements et englobe bien la totalité des produits. Les moyens supplémentaires que nous apporte le groupe arkose&co nous permettent d’aller encore plus loin: réalisation d’un bilan carbone en 2020 qui nous a permis d’identifier les principales sources de pollution de nos produits, ainsi que l’investissement dans un outil d’analyse du cycle de vie dont le but est d’optimiser l’impact environnemental de chacun de nos produits.

Le marché de l’occasion est en plein boum ces dernières années, et notamment pour le textile. Lorsqu’on est une entreprise comme SNAP qui produit des fringues (et que la rentabilité passe forcément par le taux de vente), mais qu’on a en même temps une vision éco responsable et qu’on doit donc soutenir le « seconde main », comment ne pas se faire des noeuds au cerveau ?

C’est difficile de se proclamer écolo et d’être drivé par les ventes évidemment, mais notre mission est surtout de chercher à fabriquer les produits les plus durables possible afin de favoriser leur seconde vie. Pour éviter la surconsommation on insiste aussi sur la réparation textile/bagagerie/crash pad. SNAP étant basé à Annecy, on travaille avec un atelier de réparation du coin qui répare les produits abimés au lieu d’en renvoyer un neuf lorsqu’ils sont trop usés et nous comptons bien étendre ce service à de plus en plus de pays.

L’un des problèmes du textile aujourd’hui, et notamment chez certains grand groupes, ce sont les multi-collections annuelles qui poussent à consommer toujours plus. Ton avis la dessus ?

Bien sûr chez SNAP nous sommes totalement contre la fast fashion. C’est clairement l’idée de notre positionnement : miser sur des gammes intemporelles en réfléchissant soigneusement au choix des couleurs et aux formes pour créer des pièces faciles à garder d’année en année.

On commence à voir quelques forts grimpeurs sponsorisés par SNAP, sont-ils tous sélectionnés en fonction de leurs idées éco citoyennes ?

Oui, l’ambassadeur SNAP doit se déplacer à vélo et ne jamais mettre un pied au Mc Do ! Je caricature légèrement mais c’est presque ça : être passionné de grimpe ou d’un autre sport outdoor, être en phase avec les valeurs écologiques de SNAP, représenter la dualité d’un mode de vie équilibré entre ville et nature.

Un dernier mot à ajouter ?
SNAP reste une toute petite boîte de 7 personnes, ce qui est très peu si on se compare ne serait-ce qu’à des marques comme Picture, mais c’est beaucoup quand on sait qu’en 2017 Patrick était encore tout seul! Forcément on a un travail immense à réaliser mais on a hâte de développer tous les projets qu’on a en tête !

Voir l'article Leave a reply

Catégories :

  • # Actualités PG
  • Interviews

Chamonix Film Festival: Le Grand prix de cette première édition est décerné au film « Le Cavalier Mongol » d’Hamid Sardar

15 Juin

La 1ère édition du Chamonix film festival s’est déroulée du 9 au 13 juin à Chamonix et vient de clôturer le premier grand rendez-vous montagne de l’été. 5 jours durant, des invités prestigieux et un public nombreux, a pu chaque soir au Cinéma Vox,  vibrer, rêver, philosopher, découvrir, grimper ou skier sur tous les sommets du monde avec 14 films dont 4 en avant-première.

Les différents ateliers en montagne, les stages de formation, vidéo ou photo et les randonnées à thème se se sont remplis chaque jour ! Les apéros & rencontres entre 16h00 et 18h00 ainsi que les dédicaces de livres ont fait vivre le camp de base du PlanB autour de nombreuses personnalités.

Pour ceux qui ne pouvaient pas de se déplacer, la diffusion en streaming a permis une diffusion nationale et internationale.

Le jury composé de 5 figures emblématiques de la montagne et de la culture – Lise Billon, Stéphanie Bodet, Virginie Troussier, Vivian Bruchez et Etienne Klein – ont eu des choix difficiles à faire face à une programmation riche et variée.

Virginie Troussier, porte parole du jury explique :

Nous avons tous été surpris par la très grande qualité et la très belle sélection que nous avons vue durant le festival. Lors de notre délibération qui a durée 3h00, nous avons été unanimes pour le grand prix, car le Cavalier Mongol réunit tous les critères définis : de l’aventure, de la culture et de la montagne avec une très grande émotion. Nous avons tous les 5 été surpris, éblouis, c’est un film singulier qui se démarque de tous les autres.

Les 5 prix du Jury

  • Le Grand Prix du jury : « Le Cavalier Mongol » d’Hamid Sardar
  • Le prix spécial du jury : « Le Mur de l’Ombre » d’Eliza Kubarska
  • Le prix de la narration : « Annapurna 1950, pour la patrie par la montagne » de Johan Andrieux
  • Le prix by fair means : « Ouverture aux Drus » de Jean-Pierre Tauvron
  • Le prix du public : « Escalade Libérée » de Antoine Le Menestrel

Christophe Raylat, co-fondateur du festival, conclut ainsi:

Avec Morgane, nous nous sommes lancés un vrai défi. Il manquait, de l’avis de beaucoup,  un festival dédié à la montagne, aussi bien en salle que sur le terrain. Aller en montagne chaque jour et voir des films le soir, un rêve pour beaucoup ! C’est devenu réalité.  Une belle synergie s’est créée entre tous les participants, festivaliers, membres du jury, réalisateurs, artistes, écrivains, grimpeurs, alpinistes, aventuriers, partenaires et public ! Un camp de base puissance 10 ! De nouvelles rencontres vont permettre de nouveaux films ou livres, des cordées improbables sont nées, et c’était notre première motivation : faire de ce rendez-vous  une grande fête de la montagne, de l’aventure et de sa culture. Et nous avons déjà plein d’idées pour la deuxième édition !

Voir l'article Leave a reply

Catégories :

  • # Actualités PG

Daniel Woods continue d’impressionner avec un nouveau 8C+ bloc au compteur

08 Juin

Alors que l’américain proposait la cotation mythique de 9A bloc en avril dernier, il continue sur sa lancée en cochant « Grand Illusion », 8C+. Après Nathaniel Coleman et Sean Bailey, il s’agit de la 3ème réalisation de ce bloc situé à Little Cottonwood Canyon.

Il aura fallu pas moins de 22 sessions à Daniel Woods pour en venir à bout après ses premiers essais l’année dernière aux côtés de Jimmy Webb et Sean Bailey. Après être revenu 5 jours dans ce projet en avril, sans succès avec le froid ambiant, il coche enfin ce gros projet qui lui tenait à coeur.

Pour rappel, Daniel Woods a d’ores et déjà réalisé plus de 30 blocs en 8C et +, ce qui le place naturellement comme un bloqueur de renommée mondial. Et ce n’est pas fini puisque si vous avez suivi ses dernières aventures, Woods a également pour projet un 2ème 9A bloc, « Megatron »… 

Voir l'article Leave a reply

Catégories :

  • # Actualités PG
  • # Univers Falaise
  • croix en falaise

Une FA en 9a/9a+ dans les Gorges du loup pour Pierre Le Cerf

06 Juin

Le challenger français, Pierre Le Cerf, a encore frappé. Et une fois de plus, c’est à domicile qu’il réalise une belle performance en falaise, plus précisément dans les Gorges du loup où il vient à bout d’une ligne équipée par un autre local, Cedric Lo Piccolo, qui n’avait encore connu aucun enchaînement: « Just two fix » qu’il propose à 9a/9a+.

Voici le commentaire que Pierre nous a laissé après avoir clippé le relais:

Yesss ! Trop cool ! Entre deux compètes, deux entraînements et deux étirements, je valide ma première First Ascent !! Toujours dans les Gorges du Loup, cette voie est l’un des projets de Cédric Lo Piccolo (équipeur) qui n’a été essayée que par lui… Cette voie est divisée en deux parties, la première un 8c+ dont le nom est « just one fix », et la deuxième qui pourrait être cotée vers les 8b+. Entre les deux parties on retrouve un repos plutôt correct et qui demande beaucoup de gainage…Cette voie fait en tout 70 mouvements, dans un très beau panneau de 32m…
En ce qui concerne la cotation, le doute entre 9a/9a+ ou 9a+ était présent et pour l’établir je me suis dit qu’il sera par rapport au temps que la voie me prendra.
Après 4 séances a sécher les prises et à faire mouvement par mouvement dans la voie, impossible de mettre un essai à cause de certaines prises mouillées… Première journée sèche, premier run, je fais !! voila mon choix pour cette première FA, 9a/9a+ qui est justifié par le fait que la voie m’ait pris un seul run quand toutes les conditions y étaient.
Pendant mon enchaînement, mon corps dirigeait mon cerveau et non mon cerveau qui dirigeait mon corps, j’étais spectateur de cette montée… des émotions, un état d’esprit et des pensées très surprenantes pendant l’enchaînement qui m’ont empêché d’avoir la moindre fatigue… le flow ? Je ne pense pas mais c’était pas loin ;). En tout cas c’est un beau cadeau que cette voie m’a offert…
Voir l'article Leave a reply

Catégories :

  • # Actualités PG
  • # Univers Falaise
  • croix en falaise

Amandine Loury réalise une première féminine à Buoux

31 Mai

Alors qu’elle fait habituellement ses gammes sur la falaise de Saint Leger avec déjà pas mal de croix au compteur, c’est à Buoux cette fois, qu’Amandine Loury est allée serrer quelques prises. Plus précisément, c’est à la baume du Brillant sonné que se situe cette ligne assez récente équipée par Adrien Boulon et déjà répétée par quelques grimpeurs dont, entre autre, Gérome Pouvreau, Manu Lopez ou encore Mathieu Bouyoud. Cotée 8c, il s’agit de la première réalisation féminine. Amandine revient avec nous sur cette nouvelle croix:

Ça y est, je viens à bout du « Saoulé sonné » 8c situé à la baume du Brillant sonné à Buoux. Une voie qui à priori pouvait bien me convenir, car très physique avec des pas durs sur bidoigts et monodoigts. Mais en fait, elle s’est avérée également conti, une filière dans laquelle j’ai des difficultés et que je n’ai pas du tout naturellement. Du coup je suis bien contente d’avoir pu concrétiser ce week end.  Je me suis fait super plaisir en grimpant dans cette voie qui raye la baume de gauche à droite. Et puis ça met la caisse ce gros dévers!! J’espère que ça sera de bonne augure pour la suite.

Le brillant sonné est un vieux secteur dont les premières voies ont été équipées par Graou il y a une vingtaine d’années. Il y en avait seulement quatre à l’époque dont « le Saoulé sonné des bouses hard », un 8b+ majeur pour l’époque au vu de l’ampleur de la ligne. Aujourd’hui, le secteur s’est développé, notamment grâce à Adri Boulon qui a relancé la dynamique d’équipement dans la baume.

D’autres équipeurs s’y sont également attelés par la suite et nous ont permis de grimper dans de nouvelles voies démentes.
Voir l'article Leave a reply

Catégories :

  • # Actualités PG
  • # Univers Falaise
  • croix en falaise

Dinara Fakhritdinova devient la première Russe à entrer dans le 9ème degré

31 Mai

Après avoir participé à plusieurs finales de coupe du monde en 2017, on avait un peu perdu de vue la Russe Dinara Fakhritdinova. En effet, pas mal de soucis de santé l’avait éloignée du haut niveau en escalade, mais la voici de retour. Plutôt habituée des compétitions, cette fois elle revient sur le devant de la scène avec une belle croix en falaise, son premier 9a, et le premier 9a féminin Russe: « Max Factor ».

Elle revient en exclusivité pour nous sur cette performance:

J’ai essayé cette voie pour la première fois il y a 6 mois, et j’avais fait plusieurs tentatives dedans. C’était mon premier projet dans le 9ème degré: j’ai toujours admiré les filles qui atteignaient ce niveau, et je rêvais depuis longtemps de les rejoindre! J’avoue que ma petite taille (1m51) ne m’a pas facilité la tâche, je suis souvent désavantagée dans pas mal de voies, mais cette fois, tout me convenait parfaitement. Le principal problème que j’ai rencontré cette fois, c’était mon mental. Je n’avais pas assez confiance en moi, et heureusement que j’ai eu beaucoup de soutient pour dépasser tout ça.  Le jour de l’enchaînement, les étoiles étaient alignées, je me suis échauffée dans un 6b, et je me suis lancée direct dans mon projet: tout s’est bien passé, j’étais super calme, et j’ai enfin clappé le relais! Mon premier 9a!

Une belle performance donc, d’autant que nous devrions retrouver Dinara sur les prochaines étapes de coupe du monde de difficulté. À suivre donc!

Voir l'article Leave a reply

Catégories :

  • # Actualités PG
  • # Univers Falaise
  • croix en falaise

Salt Lake City: Nouvelle finale pour Oriane Bertone, Manu Cornu à un cheveu…

30 Mai

Les demis finales de la 2ème coupe du monde de bloc de Salt Lake City viennent de s’achever, et on peut d’ores et déjà vous annoncer que notre Française Oriane Bertone participera à sa 3ème finale consécutive! Et il en aura fallu de peu pour que Manu Cornu chez les mecs la rejoigne… Retour sur ces demi finales qui nous auront encore une fois fait vibrer!


Janja Garnbret assoit son règle, Oriane Bertone confirme

On commence par parler de notre française, Oriane Bertone, qui nous refait le scénario de la semaine dernière presqu’à l’identique: Après des qualifications difficiles où elle prenait la 17ème position, suffisant pour passer au fur suivant, elle réalise un superbe circuit en demi, et se classe 3ème juste derrière la Japonaise Miho Nonaka avec toutes les deux 2 blocs au compteur. La différence se jouera dans le détail, à un essai près, au profit de la Japonaise

Tout en haut du classement de ces demies, pas de surprise, on retrouve la Slovène surmutante, Janja Garnbret, qui sera la seule à toper 3 blocs. Il sera encore difficile d’aller la chercher en finale tant elle semble avoir de la marge par rapport aux autres, avec un physique hors norme, et un mental qui ne lâche pas… Mais chaque tour est différents, et tout à l’heure les cartes seront rebattues en finale, et tout reste possible!

Janja Garnbret, sereine… | © Vladek Zumr

On retrouvera également en finale, comme la semaine dernière, les deux américaines, Brooke Raboutou et Natalia Grossman, ainsi que la Serbe Stasa Gejo qui signe son retour en finale de coupe du monde!

L’autre française en lice sur ces demies, Fanny Gibert, se contentera d’un seul bloc au top pour se classer 10ème.

Carton plein pour le Japon, Manu Cornu à un cheveu de la finale

Les Japonais ont frappé fort en demi, en plaçant 3 grimpeurs dans le top 5! Le leader de l’équipe Nippone, Tomoa Narasaki, réalise un circuit parfait en topant 4 blocs en 7 essais, rapide et efficace! L’américain Sean Bailey frappe également fort avec 4 blocs sortis, mais en 13 essais pour lui: il se place en seconde position de ces demies et sera donc en finale ce soir, devant son public…

Derrière, les autres grimpeurs à se qualifier en finale cumulent 3 blocs au compteur, tout comme Manu Cornu d’ailleurs! Mais ce dernier se contentera de la 7ème position, et donc premier non qualifié en finale. Et il s’en sera fallu de peu! En effet, Kokoro Fuji, classé 5ème, réalise le dernier bloc (son 3ème top) dans les dernières secondes! Sans ce bloc salvateur, le japonais se serait contenter de deux blocs au sommet, laissant ainsi sa place à Manu Cornu en finale. Clairement, ça ne se joue à rien, et on imagine d’ici la frustration de Manu Cornu!

Ce sera pour une prochaine fois pour Manu Cornu | © Vladek Zumr

Le jeune Mejdi Schalck ne réitérera pas son exploit de la semaine dernière mais s’adjuge tout de même une très belle 9ème place

Les résultats complets femmes

Les résultats complets hommes

La suite du programme

Épreuve
Horaires Salt Lake City

Horaires France

Finale bloc hommes
Dimanche 30/05: 17h00

Lundi 31/05: 1h00

Finale bloc femmes
Dimanche 30/05: 18h30

Lundi 31/05: 2h30

 

Voir l'article Leave a reply

Catégories :

  • # Actualités PG
  • # Univers compétition

Nao Monchois et Salomé Romain nous parlent de leur sélectif de diff à Troyes

28 Mai

Faute de championnats de France, le week-end dernier avait lieu un sélectif pour l’équipe de France de difficulté à Troyes. Les meilleurs diffeux de l’hexagone avaient fait le déplacement: Salomé Romain remporte le sélectif chez les femmes, tandis que Nao Monchois prenait la 3ème position! Une belle performance pour ces deux grimpeurs, qui reviennent pour nous sur ce premier sélectif de la saison en diff…

On commence par Nao Monchois:

Impressions ?

Déjà, quel plaisir d’enfin remettre le baudrier en compétition! Le format de la compétition était assez stressant car nous avions une seule voie de qualification pour accéder à la finale, ce qui ne laissait aucune marge de manœuvre.

Qualifs

La qualification, aux alentours de 8b se décomposait d’une première partie « physique basique » et d’un fin en dièdre où on pouvait se caler, donc plus à gestion. Vu le profil peu déversant du mur, les ouvreurs ont dû jouer sur d’autres critères que le physique, comme la prise de risque, des pieds plats ou pas situés là où on le souhaitait,… À ce jeu, quelques favoris passent à côté. Heureusement pour moi, cela se passe bien et je me qualifie en première position que je partage avec le poto Hugo Parmentier.

Finale

La finale, autour de 8b+, était dans le même thème, physique et prise de décision en bas et à placement en haut. Paul (Jenft) et Adrien (Lemaire) s’en sortent le mieux dans ce passage, avec de superbes combats et à la clé, prenant au passage leur place pour les coupes du monde d’Innsbruck et Villars. Je termine pour ma part 3ème, un peu insatisfait mais c’est le jeu, les autres étaient plus forts ce jour là.

le COVID change quelque chose ?

Il est vrai que la pandémie a eu un impact sur le déroulement des compétitions. Comme partout, on doit porter le masque en permanence, sauf quand on grimpe. En isolement, il y a maintenant un timing d’échauffement à respecter pour accéder au pan d’échauffement et ainsi éviter les attroupements. Au final, c’est plutôt mieux qu’avant : on ne se marche plus dessus dans la salle d’échauffement et on a exactement l’heure de notre passage, ce qui est très agréable.

En tout cas, un grand merci au club Dévers Troyes d’avoir super bien organisé tout ça malgré les contraintes ! Un grand merci également à mes partenaires : la Fondation INP, Lasportiva, Beal, Grandes heures nature, myléore et PlanetGrimpe.

Et enfin le retour de Salomé Romain, victorieuse de ce sélectif:

Les compétitions nous manquent à tous donc c’est sûr que chaque compétition qu’on fait, on en profite à fond même si c’est un sélectif avec toute le pression qui va avec ! Ce selectif était un enjeu vraiment très important pour moi car avec mon raté sur la coupe du monde de Briancon l’été dernier je n’avais aucune sélection pour la nouvelle saison. Alors pas le choix, il fallait aller chercher sa victoire pour assurer sa place en équipe de France.

C’est chose faite ! Je suis vraiment heureuse et fier de cette première place qui récompense mes entraînements de cette année. J’ai vécu des choses très difficiles ces derniers mois comme la perte de nombreux êtres chers et aussi beaucoup de fatigue dû au rendu de mon mémoire de fin d’étude aujourd’hui !
Je crois que des fois il est bon de se féliciter et de se dire que cette place est méritée. C’est ce que je ressens !
Vivement les coupes du monde !

Voir l'article Leave a reply

Catégories :

  • # Actualités PG
  • # Univers compétition

Étre écolo jusqu’au bout du pad, c’est possible avec SNAP

28 Mai

– Publi-communiqué –

Fabriquer des beaux pads, des vêtements techniques et des sacs fabriqués avec des matériaux à impact limité sur la planète, tel était le nouveau rêve de SNAP.

La marque qui fête cette année ses 25 ans, s’est fait connaître avec son côté rebelle et ses innovations : premier crash pad pliable en 4, le quarterpounder, ses légendaires pizzas, ses premières dégaines à doigt fil en France… En 2017 elle a pris un nouveau tournant, celui de l’éco-conception.

Comment un crash pad ou un sac peut-il être écolo ? Quelles sont les matières utilisées pour que le matos reste sûr et résistant ? Quelles sont les matières à favoriser quand on choisit des vêtements eco-friendly?

Des crash pads et sacs en bouteilles en plastique recyclées

Le grand challenge avec la grimpe c’était de réussir à faire des crash pads et des sacs robustes malgré l’abandon des matériaux classiques très polluants. Le tissu doit être souple, résistant, facile à nettoyer… La solution du polyester recyclée s’est vite imposée: au lieu d’utiliser un polyester standard à base de pétrole, SNAP a développé ses toiles de crash pad et de sacs à base de bouteilles en plastiques recyclées. Elles sont réduites en pastilles, fondues et transformées en fibre recyclée qui servira à créer du tissu. Il faut un peu plus de vingt-cinq bouteilles pour obtenir un mètre de Polyester 900 denier. Vous pourrez désormais vous targuer d’avoir un crash pad ou un sac en bouteilles en plastique recyclées !

Des vêtements stretch et écolo, pour la ville comme pour la grimpe

Tout le monde a un petit T-shirt en coton bio dans sa garde-robe, maintenant, ça devient presque un basique et tant mieux ! Mais comment ça se passe pour les pantalons ?

A force de recherches pour allier l’élasticité et la robustesse, la formule magique est apparue dans un mélange de coton bio, de polyester recyclé et d’elasthanne. SNAP a développé un tissu bi-stretch aux propriétés bien moins polluantes qu’un tissu standard, et fait ses marques avec le succès de son pantalon signature, le chino, idéal au quotidien, en ville pour aller travailler ou pour aller grimper !


Les produits SNAP chez notre boutique partenaire CHULLANKA

Voir l'article Leave a reply

Catégories :

  • # Actualités PG
  • # Univers Matos
  • Le Mag des marques d'escalade

Résultats du dernier sélectif seniors pour l’équipe de France de diff

26 Mai

Comme pour le bloc, les championnats de France étant annulés, plusieurs sélectifs sont organisés en difficulté pour tenter décrocher un ticket pour l’équipe de France et les premières échéances internationales: en effet, la saison va être lancée rapidement avec la première étape de diff qui se déroulera à Innsbruck du 23 au 26 juin prochain.

Le Week-end dernier, quelques uns des meilleurs grimpeurs de diff se sont donc donnés rendez-vous à Troyes pour en découdre, et chez les femmes c’est Salomé Romain qui s’impose, tandis que chez les hommes Paul Jenft continue d’impressionner en décrochant la pole position!

Prochain rendez-vous pour les seniors, le 12 juin à Voiron!

Voir l'article Leave a reply

Catégories :

  • # Actualités PG
  • # Univers compétition

Jeu concours: Gagne ta paire de chaussons Boostic by Scarpa

23 Mai

Cette année, PG continue avec ses partenaires de vous proposer de nombreux jeux concours avec toujours des beaux lots à remporter… Cette fois, on vous propose de gagner votre paire de chaussons Scarpa avec le modèle Boostic.

Ce que contiendra votre lot:

  • Une paire de chaussons Boostic by Scarpa
  • Des goodies Scarpa

Comment tenter de gagner cette paire de chaussons? 

Rien de plus simple…

Tirage au sort le dimanche 30 mai 2021 pour désigner le vainqueur.

Voir l'article Leave a reply

Catégories :

  • # Actualités PG

Mejdi Schalck et Oriane Bertone prennent leur ticket pour la finale!

22 Mai

Les demi-finales de la deuxième étape de Coupe du Monde de bloc de la saison viennent de s’achever, et on peut d’ores et déjà féliciter nos deux jeunes de l’équipe de France, encore cadet(te)s, Oriane Bertone et Mejdi Schalck qui prennent leur ticket pour la finale! Juste énorme!

Les Américaines dominent les demis chez les femmes, Oriane Bertone signe sa seconde finale

Chez les femmes, ce sont pour le moment les américaines qui mènent la danse, avec en tête, Natalia Grossman qui sera la seule à toper les 4 blocs des demis, et le tout en 6 petits essais… Après une médaille de bronze sur l’étape de Meiringen, l’Américaine nous prouve qu’il ne s’agissait pas d’un coup de chance, mais qu’elle compte bien a contraire faire parti du haut niveau mondial en bloc… En 2ème position, on retrouve sa compatriote, qualifiée pour les JO, Brooke Raboutou qui nous aura gratifié d’une belle demi finale.

La japonaise Miho Nonaka, qui avait dominé les qualifications, se contentera cette fois de la 5ème position. Pourtant bien parti avec les 3 premiers blocs en 4 essais, elle butera sur le dernier problème sans même atteindre la zone. On retrouvera également en finale les Autrichiennes Jessica Pilz (4ème) et Johana Farber (3ème), et notre Française Oriane Bertone! Après des qualifs pas simples pour notre jeune cadette, elle a su se remettre en scelle pour aller décrocher son ticket pour sa deuxième finale de coupe du monde! N’ayant plus rien à perdre, on a hâte de la voir évoluer en finale, avec pourquoi pas, un second podium? Réponse dans quelques heures…

Notre autre française qui était au départ des demis, Fanny Gibert, topera 2 blocs (comme Oriane), mais un nombre d’essai un peu plus important ne lui permettra pas de s’aligner en finale: elle termine 9ème du général.

Kokoro Fuji prend les commandes de la compétition, Mejdi Schalck décroche son premier ticket pour une finale de coupe du monde

Chez les hommes, les demis étaient gratinées, avec des blocs bien tassés niveau difficulté… La preuve, 4 des 6 grimpeurs qualifiés en finale ne réaliseront qu’un seul des blocs de l demi… Le Japonais Kokoro Fuji, seul au monde sur ces demis, s’octroie quant à lui 3 tops, sans laisser de chance à Adam Ondra qui se contentera de 2 blocs seulement. Le premier bloc aura laissé des traces, avec un départ retord, avec seulement 4 grimpeurs qui auront validé la zone, dont Kokoro Fuji…

À noter le retour en forme de l’Autrichienne Jakob Schubert, après un raté sur Meiringen, il prend son ticket pour la finale en se classant 4ème de ces demis. On retrouvera également en finale les Slovènes Gregor Vezonik et Anze Peharc, ainsi que notre jeune français encore cadet, Mejdi Schalck! On connaissait son énorme potentiel, on attendait de voir comment il pouvait venir bousculer la hiérarchie mondiale, le voici pour la toute première fois de sa très jeune carrière en finale de coupe du monde. Un grand bravo!

Micka Mawem, qui était également au départ de ces demis, termine 10ème, avec pourtant un bon départ avec la zone du premier bloc à vue! Il ne réussira hélas pas à toper l’un des blocs suivants, se contentant à chaque fois de la zone.

La suite du programme (heures françaises)

Dimanche 23 mai:

1h00: Finale femmes
2h30: Finale hommes

Le replay des demis finales

Voir l'article Leave a reply

Catégories :

  • # Actualités PG
  • # Live
  • # Univers compétition

CAMP vous emmène à l’aventure depuis chez vous avec les CAMP e-xpériences

20 Mai

– Publi communiqué –

La team CAMP s’invite chez vous en live..

Envie de vous évader pendant cette période toujours compliquée ? Envie de partir à l’aventure depuis votre canapé ? Intéressés pour découvrir des exploits en montagne ou comment on se prépare pour un exploit ? En quête d’Échanges afin de pouvoir poser vos questions à des experts passionnés ?

Avec les Camp e-expériences nous vous proposons des conférences interactives en Live où vous pourrez échanger directement avec les athlètes Camp autour d’aventures en montagne ou de sujets techniques.

Camp vous permet d’aller à la rencontre des acteurs de ces aventures formidables où des experts vous racontent leurs aventures et vous donnent leurs conseils pour vous préparer pour vos propres aventures. Découvrez comment ils ont réussi à se dépasser et les conseils pour des expéditions réussies en montagne. Autant de sujets passionnants que d’intervenants passionnés prêts à vous faire voyager en montagne sur toile de fond de leurs exploits : passés, actuels ou futurs.

CAMP e-xpérience #2: Solo hivernal dans les Drus avec Charles Dubouloz | 10 juin à 19h30

Comme deuxième CAMP e-xpérience, vous pourrez découvrir l’exploit de l’hiver 2020 où Charles Dubouloz est parti seul à l’attaque des Drus en solo. Un solo hivernal sur une des montagnes les plus emblématiques de Chamonix, en effet pas d’expédition lointaine en cette période de crise sanitaire, mais il y a toujours des aventures à mener dans les montagnes autours de chez soi !

Grimper en solo l’une des montagnes les plus emblématiques de Chamonix, qui plus est en hiver, quelle idée ! En effet il n’a pas choisi la montagne la plus facile, en s’attaquant aux Drus par la voie Pierre Allain : 3733m de haut, 830m de grimpe verticale et 3 jours intenses :

Je décide d’aller aux Drus, seul pour 2, 3 ou 4 jours qu’importe. A partir de ce moment tout est clair, le processus est enclenché. »

Solo hivernal dans les Drus ? C’est le défi que s’est lancé Charles Dubouloz. Une histoire de dépassement de soi, de passion et d’un peu de folie qui l’ont mené jusqu’en haut de ce mythique sommet. Il viendra nous raconter son aventure, sa préparation et ses ressentis. Une occasion d’échanger autour de cet exploit et de poser directement vos questions à Charles.

Un récit passionnant sur une expédition hors du commun, cette deuxième e-xpérience se déroulera en direct en suivant le fil suivant :

  1. Charles se présentera dans un premier temps, afin de mieux cerner son parcours et qu’est ce qui l’a poussé à tenter cet exploit
  2. Il nous racontera en suivant son aventure, sa préparation et sa réussite
  3. Une partie d’échange vous sera dédiée afin que vous puissiez poser vos questions à Charles

Vous voulez en savoir plus sur le solo en montagne ? Voilà quelques questions et sujet que vous pourrez aborder avec cet alpiniste exceptionnel :

  • Pourquoi partir tout seul ?
  • Quelle sont les précautions à prendre quand on part ?
  • Quand savoir quand on est prêt à partir seul ?
  • Quelles sont les difficultés de cette expédition ?
  • Mentalement comment faire pour appréhender l’aventure ?

Que vous soyez débutant, néophyte ou expert dans un domaine, vous pourrez échanger avec nos guides et athlètes durant ces lives. Une opportunité unique de pouvoir poser toutes les questions que vous souhaitez à des experts de la montagne. Un format inédit de conférences interactives, qui vous rapproche de ces alpinistes parfois inaccessibles toujours perchés au sommet d’une montagne.

Il viendra nous raconter son aventure, sa préparation et ses ressentis. Une occasion d’échanger autour de cet exploit et de poser directement vos questions à Charles.

Réservez votre vendredi 10 juin à 19h30, prenez d’ores et déjà votre place :

De nombreux sujets seront abordés lors des futurs live : comment bien se préparer pour le Mont Blanc à la journée ou 11j seule dans une paroi pour El Cap en solo par Julia Virat: un exploit. Ne ratez pas ces rendez-vous, afin de parler montagne avec ces athlètes CAMP experts dans leur domaine. Restez connectés d’autres aventures sont prévues et vous n’allez pas être déçus !

Voir l'article Leave a reply

Catégories :

  • # Actualités PG
  • # Univers Matos
  • Le Mag des marques d'escalade
  • Non classé

Graviteo continue de grimper!

20 Mai

Publi Communiqué

Graviteo propose un catalogue de stages d’escalade dans le Sud de la France et dans les Pyrénées : le prochain avec Cédric Lachat et Caroline Minvielle à Saint-Léger-du-Ventoux ! L’entreprise située au cœur des Pyrénées continue d’innover et de se démarquer.


Saint-Laurent-de-Neste, le 18 mai 2021 : Nous sommes heureux chaque année de proposer des nouveautés. En 2015 nous participions au lancement du stage escalade avec Dani Andrada et Serge Castéran, en 2019 nous proposions une offre de location de vans aménagés. En 2021, nous rajoutons à notre catalogue escalade une nouvelle collaboration avec Cédric Lachat et Caroline Minvielle.

« Pas de bras, pas de chocolat » un drôle de nom pour un stage ?

Bastien Gerland nous répond:

Oui c’est un clin d’œil à Cédric Lachat avec qui j’ai dû négocier pour laisser un titre pareil ! (NDLR : référence au chocolat suisse pour ceux qui n’auraient pas suivi). Ce titre montre qu’on ne se prend pas au sérieux tout en faisant les choses sérieusement. C’est également un jeu de mots qui pourrait laisser penser que le contenu du stage consiste seulement à faire des tractions pendant trois jours ; or c’est tout le contraire que proposent Cédric Lachat et Caroline Minvielle. Leur approche est de lier l’intensité de grimpe au mental. C’est un concept que je partage totalement en tant que grimpeur.

Actuellement, Graviteo propose uniquement la partie encadrement du stage, dans le respect des normes sanitaires. L’entreprise espère pouvoir à nouveau proposer ses formules de stage habituelles avec hébergement et restauration. Pour le stage de Cédric et Caroline, retrouvez toutes les informations sur notre site.

Plus que quelques places du 28/05/2021 au 30/05/2021 et du 18/06/2021 au 20/06/2021.

Ticket d’entrée : 6c et âge minimum : 16 ans.

Graviteo c’est quoi?

  • Graviteo existe depuis 2014 dans les Hautes-Pyrénées (1 h de Toulouse)
  • Une offre de location de vans aménagés pour des vacances itinérantes et flexibles.
  • Son équipe invente un tourisme à taille humaine, proche de la nature et des gens
  • C’est un service client réactif, authentique, à l’écoute de ses clients
  • C’est un réseau de plus de 50 partenaires locaux
  • Des stages sur-mesure à partir d’une personne (engagement privé)

L’équipe de Graviteo

Toutes les Infos

Voir l'article Leave a reply

Catégories :

  • # Actualités PG

Vertical’Art s’installe à Paris Chevaleret, à 100 m de Station F

19 Mai

Vertical’Art ouvre sa neuvième salle le 9 juin prochain dans le 13ème arrondissement de Paris. Un nouveau spot idéal pour pratiquer l’escalade dans un esprit convivial.

Venez découvrir la deuxième salle parisienne du groupe à voir le jour, plus d’un an après le succès de Vertical’Art Pigalle. Avec un espace impressionnant de 2000 m2, c’est la plus grande salle d’escalade parisienne, restaurant et bar. Plus de 250 blocs aux profils variés sont à réaliser : ils sont renouvelés tous les mois par nos ouvreurs pour offrir à nos grimpeurs un challenge hors du commun. Du débutant curieux au grimpeur confirmé, le bloc est adapté à tous les niveaux et convient à tous les âges. Pour les « P’tits Durs » qui souhaitent venir grimper, un espace enfants – à partir de 4 ans – leur est entièrement consacré pour s’amuser en toute sécurité.

Pour compléter vos sessions de grimpe, un espace forme avec une Training Board et un Pan Güllich est mis à votre disposition pour gagner en force, gainage et explosivité. Une Moonboard inclinée à 45° vous permettra de tester des mouvements et de les partager avec les grimpeurs du monde entier. Retrouvez également une salle de renforcement musculaire pour améliorer votre condition physique.

Pour vous relaxer, un espace yoga et bien-être sera accessible pour suivre des cours de yoga à la carte. Différents types de yoga sont dispensés, comme le vinyasa ou le hatha, pour canaliser votre énergie avec des exercices de respiration. Pratiqué en complément de l’escalade, c’est un allié des grimpeurs pour travailler le mental et booster ses performances. Venez découvrir la pratique du yoga dans votre nouveau lieu de vie urbain.

A Vertical’Art Paris Chevaleret, il est possible de s’inscrire à des cours d’escalade adultes et enfants pour progresser et passer à la couleur supérieure. Des stages d’apprentissage ou de perfectionnement encadrés par des moniteurs diplômés d’Etat sont organisés tout au long de l’année.

Pour ceux qui souhaitent profiter de l’ambiance chill de ce nouveau repère, notre restaurant bar authentique vous reçoit en famille, entre collègues pour un afterwork bien arrosé, ou simplement entre amis. Rafraîchissez-vous avec une sélection de bières pression et de bières locales, puis laissez-vous tenter par les plats faits maison du Chef. Engagé localement, notre restaurant bar vous propose à la carte des produits frais et de saison. Vous êtes les bienvenus !

Stay Calm and Go Climb:

  • Une salle de 2000 m2, restaurant bar, terrasse
  • 250 blocs à réaliser
  • Un espace enfants accessible dès 4 ans
  • Un espace training pour rester affûté
  • Une Moonboard connectée pour grimper avec le monde entier
  • Un espace yoga pour vous ressourcer entre deux sessions de grimpe

le site officiel de la salle 

Voir l'article 1 Reply

Catégories :

  • # Actualités PG
  • # Univers SAE
  • Nouvelles salles

Eliot Barnabé et Lily Abriat décrochent un podium sur la coupe d’Europe de bloc jeunes à Graz

17 Mai

Les compétitions se poursuivent pour les jeunes: après les championnats d’Europe il y a deux semaines, place à une étape de coupe d’Europe de bloc qui se déroulait à Graz en Autriche. Si sur les championnats d’Europe les français raflaient 4 titres Européens (cadettes, cadets, juniors filles et garçons), cette fois, la marseillaise n’aura retentit qu’une seule fois. Normal me direz-vous puisque sur les 4 champions d’Europe en titre un seul était présent sur cette étape de coupe d’Europe.

En minime, chez les filles, la jeune Lily Abriat prend la médaille d’argent, méritée au regard de sa prestation tout au long de la compétition. Belle performance également de Meije Lerondel qui se classe 4ème au terme d’une finale où le podium se sera joué aux essais… Chez les garçons, Kito Martini termine 5ème, Max Bertone 8ème et Ulysse Teillier Charraud 16ème.

Du côté des cadettes, Zélia Avezou n’aura pas réitéré sa belle performance des championnats d’Europe où elle décrochait le titre. Elle se contentera tout de même d’une belle 6ème place, juste derrière Selma Elhadj Mimoune qui prendra la 5ème position à 2 essais du podium. Notons également que Saula Lerondel, sur le podium des championnats d’Europe, n’a pas pris le départ de cette étape de coupe d’Europe. En cadet, Mejdi Schalck étant absent, le premier français, Lubin Leroy, se classe 7ème et Tristan d’Anterroches 13ème.

 

On termine enfin par la catégorie des juniors, où, chez les filles, Kintana Iltis et Agathe Calliet se classent respectivement 4ème et 5ème à quelques essais du podium. La championne d’Europe en titre, Nailé Meignan, n’était pas présente, et ce n’était pas le cas d’Eliot Barnabé, 3ème des championnats d’Europe, qui est venu ici « prendre sa revanche » en dérochant la seule médaille d’or de l’équipe de France jeune sur cette étape. Arthur Lebris terminera 4ème, et Diego Fourbet  22ème.

Les replays des finales

Voir l'article 1 Reply

Catégories :

  • # Actualités PG
  • # Univers compétition

« Grimpeuses »: lancement de la vente des billets

16 Mai

Communiqué

En 2021, « Grimpeuses » revient plus motivée que jamais, avec 2 évènements, l’un à La Capelle-Masmolène dans le Gard, les 11 et 12 septembre, l’autre, et c’est une nouveauté, à Paris, les 28-29 aout!

« Grimpeuses », c’est 2 journées à chaque évènement, pour les femmes, grimpeuses confirmées comme débutantes, qui ont envie de grimper en se dépassant, avec des présentations de rêve, des coaches inspirantes, des tables rondes sur des sujets aussi variés que « l’entraînement, revenir après une pause », « Grimpeuse et Maman », « les troubles alimentaires, une réalité en escalade dont il faut parler »…une soirée délicieuse… Bref, voilà 2 évènements qui devraient vous donner la patate pour démarrer l’année 2021-2022!!

En espérant vous voir bientôt à La Capelle ou sur Paris!

Voir l'article Leave a reply

Catégories :

  • # Actualités PG

Corinne Theroux: « En diff et en bloc, la France est la 2ème nation mondiale chez les jeunes »

11 Mai

Après un championnat d’Europe jeunes qui a vu briller nos français avec pas moins de 12 médailles dont 7 titres de champion d’Europe (4 en bloc, 1 en vitesse et 2 en diff), nous avons posé quelques questions à Corinne Theroux, entraîneur national en charge de l’équipe de France jeune de diff.


Qu’as-tu pensé de ces excellents résultats sur ce championnat d’Europe ?

Pour les grimpeurs que j’ai en stage ou qui sont sur le pôle, c’est excellent en bloc comme en diff. Toutes les nations d’Europe étaient là (à part les anglais) donc on peut dire qu’ils ont pu se frotter aux meilleurs jeunes du moment. Pour l’équipe de France Diff, dont j’ai la charge : deux titres, une médaille d’argent et une de Bronze.

C’est mieux qu’attendu car nous n’étions que sept participants suite aux contraintes sanitaires du moment.

Nos jeunes sont bien préparés et ils ont un style différent des autres pays : engagés, combatifs et rapides. Ils prennent plus de risques et rythment leur grimpe.

C’est notre axe de travail depuis quelques années maintenant et ils commencent à en voir les effets. Prendre des risques, accélérer, c’est l’escalade actuelle (celle du futur?).

Et sans oublier que ce sont des grimpeurs très joueurs, Paul et Mejdi ont passé toute la compétition à compter les points entre eux….

Penses-tu que le niveau européen chez les jeunes reflète le niveau mondial ?

En diff et en bloc, la France est la 2ème nation mondiale derrière les japonais et devant les américains, depuis 3 ans maintenant. Le but est de passer première place (le jeu et le plaisir aussi).

Mais il ne faut pas se relâcher et continuer le travail : avec le projet olympique, de nouvelles nations commencent à pointer leur nez comme la Bulgarie ou les Tchèques, par exemple.

Quels sont les axes de progression selon toi pour cette équipe ?

Les axes de progression sont à individualiser. Pour chaque sportif, il faudra insister sur les points faibles et renforcer leurs qualités.

Voilà les grandes lignes du travail que l’on fait avec les jeunes :

  • Grimper à 100 %, tout donner (n’avoir ni excuse, ni regret)
  • Se faire plaisir (mais presque toujours on se fait du mal)
  • Vitesse élevée (parfois max).
  • Rythme et cadence élevés, accélération fréquente, freinage parfois nécessaire
  • Attaquer systématiquement (défendre le plus rarement possible > culture de la prise de risque)
  • Etre combatif (encore un mouv + une prise de plus + …)
  • Reculer le seuil de la douleur.
  • Tout donner (l’énergie économisée, la force économisée, ne servent plus à rien une fois au relais)

Que penses-tu de faire faire aux jeunes leurs armes en sénior ?

Nous emmenons un maximum de jeunes sur les compétitions internationales pour qu’ils se forment et apprenent le métier. Pour les meilleurs, vivre des expériences internationales chez les Séniors est obligatoire mais en faisant des choix, sans en faire trop pour laisser le temps de s’entraîner, de progresser et de se ressourcer.

Faire des allers/retours entre Jeunes et Séniors est nécessaire pour se positionner dans les deux disciplines en vu des Jeux et pour continuer à jouer la gagne !

Un dernier mot à ajouter ?

Passer une semaine avec les trois équipes était une première. Je crois que cela a renforcé cette cohésion d’équipe qui me tient à cœur depuis le début….

Merci à la fédération, à Benjamin Bouissou, Fabien Viguier et aux collègues de la Vitesse et du bloc (Esther Bruckner, Clément Cailleux, Kentin Boulay, Alban Levier).

Bravo et merci aussi aux jeunes qui nous ont donné tellement d’émotions…

Une étoile nous a tous suivi tout au long de cette semaine, elle a dû adorer.

Voir l'article Leave a reply

Catégories :

  • # Actualités PG
  • # Univers compétition
  • Interviews