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Author Archives: Nicolas Mattuzzi

Bassa Mawem décroche l’or sur la Coupe du Monde de vitesse de Moscou !

13 Avr

Hier soir se déroulait la première étape de Coupe du Monde de vitesse à Moscou. Une première manche mondiale qui commence sur les chapeaux de roue pour l’équipe de France, puisque Bassa Mawem remporte l’or, juste devant Anouck Jaubert qui décroche la médaille d’argent !


Bassa Mawem défie la Russie !

Bassa Mawem a frappé fort ! Sacré numéro 1 mondial l’an dernier, il se devait d’assumer ce statut dès l’ouverture de la saison internationale. Son récent record personnel de 5″55 lors des Championnats de France nous laissait espérer de belles choses… Et ce qui devait arriver arriva: hier, Bassa Mawem était le grimpeur le plus rapide de la planète.

Dès les qualifications, il signe le meilleur des 91 chronos: 5″699, de quoi le placer en tête du classement. Puis, au fur et à mesure des tours, il ne perd aucun duel. Concentré, le français de 34 ans sait ce qu’il doit faire sur chaque tour. Petit à petit, il avance dans la compétition, signant à chaque fois le run le plus rapide du tour: 5″792 en 1/8ème, 5″761 en 1/4 puis 5″656 en 1/2.

En finale, il fait face au local russe Vladislav Deulin. Les deux finalistes prennent place au pied du mur. Les visages sont concentrés, mais Bassa semble détendu. Il ne lui reste qu’un duel à gagner pour remporter cette première Coupe du Monde de l’année.

Le bip de départ retenti, les deux grimpeurs s’élancent. Mais à mi-hauteur, le russe commet une faute, qui le stop net dans sa course. Bassa n’a donc qu’à continuer sur sa lancée… Il remporte donc l’or sur cette première étape, devant Vladislav Deulin et l’indonésien Aspar Jaelolo.

1- Basa Mawem
23-  Mickael Mawem
32-  Manu Cornu
38- Sam Avezou
65- Alban Levier
86- Guillaume Moro

Anouck Jaubert sur la deuxième marche du podium !

Pourquoi se contenter d’une médaille française lorsque l’on compte dans nos rangs les deux meilleurs grimpeurs du vitesse du monde ? Anouck Jaubert, leader mondiale l’an dernier souhaitait elle aussi débuter cette saison 2019 de la plus belle des manières.

Mais lors des qualifications, tout ne se passent pas comme prévu pour la française, qui prend la 7ème place du classement, avec un chrono juste au-dessus des 8 secondes. Mais la française parvient à se remobiliser lors des premières phases finales, où elles affrontent l’indonésienne Ariès Susanti, très en forme depuis le début du week-end. Mais Anouck parvient à prendre le dessus, et petit à petit, elle prend le chemin de la finale.

Elle y retrouve la chinoise YiLing Song. Le duel est serré, et la jeune asiatique de 18 ans remporte la première Coupe du Monde de sa carrière, trois dixièmes de seconde devant Anouck Jaubert, 2ème. La russe Iuliia Kaplina vient compléter le podium.

2- Anouck Jaubert
9- Aurélia Sarisson
20- Victoire Andrier
51- Julia Chanourdie
61- Fanny Gibert
63- Manon Hily

Les résultats des finales:

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Moscou: les meilleurs grimpeurs du monde sont dans les starting blocks !

12 Avr

Pas le temps de se reposer après Meiringen: tous les bloqueurs sont déjà arrivés en Russie, où ils ont rejoint les grimpeurs les plus rapides de la planète, pour disputer la Coupe du Monde de Moscou de bloc et de vitesse.

Déjà l’heure de la revanche en bloc !

Ce week-end se déroule donc la deuxième manche mondiale de bloc de la saison, samedi et dimanche. Si les grimpeurs européens ont dominé la concurrence la semaine dernière, avec la slovène Janja Garnbret et le tchèque Adam Ondra au sommet du podium, les japonais sont prêts pour la revanche !

En effet, avec cinq athlètes en finale à Meiringen (Akiyo Noguchi, Tomoa Narasaki, Rei Sugimoto, Tomoaki Takata and Kokoro Fujii), l’équipe japonaise semble plus forte que jamais, à seulement un an des Jeux Olympiques de Tokyo.

Il faudra également surveiller de près la britannique Shauna Coxsey, qui semble belle et bien remise de toute blessure : le week-end dernier elle remontait pour la première sur le podium, depuis la Coupe du Monde de Munich en 2017.

Moscou, le temple de l’escalade de vitesse

Depuis la création de la fédération internationale en 2007, la Russie est en tête du classement par équipes chaque année. Si Iuliia kaplina détient le record du monde de vitesse féminin (7,32 secondes) depuis 2017, elle le partage désormais avec Anouck Jaubert, numéro 1 mondial. En effet, la française égalisait le record mondial l’an dernier ici même à Moscou. Une chose est sûre, Anouck a bien l’intention de défendre son titre cette année encore, malgré son implication en bloc et en difficulté. Mais attention à l’indonésienne Aries Susanti Rahayu, qui se révélait l’an dernier avec six podiums et trois médailles d’or qui lui valaient la deuxième place au classement général.

A 34 ans, le français Bassa Mawem devenait le numéro 1 mondial l’an dernier après une Coupe du Monde haletante à Xiamen, en Chine. Et devinez quoi ? Il est de retour cette année encore pour une nouvelle saison, le couteau entre les dents. Et même si l’ukrainien Danyil Boldyrev ne sera pas présent, la compétition s’annonce serrée avec non moins de 16 grimpeurs russes et l’homme capable d’avaler la voie de vitesse en seulement 5,48 secondes : l’iranien Reza Alipourshena.

L’équipe de France

Au total, 15 athlètes de l’équipe de France ont été sélectionnés pour participer à cette Coupe du Monde en Russie.

En bloc, on retrouvera le groupe olympique composé de Fanny Gibert, qui terminait au pied du podium à Meiringen, ainsi que Manon Hily, Julia Chanourdie, et Anouck Jaubert. Naïlé Meignan, Maëlys Agrapart seront également de la partie chez les femmes. Chez les hommes, Jérémy Bonder rejoint le groupe olympique composé de Micka Mawem, Manu Cornu, Alban Levier et Sam Avezou.

En vitesse, le groupe olympique prendra part à la compétition et sera rejoint par Bassa Mawem et Guillaume Moro chez les hommes ainsi que Victoire Andrier et Aurélia Sarisson chez les femmes.

Les ouvreurs

Particularité sur cette compétition, le chef ouvreur de cette Coupe du Monde n’est autre… qu’une femme ! En effet, l’an dernier, la slovène Katja Vidmar était devenue la première femme ouvreure à l’international. Ce week-end elle est à la tête de l’équipe composée du polonais Tomasz Oleksy et du japonais Gen Hirashima.

Le programme

Vendredi 12 avril :

13h00 – 17h00 : Qualifications vitesse

19h00 – 20h00 : Finale vitesse (LIVE)

Samedi 13 avril :

8h30 – 13h30 : Qualification bloc femmes
15h00 – 21h00 : Qualification bloc hommes

Dimanche 14 avril :

10h00 – 12h15 : Demi-finale bloc (LIVE)
17h45 – 19h00 : Finale bloc femmes (LIVE)
19h00 – 20h15 : Finale bloc hommes (LIVE)

Live

Comme sur chaque Coupe du Monde, les phases finales de chaque disciplines seront à suivre en direct.

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Finales de Meiringen: un début de saison très prometteur !

07 Avr

Hier soir, Janja Garnbret et Adam Ondra se sont imposés sur la première étape de Coupe du Monde de l’année, à Meiringen. Retour sur des finales qui nous promettent une saison palpitante.


Un retour fracassant pour Adam Ondra !

Un sondage posté sur internet en début de semaine donnait Adam Ondra vainqueur de cette Coupe du Monde, avec près d’un quart des votes, devant Tomoa Narasaki. Les internautes ne s’étaient pas trompés. Alors qu’il n’avait plus participé à une Coupe du Monde de bloc depuis quatre ans (avec tout de même un passage à Innsbruck lors des Championnats du Monde l’an dernier), Adam Ondra est revenu en maître.

Pourtant, la compétition n’était pas gagnée d’avance… Face à lui, une armée de grimpeurs asiatiques, qui étaient prêts à tout pour lui piquer la couronne. Durant les premières minutes des finales, nous avions même l’impression d’assister à une épreuve nationale au Japon. Car hormis le coréen Jongwon Chon et le tchèque Adam Ondra, tous les autres finalistes étaient des grimpeurs japonais.

Et le premier bloc leur donnait plutôt l’avantage. Un départ en run&jump que le japonais Tomoaki Takata randonne à vue, tandis qu’Adam Ondra mettra 5 essais avant d’arriver au sommet.

L’envolée japonaise © IFSC

Puis, grâce au bon travail accompli par les ouvreurs, l’écrémage se fait au fil des blocs. S’ils étaient cinq à toper le premier bloc, ils ne seront plus que quatre à enchaîner le deuxième, puis deux à valider le troisième, avant de finir en beauté dans le dernier bloc, qui ne sera enchaîné que par un grimpeur.

Et c’est dans ce dernier bloc que la victoire s’est jouée. Un dernier bloc tout à fait atypique, qui a déconcerté tous les compétiteurs. Tous, sauf un.


Quand j’ai vu ce bloc pendant l’observation, je savais que je ne tomberais pas. »

Adam Ondra


Il y avait de quoi. Plutôt qu’un double jeté aérien, un pif/paf spectaculaire ou encore un mouvement de coordination comme il est devenu coutume, les ouvreurs avaient décidé de proposer un bloc en fissure à nos finalistes. Et là, les japonais ont déchanté… Aucun ne parviendra à coincer ses mains entre les deux volumes. Personne ne validera la zone. Un à un, les japonais se font éjecter du bloc, décontenancés.

Arrive alors Adam Ondra, confiant. Les fissures, il a l’habitude d’en rencontrer en milieu naturel. Il coince sa main gauche avec une facilité déconcertante, là où tous les autres grimpeurs n’arrivaient pas à tenir et se permet même de se retourner pour chauffer la foule.

La démonstration d’Adam Ondra dans le dernier bloc des finales

Ayant été le seul à valider tous les blocs de la finale, Adam Ondra monte donc sur la première marche du podium. Derrière lui, on retrouve trois japonais: Tomoa Narasaki médaillé d’argent, Rei Sugimoto qui complète le podium et Kokoro Fujii 4ème, devant le coréen Jongwon Chon en 5ème place et de nouveau un japonais, Tomoaki Takata, 6ème, qui clôture le classement.

Voici les impressions d’Adam Ondra, recueillies à chaud quelques secondes après sa victoire:

Je dirais que j’ai particulièrement apprécié cette compétition, surtout ici, à Meiringen, où je n’avais encore jamais été. Le public était sensationnel et les blocs géniaux.

Bien sûr quand j’ai vu cette fissure dans le dernier bloc au moment de la lecture, j’étais excité à l’idée de grimper dedans, mais je suis vraiment désolé pour les autres grimpeurs parce qu’ils sont passés pour des débutants. L’escalade en fissure n’est pas très compliquée, il n’y a qu’à essayer, mais la plupart de ces grimpeurs n’ont jamais, jamais fait de coincement de mains.

Quand j’ai vu ce bloc pendant l’observation, je savais que je ne tomberais pas, c’était sûr. En même temps, le coincement de main était obligatoire, shunter ce mouvement aurait juste été très très dur, je me suis donc dit que ce bloc pouvait marquer un tournant dans la compétition, et c’est ce qu’il s’est passé. »

Ce qu’il faut retenir de cette finale masculine donc ? Que les japonais semblent plus présents que jamais cette saison puisqu’ils représentaient près de 70% des finalistes ce soir, et que la préparation d’Adam Ondra pour les Jeux Olympiques de Tokyo semble porter ses fruits.

Le premier podium masculin de cette saison

Janja Garnbret poursuit son règne !

Chez les femmes, le bloc 4 a aussi été décisif pour la victoire. La jeune Janja Garnbret était en tête du classement, immédiatement suivie par la britannique Shauna Coxsey.

Pourtant, la slovène s’est fait peur sur le début de la compétition: alors qu’Akiyo Noguchi et Shauna Coxsey parvenaient à enchaîner le premier bloc des finales, Janja Garnbret tombait trois fois, la dernière prise dans les mains, le doigt complètement en sang. Elle repartait donc en isolement sans avoir topé le bloc.


J’étais frustrée, mais je me suis dit « allez, profite de cette finale ! »

Janja Garnbret


Mais très vite, la roue tourne et les deux seules compétitrices à avoir enchaîné le bloc 1 seront également les deux seules à ne pas faire le bloc 2. Toutes les cartes étaient redistribuées. Fanny Gibert, seule représentante française sur ces finales, parvenait elle aussi à enchaîner ce deuxième bloc, lors de son 4ème essai, à seulement deux petites secondes de la fin réglementaire.

Dans le bloc 3, Akiyo Noguchi et Shauna Coxsey reviennent à la charge. La japonaise l’enchaîne en quatre essais, alors que la britannique le sort à vue. Pas le choix pour Janja Garnbret que de sortir ce bloc pour ne pas prendre de retard sur ses concurrentes. La slovène pose un run propre, qui l’emmène au sommet lors de son tout premier essai.

Janja Garnbret, époustouflante comme toujours © IFSC

C’est donc dans le dernier bloc des finales que tout allait se jouer. Un dernier bloc qui ne permet pas à Shauna Coxsey de s’exprimer. Comme les quatre autres finalistes, elle ne parviendra pas à valider la zone. Janja Garnbret arrive alors et libère ce bloc qui semblait jusque-là infaisable, en seulement trois essais.

Dans la salle d’isolement, Akiyo Noguchi entend alors que la slovène a réussi. Et même si la japonaise fera de même, en trois essais également, Janja a accumulé suffisamment d’avance au jeu des essais pour s’emparer de la médaille d’or sur cette première Coupe du Monde.

Après le premier bloc j’étais très frustrée car je n’avais pas réussi à l’enchaîner et je me suis ouvert le doigt, ça saignait beaucoup, mais je me suis dit qu’il fallait tout de même que je prenne du plaisir pendant cette finale et que je fasse de mon mieux, et au final tout a bien fonctionné.

Pendant la lecture j’avais vu que tous les blocs avaient l’air abordables et que pour être sur le podium il fallait tous les enchaîner en peu d’essais. Alors oui, à l’issue du premier bloc j’étais frustrée, mais je me suis dit « allez, profite de cette finale ! »… Et ça a fonctionné ! »

Ainsi, Janja Garnbret termine première, devant Akiyo Noguchi 2ème et Shauna Coxsey 3ème.

Fanny Gibert n’aura pas réussi à s’exprimer sur les deux derniers blocs des finales. Elle s’empare de la 4ème place. Mais la française nous prouve qu’elle est toujours dans la course au titre cette année encore…

La saison ne fait que commencer ! La prochaine étape aura d’ailleurs lieu à Moscou, le week-end prochain.

Les médaillées de cette première Coupe du Monde de bloc 2019

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Adam Ondra domine les demi-finales de la Coupe du Monde de Meiringen !

06 Avr

Les demi-finales de la Coupe du Monde de bloc de Meiringen viennent de se terminer. Bilan rapide de ce tour: Adam Ondra, Janja Garnbret et Akiyo Noguchi ont été impériaux. Ils s’emparent tous les trois de la tête du classement et s’élanceront avec le statut de favoris ce soir.

Chez les hommes, Adam Ondra ne laisse personne lui voler la vedette. Pourtant une horde de grimpeurs asiatiques étaient à ses trousses. Pour preuve, il sera le seul grimpeur européen en finale ce soir, tous les autres étant des grimpeurs du Japon ou de la Corée.

Mais Adam Ondra est impressionnant. Il sera le seul homme à valider l’ensemble des blocs de demi-finale, ne mettant pas plus de trois essais par bloc.

Derrière lui, notons la belle performance du japonais Tomoa Narasaki. Malgré le fait qu’un bloc lui résistera, il enchaînera tous les autres à vue !

© Vladek Zumr

Chez les deux grimpeuses se partagent la première place: Akiyo Noguchi et Janja Garnbret. Les quatre blocs de demi-finale n’auront pas réussi à départager les deux femmes, qui seront d’ailleurs les deux seules à toper l’ensemble du circuit. Janja lâche un essai dans le bloc 3, quand Akiyo fait de même dans le bloc 4. Sinon, tous les autres blocs sortiront à vue.

Derrière ce duo de tête, on retrouve notre française Fanny Gibert, qui s’adjuge la troisième place avec 3 blocs et 4 zones au compteur. Julia Chanourdie, deuxième française ayant pris le départ des demi-finales, termine 17ème, ne parvenant pas à trouver le chemin jusqu’au sommet des blocs.

© Vladek Zumr

Notons également le grand retour de la britannique Shauna Coxsey en finale. Elle se classe 5ème aujourd’hui. Belle performance également de la part de l’australienne Oceania Mackenzie, âgée de seulement 16 ans, qui participe ce week-end à la troisième Coupe du Monde de bloc de sa jeune carrière.

Les résultats complets:

La suite du programme:

19h15 – 20h45 : Finales hommes (LIVE)
20h45 – 22h15 : Finales femmes (LIVE)


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Coupe du Monde de Meiringen: Fanny Gibert et Julia Chanourdie qualifiées pour les demi-finales

06 Avr

Hier soir, les qualifications féminines de la Coupe du Monde de bloc de Meiringen se sont finies tard dans la nuit. Parmi les 100 grimpeuses au départ, seules les 20 meilleures allaient poursuivre la compétition en demi-finale.

Et dans le clan français, on a soufflé. Car après la déception chez les hommes, où aucun de nos cinq grimpeurs ne parvenait à décrocher sa place en demi-finale, elles sont deux grimpeuses de l’équipe de France à entrer dans le top 20, le top 5 même !

Fanny Gibert et Julia Chanourdie au sommet !

La numéro 3 mondial a assumé son statut. Fanny Gibert a démarré son circuit de qualification très fort, en étant l’une des quatre grimpeuses de son groupe à valider le bloc 1 à vue, de quoi la mettre en confiance pour la suite de la compétition. Il en est de même pour Julia Chanourdie, qui participe seulement à la cinquième Coupe du Monde de bloc de sa carrière.

Tout le long du circuit, les deux grimpeuses françaises réaliseront les mêmes prestations: les bloc 2 et 3 tombent en deux essais pour nos deux tricolores, alors qu’elles ne commettent aucune erreur dans le bloc 4 qu’elles enchaînent à vue. Le dernier bloc leur résistera, c’est d’ailleurs sur ce dernier passage qu’elles seront départagées: Fanny valide la zone dès son premier essai, tandis qu’il faudra deux runs supplémentaires à Julia pour en faire autant.

Fanny Gibert qui s’envole vers le top du bloc 3

Sur la feuille du classement, leur belle performance est récompensée: elles prennent respectivement la 3ème et la 5ème place du général de quoi nous promette le meilleur pour la suite. C’est un peu plus compliqué pour nos trois autres françaises, qui ne parviennent pas à valider plus d’un bloc. Pour sa première expérience en Coupe du Monde, Naïlé Meignan se classe 43ème avec 1 bloc et 3 zones, devant Manon Hily 45ème avec 1 bloc et 1 zone à son actif. Enfin, Anouck Jaubert prend la 51ème place et devra se contenter de 3 zones sur cette compétition, tout comme Maëlys Agrapart, 57ème.

Kyra Condie et Janja Garnbret dominent les qualifications

Dans leur groupe respectif, ces deux grimpeuses ont été impressionnantes en réalisant un bloc de plus que toutes leurs rivales. Ainsi, dans le groupe de Fanny et Julia, le bloc 5 résistait à toutes les compétitrices. Toutes, sauf Janja Garnbret. Comme à so, habitude, la jeune slovène se démarque , en étant la seule des 100 grimpeuses à enchaîner les cinq blocs du circuit, dont trois à vue !

Janja Garnbret semble de nouveau partie pour nous impressionner cette saison

Dans l’autre groupe, c’est de nouveau une américaine qui s’empare de la première place. En effet, Nathaniel Coleman avait mis la barre haute dans la team USA en terminant 1er des qualifications masculines. Kyra Condie imitera sa performance, en réalisant au moins un bloc de plus que toutes les autres grimpeuses de son groupe. Elle enchaîne 4 blocs et 5 zones, de quoi se classer 1ère.

Petite surprise dans le clan japonais puisqu’elles ne seront que deux à disputer les demi-finales tout à l’heure: Akiyo Noguchi et Futaba Ito. Enfin, Jessica Pilz manquera à l’appel: hier elle prenait la 21ème place du classement, étant donc la première non qualifiée pour les demi-finales.

Le top 20 des qualifications:


La suite du programme…

Samedi 6 avril :

11h00 – 14h00 : Demi-finales hommes et femmes (LIVE)
19h15 – 20h45 : Finales hommes (LIVE)
20h45 – 22h15 : Finales femmes (LIVE)

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Coupe du Monde de Meiringen: un début de saison difficile pour l’équipe de france masculine…

05 Avr

Ce n’est pas le scénario que l’on attendait… Bilan de cette première Coupe du Monde de bloc de la saison pour l’équipe de France masculine: aucun grimpeur n’entre dans le top 20. La compétition s’arrête donc là pour nos cinq tricolores engagés sur cette première manche mondiale de l’année.

Déception. Car pourtant, des blocs, ils en ont enchaîné. Mais le circuit de qualification proposé par les ouvreurs imposait de ne commettre aucune erreur. Dans les deux groupes de qualifications, il fallait enchaîner les cinq blocs pour décrocher son ticket pour les demi-finales.

Et Micka Mawem commençait la compétition de la plus belle des manière ce matin, en enchaînant les deux premiers blocs à vue. Seuls cinq autres grimpeurs imiteront cette prestation. Mais le bloc 3 résiste à notre français. Bien qu’il valide la zone dès son premier run, il ne parvient pas à toper le bloc, ce qui lui coûtera sa place en demi-finale. Avec au total 4 blocs et 5 zones, il termine 27ème de la compétition et premier français.

Scénario similaire pour Manu Cornu dans l’autre groupe. Il enchaîne trois des cinq blocs à vue, un autre en seulement deux essais, mais ne parvient pas à atteindre la prise de zone dans le troisième bloc. Il devra se contenter de la 41ème place de cette Coupe du Monde.

 

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Même si Manu Cornu randonne le 4ème bloc des qualifications, ça ne suffira pas pour rentrer en demi-finale…

10 places derrière, on retrouve Alban Levier, qui compte 3 blocs et 4 zones.

Enfin, c’était une première pour ces deux grimpeurs: le jeune Sam Avezou partage la même position avec Romain Desgranges, une 63ème place pour leur première participation à Coupe du Monde de bloc.

Si nos français n’ont pas réussi à s’exprimer pleinement ce matin, il y en d’autres pour qui la compétition s’est parfaitement bien déroulée. Le britannique Nathan Philips, n°28 mondial, est le seul à réaliser un sans faute aujourd’hui: il enchaîne les cinq blocs de son circuit de qualification à vue, se hissant en tête du classement.

Nathan Philips, maître de ces qualifications

Dans l’autre groupe, c’est l’américain Nathaniel Coleman qui prend les rênes de la compétition, enchaînant les 5 blocs en 6 essais. Derrière lui, on retrouve le prodige Adam Ondra, impressionnant sur la fin du circuit. Alors qu’il mettra trois essais à toper le premier bloc, il ne fait qu’une bouchée des quatre autres, qu’il enchaîne à vue. Une performance qu’il sera le seul à réaliser.

Pas de problème non plus pour Jernej Kruder, Gregor Vezonik, Jongwon Chon, Alexey Rubstov ou encore Tomoa Narasaki. D’ailleurs notons que les japonais répondent toujours présent puisque sur les 10 grimpeurs nippons au départ de ce matin, sept d’entre eux décrochent leur place en demi-finale.

Enfin, les deux derniers qualifiés dans le top 20 ne sont autres que deux grands falaisistes: Alex Megos et Stefano Ghisolfi, qui se préparent pour le combiné olympique.

Le top 20 des qualifications:


La suite du programme…

Vendredi 5 avril:

16h30 – 22h00: Qualification bloc femmes

Samedi 6 avril :

11h00 – 14h00 : Demi-finales hommes et femmes (LIVE)
19h15 – 20h45 : Finales hommes (LIVE)
20h45 – 22h15 : Finales femmes (LIVE)

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Coupe du Monde de bloc: la saison internationale commence dès aujourd’hui à Meiringen !

04 Avr

La saison internationale 2019 est lancée ! Ce week-end, les meilleurs compétiteurs de la planète ont rendez-vous en Suisse pour disputer la traditionnelle Coupe du Monde de bloc de Meiringen.

Cette compétition marque le début d’une saison qui s’annonce excitante, avec pas moins de six manches en bloc : Meiringen (SUI), Moscow (RUS), Chongqing (CHN), Wujiang (CHN), Munich (GER) et Vail (USA).

Après leurs performances historiques en 2018, tous les regards seront tournés vers l’équipe japonaise, qui sera certainement l’une des nations à suivre de près cette année encore. En particulier Miho Nonaka, qui remportait le Championnat du Monde à Innsbruck après avoir terminé deuxième de toutes les étapes de Coupe du Monde, excepté celle de Meiringen, qu’elle remportait. Sa compatriote Akiyo Noguchi sera l’une de ses adversaires les plus sérieuses cette année encore.
La talentueuse Janja Garnbret tentera de contrer cette vague de japonaises et usera de tout son talent pour toper le plus de blocs possibles cette année encore.

© IFSC

La Slovénie a également une très bonne équipe cette année. L’année dernière, Jernej Kruder faisait le show à Meiringen, où il remportait la médaille d’or après des finales explosives. La suite de sa saison s’était soldée par quatre autres podiums internationaux. Mais gare au japonais Tomoa Narasaki, qui se classait 2nd du classement général des Coupes du Monde de bloc en 2017 et 2018.
Enfin, Adam Ondra est attendu sur le fronton de bloc de Meiringen cette année. Le tchèque, qui a fait des Jeux Olympiques de Tokyo sa priorité durant cette année, compte bien se préparer et décrocher son billet qualificatif pour participer à la plus prestigieuse des compétitions.

Au total, ils seront plus de 300 compétiteurs à prendre le départ des qualifications, dès demain.

© IFSC

L’équipe de France :

Et parmi ces 300 grimpeurs, 11 porteront le maillot de l’équipe de France. Chez les femmes, on retrouvera Fanny Gibert, médaillée de bronze l’an dernier au classement général des Coupes du Monde. Elle grimpera aux côtés de Manon Hily, Julia Chanourdie, Naïlé Meignan, Anouck Jaubert et Maëlys Agrapart.

Chez les hommes, on retrouvera Mickaël Mawem, Manu Cornu, Alban Levier, Sam Avezou et Romain Desgranges.

© IFSC

Les ouvreurs:

Pour débuter cette saison, c’est le britannique Jamie Cassidy qui a été nommé chef ouvreur de la compétition. Il sera aux côtés du français Marc Daviet et de l’américain Garret Gregor.

Le programme:

Vendredi 5 avril:

08h30 – 15h00: Qualification bloc hommes
16h30 – 22h00: Qualification bloc femmes

Samedi 6 avril :

11h00 – 14h00 : Demi-finales hommes et femmes (LIVE)
19h15 – 20h45 : Finales hommes (LIVE)
20h45 – 22h15 : Finales femmes (LIVE)

Le teaser de l’événement :

Live :

Demi-finales :

https://www.youtube.com/watch?v=jykdXzZsRWg

Finales :

https://www.youtube.com/watch?v=1cOrZivY_AQ

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Lucien Martinez enchaîne « Three Degrees of Separation » 9a/+ à Céüse !

04 Avr

Lucien Martinez a enfin enchaîné son projet ! Profitant de bonnes conditions à Céüse, il clippe le relais de « Three Degrees of Separation » cotée 9a/9a+.

Il devient le troisième homme après Chris Sharma et Adam Ondra a enchaîné cette ligne pour le moins atypique. En effet elle est caractérisée par trois jetés tous plus aériens les uns que les autres.

Chris Sharma avait libéré cette voie en été 2007. Il avait fallu attendre plus de huit ans avant qu’elle ne connaisse une première répétition, celle d’Adam Ondra.

Depuis des mois, le français Lucien Martinez s’investissait dans cette voie, présentant un fort côté aléatoire. Voici son commentaire recueilli à chaud:

Après avoir réussi le premier jeté, je pouvais me reposer sur le bac. Les deux derniers jetés et la petite fin rési sont beaucoup plus faciles, mais quelle pression je me suis mis ! Je suis presque surpris de ne pas avoir craqué mentalement, d’autant que j’avais lâché vraiment beaucoup d’énergie dans le bas et que mes avant-bras peinaient à récupérer à chaque repos.

Il faut dire que ça faisait tellement longtemps que je n’avais pas réussi une voie dure qu’il y avait bien de quoi à serrer les fesses ! « 

  • Revoir la vidéo de Relais Vertical, au moment où Lucien Martinez travaillait la voie:

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Bassa Mawem et Aurélia Sarisson sacrés champions de France de vitesse 2019 !

31 Mar

Hier se tenait le Championnat de France de vitesse 2019. Une cinquantaine d’athlètes venant des quatre coins du pays se sont affrontés pour tenter d’aller chercher le titre national. Et lors de leur dernier duel, ce sont Aurélia Sarisson et Bassa Mawem qui ont été les plus rapides hier soir.

Une 5ème couronne pour Bassa Mawem !

Bip… bip… bip ! 5″73 plus tard, Bassa Mawem était au sommet du mur de vitesse, et remportait pour la cinquième fois de sa carrière le titre de champion de France. Il faut dire que le vice champion du monde aura réalisé une compétition parfaite. Des qualifications jusqu’aux finales, tous ces runs sont sous les 6 secondes.

Lors des qualifications, il battait même son propre record personnel, avec un temps de 5″55, soit seulement 7 centièmes de plus que le record du monde établi par l’iranien Reza Alipourshena il y a deux ans.

Après avoir battu Manu Cornu en demi-finale (qui décrochera tout de même la 4ème place de la compétition), il se retrouve opposé à Guillaume Moro en finale, numéro 2 français de la discipline. Les deux hommes vont très vite, et même si Guillaume signe son meilleur temps lors des finales, ça ne suffira pas pour devancer Bassa Mawem, qui a déjà sauté sur le buzzer, s’offrant une nouvelle victoire.

© FFME

Un premier titre pour Aurélia Sarisson !

Si tout le monde attendait Anouck Jaubert, numéro 1 mondial, sur la plus haute marche du podium ce week-end, c’est finalement Aurélia Sarisson qui s’offre son premier titre de championne de France.

Opposée face à Victoire Andrier en demi-finale, qui remportait la médaille d’or l’an dernier, Aurélisa Sarisson signe alors un chrono très rapide: 8″00. Direction la finale donc face à la légendaire Anouck Jaubert, qui sortait première des qualifications avec un temps de 7″80.

Mais en finale, rien n’est jamais gagné d’avance et la moindre erreur peut se payer très cher. Le départ est donné et les deux françaises se lancent dans un duel serré. Anouck Jaubert prend l’avantage, mais commet une petite erreur sur la fin du tracé, qui la stoppe dans son élan. Aurélia Sarisson en profite alors pour prendre le dessus et frapper le buzzer avant sa rivale de gauche, de quoi remporter son tout premier titre de championne de France, de bon augure avant le lancement de la saison internationale.

Les résultats complets:

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Retour sur le BAM #2, ou quand l’élite du bloc mondial se réunit à Arkose Genevois !

30 Mar

Ils l’avaient promis lors de l’inauguration officielle de la salle… ils l’ont fait !

Le Boulder Arkose Match #2 s’est tenu dans la salle d’Arkose Genevois ce jeudi 28 mars.

Et chez Arkose, quand on fait les choses, on les fait en grand, en très grand même ! Prenez les meilleurs grimpeurs de la planète, invitez les dans l’une de vos plus belles salles, laissez les meilleurs ouvreurs du pays concocter des blocs extrêmes, préparez des dizaines de burgers et tout autant de décilitres de bière et accueillez plusieurs centaines de spectateurs de manière à faire salle comble… et vous obtenez l’un des événements français les plus fous de la planète grimpe !

En effet, c’est bien une mini Coupe du Monde qui se déroulait dans la salle genevoise jeudi soir. Il n’y avait qu’à voir aligner face au public les huit athlètes mis à l’honneur:

Alex Puccio, Petra Klinger, Katka Kadic, Fanny Gibert, Micka Mawem, Alexey Rubstov, Jernej Kruder et Daniel Woods !

Tous s’illustrent à l’international depuis des années. Une mini Coupe du Monde au format tout de même un peu spécial. Les grimpeurs s’affrontaient en équipe: les femmes contre les hommes. Pour les départager, quatre blocs leur étaient proposés. Ils disposaient de 20 minutes par problème pour tenter de réaliser le plus de tops possibles, puisque 1 top réalisé par un grimpeur valait 1000 points.

Si lors du premier BAM qui s’était tenu à Mroc Part-Dieu, l’équipe masculine l’avait emporté face à l’équipe féminine, cette fois, les femmes ont renversé la balance pour s’adjuger une belle victoire grâce notamment au bloc numéro 2 que les quatre grimpeuses enchaîneront, leur valant un beau 4000 points.

Chez les hommes, seuls deux des quatre blocs seront enchaînés. Comme à son habitude, Jernej Kruder fait le show dans le premier et le dernier bloc en réalisant de spectaculaires envolés. À la toute dernière seconde, c’est Micka Mawem qui enflamme le public en topant le bloc 4, acclamé par les centaines de spectateurs se dressant devant lui.

Au final donc, une belle soirée, comme Arkose sait en organiser… À quand la troisième édition du BAM, un concept qui connaît un succès fou !

Le replay de la compétition est disponible ici:

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Margo Hayes enchaîne un nouveau 9a+ !

23 Mar

Et de trois pour Margo Hayes ! La jeune prodige américaine vient d’enchaîner « Papichulo » à Oliana, en Espagne, son troisième 9a+.

Souvenez-vous, en 2017, la grimpeuse de 21 ans faisait la une de tous les journaux en devenant la première femme de l’Histoire à enchaîner un 9a+. Il s’agissait de « La Rambla » en Espagne. Puis quelques mois plus tard, elle confirmait son niveau en devenant la première grimpeuse à atteindre le sommet de « Biographie », 9a+ également.

Hier, c’est son projet de l’hiver qui est tombé. « Papichulo » une énorme voie de 45 mètres, située à Oliana, en Espagne et ouverte par le King Chris Sharma il y a plus d’une dizaine d’années. Réputée pour le niveau extrême de résistance qu’elle demande, la voie se compose d’un mouvement de bloc particulièrement dur, avant un bon repos, suivi d’une section jusqu’au sommet qui n’offre pas la possibilité de délayer. Une voie dans le pur style Hayes.

La liste des grimpeurs ayant réalisé cette voie est plutôt impressionnante. Elle compte les meilleurs grimpeurs de la décennie, à l’image de Chris Sharma, Adam Ondra, Ramón Julián Puigblanque, Sachi Amma, Cédric Lachat, Jakob Schubert, Domen Škofic, Magnus Midtbø, Mateusz Haladaj, Jonathan Siegrist, Daniel Woods, Matty Hong, Piotr Schab, Said Belhaj, Klemen Bečan, Patxi Usobiaga, Jon Cardwell, ou encore Felipe Camargo.

Et maintenant Margo Hayes, qui signe la première ascension féminine de cette ligne.

Je suis heureuse d’être de retour sur le rocher espagnol, qui convient particulièrement à mon style de grimpe. Ici, je me sens si petit face à la magnitude du rocher. Ce fut une expérience merveilleuse de grimper sur l’une des voies les plus séduisantes d’Oliana, « Papichulo » 9a+.

Merci à Alexander Megos pour son soutien indéfectible et pour avoir assuré chacun de mes essais. J’ai également beaucoup de gratitude envers Chris Sharma pour avoir encore ouvert un autre bijou.

Cette ascension ne fait que renforcer sa position de l’une des meilleures grimpeuses du monde. Elle vient de compléter la trilogie des trois 9a+ les plus mythiques de la planète: « La Rambla » – « Biographie » – « Papichulo ».

Il y a tout juste deux semaines, elle remportait le titre national lors du Championnat américain de difficulté, et dans deux semaines, elle prendra le départ de la première Coupe du Monde de bloc de la saison, à Meiringen, en Suisse.

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Edu Marin libère « Valhalla » 9a+, le plus large toit du monde !

21 Mar

14 longueurs dans un toit large de 304 mètres avec des longueurs flirtant avec les cotations les plus dures de la planète. « Valhalla » vient d’être libérée par Edu Marin, après plus de deux ans de travail, dans la grotte de Getu en Chine.

Le printemps dernier, Edu Marin s’était lancé dans un projet fou: équiper depuis le bas une grande voie extrême de 14 longueurs, cotant 9a+, dans la grotte de Getu en Chine. Le travail avait été colossal. Il avait passé plus de 50 jours à équiper son projet, et visser plus de 300 points dans la roche… Pour obtenir Valhalla, une grande voie de 380 mètres de développé, traversant dans toute sa largeur la grotte de Getu, soit plus de 300 mètres de grimpe en plafond. Cette grande voie fait partie de l’une des plus dures du monde aux côtés du « Dawn Wall ».

Puis, depuis le mois de novembre, Edu s’est rendu sur place, en Chine, accompagné de son père, avec comme seul et unique but d’enchaîner son projet.

Il y a quelques jours, il avait déjà tenté l’ascension depuis le bas. L’espagnol enchaînait une à une les onze premières longueurs avant de chuter dans la douzième, à cause de la casse d’une prise. Frustré, il n’avait pas réussi à repartir. La pluie était alors arrivé, contraignant Edu à patienter, sans savoir s’il aurait une chance de remettre un essai cette saison.

Finalement, hier, toutes les conditions étaient réunies pour qu’il réalise le projet de sa vie.

Finalement, après des mois et des mois de lutte, d’effort et des milliers d’obstacles, nous l’avons fait. Le rêve démarré il y a 2 ans s’est exaucé !

Je me suis levé à 4h du matin avec un sentiment spécial. Du soleil, du vent, pas d’attente particulière, aucune pression.

Mais aujourd’hui était le jour. Je savais que je ne pouvais pas échouer ! J’ai donc gravi toute la voie en seulement 9 heures.

Je suis extrêmement fatigué maintenant, mais heureux. Je suis passé par de la frustration, des pleurs, de la joie, des voyages, de la pression, des difficultés. Mais nous l’avons fait ! Merci à mon père d’avoir été là pendant 6 mois. Toujours là, toujours avec moi.

Pour enchaîner « Valhalla », j’ai passé six mois dans le village de Getu, dans la province de Guizhou, l’une des régions les plus pauvres de Chine (en développement constant cependant) dont l’économie est principalement basée sur l’agriculture. Les choses sont différentes, ici. Les gens n’ont pas le temps pour leurs loisirs et la connexion Internet est faible.

Nous nous levions tôt, 983 marches à grimper pour arriver jusqu’au site, 150 mètres de remontée sur corde et nous commencions à grimper avec -5 ° C. C’était notre routine habituelle au cours de ces mois. Pour être honnête, j’ai parfois été tenté d’abandonner. Il a fallu de la ténacité, de la rigueur, de la persévérance et beaucoup de motivation pour libérer chacune des longueurs !

Je me répète une phrase que je me répète à chaque fois que j’enfile mes chaussons: « Les limites sont des pensées qui nourrissent notre peur d’échouer ».

  • Pour vous donner une idée de la difficulté de cette grande-voie, voici Edu Marin à l’oeuvre dans la longueur clé, cotée 9a+ à elle seule:

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« Free Solo » enfin diffusé en France à la télévision !

18 Mar

C’est officiel ! « Free Solo », le documentaire retraçant l’effroyable solo intégral d’Alex Honnold sur El Capitan, sera enfin diffusé en France ce dimanche 24 mars, sur la chaîne National Geographic.

Oscar du meilleur film documentaire et et lauréat du BAFTA 2019, « Free Solo » est dans le monde entier sur National Geographic depuis le 3 mars aux États-Unis et dans 172 pays, traduit en 43 langues. En France, le film sera diffusé en exclusivité sur la chaîne ce dimanche 24 mars à 20h40.

Le film a été nommé dans le top 10 des films de l’année par la publication Entertainment Weekly et a été salué par la critique du monde entier comme « l’un des documentaires les plus saisissants de l’année », « extraordinaire », « incroyable », et « visuellement renversant ».

Free Solo est un thriller électrisant et un portrait inspirant d’un athlète qui défie à la fois les limites de son corps et ses convictions profondes dans une quête pour réaliser l’impossible, redéfinir l’excellence.

Au moment où le grimpeur commence son entraînement, l’armure d’invincibilité qu’il s’est construite au fil des années se brise de façon inattendue lorsqu’il tombe amoureux, un sentiment qui menace sa capacité de concentration, concédant au danger des blessures et des revers. Elisabeth Chai Vasarhelyi et Jimmy Chin réussissent à rendre magnifiquement des moments profondément humains avec Alex Honnold et des moments d’escalade, comme une valse avec la mort au rythme des images vertigineuses. Le résultat est un triomphe de l’esprit sur le corps qui représente ce que le New York Times appelle « une occasion miraculeuse pour le commun des mortels de faire l’expérience de la grandeur humaine.

Pour information, National Geographic est disponible dans les Offres Canal+, Parabole, Orange, GO TV, SFR…

  • Synopsis:

Alex Honnold, 31 ans, se prépare à réaliser son rêve d’escalader la paroi d’El Capitan dans le parc de Yosemite (975 mètres de granite vertical) sans corde ni harnais, un exploit unique qui effraie les grimpeurs les plus expérimentés. Le film explore la psychologie et les relations d’Honnold, grâce à des entrevues avec le jeune homme, sa mère, sa petite amie et d’autres grimpeurs. Puis il y a l’ascension attendue, montrant l’athlète accroché à la paroi, avec pour seul matériel ses mains et ses orteils. Une vision tellement intense que l’un des cameramen ne peut que détourner son regard de la caméra pendant les passes les plus risquées.

  • En attendant, voici la bande-annonce du film:

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Le talentueux Ryohei Kameyama frappe encore et enchaîne « La Révolutionnaire » 8C+ !

17 Mar

C’est l’un des blocs les plus durs de toute la forêt de Fontainebleau… Et il ne lui aura fallu que quatre petites séances de travail pour en venir à bout !

Le japonais Ryohei Kameyama compte maintenant « La Révolutionnaire » 8C+ à son actif ! Il s’agit de la première répétition de ce bloc, après la première ascension signée il y a près d’un an et demi par Charles Albert.

Pour rappel, la semaine dernière Ryohei Kameyama faisait sensation en réalisant la première répétition de « No Kpote Only », proposé par Charles Albert comme étant le deuxième 9A bloc de la planète. Il n’avait alors fallu que quatre sessions de travail au talentueux japonais pour en venir à bout, en utilisant une méthode que Charles.

Ryohei compte bien rester encore un peu à Bleau… Son prochain projet ? Retourner dans « Trip Hop », un 8C qu’il n’avait pas réussi à enchaîner lors de son dernier séjour en France.

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Le japonais Ryohei Kameyama devient le premier répétiteur d’un 9A bloc !

09 Mar

La nouvelle vient de tomber ! Le phénomène japonais Ryohei Kameyama vient de signer la première répétition de No Kpote Only, le 9A bloc proposé par Charles Albert.

En effet, il y a quelques semaines, c’est le français Charles Albert qui ébranlait la planète grimpe, en proposant le deuxième 9A bloc de l’Histoire, après le célèbre Burden of Dream de Nalle Hukkataival. Situé dans le secteur du Rocher Brûlé à Fontainebleau, il s’agit d’un bloc extrêmement intense sur de petites prises que Charles a réalisé pieds nus. C’est notamment un croisé extrême au milieu de la ligne qui donne toute la difficulté à ce bloc.

Nombreux sont ceux qui doutaient de la cotation et tout le monde attendait avec impatience la répétition de ce bloc. C’est finalement Ryohei Kameyama qui est devenu le premier grimpeur au monde à répété un bloc de cette cotation. Après s’être entraîné pendant plus de deux ans depuis son dernier passage à Bleau, le jeune japonais de 21 ans a finalement réalisé la croix aujourd’hui, et en chaussons !

Répéter un 9A bloc était devenu l’un des objectifs de Ryohei Kameyama. En effet, cet été il s’était déjà rendu au pied de Burden of Dream, en Finlande où il avait réussi à enchaîner la fin du bloc à partir du troisième mouvement.

Le nippon ne s’est pas encore prononcé sur la cotation de No Kpote Only… Mais tout semble laisser croire qu’il confirme le niveau donné par Charles Albert.

  • Pour en savoir plus sur Ryohei Kameyama
  • Et ci-dessous, une vidéo de Charles Albert au moment où il travaillait le bloc:

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Daniel Woods, en passe de réaliser le troisième 9A bloc du monde ?

09 Fév

« Sleepwalker » est décidément le bloc en vogue du moment ! Après avoir été enchaîné par Jimmy Webb et Daniel Woods, ce 8C+ ultra physique a été réalisé par Nalle Hukkataival, quelques jours plus tard.

Mais Daniel Woods n’a pas été rassasié par la réussite du bloc le plus dur de son pays. En effet, après avoir enchaîné « Sleepwalker », l’américain s’est penché sur un éventuel départ assis. Cela rajoute trois mouvements supplémentaires, dont le premier équivaut à lui seul à un 8A+.

Après avoir travaillé ce départ durant quelques séances, Daniel était capable de réussir ce premier mouvement seulement une fois tous les dix essais. La complexité du mouvement lui a même valu quelques jours de repos forcés, son bras gauche souffrant d’une tendinite, à force de répéter sans cesse le même geste.

Il y a peu, Daniel a réussi à enchaîner la totalité de cette nouvelle version, chutant au tout dernier mouvement du bloc.

Ajouter trois mouvements extrêmes à un bloc coté déjà 8C+ en fait pour lui incontestablement un bloc dans le neuvième degré. 9A ? 9A+ ? Mystère…

Mais ce bloc hante l’esprit de Daniel, qui rêve de l’enchaîner:

Ce bloc propose les mouvements les plus difficiles que je n’ai jamais essayés ! C’est clairement la chose la plus dure que je n’ai jamais grimpée, et maintenant, je me sens possédé par ce bloc.

Ce n’est donc plus qu’une question de temps pour Daniel, qui projette de revenir travailler son projet d’ici peu.

  • Le meilleur essai de Daniel Woods dans ce projet:

 

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Focus: Fanny Gibert, ses règles du jeu

09 Jan

Grande Voix, le support d’information long format de la Fédération Française de la Montagne et de l’Escalade, s’est intéressé à Fanny Gibert. Retour sur une année pleine de réussite.

Cette année, Fanny Gibert a tenu ses promesses. En atteignant les objectifs qu’elle s’était fixés, elle accédait à une sensation nouvelle, un sentiment d’accomplissement. Fanny Gibert a plongé en elle-même, en quête de profondeur et de qualité. Elle y a compris les rouages de son propre fonctionnement, modulé sa manière d’aborder l’escalade pour n’en garder que le meilleur : le jeu. Ce nouveau Grande Voix est parti enquêter sur ses règles du jeu. Confidences.


En 2017, Fanny Gibert terminait sa saison épuisée, à la 9e place du classement général de la Coupe du monde de bloc. Un résultat qui faisait suite à une 6e place en 2016 et une 8e en 2018.

« J’avais la sensation de stagner. Cette année a été incroyable, confie la jeune femme. Parvenir à me qualifier pour cinq finales, sur sept étapes, est une vraie fierté. Mon objectif d’être régulière au plus haut niveau a été atteint. Ma 3e place au classement général illustre cette régularité. Mais le plus important pour moi, c’est d’avoir goûté à une joie nouvelle, celle que j’avais à partir sur chaque compétition en sachant que le podium était à ma portée. »

Cette année, en plus de briguer le podium du classement général, Fanny Gibert est allée jouer jusqu’en demi-finale de la Coupe du monde de difficulté : 16e à Xiamen (CHN) et 17e à Wujiang (CHN). Un rêve éveillé pour la jeune femme, qui a, semble-t-il, intégré de nouvelles données à son mode de fonctionnement.

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Contest d’ouverture Cortigrimpe 73 !

14 Déc

À l’occasion de l’ouverture de la salle, Corti 73 vous propose de nous découvrir en participant à notre contest !

UNE SEMAINE D’AVENTURE A BORD DU REBLOCH’VAN EST A GAGNER parmi les très beaux lots offerts par notre partenaire Snowleader !!!

Tout le monde est le bienvenu, de très beaux lots seront distribués par tirage au sort aux participants.
On vous attend 🙂

INFOS:
Inscription: 10€
Ouvreurs: Baptiste Dherbilly & Stéphanie Traber
Contest ouvert à partir de 12 ans

LOTS PAR TIRAGE AU SORT:
Notre partenaire Snowleader vous offre
– 1 semaine en van aménagé à bord du Rebloch’van
– 1 week-end en van aménagé, toujours à bord du Rebloch’van 😉
– Des nombreux lots: Black Diamond, …

PROGRAMME:
12h30: Ouverture des portes & inscriptions
13h-17h: Qualifications sous forme de contest
18h: Finales

La salle ouvrira ses portes normalement dès le dimanche 16 décembre

Le lieu du rendez-vous:

Cortigrimpe 73

40 Rue de la Françon, 73420 Voglans, Rhone-Alpes, France
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Coupe de France de bloc de Toulouse: victoire d’Hélène Janicot et de Jérémy Bonder !

04 Déc

Ce week-end se déroulait la troisième Coupe de France seniors de bloc de la saison. Après l’étape de St-Leu à La Réunion et celle d’Épinal dans les Vosges, 104 grimpeurs venus de toute la France s’étaient donné rendez-vous à Toulouse, au sein de la salle Block’Out.

  • Résultats complets ci-dessous.

Les résultats seniors femmes:

Si Naïlé Meignan terminait 1ère des qualifications, c’est finalement Hélène Janicot qui remporte cette étape de Coupe de France. Tout se jouera à un petit essai en finale. En effet, Hélène enchaînera 3 blocs en 4 essais, quand il faudra un essai de plus à Naïlé pour toper les trois blocs, qui termine 2ème, juste devant Charlotte André, qui elle aussi enchaînera 3 blocs en 5 essais.

 

Les résultats seniors hommes:

Chez les hommes, victoire de Jérémy Bonder, qui s’impose avec 2 blocs à vue. Aucun des finalistes ne sortira l’intégralité des blocs de finale. Juste derrière lui, on retrouve Tanguy Topin, qui enchaîne 2 blocs en 5 essais. Enfin, Thomas Morize décroche le bronze avec 1 bloc topé en 2 essais.

Les résultats du Championnat de France vétérans:

Cette étape de Coupe de France seniors était également l’occasion d’accueillir le Championnat national de bloc des catégories vétérans.

Chez les femmes, c’est Audrey Fra qui remporte le titre de Championne de France. Après avoir terminé 1ère des qualifications, elle domine largement les finales en étant la seule à toper les trois blocs, en 15 essais. Derrière elle, l’argent revient à Clarisse Jung avec 1 bloc réalisé à vue. Eloise Devaux complète le podium avec 1 bloc en 2 essais.

Chez les hommes, les finales étaient bien plus compliquées puisqu’aucun des six finalistes ne sortira un bloc. C’est donc le nombre de zones qui a valu le titre national à Olivier Lebreton, qui aura été le seul grimpeur à toutes les valider. Derrière lui, on retrouve Arnaud Gillet, 2ème et Stéphane Julien 3ème.

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Inauguration d’une nouvelle salle d’escalade à Rumilly, en Haute-Savoie

02 Déc

Samedi dernier avait lieu l’inauguration d’une toute nouvelle salle haut-savoyarde: la SAE nationale de Rumilly, à quelques kilomètres d’Annecy. Pour l’événement, le club Albanais Vertical avait invité de nombreux élus locaux, ainsi que quelques stars nationales et internationales venues inaugurer cette structure flambant neuve.

De nombreux grimpeurs du coin étaient venus assister à cette inauguration, chaleureusement organisée par les bénévoles du club de l’Albanais Vertical. Il faut dire que par rapport à leur précédente structure, la hauteur du mur a été multipliée par deux… ce qui a engendré une hausse de 50% du nombre d’adhérents cette année !

Après un discours effectué par les élus en la présence de Pierre Bechet, Maire de Rumilly et Raymond Favre, son adjoint aux sports, ainsi que Pierre Blanc, Président de la Communauté de communes et J.P Violette, en charge des équipements, Claude Chamelle, Président de la Ligue, Fred Juarez et Caroline Duval, respectivement présidents des comités territoriaux de Savoie et de Haute-Savoie, le ruban bleu-blanc-rouge a été coupé, au beau milieu du mur.

Puis, les champions invités pour l’événement se sont donnés en démonstration. D’abord Anouck Jaubert, numéro 1 mondial et co-détentrice du record du monde de vitesse, qui a inauguré les deux couloirs de vitesse, établissant un nouveau record à battre pour les licenciés du club.

Puis, Arsène et Alistair Duval, champion du Monde et champion de France, nous ont offert une belle démonstration d’escalade  de difficulté, dans l’une des voies les plus dures de la salle, ouverte par Éric Chanourdie. D’ailleurs, le club Albanais Vertical compte désormais dans ses rangs sa fille, Julia Chanourdie, qui grimpera dorénavant sous les couleurs du club de Rumilly.

Pour clôturer cette inauguration, bénévoles, élus et spectateurs se sont donné rendez-vous autour d’un buffet pour échanger tous ensemble, dans la convivialité.

La structure en quelques chiffres :

48: le nombre de mètres linéaires
13: la hauteur du mur en mètres
8: l’avancée en mètres la plus forte, dans la section la plus déversante du mur.
2: le nombre de couloirs de vitesse équipés d’un système de chronométrage, d’afficheurs, de pads de départ, de buzzers et des deux enrouleurs automatique.

  • Plus d’infos sur le club ici
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Test matos: les volumes Solid

25 Nov

Les volumes sont désormais des éléments incontournables de l’escalade en salle. Aussi bien pour l’ouverture de blocs que de voies, en compétition ou pour grand public. En effet, c’est un excellent moyen de rendre les passages complexes et physiques bien en gainage, tout en compression. C’est aussi un plus visuel pour le mur, puisque les volumes donnent un véritable cachet à une structure lisse.

Depuis quelques mois, Planetgrimpe a eu la chance de pouvoir agrémenter l’une de ses structures d’escalade des derniers volumes fabriqués par Solid. Et donc de les tester sur le long terme… Résultat de ce test ci-dessous.

La première rencontre, ou la joie de déballer le colis !

C’est avec une impatience immense que nous avons reçu le carton contenant nos petits trésors… Emballés avec soin et calés minutieusement dans le carton, ils nous sont parvenus dans un parfait état ! Un peu comme un enfant qui ouvre ses cadeaux de Noël, nous nous sommes précipités sur nos volumes.

En les ouvrant, nous avons tout de suite remarqué la très bonne qualité du produit. Les volumes sont bien finis, les couleurs se marient parfaitement et donnent un effet futuriste et le logo est très classe.

Le colis était composé de dix volumes de la gamme Solid 2018:

  • 2 Pyramides S.1.1
  • 2 Pyramides S.1.2
  • 2 Barrettes S.17.0
  • 2 Carrés S.18.0
  • 1 Pavé S.13.0
  • 1 Triangle S.14.0

Solid est une marque polonaise, distribuée en France par la marque de prises d’escalade Digital Climbing.

Des formes atypiques

Ce que l’on remarque tout de suite en déballant les volumes, ce sont leurs formes. L’originalité des volumes est au rendez-vous. En effet, ces volumes sont très originaux et se détachent du reste du marché. Ils ont été inspirés pour ravir les ouvreurs tout comme les grimpeurs et procurer un maximum de sensation, dans une constante recherche d’un équilibre, entre placements et mouvements physiques.

Solid a misé un maximum sur les formes de ses volumes. Certes, de simples pyramides figurent dans leur catalogue, comme les modèles de la gamme S.1.1 à S.1.5. Mais le catalogue compte au total plus de 25 références de produits, au look tous plus originaux les uns que les autres. Il existe aussi bien des pyramides donc mais aussi des rectangles tronqués, des pavés, ainsi que différentes formes pouvant s’emboîter les unes avec les autres comme les S.9.0 et les S.10.0 ou les S.13.0 et S.14.0. On peut également séparer ces volumes qui s’emboîtent pour créer des fissures plus ou moins grandes, ou encore superposer différents volumes, pour donner un look à la structure d’escalade qui laissera bouche bée n’importe quel grimpeur.

Il existe également au catalogue des barrettes allongées, difficile à tenir à plat mais sur lesquelles on peut venir visser de petites micros. Vous l’aurez compris, la gamme de Solid est très variée et modulaire. L’imagination des ouvreurs est la seule limite à ces volumes !

Chez Planetgrimpe, nous avons donc eu la chance de tester, les S.1.1, S.1.2, S.17.0, S.18.0, S.13.0 et S.14.0

Des volumes aux finitions irréprochables !

Dès la première utilisation des produits de la marque Solid, nous avons remarqué l’extrême souci apporté à la qualité des produits. Les volumes sont très bien finis et les couleurs parfaitement choisis. Les pièces sont d’ailleurs bien peintes, que ce soit le logo, ou la démarcation entre les différentes couleurs. Les parties des volumes sont parfaitement collé et ajustés, ce qui est un point non négligeable lors de l’ouverture de blocs ou de voies. Il n’y a rien de pire que de voir un grimpeur arquer le bord des volumes car ceux-ci sont mal assemblés… Mais rassurez-vous, avec les volumes de la marque Solid, ce ne sera pas le cas, ceci car les plaques sont parfaitement jointives.

Le touché

Le revêtement de surface des volumes est très agréable. Un bon compromis a été trouvé au niveau du grain. Il est suffisamment adhérent pour tenir main à plat sur le volume, sans toutefois vous arracher la peau des doigts et devoir attendre plusieurs le temps de cicatriser.

Durant nos nombreuses sessions d’escalade sur les volumes, le grain a résisté à nos assauts répétés. Les volumes sont durables dans le temps et résistants, même si vous vous en servez en pied, pour créer des skates, des run&jump ou encore pieds à plat dans un profil vertical.

L’utilisation

Nous avons pu fixer aisément les volumes Solid sur notre mur de difficulté et dans notre partie bloc.  Grâce à la grosse modularité de ces volumes, nous avons pu créer des lignes esthétiques et des mouvements sympas, à la gestuelle variée. La barrette S.17.0 s’adapte bien à un profil vertical et permettent de créer des passages techniques, tout en équilibre.

A l’inverse, le volume S.14.0 cassera vos plus gros dévers et proposera des mouvements physiques. Selon l’orientation qu’on lui donne, il est même possible de tenir ce volume les mains à plat. Mais les inserts qu’il comporte permettront d’accroître encore plus les possibilités en terme de créativité

Les S.1.1 et S.1.2 sont plus adaptés à des profils moins déversants, à moins de lui rajouter quelques micros, qui le rendront efficace en toutes situations.

Petits détails à noter, les pré-trous qui permettent de fixer les volumes sur le mur à l’aide de vis à bois sont d’une superbe qualité et permettent de ne pas abimer les produits lorsqu’on les visse sur le mur.

D’une manière générale donc, les volumes Solid sont dotés d’une belle modularité, qui ont rapidement trouvé leur place sur nos structures d’escalade et ont permis d’explorer différents répertoires gestuels. Les pentes des volumes, selon les modèles et les formes, se prêtent à des profils variés et s’avèrent très riches dès qu’on commence à jouer à visser des micros.

Manutention

Les volumes Solid restent relativement légers. Il est facile de les manipuler et de les positionner, même à une main, perché au sommet d’une échelle ou d’une nacelle. En effet, le poids est un élément crucial quand il s’agit de l’ouverture de voies ou de blocs.

L’avis de Planetgrimpe

Comme vous l’aurez compris à travers notre test, nous avons été ravis par ces volumes Solid. Nous avons affaire à des produits de qualité et durables dans le temps. Les formes sont originales, ce qui laisse une place infinie aux différentes combinaisons qu’il peut exister dans un bloc ou une voie avec ces volumes. Il est sûr que les ouvreurs s’amuseront beaucoup à créer des passages avec ces volumes.

Où acheter ?

En France, comme dit précédemment, c’est la société Digital Climbing qui s’occupe de la distribution de ces volumes. Contactez les en cliquant ici, ou envoyer nous un message et nous leur feront passer vos demandes.

Astuces

Pour préserver une longue vie à vos volumes :

  • Fixez-les avec des vis à bois d’un diamètre adapté : diamètre 4,5mm x 50mm au minimum
  • Utilisez tous les pré-trous prévus sur le volume
  • Vérifier que la surface sur laquelle vous fixez vos volumes est bien place
  • Limitez l’utilisation des visseuses à choc pour visser vos volumes
  • Pour visser des micros sur les volumes, utilisez des vis de petits diamètres, pour ne pas laisser de gros trous une fois que vous les enlevez
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Un plateau de grimpeurs exceptionnel pour le La Sportiva Legends Only demain !

23 Nov

Cette année, c’est le 8ème anniversaire du La Sportiva Legends Only. 8 ans que cette compétition de bloc internationale existe. Et comme à chaque fois, cet événement marque définitivement la fin de la saison des compétitions.

Le La Sportiva Legends Only, c’est une compétition au format unique. Seuls les meilleurs mondiaux peuvent y participer, sur invitation uniquement. Ainsi, ils sont six hommes à avoir été choisis cette année. Car les années paires sont réservées à ces messieurs, tandis que les années impaires sont 100% féminines. L’an dernier, c’est Shauna Coxsey qui s’imposait et qui remportait le trophée, devant Stasa Gejo et Petra Klingler, après des finales époustouflantes.

La particularité de cette compétition réside dans le fait que les grimpeurs ne découvrent pas les blocs le soir même des finales. Depuis quelques jours, ils ont eu l’occasion de travailler les problèmes qui leur feront face samedi soir. Une compétition après-travail donc, qui permet aux ouvreurs de créer des blocs d’un niveau bien plus intense que ceux rencontrés en Coupe du Monde.

Et la grosse surprise cette année vient de la liste des participants. Quel est l’homme qui figure en tête d’affiche de cette liste ? Le King en personne, mister Chris Sharma, cador de l’escalade mondiale ! Cela fait des années que l’américain n’a pas revêtu son costume de compétiteur, pourtant demain, il se battra aux côtés des meilleurs bloqueurs du moment ! En effet, il affrontera le slovène Jernej Kruder, vainqueur du classement général des Coupes du Monde 2018, le coréen Jongwon Chon, le japonais Rei Sugimoto, le russe Alexey Rubstov mais aussi l’allemand Alex Megos.

Ne pas terminer dernier face à ces cinq autres compétiteurs serait un exploit pour Chris Sharma. Pour cause, cela fait des années maintenant que l’américain se consacre à la falaise, une pratique bien éloignée des blocs spectaculaires où les triple-jetés et les mouvements d’équilibre sont de rigueur. De plus, à 37 ans, il sera de loin le compétiteur le plus âgé du plateau. Mais le format de la compétition pourrait convenir à Chris Sharma, puisque les blocs seront après-travail, une discipline qu’il maîtrise à la perfection maintenant.

Alors rendez-vous demain à partir 19h00 pour suivre en direct cette compétition. Un live sera retransmis sur Planetgrimpe pour ne rien manquer du dénouement.

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Dani Andrada, l’homme qui valait 4000 voies extrêmes !

22 Nov

Le grimpeur espagnol de 43 ans, Dani Andrada a récemment annoncé qu’il venait de dépasser la barre des 4000 voies et blocs dans le 8a et plus.

4015. C’est le nombre exact de voies et de blocs entre le huitième et le neuvième degré que Dani Andrada a enchaîné dans sa carrière de grimpeur. Une carrière que beaucoup jalousent… En effet, l’espagnol a été l’un des pionniers du développement de l’escalade sportive de haut-niveau dans le monde entier.

Ayant commencé l’escalade à l’âge de 13 ans, en 1988, sur une petite structure proche de chez lui, il passera ses deux premières années à grimper uniquement en baskets. Lors de sa première vraie sortie en falaise, il enchaînera alors son premier 7a. La machine Andrada était lancée. Quelque temps plus tard, il passera du 8a au 8c en moins d’un an.


J’aimerais atteindre les 5000, si je ne meurs pas avant. »

D.A


Après un passage en compétition, il décide de se consacrer entièrement à l’escalade en milieu naturel. Il enchaînera alors de nombreuses voies dans le neuvième degré, comptant désormais plus de 70 voies entre le 9a et le 9b.

Dani Andrada est incontestablement l’un des grimpeurs ayant le plus d’ascensions marquantes à son compteur, que ce soit en bloc ou en falaise. Il est également connu pour avoir équipé une multitude de voies extrêmes, notamment en Espagne.

Sur les 4015 voies et blocs en 8a et plus qu’il a enchaîné, 20% ont été équipées par lui.

« J’aimerais atteindre les 5000, si je ne meurs pas avant, mais je veux surtout grimper des voies de qualité, bien que chaque jour devienne de plus en plus difficile. Cette année, j’aimerais arriver à un objectif de 1000 voies équipées. Pour l’instant, j’en suis à 789. Pour moi, ouvrir des voies est la chose la plus importante pour la communauté des grimpeurs. »

Dans une interview accordée à 8a.nu, l’espagnol a également parlé de la course aux cotations qui existe aujourd’hui. « La plupart des grimpeurs, généralement les plus jeunes, ne pensent maintenant plus qu’aux chiffres et aux cotations, en oubliant l’escalade en elle-même. »

D’après lui, la mode consiste désormais à essayer des voies dures, sans emmagasiner assez d’expérience en faisant du volume dans des voies plus faciles. « Je viens d’une ancienne génération où avant d’essayer du 8a, on grimpait des 7c+ à vue. Pour moi, des grimpeurs capables de grimper un maximum de 8a sont de bien meilleurs grimpeurs que ceux capables d’enchaîner un ou deux 9a. Après tout, l’escalade ce n’est pas juste grimper des voies dures, c’est surtout essayer de grimper dans différents styles sur différents types de rocher.

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Nouveau record sur El Cap ! À 15 ans seulement, Connor Herson enchaîne le Nose en libre !

21 Nov

Cet enfant est un jeune prodige de l’escalade. Un jour seulement après que Keita Kurakami ait signé la cinquième ascension en libre du Nose, Connor Herson faisait de même… âgé de 15 ans seulement ! Il devient ainsi le plus jeune grimpeur à accomplir cet exploit, et de loin !

Alors que la plupart des enfants de son âge s’amusaient sur leur console, jouaient au foot avec leurs amis ou faisaient leurs devoirs, Connor Herson, 15 ans, marquait l’Histoire de l’escalade en enchaînant l’une des voies les plus mythiques du monde.

Accompagné de son père Jim Herson, pendant trois jours, il réalisait les 31 longueurs du Nose, devenant ainsi le plus jeune grimpeur à enchaîner en libre ces 900 mètres d’escalade. Jusqu’à maintenant, le record était détenu par Beth Rodden, qui avait grimpé le Nose âgée de 25 ans.

Parti le samedi, Connor atteignait le sommet d’El Cap lundi. Impressionnant dans sa grimpe, il enchaînait les 26 premières longueurs sans tomber une seule fois, jusqu’à arriver à l’une des sections les plus dures de cette grande voie : Changing Corners, la longueur 27 cotée 8b. La nuit tombait alors dimanche soir, et Connor n’avait droit qu’à un seul essai avant qu’il ne fasse trop sombre. Malheureusement, il zippa du pied dans le mouvement le plus dur. Le lendemain matin, après une bonne nuit de sommeil en portaledge, il enchaînait sans difficulté cette longueur, poursuivant son ascension jusqu’au sommet.

Il faut dire que Connor a grandi dans la vallée du Yosemite, grimpant des voies sur le Half Dome dès son plus jeune âge. En 2016, alors âgé de 13 ans, il avait déjà grimpé le Nose, en un jour, en artif cette fois-ci. Il faut dire que son père Jim n’est pas méconnu de la planète grimpe. En 2003, il avait réalisé la huitième ascension en libre du célèbre Salathé Wall… trois jours seulement après que son fils soit né !

Enchaîner les 31 longueurs du Nose en tête était l’un des projets de Connor, qui trottait dans sa tête depuis de nombreuses années. Il se prépare en falaise depuis bien longtemps, comptant de multiples voies sportives dans le huitième degré à son actif. L’année dernière, il s’était fixé comme objectif le « 14 Challenge » : enchaîner 14 voies cotées 5.14 dans l’échelle de cotation américaine (entre le 8b+ et le 9a) l’année de ses 14 ans. Un pari réussi avec brio.

La semaine dernière, Connor et son père avaient déjà tenté l’ascension du Nose en libre. Le jeune homme avait failli accomplir l’exploit lors de son tout premier essai, chutant juste dans la dernière section difficile de Changing Corners. C’était la première fois qu’il essayait cette longueur en tête.

Le Nose fait décidément parler de lui en ce moment ! Hier nous vous relations la performance du japonais Keita Kurakami, qui enchaînait cette grande voie complètement seul, en solo encordé. Actuellement, c’est Nina Caprez qui se bat dans le Nose, supportée par Lynn Hill, afin de célébrer les 25 ans de son premier enchaînement en libre.

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Exploit sur El Cap ! Un japonais signe la première ascension historique du Nose en solo auto-assuré !

20 Nov

Keita Kurakami a réalisé la nuit dernière la toute première ascension en solo encordé (et la cinquième en libre) du Nose, sur El Cap. Un exploit historique qu’aucun autre grimpeur n’avait encore tenté. Pour cause, en d’autres termes, cela signifie enchaîner les 31 longueurs en tête, redescendre en rappel à chaque longueur pour récupérer le matériel, puis remonter au jumar jusqu’au pied de la longueur suivante. Un travail monstrueux, que Keita a réalisé seul.

Ces japonais sont décidément partout ! Si on les savait déjà redoutables en compétition, en bloc ou en falaise, voilà maintenant qu’ils s’attaquent aux Big Walls.

En atteignant le sommet d’El Cap dimanche 19 novembre à 22h10, Keita Kurakami est devenu le cinquième grimpeur de l’Histoire à grimper le Nose en libre. Sauf que lui est le premier à l’avoir fait seul, sans aucun compagnon de cordée, enchaînant les 900 mètres d’escalade en solo auto-assuré. Une grande première dans l’Histoire du Yosemite.

Keita Kurakami s’était déjà essayé à cet exploit l’an dernier. Le japonais avait déclaré avoir enchaîné en libre le Nose, avant de revenir sur ces propos, en précisant qu’il ne l’avait pas fait dans le pur style comme les quatre autres grimpeurs précédents. En effet, en pleine ascension, lui avait regagné le sommet pour bivouaquer, avant de redescendre le lendemain poursuivre son sa montée.

Mais cette année, c’est d’une seule traite depuis le sol que Keita a enchaîné le Nose, devenant la cinquième personne à le faire, après Lynn Hill, Tommy Caldwell, Beth Rodden et Jorg Verhoeven. Mais jusque-là, tous l’avaient fait avec un partenaire de grimpe, c’est-à-dire quelqu’un qui les assurait pendant ces longues heures d’ascension.

Cette fois, Keita Murakami n’a pas quitté la paroi comme il l’avait fait l’an dernier

Mais ce que vient de réaliser Keita Kurakami est encore plus grand. Enchaîner le Nose en solo encordé signifie parcourir les 31 longueurs trois fois. D’abord enchaîner chaque longueur seul, en tête, en utilisant des techniques de corde complexes. Puis, arrivé au sommet de chaque longueur, il faut poser un rappel et redescendre jusqu’en bas pour récupérer ses dégaines. Une fois en bas, il faut alors remonter au jumar jusqu’au relais, en se hissant sur la corde. Cela prend beaucoup de temps et demande une énergie incroyable, tant physique que mentale.

Cet accomplissement aura demandé trois ans de travail au japonais. Il commença à travailler la voie en 2016, repérant notamment les longueurs les plus difficiles comme “The Great Roof” 8b ou encore “Changing Corners” 8b+. Un an plus tard, il était de retour dans la vallée du Yosemite et libérait toutes les longueurs en trois jours, sans toutefois être resté sur le mur toutes les nuits :

« Parce que je ne suis pas resté tout le temps sur le mur et que j’ai regagné le sommet pour me reposer plus confortablement, on ne peut pas dire que j’ai enchaîné en libre le Nose, puisque mon ascension n’a pas été vraiment progressive depuis le bas. C’est plus facile que les autres ascensions en libre qu’il y a eu jusque-là et ça ne peut donc pas être répertorié comme telle. »

Mais cette année, c’est bien d’une traite, depuis le bas, et sans quitter la paroi que Keita Kurakami a enchaîné les 900 mètres et les 31 longueurs du Nose, venant ainsi compléter un nouvel exploit sur El Cap.

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Sachi Amma libère l’une des voies les plus dures du Japon !

19 Nov

Jeudi dernier, Sachi Amma venait à bout de son projet du moment. « C’est l’ascension la plus mémorable de ma vie » déclarait-il alors sur les réseaux sociaux.

Fort de toute son expérience de falaisiste, il a don enchaîné  “Rise”,  9a+ au Mont Futago. L’histoire a commencé il y a plus de six mois, lorsqu’en Avril il équipe une ligne qui lui paraît futuriste. 30 mètres de grimpe sur une paroi quasiment verticale où les prises frôlent le minuscule et où chaque mouvement doit être contrôlé à la perfection. Mais cette voie extrême était encore bien trop dure pour Sachi, qui a alors eu l’idée de créer une connexion plus facile pour commencer.

C’est là qu’est née “Rise”. Elle emprunte les 15 premiers mètres de son projet, qui cote déjà 8b+ selon lui, puis bifurque sur “Akirameruna”, une voie déjà existante, après un pas de bloc de quatre mouvements, étant à lui seul l’équivalent d’un bloc en 8A+.


Plus d’une dizaine de fois, je suis tombé dans le crux. À force, je commençais à être épuisé, même effrayé par le fait d’essayer la voie sans jamais la réussir.


Cela fait plus d’un mois que le japonais travaille cette voie depuis le bas, tombant sans cesse au crux, où il faut tenir deux micros prises pour aller chercher une inversée très loin. Mais jeudi 15 novembre, après 25 jours de travail dans la voie, Sachi Amma parvient à tenir cette inversée, profitant de la collante automnale. Plus rien ne pouvait alors l’arrêter jusqu’au sommet…

Grand compétiteur, Sachi Amma avait quitté le circuit international en 2014, après avoir remporté le classement général des Coupes du Monde de difficulté. L’année suivante, il se fixait comme objectif d’enchaîner au moins dix voies dans le neuvième degré, objectif qu’il atteignait sans grande difficulté.

Au total, il compte maintenant onze 9a+ à son carnet de croix ainsi que deux 9b. Il offrait d’ailleurs au Japon son premier 9b l’hiver dernier, avec “Soul Mate”, qu’il enchaînait après des mois de travail.

Maintenant que Sachi a enchaîné “Rise”, qui n’est autre que le deuxième 9a+ du Japon, il compte réaliser son projet initial, bien plus dur, qui pourrait alors devenir le premier 9b+ japonais. En attendant, une vidéo complète de son ascension devrait voir le jour rapidement… Alors restez connectés !

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Coupe de France de bloc d’Epinal : Flavy Cohaut et Alban Levier s’imposent !

19 Nov

Ce week-end se déroulait la deuxième Coupe de France seniors de bloc de la saison, la première sur le sol métropolitain. En effet, après l’étape de St-Leu à La Réunion il y a trois semaines, les compétiteurs français avaient rendez-vous à Epinal, dans les Vosges.

Au programme, un tour de qualification avec 12 blocs, suivi de finales où les six meilleurs hommes et femmes se disputaient la victoire dans trois blocs.

Chez les femmes, c’est la jeune Flavy Cohaut qui truste la première marche du podium. Après avoir terminé 3ème des qualifications (ayant été l’une des trois seules avec Camille Faille et Charlotte André à enchaîner tous les blocs), Flavy fait la différence en finale, étant la seule à toper deux blocs, qui plus est à vue !

Derrière, Camille Faille termine 2ème, juste devant Charlotte André 3ème. Chacune enchaînera 1 bloc à vue en finale, elles seront alors départagées suite aux résultats des qualifications, que Camille remportait pour seulement un essai.

Chez les hommes, nette domination d’Alban Levier ce week-end. Après un tour de qualification plutôt facile où il enchaîne les 12 blocs à vue (ils seront d’ailleurs 18 grimpeurs à toper tous les blocs de qualification), Alban met tout le monde d’accord en finale étant lui aussi le seul à valider 2 blocs.

Derrière lui, c’est le grimpeur de la Team B’O Yann Denouel qui repart avec l’argent. Avec 1 top au compteur et 3 zones validées, il devance de peu Sam Avezou, qui s’empare de la médaille de bronze, juste devant son grand frère Léo.

Les résultats complets seniors :

Les résultats vétérans :

Prochaine étape le premier week-end de décembre, où les grimpeurs ont rendez-vous à Toulouse pour disputer la troisième manche nationale de la saison.

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