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Author Archives: Nicolas Mattuzzi

Deux médailles françaises sur la Coupe d’Europe de Brixen

10 Mai

Mathieu Ternant et Agathe Calliet sont tous les deux montés sur le podium de la Coupe d’Europe de bloc à Brixen, en Italie.

En parallèle de la Coupe du Monde de Séoul se déroulait une Coupe d’Europe de bloc à Brixen, en Italie. Il s’agissait de la seconde étape de la saison, la première ayant eu lieu à Prague, la semaine dernière.

Pour l’occasion, près de 150 grimpeurs venants des quatre coins du continent s’étaient donné rendez-vous. Parmi eux, figuraient huit Français, et deux d’entre eux sont montés sur le podium.

Agathe Calliet en bronze !

Chez les femmes, Agathe Calliet s’est offert sa première médaille internationale senior. Pourtant notre jeune Française de 18 ans revient de loin. En qualification, elle décrochait la 17ème place, et se qualifiait tout juste pour les demi-finales. Même scénario en demi-finale : elle n’attrape pas la zone dans le premier bloc, ni dans le deuxième. Dans le troisième tracé, elle valide la zone mais ne monte pas au sommet. Mais dans le quatrième bloc, elle réussit le jeté à vue, ce qui lui permettra de se classer 7ème et de se qualifier ainsi de justesse pour les finales.

La finale sera un peu trop facile et cinq grimpeuses enchaîneront tous les blocs. Le podium s’est donc dessiné en fonction du nombre d’essais. En ayant enchaîné les 4 blocs en 9 essais, Agathe Calliet monte sur le podium et décroche une belle médaille de bronze. Avec un essai de moins, on retrouve la Tchèque Eliska Adamovska juste devant elle. C’est l’Autrichienne Sandra Lettner qui s’impose, avec deux essais de moins que notre Française.

Nos trois autres françaises, Lily Abriat, Selma Elhadj Mimoune et Lucile Saurel, prennent respectivement la 11ème, 13ème et 21ème place.

Les résultats des finales

+ Les résultats complets

Le commentaire d’Agathe, qui revient sur sa compétition

J’ai abordé cette compétition de façon plutôt détendue, comme sur la première étape, parce que pour moi ces Coupes d’Europe sont un peu des « bonus » et surtout de super moyens de prendre de l’expérience. J’étais quand même un peu stressée, parce que je savais que suite à mon résultat à Prague, je pouvais « faire quelque chose ».

Lors des qualifications, j’étais super confiante, je toppe le premier bloc à vue. Malheureusement, ma confiance dégringole un peu dans le deuxième bloc, un bloc un peu tricky, sur des volumes où je n’atteins même pas la zone. Je me rattrape comme je peux dans le reste du circuit et ouf… Ça passe. Ce circuit de qualif m’avait un peu refroidie mais bon, en demi, tout est remis à 0, et puisque j’étais dans le fond du classement, je n’avais rien à perdre.

Pendant l’échauffement, j’étais stressée et j’avais de mauvaises sensations… Je commence mon circuit de demi-finale et… Encore un bloc avec des volumes ! Je comprends la méthode trop tard. Le deuxième bloc est une fissure de pieds, je passe 4 minutes sur le tapis à ne pas trop comprendre la méthode… À ce moment, je me dis : « bon, tu as 0 zone, il va falloir se ressaisir ». J’arrive dans le troisième bloc, c’est une espèce de coordo suivie d’une dalle physique. Je réussis la coordo, mais je n’arrive pas à bien me placer, je zippe, je m’énerve, je me dis que je suis en train de passer à côté de ma demi-finale. Puis viens mon sauveur, le dernier bloc, tout ce que j’aime : des contre pointes, un peu physique mais pas trop, un joli mouv d’épaule… Je réussis à le flasher. J’étais contente de finir sur une bonne note. J’ai « sauvé l’honneur ». Je sors de l’iso, mon sort n’est plus entre mes mains désormais. Mais je ne me fais pas trop d’illusions… Au fur et à mesure que les autres filles passent, je retrouve un peu espoir et après 1h de stress, j’apprends que je passe en finale ! Je suis 7ème.

L’échauffement de la finale se passe super bien, je me sens forte, détendue et je suis super contente d’être là, je ne m’y attendais pas après ces deux tours ! En finale, je profite et je grimpe « normalement ». Les blocs sont faciles, il faut tout sortir, heureusement, je passe dans les premières donc je n’ai pas trop la pression. Je suis un peu déçue de l’ouverture parce que je me sentais prête à forcer. Je fais 4 blocs en 9 essais. Je sors de l’iso, toujours le même petit stress en regardant les filles passer, elles font presque tout à vue. Dans le dernier bloc, un espace de gros jeté, les filles mettent des runs, on compte les essais, et miracle ! Je monte sur la boîte.

Je suis un peu sous le choc… Mais super contente de faire ma première médaille internationale en senior ! J’ai tellement appris lors de ces deux derniers weeks-ends… J’ai sensiblement fait les mêmes places à chaque tour et au final je me retrouve avec deux jolies places : 4ème et 3ème. Je suis super contente de confirmer après l’étape de Prague. Ça n’était donc pas un « coup de chance » ! Peut-être que c’est grâce aux copains à Séoul qui m’ont beaucoup inspirée ! En tout cas, je rentre en France avec de beaux souvenirs, une ambiance incroyable en finale, surtout à Prague avec énormément de public et des blocs géniaux. J’ai hâte de refaire des compétitions comme ça dans le futur !

Une médaille d’argent pour Mathieu Ternant

Chez les hommes, notre Français Mathieu Ternant a bien failli monter sur la plus haute marche du podium. Si le premier lui résiste, il réalise ensuite un impressionnant flash des trois derniers blocs. À l’issue de son passage, il était en tête du classement provisoire.

Pourtant, la victoire semblait promise à l’Allemand Yannick Flohé, qui était le seul grimpeur à avoir réalisé les trois premiers blocs. S’il enchaînait le dernier passage, il décrochait l’or. Mais l’Allemand doit s’avouer vaincu et ne parvient pas à résoudre ce dernier passage dans le temps imparti.

Mathieu Ternant était donc toujours premier, avant le passage de Simon Lorenzi. Le Belge parvient à son tour à enchaîner le bloc à vue. Au final, lui et notre Français réalisent exactement le même score : 3 blocs en 3 essais et 4 zones en 5 essais. Ce sont donc les demi-finales qui départageront les deux grimpeurs, à l’avantage de Simon Lorenzi, qui avait réalisé 2 blocs et 4 zones contre 2 blocs et 3 zones pour Mathieu Ternant.

Il s’agit de la deuxième médaille continentale pour Mathieu Ternant, lui qui avait déjà décroché l’or l’an dernier lors de la Coupe d’Europe de Krakow, en Pologne.

Léo Avezou rentre dans le top 10 de cette Coupe d’Europe, en terminant 9ème de cette compétition. Enfin Arthur Ternant et Émilien Casado, nos deux autres grimpeurs français engagés, prennent respectivement la 14ème et 16ème place.

Les résultats des finales

+ Les résultats complets

Le commentaire de Mathieu Ternant sur cette performance

Après une 11ème place très décevante à Prague malgré une super forme, j’étais vraiment dégoûté. J’ai donc pris le temps de réfléchir à ce qu’il s’était passé à Prague : « comment ça se fait qu’un jour tout se passe bien, tu gagnes les qualifs… et lendemain tu te fais malmener sans savoir pourquoi ?! » Alors j’ai analysé ça, j’ai fait en sorte d’identifier ce qui n’avait pas fonctionné, pour rectifier le tir à la prochaine, qui avait lieu la semaine d’après en Italie.

Les qualifications n’étaient pas très dures, je me retrouve dans le haut du classement. Plutôt confiant et content d’avoir su mettre en place ce que je voulais. 

Le lendemain matin pour la demi-finale l’idée était de rester dans le même état d’esprit qu’en qualif et ne pas refaire la même erreur qu’à Prague. Je devais rester calme et surtout ne pas m’énerver. Je savais que j’étais en forme, j’avais le niveau de faire les blocs, alors tout allait bien se passer. Et en effet, ça se passe plutôt bien puisque je prends mon ticket pour la finale.

Encore une fois, pour ce dernier round en finale, l’objectif était de rester sur cette bonne lancée pour aller jouer la première place. Un tour pas très dur où je prends la tête du classement provisoire. En sortant je n’y croyais pas vraiment, mais quand j’ai vu l’Allemand Yannick Flohé échouer dans le dernier bloc, je commençais sérieusement à y croire. Je n’avais de toute façon plus les cartes en mains, alors je touchais du bois… Mais finalement, Simon Lorenzi flash le dernier bloc. On termine donc ex æquo sur ce round, départagé aux demis, et c’est le Belge qui gagne (bravo à lui) et moi je dois me contenter d’une médaille d’argent.

Alors évidemment, ma première réaction, c’est beaucoup de frustration et de déception… Mais aujourd’hui après une journée à relativiser, je me dis que j’ai fait une belle compétition. J’ai pris du plaisir à grimper, je sais rester calme et je gère beaucoup mieux la pression. Donc malgré tout beaucoup de positif, et je reste vraiment confiant pour l’avenir.

Enfin pour finir, super moment avec l’équipe de France dans une bonne ambiance. Merci ! »

Mathieu Ternant

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Replay : les finales de la Coupe du Monde de Séoul

10 Mai

Les replays des finales de la Coupe du Monde de Séoul sont maintenant disponibles ! Revivez la finale de bloc où Oriane Bertone a décroché la médaille d’argent, tandis que Paul Jenft décrochait la 4ème place.

Revivez également les phases finales de la Coupe du Monde de vitesse de Séoul.

Voici ci-dessous les replays des finales la Coupe du Monde de bloc et de vitesse de Séoul :

(Cliquez sur les images pour accéder aux replays)

Bloc

Vitesse

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Résumé complet de la finale homme de la Coupe du Monde de Séoul !

09 Mai

Et si je vous disais que la médaille d’or s’était jouée à une seconde près. Incroyable comme scénario non ? C’est pourtant ce qu’il s’est passé en finale de la Coupe du Monde de Séoul.

Une finale inédite, dans laquelle Paul Jenft allait faire cavalier seul face à une flopée de grimpeurs asiatiques. Plus que jamais, les Japonais étaient en force, en étant cinq en finale !

Et cette finale a été complètement bouleversée dans les dernières minutes. En effet, tout s’est joué dans le dernier bloc, qui a renversé le classement. Retour sur l’intégralité de cette soirée.


Bloc 1

Comme chez les femmes, le bloc 1 plongeait les finalistes directement dans le vif du sujet. Un premier bloc complexe, composé de trois coordinations bien distinctes : un départ dynamique avec un appui en paume à contrôler, puis un nouveau mouvement dynamique avec une contrepointe qui permettait de se stabiliser, avant un jeté final à une main pour aller chercher la dernière prise.

À ce jeu, Yoshiyuki Ogata sera le plus efficace. Après un premier essai de calage, il enchaînera avec une grande facilité ce bloc, en seulement deux essais. Ses deux compatriotes, Kokoro Fujii et Tomoa Narasaki se feront piéger plusieurs fois dans le dernier mouvement, loupant de peu la prise discrètement vissée sur le volume. Mais lors de leur quatrième essai, ils parviendront tous deux à valider ce bloc.

Tomoa Narasaki juste après avoir réussi à contrôler le deuxième mouvement dynamique de ce bloc.

Notre Français Paul Jenft aura été en difficulté dans le premier mouvement du bloc. Il mettra cinq essais avant de réussir à valider la prise de zone, puis chutera à son tour en loupant de peu la prise finale.

À l’issue de ce bloc, un premier trio se dessinait déjà, avec en tête Yoshiyuki Ogata, suivi de Tomoa Narasaki et Kokoro Fujii, les trois seuls grimpeurs à avoir enchaîné ce premier tracé.

Bloc 2

Le second passage était plus complexe à déchiffrer et plusieurs méthodes étaient possibles dans ce bloc. Sur un mur parfaitement vertical, il fallait composer au milieu de volumes bi-textures, et de grosses prises rondes peu prononcées. Pourtant, tous les finalistes réussiront à enchaîner ce bloc.

Mention spéciale à Paul Jenft, qui sera le seul à le réaliser à vue, en optant pour une méthode statique lui permettant d’atteindre la dernière prise sans prendre de risque.

Paul Jenft sécurise le top du bloc n°2.

Les Japonais réaliseront ce passage lors de leur deuxième essai, hormis Kokoro Fujii qui mettra plus de temps pour déchiffrer ce bloc, atteignant la prise de fin lors de son troisième essai, alors qu’il lui restait moins de dix secondes au compteur.

Tous les finalistes ayant enchaîné ce bloc, le classement provisoire restera identique par rapport au bloc précédent, si ce n’est que Yoshiyuki Ogata prenait une petite longueur d’avance, comptant moins d’essais que ses deux compatriotes.

Bloc 3

Cette fois, un bloc plus basique et physique attendait les grimpeurs. Si Yoshiyuki Ogata réalise la méthode prévue par les ouvreurs, les finalistes suivants trouvent une shunte, qui leur permette d’économiser trois mouvements et de se rendre directement sur l’avant-dernière prise, sans passer par le crux du bloc.

Yoshiyuki Ogata sera le seul grimpeur à enchaîner le bloc en passant par les deux prises en épaules situées à droite.

Paul Jenft sera le premier à utiliser cette méthode, toppant ainsi en trois essais. Tomoa Narasaki enchaîne en un essai de moins, tandis que Kokoro Fujii réalise un magnifique flash de ce troisième passage.

Si le trio de tête restait le même à la suite de ce troisième bloc, l’écart se resserrait petit à petit entre nos trois Japonais : Yoshiyuki Ogata figurait toujours en tête avec trois tops en six essais tandis que Kokoro Fujii et Tomoa Narasaki se disputaient la deuxième place avec trois blocs en huit essais.

Bloc 4

Alors que la pluie vient s’inviter à la fête, contraignant les organisateurs à sécher le mur entre le passage des différents finalistes, ce quatrième bloc aura tenu les spectateurs en haleine. Le passage est de nouveau très physique, et comporte de nombreux mouvements, tous très exigeants. En cette fin de circuit, les finalistes sont fatigués et rentrent presque en rési dans ce bloc. Comme Paul Jenft, qui chute à quelques mouvements du top, à bout de souffle.

Yoshiyuki Ogata, qui réalisait une finale parfaite depuis le début de la soirée, doit lui aussi s’avouer vaincu dans ce tracé. Lors de son premier essai, il parvenait toutefois à se jeter sur la dernière prise dans un élan de désespoir, mais n’arrivait pas à la contrôler.

Le bloc semblait si dur, qu’on pensait qu’il ne serait pas enchaîné. Mais c’était sans compter sur les deux derniers grimpeurs à s’élancer : Kokoro Fujii et Tomoa Narasaki. Lors de son deuxième run, Kokoro Fujii fait parler la force et parvient à mettre les deux mains sur la dernière prise, sans toutefois contrôler le balant. Il était de retour au sol, sans avoir validé le bloc. Alors qu’il ne lui restait plus que 30 secondes, il repartait pour un ultime essai. Le décompte des cinq dernières secondes se mettait alors à sonner et le Japonais se ruait sur la dernière prise, qu’il parvenait à tenir lors de la toute dernière seconde. Il ne le savait pas encore, mais à ce moment-là, il venait de remporter cette Coupe du Monde !

À moins de quatre secondes de la fin, Kokoro Fujii n’était encore même pas sur la dernière prise. Pourtant, il parviendra à valider ce dernier bloc.

Derrière, scénario similaire pour Tomoa Narasaki. Après trois essais infructueux, il se lance une dernière fois dans ce bloc, et parviendra à son tour au sommet, alors que le décompte des cinq dernières secondes retentissait de nouveau ! Un nouveau top sur le gong, qui lui permet de passer de la troisième à la deuxième place.

Le podium

Ce dernier bloc aura bouleversé le podium. Yoshiyuki Ogata, qui avait mené durant toutes les finales, se voit rétrogradé à la troisième place, n’ayant pas enchaîné le dernier passage.

Kokoro Fujii et Tomoa Narasaki auront tous les deux réalisé les quatre blocs de finale. C’est donc au nombre d’essais que la victoire s’est jouée. Là encore, c’est très serré, puisque seul un essai les sépare. Kokoro Fujii aura mis 11 essais pour enchaîner l’intégralité du circuit, tandis que Tomoa Narasaki en aura mis 12, décrochant la deuxième place derrière son compatriote.

Un podium 100% Japonais, au pied duquel figure une nouvelle fois notre Français Paul Jenft. Lui qui terminait déjà quatrième lors de l’ouverture de la saison à Meiringen, décroche de nouveau une médaille en chocolat, toutefois très prometteuse pour la suite de sa carrière.

Le podium 100% japonais de cette Coupe du Monde de Séoul. © IFSC

Les résultats complets

Prochaine étape du 20 au 22 mai, à Salt Lake City, aux États-Unis.

Le calendrier complet de la saison 2022

  • 1re étape (du 8 au 10 avril) : Meiringen (Suisse) – bloc
  • 2e étape (du 6 au 8 mai) : Séoul (Corée du Sud) – bloc et vitesse
  • 3e étape (du 20 au 22 mai) : Salt Lake City (Etats-Unis) – bloc
  • 4e étape (du 27 au 29 mai) : Salt Lake City (Etats-Unis) – bloc et vitesse
  • 5e étape (du 10 au 12 juin) : Bressanone (Italie) – bloc
  • 6e étape (du 22 au 26 juin) : Innsbruck (Autriche) – bloc et difficulté
  • 7e étape (du 30 juin au 2 juillet) : Villars (Suisse) – difficulté et vitesse
  • 8e étape (du 8 au 10 juillet) : Chamonix (France) – difficulté et vitesse
  • 9e étape (du 22 au 23 juillet) : Briançon (France) – difficulté
  • 10e étape (du 2 au 3 septembre) : Koper (Slovénie) – difficulté
  • 11e étape (du 24 au 2 septembre) : Jakarta (Indonésie) – difficulté et vitesse
  • 12e étape (du 30 septembre au 2 octobre) : Wujiang (Chine) – difficulté et vitesse
  • 13e étape (du 6 au 9 octobre) : Chongqing (Chine)
  • 14e étape (le 31 octobre) : Japon (lieu à définir)

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Retour sur la finale femme de la Coupe du Monde de Séoul !

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Retour sur la finale femme de la Coupe du Monde de Séoul !

09 Mai

Natalia Grossman a remporté la Coupe du Monde de bloc de Séoul hier, devant Oriane Bertone et Brooke Raboutou. Retour en détail sur les finales de cette deuxième étape internationale de la saison.

Quelle finale féminine sensationnelle hier à Séoul. Oriane Bertone a bien failli remporter sa première Coupe du Monde. Lancée dans un duel face à Nathalia Grossman, l’Américaine n’a pourtant rien lâché.

Revivez cette finale bloc par bloc, grâce à notre résumé ci-dessous.


Bloc 1

Les finales allaient demander un engagement physique et mental maximal, et le bloc 1 en était la preuve. Il débutait par un grand jeté à deux mains, et se terminait par un réta, qui nécessitait une grande force de poussée et de l’équilibre pour ramener les deux mains sur la prise finale.

Et la compétition démarrait très fort ! Stasa Gejo, première grimpeuse à s’élancer en finale, réalise un magnifique flash de ce premier passage. En isolement, ses adversaires comprennent qu’elle a enchaîné le bloc en un essai seulement. Le ton était donné !

C’est notre Française Oriane Bertone qui était la suivante à se présenter face au bloc. La jeune grimpeuse de 17 ans, qui disputait la cinquième finale de Coupe du Monde de sa carrière, vient parfaitement à bout du jeté. Habituée à grimper à Fontainebleau, elle se rétablit au sommet du bloc avec une facilité déconcertante, flashant à son tour ce premier passage.

Oriane Bertone, prête à réaliser le réta du bloc 1 des finales.

Devant une telle aisance de la part des deux premières finalistes, nous pensions alors que ce bloc était peut-être trop facile et allait être flashé par toutes les grimpeuses. Mais ce ne fut pas le cas… Les trois grimpeuses suivantes n’en viendront pas à bout. L’Américaine Brooke Raboutou et l’Italienne Camilla Moroni ne réussiront pas le premier jeté, tandis que la Japonaise Mia Aoyagi n’arrivera pas à se rétablir au sommet du bloc.

Natalia Grossman, grande favori de la compétition, ayant décroché la première place des qualifications et des demi-finales, était la dernière à faire face au bloc. Après un premier essai où elle ne montera pas assez haut pour tenir la prise du jeté, elle réalise un deuxième essai qui la conduira facilement jusqu’au sommet.

La finale commençait donc de la plus belle des manières pour notre Française, puisqu’à l’issue de ce premier bloc, Oriane Bertone était en tête, devant Stasa Gejo et Natalia Grossman.

Bloc 2

Place au bloc en dalle ! Cette fois, les grimpeuses devaient composer sur des prises fuyantes, et des mouvements en déséquilibre sur cette face inclinée à 3°. Stasa Gejo, pourtant très forte dans ce style, ne parvient pas à dompter ce passage.

En revanche, très grosse performance d’Oriane Bertone, qui enchaîne ce bloc en seulement deux essais, faisant preuve d’une maîtrise parfaite. Après de gros combats, l’Italienne Camilla Moroni parvient à son tour à enchaîner cette dalle, en six essais.

Brooke Raboutou revient dans la course en enchaînant ce bloc à son troisième essai, alors qu’il lui restait moins de 20 secondes au compteur. Enfin, Natalia Grossman impressionne en étant la seule grimpeuse à flasher ce tracé.

Alors que nous en étions à la moitié des finales, Oriane Bertone était toujours en tête du classement, au coude-à-coude avec Natalia Grossman. Le duel entre la Française et l’Américaine était lancé !

Brooke Raboutou tente de trouver l’équilibre dans le bloc 2.

Bloc 3

Ce bloc s’avérera décisif pour la victoire. Cette fois, changement de style : les ouvreurs avaient décidé de tester les qualités de coordination des grimpeuses, en proposant un skate au départ du bloc. Mais ce n’est finalement pas ce mouvement qui marquera la difficulté de ce passage, puisque toutes les finalistes enchaîneront ce premier mouvement facilement. C’est plutôt la suite du bloc qui allait départager les grimpeuses, et notamment le dernier mouvement, qui était le crux du bloc. Il fallait en effet faire preuve d’explosivité et de gainage pour atteindre la prise finale.

Un mouvement qui ne pose pas de problème à la puissante Serbe Stasa Gejo, qui toppe le bloc en deux essais. Brooke Raboutou est encore plus impressionnante, en enchaînant le bloc à vue, en totale décontraction. Malheureusement, Oriane Bertone fait face à de plus grandes difficultés. Malgré trois tentatives pour aller chercher la prise finale, elle échoue à quelques centimètres, ne parvenant donc pas à enchaîner ce bloc.

Une nouvelle fois, c’est Natalia Grossman qui impressionne le plus. Après deux tentatives infructueuses, elle parvient à réaliser le dernier mouvement de manière statique, en fermant son biceps de la même manière qu’elle effectuerait une traction à un bras !

Cette fois, l’Américaine prenait une grande longueur d’avance sur le reste des finalistes. À ce moment de la compétition, elle était la seule à avoir enchaîné les trois premiers blocs. Derrière elle, Oriane Bertone était deuxième du classement provisoire, au coude-à-coude avec Stasa Gejo, qui comptait comme elle, deux blocs en trois essais et trois zones.

Natalia Grossman fait parler la force en allant chercher la prise finale du bloc 3 en statique.

Bloc 4

Mais tout pouvait encore basculer dans le dernier bloc des finales. D’ailleurs, « basculer » était bel et bien le thème du premier mouvement, puisqu’il fallait commencer le bloc à l’envers, la tête en bas et les pieds en haut.

Stasa Gejo mettra de nombreux essais avant de réussir le départ. Elle attrapera ensuite la prise de zone quelques secondes avant la fin du temps réglementaire puis sera contrainte d’interrompre son essai. À ce moment-là, elle était alors deuxième du classement provisoire.

Un départ la tête en bas dans le dernier bloc des finales.

Pour récupérer cette place, Oriane Bertone devait au moins aller chercher la prise de zone de ce bloc. Après une zipette de la main droite lors de son premier run, son essai suivant sera le bon : elle attrapera la prise de zone, et ira même chercher le bac final, s’adjugeant un nouveau top.

La pression était alors sur les épaules de Nathalia Grossman, qui devait réussir ce bloc pour remporter la compétition. Avec une facilité déconcertante, elle shunte le départ à l’envers, préférant partir de face, en no-foot, et parvient à réaliser ce bloc à vue ! Une performance qui la propulsait directement au sommet du podium.

Enfin, Brooke Raboutou s’offrait la médaille de bronze en enchaînant le bloc lors de son deuxième essai.

Le podium

Nathalia Grossman aura très largement dominé cette deuxième Coupe du monde de la saison. L’Américaine aura enchaîné les 13 blocs proposés tout au long de la compétition, des qualifications jusqu’aux finales. Un sans-faute qui lui permet de remporter la troisième Coupe du Monde de sa carrière.

Oriane Bertone s’offre une nouvelle médaille d’argent, la troisième de sa carrière. En six participations à des Coupes du Monde de bloc, elle est rentrée cinq fois en finale, décrochant à trois reprises une médaille.

Enfin, malgré un mauvais départ dans le premier bloc, Brooke Raboutou réalise une très belle fin de circuit, ce qui lui permet de monter sur le podium, décrochant la troisième médaille de bronze de sa carrière.

Le podium de la Coupe du Monde de Séoul © IFSC

Il est intéressant de noter que ce podium est exactement le même que celui de Salt Lake City l’an dernier, compétition durant laquelle Natalia Grossman s’était imposée pour la première fois de sa carrière, et où Oriane Bertone et Brooke Raboutou décrochaient leur première médaille.

Les résultats complets

Prochaine étape du 20 au 22 mai, à Salt Lake City, aux États-Unis.

Le calendrier complet de la saison 2022

  • 1re étape (du 8 au 10 avril) : Meiringen (Suisse) – bloc
  • 2e étape (du 6 au 8 mai) : Séoul (Corée du Sud) – bloc et vitesse
  • 3e étape (du 20 au 22 mai) : Salt Lake City (Etats-Unis) – bloc
  • 4e étape (du 27 au 29 mai) : Salt Lake City (Etats-Unis) – bloc et vitesse
  • 5e étape (du 10 au 12 juin) : Bressanone (Italie) – bloc
  • 6e étape (du 22 au 26 juin) : Innsbruck (Autriche) – bloc et difficulté
  • 7e étape (du 30 juin au 2 juillet) : Villars (Suisse) – difficulté et vitesse
  • 8e étape (du 8 au 10 juillet) : Chamonix (France) – difficulté et vitesse
  • 9e étape (du 22 au 23 juillet) : Briançon (France) – difficulté
  • 10e étape (du 2 au 3 septembre) : Koper (Slovénie) – difficulté
  • 11e étape (du 24 au 2 septembre) : Jakarta (Indonésie) – difficulté et vitesse
  • 12e étape (du 30 septembre au 2 octobre) : Wujiang (Chine) – difficulté et vitesse
  • 13e étape (du 6 au 9 octobre) : Chongqing (Chine)
  • 14e étape (le 31 octobre) : Japon (lieu à définir)

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Coupe du Monde de Séoul : un podium 100% japonais

08 Mai

Clap de fin à Séoul. Les finales masculines s’achèvent sur un podium 100% japonais.

Il faut dire qu’avant même que la compétition ne débute, les Japonais savaient qu’ils décrocheraient au minimum deux médailles. En effet, avec cinq grimpeurs nippons sur six, la finale s’annonçait pleinement à leur avantage.

Seul Paul Jenft avait réussi à se glisser parmi cette armée japonaise. Notre jeune Français, qui disputait sa deuxième finale consécutive, termine au pied du podium. Il enchaîne les blocs 2 et 3 et valide la zone de tous les blocs, de quoi décrocher la 4ème place.

Mais ça ne sera pas suffisant pour monter sur le podium. En effet, devant, Tomoa Narasaki et Kokoro Fujii se dispute la victoire. Tous deux enchaîneront les quatre blocs et c’est finalement Kokoro qui remportera cette manche, comptant seulement un essai de moins que son compatriote, vainqueur à Meiringen.

Enfin, c’est Yoshiyuki Ogata qui complète le podium, avec 3 blocs et 4 zones.

Les résultats des finales


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Oriane Bertone décroche la médaille d’argent à Séoul !

08 Mai

Au terme d’une magnifique finale, Oriane Bertone est montée sur la deuxième marche du podium de la Coupe du Monde de Séoul !

Oriane Bertone, 17 ans, vient de décrocher la médaille d’argent sur la Coupe du Monde de Séoul. Notre Française aura dominé une large partie des finales, puisqu’après les deux premiers blocs, elle figurait en tête du classement.

Lancée dans un duel face à Natalia Grossman, grande favoris de la compétition, le suspens aura été entier. Mais l’Américaine ne craque pas et domine les finales en étant la seule à enchaîner tous les blocs.

Juste derrière, Oriane Bertone décroche la deuxième place. Elle réalise les deux premiers blocs très rapidement, mais ne parvient pas à tenir la prise finale du bloc 3. Son enchaînement du dernier passage lui permet toutefois de monter sur le podium.  En six participations à des Coupes du Monde, elle sera montée à trois reprises sur la deuxième marche du podium. L’or lui tend peu à peu les bras !

Enfin, c’est une autre Américaine qui complète le podium : Brooke Raboutou s’offre le bronze, avec 3 blocs et 3 zones.


Le résumé complet de ces finales à lire ici !


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Coupe du Monde de Séoul : Oriane Bertone et Paul Jenft en finale !

08 Mai

Oriane Bertone et Paul Jenft défendront les couleurs de la France dans quelques minutes, en finale de la Coupe du Monde de bloc de Séoul !

Une nouvelle finale pour Oriane Bertone !

À seulement 17 ans, Oriane Bertone disputera dans quelques instants la cinquième finale de Coupe du Monde de sa carrière, en seulement six participations ! Quatrième à Meiringen le mois dernier, la Française compte bien aller accrocher un podium aujourd’hui.

Cinquième de ces demi-finales coréennes, Oriane aura réalisé un impressionnant circuit. Elle est la seule compétitrice à topper les deux premiers blocs à vue. Et même si elle ne parvient pas à aller chercher la prise de zone dans le bloc le plus physique, elle confirme en enchaînant la dalle de fin en trois petits essais.

Avec 3 blocs en 5 essais, elle sera l’une des grimpeuses les plus efficaces de cette demi-finale.

Les USA et l’Italie au sommet !

Le sommet du classement est occupé par Natalia Grossman, grande favoris de cette Coupe du Monde en l’absence de Janja Garnbret. L’Américaine, déjà première des qualifications hier, s’offre la totalité des blocs de demi-finale. Elle réalise notamment un essai bluffant dans le bloc 3, le plus physique, qu’elle parvient à enchaîner à vue, tandis que plus de la moitié des demi-finalistes n’atteindront même pas la zone.

Mais l’Américaine n’est pas la seule à avoir réalisé tous les blocs de demi-finale. L’Italienne Camilla Moroni, qui trustait le titre de vice championne du Monde l’an dernier, est aussi montée au sommet de tous les blocs. Et la jeune grimpeuse de 20 ans a fait preuve de persévérance : elle mettra 18 essais pour enchaîner les 4 blocs et décrocher la deuxième place du classement.

En finale, on retrouvera également la Japonaise Mia Aoyagi, qui dispute sa deuxième Coupe du Monde seulement, l’Américaine Brooke Raboutou et la Serbe Stasa Gejo.

Flavy Cohaut, deuxième française qualifiée pour les demi-finales, réalise une belle compétition avec une 9ème place à la clé.

Les résultats des demi-finales femmes

+ Les résultats complets

Une deuxième finale consécutive pour Paul Jenft !

Chez les hommes, Paul Jenft disputera sa deuxième finale consécutive en Coupe du Monde de bloc. Hier, le Français annonçait déjà la couleur en décrochant la deuxième place des qualifications. Aujourd’hui, il confirme sa bonne forme du moment, en se classant quatrième des demi-finales.

Dans ce circuit particulièrement corsé, qu’aucun grimpeur ne parviendra à enchaîner dans son intégralité, Paul Jenft enchaîne 2 blocs en 4 essais et valide 4 zones. Il réussit à valider la première dalle à vue, mais tombe au sommet du deuxième bloc, composé quasiment que de pinces fuyantes. Dans le troisième tracé, le Chambérien fait la différence et utilise sa taille pour attraper la prise finale à une main, au lieu de jeter comme bon nombre de compétiteurs seront contraints de le faire. Enfin, il manque de peu un top dans le dernier bloc du circuit, chutant avec la main gauche sur la prise finale.

Une armée japonaise à ses trousses !

Cinq des six finalistes seront Japonais ! Hier, les grimpeurs nippons nous bluffaient en rentrant huit de leurs compétiteurs en demi-finale. Aujourd’hui, ils frappent encore plus fort en trustant cinq des six premières places des demi-finales. Paul Jenft sera donc le seul grimpeur à tenter de contrer cette armée japonaise en finale tout à l’heure.

En tête du classement, on retrouve l’infatigable Tomoa Narasaki. Vainqueur de la première Coupe du Monde de la saison, il s’offre la première place de cette demi-finale en réalisant le meilleur circuit : il enchaîne 3 blocs et valide toutes les zones. Kokoro Fujii compte également 3 blocs à son actif et semblait être le grimpeur le plus physique des demi-finales, enchaînant les blocs 2 et 4, les plus puissants de ce circuit.

Enfin, on retrouvera en finale Meichi Narasaki, le petit frère de Tomoa, Keita Dohi et Yoshiyuki Ogata.

Mejdi Schalck, à une place d’une nouvelle finale…

Le scénario de Meiringen a bien failli se reproduire. Souvenez-vous, lors de l’ouverture de la saison 2022, Paul Jenft et Mejdi Schalck se qualifiaient tous les deux en finale, face à quatre Japonais. Malheureusement, Mejdi termine ce week-end à la première place non qualificative pour les finales.

Pourtant, il restera dans le top 6 jusque dans les dernières secondes de la compétition. En effet, si Kokoro Fujii, dernier compétiteur à s’élancer, n’enchaînait pas le dernier bloc, alors Mejdi faisaient partie des finalistes. Mais le Japonais réalisera un impressionnant flash de ce passage, privant notre Français d’une nouvelle finale.

Enfin Sam Avezou, troisième Français engagé chez les hommes termine à la 17ème place, avec 1 bloc et 2 zones.

Les résultats des demi-finales hommes

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La suite du programme (heures françaises)

Dimanche 7 mai :

4h00 – 6h15 : Demi-finales bloc femmes et hommes
10h00 : Finales femmes et hommes


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Coupe du Monde de Séoul : la jeunesse française frappe fort !

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Coupe du Monde de Séoul : la jeunesse française frappe fort !

07 Mai

La jeunesse française a frappé fort cet après-midi lors des qualifications masculines de la Coupe du Monde de Séoul ! Trois de nos espoirs tricolores rentrent dans le top 6 du jour.

Paul Jenft, Mejdi Schalck, et Sam Avzeou au sommet !

Grosse performance tricolore cet après-midi à Séoul. La moitié des six premières places est occupée par des grimpeurs français. En tête de ce trio de choc, Paul Jenft. Finaliste à Meiringen lors de l’ouverture de la saison, le Chambérien semble être l’un des hommes forts de cette saison 2022. Il réalisera aujourd’hui la deuxième meilleure performance mondiale, en enchaînant 3 blocs et 5 zones. Quasiment le même score que le Japonais Kokoro Fujii, qui trustera la première place des qualifications, avec seulement un essai de moins que notre Français.

© IFSC

Juste derrière Paul Jenft, on retrouve Mejdi Schalck, qui souffle aujourd’hui ses 18 bougies. Comme cadeau d’anniversaire, il s’offre une belle troisième place, avec 3 blocs et 4 zones. Seule la zone du dernier bloc lui échappera. Mais il sera le grimpeur le plus rapide pour enchaîner les trois blocs, puisqu’il les réalise en seulement quatre essais.

Enfin, c’est Sam Avezou qui complète ce trio, en décrochant la sixième place des qualifications. Il validera toutes les prises de zone, et concrétisera dans deux blocs, qu’il enchaînera à vue. Il se qualifie donc pour la première fois en demi-finale d’une Coupe du Monde de bloc.

Malheureusement, ça ne passe pas pour nos deux autres Français engagés dans la compétition. Adrien Lemaire manque de peu sa qualification en demi-finale, puisqu’il termine 23ème avec 1 bloc et 3 zones. Enfin, Manu Cornu passe à côté de son circuit de qualification : il n’enchaîne qu’un bloc et ne valide que deux zones, prenant la 27ème place.

Les Japonais en force !

Notons une nouvelle fois la très forte performance des grimpeurs japonais. Sur les neuf grimpeurs engagés, huit se qualifient pour les demi-finales (et le neuvième est le premier non qualifié). En tête de cette équipe Kokoro Fujii, qui fait parler toute son expérience pour s’octroyer la première place des qualification. On retrouvera à ses côtés en demi-finale Tomoa Narasaki, vainqueur de la première Coupe du Monde et Yoshikuyi Ogata, qui prenait la médaille d’argent.

Enfin, notons la présence du champion olympique Alberto Gines Lopez, au sommet du tableau aujourd’hui. S’il avait décroché une décevante 80ème place à Meiringen, il parvient cette fois à se hisser en 5ème place du classement des qualifications avec 3 blocs et 4 zones.

Le top 20 des qualifications

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La suite du programme (heures françaises)

Dimanche 7 mai :

4h00 – 6h15 : Demi-finales bloc femmes et hommes
10h00 : Finales femmes et hommes


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Coupe du Monde de Séoul : Natalia Grossman 1ère, Oriane Bertone 4ème des qualifications

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Coupe du Monde de Séoul : Natalia Grossman 1ère, Oriane Bertone 4ème des qualifications

07 Mai

Les qualifications féminines de la Coupe du Monde de bloc de Séoul viennent tout juste de se terminer. Voici les résultats.

Après l’épreuve de vitesse hier, qui marquait l’ouverture de la Coupe du Monde de Séoul, la compétition se poursuit avec l’épreuve de bloc. Ce matin, 49 femmes venant des quatre coins de la planète s’affrontaient dans cinq blocs de qualification, avec pour objectif de faire partie du top 20.

Le quasi-sans-faute de Natalia Grossman

Est-ce vraiment une surprise de retrouver Natalia Grossman en tête des qualifications ? Non. Depuis 2019, la grimpeuse Américaine de 20 ans n’a jamais fait pire qu’une troisième place en Coupe du Monde de bloc. Et en l’absence de Janja Garnbret, sa plus grande rivale, qui a décidé de tirer un trait sur la saison de bloc cette année, cette première place lui était presque promise.

Natalia Grossman sera l’une des deux seules grimpeuses à valider tous les blocs de qualifications. Et avec la manière ! Elle réalise un circuit quasi parfait, en enchaînant tous les blocs à vue, sauf la coordination du bloc n°2, dans lequel elle lâchera un essai uniquement. Ainsi, avec 5 blocs en 6 essais, elle prend très largement la tête du classement.

Stasa Gejo en deuxième position

Juste derrière l’Américaine, on retrouve la Serbe Stasa Gejo, qui décroche la deuxième place des qualifications. Finaliste à Meiringen lors de la première manche de la saison, où elle avait décroché la sixième place, elle sera la seule aujourd’hui avec Natalia Grossman à enchaîner tous les blocs du circuit.

Elle valide le premier bloc à vue, avant de réussir la coordination du bloc 2 en quatre essais. Puis, elle vient à bout du troisième tracé, le plus physique du circuit, à vue, avant d’être l’une des seules à réaliser le bloc 4, qui commençait la tête en bas. Enfin, elle réalisera le dernier bloc, une dalle, à vue également.

© IFSC

Deux Françaises en demi-finale !

Sur nos six Françaises engagées, deux ont réussi à décrocher leur place pour les demi-finales. On retrouve tout d’abord notre tricolore la plus talentueuse du moment : Oriane Bertone. Elle qui avait terminé 4ème, au pied du podium de Meiringen, commence cette étape coréenne à la même position. On la retrouve aujourd’hui en 4ème place des qualifications, comptant 4 blocs en 10 essais et 5 zones. Seul le bloc 4 lui résistera. Sinon, la Réunionnaise de 17 ans enchaînera tous les autres blocs, en deux ou trois essais, réalisant la meilleure performance française de la matinée.

© IFSC

Derrière elle, Flavy Cohaut prend sa revanche ! Elle qui terminait la Coupe du Monde de Meiringen à une frustrante 21ème position, à une place place seulement la demi-finale, n’a pas laissé de place au doute aujourd’hui : en terminant 12ème, elle se qualifie pour la suite de la compétition, avec 2 blocs et 5 zones.

Déception en revanche pour Fanny Gibert, pour qui cette phase de qualification ne se déroule pas comme prévu. La Championne de France en titre valide la zone de chaque bloc, mais manque de réussite au sommet des quatre premiers passages, qu’elle ne parviendra pas à enchaîner. Ce n’est que dans le dernier tracé qu’elle parvient à atteindre le top, terminant à la 22ème place de cette compétition.

Elle devance d’une place Clothilde Morin, 23ème avec 1 bloc et 4 zones. Mailys Piazzalunga prend la 29ème place, avec 1 bloc et 3 zones, devant Zélia Avezou 38ème avec 2 zones.

Le top 20 des qualifications

+ Les résultats complets

La suite du programme (heures françaises)

Samedi 6 mai :

2h00 – 6h30 : Qualification bloc femmes
8h30 – 14h00 : Qualification bloc hommes

Dimanche 7 mai :

4h00 – 6h15 : Demi-finales bloc femmes et hommes
10h00 : Finales femmes et hommes


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Aleksandra Miroslaw et Leonardo Veddriq remportent la Coupe du Monde de vitesse de Séoul

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Aleksandra Miroslaw et Leonardo Veddriq remportent la Coupe du Monde de vitesse de Séoul

06 Mai

La Polonaise Aleksandra Miroslaw et l’Indonésien Leonardo Veddriq se sont imposés en finale de la première Coupe du Monde de vitesse de la saison.

L’Indonésie, nation la plus rapide du monde !

Quelle incroyable performance des Indonésiens aujourd’hui ! Après avoir décroché le record du monde de vitesse grâce au run de qualification de Kiromal Katibin, qui signait un temps de 5″17, les grimpeurs Indonésiens ont réalisé un véritable hold-up en trustant l’intégralité du podium masculin.

Kiromal Katibin aura presque réalisé un sans-faute : il prendra la première place des qualifications en signant le meilleur temps de l’Histoire, puis se classera premier de tous les tours de finale. Tous ? Presque. Il réalisera le meilleur chrono des 1/4 de finale, puis le meilleur temps des 1/2 de finale. Souhaitant prendre tous les risques en finale pour tenter d’améliorer son propre record du monde, il réalise un faux départ éliminatoire. Ainsi, c’est son compatriote Leonardo Veddriq qui décrochera la médaille d’or.

Évidemment, je suis super heureux, et excité pour la suite, car c’est la première compétition de la saison. Je me suis senti très confiant tout au long de la finale, c’est incroyable ! »

Leonardo Veddriq

Sur la dernière marche du podium, on retrouve l’Indonésien Adi Rahmad qui battra l’Italien Ludovico Fossali en petite finale.

© IFSC

Du côté de l’équipe de France, deux grimpeurs représentaient nos couleurs. Si Pierre Rebreyend (15ème) commet une faute lors de son run de 1/8 de finale, chutant prématurément, Guillaume Moro réussira à atteindre les 1/4 de finale. Malheureusement, il commet une petite erreur et perd son duel, terminant 7ème de cette première Coupe du Monde de l’année.

Les résultats complets des finales hommes :

Aleksandra Miroslaw, imprenable !

Chez les femmes, l’olympienne Aleksandra Miroslaw est montée sur la plus haute marche du podium, décrochant la sixième médaille d’or de sa carrière. La Polonaise s’est imposée face à l’Américaine Emma Hunt, terminant avec un impressionnant temps de 6″72.

Pourtant, ce n’est pas le chrono le plus rapide qu’elle ait signé. Plus tôt dans la journée, elle écrasait son propre record du monde qu’elle avait établi aux Jeux 0lympiques de Tokyo 2020 (6″84) et frappait le buzzer en 6″64 lors des qualifications.

Je suis très heureuse, bien sûr, mais cela n’a pas été ma meilleure phase finale. J’ai fait beaucoup d’erreurs dans les deux premiers tours, mais je me suis rattrapée en demi-finale et en finale. Je n’étais pas dans le même état d’esprit que lors des qualifications, où j’ai établi le record du monde. Car tout le monde savait que j’étais la plus rapide et j’ai donc ressenti plus de pression. »

Aleksandra Miroslaw

© IFSC

Enfin, c’est finalement Aleksandra Kalucka, également Polonaise, qui s’est hissée sur la troisième marche du podium, battant l’Allemande Franziska Ritter dans la course pour la médaille de bronze.

Du côté de nos Française, Capucine Viglione réalise la meilleure performance tricolore en décrochant la 6ème place. Elle devance Aurélia Sarisson 14ème et Lison Gautron 16ème.

Les résultats complets des finales femmes :

La suite du programme (heures françaises)

Samedi 6 mai :

2h00 – 6h30 : Qualification bloc femmes
8h30 – 14h00 : Qualification bloc hommes

Dimanche 7 mai :

4h00 – 6h15 : Demi-finales bloc femmes et hommes
10h00 : Finales femmes et hommes


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Deux nouveaux records du monde de vitesse à Séoul !

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Deux nouveaux records du monde de vitesse à Séoul !

06 Mai

Alors que la Coupe du Monde de Séoul débute à peine, l’Indonésien Katibin Kiromal et la Polonaise Aleksandra Miroslaw ont tous les deux signé un nouveau record du monde de vitesse !

La Coupe du Monde de bloc et de vitesse à Séoul a démarré de manière spectaculaire ce matin, avec deux nouveaux records du monde établis dans les épreuves de vitesse hommes et femmes.

5″17 : le temps le plus rapide jamais enregistré sur la voie de vitesse !

L’Indonésien Kiromal Katibin a signé un chrono de 5″17, battant de 3 centièmes de seconde le précédemment record. Le jeune grimpeur de 21 ans devient ainsi le grimpeur le plus rapide du monde, écrasant le précédent record établi l’an dernier lors de la Coupe du monde de Salt Lake City par son coéquipier Leonardo Veddriq.

La vidéo du nouveau record du monde de vitesse masculin :

Aleksandra Miroslaw pulvérise son propre record du monde !

Quelques instants plus tard, un scénario incroyable se produit ! Alors que le record du monde masculin venait d’être battu, Aleksandra Miroslaw a également amélioré le meilleur temps féminin. Lors des qualifications féminines de la Coupe du Monde, la Polonaise a pulvérisé son propre record et frappé le buzzer en 6,64 secondes, soit 20 centièmes de seconde de moins que le temps qu’elle avait établi lors des finales des Jeux olympiques de Tokyo 2020.

La vidéo du nouveau record du monde de vitesse féminin :

Les grimpeurs indonésiens, plus rapides que jamais !

Kiromal Katibin et Aleksandra Miroslaw seront donc en finales tout à l’heure, après avoir décroché la première place des qualifications.

Chez les hommes Leonardo Veddriq a terminé avec le deuxième meilleur temps de l’épreuve , suivi d’un troisième grimpeur indonésien, Adi Rahmad. Chez les femmes, l’Indonésie a également frappé fort, avec trois grimpeuses dans le top 4. Made Rita Kusuma Dewi Desak décroche la deuxième place, devant ses compatriotes Sallsabillah Rajiah et Iqamah Nurul.

Cinq Français en finale !

Du côté de l’équipe de France, cinq grimpeurs se sont hissés dans le top 16 des qualifications, décrochant ainsi leur place en finale. Chez les femmes, la meilleure performance tricolore est signée Capucine Viglione, qui prend la 8ème place avec un chrono de 7″67. Elle devance Aurélia Sarisson 12ème (8″05) et Lison Gautron 16ème (8″23).

Chez les hommes, c’est Guillaume Moro qui prend la première place française, se classant 9ème avec un temps de 5″79. En finale, il sera aux côtés de Pierre Rebreyend, qui termine 15ème avec un temps de 5″94.

Les résultats des qualifications femmes

Les résultats des qualifications hommes

Le programme (heures françaises)

Vendredi 5 mai :

5h15 – 8h15 : Qualifications vitesse femmes et hommes
13h00 : Finales vitesse hommes et femmes

Samedi 6 mai :

2h00 – 6h30 : Qualification bloc femmes
8h30 – 14h00 : Qualification bloc hommes

Dimanche 7 mai :

4h00 – 6h15 : Demi-finales bloc femmes et hommes
10h00 : Finales femmes et hommes


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Coupe du Monde de Séoul : toutes les infos !

 

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Coupe du Monde de Séoul : toutes les infos !

05 Mai

La deuxième étape de la Coupe du Monde 2022 est sur le point de débuter dans la ville olympique de Séoul, en Corée du Sud, où 210 athlètes vont s’affronter en bloc et en vitesse durant tout le week-end. 

La première Coupe du Monde de vitesse de la saison

La compétition débute dès demain par la première épreuve de vitesse de la saison 2022. Pour ce faire 74 grimpeurs  (39 hommes et 35 femmes) s’affronteront sur cette compétition. Parmi eux, les détenteurs du record du monde, l’Indonésien Veddriq Leonardo et la Polonaise Aleksandra Miroslaw, seront tous deux dans les starting-blocks. Le record du monde actuel chez les hommes est de 5″20 et a été établi en mai 2021 lors de la Coupe du Monde de Salt Lake City, tandis que le meilleur temps féminin est de 6″84 et a été réalisé lors des Jeux Olympiques de Tokyo.

© IFSC

Du côté de l’équipe de France, sept grimpeurs tenteront de décrocher le meilleur chrono possible. Chez les femmes on retrouvera Capucine ViglioneAurélia Sarisson, Victoire Andrier et Lison Gautron. Chez les hommes, ce sont Pierre RebreyendGuillaume Moro et Yann Le Clercq de Lannoy qui défendront les couleurs françaises.

Coupe du Monde de bloc : acte II

Après l’ouverture de la saison de bloc à Meiringen il y a quelques semaines, 127 bloqueurs (62 hommes et 65 femmes) se donnent rendez-vous à Séoul pour disputer la deuxième étape de l’année.

Après sa victoire à Meiringen, Janja Garnbret a décidé de ne plus prendre part aux compétitions de bloc cette saison. « La tension de la saison dernière a eu raison de moi et il m’a semblé plus judicieux de faire une petite pause des compétitions pour revenir en pleine forme et avec l’esprit reposé. En outre, je veux passer plus de temps en falaise, ce qui n’était pas possible ces deux dernières années. » a-t-elle déclaré. L’Américaine Natalia Grossman devient donc la grande favorite pour la médaille d’or ce week-end

Chez les hommes, les représentants japonais seront une fois de plus dans le viseur, emmenés par le Champion du Monde en titre de bloc Kokoro Fujii, le médaillé d’or à Meiringen Tomoa Narasaki, et le sextuple médaillé en Coupe du Monde Yoshiyuki Ogata. L’Autrichien Jakob Schubert, le Tchèque Adam Ondra, l’Américain Colin Duffy et l’Allemand Alex Megos, qui font partie des têtes d’affiche, ont décidé de ne pas prendre part à cette compétition.

© IFSC

Du côté de l’équipe de France, douze grimpeurs ont atterri à Séoul. On retrouvera ainsi la jeune Oriane Bertone, finaliste à Meiringen, qui grimpera aux côtés de Fanny GibertFlavy CohautZélia AvezouMailys Piazzalunga et Clothilde Morin.

Chez les hommes, Mejdi Schalck et Paul Jenft nous avaient fait rêver lors de l’ouverture de la saison en Suisse, en rentrant tous les deux en finale. Ils seront de la partie en Corée ce week-end pour tenter de réitérer cet exploit. Manu CornuSam Avezou et Adrien Lemaire seront également présents au départ de cette Coupe du Monde. En revanche, Micka Mawem a préféré déclarer forfait, suite à une blessure. En participant à la finale de la Coupe d’Europe de Prague le week-end dernier, il s’est fait mal à l’épaule, le contraignant à ne pas prendre à cette étape coréenne.

Le programme (heures françaises)

Décalage horaire oblige, les épreuves auront lieu principalement le matin en France. Voici le programme complet heures françaises.

Vendredi 5 mai :

5h15 – 8h15 : Qualifications vitesse femmes et hommes
13h00 : Finales vitesse hommes et femmes

Samedi 6 mai :

2h00 – 6h30 : Qualification bloc femmes
8h30 – 14h00 : Qualification bloc hommes

Dimanche 7 mai :

4h00 – 6h15 : Demi-finales bloc femmes et hommes
10h00 : Finales femmes et hommes

Live

Cette année, les phases finales ne sont plus à suivre gratuitement sur YouTube en Europe, l’IFSC ayant signé un contrat avec la chaîne payante Eurosport.

Le calendrier complet de la saison 2022

  • 1re étape (du 8 au 10 avril) : Meiringen (Suisse) – bloc
  • 2e étape (du 6 au 8 mai) : Séoul (Corée du Sud) – bloc et vitesse
  • 3e étape (du 20 au 22 mai) : Salt Lake City (Etats-Unis) – bloc
  • 4e étape (du 27 au 29 mai) : Salt Lake City (Etats-Unis) – bloc et vitesse
  • 5e étape (du 10 au 12 juin) : Bressanone (Italie) – bloc
  • 6e étape (du 22 au 26 juin) : Innsbruck (Autriche) – bloc et difficulté
  • 7e étape (du 30 juin au 2 juillet) : Villars (Suisse) – difficulté et vitesse
  • 8e étape (du 8 au 10 juillet) : Chamonix (France) – difficulté et vitesse
  • 9e étape (du 22 au 23 juillet) : Briançon (France) – difficulté
  • 10e étape (du 2 au 3 septembre) : Koper (Slovénie) – difficulté
  • 11e étape (du 24 au 2 septembre) : Jakarta (Indonésie) – difficulté et vitesse
  • 12e étape (du 30 septembre au 2 octobre) : Wujiang (Chine) – difficulté et vitesse
  • 13e étape (du 6 au 9 octobre) : Chongqing (Chine)
  • 14e étape (le 31 octobre) : Japon (lieu à définir)
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Boum ! Seb Bouin libère son gros projet « DNA » et propose 9c !

05 Mai

Le Français Seb Bouin vient d’enchaîner le plus gros projet de sa carrière : « DNA », une voie située en France, dans le Verdon, qu’il travaillait depuis 2019. Il propose la cotation de 9c, ce qui en ferait la deuxième voie de ce niveau dans le monde.

« Il y a des espoirs auxquels nous nous raccrochons, des rêves qui nous gardent en vie. Même si cela semble parfois lointain et presque impossible, il y a cette petite lueur au fond de nous qui nous pousse à essayer encore et encore. Parfois, nous oublions que ces rêves sont réalisables, mais nous essayons encore et encore. Parfois, nous nous perdons, et nous n’y croyons plus. Alors nous devons nous éloigner pour revenir. Nous devons trouver l’essence et se demander pourquoi nous faisons les choses, nous devons trouver l’ADN de nos actions. »

C’est par ces quelques mots que Seb Bouin a annoncé avoir enchaîné la voie « DNA », le plus gros projet de sa vie de grimpeur. Après l’avoir découverte et équipée en 2019, puis essayée pendant 6 mois en 2020, et pendant 6 mois en 2021, le Français de 29 ans a enfin réussi à clipper le relais de cette voie.

« DNA » : une voie extrêmement physique !

Située à la Ramirole, dans le Verdon, « DNA » est une extrêmement physique et résistante.

La ligne débute par une intro en 8c avant d’atteindre un repos. Quelques mouvements conduisent au premier crux, qui vaut 8A bloc. Un passage particulièrement atypique, qui consiste à lancer son pied droit de manière dynamique, comme on le voit souvent en compétition de bloc, avant d’aller chercher une colonnette très loin. Le caractère physique du mouvement en fait un passage très aléatoire.

Arrive ensuite le deuxième crux de la voie qui vaut 8A+. La séquence est de nouveau très physique, avec une pince infâme à tenir main gauche, pour aller chercher une inversée.

Au bout de ce crux, un repos permet de reprendre ses esprits et de repartir pour un dernier combat dans un 8c+ final.


C’est le projet le plus difficile que j’aie jamais réalisé. C’est la voie la plus difficile que j’aie jamais essayée et enchaînée. Cette voie marque une étape importante dans ma vie de grimpeur. »

Seb Bouin


Plus de 250 essais dans la voie !

Durant ces trois dernières années, Seb Bouin aura passé au total entre 150 et 200 jours dans cette voie. Il estime à plus de 250 son nombre d’essais avant d’avoir réussi à clipper le relais de « DNA », lors d’une journée où les conditions étaient parfaites.

« Il faisait 10°C à peine, il y avait du vent et il faisait très sec. C’était parfait. Mais je n’avais rien dormi la veille, j’étais stressé, fatigué. Mais étonnamment, je me suis senti léger sur les prises. J’étais en mode pilote automatique. » commente-t-il.

Seb Bouin dans le repos avant de s’attaquer au 8c+ final © Lena Drapella

« DNA » : le deuxième 9c de la planète ?

C’est la question inéluctable : quelle est la cotation de « DNA ». Quand on connaît le palmarès de Seb Bouin, on sait incontestablement que cette voie fait partie des plus dures du monde. À titre de comparaison, en 2019, il enchaînait « Move » en Norvège, cotée 9b/+ en seulement 40 jours. Il ne mettra que 50 jours pour réaliser « Beyond Intégral » 9b/+ et 25 jours pour cocher « Mamichula » 9b. Après 40 jours passés dans « Bibliographie » 9b+ à Céüse, il est tombé trois fois au sommet de la voie. Pour Seb, il n’y a aucun doute : «  »DNA » est un cran au-dessus par rapport à toutes les voies que j’ai essayées ».

Après avoir passé plusieurs nuits à réfléchir sur la cotation, Seb Bouin a finalement décidé d’annoncer 9c pour cette voie. Voici ces explications :

« Choisir le 9b+ serait jouer la sécurité. Choisir le 9c, c’est prendre un risque. Je joue la sécurité depuis 2014 sur cette falaise en proposant des cotations très serrées. J’ai fait plus de 20 premières ascensions entre 9a et 9b/+ qui n’ont jamais été répétées.

Mais comme il n’y a qu’un seul 9c proposé dans le monde, il est assez difficile d’être sûr de son coup et confiant concernant la cotation. Je n’ai jamais essayé une voie d’une telle difficulté. Cette ligne serait-elle à la hauteur de « Silence » ? N’ai-je pas passé tout ce temps en partie à cause du fait que j’étais le premier à essayer cette voie, à chercher les méthodes ?

Malgré ces doutes, je prends le risque de proposer la plus haute des cotations. Le 9c doit être pris comme une « proposition », et maintenant il faut que d’autres grimpeurs donnent leur avis, pour confirmer ou ajuster. C’est pourquoi j’aimerais inviter d’autres grimpeurs à venir essayer « DNA ». »

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Seb Berthe réalise une nouvelle performance exceptionnelle sur El Cap !

03 Mai

Sébastien Berthe s’est attaqué à une nouvelle voie du Yosemite, assurée par Soline Kentzel : « El Niño » et ses 30 longueurs. En moins de 17 heures, le Belge arrivait au sommet d’El Cap, après avoir enchaîné quasiment toutes les longueurs à vue ou flash !

Le grimpeur belge Sébastien Berthe, qui a récemment tenté le « Dawn Wall » et enchaîné « Golden Gate », a réalisé une impressionnante ascension quasiment à vue et flash d' »El Niño », via Pineapple Express, 8a/+, en moins de 24 heures.

Seb Berthe a grimpé « El Niño » assuré par la Française Soline Kentzel, avec qui il avait fait l’ascension de « Golden Gate » quelques jours auparavant. Il a soit flashé, soit enchaîné à vue chaque longueur d' »El Niño », réalisant une impressionnante ascension sans chute jusqu’au 8a final.

Située sur la face sud-est, cette grande voie de 30 longueurs s’attaque à la section la plus raide d’El Capitan. À l’époque de son ouverture par les frères Hubert en 1998, un rappel dans la 13ème longueur était nécessaire pour échapper à un morceau de granit entièrement lisse de huit mètres. Mais en 2017, le Canadien Sonnie Trotter et l’Américain Alex Honnold découvraient une variante de trois longueurs, permettant de contourner ce rappel. Baptisée Pineapple Express, cette variation entièrement libre d' »El Niño » a été réalisée pour la première fois un an plus tard après sa découverte, par Sonnie Trotter et Tommy Caldwell.

Seb Berthe et Soline Kentzel sont partis à 6 heures du matin et ont atteint le sommet d’El Cap à 22 h 50, après environ 17 heures d’escalade non-stop. L’objectif du Belge de 28 ans était d’enchaîner à vue ou de flasher l’intégralité de cette grande voie. Il a failli réussir, notamment après avoir enchaîné les cinq premières longueurs en 8a, avant de chuter dans la dernière longueur dure.

Tenter d’enchaîner à vue ou de flasher une ascension libre en moins d’une journée sur El Cap était l’un de mes rêves depuis un moment. Je n’osais même pas appeler ça un objectif. Pourtant, j’ai décidé de me suis donner une chance, j’ai grimpé « a muerte » et j’ai été très près de réaliser « El Niño » par sa variation en libre Pineapple Express à vue ou flash (j’avais vu quelques photos et de courtes séquences vidéos, et j’avais quelques informations sur les crux).

J’ai enchaîné en tête toutes les longueurs, pendant que Soline me soutenait et me suivait rapidement, grimpant autant qu’elle le pouvait et remontant sur corde les longueurs les plus dures. Une fois de plus, elle a été une partenaire en or !  »

Seb Berthe

Ce n’est pas la première fois que l’on tente l’ascension de « El Niño » à vue. En 2007, l’Australien Lee Cossey a enchaîné toutes les longueurs sauf trois en six jours. L’Autrichien Hansjörg Auer a réalisé toutes les longueurs sauf quatre en quatre jours en 2008, tandis que le Japonais Yuji Hirayama a frôlé la perfection en ne tombant que deux fois en quatre jours. Mais c’est la première fois qu’un grimpeur passe si près de l’enchaînement de « El Niño » à vue/flash en moins d’une journée !

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Adam Ondra remporte la Coupe d’Europe de Prague, deux Français au pied du podium !

02 Mai

Ce week-end se tenait la première Coupe d’Europe de bloc de la saison. La compétition avait lieu à Prague, en République Tchèque. Pour l’occasion, Adam Ondra s’était inscrit sur les listes de départ de cet événement, aux côtés de huit Français.

Victoire d’Adam Ondra !

Il s’agissait de sa première grande victoire en compétition depuis sa désillusion aux Jeux Olympiques de Tokyo. Lui qui a fait le choix cette année de se concentrer sur ses performances en falaise, a finalement décidé de s’inscrire sur cette Coupe d’Europe, qui se déroulait dans son pays natal. Un grand événement pour Adam Ondra, puisque cela faisait plus de 13 ans qu’aucune compétition internationale n’avait été organisée en République Tchèque.

Et le héros du pays n’aura pas déçu. Il remporte la médaille d’or, en déclarant que la finale a été l’une des meilleures qu’il ait vécues ces dernières années, en grande partie grâce à un public de supporters déchaînés venus en nombre encourager les grimpeurs.

« La finale débutait par une dalle difficile », a déclaré Ondra à propos du premier tracé qu’il a enchaîné à son deuxième essai. « J’ai maîtrisé le deuxième bloc, mais j’ai été déçu de ma performance sur le troisième « , a-t-il avoué à propos du passage qu’il n’a pas réussi à dompter. « Mais j’ai réussi à venir à bout du dernier bloc, ce qui était synonyme de victoire ». Avec trois tops en cinq essais, Adam Ondra s’est adjugé la médaille d’or sur cette première Coupe d’Europe de la saison. « J’étais vraiment excité et j’avais envie de reprendre la compétition après ces quelques mois sans compétition depuis les Jeux Olympiques. »

Une sixième place pour Micka Mawem

Du côté de l’équipe de France, nos espoirs reposaient grandement sur Micka Mawem. Le Français commencera très fort la compétition en prenant la première place, aux côtés de Mathieu Ternant, avant de se partager la première place des demi-finales avec Adam Ondra.

Malheureusement, en finale, Micka se fait malmener et ne parvient pas à enchaîner les trois premiers blocs. Il se venge alors dans le dernier passage, qu’il enchaînera en deux essais, et décrochera finalement la 6ème place de la compétition.

Les résultats des finales hommes

Agathe Calliet, au pied du podium !

Chez les femmes, une grimpeuse française représentait également nos couleurs. Agathe Calliet, 18 ans, réalise l’une de ses plus belles performances à l’international en décrochant la 4ème place sur cette Coupe d’Europe de bloc. Et la médaille lui a échappé de peu !

Si l’Autrichienne Eva Maria Hammelmüller a dominé les finales en enchaînant deux blocs, les trois grimpeuses suivantes valideront chacune un bloc et trois zones. Il faudra aller chercher jusqu’au nombre d’essais pour valider les zones pour départager la Slovène Lana Skusek et notre Française Agathe Calliet, qui mettra un essai de plus que sa compétitrice adverse.

Les résultats des finales femmes

La prochaine compétition internationale sera la Coupe du Monde de bloc de Séoul, qui aura lieu ce week-end, du 6 au 8 mai.

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La liste de croix stratosphérique de William Bosi en République Tchèque !

26 Avr

En quatre semaines, William Bosi a réalisé deux 9a, une vingtaine de blocs dans le huitième degré dont six 8C et décroché une deuxième place une compétition nationale.

Autant de croix extrêmes réalisées en si peu de temps ? C’est du jamais-vu ! Il faut dire que William Bosi s’était « entraîné plus fort que jamais auparavant » comme il le déclare lui-même.

Falaise, bloc, compétition… William Bosi a touché à tout en République Tchèque ! Arrivé il y a tout juste un mois, le grimpeur britannique de 23 ans repart avec une liste de croix qui semble inimaginable.

Il comptabilise tout d’abord deux voies dans le neuvième degré, « Kostej Nesmrtelný », une voie cotée 8c+ mais réévaluée à 9a et « Perla Východu » un 9a libéré par Adam Ondra alors qu’il avait seulement 14 ans, qui pourrait valoir 9a+ selon William : « C’est une voie incroyable, et sans aucun doute la plus belle ligne de la falaise. J’ai dû me battre pour l’enchaîner ! J’ai même chuté au tout dernier mouvement… En ce qui concerne la cotation, elle ressemble plus à du 9a+, ce qui est fou si l’on considère qu’Adam l’a grimpé alors qu’il n’avait que 14 ans ! Le temps nous le dira je suppose. » 

Mais c’est surtout en bloc que William a frappé fort. En trente jours, il aura enchaîné dix-neuf blocs dans le huitième degré, dont six 8C bloc, un 8B+ flash et un 8B flash.

Je suis vraiment heureux d’avoir été capable de cocher autant de classiques de la région. Je suis super impatient de revenir bientôt, pour continuer à explorer la région et à m’entraîner avec les grimpeurs locaux ! »

William Bosi

Sa liste complète de croix :

Voie

  • « Kostej Nesmrtelný » 9a
  • « Perla Východu » 9a

Bloc

  • « Drift » 8C
  • « Pata Ledovce » 8C
  • « Bulbasaur » 8C (première ascension)
  • « Ghost Rider » 8C
  • « Tekuté Štěstí » 8C
  • « Iceberg » 8C
  • « Charizard » 8B+ flash
  • « Sila je Kouzlo » 8B+
  • « Svini Mor » 8B flash
  • « Leda Kost » 8B
  • « H1N1 » 8B
  • « Kouzelný sauce » 8B
  • « Patička Ledovce » 8A+
  • « Fénixovy Slzy » 8A+ flash
  • « The Swirl King Sit » 8A+ flash (première ascension)
  • « Blatant » 8A+
  • « Kapka z poháru nesmrtelnosti » 8A+
  • « Švédský závodník Hotofson Sit » 8A
  • « Smrad Dálek Sit » 8A

Compétition

  • Deuxième place sur la Coupe Tchèque de difficulté

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Un triplé record pour William Bosi en République Tchèque !

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La Française Soline Kentzel devient la plus jeune grimpeuse à enchaîner El Cap en libre par « Golden Gate » !

25 Avr

À 21 ans, Soline Kentzel devient la plus jeune grimpeuse à atteindre le sommet d’El Cap, en libre par la célèbre voie « Golden Gate ». Pour réaliser cet exploit, elle était accompagnée de Seb Berthe, qui redescend tout juste du « Dawn Wall ».

Il leur aura fallu neuf jours. Neuf jours extrêmement intenses et éprouvants, remplis de hauts et de bas, pour atteindre le sommet d’El Cap. Après s’être avoué vaincu dans le « Dawn Wall » suite à plus de 23 jours de siège, Seb Berthe a décidé d’unir ses forces avec Soline Kentzel, pour s’attaquer à « Golden Gate » et ses 36 longueurs, allant jusqu’au 8a.

Il y a trois mois, elle pouvait à peine atteindre le relais de certains 5c, et hier, elle est devenue la sixième femme à gravir cette voie »

Seb Berthe

Soline Kentzel est une grimpeuse française de 21 ans, originaire d’Auch dans le Gers. Elle a découvert l’escalade il n’y a que très peu de temps, et est tombée amoureuse de cette pratique. Aujourd’hui, elle sillonne le monde, mêlant découverte culturelle et grimpe aux quatre coins de la planète. En septembre, elle se lançait dans l’aventure Cap sur El Cap, consistant à traverser océan et continent pour grimper la mythique paroi d’El Cap, en réduisant au maximum l’impact environnemental. Un projet dont elle prenait part aux côtés de Seb Berthe et quatre autres grimpeurs.

Après avoir passé des semaines à travailler le « Dawn Wall », le Belge Seb Berthe redescendait, épuisé, désirant essayer d’autres voies avant de regagner l’Europe. Il fit donc équipe avec Soline Kentzel, et ensemble, ils se lancèrent dans « Golden Gate », l’une des grandes voies les plus mythiques du Yosemite.

Ils ont grimpé en réversible sur les longueurs les plus faciles et enchaîné les longueurs les plus dures (7a+ et plus) en tête tous les deux. La cordée aura mis deux jours pour atteindre la longueur 17. Puis, la neige et le froid se sont invités à cette aventure, contraignant les deux grimpeurs à prendre des jours de repos forcés, complètement frigorifiés dans leur portaledge.

Nous avons traversé une tempête de neige épique et des averses de pluie qui ont fait de la vie sur ce mur un véritable défi. ❄️☔🌧️ Nous avons dû nous serrer dans le tout petit portaledge que nous avions apporté en essayant constamment d’éviter d’être mouillés et gelés… Il faisait si froid, qu’un de nos sacs de couchage est devenu totalement rigide et glacé.

Mais nous avons pu garder un haut degré de motivation et nous sommes retournés grimper dès que le mur était sec ! Pendant les jours de grimpe plus ensoleillés, la glace fondait du haut du mur, projetant sur nous des morceaux de glace impressionnants🧊. Toutes les cinq minutes, les dés étaient lancés : il fallait arrêter de grimper et se coller contre le mur en attendant que ces morceaux de glace tombent tout autour de nous. »

Seb Berthe

Alternant entre jours de repos et jours de grimpe, la cordée avancera et atteindra finalement le sommet de « Golden Gate » lors de leur neuvième jour.

Mon cœur est léger, je suis soulagée, mais, surtout, terriblement fière : de ce que mon corps est capable de faire, de ce que ma tête peut encaisser, et, par-dessus tout, de la grimpeuse que je suis devenue. »

Soline Kentzel

Quelques images de leur aventure :


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Katherine Choong enchaîne « La Ramirole » 8b / 150m, à la journée !

24 Avr

Katherine Choong est venue à bout de « La Ramirole », une grande voie de cinq longueurs qu’elle a enchaînée à la journée.

8a+, 8a, 8b, 8a et 6c+. Voici les cinq longueurs qui composent « La Ramirole », une grande voie située dans le secteur du même nom, dans les Gorges du Verdon.

Après être tombée amoureuse de cet endroit il y a deux ans, la Suissesse Katherine Choong était de retour dans ce lieu mythique de l’escalade. Son objectif ? Enchaîner les 150 mètres de « La Ramirole » et ses cinq longueurs très déversantes.

La semaine dernière, Katherine réalisait un essai très prometteur : elle parvenait à enchaîner les deux premières longueurs, mais tombait à deux reprises dans la longueur crux en 8b, tout proche du relais. Quelques jours de repos plus tard, la Suissesse repartait pour un ultime essai depuis le bas. Cette fois, elle enchaînera toutes les longueurs sans chuter une seule fois, parvenant donc à réaliser les cinq longueurs à la journée.

Une ascension parfaite, sans chute ! Mais ce n’était pas du gâteau 😅 Chaque longueur était un long combat de résistance. Je rêvais de faire cette grande voie depuis que j’avais vu une photo de Nina Caprez il y a longtemps. Mais il m’a fallu du temps avant de me sentir prête à affronter cet impressionnant mur déversant.

Jim, mon partenaire, était également proche de l’enchaînement, tombant en haut du 8b! Partager cette aventure avec lui, partager avec lui la pression, la fatigue, les difficultés, la déception quand il est tombé mais également l’excitation, le soutien mutuel, les rires et les moments de joie après chaque longueur réussie ont fait de cette ascension une expérience incroyable ! »

Katherine Choong

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Découvrez Stone Monkeys, la magnésie colorée qui respecte la nature !

24 Avr

Une nouvelle marque française a développé une magnésie colorée pour protéger nos rochers. Son nom ? Stone Monkeys.

Tout est parti d’un coup de tête… et d’un pari fou ! Après avoir passé la soirée à regarder Reel Rock 15, l’emblématique festival de films d’escalade, trois grimpeurs Niçois ont décidé de s’unir pour lancer une marque d’escalade « créée par des grimpeurs, et pour des grimpeurs ! »

Ainsi était né Stone Monkeys.

Stone Monkeys, c’est tout d’abord une marque de magnésie colorée. Mais c’est aussi devenue une marque de vêtements, parfaitement adaptés à la pratique de l’escalade. Focus.

Une marque de magnésie qui casse les codes !

De la magnésie colorée ? C’est le choix qu’a fait Stone Monkeys. Mais attention, on ne parle pas de couleurs fluorescentes qui tâcheraient nos falaises. C’est au contraire pour lutter contre cette problématique (vous savez, ces vilaines traces blanches laissées sur le rocher) que Stone Monkeys a lancé une gamme de poudre colorée, de la teinte du rocher. La marque n’est pas la première à se lancer sur ce marché de magnésie colorée, mais crois tout de même en ce concept.

Tout est parti d’une querelle avec un groupe de randonneurs qui passaient au pied d’une falaise, pestant contre les grimpeurs et la pollution visuelle qu’ils créaient à cause des traces de magnésie qu’ils laissaient sur le mur. Il n’en fallait pas plus pour motiver nos trois entrepreneurs Niçois à lancer une magnésie aux couleurs de la roche, afin de ne plus polluer visuellement les falaises.

C’est pour lutter contre cette détérioration visuelle du rocher que Stone Monkeys a lancé la Monkeygnésie, une magnésie colorée.

Pas complètement satisfaits des produits classiques en magasin, nous avons amélioré, transformé, créé, jusqu’à développer notre propre gamme à partir de matériaux de qualité. »

Stone Monkeys

C’est ainsi qu’est née la Monkeygnésie. Créée avec des pigments minéraux naturels et du carbonate de magnésium de haute pureté d’origine française, cette magnésie absorbe la sueur des mains des grimpeurs, tout en minimisant l’impact environnemental. Trois couleurs sont proposées afin de s’adapter à chaque falaise : jaune orangé, rouge et gris. Pour ceux qui souhaitent, Stone Monkeys propose également de la magnésie classique, blanche.

De Margalef à Kalymnos, nous avons mis nos produits à rude épreuve. Eprouvée en conditions réelles, notre gamme nous donne entière satisfaction. »

Stone Monkeys

Bien sûr, cela n’empêche pas de brosser les prises, comme tiennent à le préciser les gérants de la marque Niçoise.

En quête d’innovation constante, la marque est actuellement en train de développer une magnésie liquide avec des couleurs plus flash, pour une utilisation en salle. Plus d’infos à venir très vite !

Mais aussi une ligne de vêtements

Fort de son expérience, Stone Monkeys a diversifié son catalogue produits. Les valeurs de la marque restent les mêmes et se retrouvent désormais dans une ligne complète de vêtements dédiés à l’escalade. En plus d’être extrêmement confortable, chaque pièce allie un design tendance et une qualité de fabrication exceptionnelle.

Les produits ont été pensés, créés et développés pour permettre à tous les sportifs d’évoluer sans être limité dans leurs mouvements. L’escalade étant un sport complet, mettant en action tous les muscles du corps, il est impératif que les vêtements soient polyvalents, respirants et extensibles.

Et chez Stone Monkeys, la protection de l’environnement est au coeur des actions, pas seulement dans le développement de leur magnésie colorée, mais aussi dans la fabrication de leur collection de textiles. Le point de départ de cette démarche est l’ensemble des valeurs sur lesquelles se construit le succès de la marque depuis ses débuts. Stone Monkeys prend soin d’agir de manière durable et éthique durant tout le processus de fabrication de leurs produits. La marque Niçoise s’efforce de faire mieux, chaque jour.

Nous sommes attentifs à être plus écoresponsables, nous cherchons toujours à améliorer nos procédés. Ainsi, nous utilisons des textiles contenant bien au-delà de 50% de polyester, matériau durable, dont la fabrication ne nécessite ni arrosage intensif, ni pesticide, mais au contraire des fibres de coton. De plus, nos impressions se font majoritairement par sublimation, technique reconnue comme la plus écoresponsable aujourd’hui. »

Un arbre planté pour chaque commande passée !

Chez Stone Monkeys, on considère que mieux consommer tout en se faisant plaisir, c’est possible ! Ainsi, Stone Monkeys a fait le choix de transformer votre commande en bonne action : 1 arbre est planté pour chaque commande passée, afin de compenser les émissions de CO2 de votre achat.

Convaincus que chaque petit geste vient nourrir de grands élans et conscients malgré tout de notre empreinte carbone, nous avons pris l’engagement de planter un arbre au moins pour chaque commande passée sur notre site internet. »

Stone Monkeys

Retrouvez Stone Monkeys sur les événements grimpe cet été !

N’hésitez pas à aller rencontrer la marque lors des nombreux événements estivaux sur lesquels ils seront présents :

  • Outdoor festival 06 à Cannes, du 29 avril au 1er mai
  • Rock Tour à Vesubia Park le 7 mai
  • Annot à Bloc (sponsor principal), du 21 au 22 mai
  • Outdoor mix festival, du 3 au 6 juin
  • Tout A Bloc, du 25 au 30 juillet

+ Plus d’infos sur la marque 

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Sébastien Berthe nous livre les détails de ses 23 derniers jours passés sur le Dawn Wall

22 Avr

Après sa tentative ratée sur le « Dawn Wall », Seb Berthe nous livre sur son Instagram les détails de ses 23 derniers jours passés sur la paroi d’El Cap sans regagner le sol.

En janvier 2022, le grimpeur belge Seb Berthe posait ses valises dans le Yosemite, au pied de l’immense face d’El Cap. Son objectif ? Enchaîner coûte que coûte toutes les longueurs du « Dawn Wall », la grande voie la plus dure et la plus technique de la planète.

Après des semaines et des semaines passées à tenter de déchiffrer chaque mouvement des 32 longueurs, il se lançait le 17 mars dans un essai ultime. Après quelques péripéties les premiers jours, dont la casse d’une prise dans la troisième longueur, il atteignait le passage le plus difficile du « Dawn Wall », la longueur 14, cotée 9a, qui consiste en une traversée ultra technique, sur des prises infâmes. Cette longueur est un énorme défi technique où chaque détail joue un rôle crucial. Atteignant cette longueur 14 après sept jours de grimpe, il passera plus de deux semaines à tenter d’en venir à bout, en vain.

Durant 23 jours, le grimpeur belge était sur la paroi et des amis se relayaient pour lui monter de l’eau et des vivres, et pour l’assurer dans ses essais. Seb Berthe nous livre les détails de ses 23 jours passés sur le rocher d’El Cap :

  • Jour 1 : j’enchaîne les 4 premières longueurs, journée difficile où j’espérais faire plus, mais j’ai cassé une prise dans le crux de la longueur 3 en 8a+. À trois reprises je suis tombé, puis je l’ai finalement enchaînée. La longueur vaut probablement 8b maintenant…
  • Jour 2 : repos en raison de la pluie
  • Jour 3 : je grimpe la longueur 5 (7c) et 6 (8a+) facilement, puis je mets 5 essais dans la longueur 7, zippant après le crux.
  • Jour 4 : repos à cause de la pluie
  • Jour 5 : j’enchaîne la longueur 7 (8b+), la longueur 8 (8b) et la longueur 9 (8a+). C’est une très bonne journée !
  • Jour 6 : il pleut, repos
  • Jour 7 : je réalise rapidement la 10ème longueur (8b+/c), puis la 11ème (8a+) et la 12ème (8c) dans l’obscurité. C’était ma meilleure journée passée sur le mur.
  • Jour 8 : repos
  • Jour 9 : je mets des essais dans la longueur 14, tombant au dernier crux. J’essaie alors de déchiffrer les méthodes dans ce crux, mais ne trouve pas la solution.
  • Jour 10 : repos
  • Jour 11 : je trouve la bonne séquence de pieds dans le crux de la longueur 14 ! Je mets 2 essais mais chutes à la fin, puis 4 autres essais où je zippe dans le premier crux.
  • Jour 12 et 13 : repos
  • Jour 14 : un premier essai dans la longueur 14 où je zippe dans le premier pas de bloc, puis je réalise mon meilleur run, où je tombe avec la prise finale en main. Puis, 5 nouveaux essais où je zippe au premier crux. Déçu des conditions qui étaient censées être incroyables. Mal de tête et fatigue car insomnie due à l’excitation.
  • Jour 15 : repos
  • Jour 16 : Je m’ouvre méchamment l’annulaire dans le premier crux de la longueur 14, je mets quelques essais avec du strass pour tenter de passer ce premier pas de bloc, puis un essai jusqu’à la dernière section où je zippe…
  • Jour 17 : repos
  • Jour 18 : j’ai de bonnes sensations, mais je n’arrête pas de zipper. Plusieurs essais où je tombe dans le premier pas de bloc où je m’ouvre l’index gauche, puis je passe in extremis et je tombe dans le deuxième crux, mes chaussons ne sont plus assez rigides et en bon état. J’ai une plaie qui saigne à l’index.
  • Jour 19, 20 et 21 : trois jours de repos, je tente tout pour réparer la peau de mon index.
  • Jour 22 : je considère cette séance comme ma dernière chance, je me sens bien mais je ne cesse de zipper encore et encore. Je ressens beaucoup de déceptions dans le premier crux, où je suis très proche de passer plusieurs fois. Mentalement c’est dur, je n’ai plus envie d’être là, je reste pour être sûr d’avoir tout essayé et ne pas avoir de regrets.
  • Jour 23 : je réalise deux essais le matin, le soleil arrive trop vite et j’ai mal aux doigts, et deux essais l’après-midi. Je me sens bien et fort mais je tombe en me cassant l’ongle et ne peux plus utiliser mon index. Encore un essai raté. Je suis redescendu le soir même.

Tommy Caldwell, qui a libéré cette grande voie en 2015, a commenté :

Mec, quel effort ! Plus que n’importe quelle autre voie que j’ai faite, le « Dawn Wall » se résume à de petits détails… comme la peau et les chaussons. Tu as déjà fait tant de travail pour en arriver à ce point. J’ai moi-même été arrêté par cette longueur 14 lors de deux tentatives. Mais je n’ai jamais réussi à tenir sur le mur pendant 23 jours comme toi. C’est un tel effort ! C’était vraiment génial de te voir là-bas. »

Adam Ondra, qui signait la deuxième ascension du « Dawn Wall » en 2016, avait appelé Seb Berthe avant son essai, pour lui donner quelques conseils et l’encourager. Maintenant, il a lui tenu à exprimer sa gratitude à Seb Berthe :

Oh non Seb, tu l’aurais tellement mérité. Quelle déception de tomber sur le dernier mouvement. Je suis sûr que la prochaine fois, tu le feras ! »


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Sébastien Berthe abandonne le « Dawn Wall »

21 Avr

Après plusieurs mois d’effort, le grimpeur belge Seb Berthe a officiellement abdiqué face à la difficulté du « Dawn Wall », la grande voie la plus dure du monde !

Janvier 2022. Une nouvelle cordée décidait de s’attaquer au « Dawn Wall ». Située dans le Yosemite, cette grande voie est considérée comme la plus dure du monde, possédant notamment deux longueurs en 9a, parmi les 32 qui permettent d’atteindre le sommet des 1000 mètres d’El Cap. Cette cordée n’était autre que le duo belge Siebe Vanhee et Seb Berthe. Tous deux sont des grimpeurs ayant une grande expérience du Yosemite et des grandes voies extrêmes.

Ils ont passé leurs premières semaines à découvrir les subtilités de cette grande voie, puis ont commencé à mettre des essais depuis le bas. Face à l’extrême difficulté de la voie, Siebe Vanhee est retourné en Europe, mais Seb Berthe a décidé de rester.

Des amis de Seb se sont alors relayés pour l’assurer, lui qui ne voulait rien lâcher du projet. Il a alors décidé de se lancer dans un impressionnant essai depuis le sol, qui aura duré 23 jours. 23 jours consécutifs passés sur le mur, sans regagner le sol une seule fois. Après neuf jours, il avait atteint la 14ème longueur, qui n’est autre que le crux de cette grande voie : une traversée sur de micro prises, cotée 9a. Pendant deux semaines, il tentera d’en venir à bout, en vain. Pourtant, un jour, il parviendra à compléter tous les mouvements de cette atroce longueur, avant de tomber avec la prise finale dans les mains, sous le relais. Il ne réussira plus ensuite à réitérer cette performance.

© Alexandre Eggermont

J’ai dû accepter l’échec et retourner sur terre.

Au cours des deux dernières semaines, j’ai réalisé six essais chutant dans le tout dernier crux de la longueur 14, dont un essai (que l’on voit sur la vidéo ci-dessous) où je suis tombé sur le tout dernier mouvement. J’ai donné tout ce que j’avais, j’ai été très patient (j’ai pris beaucoup de jours de repos là-haut, tout seul, pour tenter de guérir ma peau), mais ça n’a pas marché.

Je n’ai pas pu continuer car la nourriture et l’eau que j’avais emmenées avec moi étaient finies. J’aurais pu continuer à demander à mes amis de me monter des vivres, mais cela ne me convenait plus. Enchaîner cette grande voie de cette façon n’avait plus vraiment de sens pour moi. Je pense aussi que mes chances d’atteindre le sommet diminuaient de plus en plus, ma confiance en moi était de plus en plus faible et la gomme de mes chaussons de plus en plus molle. Durant les derniers jours passés là-haut, j’ai eu du mal à apprécier l’aventure et je voulais redescendre. Je commençais à être fatigué mentalement et je voulais grimper d’autres choses dans la vallée avant de repartir du Yosemite le mois prochain.

C’était une grande et dure aventure, et je suis fière de tout le travail que j’ai fait (avec Siebe 😘) sur ce tracé incroyable. J’ai appris beaucoup sur moi-même et sur plein d’autres choses. Enchaîner le « Dawn Wall » en une saison était un objectif très ambitieux, j’ai été très proche de le faire, mais je n’ai pas pu saisir le moment. Voyons voir si le vent me ramènera ici dans les prochaines années, pour un autre round… »

Seb Berthe

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par Sébastien Berthe (@sebertheclimber)

Le « Dawn Wall » a été enchaîné pour la première fois par Tommy Caldwell et Kevin Jorgeson en 2015 et répété par Adam Ondra l’année suivante. Le Tchèque a réduit de plus de 10 jours les 19 jours nécessaires de la première ascension de Caldwell et Jorgeson.

Cette grande voie est composé de 32 longueurs, dont deux 9a : 7b, 7c+, 8a+, 7b, 7c, 8a+, 8b+, 8b, 8a+, 8b+, 8a+, 8c, 8a, 9a, 9a, 8b+, 8c+, 8b+, 8a+, 8a, 8b, 8b, 6a, 6b+, 6b+, 7a, 6c+, 7b+, 7b, 7b, 7c+, 7b.


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Alex Megos, de retour à Margalef, enchaîne déjà une voie extrême !

20 Avr

L’Allemand est de retour à Margalef et commence déjà sa moisson de croix !

Cette fois-ci, Alex Megos semble concentrer ses efforts sur le secteur Racó de la Finestra, l’endroit même où il a signé la première ascension du 9b+ « Perfecto Mundo » il y a quatre ans. Il vient de signer la troisième répétition de « Samfaina » 9a+.

Cette voie très résistante remonte sur une vingtaine de mètres l’impressionnant dévers du Racó de la Finestra. Elle a été libérée en juin 2010 par la légende américaine Chris Sharma, qui l’avait évaluée à 9a. Ramon Julian avait ensuite très rapidement signé la première répétition. L’année dernière, Jorge Diaz Rullo avait signé la troisième ascension et proposé une réévaluation du niveau de la voie à 9a+. Un avis que partage Alex Megos suite à son enchaînement : « Je suis d’accord avec Jorge. Je pense définitivement que c’est plus dur que n’importe quel autre 9a du secteur. »

« Il semble que je doive reprendre mon entraînement de rési. J’ai passé six fois le crux de « Samfaina » mais j’avais les bouteilles dans la partie la plus facile à la fin », a ajouté Alex Megos.

Ce n’est pas la première fois que l’Allemand de 28 ans propose de revoir une cotation à la hausse à Margalef. Il y a tout juste un an, en avril 2021, il marquait la première répétition de « Mejorando Imagen » et proposait alors 9b contre le 9a d’origine.

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Coupe de France de difficulté de Marseille : les résultats complets

20 Avr

Ce week-end se tenait à Marseille la quatrième étape de la Coupe de France de difficulté. Une grosse compétition qui a réuni près de 400 grimpeurs, des U16 aux vétérans.

Hélène Janicot imbattable !

Chez les seniors femmes, c’est Hélène Janicot qui s’impose, après avoir dominé durant toute la compétition. Première des qualifications après avoir enchaîné les deux voies, elle prendra la première place des demi-finales en étant la grimpeuse à monter le plus haut. Dernière compétitrice à s’élancer dans la voie de finale, elle fait le show en dépassant toutes les grimpeuses avant elle, et parviendra même à clipper le relais de la voie, remportant très largement la compétition.

Sur le podium on retrouve également Camille Pouget et Salomé Romain, qui chuteront au même endroit dans la voie de finale. Ayant réalisé la même performance en qualification et en demi-finale, elles seront départagées au temps, à l’avantage de Camille qui aura mis 47 secondes de moins que Salomé pour atteindre la prise 32.

Trois grimpeurs invincibles chez les hommes

Chez les hommes, les quatre voies tracées durant toute la compétition (2 voies de qualification, 1 voie de demi-finale et 1 voie de finale) n’auront pas suffi à séparer les trois premiers grimpeurs.

En effet, Nao Monchois, Arsène Duval et Thomas Ballet enchaîneront toutes les voies de cette Coupe de France, dont la voie de finale, qui ne parviendra pas à les départager. La couleur des médailles accordée à ces trois grimpeurs sera donc décidée en fonction du temps mis pour enchaîner le tracé final. Avantage à Nao Monchois, qui aura été le plus rapide en mettant seulement 3 minutes et 19 secondes pour atteindre le relais, soit 34 secondes de moins qu’Arsène Duval, qui décroche la médaille d’argent. Enfin, Thomas Ballet prend le bronze en mettant 4 minutes 25 pour arriver au sommet.

Notons qu’au lieu des huit finalistes habituels, treize grimpeurs étaient en finale, puisque tous avaient enchaîné la voie de demi-finale.


+ Les résultats complets de toutes les catégories


 

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Stefano Ghisolfi nous dévoile sa méthode pour travailler des voies dures

19 Avr

Actuellement en plein travail dans « Excalibur », une voie extrême à Arco qui fleurerait avec le 9c, Stefano Ghisolfi nous explique la méthode qu’il utilise pour tenter d’enchaîner des voies dures.

Stefano Ghisolfi utilise une méthode de travail bien spécifique dans les voies extrêmes qu’il projette. Il avait notamment déjà utilisé cette technique avec succès dans deux des 9b+ qu’il a déjà enchaînés : « Bibliographie » à Céüse et « Perfecto Mundo » à Margalef.

Il l’a nommée la « LowPoint Technique », traduisez par « la technique du point bas ». Plutôt que de commencer la voie depuis le bas et de tenter de monter le plus haut possible, cette méthode consiste à réaliser l’inverse : partir du point le plus bas possible et tenter d’arriver au sommet. Le but est donc d’enchaîner la voie depuis les prises les plus basses possible. À chaque fois qu’il parvient à atteindre le sommet de la voie depuis un nouveau « point bas », l’Italien descend alors de quelques prises encore plus bas, et ainsi de suite, jusqu’à atteindre le départ de la voie.

Cette méthode a super bien fonctionné dans « Bibliographie », c’est notamment grâce à elle que j’ai pu l’enchaîner. »

Stefani Ghisolfi

D’après lui, cette technique fonctionne car elle permet de s’entraîner sur la voie de manière efficace, notamment en travaillant toujours une partie différente et nouvelle de la voie. Ce qui n’est pas forcément le cas lorsque l’on essaye une voie depuis le bas, surtout si celle-ci est marquée par un crux. Stefano explique par exemple qu’au début de son travail dans « Perfecto Mundo », il réalisait toujours des essais depuis le bas et tombait à chaque fois dans le crux. Mentalement, l’Italien avoue que c’était très difficile à gérer, car il ne se sentait pas progresser physiquement, comme il chutait à chaque fois sur le même mouvement aléatoire. Il a ensuite changé de méthode, en commençant à appliquer la « LowPoint Technique », ce qui a bien mieux fonctionné, car quelques jours plus tard, il parvenait à clipper le relais de la voie.

Dans « Excalibur », Stefano Ghisolfi n’applique que cette nouvelle méthode, car le crux de la voie se situe tout au début du tracé. Il serait donc très frustrant de tomber au troisième ou quatrième mouvement à chacun de ses essais, sans aller travailler la suite de la voie.

À ce jour, Stefano Ghisolfi a déjà réussi à atteindre le sommet d' »Excalibur » depuis le milieu de la voie environ.

  • Il revient plus en détail sur cette méthode dans la vidéo ci-dessous :


Lire aussi

À quoi ressemblent les prises dans « Excalibur », le projet d’Adam Ondra et Stefano Ghisolfi ?

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Un immense incendie dévaste une salle d’escalade !

18 Avr

Hier, dimanche 17 avril, un immense incendie s’est déclaré à Meyrin-Satigny, près de Genève en Suisse. La salle d’escalade Grimper.ch est partie en fumée.

L’alerte a été donnée à 15h38. Ayant aperçu de la fumée qui émanait du toit de la salle d’escalade Grimper.ch, un couple de promeneurs a immédiatement prévenu les services de secours. La centrale a  tout de suite appelé les gérants de la salle d’escalade, qui n’avait rien remarqué de ce qui se passait au-dessus de leurs têtes. 

Le feu est parti du toit du bâtiment, sur lequel se trouvaient des panneaux solaires. Des braises sont ensuite tombées sur les tapis de la salle, ce qui a embrasé complètement le bâtiment.

« Ces matelas ont la même capacité fumigène que le diesel et ont dégagé une quantité très importante de fumée. » a déclaré Nicolas Millot, porte-parole du Service Incendie Secours Genève.

Dix personnes, dont un enfant, ont dû être évacués en urgence. L’incendie a entièrement ravagé le bâtiment, qui abritait la salle d’escalade, mais aussi un parking de cinq étages et différentes entreprises.


Aux alentours de 18h00, le feu était sous contrôle et aucun blessé n’était à déplorer. Au total, une centaine de pompiers, 33 véhicules et 3 ambulances étaient mobilisés sur place.

La salle d’escalade Grimper.ch à Satigny avait ouvert ses portes en avril 2021. Elle était l’une des plus belles salles de grimpe du pays, disposant de plus de 4500 m2 de surface grimpable, répartie sur plusieurs niveaux.

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Les 30 blocs les plus durs de la planète !

16 Avr

Tour d’horizon des blocs les plus durs de la planète à ce jour !

L’escalade ne cesse d’évoluer. Avec de plus en plus de grimpeurs forts, qui s’illustrent dans des performances remarquables de plus en plus tôt, les limites sont constamment repoussées.

Les grimpeurs sont plus à l’aise que jamais avec la cotation de 9A bloc, et de nombreux 8C+ émergent à travers le monde.

Aujourd’hui, nous allons examiner de plus près les blocs les plus difficiles de la planète. Pour cela, nous avons listé ci-dessous tous les 9A et 8C+ bloc qui existaient à ce jour.

Une évolution éclair !

Il n’y a pas si longtemps, il n’existait aucun 8C+. La première proposition de ce niveau a été faite par le champion du monde de bloc Mauri Calibani, ayant enchaîné « Tonino 78 » en 2004. Mais ce bloc a ensuite été décoté à 8C/+. Le premier vrai 8C+ enchaîné fut « Hypnotized Minds » par Daniel Woods, en 2010.

Il y a maintenant 27 blocs dans le monde qui ont été proposés ou confirmés à 8C+. Plus de la moitié d’entre eux ont été libérés au cours des trois dernières années. Deux 9A ont été proposés mais décoté, et deux attendent toujours une seconde ascension : « Burden of Dreams » de Nalle Hukkataival et « Return of the Sleepwalker » de Daniel Woods.

Pour illustrer cette évolution rapide, voici le nombre de blocs durs (8C/+ et plus), libérés au fil du temps :

Les meilleurs bloqueurs du monde

D’après les statistiques, Daniel Woods est le grimpeur meilleur bloqueur au monde avec huit croix dans le 8C/+ et plus, dont cinq sont des premières asccensions, notamment sa réalisation de « Return of The Sleepwalker » 9A.

Daniel Woods 8
Jimmy Webb 5
Giuliano Cameroni 5
Adam Ondra 5
Matt Fultz 4
Drew Ruana 4
Shawn Raboutou 3
Ryuichi Murai 3
Nalle Hukkataival 3
Charles Albert 3

La liste des 30 blocs les plus durs de la planète :

« Burden of Dreams » 9A – Nalle Hukkataival

En 2017, Nalle Hukkataival a réalisé la première ascension de « Burden of Dreams », une ligne extrême de cinq mouvements seulement, sur de petites arquées. L’ascension lui a pris plus de quatre ans et lui aura demandé plus de 4000 essais. Bien qu’il s’agisse de l’un des deux seuls 9A proposés, il est probable qu’il s’agisse de la série de mouvements la plus difficile au monde.

« Return of the Sleepwalker » 9A – Daniel Woods

Une ligne extrême, basée sur la résistance. Alors que « Burden of Dreams » demande au grimpeur de réussir cinq des mouvements les plus difficiles que l’on puisse imaginer, « Return of the Sleepwalker » atténue légèrement la difficulté de chaque mouvement intrinsèquement, mais enchaîner l’intégralité de la ligne demande une puissance et une résistance hors normes. La réalisation de ce bloc a demandé à Daniel Woods plus de trois mois de sobriété totale. Sans compter le temps qu’il lui a fallu pour enchaîner la version debout « Sleepwalker », le 8C+ le plus répété d’Amérique.

« Soudain Seul » 8C+/9A – Simon Lorenzi

Ce départ bas à gauche de « The Big Island », 8C ouvert par Dave Graham, oscille entre le 8C+ et le 9A. Libéré par le Belge Simon Lorenzi et proposé à 9A, avant que Nicolas Pelorson, premier répétiteur, décote le bloc à 8C+. Mais plus récemment, Camille Coudert, le troisième ascensionniste, a déclaré que 9A conviendrait finalement mieux.

« Floatin » 8C+ – Ryuichi Murai

« Floatin » de Ryuichi Murai est sans doute le nouveau bloc le plus fou de cette année. Il reflète le style de « Burden of Dreams » dans la mesure où le petit nombre de mouvements laisse peu de place à la réflexion. Un bloc basé sur le no-foot, qui demande une force dans les doigts hors du commun.

« Gioia » 8C+ – Christian Core

Initialement coté 8C par l’Italien Christian Core, Adam Ondra a proposé 8C+ et la cotation est restée comme ça depuis. Une seule personne a suggéré un niveau de 8C/8C+, mais elle a fait l’ascension avec une genouillère. L’ascension a été établie à l’origine sans genouillère, puis répétée comme telle.

« Nexus » 8C+ – Ryuichi Murai

Un long bloc basé sur la résistance, qui est plutôt rare dans cette cotation. Même « Grand Illusion », une ligne en granit de plus de 20 mouvements dans le Little Cottonwood Canyon, ne comporte pas autant de mouvements. Ryuichi Murai a établi ce bloc de 40 mouvements en octobre 2021.

« United » 8C+ – Ryuichi Murai

Un bloc extrême, qui n’est autre que la version assise de « Decided » 8B+.

« Big Z » 8C+ – Shawn Raboutou

Il s’agit du premier 8C+ de Tahoe, établi par l’Américain Shawn Raboutou. La ligne traverse de part en part la face surplombante et nécessite autant de puissance que de précision. Il n’a pas encore été répété à ce jour.

« Hypnotized Minds » 8C+ – Daniel Woods

Peut-être l’un des plus grands classiques de tous les temps : un chef-d’œuvre situé dans le Rocky Mountain National Park et ouvert par Daniel Woods. Il a été récemment répété par Dave Graham et était l’un de ses plus gros projets. À l’origine, Woods avait établi la cotation à 8C, mais après que tant de grimpeurs aient essayé et échoué à atteindre le sommet, le bloc a été réévalué.

« The Process » 8C+ – Daniel Woods

« The Process », maintenant cassé, est l’un des blocs les plus célèbres des États-Unis. Il n’a jamais été répété depuis sa création en raison de la casse d’une prise, peu après sa première ascension par Daniel Woods. Ce highball extrême pourrait devenir l’un des blocs les plus radicaux de tous les temps s’il obtenait une deuxième ascension, malgré la prise cassée.

« Box Therapy » 8C+ – Daniel Woods

Un autre bloc très physique situé au Rocky Mountain National Park, libéré par Daniel Woods.

« Off the Wagon Sit » 8C+ – Shawn Raboutou

Ce bloc est devenu l’un des 8C+ les plus répétés. Ce n’est autre que la version assise depuis le wagon de « Off the Wagon », l’une des lignes les plus iconiques du monde.

« Ephyra » 8C+ – Jimmy Webb

Unique de par son réta délicat, « Ephyra » est un étonnant bloc qui ne ressemble pas aux autres. Libérée par Jimmy Webb, l’un des plus forts grimpeurs d’Amérique, cette ligne est à son image : très physique !

« Sleepwalker » 8C+ – Jimmy Webb

Le 15 décembre 2018, après 11 jours de travail, Jimmy Webb parvenait à libérer « Sleepwalker », une véritable base de compression et de mouvements plus physiques les uns que les autres. Quelques années plus tard, la version assise de ce bloc allait devenir le deuxième 9A de l’Histoire.

« Moonlight Sonata » 8C+ – Taylor McNeil

Ce bloc a demandé à Taylor McNeil un nombre record de séances, mais représente une ligne esthétique dans le Midwest, qui attend d’être répétée. La méthode originale étant morpho, ce bloc attend toujours une première répétition.

« Creature From the Black Lagoon » 8C+ – Daniel Woods

Un bloc de Daniel Woods devenu iconique au Rocky Mountain National Park ! Un long toit qu’il faut grimper à l’horizontale et qui demande une puissance phénoménale.

« Terranova » 8C+ – Adam Ondra

Un bloc qui demande une grande force dans les doigts ! Bien que personne ne semble vouloir se rendre à Brno pour tenter une répétition de cette ligne impressionnante, voire quelque peu inconfortable, elle représente tout l’art d’Adam Ondra dans sa faculté à tenir de petites prises.

« Grand Illusion » 8C+ – Nathaniel Coleman

Ce bloc n’est autre qu’une véritable épreuve d’endurance ! C’est notamment cette ligne qui a fait connaître le Little Cottonwood Canyon. La séquence unique que le rocher forme fait de ce bloc une expression exceptionnelle du mouvement.

« Big Conviction » 8C+ – Simon Lorenzi

Les départs bas et les départs assis deviennent de plus en plus courants. Comme ici avec « Big Conviction », qui n’est autre qu’un départ assis connectant « Conviction » à « The Big Island », dans la forêt de Fontainebleau.

 

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« La révolutionnaire » 8C+ – Charles Albert

L’un des blocs les plus durs de Bleau, ouvert par Charles Albert, qui signera la première ascension pieds nus, comme à son habitude.

« No Kpote Only » 8C+ – Charles Albert

En janvier 2019, Charles Albert enchaînait pieds nus toujours son projet de longue date, proposant la mythique cotation de 9A. Un an plus tard, Ryohei Kameyama répétait la ligne et proposait 8C+/9A, avant que Nicolas Pelorson se rétablisse au sommet de cette ligne à son tour et propose 8C.

« Ganesh » 8C+ – Elias Iagnemma

Premier 8C+ ouvert de l’année 2022, « Ganesh » serait le deuxième 8C+ d’Italie. Après avoir découvert ce bloc en mai 2021, Elias Iagnemma aura mis 15 séances de travail avant d’en venir à bout.

 

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« Drop a Line » 8C+ – Pirmin Bertle

En 2015, l’Allemand Pirmin Bertle ouvrait un nouveau passage extrême à Couisimbert en Suisse, nommé « Drop in Line ». Il s’agit en fait d’une longue traversée qui lui aura demandé plus de huit mois de travail.

« Hypothèse assis » 8C+ – Charles Albert

Encore une ligne extrême ouverte par le Français Charles Albert ! Ce bloc n’est autre que le départ assis du classique 7C+ « Hypothèse ». Il s’agit de partir assis sans crash-pad avec une inversée fragile, effectuer une relance sur la réglette de départ de la version debout et sortir dans celui-ci.

« Nayuta » 8C+ – Dai Koyamada

À 40 ans, le Japonais Dai Koyamada ouvrait le bloc le plus dur de sa carrière : « Nayuta », un long bloc de 27 mouvements à Gero, au Japon.

« Poison the Well » 8C+ – Giuliano Cameroni

Ce bloc, resté un long moment à l’état de projet, a été le premier 8C+ de Giuliano Cameroni et la deuxième ligne de ce niveau établie en Suisse. Elle consiste à remonter un impressionnant dévers à 40° sur sept mouvements extrêmes, qui requièrent une grosse puissance. Le crux, qui se joue sur les mouvements 5 et 6, serait l’équivalent d’un 8C bloc à lui seul.

« The Story of Two Worlds Low Start » 8C+ – Dai Koyamada

L’histoire de ce bloc est incroyable : retour en 2010. Dai Koyamada répétait « The Story of Two Worlds », le célèbre bloc établi par Dave Graham, à Cresciano, en 2005. Mais peu de temps après, le talentueux grimpeur japonais s’apercevait qu’il était parti d’une prise de départ différente, un peu plus haute, que Dave Graham.

Obsédé par cette erreur, Koyamada a immédiatement décidé de refaire la ligne, mais cette fois à partir d’une prise plus basse que Graham. Ce mouvement supplémentaire lui semblait plus naturel mais ajoutait une difficulté de plus à ce bloc déjà très difficile. Il aura fallu deux ans au japonais pour réussir ce départ bas, qu’il cota 8C+.

« Brutal Rider » 8C+ – Adam Ondra

En mai 2020, Adam Ondra ouvrait l’une des lignes les plus dures de République Tchèque. Le bloc commence dans « Brutus » 8A+, puis rejoint « Ghost Rider » 8C. Adam Ondra a donc coté « Brutal Rider » 8C+, mais dû à la longueur de la ligne, qui fait 25 mouvements, il l’a également évaluée à 9b voie. Pour corser l’affaire, un ruisseau a inondé la zone d’atterrissage avant qu’Ondra ne puisse enchaîner le bloc. Lui et son équipe ont donc dû utiliser des palettes pour créer un plancher sur lequel poser les crash pads.

« Ledoborec » 8C+ – Adam Ondra

Dans la lignée de « Brutal Rider », Adam Ondra avait libéré en mai 2020 « Ledoborec » 8C+. « Ce n’est peut-être pas la plus belle ligne, mais elle est dure et elle me trottait dans la tête depuis longtemps. C’est pourquoi, elle méritait d’être libérée. » avait-il déclaré suite à son enchaînement.

« Insomniac » 8C+ – Drew Ruana

Cet été, l’Américain Drew Ruana signait la première ascension du 8C+ « Insomniac ». Le bloc démarre dans « Wheel of wolvo » 8B+ puis, après un bon repos, se poursuit dans « We Can Build You » 8B+. L’ensemble de 30 mouvements est extrêmement physique et représente « un vrai cauchemar sur le plan rési » d’après l’Américain.

 

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Coupes du Monde ou Jeux Olympiques : deux circuits différents

14 Avr

Le CIO a annoncé qu’une nouvelle série d’épreuves de qualification pour les Jeux Olympiques de Paris 2024 allait se dérouler dans quatre sports. Parmi ceux-ci, l’escalade.

Les athlètes voulant disputer les J.O vont-ils devoir choisir entre le traditionnel circuit de Coupes du Monde et le circuit de qualification olympique ? C’est la question qui se pose, alors que le Comité International Olympique vient d’une nouvelle mesure.

En effet, une nouvelle série d’épreuves de qualification olympique sera mis en place dans quatre disciplines sportives pour les Jeux de Paris 2024. Il s’agit d’un projet de l’Agenda olympique 2020+5, lequel a été présenté au début du mois à la commission exécutive du CIO. Ce nouveau cursus de qualification concerne quatre disciplines sportives : le BMX freestyle, le breakdance, le skateboard et l’escalade.

Le nouveau format de qualification

Il s’agira d’une série de trois épreuves de type festival, qui rassemblera les athlètes de chacune des quatre disciplines dans un parc urbain, où ces derniers concourront en vue de décrocher leur billet pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. Organisés dans des sites en centre-ville pendant quatre jours, entre mars et juin 2024, ces festivals tenteront d’offrir une nouvelle expérience olympique aux passionnés de sport du monde entier, associant musique, art et culture.

Le CIO travaillera en étroite collaboration avec les quatre fédérations internationales concernées, lesquelles resteront responsables du déroulement de leurs compétitions respectives.

Ce nouveau système de qualification pourrait donc concurrencer les compétitions internationales organisées par l’IFSC. En effet, les dates de ces festivals tombent en plein pendant la saison des Coupes du Monde et les athlètes et entraîneurs devront faire des choix en terme de préparation.

Thomas Bach : « Améliorer et promouvoir le parcours des athlètes jusqu’aux J.O »

Thomas Bach, président du CIO, est revenu sur l’importance du volet de qualifications au regard de l’envie de démocratiser ces disciplines.

L’une des principales recommandations de l’Agenda olympique 2020+5 était d’améliorer et de promouvoir le parcours des athlètes jusqu’aux Jeux Olympiques. Cette série d’épreuves de qualification est une étape clé dans la mise en œuvre de cette recommandation.

En invitant les meilleurs athlètes de ces quatre disciplines sportives à participer à cette série d’épreuves de qualification organisées dans les grandes villes, lesquelles associeront sport et culture dans une ambiance festive, nous espérons renforcer leur visibilité et mettre en lumière les extraordinaires exploits qu’ils réaliseront dans leur parcours jusqu’aux Jeux de Paris 2024. »

En route pour Paris 2024

Le programme des Jeux Olympiques d’été de Paris comprendra 32 sports, 329 épreuves avec remise de médailles et 762 sessions au total, répartis sur 19 jours de compétition – du 24 juillet (soit deux jours avant la cérémonie d’ouverture des Jeux) au 11 août 2024.

Les épreuves d’escalade (vitesse et combiné bloc/difficulté) se dérouleront dans le secteur du Bourget, non loin de Paris, dans un site construit spécialement pour l’événement. Les structures d’escalade créées pour l’occasion resteront par la suite. Elles seront composées d’un mur à l’intérieur de la salle et de trois structures extérieures : un fronton de bloc, un mur de difficulté et deux couloirs de vitesse. Au total, 6000 spectateurs pourront être accueillis dans ce complexe.

Notons que ces Jeux Olympiques de Paris 2024 seront les premiers Jeux à respecter l’égalité parfaite entre les deux sexes, avec une participation de 50 % d’hommes et de femmes précisément, dans le prolongement de l’équilibre déjà atteint pour les Jeux de Tokyo 2020, où 47,8 % des concurrents étaient des femmes. Les épreuves mixtes seront par ailleurs en hausse à Paris en 2024 – 20 contre 18 aux Jeux de Tokyo 2020.

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La jeune Espagnole Ana Belen Argudo enchaîne son premier 9a !

13 Avr

À tout juste 20 ans, l’Espagnol Ana Belen Argudo vient de clipper le relais de son premier 9a.

Ana Belen Argudo a enchaîné « Cordia Maleficarum » 9a à Cuenca. Cette voie, équipée par Dani Andrada a été réalisée pour la première fois par Alex Garriga, en décembre 2020.

Il aura fallu à la jeune Espagnole de 20 ans peu plus de 30 essais, de début mars à début avril, pour cocher « Cordia Maleficarum ».

Il n’y a pas de mots pour décrire ce que l’on ressent quand on réussit un projet comme celui-ci… »

Ana Belen Argudo

Ayant maintenant goûté au neuvième degré, elle projette un déjà un nouveau 9a avec « El Intento », à Cuenca également.

Ana Belen Argudo a déjà réalisé six 8c et un 8c+. Depuis 2016, elle performance en compétition, ayant notamment terminé dans le top 10 des Championnats du Monde l’été dernier.

  • Dans cette vidéo, on la voit grimper dans « El calvario del Sicario » 8c :

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