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Author Archives: Nicolas Mattuzzi

Aleksandra Miroslaw et Leonardo Veddriq remportent la Coupe du Monde de vitesse de Séoul

06 Mai

La Polonaise Aleksandra Miroslaw et l’Indonésien Leonardo Veddriq se sont imposés en finale de la première Coupe du Monde de vitesse de la saison.

L’Indonésie, nation la plus rapide du monde !

Quelle incroyable performance des Indonésiens aujourd’hui ! Après avoir décroché le record du monde de vitesse grâce au run de qualification de Kiromal Katibin, qui signait un temps de 5″17, les grimpeurs Indonésiens ont réalisé un véritable hold-up en trustant l’intégralité du podium masculin.

Kiromal Katibin aura presque réalisé un sans-faute : il prendra la première place des qualifications en signant le meilleur temps de l’Histoire, puis se classera premier de tous les tours de finale. Tous ? Presque. Il réalisera le meilleur chrono des 1/4 de finale, puis le meilleur temps des 1/2 de finale. Souhaitant prendre tous les risques en finale pour tenter d’améliorer son propre record du monde, il réalise un faux départ éliminatoire. Ainsi, c’est son compatriote Leonardo Veddriq qui décrochera la médaille d’or.

Évidemment, je suis super heureux, et excité pour la suite, car c’est la première compétition de la saison. Je me suis senti très confiant tout au long de la finale, c’est incroyable ! »

Leonardo Veddriq

Sur la dernière marche du podium, on retrouve l’Indonésien Adi Rahmad qui battra l’Italien Ludovico Fossali en petite finale.

© IFSC

Du côté de l’équipe de France, deux grimpeurs représentaient nos couleurs. Si Pierre Rebreyend (15ème) commet une faute lors de son run de 1/8 de finale, chutant prématurément, Guillaume Moro réussira à atteindre les 1/4 de finale. Malheureusement, il commet une petite erreur et perd son duel, terminant 7ème de cette première Coupe du Monde de l’année.

Les résultats complets des finales hommes :

Aleksandra Miroslaw, imprenable !

Chez les femmes, l’olympienne Aleksandra Miroslaw est montée sur la plus haute marche du podium, décrochant la sixième médaille d’or de sa carrière. La Polonaise s’est imposée face à l’Américaine Emma Hunt, terminant avec un impressionnant temps de 6″72.

Pourtant, ce n’est pas le chrono le plus rapide qu’elle ait signé. Plus tôt dans la journée, elle écrasait son propre record du monde qu’elle avait établi aux Jeux 0lympiques de Tokyo 2020 (6″84) et frappait le buzzer en 6″64 lors des qualifications.

Je suis très heureuse, bien sûr, mais cela n’a pas été ma meilleure phase finale. J’ai fait beaucoup d’erreurs dans les deux premiers tours, mais je me suis rattrapée en demi-finale et en finale. Je n’étais pas dans le même état d’esprit que lors des qualifications, où j’ai établi le record du monde. Car tout le monde savait que j’étais la plus rapide et j’ai donc ressenti plus de pression. »

Aleksandra Miroslaw

© IFSC

Enfin, c’est finalement Aleksandra Kalucka, également Polonaise, qui s’est hissée sur la troisième marche du podium, battant l’Allemande Franziska Ritter dans la course pour la médaille de bronze.

Du côté de nos Française, Capucine Viglione réalise la meilleure performance tricolore en décrochant la 6ème place. Elle devance Aurélia Sarisson 14ème et Lison Gautron 16ème.

Les résultats complets des finales femmes :

La suite du programme (heures françaises)

Samedi 6 mai :

2h00 – 6h30 : Qualification bloc femmes
8h30 – 14h00 : Qualification bloc hommes

Dimanche 7 mai :

4h00 – 6h15 : Demi-finales bloc femmes et hommes
10h00 : Finales femmes et hommes


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Deux nouveaux records du monde de vitesse à Séoul !

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Deux nouveaux records du monde de vitesse à Séoul !

06 Mai

Alors que la Coupe du Monde de Séoul débute à peine, l’Indonésien Katibin Kiromal et la Polonaise Aleksandra Miroslaw ont tous les deux signé un nouveau record du monde de vitesse !

La Coupe du Monde de bloc et de vitesse à Séoul a démarré de manière spectaculaire ce matin, avec deux nouveaux records du monde établis dans les épreuves de vitesse hommes et femmes.

5″17 : le temps le plus rapide jamais enregistré sur la voie de vitesse !

L’Indonésien Kiromal Katibin a signé un chrono de 5″17, battant de 3 centièmes de seconde le précédemment record. Le jeune grimpeur de 21 ans devient ainsi le grimpeur le plus rapide du monde, écrasant le précédent record établi l’an dernier lors de la Coupe du monde de Salt Lake City par son coéquipier Leonardo Veddriq.

La vidéo du nouveau record du monde de vitesse masculin :

Aleksandra Miroslaw pulvérise son propre record du monde !

Quelques instants plus tard, un scénario incroyable se produit ! Alors que le record du monde masculin venait d’être battu, Aleksandra Miroslaw a également amélioré le meilleur temps féminin. Lors des qualifications féminines de la Coupe du Monde, la Polonaise a pulvérisé son propre record et frappé le buzzer en 6,64 secondes, soit 20 centièmes de seconde de moins que le temps qu’elle avait établi lors des finales des Jeux olympiques de Tokyo 2020.

La vidéo du nouveau record du monde de vitesse féminin :

Les grimpeurs indonésiens, plus rapides que jamais !

Kiromal Katibin et Aleksandra Miroslaw seront donc en finales tout à l’heure, après avoir décroché la première place des qualifications.

Chez les hommes Leonardo Veddriq a terminé avec le deuxième meilleur temps de l’épreuve , suivi d’un troisième grimpeur indonésien, Adi Rahmad. Chez les femmes, l’Indonésie a également frappé fort, avec trois grimpeuses dans le top 4. Made Rita Kusuma Dewi Desak décroche la deuxième place, devant ses compatriotes Sallsabillah Rajiah et Iqamah Nurul.

Cinq Français en finale !

Du côté de l’équipe de France, cinq grimpeurs se sont hissés dans le top 16 des qualifications, décrochant ainsi leur place en finale. Chez les femmes, la meilleure performance tricolore est signée Capucine Viglione, qui prend la 8ème place avec un chrono de 7″67. Elle devance Aurélia Sarisson 12ème (8″05) et Lison Gautron 16ème (8″23).

Chez les hommes, c’est Guillaume Moro qui prend la première place française, se classant 9ème avec un temps de 5″79. En finale, il sera aux côtés de Pierre Rebreyend, qui termine 15ème avec un temps de 5″94.

Les résultats des qualifications femmes

Les résultats des qualifications hommes

Le programme (heures françaises)

Vendredi 5 mai :

5h15 – 8h15 : Qualifications vitesse femmes et hommes
13h00 : Finales vitesse hommes et femmes

Samedi 6 mai :

2h00 – 6h30 : Qualification bloc femmes
8h30 – 14h00 : Qualification bloc hommes

Dimanche 7 mai :

4h00 – 6h15 : Demi-finales bloc femmes et hommes
10h00 : Finales femmes et hommes


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Coupe du Monde de Séoul : toutes les infos !

 

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Coupe du Monde de Séoul : toutes les infos !

05 Mai

La deuxième étape de la Coupe du Monde 2022 est sur le point de débuter dans la ville olympique de Séoul, en Corée du Sud, où 210 athlètes vont s’affronter en bloc et en vitesse durant tout le week-end. 

La première Coupe du Monde de vitesse de la saison

La compétition débute dès demain par la première épreuve de vitesse de la saison 2022. Pour ce faire 74 grimpeurs  (39 hommes et 35 femmes) s’affronteront sur cette compétition. Parmi eux, les détenteurs du record du monde, l’Indonésien Veddriq Leonardo et la Polonaise Aleksandra Miroslaw, seront tous deux dans les starting-blocks. Le record du monde actuel chez les hommes est de 5″20 et a été établi en mai 2021 lors de la Coupe du Monde de Salt Lake City, tandis que le meilleur temps féminin est de 6″84 et a été réalisé lors des Jeux Olympiques de Tokyo.

© IFSC

Du côté de l’équipe de France, sept grimpeurs tenteront de décrocher le meilleur chrono possible. Chez les femmes on retrouvera Capucine ViglioneAurélia Sarisson, Victoire Andrier et Lison Gautron. Chez les hommes, ce sont Pierre RebreyendGuillaume Moro et Yann Le Clercq de Lannoy qui défendront les couleurs françaises.

Coupe du Monde de bloc : acte II

Après l’ouverture de la saison de bloc à Meiringen il y a quelques semaines, 127 bloqueurs (62 hommes et 65 femmes) se donnent rendez-vous à Séoul pour disputer la deuxième étape de l’année.

Après sa victoire à Meiringen, Janja Garnbret a décidé de ne plus prendre part aux compétitions de bloc cette saison. « La tension de la saison dernière a eu raison de moi et il m’a semblé plus judicieux de faire une petite pause des compétitions pour revenir en pleine forme et avec l’esprit reposé. En outre, je veux passer plus de temps en falaise, ce qui n’était pas possible ces deux dernières années. » a-t-elle déclaré. L’Américaine Natalia Grossman devient donc la grande favorite pour la médaille d’or ce week-end

Chez les hommes, les représentants japonais seront une fois de plus dans le viseur, emmenés par le Champion du Monde en titre de bloc Kokoro Fujii, le médaillé d’or à Meiringen Tomoa Narasaki, et le sextuple médaillé en Coupe du Monde Yoshiyuki Ogata. L’Autrichien Jakob Schubert, le Tchèque Adam Ondra, l’Américain Colin Duffy et l’Allemand Alex Megos, qui font partie des têtes d’affiche, ont décidé de ne pas prendre part à cette compétition.

© IFSC

Du côté de l’équipe de France, douze grimpeurs ont atterri à Séoul. On retrouvera ainsi la jeune Oriane Bertone, finaliste à Meiringen, qui grimpera aux côtés de Fanny GibertFlavy CohautZélia AvezouMailys Piazzalunga et Clothilde Morin.

Chez les hommes, Mejdi Schalck et Paul Jenft nous avaient fait rêver lors de l’ouverture de la saison en Suisse, en rentrant tous les deux en finale. Ils seront de la partie en Corée ce week-end pour tenter de réitérer cet exploit. Manu CornuSam Avezou et Adrien Lemaire seront également présents au départ de cette Coupe du Monde. En revanche, Micka Mawem a préféré déclarer forfait, suite à une blessure. En participant à la finale de la Coupe d’Europe de Prague le week-end dernier, il s’est fait mal à l’épaule, le contraignant à ne pas prendre à cette étape coréenne.

Le programme (heures françaises)

Décalage horaire oblige, les épreuves auront lieu principalement le matin en France. Voici le programme complet heures françaises.

Vendredi 5 mai :

5h15 – 8h15 : Qualifications vitesse femmes et hommes
13h00 : Finales vitesse hommes et femmes

Samedi 6 mai :

2h00 – 6h30 : Qualification bloc femmes
8h30 – 14h00 : Qualification bloc hommes

Dimanche 7 mai :

4h00 – 6h15 : Demi-finales bloc femmes et hommes
10h00 : Finales femmes et hommes

Live

Cette année, les phases finales ne sont plus à suivre gratuitement sur YouTube en Europe, l’IFSC ayant signé un contrat avec la chaîne payante Eurosport.

Le calendrier complet de la saison 2022

  • 1re étape (du 8 au 10 avril) : Meiringen (Suisse) – bloc
  • 2e étape (du 6 au 8 mai) : Séoul (Corée du Sud) – bloc et vitesse
  • 3e étape (du 20 au 22 mai) : Salt Lake City (Etats-Unis) – bloc
  • 4e étape (du 27 au 29 mai) : Salt Lake City (Etats-Unis) – bloc et vitesse
  • 5e étape (du 10 au 12 juin) : Bressanone (Italie) – bloc
  • 6e étape (du 22 au 26 juin) : Innsbruck (Autriche) – bloc et difficulté
  • 7e étape (du 30 juin au 2 juillet) : Villars (Suisse) – difficulté et vitesse
  • 8e étape (du 8 au 10 juillet) : Chamonix (France) – difficulté et vitesse
  • 9e étape (du 22 au 23 juillet) : Briançon (France) – difficulté
  • 10e étape (du 2 au 3 septembre) : Koper (Slovénie) – difficulté
  • 11e étape (du 24 au 2 septembre) : Jakarta (Indonésie) – difficulté et vitesse
  • 12e étape (du 30 septembre au 2 octobre) : Wujiang (Chine) – difficulté et vitesse
  • 13e étape (du 6 au 9 octobre) : Chongqing (Chine)
  • 14e étape (le 31 octobre) : Japon (lieu à définir)
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Boum ! Seb Bouin libère son gros projet « DNA » et propose 9c !

05 Mai

Le Français Seb Bouin vient d’enchaîner le plus gros projet de sa carrière : « DNA », une voie située en France, dans le Verdon, qu’il travaillait depuis 2019. Il propose la cotation de 9c, ce qui en ferait la deuxième voie de ce niveau dans le monde.

« Il y a des espoirs auxquels nous nous raccrochons, des rêves qui nous gardent en vie. Même si cela semble parfois lointain et presque impossible, il y a cette petite lueur au fond de nous qui nous pousse à essayer encore et encore. Parfois, nous oublions que ces rêves sont réalisables, mais nous essayons encore et encore. Parfois, nous nous perdons, et nous n’y croyons plus. Alors nous devons nous éloigner pour revenir. Nous devons trouver l’essence et se demander pourquoi nous faisons les choses, nous devons trouver l’ADN de nos actions. »

C’est par ces quelques mots que Seb Bouin a annoncé avoir enchaîné la voie « DNA », le plus gros projet de sa vie de grimpeur. Après l’avoir découverte et équipée en 2019, puis essayée pendant 6 mois en 2020, et pendant 6 mois en 2021, le Français de 29 ans a enfin réussi à clipper le relais de cette voie.

« DNA » : une voie extrêmement physique !

Située à la Ramirole, dans le Verdon, « DNA » est une extrêmement physique et résistante.

La ligne débute par une intro en 8c avant d’atteindre un repos. Quelques mouvements conduisent au premier crux, qui vaut 8A bloc. Un passage particulièrement atypique, qui consiste à lancer son pied droit de manière dynamique, comme on le voit souvent en compétition de bloc, avant d’aller chercher une colonnette très loin. Le caractère physique du mouvement en fait un passage très aléatoire.

Arrive ensuite le deuxième crux de la voie qui vaut 8A+. La séquence est de nouveau très physique, avec une pince infâme à tenir main gauche, pour aller chercher une inversée.

Au bout de ce crux, un repos permet de reprendre ses esprits et de repartir pour un dernier combat dans un 8c+ final.


C’est le projet le plus difficile que j’aie jamais réalisé. C’est la voie la plus difficile que j’aie jamais essayée et enchaînée. Cette voie marque une étape importante dans ma vie de grimpeur. »

Seb Bouin


Plus de 250 essais dans la voie !

Durant ces trois dernières années, Seb Bouin aura passé au total entre 150 et 200 jours dans cette voie. Il estime à plus de 250 son nombre d’essais avant d’avoir réussi à clipper le relais de « DNA », lors d’une journée où les conditions étaient parfaites.

« Il faisait 10°C à peine, il y avait du vent et il faisait très sec. C’était parfait. Mais je n’avais rien dormi la veille, j’étais stressé, fatigué. Mais étonnamment, je me suis senti léger sur les prises. J’étais en mode pilote automatique. » commente-t-il.

Seb Bouin dans le repos avant de s’attaquer au 8c+ final © Lena Drapella

« DNA » : le deuxième 9c de la planète ?

C’est la question inéluctable : quelle est la cotation de « DNA ». Quand on connaît le palmarès de Seb Bouin, on sait incontestablement que cette voie fait partie des plus dures du monde. À titre de comparaison, en 2019, il enchaînait « Move » en Norvège, cotée 9b/+ en seulement 40 jours. Il ne mettra que 50 jours pour réaliser « Beyond Intégral » 9b/+ et 25 jours pour cocher « Mamichula » 9b. Après 40 jours passés dans « Bibliographie » 9b+ à Céüse, il est tombé trois fois au sommet de la voie. Pour Seb, il n’y a aucun doute : «  »DNA » est un cran au-dessus par rapport à toutes les voies que j’ai essayées ».

Après avoir passé plusieurs nuits à réfléchir sur la cotation, Seb Bouin a finalement décidé d’annoncer 9c pour cette voie. Voici ces explications :

« Choisir le 9b+ serait jouer la sécurité. Choisir le 9c, c’est prendre un risque. Je joue la sécurité depuis 2014 sur cette falaise en proposant des cotations très serrées. J’ai fait plus de 20 premières ascensions entre 9a et 9b/+ qui n’ont jamais été répétées.

Mais comme il n’y a qu’un seul 9c proposé dans le monde, il est assez difficile d’être sûr de son coup et confiant concernant la cotation. Je n’ai jamais essayé une voie d’une telle difficulté. Cette ligne serait-elle à la hauteur de « Silence » ? N’ai-je pas passé tout ce temps en partie à cause du fait que j’étais le premier à essayer cette voie, à chercher les méthodes ?

Malgré ces doutes, je prends le risque de proposer la plus haute des cotations. Le 9c doit être pris comme une « proposition », et maintenant il faut que d’autres grimpeurs donnent leur avis, pour confirmer ou ajuster. C’est pourquoi j’aimerais inviter d’autres grimpeurs à venir essayer « DNA ». »

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Seb Berthe réalise une nouvelle performance exceptionnelle sur El Cap !

03 Mai

Sébastien Berthe s’est attaqué à une nouvelle voie du Yosemite, assurée par Soline Kentzel : « El Niño » et ses 30 longueurs. En moins de 17 heures, le Belge arrivait au sommet d’El Cap, après avoir enchaîné quasiment toutes les longueurs à vue ou flash !

Le grimpeur belge Sébastien Berthe, qui a récemment tenté le « Dawn Wall » et enchaîné « Golden Gate », a réalisé une impressionnante ascension quasiment à vue et flash d' »El Niño », via Pineapple Express, 8a/+, en moins de 24 heures.

Seb Berthe a grimpé « El Niño » assuré par la Française Soline Kentzel, avec qui il avait fait l’ascension de « Golden Gate » quelques jours auparavant. Il a soit flashé, soit enchaîné à vue chaque longueur d' »El Niño », réalisant une impressionnante ascension sans chute jusqu’au 8a final.

Située sur la face sud-est, cette grande voie de 30 longueurs s’attaque à la section la plus raide d’El Capitan. À l’époque de son ouverture par les frères Hubert en 1998, un rappel dans la 13ème longueur était nécessaire pour échapper à un morceau de granit entièrement lisse de huit mètres. Mais en 2017, le Canadien Sonnie Trotter et l’Américain Alex Honnold découvraient une variante de trois longueurs, permettant de contourner ce rappel. Baptisée Pineapple Express, cette variation entièrement libre d' »El Niño » a été réalisée pour la première fois un an plus tard après sa découverte, par Sonnie Trotter et Tommy Caldwell.

Seb Berthe et Soline Kentzel sont partis à 6 heures du matin et ont atteint le sommet d’El Cap à 22 h 50, après environ 17 heures d’escalade non-stop. L’objectif du Belge de 28 ans était d’enchaîner à vue ou de flasher l’intégralité de cette grande voie. Il a failli réussir, notamment après avoir enchaîné les cinq premières longueurs en 8a, avant de chuter dans la dernière longueur dure.

Tenter d’enchaîner à vue ou de flasher une ascension libre en moins d’une journée sur El Cap était l’un de mes rêves depuis un moment. Je n’osais même pas appeler ça un objectif. Pourtant, j’ai décidé de me suis donner une chance, j’ai grimpé « a muerte » et j’ai été très près de réaliser « El Niño » par sa variation en libre Pineapple Express à vue ou flash (j’avais vu quelques photos et de courtes séquences vidéos, et j’avais quelques informations sur les crux).

J’ai enchaîné en tête toutes les longueurs, pendant que Soline me soutenait et me suivait rapidement, grimpant autant qu’elle le pouvait et remontant sur corde les longueurs les plus dures. Une fois de plus, elle a été une partenaire en or !  »

Seb Berthe

Ce n’est pas la première fois que l’on tente l’ascension de « El Niño » à vue. En 2007, l’Australien Lee Cossey a enchaîné toutes les longueurs sauf trois en six jours. L’Autrichien Hansjörg Auer a réalisé toutes les longueurs sauf quatre en quatre jours en 2008, tandis que le Japonais Yuji Hirayama a frôlé la perfection en ne tombant que deux fois en quatre jours. Mais c’est la première fois qu’un grimpeur passe si près de l’enchaînement de « El Niño » à vue/flash en moins d’une journée !

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Adam Ondra remporte la Coupe d’Europe de Prague, deux Français au pied du podium !

02 Mai

Ce week-end se tenait la première Coupe d’Europe de bloc de la saison. La compétition avait lieu à Prague, en République Tchèque. Pour l’occasion, Adam Ondra s’était inscrit sur les listes de départ de cet événement, aux côtés de huit Français.

Victoire d’Adam Ondra !

Il s’agissait de sa première grande victoire en compétition depuis sa désillusion aux Jeux Olympiques de Tokyo. Lui qui a fait le choix cette année de se concentrer sur ses performances en falaise, a finalement décidé de s’inscrire sur cette Coupe d’Europe, qui se déroulait dans son pays natal. Un grand événement pour Adam Ondra, puisque cela faisait plus de 13 ans qu’aucune compétition internationale n’avait été organisée en République Tchèque.

Et le héros du pays n’aura pas déçu. Il remporte la médaille d’or, en déclarant que la finale a été l’une des meilleures qu’il ait vécues ces dernières années, en grande partie grâce à un public de supporters déchaînés venus en nombre encourager les grimpeurs.

« La finale débutait par une dalle difficile », a déclaré Ondra à propos du premier tracé qu’il a enchaîné à son deuxième essai. « J’ai maîtrisé le deuxième bloc, mais j’ai été déçu de ma performance sur le troisième « , a-t-il avoué à propos du passage qu’il n’a pas réussi à dompter. « Mais j’ai réussi à venir à bout du dernier bloc, ce qui était synonyme de victoire ». Avec trois tops en cinq essais, Adam Ondra s’est adjugé la médaille d’or sur cette première Coupe d’Europe de la saison. « J’étais vraiment excité et j’avais envie de reprendre la compétition après ces quelques mois sans compétition depuis les Jeux Olympiques. »

Une sixième place pour Micka Mawem

Du côté de l’équipe de France, nos espoirs reposaient grandement sur Micka Mawem. Le Français commencera très fort la compétition en prenant la première place, aux côtés de Mathieu Ternant, avant de se partager la première place des demi-finales avec Adam Ondra.

Malheureusement, en finale, Micka se fait malmener et ne parvient pas à enchaîner les trois premiers blocs. Il se venge alors dans le dernier passage, qu’il enchaînera en deux essais, et décrochera finalement la 6ème place de la compétition.

Les résultats des finales hommes

Agathe Calliet, au pied du podium !

Chez les femmes, une grimpeuse française représentait également nos couleurs. Agathe Calliet, 18 ans, réalise l’une de ses plus belles performances à l’international en décrochant la 4ème place sur cette Coupe d’Europe de bloc. Et la médaille lui a échappé de peu !

Si l’Autrichienne Eva Maria Hammelmüller a dominé les finales en enchaînant deux blocs, les trois grimpeuses suivantes valideront chacune un bloc et trois zones. Il faudra aller chercher jusqu’au nombre d’essais pour valider les zones pour départager la Slovène Lana Skusek et notre Française Agathe Calliet, qui mettra un essai de plus que sa compétitrice adverse.

Les résultats des finales femmes

La prochaine compétition internationale sera la Coupe du Monde de bloc de Séoul, qui aura lieu ce week-end, du 6 au 8 mai.

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La liste de croix stratosphérique de William Bosi en République Tchèque !

26 Avr

En quatre semaines, William Bosi a réalisé deux 9a, une vingtaine de blocs dans le huitième degré dont six 8C et décroché une deuxième place une compétition nationale.

Autant de croix extrêmes réalisées en si peu de temps ? C’est du jamais-vu ! Il faut dire que William Bosi s’était « entraîné plus fort que jamais auparavant » comme il le déclare lui-même.

Falaise, bloc, compétition… William Bosi a touché à tout en République Tchèque ! Arrivé il y a tout juste un mois, le grimpeur britannique de 23 ans repart avec une liste de croix qui semble inimaginable.

Il comptabilise tout d’abord deux voies dans le neuvième degré, « Kostej Nesmrtelný », une voie cotée 8c+ mais réévaluée à 9a et « Perla Východu » un 9a libéré par Adam Ondra alors qu’il avait seulement 14 ans, qui pourrait valoir 9a+ selon William : « C’est une voie incroyable, et sans aucun doute la plus belle ligne de la falaise. J’ai dû me battre pour l’enchaîner ! J’ai même chuté au tout dernier mouvement… En ce qui concerne la cotation, elle ressemble plus à du 9a+, ce qui est fou si l’on considère qu’Adam l’a grimpé alors qu’il n’avait que 14 ans ! Le temps nous le dira je suppose. » 

Mais c’est surtout en bloc que William a frappé fort. En trente jours, il aura enchaîné dix-neuf blocs dans le huitième degré, dont six 8C bloc, un 8B+ flash et un 8B flash.

Je suis vraiment heureux d’avoir été capable de cocher autant de classiques de la région. Je suis super impatient de revenir bientôt, pour continuer à explorer la région et à m’entraîner avec les grimpeurs locaux ! »

William Bosi

Sa liste complète de croix :

Voie

  • « Kostej Nesmrtelný » 9a
  • « Perla Východu » 9a

Bloc

  • « Drift » 8C
  • « Pata Ledovce » 8C
  • « Bulbasaur » 8C (première ascension)
  • « Ghost Rider » 8C
  • « Tekuté Štěstí » 8C
  • « Iceberg » 8C
  • « Charizard » 8B+ flash
  • « Sila je Kouzlo » 8B+
  • « Svini Mor » 8B flash
  • « Leda Kost » 8B
  • « H1N1 » 8B
  • « Kouzelný sauce » 8B
  • « Patička Ledovce » 8A+
  • « Fénixovy Slzy » 8A+ flash
  • « The Swirl King Sit » 8A+ flash (première ascension)
  • « Blatant » 8A+
  • « Kapka z poháru nesmrtelnosti » 8A+
  • « Švédský závodník Hotofson Sit » 8A
  • « Smrad Dálek Sit » 8A

Compétition

  • Deuxième place sur la Coupe Tchèque de difficulté

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La Française Soline Kentzel devient la plus jeune grimpeuse à enchaîner El Cap en libre par « Golden Gate » !

25 Avr

À 21 ans, Soline Kentzel devient la plus jeune grimpeuse à atteindre le sommet d’El Cap, en libre par la célèbre voie « Golden Gate ». Pour réaliser cet exploit, elle était accompagnée de Seb Berthe, qui redescend tout juste du « Dawn Wall ».

Il leur aura fallu neuf jours. Neuf jours extrêmement intenses et éprouvants, remplis de hauts et de bas, pour atteindre le sommet d’El Cap. Après s’être avoué vaincu dans le « Dawn Wall » suite à plus de 23 jours de siège, Seb Berthe a décidé d’unir ses forces avec Soline Kentzel, pour s’attaquer à « Golden Gate » et ses 36 longueurs, allant jusqu’au 8a.

Il y a trois mois, elle pouvait à peine atteindre le relais de certains 5c, et hier, elle est devenue la sixième femme à gravir cette voie »

Seb Berthe

Soline Kentzel est une grimpeuse française de 21 ans, originaire d’Auch dans le Gers. Elle a découvert l’escalade il n’y a que très peu de temps, et est tombée amoureuse de cette pratique. Aujourd’hui, elle sillonne le monde, mêlant découverte culturelle et grimpe aux quatre coins de la planète. En septembre, elle se lançait dans l’aventure Cap sur El Cap, consistant à traverser océan et continent pour grimper la mythique paroi d’El Cap, en réduisant au maximum l’impact environnemental. Un projet dont elle prenait part aux côtés de Seb Berthe et quatre autres grimpeurs.

Après avoir passé des semaines à travailler le « Dawn Wall », le Belge Seb Berthe redescendait, épuisé, désirant essayer d’autres voies avant de regagner l’Europe. Il fit donc équipe avec Soline Kentzel, et ensemble, ils se lancèrent dans « Golden Gate », l’une des grandes voies les plus mythiques du Yosemite.

Ils ont grimpé en réversible sur les longueurs les plus faciles et enchaîné les longueurs les plus dures (7a+ et plus) en tête tous les deux. La cordée aura mis deux jours pour atteindre la longueur 17. Puis, la neige et le froid se sont invités à cette aventure, contraignant les deux grimpeurs à prendre des jours de repos forcés, complètement frigorifiés dans leur portaledge.

Nous avons traversé une tempête de neige épique et des averses de pluie qui ont fait de la vie sur ce mur un véritable défi. ❄️☔🌧️ Nous avons dû nous serrer dans le tout petit portaledge que nous avions apporté en essayant constamment d’éviter d’être mouillés et gelés… Il faisait si froid, qu’un de nos sacs de couchage est devenu totalement rigide et glacé.

Mais nous avons pu garder un haut degré de motivation et nous sommes retournés grimper dès que le mur était sec ! Pendant les jours de grimpe plus ensoleillés, la glace fondait du haut du mur, projetant sur nous des morceaux de glace impressionnants🧊. Toutes les cinq minutes, les dés étaient lancés : il fallait arrêter de grimper et se coller contre le mur en attendant que ces morceaux de glace tombent tout autour de nous. »

Seb Berthe

Alternant entre jours de repos et jours de grimpe, la cordée avancera et atteindra finalement le sommet de « Golden Gate » lors de leur neuvième jour.

Mon cœur est léger, je suis soulagée, mais, surtout, terriblement fière : de ce que mon corps est capable de faire, de ce que ma tête peut encaisser, et, par-dessus tout, de la grimpeuse que je suis devenue. »

Soline Kentzel

Quelques images de leur aventure :


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Katherine Choong enchaîne « La Ramirole » 8b / 150m, à la journée !

24 Avr

Katherine Choong est venue à bout de « La Ramirole », une grande voie de cinq longueurs qu’elle a enchaînée à la journée.

8a+, 8a, 8b, 8a et 6c+. Voici les cinq longueurs qui composent « La Ramirole », une grande voie située dans le secteur du même nom, dans les Gorges du Verdon.

Après être tombée amoureuse de cet endroit il y a deux ans, la Suissesse Katherine Choong était de retour dans ce lieu mythique de l’escalade. Son objectif ? Enchaîner les 150 mètres de « La Ramirole » et ses cinq longueurs très déversantes.

La semaine dernière, Katherine réalisait un essai très prometteur : elle parvenait à enchaîner les deux premières longueurs, mais tombait à deux reprises dans la longueur crux en 8b, tout proche du relais. Quelques jours de repos plus tard, la Suissesse repartait pour un ultime essai depuis le bas. Cette fois, elle enchaînera toutes les longueurs sans chuter une seule fois, parvenant donc à réaliser les cinq longueurs à la journée.

Une ascension parfaite, sans chute ! Mais ce n’était pas du gâteau 😅 Chaque longueur était un long combat de résistance. Je rêvais de faire cette grande voie depuis que j’avais vu une photo de Nina Caprez il y a longtemps. Mais il m’a fallu du temps avant de me sentir prête à affronter cet impressionnant mur déversant.

Jim, mon partenaire, était également proche de l’enchaînement, tombant en haut du 8b! Partager cette aventure avec lui, partager avec lui la pression, la fatigue, les difficultés, la déception quand il est tombé mais également l’excitation, le soutien mutuel, les rires et les moments de joie après chaque longueur réussie ont fait de cette ascension une expérience incroyable ! »

Katherine Choong

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Découvrez Stone Monkeys, la magnésie colorée qui respecte la nature !

24 Avr

Une nouvelle marque française a développé une magnésie colorée pour protéger nos rochers. Son nom ? Stone Monkeys.

Tout est parti d’un coup de tête… et d’un pari fou ! Après avoir passé la soirée à regarder Reel Rock 15, l’emblématique festival de films d’escalade, trois grimpeurs Niçois ont décidé de s’unir pour lancer une marque d’escalade « créée par des grimpeurs, et pour des grimpeurs ! »

Ainsi était né Stone Monkeys.

Stone Monkeys, c’est tout d’abord une marque de magnésie colorée. Mais c’est aussi devenue une marque de vêtements, parfaitement adaptés à la pratique de l’escalade. Focus.

Une marque de magnésie qui casse les codes !

De la magnésie colorée ? C’est le choix qu’a fait Stone Monkeys. Mais attention, on ne parle pas de couleurs fluorescentes qui tâcheraient nos falaises. C’est au contraire pour lutter contre cette problématique (vous savez, ces vilaines traces blanches laissées sur le rocher) que Stone Monkeys a lancé une gamme de poudre colorée, de la teinte du rocher. La marque n’est pas la première à se lancer sur ce marché de magnésie colorée, mais crois tout de même en ce concept.

Tout est parti d’une querelle avec un groupe de randonneurs qui passaient au pied d’une falaise, pestant contre les grimpeurs et la pollution visuelle qu’ils créaient à cause des traces de magnésie qu’ils laissaient sur le mur. Il n’en fallait pas plus pour motiver nos trois entrepreneurs Niçois à lancer une magnésie aux couleurs de la roche, afin de ne plus polluer visuellement les falaises.

C’est pour lutter contre cette détérioration visuelle du rocher que Stone Monkeys a lancé la Monkeygnésie, une magnésie colorée.

Pas complètement satisfaits des produits classiques en magasin, nous avons amélioré, transformé, créé, jusqu’à développer notre propre gamme à partir de matériaux de qualité. »

Stone Monkeys

C’est ainsi qu’est née la Monkeygnésie. Créée avec des pigments minéraux naturels et du carbonate de magnésium de haute pureté d’origine française, cette magnésie absorbe la sueur des mains des grimpeurs, tout en minimisant l’impact environnemental. Trois couleurs sont proposées afin de s’adapter à chaque falaise : jaune orangé, rouge et gris. Pour ceux qui souhaitent, Stone Monkeys propose également de la magnésie classique, blanche.

De Margalef à Kalymnos, nous avons mis nos produits à rude épreuve. Eprouvée en conditions réelles, notre gamme nous donne entière satisfaction. »

Stone Monkeys

Bien sûr, cela n’empêche pas de brosser les prises, comme tiennent à le préciser les gérants de la marque Niçoise.

En quête d’innovation constante, la marque est actuellement en train de développer une magnésie liquide avec des couleurs plus flash, pour une utilisation en salle. Plus d’infos à venir très vite !

Mais aussi une ligne de vêtements

Fort de son expérience, Stone Monkeys a diversifié son catalogue produits. Les valeurs de la marque restent les mêmes et se retrouvent désormais dans une ligne complète de vêtements dédiés à l’escalade. En plus d’être extrêmement confortable, chaque pièce allie un design tendance et une qualité de fabrication exceptionnelle.

Les produits ont été pensés, créés et développés pour permettre à tous les sportifs d’évoluer sans être limité dans leurs mouvements. L’escalade étant un sport complet, mettant en action tous les muscles du corps, il est impératif que les vêtements soient polyvalents, respirants et extensibles.

Et chez Stone Monkeys, la protection de l’environnement est au coeur des actions, pas seulement dans le développement de leur magnésie colorée, mais aussi dans la fabrication de leur collection de textiles. Le point de départ de cette démarche est l’ensemble des valeurs sur lesquelles se construit le succès de la marque depuis ses débuts. Stone Monkeys prend soin d’agir de manière durable et éthique durant tout le processus de fabrication de leurs produits. La marque Niçoise s’efforce de faire mieux, chaque jour.

Nous sommes attentifs à être plus écoresponsables, nous cherchons toujours à améliorer nos procédés. Ainsi, nous utilisons des textiles contenant bien au-delà de 50% de polyester, matériau durable, dont la fabrication ne nécessite ni arrosage intensif, ni pesticide, mais au contraire des fibres de coton. De plus, nos impressions se font majoritairement par sublimation, technique reconnue comme la plus écoresponsable aujourd’hui. »

Un arbre planté pour chaque commande passée !

Chez Stone Monkeys, on considère que mieux consommer tout en se faisant plaisir, c’est possible ! Ainsi, Stone Monkeys a fait le choix de transformer votre commande en bonne action : 1 arbre est planté pour chaque commande passée, afin de compenser les émissions de CO2 de votre achat.

Convaincus que chaque petit geste vient nourrir de grands élans et conscients malgré tout de notre empreinte carbone, nous avons pris l’engagement de planter un arbre au moins pour chaque commande passée sur notre site internet. »

Stone Monkeys

Retrouvez Stone Monkeys sur les événements grimpe cet été !

N’hésitez pas à aller rencontrer la marque lors des nombreux événements estivaux sur lesquels ils seront présents :

  • Outdoor festival 06 à Cannes, du 29 avril au 1er mai
  • Rock Tour à Vesubia Park le 7 mai
  • Annot à Bloc (sponsor principal), du 21 au 22 mai
  • Outdoor mix festival, du 3 au 6 juin
  • Tout A Bloc, du 25 au 30 juillet

+ Plus d’infos sur la marque 

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Sébastien Berthe nous livre les détails de ses 23 derniers jours passés sur le Dawn Wall

22 Avr

Après sa tentative ratée sur le « Dawn Wall », Seb Berthe nous livre sur son Instagram les détails de ses 23 derniers jours passés sur la paroi d’El Cap sans regagner le sol.

En janvier 2022, le grimpeur belge Seb Berthe posait ses valises dans le Yosemite, au pied de l’immense face d’El Cap. Son objectif ? Enchaîner coûte que coûte toutes les longueurs du « Dawn Wall », la grande voie la plus dure et la plus technique de la planète.

Après des semaines et des semaines passées à tenter de déchiffrer chaque mouvement des 32 longueurs, il se lançait le 17 mars dans un essai ultime. Après quelques péripéties les premiers jours, dont la casse d’une prise dans la troisième longueur, il atteignait le passage le plus difficile du « Dawn Wall », la longueur 14, cotée 9a, qui consiste en une traversée ultra technique, sur des prises infâmes. Cette longueur est un énorme défi technique où chaque détail joue un rôle crucial. Atteignant cette longueur 14 après sept jours de grimpe, il passera plus de deux semaines à tenter d’en venir à bout, en vain.

Durant 23 jours, le grimpeur belge était sur la paroi et des amis se relayaient pour lui monter de l’eau et des vivres, et pour l’assurer dans ses essais. Seb Berthe nous livre les détails de ses 23 jours passés sur le rocher d’El Cap :

  • Jour 1 : j’enchaîne les 4 premières longueurs, journée difficile où j’espérais faire plus, mais j’ai cassé une prise dans le crux de la longueur 3 en 8a+. À trois reprises je suis tombé, puis je l’ai finalement enchaînée. La longueur vaut probablement 8b maintenant…
  • Jour 2 : repos en raison de la pluie
  • Jour 3 : je grimpe la longueur 5 (7c) et 6 (8a+) facilement, puis je mets 5 essais dans la longueur 7, zippant après le crux.
  • Jour 4 : repos à cause de la pluie
  • Jour 5 : j’enchaîne la longueur 7 (8b+), la longueur 8 (8b) et la longueur 9 (8a+). C’est une très bonne journée !
  • Jour 6 : il pleut, repos
  • Jour 7 : je réalise rapidement la 10ème longueur (8b+/c), puis la 11ème (8a+) et la 12ème (8c) dans l’obscurité. C’était ma meilleure journée passée sur le mur.
  • Jour 8 : repos
  • Jour 9 : je mets des essais dans la longueur 14, tombant au dernier crux. J’essaie alors de déchiffrer les méthodes dans ce crux, mais ne trouve pas la solution.
  • Jour 10 : repos
  • Jour 11 : je trouve la bonne séquence de pieds dans le crux de la longueur 14 ! Je mets 2 essais mais chutes à la fin, puis 4 autres essais où je zippe dans le premier crux.
  • Jour 12 et 13 : repos
  • Jour 14 : un premier essai dans la longueur 14 où je zippe dans le premier pas de bloc, puis je réalise mon meilleur run, où je tombe avec la prise finale en main. Puis, 5 nouveaux essais où je zippe au premier crux. Déçu des conditions qui étaient censées être incroyables. Mal de tête et fatigue car insomnie due à l’excitation.
  • Jour 15 : repos
  • Jour 16 : Je m’ouvre méchamment l’annulaire dans le premier crux de la longueur 14, je mets quelques essais avec du strass pour tenter de passer ce premier pas de bloc, puis un essai jusqu’à la dernière section où je zippe…
  • Jour 17 : repos
  • Jour 18 : j’ai de bonnes sensations, mais je n’arrête pas de zipper. Plusieurs essais où je tombe dans le premier pas de bloc où je m’ouvre l’index gauche, puis je passe in extremis et je tombe dans le deuxième crux, mes chaussons ne sont plus assez rigides et en bon état. J’ai une plaie qui saigne à l’index.
  • Jour 19, 20 et 21 : trois jours de repos, je tente tout pour réparer la peau de mon index.
  • Jour 22 : je considère cette séance comme ma dernière chance, je me sens bien mais je ne cesse de zipper encore et encore. Je ressens beaucoup de déceptions dans le premier crux, où je suis très proche de passer plusieurs fois. Mentalement c’est dur, je n’ai plus envie d’être là, je reste pour être sûr d’avoir tout essayé et ne pas avoir de regrets.
  • Jour 23 : je réalise deux essais le matin, le soleil arrive trop vite et j’ai mal aux doigts, et deux essais l’après-midi. Je me sens bien et fort mais je tombe en me cassant l’ongle et ne peux plus utiliser mon index. Encore un essai raté. Je suis redescendu le soir même.

Tommy Caldwell, qui a libéré cette grande voie en 2015, a commenté :

Mec, quel effort ! Plus que n’importe quelle autre voie que j’ai faite, le « Dawn Wall » se résume à de petits détails… comme la peau et les chaussons. Tu as déjà fait tant de travail pour en arriver à ce point. J’ai moi-même été arrêté par cette longueur 14 lors de deux tentatives. Mais je n’ai jamais réussi à tenir sur le mur pendant 23 jours comme toi. C’est un tel effort ! C’était vraiment génial de te voir là-bas. »

Adam Ondra, qui signait la deuxième ascension du « Dawn Wall » en 2016, avait appelé Seb Berthe avant son essai, pour lui donner quelques conseils et l’encourager. Maintenant, il a lui tenu à exprimer sa gratitude à Seb Berthe :

Oh non Seb, tu l’aurais tellement mérité. Quelle déception de tomber sur le dernier mouvement. Je suis sûr que la prochaine fois, tu le feras ! »


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Sébastien Berthe abandonne le « Dawn Wall »

21 Avr

Après plusieurs mois d’effort, le grimpeur belge Seb Berthe a officiellement abdiqué face à la difficulté du « Dawn Wall », la grande voie la plus dure du monde !

Janvier 2022. Une nouvelle cordée décidait de s’attaquer au « Dawn Wall ». Située dans le Yosemite, cette grande voie est considérée comme la plus dure du monde, possédant notamment deux longueurs en 9a, parmi les 32 qui permettent d’atteindre le sommet des 1000 mètres d’El Cap. Cette cordée n’était autre que le duo belge Siebe Vanhee et Seb Berthe. Tous deux sont des grimpeurs ayant une grande expérience du Yosemite et des grandes voies extrêmes.

Ils ont passé leurs premières semaines à découvrir les subtilités de cette grande voie, puis ont commencé à mettre des essais depuis le bas. Face à l’extrême difficulté de la voie, Siebe Vanhee est retourné en Europe, mais Seb Berthe a décidé de rester.

Des amis de Seb se sont alors relayés pour l’assurer, lui qui ne voulait rien lâcher du projet. Il a alors décidé de se lancer dans un impressionnant essai depuis le sol, qui aura duré 23 jours. 23 jours consécutifs passés sur le mur, sans regagner le sol une seule fois. Après neuf jours, il avait atteint la 14ème longueur, qui n’est autre que le crux de cette grande voie : une traversée sur de micro prises, cotée 9a. Pendant deux semaines, il tentera d’en venir à bout, en vain. Pourtant, un jour, il parviendra à compléter tous les mouvements de cette atroce longueur, avant de tomber avec la prise finale dans les mains, sous le relais. Il ne réussira plus ensuite à réitérer cette performance.

© Alexandre Eggermont

J’ai dû accepter l’échec et retourner sur terre.

Au cours des deux dernières semaines, j’ai réalisé six essais chutant dans le tout dernier crux de la longueur 14, dont un essai (que l’on voit sur la vidéo ci-dessous) où je suis tombé sur le tout dernier mouvement. J’ai donné tout ce que j’avais, j’ai été très patient (j’ai pris beaucoup de jours de repos là-haut, tout seul, pour tenter de guérir ma peau), mais ça n’a pas marché.

Je n’ai pas pu continuer car la nourriture et l’eau que j’avais emmenées avec moi étaient finies. J’aurais pu continuer à demander à mes amis de me monter des vivres, mais cela ne me convenait plus. Enchaîner cette grande voie de cette façon n’avait plus vraiment de sens pour moi. Je pense aussi que mes chances d’atteindre le sommet diminuaient de plus en plus, ma confiance en moi était de plus en plus faible et la gomme de mes chaussons de plus en plus molle. Durant les derniers jours passés là-haut, j’ai eu du mal à apprécier l’aventure et je voulais redescendre. Je commençais à être fatigué mentalement et je voulais grimper d’autres choses dans la vallée avant de repartir du Yosemite le mois prochain.

C’était une grande et dure aventure, et je suis fière de tout le travail que j’ai fait (avec Siebe 😘) sur ce tracé incroyable. J’ai appris beaucoup sur moi-même et sur plein d’autres choses. Enchaîner le « Dawn Wall » en une saison était un objectif très ambitieux, j’ai été très proche de le faire, mais je n’ai pas pu saisir le moment. Voyons voir si le vent me ramènera ici dans les prochaines années, pour un autre round… »

Seb Berthe

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par Sébastien Berthe (@sebertheclimber)

Le « Dawn Wall » a été enchaîné pour la première fois par Tommy Caldwell et Kevin Jorgeson en 2015 et répété par Adam Ondra l’année suivante. Le Tchèque a réduit de plus de 10 jours les 19 jours nécessaires de la première ascension de Caldwell et Jorgeson.

Cette grande voie est composé de 32 longueurs, dont deux 9a : 7b, 7c+, 8a+, 7b, 7c, 8a+, 8b+, 8b, 8a+, 8b+, 8a+, 8c, 8a, 9a, 9a, 8b+, 8c+, 8b+, 8a+, 8a, 8b, 8b, 6a, 6b+, 6b+, 7a, 6c+, 7b+, 7b, 7b, 7c+, 7b.


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Alex Megos, de retour à Margalef, enchaîne déjà une voie extrême !

20 Avr

L’Allemand est de retour à Margalef et commence déjà sa moisson de croix !

Cette fois-ci, Alex Megos semble concentrer ses efforts sur le secteur Racó de la Finestra, l’endroit même où il a signé la première ascension du 9b+ « Perfecto Mundo » il y a quatre ans. Il vient de signer la troisième répétition de « Samfaina » 9a+.

Cette voie très résistante remonte sur une vingtaine de mètres l’impressionnant dévers du Racó de la Finestra. Elle a été libérée en juin 2010 par la légende américaine Chris Sharma, qui l’avait évaluée à 9a. Ramon Julian avait ensuite très rapidement signé la première répétition. L’année dernière, Jorge Diaz Rullo avait signé la troisième ascension et proposé une réévaluation du niveau de la voie à 9a+. Un avis que partage Alex Megos suite à son enchaînement : « Je suis d’accord avec Jorge. Je pense définitivement que c’est plus dur que n’importe quel autre 9a du secteur. »

« Il semble que je doive reprendre mon entraînement de rési. J’ai passé six fois le crux de « Samfaina » mais j’avais les bouteilles dans la partie la plus facile à la fin », a ajouté Alex Megos.

Ce n’est pas la première fois que l’Allemand de 28 ans propose de revoir une cotation à la hausse à Margalef. Il y a tout juste un an, en avril 2021, il marquait la première répétition de « Mejorando Imagen » et proposait alors 9b contre le 9a d’origine.

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Coupe de France de difficulté de Marseille : les résultats complets

20 Avr

Ce week-end se tenait à Marseille la quatrième étape de la Coupe de France de difficulté. Une grosse compétition qui a réuni près de 400 grimpeurs, des U16 aux vétérans.

Hélène Janicot imbattable !

Chez les seniors femmes, c’est Hélène Janicot qui s’impose, après avoir dominé durant toute la compétition. Première des qualifications après avoir enchaîné les deux voies, elle prendra la première place des demi-finales en étant la grimpeuse à monter le plus haut. Dernière compétitrice à s’élancer dans la voie de finale, elle fait le show en dépassant toutes les grimpeuses avant elle, et parviendra même à clipper le relais de la voie, remportant très largement la compétition.

Sur le podium on retrouve également Camille Pouget et Salomé Romain, qui chuteront au même endroit dans la voie de finale. Ayant réalisé la même performance en qualification et en demi-finale, elles seront départagées au temps, à l’avantage de Camille qui aura mis 47 secondes de moins que Salomé pour atteindre la prise 32.

Trois grimpeurs invincibles chez les hommes

Chez les hommes, les quatre voies tracées durant toute la compétition (2 voies de qualification, 1 voie de demi-finale et 1 voie de finale) n’auront pas suffi à séparer les trois premiers grimpeurs.

En effet, Nao Monchois, Arsène Duval et Thomas Ballet enchaîneront toutes les voies de cette Coupe de France, dont la voie de finale, qui ne parviendra pas à les départager. La couleur des médailles accordée à ces trois grimpeurs sera donc décidée en fonction du temps mis pour enchaîner le tracé final. Avantage à Nao Monchois, qui aura été le plus rapide en mettant seulement 3 minutes et 19 secondes pour atteindre le relais, soit 34 secondes de moins qu’Arsène Duval, qui décroche la médaille d’argent. Enfin, Thomas Ballet prend le bronze en mettant 4 minutes 25 pour arriver au sommet.

Notons qu’au lieu des huit finalistes habituels, treize grimpeurs étaient en finale, puisque tous avaient enchaîné la voie de demi-finale.


+ Les résultats complets de toutes les catégories


 

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Stefano Ghisolfi nous dévoile sa méthode pour travailler des voies dures

19 Avr

Actuellement en plein travail dans « Excalibur », une voie extrême à Arco qui fleurerait avec le 9c, Stefano Ghisolfi nous explique la méthode qu’il utilise pour tenter d’enchaîner des voies dures.

Stefano Ghisolfi utilise une méthode de travail bien spécifique dans les voies extrêmes qu’il projette. Il avait notamment déjà utilisé cette technique avec succès dans deux des 9b+ qu’il a déjà enchaînés : « Bibliographie » à Céüse et « Perfecto Mundo » à Margalef.

Il l’a nommée la « LowPoint Technique », traduisez par « la technique du point bas ». Plutôt que de commencer la voie depuis le bas et de tenter de monter le plus haut possible, cette méthode consiste à réaliser l’inverse : partir du point le plus bas possible et tenter d’arriver au sommet. Le but est donc d’enchaîner la voie depuis les prises les plus basses possible. À chaque fois qu’il parvient à atteindre le sommet de la voie depuis un nouveau « point bas », l’Italien descend alors de quelques prises encore plus bas, et ainsi de suite, jusqu’à atteindre le départ de la voie.

Cette méthode a super bien fonctionné dans « Bibliographie », c’est notamment grâce à elle que j’ai pu l’enchaîner. »

Stefani Ghisolfi

D’après lui, cette technique fonctionne car elle permet de s’entraîner sur la voie de manière efficace, notamment en travaillant toujours une partie différente et nouvelle de la voie. Ce qui n’est pas forcément le cas lorsque l’on essaye une voie depuis le bas, surtout si celle-ci est marquée par un crux. Stefano explique par exemple qu’au début de son travail dans « Perfecto Mundo », il réalisait toujours des essais depuis le bas et tombait à chaque fois dans le crux. Mentalement, l’Italien avoue que c’était très difficile à gérer, car il ne se sentait pas progresser physiquement, comme il chutait à chaque fois sur le même mouvement aléatoire. Il a ensuite changé de méthode, en commençant à appliquer la « LowPoint Technique », ce qui a bien mieux fonctionné, car quelques jours plus tard, il parvenait à clipper le relais de la voie.

Dans « Excalibur », Stefano Ghisolfi n’applique que cette nouvelle méthode, car le crux de la voie se situe tout au début du tracé. Il serait donc très frustrant de tomber au troisième ou quatrième mouvement à chacun de ses essais, sans aller travailler la suite de la voie.

À ce jour, Stefano Ghisolfi a déjà réussi à atteindre le sommet d' »Excalibur » depuis le milieu de la voie environ.

  • Il revient plus en détail sur cette méthode dans la vidéo ci-dessous :


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À quoi ressemblent les prises dans « Excalibur », le projet d’Adam Ondra et Stefano Ghisolfi ?

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Un immense incendie dévaste une salle d’escalade !

18 Avr

Hier, dimanche 17 avril, un immense incendie s’est déclaré à Meyrin-Satigny, près de Genève en Suisse. La salle d’escalade Grimper.ch est partie en fumée.

L’alerte a été donnée à 15h38. Ayant aperçu de la fumée qui émanait du toit de la salle d’escalade Grimper.ch, un couple de promeneurs a immédiatement prévenu les services de secours. La centrale a  tout de suite appelé les gérants de la salle d’escalade, qui n’avait rien remarqué de ce qui se passait au-dessus de leurs têtes. 

Le feu est parti du toit du bâtiment, sur lequel se trouvaient des panneaux solaires. Des braises sont ensuite tombées sur les tapis de la salle, ce qui a embrasé complètement le bâtiment.

« Ces matelas ont la même capacité fumigène que le diesel et ont dégagé une quantité très importante de fumée. » a déclaré Nicolas Millot, porte-parole du Service Incendie Secours Genève.

Dix personnes, dont un enfant, ont dû être évacués en urgence. L’incendie a entièrement ravagé le bâtiment, qui abritait la salle d’escalade, mais aussi un parking de cinq étages et différentes entreprises.


Aux alentours de 18h00, le feu était sous contrôle et aucun blessé n’était à déplorer. Au total, une centaine de pompiers, 33 véhicules et 3 ambulances étaient mobilisés sur place.

La salle d’escalade Grimper.ch à Satigny avait ouvert ses portes en avril 2021. Elle était l’une des plus belles salles de grimpe du pays, disposant de plus de 4500 m2 de surface grimpable, répartie sur plusieurs niveaux.

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Les 30 blocs les plus durs de la planète !

16 Avr

Tour d’horizon des blocs les plus durs de la planète à ce jour !

L’escalade ne cesse d’évoluer. Avec de plus en plus de grimpeurs forts, qui s’illustrent dans des performances remarquables de plus en plus tôt, les limites sont constamment repoussées.

Les grimpeurs sont plus à l’aise que jamais avec la cotation de 9A bloc, et de nombreux 8C+ émergent à travers le monde.

Aujourd’hui, nous allons examiner de plus près les blocs les plus difficiles de la planète. Pour cela, nous avons listé ci-dessous tous les 9A et 8C+ bloc qui existaient à ce jour.

Une évolution éclair !

Il n’y a pas si longtemps, il n’existait aucun 8C+. La première proposition de ce niveau a été faite par le champion du monde de bloc Mauri Calibani, ayant enchaîné « Tonino 78 » en 2004. Mais ce bloc a ensuite été décoté à 8C/+. Le premier vrai 8C+ enchaîné fut « Hypnotized Minds » par Daniel Woods, en 2010.

Il y a maintenant 27 blocs dans le monde qui ont été proposés ou confirmés à 8C+. Plus de la moitié d’entre eux ont été libérés au cours des trois dernières années. Deux 9A ont été proposés mais décoté, et deux attendent toujours une seconde ascension : « Burden of Dreams » de Nalle Hukkataival et « Return of the Sleepwalker » de Daniel Woods.

Pour illustrer cette évolution rapide, voici le nombre de blocs durs (8C/+ et plus), libérés au fil du temps :

Les meilleurs bloqueurs du monde

D’après les statistiques, Daniel Woods est le grimpeur meilleur bloqueur au monde avec huit croix dans le 8C/+ et plus, dont cinq sont des premières asccensions, notamment sa réalisation de « Return of The Sleepwalker » 9A.

Daniel Woods 8
Jimmy Webb 5
Giuliano Cameroni 5
Adam Ondra 5
Matt Fultz 4
Drew Ruana 4
Shawn Raboutou 3
Ryuichi Murai 3
Nalle Hukkataival 3
Charles Albert 3

La liste des 30 blocs les plus durs de la planète :

« Burden of Dreams » 9A – Nalle Hukkataival

En 2017, Nalle Hukkataival a réalisé la première ascension de « Burden of Dreams », une ligne extrême de cinq mouvements seulement, sur de petites arquées. L’ascension lui a pris plus de quatre ans et lui aura demandé plus de 4000 essais. Bien qu’il s’agisse de l’un des deux seuls 9A proposés, il est probable qu’il s’agisse de la série de mouvements la plus difficile au monde.

« Return of the Sleepwalker » 9A – Daniel Woods

Une ligne extrême, basée sur la résistance. Alors que « Burden of Dreams » demande au grimpeur de réussir cinq des mouvements les plus difficiles que l’on puisse imaginer, « Return of the Sleepwalker » atténue légèrement la difficulté de chaque mouvement intrinsèquement, mais enchaîner l’intégralité de la ligne demande une puissance et une résistance hors normes. La réalisation de ce bloc a demandé à Daniel Woods plus de trois mois de sobriété totale. Sans compter le temps qu’il lui a fallu pour enchaîner la version debout « Sleepwalker », le 8C+ le plus répété d’Amérique.

« Soudain Seul » 8C+/9A – Simon Lorenzi

Ce départ bas à gauche de « The Big Island », 8C ouvert par Dave Graham, oscille entre le 8C+ et le 9A. Libéré par le Belge Simon Lorenzi et proposé à 9A, avant que Nicolas Pelorson, premier répétiteur, décote le bloc à 8C+. Mais plus récemment, Camille Coudert, le troisième ascensionniste, a déclaré que 9A conviendrait finalement mieux.

« Floatin » 8C+ – Ryuichi Murai

« Floatin » de Ryuichi Murai est sans doute le nouveau bloc le plus fou de cette année. Il reflète le style de « Burden of Dreams » dans la mesure où le petit nombre de mouvements laisse peu de place à la réflexion. Un bloc basé sur le no-foot, qui demande une force dans les doigts hors du commun.

« Gioia » 8C+ – Christian Core

Initialement coté 8C par l’Italien Christian Core, Adam Ondra a proposé 8C+ et la cotation est restée comme ça depuis. Une seule personne a suggéré un niveau de 8C/8C+, mais elle a fait l’ascension avec une genouillère. L’ascension a été établie à l’origine sans genouillère, puis répétée comme telle.

« Nexus » 8C+ – Ryuichi Murai

Un long bloc basé sur la résistance, qui est plutôt rare dans cette cotation. Même « Grand Illusion », une ligne en granit de plus de 20 mouvements dans le Little Cottonwood Canyon, ne comporte pas autant de mouvements. Ryuichi Murai a établi ce bloc de 40 mouvements en octobre 2021.

« United » 8C+ – Ryuichi Murai

Un bloc extrême, qui n’est autre que la version assise de « Decided » 8B+.

« Big Z » 8C+ – Shawn Raboutou

Il s’agit du premier 8C+ de Tahoe, établi par l’Américain Shawn Raboutou. La ligne traverse de part en part la face surplombante et nécessite autant de puissance que de précision. Il n’a pas encore été répété à ce jour.

« Hypnotized Minds » 8C+ – Daniel Woods

Peut-être l’un des plus grands classiques de tous les temps : un chef-d’œuvre situé dans le Rocky Mountain National Park et ouvert par Daniel Woods. Il a été récemment répété par Dave Graham et était l’un de ses plus gros projets. À l’origine, Woods avait établi la cotation à 8C, mais après que tant de grimpeurs aient essayé et échoué à atteindre le sommet, le bloc a été réévalué.

« The Process » 8C+ – Daniel Woods

« The Process », maintenant cassé, est l’un des blocs les plus célèbres des États-Unis. Il n’a jamais été répété depuis sa création en raison de la casse d’une prise, peu après sa première ascension par Daniel Woods. Ce highball extrême pourrait devenir l’un des blocs les plus radicaux de tous les temps s’il obtenait une deuxième ascension, malgré la prise cassée.

« Box Therapy » 8C+ – Daniel Woods

Un autre bloc très physique situé au Rocky Mountain National Park, libéré par Daniel Woods.

« Off the Wagon Sit » 8C+ – Shawn Raboutou

Ce bloc est devenu l’un des 8C+ les plus répétés. Ce n’est autre que la version assise depuis le wagon de « Off the Wagon », l’une des lignes les plus iconiques du monde.

« Ephyra » 8C+ – Jimmy Webb

Unique de par son réta délicat, « Ephyra » est un étonnant bloc qui ne ressemble pas aux autres. Libérée par Jimmy Webb, l’un des plus forts grimpeurs d’Amérique, cette ligne est à son image : très physique !

« Sleepwalker » 8C+ – Jimmy Webb

Le 15 décembre 2018, après 11 jours de travail, Jimmy Webb parvenait à libérer « Sleepwalker », une véritable base de compression et de mouvements plus physiques les uns que les autres. Quelques années plus tard, la version assise de ce bloc allait devenir le deuxième 9A de l’Histoire.

« Moonlight Sonata » 8C+ – Taylor McNeil

Ce bloc a demandé à Taylor McNeil un nombre record de séances, mais représente une ligne esthétique dans le Midwest, qui attend d’être répétée. La méthode originale étant morpho, ce bloc attend toujours une première répétition.

« Creature From the Black Lagoon » 8C+ – Daniel Woods

Un bloc de Daniel Woods devenu iconique au Rocky Mountain National Park ! Un long toit qu’il faut grimper à l’horizontale et qui demande une puissance phénoménale.

« Terranova » 8C+ – Adam Ondra

Un bloc qui demande une grande force dans les doigts ! Bien que personne ne semble vouloir se rendre à Brno pour tenter une répétition de cette ligne impressionnante, voire quelque peu inconfortable, elle représente tout l’art d’Adam Ondra dans sa faculté à tenir de petites prises.

« Grand Illusion » 8C+ – Nathaniel Coleman

Ce bloc n’est autre qu’une véritable épreuve d’endurance ! C’est notamment cette ligne qui a fait connaître le Little Cottonwood Canyon. La séquence unique que le rocher forme fait de ce bloc une expression exceptionnelle du mouvement.

« Big Conviction » 8C+ – Simon Lorenzi

Les départs bas et les départs assis deviennent de plus en plus courants. Comme ici avec « Big Conviction », qui n’est autre qu’un départ assis connectant « Conviction » à « The Big Island », dans la forêt de Fontainebleau.

 

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« La révolutionnaire » 8C+ – Charles Albert

L’un des blocs les plus durs de Bleau, ouvert par Charles Albert, qui signera la première ascension pieds nus, comme à son habitude.

« No Kpote Only » 8C+ – Charles Albert

En janvier 2019, Charles Albert enchaînait pieds nus toujours son projet de longue date, proposant la mythique cotation de 9A. Un an plus tard, Ryohei Kameyama répétait la ligne et proposait 8C+/9A, avant que Nicolas Pelorson se rétablisse au sommet de cette ligne à son tour et propose 8C.

« Ganesh » 8C+ – Elias Iagnemma

Premier 8C+ ouvert de l’année 2022, « Ganesh » serait le deuxième 8C+ d’Italie. Après avoir découvert ce bloc en mai 2021, Elias Iagnemma aura mis 15 séances de travail avant d’en venir à bout.

 

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« Drop a Line » 8C+ – Pirmin Bertle

En 2015, l’Allemand Pirmin Bertle ouvrait un nouveau passage extrême à Couisimbert en Suisse, nommé « Drop in Line ». Il s’agit en fait d’une longue traversée qui lui aura demandé plus de huit mois de travail.

« Hypothèse assis » 8C+ – Charles Albert

Encore une ligne extrême ouverte par le Français Charles Albert ! Ce bloc n’est autre que le départ assis du classique 7C+ « Hypothèse ». Il s’agit de partir assis sans crash-pad avec une inversée fragile, effectuer une relance sur la réglette de départ de la version debout et sortir dans celui-ci.

« Nayuta » 8C+ – Dai Koyamada

À 40 ans, le Japonais Dai Koyamada ouvrait le bloc le plus dur de sa carrière : « Nayuta », un long bloc de 27 mouvements à Gero, au Japon.

« Poison the Well » 8C+ – Giuliano Cameroni

Ce bloc, resté un long moment à l’état de projet, a été le premier 8C+ de Giuliano Cameroni et la deuxième ligne de ce niveau établie en Suisse. Elle consiste à remonter un impressionnant dévers à 40° sur sept mouvements extrêmes, qui requièrent une grosse puissance. Le crux, qui se joue sur les mouvements 5 et 6, serait l’équivalent d’un 8C bloc à lui seul.

« The Story of Two Worlds Low Start » 8C+ – Dai Koyamada

L’histoire de ce bloc est incroyable : retour en 2010. Dai Koyamada répétait « The Story of Two Worlds », le célèbre bloc établi par Dave Graham, à Cresciano, en 2005. Mais peu de temps après, le talentueux grimpeur japonais s’apercevait qu’il était parti d’une prise de départ différente, un peu plus haute, que Dave Graham.

Obsédé par cette erreur, Koyamada a immédiatement décidé de refaire la ligne, mais cette fois à partir d’une prise plus basse que Graham. Ce mouvement supplémentaire lui semblait plus naturel mais ajoutait une difficulté de plus à ce bloc déjà très difficile. Il aura fallu deux ans au japonais pour réussir ce départ bas, qu’il cota 8C+.

« Brutal Rider » 8C+ – Adam Ondra

En mai 2020, Adam Ondra ouvrait l’une des lignes les plus dures de République Tchèque. Le bloc commence dans « Brutus » 8A+, puis rejoint « Ghost Rider » 8C. Adam Ondra a donc coté « Brutal Rider » 8C+, mais dû à la longueur de la ligne, qui fait 25 mouvements, il l’a également évaluée à 9b voie. Pour corser l’affaire, un ruisseau a inondé la zone d’atterrissage avant qu’Ondra ne puisse enchaîner le bloc. Lui et son équipe ont donc dû utiliser des palettes pour créer un plancher sur lequel poser les crash pads.

« Ledoborec » 8C+ – Adam Ondra

Dans la lignée de « Brutal Rider », Adam Ondra avait libéré en mai 2020 « Ledoborec » 8C+. « Ce n’est peut-être pas la plus belle ligne, mais elle est dure et elle me trottait dans la tête depuis longtemps. C’est pourquoi, elle méritait d’être libérée. » avait-il déclaré suite à son enchaînement.

« Insomniac » 8C+ – Drew Ruana

Cet été, l’Américain Drew Ruana signait la première ascension du 8C+ « Insomniac ». Le bloc démarre dans « Wheel of wolvo » 8B+ puis, après un bon repos, se poursuit dans « We Can Build You » 8B+. L’ensemble de 30 mouvements est extrêmement physique et représente « un vrai cauchemar sur le plan rési » d’après l’Américain.

 

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Coupes du Monde ou Jeux Olympiques : deux circuits différents

14 Avr

Le CIO a annoncé qu’une nouvelle série d’épreuves de qualification pour les Jeux Olympiques de Paris 2024 allait se dérouler dans quatre sports. Parmi ceux-ci, l’escalade.

Les athlètes voulant disputer les J.O vont-ils devoir choisir entre le traditionnel circuit de Coupes du Monde et le circuit de qualification olympique ? C’est la question qui se pose, alors que le Comité International Olympique vient d’une nouvelle mesure.

En effet, une nouvelle série d’épreuves de qualification olympique sera mis en place dans quatre disciplines sportives pour les Jeux de Paris 2024. Il s’agit d’un projet de l’Agenda olympique 2020+5, lequel a été présenté au début du mois à la commission exécutive du CIO. Ce nouveau cursus de qualification concerne quatre disciplines sportives : le BMX freestyle, le breakdance, le skateboard et l’escalade.

Le nouveau format de qualification

Il s’agira d’une série de trois épreuves de type festival, qui rassemblera les athlètes de chacune des quatre disciplines dans un parc urbain, où ces derniers concourront en vue de décrocher leur billet pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. Organisés dans des sites en centre-ville pendant quatre jours, entre mars et juin 2024, ces festivals tenteront d’offrir une nouvelle expérience olympique aux passionnés de sport du monde entier, associant musique, art et culture.

Le CIO travaillera en étroite collaboration avec les quatre fédérations internationales concernées, lesquelles resteront responsables du déroulement de leurs compétitions respectives.

Ce nouveau système de qualification pourrait donc concurrencer les compétitions internationales organisées par l’IFSC. En effet, les dates de ces festivals tombent en plein pendant la saison des Coupes du Monde et les athlètes et entraîneurs devront faire des choix en terme de préparation.

Thomas Bach : « Améliorer et promouvoir le parcours des athlètes jusqu’aux J.O »

Thomas Bach, président du CIO, est revenu sur l’importance du volet de qualifications au regard de l’envie de démocratiser ces disciplines.

L’une des principales recommandations de l’Agenda olympique 2020+5 était d’améliorer et de promouvoir le parcours des athlètes jusqu’aux Jeux Olympiques. Cette série d’épreuves de qualification est une étape clé dans la mise en œuvre de cette recommandation.

En invitant les meilleurs athlètes de ces quatre disciplines sportives à participer à cette série d’épreuves de qualification organisées dans les grandes villes, lesquelles associeront sport et culture dans une ambiance festive, nous espérons renforcer leur visibilité et mettre en lumière les extraordinaires exploits qu’ils réaliseront dans leur parcours jusqu’aux Jeux de Paris 2024. »

En route pour Paris 2024

Le programme des Jeux Olympiques d’été de Paris comprendra 32 sports, 329 épreuves avec remise de médailles et 762 sessions au total, répartis sur 19 jours de compétition – du 24 juillet (soit deux jours avant la cérémonie d’ouverture des Jeux) au 11 août 2024.

Les épreuves d’escalade (vitesse et combiné bloc/difficulté) se dérouleront dans le secteur du Bourget, non loin de Paris, dans un site construit spécialement pour l’événement. Les structures d’escalade créées pour l’occasion resteront par la suite. Elles seront composées d’un mur à l’intérieur de la salle et de trois structures extérieures : un fronton de bloc, un mur de difficulté et deux couloirs de vitesse. Au total, 6000 spectateurs pourront être accueillis dans ce complexe.

Notons que ces Jeux Olympiques de Paris 2024 seront les premiers Jeux à respecter l’égalité parfaite entre les deux sexes, avec une participation de 50 % d’hommes et de femmes précisément, dans le prolongement de l’équilibre déjà atteint pour les Jeux de Tokyo 2020, où 47,8 % des concurrents étaient des femmes. Les épreuves mixtes seront par ailleurs en hausse à Paris en 2024 – 20 contre 18 aux Jeux de Tokyo 2020.

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La jeune Espagnole Ana Belen Argudo enchaîne son premier 9a !

13 Avr

À tout juste 20 ans, l’Espagnol Ana Belen Argudo vient de clipper le relais de son premier 9a.

Ana Belen Argudo a enchaîné « Cordia Maleficarum » 9a à Cuenca. Cette voie, équipée par Dani Andrada a été réalisée pour la première fois par Alex Garriga, en décembre 2020.

Il aura fallu à la jeune Espagnole de 20 ans peu plus de 30 essais, de début mars à début avril, pour cocher « Cordia Maleficarum ».

Il n’y a pas de mots pour décrire ce que l’on ressent quand on réussit un projet comme celui-ci… »

Ana Belen Argudo

Ayant maintenant goûté au neuvième degré, elle projette un déjà un nouveau 9a avec « El Intento », à Cuenca également.

Ana Belen Argudo a déjà réalisé six 8c et un 8c+. Depuis 2016, elle performance en compétition, ayant notamment terminé dans le top 10 des Championnats du Monde l’été dernier.

  • Dans cette vidéo, on la voit grimper dans « El calvario del Sicario » 8c :

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Replay : Coupe du Monde de Meiringen

12 Avr

Ce week-end se déroulait la première Coupe du Monde de la saison à Meiringen, en Suisse. Et pour la première fois de l’Histoire des compétitions, les lives n’étaient pas disponibles gratuitement sur Youtube, l’IFSC ayant signé un partenariat avec le groupe Eurosport en Europe.

En revanche, un replay gratuit est proposé 24 heures après l’événement, sur le site Olympic Channel. Il s’agit d’une WebTV créée par le Comité International Olympique en 2016, diffusant des programmes en rapport avec les Jeux Olympiques.

Voici ci-dessous les replays de Meiringen :

(Cliquez sur les images pour accéder aux replays)

Demi-finale femmes :

Demi-finales hommes :

Finale femmes :

Finale hommes :

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Janja Garnbret décide de faire une pause des compétitions

12 Avr

Alors que la saison internationale vient juste d’être lancée, Janja Garnbret a annoncé faire une pause des compétitions.

Comme on pouvait s’y attendre, Janja Garnbret a très largement dominé la Coupe du Monde de Meiringen. Pour l’ouverture de cette saison 2022, la Slovène de 23 ans a réussi a réaliser une compétition parfaite : elle a enchaîné les cinq blocs du circuit de qualification, puis les quatre blocs de demi-finale, avant de de valider les quatre blocs de finale, quasiment tous à vue. Un score parfait, qu’elle est bien sûr la seule à obtenir.

Suite à sa victoire, elle déclarait :

Je considère ma victoire comme un vrai privilège. Elle signifie beaucoup pour moi car il n’est pas évident de gagner toutes les compétitions – chaque compétition est une véritable histoire en soi. Ce n’est pas parce que vous avez tout gagné l’année dernière que vous pourrez le faire de nouveau la saison suivante, donc chaque victoire signifie vraiment beaucoup pour moi. C’est pourquoi je suis si émue ! »

Toutefois, à l’issue de cette compétition, Janja Garnbret a annoncé faire une pause des compétitions :

J’ai décidé de faire l’impasse sur la suite de la saison de bloc cette année. Ma préparation pour les Jeux Olympiques l’année dernière a été assez dure physiquement et mentalement, donc je pense que j’ai besoin de faire une pause avec les compétitions, et cette année est l’année parfaite pour le faire. J’ai déjà en tête les Jeux Olympiques de Paris ! »

En effet, comme beaucoup de grimpeurs, Janja Garnbret a eu une saison 2021 très intense, marqué notamment par sa participation aux Jeux Olympiques de Tokyo, qu’elle a remportés.

Avant de se rendre à Meiringen, la Slovène était à Oliana, en Espagne, où elle essayait le célèbre 9b+ « La Dura Dura ». Va-t-elle profiter de ce moment loin des prises artificielles pour enchaîner les croix en falaise ?

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Dans l’oeil de l’ouvreur : Pierre Broyer, ouvreur à Meiringen, revient sur cette compétition

11 Avr

Cette édition 2022 de la Coupe du Monde de Meiringen nous a réservé son lot de surprises. Comme chaque année, les blocs étaient minutieusement tracés et des mouvements inédits étaient proposés aux grimpeurs.

Pierre Broyer était l’un des six ouvreurs présents sur la Coupe du Monde de Meiringen. Six mois à peine après avoir découvert l’escalade, ce jeune grimpeur Parisien prenait une visseuse en main et ouvrait son premier bloc. Aujourd’hui âgé de 28 ans, il a déjà ouvert sur de nombreuses compétitions internationales, dont les Championnats d’Europe, ou les Championnats du Monde et intervient régulièrement aux côtés de plusieurs fédérations nationales.

Comme l’an dernier, il faisait partie de l’équipe d’ouvreurs, chargée de tracer les blocs pour la première compétition de la saison à Meiringen.

Pierre revient pour nous sur cette édition 2022.


« Sur cette étape nous étions six ouvreurs : le Japonais Gen Hirasima, l’Américain Garrett Mc Gregor, l’Espagnol Sergio Verdasco, le Suisse Manuel Hassler et le Français Laurent Laporte qui était notre chef ouvreur.

Le premier soir nous avons fait le tour des idées les plus folles des uns et des autres, pour proposer un show digne de cette compétition. Car Meiringen est une étape spéciale pour plusieurs raisons : le choix des prises, la qualité du mur et de l’organisation, et le fait que c’était encore une fois la première étape de la saison. Les idées que nous avons eues le premier soir ont guidé notre ouverture, de la qualification aux finales. Avec toutes les innovations proposées les années passées, c’était un véritable challenge de rester frais sur cet événement.

Par ailleurs le niveau des athlètes évolue beaucoup et nous avons quelques surprises entre la nouvelle génération et celles et ceux qui ont beaucoup progressé depuis l’année passée !

Concernant les mouvements ce n’étaient pas les idées qui manquaient mais bien le temps et parfois l’énergie de toutes les ouvrir !

Nous avons eu une finale homme un peu spéciale, on a volontairement laissé des portes ouvertes dans les méthodes pour permettre aux grimpeurs de s’adapter. Aujourd’hui, avec le niveau des athlètes et leur intelligence, il devient de plus en plus dur de proposer des idées originales et d’imposer des mouvements, sans risquer de ne voir personne en haut !

Ouvrir sur cette étape ça a été un vrai plaisir et une expérience vraiment intense pour moi. Avec une équipe aussi motivée, nous avons mis beaucoup d’énergie dans l’événement, en travaillant 10 à 12 heures par jour. J’ai beaucoup appris au contact des personnalités de cette équipe, qui comptent parmi les meilleurs dans leurs domaines.

J’adore ouvrir pour le plus haut niveau, alors j’essaye de me concentrer sur ce que je sais faire et saisir les opportunités. Actuellement c’est très difficile d’intégrer l’équipe d’ouvreurs IFSC, mais cela ne m’empêche pas de satisfaire mes lubies d’ouvreurs et rencontrer les plus forts athlètes. Pourvu que ça dure ! »


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Mejdi Schalck sur le podium de la Coupe du Monde de Meiringen !

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Un changement de règlement de l’IFSC met les athlètes en colère à Meiringen

11 Avr

Ce week-end, plusieurs athlètes internationaux ont protesté contre un changement de règlement de l’IFSC. La Serbe Stasa Gejo et l’Allemand Alex Megos ont notamment manifesté sur les réseaux sociaux leur colère concernant un changement de règle de dernière minute, apparu lors de la Coupe du Monde de Meiringen.

En effet, jusqu’à maintenant, les qualifications et les demi-finales des Coupes du Monde de bloc se déroulaient à vue. Cela signifie que les compétiteurs étaient en isolement, et arrivaient devant les blocs sans les avoir jamais vus. Mais ce week-end, l’IFSC a changé le règlement, en proposant aux compétiteurs des photos de tous les blocs lors des tours de qualification et de la demi-finale féminine.

Le nouveau règlement stipule :

« Une photographie ou un croquis de chaque bloc peut être montré dans la zone d’isolement ou dans la zone de transit pour le bloc concerné. »

Les athlètes ont immédiatement réagi en postant cette déclaration :

Jusqu’à présent, les athlètes ne savaient jamais ce qui les attendait en arrivant sur les tapis. En contradiction directe avec les avis de plusieurs membres de la Commission des Athlètes, l’IFSC a pris une décision sans précédent : ce week-end, des photos de tous les blocs de qualification ont été fournies aux athlètes et aux entraîneurs dans la zone d’échauffement et d’attente. La mise en œuvre a été un flop ; les athlètes n’ont pas disposé d’un temps égal pour analyser les photos et les compétiteurs masculins n’ont même pas vu les images avant d’être dans la zone d’échauffement.

Cela nuit à la nature même de la discipline, dans laquelle les grimpeurs s’adaptent à un environnement en perpétuel changement, sous la pression du temps. C’est la magie de l’escalade – la créativité de la résolution de problèmes est ce qui rend notre sport unique. L’escalade de bloc de compétition met en valeur la force physique et la force mentale des athlètes. Nous, les athlètes et les entraîneurs, déclarons notre objection catégorique et faisons appel face à la décision de fournir aux compétiteurs des informations sur les blocs avant de les découvrir. Nous espérons assurer l’évolution continue de notre sport dans une direction qui reflète l’esprit de compétition respectueux et équitable des équipes participantes. »

Le point le plus important à considérer vient en effet de la nature fondamentale de notre sport. L’escalade de bloc est un sport de résolution de problèmes. Si l’on supprime cet aspect-là, la compétition change complètement. De plus, les ordres de passage donnent aux différents grimpeurs un temps différent pour examiner les photos des blocs à venir. Ce n’est donc pas un système équitable.

L’IFSC revoit la règle en direct pendant la compétition

Face aux réactions des grimpeurs et entraîneurs suite à ce nouveau format, la fédération internationale a de nouveau modifié le règlement, en direct pendant le déroulement de la compétition.

Ainsi, si les photos des blocs étaient disponibles lors des qualifications vendredi et de la demi-finale féminine samedi, hier, pour la demi-finale masculine, le format conventionnel à vue était de retour.

Pour la suite, nous ne savons pas encore comment l’IFSC va procéder. La fédération internationale n’a pas encore commenté le changement de règlement.

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Mejdi Schalck sur le podium de la Coupe du Monde de Meiringen !

10 Avr

Mejdi Schalck l’a fait ! Il est allé décrocher la médaille de bronze à Meiringen ce soir, après être passé tout près de la victoire. Pour sa première participation à une finale mondiale en bloc, Paul Jenft, deuxième Français engagé, termine au pied du podium.

Une finale rebondissante !

Jamais encore une finale n’avait connu autant de rebondissements ! Le classement provisoire n’a pas arrêté d’être bouleversé tout au long de la compétition. Retour en détail sur cette finale exaltante !

Bloc 1

« Rebondissant ». Le premier bloc donnait le ton de ces finales. En effet, le premier tracé demandait aux grimpeurs de rebondir de prise en prise latéralement, jusqu’à atteindre un gros bac. Un triple jeté qui ne posera aucun problème à Tomoa Narasaki et Yoshikuyi Ogata, réputés pour leurs qualités aériennes, qui enchaînent ce bloc à vue.

Ça passe aussi pour Paul Jenft, premier finaliste à s’élancer, qui ouvre le bal des tops en réalisant le bloc en 4 essais. Pas de problème non plus pour Mejdi Schalck, qui se paye même le luxe de shunter cette coordination en optant pour une méthode statique lors de son deuxième essai.

Finalement, tous les compétiteurs valideront ce bloc, sauf l’Américain Colin Duffy, qui ne parviendra pas à tenir en compression le volume final.

Bloc 2

Les finales ont pris un tournant majeur dans ce deuxième bloc. Initialement, les ouvreurs avaient imaginé une fissure, dans laquelle il fallait littéralement jeter son poing, pour réussir à le coincer à l’intérieur. Paul Jenft, premier grimpeur à faire face au bloc, tente à de nombreuses reprises ce premier mouvement. Lors de son tout dernier essai, il parvient presque à coincer son poing à l’intérieur de la combinaison de volumes, sans toutefois y parvenir totalement.

Colin Duffy trouve alors une shunte à ce premier mouvement. Plutôt que d’essayer de coincer son poing dans la fissure, il jette directement en compression sur la prise suivante, et ça marche ! Malheureusement, il chute à la fin du bloc, ne parvenant pas à se stabiliser sur la prise finale.

Après quelques essais passés à essayer la méthode originale, Mejdi Schalck trouve à son tour la shunte avec la prise suivante. Mais comme l’Américain, il chute sur la dernière prise. Heureusement, il lui reste encore quelques secondes au compteur, lui permettant un ultime essai. Plus motivé que jamais, il parvint cette fois à contrôler la dernière prise, validant ainsi le bloc.

Notre Français prenait alors une sacrée longueur d’avance au classement, car ni Tomoa Narasaki, ni Kokoro Fujii ne parviendront à enchaîner le bloc. Cela signifiait donc qu’à l’issue de ce deuxième bloc, Mejdi disposait d’un bloc d’avance sur tous les autres finalistes !

Bloc 3

Mais dans le bloc 3, nouveaux rebondissements ! Les ouvreurs avaient cette fois décidé de mettre les méninges des grimpeurs à rude épreuve. La mise en place pour valider les quatre scotchs de départ était particulièrement difficile. Il fallait réaliser un run&jump sur le premier volume, pour ensuite redescendre doucement afin de valider correctement la position de départ, puis, réaliser un jeté pour aller à la prise suivante. Lors de son tout dernier essai, Paul Jenft trouve la solution ! La pression est à son comble dans le clan français, car les secondes défilent. Le jeune grimpeur de 18 ans parviendra à topper le bloc dans les dix dernières secondes.

Derrière, les concurrents se cassent un à un les dents sur ce départ. Malgré ses 89 départs en Coupe du Monde, Kokoro Fujii reste au tapis, passant de longues minutes à déchiffrer ce bloc. Il en est de même pour Tomoa Narasaki, ou encore Mejdi Schalck, qui comprend le mouvement de départ trop tard.

Histoire folle pour Colin Duffy ! Lors de son passage, l’Américain décidait d’opter pour une méthode plus radicale. Plutôt que de valider délicatement la position de départ, il réalise un run&jump, en touchant rapidement de ses quatre membres les quatre scotchs, et en se ruant directement sur la prise suivante. Une méthode qui fonctionne et qui le conduit directement au top. Mais suite à une réclamation, on lui demande de recommencer le bloc. En effet, d’après les juges, il n’aurait pas suffisamment validé la position de départ lors de son run&jump. Le jeune Américain, qui prenait part cet été aux Jeux Olympiques, repart donc le couteau entre les dents. Il réalise la même méthode, mais de nouveau, les juges ne lui valident pas. Enragé, Duffy ne cache pas sa colère et se lance dans un nouvel essai. Cette fois, malgré son run&jump, on voit qu’il stabilise rapidement ses quatre membres sur les prises de départ. Cette fois sera la bonne et ce troisième top lui sera accordé !

Bloc 4

À ce moment de la compétition, le classement provisoire était incroyable : les deux Français Mejdi Schalck et Paul Jenft trônaient fièrement en premières et deuxièmes positions, avec chacun un bloc d’avance sur le reste des finalistes !

Mais dans ce dernier bloc de la compétition, ils ne parviendront pas à concrétiser leurs efforts. De nouveau, ce tracé malmenait les épaules des grimpeurs. Il fallait se suspendre à bout de bras sur la première prise et engendrer un mouvement de balancier, afin d’aller de manière dynamique sur la prise suivante, tout en compressant avec la paume de l’autre main le volume de départ. Paul Jenft parviendra à réaliser les premiers mouvements, mais tombera sur la prise finale. De même pour Mejdi Schalck, qui malgré de nombreux essais pour tenter de tenir la dernière prise, n’y parviendra pas.

En revanche, les deux Japonais Tomoa Narasaki et Yoshiyuki Ogata font parler la force et enchaînent ce dernier bloc en respectivement deux et quatre essais. Pour vous illustrer l’incroyable scénario de ces finales, si Kokoro Fujii, dernier finaliste à s’élancer, toppait ce bloc, alors il remportait la compétition. Malheureusement, il n’y parviendra pas et se classera dernier des finales.

Le top 4, composé des deux Japonais et des deux Français, comptabilisait le même score : 2 blocs enchaînés et 3 zones validées. C’est donc au nombre d’essais que tout s’est joué. Avec seulement trois essais, c’est Tomoa Narasaki qui remporte cette première Coupe du Monde de la saison, devant son compatriote Yoshiyuki Ogata, qui compte 5 essais. Mejdi Schalck décroche une magnifique médaille de bronze grâce à ses sept essais. Enfin, Paul Jenft, qui ne se considère pas comme un spécialiste du bloc, termine à une somptueuse 4ème place, pour sa première finale dans cette discipline.

Les résultats complets des finales hommes :


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Coupe du Monde de Meiringen : Mejdi Schalck et Paul Jenft en finale !

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Coupe du Monde de Meiringen : Mejdi Schalck et Paul Jenft en finale !

10 Avr

Nos Français ont du talent ! Si hier Oriane Bertone représentait la France en finale de la Coupe du Monde féminine de Meiringen, aujourd’hui, ce sont nos deux jeunes grimpeurs Mejdi Schalck et Paul Jenft qui décrochent leur place en finale !

Mejdi Schalck survolté !

Mejdi Schalck a mis le feu à Meiringen ! Le jeune Français de 17 ans a signé une énorme performance ce matin, s’adjugeant la troisième place du classement des demi-finales. Mejdi semblait survolté ce matin, et a fait parler sa fougue dans les quatre blocs du circuit.

Dès le premier passage, on le sent dans le coup. La première dalle lui résiste durant quelques essais, mais le Chambérien ne lâche rien et parvient à l’enchaîner dans le temps imparti. Malgré de beaux essais dans le deuxième bloc, il ne parvient pas à compresser deux volumes à plat, et se contentera de la zone seulement. Mais c’est en fin de circuit que Mejdi Schalck fait toute la différence. Il parvient à contrôler le jeté du bloc 3 avec une facilité impressionnante, et valide ce bloc qui avait fait tomber tant de compétiteurs avant lui. Puis, dans le dernier tracé, qui mêlait force et coordination, Mejdi nous fait une véritable démonstration d’escalade. D’une manière spectaculaire, il nous offre une leçon de no-foot dans le début du bloc et parvient avec une aisance incroyable à réaliser la coordination qui lui permettra d’atteindre le top. Ainsi, avec 3 tops et 4 zones, il décroche la troisième place du classement, et jouera une nouvelle médaille cet après-midi.

© Vladek Zumr

Une première finale en Coupe du Monde de bloc pour Paul Jenft

Mais Mejdi Schalck ne sera pas le seul grimpeur à représenter la France en finale. Il sera aux côtés de son grand ami Paul Jenft, qui lui, disputera sa toute première finale mondiale en bloc.

D’entrée de jeu, le nouveau Champion de France donne le ton : la première dalle ne lui pose absolument aucun problème, et il l’enchaîne à vue. La machine Jenft était en route. Car dans le deuxième bloc, il parvient à compresser les deux volumes qui avaient fait tomber Mejdi Schalck avant lui, et à atteindre le top. La fin des deux derniers tracés lui posera un peu plus de problème et notre jeune Français de 18 ans devra se contenter des prises de zone… Mais qu’importe, l’essentiel était assuré : avec 2 blocs et 4 zones, il décrochait la sixième et dernière place qualificative pour les finales.

Il sera donc pour la première fois aux côtés de Mejdi en finale. Dans une récente interview qu’il nous avait accordée suite à sa victoire au Championnat de France, Paul nous avait déclarés : « On se complète vraiment bien avec Mejdi parce qu’on est chacun spécialiste dans notre discipline (lui en bloc et moi en diff). On a chacun des trucs à s’apporter dans notre façon de s’entraîner. On est assez proche pour qu’on installe une sorte de compétition entre nous, sans que ce soit malsain. L’année dernière on s’est tiré vers le haut toute la saison, j’avais envie de faire en diff ce qu’il avait fait en bloc et ça a bien marché pour nous deux. Je suis donc bien motivé pour retourner avec lui surtout si je m’aligne sur les mêmes compétitions que lui. »

Tous les deux risquent bien de mettre le feu en finale tout à l’heure, et pourquoi pas, de monter sur le podium ensemble.

© Vladek Zumr

Les Japonais en force !

Comme nous l’avions prévu avant le lancement de cette compétition, les Japonais ont bel et bien répondu présent sur ce premier rendez-vous de l’année. Comme à leur habitude, ils trustent la moitié des places de finale, en s’adjugeant bien sûr les deux premières positions.

Au sommet du tableau on retrouve donc le très expérimenté Kokoro Fujii. À 29 ans, le Japonais, qui avait terminé au pied du podium l’an dernier à Meiringen, compte bien prendre sa revanche. Lui et Tomoa Narasaki dominent très largement le circuit en étant les deux seuls grimpeurs à enchaîner tous les blocs. Kokoro Fujii s’offre une très belle demi-finale, en réalisant la première dalle à vue, et en topant le dernier bloc à vue également. Il mettra cinq essais dans les blocs 2 et 3, ce qui lui vaudra la première place de la matinée. Avec deux essais de plus, Tomoa Narasaki s’empare de la deuxième place.

© Vladek Zumr

Enfin, Yoshiyuki Ogata, vainqueur du classement général des Coupes du Monde en 2021, décroche lui aussi sa place en finale avec 2 blocs et 4 zones.

Dans cette bataille qui fera rage entre le Japon et la France en finale, est venu se glisser un Américain : Colin Duffy, 18 ans, a réalisé l’une des plus belles performances de sa carrière ce matin. Seul le premier bloc lui échappera, puisqu’il enchaînera très rapidement les trois derniers passages du circuit.

Les résultats complets des demi-finales hommes

La suite du programme

Dimanche 10 avril :

11h00 – 13h15: Demi-finale hommes
16h00: Finale hommes


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Meiringen: Première médaille d’or de la saison pour Janja Garnbret, Oriane Bertone 4ème.

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Des voix s’élèvent contre le contrat entre l’IFSC et Eurosport pour la diffusion des lives de coupe du monde

10 Avr

Suite au récent contrat signé entre l’IFSC et Eurosport, qui impose aux grimpeurs européens de souscrire à un abonnement payant pour pouvoir suivre les phases finales des Coupes du Monde en direct, nombreux sont ceux qui grincent des dents. 

Hier se déroulaient les demi-finales et finales femme de la Coupe du Monde de bloc de Meiringen, en Suisse. Et pour la première fois de l’Histoire, pour suivre la compétition en direct, il fallait avoir souscrit à un abonnement sur Eurosport. Fini les lives accessibles gratuitement depuis Youtube. En effet, il y a quelques semaines, la fédération internationale signait un contrat de trois ans avec Discovery+ (Eurosport), permettant à la chaîne d’avoir l’exclusivité sur la diffusion des compétitions internationales.

Dans un communiqué de presse, Marco Scolaris, président de l’IFSC avait déclaré :

Plus que tout, notre accord pour mettre en avant notre sport sur les chaînes et les plateformes de Discovery+ permettra d’améliorer l’attrait de notre sport et de nos athlètes, ce qui devrait se traduire par de plus grandes opportunités de sponsoring pour tous les grimpeurs du monde entier. »

Depuis cette annonce, de nombreuses voix s’élèvent contre cette décision, jugeant notre sport encore trop jeune pour se permettre une monétisation des lives. Nous avions d’ailleurs relayé le post Instagram de Nico Januel, coach de l’équipe de France, mais à sa demande, il a préféré que nous supprimions l’article… Comme vous pourrez le constater, ce post a été beaucoup partagé, preuve que la communauté des grimpeurs, globalement, soutient la non monétisation des lives.

En effet, peu de monde semble est prêt à payer un abonnement à Eurosport uniquement pour suivre les lives de coupe du monde d’escalade. Ces lives seraient alors en grande partie destinés à ceux qui ont d’ores et déjà un abonnement, ce qui ne représente à priori pas une forte proposition de grimpeurs au regard des commentaires que nous avons pu lire jusqu’à présent.

L’objectif serait donc, si nous suivons ce raisonnement, de toucher plutôt le grand public, au détriment de la communauté des grimpeurs. La grande question est donc: le grand public sera-t-il intéressé par l’escalade en coupe du monde? Rien n’est moins sur, car il est évident qu’une étape de coupe du monde à un retentissement bien moindre que les jeux olympiques…

Dès lors, quelle va être la visibilité de notre discipline en Europe? C’est actuellement un grand flou, et un pari très risqué de la part de l’IFSC. Avec en ligne de mire les JO de Paris 2024, l’avenir nous dira si l’IFSC n’a pas voulu griller les étapes trop rapidement…

Pour rappel, on se souvient qu’en 2017, l’IFSC avait déjà tenté de rendre les lives payants. Mais tous les grimpeurs s’étaient immédiatement unis, brandissant des cartons rouges lors de l’ouverture de la Coupe du Monde à Meiringen. Face à l’indignation générale de tous, la fédération internationale avait mis un terme à ce contrat avant même qu’il ne commence, et les lives étaient restés gratuits.

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Coupe du Monde de Meiringen : Janja Garnbret redoutable, Oriane Bertone en finale !

09 Avr

Cocoricoooo ! Oriane Bertone grimpera en finale de la Coupe du Monde de bloc de Meiringen ce soir ! Retour sur les demi-finales féminines de cette première manche internationale de l’année.

Janja Garnbret (très) largement au-dessus !

Dès 11h30 ce matin, les premières grimpeuses faisaient face au large fronton de bloc de Meiringen, où se dessinaient quatre blocs au style bien différents. Coordination, force, équilibre et gainage étaient au programme pour les 20 demi-finalistes.

Très vite, on comprend que les deux premiers blocs sont abordables, mais que les deux derniers sont bien plus difficiles. Alors que la compétition avance, les blocs 3 et 4 restent vierges d’ascension. Aucune des 18 premières grimpeuses ne parviendra à atteindre le top… C’est dire l’intensité de ces passages !

Arrive alors LA grande favoris de la compétition, Janja Garnbret. Après avoir réalisé les deux premiers blocs avec une facilité déconcertante (elle enchaînera ces deux premiers tracés à vue), elle fait parler toute son expérience pour réussir à monter au sommet du bloc n°3. Après plus de deux heures de compétition sans avoir vu aucun top dans ce bloc très physique, le public est en feu face à la prestation de la championne olympique.

Mais elle ne s’arrête pas là. Preuve de son incroyable domination mondiale, elle s’élance dans le dernier bloc du circuit, le sourire aux lèvres. Comme si la gravité n’avait plus d’emprise sur elle, elle parvient à dompter la coordination ayant fait chuter toutes les grimpeuses avant elle. Si bien qu’elle enchaîne ce bloc à vue ! Une performance incroyable, qui prend encore plus de sens quand on sait que toutes les autres grimpeuses avant elle n’ont pas réussi à enchaîner le passage, même après de nombreux essais.

Toutes ? Pas vraiment. Car l’Américaine Natalia Grossman, qui se veut être la rivale n°1 de Janja Garnbret, réussira elle aussi à enchaîner ce bloc. Après trois premiers essais infructueux, elle parviendra elle aussi à ramener les deux mains sur la prise finale. Ayant également enchaîné les deux premiers blocs à vue, elle décroche la deuxième place du classement, juste derrière la Slovène, définitivement inarêtable sur ce tour de demi-finale.

Oriane Bertone prête à aller décrocher une nouvelle médaille !

Oriane Bertone a mis le feu dans le clan tricolore ce matin ! Durant quasiment toute la compétition, elle restera en tête du classement. Ce n’est qu’après le passage de Natalia Grossman et Janja Garnbret que notre Française sera reléguée en troisième place. Mais quel magnifique début de circuit pour Oriane Bertone !

Elle est l’une des rares compétitrices à enchaîner le bloc 1 à vue. Puis, elle fait preuve d’une efficacité tout aussi redoutable en enchaînant la dalle du bloc 2 en à peine deux essais. Ainsi, en trois runs seulement, elle avait déjà validé les deux premiers blocs. Très vite, elle valide les zones des deux derniers tracés, sans parvenir à atteindre le top. Mais avec 2 blocs en 3 essais et 4 zones, elle décroche une magnifique troisième place et disputera une nouvelle finale à Meiringen. N’oublions pas que l’an dernier, elle était montée sur la deuxième marche du podium ici à Meiringen… Rendez-vous ce soir pour le dénouement final !

Fanny Gibert, deuxième grimpeuse tricolore engagée ce matin, manque de peu sa qualification pour les finales. Comme les dix premières compétitrices du classement, elle parvient à enchaîner les deux premiers blocs, en 7 essais. Elle valide ensuite la zone du bloc n°3, mais ne réussira pas le départ en coordination du dernier passage, ce qui ne lui permettra pas d’atteindre la zone. Un manque de réussite qui la prive de finale, terminant la compétition à la 8ème place.

Les résultats complets des demi-finales femmes

La suite du programme

Samedi 9 avril :

11h00 – 13h15: Demi-finale femmes
18h00: Finale femmes

Dimanche 10 avril :

11h00 – 13h15: Demi-finale hommes
16h00: Finale hommes


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Coupe du Monde de Meiringen : quatre français dans le top 20 des qualifications !

 

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Où regarder la Coupe du Monde de Meiringen ?

09 Avr

Ça y est, la saison internationale 2022 est lancée ! Alors que les qualifications de la Coupe du Monde de Meiringen se déroulent aujourd’hui, une question se pose cette année : où regarder les demi-finales et finales de la compétition ?

Si jusqu’à maintenant les lives étaient retransmis en direct et gratuitement depuis YouTube, cette année, la fédération internationale a signé un contrat avec Eurosport, afin de diffuser les phases finales des Coupes du Monde sur cette chaîne payante.

Mais ce contrat concerne uniquement l’Europe… En effet, les demi-finales et finales de chaque Coupe du Monde continueront à être diffusées en direct dans le monde entier sur la chaîne YouTube de l’IFSC, à l’exception de l’Europe.

Les téléspectateurs européens doivent s’abonner à Eurosport Player pour suivre la compétition en direct.

La finale femme de Meiringen sera également diffusée en direct, samedi 9 avril sur Eurosport 1 à 19h00. La finale homme sera également diffusée sur Eurosport 1, mais en différé, le dimanche 10 avril à 23h00.

Chaque épreuve sera ensuite disponible en replay gratuitement, 24 heures plus tard, sur la chaîne olympique.

Un contrat signé pour trois ans

La fédération internationale et le groupe Discovery + (Eurosport) ont décidé de s’associer pour diffuser toutes les épreuves internationales et ce, pour une durée de trois ans.

Ainsi, les 14 étapes de la Coupe du monde 2022 seront à suivre en direct et en exclusivité sur Eurosport 1, Eurosport 2 et l’application Eurosport. Les Championnats du monde 2023 à Berne seront également à suivre sur ces plateformes.


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Les lives gratuits pour suivre les Coupes du Monde en direct sur YouTube ? C’est fini !

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