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Author Archives: Nicolas Mattuzzi

Pourquoi la Coupe du Monde d’Innsbruck est-elle la compétition la plus attendue de l’année ?

24 Juin

Sept jours de compétition, plus de 500 grimpeurs venus de 50 nations, quatre disciplines au programme, et une ambiance inégalée : c’est le grand retour de la Coupe du Monde d’Innsbruck, l’un des plus gros événements de la saison internationale 2025 !

Jusqu’au 29 juin, le Kletterzentrum Innsbruck devient une nouvelle fois le centre névralgique de la planète grimpe, accueillant les épreuves de bloc, de difficulté et de para-escalade dans un cadre unique au monde.


Le bouquet final de la saison de bloc

C’est ici, au cœur du Tyrol autrichien, que se jouera l’ultime manche de la Coupe du Monde de bloc 2025. Si chez les hommes le suspense est levé — le Japonais Sorato Anraku, intouchable cette saison avec trois victoires et une deuxième place, est d’ores et déjà assuré de remporter le classement général —, la lutte pour les places d’honneur s’annonce palpitante.

© IFSC

Notre Français Mejdi Schalck, auteur d’une victoire brillante à Prague, est en lice pour la médaille d’argent face au Chinois Yan Yufei, qui l’avait devancé de justesse à Berne.

Chez les femmes en revanche, tout reste à jouer ! Cinq manches, cinq vainqueures différentes, et un classement général encore indécis. Annie Sanders (USA), Oriane Bertone (FRA), Naïlé Meignan (FRA), Mao Nakamura (JPN) et Erin McNeice (GBR) ont toutes goûté à la victoire cette saison. La régularité pourrait faire la différence, et Oriane, avec deux podiums, fait figure de favorite. Mais on le sait, sur une compétition de bloc, rien n’est jamais écrit d’avance…

© IFSC

La difficulté entre dans sa phase décisive

Alors que la saison de difficulté bat son plein, Innsbruck marquera la troisième des six étapes de l’année. Erin McNeice impressionne chez les femmes, avec deux médailles d’or consécutives à Wujiang et Bali. L’Anglaise, également en lice pour le classement général en bloc, pourrait réaliser un doublé historique cette saison.

Chez les hommes, la lutte s’annonce intense entre Sorato Anraku, déjà vainqueur en bloc et à Wujiang, et son compatriote Satone Yoshida, vainqueur à Bali. Mais un homme pourrait bien rebattre les cartes : Toby Roberts, champion du monde en titre et médaillé d’or aux Jeux Olympiques de Paris, fait son grand retour à Innsbruck, bien décidé à retrouver les sommets après un début de saison compliqué.

© IFSC

Janja Garnbret et Alex Megos de retour !

L’événement accueillera aussi deux retours très attendus. Janja Garnbret, la légende slovène et championne olympique, participera à ses premières Coupes du Monde de la saison, en bloc et en difficulté.

Acclamée par le public autrichien, elle s’est souvent illustrée à Innsbruck — jusqu’à en être émue aux larmes l’an passé. Elle fait de cette étape un passage incontournable avant les championnats du monde en Corée du Sud cet automne.

© IFSC

Autre grand retour, celui d’Alex Megos, qui débutera sa saison internationale en difficulté. L’Allemand retrouvera les murs de la Coupe du Monde après une longue pause, et pourrait bien venir troubler la hiérarchie.

Jakob Schubert espère un rétablissement

Bien qu’il ait remporté son 13ᵉ titre de champion d’Autriche il y a quelques jours, Jakob Schubert n’est pas certain de pouvoir prendre le départ de la Coupe du Monde à Innsbruck. Le sextuple champion du monde souffre d’une blessure à la capsule articulaire d’un doigt, déjà ancienne, mais récemment réapparue et qui le gêne fortement.

« Malheureusement, les choses ne se passent pas comme prévu. Je pensais que j’avais la situation sous contrôle, mais il y a quelques jours, j’ai eu une rechute. Je suis désormais sceptique quant à ma participation à Innsbruck. Il faut que je voie comment cela », explique Jakob.

© IFSC

La para-escalade à l’honneur

À noter également, la tenue en parallèle d’une manche de Coupe du Monde de para-escalade. Cette discipline, qui ne cesse de gagner en reconnaissance, aura une visibilité maximale à Innsbruck, dans une ambiance digne des plus grandes compétitions. L’Autrichien Angelino Zeller, véritable icône de la discipline, sera particulièrement attendu sur ses terres.

Une ambiance unique, pour un événement hors norme

Avec plus de 17 000 spectateurs en 2024, la Coupe du Monde d’Innsbruck est bien plus qu’un simple rendez-vous sportif. C’est un festival de grimpe, porté par un public de passionnés, une organisation exemplaire et une atmosphère électrisante qui laisse des souvenirs impérissables aux athlètes comme aux fans.

« C’est ici que l’escalade revient à la maison », confie Jakob Schubert, vainqueur ici-même l’an dernier. « Cette étape est incomparable, elle représente tout ce que notre sport peut offrir de meilleur. »

© IFSC

Une équipe de France ambitieuse au départ

La délégation tricolore sera bien représentée à Innsbruck, avec une équipe complète engagée dans les deux disciplines.

Chez les hommes, Mejdi Schalck, vainqueur à Prague et en lice pour un podium final, mènera un collectif fort aux côtés de Paul Jenft, Sam Avezou, Manu Cornu, Adrien Lemaire et Samuel Richard.

Du côté des femmes, la France alignera six grimpeuses dont Oriane Bertone, toujours en course pour la victoire finale au classement général, ainsi que Zélia Avezou, Agathe Calliet, Selma Elhadj Mimoune, Lily Abriat et Fanny Gibert, qui signera un retour particulièrement émouvant.

Éloignée des compétitions depuis une rupture du tendon du biceps survenue en janvier, Fanny confie :

« Rupture du tendon du biceps mi-janvier, opération dans la foulée. Je n’ai pas pu participer aux sélections équipe de France. Mais grâce à ma finale de Coupe du Monde l’année dernière, j’avais une présélection pour une étape. J’ai choisi la dernière, pour me laisser le plus de temps possible pour récupérer. Ça y est, cinq mois post-opération. Dans deux jours, je vais prendre le départ de la Coupe du Monde 2025 à Innsbruck. Qui l’eût cru 🥹 (moi, mais pas tous les jours). »

© IFSC

En difficulté, l’équipe masculine sera portée par Léo Avezou, Max Bertone, Victor Guillermin, Jules Marchaland, ainsi que Paul Jenft et Sam Avezou, qui enchaîneront les deux disciplines.

Chez les femmes, Julia Chanourdie fera son grand retour en Coupe du Monde après sa récente victoire sur la Coupe d’Europe en Italie, aux côtés de Manon Hily, Camille Pouget, Ina Plassoux Djiga et Hélène Janicot.

Voici la composition complète de l’équipe :

Bloc

Femmes Hommes
Zélia Avezou Samuel Richard
Oriane Bertone Mejdi Schalck
Fanny Gibert Manu Cornu
Agathe Calliet Adrien Lemaire
Lily Abriat Paul Jenft
Selma Elhadj Mimoune Sam Avezou

Difficulté

Femmes Hommes
Julia Chanourdie Léo Avezou
Manon Hily Max Bertone
Camille Pouget Victor Guillermin
Iva Plassoux Djiga Jules Marchaland
Hélène Janicot Paul Jenft
Sam Avezou

 

© IFSC

Le programme

Mercredi 25 juin

9h00 – 15h00 : Qualifications bloc hommes
17h00 – 21h30 : Qualifications bloc femmes

Jeudi 26 juin

13h00 – 15h30 : Demi-finale bloc hommes
19h30 – 22h00 : Finale bloc hommes

Vendredi 27 juin

13h00 – 15h30 : Demi-finale bloc femmes
19h30 – 22h00 : Finale bloc femmes

Samedi 28 juin

8h00 – 16h00 : Qualifications difficulté femmes & hommes
19h30 – 22h30 : Demi-finale difficulté femmes & hommes

Dimanche 29 juin

19h30 – 22h00 : Finale difficulté femmes & hommes

© IFSC

Live

Comme les années précédentes, les fans de grimpe pourront suivre les épreuves de la Coupe du Monde sur les chaînes Warner Bros Discovery (WBD).

Les demi-finales et finales de chaque étape de Coupe du Monde et des Championnats du Monde seront diffusées en direct, sur Eurosport.

Le calendrier de la saison 2025

Dates Evènement Disciplines Lieu
18-20 avril Coupe du Monde Bloc Keqiao (CHN)
25-27 avril Coupe du Monde Difficulté, vitesse Wujiang (CHN)
2-4 mai Coupe du Monde Difficulté, vitesse Bali (IDN)
16-18 mai Coupe du Monde Bloc Curitiba (BRA)
23-25 mai Coupe du Monde Bloc Salt Lake City (USA)
31 mai-1 juin Coupe du Monde Vitesse Denver (USA)
6-8 juin Coupe du Monde Bloc Prague (CZE)
13-15 juin Coupe du Monde Bloc Bern (SUI)
25-29 juin Coupe du Monde Bloc, difficulté Innsbruck (AUT)
5-6 juillet Coupe du Monde Vitesse Krakow (POL)
11-13 juillet Coupe du Monde Difficulté, vitesse Chamonix (FRA)
18-19 juillet Coupe du Monde Difficulté Madrid (ESP)
26-27 juillet Coupe du Monde Vitesse À définir
28 juillet-3 août Championnat du Monde jeunes Bloc, difficulté, vitesse Helsinki (FIN)
5-6 septembre Coupe du Monde Difficulté Koper (SLO)
21-28 septembre Championnat du Monde Bloc, difficulté, vitesse Séoul (KOR)


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Coupe d’Europe de difficulté à Campitello : les Bleus remportent deux médailles !

24 Juin

La délégation française a brillé ce week-end à Campitello di Fassa, en Italie, à l’occasion de la première étape de la Coupe d’Europe de difficulté 2025.

Avec deux médailles décrochées par Pierre Marzullo et Julia Chanourdie, et trois autres grimpeurs en finale, les Bleus confirment qu’il faudra compter sur eux cette saison sur le circuit européen !


Pierre Marzullo, la promesse confirmée

Déjà remarqué lors du championnat de France, Pierre Marzullo n’a pas tremblé pour sa première compétition internationale senior. À seulement 18 ans, le grimpeur de Minéral Spirit s’est offert une magnifique médaille d’argent, au terme d’un parcours solide.

Premier des qualifications, il signe également la meilleure prestation en demi-finale avant de buter en finale à une prise du top. Une erreur minime qui lui coûte la victoire, mais qui n’enlève rien à la qualité de son escalade.

Ce podium le place d’ores et déjà comme l’un des jeunes à suivre de très près sur la scène internationale.

© Outthere_collective

Julia Chanourdie, de retour sur le podium !

Chez les femmes, Julia Chanourdie a elle aussi décroché une médaille de bronze, prouvant qu’elle reste une valeur sûre du circuit. La grimpeuse d’Annecy a su tirer son épingle du jeu dans une finale particulièrement relevée, dominée par la locale Laura Rogora, impériale de bout en bout, et par la Britannique Zoe Peetermans, également auteure d’un top en finale.

À noter la très belle performance d’Ina Plassoux, qui termine au pied du podium, à la quatrième place, tandis que Louna Deshayes et Clothilde Pfister se classent respectivement 15e et 19e des demi-finales.

© Outthere_collective

Une présence tricolore bien marquée en finale

En plus des médaillés, deux autres Français se sont hissés en finale du côté masculin : Akyan Etchar 5e, et Younès Aubert-Masmoudi 6e. Tous deux ont montré un bel engagement sur une voie finale physique et exigeante.

De son côté, Nao Monchois a vu sa progression stoppée net en demi-finale à cause d’une zipette, se classant 13e. Un résultat frustrant, mais qui laisse entrevoir un beau potentiel pour les prochaines échéances.

© Outthere_collective

Et justement, la prochaine étape aura lieu à Ostermundigen (Suisse), les 4 et 5 juillet. L’équipe de France aura à cœur de poursuivre sur cette belle lancée !

Le replay des finales de la Coupe d’Europe à Campitello


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Première paralympique pour l’escalade !

22 Juin

C’est désormais officiel : l’escalade handisport sera pour la première fois au programme des Jeux Paralympiques, à Los Angeles en 2028 . L’annonce historique, saluée avec enthousiasme par la fédération internationale, marque un tournant majeur pour cette discipline en pleine expansion.

Un site spectaculaire : Long Beach en Californie

Les épreuves se dérouleront dans un lieu emblématique : le Convention Center Lot de Long Beach, le long de la côte californienne ; le même site qui accueillera les épreuves d’escalade quelques semaines plus tôt.

Offrant une vue imprenable sur l’océan Pacifique, ce cadre spectaculaire accueillera également les épreuves de natation handisport, organisées dans un centre aquatique temporaire en plein air, lui aussi installé face à l’océan.

© Coll. LA2028

Huit épreuves et 80 athlètes

Ce sont 80 athlètes (40 femmes et 40 hommes) qui auront l’honneur de participer à cette première paralympique, répartis dans huit épreuves de médailles, correspondant aux catégories de handicap suivants :

  • Déficience visuelle : femmes B2 et hommes B1
  • Déficience du membre supérieur : femmes et hommes AU2
  • Déficience du membre inférieur : femmes et hommes AL2
  • Amplitude et puissance : femmes et hommes RP1

Une avancée majeure pour l’escalade handisport

Cette annonce marque une étape cruciale dans le développement de la para escalade. Après des années d’efforts pour promouvoir l’inclusion de la discipline dans le mouvement paralympique, son intégration officielle aux Jeux de 2028 constitue une reconnaissance majeure du travail accompli par les athlètes, les entraîneurs et toutes les parties prenantes.

Pour Marco Scolaris, président de l’IFSC, l’émotion est forte :

C’est un nouveau jour formidable pour la grande famille de l’escalade. Voir la para escalade intégrée aux Jeux Paralympiques avec la parité hommes-femmes et une structure inclusive est le fruit de longues années de travail, et de la résilience exceptionnelle de nos athlètes.

© IFSC

Cap sur LA28

L’annonce de l’inclusion de l’escalade handisport aux Jeux Paralympiques avait été formulée par le comité d’organisation de LA28 en juin 2024, avant d’être officiellement validée par l’IPC. Depuis, la dynamique s’est intensifiée, avec notamment la première Coupe du Monde para escalade organisée à Salt Lake City cette année, et d’autres étapes prévues prochainement à Innsbruck (Autriche) et Laval (France).

Le prochain grand rendez-vous sera les Championnats du Monde de para escalade à Séoul, du 20 au 25 septembre 2025.

L’évolution de l’handi-escalade

L’IFSC accueille des compétitions de para-escalade depuis 2006, date à laquelle le premier événement international s’est tenu. Aujourd’hui, plusieurs dizaines d’athlètes de 27 nations différentes s’affrontent régulièrement au sein d’un circuit de compétition annuel qui comprend des épreuves de Coupe du Monde, ainsi que des Championnats du Monde bisannuels, qui se déroulent parallèlement aux Championnats du Monde classique.

Date Évènement
2006 Le premier événement international de para-escalade a lieu à Ekaterinburg, en Russie où 4 nations s’affrontent.
2011 Les premiers Championnats du Monde de para-escalade ont lieu à Arco, en Italie, avec 35 athlètes représentant 11 pays différents.
2012 Les Championnats du Monde de para-escalade à Paris, en France, ont vu la participation de 61 athlètes de 20 pays différents, soit près du double que l’édition précédente.
2013-2017 Plusieurs Coupes du Monde et Championnats du Monde ont été organisés, ces derniers ayant lieu toutes les années paires et réunissant jusqu’à 72 athlètes de 20 pays différents.

La Commission d’handi-escalade a apporté plusieurs modifications aux règles de compétition et au format de l’événement. Le système de classification a été étendu à 10 catégories pour les hommes et les femmes afin de garantir une compétition équitable.

En 2017, le Comité International Paralympique a accordé à l’IFSC le statut de fédération internationale reconnue.

2018 Les Championnats du Monde à Innsbruck, en Autriche, ont enregistré un nouveau record de participants, avec 126 grimpeurs venant de 19 pays différents.
2019 Les Championnats du Monde à Briançon, en France, ont établi de nouveaux records, avec 158 athlètes, représentant 24 pays différents.

L’Assemblée générale de l’IFSC a approuvé à l’unanimité un plan de développement de l’handi-escalade en mars 2019, dont l’une des étapes consiste à former une nouvelle Commission.

Le premier séminaire d’ouverture spécifique à la para-escalade s’est tenu à Sittard, aux Pays-Bas, en novembre 2019.

2020 Des lignes directrices et des consignes concernant l’ouverture des voies handi-escalade ont été créées et publiées par le comité de l’IFSC.

En raison du COVID-19, de nombreuses activités ont été reportées.

2023 Pour la première fois lors des Championnats du Monde handi-escalade de Berne, en Suisse, un prize money a été attribué aux médaillées
2024 Le Comité International Paralympique annonce l’inclusion de la para-escalade aux Jeux de Los Angeles en 2028

 


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La Sportiva Ondra Comp : Adam Ondra nous dévoile tous ses secrets !

20 Juin

Quand un grimpeur de renommée mondiale collabore avec une marque emblématique comme La Sportiva, le résultat ne peut qu’attirer l’attention. C’est précisément ce qui s’est passé avec les Ondra Comp, les derniers modèles La Sportiva signés Adam Ondra. Conçus spécifiquement pour répondre aux exigences du bloc moderne, ces chaussons sont déjà au centre de nombreuses discussions dans le monde de l’escalade.

Pour comprendre leur conception et les idées qui ont guidé leur développement, nous sommes allés à la rencontre d’Adam Ondra lui-même. Avec enthousiasme et passion, le Tchèque nous a livré les coulisses de cette collaboration unique, en revenant sur les défis techniques et les innovations intégrées à ce modèle.

Voici tout ce qu’il nous a confié.


Avoir des chaussons portant son nom est un honneur que peu de grimpeurs connaissent. Après des légendes comme Heinz Mariacher ou Tommy Caldwell, c’est désormais au tour d’Adam Ondra d’avoir son modèle signature chez La Sportiva.

Je n’aurais jamais imaginé qu’un jour, des chaussons porteraient mon nom ! Le plus fou dans tout cela, c’est que les chaussons portant mon nom sont conçus pour un style d’escalade dans lequel je ne suis pas particulièrement doué : grimper les pieds à plat sur des volumes, se tenir sur de petites prises fuyantes et faire contrepointes.

Adam Ondra

© Petr Chodura

Une réflexion née aux Jeux Olympiques…

Adam Ondra explique que l’idée des Ondra Comp a germé lors de sa préparation pour les Jeux Olympiques de Tokyo. Lui et les designers de La Sportiva, Luca Gabrielli et Pietro dal Pra, ont constaté qu’il manquait à la marque un modèle réellement adapté au bloc moderne, non seulement pour la compétition mais aussi pour les grimpeurs en salle du monde entier.

On a remarqué qu’il manquait un chausson vraiment spécifique à la compétition et au bloc moderne chez La Sportiva. Avec l’explosion de l’escalade ces dernières années et le développement de toutes les salles de bloc, des millions de personnes grimpent chaque jour sur de gros volumes plutôt que sur de petites prises ! Ainsi, au fil du temps, l’idée des Ondra Comp est née…

Adam Ondra

Ces chaussons visent donc à répondre à une réalité : de nombreux grimpeurs, débutants comme experts, passent plus de temps à grimper sur de gros volumes qu’à poser les pieds sur des micro-prises.

© Petr Chodura

Un compromis entre souplesse et précision

Les Ondra Comp se distinguent par leur capacité à s’adapter à deux mondes souvent opposés :

  • Les volumes plats : grâce à leur semelle souple, les Ondra Comp maximisent le contact avec la surface des volumes et des macro-prises, offrant une adhérence optimale.
  • Les petites prises fuyantes : grâce à la technologie SenseGrip, la pointe du chausson reste précise et stable, même sur des prises minuscules.

Ce dernier point est rendu possible par un subtil équilibre entre souplesse et rigidité au niveau des orteils. Ondra et son équipe ont même inventé un nouveau terme pour décrire cette sensation unique : le « smeadging », une combinaison des termes anglais « smearing » (adhérer par friction) et « edging » (charger une petite prise fine).

Il a fallu de nombreux prototypes pour trouver le compromis parfait entre l’adhérence et la précision sur de petites prises. La technologie SenseGrip a rendu cela possible ; la semelle se déforme pour maximiser le contact avec les volumes et les surfaces planes, tout en restant performante sur les petites prises grâce à une couronne de gomme plus épaisse qui entoure la pointe du chausson.

Cette solution permet de mordre et de charger une petite prise, tout en offrant une excellente adhérence quand on est les pieds à plat sur un volume.

Adam Ondra

© Petr Chodura

Conçus pour le bloc moderne… mais pas seulement !

Bien que dédiés au bloc en salle, les Ondra Comp sont étonnamment polyvalents. Adam Ondra souligne qu’ils conviennent aussi à certaines dalles rocheuses, comme celles en grès de sa région natale.

Leur souplesse permet aux grimpeurs plus légers de les utiliser comme chaussons tout-terrain. Pour les grimpeurs plus lourds, ils restent idéaux en salle, mais Adam recommande de les associer à des modèles plus rigides pour les sorties en falaise.


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Lara Neumeier enchaîne « Silbergeier » (240 m, 8b+), grande voie mythique du Rätikon !

19 Juin

L’Allemande Lara Neumeier vient de frapper un grand coup dans les Alpes suisses : le 10 juin dernier, elle est venue à bout de « Silbergeier » (240 m, 8b+), l’une des grandes voies les plus emblématiques et engagées d’Europe, située sur la Kirchlispitze, dans le massif du Rätikon.

En seulement trois jours et demi de travail et une ultime journée d’enchaînement, Lara s’est hissée dans le cercle très fermé des grimpeur·ses ayant vaincu cette ligne légendaire, libérée dans les années 90 par le légendaire Beat Kammerlander.

Une voie mythique, exigeante à tous les étages

Composée de six longueurs soutenues (8b, 7c+, 8a+, 7a+, 8b+ et 7c+/8a), « Silbergeier » est une véritable épreuve d’endurance mentale et physique. Dalles techniques, mouvements précis sur petites prises, engagement entre les points : la voie ne laisse aucun répit.

L’ascension de Lara fait suite à celle de Nina Caprez, première femme à avoir enchaîné cette grand voie et Barbara Zangerl, qui était devenue la deuxième femme à atteindre le sommet.

© Ray Demski

Une ascension loin d’être gagnée d’avance

Dans un témoignage sincère, Lara revient sur son aventure :

J’ai découvert la voie début mai. Pendant trois jours et demi, j’ai décrypté les séquences, apprivoisé le style très technique et géré la peau douloureuse… J’ai réussi à enchaîner les quatre premières longueurs, mais pas le crux, et je n’avais même pas regardé la dernière.

Trois semaines de météo instable s’ensuivent. Le temps de récupérer, de reprendre des forces… et de douter. Le jour du retour sur le mur, rien ne semblait aligné : règles douloureuses, mauvaise nouvelle mécanique, prise cassée dans le crux et voiture de nouveau en panne juste avant d’arriver au parking.

Honnêtement, je n’étais même pas sûre d’arriver au pied de la voie. Le début de journée a été poussif. La première longueur m’a mise dans le rouge. Mais ensuite… tout a changé. J’ai retrouvé ma concentration, j’ai reconfiguré ma méthode sur le crux malgré la prise cassée, attendu l’ombre, respiré profondément… et j’ai enchaîné.

Une dernière longueur plus tard, Lara atteint le sommet. Épuisée, euphorique, conquérante.

© Ray Demski

Prochaine étape : l’Alpine Trilogy

« Silbergeier » n’est qu’une étape pour Lara, qui vise désormais l’Alpine Trilogy, cet enchaînement mythique de trois grandes voies en 8b+ dans les Alpes, toutes signées Beat Kammerlander :

  • « Silbergeier » (Rätikon, Suisse)
  • « End of Silence » (Berchtesgaden, Allemagne)
  • « Des Kaisers neue Kleider » (Wilder Kaiser, Autriche)

Trois voies que Lara semble plus déterminée que jamais à affronter !

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Le poids de l’or olympique : Toby Roberts et Janja Garnbret à l’épreuve de l’après-JO

18 Juin

Six mois après avoir été sacrés à Paris, les champions olympiques Toby Roberts et Janja Garnbret traversent une période de transition contrastée. Quand le Britannique peine à retrouver son rythme sur le circuit international, la Slovène a, elle, préféré faire un pas de côté et s’éloigner de l’univers des compétition.

Deux trajectoires bien différentes, mais qui révèlent une même réalité : décrocher l’or olympique, c’est aussi apprendre à en porter le poids.


Toby Roberts : de l’or aux doutes

À 19 ans, Toby Roberts a écrit l’Histoire en s’adjugeant le tout premier titre olympique au combiné bloc/difficulté à Paris. Un rêve devenu réalité, suivi d’une saison post-olympique bien plus rude que prévue.

Présent sur les premières étapes de la Coupe du Monde 2025, le Britannique n’a pour l’instant atteint aucune finale. Trois compétitions, trois classements hors du top 10 : une 15ème place à Keqiao, suivie d’une 20ème place à Prague, avant une décevante 51ème place à Berne le week-end dernier. Des résultats bien loin de ses standards habituels…

Sur ses réseaux sociaux, Toby a partagé une réflexion sincère et poignante :

Je ne me sens pas comme un champion olympique. Mentalement, les dernières compétitions m’ont touché d’une manière que je n’avais jamais connue.

© IFSC

Il évoque un sentiment de décalage, proche du syndrome de l’imposteur, comme si sa victoire passée ne collait plus à ses résultats actuels. Avec lucidité, il confie aussi avoir négligé “l’après” :

J’avais un plan pour décrocher l’or à 19 ans… mais aucun pour mes 20 ans. »

Son équipe l’a encouragé à “réapprendre à aimer la compétition”, un conseil qui, sur le moment, lui paraissait superflu. Mais aujourd’hui, il en comprend le sens : revenir à l’essentiel, grimper avec légèreté, sans la pression du statut.

Janja Garnbret : la retraite (temporaire) volontaire

À l’inverse, Janja Garnbret a choisi une stratégie bien différente : celle du retrait. Double championne olympique — Tokyo 2020 et Paris 2024 — la Slovène a mis la pédale douce sur les compétitions internationales. Elle n’est apparue qu’à Koper en septembre dernier (victoire à domicile), et ne prévoit de revenir qu’à Innsbruck fin juin, avant de participer au Championnat du Monde à Séoul en septembre.

Dans un message publié au début de la saison, elle expliquait son choix :

Après des années de compétitions intenses et un cycle olympique particulièrement exigeant, j’ai ressenti le besoin de faire une pause.

© IFSC

Un besoin de respirer, de se reconnecter à l’essence de l’escalade : la falaise. Janja passe désormais davantage de temps sur le rocher, elle qui avait dû délaisser ce terrain pendant des années au profit du haut niveau. Une manière pour elle de prendre du recul, de recharger les batteries et de revenir, peut-être, plus affûtée encore.

Et Janja n’est pas la seule à avoir mis la compétition entre parenthèses cette saison. Brooke Raboutou et Natalia Grossman, toutes deux finalistes à Paris et figures incontournables du circuit international, brillent elles aussi par leur absence en ce début de saison.

Une pause nécessaire pour ces athlètes qui, après des mois d’intensité, semblent avoir ressenti le besoin de souffler, loin des projecteurs et du rythme effréné des compétitions.

© IFSC

Le revers de la médaille

Ces deux approches, si différentes soient-elles, soulignent un même constat : l’olympisme, avec ses enjeux médiatiques et émotionnels, laisse des traces profondes. Dans un sport aussi exigeant que l’escalade, où le mental est un pilier aussi fondamental que la force ou la technique, la gestion de l’après-succès devient une épreuve en soi.

Roberts et Garnbret l’illustrent chacun à leur manière. Mais nul doute que ces deux champions, forgés par l’expérience et portés par un amour sincère pour leur sport, sauront retrouver le chemin vers les sommets !


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Demi-finale masculine à Berne : Dohyun Lee stratosphérique, Paul Jenft et Mejdi Schalck en finale !

15 Juin

Un circuit brutal, des grimpeurs sous pression, et des places en finale arrachées au mental… La demi-finale masculine à Berne a tenu toutes ses promesses. Retour sur un tour extrême !

Quelle matinée à Berne ! Au lendemain d’une demi-finale féminine d’une exigence extrême, les hommes ont été soumis au même traitement ce dimanche matin. Un circuit implacable, des tops rares – seulement 15 au total –, et une densité de niveau qui a transformé chaque essai en enjeu capital.

Résultat : un seul top et une zone pouvait suffire pour atteindre la finale ! Dans cette bagarre intense, deux Français ont réussi à tirer leur épingle du jeu : Paul Jenft et Mejdi Schalck seront en finale ce soir !


Paul Jenft, de l’ombre à la lumière

Premier grimpeur à s’élancer ce matin, Paul Jenft arrivait avec le statut de dernier qualifié, suite à sa 24e place de vendredi. Pourtant, le grimpeur français a parfaitement maîtrisé la pression du poste de départ.

Il commence fort en venant à bout du bloc 1, une coordination complexe, dès le troisième essai. S’il ne parvient pas à dompter le bloc 2, particulièrement physique, Paul valide des zones cruciales dans les blocs 3 et 4. Une performance qui lui permet de prendre temporairement la tête… et de rester longtemps sur le trône ! À l’arrivée, il termine 5e avec 44,4 points, décrochant sa troisième finale de la saison en Coupe du Monde, après Keqiao et Curitiba.

© IFSC

Les nerfs de Mejdi Schalck mis à rude épreuve !

Pour Mejdi Schalck, la matinée a été beaucoup plus tendue. Neuvième du classement provisoire au moment d’aborder le dernier bloc, le Français savait qu’il devait absolument valider la zone pour espérer revenir dans le top 8.

Mais ce dernier bloc, une dalle technique et subtile, n’a rien d’un cadeau. Mejdi s’y reprend à plusieurs reprises, visiblement frustré de ne pas réussir à mieux s’exprimer dans l’un de ses styles de prédilection. Puis, dans un ultime essai, il arrache la zone dans les dernières secondes, déclenchant un soupir de soulagement chez le clan tricolore !

Cette précieuse zone lui permet de terminer 7e ex aequo avec l’Américain Colin Duffy et de décrocher son ticket pour sa cinquième finale consécutive cette saison !

© IFSC

Manu Cornu, un retour prometteur mais insuffisant

De retour à la compétition internationale après une longue blessure au coude, Manu Cornu s’est battu avec panache ce matin.

Très bien lancé dans la compétition avec une zone dans le bloc 1 puis dans le bloc 2 (il sera d’ailleurs l’un des quatre seuls grimpeurs à valider la zone de ce bloc physique), il cale malheureusement sur les deux derniers blocs et ne parvient pas à aller chercher la moindre zone supplémentaire. Il termine 15e, mais prouve qu’il est bien de retour au plus haut niveau mondial !

© IFSC

Dohyun Lee, en apesanteur !

Si cette demi-finale restera dans les mémoires, c’est surtout grâce à la démonstration époustouflante de Dohyun Lee. Le grimpeur coréen a tout simplement survolé le circuit avec un sang-froid déconcertant.

Il enchaîne le bloc 1 (coordination) au bout de trois essais… puis déroule une partition parfaite : le bloc 2 (physique) flashé, le bloc 3 (complexe) flashé, le bloc 4 (dalle) flashé également ! Un triplé final d’une fluidité irréelle, dans des blocs où les meilleurs semblaient perdus…Il termine avec un score quasi parfait de 99,8 points sur 100 possibles et donne une véritable leçon aux autres compétiteurs !

Je me suis senti plus à l’aise que lors de la compétition de la semaine dernière. Je suis satisfait de mon tour de demi-finale et je compte bien profiter de la finale !

Dohyun Lee

© IFSC

Derrière lui, le Japonais Sorato Anraku poursuit sa collection de finales en Coupe du Monde. Étonnamment, il échoue sur la coordination du bloc 1, un style qui lui réussit pourtant souvent. Mais il se ressaisit en enchaînant les blocs 2 et 3, puis valide la zone du bloc 4.

Une prestation qui lui vaut la 2e place, et un nouveau ticket pour la finale… Un duel Lee–Anraku s’annonce une nouvelle fois explosif ce soir !

© IFSC

Le tableau de la finale

Fait rare sur le circuit : le Japon, pourtant habitué à dominer les phases finales, ne comptera qu’un seul représentant ce soir avec Sorato Anraku. À l’inverse, la France sera la nation la plus représentée en finale, avec deux grimpeurs tricolores qualifiés. `

Un tableau final marqué par une grande diversité nationale, où huit athlètes de sept pays différents s’affronteront pour décrocher l’or à Berne !

Voici les huit grimpeurs qualifiés pour la grande finale masculine de ce soir :

🇰🇷 Dohyun Lee (KOR)
🇯🇵 Sorato Anraku (JPN)
🇧🇪 Hannes Van Duysen (BEL)
🇬🇧 Dayan Akhtar (GBR)
🇫🇷 Paul Jenft (FRA)
🇨🇳 Pan Yufei (CHN)
🇫🇷 Mejdi Schalck (FRA)
🇺🇸 Colin Duffy (USA)

Les résultats de la demi-finale

Pos.GrimpeurTop et Zone
1KOR Dohyun Lee99.8
2JPN Sorato Anraku69.4
3BEL Hannes Van Duysen54.5
4GBR Dayan Akhtar49.6
5FRA Paul Jenft44.4
6CHN Yufei Pan44.3
7USA Colin Duffy34.2
7FRA Mejdi Schalck34.2
9JPN Sohta Amagasa29.5
10ISR Oren Prihed24.6
11ESP Guillermo Peinado Franganillo24.5
12GER Thorben Perry Bloem19.7
12JPN Tomoa Narasaki19.7
14KOR Jongwon Chon19.6
15FRA Manuel Cornu19.5
15SLO Anze Peharc19.5
17NED Paul Brand19.2
18AUT Jan-luca Posch9.9
19GER Lasse Von Freier9.8
20SUI Levin Straubhaar9.7
20JPN Yusuke Sugimoto9.7
20BUL Nikolay Rusev9.7
23AUT Julian Wimmer9.6
24GER Yannick Flohé9.1
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Dimanche 15 juin

17h00 – 18h30 : Finale hommes


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Coupe du Monde de Berne : les résultats de la finale féminine !

14 Juin

Quelle soirée dans la capitale suisse ! La salle était pleine à craquer, le public survolté, et les huit finalistes ont livré une dernière bataille à couper le souffle.

Au terme d’un circuit exigeant, c’est la Britannique Erin McNeice qui s’est imposée avec autorité, en étant la seule grimpeuse à enchaîner les quatre blocs de finale. Notre unique représentante Française, Zélia Avezou, termine au pied du podium de cette cinquième Coupe du Monde de bloc la saison.


Erin McNeice, reine de la soirée !

Déjà impressionnante depuis le début de la saison — 3e lors de la première Coupe du Monde de bloc à Keqiao et double médaillée d’or en difficulté à Wujiang et Bali — Erin McNeice a dominé cette finale de la tête et des épaules !

À seulement 21 ans, la Britannique signe une performance remarquable en topant les quatre blocs du circuit, sans jamais sembler inquiétée. Son score final de 99,5 points la place loin devant ses concurrentes ; il s’agit d’un moment historique pour la Britannique : c’est sa toute première médaille d’or en Coupe du Monde de bloc.

© IFSC

Grâce à cette performance, Erin McNeice devient également la première grimpeuse britannique à décrocher une victoire à la fois en bloc et en difficulté, une double performance remarquable.

Encore sous le coup de l’émotion après sa victoire, elle confiait :

Je suis tellement heureuse… et un peu choquée ! Je veux participer à toutes les Coupes du Monde européennes, et il y en a beaucoup cette année. Alors, j’ai fait le choix de ne pas aller aux compétitions américaines pour pouvoir m’entraîner entre les tournées asiatiques et européennes.

Gagner l’or dans les deux disciplines, c’est un rêve de longue date pour moi… C’est génial de pouvoir enfin cocher cet objectif !

Erin McNeice

© IFSC

Derrière elle, c’est l’Américaine Annie Sanders qui s’offre la médaille d’argent, dans un scénario aussi renversant que poignant.

On se souvient de son incroyable demi-finale quelques heures plus tôt : elle était parvenue à toper le dernier bloc à une seconde du temps imparti, ce qui lui a permis d’arracher sa place en finale… et donc de décrocher ce soir sa place sur le podium !

© IFSC

En finale, Annie vient à bout des blocs 1 et 2, valide la zone du bloc 3 et réussit un dernier effort décisif en topant le bloc 4, ce qui lui vaut 84,4 points. Elle devance de justesse Miho Nonaka… pour seulement 0,1 point !

Grande favorite après sa première place en demi-finale, la Japonaise complète ce podium prestigieux. Avec 84,3 points, la grimpeuse la plus expérimentée de la compétition (avec 55 Coupes du Monde à son actif !) a une nouvelle fois démontré son talent et sa puissance. Elle est notamment l’une des deux seules grimpeuses à réussir le redoutable bloc 3, le plus physique du circuit. Mais une prestation manquée sur la dalle du bloc 2 lui coûte cher… et la prive d’un succès qui semblait lui tendre les bras.

© IFSC

Avec quatre grimpeuses japonaises en finale, la domination asiatique semblait presque inévitable. Et pourtant, c’est la jeune britannique et la prodige américaine qui grimpent sur les deux plus hautes marches du podium !

Zélia Avezou frôle le podium !

Côté tricolore, Zélia Avezou a porté haut les couleurs françaises ce soir. Seule Bleue qualifiée pour la finale, elle réalise une prestation très solide, enchaînant les blocs 1, 2 et 4. Seul le bloc 3, particulièrement éprouvant, lui résiste. Elle ne parvient pas à y valider la zone, et termine au pied du podium, à la 4e place, avec 74,3 points.

Une belle régularité pour la Française, 3e des demi-finales, qui confirme qu’elle a toute sa place parmi les meilleures mondiales.

© IFSC

Les résultats de la finale

Pos.GrimpeurTop et Zone
1GBR Erin Mcneice99.5
2USA Annie Sanders84.4
3JPN Miho Nonaka84.3
4FRA Zélia Avezou74.3
5JPN Mao Nakamura69.7
6JPN Anon Matsufuji69.6
6AUS Oceania Mackenzie69.6
8JPN Melody Sekikawa54.0
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Dimanche 15 juin

10h00 – 12h30 : Demi-finale hommes
17h00 – 18h30 : Finale hommes


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Demi-finales féminines à Berne : un circuit d’une rare intensité !

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Demi-finales féminines à Berne : un circuit d’une rare intensité !

14 Juin

Dans une demi-finale ultra serrée, Zélia Avezou a décroché sa place en finale tandis qu’Oriane Bertone, Lily Abriat et Agathe Calliet échouent aux portes du top 8.

Résumé de ce tour impitoyable !


La tension était à son comble ce samedi matin à Berne, alors que les 24 meilleures compétitrices du moment se retrouvaient pour une demi-finale redoutablement relevée. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le niveau d’exigence imposé par les ouvreurs a donné lieu à un véritable écrémage : seulement 13 tops ont été réalisés sur l’ensemble du circuit, un chiffre révélateur de la complexité des blocs proposés !

Dans cette ambiance de haut vol, Zélia Avezou a tiré son épingle du jeu avec brio : elle sera la seule Française en finale ce soir !

© IFSC

Zélia Avezou, solide dans la tempête

Dans un circuit où le moindre top pouvait faire toute la différence, Zélia Avezou a su faire parler son expérience. La grimpeuse parisienne valide la zone du bloc 1, puis celle du bloc 2, avant de topper le bloc 3. Elle complète sa prestation par une zone dans le dernier bloc, et termine avec 54,7 points, ce qui lui vaut la 3e place du classement des demi-finales.

Une belle performance qui lui ouvre les portes d’une deuxième finale sur le circuit mondial cette saison. Rappelons que lors de la Coupe du Monde de Salt Lake City le mois dernier, Zélia avait décroché une belle médaille d’argent !

© IFSC

Oriane Bertone et Agathe Calliet : si proches, si loin…

Pour Oriane Bertone et Agathe Calliet, le scénario est cruel. En grande forme hier lors des qualifications, les deux Françaises arrivent sur le dernier bloc avec encore une chance de rentrer en finale… à condition de réussir cette dernière dalle piégeuse, qui a fait de nombreuses victimes.

Oriane frôle l’exploit. Dans les dernières secondes, elle parvient à réaliser le changement de pieds ultra délicat, mouvement clé du bloc. Mais alors qu’elle s’élance pour aller chercher la dernière prise, elle chute sans parvenir à se stabiliser… Elle termine 10e, à la porte de la finale.

Agathe, elle aussi, donne tout mais ne parvient pas à dompter cette dalle, malgré de multiples essais. Elle se classe 14e malgré une belle prestation sur les autres blocs.

© IFSC

Lily Abriat confirme sa montée en puissance

Une autre tricolore est passée tout près d’une première finale en Coupe du Monde : Lily Abriat. La benjamine du clan français, déjà 10e à Prague, termine 11e aujourd’hui avec un top et deux zones.

Si elle avait réussi à valider la zone du bloc 2, elle aurait décroché sa place parmi les huit meilleures. La progression est toutefois bien là, et la jeune française continue d’impressionner.

© IFSC

Également présente dans ce tour de demi-finale, Lucile Saurel termine à la 20e place du classement, avec trois zones validées. Malgré des essais engagés sur chaque bloc, cela ne suffira pas pour se hisser plus haut dans le classement aujourd’hui. Une performance identique à celle réalisée à Prague le week-end dernier, où elle avait également pris la 20e place.

Miho Nonaka au sommet

En tête du classement, on retrouve Miho Nonaka, impériale sur ce tour. La Japonaise, grimpeuse la plus expérimentée du plateau avec 55 départs en Coupe du Monde, s’empare de la première place grâce à deux tops, notamment sur les blocs 2 et 3, les plus physiques du circuit.

Elle sera accompagnée en finale par trois autres Japonaises : Mao Nakamura, Melody Sekikawa, et Anon Matsufuji, preuve de l’incroyable domination nippone sur le circuit mondial.

© IFSC

Preuve de la difficulté de cette demi-finale : il était possible de se qualifier en finale avec un seul top ! Il fallait surtout savoir optimiser les zones et limiter les essais pour espérer accéder au top 8. Dans ce contexte, seules neuf grimpeuses ont réussi à toper au moins un bloc, et à valider toutes les zones. Les ouvreurs ont clairement placé la barre très haut – sans doute un peu trop, diront certains – mais cela a offert un suspense haletant, à l’image du dernier run d’Annie Sanders dans le tout dernier bloc du circuit…

L’instant magique signé Annie Sanders !

C’est incontestablement le moment le plus marquant de cette demi-finale ! L’Américaine Annie Sanders, dernière grimpeuse à s’élancer, avait besoin de toper le dernier bloc pour espérer se hisser en finale.

Après plusieurs essais infructueux, elle s’élance une ultime fois… réussit le changement de pieds… et attrape la dernière prise à une seconde de la fin du chrono ! Un final à couper le souffle pour la numéro 1 mondiale, qui décroche l’avant dernière place qualificative dans une explosion d’émotions !

© IFSC

Les résultats des demi-finales

Pos.GrimpeurTop et Zone
1JPN Miho Nonaka59.5
2GBR Erin Mcneice54.8
3FRA Zélia Avezou54.7
4JPN Mao Nakamura54.4
4JPN Melody Sekikawa54.4
6JPN Anon Matsufuji54.3
6AUS Oceania Mackenzie54.3
6USA Annie Sanders54.3
9USA Kyra Condie54.1
10FRA Oriane Bertone45.0
11FRA Lily Abriat44.8
12ITA Camilla Moroni44.3
13CHN Yuetong Zhang39.6
14FRA Agathe Calliet39.5
15CAN Madison Richardson29.8
16GBR Emma Edwards29.7
17ESP Geila Macià Martín29.5
18ITA Stella Giacani29.4
18ITA Giorgia Tesio29.4
20FRA Lucile Saurel29.3
21ITA Irina Daziano19.8
21SLO Lucija Tarkus19.8
23JPN Kaho Murakoshi19.6
24UKR Anastasiia Kobets19.5
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La suite du programme

Rendez-vous ce soir pour une finale qui s’annonce intense, avec quatre Japonaises, une Française, une Britannique, une Australienne et une Américaine.

Zélia Avezou aura une belle carte à jouer pour tenter d’aller chercher une médaille… De la plus belle des couleurs !

Samedi 14 juin

17h00 – 18h30 : Finale femmes

Dimanche 15 juin

10h00 – 12h30 : Demi-finale hommes
17h00 – 18h30 : Finale hommes


 

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Berne 2025 : Les Françaises brillent dès les qualifications !

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Coupe du Monde de Berne : trois Français qualifiés en demi-finales !

13 Juin

Les qualifications masculines de la Coupe du Monde de Berne viennent de s’achever et les favoris ont répondu présent ! Sorato Anraku s’impose avec autorité en enchaînant tous les blocs, tandis que Dohyun Lee et Mejdi Schalck complètent le trio de tête. Trois Français accèdent aux demi-finales.

Résultats complets des qualifications.


Après les femmes ce matin, c’était au tour des hommes d’entrer en lice cet après-midi à Berne pour les qualifications de cette cinquième manche de la Coupe du Monde de bloc 2025. Un tour de chauffe relevé, marqué par la densité du plateau et la solidité des têtes d’affiche, qui ont répondu présent.

Au total, 113 grimpeurs se sont affrontés, répartis en deux groupes, et la bataille fut intense pour décrocher l’un des 24 tickets vers les demi-finales !

Sorato Anraku et Dohyun Lee en patrons

Parmi les favoris, Sorato Anraku n’a laissé aucune place au doute. Le jeune prodige japonais s’adjuge la première place de son groupe et signe au passage la meilleure performance de la journée : il est le seul grimpeur à enchaîner les cinq blocs de qualification ! Il termine avec 124,4 points, bien au-dessus de la mêlée.

© IFSC

Dans l’autre groupe, c’est le Coréen Dohyun Lee qui s’impose. Moins dominant qu’Anraku, il valide quatre blocs et cinq zones, une performance qui suffit pour devancer la concurrence directe. Avec 109,3 points, il mène un groupe où plusieurs grimpeurs de renom se sont bien positionnés, dont un certain Mejdi Schalck…

Mejdi Schalck en embuscade

Fraîchement auréolé de l’or à Prague, Mejdi Schalck continue sur sa lancée ! Il termine à la 2e place de son groupe, avec quatre tops et cinq zones (99,6 points), confirmant qu’il faudra de nouveau compter sur lui ce week-end.

Le Français semble dans une forme remarquable et pourrait bien viser un deuxième podium consécutif ce week-end à Berne !

© IFSC

Deux autres Français rejoignent les demis

C’est aussi une belle journée pour Manu Cornu, qui signait aujourd’hui son retour à l’international après une blessure au coude. Avec deux tops et quatre zones, il prend la 21e place, et accède donc aux demi-finales. Un retour réussi, prometteur pour la suite.

Je suis content d’être de retour, ça faisait longtemps depuis ma blessure ! C’est bien de revenir en compétition, mais je ne sais pas si je suis vraiment prêt… J’ai encore un peu mal au coude, mais ça va mieux, je peux m’entraîner et grimper deux jours d’affilée.

Manu Cornu

© IFSC

À ses côtés, Paul Jenft arrache in extremis la 24e et dernière place qualificative, avec deux tops et quatre zones (69,8 points). Ce fut tendu, mais l’essentiel est là : trois Français seront au rendez-vous des demi-finales dimanche.

La journée fut en revanche plus difficile pour les autres membres de l’équipe de France. Thomas Lemagner, premier non qualifié, termine à la 25e place, à un cheveu du top 24. Même frustration pour Noé Moutault (36e), qui disputait sa première Coupe du Monde, et pour Antoine Girard (37e), qui n’a pas réussi à trouver le rythme aujourd’hui.

© IFSC

Les grands noms au rendez-vous

Outre Anraku, Lee et Schalck, la plupart des têtes d’affiche ont validé leur billet pour dimanche. On retrouve ainsi le Belge Hannes Van Duysen 3e, le Coréen Jongwon Chon 5e, les Japonais Sohta Amagasa 5e et Tomoa Narasaki 11e, l’Allemand Yannick Flohé 9e ou encore l’Américain Colin Duffy 15e.

Les demi-finales masculines auront lieu dimanche matin à 10h00, tandis que les femmes disputeront leurs demi-finales et finales samedi. Trois Français seront donc en lice côté masculin… La lutte pour les places en finale promet d’être acharnée !

© IFSC

Les résultats des qualifications

Pos.GrimpeurTop et Zone
1JPN Sorato Anraku124.4
1KOR Dohyun Lee109.3
3FRA Mejdi Schalck99.6
3BEL Hannes Van Duysen93.9
5JPN Sohta Amagasa93.8
5KOR Jongwon Chon94.9
7SLO Anze Peharc84.7
7CHN Yufei Pan94.1
9GBR Dayan Akhtar84.9
9GER Yannick Flohé84.5
11JPN Tomoa Narasaki84.6
11NED Paul Brand84.2
13AUT Jan-luca Posch84.3
13BUL Nikolay Rusev84.1
15USA Colin Duffy84.0
15ISR Oren Prihed69.8
17GER Thorben Perry Bloem69.7
17ESP Guillermo Peinado Franganillo83.8
19AUT Julian Wimmer79.1
19JPN Yusuke Sugimoto69.4
21FRA Manuel Cornu69.3
21GER Lasse Von Freier74.3
21SUI Levin Straubhaar69.3
24FRA Paul Jenft69.8
25FRA Thomas Lemagner69.7
25GBR Jack Macdougall69.7
25BEL Nicolas Collin69.2
25AUT Andreas Hofherr69.2
29ITA Nicolò Sartirana69.6
29AUT Nicolai Uznik69.6
29SLO Timotej Romšak69.1
29JPN Daiki Sano69.1
29JPN Kento Yamaguchi69.1
34CAN Oscar Baudrand69.3
34AUS Dylan Parks69.3
36FRA Noé Moutault59.7
37THA Ardch Intrachupongse59.6
37FRA Antoine Girard69.1
39CHN Ziqi Xu68.6
39GER Lucas Trandafir59.3
41BEL Corentin Laporte59.5
41ROU Dragoș Gabriel Flueraru59.2
43CAN Matthew Rodriguez58.9
43KOR Yejun Chon59.4
45CHI Benjamin Vargas58.7
45SWE Gabriel Kern58.8
47ISR Adi Bark54.4
47LTU Roman Sivakov54.3
49GBR Samuel Butterworth54.1
49BUL Slav Kirov54.0
51GBR Toby Roberts53.9
51IND Bharath Pereira53.9
51KOR Beomjin Park49.5
54GBR Nathan Whaley49.3
55INA Raviandi Ramadhan49.5
55SWE Albin Meyer48.9
57BEL Simon Lorenzi44.7
57USA Vail Everett44.9
59IRI Ali Salimian44.3
59ESP Hugo Martín Álvarez44.5
61GER Tim Würthner44.4
61AUT Raffael Gruber44.2
63AUS Maxim Pare44.1
63IRL Michael O'neill43.8
65BRA Samuel Carlos Da Silva43.6
65SUI Romain Sabatier42.9
67SUI Sascha Lehmann34.6
67SUI Lukas Zgraggen35.0
69SUI Julien Clémence34.7
69CHI Christian Wagner33.6
71INA Ravianto Ramadhan34.5
71USA Joshua Gerhardt29.1
73ITA Niccolò Antony Salvatore29.4
73ITA Michael Piccolruaz29.0
75HKG Cheuk-hei Ho19.5
75ROU Călin Enache19.5
77USA Benjamin Hanna19.4
77BRA Rodrigo Iasi Hanada19.2
79PER Kenu Puerta Wong19.3
79IRI Mohammad Garakani10.0
81PER Diego Lequerica Buscaglia9.8
81CAN Dylan Smith9.7
83SUI Louis Guignard9.7
83FIN Toivo Eloranta9.5
85KAZ Azat Maikotov9.2
85RSA Luke Westman9.3
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La suite du programme

Samedi 14 juin

10h00 – 12h30 : Demi-finale femmes
17h00 – 18h30 : Finale femmes

Dimanche 15 juin

10h00 – 12h30 : Demi-finale hommes
17h00 – 18h30 : Finale hommes


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Berne 2025 : Les Françaises brillent dès les qualifications !

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Berne 2025 : Les Françaises brillent dès les qualifications !

13 Juin

Le show tricolore continue en Suisse ! La Coupe du Monde de bloc de Berne a démarré ce vendredi avec les qualifications féminines. Cinq Françaises sur six se hissent en demi-finale, avec en tête une Agathe Calliet étincelante, première de son groupe !

Retour sur les résultats de ce premier tour.


C’est reparti pour un tour ! La Coupe du Monde de bloc fait escale ce week-end à Berne, dans la capitale suisse, pour l’avant-dernière étape d’une saison 2025 palpitante ! Et ce sont les femmes qui ont ouvert les hostilités ce vendredi matin avec le premier tour de qualifications. Au total, 67 grimpeuses étaient en lice, réparties en deux groupes, dans une formule désormais bien rodée.

L’attente était grande autour de l’équipe de France féminine, portée par l’incroyable dynamique du week-end précédent à Prague, où les Bleus avaient raflé quatre médailles sur six. Et une fois encore, les tricolores ont répondu présent avec panache !

Agathe Calliet confirme et impressionne !

Déjà médaillée d’argent à Prague, Agathe Calliet confirme son incroyable forme du moment en s’imposant en tête de son groupe de qualification. La grimpeuse française réalise une prestation d’une efficacité redoutable : elle valide tous les blocs de son circuit, et s’empare de la première place de son groupe, avec 124,1 points.

© Bjorn Pohl

Elle partage la tête du classement  avec l’Américaine Annie Sanders, actuelle numéro 1 mondiale, qui a, elle aussi, survolé les blocs de son groupe en flashant quatre des cinq passages proposés.

Malgré l’enchaînement des compétitions, Agathe semble garder une énergie intacte. Il y a quelques jours, elle confiait : « Même si c’est la première fois que je fais toute la saison – et que je suis un peu fatiguée – j’attends quand même Berne avec impatience. C’est une nouvelle chance de m’exprimer, de progresser, et d’apprendre ! ». La voilà bien lancée dans la compétition !

Oriane Bertone dans le match

La grande vainqueur de la dernière étape à Prague, Oriane Bertone, poursuit sur sa lancée. La Française se classe troisième du classement général avec 109,9 points, une performance qu’elle partage avec quatre autres grimpeuses : l’Italienne Camilla Moroni, la Canadienne Madison Richardson, la Britannique Emma Edwards, et la Japonaise Miho Nonaka.

Oriane flashe trois blocs, enchaîne un quatrième au deuxième essai et échoue seulement sur le bloc 4, où elle parvient tout de même à obtenir la zone. Une belle entrée en matière !

© Julius Schwestka

Trois autres Françaises en demi-finale !

Agathe Calliet et Oriane Bertone sont rejoint dans le top 24 par trois autres grimpeuses tricolores.

La jeune Lily Abriat, 10e à Prague, continue d’impressionner. Elle se classe aujourd’hui 8e avec 109,7 points, et réalise une prestation très proche de celle d’Oriane, avec seulement deux essais de plus. À 18 ans, elle s’installe peu à peu dans le top 10 mondial. Une progression remarquable pour la benjamine du clan tricolore !

 

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Après une pause lors de l’étape de Prague, Zélia Avezou fait son retour sur le circuit. Et elle ne déçoit pas : avec 109,4 points, elle se qualifie sans trembler pour les demi-finales, en 11e position. Même constat pour Lucile Saurel, déjà demi-finaliste à Prague, qui confirme avec une 17e place (108,9 points).

Seule ombre au tableau bleu-blanc-rouge : Selma Elhadj Mimoune, qui termine 27e, à quelques points de la demi-finale. Malgré trois tops et deux zones supplémentaires, cela ne suffira pas aujourd’hui pour franchir le cap des qualifications.

Les autres forces en présence

Si les Françaises ont brillé, la concurrence reste redoutable. Outre Annie Sanders, très en forme, plusieurs grimpeuses japonaises se sont illustrées, notamment Anon Matsufuji, Miho Nonaka et Melody Sekikawa, toutes dans le top 15.

La Britannique Erin McNeice, l’Australienne Oceania Mackenzie, ou encore l’Espagnole Geila Macià Martín ont également tiré leur épingle du jeu, ce qui promet des demi-finales très disputées !

© Julius Schwestka

Les demi-finales féminines auront lieu samedi 14 juin à 10h, suivies de la grande finale à 17h. L’équipe de France aura cinq représentantes sur six en lice, un chiffre qui témoigne une nouvelle fois de la force collective du groupe tricolore. De quoi rêver, encore une fois, d’un nouveau podium… voire mieux !

Les résultats des qualifications

Pos.GrimpeurTop et Zone
1USA Annie Sanders124.5
1FRA Agathe Calliet124.1
3FRA Oriane Bertone109.9
3JPN Miho Nonaka124.3
3ITA Camilla Moroni124.3
3GBR Emma Edwards124.3
3CAN Madison Richardson109.9
8FRA Lily Abriat109.7
9GBR Erin Mcneice124.2
9CHN Yuetong Zhang109.5
11AUS Oceania Mackenzie109.4
11FRA Zélia Avezou109.4
11JPN Anon Matsufuji124.1
14JPN Melody Sekikawa123.9
15ITA Giorgia Tesio109.3
15ESP Geila Macià Martín109.1
17JPN Mao Nakamura108.9
17FRA Lucile Saurel108.9
19SLO Lucija Tarkus108.4
19JPN Kaho Murakoshi108.3
21USA Kyra Condie108.1
21ITA Irina Daziano108.3
23ITA Stella Giacani94.2
23UKR Anastasiia Kobets99.7
25KOR Chaehyun Seo99.5
25CAN Anna Kelley94.0
27BEL Chloe Caulier93.8
27FRA Selma Elhadj Mimoune94.8
29SLO Jennifer Eucharia Buckley93.5
29USA Cloe Coscoy94.5
31GER Afra Hönig84.7
31USA Helen Gillett94.3
33GER Roxana Wienand84.2
33IRI Sarina Ghaffari93.8
35SUI Sofya Yokoyama79.2
35USA Nekaia Sanders84.5
37USA Adriene Akiko Clark78.4
37SWE Emilia Andersson83.1
39SLO Julija Kruder79.4
39SUI Noé Looser69.2
41ESP Julia Benach Zubero69.0
41SLO Lina Funa78.4
43CHN Yajun Huang74.1
43SUI Marilu Sommer63.5
45SUI Andrea Kümin69.8
45CZE Ema Galeova59.4
47GER Alma Bestvater69.5
47AUT Lea Kempf54.6
49CAN Babette Roy68.7
49SUI Francesca Walther54.0
51NED Amber Schiffeleers39.1
51GER Florence Grünewald59.3
53ARG Valentina Aguado58.7
53KOR Gayeong Oh29.6
55ITA Giulia Medici24.9
55KOR Yejin Jung54.6
55HKG Tsz Kiu Tsui24.9
58NOR Ingrid Kindlihagen54.4
59FIN Rosa Arnold19.1
59SUI Jil Couture53.7
61AUT Sandra Lettner44.7
61MEX Katya Lynn Brockman10.0
61ISL Lukka Mörk Blomsterberg10.0
64CZE Adela Konarikova38.3
65HKG Tseng-shun Wong9.8
65COL Sofia Parrado19.9
67MEX Regina Salazar Puga9.7
67RSA Ariane Janata-burns9.3
Afficher uniquement les Français(es)Voir la suite du classement

Attention, ces résultats sont issus de deux groupes distincts.

La suite du programme

Vendredi 13 juin

15h30 – 21h00 : Qualifications hommes

Samedi 14 juin

10h00 – 12h30 : Demi-finale femmes
17h00 – 18h30 : Finale femmes

Dimanche 15 juin

10h00 – 12h30 : Demi-finale hommes
17h00 – 18h30 : Finale hommes


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La Coupe du Monde de bloc débarque à Berne ce week-end !

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La Coupe du Monde de bloc débarque à Berne ce week-end !

12 Juin

Après un week-end de rêve à Prague, l’élite mondiale de l’escalade se donne rendez-vous à Berne, en Suisse, pour disputer la cinquième – et avant-dernière – Coupe du Monde de bloc de la saison. Un événement très attendu, notamment côté français, tant la dynamique tricolore est impressionnante !

La machine bleue est lancée !

Impossible de ne pas revenir sur les résultats spectaculaires de nos Français à Prague le week-end dernier. Mejdi Schalck et Oriane Bertone ont survolé la compétition pour aller décrocher chacun une superbe médaille d’or, tandis qu’Agathe Calliet et Samuel Richard montaient pour la première fois de leur carrière sur un podium de Coupe du Monde. Une performance d’ensemble historique, qui témoigne de la montée en puissance de cette génération dorée.

À Berne, les regards seront donc tournés vers l’équipe de France, qui arrive portée par cette vague d’énergie positive. On espère tous revivre les mêmes émotions qu’à Prague… voire plus encore !

© IFSC

Retour en terres connues

La dernière fois que la planète escalade s’est arrêtée à Berne, c’était en 2023, à l’occasion des Championnats du Monde. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les Français y avaient brillé de mille feux : Micka Mawem s’était offert le titre mondial en bloc, juste devant un certain Mejdi Schalck.

Oriane Bertone avait elle aussi gravi les marches du podium, avec une magnifique médaille d’argent. Un terrain de jeu qui avait particulièrement réussi aux tricolores !

© IFSC

Une équipe de France presque inchangée

Côté sélection, peu de changements par rapport à Prague, si ce n’est quelques retours et une belle première. Chez les femmes, Zélia Avezou fait son retour dans l’équipe après une pause bien méritée. Médaillée d’argent à Salt Lake City, la Parisienne revient plus déterminée que jamais. Elle rejoint Oriane Bertone, Agathe Calliet, Lily Abriat, Lucile Saurel et Selma Elhadj Mimoune, toutes présentes à Prague.

Chez les hommes, Paul Jenft et Manu Cornu reviennent eux aussi en Bleu. Blessé au coude depuis plusieurs mois, Manu retrouve enfin la scène internationale avec beaucoup d’envie. À noter également la première participation à une Coupe du Monde pour le jeune toulousain Noé Moutault. Ils rejoignent Mejdi Schalck, Antoine Girard et Thomas Lemagner, qui disputaient la compétition à Prague.

© IFSC

La composition complète de l’équipe :

Femmes Hommes
Lucile Saurel Paul Jenft
Oriane Bertone Mejdi Schalck
Zélia Avezou Manu Cornu
Agathe Calliet Noé Moutault
Lily Abriat Antoine Girard
Selma Elhadj Mimoune Thomas Lemagner

Une concurrence de taille

Si les Bleus seront particulièrement scrutés, la compétition s’annonce relevée, avec plus de 170 athlètes (79 femmes et 91 hommes) inscrits.

Chez les femmes, la Britannique Erin McNeice, très régulière cette saison, fera figure d’adversaire sérieuse, tout comme les Japonaises Miho Nonaka, Melody Sekikawa, Anon Matsufuji ou Mao Nakamura. Les Américaines Kyra Condie et Annie Sanders pourraient aussi venir bousculer la hiérarchie.

© IFSC

Chez les hommes, la bataille sera tout aussi rude. Le Belge Hannes Van Duysen, galvanisé par sa finale à Prague, voudra confirmer.

La délégation japonaise – Sorato Anraku, Tomoa Narasaki, Sohta Amagasa, Yusuke Sugimoto, Kento Yamaguchi et Daiki Sano – aura à cœur de se racheter après un week-end tchèque frustrant. Il faudra également compter sur les redoutables Coréens Jongwon Chon et Dohyun Lee, en embuscade.

© IFSC

Le programme

Vendredi 13 juin

9h00 – 13h30 : Qualifications femmes
15h30 – 21h00 : Qualifications hommes

Samedi 14 juin

10h00 – 12h30 : Demi-finale femmes
17h00 – 18h30 : Finale femmes

Dimanche 15 juin

10h00 – 12h30 : Demi-finale hommes
17h00 – 18h30 : Finale hommes

Live

Comme les années précédentes, les fans de grimpe pourront suivre les épreuves de la Coupe du Monde sur les chaînes Warner Bros Discovery (WBD).

Les demi-finales et finales de chaque étape de Coupe du Monde et des Championnats du Monde seront diffusées en direct, sur Eurosport.

Le calendrier de la saison 2025

Dates Evènement Disciplines Lieu
18-20 avril Coupe du Monde Bloc Keqiao (CHN)
25-27 avril Coupe du Monde Difficulté, vitesse Wujiang (CHN)
2-4 mai Coupe du Monde Difficulté, vitesse Bali (IDN)
16-18 mai Coupe du Monde Bloc Curitiba (BRA)
23-25 mai Coupe du Monde Bloc Salt Lake City (USA)
31 mai-1 juin Coupe du Monde Vitesse Denver (USA)
6-8 juin Coupe du Monde Bloc Prague (CZE)
13-15 juin Coupe du Monde Bloc Bern (SUI)
25-29 juin Coupe du Monde Bloc, difficulté Innsbruck (AUT)
5-6 juillet Coupe du Monde Vitesse Krakow (POL)
11-13 juillet Coupe du Monde Difficulté, vitesse Chamonix (FRA)
18-19 juillet Coupe du Monde Difficulté Madrid (ESP)
26-27 juillet Coupe du Monde Vitesse À définir
28 juillet-3 août Championnat du Monde jeunes Bloc, difficulté, vitesse Helsinki (FIN)
5-6 septembre Coupe du Monde Difficulté Koper (SLO)
21-28 septembre Championnat du Monde Bloc, difficulté, vitesse Séoul (KOR)


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Agathe Calliet : « Je suis fière, même si ça ne s’est pas passé comme je l’imaginais »

11 Juin

Fraîchement décorée de sa première médaille en Coupe du Monde, Agathe Calliet revient sur sa performance à Prague. Dans cet entretien, elle partage avec sincérité sa fierté, ses doutes, et ses aspirations pour la suite de la saison.

À 21 ans, Agathe Calliet a décroché sa toute première médaille en Coupe du Monde lors de l’étape de Prague, le week-end dernier. Une performance marquante, mais entachée d’un goût d’inachevé pour la jeune Française, qui n’a pas pu disputer la finale en raison de conditions météo défavorables.

C’est un vrai honneur de faire partie de l’équipe de France.

Agathe Calliet

Issue d’une génération montante, Agathe Calliet incarne cette relève française qui impressionne sur le circuit international. Intégrer une équipe nationale aussi dense et historique que celle des Bleus peut pourtant susciter son lot de doutes, comme en témoigne Agathe : « C’est un vrai honneur de faire partie de l’équipe de France. Il y a tellement de talent, de passion et d’histoire dans ce groupe. Parfois, avant, je me sentais même pas assez forte pour en faire partie – alors être là aujourd’hui rend tout ça encore plus significatif. »

Mais au sein du collectif tricolore, la dynamique est aussi source de force : « On se pousse mutuellement, on se soutient, et on partage le même amour pour l’escalade. »

À Prague, même si quelques membres de l’équipe manquaient à l’appel, Agathe a ressenti cette cohésion qui lui tient à cœur : « Ce week-end était un peu différent… Certains coéquipiers étaient absents, et quelques nouveaux grimpaient pour la première fois cette année. Mais l’énergie était plus que bonne ! C’est toujours spécial de vivre tout ça ensemble. »

Et les bons résultats n’ont fait qu’amplifier cette atmosphère : « Chacun apporte quelque chose de précieux au groupe. Voir autant de médailles ce week-end, c’était incroyable, surtout celle de Sam – c’est comme un petit frère pour moi, on a grandi ensemble », explique-t-elle à propos de Samuel Richard, avec qui elle évolue depuis toute petite au sein du club Mineral Spirit de Valence.

© IFSC

Une médaille historique, mais une émotion mitigée

À l’issue des demi-finales de Prague, les conditions météorologiques ont contraint l’organisation à annuler la finale féminine. Agathe, alors deuxième du classement, a donc reçu sa médaille d’argent sans avoir pu se battre en finale. De quoi nuancer la joie de cette première consécration.

Cette médaille, c’est une belle récompense, mais ça ne change pas tout – je reste moi-même !

Agathe Calliet

© IFSC

« Ça fait vraiment plaisir ! Même si les circonstances étaient étranges, ça reste une médaille, et j’essaie de ne pas trop me dévaloriser. Des situations liées à la météo sont déjà arrivées, et ça arrivera encore probablement. »

Ce podium a une saveur particulière pour Agathe : « Je n’ai pas gagné beaucoup de médailles dans ma vie, et j’ai souvent raté le podium dans des compétitions importantes en jeunes, alors ça fait du bien, en tant qu’athlète, de recevoir un peu de reconnaissance. Cette médaille, c’est une belle récompense, mais ça ne change pas tout – je reste moi-même ! »

Mais elle ne cache pas une pointe de frustration : « Je suis quand même fière, même si ça ne s’est pas passé exactement comme je l’avais imaginé. »

Avec beaucoup de franchise, Agathe partage son ressenti sur ce podium un peu particulier : « Honnêtement, c’est un sentiment mitigé. Je suis reconnaissante pour la médaille, bien sûr, mais j’aurais aimé plus que tout grimper cette finale. Ça aurait semblé plus juste – comme si je l’avais vraiment méritée. »

© IFSC

Elle poursuit : « Même en finissant huitième, une finale de Coupe du Monde, c’est un moment inoubliable. C’est quelque chose qu’on se rappelle toute sa vie. Et c’est bien pour l’expérience. Ne pas pouvoir le faire, c’était frustrant. Mais j’essaie de respecter la situation, les décisions, et d’accepter que ce n’était pas entre mes mains. »

Objectif à Berne : grimper relâchée

La suite de la saison s’annonce intense, notamment l’étape de Berne dans quelques jours, que la Française attend avec impatience : « Même si c’est la première fois que je fais toute la saison – et que je suis un peu fatiguée – j’attends quand même Berne avec impatience. C’est une nouvelle chance de m’exprimer, de progresser, et d’apprendre ! »

Pas question pour autant de se mettre une pression inutile maintenant qu’elle est médaillée : « Je ne veux pas me fixer des attentes trop élevées. J’essaie juste de prendre chaque compétition étape par étape, de rester en forme, concentrée, et de prendre du plaisir. C’est là que je grimpe le mieux, quand je suis détendue. »

© IFSC

Et Berne n’est pas une destination anodine pour elle… Même si Agathe n’était pas présente lors des Championnats du Monde organisés dans la capitale suisse en 2023, elle garde de bons souvenirs de cette ville : « En fait, Berne – plus précisément Ostermundigen – c’est là où j’ai fait ma première compétition internationale, la Coupe d’Europe jeunes de difficulté en 2019. Ce n’est pas très loin de chez moi, donc je connais un peu la ville. Et je sais aussi qu’elle est un peu chère », plaisante-t-elle.

Les grimpeurs ont salué l’ambiance des compétitions cette saison — notamment à Curitiba et à Prague — alors à Berne, on espère revivre la même ferveur : « On va voir comment est le public suisse. Mes amis viendront probablement aussi, comme à Villars pour les Championnats d’Europe, donc je suis très excitée. Ça va être un super spectacle. Je suis tellement contente d’être de retour sur le continent après un long voyage au Brésil et aux États-Unis. »

Malgré les doutes, malgré l’amertume, Agathe Calliet a bel et bien inscrit son nom au palmarès des Coupes du Monde. Une récompense méritée, obtenue dans les conditions du jour, comme souvent dans le sport de haut niveau. Et si elle doute encore de sa légitimité sur le podium, il ne fait aucun doute pour nous qu’elle y a toute sa place !

Bravo Agathe !


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Seb Bouin signe la voie la plus dure de Croatie !

10 Juin

Le Français Seb Bouin continue de laisser son empreinte sur les falaises du monde ! Sa dernière réussite : « Vidra La Vida », une voie en 9b/+ sur l’île croate de Hvar, qui s’impose comme la ligne la plus difficile du pays et que Seb classe parmi ses ascensions les plus marquantes !

Toujours à la recherche de lignes extrêmes mêlant esthétique et exigence physique, Seb Bouin vient de réaliser la première ascension de « Vidra La Vida » sur l’île de Hvar, en Croatie. Cotée 9b/+, cette voie devient la plus difficile du pays, élevant un peu plus le niveau de l’escalade croate.

Cette ligne impressionnante représente l’aboutissement d’un projet entamé début mai. Bouin avait d’abord répété « Vidra », un premier tronçon coté 9a, avant de s’attaquer à la ligne complète, son véritable objectif. Moins d’un mois plus tard, le Français enchaînait enfin cette combinaison redoutable, baptisée « Vidra La Vida ».

Initialement équipée en partie par le grimpeur slovène Klemen Bečan, la voie a été finalisée par notre Français, qui a su révéler tout le potentiel de cette proue spectaculaire.

Une ligne moderne et engagée

« Vidra La Vida » est une voie longue, soutenue, et extrêmement exigeante. Elle débute par un premier segment estimé à 8c+, enchaîne sur une section à 9a, avant de basculer dans un toit où se trouve le passage le plus dur de la voie : un crux en 360°, évalué à 8A bloc. Enfin, la sortie ne laisse aucun répit, avec un dernier tronçon estimé à 8b+/c, sur lequel Bouin avoue avoir chuté lors d’une tentative de réussite.

« Quand la difficulté rencontre la beauté. Je suis tellement heureux d’avoir pu donner vie à cette ligne de rêve », confie Seb, des étoiles dans les yeux. « Je suis arrivé sur l’île sans attentes, sans savoir ce que j’allais trouver. Et au fil des jours, j’ai découvert une ligne incroyable, inspirante. Elle s’est révélée bien plus exigeante que ce que j’imaginais au départ ! ».

@ Thibaut Marot

Une bataille mentale face aux éléments

Au-delà de la difficulté pure, le combat fut aussi mental. La chaleur étouffante a mis le corps de Seb à rude épreuve, au point de l’amener à douter, notamment après une chute… sur le bac final !

« J’ai vraiment failli abandonner, j’étais vidé. Puis un vent du nord est venu rafraîchir l’atmosphère, me redonnant juste assez d’énergie pour aller au bout. »

Avec « Vidra La Vida », Seb Bouin ajoute une nouvelle ligne majeure à son impressionnant carnet de croix. Une voie qu’il classe sans hésitation dans son top 5 personnel de ses 9b les plus marquants.

Croatie oblige, difficile de ne pas évoquer le précédent record de difficulté nationale, établi par Adam Ondra en octobre dernier avec « B je to » 9b, à Vranjača. Désormais, « Vidra La Vida » prend la tête du classement, illustrant la contribution active de Bouin à l’évolution du niveau de l’escalade à travers le monde.


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Le retour en or d’Oriane Bertone à Prague

09 Juin

Même la pluie n’aura pas pu gâcher son week-end. À Prague, Oriane Bertone s’est offert une nouvelle victoire en Coupe du Monde, deux ans après sa première sur ces mêmes tapis. Une performance hautement symbolique pour la Française, qui relance sa saison avec brio.

Une fois encore, Prague aura souri à Oriane Bertone. Deux ans après y avoir décroché sa toute première victoire en Coupe du Monde de bloc, la Française renoue avec le sommet du podium dans la capitale tchèque. Mais cette fois, la saveur de la victoire est un peu différente, teintée d’émotions contrastées.

Alors qu’Oriane semblait en pleine forme et prête à livrer une grande finale, la météo en a décidé autrement. Les fortes rafales de vent qui ont secoué Prague dimanche soir ont contraint les organisateurs à annuler la finale féminine. Le classement des demi-finales a donc été retenu comme résultat final. n dénouement frustrant pour de nombreuses grimpeuses prêtes à en découdre sur les derniers blocs, mais un soulagement pour Oriane, qui avait dominé les demi-finales avec brio.

« Ce n’est pas exactement la façon dont je voulais ramener la victoire à la maison », confie-t-elle avec sincérité au lendemain de sa victoire. « Je me sentais forte avant la finale, et Prague a toujours été l’un de mes endroits préférés. Je voulais offrir le meilleur spectacle possible. »

© IFSC

Malgré cette frustration compréhensible, la grimpeuse française savoure pleinement ce retour au sommet. Après un début de saison marqué par trois compétitions où elle avait manqué l’or, elle renoue enfin avec la victoire. Une consécration méritée, fruit de longues heures d’entraînement après une saison 2024 marquée par les Jeux Olympiques de Paris.

« Mon tour de demi-finale a été l’un des meilleurs que j’aie jamais faits », affirme-t-elle. « Et même si je suis déçue de ne pas avoir pu grimper davantage en finale, quelle sensation incroyable de gagner ! »

© IFSC

Cette victoire, Oriane la partage aussi avec son entourage : son entraîneur, Nico Januel, à qui elle a pu annoncer la nouvelle avec émotion, mais aussi avec toute l’équipe de France. Une équipe soudée, engagée, qui avait déjà vibré la veille avec la victoire de Mejdi Schalck chez les hommes et la médaille de bronze de Samuel Richard.

« Je me sens tellement chanceuse et fière d’avoir près de moi des gens avec qui partager ces expériences, celles qui nous changent et nous modèlent en tant que personnes. »

Avec cette deuxième victoire en Coupe du Monde, Oriane Bertone confirme son statut parmi les meilleures grimpeuses du circuit international. Et elle le prouve une fois de plus : Prague a définitivement une place spéciale dans son cœur — et dans son palmarès.

© IFSC


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Coup de théâtre à Prague : Oriane Bertone et Agathe Calliet sur le podium… sans finale !

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Coup de théâtre à Prague : Oriane Bertone et Agathe Calliet sur le podium… sans finale !

08 Juin

Coup de théâtre à Prague ! Alors que toute la planète grimpe attendait avec impatience la finale féminine de cette Coupe du Monde de bloc 2025, la fédération internationale vient d’annoncer l’annulation pure et simple de l’épreuve.

En cause : des conditions météorologiques défavorables, et notamment des rafales de vent trop importantes, rendant la compétition impossible à organiser en toute sécurité.

Une finale annulée… mais un podium 100 % mérité !

Cette annonce a surpris tout le monde. À quelques heures du coup d’envoi, les huit finalistes étaient prêtes à en découdre. Parmi elles, Oriane Bertone, grande favorite après sa démonstration en demi-finale, et Agathe Calliet, en pleine forme elle aussi, occupaient les deux premières places du classement.

Mais la météo en aura décidé autrement. L’IFSC a tranché : le classement de la demi-finale est retenu comme classement final. Résultat : Oriane Bertone remporte la Coupe du Monde de Prague et Agathe Calliet décroche la médaille d’argent !

Un scénario aussi inattendu que frustrant pour les grimpeuses, qui s’étaient préparées à livrer un dernier combat pour le podium. Bien que ces deux médailles n’ont pas la même saveur que des médailles remportées en finale, cette issue renforce tout de même la supériorité tricolore sur cette étape

© IFSC

Oriane Bertone, l’or deux ans après… à Prague

Pour Oriane Bertone, cette victoire a une saveur toute particulière. C’est ici même, à Prague, qu’elle avait remporté sa toute première victoire en Coupe du Monde, en 2023. Depuis, elle a enchaîné les podiums sans jamais retrouver l’or… jusqu’à aujourd’hui.

Depuis le début de la saison, Oriane s’était montrée extrêmement régulière, sans toutefois réussir à monter sur la plus haute marche du podium : deuxième à Keqiao, deuxième encore à Curitiba, et quatrième à Salt Lake City.

Les trois premières Coupes du Monde de la saison ont été frustrantes pour moi, car je savais que j’avais le niveau pour faire de grandes choses, mais j’étais toujours très proche sans y parvenir…

Oriane Bertone

Mais ce week-end à Prague, elle a dominé les débats, notamment lors de la demi-finale, avec trois blocs enchaînés (dont deux à vue) et une zone supplémentaire dans le dernier passage. Même sans finale, cette médaille d’or est amplement méritée !

© IFSC

Une première médaille en Coupe du Monde pour Agathe Calliet

De son côté, Agathe Calliet décroche une médaille d’argent qui vient récompenser une progression constante depuis le début de la saison. Cette Coupe du Monde à Prague était la 11e de sa carrière, et seulement la deuxième où elle atteignait la finale, après Séoul en 2024.

2025 marque un tournant : 17e à Keqiao, 14e à Curitiba, 12e à Salt Lake City… jusqu’à cette performance de haut vol à Prague. Grâce à deux blocs enchaînés lors des demi-finales, elle s’était installée en haut du classement provisoire pendant un long moment ce matin, avant d’être devancée uniquement par Oriane. Première médaille internationale, et elle est en argent : un grand pas pour Agathe.

© IFSC

Un week-end historique pour l’équipe de France

Avec Mejdi Schalck en or, Samuel Richard en bronze, puis Oriane Bertone et Agathe Calliet en tête du classement féminin, la France réalise un week-end absolument exceptionnel à Prague. Des performances individuelles remarquables, portées par une dynamique collective inspirante.

Si la finale féminine n’a pas pu avoir lieu, la supériorité des Françaises lors de la demi-finale ne fait aucun doute. Elles étaient prêtes à se battre pour la médaille, mais avaient déjà fait la différence.

© IFSC

Prochain rendez-vous : Berne dès la semaine prochaine

Pas le temps de trop ruminer cette finale annulée : les grimpeuses auront l’occasion de remettre les chaussons dès le week-end prochain à Berne, en Suisse, pour la cinquième étape de la saison. Une nouvelle chance pour Oriane Bertone de confirmer sa forme actuelle, et pour Agathe Calliet — ainsi que le reste du clan tricolore — de poursuivre sur cette magnifique dynamique.

Rendez-vous donc dans quelques jours pour la suite du spectacle !

Les résultats de la Coupe du Monde de Prague

Pos.GrimpeurTop et Zone
1FRA Oriane Bertone84.8
2FRA Agathe Calliet69.7
3JPN Melody Sekikawa69.5
4GBR Erin Mcneice69.3
5GBR Emma Edwards54.5
5JPN Anon Matsufuji54.5
7SLO Jennifer Eucharia Buckley54.1
8ESP Geila Macià Martín53.8
9JPN Miho Nonaka44.6
10FRA Lily Abriat44.4
11AUS Oceania Mackenzie44.3
12USA Annie Sanders44.1
13BEL Chloe Caulier39.4
14AUT Flora Oblasser39.0
15ISR Ayala Kerem38.5
16ITA Camilla Moroni34.1
17USA Kyra Condie29.1
18JPN Ai Mori24.9
19JPN Mao Nakamura19.9
20FRA Lucile Saurel19.6
21ITA Stella Giacani19.2
22USA Adriene Akiko Clark19.0
23FRA Selma Elhadj Mimoune9.8
24KOR Chaehyun Seo9.7
24GER Afra Hönig9.7
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La suite de la saison 2025

Dates Evènement Disciplines Lieu
18-20 avril Coupe du Monde Bloc Keqiao (CHN)
25-27 avril Coupe du Monde Difficulté, vitesse Wujiang (CHN)
2-4 mai Coupe du Monde Difficulté, vitesse Bali (IDN)
16-18 mai Coupe du Monde Bloc Curitiba (BRA)
23-25 mai Coupe du Monde Bloc Salt Lake City (USA)
31 mai-1 juin Coupe du Monde Vitesse Denver (USA)
6-8 juin Coupe du Monde Bloc Prague (CZE)
13-15 juin Coupe du Monde Bloc Bern (SUI)
25-29 juin Coupe du Monde Bloc, difficulté Innsbruck (AUT)
5-6 juillet Coupe du Monde Vitesse Krakow (POL)
11-13 juillet Coupe du Monde Difficulté, vitesse Chamonix (FRA)
18-19 juillet Coupe du Monde Difficulté Madrid (ESP)
26-27 juillet Coupe du Monde Vitesse À définir
28 juillet-3 août Championnat du Monde jeunes Bloc, difficulté, vitesse Helsinki (FIN)
5-6 septembre Coupe du Monde Difficulté Koper (SLO)
21-28 septembre Championnat du Monde Bloc, difficulté, vitesse Séoul (KOR)

 


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Demi-finale féminine à Prague : Oriane Bertone et Agathe Calliet au sommet !

08 Juin

Les Françaises ont frappé fort ce matin à Prague ! Dans une demi-finale relevée, Oriane Bertone et Agathe Calliet s’imposent en patronnes, occupant les deux premières places du classement ! La France confirme sa dynamique éclatante sur cette Coupe du Monde, et tous les regards se tournent désormais vers la finale de ce soir…

Et si c’était l’année de l’équipe de France ? Après le show tricolore lors de la finale masculine hier soir, les Françaises ont, à leur tour, mis tout le monde d’accord ce dimanche matin à Prague.

Sur un circuit de demi-finale délicat où les tops se sont fait rares, Oriane Bertone et Agathe Calliet ont survolé les débats, occupant fièrement les deux premières places du classement général. Une performance magistrale, qui propulse la France comme la nation à battre sur cette Coupe du Monde !


Oriane Bertone, intouchable !

Oriane Bertone a livré ce matin une véritable démonstration de force ce matin. Seule grimpeuse à enchaîner trois blocs sur les quatre proposés, la Française a pris très tôt les commandes du classement… pour ne plus jamais les lâcher.

Elle flashe le bloc 1 (que seules deux autres grimpeuses parviendront à valider), puis vient à bout du bloc 2 en trois essais, avant de flasher le bloc 3 avec une facilité déconcertante. Dans le dernier bloc, une dalle très sélective qui ne sera enchaînée que par la Japonaise Anon Matsufuji et l’Américaine Annie Sanders , elle ira chercher une zone supplémentaire, qui lui permet d’atteindre 84.8 points.

Elle s’offre ainsi la tête du classement avec une belle avance et s’élancera en finale ce soir avec le statut de favorite.

© IFSC

Agathe Calliet retrouve la finale !

Elle l’avait déjà fait à Séoul en 2024, elle le refait aujourd’hui à Prague : Agathe Calliet décroche la deuxième finale de Coupe du Monde de sa carrière ! Et avec la manière. Très solide dans les blocs 2 et 3 qu’elle parvient à enchaîner, Agathe s’empare de la tête du classement provisoire pendant un long moment, avant qu’Oriane ne vienne la détrôner en fin de round.

Avec 69.7 points, elle signe une très belle demi-finale et montre qu’elle a désormais toute sa place parmi les meilleures grimpeuses du monde. Ce soir, elle grimpera en finale aux côtés de sa compatriote, pour tenter de décrocher une première médaille sur le circuit international.

Et si les filles réitéraient le scénario de la veille ? Après le doublé tricolore signé Mejdi et Sam hier soir, tous les espoirs sont permis pour Oriane et Agathe ce soir !

© IFSC

Le top 8 qualifié pour la finale

Derrière les deux Françaises, la hiérarchie s’est construite au fil d’un circuit piégeux. La Japonaise Melody Sekikawa prend la 3e place avec deux tops et quatre zones. La Britannique Erin McNeice continue sa belle saison avec une 4e place et deux blocs enchaînés.

Sa compatriote Emma Edwards et la Japonaise Anon Matsufuji se partagent la 5e position avec un top chacune et quatre zones.

Enfin, la Slovène Jennifer Buckley (7e) et l’Espagnole Geila Macià Martín (8e) complètent le top 8 et participeront ce soir à leur première finale de la saison.

© IFSC

Lily Abriat si proche…

La plus grosse déception française du jour vient de Lily Abriat, qui échoue à quelques points seulement du top 8. La jeune tricolore, qui dispute seulement sa deuxième Coupe du Monde, réalise pourtant une belle prestation en validant le top du bloc 3, mais elle manque la zone du bloc 1, qui aurait suffi à lui ouvrir les portes de la finale.

Elle termine 10e, son meilleur résultat en Coupe du Monde senior, et confirme qu’elle a clairement sa place à ce niveau. Une performance prometteuse pour la suite de sa saison !

Engagées elles aussi dans cette demi-finale, Lucile Saurel (20e) et Selma Elhadj Mimoune (23e) n’ont pas réussi à trouver les solutions sur ce circuit particulièrement exigeant.

© IFSC

Une finale qui s’annonce électrique !

Ce soir, deux Françaises seront au rendez-vous de la finale féminine. Oriane Bertone, en pleine confiance, tentera d’aller chercher une nouvelle médaille.

À ses côtés, Agathe Calliet jouera sa carte à fond dans une finale très ouverte. Face à elles : les grimpeuses britanniques et japonaises, particulièrement affûtées ce week-end !

© IFSC

Les résultats de la demi-finale féminine

Pos.GrimpeurTop et Zone
1FRA Oriane Bertone84.8
2FRA Agathe Calliet69.7
3JPN Melody Sekikawa69.5
4GBR Erin Mcneice69.3
5GBR Emma Edwards54.5
5JPN Anon Matsufuji54.5
7SLO Jennifer Eucharia Buckley54.1
8ESP Geila Macià Martín53.8
9JPN Miho Nonaka44.6
10FRA Lily Abriat44.4
11AUS Oceania Mackenzie44.3
12USA Annie Sanders44.1
13BEL Chloe Caulier39.4
14AUT Flora Oblasser39.0
15ISR Ayala Kerem38.5
16ITA Camilla Moroni34.1
17USA Kyra Condie29.1
18JPN Ai Mori24.9
19JPN Mao Nakamura19.9
20FRA Lucile Saurel19.6
21ITA Stella Giacani19.2
22USA Adriene Akiko Clark19.0
23FRA Selma Elhadj Mimoune9.8
24KOR Chaehyun Seo9.7
24GER Afra Hönig9.7
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La suite du programme

Dimanche 8 juin

18h30 – 20h00 : Finale femmes


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Explosion de joie à Prague : Mejdi Schalck s’impose en patron, Samuel Richard monte sur le podium !

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Explosion de joie à Prague : Mejdi Schalck s’impose en patron, Samuel Richard monte sur le podium !

07 Juin

Waouh. Quelle soirée de folie ! La finale masculine de la Coupe du Monde de bloc de Prague restera dans les annales. Dans une ambiance incandescente, l’équipe de France a livré une performance exceptionnelle, faisant vibrer tout un public et briller les couleurs tricolores au plus haut niveau international.

Et comment ne pas commencer par l’incroyable victoire de Mejdi Schalck, impérial du premier au dernier bloc !

Mejdi Schalck, le show et l’or !

C’était sa soirée. À 21 ans, Mejdi Schalck a littéralement dominé cette finale. Dès le premier bloc, il donne le ton : un top à vue. Mais c’est dans le bloc 2 qu’il fait la différence. Là où tous les autres finalistes échouent sur la coordination ultra complexe de ce passage, Mejdi dégaine un enchaînement magistral et devient le seul grimpeur à atteindre le top ! Une prise d’avance décisive au beau milieu de la soirée.

© IFSC

Dès lors, notre Français garde le cap. Il valide aussi le bloc 3 à vue, et sait, au pied du dernier bloc, que s’il enchaîne, la victoire est à lui. Pas de tremblement : après trois premiers essais de calage, Mejdi parvient à atteindre la dernière prise lors de sa quatrième tentative et explose de joie ! La médaille d’or est assurée, la victoire est incontestable : quatre tops, le seul à faire le plein, et une démonstration de maîtrise, de puissance et de sang-froid.

J’ai vraiment aimé tous les blocs ; c’était beaucoup de coordination et de mouvements dynamiques, ce qui correspond vraiment à mon style, donc j’ai adoré !

Le deuxième bloc était le plus dur. J’ai été le seul à le sortir, et ça a été un gros combat ! C’était fou… Le public était en train de hurler, c’était incroyable.

Mejdi Schalck

© IFSC

L’année dernière a été assez difficile pour moi… Je ne me suis pas qualifié pour les Jeux Olympiques, alors je suis resté concentré et je me suis entraîné très dur cet hiver. Donc c’est un retour pour moi. Je suis de retour, et ça fait du bien !

Mejdi Schalck

Avec cette performance magistrale, il décroche la quatrième victoire en Coupe du Monde de sa carrière (après Salt Lake City en 2022, Hachioji et Séoul en 2023) et prive ainsi Sorato Anraku d’un quatrième succès consécutif cette saison.

Honnêtement, je ne suis pas déçu par le résultat. La finale comportait beaucoup de coordination… Je ne suis pas mauvais dans ce domaine, mais je ne suis pas excellent non plus.

Sorato Anraku

© IFSC

Samuel Richard, la révélation d’une finale

Mais l’autre feu d’artifice de la soirée vient de Samuel Richard. À seulement 17 ans, le Français disputait sa toute première finale de Coupe du Monde. Et quelle entrée en scène !

Sam se lance dans ce circuit avec une maturité bluffante. Il sort le bloc 1 en trois essais, bute sur le bloc 2 (comme tous sauf Mejdi), puis enchaîne les blocs 3 et 4 avec brio, terminant avec trois tops et quatre zones.

© IFSC

Résultat : 84.1 points, à égalité parfaite avec Sorato Anraku. Mais en raison d’un meilleur score au tour précédent, c’est le Japonais qui prend la deuxième place. Samuel monte donc sur la troisième marche du podium, pour sa première finale ! Une performance tout simplement énorme, qui le propulse directement parmi les grands noms à suivre cette saison.

Être en finale d’une Coupe du Monde, c’était un peu un objectif de vie. Et décrocher une médaille en plus, c’est fou ! J’étais détendu, je tremblais un peu, mais j’étais dans le bon état d’esprit, parce que je savais que c’était déjà super rien que d’être là.

Samuel Richard

© IFSC

L’équipe de France en feu !

Cette soirée restera gravé un moment historique pour l’escalade française. Avec une médaille d’or pour Mejdi, et une médaille de bronze pour Samuel, la France place deux grimpeurs sur le podium de cette Coupe du Monde.

Ce doublé tricolore confirme l’excellente dynamique de l’équipe de France cette saison. Car cette performance s’inscrit dans une tendance plus large : la France est aux avant-postes aussi bien chez les hommes que chez les femmes.

Rappelons que lors de l’étape brésilienne à Curitiba, Naïlé Meignan et Oriane Bertone avaient toutes deux décroché une place sur le podium. Un début de saison flamboyant qui témoigne de la force du collectif tricolore et de la montée en puissance d’une génération ambitieuse, capable de rivaliser avec les meilleures nations du monde !

© IFSC

Derrière le podium, une lutte acharnée

Derrière les deux Français et le Japonais Sorato Anraku, la finale aura été impitoyable pour les autres grimpeurs. Le Japonais Sohta Amagasa et le Chinois Pan Yufei sortent tous deux deux blocs, mais lâchent trop de points sur les zones et les essais pour rivaliser avec le podium. Le Belge Hannes Van Duysen, qualifié in extremis en finale, signe de beaux runs sur les blocs 1 et 3, mais ne parvient pas à concrétiser dans les deux autres blocs.

Le Coréen Dohyun Lee, pourtant très en forme depuis le début de la saison, ne parvient à valider qu’un seul top. Quant au Slovène Anže Peharc, il vit une finale difficile, sans top, et termine en 8e position.

© IFSC

Les résultats de la finale masculine

Pos.GrimpeurTop et Zone
1FRA Mejdi Schalck99.1
2JPN Sorato Anraku84.1
3FRA Samuel Richard84.1
4JPN Sohta Amagasa69.5
5CHN Yufei Pan69.2
6BEL Hannes Van Duysen69.0
7KOR Dohyun Lee59.9
8SLO Anze Peharc44.2
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Les résultats complets de la coupe du monde de Prague

Pos.GrimpeurQualificationDemi-finaleFinale
1FRA Mejdi Schalck108.5 - 3e69.9 - 2e99.1
2JPN Sorato Anraku99.9 - 7e84.3 - 1e84.1
3FRA Samuel Richard93.6 - 3e54.0 - 7e84.1
4JPN Sohta Amagasa77.9 - 14e69.5 - 3e69.5
5CHN Yufei Pan106.8 - 5e69.0 - 5e69.2
6BEL Hannes Van Duysen93.8 - 15e53.6 - 8e69.0
7KOR Dohyun Lee109.5 - 1e69.3 - 4e59.9
8SLO Anze Peharc94.1 - 12e59.1 - 6e44.2
9GBR Jack Macdougall79.5 - 5e49.7 - 9e
10FRA Antoine Girard69.1 - 19e44.8 - 10e
11GER Elias Arriagada Krüger68.9 - 23e44.7 - 11e
12FRA Max Bertone94.1 - 12e44.6 - 12e
12JPN Daiki Sano109.0 - 1e44.6 - 12e
14GBR Hamish Mcarthur84.4 - 23e44.5 - 14e
15FRA Adrien Lemaire99.6 - 9e44.4 - 15e
15CZE Adam Ondra79.3 - 7e44.4 - 15e
17JPN Kento Yamaguchi84.5 - 19e39.6 - 17e
18FRA Thomas Lemagner68.9 - 23e39.5 - 18e
19AUT Jan-luca Posch78.1 - 9e29.9 - 19e
20GBR Toby Roberts84.5 - 19e29.5 - 20e
21ITA Matteo Reusa84.4 - 23e29.3 - 21e
22AUT Nicolai Uznik78.1 - 9e29.0 - 22e
23GBR Maximillian Milne69.1 - 19e20.0 - 23e
24BEL Nicolas Collin69.3 - 18e19.6 - 24e
25GER Lucas Trandafir93.8 - 15e19.3 - 25e
26GER Lasse Von Freier68.9 - 23e9.7 - 26e
27SUI Julien Clémence69.6 - 15e - 27e
28CHN Ziqi Xu83.9
29AUT Julian Wimmer68.8
29SLO Timotej Romšak79.1
31GBR Dayan Akhtar68.4
31KOR Yejun Chon69.6
33ESP Guillermo Peinado Franganillo69.4
33GER Tim Würthner60.4
35BUL Nikolay Rusev69.3
35JPN Yusuke Sugimoto59.3
37AUS Maxim Pare69.1
37NED Paul Brand54.2
39ISR Oren Prihed69.0
39USA Vail Everett54.0
41JPN Tomoa Narasaki64.2
41CZE Lukas Mokrolusky53.9
43ITA Nicolò Sartirana63.8
43THA Ardch Intrachupongse44.7
45CAN Oscar Baudrand59.6
45BUL Slav Kirov44.4
47USA Colin Duffy59.4
47BEL Simon Lorenzi44.2
49CAN Matthew Rodriguez44.1
49AUS Dylan Parks54.4
49CZE Jan Stipek54.4
49LTU Roman Sivakov44.1
53USA Alexander Waller54.3
53INA Ravianto Ramadhan43.8
53GBR Samuel Butterworth54.3
56AUT Raffael Gruber43.3
57BEL Corentin Laporte39.1
57KOR Beomjin Park53.8
57SWE Linus Qvarnström39.1
60SUI Levin Straubhaar53.6
61ITA Niccolò Antony Salvatore53.3
61AUT Ilja Auersperg39.0
63CHI Christian Wagner53.2
63IRI Ali Salimian38.6
65ROU Călin Enache52.3
65FIN Tuukka Simonen38.2
67GER Thorben Perry Bloem44.6
67USA Joshua Gerhardt34.5
67SUI Louis Guignard44.6
70CHI Benjamin Vargas34.1
71IRL Michael O'neill44.2
71POL Jakub Zietek29.2
73CZE Martin Stranik38.7
73ROU Alexandru-florian Zaharia28.7
75ISR Ram Levin19.6
75INA Raviandi Ramadhan34.3
75KOR Hyunseung Noh19.6
78IRI Iman Arezeh29.2
79BRA Rodrigo Iasi Hanada28.8
79BRA Samuel Carlos Da Silva19.3
81CAN Dylan Smith28.2
81ESP Andrés Vila Andrés19.0
83ESP Hugo Martín Álvarez19.6
83SVK Robert Luby18.8
85SWE Albin Meyer19.2
85LTU Lukas Rymonis9.8
87HKG Cheuk-hei Ho9.7
87FIN Oiva Laakso8.8
89PER Diego Lequerica Buscaglia
89MEX Andrés Ortega Fosado
89PER Kenu Puerta Wong
89MEX Fernando Ruiz Elizondo
89MAC Chon Hou Lei
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La suite du programme

Dimanche 8 juin

12h00 – 14h30 9h30 – 12h00 : Demi-finale femmes
(modification du programme en raison de la météo)
18h30 – 20h00 : Finale femmes


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Coupe du Monde de Prague : Mejdi Schalck et Samuel Richard en finale !

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Coupe du Monde de Prague : Mejdi Schalck et Samuel Richard en finale !

07 Juin

Les demi-finales masculines de la Coupe du Monde de Prague viennent de se terminer et le circuit a tenu toutes ses promesses : intense, exigeant, et surtout particulièrement sélectif ! Seuls deux blocs auront vraiment fait la différence… Au bout du combat, Mejdi Schalck et Samuel Richard décrochent leur place en finale, tandis qu’Adam Ondra, sous les applaudissements, tourne la page du bloc pour de bon.

Le circuit de demi-finale de cette Coupe du Monde de Prague restera dans les mémoires comme l’un des plus exigeants de la saison… À tel point, qu’il semble avoir joué le rôle d’un gigantesque filtre : parmi les quatre blocs proposés, seuls les deux du milieu auront vraiment départagé les grimpeurs !

Le bloc 1, pourtant annoncé comme physique et à doigt, n’aura été enchaîné… que par un seul grimpeur : Sorato Anraku, tout simplement impérial.


Sorato Anraku impressionne

Le Japonais n’en finit plus de faire parler de lui ! Seul demi-finaliste à dompter le bloc 1 (qui plus est, à vue !), Sorato Anraku réalise un véritable récital, validant également les blocs 2 et 3. Avec 84.3 points, il survole cette demi-finale et confirme son statut de n°1 mondial.

Ce soir, il pourrait entrer dans l’Histoire en remportant une quatrième médaille d’or consécutive, après ses victoires à Keqiao, Curitiba et Salt Lake City.

© IFSC

Mejdi Schalck, solide et spectaculaire

Derrière lui, un Français continue de monter en puissance : Mejdi Schalck. Deuxième de son groupe hier lors des qualifications, il récidive aujourd’hui avec une deuxième place en demi-finale, enchaînant les blocs 2 et 3 à vue, et tenant la zone des blocs 1 et 4. Il obtient le score de 69.9, une note qui le propulse directement aux avant-postes du classement, juste derrière l’intouchable Sorato Anraku.

Mejdi semble grimper avec une confiance retrouvée. À quelques heures de la finale, il s’impose comme un sérieux prétendant au podium et disputera sa quatrième finale consécutive !

© IFSC

Une première finale en Coupe du Monde pour Samuel Richard !

Autre bonne nouvelle côté tricolore : Samuel Richard se qualifie lui aussi pour la finale ! Déjà très solide hier en qualification (deuxième de son groupe), le jeune grimpeur de 17 ans seulement poursuit son sans-faute.

Il prend la 7e place des demi-finales avec un top et quatre zones (54.0 points), un résultat qui lui permet de se qualifier en finale pour la première fois de sa carrière. Une belle récompense pour son mental d’acier sur ce circuit particulièrement exigeant.

© IFSC

Les autres tricolores aux portes de la finale

Il ne manquait qu’une zone à Antoine Girard pour décrocher son billet pour la finale. Le Français signe un top et trois zones, et termine 10e avec 44.8 points, à quelques points seulement du top 8. Une grosse frustration, forcément, mais aussi une performance prometteuse, dans un circuit particulièrement sélectif.

Engagé dans sa toute première Coupe du Monde de bloc, Max Bertone continue de gagner en expérience au plus haut niveau. Il parvient à toper le bloc 3 (à vue !) et à valider deux zones supplémentaire. Il termine 12e, à égalité avec Daiki Sano (qui prenait hier la tête des qualifications) avec un total de 44.6 points.

© IFSC

Adrien Lemaire continue lui aussi de faire ses armes sur le circuit mondial. Il termine 15e avec 44.4 points, après avoir tout de même validé le top du bloc 3 et la zone des blocs 2 et 4.

Moins de réussite en revanche pour Thomas Lemagner, qui ne parvient pas à s’exprimer dans ce circuit. Il valide les quatre zones mais aucun top et se classe 18e avec 39.5 points.

Adam Ondra fait ses adieux au bloc

La demi-finale du jour restera surtout marquée par un moment d’émotion : les adieux d’Adam Ondra aux compétitions de bloc. Après avoir remporté 15 médailles en Coupe du Monde de bloc (dont 6 d’or), le Tchèque a décidé de mettre un terme à sa carrière dans cette discipline.

S’il ne parvient pas à se qualifier en finale (15e avec 44.4 points), Adam n’a pas démérité : il atteint la zone des blocs 1 et 2, parvient au top du bloc 3, mais ne trouve pas les solutions ailleurs. C’est donc sans regret, mais avec une certaine solennité, qu’il quitte la scène du bloc mondial. Le public, lui, ne s’est pas trompé : chaque mouvement d’Ondra a été salué comme il se doit, dans une ambiance chargée d’émotion. Une page se tourne.

© IFSC

Rendez-vous ce soir pour une finale sous haute tension

Mejdi Schalck et Samuel Richard représenteront la France ce soir en finale, aux côtés de Sorato Anraku, Sohta Amagasa, Dohyun Lee, Pan Yufei, Anže Peharc et Hannes Van Duysen.

Au-delà des individualités, cette finale mettra en lumière un affrontement qui marque cette saison : le choc entre les grimpeurs asiatiques et européens. Les premiers, emmenés par Anraku, Lee, Amagasa et Pan, dominent les classements depuis plusieurs étapes et impressionnent par leur capacité à exceller dans tous le styles. Les seconds, représentés ce soir par Schalck, Richard, Peharc et Van Duysen, comptent bien défendre les couleurs du vieux continent et bousculer cette suprématie grandissante.

Rendez-vous à 18h30 pour une finale qui promet du très grand spectacle !

Les finalistes de la Coupe du Monde de Prague :

🇯🇵 Sorato Anraku (Japon)
🇫🇷 Mejdi Schalck (France)
🇯🇵 Sohta Amagasa (Japon)
🇰🇷 Dohyun Lee (Corée du Sud)
🇨🇳 Pan Yufei (Chine)
🇸🇮 Anže Peharc (Slovénie)
🇫🇷 Samuel Richard (France)
🇧🇪 Hannes Van Duysen (Belgique)

© IFSC

Les résultats de la demi-finale masculine

Pos.GrimpeurTop et Zone
1JPN Sorato Anraku84.3
2FRA Mejdi Schalck69.9
3JPN Sohta Amagasa69.5
4KOR Dohyun Lee69.3
5CHN Yufei Pan69.0
6SLO Anze Peharc59.1
7FRA Samuel Richard54.0
8BEL Hannes Van Duysen53.6
9GBR Jack Macdougall49.7
10FRA Antoine Girard44.8
11GER Elias Arriagada Krüger44.7
12FRA Max Bertone44.6
12JPN Daiki Sano44.6
14GBR Hamish Mcarthur44.5
15FRA Adrien Lemaire44.4
15CZE Adam Ondra44.4
17JPN Kento Yamaguchi39.6
18FRA Thomas Lemagner39.5
19AUT Jan-luca Posch29.9
20GBR Toby Roberts29.5
21ITA Matteo Reusa29.3
22AUT Nicolai Uznik29.0
23GBR Maximillian Milne20.0
24BEL Nicolas Collin19.6
25GER Lucas Trandafir19.3
26GER Lasse Von Freier9.7
27SUI Julien Clémence
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La suite du programme

Samedi 7 juin

18h30 – 20h00 : Finale hommes

Dimanche 8 juin

12h00 – 14h30 : Demi-finale femmes
18h30 – 20h00 : Finale femmes


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Coupe du Monde de Prague : carton plein pour l’équipe de France féminine !

07 Juin

Sous un ciel capricieux, les qualifications féminines de la Coupe du Monde de bloc de Prague ont finalement pu se dérouler après un retard de trois heures. Et malgré ce contretemps, nos Françaises ont signé un impressionnant tir groupé avec cinq qualifications en demi-finale !

La Coupe du Monde de bloc 2025 à Prague se poursuit, et après un début de compétition tonitruant chez les hommes, c’était au tour des femmes d’entrer en scène ce vendredi.

Le départ des qualifications, initialement prévu à 16h00, a dû être repoussé de trois heures en raison des fortes pluies qui se sont abattues sur la capitale tchèque. Mais une fois les grimpeuses lancées, le spectacle a vite repris ses droits !


Oriane Bertone deuxième de son groupe

Déjà très en forme en ce début de saison, Oriane Bertone a une nouvelle fois démontré toute l’étendue de son talent. Enchaînant les blocs avec l’aisance qu’on lui connaît, la Française valide cinq tops et autant de zones, ne laissant échapper que quelques points sur les essais.

Elle termine avec un score de 124.6 points, à égalité parfaite avec la Slovène Jennifer Buckley et juste derrière l’Américaine Annie Sanders (124.7 pts) et la Japonaise Anon Matsufuji (124.4 pts), leaders respectives de leurs groupes.

© IFSC

Carton plein pour l’équipe de France !

En plus d’Oriane Bertone, ce sont quatre autres grimpeuses françaises qui ont décroché leur place en demi-finale à l’issue des qualifications féminines de cette Coupe du Monde de Prague !

Belle performance de Lily Abriat, qui continue de monter en puissance sur le circuit international. Pour la deuxième Coupe du Monde de sa carrière, la jeune Française réalise un tour solide, avec quatre tops et cinq zones, pour un total de 109.1 points. Elle se classe 6e de son groupe et décroche une place méritée en demi-finale.

Bonne nouvelle également pour Lucile Saurel ! Avec quatre tops et quatre zones, elle termine avec 99.4 points et une 9e place au général. Son score lui permet d’intégrer le top 25 et de rejoindre les demi-finales. Il en est de même pour Selma Elhadj Mimoune qui totalise 99.2 points avec quatre tops et quatre zones. Elle se hisse à la 13e place du général et disputera elle aussi la demi-finale dimanche.

© IFSC

Enfin, Agathe Calliet rentre elle aussi dans le top 25. Des trois tops et deux zones lui permettent d’obtenir la note de 94.7 points et une 17e place ex-aequo.

Au total, cinq Françaises sur cinq qualifiées : un excellent résultat d’ensemble pour l’équipe de France, qui signe un nouveau sans-faute après celui des garçons ce matin. À noter que Naïlé Meignan, initialement prévue au départ de cette étape, a finalement renoncé à se rendre à Prague afin de récupérer après son intense périple en Amérique, où elle a brillé en terminant 1ère à Curitiba au Brésil et 5ème à Salt Lake City aux États-Unis.

© IFSC

Les favorites au rendez-vous… ou presque

Du côté des favorites, la hiérarchie a globalement été respectée. En tête du classement, l’Américaine Annie Sanders continue de confirmer son ascension fulgurante sur la scène internationale.

À seulement 17 ans, elle réalise un circuit sans faute, avec cinq tops dont quatre à vue, pour un total impressionnant de 124.7 points. Déjà en grande forme à Salt Lake City et vainqueure à Keqiao, Sanders s’impose comme l’une des grimpeuses les plus régulières de la saison.

© IFSC

Autre jeune talent à briller ce vendredi : Anon Matsufuji. La Japonaise réalise elle aussi les cinq blocs de qualification et ne laisse échapper que quelques dixièmes aux essais. Elle termine juste derrière Sanders avec 124.4 points.

La Britannique Erin McNeice réalise également une performance de tout premier plan. Très propre tout au long du circuit, elle valide cinq tops et cinq zones, pour 124.3 points. McNeice, qui avait créé la surprise en début de saison avec une médaille de bronze à Keqiao, semble désormais s’installer durablement dans le haut du tableau mondial.

Du côté du Japon, Ai Mori faisait son retour sur la scène internationale de bloc, et ce, avec efficacité : elle empoche quatre tops à vue, mais ne trouve pas la solution dans le troisième bloc, ce qui la place à 100.0 points, largement suffisant pour se qualifier. Miho Nonaka (98.9 pts), Melody Sekikawa (109.2 pts) et Mao Nakamura (84.5 pts), toutes trois très régulières, complètent l’impressionnant contingent japonais.

© IFSC

Les résultats des qualifications femmes

Pos.GrimpeurTop et Zone
1USA Annie Sanders124.7
1JPN Anon Matsufuji124.4
3FRA Oriane Bertone124.6
3GBR Erin Mcneice124.3
3SLO Jennifer Eucharia Buckley124.6
6FRA Lily Abriat109.1
7JPN Melody Sekikawa109.2
7GER Afra Hönig99.8
9AUS Oceania Mackenzie99.4
9JPN Ai Mori100.0
9FRA Lucile Saurel99.4
12ITA Camilla Moroni99.5
13USA Kyra Condie99.2
13FRA Selma Elhadj Mimoune99.2
13AUT Flora Oblasser99.2
16JPN Miho Nonaka98.9
17FRA Agathe Calliet94.7
17ESP Geila Macià Martín94.5
19KOR Chaehyun Seo84.7
19BEL Chloe Caulier84.2
21JPN Mao Nakamura84.5
21ISR Ayala Kerem84.5
21USA Adriene Akiko Clark84.1
21ITA Stella Giacani84.5
25GBR Emma Edwards78.8
26SUI Sofya Yokoyama74.8
27CAN Madison Richardson84.4
27SLO Lucija Tarkus69.7
29SVK Martina Buršíková83.9
29ESP Julia Benach Zubero69.6
31ISR Maya Dreamer69.2
31GER Roxana Wienand83.5
33CHN Yuetong Zhang75.0
33GBR Zoe Peetermans59.5
35USA Nekaia Sanders54.8
35GER Hannah Meul74.6
37SLO Sara Copar74.5
37IRI Sarina Ghaffari54.2
39USA Cloe Coscoy44.9
39AUT Sandra Lettner44.9
39ISR Tamar Cohen74.3
39CZE Arina Jurcenko74.3
43CZE Michaela Smetanova69.7
43CZE Ema Galeova44.8
45ITA Giorgia Tesio69.5
45KOR Yejin Jung44.7
45KOR Gayeong Oh44.7
48GER Alma Bestvater69.3
48USA Helen Gillett69.3
50CAN Babette Roy39.3
51ITA Irina Daziano38.9
51SLO Julija Kruder59.6
53SUI Andrea Kümin29.8
53SUI Francesca Walther59.2
55NED Amber Schiffeleers54.2
55JPN Kaho Murakoshi29.7
57AUT Lea Kempf53.6
57SWE Emilia Andersson29.5
59ITA Giulia Medici49.9
59CRO Anja Santini Mikulić29.3
61CAN Anna Kelley44.3
61POL Bianka Janecka19.9
63CHN Yajun Huang19.8
63SVK Lea Slobodová44.0
63SLO Neza Zajc19.8
66CZE Viktorie Konecna43.0
67GER Florence Grünewald28.6
67CZE Natalie Paarova19.7
69NOR Ingrid Kindlihagen19.3
69NOR Anne Ackre24.9
69COL Sofia Parrado19.3
72POL Barbara Wójcik19.7
72CZE Adela Konarikova19.7
74HKG Tseng-shun Wong10.0
75MEX Regina Salazar Puga9.9
75ISL Lukka Mörk Blomsterberg9.8
77MEX Katya Lynn Brockman9.3
77MAC Si Wan Lei9.4
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La suite du programme

Samedi 7 juin

12h00 – 14h30 : Demi-finale hommes
18h30 – 20h00 : Finale hommes

Dimanche 8 juin

12h00 – 14h30 : Demi-finale femmes
18h30 – 20h00 : Finale femmes


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Coupe du Monde de Prague : les Français brillent, Adam Ondra acclamé pour sa dernière

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Coupe du Monde de Prague : les Français brillent, Adam Ondra acclamé pour sa dernière

06 Juin

Le rideau s’est levé ce matin sur la très attendue Coupe du Monde de bloc à Prague. Et pour cette première matinée de compétition, le spectacle était au rendez-vous ! Entre exploits tricolores, favoris au rendez-vous et émotion intense autour d’Adam Ondra, ces qualifications masculines ont parfaitement lancé le week-end.

La Coupe du Monde de bloc 2025 est officiellement lancée à Prague, et le moins que l’on puisse dire, c’est que la compétition a démarré sur les chapeaux de roues !

Ce matin, les qualifications masculines ont donné le ton avec un niveau de grimpe particulièrement relevé… et des Français en grande forme !


Mejdi Schalck et Samuel Richard font forte impression

Dès le début de la compétition, Mejdi Schalck a montré qu’il était venu à Prague avec l’intention de marquer les esprits ! Le Français enchaîne les trois premiers blocs à vue, manquant de peu le top du quatrième, mais termine avec brio en sortant le bloc 5 en deux essais.

Longtemps en tête du classement, Mejdi devra finalement s’incliner face au Japonais Daiki Sano, auteur d’un circuit solide, qui le devance d’un demi-point seulement (109.0 contre 108.5).

© IFSC

Autre grande satisfaction française : Samuel Richard. Pour sa première Coupe du Monde de la saison, le grimpeur tricolore de 17 ans décroche lui aussi la deuxième place de son groupe, avec trois tops et cinq zones.

Une performance d’autant plus impressionnante qu’il se classe juste derrière Dohyun Lee, vainqueur de l’édition 2024 ici à Prague et actuel numéro 2 mondial.

Un sans-faute pour l’équipe de France

Au total, les six Français engagés dans ces qualifications se qualifient tous pour les demi-finales. Une performance collective remarquable qui témoigne de la profondeur du collectif tricolore cette saison :

  • Mejdi Schalck : 3ème au général (108.5 pts)
  • Samuel Richard : 3ème ex-aequo (93.6 pts)
  • Adrien Lemaire : 9ème (99.6 pts)
  • Max Bertone : 12ème (94.1 pts) pour sa toute première Coupe du Monde de bloc !
  • Antoine Girard : 19ème (69.1 pts)
  • Thomas Lemagner : 23ème (68.9 pts)

© IFSC

L’émotion Ondra

Mais la star de la matinée, c’était bien sûr Adam Ondra. Devant un public tout acquis à sa cause, le Tchèque dispute à domicile la dernière Coupe du Monde de bloc de sa carrière. Un moment hautement symbolique pour celui que beaucoup considèrent comme le plus grand grimpeur de tous les temps.

Après un début de tour compliqué — trois premiers blocs sans top — Ondra renverse la tendance en s’offrant les deux derniers blocs, avec la détermination et la classe qu’on lui connaît. Il termine finalement à la 7ème place du classement général avec 79.3 points.

 

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L’émotion était palpable dans l’arène, chaque mouvement d’Ondra étant accompagné d’ovations. Nul doute que la demi-finale sera un moment fort du week-end !

Les favoris répondent (presque tous) présents

Parmi les autres prétendants au podium, plusieurs ont confirmé leur statut :

  • Le Japonais Daiki Sano prend la tête du premier groupe (109.0 pts) avec une grimpe précise et efficace.
  • Le Coréen Dohyun Lee, vainqueur ici même l’an passé, réalise le meilleur score des qualifications (109.5 pts), avec notamment un sans-faute dans les quatre derniers blocs du circuit.
  • Le Japonais Sorato Anraku, champion du monde en titre et vainqueur des trois premières Coupes du Monde de la saison, semblait bien partie pour se hisser à la première place du classement. Mais il manque la zone du bloc 4, se qui le rétrograde en 7ème position avec 99.9 points.
  • En revanche, son compatriote Tomoa Narasaki, autre figure emblématique de la grimpe japonaise, passe complètement à côté de son tour et échoue à la 41ème place. Une élimination inattendue pour le vice-champion du monde 2023.

© IFSC

Les résultats des qualifications hommes

Pos.GrimpeurTop et Zone
1KOR Dohyun Lee109.5
1JPN Daiki Sano109.0
3FRA Mejdi Schalck108.5
3FRA Samuel Richard93.6
5GBR Jack Macdougall79.5
5CHN Yufei Pan106.8
7JPN Sorato Anraku99.9
7CZE Adam Ondra79.3
9AUT Jan-luca Posch78.1
9FRA Adrien Lemaire99.6
9AUT Nicolai Uznik78.1
12SLO Anze Peharc94.1
12FRA Max Bertone94.1
14JPN Sohta Amagasa77.9
15BEL Hannes Van Duysen93.8
15SUI Julien Clémence69.6
15GER Lucas Trandafir93.8
18BEL Nicolas Collin69.3
19GBR Maximillian Milne69.1
19GBR Toby Roberts84.5
19FRA Antoine Girard69.1
19JPN Kento Yamaguchi84.5
23FRA Thomas Lemagner68.9
23GER Elias Arriagada Krüger68.9
23GBR Hamish Mcarthur84.4
23GER Lasse Von Freier68.9
23ITA Matteo Reusa84.4
28CHN Ziqi Xu83.9
29AUT Julian Wimmer68.8
29SLO Timotej Romšak79.1
31GBR Dayan Akhtar68.4
31KOR Yejun Chon69.6
33ESP Guillermo Peinado Franganillo69.4
33GER Tim Würthner60.4
35BUL Nikolay Rusev69.3
35JPN Yusuke Sugimoto59.3
37AUS Maxim Pare69.1
37NED Paul Brand54.2
39ISR Oren Prihed69.0
39USA Vail Everett54.0
41JPN Tomoa Narasaki64.2
41CZE Lukas Mokrolusky53.9
43ITA Nicolò Sartirana63.8
43THA Ardch Intrachupongse44.7
45CAN Oscar Baudrand59.6
45BUL Slav Kirov44.4
47USA Colin Duffy59.4
47BEL Simon Lorenzi44.2
49CAN Matthew Rodriguez44.1
49AUS Dylan Parks54.4
49CZE Jan Stipek54.4
49LTU Roman Sivakov44.1
53USA Alexander Waller54.3
53INA Ravianto Ramadhan43.8
53GBR Samuel Butterworth54.3
56AUT Raffael Gruber43.3
57BEL Corentin Laporte39.1
57KOR Beomjin Park53.8
57SWE Linus Qvarnström39.1
60SUI Levin Straubhaar53.6
61ITA Niccolò Antony Salvatore53.3
61AUT Ilja Auersperg39.0
63CHI Christian Wagner53.2
63IRI Ali Salimian38.6
65ROU Călin Enache52.3
65FIN Tuukka Simonen38.2
67GER Thorben Perry Bloem44.6
67USA Joshua Gerhardt34.5
67SUI Louis Guignard44.6
70CHI Benjamin Vargas34.1
71IRL Michael O'neill44.2
71POL Jakub Zietek29.2
73CZE Martin Stranik38.7
73ROU Alexandru-florian Zaharia28.7
75ISR Ram Levin19.6
75INA Raviandi Ramadhan34.3
75KOR Hyunseung Noh19.6
78IRI Iman Arezeh29.2
79BRA Rodrigo Iasi Hanada28.8
79BRA Samuel Carlos Da Silva19.3
81CAN Dylan Smith28.2
81ESP Andrés Vila Andrés19.0
83ESP Hugo Martín Álvarez19.6
83SVK Robert Luby18.8
85SWE Albin Meyer19.2
85LTU Lukas Rymonis9.8
87HKG Cheuk-hei Ho9.7
87FIN Oiva Laakso8.8
89PER Diego Lequerica Buscaglia
89MEX Andrés Ortega Fosado
89PER Kenu Puerta Wong
89MEX Fernando Ruiz Elizondo
89MAC Chon Hou Lei
Afficher uniquement les Français(es)Voir la suite du classement

La suite du programme

Vendredi 6 juin

16h00 : Qualifications femmes

Samedi 7 juin

12h00 – 14h30 : Demi-finale hommes
18h30 – 20h00 : Finale hommes

Dimanche 8 juin

12h00 – 14h30 : Demi-finale femmes
18h30 – 20h00 : Finale femmes


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Prague, au cœur de l’une des compétitions les plus attendues de l’année

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Prague, au cœur de l’une des compétitions les plus attendues de l’année

05 Juin

Ce week-end, les projecteurs seront braqués sur Prague, où les meilleurs bloqueurs de la planète se donne rendez-vous pour une nouvelle étape de Coupe du Monde. Un événement à ne pas manquer, notamment parce qu’il marquera la dernière apparition d’Adam Ondra en Coupe du Monde de bloc !

Le circuit international fait escale ce week-end à Prague pour la quatrième étape de la Coupe du Monde de bloc 2025. Après une édition automnale l’an passé, la capitale tchèque retrouve début juin sa place traditionnelle dans le calendrier. Et cette année, l’événement s’annonce d’autant plus fort en émotions : Adam Ondra participera à sa dernière Coupe du Monde de bloc, chez lui, devant son public !

Organisé du 6 au 8 juin sur l’emblématique site de Letná, ce rendez-vous promet une ambiance électrique, à l’image de l’édition précédente qui avait attiré plus de 12 000 spectateurs ! L’élite mondiale du bloc sera présente pour trois jours de show, entre qualifications, demi-finales et finales.

© IFSC

Le grand adieu d’Adam Ondra

C’est l’un des moments les plus attendus du week-end : Adam Ondra disputera à Prague sa dernière Coupe du Monde de bloc. Même s’il se concentre désormais davantage sur la difficulté et la falaise, il a tenu à faire ses adieux à la discipline dans laquelle il a longtemps brillé, devant son public.

En 2023, il avait terminé sur la deuxième marche du podium et l’an passé, il avait décroché une place en finale au terme d’une demi-finale haletante. Cette année, il tentera de clore son chapitre avec panache !

© IFSC

Les forces en présence

Chez les hommes, la densité est une nouvelle fois exceptionnelle :

  • Le Japonais Sorato Anraku, vainqueur des trois premières étapes cette saison, fait figure de favori. S’il gagne de nouveau à Prague, ou même s’il rentre simplement en finale, il remportera très probablement le classement général 2025 !
  • Ses compatriotes Tomoa et Meichi Narasaki et Sohta Amagasa sont de solides prétendants au podium. Tous les trois figurent actuellement dans le top 5 du classement général.
  • Le Coréen Dohyun Lee, tenant du titre à Prague, sera très attendu cette année encore.
  • Le Britannique Toby Roberts et l’Américain Colin Duffy seront eux aussi à surveiller de près.

Chez les femmes, la compétition promet d’être tout aussi relevée :

  • La Japonaise Mao Nakamura, vainqueur de la dernière Coupe du Monde à Salt Lake City est actuellement en tête du classement général, compte bien confirmer à Prague.
  • Elle pourra compter sur la présence de ses solides coéquipières Melody Sekikawa, Miho Nonaka et Anon Matsufuji, qui enchaînent les belles performances depuis le début de la saison.
  • L’Américaine Annie Sanders, qui est montée sur tous les podiums des compétitions cette saison, se battra une nouvelle fois pour l’or.

© IFSC

Composition de l’équipe de France

Pour cette étape de Prague, l’équipe de France aligne une sélection solide de douze grimpeurs, portée par des athlètes en pleine forme.

Chez les femmes, Oriane Bertone et Naïlé Meignan mèneront l’équipe tricolore. Naïlé vient tout juste de décrocher sa première victoire en Coupe du Monde à Curitiba il y a deux semaines, et elle revient à Prague avec de bons souvenirs, puisqu’elle y avait remporté la médaille d’argent l’an dernier. De son côté, Oriane affiche une régularité impressionnante cette saison, avec deux médailles d’argent et une quatrième place à son actif.

© IFSC

Côté masculin, Mejdi Schalck tentera de poursuivre sur sa belle lancée après avoir pris part aux trois premières finales de la saison. À ses côtés, Max Bertone vivra une grande première avec sa toute première participation à une Coupe du Monde de bloc. Le jeune Samuel Richard, récemment sacré champion d’Europe de bloc chez les jeunes, fera quant à lui ses débuts sur le circuit senior cette saison.

Voici la composition complète de l’équipe :

Femmes Hommes
Lucile Saurel Samuel Richard
Oriane Bertone Mejdi Schalck
Naïlé Meignan Max Bertone
Agathe Calliet Adrien Lemaire
Lily Abriat Antoine Girard
Selma Elhadj Mimoune Thomas Lemagner

© IFSC

Le programme

Vendredi 6 juin

9h00 : Qualifications hommes
16h00 : Qualifications femmes

Samedi 7 juin

12h00 – 14h30 : Demi-finale hommes
18h30 – 20h00 : Finale hommes

Dimanche 8 juin

12h00 – 14h30 : Demi-finale femmes
18h30 – 20h00 : Finale femmes

© IFSC

Live

Comme les années précédentes, les fans de grimpe pourront suivre les épreuves de la Coupe du Monde sur les chaînes Warner Bros Discovery (WBD).

Les demi-finales et finales de chaque étape de Coupe du Monde et des Championnats du Monde seront diffusées en direct, sur Eurosport.

Le calendrier de la saison 2025

Dates Evènement Disciplines Lieu
18-20 avril Coupe du Monde Bloc Keqiao (CHN)
25-27 avril Coupe du Monde Difficulté, vitesse Wujiang (CHN)
2-4 mai Coupe du Monde Difficulté, vitesse Bali (IDN)
16-18 mai Coupe du Monde Bloc Curitiba (BRA)
23-25 mai Coupe du Monde Bloc Salt Lake City (USA)
31 mai-1 juin Coupe du Monde Vitesse Denver (USA)
6-8 juin Coupe du Monde Bloc Prague (CZE)
13-15 juin Coupe du Monde Bloc Bern (SUI)
25-29 juin Coupe du Monde Bloc, difficulté Innsbruck (AUT)
5-6 juillet Coupe du Monde Vitesse Krakow (POL)
11-13 juillet Coupe du Monde Difficulté, vitesse Chamonix (FRA)
18-19 juillet Coupe du Monde Difficulté Madrid (ESP)
26-27 juillet Coupe du Monde Vitesse À définir
28 juillet-3 août Championnat du Monde jeunes Bloc, difficulté, vitesse Helsinki (FIN)
5-6 septembre Coupe du Monde Difficulté Koper (SLO)
21-28 septembre Championnat du Monde Bloc, difficulté, vitesse Séoul (KOR)


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C’est officiel : Adam Ondra fait ses adieux aux compétitions de bloc

03 Juin

C’est désormais officiel : Adam Ondra disputera sa dernière Coupe du Monde de bloc ce week-end, à Prague, devant son public. Une page se tourne pour celui qui aura marqué l’Histoire de l’escalade, aussi bien en compétition que sur le rocher.

Toutes les bonnes choses ont une fin. Après plus de quinze années passées au plus haut niveau international, Adam Ondra s’apprête à tourner une page de sa carrière : celle des compétitions de bloc. Le Tchèque disputera ce week-end, à Prague, sa dernière étape sur le circuit mondial dans cette discipline. Un au revoir hautement symbolique, dans la capitale de son pays.

Compétitions de bloc : un style en pleine mutation

Ce n’est un secret pour personne : les styles des compétitions de bloc ont considérablement évolué ces dernières années. Plus de mouvements dynamiques, plus de coordination, plus de spectacle aussi… parfois au détriment de l’escalade « pure », qu’Adam affectionne tant.

© IFSC

Si le grimpeur tchèque n’a jamais caché son agacement face à cette évolution, il a toujours su rester compétitif. Toutefois, cette transition stylistique semble avoir précipité sa décision de dire stop au circuit de bloc.

En octobre dernier, à l’issue de la Coupe du Monde de bloc organisée dans la capitale tchèque, Ondra laissait déjà entendre qu’il s’agissait sans doute de ses dernières apparitions dans cette discipline. À l’époque, il confiait :

J’ai le sentiment que je peux encore être compétitif face aux jeunes grimpeurs, mais je sens aussi que mon corps est trop vieux pour s’exprimer dans le nouveau style de bloc proposé. Il est donc raisonnable pour moi de me tourner vers la difficulté, où mon physique est moins mis à rude épreuve.

© IFSC

Prague, clap de fin !

Cette fois, c’est acté. Ondra fera ses adieux officiels au circuit international de bloc du 6 au 8 juin, à l’occasion de la quatrième étape de la Coupe du Monde 2025, à Prague. Un choix hautement symbolique, tant cette ville a compté dans son parcours, et tant le public tchèque sait faire vibrer la scène d’escalade.

Il y a fort à parier que cette ultime apparition en bloc sera un moment d’émotion intense, pour lui comme pour ses fans.

© IFSC

Un palmarès impressionnant

Malgré un palmarès plus fourni en difficulté, Adam Ondra a réussi à briller en bloc tout au long de sa carrière. Dès ses premières compétitions, il s’était distingué, remportant le Championnat du Monde Jeune en 2007 et 2008. En 2010, il avait réalisé un exploit unique en devenant le premier grimpeur de l’Histoire à remporter le classement général des Coupes du Monde à la fois en bloc et en difficulté.

Et puis comment oublier sa saison 2014, où il s’offrait un doublé historique en remportant les titres mondiaux en bloc à Munich, puis en difficulté à Gijón ? Cette année-là, il dominait les deux disciplines d’une main de maître.

© IFSC

En 2021, il remportait l’or lors des Coupes du Monde de bloc à Meiringen et Salt Lake City, ce qui le replaçait au sommet de la hiérarchie après plusieurs années plus centrées sur la difficulté. Il s’était également imposé à Prague en 2022 lors d’une Coupe d’Europe, devant son public, dans une ambiance électrique.

Plus récemment, il avait encore démontré sa capacité à rivaliser avec les meilleurs de la discipline, décrochant une 2ᵉ place à Prague en 2023 et se hissant en finale en 2024, dans cette même ville, pour terminer 6ᵉ.

Le rocher comme priorité

Pas question pour autant de ranger les chaussons ! Si Adam Ondra s’apprête à quitter le circuit de bloc international, ce n’est pas un adieu à la scène de l’escalade… Bien au contraire ! En grande forme, le Tchèque continue de repousser ses limites sur le rocher. En février dernier, il réalisait une ascension éclair de « Soudain Seul » 9A à Bleau, prouvant une nouvelle fois qu’il reste l’un des meilleurs bloqueurs de la planète.

© Petr Chodura

Mais ses priorités se tournent clairement vers la falaise : en ligne de mire, les projets extrêmes qu’il chérit depuis longtemps, comme le mythique « DNA » 9c de Seb Bouin dans le Verdon, qu’il compte retenter. Mais aussi « B.I.G. » le 9c libéré par Jakob Schubert à Flatanger, tout près de « Silence », son propre chef-d’œuvre.

Il compte également prendre le départ de l’épreuve de difficulté des Championnats du Monde à Séoul en septembre.


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Janja Garnbret empoche deux nouveaux 8c à vue… en une seule journée !

03 Juin

Toujours aussi impressionnante en falaise, Janja Garnbret vient de réaliser deux 8c à vue en une journée, sur ses terres slovènes ! Alors qu’elle entame un tournant dans sa carrière en réduisant sa saison de compétition, la grimpeuse de 26 ans semble plus affûtée que jamais !

Elle n’en finit plus de repousser les limites ! Janja Garnbret, double championne olympique et véritable légende vivante de l’escalade, a frappé un grand coup à Osp, dans son pays natal. La Slovène a réalisé coup sur coup deux 8c à vue dans la même journée ! Une performance remarquable… qui semble pourtant devenir une routine pour Janja.

Dans la mythique grotte de Water Roof, Janja s’est tout d’abord offert  « Osapska pošast L2 », une longue voie cotée 8c. Puis, sans faiblir, elle a enchaîné « Working class hero », initialement cotée 8b+ mais souvent proposée à 8c suite à la casse de plusieurs prises.

© Coll. Garnbret

Ces deux ascensions portent à cinq le nombre total de 8c que Janja a réalisés à vue. Une statistique hallucinante, qu’elle est la seule femme à pouvoir revendiquer. Pour mémoire, c’est en 2021 qu’elle avait signé ses deux premiers 8c à vue avec « Fish Eye » et « American Hustle » à Oliana, avant de confirmer en février dernier dans « Popolni Mrk », toujours à domicile, à Misja Pec.

Mais plus que les chiffres, c’est le cap que semble prendre Janja Garnbret qui fait rêver. Après près de dix ans de domination absolue sur le circuit international, elle a récemment annoncé qu’elle privilégierait les projets en falaise en 2025. Sa prochaine destination ? Céüse, où elle avait déjà mis des essais prometteurs dans « Bibliographie », le célèbre 9b+ libéré par Alex Megos. La Slovène pourrait-elle devenir la deuxième femme à atteindre ce niveau après Brooke Raboutou ? Rien ne semble impossible pour celle qui transforme l’impossible en ordinaire !

Les meilleures performances féminines en falaise à ce jour

# Grimpeuse Voie Cotation Date d’ascension
1 Brooke Raboutou Excalibur 9b+ 5 avril 2025
2 Anak Verhoeven La Planta de Shiva (sans genouillères) 9b 21 mai 2024
3 Anak Verhoeven La Planta de Shiva (avec genouillères) 9b 15 mai 2024
4 Laura Rogora Erebor 9b 3 octobre 2021
5 Angela Eiter Madame Ching 9b 16 décembre 2020
6 Julia Chanourdie Eagle-4 9b 7 novembre 2020
7 Laura Rogora Ali Hulk (extension total sit start) 9b 25 juillet 2020
8 Angela Eiter La Planta de Shiva 9b 22 octobre 2017

 


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Denver : quand la météo redistribue les cartes en pleine Coupe du Monde

02 Juin

Un mur de vitesse planté entre les gratte-ciels de Denver, une météo capricieuse, et deux grimpeurs qui tirent leur épingle du jeu : la première Coupe du Monde de vitesse organisée dans la métropole américaine n’aura pas manqué de contraste ! 

Ce week-end, Denver accueillait pour la première fois une étape de Coupe du Monde de vitesse. Dressé en plein cœur du centre-ville, au pied des gratte-ciels américains, le mur de 15 mètres paraissait presque dérisoire face à l’immensité des immeubles l’entourant, créant une atmosphère étonnante et presque irréelle.

Un décor spectaculaire pour une épreuve qui aura été marquée par un scénario inattendu : après les qualifications vendredi, la météo capricieuse du samedi a contraint les organisateurs à interrompre la compétition après les huitièmes de finale. Résultat : les podiums ont été établis en fonction des meilleurs chronos réalisés, que ce soit lors des qualifications ou des premiers duels.


Emma Hunt brille à domicile

Devant son public, l’Américaine Emma Hunt s’est offert la médaille d’or grâce à un temps de 6″36 réalisé en qualification. Il s’agit de la deuxième victoire en Coupe du Monde pour la grimpeuse olympienne, qui confiait à l’issue du podium :

C’était un peu étrange comme scénario de compétition, mais je suis ravie de cette médaille. J’aurais aimé pouvoir faire tous les runs, mais la météo en a décidé autrement… C’était génial de grimper à domicile, j’espère qu’on reviendra à Denver l’an prochain !

© IFSC

Derrière elle, la Polonaise Natalia Kalucka, championne d’Europe en titre, décroche l’argent avec un chrono de 6″44, tandis que la Chinoise Lijuan Deng, actuelle leader du classement général, complète le podium avec un solide 6″50.

© IFSC

Une deuxième victoire pour Kiromal Katibin

Chez les hommes, l’Indonésien Kiromal Katibin a également remporté sa deuxième victoire en Coupe du Monde grâce à un 4″83 posé dès les qualifications. Une belle confirmation pour celui qui semble désormais retrouver sa meilleure forme après une saison 2024 en demi-teinte.

Je me sens bien, je crois en ma préparation, et je veux continuer à progresser et à rester fort !

© IFSC

Le public américain a aussi eu de quoi se réjouir avec un doublé sur le podium : Zach Hammer décroche la médaille d’argent (4″88) — signant son premier podium en Coupe du Monde — et Sam Watson, détenteur du record du monde, prend le bronze avec un temps de 4″89.

© IFSC

Une compétition sans tricolores

À noter que l’équipe de France de vitesse n’avait fait le déplacement aux États-Unis. En cause : les critères de sélection établis par la FFME, qui imposaient un niveau de performance élevé pour justifier un déplacement outre-Atlantique.

Aucun athlète tricolore n’ayant rempli ces exigences lors des compétitions précédentes, l’équipe de France a donc fait l’impasse sur cette Coupe du Monde à Denver.

La suite de la saison 2025

Dates Evènement Disciplines Lieu
18-20 avril Coupe du Monde Bloc Keqiao (CHN)
25-27 avril Coupe du Monde Difficulté, vitesse Wujiang (CHN)
2-4 mai Coupe du Monde Difficulté, vitesse Bali (IDN)
16-18 mai Coupe du Monde Bloc Curitiba (BRA)
23-25 mai Coupe du Monde Bloc Salt Lake City (USA)
31 mai-1 juin Coupe du Monde Vitesse Denver (USA)
6-8 juin Coupe du Monde Bloc Prague (CZE)
13-15 juin Coupe du Monde Bloc Bern (SUI)
25-29 juin Coupe du Monde Bloc, difficulté Innsbruck (AUT)
5-6 juillet Coupe du Monde Vitesse Krakow (POL)
11-13 juillet Coupe du Monde Difficulté, vitesse Chamonix (FRA)
18-19 juillet Coupe du Monde Difficulté Madrid (ESP)
26-27 juillet Coupe du Monde Vitesse À définir
28 juillet-3 août Championnat du Monde jeunes Bloc, difficulté, vitesse Helsinki (FIN)
5-6 septembre Coupe du Monde Difficulté Koper (SLO)
21-28 septembre Championnat du Monde Bloc, difficulté, vitesse Séoul (KOR)


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Un 8C+ bloc à la séance : un énorme exploit !

02 Juin

À 36 ans, l’ancien compétiteur coréen Hyunbin Min vient de signer un exploit impressionnant, en réalisant la quatrième ascension de « United » 8C+ à Mizugaki, au Japon… En seulement une séance ! Un énorme exploit seulement quelques semaines après Hamish McArthur qui enchaînait « No One Mourns the Wicked » (coté 9A) en moins de trois heures.

C’est un véritable tour de force que vient de réaliser Hyunbin Min sur les blocs granitiques du mont Mizugaki, tout près de Tokyo. L’ancien compétiteur de haut niveau, bien connu pour ses performances en difficulté et en bloc dans les années 2010, s’est offert « United » 8C+, l’un des blocs les plus durs du Japon, en seulement une séance !

Une prouesse hors norme

« United » n’est pourtant pas une ligne anodine : ouverte en 2019 par le Japonais Ryuichi Murai, c’est une version assise du bloc culte « Decided » 8B+, libéré des années auparavant par Toru Nakajima. La séquence d’entrée ajoute cinq mouvements intenses de compression sur plats, menant directement dans « Decided ». Un passage extrêmement exigeant, qui n’avait été répété que par deux grimpeurs jusqu’ici : l’Américain Shawn Raboutou (2024) et le Japonais Daisuke Ichimiya (hiver 2025). Tous y avaient laissé plusieurs séances ; Hyunbin Min, lui, a plié la ligne dans la journée !

Mais la performance du Coréen ne s’arrête pas là : il a également enchaîné « Decided » 8B+ le même jour, juste avant de s’attaquer à la version intégrale. Un doublé impressionnant, d’autant plus qu’il s’agit de sa première réussite dans ce niveau de difficulté en bloc.

« Je n’aurais jamais imaginé réussir deux blocs aussi durs en une seule journée. C’est irréel », confie Min, encore abasourdi par sa propre performance.

© Coll. Min

De la compétition au 9b en falaise et 8C+ en bloc

Hyunbin Min est loin d’être un inconnu dans le monde de l’escalade. Longtemps pilier du circuit international, il a remporté en 2010 les Championnats d’Asie à la fois en difficulté et en bloc. Il compte plusieurs podiums en Coupe du Monde, notamment une victoire à Mokpo en 2012 et a signé plusieurs top 10 jusqu’en 2018. Toujours actif en compétition, il participait encore à des étapes internationales jusqu’en 2024.

Mais ces dernières années, le Coréen s’est davantage tourné vers la falaise et le bloc en extérieur. En 2020, il proposait le premier 9b de Corée avec « Soul Rock Dance », une voie toujours sans répétition.

Avec cette répétition de « United », Hyunbin Min rejoint le cercle très restreint des grimpeurs ayant réussi à la fois un 9b en voie et un 8C+ en bloc, un club prestigieux auquel appartiennent notamment Adam Ondra, Jakob Schubert, William Bosi, Sean Bailey, Jorge Díaz-Rullo et Brooke Raboutou. Au-delà du niveau pur, c’est surtout la manière qui impressionne. Réussir un 8C+ à vue reste inimaginable à ce jour, mais l’enchaîner à la séance constitue déjà une avancée spectaculaire dans le monde du haut niveau.


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Entre les gouttes, Adam Ondra flashe un nouveau 8B bloc !

31 Mai

De passage au Tessin pour un événement entre athlètes avec son sponsor Mammut, Adam Ondra n’a pas perdu de temps. Malgré une météo capricieuse, le Tchèque a réussi à flasher « Versace » 8B à Brione, ajoutant une nouvelle croix à son incroyable début de saison !

De retour sur le granit suisse, Adam Ondra vient de signer une nouvelle performance en bloc : le Tchèque a réussi à flasher « Versace » 8B à Brione, l’un des joyaux du Tessin. Une réussite de plus pour Ondra, qui enchaîne les performances de haut niveau depuis le début de l’année 2025 !

« Je n’avais pas grimpé à Brione depuis des années, et c’était même ma toute première fois dans ce secteur », explique Adam. « Nous n’avions qu’un après-midi pluvieux pour grimper, mais on en a bien profité. C’était une super session avec Jakob Schubert, Alberto Ginés López et Yannick Flohé. J’ai réussi à flasher « Versace » juste avant que la pluie ne rende la sortie impraticable ! »

Cette nouvelle performance s’est déroulée dans le cadre du sommet des athlètes Mammut, qui rassemblait des sportifs de toutes disciplines en Suisse. L’occasion pour le grimpeur de retrouver ses coéquipiers dans une ambiance conviviale et motivante.

Le bloc, ouvert en mai 2020 par l’Américain Jimmy Webb, avait été enchaîné une deuxième fois le jour même par Daniel Woods. Depuis, il a connu quelques répétitions notables, dont une ascension féminine par Alizée Dufraisse.

 

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Avec ce nouveau 8B flash, Adam Ondra poursuit une impressionnante série de croix depuis le début de l’année.

En janvier, il flashait « El Elegido » à La Pedriza (8B+/C, proposé à 8B+ par Ondra). En février, il franchissait une étape majeure de sa carrière en réussissant son premier 9A bloc avec « Soudain Seul » à Bleau. Le lendemain, il enchaînait « La Ligne de Bête » 8B+ dès son premier  essai, ainsi que « Imothep du Sol » 8B.

À ce jour, Ondra totalise dix-sept 8B blocs flash, dont plusieurs initialement cotés 8B+.


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Domen Škofic signe la cinquième ascension de « Move » 9b/+ à Flatanger

30 Mai

Après plusieurs semaines de travail acharné, l’ancien champion du monde jeune slovène Domen Škofic est venu à bout de « Move », l’une des voies les plus mythiques et exigeantes de la grotte de Flatanger en Norvège.

« J’avoue que j’étais intimidé à l’idée de m’engager dans une voie aussi dure, mais je suis vraiment heureux de l’avoir fait ! » a-t-il confié, encore ému par sa réussite.


« Move », est l’une des lignes les plus emblématiques de Flatanger. Équipée et libérée par Adam Ondra en 2013, ce géant de 50 mètres est composé de plusieurs pas de blocs très durs. Au moment de son ascension, Ondra lui avait attribué une cotation ouverte entre 9b et 9b+, une incertitude que les répétiteurs suivants (Seb Bouin en 2019, puis Alex Megos et Jorge Díaz-Rullo en septembre 2024) ont conservée.

Depuis plusieurs années, le Domen Škofic s’est détourné des compétitions internationales (il a pris sa retraite à la fin de la saison 2022), pour se concentrer pleinement sur la falaise. Après avoir coché plusieurs 9a+ comme « Catxasa » ou « Chilam Balam », il cherchait un nouveau défi à la hauteur de son potentiel. Il l’a trouvé dans la grotte norvégienne :

« Après avoir fait quelques classiques plus abordables à l’automne dernier, j’ai voulu m’investir dans quelque chose de plus dur ici. Grâce au partage du travail et des méthodes avec Jorge Díaz-Rullo, j’ai progressé plus vite que prévu. », explique-t-il.

Revenu avec sa compagne il y a quelques jours, Škofic a pris le temps de retrouver ses sensations avant de réaliser l’ascension parfaite : « Tout s’est enchaîné idéalement, le flow, les conditions… Un moment irréel. »

 

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Installé dans la grotte jusqu’à la semaine prochaine, Domen a l’intention de souffler un peu, mais ne cache pas son envie de s’attaquer à un projet encore plus dur dans les jours à venir.

Même si « Move » représente déjà la voie la plus difficile de sa carrière, il ne compte pas s’arrêter là : « Je me sens bien ici, pas seulement pour grimper… J’aime aussi beaucoup le mode de vie que ce lieu m’apporte. »


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