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Author Archives: Nicolas Mattuzzi

Jules Marchaland enchaîne son tout premier 8C bloc !

06 Août

En voyage express en Suisse avec Simon Lorenzi, Jules Marchaland vient de franchir un nouveau cap en signant son tout premier 8C bloc avec l’enchaînement de « Foundation’s Edge », un classique de Fionnay.

Après avoir récemment passé du temps à Céüse, Jules Marchaland s’est laissé tenter par une virée en Suisse, dans le frais relatif de Fionnay, un haut lieu du bloc estival. Sans objectif précis, il comptait surtout profiter des classiques du secteur. Mais c’est avec une belle série de croix qu’il a entamé son séjour — et une grande première dans sa carrière !

Dès le premier jour, il s’est « échauffé » dans « Scarred for Life », un 8B+ réputé pour la qualité de son rocher et de ses prises. Jules tente un run flash, tombe en haut — un peu « précipitamment », comme il l’avoue lui-même — avant de l’enchaîner juste après.

Je suis un peu con, je me suis précipité pour le flash alors que j’aurais dû attendre et mieux me préparer… Mais bon, je suis trop impatient dans la vie !

© Coll. Marchaland

Direction ensuite « Foundation’s Edge », un 8C ouvert par Dave Graham en 2013, connu pour ses mouvements puissants. De nouveau trop impatient pour attendre un essai flash bien préparé, Jules se lance sans trop de repères… et échoue lors de sa première tentative. Il enchaîne ensuite plusieurs essais prometteurs, tombe tout en haut, mais le bloc lui résiste pour cette première journée.

Après un repos bien mérité, la journée suivante sera synonyme de réussite. Il flashe « Permanent Midnight » 8A+, deux 8A dont « Off the System » (qu’il flashe également)… et enfin la croix tant convoitée. Jules revoit sa méthode sur les premiers mouvements de « Foundation’s Edge », affine son exécution… et parvient à se rétablir au sommet du bloc ! Une première en 8C pour le jeune grimpeur français, qui avoue avoir jusque-là peu exploré les limites du très haut niveau en bloc.

C’est comme une nouvelle pratique pour moi… Je me régale !

© Coll. Marchaland

Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Galvanisé par ses performances, Jules tente ensuite un essai flash dans « Compass North », un 8B+ exigeant. Il chute… la main dans le bac final ! Qu’à cela ne tienne, il coche le bloc juste après !

J’avoue j’ai craqué ! J’ai oublié de mettre un pied gauche, du coup j’ai pas assez poussé, je suis arrivé un peu court sur le dernier bac… Ça s’est joué à rien ! Heureusement je l’ai enchaîné juste après.

Avec une telle forme, Jules ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Il vise désormais « Permanent Low » 8C+, la version rallongée de « Permanent Midnight », et pense également se frotter à « Fuck the System », autre 8C+ emblématique du secteur.


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Stefano Ghisolfi signe son bloc le plus dur avec « Hazel Grace Sit » 8C/+

05 Août

Déjà bien connu pour ses exploits en falaise, l’Italien Stefano Ghisolfi continue de surprendre en bloc ! Il vient de réaliser son bloc le plus dur à ce jour avec l’enchaînement de « Hazel Grace Sit » 8C/+ au col du Gothard, en Suisse.

Ce bloc, réputé pour son esthétisme et son cadre alpin magnifique, a été ouvert en version debout (8B+) par Giuliano Cameroni en 2017, avant que ce dernier ne lui ajoute un départ assis en 2021, proposant alors une cotation de 8C+ « soft ». Depuis, plusieurs grimpeurs comme Florian Wientjes, Dave Graham, Sam Weir ou encore Stefano Carnati ont confirmé la difficulté, oscillant entre 8C et 8C+. Stefano Ghisolfi, quant à lui, a préféré opter pour la note de 8C.

« Il m’a fallu quatre jours pour enchaîner le bloc le plus dur que j’ai jamais fait, et sans aucun doute l’une des plus belles lignes de Giuliano Cameroni », a-t-il confié sur Instagram.

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par Stefano Ghisolfi (@steghiso)

Ce succès marque un tournant pour le grimpeur italien, qui semble prendre un plaisir croissant à explorer le monde du bloc :

« Ce que j’aime dans le bloc, c’est la quantité hallucinante de lignes incroyables que je n’ai encore jamais essayées. J’ai littéralement le monde entier à grimper. Je n’ai même pas besoin d’aller très loin pour trouver de nouveaux projets. Des spots comme Magic Wood, Fontainebleau, Albarracín, Rocklands… j’ai tellement de lieux à découvrir. Ce n’est que le début pour Stefano le bloqueur ! ».

Un début prometteur, bien qu’il ait déjà enchaîné plusieurs blocs de haut niveau ces derniers mois, notamment « Anam Cara Low » 8C à Silvapark en juin. À noter qu’il a aussi résolu le crux du fameux « Silence » 9c d’Adam Ondra, une section estimée à 8C bloc minimum !

© Coll. Ghisolfi

Une transition après un printemps 100% falaise

Avant de se consacrer au bloc cet été, Stefano Ghisolfi avait en ligne de mire un objectif ambitieux : enchaîner quatre voies en 9b sur quatre falaises différentes en Espagne.

Pari presque réussi : il aura finalement coché trois de ces voies majeures ce printemps : « The Full Journey » à Margalef (3e ascension), « Sleeping Lion » à Siurana (4e ascension) et « Neanderthal » à Santa Linya (4e ascension).

Seule « Fight or Flight » à Oliana lui aura résisté, malgré de nombreuses journées de travail. La chaleur l’aura finalement contraint à abandonner le projet… pour mieux y revenir ?

© Mar Diaz Miranda


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Max Bertone signe sa meilleure croix en falaise avec « La Moustache qui Fâche » 9a+

04 Août

Alors qu’il figure actuellement à la 8e place du classement mondial de difficulté, Max Bertone a profité d’une courte pause dans la saison internationale pour retourner sur un projet falaise qu’il essayait depuis deux ans : « La Moustache qui Fâche », un 9a+ emblématique d’Entraygues.

Un pari réussi, puisque le jeune Réunionnais vient d’en signer l’enchaînement, établissant ainsi sa meilleure performance en falaise à ce jour !


Un combat de longue haleine

Libérée en 2005 par Enzo Oddo, « La Moustache qui Fâche » est une voie courte mais intense. Sa difficulté se concentre dans la seconde moitié, sur un mur déversant parsemé de sections très blocs, sans véritable repos. La ligne tire son nom d’une réglette de sika placée dans le haut de la voie, puis enlevée par l’équipeur Yann Guesquiers.

Max Bertone avait déjà tenté la voie en 2023, après la Coupe du Monde de Briançon. Il y était tombé au dernier mouvement dur du second crux. Cette année encore, après le TAB, il est revenu à Entraygues avec l’envie d’en finir.

Ça fait deux ans que je la travaille, sur des courtes périodes de quelques jours. Le processus a été un peu haché. Cette année, j’ai dû reprendre les calages pour me souvenir des détails que j’avais oubliés… et ça m’a coûté trois autres séances à tomber à chaque fois sur ce dernier mouvement dur.

Avec une voie aussi exigeante, chaque essai est précieux : les prises sont agressives pour les doigts, et Max n’avait généralement qu’un seul véritable essai par séance. Mais lors de sa dernière session, un détails a tout changé :

J’ai testé un nouveau pied sur les conseils de mon père et, bonne surprise, ça m’a libéré une nouvelle séquence de mains sur ce fameux deuxième crux… Deux des trois mouvements durs ont sauté et j’ai enchaîné immédiatement après, même si je n’avais pas fait un bon run sur le bas !

© Coll. Bertone

Avec ce nouveau calage, Max avoue que la voie lui a paru bien plus accessible. Assez pour remettre en question la cotation ?

Je pense maintenant qu’elle est un peu soft pour du 9a+. Je m’en veux d’avoir passé autant de temps dans une mauvaise méthode sans la remettre en question… C’est une excellente leçon que je retiens dans l’approche de ce genre de voies dures !

En tout, il aura fallu à Max sept séances réparties sur deux étés pour venir à bout de ce projet.

Une coupure salvatrice avant de repartir en compétition

Entre les étapes de Coupe du Monde de Madrid et Koper, cette escapade falaise a permis à Max de se ressourcer.

Cette période de récup à Briançon m’a vraiment fait du bien. J’ai un peu souffert de la longueur de la saison sur les deux dernières étapes de Chamonix et Madrid. Quinze jours après la finale à Innsbruck, j’étais complètement vidé mentalement et physiquement. Là, je me sens bien retapé et prêt à reprendre l’entraînement pour Koper et Séoul en septembre !

Avec une médaille à Bali et une finale à Innsbruck, Max réalise déjà une très belle saison internationale. Ce 9a+ en falaise s’ajoute donc comme une cerise sur le gâteau, confirmant que le jeune Réunionnais est capable de briller autant sur résine qu’en extérieur.


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Six jours, dix croix majeures : l’incroyable séjour de Laura Rogora en France !

03 Août

Laura Rogora vient de terminer un séjour en France incroyable. Sa visite n’a duré que six jours, mais elle a enchaîné une série de voies tout simplement hallucinantes !

La grimpeuse italienne Laura Rogora a une fois de plus repoussé les limites de la performance féminine en falaise. En seulement six jours de grimpe dans les Gorges du Loup, elle a signé un carnet de croix vertigineux, culminant avec la première ascension féminine à vue d’un 8c+ : « Ultimate Sacrifice ».

Une performance historique, qui place désormais le meilleur niveau d’escalade à vue féminin à une seule lettre du record masculin (9a à vue pour Adam Ondra et Alex Megos).

Mais cet exploit n’est que la cerise sur le gâteau d’un séjour où Laura a littéralement avalé les voies du secteur varois. À son palmarès : un 9a+, deux 9a/+, un 9a, un 8c+/9a, deux 8c+, et deux 8c – dont un à vue et un flash. Bref, un feu d’artifice de croix impressionnantes réalisées à une cadence effrénée.

« Maintenant, retour à l’entraînement pour préparer la dernière partie de la saison », a-t-elle sobrement écrit sur Instagram.

Sa liste de croix dans les Gorges du Loup :

  • « Punt’X » 9a+ en 5 essais
  • « Kinematix » 9a/+
  • « Just Two Fix » 9a/+ en 6 essais
  • « Trip Tip Tonik » 9a en 3 essais
  • « Asaï XXL » 8c+/9a
  • « Ultimate Sacrifice » 8c+ à vue
  • « Tango to Nik » 8c/8c+ en 2 essais
  • « Total Éclatch » 8c+
  • « 7PM JP Show » 8c à vue
  • « Hotchillix » 8c flash

© Niccolò Pieri

Ce séjour dans les Gorges du Loup confirme une nouvelle fois que Laura Rogora est la meilleure falaisiste au monde. Dès qu’elle délaisse les compétitions pour se consacrer au rocher, elle enchaîne les 8c+/9a et 9a+ à une vitesse fulgurante, et réussit régulièrement à vue ou flash des voies dans le 8c.

En octobre 2021, elle signait son ascension la plus difficile à ce jour avec « Erebor » 9b/+ et devenait l’une des rares femmes à atteindre ce niveau. Avant ce séjour dans le sud de la France, son précédent voyage à Mišja Peč, en Slovénie (fin 2024 / début 2025), était sans doute le plus impressionnant de sa carrière. En une semaine (et sans aucun jour de repos !), elle avait enchaîné six voies entre le 8c+ et le 9a !

Dans les trois mois précédant ce séjour slovène, Laura avait déjà sillonné l’Europe, accumulant un carnet de croix monumental, avec plusieurs premières féminines et répétitions majeures. Elle signait notamment la première ascension féminine de « Goldrake » 9a/+ à Cornalba, en Italie, puis enchaînait deux 9a+, six 9a, quatre 8c, tout en réussissant plusieurs 8b+ à vue.


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Nouveau format de compétition : l’IFSC lance la Grande Finale des Nations !

02 Août

L’IFSC continue d’innover dans le paysage de la compétition internationale. Du 23 au 26 octobre 2025, Fukuoka, au Japon, accueillera la première édition de l’IFSC Nations Grand Finale, un tout nouveau format par équipes mêlant stratégie, intensité et esprit collectif.


Six pays invités, deux disciplines, un seul objectif : la victoire collective.

Inspirée du Boulder Mixed Team testé à Salt Lake City en 2021, cette compétition inédite rassemblera les six meilleures nations du classement combiné Bloc et Difficulté de la saison 2025 : le Japon, la France, la Slovénie, l’Autriche, les États-Unis et la Grande-Bretagne.

Chaque équipe sera composée de deux femmes et deux hommes, avec la possibilité d’ajouter une remplaçante et un remplaçant. Tous les athlètes participeront aux deux disciplines – bloc et difficulté – dans un format combiné inédit, dont les détails seront dévoilés prochainement.

Ce format mettra en lumière le rôle des entraîneurs, qui devront élaborer des stratégies en temps réel aux côtés de leurs grimpeurs. L’idée ? Créer une vraie dynamique d’équipe, bien différente des formats individuels habituels.

La France, victorieuse du classement des nations, parmi les grandes favorites

L’équipe de France a brillé tout au long de la saison 2025, remportant notamment le classement des nations en bloc, devant deux poids lourds du circuit : le Japon et les États-Unis.

Avec un total de 6 783 points, elle a devancé le Japon (6 181,7 pts) et les USA (5 612,3 pts), confirmant ainsi la profondeur et la régularité de son collectif.

Forts de cette performance, les Bleus font donc logiquement partie des grands favoris pour cette première édition du Nations Grand Finale à Fukuoka !

© Timothée Nitschke

Un événement en parallèle du Master de Para-escalade

En parallèle de cette grande première, Fukuoka accueillera également un Master international de para-escalade, regroupant les quatre catégories sportives sélectionnées pour les Jeux Paralympiques de Los Angeles 2028. Parmi elles : B1, AU2, AL2, RP1.

L’occasion pour les meilleurs paragrimpeurs mondiaux de se mesurer dans un contexte international d’envergure, et de mettre en lumière leur discipline avant son entrée officielle aux Jeux.

© IFSC

Une finale pour les nations… et pour la saison 2025

Avec cette nouvelle compétition, l’IFSC souhaite non seulement récompenser les pays les plus performants, mais aussi proposer un spectacle collectif et stratégique qui pourrait bien s’imposer comme un rendez-vous incontournable des saisons futures.

Les noms des athlètes sélectionnés, le format exact de la compétition et les horaires seront dévoilés dans les prochaines semaines. Une chose est sûre : la France sera bien de la partie, et il faudra compter sur elle dans ce nouvel affrontement des nations !

© IFSC


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Daniel Woods dans sa guerre contre « Alphane » 9A : un projet qui le hante depuis des saisons !

01 Août

Daniel Woods revient en vidéo sur sa longue bataille contre « Alphane » 9A, l’un des blocs les plus durs du monde. Malgré les échecs répétés, le grimpeur américain reste déterminé à en venir à bout, transformant cette quête en un véritable cheminement mental.

Daniel Woods n’est pas du genre à baisser les bras. Dans une récente vidéo publiée sur sa chaîne YouTube, le bloqueur américain revient sur sa lutte acharnée contre « Alphane », l’un des plus célèbre 9A, situé à Chironico, en Suisse. Un bloc qu’il qualifie lui-même comme « son pire ennemi » : « Alphane m’a déjà demandé plus de travail que n’importe quel autre bloc que j’ai essayé sérieusement jusqu’à présent », explique l’Américain de 36 ans.

Ce n’est pas peu dire quand on connaît le palmarès de Daniel Woods. Avec plus de vingt blocs dans le 8C et plus à son actif, et des réalisations mythiques telles que « Return of the Sleepwalker » 9A, « The Process » 8C+, « Box Therapy » 8C+, ou encore « Creature from the Black Lagoon » 8C+, l’Américain est considéré comme l’un des plus grands bloqueurs de ces deux dernières décennies.

© Coll. Woods

Mais « Alphane » semble avoir une saveur particulière pour lui. Ou plutôt un goût amer. L’instabilité météo du Tessin, la difficulté du style de mouvement, la distance avec son lieu de vie : tout joue contre lui. Pourtant, malgré les échecs, Woods reste motivé à en venir à bout. « Ce processus avec « Alphane » fera de moi un grimpeur mentalement plus fort », affirme-t-il avec conviction.

« Alphane », une ligne historique

Ouvert en avril 2022 par Shawn Raboutou, Alphane a été le premier bloc de cette cotation à voir autant de répétiteurs en si peu de temps. Après la première ascension de Shawn, Aidan Roberts et Will Bosi signent deux répétitions en octobre de la même année, suivis par Simon Lorenzi en décembre. Depuis, Jakob Schubert (2023) et Sean Bailey (2024) ont eux aussi dompté la bête.

Pour Daniel Woods, la quête est toujours en cours. Le projet semble l’avoir transformé en profondeur, et sa vidéo documente non seulement ses tentatives physiques, mais aussi les hauts et les bas psychologiques que représente un tel challenge.

Dans la lignée de « Burden of Dreams », « Return of the Sleepwalker », et « Soudain Seul », « Alphane » s’impose comme l’un des blocs les plus emblématiques de notre décennie !


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Double performance : Paul Jenft et Jules Marchaland enchaînent coup sur coup « Action Discrète » 9a

01 Août

Deux des meilleurs grimpeurs français du moment ont enchaîné coup sur coup une voie inédite… et pas des moindres ! Paul Jenft et Jules Marchaland se sont mesurés à « Action Discrète », une ligne encore jamais enchaînée, qu’ils ont tous deux réussie à quelques minutes d’intervalle. Résultat : une première ascension pour Paul, suivie immédiatement de la première répétition par Jules !

Une ambiance bon enfant, faite de motivation partagée et de belles performances — le genre de journée qu’on n’oublie pas !


Quel privilège d’être le premier à grimper ce magnifique mur suspendu !

Paul Jenft

C’est Romain Noulette qui a repéré et équipé cette voie, baptisée « Action Discrète » en clin d’œil à sa ressemblance (depuis le sol) avec la célèbre « Action Directe » du Frankenjura. Et si l’inspiration est germanique, le style l’est tout autant : une vingtaine de mouvements puissants et intenses, à mi-chemin entre le bloc et la voie.

© Coll. Jenft

Selon Paul, cette ligne exige une excellente technique de pied, tandis que Jules la décrit comme « puissante, très bloc, et à courte résistance » — une combinaison parfaite pour lui, qui a plié la ligne en une seule journée !

Nous sommes de vrais chanceux. Ce rocher est vraiment impressionnant !

Jules Marchaland

Quelle cotation pour « Action Discrète » ?

Tous deux s’accordent sur un 9a « soft », même si Paul nuance : « avec une bonne technique de pied et une petite dose d’imagination, l’ensemble pourrait se trouver plus accessible qu’il n’y paraît… ». Un appel lancé aux amateurs de méthodes créatives !

Quant à la localisation exacte de la voie ? Elle reste, pour l’instant, secrète… sans doute pour préserver la tranquillité du site et laisser à d’autres le plaisir de la découverte.

Jules, de son côté, regarde déjà vers l’avenir avec enthousiasme : cap sur la Suisse dans les prochaines semaines, où il compte tester tout ce qu’il pourra !

Jenft & Marchaland : un duo bien rodé !

Ce n’est pas la première fois que Jules et Paul enchaînent une voie dure dans la foulée l’un de l’autre. Début juillet, ils avaient déjà partagé le processus d’un autre 9a : « Raide de Toit », une ligne physique et déversante ouverte par Tanguy Topin.

© Nicolas Vaillant

Cette fois-là, c’est Jules qui avait pris l’avantage, avec une première ascension réalisée 30 minutes avant Paul. Tous deux étaient tombés à quelques minutes d’intervalle sur le dernier mouvement la veille du succès, dans un duel amical à la fois physique et mental.

« J’ai adoré tout le processus, à deux, jour après jour », résumait Paul. « C’est une super ligne, et quel plaisir de la partager avec Paul », racontait Jules.


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Un solo de 400 mètres sur un big wall en Norvège pour Pete Whittaker !

31 Juil

Le Britannique Pete Whittaker vient de réaliser un exploit sur l’un des big walls les plus techniques de Norvège : la face nord du Store Blåmann. En solo encordé, il a gravi la voie « Atlantis » (400 m, 7b/+) en 8 heures et 45 minutes.

Situé sur l’île de Kvaløya, le Blåmann (1044 m) est considéré comme « le petit big wall de Norvège ». Si sa hauteur est modeste comparée aux géants comme le Kjerag ou le Troll Wall, la verticalité et l’exigence technique de sa face nord en font un terrain de jeu redouté des grimpeurs.

C’est dans ce décor sauvage que Pete Whittaker s’est lancé dans l’ascension de « Atlantis », une ligne historique ouverte en artif’ en 1980 et libérée dix ans plus tard.

Il m’a fallu une longueur pour retrouver le rythme, car la difficulté du premier relais m’a un peu pris par surprise. Mais après ça, je me suis vraiment éclaté !

Selon Pete Whittaker, la face nord du Blåmann « est assez petite comparée à d’autres géants norvégiens comme le Kjerag ou le Troll Wall, mais ce qu’elle n’a pas en hauteur, elle le compense en difficulté, car aucune longueur n’est donnée. » Il ajoute :
« J’ai un peu ralenti dans la dernière partie car je n’avais pas pris assez d’eau (pourquoi je fais toujours la même erreur ?), mais j’ai atteint le sommet en savourant cette escapade en solo. »

Pete Whittaker, expert du solo en terrain d’aventure

Cette ascension s’inscrit dans la lignée des grandes réalisations en solo de Pete Whittaker. Membre du célèbre duo Wide Boyz, spécialiste mondialement reconnu de la fissure, Pete n’en est pas à son coup d’essai dans ce style d’escalade engagé.

En 2016, il avait déjà marqué les esprits avec la première ascension en solo encordé et en une journée d’El Cap dans le Yosemite, via la voie « Freerider ». Deux ans plus tard, il enchaînait même le Half Dome et El Cap dans la même journée, toujours en solo. En 2020, il avait également gravi en solo une grande voie sur le Kjerag, en Norvège.

Les différents types de solo

Il existe 3 types de solo que l’ont pourrait différencier ainsi:

  • le solo intégral, qui comporte le plus de risque puisqu’il s’agit du solo sans aucun matériel de protection
  • le solo auto assuré, souvent définit comme un solo en moulinette sur corde fixe, ou en tête
  • le solo encordé, qu’on peut définir comme un solo en tête, avec pose des protections (escalade en trad)

 

Son attachement pour le pays scandinave n’est plus à prouver : il y a déjà gravi des lignes extrêmes comme « The Recovery Drink » (8c+ trad) ou « Eigerdosis » (8c trad), avant de proposer un 9a trad avec « Crown Royale » à l’automne 2023 sur le Profile Wall.

L’ascension de Pete a été filmée dans un style sobre mais immersif, fidèle à l’esthétique des Wide Boyz. On y découvre la solitude du grimpeur, suspendu dans l’immensité granitique du nord norvégien, loin de toute assistance. Un exploit aussi technique que mental, dans un cadre parmi les plus isolés d’Europe !


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En solo intégral, Pete Whittaker enchaîne les 800m de la falaise de Kjerag !

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Laura Rogora entre dans l’Histoire avec le premier 8c+ à vue féminin !

29 Juil

Laura Rogora vient de franchir un nouveau cap historique dans le monde de l’escalade. En enchaînant « Ultimate Sacrifice » 8c+ au secteur Déversé dans les Gorges du Loup (Alpes-Maritimes), la grimpeuse italienne devient la première femme au monde à réaliser un 8c+ à vue.

Une performance qui la place parmi les très rares grimpeurs à avoir réussi un tel exploit. Seuls quelques noms prestigieux comme Patxi Usobiaga, Adam Ondra ou Alex Megos ont déjà enchaîné des voies de ce niveau à vue, et seuls Ondra et Megos ont poussé l’exploit jusqu’à 9a.

Une journée qui entre dans l’histoire

Ce 8c+ à vue marque l’apogée d’un séjour déjà monumental pour la grimpeuse de 24 ans. En quelques jours seulement dans les Gorges du Loup, Laura a accumulé un carnet de croix impressionnant :

  • « Punt’X » 9a+, une voie historique dont elle a signé la première ascension féminine (et probablement l’ascension la plus rapide !) ;
  • « KinematiX » 9a/+ et « Just Two Fix » 9a/+, deux lignes réputées pour leur intensité ;
  • un flash de « Hot Chili-X » 8c ;
  • et le même jour que son exploit à vue, l’enchaînement express de « Trip Tik Tonik » 9a… en seulement trois essais !

C’est sans aucun doute, le meilleur jour de ma vie en falaise !

Pourtant, tout n’a pas été simple dans « Ultimate Sacrifice » : la grimpeuse italienne raconte avoir frôlé la chute à deux reprises, sur une première section en 8b et dans le final, où elle a dû dé-escalader pour récupérer avant de filer vers le relais.

Laura Rogora, toujours plus haut

Ce nouvel exploit ne fait que confirmer ce que le monde de l’escalade sait déjà : Laura Rogora est aujourd’hui l’une des grimpeuses les plus complètes et performantes de l’histoire.

Depuis son tout premier 9a à seulement 14 ans, la Romaine s’est construite un palmarès unique : première Italienne dans le neuvième degré, première Italienne à enchaîner un 9b (avec « Ali Hulk Sit Extension Total ») et 9b/+ (avec « Erebor »), plusieurs 8c réalisés à vue (dont « Ajo Crudo », « Spanish Caravan » et « American Hustle »), multiples victoires et podiums en Coupe du Monde… et désormais, un record mondial à vue.

Avant ce 8c+, seules trois femmes – Janja Garnbret, Chaehyun Seo et Laura elle-même – avaient déjà validé un 8c à vue, ce qui restait le sommet absolu de la discipline féminine. En franchissant ce niveau supérieur, Laura réduit un peu plus l’écart avec le niveau masculin, où seul un petit cercle de légendes a fait mieux.


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De passage en France, Laura Rogora enchaîne deux 9a+ et un 8c flash !

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Simon Lorenzi frappe fort à Magic Wood : un 8C+ et un 8C en une journée !

29 Juil

Le grimpeur belge Simon Lorenzi continue d’impressionner. De passage à Magic Wood il a signé une journée d’exception en enchaînant deux lignes d’anthologie : « Brain Rot » 8C+ et « In Search of Lost Time » 8C, toutes deux réalisées à quelques heures d’intervalle.

Découvert par Dave Graham et libéré en avril par Will Bosi, « Brain Rot » se situe à gauche du 8A mythique « Jack’s Broken Heart ». Cette ligne, ultra intense sur réglettes, a récemment été libérée par William Bosi puis répétée par Tamas Zupan.

Simon y est venu à bout au deuxième essai de sa troisième session, suggérant au passage une potentielle décote à 8C :

Je me suis senti super fort dans le bloc, il m’a fallu seulement deux essais lors de cette séance pour l’enchaîner !

© Clément Lechaptois

Mais la journée était loin d’être terminée pour le Belge. Direction la célèbre Darkness Cave, où il retrouvait « In Search of Lost Time », un 8C ouvert par Daniel Woods en 2008 et rarement répété depuis.

Après quatre chutes dans le crux final et un corps fatigué, Simon a trouvé les ressources pour l’emporter lors d’un cinquième et ultime essai, de nuit :

J’adore ces sessions de nuit où tout se joue sur un dernier essai. Ce genre de journée me rappelle pourquoi je m’entraîne autant !

© Clément Lechaptois

Déjà auteur de quatre blocs dans le neuvième degré – « Soudain Seul » (son première en 2021), « Alphane », « Burden of Dreams » et « Return of the Sleepwalker » – Lorenzi prouve une fois de plus qu’il est l’un des grimpeurs les plus complets et réguliers de sa génération.

En Suisse, où il avait déjà marqué l’histoire avec « Off the Wagon Low » 8C+, il continue de repousser ses limites :

Enchaîner un 8C+ (peut-être 8C) et un 8C le même jour, c’est quelque chose que je n’aurais pas imaginé il y a peu. Je suis vraiment reconnaissant de voir que le travail paie.


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Et de quatre ! Simon Lorenzi enchaîne « Return of the Sleepwalker » 9A après une bataille acharnée !

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Comment suivre en direct les Championnats du Monde jeunes 2025 ?

28 Juil

Du 28 juillet au 3 août, Helsinki accueille l’une des plus grandes compétitions internationales d’escalade : les Championnats du Monde Jeunes. Pendant une semaine, plus de 470 grimpeurs venus de 56 nations s’affrontent en bloc, difficulté et vitesse.

Pour ne rien manquer, nous avons centralisé ici tous les lives officiels de la compétition. Si les qualifications ne sont pas retransmises, vous pourrez suivre en direct et gratuitement toutes les demi-finales et finales sur cette page, tout au long de la semaine.

Programme et lives

Bloc

Mardi 29 juillet : Demi-finales U19

Mercredi 30 juillet : Demi-finales U17

Finales U19 et U17

Difficulté

Vendredi 1er août : Demi-finales U19

Samedi 2 août : Demi-finales U17

Finales U19 et U17

Vitesse

Dimanche 3 août : Finales U17 et U19


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Les Championnats du Monde jeunes 2025 débarquent à Helsinki !

27 Juil

Du 28 juillet au 3 août, Helsinki accueille l’une des plus grandes compétitions d’escalade au monde : la 34ème édition des Championnats du Monde Jeunes. Sept jours de compétition, trois disciplines et plus de 470 athlètes venus de 56 pays, dont 24 Français.

Créée en 1992, cette compétition est devenue l’événement incontournable pour la relève mondiale. Initialement dédiée uniquement à la difficulté, elle s’est ouverte à la vitesse dès 2001 et au bloc en 2015.

Depuis, elle réunit chaque année les meilleurs espoirs de la planète, qui s’affronteront ici pour la première fois dans les catégories U17 et U19, souvent sur plusieurs disciplines à la fois.

© IFSC

L’équipe de France

La délégation tricolore sera bien représentée à Helsinki, avec 24 athlètes engagés.

Chez les U17 filles, on retrouvera Swann Lamblin-Burguet, Amie Lerondel (difficulté), Lou Auclair (difficulté et bloc), Iloé Cherif Michel (bloc) et Gabrielle Desbois (vitesse).

Dans la même catégorie, côté garçons, seront présents Augustin Noé, Rémi Gautier et Hypolite Vilanova (difficulté), Mathis Duteurtre, Evan Lemagner, Aristide Madry Allepaerts (bloc) et Léo Grosset (vitesse).

En U19 filles, ce sont Macha Brebion (difficulté), Louise Puech Yazid (difficulté et bloc), Luna Alvernhe (bloc), Eva-Lina Rymasz et Ambre Ecaille (vitesse) qui défendront les couleurs françaises.

Enfin, chez les U19 garçons, on retrouvera Malo Guidoni, Akyan Etchar et Pierre Marzullo (difficulté), Samuel Richard, Camille Claude et Lilian Bonniot (bloc), ainsi que Paco Lehmann et Gabriel Cancel (vitesse).

© IFSC

Le programme complet

La semaine de compétition débutera par le bloc et la difficulté, avant de se conclure par l’épreuve de vitesse le dimanche 3 août :

Bloc

Lundi 28 juillet : qualifications U19
Mardi 29 juillet : qualifications U17 + demi-finales U19
Mercredi 30 juillet : demi-finales U17 + finales U19 et U17

Difficulté

Jeudi 31 juillet : qualifications U19
Vendredi 1er août : qualifications U17 + demi-finales U19
Samedi 2 août : demi-finales U17 + finales U19 et U17

Vitesse

Dimanche 3 août : qualifications et finales U17 et U19

Où suivre l’événement ?

Comme chaque année, l’intégralité des Championnats du Monde Jeunes sera retransmise en direct et sans restriction géographique sur la chaîne YouTube de l’IFSC (demi-finales et finales de toutes les épreuves).


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De passage en France, Laura Rogora enchaîne deux 9a+ et un 8c flash !

26 Juil

Entre deux manches de Coupe du Monde, Laura Rogora s’est offert des croix majeures dans les Gorges du Loup, signant deux 9a+ et un 8c flash en seulement trois jours !

Entre deux compétitions internationales, Laura Rogora s’est offert une parenthèse en falaise avant de replonger dans sa routine d’entraînement. Sur le chemin du retour après la Coupe du Monde de Madrid (où elle a terminé deuxième), la grimpeuse italienne a fait halte en France, dans les Gorges du Loup, où elle a enchaîné en trois jours seulement deux 9a+ et un 8c flash.

Actuellement troisième du classement provisoire de la Coupe du Monde de difficulté – derrière Erin McNeice et Chaehyun Seo – la Romaine de 24 ans peut se targuer d’une saison déjà riche, avec deux médailles d’argent, deux quatrièmes places et un top 10. Elle a également remporté la Coupe d’Europe à Campitello le mois dernier en dominant tous les tours de la compétition.

En manque de rocher, Laura n’a pas résisté à l’appel du caillou et s’est attaquée aux classiques de la célèbre gorge niçoise. Elle a d’abord clippé le relais de « Punt X » 9a+, une ligne mythique libérée par Alex Chabot en 2007. Initialement cotée 9a, elle a été réévaluée après la casse d’une prise clé ; Pierre Le Cerf avait signé la première ascension de cette version plus difficile en 2020. Cinq essais auront suffi à l’Italienne pour enchaîner cette voie emblématique.

© Alberto Di Guida

Dans la foulée, elle a répété « KinematiX » 9a/+, un autre monument du secteur, dont les ascensions passées comptent des noms prestigieux comme Ramon Julian, Edu Marin, Patxi Usobiaga, Yuji Hirayama ou encore Daniel Woods.

Et pour compléter cette virée éclair, la grimpeuse italienne a réalisé un flash de « Hot Chili X » 8c, grâce aux précieux conseils de ses amis Martina De Preto et Niccolò Pieri.

Laura conclut sur Instagram : « Profitons des derniers jours de grimpe sur le rocher avant de reprendre la routine d’entraînement ! ». Pas de doute : la jeune Italienne prouve une nouvelle fois sa capacité à jongler entre haut niveau en compétition et performances d’exception sur le rocher !


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Bayes Wilder, 14 ans, signe son premier 8B bloc à Rocklands !

25 Juil

À seulement 14 ans, l’Américain Bayes Wilder continue de repousser les limites de la performance en escalade. En voyage familial à Rocklands, en Afrique du Sud, le jeune prodige vient de réaliser « The Arch », son tout premier 8B bloc !

Connu pour ses exploits précoces — en 2021, à seulement 10 ans, il devenait le plus jeune grimpeur au monde à enchaîner une voie cotée 8c+ — Bayes continue de briller sur le rocher. Plus tôt cette année, il avait déjà marqué les esprits en signant « Life of Villains » 9a dans la grotte de Hurricave (Utah), devenant l’un des plus jeunes grimpeurs à atteindre le neuvième degré.

Cette fois, direction les blocs iconiques de Rocklands, où Bayes s’est attaqué à « The Arch », un toit intégral réputé pour ses mouvements puissants et complexes.

Après une première séance de repérage, le jeune Américain a rapidement pris ses marques : le deuxième jour, il réalise l’intégralité de la ligne après seulement deux essais !

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par Bayes Wilder (@bayeswilder)

Et ce n’est pas tout. Lors de cette même semaine, Bayes a également flashé « Awunda » et « Barracuda » (tous deux 8A), et ajouté à son carnet de croix plusieurs 8A+ emblématiques, comme « Colorado Corridor » et « Law and Order ».

Si ce premier 8B marque une étape importante dans sa progression, Bayes ne compte pas s’arrêter là :

Faire un 8B était un objectif majeur pour moi, bien avant mon premier 8A+. Même si mes cotations en bloc ne progressaient plus depuis quelque temps, ma grimpe s’est énormément améliorée. Je sens que ce n’est qu’un début !

Bayes Wilder

Rocklands n’a donc pas fini de voir Bayes Wilder s’exprimer… et ce n’est probablement qu’une étape vers des projets encore plus ambitieux dans les prochains mois…


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Lucia Dörffel signe son premier 8B+ avec « Hazel Grace » au Gothard

24 Juil

L’Allemande Lucia Dörffel, grimpeuse olympienne, vient d’inscrire une réalisation majeure à son carnet de croix en enchaînant « Hazel Grace » 8B+, l’un des blocs emblématiques du col du Gothard, en Suisse.

Ouvert en 2017 par le local Giuliano Cameroni, « Hazel Grace » avait d’abord été coté 8C avant que les répétitions successives ne stabilisent sa cotation à 8B+. Situé sur un impressionnant bloc de granit traversé par deux fissures, ce passage est devenu une référence de la région.

Pour Lucia Dörffel, il s’agit de son premier 8B+, après avoir déjà atteint le 8B avec les classiques « Riverbed » et « One Summer in Paradise » à Magic Wood. Elle devient également la deuxième femme à réussir cette ligne, après Shauna Coxsey, qui l’avait répétée à l’été 2024.

© Elias Arriagada

Privée de la saison internationale cette année en raison de problèmes de santé, la grimpeuse allemande a profité de ce temps loin des compétitions pour se consacrer au rocher. Lors de son premier voyage au Gothard, elle a enchaîné « Hazel Grace » en six sessions :

J’avais ce bloc en tête depuis longtemps. C’est une ligne magnifique, dans l’un de mes endroits préférés, et il représente beaucoup pour moi.

Finissant déjà très proche dès ma cinquième session, nous avons décidé de prolonger le séjour de deux jours. Après un jour de repos, malgré une météo changeante et un peu de pluie, tout s’est aligné sur mon essai victorieux. C’était parfait. Me retrouver debout au sommet de ce bloc pour mon premier 8B+ a été une sensation incroyable !

Lucia Dörffel

© Elias Arriagada


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Un 9A bloc décoté à… 8B+ !

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Un 9A bloc décoté à… 8B+ !

22 Juil

Direction la Haute-Savoie, au cœur du Salève, où « L’Ombre du Voyageur » – un immense plafond de calcaire ouvert par Charles Albert en novembre 2023 – vient de connaître sa deuxième ascension… et un sérieux coup de rabot sur la cotation !

L’Italien Pietro Vidi, qui compte neuf blocs en 8C et plus à son actif, a répété la ligne et propose la cotation de 8B+, loin du 9A avancé par Charles Albert.

Deux styles, deux mondes, deux cotations

Lors de sa première ascension, Charles Albert – fidèle à sa réputation et à son style atypique – avait opté pour un enchaînement pieds nus et sans genouillères, après plus de soixante séances de travail. Un choix assumé qui, selon lui, plaçait le bloc autour de 9A+ dans ces conditions, mais plus proche de 9A avec des chaussons et protections.

À l’époque, Charles jugeait « inconcevable que ce long plafond soit du même niveau que les 8C+ qu’il connaît », même en grattant des talons et des genoux.

Pietro Vidi, de son côté, a choisi l’approche opposée : chaussons, gants de fissure et… quatre genouillères (probablement empilées) ! Résultat ? Trois séances seulement auront suffi pour venir à bout de la ligne !

« J’ai clairement grimpé quelque chose de très différent de ce qu’a fait Charles, admet-il sur Instagram. Ce qu’il a réalisé, dans son style, reste un exploit énorme, mais avec un peu de “ruses”, ce toit devient bien plus accessible. »

Il ajoute : « Le bloc reste vraiment génial (je n’aurais jamais pensé dire ça d’une ligne en calcaire), avec des techniques de fissure, des coincements de genoux et des mouvements physiques. C’est assurément l’une des lignes les plus uniques que j’aie jamais grimpées ! ».

Vous l’aurez compris, deux enchaînements, et deux styles complètement différents. D’ailleurs, la question que nous avions soulevé au sujet de l’utilisation des ventilateurs (où place-t-on la limite ?), pourrait de nouveau se poser ici avec l’utilisation de nombreux artefacts. Qu’est-ce qui peut être admis? Qu’est-ce qui ne peut pas l’être? Comment trouver un consensus ? Autant de questions, qui, à terme, devront trouver une réponse pour que la grimpe en extérieur reste un minimum codifiée, surtout lorsqu’il s’agit de communiquer des performances sur les réseaux ou dans les médias.

Une histoire qui se répète

Ce n’est pas la première fois qu’une réalisation extrême de Charles Albert se voit décotée. En 2019, son célèbre « No Kpote Only » au Rocher Brûlé, proposé à 9A (à l’époque l’un des deux seuls 9A bloc au monde avec « Burden of Dremas »), avait finalement été redescendu à 8C+/8C après les passages de Ryohei Kameyama et Nico Pelorson… équipés, eux aussi, de chaussons.


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Trois médailles pour les Bleuets à la Coupe d’Europe jeunes de Bologne !

21 Juil

Alors que leurs aînés bataillaient ce week-end sur la Coupe du Monde de difficulté en Espagne, les jeunes tricolores avaient rendez-vous à Bologne, en Italie, la toute première Coupe d’Europe jeunes de difficulté de la saison.

Et les Bleuets n’ont pas manqué leur rentrée internationale, repartant avec trois médailles, dont un titre.


Louise Puech Yazid s’impose chez les U19

La plus belle performance française est signée Louise Puech Yazid, qui décroche l’or chez les U19. En finale, la Française et l’Italienne Matilda Liù Moar chutent exactement au même endroit, mais c’est grâce à sa meilleure performance en qualifications que Louise décroche la victoire et s’impose sur le podium. Une victoire qui confirme sa régularité, elle qui s’imposait déjà lors de la Coupe d’Europe de bloc à Molde en mai dernier.

La finale U19 femmes a d’ailleurs été particulièrement atypique : derrière les deux leaders, toutes les autres finalistes chutent exactement au même endroit (17+), et seront départagées suite aux résultats des qualifications. Ainsi Macha Brebion termine 5e et Meije Lerondel 11e.

© FASI

Mael Reynaud en argent chez les U17

Du côté des U17 hommes, Mael Reynaud signe une très belle performance en prenant la deuxième place derrière l’Autrichien Adrian Kathan. Après avoir terminé 6e des qualifications, le Français réalise une solide finale et s’offre ainsi l’argent, tandis que son compatriote Willem Douady, termine 5e après un duel serré pour le podium.

Hypolite Vilanova, également en finale, prend la 9e place. Augustin Noé 14e et Rémi Gautier 19e complètent le contingent tricolore.

© FASI

Swann Lamblin-Burguet en bronze chez les U17 femmes

La troisième médaille française est l’œuvre de Swann Lamblin-Burguet, qui s’adjuge le bronze en U17 femmes. Sur un circuit relevé dominé par la Serbe Milena Casetta et l’Ukrainienne Rafael Kazbekova, la jeune Française décroche le premier podium international de sa carrière, après avoir terminé 5ème à Ostermundigen la saison dernière.

Autre tricolore en finale, Lou Auclair prend une encourageante 5e place, tandis que Lisa Guidoni prend la 12e place devant Amie Lerondel 18e.

© FASI

Et chez les U19 hommes ?

Pas de podium cette fois-ci, mais Akyan Etchar signe tout de même une belle 6e place après s’être fait piéger en finale sur un mouvement en début de voie qui fera cinq victimes. Pour sa deuxième compétitions sous le maillot bleu, Malo Guidoni termine 15e, confirmant la présence régulière des Français dans le top 20.

Cap sur les Mondiaux d’Helsinki

Prochaine étape pour nos jeunes talents tricolores : les Championnats du Monde, qui se tiendront du 28 juillet au 3 août à Helsinki en Finlande.


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Jeux Olympiques de Los Angeles 2028 : les dates et le lieu des épreuves d’escalade dévoilés !

21 Juil

C’est officiel : l’escalade sera à l’honneur pendant six jours de compétition aux Jeux Olympique de Los Angeles, du 24 au 29 juillet 2028, dans un cadre inédit – le Long Beach Climbing Theater, une arène flambant neuve, à deux pas de l’océan Pacifique.

Trois ans avant le coup d’envoi, le comité d’organisation des Jeux Olympiques de Los Angeles 2028 vient de dévoiler le programme officiel, à découvrir ci-dessous.


Long Beach, l’épicentre de la grimpe olympique

Le Long Beach Climbing Theater accueillera l’ensemble des épreuves d’escalade et de para-escalade, offrant aux grimpeurs et spectateurs un décor unique, entre l’océan Pacifique et l’effervescence des JO.

Cette zone rassemblera également de nombreux autres sports comme le beach-volley, l’aviron, la natation en eau libre ou encore le handball, promettant une véritable immersion multi-sports.

© Coll. LA2028

Un programme intense sur six jours

La compétition d’escalade s’étalera sur six jours, avec des créneaux répartis en matinée et en soirée, afin d’offrir un spectacle dynamique et accessible au plus grand nombre.

Bien que l’on ne sache pas encore quelles épreuves auront lieu quels jours, le CIO a confirmé plus tôt cette année que les trois disciplines de l’escalade – bloc, difficulté et vitesse – auront chacune leurs propres médailles.

Voici le calendrier officiel :

Date Horaires (heure locale – Los Angeles) Horaires (heure française)
Lundi 24 juillet 2028 9h30 – 11h40
13h45 – 15h25
18h30 – 20h40
22h45 – 00h25 (25/07)
Mardi 25 juillet 2028 9h15 – 11h25
18h45 – 20h00
18h15 – 20h25
03h45 – 05h00 (26/07)
Mercredi 26 juillet 2028 9h00 – 10h30
18h45 – 20h00
18h00 – 19h30
03h45 – 05h00 (27/07)
Jeudi 27 juillet 2028 9h00 – 10h55 18h00 – 19h55
Vendredi 28 juillet 2028 9h00 – 10h55
13h45 – 15h00
18h00 – 19h55
22h45 – 00h00 (29/07)
Samedi 29 juillet 2028 9h30 – 10h45 18h30 – 19h45

 

La journée du vendredi 28 juillet marquera un moment historique : ce sera le jour où le plus grand nombre de médailles de ces JO sera attribué, avec pas moins de 19 sports individuels, dont l’escalade, qui sacreront leurs champions.

Le coup d’envoi des Jeux Olympiques de Los Angeles 2028 sera donné le 14 juillet, lors d’une cérémonie d’ouverture exceptionnelle organisée dans deux lieux mythiques : le LA Memorial Coliseum et le 2028 Stadium d’Inglewood. Les Jeux se concluront le 30 juillet, après 17 jours d’un programme chargé comprenant 844 épreuves.

© Coll. LA2028


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Coupe du Monde de Madrid : une soirée de demi-finale à rebondissements !

19 Juil

Madrid n’a pas offert de répit aux 48 demi-finalistes aujourd’hui. De 8h30 ce matin jusqu’à près de minuit, les grimpeurs ont dû composer avec une chaleur accablante, des voies longues et exigeantes et une tension qui n’a cessé de grimper tout au long de la journée.

Plus de de 15 heures de compétition pour départager l’élite mondiale, et au bout de ce marathon, seuls 16 survivants – huit femmes et huit hommes – ont décroché leur billet pour les finales de demain. Parmi eux, une Française portera demain les espoirs de tout un pays !

 Près de 50 mouvements pour en découdre !

Comme en qualifications, les ouvreurs n’ont pas fait de cadeau. Près de 50 mouvements sur chaque voie, une grimpe résolument physique et des passages qui forçaient à l’engagement : compression sur plats, jetés et mouvements dynamiques… et un piège redoutable à la sortie du dévers, qui a fait office de juge de paix.

© IFSC

Chez les hommes comme chez les femmes, une véritable “grappe” de grimpeurs s’est arrêtée dans cette section clé, tombant tous sur la même séquence. Et seuls quelques cadors, arrivés en fin de soirée, ont su franchir ce passage pour se hisser en finale.

Annie Sanders une nouvelle fois impériale

Encore une fois, l’Américaine Annie Sanders a fait parler sa classe. Unique grimpeuse à toper la voie, elle a paru presque insouciante en sortie de mur, confiant au micro que “la voie n’était pas si difficile” et que seule “l’ombre du chrono”, qui défilait inexorablement, l’avait inquiétée. Elle clippe d’ailleurs le relais… à sept secondes de la fin du temps imparti.

© IFSC

Derrière elle, l’Italienne Laura Rogora et la Coréenne Chaehyun Seo se partagent la deuxième place, toutes deux chutant sur le dernier mouvement, à un souffle du relais. Seo, impeccable tout du long, voit son pied zipper au moment de s’engager vers la prise finale. Un faux pas rageant qui laisse penser qu’elle aurait pu, elle aussi, clipper le relais si le sort ne s’en était mêlé.

L’Américaine Brooke Raboutou, la Slovène Rosa Rekar et la Britannique Erin McNeice suivent de près ce trio de tête avec des chutes groupées sur le haut du mur (entre 43 et 43+), assurant leur ticket pour la finale.

© IFSC

Manon Hily en finale !

La France sera représentée demain grâce à Manon Hily ! La Réunionnaise, en confiance sur une voie qui collait bien à son style physique, atteint la prise 40+ à la sortie du dévers, ce qui lui suffit pour accrocher la septième place et enfin retrouver une finale, après avoir manqué le cut à Innsbruck et Chamonix.

© IFSC

La véritable tragédie de cette demi-finale se joue un peu plus bas : cinq grimpeuses, dont Camille Pouget, chutent à la marque 39+. Une seule pouvait se qualifier… et c’est la Belge Heloïse Doumont qui décroche le dernier ticket grâce à son meilleur classement en qualifications. Camille, 11e, reste donc sur le carreau, à égalité de hauteur mais battue au jeu impitoyable du règlement.

© IFSC

Les résultats de la demi-finale – Femmes

Pos.GrimpeurHauteur
1USA Annie Sanders TOP 
2ITA Laura Rogora 46+ 
2KOR Chaehyun Seo 46+ 
4USA Brooke Raboutou 43+ 
5SLO Rosa Rekar 43+ 
6GBR Erin Mcneice 43 
7FRA Manon Hily 40+ 
8BEL Heloïse Doumont 39+ 
9KOR Jain Kim 39+ 
9SLO Mia Krampl 39+ 
11FRA Camille PougetTeam PG39+ 
12JPN Mei Kotake 39+ 
13SLO Lucka Rakovec 39 
14AUT Jessica Pilz38+ 
15SLO Lucija Tarkus 37+ 
16JPN Miho Nonaka 37+ 
16NED Lynn Van Der Meer 37+ 
18ESP Geila Macià Martín 37+ 
19JPN Kohana Mugishima 37+ 
20KOR Chaeyeong Kim 37+ 
21AUT Julia Fiser 37 
22JPN Natsumi Hirano 36+ 
23AUT Mattea Pötzi 36+ 
24GER Anna Maria Apel 31+
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Yoshida sur un nuage… mais blessé ?

Chez les hommes, Satone Yoshida s’est envolé. Littéralement. Le Japonais, déjà impressionnant en qualifications, signe le meilleur run de la soirée et chute en tentant de tenir la prise finale. Mais la scène vire au drame : dans sa chute, Yoshida heurte violemment le mur et se tord de douleur au sol…

Pris en charge par le staff médical, son état reste incertain et sa participation à la finale est en suspens. S’il parvient à grimper demain, il sera le grand favori, mais la question plane : sera-t-il physiquement capable de défendre sa place au sommet ?

© IFSC

Alberto Ginés López le héros du public !

Derrière, Alberto Ginés López fait trembler la place ! Deuxième ex aequo (46+) avec le Japonais Neo Suzuki, l’Espagnol a confié avoir grimpé “sous pression”, conscient des attentes madrilènes, mais parvient à délivrer un run solide, chutant à deux mouvements du relais.

Porté par un public survolté et après quatre podiums cette saison, Ginés sait qu’il tient peut-être sa meilleure chance d’aller chercher ce qui lui échappe encore : l’or. Demain soir, Madrid ne voudra rien d’autre qu’un triomphe !

© IFSC

Les Japonais Sorato Anraku et Shion Omata et le Coréen Dohyun Lee, tous auteurs d’un 45+, confirment la domination asiatique : cinq grimpeurs japonais ou coréens sur six qualifiés, auxquels s’ajoute l’Américain Colin Duffy (43+) et le Tchèque Jakub Konecny (43+) pour compléter le top 8.

Les Français hors du cut

Malgré des runs prometteurs, Max Bertone (14e, 42+) échoue à deux mouvements du top 8. Comme Camille Pouget, il fait partie de cette “grappe” de grimpeurs stoppés dans le haut du dévers, où le moindre détail a coûté une place en finale.

© IFSC

Younes Aubert Masmoudi, pour sa part, s’offre une belle 19e place (39) pour la deuxième Coupe du Monde de sa carrière, et prouve qu’il faudra désormais compter sur lui.

Les résultats de la demi-finale – Hommes

Pos.GrimpeurHauteur
1JPN Satone Yoshida 47+ 
2ESP Alberto Ginés López 46+ 
2JPN Neo Suzuki 46+ 
4JPN Sorato Anraku 45+ 
5JPN Shion Omata 45+ 
6KOR Dohyun Lee 45+ 
7USA Colin Duffy43+ 
8CZE Jakub Konecny43+ 
9USA Jesse Grupper 43 
10GBR Toby Roberts 42+ 
11ITA Giovanni Placci 42+ 
12ITA Filip Schenk 42+ 
13SLO Luka Potocar 42+ 
14FRA Max Bertone42+ 
15SUI Jonas Utelli 42+ 
16INA Putra Tri Ramadani 40+ 
17JPN Zento Murashita 39+ 
18GER Yannick Flohé 39 
19FRA Younès Aubert Masmoudi 39 
20ESP Guillermo Peinado Franganillo 38+ 
21BEL Hannes Van Duysen 38+ 
22CHN Yufei Pan 38+ 
23KOR Hyunseung Noh 37 
24GER Yannick Nagel 34
Afficher uniquement les Français(es)Voir la suite du classement

La suite du programme

Au terme de cette interminable journée, les favoris sont au rendez-vous… mais rien n’est joué : Yoshida sera-t-il rétabli ? Sanders pourra-t-elle maintenir sa domination face à Seo et Rogora ? Et Ginés, galvanisé par Madrid, réussira-t-il à briser sa malédiction et décrocher enfin l’or devant son public ?

Réponse demain soir sur le mur madrilène, où la tension promet d’être aussi écrasante que la chaleur !

© IFSC

Samedi 19 juillet

20h30 : Finale difficulté femmes
21h30 : Finale difficulté hommes


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Coupe du Monde de Madrid : entre canicule et densité record, qui a survécu aux qualifications ?

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Coupe du Monde de Madrid : entre canicule et densité record, qui a survécu aux qualifications ?

18 Juil

Première historique à Madrid ! Ce vendredi, la Coupe du Monde de difficulté a fait escale dans le Parque de Andalucía, où un mur flambant neuf a été monté spécialement pour l’occasion.

Une journée aux allures de vacances… mais trompeuses. Car si les 81 hommes et 70 femmes en lice ont bien profité des 34°C et du soleil espagnol (certains grimpeurs allant même jusqu’à enfiler des lunettes de soleil pour ne pas être aveuglés par les rayons frappant directement les prises), la bataille pour décrocher sa place dans le top 24 qualificatif pour les demi-finales a été tout sauf une promenade de santé !

© IFSC

Chez les hommes : Alberto Ginés López en patron, l’Asie à l’assaut

Porté par tout Madrid, Alberto Ginés López a répondu aux attentes. Après une frustration à Chamonix (la médaille d’or lui a échappé d’une zipette de main), l’Espagnol est bien déterminé à décrocher sa première victoire en Coupe du Monde, et si possible à domicile !

Je serais ravi de signer ma première victoire en Coupe du Monde ici, en Espagne, devant ma famille et mes  amis. Je suis conscient d’être dans l’un des meilleurs moments de ma carrière en termes de résultats, alors pourquoi pas !

Alberto Ginés López

Déterminer à tenir parole,il s’offre un top dans la voie 1 et chute sur le dernier mouvement de la seconde voie, de quoi s’installer en tête du classement… mais pas seul.

© IFSC

Quatre grimpeurs partagent la première place : Ginés est talonné par les Japonais Satone Yoshida, Sorato Anraku et Neo Suzuki, tous auteurs du même parcours (43+ sur la première voie, top sur la deuxième). Ce classement rappelle d’ailleurs celui du général de la Coupe du Monde, où Alberto domine devant Satone, Sorato et Neo.

Le Japonais Shion Omata (5e) et le Coréen Dohyun Lee (7e) complètent un impressionnant peloton asiatique qui occupe six des sept premières places !

© IFSC

Le champion de Chamonix, Toby Roberts, se glisse en 9e position, juste devant les jeunes Italiens Giovanni Placci (10e) et Filip Schenk (11e), ce dernier confirmant sa dynamique après son premier podium la semaine passée.

Les Bleus : Max Bertone et Younes Aubert Masmoudie en demi !

Côté tricolore, deux grimpeurs sur six accèdent aux demi-finales. Max Bertone (17e), qui ouvrait le bal ce matin dès 8h30, retrouve des couleurs après une contre-performance à Chamonix (il terminait 19ème). Il chute à deux mouvements du top de la voie 1, et dans la voie 2, sur un passage redoutable à la sortie du dévers, qui fera tomber plus de vingt autres grimpeurs.

Le jeune Younes Aubert Masmoudie signe quant à lui son premier ticket pour une demi-finale mondiale (22e), un cap franchi après sa première sélection internationale le week-end dernier au pied du Mont-Blanc.

© IFSC

Jules Marchaland, comme à Chamonix, échoue d’un souffle : 26e, à égalité avec quatre autres grimpeurs (dont Stefano Ghisolfi), il reste à deux places du cut malgré deux runs solides (38+ sur les deux voies). Déception également pour Nao Monchois et Victor Guillermin qui terminent 36e ex-aequo, tandis que Léo Avezou (45e) ne parvient pas à trouver le rythme sur ces deux voie.

Notons également les absences de Paul Jenft et Sam Avezou, qui ont choisi de faire l’impasse sur cette étape madrilène, pour préparer la suite de la saison.

Les résultats hommes

Pos.GrimpeurHauteur
1JPN Sorato Anraku 43+ (1) | TOP (1)
1ESP Alberto Ginés López 43+ (1) | TOP (1)
1JPN Neo Suzuki 43+ (1) | TOP (1)
1JPN Satone Yoshida 43+ (1) | TOP (1)
5JPN Shion Omata 43+ (1) | 43+ (7)
6USA Jesse Grupper 42+ (9) | TOP (1)
7KOR Dohyun Lee 43+ (1) | 39+ (9)
8JPN Zento Murashita 42+ (9) | 43+ (7)
9GBR Toby Roberts 43 (8) | 39+ (9)
10ITA Giovanni Placci 43+ (1) | 38+ (18)
11USA Colin Duffy42+ (9) | 39+ (9)
11ITA Filip Schenk 42+ (9) | 39+ (9)
13GER Yannick Nagel 39+ (19) | 39+ (9)
14CZE Jakub Konecny41+ (16) | 39 (15)
15SLO Luka Potocar 42+ (9) | 38+ (18)
16ESP Guillermo Peinado Franganillo 38+ (23) | 39+ (9)
17FRA Max Bertone42 (14) | 38+ (18)
17GER Yannick Flohé 42 (14) | 38+ (18)
19SUI Jonas Utelli 19+ (68) | 44 (6)
20INA Putra Tri Ramadani 41+ (16) | 38+ (18)
20BEL Hannes Van Duysen 41+ (16) | 38+ (18)
22FRA Younès Aubert Masmoudi 36+ (34) | 39 (15)
23KOR Hyunseung Noh 39+ (19) | 38+ (18)
23CHN Yufei Pan 39+ (19) | 38+ (18)
25BEL Ties Vancraeynest 35+ (37) | 39 (15)
26ITA Stefano Ghisolfi 38+ (23) | 38+ (18)
26SUI Nino Grünenfelder 38+ (23) | 38+ (18)
26GER Sebastian Halenke 38+ (23) | 38+ (18)
26FRA Jules Marchaland38+ (23) | 38+ (18)
26INA Muhammad Rizky Syahrafli Simatupang 38+ (23) | 38+ (18)
31CHI Joaquin Urrutia 39+ (19) | 35+ (41)
32JPN Masahiro Higuchi 36+ (34) | 38+ (18)
33GBR Rhys Conlon 35+ (37) | 38+ (18)
34CZE Jan Stipek 38+ (23) | 35+ (41)
35KOR Kibeom Kwon 38+ (23) | 34+ (44)
36FRA Victor Guillermin33+ (44) | 38+ (18)
36ESP Mikel Asier Linacisoro Molina 33+ (44) | 38+ (18)
36FRA Nao Monchois33+ (44) | 38+ (18)
36ITA Giorgio Tomatis 33+ (44) | 38+ (18)
40CZE Martin Stranik 33 (51) | 38+ (18)
41ITA Matteo Reusa 35+ (37) | 36+ (39)
42ROU Darius Râpă 30+ (55) | 38+ (18)
43GER Otto Reiter 38+ (23) | 24+ (56)
43ITA Riccardo Vicentini 38+ (23) | 24+ (56)
45FRA Leo Avezou 34+ (41) | 35+ (41)
46USA Sergey Lakhno 38+ (23) | 24 (64)
47ISR Yuval Shemla 34+ (41) | 34+ (44)
48CHN Jinwei Yao 36+ (34) | 26+ (53)
49AUT Stefan Scherz 33 (51) | 36+ (39)
50GBR Samuel Butterworth 33+ (44) | 32+ (49)
51BEL Nicolas Collin 33+ (44) | 29+ (50)
52ESP Javier Cano Blazquez 34+ (41) | 24+ (56)
53AUT Felix Mader 35+ (37) | 23+ (67)
54SLO Gorazd Jurekovic 27+ (56) | 33 (47)
55AUT Timo Uznik 27 (59) | 33+ (46)
56BRA Felipe Ho Foganholo 33+ (44) | 24+ (56)
57SLO Lovro Črep 32 (54) | 26+ (53)
58KOR Dohyeon Kim 26 (60) | 29+ (50)
59CAN Victor Baudrand 22+ (64) | 33 (47)
60GER Christoph Hanke 32+ (53) | 24+ (56)
61ESP Raúl Escribano Sánchez 22+ (64) | 28+ (52)
62CAN Sean Mccoll 27+ (56) | 24+ (56)
63MEX Jair Octavio Moreno Montoya 23+ (62) | 24+ (56)
64CAN Oscar Baudrand 19+ (68) | 26+ (53)
65ESP Joel Codina Pineda 27+ (56) | 23+ (67)
65IRI Alireza Pilehforoushan 26 (60) | 24 (64)
67MAS Qun Tao Ke 23+ (62) | 24 (64)
68ISR Shaked Shacham 11+ (75) | 24+ (56)
69CHI Dante Caballero 22+ (64) | 23+ (67)
70VEN Gianfranco Diaz 22 (67) | 23+ (67)
71ESP Lau Macià Llobet 19+ (68) | 22 (72)
72BRA Davi Carvalho Peres 13+ (74) | 23+ (67)
73GRE Matthaios Valsamidis 14 (71) | 22 (72)
74ESP Javier Paredes Ramos 14 (71) | 21+ (74)
75COL Juan Sebastian Sanchez Martin 14 (71) | 17 (78)
76VEN Rafael Galindo 8+ (77) | 21 (75)
76ARG Alejo Suter 8+ (77) | 21 (75)
78CRC Mateo Bogantes 9+ (76) | 14+ (80)
79CRC Tomas Casas 8+ (77) | 17+ (77)
80ARG Francisco Medina 8+ (77) | 15 (79)
81SUI Tomás Arce 8+ (77) | 13+ (81)
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Chez les femmes : Rogora et Seo intouchables !

Du côté féminin, deux noms se détachent : Laura Rogora et Chaehyun Seo. L’Italienne et la Coréenne, toutes deux en grande forme (Seo a remporté la médaille d’or à Chamonix), survolent les qualifications en signant un double top chacune, partageant ainsi la première place.

© IFSC

Derrière, la Britannique Erin McNeice s’empare de la troisième place, suivie des Américaines Brooke Raboutou et Annie Sanders.

La Coréenne Jaïn Kim, de retour sur le circuit, impressionne en s’octroyant la 8e place malgré une longue pause à l’international, tandis que la Japonaise Miho Nonaka (12e) réussit sa rentrée en difficulté.

Je me suis entraînée de mon côté en Corée du Sud parce que je n’ai pas pu intégrer l’équipe nationale. Nous n’avions qu’une seule compétition pour se sélectionner et j’ai zippé du pied en finale… C’est une erreur qui m’a coûté cher ! Je voulais rejoindre le circuit des Coupes du Monde, mais il n’y a pas de place pour participer avant Madrid.

Dans ma première voie, j’étais très stressée. J’ai mieux grimpé dans la deuxième voie, et je suis ravie d’être qualifiée en demi-finale !

Jaïn Kim

© IFSC

Chez les Françaises : Manon Hily solide, Pouget continue sur sa lancée

Chez les tricolores, Manon Hily confirme une fois de plus son statut de leader en difficulté. Déjà régulière tout au long de la saison, elle signe la meilleure performance française en qualification en chutant tout en haut de ses deux voies, ce qui lui permet de décrocher une solide 10e place et un billet pour les demi-finales.

À ses côtés, Camille Pouget poursuit sur sa lancée après sa finale à Chamonix. Elle accroche la 18e place et verra de nouveau les demi-finales ce soir.

En revanche, déception pour Zélia Avezou, victime d’une erreur précoce dans la voie 1 : malgré un gros run dans la voie 2, elle finit 26e, à deux places de la qualification. Ina Plassoux Djiga (30e) et Julia Chanourdie (32e) restent elles aussi à quai.

© IFSC

Les résultats femmes

Pos.GrimpeurHauteur
1ITA Laura Rogora TOP (1) | TOP (1)
1KOR Chaehyun Seo TOP (1) | TOP (1)
3GBR Erin Mcneice TOP (1) | 47+ (5)
4USA Brooke Raboutou 42+ (4) | TOP (1)
5USA Annie Sanders 39 (10) | TOP (1)
6BEL Heloïse Doumont 42+ (4) | 44 (9)
7SLO Rosa Rekar 42 (8) | 45+ (8)
8KOR Jain Kim 37+ (15) | 47+ (5)
8SLO Mia Krampl 37+ (15) | 47+ (5)
10FRA Manon Hily 42+ (4) | 40+ (18)
11SLO Lucija Tarkus 38 (12) | 43 (10)
12JPN Miho Nonaka 38 (12) | 42+ (11)
12NED Lynn Van Der Meer 38 (12) | 42+ (11)
14AUT Jessica Pilz41+ (9) | 40+ (18)
15GER Anna Maria Apel 42+ (4) | 37 (31)
16AUT Julia Fiser 37+ (15) | 42+ (11)
17JPN Natsumi Hirano 37 (20) | 42+ (11)
18FRA Camille PougetTeam PG39 (10) | 37+ (28)
19SLO Lucka Rakovec 37 (20) | 42 (16)
20JPN Mei Kotake 37 (20) | 40+ (18)
20ESP Geila Macià Martín 37 (20) | 40+ (18)
22AUT Mattea Pötzi 36 (28) | 41+ (17)
23JPN Kohana Mugishima 37+ (15) | 37+ (28)
24KOR Chaeyeong Kim 36+ (27) | 38+ (24)
25ESP Iziar Martínez Almendros 37+ (15) | 35 (40)
26FRA Zélia Avezou 23+ (52) | 42+ (11)
27SLO Sara Copar 37 (20) | 37 (31)
28UKR Anastasiia Kobets 35+ (29) | 38 (25)
29CZE Michaela Smetanova 31 (41) | 40+ (18)
30FRA Ina Plassoux Djiga 32 (39) | 39+ (23)
31INA Sukma Lintang Cahyani 33+ (34) | 38 (25)
32FRA Julia Chanourdie37 (20) | 33+ (44)
33KOR Juha Kim 35+ (29) | 37 (31)
33JPN Mai Kobayashi 35+ (29) | 37 (31)
33CHN Zhilu Luo 35+ (29) | 37 (31)
36ARG Valentina Aguado 37 (20) | 31+ (48)
37BUL Aleksandra Totkova 26+ (45) | 38 (25)
38JPN Natsumi Oda 35+ (29) | 36 (39)
39CZE Tereza Siruckova 33+ (34) | 37 (31)
40BRA Anja Köhler 30 (43) | 37+ (28)
41ITA Ilaria Scolaris 30+ (42) | 37 (31)
42ESP Julia Benach Zubero 33+ (34) | 34 (42)
42CHN Yali Wei 33+ (34) | 34 (42)
44AUT Ines Schwaiger 26+ (45) | 37 (31)
45UKR Nika Potapova 30 (43) | 35 (40)
46SUI Liv Egli 33+ (34) | 29+ (50)
47GBR Zoe Peetermans 32 (39) | 32+ (47)
48GBR Thea Cameron 23+ (52) | 33+ (44)
49ISR Noa Shiran 25 (47) | 29+ (50)
50USA Adriene Akiko Clark 25 (47) | 28+ (55)
50CHI Alejandra Contreras 25 (47) | 28+ (55)
52USA Quinn Mason 24 (51) | 29 (53)
53ITA Viola Battistella 23+ (52) | 29+ (50)
54ESP Lucía Sempere González 24+ (50) | 28+ (55)
55AUT Magdalena Kompein 22+ (57) | 31+ (48)
56CAN Cedar Pidgeon 17+ (62) | 33+ (44)
57GER Emma Bernhard 23+ (52) | 29 (53)
58ESP Emily Charlote Pescetto Budden 23+ (52) | 23 (61)
59ITA Valentina Arnoldi 22+ (57) | 28+ (55)
60CAN Caiya Taylor Ainslie 22+ (57) | 24+ (60)
61VEN Lianet Castillo 18 (61) | 25+ (59)
62BRA Mariana Hanggi Correia 22+ (57) | 22 (62)
63COL Sofia Parrado 17+ (62) | 20 (64)
64NOR Pernille Tvedt 17+ (62) | 16 (65)
65CHI Matilde Cabezas 10 (66) | 21 (63)
66ESP Paula Traverso Lebrón 17+ (62) | 14 (67)
67FIN Iris Heikkinen 9+ (68) | 14+ (66)
68RSA Caitlin Bouwer 10 (66) | 13+ (68)
69ARG Macarena Del Valle Sanchez 9+ (68) | 6+ (70)
70MEX Analía Domínguez Cristerna 3 (70) | 10 (69)
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Un niveau mondial toujours plus dense !

Au terme de cette journée éreintante, la hiérarchie mondiale se confirme : l’Asie, portée par ses armadas japonaise et coréenne, continue de dominer la scène, tandis que l’Europe s’accroche grâce à des leaders comme Alberto Ginés López, Erin McNeice ou Laura Rogora.

Pour les Français, la densité du plateau oblige à la perfection. Il faut dire qu’avec la spécialisation des disciplines en vue des Jeux Olympiques de Los Angeles 2028, le niveau s’est considérablement resserré. Désormais, mettre deux runs « moyens » en qualification ne suffit plus pour espérer décrocher une demi-finale : chaque mouvement, chaque prise bonus validée pèse lourd dans la balance. Cette densité, plus marquée que jamais, transforme chaque étape de Coupe du Monde en véritable champ de bataille où la moindre erreur peut coûter très cher.

© IFSC

La suite du programme

Vendredi 18 juillet

21h00 – 23h15 : Demi-finale difficulté femmes & hommes

Samedi 19 juillet

20h30 : Finale difficulté femmes
21h30 : Finale difficulté hommes


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La Coupe du Monde d’escalade débarque à Madrid pour la première fois !

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La Coupe du Monde d’escalade débarque à Madrid pour la première fois !

17 Juil

Juste après les frissons de Chamonix, l’élite mondiale de l’escalade a rendez-vous en Espagne, pour une toute nouvelle étape de Coupe du Monde de difficulté ! Direction Madrid, qui accueillera pour la première fois une manche du circuit international, les 18 et 19 juillet 2025.

Voici toutes les infos à connaître sur cet événement inédit.


Madrid : une grande première qui marque un tournant…

C’est une page qui se tourne pour le circuit mondial… Car si l’étape qui suit Chamonix évoque habituellement Briançon et son stade bondé en plein cœur des Alpes françaises, c’est désormais dans la capitale espagnole que les meilleurs grimpeurs du monde se retrouveront.

La décision de l’IFSC de supprimer Briançon du calendrier s’inscrit dans une volonté assumée d’internationalisation et de modernisation de l’image de la Coupe du Monde, en privilégiant de plus grandes métropoles. Après Séoul, Prague, Salt Lake City ou encore Jakarta, c’est donc au tour de Madrid d’entrer dans la danse.

La compétition se tiendra au Recinto Ferial Parque de Andalucía, en plein air, dans la ville d’Alcobendas, au nord de la capitale.

Comme à Chamonix le week-end dernier, les grimpeurs évolueront sur une structure extérieure, installée pour l’occasion. Et même si Madrid n’a pas l’aura mythique d’une ville alpine, les organisateurs misent sur une ambiance festive et populaire pour faire vibrer le public espagnol.

De quoi promettre une belle affluence autour du mur de difficulté, où l’Espagnol Alberto Ginés López, enfant du pays et héros olympique, sera évidemment l’une des stars les plus attendues.

Un plateau mondial de haut niveau

Avec 87 hommes et 76 femmes engagés, cette cinquième étape de la saison accueillera un plateau impressionnant.

Du côté des hommes, la plupart des cadors du circuit seront là : le Japonais Sorato Anraku, toujours en quête de domination, le Britannique Toby Roberts, l’Italien Stefano Ghisolfi, l’Allemand Yannick Flohé, le Coréen Dohyun Lee, les Américains Colin Duffy et Jesse Grupper, et bien sûr, Alberto Ginés López, médaillé d’argent à Chamonix et finaliste sur les quatre manches précédentes.

© Tim-Nicolas Hopf | Planetgrimpe

Chez les femmes, la compétition s’annonce tout aussi relevée. L’Américaine Brooke Raboutou sera de la partie, après avoir signé son grand retour à Chamonix, tandis que la Coréenne Chaehyun Seo, la Japonaise Miho Nonaka, la Britannique Erin McNeice, l’Autrichienne Jessica Pilz, l’Italienne Laura Rogora ou encore la jeune Américaine Annie Sanders tenteront de monter sur le podium.

Plusieurs grimpeuses espagnoles seront aussi très attendues à domicile, notamment Iziar Martínez et Geila Macià, qui ont brillé à Chamonix (Geila a disputé sa première finale de Coupe du Monde le week-end dernier).

© Tim-Nicolas Hopf | Planetgrimpe

Aux côtés de toutes ces grimpeuses, un nom présent sur les listes de départ ravive une certaine nostalgie : Jain Kim fera sa première apparition de la saison ce week-end à Madrid ! Âgée de 36 ans, elle est l’une des véritables légendes de l’escalade, avec plus de 200 participations à des compétitions internationale depuis 2002 et 60 médailles remportées – dont environ la moitié en or, principalement en difficulté.

Depuis la naissance de sa fille en 2021, la Coréenne a repris le chemin des Coupes du Monde de difficulté. En 2023, elle avait remporté l’or à Chamonix, prouvant qu’il fallait toujours compter sur elle !

Une équipe de France en quête de succès

Après une prestation mitigée à Chamonix, l’équipe de France arrive à Madrid avec ambition. La délégation tricolore est composée de 12 grimpeurs et grimpeuses, prêts à se mesurer une nouvelle fois à la scène internationale.

Chez les femmes, on retrouvera notamment Camille Pouget et Zélia Avezou, finalistes à Chamonix, accompagnées de Manon Hily, Hélène Janicot, Ina Plassoux Djiga ou encore Julia Chanourdie, très forte sur le circuit européen cette saison, mais qui n’a pas encore réussi à s’exprimer à l’échelle mondiale.

© Tim-Nicolas Hopf | Planetgrimpe

Côté masculin, le jeune Max Bertone mènera la délégation tricolore. Ils sera accompagné de Jules Marchaland, Nao Monchois, Léo Avezou, Victor Guillermin et Younès Aubert Masmoudi.

Voici la composition complète de l’équipe de France

Femmes Hommes
Ina Plassoux Djiga Max Bertone
Julia Chanourdie Younès Aubert Masmoudi
Hélène Janicot Jules Marchaland
Manon Hily Nao Monchois
Zélia Avezou Léo Avezou
Camille Pouget Victor Guillermin

 

Le programme

Vendredi 18 juillet

8h30 – 16h00 : Qualifications difficulté femmes & hommes
20h30 – 22h45 : Demi-finale difficulté femmes & hommes

Samedi 19 juillet

20h30 : Finale difficulté femmes
21h30 : Finale difficulté hommes

© IFSC

Live

Comme les années précédentes, les fans de grimpe pourront suivre les épreuves de la Coupe du Monde sur les chaînes Warner Bros Discovery (WBD).

Les demi-finales et finales de chaque étape de Coupe du Monde et des Championnats du Monde seront diffusées en direct, sur Eurosport.

Une fin de saison palpitante

Madrid marque l’avant-dernière étape de la Coupe du Monde de difficulté 2025. Après Wujiang, Bali, Innsbruck et Chamonix, les grimpeurs joueront gros dans la capitale espagnole, avant de conclure la saison à Koper, en Slovénie, début septembre.

Alors que les classements généraux commencent à se dessiner, chaque prise comptera. Pour certains, c’est le moment de conforter leur avance. Pour d’autres, c’est la dernière chance de se replacer au classement…

Le calendrier de la saison 2025

Dates Evènement Disciplines Lieu
18-20 avril Coupe du Monde Bloc Keqiao (CHN)
25-27 avril Coupe du Monde Difficulté, vitesse Wujiang (CHN)
2-4 mai Coupe du Monde Difficulté, vitesse Bali (IDN)
16-18 mai Coupe du Monde Bloc Curitiba (BRA)
23-25 mai Coupe du Monde Bloc Salt Lake City (USA)
31 mai-1 juin Coupe du Monde Vitesse Denver (USA)
6-8 juin Coupe du Monde Bloc Prague (CZE)
13-15 juin Coupe du Monde Bloc Bern (SUI)
25-29 juin Coupe du Monde Bloc, difficulté Innsbruck (AUT)
5-6 juillet Coupe du Monde Vitesse Krakow (POL)
11-13 juillet Coupe du Monde Difficulté, vitesse Chamonix (FRA)
18-19 juillet Coupe du Monde Difficulté Madrid (ESP)
28 juillet-3 août Championnat du Monde jeunes Bloc, difficulté, vitesse Helsinki (FIN)
5-6 septembre Coupe du Monde Difficulté Koper (SLO)
21-28 septembre Championnat du Monde Bloc, difficulté, vitesse Séoul (KOR)

 


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Première ascension féminine de « Histoire sans Fin » (8b+, 200m) dans le massif du Mont-Blanc

16 Juil

C’est l’une des lignes de granit les plus convoitées d’Europe. « Histoire sans Fin », nichée sur les parois du Petit Clocher du Portalet, dans le massif suisse du Mont-Blanc, vient de connaître une ascension remarquable : l’Italienne Camilla Moroni a réussi la première ascension féminine en libre de cette grande voie longue de 200 mètres, accompagnée de Pietro Vidi.

Une ligne prestigieuse

Ouverte dans les années 2000 par Didier Berthod et François Mathey, puis finalisée deux décennies plus tard grâce aux contributions de Fabien Borter, Bertrand Martenet et de nouveau Berthod, « Histoire sans Fin » propose huit longueurs, avec une cotation maximale de 8b+.

Ce n’est qu’en 2021 que cette grande voie de 200 mètres fut enchaînée pour la première fois en libre par le duo belge Seb Berthe et Siebe Vanhee, qui n’hésitèrent pas à la qualifier de « meilleure voie de granite de ce niveau en Europe ».

Un combat à deux sur 200 mètres

Camilla Moroni et Pietro Vidi arrivent au pied du Petit Clocher du Portalet le 1er juillet. Entre les averses orageuses, ils travaillent les longueurs pendant trois jours, avant de revenir les 9 et 10 juillet pour peaufiner les méthodes. Le 12 juillet, la cordée lance enfin sa tentative d’enchaînement intégral.

Pietro Vidi réalise une ascension parfaite, menant chaque longueur en tête, sans chuter. Camilla, elle, se heurte à plusieurs reprises aux sections les plus dures, notamment la quatrième longueur cotée 8b+, qu’elle enchaîne après trois essais, et la terrible arête de la sixième longueur (8b), qu’elle réussit au deuxième essai. Elle termine ensuite la voie en beauté, franchissant le dernier 8a+ en dalle à vue, en tête.

Une transition express des compétitions au rocher

Camilla Moroni, 24 ans, est loin d’être une inconnue dans le monde de l’escalade : habituée du top 10 en Coupe du Monde de bloc, elle brille également sur le rocher avec des blocs jusqu’au 8B, et plusieurs grandes voies à son actif.

Cette ascension marque un nouveau tournant dans sa carrière : « Après la saison de compétition, j’avais besoin d’un break. J’ai décidé d’aller en falaise trois semaines, sans préparation spécifique. Ça faisait six mois que je n’avais pas mis de baudrier », confie-t-elle.

© Andrea Cossu / Onsen Productions

« Je dois avouer que deux jours avant notre tentative finale, je ne me sentais pas très confiante. Mais après une journée de repos, j’ai basculé en mode « compétition » », poursuit-elle.

Le soutien sans faille de Pietro Vidi

Pietro Vidi a été un compagnon de cordée idéal pour Camille. Il est resté sur la paroi pendant près de 12 heures pour accompagner Camilla dans ses combats successifs.

© Andrea Cossu / Onsen Productions

« Dès que Camilla m’a montré une photo de cette arête l’an dernier, j’ai su que je voulais l’essayer. La voie est aussi belle qu’exigeante », raconte-t-il.

Le grimpeur trentinois n’en est pas à sa première réalisation d’envergure, avec des blocs tels que « Dreamtime » 8C, Roadkill 8C, ou encore « Flow State » 8C+ à son actif.


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Dans les coulisses de la création du Ondra Comp, avec Pietro Dal Pra

16 Juil

Quand La Sportiva décide de lancer un nouveau modèle, l’ensemble du monde de l’escalade est en effervescence. La marque italienne, reconnue pour son innovation constante, repousse une fois de plus les limites avec les Ondra Comp, un chausson pensé pour répondre aux exigences des compétitions modernes.

Pour comprendre les coulisses de ce modèle innovant, nous avons discuté avec Pietro del Pra, chef produit R&D chez La Sportiva. L’Italien de 53 ans nous dévoile l’histoire, les choix techniques et les ambitions derrière ce chausson, qui pourrait bien redéfinir les standards de performance…


L’idée de départ : répondre aux exigences des compétitions modernes

« Les compétitions d’escalade d’aujourd’hui ont évolué à un point tel que les chaussons doivent s’adapter à un style très particulier », explique Pietro d’entrée de jeu. « Les mouvements sont dynamiques, les volumes gigantesques, et les prises souvent peu marquées. Nous devions concevoir un modèle capable de performer dans ces conditions, sans compromis. »

Pietro dit vrai : les compétitions d’escalade ont radicalement changé au cours de la dernière décennie, et les équipements doivent logiquement suivre cette évolution. « Les blocs d’aujourd’hui sont très techniques, mais aussi extrêmement dynamiques, avec des volumes qui demandent autant d’adhérence que de précision », souligne Pietro.

L’idée des Ondra Comp est née de ce constat. « Nous voulions concevoir un chausson spécifiquement adapté aux besoins des compétiteurs. Il ne s’agissait pas seulement d’améliorer un modèle existant, mais de partir d’une feuille blanche et de repenser entièrement chaque élément. »

À ce moment-là, La Sportiva avait une collection déjà complète pour la falaise, et il manquait d’un modèle dédié à ce nouveau style. Le projet Ondra Comp démarre ainsi fin 2022, avec un objectif clair : concevoir un chausson entièrement optimisé pour les compétitions de bloc.

Pour cela, l’équipe de La Sportiva s’est appuyée sur un partenariat étroit avec l’un de leur ambassadeur : Adam Ondra. « Adam est un perfectionniste. Il a été impliqué dès les premières étapes, et il n’a cessé de nous pousser à aller plus loin. À chaque prototype, il testait, analysait et revenait avec des retours ultra-précis », explique Pietro.

 Le défi : trouver l’équilibre parfait

« On pense souvent qu’il faut juste un chausson très souple pour le bloc. C’est vrai… mais pas suffisant, explique Pietro. Il faut aussi qu’ils soient capables de supporter le poids du corps sur de toutes petites prises, souvent arrondies, où il faut de la rigidité sur les bords ».

Le challenge était donc de créer un chausson à la fois très adhérent sur les volumes et capable de supporter les micro-prises arrondies, typiques des compétitions actuelles.

© Coll. Ondra

Pour répondre à cette exigence, l’équipe a développé une nouvelle technologie maison, baptisée « SenseGrip », qui permet au chausson de s’adapter parfaitement aux volumes grâce à une zone ultra-souple : « On a inséré un petit coussin très mou entre la tige et le bord de la semelle, pour que le pied puisse vraiment aller à plat, tout en gardant une bonne sensibilité. »

Un design inédit pour une précision maximale

L’apparence des Ondra Comp ne laisse personne indifférent. La pointe, griffée et asymétrique, attire immédiatement l’attention. Pietro nous explique : « Nous avons redessiné la pointe pour répondre aux besoins des mouvements modernes, où la précision est cruciale. Dans les compétitions, une prise peut être minuscule ou à peine visible, et le chausson doit permettre un placement parfait. »

© Coll. Ondra

Pour y parvenir, La Sportiva a renforcé les bords du chausson afin d’apporter du maintien sur les micro-prises, tout en gardant une souplesse centrale pour les mouvements en adhérence. Concrètement, la semelle combine trois éléments : une couche de gomme Vibram XS Grip 2 de 3,5 mm, connue pour sa forte adhérence ; une bande en forme de « U » de 1,1 mm de LaSpoFlex placée sous les orteils pour renforcer le soutien sur les micro-prises ; et, au centre de ce U, un insert souple directement intégré à la gomme Vibram, qui rend cette zone particulièrement souple.

Cette nouvelle technologie a été testée à maintes reprises. « Adam Ondra nous a souvent répété qu’il cherchait un chausson qui lui permette de « sentir chaque grain de la prise ». C’est pourquoi nous avons travaillé sur cette pointe extrêmement sensible, mais suffisamment rigide pour transmettre toute la puissance du pied. »

La partie arrière du chausson a également été repensée pour offrir une meilleure accroche dans les crochets de talon. La structure du talon, sans coque, permet d’épouser parfaitement la forme des pieds les plus fins, pour une précision et une confiance optimale.

© Coll. Ondra

La collaboration avec Adam Ondra : un atout clé

Contrairement aux autres modèles développés chez La Sportiva, ce ne sont pas les pieds de Pietro qui ont servi de base, mais ceux d’Adam. « C’est lui qui testait chaque prototype sur son mur, et nous, on adaptait en fonction de ses retours », se souvient Pietro. « Il avait des sensations, nous devions les traduire techniquement. »

Une collaboration fluide, rendue possible par la confiance mutuelle et l’implication sans faille d’Adam, capable de comprendre l’ensemble de la gamme La Sportiva, bien au-delà de ses propres besoins. « Adam a une connaissance des chaussons qui dépasse celle de la plupart des grimpeurs. Il est capable de détecter des détails que personne d’autre ne remarquerait. C’est un véritable laboratoire humain. »

© Coll. Ondra

Le chef de produit de La Sportiva avoue que les échanges avec Adam n’ont pas toujours été faciles. « Il est extrêmement exigeant, et parfois ses retours nous ont obligés à revoir des aspects entiers du modèle. Mais c’est grâce à cette exigence que nous avons atteint un tel niveau de qualité. »

« C’est peut-être le chausson sur lequel j’ai le moins travaillé directement, mais dont je suis le plus fier », confie Pietro. Ce partenariat s’inscrit dans une philosophie plus large de La Sportiva. « Nous croyons fermement à la co-création avec les athlètes. Ils sont sur le terrain, ils savent ce dont ils ont besoin. Notre rôle est de traduire ces besoins en produits concrets. »

Un modèle pour tous les grimpeurs ?

Pensé pour les grimpeurs de haut niveau, le Ondra Comp reste accessible aux grimpeurs moins expérimentés. « Il demande un pied fort, bien entraîné, mais certains profils légers – notamment des femmes – pourraient même l’apprécier en voie. »

Pietro insiste cependant : « Ce n’est pas un chausson pensé pour la falaise. On a fait le choix de le positionner clairement comme un modèle indoor. »

© Coll. Ondra

Un mot sur l’avenir

Pour Pietro, l’avenir de l’escalade passe par une diversification des chaussons : des modèles plus confortables pour les grimpeurs débutants en salle, mais aussi des innovations techniques spécifiques à certaines prises, comme les prises en dual textures.

Et si La Sportiva continue d’innover à ce rythme, il y a fort à parier que le Ondra Comp ne sera qu’un début. « Ce modèle représente un tournant pour nous, mais il y a encore tellement de choses à explorer… », conclut Pietro.


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Record du monde : à seulement 9 ans, Veronica Chik enchaîne son premier 8c !

15 Juil

La jeune grimpeuse hongkongaise Veronica Chik vient de signer une ascension historique à Oliana, en Espagne, en venant à bout de « Fish Eye » 8c. À 9 ans seulement, elle devient la plus jeune personne au monde à enchaîner une voie de ce niveau de difficulté !

Il y a quelques jours, sous un soleil catalan écrasant et bien loin de la saison optimale pour la falaise d’Oliana, Veronica Chik, 9 ans, a écrit une nouvelle page de l’histoire de l’escalade. La jeune grimpeuse originaire de Hong Kong a enchaîné « Fish Eye », une ligne mythique de 50 mètres cotée 8c.

Il s’agit désormais de la première voie de ce niveau pour Veronica… qui n’a même pas encore soufflé sa dixième bougie !

De la Chine à l’Espagne, un rêve en ligne de mire

C’est après avoir rencontré les célèbres grimpeurs et entraîneurs espagnols Toni Arbonés et David Gambús lors d’un voyage en Chine que le projet est né. Sa mère, curieuse de savoir quel 8c pourrait être adapté à sa fille, sollicite leur avis : plusieurs suggestions émergent, mais « Fish Eye » s’impose rapidement comme la voie idéale. Ouverte par Chris Sharma en 2009, cette ligne est connue pour son endurance exigeante et sa régularité dans la difficulté.

© Toni Mas Buchaca

Avec son père, Veronica embarque alors pour l’Espagne début juin. Après une dizaine de jours sur la falaise — entrecoupés d’un passage en Angleterre pour se reposer — elle finit par clipper le relais, après moins de 30 essais.

C’est la voie la plus longue que j’aie jamais essayée. 50 mètres, c’est très fatigant, surtout à mon âge. Mais j’ai réussi à rester calme et concentrée. Mon père et mes entraîneurs m’ont beaucoup aidée mentalement et physiquement tout au long du processus.

Veronica Chik

 Une démonstration impressionnante de maturité

Veronica n’en est pas à son coup d’essai. En septembre 2024, elle réalisait « China Climb » 8b+ à Yangshuo, devenant déjà la plus jeune grimpeuse hongkongaise à réussir un tel niveau.

© Coll. Chik

Elle s’entraîne avec intensité, jusqu’à six jours par semaine, parfois huit heures par jour, en fonction des périodes. Et lorsqu’elle est en vacances, elle sillonne le monde pour découvrir de nouvelles falaises, au Japon, au Royaume-Uni, en France…

À son jeune âge, elle a déjà remporté un championnat national combiné à Hong Kong et semble bien décidée à repousser ses limites. Son prochain objectif ? Enchaîner un 8c+ avant la fin de l’été !

Une performance historique !

Avec cette réussite, Veronica Chik devient la plus jeune grimpeuse à atteindre la cotation de 8c, devançant des noms bien connus du monde vertical. À titre de comparaison, Ashima Shiraishi avait 11 ans lorsqu’elle avait réussi « Southern Smoke » 8c+ aux États-Unis.

Du côté de la scène espagnole, des grimpeuses comme Iziar Martínez, Ainhize Belar ou Geila Macià ont atteint ce niveau entre 13 et 15 ans. Veronica place donc la barre encore plus haut… ou plus tôt !

© Handout

Et la jeune grimpeuse ne cache pas ses ambitions : « Je rêve de devenir olympienne et d’inspirer d’autres personnes à grimper », confie-t-elle.

Encore trop jeune pour les Jeux (l’âge minimum est fixé à 16 ans), elle vise déjà les Jeux de Brisbane en 2032. Et si l’on se fie à sa détermination, il ne fait aucun doute qu’elle grimpera un jour au sommet de la scène internationale !

La vidéo de son ascension dans « Fish Eye »


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Coupe du Monde de Chamonix 2025 : une finale de légende sur la place du Mont-Blanc !

13 Juil

18 500 personnes en délire, des voies qui font tourner la tête et un suspense jusqu’à la dernière prise… Chamonix a vibré au rythme de finales intenses, conclues par les victoires du Japonais Sorato Anraku et de la Coréenne Chaehyun Seo,  qui ont chacun décroché la sixième médaille d’or de leur carrière en Coupe du Monde de difficulté.

Waouh, quelle ambiance ! Les mots peinent à rendre justice à ce qu’a vécu la place du Mont-Blanc ce dimanche soir. Depuis 1999, Chamonix accueille une étape de la Coupe du Monde… mais jamais une finale n’avait rassemblé autant de personnes !

Plus de 18 500 spectateurs se sont massés sous les Aiguilles de Chamonix pour assister à un show unique. Une ambiance bouillante, digne d’un stade, où chaque cri, chaque applaudissement portait les finalistes vers le sommet.

© Tim-Nicolas Hopf | Planetgrimpe

Duel au sommet chez les hommes : Anraku survole Chamonix

Il est 20h30 lorsque les hommes ouvrent le bal. Le Japonais Satone Yoshida donne d’entrée le ton de la soirée : il atteint la prise 39, à seulement cinq mouvements du top. De quoi annoncer une bataille qui se jouera tout en haut…

Mais avant de rêver de sommet, il faut affronter le piège d’une grosse prise bombée à la fin du dévers, qui oblige les grimpeurs à un rétablissement musclé. Ce passage aura raison de Shion Omata et Luka Potocar, piégés en tentant de négocier cette section.

© Tim-Nicolas Hopf | Planetgrimpe

Les grimpeurs défilent ensuite, et chacun tente de dompter une voie à deux visages : d’abord classique et puissante, puis plus technique et mystérieuse, notamment avec une fin de voie décorée de volumes triangulaires noirs, presque menaçants dans l’obscurité de la nuit qui tombe sur Chamonix.

Colin Duffy chute en plein milieu de cette section sombre, un mouvement sous Yoshida. Mais c’est Filip Schenk, l’Italien de 25 ans, qui crée la surprise : il réalise « le plus beau run de sa vie » et chute en allant chercher la dernière prise…! Mais peu importe : avec un score de 43+, il décroche la première médaille de sa carrière en Coupe du Monde, un bronze qui a un goût d’or pour lui.

C’est fou, je n’arrive pas encore à y croire ! Faire ça ici, à Chamonix, c’est vraiment dingue !

Filip Schenk

© Tim-Nicolas Hopf | Planetgrimpe

La victoire se jouera finalement entre les deux stars du moment : Alberto Ginés López et Sorato Anraku. Le Japonais, en grande forme, tient bon dans la dernière section, jette sur la dernière prise et… clippe le relais !

Un top pour Anraku, qui met une énorme pression sur l’Espagnol. Encore en isolement, il a compris que le Japonais venait de sortir la voie.

© Tim-Nicolas Hopf | Planetgrimpe

Ginés López s’élance à son tour. Il grimpe proprement, de manière contrôlée et tactique. L’Espagnol sait qu’il n’a pas le droit à l’erreur. Mais dans un ultime effort, alors qu’il tente d’assurer le top, la dernière prise lui fuit des mains.

Un score de 43+, suffisant pour l’argent… mais pas pour empêcher Anraku de s’imposer à Chamonix.

Je suis heureux d’avoir renoué avec la victoire. J’ai manqué les finales à Bali et Innsbruck, puis j’ai beaucoup travaillé après Innsbruck pour être prêt à Chamonix. J’ai adoré grimper ici. Je crois d’ailleurs que c’est la première fois que je crie sur le mur en compèt’ !

Sorato Anraku

© Tim-Nicolas Hopf | Planetgrimpe

Chaehyun Seo, reine de Chamonix au terme d’un podium ultra serré

Changement d’ambiance chez les femmes ! Si la voie masculine était classique et verticale, la finale féminine, elle, est beaucoup plus joueuse et aérienne. Plus de mouvements tournants, des pieds au-dessus de la tête, un style presque bloc, spectaculaire à souhait ! De quoi ravir le public de Chamonix.

© Tim-Nicolas Hopf | Planetgrimpe

Les premières grimpeuses, Natsuki Tanii et Geila Macià Martín, peinent à entrer dans la voie. Puis, Brooke Raboutou, de retour après une longue absence, remet les pendules à l’heure : elle avance avec fluidité jusqu’au cœur de la dernière section, avant de chuter sur un plat fuyant. 40+ pour elle, de quoi prendre la 4e place de la compétition.

© Tim-Nicolas Hopf | Planetgrimpe

La place du Mont-Blanc s’embrase quand Camille Pouget, première tricolore en lice, s’élance. Concentrée, appliquée, elle grimpe méthodiquement mais chute juste avant la sortie du dévers et termine avec le score de 34+.

© Tim-Nicolas Hopf | Planetgrimpe

Chamonix tremble une nouvelle fois sous les acclamations du public lorsque Zélia Avezou s’installe au pied du mur. À 21 ans, la Française dispute la troisième finale de Coupe du Monde de sa carrière, et semble de plus en plus à l’aise sous les projecteurs.

Portée par l’énergie de la foule, elle entre rapidement dans la voie. Mais alors qu’elle amorce la sortie du dévers, Zélia zippe au moment de désengager une lolotte cruciale. Elle prend finalement la 6e place de la compétition, juste derrière Camille.

© Tim-Nicolas Hopf | Planetgrimpe

Restent alors les trois prétendantes au podium… Et le suspense aura tenu jusqu’à la toute dernière grimpeuse ! Tenez-vous bien : les trois médaillées se tiennent en… un seul mouvement d’écart chacune ! Un écart infime qui témoigne du niveau de jeu, mais aussi de l’intensité de cette fin de voie.

La Britannique Erin McNeice, brillante depuis le début de la saison, grimpe jusqu’à la prise 42+, et pose une référence.

© Tim-Nicolas Hopf | Planetgrimpe

Annie Sanders, l’Américaine de 17 ans, fait un mouvement de plus. Mais c’est Chaehyun Seo qui fait la différence avec un run parfaitement maîtrisé jusqu’à la prise 44+, synonyme de victoire.

Déjà 1ère à Wujiang en avril dernier, puis 2ème à Bali, cette victoire à Chamonix est d’autant plus symbolique qu’elle intervient après une année 2024 où l’or lui avait échappé sur chaque compétition.

Je suis super heureuse, je n’ai pas les mots… C’est incroyable ! J’ai remporté ma première médaille d’or ici, alors c’était génial de grimper à nouveau devant un public aussi incroyable. Ils sont tellement encourageants, j’adore grimper ici.

Chaehyun Seo

© Tim-Nicolas Hopf | Planetgrimpe

Les résultats de la finale – Femmes

Pos.GrimpeurHauteur
1KOR Chaehyun Seo 44+ 
2USA Annie Sanders 43+ 
3GBR Erin Mcneice 42+ 
4USA Brooke Raboutou 40+ 
5FRA Camille PougetTeam PG34+ 
6FRA Zélia Avezou 34 
7ESP Geila Macià Martín 23+ 
8JPN Natsuki Tanii 13+
Afficher uniquement les Français(es)

Les résultats de la finale – Hommes

Pos.GrimpeurHauteur
1JPN Sorato Anraku TOP 
2ESP Alberto Ginés López 43+ 
3ITA Filip Schenk 43+ 
4JPN Satone Yoshida 39+ 
5USA Colin Duffy38+ 
6SUI Jonas Utelli 36 
7SLO Luka Potocar 31 
8JPN Shion Omata 29+

Encore une fois, Chamonix a prouvé qu’elle était la Mecque de l’escalade internationale. Avec des finales palpitantes, un public record, et une ambiance de feu, la Coupe du Monde 2025 restera dans les mémoires. Et dans l’ombre du Mont-Blanc, grimpeurs et spectateurs en redemandent déjà…

Rendez-vous le week-end prochain pour une nouvelle étape mondiale… Non pas à Briançon comme chaque année, mais à Madrid.


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Coupe du Monde de Chamonix : les finalistes sont connus !

13 Juil

Sous les acclamations d’un public en feu, Annie Sanders et Alberto Ginés López ont dominé les demi-finales de la Coupe du Monde de Chamonix ce matin. La jeune Américaine a signé l’unique top de la journée, tandis que l’Espagnol s’est hissé tout en haut du classement masculin. Côté français, Zélia Avezou et Camille Pouget ont fait vibrer la place du Mont-Blanc : elles seront en finale ce soir !

Voici tout ce qu’il s’est passé ce matin sur le mur de Chamonix.


Après quelques gouttes de pluie venues rafraîchir la place du Mont-Blanc tôt ce matin, Chamonix s’est rapidement réchauffée — d’abord sous les rayons du soleil, puis surtout grâce à l’ambiance incandescente du public. Comme la veille pour les finales de la vitesse, la place était pleine à craquer, portée par des spectateurs venus faire vibrer le mur rouge.

© Tim-Nicolas Hopf | Planetgrimpe

De la grimpe « à l’ancienne » sur le mur de Chamonix !

Dans cette atmosphère de feu, les demi-finales ont offert un spectacle de haute voltige, à la hauteur de ce rendez-vous emblématique. Dès les premiers runs, le ton est donné. Les ouvreurs ont opté pour des voies sans fioritures : pas de grands mouvements spectaculaires ni de coordination aérienne. Ici, on grimpe. On avance, on serre, on résiste. Du physique, de l’exigence, des sections « à l’ancienne » comme on les aime, mais modernisées par des prises dernier cri.

Chez les hommes, la voie mêle le neuf et l’ancien, avec de larges prises Cheeta transparentes, vissées de « camemberts » : un clin d’œil aux prises d’antan, utilisées sur les premiers murs artificiels il y a plusieurs décennies.

© Tim-Nicolas Hopf | Planetgrimpe

Chez les femmes, le tracé rose et noir serpente sur le mur et ne laisse aucune place à l’erreur. Chaque mouvement est un véritable test de précision et de résistance.

Alberto au sommet, Toby à terre !

Il est 10h00 tapantes quand Stefano Ghisolfi, légende des falaises, donne le ton. Maîtrise, force, expérience… L’Italien monte très haut dans la voie et atteint la prise 36+, posant la première verticale limite. Juste après lui, le Suisse Jonas Utelli surenchérit et grappille un mouvement de plus. Le combat est lancé. La voie de demi-finale masculine serait-elle trop facile ? L’avenir nous prouvera le contraire !

Dans la foulée, nos grimpeurs tricolores entrent en scène. Premier à s’élancer, Max Bertone ne semble pas des plus à l’aise dans cette voie. Le Réunionnais tente d’accélérer pour gratter quelques mouvements dans le dévers, mais le mur de Chamonix ne lui laisse aucune chance. Il chute à court de rési à la sortie du dévers.

Même sentence pour Alex Megos, pourtant bien dans le rythme, stoppé net par un gros mouvement physique à la sortie du dévers.

© Tim-Nicolas Hopf | Planetgrimpe

Sam Avezou, boosté par la foule, impressionne dans le bas de la voie. Le Français semble à l’aise et se permet même quelques mouvements en no-foot bien placés. Mais lui aussi tombe dans le fameux mouvement physique à la sortie du dévers, sur lequel il manque d’engagement.

Aucune finale masculine ce soir pour les Français…

© Tim-Nicolas Hopf | Planetgrimpe

Il faudra attendre l’Espagnol Alberto Ginés López pour voir la verticale limite exploser. Le premier champion olympique de l’histoire chute en tentant d’aller chercher la dernière prise et s’empare de la tête du classement.

Soudain, coup de théâtre à quelques minutes de la fin de la compétition ! Toby Roberts, grand favori, s’élance. Mais un manque de lucidité dans le dévers lui coûte cher. Coup de tonnerre : l’Anglais ne verra pas la finale ce soir à Chamonix !

© Tim-Nicolas Hopf | Planetgrimpe

Deux Françaises en finale et un top magistral d’Annie Sanders

Chez les femmes, la bataille est tout aussi haletante. Manon Hily ouvre le bal côté tricolore. Elle s’accroche, donne tout, et atteint la lèvre du dévers avant d’être rattrapée par la gravité. Une prestation solide qui la place provisoirement 4e.

Mais c’est surtout Zélia Avezou qui va faire exploser la place du Mont Blanc ! Son run est puissant, dynamique, inspiré. Elle repousse de six mouvements la meilleure marque précédente et s’empare de la tête du classement.

© Tim-Nicolas Hopf | Planetgrimpe

Et ce n’est pas fini : Erin McNeice, numéro une mondiale, entre en scène. On comprend vite pourquoi elle domine cette saison. En grande forme, elle tombe… sur le dernier mouvement de la voie ! Une prestation énorme qui la propulse en tête, juste devant Zélia. Il semble bien loin, ce temps où la Britannique terminait 49e de la Coupe du Monde de Chamonix, en 2023…

Mais la surprise du jour vient de Camille Pouget. Après un début hésitant, la Française enclenche le mode guerrière. Soutenue par un public bouillant, elle se bat mouvement après mouvement, jusqu’à la sortie du dévers. Une ascension héroïque qui la propulse à la 3e place provisoire… et qui tiendra ! Car l’Australienne Oceania Mackenzie et la Slovène Lucka Rakovec chutent plus bas : Zélia Avezou et Camille Pouget sont donc officiellement en finale ce soir !

© Tim-Nicolas Hopf | Planetgrimpe

Puis vient Annie Sanders. Dernière compétitrice à s’élancer, la prodige américaine de 17 ans grimpe avec une aisance insolente. Pas une erreur, pas un moment de doute. Elle déroule… jusqu’au top, de quoi clôturer cette demi-finale de la plus belle des façons ! Troisième top en deux jours pour la jeune Américaine, qui s’élancera ce soir en finale en position de grande favorite !

© Tim-Nicolas Hopf | Planetgrimpe

Les résultats de la demi-finale – Femmes

Pos.GrimpeurHauteur
1USA Annie Sanders TOP 
2GBR Erin Mcneice 43+ 
3KOR Chaehyun Seo 42 
4FRA Zélia Avezou 41+ 
5FRA Camille PougetTeam PG39 
6USA Brooke Raboutou 38+ 
7ESP Geila Macià Martín 36+ 
8JPN Natsuki Tanii 35 
9ITA Laura Rogora 34+ 
10JPN Mei Kotake 34 
11KOR Chaeyeong Kim 34 
12FRA Manon Hily 33+ 
13AUT Julia Fiser 32+ 
14JPN Natsumi Hirano 32+ 
15AUS Oceania Mackenzie 30 
16SLO Rosa Rekar 29+ 
17SLO Lucka Rakovec 29+ 
18NED Lynn Van Der Meer 29+ 
19ESP Iziar Martínez Almendros 29+ 
20AUT Mattea Pötzi 28 
21JPN Kohana Mugishima 27+ 
22SLO Lucija Tarkus 26 
23BRA Anja Köhler 23+ 
24BEL Heloïse Doumont 23+
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Les résultats de la demi-finale – Hommes

Pos.GrimpeurHauteur
1ESP Alberto Ginés López 39 
2JPN Sorato Anraku 37+ 
3JPN Shion Omata 37+ 
4USA Colin Duffy37+ 
5ITA Filip Schenk 37+ 
6SLO Luka Potocar 37 
7SUI Jonas Utelli 37 
8JPN Satone Yoshida 36+ 
9KOR Dohyun Lee 36+ 
10GER Yannick Flohé 36+ 
11ITA Stefano Ghisolfi 36+ 
12CZE Martin Stranik 36 
13BEL Hannes Van Duysen 35+ 
14USA Jesse Grupper 33 
15KOR Hyunseung Noh 31+ 
16FRA Sam Avezou 30+ 
17GER Alexander Megos 30+ 
18GER Yannick Nagel 30+ 
19FRA Max Bertone30+ 
20GBR Toby Roberts 28+ 
21JPN Neo Suzuki 26+ 
22ITA Giovanni Placci 26+ 
23CHN Yufei Pan 26+ 
24ESP Guillermo Peinado Franganillo 26+
Afficher uniquement les Français(es)Voir la suite du classement

Rendez-vous ce soir pour une finale qui s’annonce exceptionnelle sur la place du Mont-Blanc, avec deux Françaises en lice et une Annie Sanders en état de grâce ! Le public est prêt, le spectacle aussi.

Le programme de la soirée

20h30 : Finale difficulté hommes
21h30 : Finale difficulté femmes


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Coupe du Monde de Chamonix 2025 : des finales de vitesse survoltées !

12 Juil

Passionnante. Palpitante. Électrique. Voilà trois mots qui résument parfaitement la soirée de ce samedi à Chamonix, où les finales de la Coupe du Monde de vitesse ont enflammé la place du Mont-Blanc, bondée de milliers de spectateurs ! Une ambiance de folie, portée par un public survolté, qui promet déjà le feu pour les finales de difficulté ce dimanche.

Mais revenons à ces finales de vitesse. Car il s’en est passé, des choses, sur le mur de vitesse chamoniard…

Capucine Viglione et Pierre Rebreyend éliminés dès les huitièmes

Côté français, la déception est vite arrivée. Nos deux tricolores qualifiés pour les finales ont malheureusement été stoppés dès le premier tour.

Face à la Chinoise Qin Yumei, Capucine Viglione n’a pas démérité (6″97), mais la barre était haute : Qin s’impose en 6″66. La Française termine 11ème, son meilleur résultat en Coupe du Monde de la saison.

© Tim-Nicolas Hopf | Planetgrimpe

Même scénario pour Pierre Rebreyend, héros de la veille après avoir battu le record de France. Opposé au Japonais Ryo Omasa, Pierre commet une erreur et ne parvient pas à réitérer son exploit.

Il quitte la compétition dès les huitièmes avec un chrono de 5″58 et prend la 12ème place.

© Tim-Nicolas Hopf | Planetgrimpe

Erik Noya, le chouchou du public

S’il y en a un qui a conquis les cœurs ce soir, c’est bien Erik Noya Cardona ! L’Espagnol, loin des favoris sur le papier, a su transformer la place du Mont-Blanc en véritable arène.

© Tim-Nicolas Hopf | Planetgrimpe

Tout commence avec une qualification miraculeuse en quart, après une chute de son adversaire indonésien Raharjati Nursamsa.

Puis vient le duel contre le Kazakh Amir Maimuratov : Erik commet une erreur au départ, le duel semble plié… jusqu’à ce que Maimuratov dérape à son tour ! Dans un finish de folie, Erik remonte et s’impose en 5″75. Un duel plein de rebondissements, qui restera l’un des grands moments de la soirée !

© Tim-Nicolas Hopf | Planetgrimpe

Il s’incline finalement en demi-finale face à l’Américain Sam Watson, mais termine à une superbe 4e place, sous les acclamations du public chamoniard qui ne s’y est pas trompé : ce soir, Erik a gagné plus qu’une médaille. Il a gagné les cœurs des spectateurs.

Rishat Khaibullin, l’outsider qui surprend !

Autre rebondissement majeur : le Kazakh Rishat Khaibullin, qui sort dès les quarts le Chinois Jianguo Long, pourtant premier des qualifications hier et l’un des hommes les plus rapides du moment (4″89 vs 4″92).

© IFSC

Boosté par cette victoire de prestige, Rishat continue son ascension, s’imposant en demi-finale contre l’Américain Zach Hammer grâce à un nouveau record personnel : 4″83. Le Kazakh accède ainsi à la grande finale et s’offre une chance d’or… mais il y croisera un certain Sam Watson…

Sam Watson, à un centième du record du monde !

Le regard noir, concentré, Sam Watson n’est pas venu à Chamonix pour faire de la figuration. L’Américain, champion olympique en titre et déjà vainqueur ici-même l’an dernier, s’élance en finale avec une détermination sans faille.

© Tim-Nicolas Hopf | Planetgrimpe

Le résultat ? Un run d’anthologie en 4″65. À un centième seulement de son propre record du monde ! Il décroche ainsi une nouvelle médaille d’or, sa deuxième de la saison, après sa victoire à Bali.

© Tim-Nicolas Hopf | Planetgrimpe

Aleksandra Miroslaw : retour gagnant à Chamonix

Chez les femmes, le scénario est plus linéaire, mais tout aussi impressionnant. Aleksandra Miroslaw était attendue, et elle a été inarrêtable.

Sept ans après sa dernière apparition sur la place du Mont-Blanc (où elle avait déjà remporté l’or), la Polonaise a récité sa partition sans trembler. Tour après tour, elle élimine toute la concurrence chinoise : d’abord Shaoqin Zhang en huitièmes de finale, Mengli Zhang en quart de finale, puis Qin Yumei en demi-finale.

© Tim-Nicolas Hopf | Planetgrimpe

En finale, elle accélère encore et frappe un énorme chrono : 6″19, le meilleur temps féminin de la soirée. Une performance de patronne, et une nouvelle victoire en Coupe du Monde pour celle qui avait déjà triomphé à Bali cette saison !

© Tim-Nicolas Hopf | Planetgrimpe

Un duel pour le bronze féminin au centième !

Si la victoire ne faisait aucun doute, la bataille pour la médaille de bronze a été d’une intensité rare ! L’Américaine Emma Hunt et la Chinoise Qin Yumei terminent leur course dans un mouchoir de poche… Verdict : 6″35 contre 6″36. Un centième de seconde qui offre à Hunt la troisième place !

Résultats des finales – Femmes

Résultats des finales – Hommes

Demain, place à la difficulté…

Les projecteurs s’éteignent sur une soirée riche en rebondissements, mais la Coupe du Monde de Chamonix est loin d’être finie ! Rendez-vous demain matin pour les demi-finales de l’épreuve de difficulté, avec encore de très belles chances françaises au départ…

Dimanche 13 juillet

10h00 – 12h30 : Demi-finale difficulté femmes & hommes
20h30 : Finale difficulté hommes
21h30 : Finale difficulté femmes


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Coupe du Monde de Chamonix : des qualifications de difficulté intenses, cinq Bleus en demi-finale !

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Coupe du Monde de Chamonix : des qualifications de difficulté intenses, cinq Bleus en demi-finale !

12 Juil

Ce samedi à Chamonix, le mur de difficulté s’est montré impitoyable : seuls six grimpeurs et trois grimpeuses ont réussi à enchaîner les voies du jour. En tête, Annie Sanders et Toby Roberts impressionnent, tandis que cinq Français tirent leur épingle du jeu et seront au départ des demi-finales demain matin.

La place du Mont-Blanc n’a pas refroidi. Au lendemain des qualifications de vitesse survoltées, c’est sous un soleil de plomb que se sont déroulées ce samedi les qualifications de l’épreuve de difficulté. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que le mur chamoniard n’a pas fait de cadeau.

Dès 9h00 ce matin, c’est la Française Manon Hily qui a eu l’honneur d’inaugurer la compétition. Près de sept heures d’effort plus tard, les 88 hommes et 79 femmes engagés avaient livré leur verdict… et il est sans appel : les voies de qualification étaient redoutables, tant sur le plan physique que technique. En témoignent les chiffres : seulement trois tops chez les femmes, six chez les hommes.

© Tim-Nicolas Hopf | Planetgrimpe

Annie Sanders, impériale

Chez les femmes, Annie Sanders a une fois de plus fait parler la poudre. L’Américaine de 17 ans, qui est déjà montée sur quatre podiums cette saison, a été la seule grimpeuse à enchaîner les deux voies de qualification.

Solide, propre, impressionnante… Elle signe le seul sans-faute du jour, et confirme son statut de phénomène mondial du moment !

© Tim-Nicolas Hopf | Planetgrimpe

Derrière elle, l’Italienne Laura Rogora joue les stratèges : elle chute juste sous le relais de la voie 1, mais clippe habilement le relais de la voie 2 sans effectuer le dernier mouvement dynamique. Un petit coup de malice qui la propulse à la 2e place du classement.

La troisième place revient à la Slovène Rosa Rekar, auteure d’un magnifique top dans la voie 2. Elle devance la Coréenne Chaehyun Seo ainsi que l’Américaine Brooke Raboutou, de retour en compétition après une longue pause depuis les Jeux Olympiques de Paris 2024. Depuis sa médaille d’argent à Paris, Brooke a choisi de se recentrer sur l’escalade en extérieur. Une parenthèse visiblement fructueuse, puisqu’en avril dernier, elle est devenue la première femme à enchaîner un 9b+.

© Tim-Nicolas Hopf | Planetgrimpe

Mention spéciale également pour la Slovène Lucka Rakovec, qui signe un retour très remarqué après deux ans d’absence liés à un cancer de la thyroïde. La grimpeuse de 24 ans prend une brillante 6e place, devant l’Australienne Oceania Mackenzie, finaliste olympique elle aussi.

Camille Pouget en tête des Bleues

Côté français, Camille Pouget réalise une belle performance : après une 16e place à Innsbruck il y a quelques jours, elle semble plus motivée que jamais ce week-end à Chamonix. Sa détermination et sa constance dans les deux voies de qualification lui permettent de se hisser à une solide 8e place.

© Tim-Nicolas Hopf | Planetgrimpe

Elle sera accompagnée en demi-finale demain par Manon Hily et Zélia Avezou, 12es ex-aequo avec des scores identiques dans leurs deux voies (38+ / 40+).

Malheureusement, Ina Plassoux Djiga échoue à un seulement un mouvement du top 24, et termine 25e, première non qualifiée. Julia Chanourdie prend la 40e place, Clotilde Pfister termine 44e, Lana Bonnal 45e, Louna Deshayes 58e, et Kaïna Viviand 64e.

Toby Roberts, seul au sommet !

Chez les hommes aussi, la sélection a été féroce. Mais un grimpeur a plané au-dessus des autres : Toby Roberts. Le Britannique, champion olympique en titre, est le seul à enchaîner les deux voies de qualification du jour.

À l’aise, propre et concentré, il semble avoir retrouvé sa meilleure forme, lui qui a toujours brillé à Chamonix (il est monté sur le podium lors de chacune de ses participations, et a même remporté l’or en 2023).

© Tim-Nicolas Hopf | Planetgrimpe

Derrière lui, le Japonais Sorato Anraku chute au sommet de la voie 2 après avoir topé la voie 1. Son compatriote Yoshida Satone, quant à lui, réalise l’inverse (top dans la voie 2, 37+ dans la voie 1). Un duo qui s’annonce redoutable demain.

L’Espagnol Alberto Ginés Lopez, champion olympique à Tokyo, se classe 4e avec un top dans la voie 1 et un 40+ dans la voie 2. Il est suivi du Coréen Dohyun Lee et du Slovène Luka Potocar, à égalité à la 5e place.

À noter aussi la très belle prestation du Japonais Neo Suzuki (6e), actuel leader du classement général, qui continue sur sa lancée après avoir remporté l’or à Innsbruck et l’argent à Bali.

© Tim-Nicolas Hopf | Planetgrimpe

Sam Avezou et Max Bertone en demi-finale

Chez les Français, Sam Avezou signe la meilleure performance masculine avec une 13e place. Deux fois médaillé d’argent à Chamonix les années précédentes, il espère bien monter sur la plus haute marche cette année.

Il sera accompagné en demi-finale par Max Bertone, 21e des qualifications avec un score de 33+ dans la voie 1 et 37 dans la voie 2.

© Tim-Nicolas Hopf | Planetgrimpe

Jules Marchaland n’est pas passé loin d’une place en demie, mais termine 26e, pénalisé par la densité du niveau. Même constat pour Paul Jenft (36e) qui n’a pas réussi à s’exprimer dans les deux voies de qualification du jour. Pierre Marzullo termine 30e, Victor Guillermin 33e,  Younès Aubert Masmoudi 34e, Léo Avezou 40e, Matteo Soulé 45e et Nao Monchois 52e.

Une densité de niveau exceptionnelle

La Coupe du Monde de Chamonix fait figure d’incontournable, et cela s’est vu dans les starting-lists. Mis à part Janja Garnbret et Adam Ondra, tous les grands noms étaient présents ce samedi : Toby Roberts, Sorato Anraku, Alex Megos, Yannick Flohé, Jesse Grupper, Colin Duffy, mais aussi Laura Rogora, Chaehyun Seo, Mia Krampl, Erin McNeice, Brooke Raboutou, Jessica Pilz, Annie Sanders, et bien d’autres.

© Tim-Nicolas Hopf | Planetgrimpe

Parmi eux, Alex Megos (16e), Stefano Ghisolfi (24e), Yannick Flohé (11e), ou encore Erin McNeice (9e) seront au rendez-vous des demi-finales demain.

En revanche, ça ne passe pas pour Jessica Pilz, de retour après une blessure, ni pour Julia Chanourdie, malgré ses récentes performances solides sur le circuit européen.

Les résultats des qualifications – Femmes

Pos.GrimpeurHauteur
1USA Annie Sanders TOP (1) | TOP (1)
2ITA Laura Rogora 47+ (2) | TOP (1)
3SLO Rosa Rekar 41+ (4) | TOP (1)
4KOR Chaehyun Seo 42+ (3) | 40+ (4)
5USA Brooke Raboutou 41+ (4) | 40+ (4)
6SLO Lucka Rakovec 41 (7) | 40+ (4)
7AUS Oceania Mackenzie 39+ (10) | 40+ (4)
8FRA Camille PougetTeam PG41+ (4) | 39 (17)
9AUT Julia Fiser 40+ (8) | 40 (13)
9ESP Geila Macià Martín 39 (12) | 40+ (4)
9GBR Erin Mcneice 39 (12) | 40+ (4)
12FRA Zélia Avezou 38+ (16) | 40+ (4)
12FRA Manon Hily 38+ (16) | 40+ (4)
14AUT Mattea Pötzi 39 (12) | 39+ (15)
15SLO Lucija Tarkus 33+ (28) | 40+ (4)
16JPN Natsumi Hirano 40 (9) | 37+ (24)
17NED Lynn Van Der Meer 37+ (21) | 40 (13)
18BRA Anja Köhler 39+ (10) | 36+ (30)
19JPN Mei Kotake 38 (18) | 39 (17)
19JPN Kohana Mugishima 38 (18) | 39 (17)
21BEL Heloïse Doumont 39 (12) | 36+ (30)
22ESP Iziar Martínez Almendros 37+ (21) | 39 (17)
23KOR Chaeyeong Kim 29+ (33) | 39+ (15)
24JPN Natsuki Tanii 36+ (25) | 38+ (23)
25SLO Jennifer Eucharia Buckley 37+ (21) | 37+ (24)
25FRA Ina Plassoux Djiga 37+ (21) | 37+ (24)
27CZE Michaela Smetanova 38 (18) | 36 (34)
28INA Sukma Lintang Cahyani 29+ (33) | 39 (17)
28CZE Tereza Siruckova 29+ (33) | 39 (17)
30SLO Mia Krampl 36 (26) | 37 (29)
31AUT Jessica Pilz32+ (31) | 37+ (24)
32USA Adriene Akiko Clark 33+ (28) | 36+ (30)
32UKR Anastasiia Kobets 33+ (28) | 36+ (30)
34AUT Ines Schwaiger 29+ (33) | 37+ (24)
35CHN Zhilu Luo 34 (27) | 34+ (38)
36SLO Sara Copar 31+ (32) | 36 (34)
37JPN Natsumi Oda 29+ (33) | 34+ (38)
38GER Anna Maria Apel 29 (41) | 36 (34)
39CAN Cedar Pidgeon 29 (41) | 34+ (38)
40FRA Julia Chanourdie29+ (33) | 30 (51)
40ITA Ilaria Scolaris 29+ (33) | 30 (51)
42AUT Eva Maria Hammelmüller 25+ (53) | 36 (34)
43GBR Zoe Peetermans 26+ (47) | 33 (41)
44FRA Clotilde Pfister 29 (41) | 30+ (45)
45FRA Lana Bonnal 29+ (33) | 29+ (54)
46ITA Claudia Ghisolfi 26+ (47) | 32+ (43)
47ISR Noa Shiran 26 (51) | 33 (41)
48SUI Noé Looser 27 (46) | 30+ (45)
49SUI Liv Egli 26+ (47) | 30+ (45)
50JPN Mai Kobayashi 29 (41) | 29+ (54)
51ITA Savina Nicelli 23+ (57) | 32+ (43)
52CHI Alejandra Contreras 25+ (53) | 30+ (45)
52AUS Emily Scott 25+ (53) | 30+ (45)
54KOR Juha Kim 27+ (45) | 26+ (60)
55ARG Valentina Aguado 21+ (60) | 30+ (45)
56GBR Thea Cameron 26 (51) | 29+ (54)
57CHN Yali Wei 25+ (53) | 29+ (54)
58FRA Louna Deshayes 23+ (57) | 29+ (54)
59KOR Jisu Choi 19 (65) | 30 (51)
60NOR Sunniva Øvre-eide 26+ (47) | 15 (75)
61GER Mia Guttenberger 19 (65) | 29+ (54)
62USA Quinn Mason 21+ (60) | 26+ (60)
63SVK Sára Šimeková 21 (62) | 26+ (60)
64FRA Kaïna Viviand 19+ (63) | 26+ (60)
65GER Martina Demmel 19 (65) | 26+ (60)
65NED Noor Witte 19 (65) | 26+ (60)
67ISL Svana Bjarnason 19+ (63) | 25+ (67)
68CAN Sienna Chow 23 (59) | 20 (73)
69NOR Pernille Tvedt 19 (65) | 21+ (70)
70AUS Roxy Perry 16+ (74) | 26+ (60)
71VEN Lianet Castillo 18+ (70) | 24+ (68)
72FIN Iris Heikkinen 17+ (72) | 21+ (70)
73CHI Matilde Cabezas 16+ (74) | 24+ (68)
74COL Sofia Parrado 18+ (70) | 14+ (76)
75HKG Hei Kiu Heidi Wong 16+ (74) | 21 (72)
76BRA Mariana Hanggi Correia 17 (73) | 19 (74)
77ARG Violeta Tonini 10+ (77) | 14+ (76)
78RSA Maia Linda Davies 10+ (77) | 13+ (78)
78MEX Analía Domínguez Cristerna 10+ (77) | 13+ (78)
Afficher uniquement les Français(es)Voir la suite du classement

Les résultats des qualifications – Hommes

Pos.GrimpeurHauteur
1GBR Toby Roberts TOP (1) | TOP (1)
2JPN Sorato Anraku TOP (1) | 47 (3)
3JPN Satone Yoshida 37+ (5) | TOP (1)
4ESP Alberto Ginés López TOP (1) | 40+ (10)
5KOR Dohyun Lee 37+ (5) | 46+ (4)
5SLO Luka Potocar 37+ (5) | 46+ (4)
7JPN Neo Suzuki TOP (1) | 39+ (11)
8BEL Hannes Van Duysen 37+ (5) | 45+ (7)
9ITA Giovanni Placci 35+ (10) | 43+ (8)
10JPN Shion Omata 37+ (5) | 39+ (11)
11GER Yannick Flohé 33 (20) | 46 (6)
12USA Colin Duffy35+ (10) | 39+ (11)
13FRA Sam Avezou 33+ (15) | 39+ (11)
13USA Jesse Grupper 33+ (15) | 39+ (11)
13CHN Yufei Pan 33+ (15) | 39+ (11)
16GER Alexander Megos 35+ (10) | 30+ (30)
17GER Yannick Nagel 33 (20) | 39+ (11)
18CZE Martin Stranik 27 (48) | 43+ (8)
19KOR Hyunseung Noh 33+ (15) | 37+ (24)
20ITA Filip Schenk 35 (13) | 30+ (30)
21FRA Max Bertone33+ (15) | 37 (28)
22ESP Guillermo Peinado Franganillo 32 (29) | 39+ (11)
23SUI Jonas Utelli 33 (20) | 38 (23)
24ITA Stefano Ghisolfi 31+ (33) | 39+ (11)
25CHI Joaquin Urrutia 33 (20) | 37+ (24)
26FRA Jules Marchaland29+ (37) | 39+ (11)
27CZE Jakub Konecny32+ (27) | 37+ (24)
28KOR Kibeom Kwon 28+ (42) | 39+ (11)
29SUI Nino Grünenfelder 34 (14) | 28+ (54)
30FRA Pierre Marzullo 32 (29) | 30+ (30)
31ITA Giorgio Tomatis 28+ (42) | 37+ (24)
32BEL Ties Vancraeynest 33 (20) | 29+ (48)
33FRA Victor Guillermin32+ (27) | 30 (38)
34FRA Younès Aubert Masmoudi 33 (20) | 29 (51)
34JPN Zento Murashita 33 (20) | 29 (51)
36FRA Paul Jenft 32 (29) | 30 (38)
37ITA Matteo Reusa 29+ (37) | 30+ (30)
38SUI Sascha Lehmann- | 39+ (11)
39JPN Masahiro Higuchi 31+ (33) | 30 (38)
40FRA Leo Avezou 28+ (42) | 30+ (30)
40AUT Stefan Scherz 28+ (42) | 30+ (30)
42CAN Oscar Baudrand 30 (36) | 30 (38)
43USA Sergey Lakhno 26+ (49) | 33+ (29)
44SWE Hannes Puman 32 (29) | 29 (51)
45GBR Rhys Conlon 29+ (37) | 30 (38)
45GER Sebastian Halenke 29+ (37) | 30 (38)
45FRA Matteo Soule 29+ (37) | 30 (38)
48KOR Dohyeon Kim 26+ (49) | 30+ (30)
48AUT Timo Uznik 26+ (49) | 30+ (30)
50GBR Samuel Butterworth 31+ (33) | 28+ (54)
51AUT Felix Mader 28+ (42) | 29+ (48)
52TPE Chih-en Fan 26+ (49) | 30 (38)
52FRA Nao Monchois26+ (49) | 30 (38)
52ROU Darius Râpă 26+ (49) | 30 (38)
55CHN Jinwei Yao 28 (47) | 25 (63)
56CZE Jan Stipek 26+ (49) | 28 (60)
57INA Musauwir Musauwir 26 (60) | 28 (60)
58ESP Mikel Asier Linacisoro Molina 26+ (49) | 24+ (64)
58SLO Milan Preskar 26+ (49) | 24+ (64)
58INA Muhammad Rizky Syahrafli Simatupang 26+ (49) | 24+ (64)
58SLO Lovro Črep 26+ (49) | 24+ (64)
62GER Finn Altemöller 24+ (65) | 28+ (54)
62ITA Gianluca Vighetti 24+ (65) | 28+ (54)
62POL Jakub Zietek 24+ (65) | 28+ (54)
65ISR Yuval Shemla 19 (77) | 29+ (48)
66CAN Sean Mccoll 25+ (63) | 25+ (62)
67BEL Corentin Laporte 23 (72) | 28+ (54)
68CAN Victor Baudrand 26 (60) | 24+ (64)
68BRA Felipe Ho Foganholo 26 (60) | 24+ (64)
70HKG Cheung-chi Shoji Chan 25 (64) | 24+ (64)
71ESP Javier Cano Blazquez 24+ (65) | 24+ (64)
71IRI Alireza Pilehforoushan 24+ (65) | 24+ (64)
71HUN Gergő Vályi 24+ (65) | 24+ (64)
74ISR Shaked Shacham 21+ (74) | 24+ (64)
75SWE Elliot Eriksson 24+ (65) | 23 (78)
76MAS Qun Tao Ke 19 (77) | 24+ (64)
77CHI Benjamin Vargas 20+ (75) | 24 (76)
78MEX Jair Octavio Moreno Montoya 19+ (76) | 23+ (77)
79NOR Trym Skuggen Landmark 22+ (73) | 19+ (83)
80SUI Davide Torroni 19 (77) | 22+ (80)
81SUI Piotr Niznik 19 (77) | 21+ (82)
82 BRA Davi Carvalho Peres 16+ (82) | 22+ (80)
83 ARG Alejo Suter 14 (85) | 23 (78)
84 FIN Toivo Eloranta 18+ (81) | 18+ (86)
85 HKG Chi-fung Au 14+ (83) | 19+ (83)
86 VEN Gianfranco Diaz 14 (85) | 19+ (83)
87 VEN Rafael Galindo 14+ (83) | 12 (87)
88 COL Tomás Arce 14 (85) | 12 (87)
Afficher uniquement les Français(es)Voir la suite du classement

La suite du programme

Ils ne seront plus que 48 grimpeurs et grimpeuses à s’élancer demain matin pour les demi-finales, avec en ligne de mire la grande finale du soir, sous les projecteurs de Chamonix.

Une chose est sûre : le spectacle promet d’être à la hauteur du lieu. Mais en attendant, la place du Mont Blanc va vibrer ce soir lors des finales de l’épreuve de vitesse !

Samedi 12 juillet

21h00 – 22h15 : Finales vitesse femmes & hommes

Dimanche 13 juillet

10h00 – 12h30 : Demi-finale difficulté femmes & hommes
20h30 : Finale difficulté hommes
21h30 : Finale difficulté femmes


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