Author Archives: Charles Loury

Votre salle d’escalade Karma organise son premier contest de blocs ouvert à tous.

Il aura lieu le samedi 13 juin 2015 à partir de 15h.
Le Karmaster c’est l’occasion de se retrouver entre grimpeurs autour d’une trentaine de blocs de tous niveaux ouverts spécialement pour l’évènement.

L’inscription correspond au prix d’une entrée (gratuite pour les abonnés).
Pré-inscription obligatoire

Programme :
– 14h : Accueil des participants
– 15h – 19h : Qualifications
– 19h30 : Finales

Nous vous attendons nombreuses et nombreux !

Les finales des championnats d’Europe de bloc viennent de s’achever, et si on devait résumer la soirée en un mot: « impressionnant » !! 

Des blocs magnifiquement ouverts, dans tous les styles, de la compression furieuse à la dalle en équilibre, il y en avait pour tous les goûts. Des blocs bien classes donc, mais également d’un niveau très relevé! 

Clairement sur la finale, 4 grimpeurs sortent du lot: Anna Stohr et Juliane Würm chez les femmes, Adam Ondra et Jan Hojer chez les hommes. C’est bien simple, ces 4 la sont vraiment au dessus des autres en finale, il n’y a pas photo… 

Chez les femmes, Anna et Juliane sont les seules à réaliser 3 blocs en finale, respectivement en 7 et 4 essais, et c’est don l’allemande Juliane Würm qui remporte le titre, après avoir remporté le titre de championne du monde l’année dernière! Anna Stohr termine donc avec la médaille d’argent, et le podium est complété par une autre autrichienne, Katharina Saurien, qui ne réalise qu’un seul bloc, et qui montre la suprématie des 2 premières grimpeuses… Notre seule française engagée, Fanny Gibert, se sera battue jusqu’au bout, mais sans succès, avec seulement 2 zones validées elle termine 7ème. 

Chez les hommes, même topo que chez les femmes, avec 2 grimpeurs avec un niveau clairement au dessus! Adam Ondra et Jan Hojer ont fait parler la force, mais c’est là aussi l’allemand qui l’emporte avec 2 blocs en 3 essais, contre 2 blocs en 6 essais pour Adam qui se contentera alors de la médaille d’argent. Celui qui réalise la bonne opération du week-end, c’est l’Italien Stefan Scarperi qui se paye une médaille de bronze! Inconnu au bataillon, la meilleure perf de l’italien était pour l’instant une 7ème place en coupe du monde en 2013. Il truste donc son premier podium international, et pas des moindres, et se permet même de reléguer l’autrichien Jakob Schubert à la 4ème place!

Voici le portfolio qui résume en images les championnats de France de difficulté espoirs à Montmartin / Mer. Photos by Lucie Thomas.

Pour la 14^e édition, nous allons organiser le challenge des 8 heures d’escalade le samedi 13 juin au rocher du SAUSSOIS, dans l’Yonne.

Cette manifestation s’inscrit dans notre volonté de développer notre activité dans l’Yonne, en particulier en falaise.

Ce challenge rassemble environ 120 grimpeurs tous les ans.

Plus qu’une compétition les 8 heures du Saussois permet aux grimpeurs de se retrouver en falaise pour une journée festive.

Avec au programme :

• 8heures escalade par équipe de 2 ou 3, de 11h à 19h avec deux classements un suivant la difficulté et un avec le plus de mètre gravis.
• et en bonus un saut pendulaire de 30m pour les plus téméraires.

Avant d’aller plus loin Corinne, peux-tu te présenter à nos lecteurs ?

Je travaille à Team K You depuis 4 ans comme entraîneur et j’en dirige les actions pour les 150 sportifs suivis par 10 entraîneurs dans 6 pays (France, Espagne, Autriche, Angleterre, Allemagne, Suisse). C’est le haut niveau qui me motive, j’en arrive et je fais tout pour y rester (en bloc, je termine 3ème du classement mondial en 2001 et du Championnat d’Europe (Lecco 2005) et j’ai gagné Arco, Birmingham,…mais j’entraîne maintenant des gamins qui n’étaient pas nés)

Tu bosses donc aujourd’hui pour «Team K-you» en tant qu’entraîneur, peux-tu nous dire un peu en quoi ça consiste, comment on accède à l’équipe et ce qui y est proposé ?

Le grimpeur qui veut s’entraîner reçoit ses séances chaque semaine suivant un programme planifié à l’année. En complément, il participe comme il veut (mais régulièrement !) à des stages d’un à plusieurs jours tout au long de la saison (31 cette année)

Comment t’est-venu l’idée de créer Team K You ?

C’est Olivier Germond qui a créé le concept. Il repose sur un constat et une idée simple. Le constat c’est que notre activité n’est pas structurée comme un sport (en dehors des compéts, on fait de l’escalade comme du cyclotourisme) et que les résultats des français ne cessent de baisser depuis des années sans véritable réaction. L’idée c’est donc de promouvoir la sportivisation de l’escalade en proposant de l’entraînement structuré sous deux formes complémentaires : les planifs et les stages. Cette action concrète permet d’emmener le groupe de convaincus qui grossit, leurs parents (souvent les premiers demandeurs) et quelquefois leurs clubs et même certains CR.

Aujourd’hui, Team K You semble avoir un réel succès avec de plus en plus de jeunes, comment l’expliques-tu ?

D’abord parce que c’est une réponse adaptée à ceux qui sont isolés, ensuite par les résultats et le bouche à oreille. Aujourd’hui, un finaliste sur deux du Championnat de France fait partie du Team : celui qui est content de progresser en parle à des potes motivés. On s’est assez vite retrouvé à entrainer les meilleurs donc c’est facile d’avoir des résultats …

N’y-a-t-il pas une concurrence avec les structures fédérales (pôles France et autres) ?

« Concurrence » ? Pourquoi pas complémentarité et collaboration !En fait, on fonctionne un peu comme une réserve des Pôles et des EdF dont l’effectif augmente et le niveau monte. Pour les clubs, c’est pareil : ils ont fait la plus grosse part du boulot mais c’est une façon de faire prendre un cran sans être forcément passé au tamis serré des sélections. Enfin, côté grand public, c’est sûr, on fait « ce que devrait faire la fédé ». Et pourtant on n’est pas aidé. C’est parfois décourageant. La fédé commence juste à regarder ce qu’on fait …

Parlons un peu d’entraînement maintenant… as-tu suivi une formation spécifique à ce sujet ?

Oui et non : 5 ans d’ athlé et 10 ans de gym (des sports où on s’entraîne) puis 10 ans d’équipe de France d’escalade, bien entourée, un diplôme d’encadrement (le BE escalade puis la formation BE2), des ouvertures régulières en compétition (ouvreur national), quelques colloques à l’ INSEP, les bouquins sur l’entraînement, internet et, le plus important, tout ce temps passé à suivre les grimpeurs et les compéts …

Que penses-tu de l’entraînement en escalade au jour d’aujourd’hui en France si on compare à une autre activité telle que l’athlétisme où l’entraînement est millimétré ?

En escalade ça n’existe pas vraiment. La culture de l’entraînement reste très peu diffusée en France alors qu’à l’étranger ça a un peu débuté depuis plusieurs années. On y voit beaucoup de monde dans des démarches de progression structurées, des situations et des routines d’ entraînement, … Leurs résultats progressent. Regardez aussi les vidéos (Etats Unis, Allemagne, Japon, … ), c’est foisonnant.

D’un point de vu extérieur, on a l’impression que l’entraînement en escalade en est encore à ses débuts, on teste des choses, mais on a peu de sources scientifiques et théoriques sur lesquelles s’appuyer. Toi, vu de l’intérieur tu en penses quoi ?

Les rares publications, souvent anciennes, sont connues de tous. Mais personne ne connaît l’activité, on n’a pas d’indicateurs pertinents, on suit mal ses évolutions, … En même temps, on a tous les jours des questions ! On va fouiller dans les autres sports, c’est déjà énorme en quantité mais c’est souvent peu transférable à notre activité. Il faut se creuser la tête, adapter et surtout être prospectif. L’essentiel pour faire progresser un groupe c’est d’avoir un modèle (théorique) pour le futur et d’essayer d’y faire adhérer les grimpeurs. On essaye mais c’est très compliqué.

Est-ce-que tu mets en commun tes idées sur l’entraînement avec d’autres nations comme l’Autriche par exemple ou même avec d’autres entraîneurs en France ou est-ce que c’est chacun pour soi ?

Pas de chacun pour soi mais ni lieu d’échange ni vraiment de temps à y consacrer. Pour y pallier, nous travaillons sur un site participatif où on trouvera des situations d’entrainement, des planifs et des articles en ligne. Les seules actions sont pour l’instant les stages communs avec les clubs, les CRs, le Pôle d’ Aix, les Pays étrangers toujours très accueillants et intéressés …

Pour toi, quelle est la part du mental dans la performance par rapport au physique et à la technique ?

Le mental c’est 100 % comme le physique, la technique, l’adhérence de la gomme du chausson, le sommeil, l’hydratation, la lecture, la bonne méthode, … Pour la perf, tout est déterminant. Donc, pas de gourou, pas de préparateur physique, … toutes les actions d’entraînement sont intégrées à l’escalade.

Parlons un peu compétitions ! En 2013 et 2014, nous avions fait un article pour dénoncer des critères des sélection en équipe de France espoirs beaucoup trop sélectifs. Es-tu partie prenante pour n’emmener que les meilleurs, ou pour donner la chance à plus de jeunes sur les compétitions internationales ?

Idéalement, il faudrait former plus de jeunes donc mettre plus de moyens sur ces groupes et élargir les quotas (Par exemple en diff, c’est révoltant de laisser Nao Monchois, Tom Gauquelin, Bréanne Robert, Clara Desfoux ou Pyréne Santal à la maison).

Les critères ont-ils évolué cette année par rapport à ça ?

L’effectif est identique (4) mais l’équipe est plus stable que par le passé.

Cette année, les qualifications des championnats de France de bloc et de diff ont été très longues (de 8h du matin à 22h30-23h). Penses-tu qu’il faudrait modifier le format de ces compétitions ?

Oui, il faudrait 3 qualifs et une finale à 10 pour gagner du temps et se rapprocher du format Coupe d’ Europe.

Enfin, voici plusieurs années qu’on parle de l’intégration de l’escalade aux JO, ce serait une bonne chose selon toi ?

Ca correspond parfaitement à notre état d’esprit et à nos actions de considérer l’escalade aussi comme un sport. C’est susceptible d’améliorer la médiatisation et ça ne fera pas de mal. En attendant, il faut que les épreuves et les organisations de compétition se structurent mieux. C’est en progrès mais ça reste très inégal et certains aspects sont encore trop amateurs. Mais Bercy 2016 peut être un nouveau beau tremplin !

Cette fois ci, c’est « Le rouquin crétin » qui tombe, un 8b+ qu’elle réalise au 6eme essai. Il s’agirait d’une ligne assez récente (1 an environ), et Amandine en signe la première féminine bien que quelques pointures y aient déjà mis les pieds!

Voici son commentaire:

• Crédit photo: Guillaume Lebret

Après une journée de qualification hier où 11 français ont décroché leur ticket pour les finales aujourd’hui, place aux résultats. Au total les français repartent avec 2 médailles d’or, avec Sam Avezou en minime et Julia Chanourdie qui survole ses adversaires juniors en finale.

L’Autriche est une fois de plus la nation à remporter le plus de médailles, 5 au total (1 en or, 2 en argent et 2 en bronze).

voici les résultats définitifs ci-dessous:

Vendredi 8 mai et Samedi 9 mai avait lieu une étape de la coupe de France de bloc à Valence. La compétition est presque passée inaperçue (très peu d’infos sur le sujet), voici néanmoins les podiums seniors:

Femmes
1. Romane Grandcoing
2. Camille Faille
3. Clémentine Kaiser

Hommes:
1. Sean McColl
2. Thomas Caleyron
3. Pascal Gagneux

Et les résultats complets ici

Pour les deux mois que nous avions à disposition sur la Côte Ouest des Etats-Unis, l’idée était tout d’abord de ne visiter que quelques sites d’escalade et de s’y attarder un moment. Mais une boulimie de grimpe nous a finalement assaillis, exaltés par la ribambelle de falaises à découvrir. Pour vous épargner un roman, je me contenterai de vous décrire quatre sites qui m’ont spécialement marquée.

Avalant les miles à bord de notre petite voiture de location sur une ligne miroitante de bitume s’étirant désespérément à l’horizon, nous débutons ces quelques semaines de trip sauce ketchup par Smith Rock en Oregon.

Doudounes brûlées par les barbecues, bonnet vissé sur la tête et démarche courbée de primate, nous sommes bien arrivés au camping des grimpeurs. Derrière les portes du parc, nous attend dans un décors de rêve des parois verticales, lisses, hachées de réglettes et de trous exigeant un travail de pieds précis sur de toute petites prises dont la gestuelle très esthétique des voies est incroyable! L’hiver peut être rigoureux à Smith Rock et les saisons propices sont le printemps et l’automne mais dans notre cas, les beaux jours étant exceptionnellement précoces, c’était plutôt la chasse à l’ombre pour tenir les plats et les arrêtes. Comme dans la plupart des sites aux States, le stickclip est ici de rigueur pour clipper la 1ère dégaine souvent à plusieurs mètres de hauteur du sol, si on veut éviter d’y laisser des plumes dans un départ hasardeux. Nous réalisons de belles envolées pendant une semaine, dont je retiendrai Churning Sky, Taco Chips et Coleslaw and Chemicals en 7c+; Scene of Crime et Rude Boys en 8a; Disposable Heroes et The Burl Master en 8a+.

Photo: Tara Reynvaan | www.tarareynvaan.com

Nous troquons ensuite short contre doudoune pour pénétrer dans l’étroit canyon de Maple, situé à 2 heures au sud de Salt Lake City en Utah.

Constitué d’un agglomérat de galets aux couleurs blanc et orangé, Maple Canyon est ancré à plus de 2000 mètres, ce qui en fait normalement un site d’été très prisé. Cependant, les conditions en ce mois de mars étaient parfaites, l’approche se faisant toutefois les pieds dans la neige. Pipedream son secteur phare, est un voyage de grimpe à l’horizontale dans le ventre d’une grotte gargantuesque, déroulant de longues voies exigeantes à tâter des galets ronds et fuyants, où un genou bien placé se révèle salvateur. Un agrégat chaotique de galet globalement solide, réservant toutefois quelques mauvaises surprises lorsqu’aux derniers mouvements d’un marathon d’endurance tête à l’envers, un de ces cailloux décide de prendre la poudre d’escampette sous nos yeux médusés. De nombreux autres secteurs du canyon proposent des voies plus verticales et pour tous les niveaux.

Jim cueille à point dès le 1er jour Squeal Like A Pig 8a, au son des roucoulements incessant des pigeons peuplant la grotte et quant à moi, jouant de mon atout conti, je parviens les jours suivant à clipper les relais des deux 8b Whole Shot et Sheep Shagger et à flasher Squeal Like A Pig 8a.

Les bras rôtis et toastés, nous reprenons route, sillonnant les paysages diversifiés et les perles géologiques de l’Utah, à la croisée de mondes époustouflants tantôt composés de forêts de pins et de végétation luxuriante, puis de lacs gelés et sommets enneigés, avant que l’environnement austère et impitoyable du désert ne reprenne ses droits. Constitué de dômes massifs, d’aiguilles élancées, de monolithes dénudés, de canyons sinueux et d’arches élégantes défiant les lois de la gravité, traverser le désert sous un ciel bleu fluo où les aigles royaux tournoient dans le ciel, montant leur garde silencieuse sur le désert qui s’étend à leurs pieds est une épopée en soi !

Sises aux tréfonds d’un canyon de la partie nord de Zyon National Park en Utah, loin de la fournaise du désert, les quatre voies de 6b à 7c+ des falaises de grès rouge de Kolob Canyon déroulent 40 mètres de léger dévers structuré d’énormes trous, tous plus bon les uns que les autres valant définitivement le détour pour une journée de grimpe super ludique!

Enfin, à une vingtaine de minutes des néons clignotant de Las Vegas, nous échappons aux tentacules de la ville, pour découvrir le parc national de Red Rock.

Ici le désert est roi. Quelques pins et genévriers rabougris déformés et asséchés témoignent de la rigueur du climat, bien qu’à l’ombre on se surprenne vite à grelotter. Mais Red Rocks est avant tout un temple d’escalade qui contente les grimpeurs de couennes, multilongueurs, trad’ et même de bloc par son assortiment de falaises d’un grès multicolore, tantôt rouge vif, noir puis beige, où évoluent des voies verticales à léger dévers. Trophy Wall et Secret 13 sont les deux secteurs où nous avons pu user la gomme, avec pour le premier des voies jusqu’à 7c+ sur un mur jaune et déversant et pour le second une paroi plus verticale où se nichent les voies les plus dures et parmi les plus belles de Red Rocks, avec une belle petite collection de voie dans le 8, dont You Are What You Is 8a que je conseille spécialement.

Ma tartine de mot terminée, je résumerai toute cette joyeuse mélasse en remerciant à nouveau mes partenaires Scarpa, Mammut et la BCJ pour leur soutien dans l’accomplissement de ce projet, qui nous aura permis de nous en mettre plein la vue, mais surtout plein la vie !

• Plus d’images et de récits sur mon blog

La 10ème édition des 24 Heures aura lieu les 3 et 4 octobre prochains à Oloron Sainte-Marie !
Pour cette date anniversaire, toute l’équipe du Mur est d’ores et déjà à pied d’œuvre : anciens, nouveaux, jeunes, moins jeunes, grimpeurs ou non, tous les bénévoles sont mobilisés pour vous concocter une édition qui, on vous le promet, restera dans les annales !

De la grimpe, des potes, de la compétition, des concerts, de l’ambiance, les 24 Heures du Mur seront puissance 10 cette année !

On vous le dit, réservez votre week-end !

Entre rencontre, partage et grimpe le premier chapitre de JGCV © a tenu toutes ses promesses. Malgré une météo délicate sur la fin de notre tournée, cet événement a permis au plus grand nombre de découvrir ou redécouvrir des sites d’escalade historiques et magnifiques. Nous terminons notre tour du Poitou-Charentes dans un site naturel classé, Le Roc d’Enfer, un site granitique atypique de la région. Après 8 jours de grimpe non-stop, nous laissons place à l’amusement et à la décontraction avec différentes activités outdoor.

Pour terminer ce premier JGCV © nous nous sommes donné rendez-vous au Centre sportif de Pleine Air de Lathus afin de découvrir ce que cache cet endroit magique qu’est le Roc d’Enfer, et où règne une biodiversité vieille de plusieurs millions d’années. Au programme, découverte, tir à l’arc, canoë-kayak, pétanque mais surtout un moment de franche rigolade avec des sourires et de la joie. 

Pour débuter le tir à l’arc, où une nouvelle fois Gérôme Pouvreau et Florence Pinet se sont affrontés. Mais à la précision Gérôme a su se venger de sa défaite à Pierre/Feuille/Ciseaux pour départager les deux champions, déjà opposés, lors du Contest nocturne qui s’est déroulé à Beauvoir (Camp 5). 

• La suite à lire chez Petzl!
• Crédit photo: S.Brault

Pour la 12ème édition, le Melloblocco continue d’attirer les foules avec pas moins de 5000 grimpeurs à être venus se frotter aux blocs de la vallée Val Masino et Val di Mello en Italie. Le Melloblocco reste le plus grand rassemblement au monde, avec 25 nations représentées, et de très forts grimpeurs qui font le déplacement, dont Adam Ondra, Nalle Hukkathaival ou encore la jeune Janja Garnbret. Bref du beau monde quoi! 

Les résultats basés sur un total de 10 blocs maximums:

Hommes:
9: Adam Ondra, Anthony Gullsten, Martin Stranik, Stefano Ghisolfi
8: Francesco Vettorata, Gabriele Moroni
7: Jacopo Larcher, Nalle Hukkataival, Stefan Scarperi
4: Jorg Verhoeven, Vilimantas Petrasiunas
3: Andrea Ratti, Ivailo Radkov Fazata, Silvio Reffo, Simone Tentori, Valdo Chilese
2: Alessandro Penna, Danilo Marchionne, Gianluca Bosetti, Jörg Guntram, Kevin Aglaé, Kipras Baltrunas, Lorenzo Malatesta, Matteo Cittadini, Pietro Biagini, Simone Raina.
1: Alberto Milani, Alessandro Palma, Andrea Tallone, Angelo Colaiuda, Antoni Dikov, Cristian Zenerino, Damiano Capulli, Daniel Jung, Edoardo Bocchio Vega, Elias Iagnemma, Enrico Baistrocchi, Federico Boffi, Francesco Bosco, Francesco Zarbellon, Gabriele Gorobey, Giulio Bertola, Jacopo Capulli, Marcello Bombardi, Matteo Degni, Matteo Manzoni, Matteo Sera, Mauro Calibani, Riccardo Caprasecca.

Femmes:
7: Janja Garnbret
6: Katharina Saurwein
5: Barbara Zangerl, Jenny Lavarda
4: Elena Chiappa, Giada Zampa, Kaddi Lehmann
3: Caroline Sinno, Michelle Theisen, Raffaella Cottalorda
2: Federica Mingolla, Giorgia Tesio, Katerina Zimova, Martina Blanchet, Roberta Longo
1: Anna Borella, Camilla Moroni, Claudia Ghisolfi, Daniela Feroleto, Elisa Villa, Leah Crane, Maria Ballerini, Martina Frigerio, Michela Lacchio, Sylwia Buczek, Vanessa Marchionne

• Toutes les infos sur Planetmountain (Anglais).

Ca y est, ce week-end de competition s’achève avec les dernière finale qui ont récompensé les champions de France de difficulté cadets, minimes filles et garçons. 

Et on vous remet les autres catégories ci-dessous:

Retrouvez très prochainement un résumé complet du week-end, et les photos de notre photographe Lucie Thomas qui a suivi l’événement. Restez connectés! 

La première vague de finale vient de se terminer à MontMartin sur Mer. Voici les résultats ci-dessous:

Cadettes:

Juniors Filles:

Juniors garçons:

En direct de Montmartin/Mer, les premiers résultats de la journée nous arrivent, et ça commence avec les qualifications cadettes, juniors filles et juniors garçons. 

Cadettes:

Juniors filles:

Juniors garçons:

• Infos et photos: Lucie Thomas / Planetgrimpe

Le record n’est pas officiel, mais ça va quand même vite, très très vite… Il avale la voie en 5,57 secondes! Mawem Bassa aura là un sérieux adversaire sur les coupes du monde qui arrivent…. La vidéo ci-dessous:

Sélection pour l’étape de coupe d’Europe à Laengenfeld, en Autriche, du 4 au 5 juillet 2015 et pour le championnat d’Europe à L’Argentière la Bessée du 21 au 22 juillet 2015. 

A voir sur la FFME

Il y a peu, l’équipe de France s’est rendue en Espagne pour un petit stage orienté sur le mental et le dépassement de soi. Direction Villanueva del Rosario où chaque membre de l’équipe a du choisir un projet au dessus de ses limites, et pour Romain Desgranges, direction la célèbre voie « Chilam Balam », 9b ouvert par Bernabé Fernandez en 2003 avec environ 400 mouvements sur 80m de développé… 

Romain revient sur ce séjour avec une bonne analyse sur la notion de « pas loin ».

Le week-end dernier avait lieu une compétition pas comme les autres à la Rochelle à l’occasion du Vertical Ocean Camp, avec un mur installé à 15m au dessus de l’eau. Marc Daviet en a profité pour recueillir de jolis clichés de l’événement. 

• A voir sur son site web!

Pour ce 3^ème jour, retour sur les bi-doigts aiguisés des Eaux Claires histoire de finir de maltraiter la peau de nos doigts et essayer les dernières king lines de cette belle falaise.

A notre arrivée, pourtant matinale, l’équipe de grimpeurs locaux avait déjà enfilé les chaussons ! Ultra motivés comme à leurs habitudes, ils nous montrent la voie dans les plus belles lignes préalablement équipées des nouvelles dégaines Petzl.

Gérome Pouvreau enfile ses chaussons pour s’offrir « délit d’initier » 8a à vue, tandis que Florence Pinet se fait plaisir dans un beau 8a qui porte le nom du secteur « la Brioche ». 

Nous avons même eu la chance d’assister à une démonstration d’escalade de la part de notre team manager, Dj, speaker, conducteur de caravane Alex! 

En début d’après midi, l’équipe se met doucement en marche pour la magnifique salle de Gémozac. Ce mur de 16 mètres de haut a déjà accueilli de nombreuses compétitions internationales, et accueillera d’ailleurs prochainement les championnat de France seniors. Le staff Petzl est déjà en place pour organiser les prochaines activités. 

Les grimpeurs peuvent alors découvrir cette imposante structure avec plus d’une trentaine de voies du 6a au 8c+ très bien ouvertes.

Au programme : des jeux par équipe dans des blocs ouverts au pied du mur, des voies infinies, et une compétition de vitesse sur la voie officielle de 10 mètres qui se met en place. Les membres du team, qui pour la plupart, n’ont jamais essayé la vitesse, se prêtent au jeu. Gérome et Florence décident d’ouvrir le bal avant même de s’atteler aux voies de difficulté. Initiés et confirmés se défient pour décrocher leur place en finale. 

Nous avons droit au remake de la finale féminine de la rochelle : Florence Pinet vs Marion Thomas, avec un avantage cette fois pour Marion qui remporte la compétition.

Du côté des hommes, le niveau est relevé avec des chronos qui tombent sous les 8 ». C’est Baptiste qui s’impose chez lui, au terme d’un run de final très serré.

La soirée se poursuit avec un repas préparé de main de maître par les bénévoles locaux, suivi de jeux par équipes et de runs à muerte dans la voie ultime pour les grimpeurs du Team Petzl. En résumé, un très beau spectacle toujours dans une ambiance de folie avec de la bonne musique et notre speaker favori au micro!

C’est pour nous la fin de cette très belle aventure. La caravane Petzl poursuit sa route en direction de Niort, et pour les sceptiques, on vous encourage vraiment à la rejoindre, vous ne serez pas déçus ! Toutes les infos sont ici!

Un énorme Bravo à Petzl pour cette fabuleuse organisation. Un grand merci de nous avoir permis de participer à ce premier chapitre du JGCV.

Merci à l’équipe Peztl pour l’accueil chaleureux et merci aux grimpeurs du team de faire partager votre passion à travers tant de sourire et de bonne humeur.

• Texte et Photos: Théo Arnaud et Marion Thomas.

Alors que les conditions étaient très chaudes dernirement sur Bleau, Ruben Diaz en a pourtant profité pour réaliser la 3ème répétition de « Misti », 8C au rocher des demoiselles ouvert par Arnaud Ceintre en 2009 puis répété par Nalle Hukkataival et Jeremy Bonder. Pour palier à ces conditions estivales, Ruben a réalisé le bloc de nuit, et on l’espère avec les autorisations nécessaires! 

Nous quittons le port de la Rochelle pour nous rendre aux Eaux Claires : site historique du Poitou Charentes qui a commencé à se développer dans les années 50. Suite à l’intérêt de certains grands grimpeurs la falaise se développe rapidement et accueillera même les premières voies françaises dans le neuvième degrés avec le célèbre projet de Fred Rooling « Hugh » qui fut enchainé pour la première fois en novembre 2001.

Après 2h de route sous la pluie nous découvrons ce petit bout de falaise… complètement trempée… ! Pas de panique, l’optimisme général propre à Petzl reste, lui, au beau fixe.

Selon les locaux : « 30 minutes de vent et c’est sec »… mouai…

Nous prenons notre mal en patience , la pluie n’est pas pressée de nous quitter.

En milieu d’après midi, de timides éclaircies nous redonnent espoir. Les plus téméraires commencent à grimper sur la falaise encore mouillée qui sèche à vue d’oeil ! 

Pendant que Loic Gaidioz emmène un petit groupe découvrir le spot de bloc du coin…

De notre côté, nous avons donc le plaisir de nous frotter à une escalade exigente sur le beau calcaire des Eaux Claires. Premières voies, premiers encouragements, une ambiance chaleureuse s’installe au pied de la falaise avec buvette et musique depuis la caravane Petzl.

Les locaux, fiers de faire découvrir leur spot aux grimpeurs du JGCV, créent une forte émulation. Les grimpeurs du team se prêtent au jeu : Gérome Pouvreau et Christophe Bichet tentent d’enchainer en libre une ancienne voie d’artif qui remonte une fissure dans un toit. Suite à sa belle performance face à Gérome la veille, Hugo Meignan nous impressionne encore aujourd’hui en flashant un 7c+ dalle très teigneux. Florence Pinet, quand à elle, enchaine la classique « Déli d’initier – 8a » sous le regard d’un public encore venu nombreux.

A 19h30, la fanfare locale arrive pour un petit intermède musical avant de partir pour une soirée conviviale avec tous les grimpeurs de la journée. Une organisation de Petzl toujours au top nous propose un bon repas et une projection de films pour finir cette belle journée.

Demain retour aux eaux claires et ensuite direction l’énorme salle de Gémozac où ont eu lieu de nombreuses compétitions internationales! 

Stay tuned, la suite à venir! 

• Texte et photos: Marion Thomas et Théo Arnaud
• Photos Petzl: S. Brault

Un court séjour à Oliana a permis à Naïlé Meignan (11 ans) de réaliser un 7c+ à vue et « La Marroncita » 8b en 4 jours et seulement quelques minutes après son frangin Elie Meignan! 

Voici son commentaire:

 »Je suis très contente de cette voie que j’ai fait rapidement malgré la reprise récente en falaise. Bien contente aussi de confirmer la coche de l’été dernier (Esprit Rebel, 8b+ à Rodellar). J’ai commencé le bloc naturel cet automne à Albarracin et j’ai envie de grimper en bloc et en falaise, en complément des compets !  »

• Crédit photo: Lucas Meignan

Les beaux jours sont là, et Saint Leger étant à côté de chez elle, pourquoi ne pas aller y faire un tour? Bien lui en a pris, puisqu’elle vient à bout aujourd’hui de deux 8b+: « Le nabab » et « Oussama l’air dur »! Belle perf… Son prochain projet: « AOC la baleine », 8c! On vous tient bien sur au courant!

En attendant voici son commentaire suite à ces 2 belles croix du jour:

« J’avais déjà un peu travaillé le Nabab le printemps dernier mais sans réussite. Et cette année j’ai mis 3 séances pour l’enchaîner. Trop contente car c’est une des king line de Saint léger. Elle commence par le début d’un 8a (dis moi qui tu suis, je te dirai qui tu hais) pour arriver jusqu’à un premier bon repos. Ensuite ça attaque direct par un bon blocage sur réglette puis une section rési sur régles et colos d’une quinzaine de mouvs pour arriver sur un second repos. Et enfin une dernière section rési sur régles toute aussi démente que la première. 

Constant Climbing est une marque lifestyle et éthique de vêtements d’escalade, dédiée à la tribu des grimpeurs. Notre but est de permettre aux grimpeurs d’avoir une marque lifestyle et de donner une alternative éthique à l’achat de vêtements.

L’origine de Constant Climbing

Nous sommes des «constant climbers »,  ou des «grimpeurs constants ». C’est notre passion commune pour l’escalade qui nous a réunis.

Marine est la styliste et la fondatrice de Constant Climbing. Elle a grandi en Haute Savoie et vit maintenant à Sheffield, la capitale de l’escalade en Angleterre.

Elle a travaillé dans l’industrie de la mode depuis qu’elle a obtenu son diplôme de Stylisme et Modélisme en 2010. Mais le côté superficiel, comme le côté gaspillage de ce secteur, ne lui plaisaient pas et commençaient à la gêner. Donc elle a décidé de combiner ses passions pour l’escalade et la mode, en se lançant dans un projet dans lequel elle croit vraiment.

Jez est le manager et le co-fondateur. C’est un professionnel du milieu de l’escalade, qui vient du Grand Londres. Il a travaillé dans plusieurs salles d’escalade et a obtenu son master alors qu’il gérait une salle de bloc du sud-ouest londonien. Puis il a déménagé à Sheffield pour une bouffée d’air frais, où il profite des falaises du Peak District et fait équipe avec Marine sur son projet.

Notre mission

Nous voulons apporter un côté mode et une identité au monde de l’escalade, avec des vêtements stylés et éthiques. Nous voulons apporter du fun et de la couleur – nous pensons que les vêtements d’escalade devraient être aussi cool que l’escalade elle-même.

Nous voulons offrir des vêtements de bonne qualité, qui respectent l’environnement. Nous créons nos produits à Sheffield et nous allons les faire fabriquer au Portugal. Ils sont faits en coton 100% bio et issu du Commerce Equitable, ce qui veut dire, meilleur pour l’environnement, de meilleures conditions pour les petits producteurs de coton, et une meilleure qualité de coton pour vous. Aussi, pour nos imprimés nous utilisons des encres à base d’eau et certifiées GOTS (Global Organic Textile Standard).

Nous pensons qu’en tant que grimpeurs, nous nous devons de respecter notre planète, ses habitants et ses rochers.

• Le lien de leur site officiel
• Ci-dessous une petite vidéo