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Author Archives: Charles Loury

Jakob Schubert enchaîne son projet en 8C bloc à Cresciano

23 Jan

L’Autrichien Jakob Schubert, qui s’accordait une petite pause dans sa préparation olympique, en a profité pour passer quelques jours à Cresciano en Suisse.

Et il ne lui aura pas fallu beaucoup de temps pour venir à bout de son projet du moment, le bloc ouvert par Dave Graham, « The Story of Two Worlds » en 8C. Jakob avait déjà posé les doigts dans ce bloc il y a quelques années, mais sans succès, et il aura profité de se grosse forme du moment pour en venir à bout. En effet, pour rappel, il y a quelques semaines il réalisait également le 8B+ de « Off the Wagon » toujours en Suisse.

Profitons de ces quelques croix de l’Autrichien, car tout porte à croire que les sorties en falaise vont se fairet de plus en plus rares jusqu’aux JO de Tokyo cet été…

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Nina Arthaud part s’entraîner dans les salles d’Europe

23 Jan

Membre du team PG, Nina Arthaud a profité de cette nouvelle année pour partir en « Road Training Trip », avec un beau parcours au grès des grandes salles d’escalade Européenne. Quelques infos intéressantes à prendre si un jour vous allez grimper dans ces salles! Elle nous raconte…


Cette année, après avoir passé de bonnes fêtes de Noël et surtout après avoir bien (voir beaucoup trop) mangé, nous sommes parties, Camille Masseran et moi même, en voyage, ou plutôt en « Road Training Trip. »

Le but de ces 10 jours était de s’entraîner à muerte, tout en découvrant différents lieux, donc en grimpant dans différents styles d’ouverture et de côtoyer de « nouveaux » partenaires de grimpe. Tout ça pour redonner de la fraîcheur à la routine que j’ai dans le centre d’entraînement où je m’entraîne tout au long de l’année : Voiron.

Pendant, notre séjour, nous avons fait de grosses séances de bloc mais aussi de difficulté dans différentes salles entrecoupées et bien évidemment de loooongues heures de route.

Sans perdre de temps, nous sommes parties au lendemain de Noël, des Carroz, pour faire notre première séance à Milan (Italie) dans la salle Rockspot. Je n’avais jamais grimpé dans cette salle auparavant et cela a été une superbe découverte. La salle est immense. Elle est composée d’une zone débutant, d’un mur de difficulté, d’un mur de vitesse, d’une zone de bloc mais aussi d’un gigantesque pan gullich, d’une moon board et d’un spray wall. En fait, il y a de quoi satisfaire aussi bien les débutants que les grimpeurs confirmés et cela dans toutes les disciplines. J’ai trouvé les ouvertures vraiment bien. A vrai dire, des ouvreurs étaient venus spécialement créer des blocs et voies pour l’équipe de Chine venue faire un stage quelques jours auparavant. On pouvait trouver des blocs typés compétition, comme des blocs plus basiques/physiques. Les voies étaient aussi très bien ouvertes et variées même si le mur n’est pas très large.

Notre second arrêt a été dans la capitale Slovène : Ljubljana. Notre plan était de s’entraîner ici deux jours, puis de prendre un jour de repos afin de récupérer un peu de peau… et d’en profiter pour faire un peu de tourisme. Nous avons grimpé à BolderScena. Cette salle est principalement destinée à l’entraînement en bloc mais on peut également y trouver un spray wall bien penché avec pleins de belles prises. De manière générale, la salle n’est pas très grande et les blocs sont très typés compétition avec beaucoup de jetés, skates, coordinations. Petit point faible, il y a très peu de blocs techniques, même la partie du mur en dalle est constituée de blocs plutôt physiques.

Notre troisième destination a été le sud de l’Autriche pour aller grimper dans une salle de bloc bien connues des compétiteurs puisqu’elle accueille chaque année une coupe d’Europe jeune : Graz. J’ai adoré cette salle. L’ambiance à BlocHouse est vraiment sympa et on s’y sent bien. Les blocs sont variés, mais toujours dans un style assez moderne, là aussi typés compétition. La salle est grande et il y a beaucoup de blocs, on peut largement y faire 2/3 sessions sans s’ennuyer. Il y a une petite zone entraînement à l’étage avec un pan gullich, des poutres, des anneaux et un Spray Wall qui a été ajouté récemment.

Pour finir notre tour, nous avons passé quelques jours à Innsbruck. Je recommande la salle KletterzentrumInnsbruck principalement pour les grimpeurs de difficulté puisqu’on peut y trouver deux grands murs avec beaucoup de voies dures / très dures et bien ouvertes. La zone de bloc est largement suffisante mais il ne faut pas y aller seulement pour faire du bloc car il y a de meilleurs endroits pour çela, je trouve. Il y a également deux murs de vitesse, une petite salle de musculation et un grand Spray Wall. Le « plus » de cette salle est qu’elle est réputée dans le monde entier et que l’on y trouve toujours pleins de grimpeurs forts et supers inspirants!

Finalement, ces 10 jours sont passés vite, trop vite… notre trip est déjà fini, vivement le prochain !

Comment te sens-tu après cette « pause » dans ta routine d’entraînement?

Cette petite coupure m’a reboostée à fond. Changer d’environnement d’entraînement m’a fait beaucoup de bien, j’en avais besoin! De plus ce voyage avait un petit côté vacances lors des jours de repos, et ça faisait bien plaisir…

Quels bénéfices en as-tu retiré?

Je pense que les principaux bénéfices de ce voyage à l’étranger ont été les ouvertures sur lesquelles j’ai pu grimper et le fait de grimper avec des grimpeurs/grimpeuses que je retrouve sur les compétitions internationales.

Pourquoi ce besoin de voyager en Europe? On ne trouve pas la même chose en France?

Les salles Autrichiennes (principalement) sont vraiment superbes et font parties des meilleures salles du monde. On y trouve des ouvertures différentes de celles que l’on trouve en France et toujours beaucoup de grimpeurs forts, ce qui crée une forte émulation pour l’entraînement.

Tes projets pour cette saison qui arrive ?

Mes projets pour cette nouvelle saison sont d’avoir de bons résultats sur la saison internationale, mais je ne me fixe pas d’objectifs précis, on verra! Et j’aimerai aussi réaliser des voies dures en extérieur, pourquoi pas un 8c? En tout cas j’espère trouver un peu plus de temps pour ça cette année!

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Qui osera défier Seb Bouin dans ses voies extrêmes ?

21 Jan

Seb Bouin, LE falaisiste français du moment, avec notamment une année 2019 exceptionnelle, vient de lancer sur les réseaux sociaux un appel aux répétitions. En effet, étant le premier ascensionniste de plusieurs voies majeures et extrêmes du sud de la France, ces dernières restent pour le moment vierges de toute répétition. Aucun des mutants actuels de la planète ne s’y est encore frotté. Seb a donc pris les devants en listant une à une ces voies qu’il souhaiterait voir répéter par le gratin mondial.

Ces dernières années, j’ai réalisé beaucoup de premières ascensions en France. La plupart comptent parmi les plus belles voies que j’ai pu réaliser. Cependant aucune d’entre elles n’ont encore été répétées. Je serai plus qu’heureux de voir des grimpeurs essayer ces voies. Dans le but de donner de la motivation à essayer ces voies je vais en présenter 10.
10 voies sans répétition qui m’ont marqué. La première est spéciale pour moi. Elle s’appelle « la côte d’usure » 9a+. C’est une voie que j’ai équipé à 16 ans, et que j’ai réalisé à 25. C’est une énorme proue en plein milieu des gorges du Verdon.
A qui le tour ?

Le défi est lancé, et on espère qu’il sera relevé par les grimpeurs du moment, et notamment Adam Ondra qui devrait se dégager un peu de temps une fois les JO passés. On pense également à Hugo Parmentier, qui pourrait continuer son ascension vers les voies extrêmes après la réalisation de son premier 9b à Saint Leger du Ventoux le week-end dernier. Et pourquoi pas Jakob Schubert ou encore Felipe Camargo? Bref les noms ne manquent pas, et on a hâte de voir les réactions et les premiers runs dans ces voies mythiques.

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Résultats de la coupe de France de bloc seniors de Chaumont

20 Jan

Ultime étape de préparation pour les seniors avant les championnats de France de bloc qui se dérouleront à Charnay les Macon les 22 et 23 février prochains! Et ce sont Charlotte André et Clément Ozun qui s’imposent sur cette étape. Les résultats complets ci-dessous.

 

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Cedric Lachat se rapproche un peu plus de son objectif en 9b…

20 Jan

Actuellement en Espagne du côté d’Oliana, le Suisse vient de s’adjuger le 9a+ de Pachamama. Mais l’objectif n’est pas là… Avec déjà cinq 9a+ au compteur, le Suisse compte bien aller chatouiller la cotation du dessus, et notamment le 9b de « Mamichula »  qui démarre dans « Papi chulo » (9a+) et termine dans « Pachamama ». Liberée par Adam Ondra en 2017, et répétée pour la première fois en 2019 par Seb Bouin, cette ligne de résistance reste une référence dans ce niveau selon Adam puisqu’il la qualifiait à l’époque d’un 9b « bien dur ».

Vous l’aurez compris, Cedric Lachat a pour objectif de passer un cap, et pas n’importe lequel.

Ci-dessous deux vidéos de nos confrères Fanatic Climbing avec Cedric Lachat dans les crux de « Pachamama »

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Boom !! Hugo Parmentier fait tomber son premier 9b !

19 Jan

Lors d’une récente interview, Hugo Parmentier nous parlait de ses prochains projets, et notamment d’une ligne à Saint Leger qu’il avait à l’oeil. Après plusieurs séances de travail, il aura profité des bonnes conditions du week-end pour cocher « Eagle 4 », LE 9b de Saint Leger. Équipée par Elie Morieux et libérée par Adam Ondra en 2018, cette ligne du secteur Praniania se classe parmi les voies les plus dures de l’hexagone et permet à Hugo d’entrer dans la cours des grands. Et comme le suggérait le titre de notre dernier article dédié à Hugo, « Hugo Parmentier, le nouveau (et futur) performer qui monte », tout laisse penser que cette énorme croix en appellera d’autres et que la saison 2020 s’annonce d’ores et déjà palpitante.

J’ai commencé à essayer cette voie en septembre et les mouvements m’ont vraiment attiré, je trouvais cette ligne énorme et c’est donc devenu mon projet. C’est ce que je cherchais, un vrai gros projet où j’allais mettre du temps à déchiffrer et à trouver les méthodes optimales.

J’y ai donc passé 10 jours à la Toussaint ensuite, puis 4 jours en novembre, de nouveau 10 jours à Noël, et enfin ce trip de ce week-end. C’était pas mal mouillé jusqu’à Noël, là encore un peu, mais avec une petite technique on a détourné l’écoulement de certaines résurgences pour que ça puisse grimper.

Pour parler un peu de la voie, elle se décompose en deux pas de bloc sur un caillou assez fragile où j’ai déjà cassé pas mal de prises de pieds durant mes essais.  Aujourd’hui pour l’enchaînement, c’était mythique, il y avait pas mal de monde à la falaise, pas forcément des gens que je connais beaucoup mais des gens que j’apprécie vraiment en tout cas. Donc d’enchaîner dans cette ambiance, c’était juste mythique !

C’est la voie dont je suis le plus fier ! Et puis franchement, je suis super content d’avoir vécu cette expérience, c’est un pur projet, c’est la première fois que je m’investis autant dans une voie, je suis infiniment heureux d’avoir vécu ce processus de travail, et d’avoir vécu ce que c’est d’enchainer une voie dure pour soi, de passer par des hauts et des bas, de vivre ça en communauté avec tout ceux qui ont contribué à ça, je suis vraiment heureux de l’expérience que ça m’a apporté !!

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Et un nouveau 8c pour Amandine Loury

19 Jan

Et de 4 ! Bourguignonne d’origine et expatriée dans le sud de la France depuis quelques années, Amandine Loury vient de cocher son 4ème 8c. Direction l’un de ses spots « local » du coup, à Saint Léger du Ventoux, secteur Praniania, où elle clippe le relais de « la tournée du patron ». Elle nous commente sa réalisation ci-dessous:

J’ai commencé à travailler l’intégrale de « La Tournée du patron » équipée par Paul Dewild mardi dernier, ce qui fait 5 séances en tout. Je parle d’intégrale car il y a un relais intermédiaire après une première partie qui vaut déjà bien 8b/b+, puis une suite d’une petite quinzaine de mouvements avec un pas de bloc difficile où il s’agit de remonter une petite inversée. A ma connaissance, ceux qui avaient fait la voie passaient le crux avec un écrasé de talon super haut compliqué à sentir, et un peu douloureux pour le genou. Autant dire que vu mes capacités en talon, cette méthode s’annonçait quasi impossible pour moi. Du coup le crux s’est fait de face pour moi, grâce à un copain qui m’a trouvé un meilleur calage de pied que ce que je faisais au début. Pour la petite anecdote, à la 4ème séance je suis tombée avec les doigts dans le bac final en me faisant éjecter de la prise d’avant. Pensant que c’était gagné, je me suis relâchée, et hop, dans le baudrier. Affreux!!! Le moindre petit temps de déconcentration est fatal en escalade. Il était du coup difficile pour moi  mentalement de remettre des runs dedans hier. Mais avec tous les copains présents à la falaise, ça m’a boosté. Tout le monde mettait de super runs et s’encourageait sous ce beau soleil. C’était vraiment top!!!! J’espère que aujourd’hui ça marchera pour eux avec leurs runs prometteurs d’hier.

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Fanny Gibert: Je mets toutes les chances de mon côté pour le dernier ticket aux JO

17 Jan

Alors que la désillusion a été grande pour Fanny Gibert suite au TQO (première grimpeuse non qualifiée pour les JO), Nous sommes allés à sa rencontre pour faire le point avec elle, reparler de ce qu’elle à vécu lors de ce tournoi de qualification olympique, et évoquer ses prochaines ambitions. 

Comme vous pouvez l’imaginer, le TQO s’est assez mal passé… Durant toute la préparation j’étais vraiment à fond et je me se sentais vraiment en forme malgré la super longue saison que j’ai faite, c’était dément et j’étais contente d’aller sur cette compet, là-dessus j’ai 0 regret.

Pour revenir sur le déroulement, ça a commencé avec la vitesse où j’ai tapé des supers runs, j’ai battu mon record perso, ça faisait longtemps que mes runs de vitesse ne s‘étaient pas aussi bien passés, donc génial! J’ai beaucoup galéré en vitesse entre les championnats du monde et le TQO, les entraînements étaient très durs, donc j’étais vraiment contente que ça fonctionne au TQO.

Donc je pars remontée à bloc pour le bloc! Franchement quand j’arrive en forme sur une compét de bloc, je suis juste surexcitée, j’adore tout, du début à la fin, l’isolement, attendre derrière les blocs, se demander ce que va être le bloc suivant, …  Du coup je rentre sur le circuit avec un premier bloc à-vue, le 2ème bloc je m’entête dans une méthode très dure qui ne me convenait pas trop mais je sentais que ça pouvait marcher, néanmoins j’ai tapé des supers runs dommage que de minis erreurs m’empêchent de concrétiser. Mais malgré cet échec du B2 je suis restée complètement mobilisée et je tape le 3eme bloc à-vue. Dans le dernier je fais une petite erreur de méthode en bas, mais j’y suis allée à fond, j’étais relâchée ce qui est dur à mettre en place avec l’enjeu.

Mais en sortant du circuit je réalise que je suis passée à coté d’une méthode dans le bloc 2 et ça me coute très très cher, que c’était 2 ans de préparation qui partait en fumée. Mon relâchement dans le dernier bloc aussi me fait perdre un petit essai qui est rédhibitoire sur le classement final. Je finis 5ème bien en dessous de ce que je suis capable de faire, grosse déception car à ce moment je savais que le résultat final du combiné était très mal engagé. Mais je m’y étais préparée et je devais rebondir, il restait la diff et au vu de mes dernières perfs en diff l’exploit était complètement envisageable.

Ça n’a pas été simple j’ai attendue une bonne heure en isolement, à entendre tout ce qu’il se passait à côté, c’était assez long … Et finalement quand vient mon tour, j’étais prête à relever le défi, et à me mobiliser à 100%. J’ai plutôt bien grimpé, on est nombreuses à tomber au même endroit, j’étais focus sur la méthode que j’avais prévu à la lecture, j’ai fait un mouv dur juste avant de tomber qui n’a pas pu être récompensé, car beaucoup de filles me passent devant en relançant sur une prise de pied… c’est le jeu de la compèt il faut réussir à savoir très vite s’il vaut mieux ne pas hésiter et foncer, ou réadapter sa méthode. Donc même avec toute la bonne volonté que j’ai mis, c’est un bon run mais le résultat reste pas incroyable et surtout pas suffisant pour assurer une qualif. Mais cela dit, même en faisant ces places je pouvais choper ma qualif. En combiné ta place dépend énormément de ce que font les autres. Mille sénarios possibles, il suffisait qu’une fille soit devant une autre sur la diff et c’était bon pour ne citer qu’un exemple.

À cet instant je sentais que ça allait être juste pour le résultat final du combiné. Des gens sont venus me dire que c’était bon pour les JO, d’autres que ça ne passait pas, donc là ça a été le moment le plus difficile car je ne pouvais pas tout lâcher dans un sens ou dans l’autre. J’aurai voulu pouvoir pleurer et être déçue, ne pas réfléchir, juste lâcher tout ce que j’avais, mais non j’étais dans l’attente, avec aussi une réclamation sur ma perf en diff, et tout le monde qui te regarde sans savoir quoi dire, ça a duré super longtemps, ça dénature totalement l’esprit de la compétition.

Ce qui me fait vibrer dans le sport de compet c’est de vivre des émotions. Que ce soit dans la réussite ou l’échec j’aurai tellement aimé pouvoir vivre ce moment « dignement ». Ce temps d’attente des calculs, a tout simplement été horrible pour moi. Et c’est finalement pendant les 24h qui ont suivi que j’ai été submergée par toutes les émotions. 24h sans pouvoir croiser le regard de quelqu’un sans pleurer c’est long. J’ai réalisé à quel point j’étais passée proche de réussir, que je n’aurai pas l’opportunité de grimper dans les blocs des JO à Tokyo en 2020, que c’était 2 ans de préparation réduite au silence. Ce qui m’a finalement consolé c’est de regarder les finales mecs et de réaliser que JO ou pas ça ne changeait rien à qui j’étais et ce que j’étais capable de faire, des blocs durs!

Je n’ai jamais reçu autant de messages de soutien qui m’ont tous fait chialer un peu plus les uns que les autres… J’ai réalisé la chance que j’avais d’être entourée de gens aussi touchants. Par la suite j’ai fait le bilan de cette compétition. Même s’il s’agit d’un échec il y a énormément de choses dont je suis fière. C’est vrai que cette petite part de réussite n’a pas joué en ma faveur cette fois ci. Le scénario est dur, mais c’est la loi du sport. Ce qui est sur c’est que si j’avais sorti les 4 blocs, il n’y aurai eu aucun problème et j’aurai largement pu le faire. Alors ma motivation reste entière.

Maintenant la vie continue, il y a pleins d’autres objectifs qui me font vibrer. Tout d’abord j’ai potentiellement une dernière chance pour me qualifier aux JO grâce au championnat d’Europe. Et même s’ il est possible qu’Anouck soit d’ici la qualifiée par l’IFSC et qu’il ne reste donc plus de quota pour l’équipe de France, ça serait incroyable pour elle et bien triste pour moi mais c’est le jeu. Je me suis remise à l’entraînement une semaine après le TQO pour ne pas perdre de temps dans ma préparation. J’ai conscience qu’il y a pleins de facteurs qui ne dépendent pas de moi et que la qualif est très peu probable mais j’ai tout de même décidée de me donner toutes les chances pour y arriver. Donc voilà, je vais faire tout ce que je peux pour être la plus forte possible sur les championnats d’Europe, il paraît que tout ce qui ne te tue pas, te rend plus fort, donc a priori je devrai être vraiment très forte! 😉 Et puis quoiqu’il arrive mon rêve ultime de gagner une coupe du monde de bloc est droit dans le viseur. 2020 …

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Carnet de voyage – Rockland avec Amandine Loury

16 Jan

Rockland, en Afrique du sud, est devenue la destination phare de ces dernières années pour le bloc durant la saison estivale. Pas mal de grimpeurs s’y retrouvent chaque année, et si jamais vous projetiez vous aussi d’y aller l’été prochain, voici le carnet de voyage d’Amandine Loury qui s’est rendue sur place en juillet 2019, accompagnée de Jean Luc Jeunet. Bonne lecture!


Cela faisait des années que l’on voyait des photos de Rocklands défiler devant nos yeux et qui nous faisaient tant rêver. Alors cette année on a décidé de se lancer enfin dans cette belle aventure.

Les copains nous avaient prévenu qu’il fallait s’y prendre tôt pour organiser un trip à Rocklands, victime de son succès grandissant. Alors dès février, on commence à regarder les billets d’avion ainsi que les hébergements. Nous qui pensions être prévoyants en nous y prenant tôt (5 mois avant tout de même), nous fûmes surpris en constatant qu’un grand nombre d’hébergements proches des secteurs de grimpe étaient déjà complets. Il ne restait plus que des caravanes au camping de Pakhuys. Mais la cuisine et la douche dehors nous motivaient guère. Il ne faut pas oublier qu’en juillet c’est l’hiver là bas. Alors certes, rien à voir avec nos hivers à nous, mais la nuit les températures peuvent tout de même se rapprocher de 0° parfois. Alors direction Clanwilliam pour notre hébergement. Petite ville la plus proche de Rocklands, pas super charmante, mais tout y est : supermarchés, pharmacie, gasoil, médecin, hôpital, magasin de bricolage etc. On verra bien ce que ça donne une fois sur place. De toute façon, pas trop le choix.

Pour les billets, nous avons trouvé un vol dans les 800 € avec Turkish air line pour 1 personne aller-retour. Marseille-Istambul istambul-Le Cap avec juste une escale à Istanbul d’environ 3h. A savoir qu’ils ne sont pas pénibles pour les crash pad, tant que vous ne dépassez pas la limite de poids autorisée.

Enfin, réservation de la voiture chez Avis : 360 € pour un mois dans une Toyota Corola Quest.

Ça y est, l’organisation est bouclée. Il ne nous reste plus qu’à attendre le mois de juillet pour enfin découvrir ce spot mythique.

8 juillet : 15H30 départ d’Aix en Provence en direction de l’aéroport de Marseille, bien chargés…

9 et 10 juillet : arrivée à Cape Town à 11h. La nuit dans l’avion a été longue. Difficile de dormir assis, avec la tête qui tombe une fois à droite, une fois à gauche. Etre sans arrêt obligés de changer de position à cause d’un inconfort permanent. Bref, nous ne sommes pas arrivés tout frais à l’aéroport du Cap. Maintenant direction un distributeur de billet pour retirer des rands (monnaie locale), puis le retrait de la voiture de location chez Avis. Tout se passe sans encombre, les 3 crash pads et nos quatre sacs rentrent dans la Toyota Corolla Quest, c’est parfait. Maintenant, direction Clanwilliam à environ 2h30 – 3h de route de l’aéroport. La route est très bonne et ça roule bien. Le paysage est un peu monotone, fait essentiellement d’immenses plaines. 

En début de soirée nous arrivons à Clanwilliam et pouvons enfin nous poser dans notre petit studio. Après un burger chez De Kelder, une longue et bonne nuit nous attend. 

Le lendemain, malgré une nuit reposante, on décide de simplement faire une journée de repérage  pour prendre nos marques dans ce nouvel environnement, encore trop fatigués pour grimper. Direction De Pakhuys où vous pourrez acheter le permis pour pouvoir vagabonder tranquillement dans le Cederberg. Environ 2 euros par jour. Des rangers sont susceptibles de vous le demander pour pouvoir accéder aux différents sites. Le nouveau topo est également disponible à l’accueil du camping. Nous l’achetons, même si nous l’avons un peu maudit par la suite. Les accès aux secteurs et aux blocs n’étant pas super clairs, cela nous a valu quelques kilomètres de marche en plus durant notre séjour. Se repérer avec ce topo est compliqué quand on ne connait pas du tout le site. Et les erreurs présentes dans le livre n’aident pas. Pour autant nous sommes conscients du boulot accompli pour réaliser un topo et nous restons indulgents. 

Pour ce premier jour ici, nous visitons donc le secteur de Pakhuys et de Fields of Joy. Nous découvrons plein de beaux blocs éparpillés un peu partout sur le versant ainsi que sur le plateau. Mais impossible de savoir quels sont tous ces blocs avec ce fichu topo. Mais ce n’est pas grave, en tout cas, ça nous donne envie de grimper, et c’est bien le principal.

11 juillet : Nous nous levons surexcités à l’idée d’aller grimper. Et pour ce premier jour de grimpe, nous décidons d’aller à Roadside. Le secteur parait grand, avec des blocs dans tous les niveaux. Ça parait parfait pour se mettre un peu dedans. Après 35 minutes de marche, nous y sommes. Joli secteur avec de beaux blocs effectivement, mais blindé de monde. Alors certes on s’y attendait, mais ça fait quand même bizarre au début. L’avantage c’est qu’au pied des blocs classiques, il y a 20 pads, on peut tomber sans crainte. L’inconvénient, c’est qu’on n’ose pas trop grimper et s’intercaler entre les essais. Il ne faut pas être timide… mais on comprend vite au fil du séjour que l’ambiance est fort sympathique entre les grimpeurs, et qu’il n’y a aucun problème à aller mettre des runs dans les blocs déjà peuplés. 

Magré tout, on finit cette première journée bien contents, même si les sensations n’étaient pas super bonnes après la fatigue accumulée lors du voyage. Mais on espère quand même au fond de nous qu’il n’y aura pas chaque jour autant de monde dans tous les autres secteurs. 

12 juillet : secteur de Sassie aujourd’hui. Nous sommes assez époustouflés en arrivant au secteur. Les blocs autour de la petite place principale en jettent grave!!! Des panneaux et des faces magnifiques dans du rocher jaune et gris. La classe! En plus le secteur est un peu perché, le panorama est splendide. Malgré ma motivation ce jour là, je me suis vite fait rattraper par la fatigue et je n’ai finalement pas réussi à beaucoup grimper. Grosse déception vu la beauté des blocs. Heureusement Jle (Jean Luc Jeunet) réussit un peu plus à grimper. Il enchaîne « Short and stout » 7a+ et « Olifantshuis » 7b+, puis se préserve pour le fameux bloc « Pinotage » 7c. Une kingline!!!! Mais qui reste malheureusement au soleil une grande partie de la journée. Une fois passé à l’ombre, une dizaine de grimpeurs se ruent en direction de Pinotage et là ça calme. Jle parvient malgré tout à toucher deux fois les prises, mais la nuit commence à tomber et le monde lui coupe un peu l’envie. Les américains commencent à sortir les spots pour grimper de nuit et mettent des runs dans Pinotage  et dans sa voisine, la magnifique arrête « Splash of red » 7c qui engage vraiment. Dans les 7-8m je dirais. Là on peut dire qu’on baigne dans l’ambiance de Rocklands.

 

13 juillet : Après deux jours de grimpe, repos et visite du secteur 8 days rain composé de plusieurs petits secteurs pas très loin les uns des autres. On peut facilement naviguer de l’un à l’autre dans la journée. De très beaux blocs sont présents dans chacun de ces secteurs rapides d’accès.

14 juillet : c’est encore le début du trip, alors la marche ça ne nous fait pas peur. Après 40 min, on se retrouve à Roadcrew. Un autre très beau secteur un peu perché, le cadre est encore une fois superbe. On se régale dès l’échauffement avec entre autre « Demi Lune » 6c, « Mary’s roof » 6c, « The roof is on fire » 6c. Puis nous allons dans la belle face de « When the day breaks » 7b que nous enchaînons tous les deux. Pour ma part je réalise également le départ assis de ce même bloc en 7c+, tandis que Jle enchaîne le mythique « Ulan Bator » 7b, difficile pour la cot’! 

Puis nous finissons dans « Rooi Klavier » 7c que j’enchaine en deux essais. Et pour finir la journée en beauté un petit animal que nous n’avions jamais vu nous rend visite, le genet. Une super journée qui s’achève pour nous.

15 juillet : On rejoint des copains à The Coop. Le secteur où il y a « the Finish Line » 8c/8c+ dont vous avez sûrement déjà entendu parlé : une arrête déversante très haute, exceptionnelle, réalisée par les meilleurs bloqueurs mondiaux tels que Nalle etc. Rien que pour voir cette ligne qui a l’air incroyable, nous sommes motivés par ce secteur. 

Verdict : le secteur est sympa et rapide d’accès mais assez chaotique, et avec pas mal de blocs hauts. On se régale malgré tout dans « Paddington Bear » 7a+, « Ganga babe » 7b, puis « Distance » 7c, une des lignes vraiment très belle de Rocklands. Et enfin gros but dans South « African railways » 7b de Nalle Hukkataival, surdur!!!! (Je ferai certainement plus tard un petit paragraphe sur les cotations à Rocklands…)

16 juillet : Le rythme deux jours de grimpe un jour de repos semble nous convenir pour l’instant. Alors comme à notre habitude, nous allons visité un autre secteur, mais sans chaussons : Riverside. Un secteur agréable où il y a plein de beaux blocs dans le 6 et dans 7.

17 juillet : on continue de faire les aventuriers, et on va à la découverte de The section, un nouveau secteur développé récemment et qui n’était pas présent dans l’ancien topo. De nouveau une trentaine de minutes de marche. A se demander si on fait plus de grimpe ou de randonnée pendant ce trip 🙂

On ne trouve pas beaucoup de blocs faciles d’échauffement, alors on arrive assez rapidement dans le beau bloc en toit « The stimulator » 7b+. En se baladant en arrivant nous avions repéré un beau panneau déversant en 7c, « Babylon puppets ». Mais ce fût la désillusion, les mouvs nous ont paru surdurs et on ne bougeait pas. Décidément, les blocs de Nalle paraissent complètement extrêmes. Bon, on se remobilise et je me lance dans « Mini Monkey » 8a que je réalise en trois essais. Cela me confirme qu’il y a un petit problème dans les cotations à Rocklands. Elles ne sont pas du tout homogènes entre elles. (Certains vont dire qu’il faut regarder la beauté du bloc et qu’on s’en fout de la cotation. Oui, mais qui grimpe sans jamais jeter un oeil sur le topo???? Ne serait-ce que pour choisir un secteur où il y a des blocs dans son niveau, qu’on a peut être une chance de faire, et ne pas perdre une journée à errer dans des blocs trop durs par exemple. De plus je trouve ça parfois dommageable pour les grimpeurs car cela a tendance à décrédibiliser un peu les perfs des grimpeurs quand on connait les énormes écarts de niveau qu’il peut y avoir entre deux blocs d’un même cotation, ou au contraire le faible écart de niveau qu’il y a entre deux blocs de cotation différente. D’ailleurs, une chose est flagrante à Rocklands, ce sont toujours les mêmes blocs qui sont enchaînés, et ce n’est pas un hasard… (Leurs cotations sont très alléchantes et ne reflètent pas le niveau réel du bloc. Ailleurs ils auraient facilement une cot’ de moins) Pourtant d’autres très beaux blocs à coté attendent désespérément des ascensions… Fin de ce petit aparté.)

Nous finissons enfin notre journée au bloc qui a donné son nom au secteur, « The section ». Mais malheureusement nous n’avons pas pu beaucoup l’essayer car c’est un long bloc avec beaucoup de cailloux au niveau de la réception, et nos trois pads ne suffisaient vraiment pas. 

18 juillet : Bon, repos des jambes aujourd’hui, on va grimper à Pakhuys où il y a peu de marche d’approche. En plus cette fois-ci on a déjà fait du repérage et on va aller droit au but, sans errance. On s’échauffe dans de beaux blocs à réglettes comme « Gamelan » 6b+ ou encore sa voisine « Coal chamber » 6b+, puis le classique « Poison Dwarf » en 7b. Ensuite direction le pur bloc de « The good seed » en 7b+ . Mais pas de réussite pour nous. Jle glisse sur un plat et ne parvient pas à contrôler un balan. Il faut dire que la bruine qui se dépose délicatement sur les prises n’aide pas. Quant à moi je flippe un peu par rapport à la hauteur du bloc et je n’essaye pas trop. Prochaine étape, « Electric Coper »  7c+/8a. (Autre chose rigolote : quand il y a un / à Rocklands, suite à une décot’, tout le monde s’accorde la cotation la plus haute… ça doit flatter l’égo mais est-ce honnête envers soi même?). Deux essais de repérage et j’enchaîne. Jle lui n’ose pas essayer car il y avait déjà trois espagnols sur le bloc. On monte alors voir « Gliding through the waves » 8a qui était également prévu sur notre liste de route aujourd’hui. Mais l’appui de genou pour réaliser le crux est difficile à sentir. Il faudra revenir avec une genouillère pour tester à nouveau ce passage. 

19 au 25 juillet : une belle journée de repos s’annonce pour commencer. Le ciel est clair, la lumière est magnifique. On en profite pour aller à Waterfall. Un petit secteur à Pakuys, isolé, où seulement 3-4 blocs ont été ouverts. Mais le lieux est splendide. On y trouve un ensemble de cascades successives dans un cadre très sauvage et reposant. Et on est complètement seul, ça vaut vraiment le coup.

Par la suite on retourne un petit coup à Pakuys pour enchainer les projets laissés en plan. Jle commence à être déchainé et croite  les deux blocs mythiques qu’il souhaitait faire : « The Good Seed » et « Minki ».

Ça y est, on arrive au milieu du trip, et il est temps de faire un break. En plus le mauvais temps arrive, ça tombe à pic. Cela nous aide à rester calmes trois jours sans être tentés de grimper. Mais finalement on se rend vite compte qu’on est au bout du rouleau. On subit un KO technique le premier jour de récup. Sieste et sieste au programme. Le lendemain on se dirige vers la côte, à Lambers Bay plus précisément, à 1h de route.  Il paraît que c’est sympa et que ça fait parti des lieux à voir. Mais encore une fois, ce fût un peu décevant. Une côte banale, une toute petite ville pas très charmante et complètement déserte où il n’y a pas grand chose à faire. Seule chose positive apparement, c’est qu’il y a un restaurant qui fait des buffets de poissons le soir, mais pas tout le temps…Pas facile de comprendre le fonctionnement du restaurant. D’ailleurs nous n’avons pas eu la chance de goûter à ce buffet. 

Le lendemain, la pluie nous mène à la ferme de Traveller Rest où logent les copains afin de  passer un moment avec eux. On y trouve des maisons à louer proches des différents secteurs, ainsi qu’une terrasse couverte où il est possible de se restaurer.

26 juillet : le soleil est de retour et malgré les grosses pluies des derniers jours, tous les blocs sont secs. Nous nous rendons au secteur de Fortress avec les copains. Un secteur censé être phare à Rocklands. Mais on ne fût pas tant emballés. Quelques blocs durs comme « The Vice » en ont fait sa bonne réputation, mais autour il n’y a pas tant de blocs qui ont de la gueule. D’ailleurs on n’y retournera pas. 

Pour la fin du séjour, nous décidons de visiter les secteurs qui nous manquent. A savoir :

Riverside : un des secteurs les plus proches de Clanwilliam (environ 15 minutes). Un joli secteur avec de beaux blocs dans le 6 et le 7a/b, ainsi que le fameux 8b « Moiste Meisie » qui est pas mal répété.

Campground : un secteur joli et rapide d’accès avec peu de marche. Mais on regrette la faible quantité de blocs. Globalement il faut y aller pour grimper sur le pavé de Tea with Elmarie avec ses différentes versions ou rien.

Upper campground qui se situe à une dizaine de minutes de marche de Campground. Mais les 10 blocs qui s’y trouvent présentent peu d’intérêt et sont quasi exclusivement des toits à ras le sol pas très intéressants. 

Champsite : qui peut se combiner dans la même journée avec le secteur de Campground, car c’est le même parking et ce n’est vraiment pas très loin à pied. Une dizaine de minutes sépare les deux secteurs. Encore un petit secteur, mais qui présente deux beaux 7c, dont « Sean’s roof » que l’on enchaîne tous les deux. C’est un bloc peu haut, mais qui présente malgré tout pas mal de mouvs, et ça comprime fort. C’est très bien à grimper. Quand à « Kingdom in the sky », on fait comme les Américains et on commence à l’essayer de nuit. Mais malheureusement il reste à l’état de projet après être tombée au dernier mouv où je me suis tirée le doigt où j’avais eu une rupture partielle de la poulie. Je suis très déçue car la plaque a vraiment de la gueule et ça m’aurait vraiment fait plaisir de faire ce bloc. Il y a des blocs comme ça qui nous touchent plus que d’autres, et qu’on a vraiment envie de faire, quelque soit la cotation.

8 days rain : comme je l’ai dit plus haut, 8 days rain est composé de plein de petits secteurs que l’on peut facilement combiner dans une même journée. Les blocs qui nous ont marqués par leur beauté et qu’il faudra essayer une prochaine fois sont l’inévitable « Barracuda » en 8a, sa voisine « the Shark » en 7c+, « Black mange shutney » 7c+, « Vanity » 7a+, « Time out » 7c (une magnifique proue déversante à compression. Mais attention, ça n’a vraiment pas l’air donné pour la cot’), »Crazy leg » 7b, « Golden Virginia » 7C+ (joli, mais un énorme caillou situé à la réception nous a fait rebrousser chemin).

Field of joy : le deuxième secteur du camping de Pakuys où on peut y trouver quelques beaux blocs de 6c à 7C. Le secteur est sympathique et rapide d’’accès (une dizaine de minute), même si le chemin est un peu escarpé. 

Ensuite un petit retour à roadcrew s’impose pour Jle. Personnellement je suis malade, alors je porte juste les pads aujourd’hui. Mais le secteur est tellement joli, perché là haut, que ça ne me dérange pas du tout d’y aller même si je ne peux pas y grimper. Jle monte en puissance en cette fin de trip et enchaîne son projet « Rooi Klavier » 7c, puis on finit la journée à « Last Day in Paradise » 7c, un petit panneau à 40 degrés sur réglettes, qu’il enchaîne également dans la même journée. Et pour couronner le tout, on assiste à un magnifique coucher de soleil juste après sa dernière croix. Trop classe!!!!!

Puis on décide de retourner deux jours à un secteur qui nous a également beaucoup plus, celui de Sassie. Toujours un peu patraque, mais la fin du séjour est proche, et ça me rend dingue de ne pas avoir pu grimper ces trois derniers jours. Alors aujourd’hui, tant pis si ça me tort les intestins dès que je force. On s’attaque à « Cry baby » 7c+, « Paula Abdul » 7c+ et « Pinotage » 7c pour Jle, qu’il enchaîne dans une super ambiance. Décidément, je crois qu’il est parti pour régler tous les projets qu’il avait laissé en plan. Quant à moi, il me faudra attendre le lendemain pour croiter « Cry Baby » avec Jle, et « Paula Abdul ». 

Pour notre dernier jour à Rocklands, il pleut. Bien motivés pour grimper jusqu’au bout, on se rend au secteur de Tea garden. Probablement le secteur où il y a le moins de marche (une centaine de mètres) et celui le plus proche de Clanwilliam. Depuis le début du séjour, on y voit de voitures garées chaque jour, et ce jusqu’à la nuit, alors qu’il n’y a que très peu de blocs. Le fameux bloc « Black shadow » en 8a+ doit vraiment valoir le coup avec tout ce peuple qui y défile. Et c’est le cas! Le bloc est super à grimper. Ça tracte!!!! Par contre, la fin du bloc est complètement trempée. Jle essaye malgré tout le bas pour voir si c’est essayable pour un éventuel futur trip ici. Et ça semble être le cas.

On repart ravis, avec pleins de beaux souvenirs en tête et plein de projets un peu durs qu’on a simplement regardé et qu’on aimerait essayer. Si l’occasion se représentait, on aborderait notre deuxième trip à Rocklands différemment de ce premier, qui était plus axé sur la découverte du plus grand nombre de secteurs et de blocs possible, sans chercher LA grosse perf. Maintenant qu’on a une bonne vision de l’ensemble, on y retournerait avec l’ambition de faire des projets bien précis. A voir si un nouveau voyage là bas peut s’organiser…

Je tiens à remercier Planetgrimpe qui me soutient depuis tant d’années ainsi qu’ABK Company qui m’habille depuis un petit moment maintenant. Merci à vous.

— En bref —

1.  Comment s’y rendre?

En avion, arrivée à Cap Town. Puis louer une voiture pour se rendre à Rocklands.

Direction Clanwilliam.

2.  Les voies / blocs qu’on recommande 

  • À roadcrew : 

Demi lune 6c

Ulan Bator 7b

When the day breaks 7b ou 7c+ assis

Amandla 8b+

  • À roadside : 

Caroline 7c+

Nutsa 7c ou 8a assis

  • À the Coop

Distance 7c

  • À Pakhuys :

The Good Seed 7b+

Minki 7b

Zanzibar 7a+

Electric copper 7c+/8a

Hellfire 8a

  • À Field of Joy

Macho king 7c

Maniac 7b

  • À 8 days rain

Barracuda 8a

The shark 7c+

Black mango shutney 7c+

Time out 7c 

crazy leg 7b

Vanity 7a+

  • À Kleinfontein 

The Hatchling 7c

  • À Campground 

Tea with Elmarie 8a

  • À Teagarden

Black shadow 8a+

Last day in paradise 7c

  • À Sassie

Pinotage 7c

Paula Abdul 7c+

À Fortress

The Vice 8b

3.  Où dormir, où manger, où se ravitailler ?

Pour dormir :

  • À Clanwilliam
  • Au camping de Pakhuys (camping, location de caravane ou de maisons)
  • À Alpha Excelsior juste à côté du camping (location de maison)
  • À Traveller’rest (location de maison)

Pour se ravitailler :

Le spar ou le pick’n Pay de Clanwilliam. Toutes les commodités sont disponibles à Clanwilliam (pharmacie, médecin, hôpital, grande surface, station essence, restos…)

Où manger :

 – Nancy tea room à Clanwilliam

– De Kelder à Clanwilliam pour les burgers et pizzas

– Alpha excelsior (proche du camping de Pakhuys) pour les encas, boissons chaudes et froides

– Traveller’rest 

4.   Le topo 

Le topo s’achète à l’accueil du camping de Pakhuys pour une trentaine d’euros. Idem pour le permis pour pouvoir accéder au secteur (environ 2 euros par jour).

5.   Adresses web utiles

Le site 27 crag. Qui propose en ligne le topo de Rocklands avec tous les blocs en photo, ce qui aide à se repérer. Vous y trouverez également des commentaires de grimpeurs sur les différents blocs. Pour un mois l’abonnement coûte 7 euros.

6.  Monnaie

Le rand. 

7.  Pour prolonger le voyage (si il y a des choses à faire à part l’escalade…)

Il existe des safaris, mais qui sont à plusieurs heures de voiture.

Sinon la visite du Cap est très sympa selon les copains. Mais je ne connais pas trop les détails.

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Clément Lechaptois répète un bloc de légende!

14 Jan

« Dreamtime », tous les grimpeurs avertis connaissent de nom ce bloc mythique situé dans le Tessin Suisse. Proposé comme le premier 8C bloc de l’histoire par Fred Nicole dans les années 2000, « Dreamtime » continue de faire rêver la planète bloc. Voici le commentaire de Clement Lechaptois suite à sa réalisation:

Dreamtime est un bloc de Cresciano, dans le Tessin en Suisse.
C’est un passage mythique car il s’agit du 1er 8C bloc proposé au monde par la Légende Fred Nicole en 2000. Ensuite le bloc a été décoté à 8B+ puis une prise a cassé et la cotation a été rehaussée et oscille maintenant entre 8B+ et 8C.
Le bloc est super esthétique, la ligne est magnifique!! Je n’avais pas particulièrement pour projet d’essayer ce bloc, mais j’y pensais de temps en temps et en début d’hiver j’y ai quand même fait un tour une journée avec Marine. A partir de là j’ai été un peu hypnotisé.
J’ai senti que je pouvais le faire assez vite et finalement ça m’a quand même pris 5 séances… En fait le départ debout fait 8A+ avec un premier mouvement assez intense où plusieurs méthodes sont possibles: soit des toutes petites réglettes à serrer, soit un jump. Le départ assis rajoute des mouvements techniques et assez aléatoires, ce qui fait que l’enchaînement complet devient vraiment compliqué.

J’ai essayé la méthode des réglettes pendant les 4 premières séances car je n’arrivais pas à trouver de position pour faire le jump. Finalement à la 5ème séance j’ai trouvé un placement me permettant de bien faire le jump et je n’ai plus jamais raté le mouvement à partir de là.
Je me suis reposé un moment, attendu que la nuit tombe et que l’humidité de début de soirée s’en aille, et j’ai enchainé le bloc au premier essai du jour. Moment parfait simplement en compagnie de ma chérie, dans le calme…

 

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Résultats de la dernière étape de coupe de France de bloc jeunes – Chambéry

13 Jan

La coupe de France de bloc s’achevait ce week-end pour les jeunes avec une ultime étape à Chambéry. Si les catégories cadettes, cadets, juniors filles et garçons se sont affrontés hier soir sur une finale en nocturne, les 6 meilleurs minimes de l’épreuve se sont retrouvés aujourd’hui pour en découdre.

Résultats minimes filles et garçons

Résultats cadettes et cadets

Résultats juniors filles et garçons

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Seb Bouin nous explique son projet du Vintage Rock Tour

10 Jan

Alors que l’année 2019 a été un très gros succès pour Seb Bouin avec de nombreuses réalisations dans le 9ème degré, 2020 s’annonce également de la plus belle des manière, avec pas mal de projets, et bien entendu la suite de son « Vintage Rock Tour ». Explications.

Bon avant de parler de ton vintage rock tour, je suis obligé de te demander ton avis sur ta saison 2019 !!? 

C’est sûr que c’est une bonne année pour moi. J’ai réalisé beaucoup de projets qui me tenaient à cœur. Cependant, je pense que les réussites de 2019 sont le fruit d’un long travail effectué sur les années précédentes. Il faut donc garder la tête froide et ne pas penser que cela est arrivé par une miraculeuse progression. J’ai réussi à affiné ce que j’avais entrepris lors des années précédentes. Et je vais essayer de continuer à développer cela en 2020.

Concernant ton Vintage Rock Tour, peux-tu nous rappeler de quoi il s’agit? Et pourquoi ce projet? 

L’objectif premier de ce Vintage Rock Tour est de répéter les voies historiques de France de 7a à 9a. Sont inclues dans ces voies « historiques » les premières cotations françaises (premier 8a, 8b,…) ainsi que les voies ayant marquées notre histoire (les voies plus « mythiques »).

Pour cela je vais donc passer par les différents sites historiques de France : Buoux, Le Verdon, Le Cimaï, Mouries, Les Eaux Claires, Claret, Les Calanques, la Turbie, Volx, et d’autres…

L’idée finale est de présenter les voies historiques et l’évolution qu’il y a eu entre le premier 7 et le premier 9 : depuis l’avènement de l’escalade en libre jusqu’à nos jours.

Je voudrais apporter une réflexion sur ces voies qui ont fait notre histoire, et qui ont façonné l’escalade de nos jours. Comment sommes nous arrivés à l’escalade actuelle? Quelle ont été les évolutions entre le premier 7a et le premier 9a? (Les styles de voies, la difficulté, les lieux, l’équipement des voies, …)

A quoi sont dût ces évolutions?  Pourquoi ?  (contexte matériel, contexte entre les grimpeurs, développement, facilités et difficultés physiques – techniques – psycho, entrainement,…)

Le but serait d’interviewer les grimpeurs de l’époque qui ont fait cette histoire afin de connaitre leurs visions. Ces « légendes » feront partie intégrante du projet.

L’objectif est de faire différents épisodes vidéos relatant mon périple culturel et sportif. Chaque lieu historique, chaque falaise/spot historique fera l’objet d’un épisode.

Quand as-tu débuté ce projet, où en es-tu et que te reste-il à accomplir? 

J’ai attaqué ce projet en 2019.
J’ai actuellement bien entamé mon Vintage Rock Tour. Il y a déjà deux grosses étapes de réalisé :  Buoux et le Verdon.
Voici quelques ascensions marquantes parmi toutes les voies :
Azincourt : premier 8c français
La rage de vivre : premier 8b+ français
Les mains sales : premier 8b français
Choucas : premier 8a+ féminin français
Les enragés 1964 : première grande voie du Verdon
Pichnibule 1977 : grande voie historique en 7b+
Take it or leave it 8a : immortalisé par Patrick Edlinger
Les spécialistes : 8b+ historique
et d’autres….

C’était vraiment deux gros morceaux, car une grosse partie de l’histoire s’est écrite sur ces falaises. Il y avait donc beaucoup de voies historiques à faire.

Les prochaines étapes seront : l’extrême sud est (Cimaï / Sainte victoire), Le Saussois, Les Eaux Claires. Si nous avons le temps et le budget, j’aimerais bien faire une étape à Ceuse.

Ces classiques sont-elles vraiment différentes de ce qui se fait aujourd’hui en falaise? 

Le style des classiques diffèrent un peu suivant l’époque. Mais oui, cela est différent des voies actuelles.
Mais j’en dirai plus à la fin de ce VRT.

Concernant les cotations de ces classiques, les « anciens » avaient-ils vu juste? 

Je pense que les anciens ont créés les premières cotations dans le 7 et le 8. C’est donc à nous de respecter cette échelle de difficulté. Il est vrai que parfois ces cotations peuvent paraitre un peu sèches, mais c’est la réalité des choses.

Plus globalement, des projets pour 2020? 

Pour 2020 quelques noms et pays : Jumbo Love, Joe mama, Catxaca, le Chili, Rhode empire, un 9b+?, et bien sûr le Vintage Rock Tour.

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Escalade et Sauce Piquante arrive à grands pas !

10 Jan

Pas encore inscrit? Alors n’hésite pas, viens gravir le mont Olympe et à braver des épreuves piquantes et herculéennes dignes des plus grands héros grecs. Viens te frotter à la douzième édition d’escalade et sauce piquante et adopte l’esprit « All’in peak ». Plus vite, plus haut plus fort, cette année l’escalade se goûte sous l’égide de la flamme olympique.

Mais attention, pas de compétition. « L’important, c’est de participer » et de profiter des plaisirs de la grimpe dans une ambiance décalée et déjantée.

Rendez-vous le 18 Janvier à partir de 13h au Gymnase Hilaire de Chardonnet à Chalon sur Saône pour découvrir les surprises Olympiques

Au programme :

– voies athlétiques sur mur sécurisées par les cordes Béal

– Bloc avec les nouveautés Baroka et Ibex. Et toujours les prises Digital pour des blocs ultra piquants

– Relais des Dieux

– Village olympique avec coin détente et buvette

– Concert de clôture avec Otite Orphéonique

– Repas des champions en fin de journée, après l’effort le réconfort…

Et plein d’autres surprises …

Si tu es en mode piquant, rejoins les Dieux de l’escalade et inscris-toi vite (nombre de places limitées) : escaladeetsaucepiquante.fr et sur le FB d’escalade et sauce piquante

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Une deuxième édition pour le salon de l’escalade du 20 au 22 Novembre 2020

08 Jan

En Novembre dernier, la première édition du Salon de l’Escalade a suscité curiosité, engouement et succès ! Une première qui, quelques semaines plus tard seulement, annonce déjà un deuxième opus du vendredi 20 au dimanche 22 novembre 2020 à Lyon-Villeurbanne !

Le succès de la première édition résulte d’une formidable évolution de la pratique. L’escalade est le 2ème sport scolaire et l’escalade urbaine confirme une courbe ascendante.  De plus, 2020 marquera l’entrée de la discipline dans l’univers olympique !

UN FORMAT FEDERATEUR 

Le format du salon a fait l’unanimité. Totalement innovant en France et même en Europe avec une thématique exclusive 100% verticalité, une matinée réservée aux professionnels et deux jours et demi ouverts au grand public. Le public et les exposants ont pu participer aux très nombreuses animations et conférences.

Pour couronner le tout, des visiteurs passionnés, de tous horizons, se sont massivement déplacés malgré les routes enneigées !

Eric Hatesse, l’organisateur, confirme : « Les avis sont unanimes : l’événement s’est déroulé dans une ambiance particulièrement chaleureuse et sous le signe de la passion, comme nous l’ont confié de nombreux exposants et visiteurs dont les témoignages seront prochainement mis en ligne. Rendez-vous en novembre prochain ! »

CHIFFRES CLEFS DE L’EDITION DE 2019

  • 4526 visiteurs sur 3 jours,
  • 104 Exposants et leurs 622 représentants issus de 11 pays / 3 continents (dont 12 Associations invitées) répartis sur 3800m²,
  • 15 Conférences,
  • 9 Tables-Rondes,
  • 4 Ateliers Publics d’Envergure,
  • 2 Ambassadeurs d’exception : Catherine Destivelle et Romain Desgranges,
  • 2 Murs d’Escalade,
  • 3 Structures Ludiques complémentaires (Ninja Box, mur gonflable, tour pour enfants),
  • 1 Journée complète réservée au Contest Officiel FFME de Bloc avec 120 inscrits,
  • 1 Matinée dédiée à l’Handi-Escalade,
  • 1 Soirée de projection (5 films) avec 254 spectateurs,
  • 10 régions principales représentées (certains visiteurs sont venus de loin !) : Auvergne-Rhône-Alpes (73%), Région Île-de-France (7%), Région Sud (6%), Occitanie (3%) mais aussi Grand Est, Nouvelle Aquitaine, Corse, Bourgogne-Franche-Comté, Centre Val de Loire et Hauts de France !
  • 94% de visiteurs Français et 6% de visiteurs internationaux (pays limitrophes).

 

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Escalade et nutrition – Le gras: un faux problème !

07 Jan

Bientôt 20 ans que le Programme National Nutrition Santé nous rebat les oreilles avec des consignes du type « Pour votre santé, mangez moins gras… », injonctions complétées par un système de notation des aliments, le nutri-score, qui devrait permettre aux consommateurs de choisir les aliments les plus sains dans les rayons des supermarchés et qui estampille d’un D majuscule la moindre bouteille d’huile ou conserve de sardines. A cela s’ajoute la multiplication des aliments allégés en graisses et des régimes qui prônent (entre autres) la cuisson vapeur et le 0% de matière grasse, comme si l’éradication du gras de la nourriture pouvait éradiquer le gras qui s’installe autour de notre ventre. Mais est-ce vraiment aussi simple ?

On prend du poids lorsque nos apports énergétiques sont supérieurs à nos dépenses. Un raisonnement simpliste consisterait à penser qu’il suffit de diminuer les apports ou d’augmenter les dépenses pour revenir à l’équilibre et retrouver son poids de forme. C’est justement ce raisonnement qui incite traquer tous les aliments riches, notamment en graisses, pour les éliminer de l’alimentation car on apprend en école de diététique, mais aussi à la télévision ou à la cantine que les lipides apportent deux fois plus de calories que le glucide ou les protéines. Donc logiquement, éliminer le gras de l’alimentation revient à éliminer une bonne partie des calories ingérées. De là à penser que ce faisant, les apports énergétiques reviennent à l’équilibre avec les dépenses, il n’y a donc qu’un pas. Ce que ce raisonnement oublie, c’est que se priver de gras, c’est d’une part priver son organisme de nutriments indispensables et d’autre part atténuer la sensation de rassasiement et du coup…manger plus !

En effet, si les matières grasses ont toutes le même apport énergétique, le détail de leur composition est quant à lui bien différent. On distingue plusieurs types de graisses, classées selon des critères de saturation des atomes de carbone au sein des molécules. Plutôt que s’attarder sur ces considérations biochimiques, retenons que les acides gras essentiels (dénomination liée au fait que le corps ne sait pas les fabriquer lui-même) qui contribuent au bon développement du cerveau[1] et au fonctionnement du système immunitaire[2], se trouvent dans l’huile de colza, de lin, dans la graisse de canard et d’oie. Les autres huiles (olive, tournesol, arachide etc) apportent quant à elles des acides gras en majorité non essentiels mais intéressants en cuisine de par leur goût et leur stabilité à la cuisson. Cela étant, s’agissant des autres graisses telles que l’huile de palme, les mono et di-glycérides d’acides gras et les huiles hydrogénées (présentes dans les margarines et les aliments ultra-transformés), il est préférable de les éviter au maximum tant pour des considérations sanitaires qu’écologiques. En effet, la production d’huile de palme est responsable d’une catastrophe écologique en Indonésie et en Malaisie de part la déforestation et la dérégulation des écosystèmes qu’elle engendre[3]. De leur côté, les mono et di-glycérides d’acides gras, aussi connus sous l’appellation E 471, sont soupçonnés de favoriser l’apparition de maladies inflammatoires de l’intestin[4], de l’obésité et du diabète. Par ailleurs, les huiles qui subissent un traitement pour être solides à température ambiantes (hydrogénation), longtemps plébiscitées, sont désormais tombées en disgrâce à la suite d’études scientifiques publiées au début des années 2000 et montrant une augmentation du risque cardiovasculaire en lien avec leur consommation[5].

Sur le plan de la relation entre gras et rassasiement, il faut bien comprendre que le goût pour le gras est inné…jusqu’à une certaine dose. Il a même fait l’objet de recherches récentes qui concluent notamment à l’existence de récepteurs gustatifs spécifiques et catégorisent le gras comme une saveur de base, à l’instar de l’amer ou du salé[6].

On savait déjà que les matières grasses possèdent une force gustative liée à la sensation tactile agréable laissée sur la langue et dans la bouche ainsi qu’à leur capacité à solubiliser les molécules volatiles qui composent les arômes. En d’autres termes, les aliments sont meilleurs avec du gras, le leur ou celui qu’on ajoute en cuisine, tandis que leur goût est moins bien perçu si on le leur retire (il suffit de comparer du formage blanc ordinaire et du 0% pour s’en convaincre). Cette même étude a aussi prouvé que, contrairement à une idée reçue, l’appétence pour le gras n’est pas infinie : à partir d’une certaine concentration en lipides, les sujets éprouvaient du dégoût pour les échantillons testés. Cela conforte l’idée que la perception du goût est un élément fondamental dans le processus de rassasiement. En effet le rassasiement, c’est à dire ce qui nous fait perdre de l’intérêt pour l’aliment que nous sommes en train de consommer, est directement relié à nos sens et lorsque l’un ou plusieurs de nos sens sont saturés, l’attrait pour l’aliment diminue. C’est ainsi, par exemple, que le croustillant d’une biscotte sature l’ouïe ou au contraire, l’absence de bruit d’une purée finit par lasser. De même, lorsqu’on mange de manière attentive, on se rend compte que le goût d’un plat semble perdre en intensité au fur et à mesure que notre assiette diminue : il s’agit simplement du phénomène naturel de saturation des papilles.

Lorsqu’on cuisine tout à la vapeur ou qu’on consomme des aliments allégés, cette saturation intervient beaucoup plus tardivement, c’est à dire avec une quantité d’aliments plus importante que pour des aliments cuisinés avec un peu de graisse ou des aliments en contenant naturellement. La quantité ingérée étant plus importante (sans parler des adjonctions de sucre dans les produits allégés), sur le long terme il en résulte une prise de poids : manger light fait grossir.

En résumé, comme disait le philosophe[7] : le gras, c’est la vie. Eradiquer les graisses n’est pas la solution pour garder un tour de taille compatible avec son sport préféré et rester bien collé à la paroi. Au contraire, en consommer suffisamment et de bonne qualité permet de rester en bonne santé et de ressentir les signaux de rassasiement envoyés par le corps, signaux qui permettent de consommer les justes portions et de garder un poids de forme. Et pour éviter les huiles hydrogénées, l’huile de palme et autres additifs néfastes, la solution est simple : transformer soi-même les aliments. Une bonne fondue maison vaut mieux qu’un surgelé allégé !

[1] https://presse.inserm.fr/les-omega-3-indispensables-pour-le-cerveau-des-ladolescence/28815/

[2] https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/medecine-omega-3-boostent-systeme-immunitaire-45613/

[3] https://www.geo.fr/environnement/huile-de-palme-ses-veritables-consequences-sur-lenvironnement-193387

[4] https://www.quechoisir.org/comparatif-additifs-alimentaires-n56877/e471-mono-et-diglycerides-d-acides-gras-p223785/

[5] https://www.anses.fr/fr/content/les-acides-gras-trans

[6] Cordelia A. Running, Bruce A. Craig, Richard D. Mattes, Oleogustus: The Unique Taste of Fat, Chemical Senses, Volume 40, Issue 7, September 2015, Pages 507–516, https://doi.org/10.1093/chemse/bjv036

[7] https://www.youtube.com/watch?v=x2QBDQXn3iU

 

Texte: Amandine Verchère

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Oriane Bertone commence fort son séjour à Rockland

06 Jan

Comme chaque hiver depuis plusieurs années maintenant, la championne Réunionnaise se plaît à aller passer du temps sur le caillou de Rockland. Il ne s’agit pourtant pas de la meilleure saison puisque la bas nous sommes en pleine saison estivale, mais qu’importe, les croix tombent bien qu’elle admette un début de séjour difficile…

Début de séjour difficile à Rocklands cette année. Des projets durs en chantier et quelques douleurs d’après saison… Mais entre les projets ouverts j’arrive à cocher quelques lignes pas trop mal, histoire de me motiver !

Dans le langage d’Oriane, « pas trop mal » signifie tout de même deux 8B bloc! Elle réalise ainsi  « Leopard cave extended » (en vidéo ci-dessous) et « Hipster Whale » qu’elle qualifie de « soft »…

On a donc d’ores et déjà hâte de la voir sur les prochains projets qui devraient tomber rapidement…

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Jeu concours: Gagne tes places pour le Reel Rock Tour

06 Jan

Nouvelle année, nouveaux jeux concours avec PG! Et histoire de bien commencer, on vous offre des places pour aller voir le Reel Rock Tour.

Ce qu’il y a à gagner ? 

Une fois n’est pas coutume, il n’y aura pas 1 mais bien 5 gagnants pour ce jeu concours. Et chaque vainqueur pourra choisir la date de la tournée qu’il souhaite (exceptée le 9 janvier à Paris qui affiche déjà complet, mais une autre date est possible pour les Parisiens…), ainsi qu’une personne de son choix pour l’accompagner!

Rappel des dates de la tournée par ici

Comment gagner cette box? 

Rien de plus simple…

Tirage au sort le mercredi 8 janvier pour désigner les vainqueurs !!

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La tournée française du Reel Rock approche à grands pas …

05 Jan

La 14ème édition de ce rendez-vous incontournable du film d’escalade débute le 9 janvier prochain en France pour une vingtaine de dates, et de nouvelles villes « hôtes », à l’image de Dijon par exemple!

Au programme, 3 films à découvrir…

High Road, dresse le portrait de la téméraire et puissante Nina Williams se mesurant aux problèmes de bloc les plus vertigineux et difficiles jamais tentés.

United States of Joe’s, raconte le choc des cultures entre grimpeurs de bloc et mineurs de fond, d’une petite communauté conservatrice de l’Utah.

The Nose Speed Record, Alex Honnold, héros de Free Solo, et Tommy Caldwell, conquérant du Dawn Wall, se confrontent à l’équipe de « dirtbag » Brad Gobright et Jim Reynolds, pour décrocher le record de vitesse le plus risqué de l’escalade.

Les dates de la tournée

-> Pour acheter vos places c’est par ici

Le teaser de Reel Rock 14

https://vimeo.com/370341718

Restez connectés, il paraîtrait que PG vous fasse gagner des places pour le Reel Rock 14 à partir de demain…

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Premier 8B+ bloc pour le jeune Killian Chabrier (+commentaire!)

04 Jan

Il y a quelques jours, le jeune bloqueur Parisien Killian Chabrier a enchaîné son premier 8B+ bloc en Suisse. Connu pour ses participations aux compétitions nationales chez les jeunes et également pour quelques belles réalisations à Bleau, Killian vient donc de faire monter le niveau d’un cran.

Avec la réalisation du célèbre « Off the wagon », Killian signe une très belle performance avec un bloc qui a vu défiler quelques stars du bloc (Nalle Hukkataival et Shawn Raboutou pour ne citer qu’eux). Il revient pour nous sur cette belle croix:

J’ai vu ce bloc il y a longtemps en vidéo et je me suis dit que c’était vraiment un bloc super classe et qu’il faudrait l’essayer quand je serai assez fort. Cette année je suis allé beaucoup en extérieur, surtout à Bleau, ce qui m’a permis de passer un cap dans ma grimpe en milieu naturel.

J’ai fait mon premier 8A et 8A+ flash et mes 4 premiers 8B. Je me suis dit que cette année je pourrai sûrement enchaîner  » off the wagon », surtout que les mouvements durs sont vraiment dans mon style. C’est un bloc très court composé de 2 mouvements très durs, un premier ou l’on part de 2 arquées franches ou il faut envoyer sur une bonne prise orientée un peu bizarrement, on y arrive en tri doigts tendu, beaucoup réarme la prise pour y mettre le 4 ème doigt, ce que je n ai pas réussi à faire. Puis arrive le second mouvement ou il faut Twister à un bras Pour aller dans un gros bac et là le bloc est quasiment terminé, la fin est facile ( environ 7 A) 6 -7 mouvements dans des prises moyennes pour rétablir.

Avec Camille Coudert ont s’est motivés pour ne pas faire le nouvel an et partir tôt le matin du 1 janvier vers 7 h pour tenter une séance de nuit en arrivant. Après avoir conduit pendant 9h j’arrive enfin au pied du bloc, je touche les prises et je me dis en fait qu’elles ne sont pas si mauvaises. On s’échauffe très vite sur des blocs à côté et on met nos premiers runs. J’ai tenté un run flash infructueux. Au 4ème essai je fais le premier mouvement et je tiens l’arquée, j’étais tellement surpris de tenir la prise que je ne savais plus quoi faire et j’ai envoyé à moitié le twist et je suis tombé. Au 7ème run je l’enchaîne, tellement content de réussir ce bloc mythique que m’a fait rêver depuis tant d’années.

Comme à mon habitude je oublié de filmer « le run » et j’ai été obligé de le refaire 30 mn plus tard pour la vidéo. Le lendemain j’ai essayé le départ assis mais ça va rester un projet pour moi car je ne suis pas assez fort sur le premier mouvement. Il me faudrait un peu plus de temps pour envisager de le faire …

 

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Hugo Parmentier, le nouveau (et futur) performer qui monte …

02 Jan

Si plusieurs noms de grimpeurs français résonnent dans le milieu de la compétition à l’échelle nationale et internationale, avec notamment l’ère des JO et les premiers qualifiés pour Tokyo 2020 (Les frères Mawem et Julia Chanourdie), quand on parle de performance en falaise, un nom revient particulièrement souvent ces derniers temps: Seb Bouin!

Tout le monde connaît Seb Bouin, LE falaisiste français du moment qui écume les voies extrêmes aux quatre coins du monde.

Mais il semblerait qu’un petit nouveau vienne doucement se positionner sur ce terrain de jeu immense de l’escalade outdoor, Hugo Parmentier! Reconnu pour ses belles performances en compétition durant ses années en équipe de France espoirs (avec notamment de beaux podiums à l’international), Hugo n’en oublie pas pour autant de grimper en falaise. D’ailleurs cette année, la saison estivale lui aura été prolifique… Après le 9a de « Condé de choc, il enchaîne rapidement son premier 9a+  « la moustache qui fâche » à Entraygues,  avant de régler son compte au célèbre 9a « Trip Tik Tonic » des Gorges du Loup quelques semaines plus tard.

Sur une belle pente de progression après une blessure au doigt en 2018, Hugo Parmentier semble avoir retrouvé un gros niveau de forme. D’ailleurs, d’autres projets en falaise semblent lui tenir à coeur, notamment du côté de Saint Leger du Ventoux, sans pour autant tourner le dos aux compétitions…

Nous profitons donc de cette fin d’année pour lui poser quelques questions sur la saison écoulée, sans oublier d’envisager avec lui les perspectives futures…

Si tu devais dresser un bilan de cette année 2019, tu nous dirais quoi?

Magnifique, tant sur le plan perso que sur celui de mon double projet (études de kiné et grimpe). Je commence tout juste à me comprendre, à  trouver un équilibre dans mon quotidien. Mettre en place des choses pour réussir devient plus simple.

J’ai fait en conséquence de gros changements cette année, surtout sur le format et la quantité d’entrainement.

Dorénavant je m’entraine moins pour un seul objectif, j’essaye de progresser de manière générale sur un plus long terme. Concernant la quantité, je fais presque 2 séances par jour durant mes cycles. Beaucoup d’exercices de force à poid de corps, du renforcement spécifique. En grimpe je garde une séance de diff dans la semaine et sinon du bloc en salle ou du pan au 8assure.

Je suis plus en phase avec ce que je mets en place tous les jours, et ça m’a apporté beaucoup de satisfaction. La cerise sur le gâteau est d’avoir réussi plusieurs projets: la montée de pan Gullich sur les petites lattes de BB 1, sans oublier ma première moustache….

Avais-tu envisagé une année comme celle-ci? 

J’avoue que je ne sais pas trop, j’ai l’impression d’avoir une meilleure idée de mes capacités en escalade. Jusqu’à maintenant je n’étais jamais allé au bout du processus d’entrainement. Et j’ai eu beaucoup de déconvenues ces deux dernières années avec 2 blessures au doigts notamment.

Atteindre plusieurs de mes rêves m’a soulagé; c’est quand même pas mal: 9a, 9a+ voie, 8B, 8B+ bloc; comme dans les vidéos que je regardais petit !

© Jan Novak

Après ta blessure au doigt l’année dernière, tu as su te remettre sur les rails de la performance, raconte nous le chemin parcouru! 

Je ne me rappelle plus du facteur déclenchant, mais à un moment il a fallu que je fasse le point pour savoir où j’allais. Prendre la décision de me réinvestir à 100% dans l’ escalade n’a pas été facile, car je ne savais pas trop ce qui me plaisait vraiment en fait.

Plus jeune j’ai consacré beaucoup de temps à l’escalade sans réfléchir à grand chose d’autre, j’ai laissé de côté certains aspect de la vie d’un adolescent. Les blessures ont mis un grands coup de frein à ce fonctionnement. Je ne pouvais plus continuer à m’entraîner comme un acharné, j’en étais incapable. Alors j’ai fait ce qui me donnait envie : voir des potes, glander, jouer à la console… des choses très simples mais que je n’avais pas forcement pu faire avant.
Intérieurement j’ai énormément réfléchi à des questions plutôt existentielles, j’ai eu pas mal de discussions avec plein de gens différents.

Puis un jour le mal-être est parti. Je n’avais plus mal au doigt et j’étais sûr de moi, je voulais passer à la vitesse supérieure en grimpe, avec un œil neuf, plus mûr….sans oublier complètement les autres aspects nécessaires à une vie plus équilibrée cette fois.

Dorénavant je tente d’être plus moteur de ma vie. Dans l’entrainement c’est moi qui décide quoi faire. Ben (Bouissou) me conseille toujours et reste très à l’écoute, il garde le pouvoir sur certains exos mais je lui dois bien ça 😉

Maintenant je sais pourquoi je fais les choses.

Cette année, ton nom a fait la une de plusieurs articles concernant tes performances en falaise. Délaisses-tu la compétition pour autant?

Non. L’an dernier j’espérais mieux faire mais n’ai pas réussi à transformer l’essai.

A vrai dire la motivation pour les compétitions avait diminué ces dernières années et les challenges en falaise m’ont transcendé. C’est sans doute pour ça que ça a mieux marché dehors.

L’an dernier à la coupe de France d’Arnas, j’ai retrouvé des sensations de fou. Je voudrais revivre ces moments de grimpe libérée qu’offre les compétitions.

Tu nous as récemment parlé de projets à Saint Leger du Ventoux, tu peux nous en dire plus? 

J’essaye une voie équipée par Elie Morieux et libérée par Adam Ondra. Le caillou n’est pas très bon mais les mouvs sont mythiques. Et c’est un vrai chantier, celui que je cherchais depuis quelque temps, une voie qui me demande de l’investissement, un travail spécifique. C’est mon 16 ème jours de travail. Les pièces s’assemblent doucement. Si je n’ai pas cassé toutes les prises avant de l’enchaîner alors ce sera mon plus gros combat pour faire une voie.

Comment envisages-tu la saison 2020 en terme de falaise et de compétitions? 

Je vais continuer mon petit bonhomme de chemin. Y aller à mon rythme sans trop attacher d’importance à ce qui se passe autour, et avant tout me construire en tant que personne.

En compétition j’espère faire des résultats sur les championnats de France et en Coupe du Monde. Dehors j’ai tout plein de projets qui s’agenceront entre les compets. Grâce à mon club le 8 Assure, mes sponsors Petzl, Scarpa, Mountain HardWear, PG et Arkose  je vais avoir plus de marge de manœuvre pour tenter ces passages qui me font rêver depuis longtemps. Il y aura du bloc en forêt, de la couenne à Saint Léger et de la grande voie 😉

As-tu l’idée des JO 2024 à Paris dans un petit coin de ta tête, d’autant qu’on partirait sur un combiné bloc/diff? 

Les JO 2020 étaient une véritable motivation avant de me blesser. Hors-jeu, je ne pouvais plus espérer y participer et puis rétrospectivement je n’aurais eu ni les reins ni les capacités suffisantes pour me qualifier.
Le format bloc/diff 2024 se rapproche plus de mes compétences. Et si tout se passe bien j’aurai  accumulé quelques années d’entrainement acharné. Si je progresse assez d’ici là ça se transformera en objectif!

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Entre-Temps Escalade ouvre enfin sa nouvelle salle, avec les 3 disciplines!

29 Déc

Avec 1600 m2 de surface grimpable réunissant les 3 disciplines, difficulté, bloc et vitesse,  l’association Entre-Temps se dote d’une structure nationale dont certaines voies culminent à 18m de haut.

C’est un projet que l’association de Besançon portait depuis de nombreuses années et qui va voir le jour en ce début d’année 2020. Fruit de la collaboration entre le Grand Besançon Métropole qui a financé la construction du bâtiment et Entre-Temps Escalade qui a conçu, suivi et assuré le financement de l’équipement sportif et sera en charge de la gestion, la salle Marie Paradis ouvrira ses portes le 11 janvier prochain.

Cette salle offrira une surface de grimpe 5 fois supérieure à l’ancienne salle devenue beaucoup trop petite pour accueillir les 700 adhérents de l’association. Elle sera ouverte du lundi au dimanche aux adhérents, mais également au public et accueillera un autre club résident qui y installera son siège sur 105 m² : le Club Alpin français Bisontin.

Enfin, véritable spécificité de l’association, l’accueil de personnes en situation de handicap sera favorisé dans ce nouveau bâtiment avec des équipements spécifiques et des conditions d’accès facilitées aussi bien à la salle qu’aux pieds des voies.

Une journée d’inauguration est prévue le 11 janvier 2020, plus d’informations très prochainement…

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Carnati et Ghisolfi en grosse forme en Espagne!

29 Déc

Comme chaque hiver, une flopée de grimpeurs se donne rendez-vous en Espagne histoire de profiter du climat ambiant et des falaises avec bon nombre de voies extrêmes. Et les Italiens Stefano Ghisolfi et Stefano Carnati ne dérogent pas à la règle…

Pour Carnati, après avoir réalisé deux 8C bloc en décembre, « The story of 2 worlds » et « Dreamtime », changement de décors et direction Margalef où il fait parler également son talent de diffeur en enchaînant « Demencia Senil », son troisième 9a+.  Ouvert par Chris Sharma en 2009, Stefano est le 7ème ascensionniste de cette ligne hyper déversante constituée de mono et bi doigts.

Je suis vraiment heureux d’avoir réalisé cette ligne qui était gravée dans ma mémoire depuis des années, plus précisément depuis que je l’ai découvert avec Chris Sharma dans le film « Progression ».

Concernant Ghisolfi, on monte la difficulté d’un cran… Il vient en effet de réaliser son gros projet du moment, « Stoking the fire », célèbre 9b de Santa Linya, déjà réalisé par quelques noms connus (!!): Chris Sharma (FA le 06/02/2013), Adam Ondra (02/2015), Jakob Schubert (05/01/2018), Sachi Amma (26/03/2019). 

Stefano ajoute donc une pierre à l’édifice, et continue d’imposer son niveau en falaise, avec d’ores et déjà 7 voies dans le 9b et plus, avec comme meilleure performance actuellement, le 9b+ de « Perfecto Mundo » qu’il enchaînait l’année dernière…

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La désillusion des JO pour Manu Cornu

27 Déc

2016. Oui, c’est en 2016, année de son podium en bloc sur les championnats du monde de Paris Bercy, que Manu Cornu a décidé de s’engager dans la course aux JO. Il était l’un des premier à se lancer dans le combiné, à envisager les jeux, et pourtant, il ne fera pas parti des français à aller à Tokyo en 2020. Plus d’un mois après la désillusion du TQO, nous sommes allés à sa rencontre pour papoter de tout ça…

Raconte nous ce qui t’a décidé en 2016 à t’engager dans la préparation olympique.

Après les championnats du monde de Bercy, je n’avais plus d’objectif sur le papier, il fallait en trouver de nouveaux.

Au même moment l’escalade rentrait aux JO sous un format combiné. Avec la 2éme place que je venais de faire, ne pas tenter l’aventure aurait été idiot.

Depuis cette décision, comment résumerais-tu les années de compétitions qui ont suivie? 

Les années de compétitions (si on se fie aux résultats)  ont été bonnes, il faut voir la préparation dans la globalité avec l’entrainement et les progrès, j’ai vu plein de choses, j’ai continué de progresser dans tous les domaines, il y a eu des erreurs dans certains choix mais c’est la vie, ça fait grandir et ça restera quoiqu’il arrive de belles années.

En 3 ans, tu as changé 3 fois d’entraîneurs (Nico Januel en 2017, Sylvain Chapelle en 2018 et Ludo Laurence en 2019) pourquoi? N’est-ce pas pénalisant tous ces changements? Comment se sont passées les transitions d’un entraîneur à l’autre? 

J’ai changé 2 fois d’entraineur en réalité, Nico m’entrainait déjà depuis 2014, mais avec sa volonté d’arrêter d’entrainer l’Equipe de France, et mon départ à Voiron pour rejoindre le pôle olympique, ça devenait compliqué, je me suis donc rapproché de Sylvain qui était  sur place.

Après un an passé à Voiron, je ne sentais pas d’équilibre dans ma vie personnelle  à coté de la grimpe, je n’avais jamais vraiment vécu cette situation… j’avais toujours vécu proche de ma famille et de mes amis, c’était pas facile de repartir de Paris quand je venais en week-end et j’avais la sensation de mieux grimper en étant à Paris.

C’est peut être bête mais c’est comme ça, je ne suis pas superstitieux mais quand je regarde les moments où je me sens bien et où j’ai fait de bons résultats (les France à Massy, les Mondes…), on est assez proche de la capitale, il y a un truc en plus pour moi, donc au bout d’un an j’ai décidé de retourner m’entrainer là-bas.

J’ai emménagé à Evry juste à côté de Blockout 3 et je me suis donc rapproché de Ludo.

Pénalisant, je ne sais pas, je dirais que non, j’ai raté ma qualif mais j’ai gagné une coupe du monde de bloc (en 20 ans on est seulement 9 français à avoir décroché l’or), il n’y aurait pas eu l’objectif des JO, on aurait eu un bilan magnifique alors pénalisant, je pense pas.

Pour les transitions, ça s’est très bien passé, j’ai choisi des entraîneurs  avec qui, moi, j’avais envie de bosser, le reste ça ne m’intéresse pas…

Après des championnats du monde ratés en Août dernier, tu t’es préparé pour être dans les meilleures conditions possibles pour le TQO. Cela n’aura pas suffit puisque tu termines dernier de ce tournoi, laissant s’envoler le 2ème ticket français pour les JO au profit de Bassa Mawem. Peux-tu revenir sur ce TQO, épreuve par épreuve, et nous expliquer comment tu as vécu cette compétition?

J’ai abordé la compétition sereinement en étant sûr de ma force, et du travail effectué depuis plusieurs mois. Puis tout est allé très vite, j’ai commencé par tomber sur mes 2 runs de practice en vitesse, puis je prends un zip en bas à mon premier run de qualif, le 2ème était mieux mais malheureusement toujours pas bon, à cause d’une zipette sur la fin. Rien de grave à ce moment là, même si j’étais loin d’avoir marqué des points.

Ma discipline forte arrivait juste derrière et je voulais remettre les pendules à l’heure, m’appliquer, sortir les griffes… mais le bloc ça se joue à des détails et malgré que je sois le seul grimpeur à faire le bloc 1 à vue, derrière je tombe à tous les derniers mouvs et ça a été dur à digérer quand j’ai vu le classement…

Il ne restait plus grand chose à espérer en attaquant la diff, mais compétiteur que je suis je me raccrochais à l’idée de pouvoir sortir la voie le plus rapidement possible et par miracle gagner la diff sur un acte de piraterie. J’ai donc bien préparé mon run aux jumelles, mes dégaines, mes accélérations etc, j’avais prévu de mettre un rythme soutenu jusqu’au toit et ralentir sur ce passage qui me paraissait être la zone clef et puis finalement le cauchemar a pris fin comme il avait commencé avec une zipette en tout début de voie…

Comment expliques-tu cet échec toi personnellement? 

Il faut du temps pour comprendre et analyser, quand il s’agit de soi-même.

Mais ces derniers temps je me rends compte qu’il manquait quelque chose.

Je ne sais pas quoi, mais cette année a été spéciale pour moi, je me sentais vraiment prêt physiquement, je me suis entrainé, j’ai fait les efforts comme jamais et sur les premières compètes il me manquait de la rage… à Moscou j’ai souffert en qualif puis je suis rentré dans ma demie avec cette rage de tout vouloir casser, j’ai fait 7, premier non pris, sur un tour où je méritais réellement mieux.

Je me revois regarder les finales en haut des gradins sur le coté de la salle et me dire plus jamais ça. J’ai même pris une photo pour me le rappeler. Ca m’a fait mal mais ça a nourri ma rage, 2 semaines après  j’ai gagné à Chongqing.

Manu Cornu regarde la finale de Moscou depuis les tribunes …

Et puis après avoir gagné cette étape de coupe du monde, des choses ont changé, je suis sûr que sans cette victoire mon résultat aurait été different.

J’ai atteint un objectif qui était là depuis longtemps, ce n’était pas la plus grosse cible de l’année mais je l’ai fait.

Suite à cette compète, les réservoirs de rage et d’envie étaient diminués mais je suis parti pour m’amuser aux Frances de diff, à la journée olympique à Paris, plus le temps passait plus j’étais fort, et les mondes m’ont arrêté en pleine course…

Tout était planifié pour que je me qualifie aux mondes à Tokyo, et la vitesse m’a sorti des rails.

Après ça, ça a été dur, vraiment dur, j’ai mis du temps à accepter mon échec, je me suis senti mauvais, je n’avais  plus envie de jouer cette qualif, je pense que je voulais arrêter la compète, mais je m’interdisais de penser ça, j’étais à 2 mois du TQO, j’ai fait l’effort, mais aujourd’hui je sais qu’il manquait quelque chose.

Les dernières semaines de préparations ont été dures mais j’avais l’impression d’avoir retrouvé l’envie, en tout cas j’avais moins peur, et je voulais prendre ma qualif.

J’ai essayé de bousculer et provoquer des choses pour retrouver cette rage qui me fait devenir plus fort mais elle ne se provoque pas comme ça, elle est là ou pas…

Et ton entraîneur actuel, quelle est son analyse? 

Aujourd’hui je n’ai plus d’entraineur, mais sur le moment on a dit,  « c’est le haut niveau, on a tenté, on sait que tu avais le niveau mais malheureusement c’est comme ça. »

Avec ton principal objectif qui tombe à l’eau comment envisages-tu l’année 2020 et les suivantes? Penses-tu aux JO de 2024? 

Pour le moment je suis en roue libre, j’ai fait une petite pause mais je vais reprendre la grimpe assez vite, je ne vais pas m’entrainer comme les années passées, j’ai besoin de souffler, 2020 sera une année de transition pour moi, mais j’ai quand même un titre de Champion de France de bloc à récupérer, l’idée est de maintenir un maximum le niveau que j’avais il y a 1 mois, grimper un peu plus dehors, et a la fin de l’année je vous annoncerai que Paris c’est une ville importante pour moi !!!


La réaction de Manu quelques minutes après sa prestation sur le TQO…

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Simond déménage dans de nouveaux locaux à Chamonix

24 Déc

Les équipes Simond entrent dans leur nouveau bâtiment! 

Après deux ans de travaux, les collaborateurs Simond vont pouvoir découvrir leurs nouveaux bureaux. Un beau cadeau de Noël en avance pour les équipes Simond : ce jeudi 19 décembre elles s’installent dans le nouveau siège international de la marque sur le site de la Vigie à Chamonix.

Un outil de travail modernisé

Après plusieurs années passées à l’étroit, sur le site des Houches, l’espace s’invite dans le quotidien des salariés de Simond. 4000 mètres carrés de bureaux et d’usine, des machines modernisées, tout pour un confort au travail amélioré. En 2008 les salariés de Simond étaient une vingtaine sur le site des Houches, en 2019 ils sont environ 60 sur 1400 mètres carrés. Le bâtiment était devenu trop petit pour accueillir tous les salariés, actuels et à venir. C’est pourquoi ce bâtiment était attendu avec impatience par les équipes.

C’est également l’occasion pour l’usine de voir ses machines modernisées et de réduire les tâches répétitives sans grande valeur ajoutée. Cette modernisation permet aux équipiers travaillant en usine de monter en compétence et de gagner en confort.
La production à Chamonix se voit ainsi pérennisée, en accord avec les origines de la marque née aux Bossons.

Pascal, régleur de machines dans l’usine Simond depuis les Bossons, travaille sur la production des mousquetons​:

Lorsque nous avons quitté les Bossons pour les Houches, cela nous a changé la vie. Nous sommes passés d’une production artisanale à une production mécanisée. Cette fois encore, nous ajoutons 2 machines à notre parc et notre outil de travail s’améliore encore. On évolue, on apprend des choses, on se forme sur des machines plus techniques.

Un espace ouvert à tous

Ce nouveau bâtiment, se veut un espace ouvert à tous les pratiquants d’escalade. Un espace convivial devrait ouvrir très rapidement afin que les équipes Simond puissent recevoir et échanger avec les passionnés d’escalade et d’alpinisme de la vallée.

Un espace retraçant l’histoire de l’alpinisme, à travers les produits Simond sera accessible à tous. L’occasion de rappeler les liens très forts entre Simond et le développement des sports de grimpe.

Nos produits naissent toujours du besoin des utilisateurs. Nous souhaitons qu’ils se sentent les bienvenus sur notre site, pour venir dire bonjour, ou nous demander le produit de leurs rêves. Ce lieu est aussi le leur, et nous espérons ouvrir rapidement nos portes pour des visites et des rencontres” (David Fasquel dirigeant de Simond).

Une inauguration officielle prévue pour le printemps

Les salariés de Simond découvrent leur nouvel outil, ce jeudi 19 décembre mais l’inauguration officielle attendra quelques mois. Le temps pour les salariés de Simond de prendre leurs marques et de finaliser l’organisation des bureaux et des machines. La partie usine du site ayant besoin de quelques mois de rodage avant de pouvoir être ouverte au public.

Cette inauguration sera l’occasion d’honorer la mémoire d’Olivier Bonnet, initiateur pour Simond de ce formidable projet.


Plus d’informations sur Simond

Créée en 1860 au pied du glacier des Bossons à Chamonix, la marque Simond accompagne les grimpeurs d’hier et d’aujourd’hui ​sur les premières des plus hauts sommets du monde et dans les grandes premières Alpines.
En 2008, Simond rejoint le réseau Decathlon, qui devient l’unique actionnaire des établissements Simond. Ce rapprochement a permis à Decathlon d’enrichir son offre avec des piolets, crampons, mousquetons très techniques et de meilleure qualité. Pour Simond, la relation privilégiée avec les entreprises du réseau Decathlon lui permet de développer d’autres catégories de produits: cordes, harnais, chaussons, habillement…etc, pour la satisfaction du plus grand nombre de grimpeurs dans le monde. L’entrée dans les nouveaux locaux de la Vigie en 2019, permet le retour aux sources de Simond qui revient sur sa commune de création.

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Seb Bouin libère un nouveau 9b, « the Dream »

22 Déc

Une fois n’est pas coutume, Seb Bouin était en Albanie ces derniers jours, et il en a profité pour libérer une nouvelle ligne en 9b, « The Dream ». Équipée l’année dernière par Adam Ondra, cette ligne de conti sur une énorme colo n’avait jusqu’alors connue aucune réalisation.

Et le rêve devient réalité! Après une énorme bataille contre les prises mouillées et les conditions, j’ai finalement réussi à faire la première ascension de cette voie équipée par Adam Ondra l’année dernière.
Je l’ai réalisée lundi dernier. C’est incroyable d’avoir une voie dans ce niveau avec un profil aussi beau, il y a énormément de colos, c’est exceptionnel. Content de terminer ce projet juste avant de partir, et juste avant les fêtes de Noël. Je suppose que c’est un beau cadeau en avance! Ce trip en Albanie était incroyable, bientôt un peu plus de détails avec une vidéo qui sortira en 2020.

Seb Bouin aura donc réalisé une année 2019 en falaise exceptionnelle, avec pas moins de quatre 9b et plus au compteur: “Mamichula”, “Move”, “La rage d’Adam” et maintenant « The dream ».

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Bientôt une nouvelle salle d’escalade à Valence avec les 3 disciplines

20 Déc

Alors que le club Valentinois de Minéral Spirit accueillait il y a quelques semaines une étape de coupe de France de bloc à la halle Jean Bouin, on apprend aujourd’hui que le club devrait déménager.

En effet, suite à la vente de la halle Jean Bouin par la mairie, pour un projet de création de « halles gastronomiques », le club quittera les locaux pour une toute nouvelle salle regroupant les 3 disciplines, difficulté, bloc et vitesse, avec une double vocation: loisir et entraînement.

La surface de bloc sera supérieure à celle de Jean Bouin afin d’accueillir des grosses compétitions. Concernant la diff et la vitesse : un mur probablement de 16 mètres de haut avec environ un linéaire de 60 mètres. Un très beau projet en perspective!

L’ouverture est prévue dans une fourchette de 24 à 36 mois et le club de Mineral Spirit ne quittera Jean Bouin que lorsque la dernière prise sera vissée dans la nouvelle salle.

La salle sera ouverte dans un premier temps pour les licenciés de Mineral Spirit et ceux de la fédération. Mais il est également prévu une ouverture au public à terme.

Nous vous tiendrons informés de l’avancée du projet!

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Charlotte André et Léo Favot s’imposent sur la CDF de bloc à Lyon

15 Déc

Hier soir se sont déroulées les finales de l’étape de coupe de France de bloc à Lyon (salle Block’Out)… Et le moins que l’on puisse dire c’est que quelques cadors avaient fait le déplacement. On retrouvait ainsi en finale chez les hommes, pour ne cite qu’eux, Manu Cornu, Jeremy Bonder ou encore Micka Mawem! Mais c’est le jeune Léo Favot qui leur vole la vedette avec 2 tops et 3 zones en finale…

Chez les femmes, c’est Charlotte André qui domine les débats en s’octroyant la victoire au jeu des essais en finale puisque les 3 premières grimpeuses réalisent 2 tops et 3 zones.

Les résultats complets ci-dessous …

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