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Author Archives: Charles Loury

Oriane Bertone et Nailé Meignan en finale de la coupe du monde de bloc de Curitiba

18 Mai

Après les hommes hier, place aux femmes aujourd’hui pour les demi-finales de la coupe du monde de bloc de Curitiba, avec en lice 4 grimpeuses de l’équipe de France. Si Zélia Avezou et Agathe Calliet s’arrêteront sur ce tour, Oriane Bertone et Nailé Meignan prennent quant à elles leur ticket pour la finale.

Résumé.

Nailé Meignan et Oriane Bertone en finale !

À l’instar des hommes hier, la demi-finale féminine était très relevée, avec des blocs d’un gros niveau. Pour exemple, la dalle du bloc 1 ne sera sortie qu’une seule fois par l’américaine Nekaia Sanders. Même nos françaises, assez spécialistes en dalle, n’en seront pas venu à bout.

Du côté des françaises justement, Nailé Meignan sera la première à monter sur les tapis. Si les deux premiers blocs lui résistent (elle validera tout de même les zones), elle topera ensuite les 2 derniers blocs. Avec 69,5 points, elle se classe à une très belle 3ème place. D’ailleurs, elles seront 5 autres grimpeuses à se tenir dans un mouchoir de poche, à moins d’un point: Camilla Moroni prend la seconde place avec 69,7 points, Anon Matsufuji prend la 4ème place avec 69,5 points, Futaba Ito 5ème avec 69,4 points, Mao Nakamura 7ème avec 68,8 points ! L’une de nos autres française en lice, Oriane Bertone, se faufilera en 6ème position: elle parviendra à toper le bloc 2 et le bloc 4, validera les zones des blocs 1 et 3, pour un total de 69,3 points.

© IFSC

Agathe Calliet et Zélia Avezou termineront respectivement 14ème et 15ème, sans être réellement parvenue à s’exprimer dans ces blocs de demi-finale, malgré un beau top d’Agathe dans le bloc 3.

Melody Sekikawa, 17 ans, en tête de la demi-finale

Tout en haut du classement, on retrouve une fois de plus une japonaise. Melody Sekikawa avait d’ores et déjà fait parler d’elle sur l’étape de Keqiao où elle participait à sa première finale. Du haut de ses 17 ans, elle prend la tête de cette demi-finale Brésilienne, avec 3 tops et 4 zones. Et pour couronner le tout, il ne lui aura fallu que 6 petits essais pour les 3 tops. Elle sera sans aucun doute une très sérieuse concurrente au podium en finale !

Les résultats complets de la demi-finale

Pos.GrimpeurTop et Zone
1JPN Melody Sekikawa84.4
2ITA Camilla Moroni69.7
3FRA Naïlé Meignan69.5
4JPN Anon Matsufuji69.5
5JPN Futaba Ito69.4
6FRA Oriane Bertone69.3
7JPN Mao Nakamura68.8
8USA Nekaia Sanders44.6
9USA Cloe Coscoy44.4
10ITA Giorgia Tesio44.2
11CAN Madison Richardson39.8
12GER Afra Hönig39.3
13USA Kyra Condie39.2
14FRA Agathe Calliet34.8
15FRA Zélia Avezou29.9
16BEL Chloe Caulier29.7
17AUT Sandra Lettner29.7
18GBR Zoe Peetermans29.7
19JPN Mashiro Kuzuu29.4
20SLO Katja Debevec20.0
21USA Helen Gillett19.8
22ITA Giulia Medici19.6
23GER Alma Bestvater19.5
24SUI Sofya Yokoyama9.8
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La suite du programme

Dimanche 18 mai

22h00 : Finale femmes

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Mejdi Schalck s’offre l’argent sur la coupe du monde de bloc de Curitiba

18 Mai

La finale de coupe du monde de bloc à Curitiba aura été survoltée. Des blocs extrêmes, un duel franco-japonais, et notre Mejdi Schalck national de retour sur le podium en coupe du monde.

Résumé de cette soirée intense !

Un duel Sorato Anraku / Mejdi Schalck

On l’attendait, et ce duel aura bien eu lieu dans une ambiance survoltée. Pour vous mettre dans l’ambiance, cette finale n’aura compté que 4 tops sur les 32 possibles: 2 tops pour Mejdi Schalck et 2 tops pour Sorato Anraku.

Sur le premier bloc, en dalle, il aura donc fallut attendre les runs de Mejdi pour voir un premier top sur cette compétition. Tous les autres grimpeurs s’y casseront les dents, sauf Sorato, dernier grimpeur à s’élancer, qui parviendra lui aussi à valider le Top, avec un petit essai de moins que Mejdi.

© IFSC

Le bloc 2, ultra physique, aura de nouveau donné du fil à retordre aux grimpeurs. Quand vient le tour de Mejdi, aucun top à dénombrer, et le français ne parviendra pas à faire mieux, chutant sur le dernier mouvement. Nos espoirs reposaient alors sur Sorato, mais il ne parviendra pas non plus à dompter ce bloc. Pour vous rendre compte de la difficulté, le japonais à tout de même tenu la dernière prise main gauche, mais ne sera pas parvenu à ramener la 2ème main, l’intensité étant trop forte.

Sur le bloc 3, Sorato prend de l’avance en validant le bloc avec une certaine aisance, quand Mejdi ne parvient pas à prendre les points de la zone: un gros mouvement où il fallait pousser fort pour aller chercher une prise en double pouce. Au jeu des essais, le japonais vient de s’offrir une nouvelle médaille d’or avant même le dernier bloc. En effet, à ce moment là, Sorato culmine à 59,7 points, et Mejdi à 34,3 points. Si Mejdi top le dernier bloc à vu, son score maximal ne pourra pas dépasser 34,3 + 25 = 59,3 points.

© IFSC

Peu importe, Mejdi est là pour grimper et faire le show. Et c’est devant un public en feu qu’il sera le seul à toper le tout dernier bloc en coordo, l’un de ses domaines de prédilection. Sorato se contentera de la zone, suffisant pour aller chercher l’or. Mejdi prend alors une très belle médaille d’argent, deux ans après ses derniers podiums internationaux, et nous prouve qu’il est de nouveau dans le game. La suite de la saison promet d’être grandiose !

Côté français, n’oublions pas Paul Jenft qui étai également au départ de cette finale (sa deuxième de la saison après Keqiao). Avec deux zones validées, il terminera en 7ème position.

Les japonais mènent la danse

Voilà plusieurs années que l’équipe de bloc japonaise fait des émules en coupe du monde. Cette étape brésilienne ne fera pas exception ! Si Sorato prend l’or, le capitaine Tomoa Narasaki prend qui à lui le bronze, et les 4ème et 5ème places sont également occupées par deux japonais: Sohta Amagasa et Yuji Jujiwaki. Les quatre japonais en finale entrent donc dans le top5, belle performance !

Les résultats de la finale

Pos.GrimpeurTop et Zone
1JPN Sorato Anraku69.7
2FRA Mejdi Schalck58.9
3JPN Tomoa Narasaki39.0
4JPN Sohta Amagasa29.5
5JPN Yuji Fujiwaki19.6
6SLO Anze Peharc19.3
7FRA Paul Jenft19.2
8AUT Jan-luca Posch9.3
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Les résultats complets

Pos.GrimpeurQualificationDemi-finaleFinale
1JPN Sorato Anraku69.7
2FRA Mejdi Schalck58.9
3JPN Tomoa Narasaki39.0
4JPN Sohta Amagasa29.5
5JPN Yuji Fujiwaki19.6
6SLO Anze Peharc19.3
7FRA Paul Jenft19.2
8AUT Jan-luca Posch9.3
1JPN Sorato Anraku99.6
2JPN Tomoa Narasaki84.9
3FRA Mejdi Schalck83.9
4AUT Jan-luca Posch68.5
5SLO Anze Peharc59.4
6JPN Sohta Amagasa59.2
7JPN Yuji Fujiwaki58.9
8FRA Paul Jenft54.9
9JPN Meichi Narasaki54.1
10FRA Adrien Lemaire44.4
11AUT Julian Wimmer44.4
12KOR Jongwon Chon34.8
13BEL Nicolas Collin34.7
14FRA Thomas Lemagner34.3
15BEL Hannes Van Duysen29.7
16GER Elias Arriagada Krüger29.5
17ITA Nicolò Sartirana19.9
18SUI Julien Clémence19.8
19ISR Ido Fidel19.8
20GER Lasse Von Freier19.7
21GER Lucas Trandafir19.7
22JPN Rei Sugimoto19.6
23GER Tim Würthner9.8
24GER Max Kleesattel9.6
25FRA Leo Favot
1JPN Sorato Anraku124.5
2JPN Rei Sugimoto108.7
3JPN Sohta Amagasa99.5
3FRA Paul Jenft99.5
5BEL Hannes Van Duysen94.6
6JPN Yuji Fujiwaki94.5
7JPN Tomoa Narasaki85.0
7FRA Adrien Lemaire85.0
9JPN Meichi Narasaki84.8
10SLO Anze Peharc84.6
11GER Lasse Von Freier84.5
12AUT Julian Wimmer84.4
13SUI Julien Clémence84.1
14GER Tim Würthner83.8
14GER Lucas Trandafir83.8
16ITA Nicolò Sartirana83.5
17AUT Jan-luca Posch83.3
18FRA Thomas Lemagner79.0
19FRA Leo Favot69.9
20FRA Mejdi Schalck69.7
20BEL Nicolas Collin69.7
22KOR Jongwon Chon69.4
22GER Elias Arriagada Krüger69.4
22GER Max Kleesattel69.4
22ISR Ido Fidel69.4
26FRA Sam Avezou69.1
26BRA Felipe Ho Foganholo69.1
26CAN Hugo Dorval69.1
29GBR Nathan Whaley68.9
30AUS Dylan Parks68.8
31CAN Oscar Baudrand68.7
32USA Colin Duffy68.6
32BRA Rodrigo Iasi Hanada68.6
32AUT Raffael Gruber68.6
35ITA Niccolò Antony Salvatore68.3
36USA Vail Everett60.0
37PER Diego Lequerica Buscaglia59.7
38CHI Joaquin Urrutia58.8
39MEX Thor Villegas García54.5
40MEX Leonardo Magallanes Tejada54.1
41BRA Samuel Carlos Da Silva53.9
42CHI Benjamin Vargas53.7
43USA Joshua Gerhardt44.7
44ISR Ram Levin44.6
45USA Benjamin Hanna38.8
46CAN Guy Mcnamee29.9
46BRA Davi Carvalho Peres29.9
48BRA Pedro Avelar29.7
49ARG Alejo Suter29.5
50BRA Pedro Henrique Namba De Araújo29.4
50ARG Ariel Flores Cheun29.4
52COL Juan Sebastian Sanchez Martin29.3
53PER Yaku Martin Galmez Suarez29.2
54COL Tomás Arce28.8
55BOL Javier Leonardo Aliaga Nina9.4
56HON Jonathan Odiel Benitez Rodriguez
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La suite du programme

Dimanche 18 mai

15h00 – 17h30 : Demi-finale femmes
22h00 : Finale femmes

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Mejdi Schalck et Paul Jenft en finale de la coupe du monde de bloc à Curitiba

17 Mai

Lors de cette demi-finale plus que relevée, il fallait aller chercher un top 8 pour espérer prendre son ticket en finale. À ce jeu là, Mejdi Schalck réalise un superbe circuit, et il sera également accompagné de son fidèle acolyte, Paul Jenft, en finale.

Retour sur une demi-finale sous haute tension.

Deux français en finale de cette étape brésilienne

Ils étaient 5 français à prendre le départ de cette demi-finale, et il en restera deux en finale. Mejdi Schalck, qui figurait parmi les premiers grimpeurs à prendre le départ après être passé à côté de ses qualifications, réalise un énorme circuit de demi-finale. Les 3 premiers blocs se solderont par un top en 5 essais, et il parviendra à valider la zone sur le dernier. Avec cette performance, Mejdi restera un très long moment en tête du classement (avec 83,9 points), jusqu’au passage de Tomoa Narasaki qui parviendra à valider les 3 premiers blocs à vue. On imaginait alors tous voir le dernier bloc enfin topé, mais le japonais ne fera pas mieux que Mejdi et se contentera de la zone pour au final prendre la pôle position avec 84,9 points. Il laissera ensuite assez rapidement son compatriote Sorato Anraku prendre le lead: avec une facilité déconcertante, Sorato top les 4 blocs de la demi-finale et impose ainsi tout son talent à ses adversaires avec 99,6 points sur les 100 possibles.

© IFSC

Mejdi termine ainsi 3ème de cette demi-finale, et il ne sera pas le seul tricolore à prendre son billet pour la finale. Paul Jenft, avec un bloc validé compété par 3 zones supplémentaires, parvient à prendre la 8ème position de la demie, dernière place disponible pour la finale qui se jouera ce soir à partir de 22h. Côté français, Adrien Lemaire ne passe pas loin de la finale: avec un premier bloc à vue, 2 zones dans les deux blocs suivant, il ne parviendra hélas pas à bouger dans le dernier bloc et termine finalement 10ème avec 44,4 points. Thomas Lemagner termine quant à lui à une très belle 14ème place (avec notamment un beau top dans le bloc 3). Léo Favot sera quant à lui mis en difficulté, et il ne parviendra à valider aucune zone, terminant ainsi 25ème de cextte demi-finale.

Les résultats complets

Pos.GrimpeurTop et Zone
1JPN Sorato Anraku99.6
2JPN Tomoa Narasaki84.9
3FRA Mejdi Schalck83.9
4AUT Jan-luca Posch68.5
5SLO Anze Peharc59.4
6JPN Sohta Amagasa59.2
7JPN Yuji Fujiwaki58.9
8FRA Paul Jenft54.9
9JPN Meichi Narasaki54.1
10FRA Adrien Lemaire44.4
11AUT Julian Wimmer44.4
12KOR Jongwon Chon34.8
13BEL Nicolas Collin34.7
14FRA Thomas Lemagner34.3
15BEL Hannes Van Duysen29.7
16GER Elias Arriagada Krüger29.5
17ITA Nicolò Sartirana19.9
18SUI Julien Clémence19.8
19ISR Ido Fidel19.8
20GER Lasse Von Freier19.7
21GER Lucas Trandafir19.7
22JPN Rei Sugimoto19.6
23GER Tim Würthner9.8
24GER Max Kleesattel9.6
25FRA Leo Favot
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La suite du programme

Samedi 17 mai

22h00 : Finale hommes

Dimanche 18 mai

15h00 – 17h30 : Demi-finale femmes
22h00 : Finale femmes

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Coupe du Monde de bloc à Curitiba : les résultats complets des qualifications !

16 Mai

La 2ème étape de coupe du monde de bloc a débuté aujourd’hui au Brésil. 56 hommes et 44 femmes étaient au départ pour tenter d’entrer dans le top 24 des qualifications, synonyme de ticket pour la demie-finale. Chez les femmes, carton plein pour nos françaises, tandis que pour les hommes, ils seront 5 à prendre une place pour la demie-finale: seul Sam Avezou s’arrêtera aux qualifications.

4 françaises dans le top 6 mondial

Elles étaient 4 à prendre le départ des qualifications de cette étape de coupe du monde de bloc brésilienne, et elles seront 4 à représenter la France en demi-finale, avec la manière s’il vous plaît.

En pôle position, on retrouve Oriane Bertone: avec 5 tops en 7 essais, elle culmine tout en haut du classement avec 124,8 points. Mais attention, le duel Franco-français avec Zélia Avezou était plus que serré: en effet, Zélia prend la deuxième position de ces qualifications avec 124,7 points (soit 5 tops en 8 essais). Pour rester dans le camp français, la Valentinoise Agathe Calliet, avec 109,8 points (4 tops en 6 essais) prend la 3ème position, tandis que Naïlé Meignan, avec 109,6 points prend la 6ème place. Il aurait été difficile de faire mieux pour notre équipe de France féminine qui vient de réaliser un vrai tour de force. Reste à voir si nos 4 françaises parviendront à réitérer cette performance en demi-finale. Leurs principales rivales pour la suite de la compétition seront japonaises, avec la présence de Mao Nakamura, 3ème de ces qualifications (et 4ème sur la première étape Chinoise) ou encore Melody Sekikawa. Il faudra également compter sur l’Italienne Camilla Moroni, qui est déjà monté sur un podium de coupe du monde en 2024 (étape de Keqiao).

© IFSC

Il faut également tout de même noter l’absence sur cette étape de deux grimpeuses médaillées lors de la première étape en Chine, la britannique Erin Mc Neice (bronze) et l’américaine Annie Sanders (or).

Les résultats femmes

Pos.GrimpeurTop et Zone
1FRA Oriane Bertone124.8
2FRA Zélia Avezou124.7
3JPN Mao Nakamura109.8
3FRA Agathe Calliet109.8
3ITA Camilla Moroni109.8
6FRA Naïlé Meignan109.6
6JPN Melody Sekikawa109.6
8JPN Mashiro Kuzuu109.4
9JPN Futaba Ito109.2
10SLO Katja Debevec94.6
11GER Alma Bestvater93.0
12USA Nekaia Sanders83.9
13JPN Anon Matsufuji79.4
14BEL Chloe Caulier79.3
15SUI Sofya Yokoyama79.1
15ITA Giorgia Tesio79.1
17ITA Giulia Medici69.5
18USA Cloe Coscoy69.4
18AUT Sandra Lettner69.4
20USA Kyra Condie69.1
21GBR Zoe Peetermans64.4
22GER Afra Hönig63.5
23USA Helen Gillett59.9
24CAN Madison Richardson59.7
25SLO Lucija Tarkus59.5
26ITA Irina Daziano59.4
27BRA Mariana Hanggi Correia59.3
28CAN Evangelina Briggs54.1
29ARG Valentina Aguado53.8
30JPN Yui Suezawa44.4
31CAN Jacqueline Ho38.7
32CHI Martina Castro34.7
33BRA Anja Köhler34.6
34ARG Marian Kiara Luna Micheri24.9
35CHI Matilde Cabezas24.7
36MEX Natalia De Jesús González19.8
37BRA Laura Farhat De Araujo Fraga Timo19.4
37USA Ella Fisher19.4
37MEX María José Estrada19.4
40PER Miranda Mendoza Bertrand10.0
41BRA Ana Carolina Gumurski Da Rocha9.8
42PER Tamara Fatima Ortiz Ruiz9.4
43BRA Deborah Albuquerque8.9
44BRA Camila Flores
44HON Astridt Alexandra Vides Zeron
44BOL Antonieta Esmeralda Parra Veizaga
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Une armée japonaise en haut du classement masculin

Du côté des hommes, les trois premières places sont occupées par les japonais. Parmi eux, Sorato Anraku sera le seul à parvenir au top des 5 blocs de qualifications, et avec quelques essais lâchés, il culmine à 124,5 points. Derrière lui, Rei Sugimoto prend la seconde position (108,7 points), suivi de près par Sohta Amagasa (99,5 points). Tomoa Narasaki, qui figure parmi les 6 japonais dans le top 10 du classement, prend la 7ème position et aura à coeur de prendre sa place en finale demain.

© IFSC

Le premier français n’est autre que Paul Jenft, qui, avec 4 blocs topés sur les 5 proposés, termine également à la 3eme place ex-aequo avec Sohta (99,5 points). Adrien Lemaire, avec 3 tops, prend une très belle 7ème position. Après une 31ème place sur la première étape en Chine, Thomas Lemagner prend cette fois son ticket pour la demi-finale en terminant 18ème.  Léo Favot, quant à lui, se classe 19ème. Mejdi Schalck sera également de la partie en demie demain, mais avec seulement deux tops en qualif (pour une 20ème place), il faudra remettre les compteurs à 0 et repartir du bon pied pour espérer venir concurrencer le haut du classement.

Enfin, notre dernier français en lice, Sam Avezou, passe à côté et termine 26ème, à 0,4 points d’une place en demi-finale.

Les résultats hommes

Pos.GrimpeurTop et Zone
1JPN Sorato Anraku124.5
2JPN Rei Sugimoto108.7
3JPN Sohta Amagasa99.5
3FRA Paul Jenft99.5
5BEL Hannes Van Duysen94.6
6JPN Yuji Fujiwaki94.5
7JPN Tomoa Narasaki85.0
7FRA Adrien Lemaire85.0
9JPN Meichi Narasaki84.8
10SLO Anze Peharc84.6
11GER Lasse Von Freier84.5
12AUT Julian Wimmer84.4
13SUI Julien Clémence84.1
14GER Tim Würthner83.8
14GER Lucas Trandafir83.8
16ITA Nicolò Sartirana83.5
17AUT Jan-luca Posch83.3
18FRA Thomas Lemagner79.0
19FRA Leo Favot69.9
20FRA Mejdi Schalck69.7
20BEL Nicolas Collin69.7
22KOR Jongwon Chon69.4
22GER Elias Arriagada Krüger69.4
22GER Max Kleesattel69.4
22ISR Ido Fidel69.4
26FRA Sam Avezou69.1
26BRA Felipe Ho Foganholo69.1
26CAN Hugo Dorval69.1
29GBR Nathan Whaley68.9
30AUS Dylan Parks68.8
31CAN Oscar Baudrand68.7
32USA Colin Duffy68.6
32BRA Rodrigo Iasi Hanada68.6
32AUT Raffael Gruber68.6
35ITA Niccolò Antony Salvatore68.3
36USA Vail Everett60.0
37PER Diego Lequerica Buscaglia59.7
38CHI Joaquin Urrutia58.8
39MEX Thor Villegas García54.5
40MEX Leonardo Magallanes Tejada54.1
41BRA Samuel Carlos Da Silva53.9
42CHI Benjamin Vargas53.7
43USA Joshua Gerhardt44.7
44ISR Ram Levin44.6
45USA Benjamin Hanna38.8
46CAN Guy Mcnamee29.9
46BRA Davi Carvalho Peres29.9
48BRA Pedro Avelar29.7
49ARG Alejo Suter29.5
50BRA Pedro Henrique Namba De Araújo29.4
50ARG Ariel Flores Cheun29.4
52COL Juan Sebastian Sanchez Martin29.3
53PER Yaku Martin Galmez Suarez29.2
54COL Tomás Arce28.8
55BOL Javier Leonardo Aliaga Nina9.4
56HON Jonathan Odiel Benitez Rodriguez
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La suite du programme

Samedi 17 mai

15h00 – 17h30 : Demi-finale hommes
22h00 : Finale hommes

Dimanche 18 mai

15h00 – 17h30 : Demi-finale femmes
22h00 : Finale femmes

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Max Bertone et Manon Hily décrochent l’or sur le championnat de France d’escalade de difficulté 2025

11 Mai

Après une première longue journée hier avec les phases de qualifications et de demi-finales, les 8 meilleurs grimpeurs et grimpeuses de ce championnat de France se retrouvaient aujourd’hui pour se départager sur une ultime voie. Si aucun Top n’aura été fait sur cette finale, le spectacle était tout de même au rendez-vous, avec des voies très variées et agréables à suivre.

Résumé.

Premier titre pour Max Bertone

14h, les hommes se lancent à l’assaut de la voie de finale de ce championnat de France de difficulté 2025.

Mael Grenier sera le premier à nous faire découvrir la voie, et il chutera assez bas sur une première petite difficulté en coordo. Derrière, les grimpeurs s’enchaînent, et seront mis en difficulté bien plus haut dans la voie, dans la dernière partie composée du toit, du réta et de la dalle finale.

Comme on vous l’annonçait hier, Jules Marchaland nous avait semblé bien en canne lors de son run de demi-finale. Il n’aura pas déçu en finale : il passe le toit sans trop de difficulté, rétablit, et chutera en allant chercher la prise 36. Aucun autre grimpeur ne parviendra à faire mieux, et seul Max Bertone l’égalera, pour finalement lui prendre la médaille d’or suite à sa meilleure performance en demie. Le réunionnais s’offre ainsi, du haut de ses 18 ans, son premier titre de champion de France seniors en difficulté, et comme vous l’imaginez, ce ne sera surement pas le dernier.

Jules Marchaland se contentera donc de l’argent, juste devant le jeune Pierre Marzullo qui s’octroie une belle médaille de bronze.

Et de trois pour Manon Hily

Du côté des femmes, la voie était ouverte sur une trame similaire à celle des garçons, avec des sections de dalles, d’autres sections à tenue de prise, du physique, un toit, et un final difficile à négocier.

La jeune Macha Brebion sera la première à négocier le toit final pour finalement chuter juste avant de rétablir complètement. À 16 ans, Macha parvient à décrocher une très prometteuse 5ème place ! Julia Chanourdie parviendra elle aussi à négocier le toit, rétablira, et chutera sur une grosse macro bi-texture difficile à négocier. Elle signe ainsi une belle 4ème place.

Elia Blondeau, que nous n’avons pas l’habitude de voir évoluer en difficulté, réalise un superbe run. Les difficultés s’enchaînent avec aisance, elle négocie les derniers mouvements après le toit pour finalement chuter la main sur la prise finale. Elle prendra la première place du provisoire, mais ce sera de courte durée puisque derrière elle, Manon Hily, double championne de France de difficulté en titre, réalisera la même performance. L’égalité étant parfaite entre les deux grimpeuses depuis le début de la compétition, c’est donc le chrono qui départagera les deux grimpeuses, au profit de Manon qui aura été plus rapide. La réunionnaise décroche ainsi son 3ème titre de championne de France consécutif, laissant la médaille d’argent à Elia Blondeau.

Je ne pensais pas réussir à prendre le titre une 3ème fois, cette année post olympique est plus difficile pour moi, car même si je ne me suis pas qualifiée pour les JO, j’y avais mis toute mon énergie, et j’avais repris l’entraînement assez tard. Et puis je me rends compte que ça pousse derrière, ça mets un peu la pression, mais c’est super que la relève soit là ! | Manon Hily au micro de France TV

Ina Plassoux Djiga, dernière grimpeuse à s’élancer et sérieuse prétendante au titre, se laissera surprendre sur la macro bi-texture après le toit. Elle prend tout de même la médaille de bronze, mais affichait sa déception à la descente de la voie.

Les résultats complets

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Championnat de France de difficulté 2025: résultats des demi-finales

10 Mai

C’est à Gémozac que se sont retrouvés les meilleurs diffeux tricolores pour en découdre, et tenter de remporter le titre tant convoité de champion(ne) de France. Ce samedi était une journée bien chargée avec les qualifications ce matin, suivi des demi-finales à partir de 18h.

Les demies viennent de s’achever, et on connaît donc le nom des 8 finalistes hommes et femmes qui s’affronteront demain en finale.

De retour de Bali, Max Bertone impressionne

Alors qu’il vient tout juste de rentrer de la coupe du monde de Bali avec la médaille d’argent autour du coup, Max Bertone ne s’est pas fait prier pour grimper comme i lait le faire: à l’instinct. Ex-aequo en qualifs avec 4 autres grimpeurs (Lucas Dufros, Pierre Marzullo, Romaric Geffroy et Nao Monchois) qui réussissent tous les deux tops, Max Bertone prendra les rennes de la compétitions en demi-finale en étant le seul à valider la prise finale. Mais attention, d’autres grimpeurs semblaient bien en forme et chutent la main dans la dernière prise: on pense notamment à Jules Marchaland qui nous a déroulé un très beau run de demi. Lucas Dufros, Romaric Geffroy et  Younes Aubert tutoient également la dernière prise et seront en finale demain. Pierre Marzullo, Arsene Duval et Mael Grenier seront également de la partie.

Malgré la petite avance de Max Bertone sur ce tour, il faudra tout de même s’attendre à un vrai combat en finale, rien n’est joué d’avance !

Un dernier mouvement qui ne passe pas chez les femmes

Du côté de la demi-finale féminine, pas de grande surprise non plus. Après des qualifications rondement menées, 5 grimpeuses se sont détachées du lot en venant à bout des deux voies proposées: Manon Hily, la championne de France en titre, Camille Pouget, Ina Plassoux Djiga, Elia Blondeau et Julia Chanourdie.

En demi, aucune d’entre elle ne sera parvenue à faire la différence. Manon, Ina, Elia et Julia chuteront pour aller chercher la prise finale et prennent donc logiquement leur ticket pour la finale. Elles seront aux côtés de Camille Pouget, Macha Brebion, Kintana Iltis et Lana Bonnal.

Les résultats complets

La suite du programme

Dimanche 11 mai

14h10 : Finale hommes
15h20 : Finale femmes
16h30 : Podiums

 

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Max Bertone en argent à Bali : l’étoile montante de l’escalade française

08 Mai

Dans la famille Bertone, je voudrais le petit frère Max. Car oui, si tout le monde connaît Oriane, sa grande soeur, Max vient de nous prouver qu’il faudra également compter sur lui pour emmener l’équipe de France vers des sommets. Alors qu’Oriane se concentre sur le bloc, Max n’a pas encore fait totalement son choix de spécialité, mais au regard de sa première médaille décrochée lors de l’étape de coupe du monde de difficulté à Bali, il ne serait pas surprenant de le voir se spécialiser dans cette voie.

Première finale de la saison pour une première médaille

L’année dernière, Max Bertone faisait ses premiers pas dans la cour des grands, et lors de l’étape de Briançon il décrochait son ticket pour sa première finale internationale. Loin de se démonter, il terminait alors à une honorable 4ème place. Cette année, après une première étape à Wujiang où il passe à côté de sa demi-finale (18ème), Max avait à coeur de mieux faire sur la seconde étape à Bali.

J’ai vécu cette finale sans pression. | Max Bertone 

Comme vous avez pu le lire dans notre résumé, Max, qui était le premier à s’élancer en finale, nous a fait l’honneur de réaliser un énorme run.

« J’ai vécu cette finale sans pression, avec l’envie de me faire plaisir dans la voie. C’était tellement que du bonus que j’y suis allé vraiment décontracté et sans attentes particulières. Après, dans la voie, les choses sont allées très vite. J’ai senti que je trouvais mon flow et je me suis dit en grimpant que j’étais enfin en train de « poser un run », ce que je n’avais pas encore réussi à faire depuis le début de ces étapes asiatiques. J’ai même cru que j’irais au top quand j’ai réussi à trouver le shunt en haut, mais j’ai loupé la lolotte qui m’aurait permis de tenir le dernier volume et je suis descendu. »

© IFSC

Le flow, la quête de tous les grimpeurs

Trouver son flow, c’est ce que chaque grimpeur vise pour aller chercher la plus grosse performance possible en étant capable de repousser ses limites. Mais ce n’est pas toujours chose aisée. Max Bertone nous le rappelle d’ailleurs avec maturité: « honnêtement, le flow c’est un état que l’on cherche tout le temps et qu’on ne trouve que quand on ne le cherche pas. Tu constates que t’es bien mais tu ne peux pas trop provoquer cet état de bien être. C’est un alignement des planètes, un bonheur ponctuel, une rencontre réussie entre une voie ou un bloc et ce que tu fais au moment de la perf. »

Lors de cette finale, après avoir trouvé son flow et proposé un spectacle remarquable, Max Bertone a dû attendre les prestations des 7 grimpeurs suivants pour connaître son sort final, et ce n’était pas chose aisée à gérer émotionnellement. « Ça a été dur dans la tête. Tu passes premier, tu sais que tu as mis le run qui va bien et tu attends de voir ce que font les autres… Jusqu’au tout dernier ! Ça fait une deuxième place à un cheveu de l’or et sur le moment j’ai senti une petite déception, mais de courte durée. Les copains de la team qui me soutenaient, le public, et le premier podium en coupe du monde m’ont remis les pieds sur Terre et j’ai kiffé le moment. Maintenant place à la suite de la saison ! »

Une suite de saison qui s’annonce palpitante

Maintenant que le jeune réunionnais de 18 ans a prouvé à la planète grimpe de quoi il était capable, comment va-t-il géré ce nouveau statut ? Max nous confiait que c’était un plus pour lui d’avoir réussi à monter sur ce podium. En effet, pour lui, s’entraîner sans réussir à s’exprimer reste quelque chose de très délicat à gérer, les doutes peuvent rapidement prendre le dessus. Savoir qu’il est capable de faire des finales et des podiums lui permettra d’aborder les prochaines échéances dans « un bon mood » comme il aime le dire.

Je n’aurai pas récupéré des 6h de décalage et du voyage, c’est une certitude. Ce sera donc une compét en mode reprise je pense. | Max Bertone 

© IFSC

D’ailleurs, les prochaines compétitions vont arriver très rapidement pour Max Bertone puisqu’il sera présent à Gémozac ce week-end pour le championnat de France de difficulté. « Je n’aurai pas récupéré des 6h de décalage et du voyage, c’est une certitude. Ce sera donc une compét en mode reprise je pense. » Après les championnats de France, un sélectif arrivera rapidement fin du mois de mai, mais au regard de sa performance en coupe du monde, le jeune réunionnais n’aura plus d’enjeu qualificatif.

Il nous confie d’ailleurs qu’il passera certainement un peu sur le bloc avec le souhait de participer à une étape de coupe du monde: « C’est important pour moi de conserver cette polyvalence avant de prendre une décision sur une éventuelle spécialisation. » Avec une 6ème place actuellement au général de la coupe du monde de difficulté, il reviendra naturellement en fin de saison sur les épreuves de diff pour tenter d’aller chercher un meilleur score que l’année dernière où il terminait tout de même à une belle 12ème place.

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EP Climbing: 40 ans d’histoire (et d’escalade !)

07 Mai

EP Climbing ? Kesako ?

EP Climbing c’est tout simplement le nouveau nom de marque de la société culte de l’escalade en France, « Entre-Prises ». Un nom de marque tout trouvé puisque le diminutif d’Entre-Prises a toujours été « EP », et étant une entreprise internationale, il était plus simple de tendre vers le nom de marque EP Climbing.

Maintenant que les présentations sont faites, on peut le dire: qui ne connaît pas cette boite historique française du monde de l’escalade? Certains d’entre vous ont sans doute même connu les premières prises créées par Entre-Prises, et, certainement également grimpé sur leurs premiers murs.

Aujourd’hui, la société fête ses 40 ans, et c’est avec une certaine nostalgie que nous allons revenir sur toutes ces années d’histoire de l’escalade: de l’avènement des premières structures artificielles aux macro volumes d’aujourd’hui. Vous l’aurez compris, il s’agira de raconter l’histoire de la grimpe sous le prisme de l’escalade en salle, qui, à elle seule, constitue un pan entier de l’escalade au sens large.


Un livre pour fêter les 40 ans d’EP Climbing

Dans ce récit, nous nous appuierons sur le livre qu’EP Climbing a sorti pour fêter ses 40 ans. Ce livre est le fruit d’un travail collectif mené avec passion par les équipes d’EP Climbing, mais c’est surtout grâce à la plume experte de Laurence Guyon que ce projet a pris vie. Ancienne athlète internationale et aujourd’hui à la tête d’un média digital spécialisé dans l’escalade et l’entrainement (La Fabrique verticale), elle a mis son talent et sa rigueur au service de cette œuvre, s’appuyant sur son expertise historique et sa connaissance pointue du marché pour lui donner toute sa profondeur et sa justesse.

François Savigny, créateur de la première prise d’escalade artificielle

En créant la première prise d’escalade artificielle dans les années 80, François Savigny ne s’attendait probablement pas à révolutionner autant l’activité. Grimpeur passionné, ce jeune ingénieur des Arts et Métiers fréquentait assidûment la forêt de Fontainebleau. Et si quelques murs d’escalade existaient déjà à cette époque, comme celui de l’Université de Leeds ou ceux de la FSGT, ils n’étaient pas légion en région parisienne et surtout ils ne permettaient pas de moduler les parcours puisque les prises y étaient fixées à demeure.

François Savigny | © EP Climbing

C’est justement pour résoudre ce problème que le fondateur d’Entre-Prises eut l’idée de créer la première prise amovible afin d’enrichir les murs de voies évolutives. Après moult tâtonnements et l’utilisation de divers matériaux impossibles à industrialiser (bois, pierre, terre chamottée, Sikadur…), il parvint à la formule parfaite pour l’époque : du béton de résine. C’est-à-dire du polyester avec une charge en silice dont il détermina la courbe granulométrique parfaite pour un maximum de résistance. Les premières prises hexagonales étaient nées !

Ma petite-fille a 18 ans (ça ne me rajeunit pas !) mais quand elle montre à ses copains sur Wikipedia, que c’est son papy qui a inventé les prises d’escalade, ça, c’est la classe ! | François Savigny

Qui, parmi nos plus anciens lecteurs, ne se souvient pas d’avoir vissé une prise amovible Entre-Prises sur un pan perso (composé de deux planches de contreplaqués au fin fond du grenier) ?

En 1995, à l’époque où j’ai gagné mes premières compétitions internationales, je m’entrainais avec les meilleurs grimpeurs du moment, comme François Legrand ou Jibé Tribout. Comme ils avaient tout deux shapé pour Entre-Prises, leur pan était garni de prises mythiques qu’on retrouvait régulièrement dans les voies de finale en Coupe du Monde. Un contexte hyper motivant ! | Laurence Guyon

© EP Climbing

À l’époque, il est également amusant de constater que les premières prises et murs créés par Entre-Prises cherchaient essentiellement à reproduire les formes du rocher et les caractéristiques des falaises. On ne peut que constater aujourd’hui l’évolution phénoménale des prises d’escalade, qui, à quelques exceptions près, n’ont ni la forme, ni la couleur des prises que l’ont peut retrouver en extérieur.

Un virage dans les années 2000

Un virage s’opère autour des années 2000, quand l’ergonomie et l’esthétique deviennent au moins aussi importantes que la simple imitation de la nature. C’est ainsi que naissent les prises Bleau, semblables aux formes incroyables des grès de Fontainebleau. Mais l’argument n’est déjà plus de pouvoir pratiquer indoor quand les conditions climatiques ne permettent pas d’aller dehors. L’escalade en salle, en particulier avec l’avènement du bloc, s’est affranchie des représentations.

© EP Climbing

À la faveur de l’arrivée de Chris Sharma comme shapeur, et surtout de Laurent Laporte, on voit surgir des gigas prises et des volumes qui deviennent des incontournables en compétition, comme la prise Saturne ou le fameux volume Taijitu. Une référence encore aujourd’hui ! Il faut dire que l’utilisation du PU, dès 2012, permet désormais la production de prises beaucoup plus volumineuses tout en restant relativement légères, et donc idéales pour l’ouverture.

De la première compétition sur structure artificielle à Vaux-en-velin …

EP Climbing a laissé une empreinte indélébile dans le monde de la compétition à travers plusieurs projets de grande ampleur. Dès son origine, l’entreprise a assumé son rôle de pionnier. Ainsi, un an après la création de la marque (1985), Entre-Prises réalisait le mur de la 1ère compétition d’escalade organisée sur SAE, à Vaulx-en-Velin, près de Lyon. Une révolution ! Nous sommes alors en 1986, et 3 ans plus tard, c’est à Leeds, en Angleterre, que le mur de la première Coupe du Monde d’escalade de l’histoire (à l’époque organisée par l’UIAA) sort de leurs cartons.

© EP Climbing

Ensuite, tout s’enchaîne. En 1991, la structure de la Coupe du Monde de Birmingham marque un tournant, en raison de sa beauté et de son ampleur : 15m de haut pour 6 m d’avancée, le tout monté en seulement 24h, une prouesse pour l’époque. Suivent les murs de la semaine pré-olympique pour les JO d’Alberville en 1992 et surtout celui de Lillehammer à l’occasion des JO de 1994 avec la première structure entièrement articulée. L’escalade, alors préssentie pour entrer dans le giron olympique, est seulement en démonstration lors des Jeux d’hiver.

Le mur de Lillehammer | © EP Climbing

Tout s’accélère alors pour la firme: l’escalade devient de plus en plus populaire, des murs voient le jour partout en France dans de nombreux gymnases, et pour vous donner une idée du développement exponentiel la société, en 1992, 80% des murs d’escalade du territoire ont été réalisés par Entre-Prises !

…  aux JO de Paris 2024

En 2007, l’escalade continue de se structurer et l’IFSC (fédération internationale d’escalade) voit le jour et obtient la reconnaissance par le Comité international olympique la même année. Dès lors, l’objectif à long terme est simple: tenter d’intégrer le prestigieux programme des Jeux Olympiques. C’est finalement 14 ans plus tard, en 2021 à Tokyo, que l’escalade fait ses premiers pas dans la sphère olympique.

Fort logiquement, EP Climbing devient le fournisseur officiel exclusif pour la première apparition de l’escalade aux Jeux. Il en sera de même pour les JO de Paris 2024 sur le site du Bourget. Année après année, EP Climbing est resté dans la course face à une concurrence toujours plus redoutable pour être le leader mondial dans la conception et la réalisation de murs d’escalade de compétition. L’entreprise a toujours accompagné les fédérations dans leur quête, avec un premier partenariat signé avec l’IUAA en 2004, puis avec l’IFSC en 2007.

© Drapella/Virt/IFSC

Pari réussi pour Los Angeles 2028

Fin janvier 2025, l’IFSC annonçait la reconduction de son partenariat avec EP Climbing jusqu’en 2028. Depuis 2007, les deux entités ont connu un parcours de croissance exponentiel, contribuant ainsi au développement mondial de l’escalade. EP Climbing a joué un rôle clé dans le développement du circuit international de l’IFSC, en fournissant des murs de compétition à la hauteur des attentes de la fédération internationale, des athlètes et du public.

Depuis 2007, EP est à nos côtés à chaque étape, contribuant de manière significative au succès de nos compétitions, y compris les plus prestigieuses, comme les Jeux Olympiques. Ce renouvellement confirme non seulement notre relation solide, mais représente également notre engagement commun à regarder vers l’avenir et à continuer de développer notre sport à l’échelle mondiale | Marco Scolaris, président de l’IFSC

Leur dernière innovation, le projet TITAN

Leur dernière innovation fut collaborative : le TITAN, le premier mur standardisé qui a fait ses débuts sur la coupe du monde de Bern en 2021 avant de conquérir plus d’une dizaine de compétitions internationales, y compris les Jeux Olympiques de Paris. Conçu en partenariat avec l’IFSC et pensé avec les ouvreurs, le TITAN permet aux grimpeurs de tous niveaux de s’entraîner sur une structure identique à celle de l’Elite mondiale. Le TITAN incarne la vision de l’escalade moderne selon EP Climbing, alliant performance et accessibilité.

Le Titan aux JO de Paris 2024 | © Lena Drapella

Si la standardisation peut faire peur, elle a l’avantage de permettre au monde entier de s’entraîner sur des blocs issus de compétitions internationales. Charge alors aux ouvreurs de faire de cette innovation une arme tout en continuant d’être inventifs pour que standardisation du mur ne rime pas avec standardisation des mouvements. À en croire certains ouvreurs, cela ne devrait pas poser de soucis.

 Sur le TITAN, vous pouvez vous confronter d’un continent à l’autre, il y a des tonnes et des tonnes de possibilités, c’est vraiment une idée intéressante que personne n’avait exploré jusqu’ici. | Percy Bishton ouvreur officiel lors des JO de Tokyo 2020

Ep Climbing aujourd’hui

Depuis 2002, la société EP Climbing fait partie du groupe ABEO, géant français du secteur des équipements de sports et de loisirs. Coté en Bourse, le groupe Abeo compte une cinquantaine de sociétés dans le monde. Il réalise un chiffre d’affaires consolidé de plus de 200 M€, dont trois quarts à l’export, et emploie 1500 salariés.

Tout au long de son évolution, EP Climbing est restée fidèle à sa devise : “mettre l’escalade à la portée de tous”. Ces 40 dernières années, les grimpeurs du monde entier ont pu, grâce à EP, pratiquer l’escalade sur des SAE dernière génération, réalisées sur mesure par des designers et des ingénieurs qualifiés et conçus dans des unités de fabrication ultramodernes avec une précision et une finition optimale.

L’interview vidéo de François Savigny

Article réalisé en partenariat avec EP Climbing

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Hamish McArthur frappe encore très fort avec un 9A bloc en une session

06 Mai

Il y a quelques jours, nous vous annoncions un nouveau grimpeur dans le 9A bloc: en seulement cinq séances, Hamish McArthur signait la première répétition de « Megatron » 9A, un monstre de 17 mouvements réputé pour sa brutalité physique.

Ce dimanche 4 mai, Hamish McArthur a frappé encore plus fort et s’impose ainsi comme la nouvelle référence britannique du bloc.

Un 9A en une session, historique !

Oui, vous avez bien lu le titre, Hamish McArthur vient d’enchaîner un nouveau 9A bloc, deux semaines après « Megatron », et il se paye le luxe de le réaliser en une seule séance !

Ce bloc, « No One Mourns The Wicked », situé dans le Colorado, a été libéré fin 2024 par Nathaniel Coleman qui avait alors proposé la cotation de 9A bloc. Pour rappel, il s’agit du départ assis du très en vogue 8C, « Defying Gravity », auquel 8 mouvements en 8B sont ajoutés avant d’empiler sur un crux réputé comme étant l’un des mouvements les plus durs du monde. Autant vous dire qu

Mais alors une session pour enchaîner un 9A, ça ressemble à quoi ?

  • 11h15: C’est parti pour une petite marche d’approche jusqu’au bloc
  • 12h00: Arrivée au bloc
  • 12h30: Premiers essais dans « Defying Gravity »
  • 13h15: Hamish bloque sur le crux
  • 13h30: Hamish valide le bloc !
  • 13h45: Premiers essais dans « No One Mourns The Wicked »
  • 14h15: Hamish bloque sur le crux du bas
  • 14h47: Hamish valide le 9A !!
  • 15h45: Marche d’approche retour

C’était mon objectif, je voulais réussir ce 9A en une seule séance. Mais ne pensez pas que c’était facile, ça m’a demandé une très grosse préparation, et j’ai réussi à lâcher prise. J’espère continuer à me surprendre !

Nous irons prochainement à la rencontre d’Hamish pour en savoir d’avantage.

La vidéo uncut de l’enchaînement

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Fermeture de Vertical’Art Lyon: les dirigeants de l’enseigne répondent à nos questions

05 Mai

La semaine dernière, nous vous annoncions la fermeture brutale de Vertical’Art Lyon, et nous évoquions alors les difficultés économiques que peuvent rencontrer les salles d’escalade aujourd’hui, avec des charges de plus en plus lourdes. Suite à cette annonce, c’est tout naturellement que nous avons contacté le siège de Vertical’Art à Paris. Lawrence Chapelier, Président associé du groupe Vertical’Art, s’est volontiers prêté au jeu des questions/réponses pour nous expliquer plus en détails les raisons de cette fermeture.

Interview.

Lawrence Chapelier, Président associé du groupe Vertical’Art | © Vertical’Art

La semaine dernière, vous avez annoncé la fermeture de la salle Vertical’Art Lyon, j’imagine que c’est un choix difficile. Comment s’est prise cette décision au siège ?

La décision de se séparer de Lyon ne date pas d’hier. En réalité, nous y pensons depuis que nous avons vendu et fermé nos deux salles Parisiennes en 2024. Lyon faisait partie des trois salles qui n’atteignaient pas leur point d’équilibre et perdait encore de l’argent. Nous étions en discussion depuis l’été dernier avec Climb’Up pour une reprise qui devait s’effectuer fin 2024. Cette échéance a été repoussée à l’été 2025 par le repreneur. Depuis la direction a changé, nous n’avons que peu d’informations là-dessus, mais la reprise est tombée à l’eau. Nous soutenons Lyon depuis son ouverture est pensions la mettre à l’équilibre cette année. Le contexte actuel impacte fortement les loisirs sportifs marchands et la restauration, et notre premier trimestre n’est pas à la hauteur de nos attentes.

Peux-tu revenir un peu en détails sur les 6 années de VA Lyon économiquement parlant ?

Vertical’Art Lyon était sans doute l’une des plus belles salles de ce secteur. Quand nous nous sommes installés nous avons parié sur le développement de la zone de Saint Priest et des différents programmes qui y étaient prévus notamment le développement de 22000 m2 de bureaux supplémentaires et l’arrivée du tramway prévue initialement en 2019 qui allait connecter Lyon à la zone de Saint Priest. Ces deux projets, qui étaient assez déterminants pour nous, n’ont pas eu lieu, rendant la zone moins attractive que nous le souhaitions. Lyon a malgré tout bien progressé au fil des années. Jessica notre directrice a effectué un travail remarquable et a permis à notre salle de dépasser le million de CA en 2024 mais cela ne suffisait pas. Nous pensions atteindre le point d’équilibre en 2025 mais la conjoncture actuelle repoussait cet objectif d’au moins un ou deux ans. En plus de cela, la salle commençait à avoir besoin d’investissements relativement lourds. Nous avons donc décidé de stopper l’activité.

Penses-tu que l’emplacement de la salle était problématique et que désormais, dans les grandes villes, il est important d’être situé en hyper centre ? Est-ce différent dans les villes moyennes ?

Comme expliqué précédemment je ne pense pas qu’elle était mal située mais nous avons fait l’erreur de parier sur l’avenir. L’hyper centre peut être un bon choix d’implantation dans certaines villes et une grosse erreur dans d’autres. Tout dépend de la façon dont les habitants se déplacent, l’importance des transports en commun, la présence d’un métro ou tramway, le besoin de parking plus ou moins fort en fonction des sites… A Lyon nous avions besoin du tramway mais il n’est pas arrivé. Dans les villes moyennes dépourvues de transports en commun et pour répondre à ta question, il est souvent préférable d’être en périphérie et de bénéficier de grands parkings par exemple bien que ce ne soit pas une vérité absolue.

Cette fermeture a été assez brutale au final, était-ce un choix de prévenir les salariés au dernier moment ? Y’a-t-il eu une erreur de votre part ? Un mot que tu aimerais dire aux salariés ? 
 
Il n’est pas facile de répondre à cette question, je pense qu’il n’y a pas de bonne façon de faire et que le résultat aurait été de toute façon le même. Avec le recul nous aurions pu les prévenir un peu plus tôt, qu’ils aient le temps de se préparer, de se dire aurevoir et quitter leur salle plus sereinement. Comme je leur ai dit lors de ma visite pour leur expliquer notre démarche, j’ai été très fier de travailler avec eux et ils ont effectué un travail exemplaire. Vertical’Art Lyon n’était pas une salle facile à exploiter, il fallait travailler dur pour acquérir de nouveaux clients, fidéliser et entretenir une salle qui avait besoin d’investissements. Certains de nos salariés étaient chez nous depuis 6/7 ans, ce n’est pas un exercice facile que de les remercier. Comme nous leur avons dit, les portes de Vertical’Art leur restent ouvertes s’ils souhaitent nous rejoindre sur d’autres sites. Je les remercie tous pour le travail effectué, leur engagement pour l’enseigne et leur souhaite le meilleur pour la suite.

Certains clients de la salle, après avoir eu une pensée pour les salariés, se sont posés la question de leurs abonnements, cours, ou encore cartes 10 entrées de la dernière offre proposée par la salle. Que leur as-tu répondu ?

Des newsletters sont parties pour chaque cas de figure et la démarche à suivre pour leur abonnement ou carte en cours. Pour tout ceux qui n’ont pas reçu le mail ils peuvent nous contacter par mail à lyon@vertical-art.fr , un collaborateur est dédié pour leur répondre et leur expliquer la suite.

Après avoir fermé 3 salles (dont une vendue à Arkose), comment le groupe envisage-t-il l’avenir ?

Contrairement à ce qu’on pourrait penser, bien plus sereinement. Vertical’Art continue de se développer et ouvre des salles. Nous sommes actuellement en travaux pour une deuxième salle à Toulon et allons commencer deux chantiers à Dunkerque et Lens qui devraient ouvrir respectivement en septembre et en décembre. Certains groupes lèvent des fonds très conséquents au détriment de leurs participations. De notre côté nous levons également des fonds mais dans une moindre mesure et préférons arbitrer au travers de fermeture et de ventes afin de garder le contrôle de notre société plutôt que de soutenir inlassablement certaines structures. C’est un objectif que nous avons toujours eu. Lyon était la dernière salle du groupe à ne pas être rentable. Nous rénovons actuellement les deux plus anciennes Vertical’Art Saint Quentin en Yvelines et Vertical’Art Nantes. Notre parc, une fois ces travaux réalisés, sera comme neuf et poursuivra son expansion.

Une salle que les clients regretteront certainement | © Vertical’Art

Penses-tu que le développement des salles a été trop rapide et qu’aujourd’hui plusieurs structures vont en payer le prix ? Un mot sur le marché des salles d’escalade aujourd’hui ? Penses-tu qu’il faut continuer à ouvrir des salles partout ?

Oui absolument, sur certains secteurs en tous cas. Je pense que dans certaines villes notamment à Paris le développement des salles a été trop rapide et l’offre dépasse la demande. Je vois beaucoup d’indépendants se lancer dans l’aventure en installant des salles mal placées, avec peu de budget, des loyers trop chers et parfois en concurrence direct avec de grands groupes comme le nôtre. Certaines villes passent de 0 salles à 4/5/ ou 6 en l’espace de deux-trois ans. C’est beaucoup trop. Le marché de l’escalade est grandissant mais il ne faut pas aller plus vite que la musique ou imaginer qu’il suffit d’ouvrir un entrepôt avec quelques blocs pour faire fortune. Des groupes comme le notre peuvent se permettre de fermer quelques sites si nécessaire, cela ne remet pas en cause la solidité de l’ensemble, en revanche, un indépendant qui se plante n’aura pas d’autre chance et risque d’y laisser des plumes.

Il y a donc encore de la place et des façons intelligentes de se développer. Nous lançons par exemple les Corner VA qui seront installés dans des structures déjà existantes multi activités avec du paddle, du badminton, etc… Il faut que les entrepreneur(e)s qui se lancent et les groupes qui continuent de se développer choisissent leur implantation intelligemment et prennent en considération l’existant quitte à déplacer le projet. J’entends par exemple qu’une nouvelle salle ouvre en plein cœur de Lyon où il y a déjà 11 salles, quand d’autres zones en sont totalement dépourvues…

Aujourd’hui, avec le recul, quelles erreurs éviterais-tu pour VA Lyon, et sur quels points ne doit-on pas transiger pour que les prochaines ouvertures de salle soient pérennes ? 

Lyon est notre troisième structure, nous développions seul et comme expliqué plus tôt nous avons parié sur l’arrivée du tramway, c’est sans doute notre erreur. Pour qu’une salle soit pérenne il faut bien évaluer le besoin local, les salles existantes et le vrai potentiel de la zone cible. J’ai parfois des franchisés qui voient des salles bien fonctionner sur un secteur et en déduisent qu’il y a la place pour une seconde ou troisième salle. Parfois c’est le cas mais parfois non.

Un dernier mot à ajouter ?

Nous avons encore beaucoup de projets pour développer ce sport incroyable qu’est l’escalade. La fermeture de Lyon nous attriste mais cela fait partie des choix difficiles qu’il faut parfois faire. Nous arrivons sur d’autres secteurs qui ont besoin de structures et avons hâte de poursuivre cette aventure.

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La nouvelle gamme versatile de RAB, alliant tissus techniques et design audacieux.

05 Mai

Du matériel qui dure, depuis plus de 40 ans.

Depuis sa création en 1981, Rab s’est forgé une réputation de fabricant de matériel simple et résistant pour les amoureux de la montagne. Des sacs de couchage en duvet encore garnis à la main au Royaume-Uni, la gamme s’est élargie aux vestes de protection et en duvet, ainsi qu’aux sacs pour les alpinistes, grimpeurs, coureurs, skieurs et cyclistes. Chaque produit est conçu pour résister durablement aux conditions les plus hostiles.

Des articles conçus pour la grimpe, par des grimpeurs.

Dans les années 1970 gronde une révolution au sein du cœur industriel de la Grande-Bretagne. Face aux grèves et coupures d’électricité, les habitants ont trouvé du réconfort dans le Peak District. La région est vite devenue un haut lieu d’escalade et d’aventure.

C’est là que le célèbre grimpeur et alpiniste Rab Carrington a créé l’entreprise qui porte aujourd’hui son nom. Il souhaitait fabriquer du matériel robuste et performant en testant chaque pièce dans les conditions les plus difficiles.
Aujourd’hui, Rab respecte toujours l’engagement de Rab Carrington. La marque utilise des matériaux de pointe à l’efficacité éprouvée pour concevoir du matériel durable qu’il vaut mieux réparer que remplacer, tout en suivant une stratégie RSE rigoureuse.

Momentum. Pensée pour la performance en montagne. Un nouveau look.

Alliant des tissus techniques à un design moderne et audacieux, la nouvelle collection de vêtements d’extérieur Momentum proposée par Rab est conçue pour vous accompagner au sommet, lors des trails ou sur les parois rocheuses, ainsi que pendant vos moments de détente. Avec ses couleurs attrayantes et matériaux de haute qualité, cette gamme est le nec plus ultra en matière de rapidité de séchage et d’évacuation de l’humidité, sans pour autant compromettre la durabilité.

Articles Momentum indispensables.

  • Haut à capuche Rivelin

Première couche légère et décontractée adaptée à toutes les activités intenses, des randonnées et courses en montagne aux soirées sur les parois rocheuses.

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  • Short Harpur pour femme

Offrant la fraîcheur et le confort dont vous avez besoin lors des journées actives en montagne, ce short léger est conçu en tissu extensible dans quatre directions pour une liberté de mouvement absolue.

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  • Pantalon Radius pour hommes

Pantalon d’escalade à la coupe ajustée, extensible, de poids moyen, conçu pour être porté toute l’année lorsque le temps est clément.

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– Article réalisé avec la participation de RAB –

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Max Bertone prend l’argent après un énorme run en finale de la coupe du monde à Bali

04 Mai

Il l’a fait ! On le savait sur une pente montante, on le savait capable de tout, Max Bertone ne nous aura pas déçu en finale de cette étape de coupe du monde de difficulté à Bali. Au terme d’un run de folie en finale, il parvient à prendre la médaille d’argent, et passe de rien à côté de l’or ! Chez les femmes,

Retour sur des finales haletantes.

Un run parfait pour un premier podium de Max Bertone

Dernier qualifié en finale sur les 8 places possibles, Max Bertone était le premier à s’élancer dans cet ultime round. Comme à son habitude, Max Bertone grimpe vite et propre. Il avance, et se permet même en milieu de voie de chauffer le public comme il aime le faire.

Les mouvements s’enchaînent, et le voilà à l’assaut de la dernière partie de voie. Les mouvements sont extrêmes, mais Max Bertone s’arrache, plusieurs cris retentissent, le Réunionnais continue d’avancer pour finalement chuter sur la prise 41, proche du Top final. À ce moment là, tout semble possible, car on comprend rapidement que le run que vient de sortir Max Bertone n’est pas anodin. Les grimpeurs s’enchaînent derrière lui, et, jusqu’aux 3 derniers grimpeurs, aucun n’égale sa performance. Alberto Ginés López, le spécialiste espagnol de la diff, chute une prise plus bas, Yannick Flohé, 2ème de la demi-finale se fait emporter bien plus bas.

© IFSC

Ne reste alors plus que le japonais Satone Yoshida à passer: 4ème sur la dernière étape, il semble avoir à coeur d’aller chercher un podium cette fois. La tension monte au fur et à mesure de son ascension. Tout le monde à le regard rivé sur la moindre de ses erreurs. Le japonais avale les mouvements avec une facilité déconcertante, mais commence à lutter à l’approche de la marque de Max Bertone. Il parviendra finalement à valider une prise de plus que le Réunionnais (42), s’adjugeant ainsi sa première médaille d’or en coupe du monde. Max Bertone se contentera donc de l’argent, mais pour une première médaille en coupe du monde, on peut le dire haut et fort, BRAVO ! Alberto Ginés López complètera quant à lui le podium avec une belle médaille de bronze, sa deuxième après Wujiang la semaine dernière.

Les résultats hommes

Pos.GrimpeurHauteur
1JPN Satone Yoshida 42 
2FRA Max Bertone41 
3ESP Alberto Ginés López 39+ 
4GER Yannick Flohé 30+ 
5KOR Dohyun Lee 30 
6JPN Neo Suzuki 29+ 
7JPN Shion Omata 16+ 
8INA Muhammad Rizky Syahrafli Simatupang 12
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Deuxième victoire consécutive pour Erin McNeice

Alors que nous nous remettons à peine de nos émotions, la finale féminine débute. Une voie assez longue, tout en résistance et plutôt variée dans les mouvements. Pas de mouvements aléatoires, hormis peut-être sur l’avant dernier mouvement avec une petite coordo avant d’atteindre le Top.

Les grimpeuses grimpent les unes après les autres, et le classement se fait assez logiquement. Alors qu’il ne reste que 3 grimpeuses à s’élancer, Laura Rogora est pour le moment en tête. Voilà venu le tour de la japonaise qui venait challenger Janja Garnbret les années précédentes, Ai Mori. Elle enchaîne les mouvements avec précision, mais manque un peu de rythme. Dans les derniers mouvements, elle se retrouve bloquée sur un mouvement d’épaule, qui, du haut de ses 1m54, s’avère compliqué. Elle réussit finalement à résoudre le problème après plusieurs tentatives, atteint ensuite le top de la voie, mais hors temps de quelques secondes.

© IFSC

Derrière, c’est au tour de la coréenne Chaehyun Seo de prendre le contrôle du mur. Sa grimpe, féline et très précise, nous rappelle les grandes années de Kim Jaïn. Les mouvements s’enchainent avec facilité, presque logiquement pour Chaehyun. Elle perd quelques secondes sur le dernier mouvement, se remobilise et finit par toper la voie quelques secondes avant la fin du chrono, se plaçant ainsi première du provisoire devant la japonaise.

© IFSC

Ne reste plus que la britannique Erin Mcneice à s’élancer. Première ex-aequo la semaine dernière avec la coréenne lors de l’étape de Wujiang, elle compte bien cette fois-ci monter seule sur la plus haute marche du podium. Pour cela, un Top sera impératif. À l’instar de la coréenne, Erin Mcneice avance bien, mais le temps file. Avant la dernière petite coordo finale, il ne lui reste que quelques secondes. Elle jette un oeil sur le chrono, accélère, et tope à son tour la voie, s’adjugeant ainsi une deuxième médaille d’or consécutive !

Les résultats femmes

Pos.GrimpeurHauteur
1GBR Erin Mcneice TOP 
2KOR Chaehyun Seo TOP 
3JPN Ai Mori 45 
4ITA Laura Rogora 42+ 
5AUS Oceania Mackenzie 39+ 
6AUT Flora Oblasser 37+ 
7SLO Mia Krampl 34+ 
8SLO Rosa Rekar 31+

Le calendrier de la saison 2025

Dates Evènement Disciplines Lieu
18-20 avril Coupe du Monde Bloc Keqiao (CHN)
25-27 avril Coupe du Monde Difficulté, vitesse Wujiang (CHN)
2-4 mai Coupe du Monde Difficulté, vitesse Bali (IDN)
16-18 mai Coupe du Monde Bloc Curitiba (BRA)
23-25 mai Coupe du Monde Bloc Salt Lake City (USA)
31 mai-1 juin Coupe du Monde Vitesse Denver (USA)
6-8 juin Coupe du Monde Bloc Prague (CZE)
13-15 juin Coupe du Monde Bloc Bern (SUI)
25-29 juin Coupe du Monde Bloc, difficulté Innsbruck (AUT)
5-6 juillet Coupe du Monde Vitesse Krakow (POL)
11-13 juillet Coupe du Monde Difficulté, vitesse Chamonix (FRA)
18-19 juillet Coupe du Monde Difficulté Madrid (ESP)
26-27 juillet Coupe du Monde Vitesse À définir
28 juillet-3 août Championnat du Monde jeunes Bloc, difficulté, vitesse Helsinki (FIN)
5-6 septembre Coupe du Monde Difficulté Koper (SLO)
21-28 septembre Championnat du Monde Bloc, difficulté, vitesse Séoul (KOR)

 

 

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Après Pigalle et Chevaleret, Vertical’Art Lyon ferme à son tour ses portes

30 Avr

L’année dernière, c’était un véritable coup de tonnerre dans le milieu des salles d’escalade. Alors que le marché semble en plein boum, le réseau de salles Vertical’Art annonçait la fermeture de ses 2 salles parisiennes: Chevaleret et Pigalle. Si pour la salle de Pigalle, aucun repreneur ne s’était manifesté, pour Chevaleret, le groupe Arkose avait alors fait le pari de reprendre cette salle, avec une bonne situation géographique (13ème arrondissement) pour compléter le maillage des salles Arkose d’ores et déjà implantées dans la capitale.

Aujourd’hui, c’est au tour de la salle de Vertical’Art Lyon de fermer définitivement ses portes. 3 salles du groupe qui ferment en moins d’un an, cela n’a pas de quoi rassurer le marché. Si on ajoute à cela les différentes grèves qui ont eu lieu chez Climb’Up ou Climbing District, on sent que la conjoncture actuelle est difficile économiquement parlant, même pour les grands groupes.

Des charges de fonctionnement de plus en plus lourdes

Vu de l’extérieur, on pourrait facilement penser que l’ouverture d’une salle est très rentable, et ce, très rapidement. Ce n’est hélas pas le cas, ou en tout cas, ce n’est plus le cas. En effet, si le développement des salles avant le Covid pouvait s’avérer économiquement viable, tout est plus compliqué aujourd’hui, avec notamment des charges qui ont explosé depuis quelques années.

Pour vous donner un exemple, une salle de province de 1500 m2 au sol, qui n’abuse pas sur le chauffage l’hiver, doit se délester en moyenne de 6000 à 8000 € par mois en électricité. On vous laisse imaginer les immenses complexes comme Climb Up Aubervilliers. Et on ne vous parle pas du prix des prises et volumes, des sociétés de ménages, des tarifs locatifs des locaux, de la masse salariale indexée sur l’inflation, et tout plein d’autres pôles où les charges se sont envolées.

Pour y faire face, 2 solutions: tenter de diminuer certaines charges ou à l’inverse tenter d’augmenter les recettes. Comme vous l’imaginez, diminuer les charges n’est pas chose aisée et peut vite devenir contreproductif. Par exemple, imaginer un renouvellement des prises moins régulier rendra la salle rapidement vétuste, tout comme imaginer faire des économies sur le ménage.

Des tarifs en hausse, mais une fréquentation en baisse

Toutes les salles ont déjà actionné le levier de l’augmentation des tarifs : aujourd’hui, l’entrée moyenne tourne autour de 16 € en province, 18 € en région parisienne — hors location de chaussons. Il y a 10 ans, une entrée en salle d’escalade était plutôt fixée aux alentours de 12-13 euros.

Au delà d’augmenter le tarif des entrées, l’autre levier pour faire bondir les recettes est d’augmenter le nombre de clients : mais dans un contexte économique compliqué et avec une concurrence féroce, difficile de se démarquer pour attirer plus de monde que son voisin.

 Un secteur du loisir globalement en difficulté

En discutant avec de nombreux acteurs du secteur, on se rend compte que le marché du loisir dans sa globalité (restauration, cinémas, activités sportives, …) est en berne. L’explication est assez simple, l’inflation est passée par là, et les dépenses des ménages dans les loisirs sont devenues plus rares car non essentielles. La milieu de la restauration est particulièrement touché avec de nombreux restaurants qui ferment chaque jour en France. La baisse de fréquentation couplée à l’inflation et les remboursements des prêts garantis par l’État durant le COVID mettent de nombreuses entreprises du secteur en difficulté.

Si on pouvait penser que les salles d’escalade ne seraient que peu impactées, la réalité semble toute autre, et la fermeture de 3 salles du groupe Vertical’Art en moins d’un an ne nous rassure guère sur l’avenir. Les salles vont devoir redoubler d’efforts pour attirer toujours plus de clients, en proposant toujours plus de services, et ce sans rogner sur la qualité.

Une fermeture soudaine à Lyon

Concernant Vertical’Art Lyon, nous avons contacté les dirigeants et vous tiendrons informés des tenants et aboutissants de cette fermeture assez brutale, laissant notamment les salariés sans voix (selon différentes sources, ils auraient appris la fermeture de la salle seulement hier, soit le dernier jour d’ouverture de la salle …).

Plus d’infos à venir.

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Nico Pelorson libère « Mammunk » assis et propose 8C

28 Avr

Nico Pelorson vient à nouveau de s’illustrer en forêt de Fontainebleau en libérant « Mammunk » départ assis sur le secteur de « Marlanval ». Un bloc à friction avec prises plates et fuyantes qui nécessitera donc de bonnes conditions pour espérer le valider.

Situé sur la proue à droite du célèbre bloc « Elephunk », Nico Pelorson s’était attaqué au départ debout de « Mammunk » il y a deux ans et avait alors proposé la cotation de 8B+. Très récemment, Camille Coudert avait à son tour répété le bloc debout, et avec une méthode différente plus simple, proposait plutôt aux alentours de 8B (tout en avouant que la méthode utilisée par Nico était sans nul doute un solide 8B+).

Le week-end dernier, Nico Pelorson est finalement venu à bout de la version assise, et il propose la cotation de 8C. Il lui aura fallu 6 séances au total pour conclure (3 pour la version debout puis 3 pour la version assise).

Nico nous précise que « le départ assis rajoute un bon 7C en compression très physique pour rejoindre le debout qui est à lui seul 8B/8B+. En arrivant du assis tu es un peu entamé et tu n’as plus de magnésie alors c’est un peu dur de tenir les plats vraiment mauvais du départ debout. Certaines prises sont si plates qu’on n’arrive même pas à les deviner si il n’y a pas de magnésie dessus! »

Petite précision qui a son importance, nico a réalisé l’enchaînement en départ assis sans ventilateur. Il précise à ce sujet qu’en collant des ventilateurs aux plats fuyants la cotation ne sera peut-être plus la même … Pour s’adjuger le 8C proposé par Pelorson, il faudra donc que les prochains répétiteurs s’affranchissent de ventilateurs. Belle éthique !

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Sorato Anraku marche en finale et prend l’or sur la coupe du monde de Wujiang

27 Avr

Juste après la finale féminine, ce sont les hommes qui se sont affrontés en finale sur cette première étape de coupe du monde de difficulté à Wujiang. Autant vous le dire d’entrée de jeu, Sorato Anraku n’aura laissé aucune chance à ses adversaires. Le jeune japonais a littéralement marché dans la voie de finale.

Sorato Anraku intouchable, n’aura fait qu’une bouchée de la voie

À l’instar de la finale féminine, la voie des hommes est également très résistante. Les grimpeurs s’élancent les uns après les autres, et, si aucun crux ne se dégage vraiment, c’est plutôt la résistance de chacun qui permettra de faire le classement.

L’espagnol Alberto Gines Lopez, est le premier à placer une marque très haut dans la voie, à quelques mouvements du Top. Le spécialiste de la difficulté comptait bien tenter d’aller chercher l’or, mais c’était sans compter sur une armada japonaise plus en forme que jamais. C’est d’abord Neo Suzuki, 20 ans, qui s’illsustre an chutant un mouvement plus haut qu’Alberto Gines Lopez.

Ne reste alors plus qu’un grimpeur à s’élancer, le jeune mutant japonais, Sorato Anraku. Du haut de ses 18 ans, il aura anéanti la concurrence. Après avoir remporté l’étape de coupe du monde de bloc la semaine dernière à Keqiao, le voilà également en or sur cette étape (de difficulté cette fois !). Alors Sorato était-il vraiment plus fort à Wujiang ? Sur la finale, oui, c’est une certitude ! Il aura littéralement marché dans cette ultime voie, ne laissant paraître que peu de difficultés. Il validera le Top en 4 minutes 40, sans bavure aucune.

Médaillé d’argent sur les derniers JO à Paris, Sorato semble bien décidé à survoler cette saison 2025. Entrera-t-il dans l’histoire lui aussi en remportant le classement du bloc et de la difficulté ? réponse dans quelques mois !

Les résultats de la finale masculine

Pos.GrimpeurHauteur
1JPN Sorato Anraku TOP 
2JPN Neo Suzuki 40+ 
3ESP Alberto Ginés López 39+ 
4JPN Satone Yoshida 33 
5CHN Yufei Pan 32+ 
6SLO Luka Potocar 32 
7ITA Filip Schenk 28+ 
8GER Yannick Flohé 28+

La suite de la saison

Dès la semaine prochaine, direction Bali,  pour la deuxième étape de coupe du monde de difficulté et de vitesse de la saison.

Dates Evènement Disciplines Lieu
18-20 avril Coupe du Monde Bloc Keqiao (CHN)
25-27 avril Coupe du Monde Difficulté, vitesse Wujiang (CHN)
2-4 mai Coupe du Monde Difficulté, vitesse Bali (IDN)
16-18 mai Coupe du Monde Bloc Curitiba (BRA)
23-25 mai Coupe du Monde Bloc Salt Lake City (USA)
31 mai-1 juin Coupe du Monde Vitesse Denver (USA)
6-8 juin Coupe du Monde Bloc Prague (CZE)
13-15 juin Coupe du Monde Bloc Bern (SUI)
25-29 juin Coupe du Monde Bloc, difficulté Innsbruck (AUT)
5-6 juillet Coupe du Monde Vitesse Krakow (POL)
11-13 juillet Coupe du Monde Difficulté, vitesse Chamonix (FRA)
18-19 juillet Coupe du Monde Difficulté Madrid (ESP)
26-27 juillet Coupe du Monde Vitesse À définir
28 juillet-3 août Championnat du Monde jeunes Bloc, difficulté, vitesse Helsinki (FIN)
5-6 septembre Coupe du Monde Difficulté Koper (SLO)
21-28 septembre Championnat du Monde Bloc, difficulté, vitesse Séoul (KOR)

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Égalité parfaite entre Chaehyun Seo et Erin McNeice en finale de la coupe du monde de difficulté à Wujiang

27 Avr

La première finale de la saison de coupe du monde de difficulté vient de s’achever avec les femmes à Wujiang, et le tracé proposé par les ouvreurs aura donné du fil à retordre aux 8 finalistes. Hélène Janicot, seule française engagée sur cette finale, parviendra à grignoter une petite place au classement, mais pas suffisant pour espérer monter sur la boite.

Un crux laisse 4 grimpeuses sur le carreau

Hélène Janicot sera la première grimpeuse à s’élancer sur cette finale. Nous découvrons alors avec elle la voie concotée par les ouvreurs. Au programme, une grimpe très résistante, avec pas mal de mouvements dynamiques qui peuvent en déstabiliser pus d’une. Hélène Janicot se se fera pas avoir sur la première petite coordo dans le premier tiers de la voie, et grimpe comme à son habitude, avec précision. Elle chutera assez haut, au moment d’attaquer la dernière partie de la voie, sur un mouvement avec un talon gauche très haut et une petite pince main droite pour aller chercher un cratère en croisé assez loin. Bien entamée par tout le début de voie, notre française s’arrêtera là (pour prendre la 7ème position de cette finale), et nous allons vite nous rendre compte qu’il s’agit en fait de l’un des gros crux de la voie.

© IFSC

En effet, les grimpeuses s’enchaînent, et les chutes sur ce crux également. Lorsque Laura Rogora s’élance, on se dit qu’avec la résistance dont elle sait faire preuve, ce crux ne devrait pas lui poser de problème. Hélas, elle sera en difficulté tout au long de la voie, s’y reprenant à plusieurs fois sur les mouvements dynamiques, avec une grimpe peu sereine. Elle validera une prise de plus qu’Hélène.

Oceania Mackenzie ne parviendra pas à faire mieux non plus, et il ne reste alors que le trio de tête pour tenter d’aller chercher les derniers mouvements de la voie.

Chaehyun Seo VS Erin McNeice: un duel au sommet

Reste alors à s’élancer la coréenne Chaehyun Seo, la britannique Erin McNeice et l’américaine Annie Sanders. Erin débute sa voie et enchaîne les mouvements avec facilité. Une grimpe fluide et assurée se dégage. Arrivée sur le fameux crux, la britannique  ne rencontre pas tellement de difficulté et continue d’avancer pour finalement chuter juste avant le top.  Derrière elle, la coréenne Chehyun Seo mettra également un très beau run et chute au même endroit que McNeice.

© IFSC

Ex-aequos depuis le début de la compétition,  elles seront alors départagées au temps, et là surprise… elles réalisent exactement le même temps en finale ! Elles seront donc deux à monter sur la plus haute marche du podium aujourd’hui, ce qui, de mémoire, n’est jamais arrivé en coupe du monde de difficulté.

En effet, Annie Sanders, dernière grimpeuse à s’élancer, réussira à négocier le crux du haut de voie mais chutera deux mouvements plus bas que ses deux rivales.

Restez connectés, la finale des hommes est à suivre !

Les résultats de la finale féminine

Pos.GrimpeurHauteur
1GBR Erin Mcneice 41 (4:26) 
1KOR Chaehyun Seo 41 (4:26) 
3USA Annie Sanders 39+ 
4ITA Laura Rogora 34+ 
5AUS Oceania Mackenzie 34+ 
6CHN Yuetong Zhang 33+ 
7FRA Hélène Janicot 33+ 
8GER Anna Maria Apel 21
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Test de la rédac: les chaussons Evolv Phantom LV

24 Avr

Lors du test chaussons organisé par Le Vieux Campeur en juin 2024, nous avons eu l’occasion de découvrir la marque américaine Evolv, assez peu distribuée en Europe. Et c’est bien dommage car elle propose des chaussons qui dénotent avec notre style européen.

En effet, le Phantom est un chausson à contre courant face à l’évolution de l’escalade moderne qui demande plus de souplesse et de sensibilité. En collaboration avec le grimpeur pro américain Daniel Woods (légende de l’escalade de bloc avec entre autre la FA de Return of the Sleepwalker 9A), Evolv propose un chausson plutôt old school mais vous allez voir, avec des qualités remarquables. Alors est-il possible d’allier vieille école et modernité ?

Le style à l’américaine

Les Phantom Lv se positionnent comme concurrents aux Instinct VSR LV que nous avons hâte de tester.
Le sigle LV que l’on retrouve de plus en plus signifie « Low Volume ». Le modèle est un peu plus resserré pour coller aux pieds plus fins. Mais à l’instar des styles vestimentaires à l’américaine, les Phantom Lv se portent assez large. Evolv conseille de prendre sa propre pointure voir 1 taille au-dessus.

Un serrage précis | © Planetgrimpe

Le premier chaussage des Phantom LV est assez surprenant. Le chausson est aussi dur que son look est agressif. On a l’impression d’enfiler une véritable armure et nous avons opté pour 1 pointure au-dessus de notre taille de ville pour plus de confort. Les pieds dans le chausson sont ainsi quasi à plat, très peu recroquevillés, ce qui peut paraitre de prime abord une stratégie peu en adéquation avec le style des chaussons. Mais la dureté du chausson compense sans problème le manque de force que l’on peut ressentir avec les pieds moins recroquevillés. Seuls les touts petits pieds sont difficiles à charger. Si votre objectif et de charger de petites prises alors nous vous conseillons de prendre pile votre pointure.

Le serrage est assez original avec une sangle en zig zag qui maintient la moitié du chausson grâce à 6 points. Le pied est ainsi parfaitement maintenu. Petit bémol qui fait prendre un peu plus de temps qu’un simple scratch, il faut desserrer et resserrer la sangle à chaque utilisation sinon vous ne pouvez pas sortir votre pied. La sangle est intelligemment située sur la partie extérieur du pied ce qui ne gêne pas du tout la contre-pointe.

A noter que la tige du chausson (c’est à dire l’enveloppe dans laquelle est maintenue le pied) est en fibres végétales. Une belle initiative pour faire de nos chaussons des produits un peu plus respectueux de l’environnement.

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Jules Marchaland encore ! « Le bruit de l’acid », 9b FA à Claret

22 Avr

Jules Marchaland continue de faire parler de lui en falaise, avec, une fois de plus une grosse performance à la clé. Alors qu’il enchaînait début avril « Guère de bruit », 9a à Claret, il nous avait parlé d’un nouveau projet qu’il n’était pas loin de libérer, et c’est désormais chose faite avec « Le bruit de l’acid », qu’il propose à 9b.

Concernant cette nouvelle ligne, il s’agit d’une connexion plus directe de « Guère de bruit », qui consiste en une approche en 7c+ avant d’empiler 2 blocs  pas évidents dans la foulée, un 8B marqué par un gros jeté en fin de bloc sur une colo, puis un 7C+. Jules admet d’ailleurs que « c‘est fou d’avoir ça en falaise, c’est un mouvement qu’on retrouve plutôt à l’entraînement en général ou pour t’amuser à la salle. Lucien Martinez me l’avait bien vendu car il sait que j’aime ce genre de mouvement et que je me débrouille bien dedans. »

© Yulen Calleja Ordiz

Un mouvement qu’il affectionne donc, mais qui lui aura tout de même donné du fil à retordre puisque durant les 10 dernières séances ses essais se terminaient sur ce jeté. « Je n’arrivais pas à serrer assez cette pince, je tombais tout le temps là, et ça commençait vraiment à être moins fun. Quand toutes les séances se ressemblent, ce n’est pas simple, mais j’ai gardé le cap en espérant que ça le fasse à un moment. »

Je n’arrivais pas à serrer assez cette pince, je tombais tout le temps là, et ça commençait vraiment à être moins fun !

Il aura fallu s’armer de patience puisque ce n’est qu’après de nombreux échecs qu’il validera enfin l’enchaînement. Et pourtant, rien n’était écrit… Avec une petite angine histoire de compliquer les choses, c’est donc en étant malade que Jules Marchaland mettra un terme à ce projet. Humblement il nous précisera que « la maladie n’a pas eu beaucoup d’effet sur mes capacités à m’exprimer sur le rocher finalement. Je ne me sentais pas en top conditions, et je n’étais pas tellement confiant, mais ça l’a fait ! »

Côté projets, Marchaland n’est pas en reste. Il devrait prochainement aller poser un devis dans une nouvelle ligne au Pic Saint Loup, et retourner dans « Ratstaman Vibrations », un 9b libéré en 2022 par Alex Megos. Il participera également au prochain sélectif de difficulté et au championnat de France, pour prendre une éventuelle sélection pour les étapes de Coupe du monde qui suivront.

  • Retrouvez le travail du photographe Yulen Calleja Ordiz sur Instagram

 

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Sorato Anraku en or sur la première étape de coupe du monde à Keqiao

20 Avr

La première étape de coupe du monde de bloc 2025 vient de s’achever avec la finale masculine, dans la magnifique enceinte de Keqiao. Avec 3 français en finale, une place sur le podium était probable, mais c’était sans compter sur des adversaires redoutables venus tout droit du Japon et de Corée, qui n’auront laissé aucune chance à notre équipe de France.

Les français manquent à l’appel sur le podium

Ils étaient trois tricolores à représenter la France sur cette première finale internationale de la saison, et on espérait secrétement un nouveau podium pour l’équipe de France après la belle médaille d’argent d’Oriane Bertone hier chez les femmes. Hélas, nos français se seront vite fait rattraper par l’apesanteur.

Dans le premier bloc, assez physique, Paul Jenft ouvre le bal mais ne parviendra pas à faire mieux que la zone. Il en sera de même pour Sam Avezou et Mejdi Schalck. Pas de panique, la finale ne fait que commencer, et direction le bloc 2 pour tenter d’aller chercher plus de points. Au programme, une dalle, bien technique, où le moindre tremblement vous ramène directement au tapis. À nouveau, nos 3 français ne parviendront pas à trouver la solution, et se contenteront de la zone. Sam Avezou passe tout de même tout proche de valider le bloc en chutant sur le dernier mouvement, mais le chrono filant, il manquera de temps pour remettre un essai efficace.

© IFSC

Le bloc 3, en coordo, conviendra davantage à nos français avec 3 tops ! Hélas, ce ne sera pas suffisant, car même si Sam Avezou et Mejdi Schalck flashent ensuite le bloc 4, le retard accumulé dans les premiers blocs sera favorable à leurs adversaires. Mejdi termine ainsi 5ème, Sam 6ème et Paul 7ème de cette première finale de l’année.

Un podium aurait été le bienvenu pour notre équipe de France, ne serait-ce que pour l’aspect mental. Il faudra revenir encore plus fort sur la prochaine étape pour espérer prendre une place dans le Top 3, mais aucun doute que nos 3 mousquetaires sauront relever le défi !

Un duel Japon vs Corée pour la médaille d’or

Un duel au sommet aura eu lieu entre le Japon et la Corée pour aller chercher l’or. Le coréen Dohyun Lee, premier de la demi-finale, allait devoir sortir le grand jeu pour continuer sur sa lancée et ne pas se faire manger par le jeune mutant japonais Sorato Anraku.

Dès le premier bloc, le ton est donné. Sorato Anraku tope en 2 petits essais, tandis que Dohyun Lee randonne littéralement le bloc et s’adjuge donc 25 points d’entrée de jeu. Sur la dalle, le coréen lâche 4 essais, contre 2 pour le japonais. À la moitié du circuit, les deux grimpeurs se tiennent dans un mouchoir de poche, et ils toperont ensuite les deux derniers blocs. Tout se jouera donc sur les essais, et l’avantage sera à Sorato Anraku qui validera les 4 blocs, en 7 essais pour un total de 99,7 points. Le coréen, avec 4 tops en 11 essais, prend la médaille d’argent avec 99,3 points.

© IFSC

Enfin, sur la 3ème marche du podium, c’est un autre japonais qui aura fait sensation et qui n’était pas loin de faire les 4 tops également. Meichi Narasaki chutera hélas sur le dernier bloc, mais avec 3 blocs et 4 zones, les 83,9 points accumulés lui permettent de prendre la médaille de bronze. Son grand frère, qu’on ne présente plus, Tomoa Narasaki, se contentera de la médaille en chocolat pour cette fois.

L’Israélien Oren Prihed n’aura pas crée un nouvel exploit

Il avait crée l’exploit en prenant son ticket pour la finale pour sa première participation à une coupe du monde. La marche aura été un pue haute en finale pour le jeune israélien Oren Prihed, qui ne validera que 3 zones. Qu’importe, le job est fait, et il vient de prouver au monde entier qu’il était capable d’entrer dans le top 8 mondial. Il faudra maintenant tenter de confirmer sur les prochaines étapes.

Les résultats de la finale

Pos.GrimpeurTop et Zone
1JPN Sorato Anraku99.7
2KOR Dohyun Lee99.3
3JPN Meichi Narasaki83.9
4JPN Tomoa Narasaki69.6
5FRA Mejdi Schalck69.5
6FRA Sam Avezou69.5
7FRA Paul Jenft44.6
8ISR Oren Prihed29.7
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Les résultats globaux

Pos.GrimpeurQualificationDemi-finaleFinale
1JPN Sorato Anraku99.7
2KOR Dohyun Lee99.3
3JPN Meichi Narasaki83.9
4JPN Tomoa Narasaki69.6
5FRA Mejdi Schalck69.5
6FRA Sam Avezou69.5
7FRA Paul Jenft44.6
8ISR Oren Prihed29.7
1KOR Dohyun Lee99.3
2JPN Sorato Anraku84.4
3FRA Mejdi Schalck69.3
4ISR Oren Prihed69.1
5FRA Sam Avezou68.8
6JPN Meichi Narasaki68.3
7JPN Tomoa Narasaki59.4
7FRA Paul Jenft59.4
9JPN Sohta Amagasa59.3
10GBR Dayan Akhtar59.1
11JPN Rei Sugimoto44.8
12GER Thorben Perry Bloem44.4
13FRA Leo Favot43.5
14CHN Ziqi Xu43.4
15GBR Toby Roberts39.5
16SLO Anze Peharc38.4
17AUT Jan-luca Posch38.2
18BUL Nikolay Rusev34.4
18USA Colin Duffy34.4
20JPN Yuji Fujiwaki29.6
21USA Benjamin Hanna25.0
22USA Alexander Waller24.5
23CHN Jiahao Fu19.5
24BEL Hannes Van Duysen10.0
1KOR Dohyun Lee124.8
1JPN Sorato Anraku124.9
3GBR Dayan Akhtar124.7
3JPN Yuji Fujiwaki124.3
5GBR Toby Roberts123.8
5FRA Mejdi Schalck109.7
7FRA Paul Jenft94.7
7SLO Anze Peharc109.7
9JPN Tomoa Narasaki94.2
9ISR Oren Prihed94.2
9USA Alexander Waller94.8
12USA Colin Duffy94.6
13JPN Meichi Narasaki93.6
13AUT Jan-luca Posch93.6
13JPN Rei Sugimoto94.3
16FRA Sam Avezou94.2
17BUL Nikolay Rusev93.8
17GER Thorben Perry Bloem84.7
19JPN Sohta Amagasa79.9
19CHN Ziqi Xu83.7
21BEL Hannes Van Duysen79.2
21CHN Jiahao Fu78.2
23FRA Leo Favot78.6
23USA Benjamin Hanna78.0
25FRA Adrien Lemaire69.8
25GER Tim Würthner77.6
27GER Elias Arriagada Krüger69.7
27IND Bharath Pereira69.2
29CAN Oscar Baudrand69.1
29CHN Jinwei Yao69.5
31FRA Thomas Lemagner69.1
31CHN Xuanpu Bai69.1
31KOR Hyunseung Noh68.3
31ROU Darius Râpă69.1
35BEL Nicolas Collin64.4
36CHN Yufei Pan64.2
37ITA Nicolò Sartirana64.1
37ISR Ram Levin64.1
39GBR Samuel Butterworth54.7
39KOR Beomjin Park59.5
41THA Ardch Intrachupongse54.5
41CAN Matthew Rodriguez54.5
41SGP Luke Goh Wen Bin54.5
41TPE Chih-en Fan58.8
45LAT Edvards Gruzitis54.7
46SGP Gerald Bayo Verosil53.9
47AUT Raffael Gruber54.0
47AUT Julian Wimmer53.8
49KOR Yejun Chon44.3
49ITA Niccolò Antony Salvatore44.3
49ROU Alexandru-florian Zaharia39.4
49IRI Ali Salimian44.3
49ITA Michael Piccolruaz39.4
54GER Max Kleesattel29.8
55SUI Sascha Lehmann43.9
55GBR Nathan Whaley29.4
57CAN Dylan Smith29.3
57USA Joshua Gerhardt29.3
59MAC Wan Tong Lok28.8
59GER Emil Zimmermann19.9
61TPE Tzu-yu Chou28.5
61MAS Qun Tao Ke19.1
63IRI Iman Arezeh19.8
63IND Vishak Oommen Shanker10.0
65CHI Joaquin Urrutia9.8
65KSA Taher Alhaddad19.6
67MAC Man Hou Lam9.2
67KSA Yousef Fatani
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La suite de la saison

Dès la semaine prochaine, direction Wujiang, toujours en Chine, pour la première étape de coupe du monde de difficulté et de vitesse de la saison.

Dates Evènement Disciplines Lieu
18-20 avril Coupe du Monde Bloc Keqiao (CHN)
25-27 avril Coupe du Monde Difficulté, vitesse Wujiang (CHN)
2-4 mai Coupe du Monde Difficulté, vitesse Bali (IDN)
16-18 mai Coupe du Monde Bloc Curitiba (BRA)
23-25 mai Coupe du Monde Bloc Salt Lake City (USA)
31 mai-1 juin Coupe du Monde Vitesse Denver (USA)
6-8 juin Coupe du Monde Bloc Prague (CZE)
13-15 juin Coupe du Monde Bloc Bern (SUI)
25-29 juin Coupe du Monde Bloc, difficulté Innsbruck (AUT)
5-6 juillet Coupe du Monde Vitesse Krakow (POL)
11-13 juillet Coupe du Monde Difficulté, vitesse Chamonix (FRA)
18-19 juillet Coupe du Monde Difficulté Madrid (ESP)
26-27 juillet Coupe du Monde Vitesse À définir
28 juillet-3 août Championnat du Monde jeunes Bloc, difficulté, vitesse Helsinki (FIN)
5-6 septembre Coupe du Monde Difficulté Koper (SLO)
21-28 septembre Championnat du Monde Bloc, difficulté, vitesse Séoul (KOR)

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Oriane Bertone en argent sur la première étape de coupe du monde de bloc à Keqiao

19 Avr

La première finale de la saison de coupe du monde vient de s’achever à Keqiao en Chine, et Oriane Bertone signe un beau retour sur la scène internationale avec une très belle médaille d’argent.

Retour sur une finale où le podium s’est joué dans les détails.

Oriane Bertone de retour sur le circuit international

Alors que les mois qui ont suivi les JO ont été compliqués pour la française Oriane Bertone, la voici de retour sur la scène internationale, et de la plus belle des manières.

Après avoir trusté la première place en qualification et en demi-finale, Oriane s’est finalement laissée devancer en finale par l’américaine Annie Sanders au terme d’une finale ultra serrée. Pour faire simple, l’américaine est la seule à valider un Top + 3 autres zones sur les 4 problèmes proposés par les ouvreurs. Elle cumule ainsi 54,7 points, ce qui est assez peu sur les 100 points possibles, mais suffisant pour prendre l’or sur cette étape.

© IFSC

Oriane quant à elle, cumule 1 top et 2 zones pour 44,9 points. Elle aura manqué de réussite sur le tout premier bloc du circuit, ne parvenant pas à atteindre la zone, ce qui lui coûtera certainement la médaille d’or. Seule Annie Sanders validera cette zone, tandis que Miho Nonaka sera la seule à toper ce bloc.

3 autres grimpeuses parviendront à toper un bloc et 2 zones, comme Oriane, et le podium s’est alors dessiné avec les essais. Pour rappel, une zone vaut 10 points, un top 25 points, et les athlètes perdent 0,1 points à chaque essai supplémentaire. À ce jeu là, si Oriane termine avec 44,9 points, la britannique Erin Mcneice prendra elle 44,8 points (et donc la médaille de bronze), la japonaise Mao Nakamura 44,4 points (4ème), et Miho Nonaka 44,1 points (5ème).

À noter tout de même que le Japon parvient à aligner 3 grimpeuses en finale de cette première étape. En plus des deux japonaises précédemment citées, Melody Sekikawa s’offre la 6ème position pour sa première finale en coupe du monde, et tout ça du haut de ses 17 ans. Le Japon reste sans aucun doute une nation qu’il faudra aller chercher cette année, et tout laisse penser qu’il y a un gros vivier de jeunes athlètes qui arrivent derrière pour pousser le niveau encore plus haut.

Les résultats de la finale

Pos.GrimpeurTop et Zone
1USA Annie Sanders54.7
2FRA Oriane Bertone44.9
3GBR Erin Mcneice44.8
4JPN Mao Nakamura44.4
5JPN Miho Nonaka44.1
6JPN Melody Sekikawa29.6
7KOR Chaehyun Seo19.6
8AUS Oceania Mackenzie9.9
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Les résultats globaux

Pos.GrimpeurQualificationDemi-finaleFinale
1USA Annie Sanders54.7
2FRA Oriane Bertone44.9
3GBR Erin Mcneice44.8
4JPN Mao Nakamura44.4
5JPN Miho Nonaka44.1
6JPN Melody Sekikawa29.6
7KOR Chaehyun Seo19.6
8AUS Oceania Mackenzie9.9
1FRA Oriane Bertone84.7
2AUS Oceania Mackenzie69.5
3USA Annie Sanders69.3
3JPN Melody Sekikawa69.3
5JPN Miho Nonaka54.7
6JPN Mao Nakamura45.0
7GBR Erin Mcneice44.9
8KOR Chaehyun Seo39.4
9JPN Mashiro Kuzuu34.6
10SLO Jennifer Eucharia Buckley29.9
11GER Anna Maria Apel29.8
11SLO Katja Debevec29.8
11USA Cloe Coscoy29.8
11JPN Anon Matsufuji29.8
11USA Kyra Condie29.8
11CHN Yuetong Zhang29.8
17AUT Lea Kempf29.6
17SUI Sofya Yokoyama29.6
17FRA Agathe Calliet29.6
17AUS Maya Stasiuk29.6
21JPN Futaba Ito29.5
22SLO Sara Copar29.4
23GBR Zoe Peetermans29.3
24USA Adriene Akiko Clark28.9
25GER Roxana Wienand19.8
1JPN Melody Sekikawa84.8
1FRA Oriane Bertone84.8
1AUS Maya Stasiuk84.6
4JPN Mao Nakamura84.5
4AUS Oceania Mackenzie84.5
6USA Annie Sanders84.3
7GBR Erin Mcneice84.2
7FRA Agathe Calliet84.0
7CHN Yuetong Zhang84.0
10USA Kyra Condie69.6
11JPN Anon Matsufuji69.5
11JPN Miho Nonaka75.0
11JPN Futaba Ito69.5
14KOR Chaehyun Seo74.7
15SLO Jennifer Eucharia Buckley74.3
15JPN Mashiro Kuzuu68.9
17SUI Sofya Yokoyama68.5
17USA Cloe Coscoy69.6
19SLO Katja Debevec59.9
19USA Adriene Akiko Clark69.3
21SLO Sara Copar59.8
21AUT Lea Kempf69.1
23GER Anna Maria Apel68.9
23GER Roxana Wienand59.7
23GBR Zoe Peetermans59.7
26USA Nekaia Sanders68.5
27ITA Camilla Moroni68.4
27KOR Yejin Jung59.6
29NOR Ingrid Kindlihagen59.9
29KOR Gayeong Oh59.2
31ITA Giorgia Tesio54.3
31BEL Chloe Caulier59.8
33CHN Zhilu Luo59.7
33ISR Ruby Danziger44.7
35GER Sandra Hopfensitz44.5
35GBR Emma Edwards59.5
37SVK Martina Buršíková44.1
37ITA Irina Daziano54.3
39CAN Jacqueline Ho45.0
39AUT Sandra Lettner44.0
41GER Alma Bestvater35.0
41CHN Yajun Huang44.5
43ITA Francesca Matuella34.6
43CHN Jiaxuan Yang34.6
43USA Ella Fisher43.8
46SGP Vanessa Si Yinn Teng35.0
47GER Afra Hönig34.8
47ITA Giulia Medici34.5
49TPE Ting-chen Yao33.8
49MAS Shareen Mohd Nasran34.7
51CHN Yali Wei34.4
51MAC Ka Kei Chu24.9
51CHN Yixin Liu24.9
54CHN Yawen Mi34.3
55IND Prateeksha Arun
55TPE Yun-shan Hsieh25.0
57MAS Sui Lin Renee Tan9.6
58KSA Tahani Algouhi
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La suite du programme

Rendez-vous ce dimanche pour suivre la demi-finale et la finale masculine qui s’annonce d’ores et déjà palpitante avec une équipe de France solide.

Dimanche 20 avril

6h00 : Demi-finale hommes
13h00 : Finale hommes

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Marco Scolaris de nouveau élu à la tête de l’IFSC: des objectifs à tenir

14 Avr

Bien que, pour la première fois, Marco Scolaris avait un opposant pour le poste de président de l’IFSC, ce dernier a été réélu président de de la fédération internationale d’escalade pour les quatre prochaines années. Il poursuit ainsi le rôle qu’il occupe depuis la création de l’IFSC en 2007.


Un vote dans la continuité

Scolaris a devancé le candidat belge Tijl Smitz. Avec une majorité de 57,83 %, la campagne et le manifeste de Scolaris ont été plébiscités. Plusieurs axes forts étaient portés par l’Italien, en voici quelques uns (non exhaustifs):

  • le bien-être et les ressources des athlètes
  • le développement de l’escalade handisport
  • le renforcement de la position de l’escalade dans la sphère olympique
  • l’élaboration d’un calendrier avec une catégorisation des tournois (à l’instar de l’ATP)

Cette élection assure ainsi une continuité pour la fédération fondée en 2007, Scolaris étant le premier, et actuellement unique, président de l’organisation, tout en étant l’un de ses fondateurs.

La nouvelle composition du conseil exécutif de l’IFSC verra l’Australienne Naomi Cleary, le Français Pierre You, le Japonais Toru Kobinata et l’Américaine Anne-Worley Moelter occuper le poste de vice-président(e) suite au vote de l’assemblée. Ils rejoindront les représentants des athlètes Shauna Coxsey et Sean McColl, qui resteront au conseil jusqu’à la désignation de leurs remplaçants lors d’une élection parmi les athlètes en septembre prochain.

Cleary, Toru et You étaient tous trois précédemment membres du conseil exécutif et y resteront pour les quatre prochaines années.

© IFSC

Le conseil exécutif de l’IFSC comprend également des membres représentant les continents : le Sud-Africain Christopher Naude représente l’Afrique, le Chinois Li Guowei représente l’Asie, l’Allemande Burghilda Beste représente l’Europe, le Néo-Zélandais Stéphane David représente l’Océanie et le Portoricain René Sepulveda représente la région panaméricaine.

Des objectifs à tenir…

Comme vous pouvez le constater, les objectifs définis par Marco Scolaris sont plein de promesses. On pense notamment au point sur les ressources des athlètes, dans un contexte où les fédérations nationales ont un budget plus que tendu pour le haut niveau et que certains athlètes doivent financer eux même leurs déplacements sur le circuit international. Derrière ce bel objectif, nous attendons de voir les actes concrets qui seront mis en place à ce sujet.

L’un des autres objectifs de Marco Scolaris est également d’élaborer un calendrier avec une catégorisation des tournois et une normalisation des murs d’escalade. On pense immédiatement au mur Titan d’EP Climbing pour le bloc, celui même qui était présent sur la scène du Bourget pour les JO de Paris 2024. Quelques questions vont tout de même se poser au niveau de cette normalisation: en effet, l’ouverture ne risque-t-elle pas d’en pâtir avec des blocs de plus en plus normés également ? Les ouvreurs pourront-ils toujours autant s’exprimer ? Difficile à dire. Il y a la team des puristes d’un côté, qui aimerait voir un mur complètement différent à chaque compétition, poussant ainsi la créativité des ouvreurs et l’adaptation des grimpeurs à son paroxysme, et d’un autre côté ceux qui imaginent déjà inventer des blocs d’une coupe du monde à l’avance sur le Titan à l’autre bout du monde (le mur étant présent dans plusieurs pays), ce qui gagnerait énormément de temps et permettrait de travailler plus longtemps sur l’ouverture. Du côté de la rédaction, on ne prend pas position pour le moment, le temps nous éclairera certainement sur ce choix de la standardisation.

Pour finir, le dernier objectif est lié aux enjeux olympiques, l’idée étant de conforter la place de l’escalade au sein des JO, en continuant de convaincre les membres du CIO. Pour le moment, pari réussi avec un médaille supplémentaire à Los Angeles, soit 3 disciplines au total (vitesse, bloc, difficulté). Autre point positif, l’escalade sera le seul sport à gagner des athlètes sur LA 2028,  un marqueur fort qui démontre que l’escalade a désormais toute sa place dans la sphère olympique. Et n’oublions pas non plus le para-escalade qui gagne du terrain également avec son entrée en lice sur les jeux paralympiques 2028.

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Budget 2025: un jeu d’équilibriste pour la FFME

11 Avr

Alors que l’AG annuelle de la FFME s’est tenue il y a quelques jours à Toulouse, nous nous sommes entretenus avec Alain Carriere. Le président de la fédération nous a éclairé sur l’augmentation du prix de la licence qui arrivera en septembre 2025 ainsi que sur les défis à relever pour fonctionner avec un budget serré, notamment sur la question du haut niveau.

Le départ d’un partenaire premium

Il y a 15 jours, nous nous faisions l’écho de l’appel à l’aide d’Alex Megos sur les réseaux sociaux, ce dernier évoquant les difficultés des athlètes allemands contraints de financer eux-mêmes une grande partie de leurs déplacements et compétitions faute de soutien suffisant de la part de leur fédération.

Les difficultés rencontrées par la fédération allemande ne sont hélas ni anodines ni spécifiques au modèle allemand. On aimerait penser qu’il s’agit là d’un problème localisé, mais c’est en réalité un problème global auquel de nombreuses fédérations doivent faire face, avec des budgets toujours plus serrés.

En ce qui concerne la FFME, 50% de son budget global est lié aux licences, soit environ 6 millions d’euros. Pour le reste, il y a des aides publiques (qui tendent à diminuer au regard de la conjoncture actuelle), et des partenaires financiers. Jusqu’à maintenant, la FFME pouvait par exemple compter sur un partenaire premium, Blank (banque en ligne), mais le deal est désormais terminé, et c’est une grosse perte financière pour la FFME (plusieurs centaines de milliers d’euros). On pourrait facilement imaginer, que, les JO aidant, les partenaires se bousculent pour devenir partenaire d’une des fédérations sportives en vogue du moment, mais la réalité est tout autre : les partenaires financiers étant plus prudents au regard de l’économie mondiale actuelle, la tendance est plutôt à l’attentisme.

Un équilibre à trouver

Vous l’aurez compris, un budget amputé pour une fédération sportive, ce sont des compromis à trouver pour continuer à faire tourner la machine. Et des compromis, il y en aura, dans tous les domaines et projets liés à la FFME.

L’un des compromis majeurs sera d’augmenter de 10€ la licence à partir de septembre 2025. En plus de contraintes financières de plus en plus fortes, Alain Carriere justifie ce choix en rappelant que le prix de la licence n’a pas suivi l’inflation de ces dernières années. Il s’agit donc de rééquilibrer les choses d’une certaine manière, même si l’augmentation dépasse celle de l’inflation.

Le prix de la licence s’établira alors à 54€ par adulte, et permettra, on l’espère, d’envisager un avenir plus radieux pour les projets de développement de la FFME, que ce soit pour le pôle loisir, le haut niveau, les SAE ou la falaise. Et pas question pour Alain Carriere d’opposer le loisir et le haut niveau: « le haut niveau permet à l’escalade de prendre une place médiatique très importante pour amener ensuite des jeunes à franchir la porte des clubs, et la masse de pratiquant des clubs permet de faire éclore de jeunes talents qui poursuivront ensuite vers le haut niveau. »

Le budget lié au haut niveau : des choix à faire

De notre côté, si notre angle d’attaque se portera plutôt sur le haut niveau, ce n’est bien évidemment pas le seul budget de la FFME, ce dernier représentant 22% des charges globales de la fédération.

Quand on parle de budget pour le haut niveau, on parle de toutes les dépenses afférentes: déplacements des athlètes sur le circuit international, salaires des coachs et tout le staff (kiné, médecins…), frais de fonctionnement (stages, pôles, achats de prises et autre matériel, frais d’ouverture etc.), et ce pour l’escalade et le ski alpinisme. Comme on l’annonçait précédemment, le haut niveau sera lui aussi touché par ces coupes budgétaires.

C’était déjà un constat que nous faisions parfois ces dernières années, les quotas de l’équipe de France n’étant pas toujours remplis pour la saison de coupe du monde. Ce sera davantage visible cette année (au moins jusqu’en septembre, avant l’entrée en jeu de l’augmentation de la licence) avec moins de moyens pour la FFME.

Zélia Avezou aux JO de Paris 2024 | © Planetgrimpe

En discutant avec Alain Carriere, les choix à faire ne sont pas toujours simples, et pour être très concret, les critères sont établis pour que les athlètes envoyés sur les étapes de coupe du monde soient en priorité des athlètes pouvant prétendre à de bons résultats. Selon le président de la FFME, outre le manque de moyens, il n’est pas formateur d’envoyer des athlètes qui ne passent pas le tour de qualification, ce serait les envoyer droit dans le mur du haut niveau. Il y a, selon lui, des étapes intermédiaires à franchir, avec par exemple le circuit de coupes d’Europe qui permet aux jeunes talents de se former avant de rentrer véritablement dans la cour des grands. En revanche, rappelons que ce circuit européen, bien qu’il soit formateur, reste aux frais des athlètes.

Alain Carriere tempère tout de même ses propos en rappelant que les athlètes sélectionnés font également des choix de participation ou non à certaines étapes en fonction de leurs objectifs de l’année. En découle alors parfois des places et du budget disponible, et il sera alors possible, au cas par cas, d’envoyer des athlètes en devenir se frotter aux meilleurs mondiaux.

Quand l’IFSC se mêle du budget des fédérations …

Comme vous pouvez le constater, la fédération va devoir jongler avec son budget pour envoyer des athlètes sur le circuit international. Mais c’était sans compter sur les nouvelles règles émises par l’IFSC.

En effet, à partir de cette année, l’IFSC a mis en place un certain nombre de nouveautés, plus drastiques, concernant les quotas attribués aux nations pour les coupes du monde et le championnat du monde. Concrètement, pour le championnat du monde, si auparavant chaque nation se voyait attribuer un quota de 5 athlètes pas genre, sans critère de performance, c’est désormais terminé.

Championnat du monde à Berne en 2023 | © IFSC

À partir de cette année, un quota de 2 athlètes par genre sera attribué à chaque nation, plus un quota variable avec au maximum 3 places supplémentaires uniquement si des grimpeurs de la nation en question étaient dans le Top 40 du classement mondial de l’année précédente. Un gros changement donc qui implique forcément pour les fédérations d’envoyer suffisamment d’athlètes sur les étapes de coupe du monde pour espérer avoir des athlètes dans le Top 40 mondial et ainsi remplir les quotas du championnat du monde.

L’équation ne sera donc pas simple pour la FFME, entre restriction budgétaire et volonté d’être représentée sur la compétition ultime (le championnat du monde), il faudra faire preuve de discernement.

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Aubervilliers : Climb Up engagé dans un dialogue constructif avec ses équipes

07 Avr

Si aujourd’hui les salles d’escalade continuent de se développer à grande vitesse (avec toutefois un ralentissement constaté depuis quelques mois), attention aux apparences trompeuses qui pourraient laisser penser que l’ouverture d’une salle rime avec gros bénéfices et dividendes à gogo.

En effet, malgré la volonté affichée de proposer des services premiums, doublée de l’impression de faire du chiffre, le contexte économique est pourtant très tendu pour les salles d’escalade (plus globalement, le secteur des loisirs est fortement touché économiquement parlant actuellement).

Conséquence directe ou pas, il y a une petite dizaine de jours, une partie des salariés de Climb Up Aubervilliers se mettaient en grève pour protester contre les conditions de travail devenues (trop) difficiles. Une grève oui, mais avec la volonté d’avancer, d’instaurer un débat et de faire bouger les choses.

Suite au mécontentement des équipes, il était important pour la direction France de Climb Up d’apporter quelques éléments de réponse, mais surtout d’entrer dans une discussion constructive avec les salariés qui font vivre la salle.

Voici le communiqué de Climb Up

Le samedi 29 et le dimanche 30 mars 2025, un mouvement de grève s’est tenu à Climb Up Aubervilliers, initié par une partie du personnel de la salle. Le groupe Climb Up a immédiatement pris la mesure de la situation.

Dès le 1er avril, le président fondateur François Petit, accompagné du directeur général et de la directrice des ressources humaines, s’est déplacé depuis Lyon pour rencontrer les salariés mobilisés. Un échange approfondi de plus de trois heures s’est tenu sur site, dans un esprit d’écoute, de respect et de responsabilité.

Deux jours après cette rencontre, un plan d’action a été arrêté, traitant la plupart des sujets soulevés.

Dès le début de la semaine prochaine, un CSE exceptionnel sera mis en place afin d’apporter des réponses concrètes à l’ensemble des revendications, avec des solutions opérationnelles dans un délai d’une semaine.

Le bien-être au travail est une préoccupation centrale de Climb Up depuis sa création. Ce n’est pas un sujet nouveau. Le groupe mène depuis quatre ans une étude interne sur la qualité de vie au travail à l’échelle nationale, avec des résultats analysés chaque année pour ajuster les pratiques de management et d’organisation.

Climb Up tient à rappeler que le respect, l’entraide, l’engagement, l’effort et la confiance sont les piliers fondateurs de son projet. Des valeurs incarnées depuis l’origine par François Petit, figure emblématique du secteur, qui connaît l’intégralité des métiers de l’escalde et reste profondément attaché à l’éthique de cette discipline.

Dans un contexte de marché économique tendu et anxiogène, Climb Up reste mobilisé pour garantir à ses équipes des conditions de travail à la hauteur de ces engagements.

Climb Up réaffirme son ambition de proposer une pratique de l’escalade ouverte à toutes et tous, quels que soient l’âge, le niveau ou la condition physique. Le groupe rappelle également son engagement actif en faveur de l’inclusion et de l’accessibilité, illustré par de nombreuses initiatives :

  • Footing Vertical : conçu pour ouvrir les portes de l’escalade aux personnes sédentaires, handicapées, en perte d’autonomie, ou en surpoids
  • Moniteurs formés à l’APA (Activité Physique Adaptée)
  • Entrées gratuites pour les femmes durant Octobre Rose

Le groupe poursuit donc ses échanges avec les équipes d’Aubervilliers avec l’objectif de renforcer le dialogue, d’apporter des réponses concrètes et de continuer à faire évoluer l’environnement de travail dans le respect des valeurs fondatrices de Climb Up.

Effet boule de neige ?

Depuis, un autre mouvement de grève a vu le jour, dans les salles parisiennes de Climbing District cette fois. Et ce sont , en plus des revendications sur les conditions de travail, essentiellement les licenciements économiques qui sont reprochés alors que dans le même temps le groupe ouvre des salles à l’étranger à prix d’or. Il est évident que des questions se posent et que le timing n’est pas idéal.

Globalement, les salles d’escalade vont clairement être amenées à retravailler ou poursuivre leurs engagements sur le bien-être de leurs équipes afin de ne pas perdre la face et de conserver un service premium de qualité. En effet, dans un contexte parfois compliqué pour trouver du personnel qualifié, il semble plus qu’important que les salariés se sentent sereins et en confiance.

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L’IFSC rempile pour 4 ans avec Warner Bros Discovery

05 Avr

Après trois années de bons et loyaux services, l’IFSC a signé un nouveau contrat pour quatre ans avec Warner Bros Discovery pour la diffusion des étapes de Coupe du Monde et les championnats du monde.

5,99€ par mois pour suivre le circuit international en Europe

5,99€ par mois, c’est la somme que vous devrez débourser pour vous abonner à Eurosport et ainsi pouvoir profiter des demi-finales et finales de chacune des étapes de la saison 2025.

S’il y a trois ans, une levée de boucliers avait eu lieu pour manifester le mécontentement de la communauté face à ce choix de l’IFSC de rendre les lives payants, aujourd’hui, cette stratégie est presque rentrée dans les moeurs.

L’objectif affiché de l’IFSC est simple : offrir une couverture médiatique à l’escalade, avec un nouveau public à travers l’Europe, et contribuer ainsi à accroître la visibilité et la popularité de la grimpe. L’idée est donc de faire découvrir l’escalade à un public non connaisseur qui serait déjà abonné à Eurosport, et qui en profiterait pour découvrir notre discipline, contrairement aux lives Youtube où seuls les grimpeurs faisaient grimper le nombre de vues.

Après trois années de partenariat, il est difficile de connaître les chiffres exacts des audiences pour mesurer la popularité de l’escalade sur Eurosport. Néanmoins, Warner Bros Discovery a annoncé des audiences records durant les JO de Paris pour l’escalade avec une portée cumulée de plus de 215 millions de téléspectateurs en Europe. Reste à voir si l’effet JO aura des retombées sur le nombre de téléspectateurs qui suivront le circuit international 2025, ou si il s’agissait simplement d’une bulle JO.

© IFSC

Quoiqu’il en soit, le président de l’IFSC, Marco Scolaris, se félicite du prolongement de ce partenariat pour quatre nouvelles années:  « Nous sommes fiers de voir autant de regards européens s’intéresser à notre sport grâce à notre partenariat avec WBD. L’escalade et ses héros sont présents dans les foyers de millions de personnes, mettant en valeur le talent et la beauté de l’escalade. Il y a encore beaucoup d’histoires à raconter à l’approche de nos troisièmes Jeux Olympiques, et ce nouvel accord contribuera à les faire connaître. »

Une course à la médiatisation

Vous l’aurez compris, l’escalade entre depuis quelques années dans une nouvelle ère, et les partenariats que signe l’IFSC (WBD ici ou encore Iris Sport Media il y a quelques semaines) n’ont d’autres buts que d’amener l’escalade encore plus haut.

Si dans l’idée, nous y sommes plutôt favorables, attention toutefois à ne pas se brûler les ailes. En effet, il va falloir veiller au grain pour que l’IFSC ne vende pas son âme au diable, en dénaturant l’escalade sous la pression médiatique. Certains changements sont d’ores et déjà en route pour s’adapter à cette médiatisation télévisuelles : de nouvelles règles par exemple, ou encore des ouvertures de plus en plus standardisées.

© IFSC

Attention donc de ne pas perdre la nature même de notre sport, le coeur de notre discipline. Il serait regrettable de modifier en profondeur l’escalade, et qu’on ne puisse plus s’y identifier en tant que grimpeur sous seul prétexte de l’adapter à la médiatisation télévisuelle. Nous restons toutefois confiants et espérons que l’avenir nous donnera raison. On se met même à imaginer que cette montée en puissance de la grimpe nous permettra peut-être, un jour, de suivre un championnat du monde sur une chaîne publique si des français sont en finale, à l’image du Handball par exemple.

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Les employé(e)s de Climb Up Aubervilliers en grève

30 Mar

Pour la première fois en France, les portes d’une salle d’escalade sont restées fermées suite à la grève des employé(e)s. Pour être plus précis, c’est à Climb’Up Aubervilliers que le ras-le-bol général a conduit à cette situation, avec un personnel à bout qui dénonce des conditions de travail très difficiles.

Pour commencer l’appel à la grève de la CGT

 

La pétition des salarié.e.s moniteurs.trices

Avant d’y consacrer un dossier complet, nous vous communiquons également la pétition des salarié.e.s moniteurs.trices (à destination des décisionnaires de Climb’Up France) accompagnée de leurs différentes revendications.


Nous, Salarié.e.s moniteurs.trices de Climb’up Aubervilliers, nous nous mettons en grève afin de porter à votre attention plusieurs revendications, qui ont déjà été discutées avec la direction par le passé, mais qui restent sans réponse ou sans changement notable.

Nous déplorons le fait qu’une entreprise qui prône l’écoute et l’échange afin de tirer l’entreprise vers le haut reste sourde et muette quant à nos multiples demandes et alertes concernant nos conditions de travail. Notre mouvement souhaite aborder les problématiques suivantes.

1-Conditions de Travail

L’ambiance de travail est devenue extrêmement anxiogène. Le nombre énorme de personnes en arrêt de travail/maladie ou ayant donné leur lettre de démission sont autant d’indicateurs de l’état de la salle d’Aubervilliers. Nous rejoignons nos collègues hôtes.ses d’accueil pour signifier que les prises de positions managériales récentes et le climat instauré par la direction ne sont plus acceptables. Nous demandons à la direction d’agir dans les plus brefs délais afin d’assurer un climat sain et une pratique sereine de notre métier. Le dénigrement des collaborateurs par la direction doit cesser, et ce, quel que soit le corps de métier (Hôte.sse d’accueil, Moniteur.rice, Ouvreur.se, …). Notre fonction d’éducateur/formateur exige une attention de tous les instants lors de nos encadrements, et l’atteinte psychologique et morale peut grandement nuire à notre efficacité et notre capacité à gérer nos différents groupes. Par ailleurs, les conséquences des comportements de la direction à l’égard des différents salariés de la salle de Climb’up Aubervilliers sur notre monitorat vont bien au-delà de l’aspect sécuritaire (qui représente déjà une composante stressante) de notre métier. Nous avons tous à cœur de mettre en avant l’aspect développemental et social de l’escalade dans nos encadrements. Malheureusement dans ces conditions il est difficile de tenir un discours qui est en opposition avec la réalité de notre entreprise, qui se dit défendre ces mêmes valeurs. Certains parents d’élèves ont déjà commencé à s’enquérir de notre bien être, ressentant eux-mêmes le changement radical et récent de climat à Aubervilliers. Nous tenons enfin à rappeler à la direction sa responsabilité quant à la préservation de la santé physique ET mentale de ses salarié.e.s.

2-Rémunération

Dans la continuité des revendications portées par la CGT lors de la NAO 2025 (négociation annuelle obligatoire), nous demandons une augmentation des salaires de tous, quel que soit le poste, de 200 euros bruts mensuels. Ce qui revient à 156 euros net. Et ce quel que soit le diplôme du moniteur (CQP, STAPS, DE,….). Nous estimons que ce sujet, a maintes fois été évoqué avec nos supérieurs, et qu’aucun changement n’a eu lieu. Cette demande reste raisonnable, compte tenu des salaires proposés dans les salles concurrentes et cohérente avec l’évaluation faite par la CGT sur la situation de l’entreprise et le contexte économique.

3-Tickets Restaurant

Nous demandons à ce que tous les salarié.e.s puissent bénéficier de tickets restaurants. Cette demande date de l’ouverture de la salle le 21 Avril 2022 et reste sans réponse claire depuis. La réponse qui nous a été donnée est qu’à Aubervilliers nous pouvons profiter de la cuisine avec la promotion -30% collaborateurs. Il est regrettable que dans une activité qui prône le respect du corps et défend une certaine forme de nutrition saine la seule nourriture proposée aux salarié.e.s soit des burgers/frites et un plat de pâtes avec une sauce qui ne peut pas être considérée comme légère. Au-delà de l’aspect santé et sans faire offense à la qualité de la restauration ciblant la clientèle, nous estimons que les salarié.e.s doivent pouvoir avoir le choix d’utiliser leur ticket restaurant comme bon leur semble, que ce soit à la salle où à l’extérieur. Notre demande s’inscrit d’autant plus dans le cadre de la fonction de moniteur.trice d’escalade. Nous avons tous des amplitudes horaires où nous passons des cours du matin aux cours de l’après midi et/ou des cours de l’après midi à ceux du soir. Il ne nous semble pas exagéré de demander à la direction un moyen de manger deux choses différentes entre le midi et le soir autrement qu’en changeant notre choix sur la carte.

4-Restructuration de certains encadrements

Nous pensons, en tant que formateurs.trices diplomé.e.s et grimpeurs.euses de longue date, que certaines formules d’encadrement ne correspondent absolument pas à la réalité de la pratique. Nous parlons spécifiquement ici des “Cours de grimpe en tête”. Il est tout simplement impossible de rendre des gens autonomes en escalade de tête en deux heures. Même dans un cadre absolument parfait (grimpeurs confirmés dans un niveau minimum de 6a, ayant assuré régulièrement en moulinette et ayant déjà effectué des chutes en tant que grimpeur et assureur dans leur pratique personnelle), il est compliqué d’assurer la formation de tous les aspects complexes de l’escalade en tête en deux heures de temps (assurage, escalade dans les différents types de profil, chutes, et compréhension des dangers périphériques). Maintenant, quand le cadre idéal se confronte à la réalité des encadrements, l’exercice devient impossible en deux heures. En l’absence de vérification du niveau d’autonomie en moulinette des inscrits au cours, nous pouvons nous retrouver avec des individus ayant passé leur cours découverte il y a deux semaines, des grimpeurs n’ayant plus grimpé depuis plusieurs années ou pire n’ayant pas assuré depuis plusieurs années. Notre cours en tête se retrouve à devenir un casse tête à gérer ceux qui ont l’expérience suffisante et revoir l’assurage en moulinette de base pour les autres. Cela entraîne une charge morale et un questionnement éthique pour les moniteurs.trices. Nous demandons tout d’abord de descendre le nombre maximum d’inscrits aux cours de grimpe en tête à huit personnes. Il s’agit ici d’une revendication soutenue par la CGT Climb Up / SNAPEC. Nous proposons une façon de repenser le cours d’escalade en tête. Une clause certifiant que le client a assisté à un cours d’escalade en moulinette assuré par un moniteur.trice diplômé, et ayant un bagage d’escalade en moulinette suffisant : chute, assurage de chute, et plus de 6 mois à exercer la pratique.

5-Espaces Personnels

Nous demandons à la direction de Climb’Up Aubervilliers de faire un peu plus concernant notre confort et notre besoin d’avoir des espaces dédiés dans un état acceptable. Nous rejoignons les revendications générales concernant l’état du vestiaire du personnel. Ce dernier est dans un état calamiteux. Il sert de zone de stockage. Les douches ne sont pas utilisables et dans un état d’hygiène déplorable. Il en va de même concernant l’hygiène des lavabos, dont l’accès peut représenter un danger avec le matériel entourant ceux-ci et les vis au sol.

6-Revendications NAO 2025

Nous souhaitons signifier à la direction que nous nous inscrivons dans une démarche propre à la salle de Climb’Up Aubervilliers, et que nos revendications sont propres à notre métier de moniteur.trices. Cependant nous nous positionnons en soutien indéfectible à tous nos collègues grévistes, ainsi qu’aux revendications de la CGT lors des NAO 2025, que nous joignons à nos revendications. Nous demandons à la direction de prendre en compte ces revendications avec sérieux et de réagir urgemment afin d’améliorer nos conditions de travail et d’assurer un environnement plus juste, respectueux, sécurisé, professionnel, et serein au sein de son entreprise.

Un dossier complet en préparation

Cette situation, bien que regrettable, nous semble en réalité bien plus complexe qu’elle n’y paraît. Nous avons pris la décision avec notre équipe de rédaction d’investiguer davantage et de travailler un dossier complet sur le sujet, dossier qui dépassera certainement le cadre de Climb’Up Aubervilliers. Afin d’être le plus neutre possible, nous donnerons bien évidemment la parole à de nombreux protagonistes du secteurs (Direction de Climb’Up France, direction d’autres réseaux de salles, client(e)s, salarié(e)s, …).

On vous tient au courant pour la suite !

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Air Shock 1 : SNAP innove et lance un CrashPad gonflable !

25 Mar

La célèbre marque française SNAP vient d’annoncer la sortie très prochaine de son crashpad gonflable. Hein ? Quoi ? C’est possible ça ? Oui oui, c’est possible ! Si certains ont déjà tenté l’aventure du crashpad gonflable à l’international, c’est la première fois qu’en France une marque se met sur ce créneau là.

Une sortie prévue fin mars

Si la sortie est imminente, le développement de ce crashpad aura tout de même pris quelques années avec plusieurs innovations à la clé, dont une technologie basse pression : entre 1.8 et 3 Psi (0.15 et 0.30 bar) pour allier confort et sécurité avec la possibilité de régler la pression selon vos préférences (poids, hauteur de chute, …).

Pour y parvenir, Snap s’est associé avec la société Infl8, experts en conception de structures gonflables, pour créer des produits hautement protecteurs et durables (leur permettant ainsi d’avoir un impact très faible sur l’environnement).

La structure interne gonflable Infl8 se compose de chambres à air, maintenues et protégées dans une housse cloisonnée en polyamide. Cette structure est insérée dans la housse du crashpad. Les chambres à air bénéficient donc d’une double protection, celle de la housse interne et celle de la housse habituelle du crashpad ce qui permet de rendre ce crashpad gonflable très résistant.

Une fois gonflé, les dimensions du crashpad sont de 150x120x15 cm, ce qui est très confortable, à la hauteur des modèles haut de gamme de la marque !

Pourquoi un crash pad gonflable ?

Pas besoin de chercher bien loin pour comprendre les avantages de cet Air Shock 1: 2 fois plus léger qu’un crash pad traditionnel (package complet 5 kg ; 4,3 kg sans pompe) et 10 fois plus compact pour le transport et le stockage (70 cm X Ø25 cm).

Le gonflage se fait en moins de deux minutes grâce à une pompe équipée d’un manomètre, permettant de contrôler la pression. L’objectif est de pouvoir ajuster la pression en fonction des préférences :

  • + de pression en cas de chute plus haute
  • – de pression pour un peu plus de confort avec un amorti plus smooth

L’amorti se fait grâce à un système de circulation de l’air dans les chambres à air en fonction du point de pression exercé lors d’une chute. À noter qu’en cas de chute, la sensation est un peu différente d’un crashpad classique, avec notamment un très léger rebond qui peut se faire sentir si le gonflage est trop important.

Système de gonflage universel

Petit plus, le paillasson est intégré sur le dessus, idéal pour nettoyer ses chaussons avant chaque départ. Une poignée permet également de faciliter le déplacement du crashpad d’un bloc à l’autre. En revanche, aucun moyen de transport sur les épaules n’est prévu puisque le crashpad ne se plie pas et qu’il ne serait pas très agréable de transporter un crashpad de 150×120 dans le dos.

Positionnement dans la gamme et prix

Ce crashpad n’est bien évidemment pas voué à remplacer les crashpads classiques. Le Air Shock 1 viendra parfaitement s’intégrer à la belle collection de crashpads SNAP, en proposant un stockage ultra compact, pratique pour éviter de remplir le coffre de sa voiture avec un seul crashpad, pratique également pour le transport en mobilité douce comme le train ou le vélo !

Vendu au tarif de 470€, vous aurez également le choix de prendre la pompe proposée par SNAP, mais gardez à l’esprit que le système de gonflage est compatible avec toutes les pompes grâce à son embout universel.

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Résultats des championnats de France para-escalade 2025

23 Mar

Après le bloc et la vitesse, c’était au tour du championnat de France para-escalade de frapper, et c’est à Massy que se sont réunis les meilleurs français ce week-end. Pour rappel, 3 catégories distinguent le para-escalade: les déficients visuels (B1, B2, B3), les amputés (AU1, AU2, AU3, AL1, AL2) et les déficients physiologiques ou neurologiques avec limitation en force, amplitude ou stabilité (RP1, RP2, RP3).

Rappel concernant la fusion des catégories

Comme vous allez le voir dans ls résultats suivants, certaines catégories ont été fusionnées. En effet, lorsqu’il n’y a pas suffisamment de participant(e)s, certaines catégories peuvent alors fusionner. Alors certes, ce n’est pas idéal ni toujours très équitable, mais l’idée est surtout de faire en sorte que la compétition puisse avoir lieu.

Thierry Delarue remporte la catégorie AL2 (amputé jambe)

Habitués à en découdre en France comme à l’international, Thierry Delarue (Val De Grimpe) et Julien Gasc (ES Massy), se sont, comme prévu, retrouvés aujourd’hui en finale de la catégorie AL2, et c’est bien Delarue qui s’impose face au local de l’étape. Renaud Candelier (CAF Avenir De Paron) complète le podium.

Anthony Guillen en or dans la catégorie AU2 (amputé bras)

En AU2, le champion de France en titre Anthony Guillen n’aura laissé aucune chance à ses adversaires du jour. Le grimpeur du 8 assure sera comme l’année dernière accompagné sur la deuxième marche du podium par Camille Brassier (Groupe Alpinistes Gaulois). Mathieu Parmier (Tournefeuille Altitude Grimpe) décroche le bronze.

Bruno Longuet et Oriane Ilpide remportent la catégorie AU3 (amputé bras)

Chez les hommes, en catégorie AU3, tout s’est joué dans un mouchoir de poche, haut, très haut dans la voie. Et c’est le nouveau venu sur le circuit Bruno Longuet qui se pare d’or devant Ewen Clodic (Vertige Montfermeil) et Erwan Lievin (Usby Escalade).

Chez les femmes, c’est la grimpeuse de Block’Out Cergy, Oriane Ilpide, qui sort vainqueur de cette finale qui l’opposait à Pauline Peytavin (Le 8 Assure), deuxième, et Daniele Planchet, troisième.

Alois Pottier sur la plus haute marche du podium de la catégorie RP1 (déficience neuro/physio)

En catégorie RP1, Alois Pottier (CAF Caen), l’un des leader de l’équipe de France, a conservé son titre devant Tim Berruyer Galte (Club Escalade La Grimpe) et Max Bichet (Grimpe en tête).

Solene Piret championne de France en RP2 (déficience neuro/physio), faute de grimpeuses en AU2

Si elle est habituée à tout gagner dans sa catégorie AU2, Solenne Piret (Le 8 assure) devait aujourd’hui concourir en RP2 suite à un regroupement de catégorie. Cela n’a pas semblé poser de problème à la grimpeuse parisienne qui s’impose face à Siloe Tetaz (Roc Evasion Annecy), en argent, et Coralie Coffre (Grimp’Attitude), en bronze.

Guillaume Bolloré s’offre son premier titre en RP2 (déficience neuro/physio)

Chez les hommes, Guillaume Bolloré (B’Wall Lorient) s’offre son premier titre de champion de France et monte donc sur le podium accompagné de Mael Greder-Reuter (Gres en tête) et Mathieu Machefert (The Roof Rennes).

Lucie Jarrige en or en RP3 (déficience neuro/physio)

Dans la catégorie RP3, le scénario était le même que pour Solenne Piret pour Lucie Jarrige (Guichen Escalade) qui domine habituellement les circuits national et international en AL2. Et le scénario aura été le même jusqu’au bout avec une nouvelle victoire à la clef pour la multiple championne de France. Pommeline Poirier (Team Vertical’Art) est deuxième, Marine Routhiau (CAF Anjou), troisième.

Bastien Thomas reprend son titre en RP3

Chez les hommes, Bastien Thomas (SMUC escalade) reprend son titre, il était 3e l’année dernière à Tarbes, en s’imposant devant Jean Cheminade (Sud Oise Escalade) et Aurelien Cirotte (Meaux Escalade).

Nicolas Moineau de retour aux affaires en catégorie B1

De retour aux affaires, en compétition, après de nombreuses années, la légende Nicolas Moineau (Cahors escalade) a montré qu’il n’avait rien perdu de son immense talent – qui en doutait ? – en s’imposant, en B1, devant Guillaume Degeneve (Esprit Grimpe) et Stevens Pineau (Tournefeuille Altitude Grimpe).

Elsa Boutel en or en catégorie B3

En catégorie B3, Elsa Boutel Menard (ASPTT Nantes) conserve son titre acquis l’année dernière en étant toute proche du top dans cette finale. Melissa Cesarone (Le 8 assure) décroche l’argent et Daphne Guiguen (Tournefeuille Altitude Grimpe) le bronze.
Chez les hommes, Adrian Maillard (Bou’D’Brousse) s’impose, en topant la voie, devant Clément Sendra (Tournefeuille Altitude Grimpe) mais ne peut prétendre au titre de champion de France, faute d’un nombre suffisant de compétiteurs dans la catégorie.

 

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Hugo Parmentier coche « Papi Chulo », 9a+ à Oliana: le récit complet

16 Mar

Il l’a fait ! Après plus de 35 jours de siège, Hugo Parmentier est venu à bout de son plus gros projet du moment, « Papi Chulo », célèbre 9a+ d’Oliana. Libérée par Chris Sharma en 2008, cette kingline a été répétée plus de 25 fois, et c’est au tour de notre Frenchi d’y poser son nom.


Des débuts difficiles dans la voie

Février 2024, Hugo faisait ses premiers pas dans cette immense ligne d’Oliana. Pour limiter son empreinte carbone, Hugo a choisi de réduire les allers-retours depuis Paris (deux en un mois et demi l’an dernier) et surtout de voyager en train. « Je laissais une voiture à la frontière, je prenais le train de nuit depuis Paris, et ensuite j’avais 1h30 de voiture pour rejoindre Oliana. C’était important pour moi d’éviter de faire des milliers de kilomètres en voiture. »

En 2024, Hugo était encore loin de l’enchaînement : il tombait dès la reprise après un gros repos, à une dizaine de mètres du sol. « La voie se décompose en plusieurs sections, et ça démarre par 10 mètres très intenses, c’est très court, et ça cote  environ 7C+ bloc pour arriver sur un énorme repos au niveau d’une vire où tu peux t’assoir. Et moi, j’avais beau me reposer énormément, je tombais dès le deuxième mouvement en repartant de ce repos, je n’avais donc même pas le temps de rentrer véritablement dans le game… »

Assez frustrant pour la bleausard d’adoption, car parmi les grimpeurs ayant enchaîné la voie, peu ont rencontré des difficultés sur ce passage. Hugo avoue que mentalement, ce n’était pas simple à gérer ; sur ce repos total, il avait tout le temps de cogiter et de ruminer.

La suite de la voie se décompose ainsi:

Un 8c+ d’une quinzaine de mètres, suivi d’un repos très moyen qui posera également des difficultés à Hugo, ce dernier n’étant pas un fin expert des repos de la sorte. « La grosse difficulté de cette voie c’était vraiment de réussir à récupérer à ce moment là pour ensuite pouvoir attaquer sereinement un long 7C bloc jusqu’à un autre repos moyen qui t’amène sur un 8b voie assez court, puis un très bon repos et une petite fin. »

Vous l’aurez compris, cette voie c’est un marathon, et c’est aussi pour ça qu’Hugo l’avait choisi comme projet, un vrai challenge pour lui. « C’est une voie vraiment à l’opposé de ce que je sais faire en escalade, des trucs très très longs avec des repos mauvais c’est vraiment pas du tout mon délire. Moi, toutes les voies dures que j’ai faites c’est plutôt des efforts très courts. »

© William Barcelo

Une année 2025 qui change tout

Après pas mal d’efforts l’année dernière, la voie continue de lui résister. Cette année, il repart à l’assaut de la voie avec toutes les cartes en main. Avec Tess, ils ont aménagé leur van, et un peu plus de confort, ça change tout pour la performance : « On dormait bien, on pouvait bien manger, bien se reposer alors qu’avant, dans le Kangoo, on vivait avec les sacs qui traînaient partout, pas moyen de se doucher, on faisait à manger par terre, c’est tout de suite plus compliqué d’être dans de bonnes conditions. »

L’autre différence majeure dans sa réussite, aura été de vivre ce projet avec sa copine cette année. Plus de soucis pour trouver une personne à l’assurage, d’autant que tous les deux avaient leur projet respectif sur cette falaise. Cette année, Hugo a donc repris le process, et beaucoup mieux préparé selon lui. « Pendant qu’on aménageait notre van, on avait un petit pan et je faisais des tours où je restais dix minutes, et ça m’a vraiment donné une conti suffisante je pense dès le début pour rattaquer dans cette voie quasiment là où je l’avais laissé l’année dernière. »

Autre élément clé : s’être accordé une année pour grimper avec Tess lui a permis d’aborder ses projets avec moins de pression. « Le soir évidemment, et le matin en me réveillant, je pensais à la voie. C’était un peu stressant mais au moment de taper des essais, j’étais beaucoup mieux psychologiquement. »

Ce siège de plus de 35 jours dans la voie aura donc été une véritable aventure, où Hugo aura appris à faire la part des choses, en se rappelant qu’un projet est avant tout un choix, et qu’il ne sert à rien de taper des runs pendant aussi longtemps si l’envie n’est pas là.

Un autre facteur de sa réussite aura été l’aide Laura Rogora qui lui a soufflé une méthode avec un talon très haut, ce qui lui a permis de ne plus faire ce mouvement d’épaule qui lui posait tant de problème l’année dernière et donc de progresser rapidement. « Je suis très vite tombé là-haut.  À la fin il y a un dernier mouvement dur dans le 8b où les gens tombent encore, après 35 mètres d’escalade complètement rôtis, et après trois chutes à ce moment là j’ai fini par refaire la voie. En plus ce jour là il y avait un pote qui était là, Hugo Meunier, qui prenait des vidéos. C’était cool car on a carrément discuté un peu ensemble pendant le run, tu échanges trois mots mais ça ça te fait descendre la pression. »

Ce jour-là, tout était réuni : sa bande de potes, Tess à l’assurage, et même ses parents, venus pour la première fois à la falaise. Un moment parfait pour enfin réaliser ce projet de longue date !

© William Barcelo

Des apprentissages et plein de futurs projets déjà en tête

Si Hugo a choisi un projet comme ça, qui à la base n’était pas du tout dans ce qu’il savait faire, ce n’était pas un hasard. Il fallait selon lui passer par là pour espérer progresser dans sa grimpe. « Il faut que je sois capable de faire des voies très longues, car en falaise, et même en compète, il me manque beaucoup de conti et de rési, donc c’était un projet parfait pour ça. »

L’autre difficulté pour Hugo aura été de tenir dans la longueur. En effet, ce n’est pas son premier 9a+ : en 2019 il cochait déjà « La moustache qui fâche » à Entraygues, et il lui aura fallu beaucoup moins de temps pour en venir à bout (5 jours). « Papi Chulo » n’étant pas réputée pour être extrême dans cette cotation, mentalement il fallait rester accroché.

« C’était difficile psychologiquement de voir les jours se succéder sans avancer dans le projet. Et parfois je me suis même demandé si j’étais vraiment fait pour l’escalade. Et puis finalement, en ce moment j’ai vraiment la forme, donc ça prouve aussi que faire ces efforts-là, ça paye. »

Hugo aura également appris la patience et la persévérance, deux maîtres-mots qui ont toute leur importance dans ce genre de projet. « Ma stratégie à la fin, c’était de mettre un seul essai par jour dans la voie, parce que ça me coûtait trop d’énergie psychologiquement d’en mettre plus, j’avais l’impression de perdre mon temps. Donc voilà, je pouvais aller grimper d’autres lignes, j’ai fait des voies super stylées, de « Fisheye » à « Joe Blau », et j’ai même essayé un peu de « Joe Mama » (9a+)  juste à côté. »

Il nous confiera être ressorti de cette expérience grandi, et il pense d’ores et déjà à ses futurs projets. « Joe Mama » fera incontestablement partie des futures lignes où il posera ses chaussons, après avoir été tout proche de l’enchaînement. D’autres projets lui tiennent également à coeur: « On a un projet d’association, on va essayer de réaliser des fresques du climat dans des clubs, dans quelques salles d’escalade, sur quelques événements, pour sensibiliser aux enjeux environnementaux. »

Et puis bien évidemment, la saison en Espagne va bientôt se terminer, et il sera temps pour Hugo d’aller tâter d’autres falaises, et notamment Céuse prévue pour ce mois d’avril. On vous tiendra bien évidemment informé de la suite de ses aventures sur PlanetGrimpe.

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