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Author Archives: Charles Loury

Dossier: Les spécialistes ont-ils leur place sur l’épreuve du combiné?

24 Août

Suite à ce championnat du monde 2019, nous avons pu analyser d’un peu plus près le format retenu pour les JO, le combiné. Si aux premiers abords, on pourrait croire qu’il faut être très polyvalent pour avoir ses chances, ce n’est au final pas toujours le cas. Explications.

Quelques rappels s’imposent

Comme nous l’avons déjà expliqué de nombreuses fois, le classement du combiné s’obtient en multipliant les places obtenues sur les 3 disciplines: le bloc, la difficulté et la vitesse. Par exemple, si Janja Garnbret gagnait les 3 disciplines, son score final serait de 1x1x1 = 1, soit un meilleur score qu’Akiyo Noguchi qui ferait 2ème partout (2x2x2=8), l’objectif étant bien entendu d’obtenir le plus petit score au total.

Bon jusque là, rien de bien neuf. Maintenant imaginons les performances suivantes avec une grimpeuse ultra spécialiste dans une discipline, et une autre plutôt polyvalente dans toutes:

  • La grimpeuse spécialiste gagne la difficulté, fait 30ème en bloc et 50ème en vitesse, soit un total de 1500 points
  • La grimpeuse polyvalente prend la 15ème place dans toutes les disciplines (vitesse, bloc et difficulté), soit un total de 3375 points

Avant le calcul des points, on aurait pu croire que la polyvalence aurait payé, mais il n’en est rien puisque la grimpeuse polyvalente (dans ce cas précis) obtient un score deux fois plus élevé que la grimpeuse spécialiste. Attention cependant, nous parlons bien de spécialistes étant capables de remporter une épreuve.

Quoiqu’il en soit, pour une épreuve du combiné, ce système de comptage des points ne semble donc pas forcément toujours avantager la polyvalence, et ce au profit des grimpeurs spécialistes. Voici ci-après un exemple plus concret, et surtout réel.

Analyse de l’épreuve du combiné sur les championnats du monde 2019

Reprenons les résultats de ce championnat du monde…

Chez les femmes, il ne fallait pas dépasser les 420 points en qualifications pour aller jouer en finale, et pour les hommes, 432 points. Donc, avec 20 grimpeurs par sexe, si un grimpeur remportait sa discipline de prédilection et prenait la dernière place dans les 2 autres épreuves, il obtiendrait 20x20x1 = 400 points et serait donc rentré en finale! Et c’était d’ailleurs presque le cas de la grimpeuse de vitesse Aleksandra Miroslaw, qui, en qualif, gagne la vitesse, prend la 20ème place en difficulté et la 19ème en bloc, et qui prend son ticket pour la finale (et elle n’est même pas la dernière qualifiée!).

Alors oui on pourrait croire que ce format avantage les grimpeurs de vitesse, mais non, il avantage les purs spécialistes, que ce soit en bloc, en diff ou en vitesse, et nous irions même plus loin en disant qu’il avantage les purs spécialistes de bloc ou de difficulté… Pourquoi? Car il est plus simple d’être un pur spécialiste en difficulté et de sortir du lot en bloc ou vice versa, plutôt que d’être un pur spécialiste en vitesse et de sortir du lot en bloc ou en difficulté: on ne vous apprend rien, la vitesse est une discipline techniquement et physiquement éloignée du bloc et de la difficulté.

Et pourtant, si on regarde le classement final des championnats du monde du combiné, chez les hommes on retrouve un spécialiste de vitesse sur le podium avec Rishat Khaibullin qui prend la médaille de bronze. Mais ne vous y trompez pas, il termine sur le podium pour deux raisons: Il gagne certes la vitesse, mais il ne se laisse pas démonter en difficulté avec une 5ème position, et sans ça, il ne terminerait pas sur le podium… Donc spécialiste de vitesse certes, mais pas bon dernier en difficulté non plus.

Et si on analyse un peu plus finement les podiums de ces championnats du monde, Rishat est le seul spécialiste de vitesse qui répond présent. Tous les autres sont des spécialistes de la difficulté, du bloc, voir des 2 pour certain(e)s.

Autre analyse, pour être sur le podium du combiné, sur les 3 femmes et 3 hommes, seule Shauna Coxsey ne remporte pas une des 3 disciplines (sa meilleure performance est tout de même 2ème en vitesse):

Podium Femme du combine:

  1. Janja Garnbret remporte la difficulté
  2. Akiyo Noguchi remporte le bloc
  3. Shauna Coxsey 2ème en vitesse

Podium Homme du combiné:

  1. Tomoa Narasaki remporte le bloc
  2. Jakob Schubert remporte la difficulté
  3. Rishat Khaibullin remporte la vitesse

Pour résumer, cette épreuve du combiné semble donc bel et bien favoriser les ultras spécialistes d’une discipline puisqu’une victoire dans une des épreuves permet de monter très haut dans le classement. Et au regard de ce que nous avons vu précédemment, il semble plus facile pour le combiné d’être spécialiste de bloc ou de difficulté.

Mais si on y réfléchit bien, ce n’est pas plus mal pour le spectacle de retrouver nos spécialistes (vitesse bloc ou difficulté) habituels en haut du classement combiné, ne serait-ce que pour le spectacle.

À l’avenir, l’idéal serait donc sans doute pour les JO de différencier 4 disciplines, le bloc, la difficulté, la vitesse et le combiné, et, pour que le combiné récompense réellement la polyvalence, réfléchir à un autre système de comptage des points (en les additionnant au lieu de les multiplier? A voir…)

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Micka Mawem, seul français actuellement qualifié pour les JO, revient sur son championnat du monde 2019

24 Août

Alors que les championnats du monde seniors se sont clôturés il y a quelques jours, nous sommes allés à la rencontre de Micka Mawem, le seul français qui réussi à prendre son ticket pour les JO actuellement.

Il nous fait un retour sur l’ensemble de sa compétition en plusieurs points…

L’avant compétition

Pour commencer, on est parti avec toute l’équipe le 4 aout pour une compétition qui démarrait  le 11. L’idée c’était de pouvoir se préparer correctement et récupérer du décalage horaire. Vis-à-vis de l’équipe il y avait une bonne ambiance entre les athlètes, le staff et tous ceux qui étaient du voyage. C’était l’un des premiers voyages avec toute l’équipe où on a eu une aussi grande cohésion entre nous. On a vraiment senti qu’on était une équipe malgré les enjeux qui étaient énormes. Après, c’est sur qu’il y a toujours des moments où chacun reste dans sa bulle mais tout le monde était là pour se soutenir les uns les autres, et ça c’était vraiment top !

Championnat du monde de bloc

Concernant le début de compétition, ça a commencé par le championnat du monde de bloc pour moi. Personnellement je suis arrivé sur ce championnat avec beaucoup moins d’attente que d’habitude. Bien sûr l’idée c’était de faire le meilleur résultat possible, j’y suis allé pour gagner, mais cette saison j’ai eu beaucoup de coups durs, je n’ai pas réussi à grimper à mon niveau, je n’ai pas retrouvé mon flow en compétition. Donc je suis arrivé sur ce championnat du monde avec beaucoup d’interrogations : et la plus grosse était de savoir si j’avais le niveau pour avoir ma qualif pour les JO, le niveau pour aller jouer avec les meilleurs…

Du coup j’ai attaqué le bloc sans savoir ce qui allait se passer. J’y suis allé à fond. On est tombé sur des circuits extrêmement durs. En général toutes les compétitions étaient dures mais le circuit bloc l’était vraiment. Je parviens à grimper dans tous les blocs, j’atteins les zones et les derniers mouvs. Je fais l’un des blocs les plus simples en coordination mais tous les autres étaient vraiment très durs. Pour rentrer en demi-finale il fallait toper deux blocs malheureusement ça ne passe pas et je me classe douzième de ma poule. Donc oui, je suis déçu de ne pas rentrer en demi-finale, le résultat n’est pas top, mais je limite la casse en étant tout proche…

© The Circuit Climbing | IFSC

Championnat du monde de difficulté

Ne pas être pris en demi-finale m’a donné un jour de repos le lendemain avant d’attaquer la difficulté qui est la discipline où je m’entraîne le moins. J’ai commencé à en faire il y a deux mois, j’ai seulement grimpé en diff sans faire d’entrainements « purs » juste pour trouver mon style de grimpe, ma façon de grimper. Donc mon objectif était d’être à mon maximum et c’est ce qui s’est passé: sur les qualifications je me place 45eme. Je ne m’attendais pas à un meilleur résultat. Je suis déjà content de ne pas avoir fait d’erreurs et d’être tombé dans mes voies en étant à bout de force.

Championnat du monde de vitesse

Après les qualifications de la diff, c’était déjà presque plié pour le combiné puisque j’étais 33 ou 34. Tout montrait que rentrer dans les 20 premiers c’était quasiment impossible. A partir de là je savais qu’il fallait que je me mette en condition pour la vitesse, non pas en me disant de faire un résultat que je n’ai jamais fait mais plutôt en me disant de me donner à fond, de ne pas lâcher, de faire comme si je pouvais entrer dans les 20 qualifiés du combiné.

Je suis donc arrivé très concentré sur mon premier run de vitesse. J’ai fait 6,28s, je bats me records qui était de 6,32s donc j’étais super content de moi, je me disais voilà j’ai fait ce que je pouvais. Tout faisait penser que je n’allais pas rentrer dans les 20 premiers car ça dépendait aussi des résultats des autres. Et finalement, ne rien lâcher, avoir fait ce que je savais faire à l’entrainement m’a permis de rentrer dans les 20. C’était un soulagement énorme à ce moment là!

J’étais vraiment fier de ne rien avoir lâché. Ça résume parfaitement mon année où j’ai reçu beaucoup de claques, où tout le monde me répétait que je n’avais pas le niveau, mais je n’ai rien lâché, je savais où je voulais aller et mon objectif de l’année se concrétise Au final et c’était une réelle fierté. C’était vraiment un très bon moment pour moi.

En étant dans les 20, tout était encore à jouer. Je ne pouvais qu’améliorer ma place en bloc et en diff, et en vitesse il fallait seulement que je continue de faire ce que je sais faire. Être dans les 20 engendre forcément énormément de stress, mais voilà, l’objectif était atteint et j’ai profité. Je me suis dit« Profite de ces moments, alors oui il y a l’objectif des J.O mais tu fais parti de la poignée de grimpeurs à être sélectionné pour le combiné donc profite à fond ». Je suis totalement sorti de ma routine, de ce que j’avais l’habitude de faire à l’entraînement pour me laisser grimper librement.

Championnat du monde du combiné

Pour le combiné, sur les qualifs j’ai commencé par la vitesse qui est vraiment la discipline la plus stressante, surtout que je savais  que pour arriver à me classer je n’avais pas le droit à l’erreur. Il fallait absolument que j’arrive à faire autour de 6,30s. Si j’arrivais à être régulier sous les 6,50 c’était déjà bien. Donc je fais mon premiers run, j’y vais à fond, je fais 6,25s et là c’est magnifique, je bats à nouveau mon record et je me classe en troisième position de la vitesse donc c’est vraiment super.

Une troisième place dans les 20 c’était déjà très bien mais il faut tout de suite switcher et aller au bloc. Le bloc c’était ma vengeance. J’y suis allé en me disant que c’était là où je devais m’exprimer et faire quelque chose que je n’avais pas fait cette année : grimper. J’ai appréhendé la compète comme ça, le circuit était encore une fois plutôt relevé mais j’ai fait le job, j’ai retrouvé le Micka qui sait faire des blocs, le Micka efficace, qui sait se battre, qui n’hésite pas et qui est plutôt relâché. Ça me permet de me placer en milieu du tableau dans les 7 ou 8 sur 20, donc je reste dans une bonne moyenne.

Je ressors de ce circuit content de moi, bien sûr on peut toujours mieux faire mais par rapport à tout ce que j’ai pu montrer cette année c’était vraiment bien.

Après sur la diff, mon objectif c’était de me donner à fond et de descendre de ma voie en me disant que j’avais tout donné comme sur les qualifications de la diff quelques jours plus tôt. J’aurais pu rentrer deux trois mouvs en plus mais ça n’aurait pas changé grand-chose à mon classement. Quoiqu’il en soit, je suis descendu en me disant « Yes tu as grimpé, tu n’as pas hésité, tu as tout donné ». Après ça, j’étais assis à côté du frangin et on voyait qu’il était possible de rentrer dans les 7 qualifiés aux Jeux Olympiques, mais ça dépendait aussi des résultats de certains, jusqu’au dernier moment j’ai cru que c’était foutu et finalement ça l’a fait ! Et pour couronner le tout, Adam Ondra qui fait l’erreur de poser son pieds sur le spit et de pousser dessus me permet de rentrer en finale.

Bassa et Micka | © Planetgrimpe

C’était un gros soulagement, et c’était difficile de se remettre en mode compétition pour la finale après avoir eu ma sélection aux JO, mon objectif de l’année! Mais bon pas le choix, j’attaque la finale du combiné pour gagner.

Donc j’ai réattaqué la compétition avec les duels en vitesse où il y avait vraiment beaucoup de stress. Pour résumer je fais une compétition avec pas mal d’erreurs mais je parviens à limiter la casse et à terminer 4eme sur les 8, ce qui était pas mal même si j’étais capable d’aller chercher la deuxième place.

Après sur le circuit de bloc, ils nous ont concocté 3 blocs vraiment extrêmes, on se prend tous des claques sur le premier. Et sur le deuxième pareil ! Les autres avancent un peu plus que moi. J’essaye vraiment d’y aller à fond mais je sais que je n’aurais pas pu faire mieux.

J’ai attaqué mon troisième bloc sans me dire que c’était mort mais plutôt en me disant de ne pas avoir peur de ce qui pouvait se passer. Les minutes défilent, le départ du bloc est vraiment dur, je décide de bien gérer mes repos. À la dernière minute je pars pour faire mon run et je me bats comme jamais : je savais que j’étais lancé pour finir en beauté. J’arrive sur la fin où certains étaient tombés et là je sors ce bloc ! C’était un réel plaisir de sortir un bloc et surtout au dernier moment, le dernier essai, d’autant que je prends la 4èmeplace, donc plutôt bien après la 4èmeplace en vitesse.

Pour la diff, je m’en sors plutôt bien dans le début avec toujours l’objectif de me donner à fond, j’arrive dans le crux de la voie, et en clippant mon poignet se déboite. C’est une ancienne blessure que j’ai depuis un moment, mes poignées sont laxes et ils peuvent se déboiter légèrement. Donc sur ce mouvement j’essaye de ramener mon autre main pour soulager mon poignet, et en me concentrant trop sur mes mains je zippe du talon et c’est terminé.

C’est quelque chose que j’aurai pu anticiper, c’est quelque chose que j’ai aussi sur mon poignet gauche, je l‘avais strappé sur toute la compétition, et avant la diff j’ai senti quelques picotements dans mon autre poignet, mais je ne l’ai pas strappé. Je le regrette, car j’aurai pu terminer en beauté dans ce style de voie. Mais l’essentiel est là, j’ai ma qualif pour les JO !!!

Du coup j’ai 3 mois de préparation supplémentaires car si je devais participer au TQO j’aurai du rester en forme jusque en décembre alors que là je vais pouvoir commencer à me concentrer sur mes points faibles et les travailler pour les JO.

Maintenant je crois les doigts pour que mon frère prenne sa place à Toulouse. Tout est possible quand tu es capable de bien scorer en vitesse ! Je mets ma main à couper qu’on sera aux JO entre frangins en 2020 à Tokyo, ce serait la plus belle chose qui puisse nous arriver !

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Chpt du monde jeunes – Difficulté: Belle brochette de français qualifiés pour les demi finale

24 Août

Après les championnats du monde seniors, c’est au tour des jeunes de faire le show sur les championnats du monde qui se tiennent à Arco du 22 au 31 Aout avec les 3 disciplines au programme: bloc, difficulté et vitesse.

Hier, les bleuets sont entrés dans la course par les qualifications de la difficulté, et on peut dire que ça démarre plutôt bien pour cette jeune équipe de France qui a déjà brillé cette année sur le circuit des coupe d’Europe.

12 français en demi-finale

– Chez les minimes garçons, on retrouvera Mejdi Schalck et Victor Guillermin qui décrochent leur place en demi-finale, en se classant respectivement 8e et 13e.

– En minime fille, Oriane Bertone et Saula Lerondel prennent respectivement la 2ème et la 11ème position.

– En cadette, Camille Pouget  et Luce Douady  se qualifient pour la demi-finale en se classant 7ème et 16ème des qualifs.

– Chez les cadets, Paul Jenft  assure la suite de la compétition avec une 9ème place.

– Du côtés des juniors filles, nos 3 françaises engagées seront toutes les trois au départ des demi-finales, avec de très bons résultats en qualifs : Nina Arthaud et Nolwenn Arc prennent respectivement les 3ème et 5ème places du classement provisoire. Léa Delacquis se classe 11e.

– Chez les juniors garçons, Alistair Duval et Mathieu Miquel se qualifient en prenant respectivement les 3e et 19e places du classement provisoire.

Le programme

Jeudi 22 août : Difficulté

10h : qualifications des juniors garçons, minimes filles et minimes garçons.

Vendredi 23 août : Difficulté

10h : qualifications des juniors filles, cadettes et cadets

Samedi 24 août : Difficulté

10h : demi-finales minimes garçons, minimes filles et juniors garçons,

17h : finales minimes garçons, puis des minimes filles puis des juniors garçons.

Dimanche 25 août : Difficulté

10h : demi-finales cadets, cadettes et juniors filles.

17h : finales cadets puis cadettes et juniors filles.

Lundi 26 août : bloc et vitesse

9h : Qualification du bloc junior garçon

13h30 – 15h30 : qualification vitesse junior filles

15h30 : qualification bloc minimes filles et minimes garçons

17h30 : qualification vitesse cadets

Mardi 27 août : bloc et vitesse

10h : qualifications vitesse cadettes

15h : demi-finales de bloc junior garçons et minimes filles

18h : Finales vitesse pour les junior filles, puis cadettes puis cadets.

Mercredi 28 août : bloc

9h30 : demi-finales bloc minimes garçons

12h30 : finales de bloc minimes filles

16h30 : finales bloc minimes garçons puis finales juniors garçons.

Jeudi 29 août : bloc

9h : qualifications bloc cadets

15h30 : qualifications bloc cadettes et juniors filles

Vendredi 30 août : bloc et vitesse

9h : qualifications vitesse minimes filles

10h : demi-finales de bloc cadets

12h30 : qualifications vitesse minimes garçons

15h : demi-finales de bloc cadettes et juniors filles

17h 30 : qualifications vitesse juniors garçons

Samedi 31 août : bloc et vitesse

10h : finales de bloc cadettes

12h30 : finales vitesse minimes filles, puis minimes garçons puis juniors garçons

16h : finales de bloc junior filles puis cadets

Rappel des français engagés par discipline

  • 15 Français au départ de l’épreuve de difficulté :

Oriane Bertone, Louna Deshayes et Saula Lerondel en minime fille ; Lisa Cherblanc, Luce Douady et Camille Pouget en cadette ; Nolwenn Arc, Nina Arthaud et Léa Delacquis en junior fille ainsi que Victor Guillermin et Mejdi Schalck en minime garçon ; Joshua Fourteau et Paul Jenft en cadet ; Alistair Duval et Mathieu Miquel en junior garçon.

  • 9 Français au départ de la vitesse :

Manon Lebon en minime fille ; Lison Gautron et Capucine Viglione en cadette et Romane Fontelaye en junior fille ; ainsi que Thibaud Desloges et Téo Payet en minime garçon ; Ilian Cherif et Gaetan Petri en cadet et Paul Cheval en junior.

  • 17 Français au départ du bloc :

Zélia Avezou, Oriane Bertone et Saula Lerondel en minime fille ; Luce Douady, Kintana Iltis  et Naile Meignan en cadette ; Flavy Cohaut et Lucile Saurel en junior ; ainsi que Etienne Abriat et Amaury Cabezas en minime garçon ; Eliot Barnabé, Louison Burtin et Paul Jenft en cadet ; Sam Avezou, Léo Favot, Le Cerf Pierre et Nathan Martin en junior garçon.

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Ce qu’il faut retenir des championnats du monde 2019

23 Août

Si vous étiez dans un monde parallèle ces 10 derniers jours, ou simplement en vacances, nous revenons dans cet article sur l’événement de l’année en escalade, les championnats du monde. Après 10 jours de compétitions, il est temps pour nous de tirer un bilan de ce championnat, d’analyser et de commenter les résultats et autres faits marquants.

Un championnat du monde historique et quelques faits marquants

Historique pour plusieurs raisons, la première c’est qu’il s’agit du premier championnat du monde sélectif pour JO. La seconde, c’est qu’une certaine Janja Garnbret a marqué l’histoire de la compétition d’escalade. Avec 3 médailles d’or sur 4 épreuves (difficulté, bloc et combiné), la Slovène  devient la première grimpeuse à réaliser un tel parcours, homme et femme confondu. Il sera très compliqué de faire mieux, car remporter la vitesse en plus des 2 autres disciplines paraît impossible tellement cette dernière s’éloigne des qualités requises pour le bloc et la difficulté.

Comme fait marquant, on peut également retenir la pire finale de bloc d’Adam Ondra, avec 0 zone et 0 top au compteur, et sa capacité à remporter le titre en difficulté 2 jours après. Et que dire de sa non participation en finale du combiné après avoir mis le pied sur un spit en qualification de difficulté? Triste erreur, mais cela fait parti du jeu hélas. Autant l’année dernière lors des championnats du monde, la polémique avait enflé avec un panneau de pub bien mal placé (et qui avait éliminé Sean Mc Coll et Romain Desgranges pour un pied qui traînait), autant là, on ne peut qu’accepter les règles de la compétition.

Si nous avons parlé de Janja Garnbret chez les femmes, chez les hommes il faut retenir le nom de Tomoa Narasaki qui remporte 2 médailles d’or (bloc et combiné), et qui nous a prouvé sa très grande polyvalence en difficulté et en vitesse. Le Japonais sera l’un des favoris pour les JO 2020, et il sera difficile à aller chercher.

À retenir également, l’incroyable retour sur la scène internationale de la britannique Shauna Coxsey après une blessure en 2018 et un début de saison 2019 compliqué pour elle. Avec deux médailles de bronze (en bloc et sur le combiné), il faudra donc également compter sur elle pour les jeux.

Retenons également la blessure d’Alex Megos sur la finale bloc du combiné, blessure qui l’a contraint à abandonner, mais ne vous inquiétez pas, le ticket pour les JO est dans la poche et nous espérons le revoir très vite en forme…

Enfin, pour terminer, notons que peu de grimpeurs spécialistes en vitesse sont représentés en finale du combiné, un homme et une femme pour être exact. Cela vient certainement du fait qu’il est plus simple d’associer le bloc et la difficulté et donc d’espérer jouer le combiné, plutôt que d’associer la vitesse à une autre discipline.

Vous l’aurez compris, ces championnats du monde resteront dans l’histoire, et la perspective des JO est de plus en plus palpable.

Le tableau des médailles

Voici le résumé et le classement des pays en fonction des médailles remportées sur les 4 épreuves: bloc, difficulté, vitesse et combiné.

Le Japon ultra dominant

Ne vous y trompez pas, si le Japon n’arrive pas en tête du classement des médailles, il est néanmoins ultra dominant sur la globalité du championnat du monde. Pour le prouver, une petite statistique intéressante qui consiste à calculer le nombre d’athlètes par pays qui entrent dans le top 10 sur chaque épreuve, hommes et femmes confondus… Voyez plutôt:

Comme vous pouvez le voir sur le tableau ci-dessus, bien que le Japon ne remporte pas le classement des médailles, on constate qu’ils ont une très forte densité d’athlète dans le top 10 de chaque épreuve, excepté en vitesse. Depuis quelques années maintenant, nous vous parlons du Japon comme le pays leader en bloc, les voilà désormais également sur le terrain de la difficulté, et donc logiquement du combiné. Preuve en est, l’équipe Nippone était tellement représentée en finale du combiné qu’ils avaient plus d’athlètes que de places disponibles pour la qualification aux JO qui est, pour rappel, limitée à 2 femmes et 2 hommes par pays. Quelle autre nation peut se payer ce luxe? Clairement aucune.

Comment expliquer cette démesure? Difficile sans une réelle investigation dans le mode de fonctionnement de la fédération japonaise, des directions prises pour l’entraînement et du développement de l’escalade sur place. Le seul point connu actuellement n’est autre que la légendaire discipline des athlètes japonais lors des entraînements, mais cela ne suffit pas à expliquer leur leadership. Nous tenterons d’aller interroger la fédération et les entraîneurs nippons pour en apprendre plus sur leur manière de fonctionner dans la perspective des JO.

L’équipe de France malmenée

Du côté des tricolores, on ne peut pas dire que ces championnats du monde auront été une réussite. Les français sont souvent « proches de », mais cela ne suffit pas à venir concurrencer les nations dominantes que sont le Japon ou la Slovénie.

Le bilan: une médaille de bronze pour Anouck Jaubert en vitesse et une qualification aux JO pour Micka Mawem. Bien entendu, on se réjouit de ces résultats, mais ils ne suffisent pas à faire de l’équipe de France une équipe leader comme elle a pu l’être quelques (dizaines) d’années en arrière.

Non seulement la densité d’athlète dans le top 10 est très faible, mais ajouté à cela nous n’avons aucune réelle tête d’affiche qui pourrait tirer l’équipe vers le haut, pas d’Adam Ondra, de Janja Garnbret ou d’Alex Megos dans nos rangs. N’est-ce pas ce qui manque à cette équipe de France actuellement? Nous n’avons pas la réponse…

Certes nous avons eu les très belles performances de Romain Desgranges ces dernières années, avec notamment sa victoire sur le classement général des coupes du monde de difficulté en 2017, mais cela aura été peut-être de trop courte durée pour réellement créer l’émulation d’une équipe autour d’un leader.

Il serait cependant trop simple d’expliquer la « déroute » française par la seule absence d’un leader. De nombreuses autres questions peuvent se poser… Problèmes d’entraînement? D’entraîneurs? De structures sportives? De suivi? De pôles? De préparation physique? De préparation mentale? de sélections des athlètes? etc…  Beaucoup de questions peuvent émerger, certaines plus objectives et intéressantes que d’autres, et qui de mieux que l’un des entraîneur de l’équipe de France pour y répondre? Nous irons donc prochainement à la rencontre de Sylvain Chapelle, l’un des coachs de l’équipe qui était présent sur ces championnats du monde.

Les qualifiés pour les JO

Comme on vous l’a expliqué dans un précédent article, les 20 hommes et 20 femmes qui participeront aux JO peuvent se sélectionner selon plusieurs critères, dans la limite de 2 femmes et 2 hommes par pays:

  • 7 places sont attribuées suite aux championnats du monde du combiné de Hachioji
  • 6 places sont attribuées suite au Tournoi de Qualification Olympique (décembre 2019)
  • 5 places sont attribuées pour les champions continentaux du combiné 2020
  • 1 place est attribuée au pays hôte (ne permet pas de dépasser le quota de 2 femmes et 2 hommes)
  • 1 place est attribuée par la commission tripartite (regroupant le Comité International Olympique, la Fédération Internationale ainsi que les Comités Nationaux Olympiques)

Ce qui fait 20 au total! Donc si vous avez bien suivi, nous connaissons donc officiellement les 7 premiers qualifiés pour les JO, femmes et hommes, suite à ces championnats du monde du combiné. Pour être exact, au regard de leurs résultats les Japonais rempliront largement leur quota de 2 femmes et 2 hommes pour les JO, et leur place attribuée en tant que pays hôte est donc redistribuée sur ces championnats du monde, ce qui fait donc au total 8 tickets déjà pris pour les JO! Voici donc les 8 premiers élus pour Tokyo 2020:

Femmes:

  • Janja Garnbret
  • Shauna Coxsey
  • Aleksandra Miroslaw
  • Petra Klinger
  • Brooke Raboutou
  • Jessica Pilz

Hommes:

  • Jakob Schubert
  • Rishat Khaibullin
  • Micka Mawem
  • Alexander Megos
  • Ludivico Fossali
  • Sean Mc Coll

En ce qui concerne les Japonais qualifiés, c’est un peu plus flou et les rumeurs fusent. Si Akiyo Noguchi et Tomoa Narasaki semblent avoir acquis leur place pour leur participation aux JO, pour tous les autres, rien n’est moins sûr. Pendant un temps, on entendait dire ici et là que la fédération Japonaise organiserait un événement pour ses athlètes à domicile afin de déterminer le meilleur d’entre eux capable de rejoindre Akiyo et Tomoa. Dans cette perspective, le Japon n’utiliserait qu’un seul ticket (femme et homme) sur ces championnats du monde pour les JO, et prendrait la place réservée au pays hôte pour sa compétition sélective, ce qui, rassurez-vous, ne change rien pour les athlètes des autres nations qualifiés suite aux championnats du monde.

Nous en saurons un peu plus prochainement, car les comités olympiques nationaux ont désormais 2 semaines pour valider la participation des athlètes de chaque pays pour les JO 2020. Oui vous avez bien lu, cela signifie que l’IFSC envoie le nom des grimpeurs qualifiés pour les JO aux comités olympiques nationaux, mais ces derniers ne sont pas dans l’obligation de les accepter (même si il est très rare que cela arrive, le refus est officiellement possible). Donc dans 2 semaines nous saurons si les Japonais partent sur 1 ou 2 grimpeurs pour les JO suite à ce championnat du monde.

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Rudy Dauvillier coche son premier 8B bloc à 14 ans!

22 Août

Rudy Dauvillier, jeune grimpeur réunionnais, vient de cocher son premier 8B bloc sur son île natale avec « Psychopad ». Le bloc se situe dans le secteur Pif Paf dans la Ravine des Colimaçons à St Leu à la Réunion.

Initialement ouvert en 7C+ debout, puis 8A départ assis et enfin 8B rallongé en trav, quelques grimpeurs ont déjà réalisé le 8A et le 8B, dont Grég Sobzack ou encore Alban Levier lors de son passage à la Réunion. Oriane Bertone l’avait également enchaîné du haut de ses 12 ans… C’est donc au tour de Rudy de venir à bout de ce Bloc très haut.

De part sa méthode, Rudy enchaine pas moins de 20 mouvements dans ce bloc et il  lui aura fallu 12 à 13 heures et environs 150 essais et calages avant de l’enchaîner.

Voici son commentaire ci dessous

J’ai travaillé psychopad, ce qui m’a permis de me confronter à de nouveaux mouvements. C’est très enrichissant et intéressant. Un bloc dur de par l’enchainement mais le plus difficile pour moi a été la sortie en haut du bloc. Finalement la partie traversée rallongée du début déroulait bien.
Ce qui a été difficile aussi, c’était de trouver ma méthode et tous les petits calages de précision lors des premières séances. Mais bon j’étais très heureux d’avoir progressé dans ce bloc et d‘avoir réussi à le sortir.

Le portrait de Rudy en quelques mots…

Agé de 14 ans et demi, Rudy est un jeune espoir Réunionnais, membre de l’équipe régionale minime. Durant l’année 2019, il s’est qualifié pour les championnats de France de Bloc et de dificulté où il se sélectionne en finales. Rudy aime les compétitions et il apprécie aussi beaucoup la grimpe en extérieur.

Il réalise son premier 8A bloc « The Diamond » à Hampi en Inde en janvier 2019. Durant ce séjour, il coche également plusieurs 7C (3 en tout) dont « Travers Surfer ». D’autres projets blocs sont actuellement en cours. A suivre donc!

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Tomoa Narasaki domine le combiné, Micka Mawem 7ème.

21 Août

Le dernier round de ces championnats du monde avait lieu aujourd’hui avec la finale du combiné homme. Au programme, les 8 meilleurs grimpeurs qualifiés s’affrontaient sur cette épreuve en enchaînant la vitesse, le bloc et la difficulté.

En tête du classement, Tomoa Narasaki remporte sa deuxième médaille d’or de la semaine après son titre en bloc! Une belle performance avec une régularité exemplaire sur cette finale: 2ème en vitesse et en difficulté, 1er en bloc!

A noter, le forfait d’Alex Megos en cours de finale (sur le bloc 1 précisément) pour cause de blessure. plus d’infos prochainement.

Sans surprise, on retrouve sur le podium l’autrichien Jakob Schubert en argent, sa 3ème médaille de ces championnats du monde après avoir décroché le bronze en difficulté et l’argent en bloc. Il faudra sans aucun doute compter sur lui pour les JO de Tokyo l’année prochaine. Pour compléter ce podium, on retrouve un grimpeur de vitesse, Rishat Khaibullin.

Micka Mawem ne parviendra pas à accrocher le haut du classement de ces finales où il termine 7ème, avec  une 4ème place en bloc et en vitesse, et une 7ème place en difficulté. Mais l’objectif principal est tenu: se qualifier pour les JO!

Nous reviendrons très prochainement avec une analyse complète de cette épreuve du combiné. Restez connectés! D’autant que demain débutent les championnats du monde jeunes à Arco…

Les résultats de la finale

Le replay de la finale

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Combiné: Micka Mawem en finale et un ticket en poche pour les JO!

19 Août

Après les femmes hier, c’est au tour des hommes de prendre le départ des qualifications du championnat du monde du combiné.

Notre seul français en lice, Micka Mawem termine 8eme et dernier qualifié pour la finale, et la bonne nouvelle c’est qu’avec le jeu des quotas (cf. Notre article pour les femmes pour les explications), avec 4 japonais devant lui (et seulement 2 qui participeront aux jeux) il décroche son ticket pour les JO!! Good Job!

Sur ces qualifications, c’est Alex Megos qui mène la danse en remportant la difficulté et le bloc et en terminant 17ème de la vitesse. L’autrichien Jakob Schubert le suit de très près et c’est Tomoa Narasaki qui complète le top 3.

Initialement qualifié en finale, Adam Ondra se fait rattraper pour avoir posé un pied sur un spit en début de voie, et il dégringole dans le classement général à la 18ème place (après une 17ème place en difficulté…). Nous reviendrons plus en détail sur ce qu’il s’est passé dans notre dossier d’analyse…

Enfin, déception pour le canadien Sean Mc Coll qui prend la 10eme position. Mais, comme Jessica Pilz chez les femmes il prend tout de même son ticket pour les JO!

Au jeu des quotas, On connaît donc les premiers noms des qualifiés pour les jeux 2020: Megos, Schubert, Khaibullin, McColl, Mawem et Fossali!

Et comme pour les femmes, seuls les japonais sont indécis sur leur sort, en étant 4 en finale ils ne seront que 2 à être retenus pour les JO.

Les résultats

Pour la suite du programme, les finales femmes du combiné auront lieu cette nuit, et les finales hommes demain. Restez connectés!

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On connait le nom des premières grimpeuses qualifiées pour les JO… avant même les finales!

19 Août

Alors que les qualifications du championnat du monde du combiné frappaient hier pour les femmes, les 8 meilleures ont déroché leur ticket pour la finale de demain. En plus de décerner le titre de championne du monde, cette épreuve du combiné est avant tout un tremplin pour espérer participer aux JO de Tokyo en 2020: en effet, officiellement, les 7 premières grimpeuses de ce combiné pourront participer aux jeux 2020, mais ce n’est pas si simple… Explications!

Afin de bien tout comprendre, il faut d’abord savoir que 20 femmes et 20 hommes auront la chance de participer aux JO. Pour être parmi les 20 heureux élus, plusieurs solutions:

  • 7 places sont attribuées suite aux championnats du monde du combiné de Hachioji
  • 6 places sont attribuées suite au Tournoi de Qualification Olympique (décembre 2019)
  • 5 places sont attribuées pour les champions continentaux du combiné 2020
  • 1 place est attribuée au pays hôte (en cas d’aucun athlète qualifié)
  • 1 place est attribuée par la commission tripartite (regroupant le Comité International Olympique, la Fédération Internationale ainsi que les Comités Nationaux Olympiques)

Donc au total, comme nous vous le disions, 20 places! Mais quelques explications s’imposent… En effet, rappelons que le nombre maximum de participants par pays est de 2 femmes et 2 hommes pour les JO en escalade. Si le Japon qualifie 2 athlètes de chaque sexe suite aux championnats du monde par exemple (en étant dans le TOP 7), la place attribuée au pays hôte est donc remise en jeu car le Japon ne peut pas avoir 3 athlètes sur les JO.

En ce qui concerne ces championnats du monde du combiné féminin, le Japon est déjà sûr de qualifier 2 grimpeuses (avec 4 athlètes en finale sur 8 au total, au moins 2 grimpeuses japonaises termineront dans le top 7 et seront donc qualifiées pour les jO). Cela signifie donc que la place réservée au pays hôte (le Japon) est remise en jeu, et il n’y a donc pas 7 tickets pour les JO mais 8 sur ce championnat du monde du combiné. Les 8 meilleures grimpeuses du combiné ont donc potentiellement une place pour les Jeux 2020. Mais…. sur ces 8 grimpeuses, on compte 4 japonaises et seulement 2 pourront prendre le départ des JO, ce qui ouvre directement la porte aux grimpeuses classées 9eme et 10eme: L’américaine Brooke Raboutou et l’autrichienne Jessica Pilz!

Sont donc également qualifiées: Shauna Coxsey, Janja Garnbret, Petra Klinger et Aleksandra Miroslaw. Seules les 4 japonaises sont encore indécises sur leur sort puisqu’elles ne seront que 2 à se qualifier pour les JO… à suivre donc!

 

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Aucune française ne sera en finale du championnat du monde du combiné

18 Août

Les qualifications féminines du championnat du monde du combiné se sont achevées ce matin, et nous connaissons les 8 grimpeuses qui s’affronteront en finale après demain.

Si quelques surprises sont à noter dans le classement, on retrouvera néanmoins 8 machines de guerre pour la finale. En pôle position, on retrouve la britannique Shauna Coxsey (1ère en bloc, 14ème en vitesse et 3ème en difficulté) qui profite de la petite contre performance de Janja Garnbret en diff (8ème), cette dernière se contenant de la 3ème place du provisoire après les 3 épreuves de ce matin. En 2ème position actuellement après les qualifs, c’est la Japonaise Akiyo Noguchi qui prouve une fois de plus toute sa régularité. Elle sera d’ailleurs accompagnée en finale par 3 autres japonaises, et la moitié des finalistes jouera donc à domicile après demain, et la bataille sera rude car seulement 2 d’entre elles pourront prétendre à une qualification olympique.

Parmi les déceptions, l’Autrichienne Jessica Pilz ne sera pas parvenue à relever la barre après des championnats du monde en demie teinte, elle termine 10ème du combiné. Pour la Slovénie, petite déception également pour la vice championne du monde de difficulté  en titre, Mia Krampl,  qui prend la 14ème place de ce combiné (4e en diff, 19e en vitesse et 14e en bloc).

Du côté des françaises, ni Anouck Jaubert ni Julia Chanourdie ne seront parvenues à entrer dans les 8. Anouck termine 11ème, juste devant Julia 12ème, et elles devront donc tenter de se qualifier pour les JO par un autre moyen (le tournoi de qualification olympique (TQO) à Toulouse dans quelques mois).

Résultats complets

 

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Manu Cornu revient sur sa prestation aux championnats du monde

17 Août

Alors qu’il s’était fixé de gros objectifs sur l’épreuve du bloc et qu’il comptait également aller chercher son ticket pour les JO sur le combiné, Manu Cornu n’aura pas réussi l’exploit. Il revient sur ces championnats du monde, frustrants pour lui.

Un moment vraiment difficile, compliqué et désagréable vient de se passer, vu que la compétition s’arrête prématurément pour moi. Je me sens énervé contre moi même, triste, déçu de mes résultats sur ces championnats du monde.

J’ai bossé toute l’année pour arriver fort sur cette compétition, et je pense que j’étais prêt, en tout cas je ne me suis jamais senti aussi bien à l’entraînement que sur ces derniers mois… Mais la compétition est parfois cruelle… Ca fait plusieurs semaines que je me concentrais sur ce que je devais faire et le faire correctement. Je voulais absolument bien rentrer dans la compétition avec la qualif du bloc, ce que j’ai plutôt bien fait avant de manquer un peu de réussite en demi sur un tour qui était assez brutal. Je finis 16eme après être tombé en haut de 3 blocs. Mais l’objectif principal était la qualif au combiné, donc pas le temps d’avoir des regrets. J’aurais aimé être plus performant mais ce n’était pas catastrophique.

La difficulté est la discipline où je devais le plus me battre pour rester dans le jeu du combiné. Malgré un début de première voie rempli d’erreurs, je ne me suis pas démuni et je me suis bien battu dans les 2 voies, ce qui me classait 22eme du provisoire du combiné avant d’arriver sur ma deuxième discipline forte qui est la vitesse.

J’avais donc 2 places à gagner pour rentrer dans les 20 premiers et accéder aux qualifications du combiné sur une discipline où je sais que mes temps à l’entrainement sont a 70% sur des chronos autour de 6,20. Pas d’excès de confiance mais une attention particulière à finir le boulot, et ce qui ne pouvait pas arriver arriva.

Comme sur les coupes du monde précédente, des zips auront gâché l’aventure. Je n’ai pas été à la hauteur sur la vitesse, je ne peux m’en prendre qu’à moi-même, j’avais toutes les cartes en mains pour me qualifier.

C’est donc dur à accepter à H+10. Je n’arrive pas à croire que je suis autant passé à côté de ma grimpe et de mes objectifs. C’est même dur de trouver des mots pour exprimer ce que je ressens. Je ne suis pas quelqu’un qui apprécie l’échec et même si aujourd’hui c’est dur, je crois qu’il me reste 2 chances de prendre mon ticket pour les jeux. Mon regard doit se tourner vers le TQO à Toulouse, alors je vais souffler quelques jours mais je vais retourner à l’entraînement, retrouver mon mojo pour que la réussite soit dans mon camp et j’espère que tous les potes seront à Toulouse pour m’aider à tout niquer !!!

Je ne prendrai jamais un échec comme une fatalité ou un désastre. Je ne suis pas en dépression, je compte bien relever la tête très vite et agir sur ce que je peux encore changer plutôt que me lamenter et trop parler. Alors on se voit là bas et j’espère que j’aurai de plus belles choses à écrire !! Désolé d’avoir surement déçu certaines personnes, j’espère me racheter le plus vite possible…

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3 français participeront au championnat du monde du combiné!

17 Août

Ils seront finalement 3 à défendre les couleurs de la France sur le championnat du monde du combiné, 2 femmes et 1 homme qui entrent dans les 20 meilleurs à l’issue des 3 épreuves individuelles de bloc, difficulté et vitesse: Julia Chanourdie (16ème), Anouck Jaubert (13ème) et Micka Mawem (19ème).

Pour le calcul, nous multiplions les places obtenues en bloc, difficulté et vitesse (après avoir retiré du classement les athlètes ne participant pas au combiné, d’où des différences avec le classement des épreuves individuelles).

Le classement hommes

1 – Narasaki, T (JPN) (1 x 4 x 12) 48
2- Ondra (CZE) (6 x 1 x 47) 282
3 – Schubert (AUT) (2 x 3 x 48) 288
4 – Fujii (JPN) (4 x 13 x 18) 936
5 – Harada (JPN) (8 x 7 x 21) 1200
6 – McColl (CAN) (13 x 5 x 26) 1700
7 – Megos (GER) (20.5 x 2 x 63) 2600
8 – Fossali (ITA) (50.5 x 61 x 1) 3100
9 – Dohi (JPN) (5 x 24 x 28) 3400
10 – Ruana (USA) (7 x 15 x 36) 3800
11 – Narasaki, M (JPN) (12 x 12 x 27) 3900
12 – Flohé (GER) (3 x 33 x 45) 4500
13 – Chon (KOR) (11 x 21 x 22) 5100
14 – Khaibullin (KAZ) (32.5 x 45 x 4) 5800
15 – Hojer ( GER) (10 x 27 x 24) 6500
16 – Ghisolfi (ITA) (38.5 x 6 x 33) 7600
17 – Kruder (SLO) (9 x 23 x 39) 8100
18 – Coleman (USA) (15 x 25 x 23) 8600
19 – Mawem, M (FRA) (19 x 43 x 11) 9000
20 – Piccolruaz (ITA) (16 x 32 x 19) 9700

Le classement femmes

1 – Garnbret (SLO) (1 x 1 x 15) 15
2 – Noguchi (JPN) (2 x 5 x 26) 260
3 – Coxsey (GBR) (3 x 14.5 x 33) 1400
4 – Ito (JPN) (7.5 x 11 x 19) 1600
5 – Nonaka (JPN) (5 x 21 x 17) 1800
6 – Krampl (SLO) (16.5 x 2 x 59) 1900
7 – Seo (KOR) (13 x 4 x 42) 2200
8 – Kazbekova (UKR) (4 x 13 x 45) 2300
9 – Miroslaw (POL) (47 x 55 x 1) 2600
10 – Niu (CHN) (36.5 x 51 x 2) 3700
11 – Rakovec (SLO) (12 x 9 x 39) 4200
12 – Mori (JPN) (28.5 x 3 x 51) 4400
13 – Jaubert (FRA) (33 x 45 x 3) 4500
14 – Yip (CAN) (7.5 x 30 x 21) 4700
15 – Kura (JPN) (6 x 28 x 36) 6000
16 – Chanourdie (FRA) (38 x 8 x 20) 6100
17 – Pilz (AUT) (30.5 x 6 x 35) 6400
18 – Klingler (SUI) (10 x 23 x 29) 6700
19 – Raboutou (USA) ( 36.5 x 12 x 16) 7000
20 – Lukan (SLO) (19.5 x 7 x 56) 7600

Prochain objectif? Entrer dans les 7 premiers du classement du championnat du monde du combiné qui débute demain afin d’obtenir un ticket pour les JO 2020.

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Première médaille pour le clan Français avec Anouck Jaubert en vitesse. Bassa Mawem passe à côté.

17 Août

Les finales de la vitesse viennent de se terminer et la France décroche sa première médaille sur ce championnat du monde. Et c’est Anouck Jaubert qui redore le blason tricolore en prenant la médaille de bronze. Attendue, la Polonaise Aleksandra Miroslaw ne laissera aucune chance à ses adversaires et remporte son deuxième titre de championne du monde consécutif après Innsbruck l’année dernière. Notre autre française en lice, Aurélia Sarisson prend la 15ème place du classement.

Chez les hommes, on espérait voir Bassa réitérer son énorme performance de l’année dernière où il terminait sur le podium des championnats du monde, ce ne sera pas le cas. Il s’inclinera dès les 1/8 de finale pour se classer à la 13ème place. En tête du classement, on retrouvera l’Italien Ludovico Fossali qui s’impose pour décrocher son premier podium en championnat du monde, et son premier titre par la même occasion!

Dans quelques minutes, un article pour vous parler du combiné, restez connectés…

Résultats

Le replay

La suite du programme

18 Aout 4h – 4h25 Qualif combiné vitesse femme
4h55 – 7h10 Qualif combiné bloc femme
9h10 – 10h50 Qualif combiné diff femme
19 Aout 4h – 4h25 Qualif combiné vitesse homme
4h55 – 7h10 Qualif combiné bloc homme
9h10 – 10h50 Qualif combiné diff homme
20 Aout 9h30 – 9h55 Finale combiné vitesse femme LIVE
10h25 – 12h05 Finale combiné bloc femme LIVE
12h35 – 13h15 Finale combiné diff femme LIVE
21 Aout 9h30 – 9h55 Finale combiné vitesse homme LIVE
10h25 – 12h05 Finale combiné bloc homme LIVE
12h35 – 13h15 Finale combiné diff homme LIVE
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3 français en finale de la vitesse

17 Août

Après un jour de pause hier sur les championnats du monde, place à l’épreuve de vitesse aujourd’hui. Contrairement aux autres disciplines, les qualifications et les finales se jouent dans la même journée. En plus de décerner le titre de champion(ne) du monde, cette épreuve sera également décisive pour déterminer les 20 grimpeurs qui pourront s’élancer sur le championnat du monde du combiné à partir de demain.

3 français en finale de la vitesse

Suite aux qualifications qui viennent de s’achever, on retrouvera 3 français en phase finale tout à l’heure. Anouck Jaubert, très attendue, prend la 3ème place du provisoire avec un temps à 7,45. Devant, on retrouve les adversaires directes de la française, Aleksandra Miroslaw et Mariia Krasavina. Attention également à la Russe Iuliia Kaplina qui est en embuscade juste derrière… Aurélia Sarrisson sera également de la partie sur ces phases finales avec une 14ème place sur ces qualifications.

Pour le camp tricolore, Bassa Mawem fait de même chez les hommes en trustant la 3ème place du provisoire avec un temps à 5,73.  Il est précédé par 2 Russes, Dimitrii Timofeev et Vladislav Deulin.

Nos autres français?

Julia Chanourdie prend la 28ème place de ces qualifs avec un run en 9,33.  Fanny Gibert se classe 36ème. Et chez les hommes, un très bon run de Mickael Mawem en 6,26, qui prend ainsi la 21ème place de ce Championnat du monde de vitesse. Manu Cornu et Romain Desgranges se classent respectivement 41ème et 93ème.

On commence à apercevoir un peu les grimpeuses et grimpeurs qui vont prendre leur ticket pour le championnat du monde du combiné. Côté Français, on peut espérer voir quelques grimpeurs prendre le départ du combiné demain, mais rien n’est encore joué, on vous en dit plus très bientôt…

Dans une petite demi heure, suivez les finales de la vitesse en live sur PG!

Les qualifiés pour les phases finales

La suite du programme

17 Aout 10h30 – 11h30 Finales vitesse homme et femme LIVE
18 Aout 4h – 4h25 Qualif combiné vitesse femme
4h55 – 7h10 Qualif combiné bloc femme
9h10 – 10h50 Qualif combiné diff femme
19 Aout 4h – 4h25 Qualif combiné vitesse homme
4h55 – 7h10 Qualif combiné bloc homme
9h10 – 10h50 Qualif combiné diff homme
20 Aout 9h30 – 9h55 Finale combiné vitesse femme LIVE
10h25 – 12h05 Finale combiné bloc femme LIVE
12h35 – 13h15 Finale combiné diff femme LIVE
21 Aout 9h30 – 9h55 Finale combiné vitesse homme LIVE
10h25 – 12h05 Finale combiné bloc homme LIVE
12h35 – 13h15 Finale combiné diff homme LIVE
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Julia Chanourdie nous donne ses impressions avant l’épreuve de vitesse

16 Août

Alors que nous sommes à la moitié des épreuves de ce championnat du monde, Julia Chanourdie nous livre ses impressions avant d’attaquer la vitesse et éventuellement le combiné si elle se qualifie.

Je suis très heureuse d’avoir pu revivre une finale de championnat du monde, tout comme à Bercy en 2016. Et surtout heureuse d’avoir su rebondir après ma grosse déception sur le championnat du monde de bloc, sur lequel je me suis complètement laissée envahir par les émotions… De plus, au vu des mes dernières coupes du monde de diff que j’ai plutôt subi en me faisant peu confiance, j’avais vraiment l’objectif de m’amuser pour pouvoir donner le meilleur. Même si je ne suis pas complètement satisfaite de ma grimpe en finale, car j’aurais pu temporiser quelques fois plutôt que de foncer comme je l’ai fait, je suis satisfaite d’avoir su répondre présente au bon moment. Demain, place à la vitesse !

Avec 344 points actuellement à l’issue des épreuves de bloc et de difficulté, Julia devra aller chercher la meilleure place possible en vitesse pour espérer gagner sa place pour le combiné. Rappelons que l’objectif est de cumuler le moins de points possible, et que le score se calcule en multipliant les places obtenues sur chaque discipline.

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Bilan, analyses et statistiques de ce championnat du monde de difficulté

16 Août

Comme pour le bloc, après les résultats bruts, il est l’heure d’analyser un peu ce championnat du monde de difficulté…

Janja Garnbret entre dans l’histoire et tire la Slovénie vers le haut

Au cas où vous ne le saviez pas, Janja Garnbret est la première grimpeuse à décrocher le double titre de championne du monde de bloc et de difficulté la même année et durant une même compétition, et elle pourrait bien partir pour le triplé si elle résiste à l’assaut de ses adversaires sur le championnat du monde du combiné… Mais au delà de la performance pure de Janja, il faut surtout noter qu’elle tire l’équipe Slovène vers le haut. En effet, cela faisait un moment que nous n’avions pas vu autant de grimpeuses Slovènes dans le haut du classement, depuis l’époque du trio infernal Gros / Markovic / Vidmar. L’ère Garnbret semble avoir remotivé les troupes, avec de nouvelles têtes qui apparaissent dans le top niveau mondial. Mia Krampl, qui décroche l’argent sur cette épreuve de difficulté était encore junior l’année dernière, et elle décrochait d’ailleurs le titre de championne d’Europe de …. Bloc! Si elle était un peu en dessous sur les demies du bloc il y a deux jours, avec tout de même une belle 17ème place, la Slovénie place clairement en elle l’espoir d’une deuxième femme pour aller concourir aux JO… Et que dire de la 3ème, et non moins forte, mutante slovène, Vita Lukan? 21ème sur l’épreuve du bloc, 7ème hier sur la difficulté, et pour rappel championne du monde de difficulté en junior l’année dernière… On a envie de vous dire qu’heureusement que les quotas sont limités à 2 grimpeuses par par pays pour les JO, car la Slovénie aurait la place d’en envoyer 3 à Tokyo l’année prochaine…

En résumé, une très belle équipe féminine slovène qui risque de faire encore beaucoup parler d’elle…

Mia Krampl | © The Circuit Climbing

Une lutte énorme chez les hommes

Chez les hommes, c’est un combat de titan auquel nous avons assisté. Comme sur l’étape de Chamonix, les meilleurs grimpeurs du monde se sont affrontés, et on retrouve d’ailleurs le même podium de mutants: Ondra / Megos / Schubert, si ça, ça fait pas rêver … Et pourtant ce n’était pas gagner d’avance pour le King Adam Ondra: déstabilisé après l’épreuve de bloc, il parvient à se remettre dans la course, et à remporter une nouvelle fois ce titre qu’il avait abandonné à Jakob Schubert l’année dernière. Un grand bravo! Si il y en a un qui s’est fait oublié ces dernières années et qui revient en surforme cette année, c’est bien le Canadien Sean Mc Coll, et pour cause, il réalise son meilleur résultat sur un championnat du monde depuis Paris en 2012. our être tout à fait honnête, nous placions peu d’espoirs en lui au regard de ses dernières saisons, mais déjà sur les premières étapes de difficulté cette année il avait répondu présent en se plaçant en finale. Avec une 14ème place sur l’épreuve de bloc avant hier, Sean pourrait être un concurrent sérieux pour le combiné, à surveiller donc! Et Tomoa Narasaki dans tout ça? Ne vous inquiétez pas, il fera bien évidemment partie de la lutte pour le combiné, avec son titre de champion du monde en bloc et ses capacités en difficulté (pas toujours régulier encore, mais ça devrait venir) et en vitesse, tout laisse à penser qu’il peut aller chercher le titre.

On vous laisse faire les pronostics pour le combiné entre Ondra, Schubert, McColl et Narasaki… ça s’annonce serré!

Première finale pour le clan français

On attendait un sursaut de l’équipe de France depuis le début de ces championnats du monde, et c’est Julia Chanourdie qui nous montre la voie. Et pourtant, après une décevante prestation en bloc, il a fallu se remettre dedans pour briller en difficulté. Seule française à atteindre les finales depuis le début des épreuves, Julia est l’un de nos espoirs français pour les JO. Ce qu’il lui manque? Peut-être un mental d’acier pour aller chercher le haut du classement, car elle en est capable aussi bien en difficulté qu’en bloc. Il s’agit d’un travail de chaque instant dans la préparation mentale, préparation indispensable selon nous pour pouvoir se dépasser dans un sport où le niveau est devenu monstrueux et où de nombreuses grimpeuses ont les capacités d’aller chercher un top! Il n’y a qu’à regarder les noms des finalistes pour s’en persuader. Quoiqu’il en soit, Julia prendra le départ de la vitesse demain, avec un seul objectif, sa qualification pour le combiné. À suivre!

Pour la petite comparaison avec les autres nations, la France n’est hélas pas dans le top 3 en nombre de finalistes sur les deux épreuves bloc et difficulté:

  • Autriche: 3 finalistes (dont 2 médailles)
  • Slovénie: 4 finalistes (dont 3 médailles)
  • Japon: 10 finalistes (dont 3 médailles)

Quelques stats intéressantes

  • Janja Garnbret première femme à dérocher le titre en bloc et en difficulté la même année
  • La Slovénie plaçait déjà deux grimpeuses sur le podium en 2016 à Paris (Janja Garnbret et Mina Markovic)
  • Première médaille sur un championnat du monde pour Mia Krampl
  • 3ème titre de champion du monde de difficulté pour Adam Ondra (Gijon 2014, Paris 2016 et Hachioji 2019)
  • Jakob Schubert est le seul grimpeur à figurer sur le podium du bloc (argent) et de la difficulté (bronze)

On s’est également amusé à faire des calculs d’apothicaires pour voir un peu où nous en étions pour le classement du combiné. Et hormis quelques grimpeurs dont nous sommes sûrs qu’ils auront leur place quoiqu’il arrive en vitesse (ceux qui ont réalisé de très bonnes places en bloc et en difficulté, Janja Garnbret, Jakob Schubert, Akiyo Noguchi, Tomoa Narasaki, Adam Ondra, …) il est très difficile de pronostiquer les 20 meilleurs…

En effet, prenons cet exemple: Anouck Jaubert comptabilise actuellement 2220 points après avoir multiplié ses places du bloc et de la difficulté. Julia Chanourdie en cumule quant à elle 344 actuellement et est donc largement devant. Mais une victoire d’Anouck et une 30ème place de Julia en vitesse bousculerait le classement. Anouck conserverait 2220 points, et Julia passerait la barre des 10 000 points! Vous l’aurez compris, rien n’est joué, et l’épreuve de vitesse sera déterminante…

La suite du programme

17 Aout 5h30 – 9h Qualifs vitesse homme et femme
12h30 – 13h30 Finales vitesse homme et femme LIVE
18 Aout 4h – 4h25 Qualif combiné vitesse femme
4h55 – 7h10 Qualif combiné bloc femme
9h10 – 10h50 Qualif combiné diff femme
19 Aout 4h – 4h25 Qualif combiné vitesse homme
4h55 – 7h10 Qualif combiné bloc homme
9h10 – 10h50 Qualif combiné diff homme
20 Aout 9h30 – 9h55 Finale combiné vitesse femme LIVE
10h25 – 12h05 Finale combiné bloc femme LIVE
12h35 – 13h15 Finale combiné diff femme LIVE
21 Aout 9h30 – 9h55 Finale combiné vitesse homme LIVE
10h25 – 12h05 Finale combiné bloc homme LIVE
12h35 – 13h15 Finale combiné diff homme LIVE
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Janja Garnbret impériale, Adam Ondra en patron sur les finales de difficulté

15 Août

Les finales de la difficulté viennent de s’achever et quelles finales !!  On ne pouvait pas rêver mieux… retour sur ces finales qui resteront dans l’histoire.

Janja Garnbret l’a fait!

On en parlait depuis un moment, et la Slovène a répondu présente! Après avoir dominé et remporté le titre de championne du monde de bloc, elle récidive en difficulté en ne laissant aucune chance à ses adversaires: elle dominera chaque tour, jusqu’à là finale! On voit mal qui pourrait venir l’inquiéter sur le combiné… Sa compatriote Mia Krampl assure une seconde médaille à la Slovénie en montant sur la seconde marche du podium, et c’est la japonaise Ai Mori qui obtiendra le bronze. Notre seule française engagée, Julia Chanourdie, ne démérite pas et prend la 8eme position dans une finale plus que relevée!

Adam Ondra tient sa revanche

Alors qu’il prenait un coup au moral après la finale du bloc où il n’atteignait aucune zone, le tchèque est revenu dans l’arène histoire de rappeler qu’il reste le meilleur grimpeur du monde. Il remporte le titre de champion du monde de difficulté avec brio, devant des adversaires bien en forme qui le talonnent à un mouvement… Alex Megos et Jakob Schubert réalisent le même score, mais les demies jouent en faveur de l’allemand: Alex prendra donc l’argent, laissant le bronze à Jakob. Le champion du monde de bloc, Tomoa Narasaki se classe 4ème sur cette finale.

Comme pour le bloc, retrouvez ce soir une analyse plus complète de cette épreuve de difficulté.

Les résultats des finales

Le replay des finales

La suite du programme

17 Aout 5h30 – 9h Qualifs vitesse homme et femme
12h30 – 13h30 Finales vitesse homme et femme LIVE
18 Aout 4h – 4h25 Qualif combiné vitesse femme
4h55 – 7h10 Qualif combiné bloc femme
9h10 – 10h50 Qualif combiné diff femme
19 Aout 4h – 4h25 Qualif combiné vitesse homme
4h55 – 7h10 Qualif combiné bloc homme
9h10 – 10h50 Qualif combiné diff homme
20 Aout 9h30 – 9h55 Finale combiné vitesse femme LIVE
10h25 – 12h05 Finale combiné bloc femme LIVE
12h35 – 13h15 Finale combiné diff femme LIVE
21 Aout 9h30 – 9h55 Finale combiné vitesse homme LIVE
10h25 – 12h05 Finale combiné bloc homme LIVE
12h35 – 13h15 Finale combiné diff homme LIVE
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Anouck Jaubert fait le point après l’épreuve de bloc et de difficulté

14 Août

Si elle figure parmi les favorites pour les championnats du monde de vitesse, Anouck Jaubert joue également le jeu du combiné et vient donc de participer aux épreuves de bloc et de difficulté. Elle nous livre en quelques mots ses impressions avant d’attaquer sa discipline de prédilection!

Globalement je suis plutôt contente! En bloc le circuit m’a bien réussi et je n’étais pas loin d’aller chercher une très belle place. J’ai vraiment pris du plaisir à grimper !
En diff c’est plus difficile pour moi et je finis 60ème… Mais j’ai réussi à mettre en place ce que je travaille à l’entraînement donc c’est positif.
C’est donc une belle entame dans ce championnat du monde, mais le vrai combat sera d’aller chercher la première place en vitesse samedi ; résultat presque indispensable pour rivaliser sur le combiné…

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Bilan, analyses et statistiques de ce championnat du monde de bloc

13 Août

On connait désormais le nom des deux premiers champions du monde 2019, Janja Garnbret et Tomoa Narasaki qui remportent brillamment le titre tant convoité. Après vous avoir fait suivre en live les différents rounds de ce championnat du monde de bloc, nous revenons plus en détail sur certains points.

Des ouvreurs qui sont passés à côté…

On ne va pas tourner autour du pot, côté ouverture, ces championnats du monde nous laissent un goût amer… que ce soit en demi-finale chez les femmes où nous n’avons vu que 7 tops sur 80 possibles, ou pire, en finale homme où un seul grimpeur parvient à tenir les bacs finaux de deux blocs seulement, soit 2 tops au total, on peut clairement dire que les ouvreurs sont passés à côté sur ces deux tours là… Et cela est bien dommageable, notamment pour les hommes où la médaille d’argent et la médaille de bronze sont décrochées avec 0 blocs au compteur, ce qui signifie que les grimpeurs n’ont pas pu s’exprimer au mieux. Le classement en est-il pour autant biaisé? Peut-être nous dirons certains…  Il n’y a qu’à voir le score d’Adam Ondra, qui ne validera aucune prise de zone! Quand on met trop l’accent sur les mouvements dynamiques et/ou de coordination, on obtient une finale ce la sorte…

Mais au delà du résultat, ces championnats du monde sont aussi l’occasion de faire une répétition générale en terme d’organisation et d’ouverture avant les JO 2020 qui se dérouleront à Tokyo. Autant vous dire que visuellement parlant, une finale avec 2 tops risquent de ne pas faire une grosse audience auprès des téléspectateurs néophytes qui vont rapidement s’ennuyer. Il faudra donc sérieusement revoir la copie d’ici là et proposer des blocs visuels pour le spectateurs, qui font le classement, et surtout qui permettent aux grimpeurs de s’exprimer pleinement.

Un bilan mitigé pour l’équipe de France en bloc mais…

Côté Français, on ne peut pas dire que les résultats soient à la hauteur des espérances hélas. Chez les femmes, Fanny Gibert était toute proche de décrocher son ticket pour la finale, mais quelques micro-erreurs dans une demi-finale ultra dure lui auront été fatales. Avec une 9ème place en bloc, elle place néanmoins ses pions assez favorablement pour le moment pour aller jouer la suite de la compétition avec le combiné en ligne de mire.

Luce Douady n’aura quant à elle rien à regretter, car pour une première participation alors qu’elle n’est que cadette, elle s’en sort plutôt bien avec une 20ème place au général.

Pour Julia Chanourdie, c’est en revanche un peu la douche froide, car même si le bloc n’est pas sa discipline de prédilection, elle n’en reste pas moins une discipline où elle est capable d’exceller (9ème du classement général des coupes du monde cette saison), et une 43ème place risque d’être compliqué à remonter pour le combiné, et ce même avec une bonne place en difficulté (car la vitesse sera plus difficile à appréhender). Anouck Jaubert se place quant à elle 38ème, mais ses chances de victoires en vitesse pourrait lui permettre de rattraper le retard à condition qu’elle parvienne à bien s’exprimer en difficulté.

Chez les hommes, Manu Cornu ne sera pas parvenu à réaliser l’exploit d’une finale, voir plus, d’une médaille. Son parcours s’arrête brusquement en demi-finale, et il se contente de la 16ème place. Bien que cette place soit une réelle déception en bloc, sa polyvalence pourrait bien le sauver pour le combiné. Il va donc falloir garder la tête froide, oublier le bloc et penser « JO », à suivre donc. Pour Romain Desgranges pas de surprise, bien qu’il jouait le jeu du combiné, son principal objectif n’en reste pas moins la difficulté, et ce n’est pas sa 69ème position en bloc qui va l’arrêter. En revanche, le spécialiste du bloc, Micka Mawem, réalise comme Manu un score en dessous de ses objectifs puisqu’il ne passe pas la barre des qualifs et se contente de la 23ème position. Un peu moins polyvalent que Manu, notamment pour la difficulté, il devra aller chercher sa place pour le combiné. Enfin, son grand frère, Bassa Mawem, bien que le bloc ne soit pas sa spécialité, termine très loin dans le classement, 67ème. Mais rien n’est perdu, car une victoire en vitesse (et on sait qu’il en est capable) pourrait le remettre sur les rails du combiné également!

Vous l’aurez compris, l’équipe de France n’aura pas brillé sur ces championnats du monde de bloc, en revanche, tout reste ouvert pour une éventuelle qualification pour le championnat du monde du combiné. Nous en saurons un peu plus après l’épreuve de difficulté qui débute demain.

Quelques stats intéressantes

  • Janja Garnbret devient la première femme à obtenir le titre de championne du monde de bloc 2 fois de suite
  • Akiyo Noguchi remporte la 5ème médaille de sa carrière sur un championnat du monde
  • Shauna Coxsey remporte la première médaille de sa carrière sur un championnat du monde
  • Jakob Schubert est médaillé d’argent avec seulement 4 tops sur toute la compétition (sur 13 blocs au total)
  • Yannick Flohé, médaillé de bronze ici, était 41ème sur les championnats du monde 2018 à Innsbruck
  • La pire finale de la carrière d’Adam Ondra avec 0 top et 0 zones
  • 2ème titre de champion du monde de bloc pour Tomoa Narasaki

Suite du programme

14 Aout 3h – 12h45 Qualif difficulté homme et femme
15 Aout 4h – 6h30 Demi finale difficulté homme et femme LIVE
12h – 13h Finale difficulté femme LIVE
13h – 14h Finale difficulté homme LIVE
16 Aout PAUSE
17 Aout 5h30 – 9h Qualifs vitesse homme et femme
12h30 – 13h30 Finales vitesse homme et femme LIVE
18 Aout 4h – 4h25 Qualif combiné vitesse femme
4h55 – 7h10 Qualif combiné bloc femme
9h10 – 10h50 Qualif combiné diff femme
19 Aout 4h – 4h25 Qualif combiné vitesse homme
4h55 – 7h10 Qualif combiné bloc homme
9h10 – 10h50 Qualif combiné diff homme
20 Aout 9h30 – 9h55 Finale combiné vitesse femme LIVE
10h25 – 12h05 Finale combiné bloc femme LIVE
12h35 – 13h15 Finale combiné diff femme LIVE
21 Aout 9h30 – 9h55 Finale combiné vitesse homme LIVE
10h25 – 12h05 Finale combiné bloc homme LIVE
12h35 – 13h15 Finale combiné diff homme LIVE
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Janja Garnbret championne du monde de bloc!

13 Août

On s’y attendait, la slovène Janja Garnbret était l’ultra favorite de ces première finales de championnat du monde après avoir remporté toutes les étapes de coupe du monde de bloc cette année.  Et elle aura répondu présente sur ces finale en étant la seule à toper 3 blocs, ce qui l’amènera directement sur la plus haute marche du podium. Derrière, aucune autre concurrente ne pourra en faire autant: Akiyo Noguchi se contente de la médaille d’argent avec 2 blocs au compteur,  et c’est la britannique Shauna Coxsey qui décroche le bronze, une médaille plutôt inattendue pour Shauna qui n’était pas au meilleur de sa forme cette saison.

Résultats de la finale

Le Replay de la finale

La suite du programme

13 Aout 13h – 14h30 Finale bloc homme LIVE
14 Aout 3h – 12h45 Qualif difficulté homme et femme
15 Aout 4h – 6h30 Demi finale difficulté homme et femme LIVE
12h – 13h Finale difficulté femme LIVE
13h – 14h Finale difficulté homme LIVE
16 Aout PAUSE
17 Aout 5h30 – 9h Qualifs vitesse homme et femme
12h30 – 13h30 Finales vitesse homme et femme LIVE
18 Aout 4h – 4h25 Qualif combiné vitesse femme
4h55 – 7h10 Qualif combiné bloc femme
9h10 – 10h50 Qualif combiné diff femme
19 Aout 4h – 4h25 Qualif combiné vitesse homme
4h55 – 7h10 Qualif combiné bloc homme
9h10 – 10h50 Qualif combiné diff homme
20 Aout 9h30 – 9h55 Finale combiné vitesse femme LIVE
10h25 – 12h05 Finale combiné bloc femme LIVE
12h35 – 13h15 Finale combiné diff femme LIVE
21 Aout 9h30 – 9h55 Finale combiné vitesse homme LIVE
10h25 – 12h05 Finale combiné bloc homme LIVE
12h35 – 13h15 Finale combiné diff homme LIVE
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Luce Douady se livre après le premier round en bloc

11 Août

Après Fanny Gibert, c’est au tour de l’outsider de l’équipe de France, Luce Douady, de nous livrer ses impressions après ce premier tour de qualification sur les championnats du monde de bloc.

Les qualifs c’était vraiment dément, les blocs étaient tops! Je suis vraiment bien rentrée dans mon circuit: je fais le bloc 1 à-vue qui était un peu dans mon anti style, et ça m’a bien aidé car je n’ai pas eu la zone du bloc 2, suite à un entêtement dans une mauvaise méthode… grâce à ça j’ai pu prendre tous les risques et tout donner dans ma fin de circuit qui se termine bien: j’enchaîne les blocs 3 et 5 en 3 essais, je me suis fait trop plaisir dedans ! Du coup pour résumer côté grimpe il y a eu des erreurs, des doutes, je n’ai pas vraiment réussi à grimper comme je le voulais mais côté résultats le jeu continue et ça, ça fait trop rêver ! Je sais ce que j’ai à mettre en place pour les demies, je sais que je ne pourrai que faire mieux ! Je suis hyper contente et j’ai vraiment hâte de prendre un maximum de plaisir. Sans me prendre la tête, juste profiter de grimper, faire ce que j’aime c’est quand même magique de vivre ça !

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Impressions de Fanny Gibert après les qualifs de bloc

11 Août

Après de très belles qualifications en bloc, Fanny Gibert nous livre ses premières impressions, à écouter ou à lire, au choix…

Lecteur audio

 

Je suis bien contente d’être au Japon, on s’éclate, c’était trop bien cette petite semaine d’entraînement avant les mondes. Et là les qualifs de bloc sont passées et c’est un gros gros soulagement. Ça fait plaisir parce que c’est toujours très compliqué une qualif de championnat du monde, et j’avais bien ratée celle de 2016 à Bercy. J’avais beaucoup de doutes et d’appréhensions, pas mal de stress, et là c’est passé donc c’est trop bien, j’ai réussi à mettre en place tout ce que je voulais, à grimper avec le smile et la petite étincelle pour aller faire des blocs de oufs, je suis comblée, c’est génial !

Du coup dans le circuit je m’en sors vraiment bien, je fais 4 blocs, il n’y a que Akiyo qui fait les 5 blocs et dans celui que je rate j’étais bien partie mais ça ne l’a pas fait au final. Il y avait quand même du bon à prendre, dans l’ensemble c’est tout positif, mes blessures au genou et au coude ça tient la route, et je suis à l’aise dans ma grimpe et bien dans ma tête. Maintenant il faut patienter, ça va être bizarre d’avoir un jour de repos avant d’attaquer les demi et les finales, mais c’est une belle première journée, je suis hyper contente.

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Chpt du monde – J1: Janja Garnbret survole les qualifications en bloc, 2 françaises en demie!

11 Août

Les championnats du monde 2019 ont démarré aujourd’hui avec les qualifications de bloc pour les femmes. 90 grimpeuses s’étaient données rendez-vous pour ce premier round, et sans surprise, Janja Garnbret fait le show en étant la seule à réaliser les 5 blocs à-vue… presque trop facile! Mais la concurrence n’est pas si loin puisque dans son groupe elles seront 3 autres grimpeuses à sortir tous les blocs: La Suissesse Petra Klingler, la japonaise Nanako Kura et la toute jeune Coréenne Chaehyun Seo. Découverte sur les étape de coupe du monde de difficulté, Chaehyun est visiblement également très talentueuse en bloc et pourrait bien donner du fil à retordre à la grande favorite, Janja Garnbret…

Dans l’autre groupe, seule la bloqueuse japonaise Akiyo Noguchi frappe fort en enchaînant les 5 blocs de qualification.  Avec 4 blocs au compteur, Fanny Gibert réalise un superbe round de qualif en prenant la 3ème place de son groupe: le ticket pour les demi-finales est donc dans la poche! Elle sera accompagnée côté français par la jeune outsider dont nous vous avons déjà parlé, Luce Douady, qui termine 13ème de ces qualifications (7ème de son groupe), ça promet pour a suite. Les autres françaises Anouck Jaubert et Julia Chanourdie terminent respectivement à la 37ème et 43ème place et la compétition de bloc s’arrête là pour elles.

Petite déception également pour la bloqueuse britannique Shauna Coxsey qui était malade hier semble-t-il, et qui, bien qu’elle prenne son ticket pour les demi-finales, termine relativement loin de la tête du classement de ces qualifications, 15ème.

Notons également que la coréenne Kim Jain semble de retour de blessure puisqu’elle participait à l’épreuve de bloc où elle termine à une honorable 25ème place: sera-t-elle d’attaque pour venir rivaliser dans le haut du tableau en difficulté? À voir…

Les qualifiés en demi-finale

Le Replay des qualifications bloc femmes

La suite du programme

12 Aout 3h – 8h15 qualifs bloc hommes
13 Aout 2h – 4h15 Demi finale bloc femme LIVE
5h45 – 8h Demi finale bloc homme LIVE
9h45 – 11h15 Finale bloc femme LIVE
13h – 14h30 Finale bloc homme LIVE
14 Aout 3h – 12h45 Qualif difficulté homme et femme
15 Aout 4h – 6h30 Demi finale difficulté homme et femme LIVE
12h – 13h Finale difficulté femme LIVE
13h – 14h Finale difficulté homme LIVE
16 Aout PAUSE
17 Aout 5h30 – 9h Qualifs vitesse homme et femme
12h30 – 13h30 Finales vitesse homme et femme LIVE
18 Aout 4h – 4h25 Qualif combiné vitesse femme
4h55 – 7h10 Qualif combiné bloc femme
9h10 – 10h50 Qualif combiné diff femme
19 Aout 4h – 4h25 Qualif combiné vitesse homme
4h55 – 7h10 Qualif combiné bloc homme
9h10 – 10h50 Qualif combiné diff homme
20 Aout 9h30 – 9h55 Finale combiné vitesse femme LIVE
10h25 – 12h05 Finale combiné bloc femme LIVE
12h35 – 13h15 Finale combiné diff femme LIVE
21 Aout 9h30 – 9h55 Finale combiné vitesse homme LIVE
10h25 – 12h05 Finale combiné bloc homme LIVE
12h35 – 13h15 Finale combiné diff homme LIVE
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J-1 pour les championnats du monde: toutes les infos à connaître!

10 Août

253 athlètes, 39 nations, nous voilà à la veille du lancement des championnats du monde 2019 qui se déroulent à Hachioji cette année dans la banlieue de Tokyo.

Même si ces championnats du monde ressembleront beaucoup à ceux de l’année dernière à Innsbruck en terme d’organisation avec les 3 disciplines représentées (bloc, difficulté, vitesse) + le combiné, la particularité cette année sera bien évidemment que les grimpeurs pourront jouer leur qualif pour les JO sur l’épreuve du combiné. Mais attention, même si beaucoup sont là pour décrocher leur ticket pour les jeux, d’autres n’ont d’autres perspectives que de briller dans leur discipline de prédilection sans participer aux autres épreuves, le titre de champion du monde restant toujours aussi prestigieux…

Explications pour l’épreuve du combiné et la qualification aux JO…

Les championnats du monde vont démarrer par les disciplines du bloc, de la difficulté et de la vitesse. À l’issue de ces championnats du monde « classiques », un classement combiné sera effectué pour les grimpeurs ayant participé aux 3 disciplines: pour cela, il suffit de multiplier la place obtenue sur chaque discipline, par exemple, si un athlète gagne les 3 disciplines, son score sera de 1 x 1 x 1 = 1, soit le meilleur score possible, donc au plus le score est petit, au meilleur sera le classement du grimpeur en question.

Suite à ce classement du combiné réalisé à partir des 3 disciplines des championnats du monde, seuls les 20 meilleures femmes et 20 meilleurs hommes pourront prendre le départ du championnat du monde du combiné qui se déroulera du 18 au 21 Aout, sur le format olympique: sur une même journée les 20 meilleurs athlètes enchaîneront une épreuve de vitesse, de bloc et de difficulté. Le classement sera ensuite réalisé de la même manière que précédemment en multipliant les places obtenues dans chaque discipline, et les 8 premiers participeront alors à la finale du combiné, avec de nouveau une épreuve de vitesse, de bloc et de difficulté. Et c’est suite à cette finale que nous connaîtrons les noms des premiers grimpeurs qualifiés aux jeux: les 7 premières femmes et 7 premiers hommes décrocheront le précieux sésame! Simple non? Pas tant que ça, car ce n’est pas terminé… Pour les JO, une limite de 2 femmes et 2 hommes par pays a été mise en place. Et si un pays plaçait 3 hommes dans les 7 premiers du classement des championnats du monde du combiné? Et bien le moins bien classé ne prendrait pas son ticket pour Tokyo en 2020, et ouvrirait les portes au premier grimpeur non qualifié, celui qui a terminé 8ème de ces championnats du monde du combiné.

Nous reviendrons plus en détails sur toutes les façons de se qualifier aux JO dans un prochain article, car comme vous pouvez vous en douter, les championnats du monde ne sont pas le seul moyen d’obtenir un ticket pour Tokyo 2020…

Le point sur l’équipe de France et les forces en présence

Si nos outsiders défendront nos couleurs sur une seule discipline, on pense notamment à Nina Arthaud en diff, à Luce Douady en bloc ou à Aurelia Sarrisson en vitesse, nos autres athlètes iront tous jouer le jeu du combiné, même si l’un des objectifs est également d’aller décrocher l’or sur leur discipline de prédilection.

Ainsi, s’ajouteront à nos outsiders chez les femmes, Anouck Jaubert, Fanny Gibert et Julia Chanourdie, et chez les hommes Manu Cornu, Micka Mawem, Bassa Mawem et Romain Desgranges, et tous auront à coeur d’aller chercher une médaille ou un ticket pour les jeux!

Adam Ondra, victorieux sur l’étape de coupe du monde de Chamonix | © Planetgrimpe

On ne se livrera pas ici au jeu des pronostics, car le niveau est tellement élevé est dense que tout peut arriver, et il est clair qu’il y aura une très forte concurrence, à commencer par le tchèque Adam Ondra qui n’a qu’un seul objectif en tête: décrocher son billet pour les JO. Au vu de son état de forme actuel, il est selon nous l’un des grands favoris. Mais attention, les têtes d’affiches seront de la partie: l’Autrichien Jakob Schubert est en forme également cette année aussi bien en bloc qu’en diff, et vise également sa place pour Tokyo, tout comme Tomoa Narasaki, ou encore le canadien Sean Mc Coll qui revient en force cettesaison après quelques années en dent de scie. Chez les femmes, il faudra surveiller l’inévitable Janja Garnbret, qui, pour nous, et LA favorite de ces championnats du monde: bien qu’elle se soit fait légèrement malmenée sur les dernières étapes de difficulté, elle reste clairement au dessus sur le combiné bloc/diff, et ne démérite pas en vitesse. Attention également aux japonaises Akiyo Noguchi et Miho Nonaka, ou encore à l’autrichienne championne du monde en titre en difficulté, Jessica Pilz.

Mais gardez à l’esprit que nous sommes loin de vous étaler toutes les forces en présence, et nous ne sommes pas à l’abri de quelques surprises…

Le programme complet

Voici ci-dessous le programme complet de ces championnats du monde, avec les heures françaises. Bien entendu, vous pourrez suivre l’ensemble de la compétition sur PG, avec les lives, les résultats, les résumés et autres interviews… Alors restez connectés!

11 Aout 3h – 8h15 qualifs bloc femmes
12 Aout 3h – 8h15 qualifs bloc hommes
13 Aout 2h – 4h15 Demi finale bloc femme
5h45 – 8h Demi finale bloc homme
9h45 – 11h15 Finale bloc femme
13h – 14h30 Finale bloc homme
14 Aout 3h – 12h45 Qualif difficulté homme et femme
15 Aout 4h – 6h30 Demi finale difficulté homme et femme
12h – 13h Finale difficulté femme
13h – 14h Finale difficulté homme
16 Aout PAUSE
17 Aout 5h30 – 9h Qualifs vitesse homme et femme
12h30 – 13h30 Finales vitesse homme et femme
18 Aout 4h – 4h25 Qualif combiné vitesse femme
4h55 – 7h10 Qualif combiné bloc femme
9h10 – 10h50 Qualif combiné diff femme
19 Aout 4h – 4h25 Qualif combiné vitesse homme
4h55 – 7h10 Qualif combiné bloc homme
9h10 – 10h50 Qualif combiné diff homme
20 Aout 9h30 – 9h55 Finale combiné vitesse femme
10h25 – 12h05 Finale combiné bloc femme
12h35 – 13h15 Finale combiné diff femme
21 Aout 9h30 – 9h55 Finale combiné vitesse homme
10h25 – 12h05 Finale combiné bloc homme
12h35 – 13h15 Finale combiné diff homme

 

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Belle coche pour Stefano Carnati avec « Thor’s hammer », 9a à Flatanger

07 Août

Après « Biographie » l’année dernière, l’Italien Stefano Carnati vient de réaliser une nouvelle belle perf avec « Thor’s Hammer », 9a à Flatanger.

Une King Line de 60m !! J’ai mis 3 jours à travailler toutes les séquences, mais pas simple avec les prises mouillées en début de voie. Je pense que c’est plus dur que les autres 9a que j’ai réalisé, mais j’ai moins d’expérience que les autres répétiteurs qui ont réalisé cette voie 😉

Pour info, Adam Ondra a ajouté une 2ème longueur en 9a+ à cette voie, mais l’ensemble reste invaincu et serait estimé à 9b+ par le Tchèque…

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Portrait: Gregoire de Belmont, de Renault à Arkose, toute une histoire…

07 Août

Arkose, Snap, Mroc, MurMur ou encore Oskare, ces marques vous disent peut-être quelques chose…? Elles appartiennent toutes au même groupe, Arkose&co. Créé en 2013 et porté par 4 associés entrepreneurs partageant des valeurs éthiques et éco-responsables, ce groupe est né d’une passion pour la grimpe et la convivialité.

Adeptes des valeurs véhiculées par ces marques et plutôt fans des blocparks Arkose, nous sommes donc allés à la rencontre d’un des associés du groupe, Gregoire de Belmont. Il a accepté de répondre à toutes nos questions, sans détour. 


Peux-tu te présenter en quelques mots pour ceux qui ne te connaissent pas?

Je m’appelle Grégoire de Belmont, l’un des 4 associés opérationnels du groupe arkose&co. Je gère plus spécifiquement les problématiques de stratégie et développement, ainsi que de marketing et com. J’ai 43 ans et je grimpe depuis l’âge de 16 ans. Je n’ai jamais été super fort, j’ai arrêté assez rapidement les compètes quand je suis arrivé à Grenoble pour mon école d’ingénieur. J’y ai passé 3 ans à grimper, randonner à ski, freerider beaucoup, faire du ski de bosses, de la montagne, de la cascade de glace, un peu d’alpi et beaucoup la fête… Puis je suis allé à Paris faire un 3ème cycle marketing et gestion, et je n’ai plus jamais quitté cette ville qui m’a envoûté. Je me suis mis à fond au bloc depuis que je suis là, à Bleau mais aussi dans l’unique salle de bloc française alors (en 1999) : Antrebloc.

Raconte nous ton parcours avant de lancer Arkose.

J’ai démarré ma carrière chez Renault, puis rapidement chez Thomson multimédia en tant que chef produit sur les TV à écran plats (rappelons que ça démarrait tout juste à l’époque, en 2003 !). J’ai quitté les grandes marques en 2006 pour rejoindre 2 collègues de Thomson (qui sont devenus des potes) pour monter la filiale européenne d’un groupe Singapourien qui voulait lancer sa marque de produits électronique (TV, audio, etc) en europe. J’y ai été en charge de la partie marketing-com, développement produit, gestion des opérations. Ça a duré presque 10 ans. On s’est bien marrés, on a beaucoup bossé, et puis soudain j’en ai eu marre d’importer des produits chinois et de pousser à leur consommation en Europe, je voulais quelque chose de plus éthique ….

Pourquoi t’être lancé dans ce projet fou des salles d’escalade?

Je t’avoue que ça commençait à me titiller sévère après avoir vu se monter BO, puis Blocbuster… j’ai commencé à en parler avec des potes, et puis comme j’avais du temps j’ai commencé à monter un projet sur Lyon avec un super bon pote, Nelson. C’est à ce moment que j’ai rencontré ceux qui sont devenus mes associés : Lyes, Samy et Steve. Ils venaient d’ouvrir la salle de Montreuil, je leur ai proposé d’enchainer tout de suite à Lyon, ils ont dit banco, j’ai tout investi dans Arkose et 2 mois après l’ouverture de la première salle on était déjà en train de visiter des locaux à Lyon. Le fait d’être 4 nous a énormément aidé à développer rapidement : plus d’argent et plus de temps, on était 2 à développer et les 2 autres exploitaient les salles et s’assuraient que ça tournait bien.

Et d’ailleurs, pourquoi ce nom, Arkose?

C’est un nom de roche, ça ne contient pas un « bloc-quelquechose », et c’est de cette roche qu’est constitué le superbe rocher d’Uluru en Australie.

Où en est le marché actuellement? Penses-tu que l’ère des JO va encore faire progresser le monde de l’escalade en salle?

J’étais en juin au WICS en Bulgarie où j’ai pu faire le point sur le marché justement. Franchement on ne sait pas où et quand ça va stagner… aujourd’hui ça progresse à deux chiffres dans tous les pays : France bien sûr, mais aussi UK, Allemagne, Espagne, Italie, US, etc… ce qui change encore d’un pays à l’autre c’est la taille des groupes de salles de grimpe. En France on est assez avancés sur le sujet paradoxalement… Bien sûr que les JO vont faire encore plus progresser la pratique en salle. La médiatisation d’un sport, si elle est bien faite, permet de développer sa notoriété et forcément le nombre de pratiquants. C’est grâce à un début de médiatisation depuis 2-3 ans que nous vivons en France aujourd’hui cette explosion de la pratique ! Je ne compte plus mais il doit y avoir aujourd’hui plus de 130 salles privées en France pour plus de 2 millions de pratiquants occasionnels ou réguliers.

Qu’as-tu à répondre à ceux qui comparent outdoor et indoor ou ceux qui ne cautionnent pas de grimper enfermé dans une salle?

Bah ils se trompent de débat. Il n’y a pas à comparer. L’un peut parfaitement vivre sans l’autre, il peut parfaitement vivre avec aussi. Et puis ce débat est vieux comme Hérode (une expression quasi aussi vieille que Hérode d’ailleurs), je l’ai déjà vécu dans les années 90 (ça aussi ça fait vieux putain, faut que j’assume…). Moi perso j’ai toujours fait les deux, j’ai démarré dans un gymnase à Orléans, et je ferai toujours les deux.

J’ai envie de dire d’ailleurs heureusement que tous les grimpeurs de salle ne vont pas en Outdoor car ça ferait peut être du mal à nos espaces de pratique naturels. Il faudra d’abord les éduquer à faire ça bien, en respect avec la nature et les autres pratiquants (qu’ils soient grimpeurs, randonneurs, VTTistes, etc).

Grimper en salle c’est aussi beaucoup plus de contacts humains, de lien social, c’est ce qui m’a fait aimer le bloc en salle et c’est ce que j’ai cherché à développer dans nos salles : cette convivialité, ce plaisir d’être ensemble, de retrouver des potes, de s’en faire aussi…

Peux-tu nous expliquer les étapes de conception d’une salle Arkose?

Pfiou. C’est long tu sais. Un peu plus d’un an en moyenne entre la première visite et l’inauguration : visites, négos bailleurs, esquisses, plans archi, dépose du dossier d’autorisations administratives, attente de 4 à 5 mois selon les cas qu’on met à profit pour établir le dossier de consultation des entreprises et qu’on les consulte justement, démarrage des travaux qui durent entre 4mois et ….. bcp plus selon les cas et la complexité, ouverture des blocs, mise en place du mobilier, des stocks boissons et cuisine, avant tout ça y’a eu le recrutement des équipes (accueil, cuisine, service, ouverture) et leur formation, en // le pôle marketing a géré la création du site web, la page FB, l’organisation de la com autour de l’inauguration, l’organisation de l’inauguration en elle même… et bim c’est parti ! Tu noteras qu’une boite de la taille d’arkose&co ne se pose plus trop la question du financement de tout ça mais c’est le point important qui peut retarder le démarrage du projet et que tu mènes après avoir signé un bail (sous clause suspensive d’obtention de ton financement et des autorisations administratives justement) : faut aller voir les banques, leur expliquer ce que c’est ce sport, parler de la concurrence, etc. On a eu à le faire sur les 5 premières salles, maintenant plus besoin. Ca devient compliqué pour les indépendants d’ailleurs…

Décris-nous TA salle d’escalade idéale.

Grande et aérée, peu de prises sur les murs, une grosse diversité de profils, des espaces vides entre les blocs, de quoi se poser, de la lumière naturelle, du bon son, un bar avec 12 tireuses (bien que je prenne toujours la No Foot chez Oskare !), un resto raffiné qui met en avant les petits producteurs locaux, une belle zone étirements, des salles de yoga et un osthéo, une super ventilation, et en prime la vue sur la Seine. Ce qu’on a fait à Arkose Rouen en fait non ? 😉

Comment se démarque Arkose par rapport à la concurrence?

En effet maintenant tout le monde fait du bloc et des restos…

4 grosses différences :

1- on s’engage vraiment pour limiter notre impact sur l’environnement, la nature en général. Ca s’est fait crescendo et on n’est toujours pas parfaits là dessus, mais on a démarré dès le début avec nos restos en les engageant sur la voie du local, du fermier, de l’artisan… On a été clairement précurseurs là dessus même si aujourd’hui tout le monde veut faire pareil. On va plus loin du coup, tant mieux si les autres nous suivent ça fera du bien à la planète : on a signé un véritable engagement avec le WWF et le ministère de la jeunesse et des sports, aux côtés d’autres gros (très gros) équipements sportifs, une charte en 15 points qui nous engage et nous oblige à nous mesurer et à nous challenger sur tous les aspects de nos salles, énergie, déchets, sourcing, eau, moyens de transports, etc. On a embauché un responsable du développement durable qui est là pour nous aider à progresser, à engager tous nos salariés autour de cette démarche, et – cerise sur le gâteau – à tout faire pour engager nos grimpeurs aussi. Cet engagement on l’a maintenant dès la phase de conception de nos nouveaux blocparks, on réemploie des matériaux de démolition, on chine du mobilier, on fabrique des meubles en bois recyclé, on met en place des systèmes de ventilation les plus efficaces possible….

2- on crée des espaces de vie ouverts à tous les grimpeurs, pro ou néophyte, où chacun doit se sentir à sa place. La qualité de la grimpe est quelque chose sur laquelle on n’a jamais radiné. Là encore on a montré la voie : des ouvreurs payés à la journée et pas au bloc, 6 blocs par ouvreur par journée d’ouverture, et on a des agents spécialement affectés au démontage et au NETTOYAGE (et oui, on aime les salles propres alors on nettoie les murs avant chaque réouverture) des murs avant que les ouvreurs n’arrivent. On a vraiment tout fait pour mettre en avant le métier des ouvreurs, leur laisser le temps pour ouvrir mais en leur demandant de la qualité du coup : esthétisme, diversité, homogénéité et cohérence… c’est un métier qu’on a contribué à créer. Encore une fois aujourd’hui tout le monde fait pareil mais on a été précurseurs. Aujourd’hui par exemple, tous nos ouvreurs sont salariés chez nous afin de bénéficier des mêmes couvertures sociales que tout le monde (ce qui n’est pas le cas quand ils sont auto-entrepreneurs car ils ne sont pas payés quand ils sont blessés par ex), ils bénéficient d’un suivi médical spécial (ostéo et chirurgien de la main). Ce sont des sportifs de haut niveau… Le choix de ne mettre que 6 niveaux de difficulté fait partie de cet engagement : moins de prises sur les murs, plus de lisibilité pour les débutants, moins de gênes par les autres prises pour les blocs durs.Et enfin des sessions d’ouvertures très fréquentes, entre 2 et 3 par semaine selon les blocparks… bref, on a vraiment mis l’expérience de la grimpe au centre de tout car on est des grimpeurs avant tout.

3- On veut des salles conviviales et ouvertes à tous. On veut vraiment que tout le monde se sente bien. C’est un truc que j’ai ressenti par le passé, cette impression d’arriver dans un endroit où tu n’es pas le bienvenu car tu viens sur le territoire des autres. Je l’ai ressenti sur des plages de surf, en montagne, sur des pentes de peuf vierges. Il a fallu que je devienne fort (ou pas dans le cas du surf…) pour me faire respecter. C’est un truc qu’on veut éviter. Notre staff fait tout pour qu’on se sente bien dès qu’on franchit la porte, l’agencement des espaces contribue à cette atmosphère bienveillante, les bibliothèques partagées, les expos, les concerts, les events réguliers permettent de mettre tout le monde ensemble, les forts grimpeurs avec les nuls. C’est ça qu’on veut.

4- Nous avons refusé de franchiser notre concept car nous pensons que posséder nos espaces nous permet d’y apporter la plus grande qualité possible. On refuse également de racheter des petites salles pour accroitre notre réseau mécaniquement plus rapidement. Nous engageons la marque Arkose sur une exigence de qualité, elle ne peut pas transiger avec une velléité de développement tout crin, ce qui ne nous empêche pas de nous développer. En parallèle on commence à se diversifier, là encore pour assurer de la vraie qualité et parce que on apprend des nouveaux métiers et c’est fun : notre bière Oskare brassée par nous sous notre salle de Nation avec du malt local et qu’on ne vend que localement, nos équipements et vêtements Snap qu’on a commencé à concevoir en cherchant des matériaux bio ou recyclés… notre démarche est de maitriser notre développement pour augmenter la qualité en même temps qu’on se développe, je peux t’assurer que ça n’est pas facile à faire !

On entend souvent dire que les clients des salles ne sont pas de « vrais grimpeurs », qu’en penses-tu? Les salles Arkose visent-elles également un public de grimpeurs confirmés?

J’ai un peu répondu sur notre cible. Nous voulons être irréprochables sur la qualité de la grimpe, pour les experts comme les débutants. Alors évidemment personne n’est parfait, mais on met en place des process pour éviter les grosses erreurs. Et on est contents de constater que la plupart des athlètes de l’équipe de France passent beaucoup beaucoup de temps dans notre blocpark de Massy par ex. Ca veut dire qu’on est aussi bons pour les meilleurs.

Le grimpeur indoor est il un vrai ou un faux grimpeur ? Ben potentiellement ça peut ne pas être un grimpeur d’outdoor mais cela fait il de lui un faux grimpeur ? Bien sur que non ! Et que penser alors d’un gars comme Jérémy Bonder qui s’entraine dans nos salles et va bosser des projets dans le 9 en falaise à St Léger ou à Buoux ? Ou Mathilde Becerra qui a repris l’alpi, le mixte et se met à la cascade tout en performant en falaise, mais en s’entrainant chez nous ?…. ben ce sont des vrais grimpeurs, et ils font les deux. Démarrer en salle permet d’apprendre tranquillement et à son rythme. Transposer ça en extérieur demande aussi du temps, mais ça se fait bien, je rassure tous les grimpeurs de résine qui veulent tâter du vrai caillou !

Aujourd’hui, présente nous Arkose en quelques chiffres?

Fin 2019 Arkose&co ça sera :

  • 4 associés opérationnels : Lyes, Samy, Steve et moi.
  • 5 marques : Arkose, MurMur, Mroc, Oskare et Snap
  • 15 blocparks et 2 salles de cordes en exploitation en France.
  • 350 salariés dont 43 au siège à Paris, 30 ouvreurs…
  • Plus de 400 blocs différents ouverts chaque semaine 🙂
  • Plus de 1200 couverts servis tous les jours dans nos salles
  • Plus de 100 000 grimpeurs tous les mois dans nos salles

Les prochaines étapes pour Arkose? Tu nous lâches un ou deux petits scoops?

Yes, arkose&co s’internationalise : on a signé des baux dans 2 pays limitrophes à la France. On doit déposer nos dossiers administratifs, je t’en dirai plus quand ils seront acceptés !

On a 15 blocparks sécurisés déjà dont 10 l’année prochaine et plusieurs dans Paris intra-muros.Les autres scoops je les garde au chaud 🙂

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8 médailles pour les jeunes espoirs français sur la coupe d’Europe à Imst

05 Août

Ce week-end, Imst accueillait une nouvelle étape de coupe d’Europe jeune, avec 2 disciplines au programme, la difficulté et la vitesse .Une nouvelle fois, les français font le job en rapportant 8 médailles!

Pour la vitesse, il s’agissait de la 3ème étape de la saison, et les bleuets décrochent 4 médailles: Manon Lebon (minime fille) et Romane Fontelaye (junior) remportent l’or, tandis que Louis Féchoz (minime garçon) et Capucine Viglione (cadette) repartent avec le bronze.

En difficulté, on part également sur 4 médailles au total pour la jeune équipe de France. La seule médaille d’or revient à Nolwenn Arc qui s’impose en junior avec une petite prise d’avance sur sa rivale tchèque Eliska Adamovska. Si on attendait Oriane Bertone sur la plus haute marche également en minime, elle se fait voler la vedette par la jeune Bulgare Aleksandra Totkova qui sera la seule à toper la finale, reléguant ainsi Oriane sur la deuxième marche du podium. Du côté des cadettes, Camille Pouget prend la 2ème place, tout comme Paul Jenft en cadet également.

Prochain rendez-vous fin du mois pour les championnats du monde jeunes qui se tiendront à Arco du 22 au 31 Aout!

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Dans la tête de Luce Douady avant le départ pour Tokyo.

03 Août

À seulement 15 ans, Luce Douady est une jeune espoir de l’escalade en France. Championne de France de bloc en titre dans sa catégorie, ne l’imaginez pas comme une pure spécialiste: elle est tout aussi douée en difficulté, et d’ailleurs le format des JO 2024 à Paris devrait bien lui convenir avec un combiné bloc / difficulté…

Alors qu’elle n’est que cadette, elle participait en juin dernier à l’étape de coupe du monde de bloc seniors de Vail (USA) où elle décrochait son ticket pour sa première finale internationale. Et elle ne se sera pas laissée impressionner puisqu’elle terminera à une superbe 5ème place. Au delà de la performance pure, cette finale lui permet également de dérocher sa place pour l’événement que tous les grimpeurs attendent, les championnats du monde seniors qui se dérouleront du 11 au 21 Aout à Tokyo et qui accueilleront toutes les disciplines ainsi que le combiné. Pour sa part, Luce participera à l’épreuve de bloc  et sera aux côtés du gratin mondial, mais sans pression, tout est possible non?

Pour ces championnats du monde, l’objectif pour moi c’est juste de tout faire au maximum : m’amuser, tout donner, m’émerveiller etc… je me rends compte de la chance que j’ai de pouvoir aller jusqu’à Tokyo pour vivre ma passion! J’en ai des étoiles dans les yeux ! Je sais que l’entraînement est fait maintenant, je suis partie depuis 2/3 jours de chez moi pour aller m’entraîner à la salle de karma et à Fontainebleau, ce qui m’a bien aidé et mis en confiance. Et comme d’habitude lorsque je viens ici, j’ai appris beaucoup de choses, je remercie infiniment Jacky (ndlr Jacky Godoffe) pour ça! Je me sens bien préparée, je sais que le meilleur comme le pire peut arriver là bas, rien est écrit mais je me sens moi même dans ma grimpe et prête à donner le meilleur sur le jour J de la compétition ! Comme c’est en senior, je n’ai aucune pression ni aucun stress, j’aurai juste à grimper et faire ce que j’aime ! J’ai tellement hâte !!

Dans moins de 10 jours, les hostilités seront lancées, et PG vous relayera chaque jours toutes les infos à avoir sur ces championnats du monde: Résumé, résultats, analyse, interviews, lives, … Alors restez connectés!

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Interview: Nina Arthaud, une championne en devenir…

01 Août

Nous étions allés à la rencontre de Nina Arthaud en début d’année histoire présenter cette grimpeuse en pleine progression. Aujourd’hui, du temps est passé, et nous ne nous étions pas trompés sur le potentiel de cette (jeune) grimpeuse puisque Nina a décroché son ticket pour participer à ses premiers championnats du monde seniors à Tokyo mi Aout.

C’est donc tout naturellement que nous sommes de nouveau allés à sa rencontre, histoire de papoter un peu de tout ça…


Hello Nina, peux-tu te (re)présenter en quelques mots à nos lecteurs ?

Salut à tous, je m’appelle Nina Arthaud, j’ai 19 ans et je suis sportive de haut niveau en escalade.

Raconte-nous ta vie avant l’escalade, quand tu étais dans le ski… 

Originaire des Carroz, une station de ski en Haute-Savoie, j’ai été skieuse avant d’être grimpeuse. Jusqu’à l’âge de 14 ans, la classe sport-études de mon collège me permettait de m’entraîner 5 fois par semaine en ski et je faisais un peu d’escalade pour garder la forme pendant l’été.

Comment passe-t-on du ski à l’escalade ? Quel a été le déclic ?

En minime première année (14 ans), j’ai décroché un peu par surprise le titre de championne de France jeune de difficulté. Cette performance m’a permis d’aller jouer au niveau Européen et par la suite j’ai décidé de m’investir pleinement dans l’escalade et de profiter du ski sur mon temps libre pour le plaisir.

Ce qui me plaît en escalade c’est la variété de mouvements que l’on peut y trouver. Il y a toujours quelque chose de nouveau à inventer ou à apprendre. Il a été aussi plus facile pour moi de dépasser mes limites en escalade et c’est ce qui, je crois, m’a rendu accro à ce sport !

Pour re-situer un peu le contexte, tu t’es blessée il y a deux. Peux-tu revenir sur cette blessure ? Comment as-tu vécu cette blessure et comment es-tu passée au-dessus de ça ?

En effet il y a maintenant 2 ans et demi je me suis blessée au genou lors d’une chute en bloc. Le bilan était assez important pour un sportif : rupture du ligament croisé antérieur + fissure du ménisque.

Cette blessure a été dans un premier temps très dure à encaisser, mais je crois surtout maintenant, avec du recul, qu’elle m’a été aussi très bénéfique. En fait, elle m’a vraiment fait mûrir, elle m’a permis de me rendre compte à quel point l’escalade était important pour moi et je suis revenue à l’entraînement et sur les compétitions en sachant exactement pourquoi j’étais là, pour atteindre mes objectifs.

As-tu modifié des choses dans ta façon de t’entraîner pour éviter de revivre une blessure ?

J’ai énormément travaillé la musculation du bas du corps pendant l’année de ma blessure avec le préparateur physique Mathieu Carpentier que je remercie vivement. Depuis cette blessure je suis très vigilante sur la qualité de mes échauffements avant les séances et je fais de temps en temps de la proprioception pour prévenir d’éventuelles nouvelles blessures!

D’ailleurs en parlant d’entraînement, comment s’organise le tiens ? (coach ? mode de vie ? nombre de séances ? ce que tu aimes ? ce que tu aimes moins ? etc…)

Je m’entraîne depuis 4 ans maintenant au pôle France de Voiron où je suis suivie par mon coach Mike Fuselier. Je dirais que le nombre d’heures passées à l’entraînement tourne autour de 4h par jour à raison de 4/5 fois par semaine mais cela peut vraiment varier suivant les périodes de l’année. Plus on se rapproche des compétitions, plus le nombre d’heures diminue, mais l’intensité augmente et inversement. J’adore l’entraînement en général, j’aime rentrer chez moi le soir après avoir donné le meilleur de moi-même ! Et puis au milieu de tout ça je fais aussi un peu de préparation mentale.

Toujours motivée à 200% pour t’entraîner ou es-tu comme tout le monde avec des coups de mou, des remises en question ou encore une perte de motivation ?

Forcément, je connais des périodes de doute et parfois de remise en question lorsque je ne me sens pas au niveau auquel je comptais être. Mais j’essaye toujours de rester positive et de faire les choses au mieux. Mon entraîneur est toujours présent dans ces moments là pour m’aider à trouver ce qui ne va pas et me remettre dans le droit chemin.

Est-ce que tu suis un régime alimentaire particulier ?

Je fais attention à mon hygiène de vie et l’alimentation en fait partie. J’essaie de manger équilibré et d’avoir les apports nécessaires pour pouvoir bien m’entraîner mais je ne suis pas de régime alimentaire spécifique. Disons que je considère de temps en temps les gâteaux au chocolat comme un super apport pour l’entraînement…

Aujourd’hui, si je te dis que tu fais partie de la relève de l’équipe de France seniors, tu en penses quoi ?

Je suis dans ma dernière année jeune et je fais en sorte d’être prête au mieux pour les compétitions seniors l’année prochaine. J’adore concourir en senior et j’ai hâte de remettre ça !

Nina Arthaud sur l’étape de coupe du monde de Chamonix | © Planetgrimpe

Quels sont les secrets de la réussite en escalade selon toi ?

S’entraîner à muerte !!! Non plus sérieusement je ne crois pas qu’il y ait une recette miracle mais s’entraîner me semble être une bonne solution…

Tu es partie au Japon en novembre dernier, tu as pu découvrir un peu le style d’entraînement des japonais, qu’en as-tu retenue ?

Durant mon voyage au Japon en novembre dernier j’ai pu voir le nombre impressionnant d’heures qu’ils passaient à l’entraînement. La qualité de leur entraînement m’avait aussi marquée, ils sont capables de s’entraîner longtemps dans une intensité élevée.

Suite à tes très bons résultats cette année, avec notamment une finale sur la coupe du monde de Briançon, tu décolles dans quelques jours pour le Japon afin de participer aux championnats du monde, comment le vis-tu ? 

En effet je décolle pour le Japon dans deux petites semaines et je vais participer à l’épreuve de difficulté. Cette sélection est l’occasion de venir prendre une fois de plus mes marques chez les seniors, et c’est mon principal objectif. J’ai vraiment hâte de participer à ce superbe événement !

Du coup, comment va se passer la dernière ligne droite de préparation ?

En ce qui concerne ma préparation d’ici là je vais passer encore une semaine à Voiron avec mon entraîneur ce qui va me permettre de retrouver ma petite routine, et puis direction l’Autriche (Innsbruck) dans la plus grande salle du monde avec l’équipe de France jeune pour quelques jours avant de décoller pour Tokyo…

Cette année on a pu découvrir de nouvelles têtes sur le circuit de difficulté, avec de très jeunes grimpeuses, c’est inspirant pour toi ?

Oui les nouvelles jeunes grimpeuses (même si je ne suis pas très vielle !) qui arrivent sur le circuit international sont très impressionnantes. Chacune a un style particulier, du style de Janja Garnbret très rapide et engagé au style de Natsuki Tanii plus lent et contrôlé, et je pense qu’il y a beaucoup de choses à tirer de leur manière de grimper. Une grande source d’inspiration et de motivation !

J’imagine que tu as en vue les JO de Paris 2024 ?  D’autant que pour 2024, il y aura un combiné bloc/difficulté, et une épreuve de vitesse à part, c’est une bonne nouvelle pour toi ?

Effectivement, les JO de Paris 2024 qui se présentent sous forme d’un combiné bloc/difficulté me font rêver, et comme beaucoup de sportifs, c’est un événement pour lequel je voudrais m’entraîner dans le futur. En ce qui concerne les JO de Tokyo 2020, j’avais fait le choix de rester concentrée sur le bloc et la difficulté, n’ayant jamais fait beaucoup de vitesse !

On n’entend pas souvent parler de toi en falaise… manque de temps, ou manque d’envie ?

J’adore la falaise mais il est vrai qu’avec tous les entraînements et toutes les compétitions à préparer je n’ai pas beaucoup de temps pour en profiter. J’espère prochainement…

Tu as quand même des spots fétiches ou des spots où tu aimerais aller grimper ?

La falaise de Céuse est ma préférée. Je trouve qu’on se sent vraiment bien là bas et le cadre est imprenable. J’aime aussi beaucoup Saint-Léger, quand les premiers jours de beau temps arrivent, et j’adorerais aller grimper dans les longues voies d’Oliana… 🤩

Enfin, si tu as un dernier mot à ajouter, c’est le moment…

Je me sens vraiment reconnaissante de vivre tout ce qu’il m’arrive aujourd’hui et je tiens à remercier ma famille, mes amis, mes entraîneurs, les kinésithérapeutes qui s’occupent de moi ainsi que mes sponsors (PlanetGrimpe, Petzl, Les Carroz, Myléore et Super U Magland) pour leur soutien.

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