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Author Archives: Charles Loury

À bientôt 36 ans, Rémi Samyn enchaîne « Quoi de Neuf » (8C)

21 Fév

On connaissait déjà Rémi Samyn en tant que compétiteur, entraîneur national de l’équipe de France de bloc ou encore ouvreur, le voici désormais sur le devant de la scène avec une très belle réalisation bleausarde, l’intégrale de « Quoi de neuf », son premier 8C bloc! Nous sommes donc allés à sa rencontre histoire de lui poser quelques questions sur ce sujet…

Racontes-nous le processus que tu as mis en place pour venir à bout de ce 8C? 

C’est une longue histoire qui a commencée en 2015 lorsque j’ai enchaîné les 2 parties indépendamment. Ces derniers temps j’ai payé l’addition de nombreuses années d’entraînement intensif, et quelques grosses blessures m’ont contraint à ralentir la cadence. Lorsque je suis retourné au toit d’Orsay, en novembre dernier, je ne faisais plus un seul mouv, c’était un peu déprimant. J’ai donc décidé d’être patient et de changer mon fonctionnement car de nature j’ai tendance à être sur courant alternatif dans ma pratique de l’escalade. Je partais de loin mais je progressais à chaque séance et ça a fini par payer.

Pourquoi avoir choisi ce bloc? 

J’ai choisi ce bloc avant tout car c’est une ligne magnifique qui est super plaisante à grimper. J’aime la variété des mouvements et c’est incroyable d’avoir une ligne 100% naturelle dans cet énorme toit, merci Jacky (Godoffe) pour cette belle trouvaille. L’autre aspect c’est que le bloc est à seulement 15 minutes de chez moi, et vu mon emploi du temps assez chargé c’était essentiel de pouvoir y aller facilement, dès que les bonnes conditions se présentent.

Qu’est-ce qui t’a posé le plus de difficulté pour enchaîner? 

Bizarrement, le plus dur pour moi a été de réussir à maîtriser la position de repos au milieu du toit. C’est un vrai faux repos puisque l’on reste pendu dans un toit. En lâchant les mains le sang monte vite à la tête et sans les lâcher je m’épuisais les avant-bras et les abdos. J’ai finalement positionné mes genoux un peu différemment et pas mal travaillé sur mon relâchement pour trouver la solution.

Penses-tu être au sommet de ta forme en ce moment? 

Je pense être revenu à un très bon niveau et, surtout, sans trop souffrir de blessures ce qui m’a toujours limité dans le passé. Mais j’ai le feeling que je ne suis pas encore à ma limite car cela fait seulement 1 mois que je me suis réellement remis dans la dynamique. En maintenant le cap sur du plus long terme je suis sûr que je pourrais m’attaquer à des blocs plus durs. La question est plutôt de savoir combien de temps je vais réussir à rester dans cette dynamique.

Tes prochains projet? 

Sur ma liste, tout d’abord conclure mon histoire avec le toit d’Orsay en enchaînant la version ultime : la force. Ensuite, j’aimerais aller mettre les doigts dans « Sang neuf » qui pourrait être mon premier 9a et qui se situe à Pierrot Beach dans le Vercors, la région ou j’ai grandi. Si le choses se déroulent bien, pourquoi pas aller se frotter à « The big island » qui est la référence de Bleau pour moi. Ca me plairait de faire ce bloc car c’est l’effort opposé de « Quoi de neuf » et j’aime cette idée d’être un grimpeur polyvalent.

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Banff Mountain Film Festival France du 9 mars au 4 avril 2020

18 Fév

Le festival de Banff est l’un des plus grands festivals de films et de livres de montagne au monde. Il a lieu chaque année depuis 44 ans à Banff, dans les Rocheuses canadiennes.

De ce festival est née une tournée, le Banff Film Festival World Tour, qui présente les meilleurs films du festival dans près de 40 pays sur les 7 continents. Chaque année plus de 1100 évènements rassemblent un public proche de 550 000 spectateurs.

En France, la tournée internationale du Festival de Banff est organisée depuis 2015 et a réuni l’an dernier plus de 8000 specta- teurs à travers toute la France.

La tournée 2020 aura lieu dans plus de 20 villes à partir du 9 mars.

https://vimeo.com/386003820

Les 7 films au programme

THE RUNNING PASTOR  

(2019, USA, 9 minutes) Réalisation : Tim Kemple, Camp4 Collective.

Sverri est un Pasteur  des Îles Féroé et un avide coureur. Il profite du temps passé sur les sentiers pour résoudre ses questionnements personnels mais aussi pour se délester des difficultés que les autres lui confient.

THE IMAGINARY LINE 

(2019, USA, 11 minutes) Réalisation : Kylor Melton Film.

Dans un esprit de solidarité et d’engagement politique, une équipe mexicaine et une équipe américaine joignent leur force pour établir une slackline traversant la frontière qui sépare leur deux pays.

CHARGE

(2019, Canada, 5 minutes) Réalisation : Mike Douglas, Mike Gamble, Anthony Bonello, Switchback Entertainment.

Quatre  des meilleurs freeriders accompagnés du champion du monde de pilotage de drone sont déposés à Chatter Creek, en Colombie-Britannique. Leur mission : s’éclater le plus possible dans la profonde poudreuse des montagnes canadiennes.

HOME

(2019, Canada, 47 minutes) Réalisation : Jen Randall, Light Shed Pictures.

Entre 2011 et 2015, l’aventurière britannique Sarah Outen a effectué un tour du monde en vélo, en kayak et à la rame, totalisant 32 000km de déplacement à la seule force de ses muscles. Ce voyage en solitaire et ses épreuves – tempête, casse du matériel – pousseront Sarah à la limite de ses forces physiques et mentales.

SURFER DAN

(2018, USA, 8 minutes) Filmmaker: Tim Kemple, Camp4 Collective.

Le surf est souvent synonyme d’océan, de soleil, de plages de sable fin. Le personnage de cette histoire est à l’opposé de tout cela. Surfer un lac en plein hiver au milieu des blocs de glace ? Laissez Surfer-Dan vous faire découvrir son paradis.

THE LADAKH PROJECT

(2019, Austria, 13 minutes) Réalisation : David Arnaud, Corinna Halloran, Red Bull Media House.

Sept jours, trois rivières, une femme. C’est l’histoire d’une aventure en solitaire sur les eaux tumultueuses de l’Himalaya Indien par Nouria Newman, élue meilleure kayakiste extrême en 2019.

Les dates de la tournée

Paris, 9 et 10 mars – UGC Normandie

Nantes, 12 mars – UGC Atlantis

Lille, 12 mars – UGC Ciné Cité

La Rochelle, 13 mars – CGR La Rochelle Les Minimes

Annecy, 16 et 17 mars – Auditorium de Seynod

Bordeaux – Bègles, 16 et 17 mars – Cinéma Le Festival

Chambéry, 18 mars – Pathé Les Halles

Grenoble, 19 mars – Pathé Chavant

Bayonne, 19 mars – CGR Bayonne

Sallanches, 20 mars – Ciné Mont-Blanc

Pau, 20 mars – CGR Pau Université

Toulouse, 23 mars – Gaumont Wilson

Montpellier, 24 mars – Gaumont Montpellier Multiplexe

Marseille, 25 mars – Cinéma Le Prado

Lyon 1, 24 mars – UGC Ciné Cité Internationale

Lyon 2, 27 mars – CCVA Villeurbanne nouvelle salle

Nice, 26 mars – Pathé Lingostière

Clermont-Ferrand, 26 mars, CGR le Paris

Valence, 27 mars – Pathé Valence nouvelle ville

Nancy, 1er avril – Caméo Saint-Sébastien

Strasbourg, 2 avril – UGC Ciné Cité

Belfort/Mulhouse, 3 avril – Pathé Belfort

Dijon, 4 avril – Cinéma Olympia

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Rencontre avec Mickaël Vallesi, l’un des instigateurs de la salle Edenwall qui accueillera les championnats de France de bloc seniors

17 Fév

Le week-end prochain, les meilleurs bloqueurs français se donneront rendez-vous proche de Mâcon, à la salle Edenwall, pour les championnats de France de bloc seniors. Pour l’occasion, nous sommes allés à la rencontre de l’un des « créateur » de cette superbe salle d’escalade, Mickaël Vallesi, également organisateur de talent. 


Avant de démarrer, Peux-tu te présenter à nos lecteurs? 

Je suis un grimpeur très tardif, ayant commencé l’escalade à 33 ans passés. C’est toujours quelques chose qui m’avait attiré, mais j’ai passé beaucoup d’années dans le milieu de la musique, ce qui m’a bien occupé… Je suis assez monotache et maniaque parait-il, donc quand je fais une chose, j’ai du mal à m’ouvrir sur d’autres 😉 …

J’ai donc passé de nombreuses années dans le milieu culturel et j’ai fait beaucoup de régie technique & générale sur de l’événementiel et du festival, ce qui m’a amené à un gout prononcé pour l’esthétique & la mise en spectacle. Au final, plus de 20 ans dans l’associatif culturel…

Dès que j’ai attaqué l’escalade, je me suis intéressé aux coulisses… ouverture, gestion de salle, équipement en falaise, associatif et clubs, événementiel sportif etc… Du coup, j’ai trés vite crée avec quelques amis une association qui se nomme « climbing crew » en 2014, où nous nous sommes investis sur l’événementiel et l’équipement de falaise (hors fédé) (http://www.climbing-evenements.fr). Et puis logiquement, il y a a trois ans, on à monté le club « Ready To Grimpe » qui compte aujourd’hui 300 licenciés et accueille les championnats de France de bloc seniors, après avoir accueilli les championnats de France de bloc jeunes l’an passé…

Comment est née l’idée de cette salle d’escalade, Edenwall? 

C’est assez simple, quand il faisait mauvais et que la grimpe en falaise chez nous était impossible (ce qui est fréquent…), on devait faire au minimum une heure de route pour trouver une salle de bloc ou se faire plaisir… Parallèlement, le club venait tout juste de se monter et nous n’avions aucune salle où développer notre projet, les rares SAE locales étant déjà bien occupées… L’escalade n’est que très peu développée ici et tout est a créer. Du coup, les élus n’ont pas encore conscience du développement de ce sport et il faudra du temps pour que l’on parvienne à la création d’une SAE digne de ce nom.

Avec ces trois constats simple, il était évident qu’il fallait passer la seconde… du coup, avec quelques membres du club, nous avons décidé de monter une structure qui serait avant tout dédiée au développement du projet associatif. Mais ce n’est pas simple en france d’œuvrer en association sans réel soutien et volonté des politiques locales… On a donc pris les choses en main, crée une SARL pour l’exploitation « commerciale » du lieu et laissé la part belle au club qui accède gratuitement et librement à la salle pour le développement de l’école d’escalade.

Si on ajoute la volonté de créer un lieu sympa avec une esthétique adaptée à l’événementiel, on obtient Edenwall 🙂

Qu’est-ce qui la différencie des salles des grands groupes qu’on connaît aujourd’hui? 

Beaucoup de choses. Pour commencer, la volonté de départ… qui n’est pas de monter un business mais bien de développer et de promouvoir un sport. Ensuite, le fait que la salle ne donne pas de cours collectifs mais laisse pleinement le club se développer. L’aménagement de l’espace aussi joue beaucoup: Il y a partout de réelles circulations « hors tapis » et un grand espace modulable qui switch d’espace de détente/jeux, à accueil de public pour concerts ou accueil de compétitions… Nous pouvons accueillir 700 personnes et l’espace se veut polyvalent et adapté.

Faire une compétition à Edenwall, c’est assurer aux juges un réel espace de travail, aux grimpeurs de vraies zone de réception adaptées et au public la possibilité de regarder dans de bonnes conditions.

Après, il ya aussi le fait que nous avons tout réalisés par nous même a part la SAE… les arbres, le bar, les terrasses: tout est fait maison avec du bois d’a coté que nous avons débité sur le parking…!

L’année dernière tu accueillais les championnats de France de bloc jeunes, quel bilan en as-tu tiré? 

C’était vraiment cool… Et nous avons vraiment pu nous rendre compte que les membres et bénévoles du club sont au top! Ce n’est pas toujours simple de coordonner le tout, surtout quand on ne vient pas de ces milieux d’organisation, mais ils ont été impeccables et vraiment compétents. Présents jusqu’au bout, pros et consciencieux. Je pense que la FFME s’en est rendue compte puisqu’elle nous a confiée les seniors cette année.

La conception d’Edenwall prenait tout son sens, et nous avons assuré une mise en valeur de la compétition qui était trés bien pour une première édition…

Cette année on passe la vitesse supérieure avec les seniors, pourquoi cette envie d’organiser des compétitions d’envergures? 

Parce que c’est fun 🙂 De mon ancien job, je travaillais sur des festivals qui pouvaient brasser beaucoup de monde… Organiser des championnats de niveau national est plutôt simple face à la gestion de multiples artistes aux multiples contraintes!
Je pense que les bénévoles se sont vraiment fait plaisir et sentis valorisés d’accueillir une compétition nationale. Nos jeunes du club ont eu des étoiles plein les yeux et ça les a motivés dans une démarche de progression…

En bref, pour nous, que du bon…

Qu’est-ce qui est le plus compliqué lorsqu’on se lance dans ce genre d’événement à organiser? 

Comprendre le principe de fonctionnement, le déroulement de la compétition… Avant de faire les frances jeunes, nous n’y connaissions rien! Nous n’avions jamais participé, jamais fait de compétition et nous ne connaissions pas non plus les règles du jeux… Du coup, il fallait un peu de temps pour avoir le bon discours. Pour le reste, rien de bien compliqué.

Qu’est-ce que tu nous prépares cette année avec ton équipe? 

Coté orga générale, on repart sur les mêmes bases et nous souhaitons garder une qualité d’accueil du public et des compétiteurs optimale. Un chapiteau extérieur, un grand écran dessous qui rediffuse les finales si nous nous faisons submerger de public.

Coté technique & spectacle, on a travaillé avec deux amis (un lighteux et un vidéaste) sur l’idée de projeter de la vidéo sur le mur (mapping). Nous avons déjà bossé avec des prestataires de mapping sur façades de bâtiments, mais nous n’avions jamais pratiqués et il a fallu tout apprendre et comprendre… trouver les bons logiciels, le bon matériel… c’était assez excitant surtout qu’on ne sait jamais si ca va marcher! Au final, ça devrait le faire, même si nous ne prétendons pas au mapping de haute qualité de certains événementiels. Tu nous diras ce que tu en auras pensé… enfin si ça bug pas…

À une semaine du lancement des hostilités, tu te sens comment? 

On est plutôt sereins. On est préparés, on sait où on va, donc pas de stress… Et on s’adaptera si galères…

Le mot de la fin? 

Y’a plus qu’a!!

En bonus, une petite photo de Micka, avant ….

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Abus sexuels: quatre plaintes déposées dans le milieu de l’escalade

16 Fév

Alors que le monde du sport était secoué dernièrement par les terribles révélations d’abus sexuels au sein de la fédération de patinage artistique, on apprenait hier que 4 plaintes avaient également touché  l’escalade ces dernières années  avec 3 encadrants mis en cause. La FFME, par le biais de son président Pierre You, a souhaité rapidement communiquer sur le sujet en rappelant notamment que la FFME s’est à chaque fois portée partie civile pour soutenir les victimes.


La Fédération française de la montagne et de l’escalade a toujours fait ce qui était en son pouvoir pour protéger les victimes d’abus sexuels

La FFME n’a pas attendu que ce sujet soit au cœur de l’actualité pour le prendre en main. Nous sommes convaincus que c’est par la prévention que nous limiterons le nombre de cas d’abus sexuels. C’est pour cela que nous intégrons à nos formations d’éducateurs un module « Escalade et citoyenneté » qui traite de ces questions. La fédération finalise en ce moment un module de formation e-learning à destination des dirigeants (représentants de clubs, de comités territoriaux et de ligues) afin de les sensibiliser et de les informer sur ces questions. Nos formations professionnelles intègrent également depuis leur mise en place un module pour prévenir de ce type de risques.

Par ailleurs, la fédération collabore depuis l’année dernière avec l’association « Colosse aux pieds d’argile ». Des représentants de l’association sont venus rencontrer les entraineurs nationaux, les cadres et tous les salariés de la fédération, le 26 septembre dernier, pour une séance de travail dans un objectif de sensibilisation et de prévention.

La fédération travaille sur la rédaction d’une convention de partenariat avec « Colosse aux pieds d’argile » afin de permettre à nos clubs, à nos comités territoriaux et à nos ligues d’organiser des dispositifs similaires partout sur le territoire. Cette convention prévoit des dispositifs de prévention, de sensibilisation et de conseil aux structures fédérales et également un accompagnement pour les victimes.

Concernant les professionnels de la montagne, la fédération soutient le dispositif du Syndicat interprofessionnel de la montagne, qui a dernièrement mis en place une cellule d’assistance psychologique et juridique « SPORT ÉCOUTE ».

La Fédération française de la montagne et de l’escalade a toujours traité les signalements d’abus sexuels dont elle a eu connaissance. Les quatre cas cités dans les médias ne sont pas des affaires nouvelles qui surgissent aujourd’hui, la fédération a été informée de certains de ces faits depuis plus de six ans. Ces quatre cas concernent des encadrants de clubs et sont en ce moment entre les mains de la justice et de l’administration.

La fédération a apporté les conseils nécessaires aux clubs confrontés à ces questions. Lorsque c’était possible, la fédération a engagé des procédures disciplinaires à l’encontre des auteurs d’abus. Lorsque la justice reconnait notre intérêt à agir, la fédération se porte partie civile et se tient informée, autant que faire se peut, des suites données à ces signalements.

La fédération ne souhaite pas rentrer plus dans le détail de ces affaires publiquement, avant tout par respect pour les victimes mais également pour ne pas interférer avec les enquêtes pénales et administratives en cours.

S’il est indispensable que la parole se libère, l’important est désormais de ne pas tomber dans la paranoïa et que les pouvoirs publics permettent aux fédérations de mieux agir en leur donnant les informations, et les outils nécessaires, tout en continuant à travailler au quotidien pour prévenir ces cas d’abus sexuels.

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Escalade et Nutrition – Alimentation du sportif : savoir reconnaitre les aliments ultra-transformés

12 Fév

Ces dernières années ont été marquées par la prise de conscience des dangers que représentent les aliments ultra-transformés pour la santé. La part des aliments ultra-transformés représente désormais 18,4% du poids de nourriture consommée et 35,9% de l’énergie consommée quotidiennement par la population Française, sportive, sédentaire, toutes catégories confondues[1] (avec toutefois des variations importantes en fonction du sexe, du niveau d’études et de l’âge).

À ce jour, il n’existe malheureusement pas d’études d’impact de ces produits sur la santé des sportifs. Il est donc actuellement difficile d’évaluer si le stress oxydatif, en particulier chez les sportifs de haut niveau, accentue leurs effets délétères. En effet, lors de l’exercice physique intense, les organes digestifs sont moins perfusés car le sang est dirigé en priorité vers les muscles. En conséquence, la chaîne de réactions du dioxygène dans les mitochondries des cellules digestives génère des espèces oxygénées activées (aussi appelées radicaux libres), c’est ce que l’on appelle le stress oxydatif. Ces composés, quand ils ne sont pas neutralisés par des antioxydants, réagissent avec tous les nutriments énergétiques (protéines, lipides et glucides), ce qui peut modifier leur absorption et leur utilisation. Or les aliments ultra-transformés sont aussi ceux qui contiennent le moins d’antioxydants.

La question de l’impact de ces aliments se pose donc d’autant plus que les préparations pour sportifs, en particulier les barres et les boissons, font précisément partie de cette catégorie.

Grâce à la publication et la médiatisation des travaux de Mathilde Touvier[2], de Maira Bes-Rastrollo[3] et d’Anthony Fardet[4], le lien est désormais établi entre la consommation d’aliments ultra-transformés ou UPF en anglais (Ultra-Processed Food) et un risque accru d’obésité et d’hypertension artérielle[5], une augmentation de 10% du risque de cancer lorsque la quantité d’aliments ultra-transformés augmente de 10% dans le régime alimentaire, et une mortalité globalement augmentée chez les personnes qui consomment le plus d’UPF dans la population générale.

A l’éclairage de ces données, on peut se dire qu’il serait sage d’appliquer le principe de précaution vis à vis de la population sportive et par ailleurs, il s’agit aussi d’une question de bon sens lorsqu’on réalise ce qu’est exactement un aliment ultra-transformé.

 

Pour reconnaitre ce type de produit, la liste des ingrédients est un bon indicateur, à commencer par sa taille. Plus la liste est longue, plus il y a de chances que l’aliment en question intègre des marqueurs de l’ultra transformation. Ces marqueurs sont les colorants, les conservateurs, les stabilisants, les émulsifiants, les arômes, les exhausteurs de goût (c’est à dire tous les additifs dits cosmétiques, qui servent à améliorer les qualités sensorielles de la préparation), le sucre ajouté ainsi que les nutriments isolés de leur matrice.

Les additifs se repèrent en général facilement car ils sont indiqués à l’aide d’un code alphanumérique commençant par E, comme le dioxyde de titane, E171, interdit en France depuis le 1er janvier à cause de son effet néfaste sur le système immunitaire et son rôle cancérigène probable[6].

Le sucre ajouté quant à lui, l’est souvent sous une forme cachée grâce au grand nombre de dénominations possibles[7], il permet de flatter le palais et d’améliorer la texture et la conservation de la préparation.

Enfin les nutriments isolés sont représentés notamment par les protéines (de pois, de soja), par les graisses, le plus souvent hydrogénées, et les amidons.

Le problème causé par l’adjonction de ces ingrédients pourtant issus de « vrais » aliments est qu’ils sont coupés de l’effet matrice. L’effet matrice, selon le nutritionniste Jean-Michel Lecerf, correspond à la différence entre les effets de l’ingestion d’une somme de nutriments et celle d’un aliment. En d’autres termes, un agglomérat d’eau, de flocons de pommes de terre, de farine de blé tendre, de fécule de pommes de terre, de sérum de lait en poudre, d’amidon de mais, de farine de riz, de sel, et de curcuma (des gnocchis à poêler, si vous n’aviez pas reconnu) n’a pas le même effet sur l’organisme qu’une poignée de pommes de terres sautées accompagnées d’une salade de riz avec du maïs en grains et d’un morceau de fromage avec du pain (car il faut tous ces aliments en proportions différentes pour correspondre à la liste des ingrédients de ces gnocchis).

L’effet matrice traduit le fait qu’au-delà des nutriments, « il existe des composés non nutritifs, des structures physico-chimiques, des interactions, une biodisponibilité variable qui rendent compte des effets spécifiques des aliments, surtout lorsqu’ils sont complets, entiers ou non raffinés[8] ».

Dans le cas cité précédemment, la fécule de pomme de terre (amidon) est extraite de la chair de la pomme de terre et éloignée de tous les autres composants de cette chair (eau, sels minéraux, etc) qui interagissent avec elle et qui interviennent dans l’effet matrice. Comme expliqué dans l’émission Grand bien vous fasse sur France Inter, additionner les ingrédients issus du cracking[9] pour faire un aliment ultra-transformé « c’est comme si on séparait un collier de perles : il n’a plus la même valeur si on met le fil d’un côté et les perles de l’autre. Idem pour la santé, ces produits n’ont plus les mêmes vertus que l’aliment en entier »[10]. Ces produits, Fardet les nomme les « faux aliments ».

Au-delà de cet aspect, on retrouve aussi dans les UPF des constituants qui ne sont normalement pas présents dans la préparation. C’est ainsi que les charcuteries industrielles contiennent du lactose (sucre du lait) et que le gazpacho en brique ainsi que la soupe chinoise en sachet intègrent de la caséine (protéine du lait), des ingrédients normalement absents de la recette originelle et qui peuvent, en plus, générer de l’inconfort en cas d’intolérance digestive.

Ces éclairages sur les conséquences de la dénaturation des plats issus de l’industrie alimentaire sur la santé permettent donc de mieux comprendre les recommandations de diminuer drastiquement leur part dans notre alimentation.


 

Pour aider à l’identification des UPF sans passer par le décryptage des étiquettes nutritionnelles, des chercheurs brésiliens ont inventé en 2009 une forme de classification des aliments en fonction de leur degré de transformation. Il s’agit de la classification NOVA[11], qui sert de base aux études nutritionnelles et qu’on retrouve notamment sur le site openfoodfacts.org mais bien peu sur les emballages. Cette classification évite les contresens du Nutriscore qui va ne tenir compte que des valeurs nutritionnelles, ici par exemple de la quantité de matières grasses, pour classer B des frites au four bourrées d’additifs et E du beurre doux fait uniquement à partir de la crème du lait et des ferments lactiques.

La classification NOVA comporte quatre groupes : le groupe 1 comprend les aliments non transformés ou transformés minimalement (par exemple une tomate crue). Le groupe 2 est celui des ingrédients culinaires transformés (tomates concassées cuites ou en boîte). Dans le groupe 3 sont recensés les aliments transformés (sauce tomate) et dans le groupe 4, les produits alimentaires et les boissons ultra-transformés (ketchup, certains gazpachos en brique).

En suivant cette classification, on se rend ainsi compte que de nombreux aliments présentés comme adaptés à la pratique sportive, et dont on attendrait qu’ils correspondent à la représentation sport/santé, font partie du groupe NOVA 4.  C’est le cas de toutes les barres de l’effort ainsi que des gâteaux « sport ». Et du côté des boissons, pas mieux. Sous couvert d’un label bio et de la présence de « superaliments » à la mode, des marques proposent des boissons à reconstituer à partir de poudres d’aliments totalement destructurés à base de poudre de protéine de chanvre, de protéine de pois et d’inuline (fibre alimentaire présente dans les artichauts et les topinambours), c’est à dire des ingrédients de cracking. Autrement dit, les aliments développés pour optimiser les performances sportives et la récupération sont à ranger avec les nouilles instantanées, les chips goût barbecue, les nuggets de poulet et les céréales pour petit déjeuner et le label bio n’est en aucun cas une garantie contre la malbouffe telle que définie par les chercheurs de l’équipe brésilienne de Monteiro.

En conclusion, la consommation de ces aliments devrait rester anecdotique comme le conseille le Dr Richard dans un article paru en 2014[12] et le sportif tout comme le sédentaire à la recherche d’une alimentation saine et adaptée à sa pratique doit s’appliquer à diversifier ses sources alimentaires pour tendre vers une alimentation variée et surtout, « vraie ».

Texte: Amandine Verchère

Pour aller plus loin :

A lire

  • Halte aux aliments ultra-transformés ! Mangeons vrai. Anthony Fardet, Thierry Souccar Editions
  • Vous êtes fou d’avaler ça ! Christophe Brusset, Editions Flammarion
  • Et maintenant, on mange quoi ? Christophe Brusset, Editions Flammarion

A voir

Bibliographie

[1] Julia, C., Martinez, L., Allès, B., Touvier, M., Hercberg, S., Méjean, C., & Kesse-Guyot, E. (2018). Contribution of ultra-processed foods in the diet of adults from the French NutriNet-Santé study. Public Health Nutrition, 21(1), 27-37. doi:10.1017/S1368980017001367

[2] https://presse.inserm.fr/consommation-daliments-ultra-transformes-et-risque-de-cancer/30645/

[3] Rico-Campà, Anaïs and Martínez-González, Miguel A. and Alvarez-Alvarez, Ismael and de Deus Mendonça, Raquel and de la Fuente-Arrillaga, Carmen and Gómez-Donoso, Clara and Bes-Rastrollo, Maira, Ultra-Processed Food Consumption and All-Cause Mortality: The University of Navarra Follow-Up (SUN) Cohort (September 14, 2018). Available at SSRN: https://ssrn.com/abstract=3250931

[4] A. Fardet, E. Rock, J. Bassama, P. Bohuon, P. Prabhasankar, C. Monteiro, J.-C. Moubarac, N. Achir (2015). Current food classification in epidemiological studies does not enable reaching solid nutritional recommendations for preventing diet-related chronic diseases: the impact of food processing. Advances in Nutrition. DOI:10.3945/an.115.008789

[5] étude prospective espagnole SUN, Mendonca et al., https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27733404 et https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27927627

[6] https://www.anses.fr/fr/content/dioxyde-de-titane

[7] Appellations du sucre caché :Amidon, Cassonade, Concentré de jus de fruit, Dextrine, Dextrose, Mélasse, Miel, Saccharose, Sirop, Sirop d’agave, Sirop d’amidon, Sirop de canne à sucre évaporé, Sirop de fructose, Sirop de maïs, Sirop de malt, Sirop de riz, Sirop de sorgho, Sirop d’érable, Sucre inverti, Xylose

[8] J-M Lecerf, P. Legrand, Cahiers de Nutrition et de Diététique Volume 50, Issue 3, June 2015, Pages 158-164 https://doi.org/10.1016/j.cnd.2014.12.003

[9] voir Envoyé spécial du 27 juin 2019 https://www.youtube.com/watch?v=uCVly_8M5f8

[10] voir aussi la vidéo explicative de J.M. Lecerf  https://youtu.be/I37uy5A6TMc

[11] Monteiro, Carlos Augusto, Levy, Renata Bertazzi, Claro, Rafael Moreira, Castro, Inês Rugani Ribeiro de, & Cannon, Geoffrey. (2010). A new classification of foods based on the extent and purpose of their processing. Cadernos de Saúde Pública26(11), 2039-2049. https://dx.doi.org/10.1590/S0102-311X2010001100005

[12] https://doi.org/10.1016/j.nupar.2014.10.010

 

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Camille Coudert coche le mythique « The Big Island », 8C à Bleau

11 Fév

Après pas mal de 8B en poche, ainsi que le 8C+ trav « La Force » ou encore « Quoi de neuf » 8C trav, Camille Coudert vient de cocher le désormais classique 8C de « The Big Island ». Et au vu de son enchaînement rapide (6 séances seulement), Camille semble motivé pour s’attaquer au départ assis…

Super content de réussir l’un de mes 2 projets du moment aujourd’hui avec « the big island » le bloc le plus mythique de Fontainebleau à mes yeux. C’était pour moi plus un défi mental que physique, le bloc ne m’ayant pas demandé énormément d’investissement et ne m’ayant pas paru extrême lors de la réalisation pour la cote. Réussir le debout m’a motivé à me mettre le départ assis en projet numéro 1 pour cette fin de saison et pour la saison prochaine.

 

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« The big island 8c » ✅ Le bloc le plus mythique de la foret dans la poche, en 6 seances de travaille, une pure ligne qui ne m’aura pas demandé tant d’investissement et qui ne pas parue extreme à l’enchaînement. Ce qui est plutôt bon signe pour mon nouveau projet: « The big island assis »! Affaire à suivre… @crimpoilofficial . . . . . #bouldering #climbing #bouldering_pictures_of_instagram #bouldering_videos_of_instagram #bouldering_is_my_passion #climbing_is_my_passion #climbing_pictures_of_instagram #climbing_lovers #fontainbleaubouldering #fontainebleau #escalade #grimpe #grimper #outdoor #extreme #extremesports #fitness #motivation #usbyescalade #blockout #bloc #varappers #cestdu2

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Jeu concours: Gagne ton déo pour chaussons et prend soin des narines de tes potes

07 Fév

Nouvelle année, et toujours pleins de jeux concours avec PG! Et cette fois, pour le bien commun, on vous offre des désodorisants d’origine naturelle pour chaussons d’escalade de la marque CleanBing, distribuée par Prises-Escalade.

Ce qu’il y a à gagner ? 

Une fois n’est pas coutume, il n’y aura pas 1 mais bien 5 gagnants pour ce jeu concours. Et chaque vainqueur repartira avec un flacon de désodorisant pour chaussons de 100 ml.

Comment gagner cette box? 

Rien de plus simple…

Tirage au sort le vendredi 14 février pour désigner les vainqueurs !!

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William Bosi, 2ème Britannique dans le 9b

06 Fév

En 2019, William Bosi commençait à se faire un petit nom sur le circuit des coupes du monde avec notamment 2 finales sur les étapes françaises, Chamonix et Briançon. Après une grosse saison de compétition et son objectif de prendre un ticket pour les JO encore inachevé (il lui reste un espoir sur les prochains championnats d’Europe), le Britannique s’est offert une trêve hivernale sur les falaises d’Espagne. Il en a profité pour enchaîner à Siurana « La Capella », son premier 9b avec seulement 3 jours de travail derrière lui…

Il devient ainsi le second grimpeur britannique dans le 9b après Steve McClure qui proposait  « Rainman » en 9b en 2017.

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Nao Monchois part équiper de superbes lignes au Maroc

04 Fév

Plutôt connu pour ses performances en compétitions chez les jeunes, Nao Monchois n’en reste pas moins un adepte du rocher également. Et cette fois, c’est dans l’objectif d’équiper (et de grimper un peu aussi bien sûr) que le Franc Comtois s’est envolé pour le Maroc. Récit. 


            Nouvelle saison, nouvelle année, nouveaux projets ! En compagnie de deux bons copains de falaise, Romaric Geffroy et Guillaume Colin, nous décidions cette année de troquer le foie gras et le mauvais temps français pour un trip plus exotique : direction le Maroc pour un dépaysement total ! L’idée de ce projet vient de Théo Denier; équipeur et grimpeur aussi fort que discret toujours prêt à se plier en 4 pour aider les jeunes franc-comtois motivés. Il nous parlait depuis bientôt 2 ans des « Gorges du Tarn marocaines » au potentiel incroyable, il fallait bien aller voir ça quand même !

            En bon compétiteur toujours en quête d’objectifs, c’était une première pour moi de faire un voyage de grimpe qui n’était pas axé sur la performance. En effet, le but était de contribuer au développement de l’escalade dans les gorges d’Oued el Abid tout en grimpant les lignes déjà équipées. Ainsi, après une journée à se faire alpaguer dans les rues de Marrakech en achetant des babouches trop chères, nous rejoignions le calme de la ville campagnarde de Tiski, accueillis par notre hôte Fatiha. La première constatation en comparaison à notre mode de vie « occidental » est que nous étions amenés à vivre beaucoup plus simplement.

Fini le bain et le chauffage, ici c’est douche au seau et plaid! ! Nous n’étions également pas préparés à tant de bienveillance : a contrario du tourisme parfois « rustre » de Marrakech, les habitants de la région dAit Attab sont d’une sympathie et dune simplicité rare envers les touristes.

            Accompagnés de notre contact local Abd Elkhalak, nous décidions de consacrer les premiers jours à grimper et prospecter dans les différents secteurs déjà équipés afin de s’habituer au rocher et de repérer quelques lignes qui pourraient nous inspirer. Nous apprenions par la même occasion les automatismes à avoir en grimpant dans du rocher neuf qui « croustille ». Avant chaque prise, il faut la sonder rapidement pour évaluer sa solidité tout en essayant de garder du relâchement, sous peine de finir très vite explosé en rési ! Et c’est plus difficile qu’on ne le pense, croyez moi…

            Le 3ème jour, nous nous lançons enfin dans l’équipement de notre première voie ! Bien heureusement, Romaric et Guillaume avaient de bonnes bases enseignées lors du RAP (programme mis en place par la FFME) contrairement à moi qui n’avait pas la moindre idée de comment fonctionnait un goujon. L’équipement se décompose globalement en 3 phases : le repérage de la ligne, la purge du rocher fragile et le plantage des goujons (ou spits). Lorsque le haut de la face est accessible, il est plus facile d’équiper « du haut », c’est à dire en installant une corde statique dans l’axe de la ligne. En effet, équiper « du bas » nécessite de poser des points tout en grimpant dans du rocher non nettoyé : c’est bien plus physique et fastidieux, Romaric et Guillaume peuvent vous l’attester. La principale difficulté dans l’équipement (et également ce qui rend la discipline très intéressante) est d’avoir le flair pour trouver les bons itinéraires, le bon placement des points. Pour la même ligne, un bon équipeur mettra une demi-journée contre plusieurs jours pour un débutant, avec des placements moins optimaux.

            Ainsi, accompagnés d’une belle troupe de français, une petite routine s’installa au fil des jours alternant grimpe, tajine, et équipement jusqu’à la tombée de la nuit. Au final, nous avons équipé une dizaine de lignes à nous 3 et accumulé beaucoup d’expérience descalade sur du rocher neuf tout en grimpant de très belles voies. Un grand merci à Abdel, Fatiha et tous les locaux d’avoir soulevé ciel et terre pour nos moindres « Mouchkils » et sans qui j’aurai perdu un œil. Merci également aux initiateurs du projet d’avoir découvert et fait partager ce magnifique site; aux copains sur place pour la bonne ambiance; à Beal pour avoir sauvé nos vies; à La Sportiva pour avoir empêché d’amocher mes pieds moches; À Planetgrimpe pour m’avoir permis de partager ce trip; À la Fondation INP pour leur soutien; Et à tous mes autres partenaires qui m’apportent beaucoup au quotidien. Yallah !

 

  • Pour toute information sur le site (topo, hébergement…) envoyez un mail à l’adresse ouedbolting@gmail.com
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Zenit et Aragon, 2 nouveaux modèles de chaussons La Sportiva

04 Fév

Alors que le salon hivernal de l’ISPO s’est terminé il y a une semaine, la marque Italienne La Sportiva a dévoilé 2 nouveaux modèles de chaussons, le Zenit et l’Aragon, qui devraient sortir pour la saison automne/hiver 2020…

Aragon: Let start from comfort

Aragon est le chausson idéal pour ceux qui veulent se rapprocher du monde de l’escalade en intérieur et en extérieur. Il est conçu pour ceux qui n’ont pas encore les pieds habitués à la constriction des chaussons les plus performants. Système de laçage à double velcro permettant un ajustement facile et rapide, empeigne en daim pour un ajustement parfait aux volumes du pied, semelle Frixion Black: excellent compromis entre adhérence et résistance à l’abrasion.

PLUS :

+ Aucune contraction du pied et un confort maximal
+ Le laçage par deux scratch facilite les opérations d’enfilage
+ Tige en cuir non doublé pour une plus grande adaptabilité au pied

TECH INFO :

Empeigne : daim à construction tubulaire
Doublure : absente
Intersemelle : Laspo Flex 1.1 mm (MAN) – LaspoFlex 0,8 mm (WOMAN)
Semelle : Frixion Black
Poids : 220 gr (MAN) – 200gr (WOMAN)
Pointures : 34-48 man – 33-42 woman

Zenit : L’indoor au sommet

Zenit est le chausson d’escalade conçu pour le public des salles d’escalade qui recherchent un produit au look moderne. La construction en tissu tricoté rend le chausson léger, respirant, extrêmement confortable et précis. Le système de construction de la semelle associe une coque pré-moulée à injection dans la partie postérieure avec semelle Vibram® XS-Grip ressemelable dans la partie antérieure. Le laçage à double velcro permet un ajustement rapide et confortable.

PLUS

+ Empeigne légère et respirante : enveloppe le pied comme une chaussette grâce au tissu doux et élastique + Coque injectée pour plus de confort et de structure
+ Adaptabilité parfaite aux différents volumes du pied grâce à l’empeigne en tissu tricoté
+ Semelle Vibram® XS-Grip

TECH INFO:

Empeigne : tissu tricoté + semelle intérieure en cuir Doublure : absente
Intersemelle : LaspoFlex 1,8 mm
Semelle Extérieure : Coque injectée + Vibram® XS-Grip Poids : 230 gr (HOMME) – 210gr (FEMME)

Pointures : 34-48 homme – 33-42 femme

 

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Edenwall accueille les championnats de France seniors les 22 et 23 février

01 Fév

Dans la lignée du succès et du très beau dispositif mis en place durant le Championnat de France de bloc jeunes l’année dernière, le club « Ready to Grimpe » monte en puissance et accueille cette année le Championnat de France de bloc senior. Cette compétition représente le premier grand rendez-vous national en cette première année olympique de l’escalade. Les compteurs sont à zéro et les meilleurs athlètes français seront au rendez-vous, impatients de se situer par rapport à la concurrence.

Pierre You,
Président de la Fédération Française de la Montagne et de l’Escalade.

 

Un championnat de France en Bourgogne? Oui oui!

Il y a 21 ans a eu lieu le premier Championnat national d’escalade de bloc en Bourgogne – Franche-Comté, à Clamecy. Plus aucune compétition de cette envergure n’a vu le jour dans notre région jusqu’en 2019, 20 ans plus tard, quand le jeune club Ready to Grimpe s’est vu confier l’organisation du Championnat de France de bloc catégorie Jeunes à Charnay-Lès- Mâcon, au sein de la nouvelle salle d’escalade Edenwall. La qualité d’accueil dont ont fait preuve le club et la salle leur ont valu de se voir confier cette année le Championnat de France de bloc catégorie senior, la rencontre la plus importante en matière de bloc au niveau national. Les plus grands champions du pays se retrouveront sur le mur d’Edenwall.

Réservez votre week-end du 22 et 23 février

Au total 200 compétiteurs sont attendus et environ 800 spectateurs sur les 2 jours…

Le public aura un libre accès durant toute la manifestation, avec des finales qui promettent un show d’envergure. En effet, afin de valoriser au mieux l’escalade aux yeux du public, la salle d’Edenwall se parera d’un mapping vidéo créé sur mesure.

Mise en lumière 2019 | © Emilie Fontaine – Edenwall

Programme prévisionnel

Samedi 22 février 2020

Qualifications hommes et femmes : 2 groupes – 2 circuits – 5 blocs / 5 minutes

07h30 – 08h30 : Isolement FEMMES et ouverture salle d’échauffement 09h00-13h30 : Qualifications FEMMES

13h30 – 14h00 : Isolement HOMMES et ouverture salle d’échauffement 15h00-20h00 : Qualifications HOMMES

Dimanche 23 février 2020

Demi-Finales : 20 compétiteurs par catégorie – 4 blocs / 5 minutes (durée 2h15)

07h30 – 08h30 : Isolement FEMMES et HOMMES
09h00-11h15 : Demi-finales FEMMES et HOMMES

Finales : 6 compétiteurs par catégorie – 4 blocs / 4 minutes (durée estimée 1h24)

12h00 – 13h00 : Isolement FEMMES et HOMMES 13h10 : Observation FEMMES et HOMMES 13h30 : Présentation finalistes FEMMES

13h40 : FINALE FEMMES

15h30 : Présentation finalistes HOMMES
15h40 : FINALE HOMMES

17h10 : Cérémonie protocolaire / Podiums

Informations pratiques

Contacts renseignements

Edenwall – Accueil
09 72 65 68 20 contact@readytogrimpe.fr

Lieu de la compétition

Le Championnat de France d’escalade de bloc se déroulera dans les locaux d’Edenwall au 39 allée Joanny Mommessin 71850 Charnay-lès-Mâcon.

Accès à Edenwall

En train :

S’arrêter de préférence à la gare de Mâcon Ville
Autre possibilité : la gare de Mâcon Loché TGV (à 5,2 km d’Edenwall)

En bus :

(Hors jours fériés et dimanche)

  • Depuis la gare de Mâcon Ville : Prendre la ligne C2 – dernier départ en gare à 19h25 / Arrêt Résidence Verte (10 mn de trajet)
  • Depuis la gare de Mâcon Loché TGV : Prendre la ligne E – dernier départ en gare à 19h35 / Arrêt La Chapelle (10 mn de trajet)

À pied :

(Depuis la gare Mâcon ville : 2 Km, moins de 30 Minutes)
1. Prendre D82 et continuer sur 30 mètres
2. Tourner à gauche sur D82 et continuer sur 180 mètres
3. Tourner à gauche sur Rue Lacretelle et continuer sur 500 mètres
4. Tourner légèrement à droite sur Rue Bon Rencontre et continuer sur 25 mètres
5. Continuer Rue Saint-Louis sur 50 mètres
6. Tourner légèrement à gauche sur Rue des Neuf Clés et continuer sur 10 mètres
7. Tourner à gauche sur Rue des Neuf Clés et continuer sur 210 mètres
8. Au rond-point, prendre la 1ère sortie sur Rue des Neuf Clés et continuer sur 350 mètres
9. Entrer dans Charnay-Lès-Mâcon et continuer Rue de la Grange Saint-Pierre sur 300 mètres
10. Au rond-point, prendre la 1ère sortie sur Rue de la Grange Saint-Pierre et continuer sur 110 mètres
11. Tourner à droite sur Rue Joanny Mommessin et continuer sur 120 mètres
12. Tourner à droite sur Allée Joanny Mommessin et continuer sur 20 mètres

En voiture :

  • Depuis Chalon-sur-Saône Prendre l’A6 direction Lyon. Genève Prendre la sortie 28 : Mâcon Nord, Mâcon Rejoindre Charnay-Lès-Mâcon
  • Depuis Lyon
    Prendre l’A6 direction Roanne, Paris
    Prendre la sortie 29 : Bourg-en-Bresse, Moulins, Mâcon centre, Charolles, … Prendre la N79 : Moulins, Montceau-les-Mines, Cluny, Charnay-Lès-Mâcon, … Sortir sur Chemin de la Balme : Prissé, Charnay-Lès-Mâcon, Mâcon Loché TGV, … Rejoindre Charnay-Lès-Mâcon
  • Depuis Bourg-en-Bresse Prendre l’A40 direction Paris, Mâcon Prendre la sortie 1 : Lyon, Moulin, Mâcon Rejoindre Charnay-Lès-Mâcon
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Charlotte André: Le retour sur la scène du très haut niveau?

31 Jan

Rappelez vous… en minime 2, Charlotte André remportait son premier titre de championne de France de bloc, en cadette 1 elle terminait avec la médaille d’argent, mais se payer le luxe cette même année d’accrocher une finale sur les championnats de France de bloc seniors. Cette année là, on se rappelle encore s’être dit qu’elle ferait sans doute parti de l’avenir du bloc féminin français. 

Après un autre titre national en junior 2, une année de médecine et des blessures à la cheville (junior 2) et à la poulie (senior 1), sa 2ème année de senior s’entame de la plus belle des manières avec une nouvelle fois le titre général de la coupe de France de bloc 2019-2020: 3 participations sur 4 étapes, et 3 victoires, propre et sans bavure. C’est donc naturellement que nous avons décidé d’aller à sa rencontre histoire de papoter un peu de ses objectifs…


On va d’abord revenir sur ta première année de senior, l’année dernière, avec notamment ta blessure à la poulie. Comment en es-tu arrivée à te blesser, et comment as-tu vécu ce moment? Quel a été le processus de guérison?

Je me suis blessée à un doigt après le championnat de France. J’étais très fatiguée, je revenais d’une semaine sans escalade (petit break post-déception de ma performance au championnat de France), mais j’étais si contente de regrimper que, prise par l’excitation, je me suis très mal échauffée, j’ai sauté sur une arquée à froid et voilà…erreur de débutante.

Ça a été très dur car pendant un long moment j’étais un peu dans l’incertitude. J’ai vu un médecin qui m’a dit qu’il n’y avait rien (mais j’étais sure que c’était pas possible), un autre qui m’a dit rupture totale et un dernier qui m’a dit partielle… je ne savais plus quoi penser et ça changeait pas mal de choses: je continuais les entrainements ? Arrêt ? Opération ? J’ai donc vu un chirurgien reconnu pour les poulies à Marseille qui m’a beaucoup rassuré. Il a confirmé que c’était une poulie mais que c’était une qui ne servait « à rien », que c’était rare de casser celle la et qu’il était inutile d’opérer. Il fallait que je me repose un peu et que je fasse en fonction de la douleur. J’ai demandé des conseils à plein de gens, récupéré des infos un peu partout puis j’ai pris la décision (avec Paulo mon entraîneur) de stopper 15j puis de grimper strappée (sans trop tirer sur les doigts, pas de poutre, pas de bloc avec des arquées, etc)

Dans ma tête c’était assez compliqué car d’un coté j’avais raté le championnat de France et je n’avais donc pas de suite de saison et j’avais déjà pris mes billets pour Rocklands. Je ne savais pas du tout comment ça irait à ce moment la. Et j’ai aussi appris que j’étais sélectionnée pour une coupe du monde et une coupe d’Europe.

© Mehdi Allam

Aujourd’hui, comment va ton doigt? Plus aucune douleur ou appréhension?

Jusqu’à octobre j’avais encore une peu mal, je strappais et j’étais souvent gênée mais maintenant oui c’est revenu à la normal, je peux arquer fort sans avoir de douleur, je ne strappe plus donc c’est top.

Tu as tout de même pu réaliser une partie de ta saison en compétition en 2019, tu peux nous faire un retour rapide?

Au moment des compétitions, je pense que j’étais plutôt en canne (sauf quand il y avait une arquée où c’était beaucoup plus compliqué). Malheureusement en Chine, on a eu un tour dans mon groupe avec 4 blocs/5 avec des arquées. Pas de chance, les autres années il y en avait quasiment pas mais bon c’est le jeu de la compète. J’ai fait ce que j’ai pu mais ça n’a pas été suffisant.
Puis, sur la coupe d’Europe sénior à Innsbruck, j’ai fait des bonnes qualifs mais jai manqué de réussite en demi en tombant en ramenant dans un bloc et au dernier mouvement d’un autre… Bref: Saison de competition compliquée pour moi et pas à la hauteur de mes attentes

Après cette déception, j’ai fait une pause « entraînement », j’ai juste grimpé à fond et ça ma bien maintenu en canne pour Rocklands.

Concernant cette étape de coupe du monde en Chine, raconte nous cette expérience, l’ambiance en équipe de France, etc…

J’apprécie vraiment l’ambiance en équipe de France. Je m’entends bien avec tout le monde donc je passe toujours d’excellents moments. Je me sens bien dans cette équipe.
C’était juste un peu difficile d’être là « juste » pour une compétition, c’est frustrant et ça met la pression de vouloir bien faire pour pouvoir continuer la saison mais bon ça c’était mon problème et à moi de gérer…

La saison de bloc 2019-2020 a débuté il y a quelques mois avec les premières étapes de coupe de France. Tu participes à 3 étapes sur 4, et tu remportes ces 3 étapes, comment analyses-tu ce beau début de saison?

Ce début de saison est un scénario idéal et un véritable soulagement. Ce debut d’année n’a pas été facile. En effet, j’ai changé d’entraineur (c’est Ludo Laurence de Block’out qui m’entraîne maintenant) et il y a donc eu pas mal de changements. Avant, Paulo était la sur quasiment toutes mes séances, me voyait grimper tout le temps, voyait mon état de fatigue quand il fallait adapter les seances et cette année avec Ludo c’est à distance. J’ai donc dû apprendre à faire moi même tous ces petits ajustements. Même si je n’y arrive pas super bien parfois j’apprends à mieux me connaître. Ludo est hyper disponible donc ça fonctionne bien, si j’ai un doute je l’appelle et il me répond direct.

Pour revenir au debut de saison de compétition, les résultats sur papier sont déments. Pour ce qui est de ma grimpe c’est pas encore tout à fait ça: je n’ai pas réussi à grimper vraiment relâchée et libérée, à montrer ce que je peux vraiment faire haha. J’ai beaucoup progressé cette année donc maintenant il n’y a « plus qu’à » reproduire en compètition ce que je peux faire à l’entraînement.

J’ai pas mal grimpé avec Manu (ndlr Manu Cornu) qui m’aide vraiment, il me pousse, me challenge, me donne plein de petits trucs auxquels je n’aurais jamais pensé puis il est fort donc grimper avec des gens plus forts ça tire vers le haut. C ‘est ce qui me manquait beaucoup l’année dernière je pense où je grimpais presque tout le temps toute seule.

Quels sont tes objectifs cette année sur la scène de la compétition? Envisages-tu le circuit de coupe du monde? Un premier titre de championne de France seniors?

Cette année bien évidemment, un des objectifs c’est faire le circuit de coupe du monde de bloc et J’aimerais être toujours (ou le plus souvent) en demi-finale puis après, en bloc, tout peut arriver, donc une finale serait ouf !

Sur les championnats de France juste une chose à dire : PAS DE BARRIERE !

© Coll. Charlotte André

Tu as eu pas mal de très bons résultats sur la scène nationale en catégorie jeunes, avec plusieurs titres de championne de France. Comment se fait le passage en seniors? Quelles différences as-tu constaté? Il y a une grosse marche à franchir?

Le passage en sénior (je pense) n’est pas facile car il y a moins de places, plus de monde, c’est les affaires sérieuses qui commencent. De mon côté j’ai eu la chance de me sélectionner pour la saison quasi complète de coupe du monde en étant encore junior 2. J’ai pu voir ce que c’était, les differences avec l’équipe jeune tout en étant encore chez les jeunes. J’ai été super bien accueillie et je me suis tout de suite sentie bien donc sur cet aspect transition plutôt facile. Malheureusement , l’année dernière je n’ai pu participer qu’à une compétition.

Je pense que la taille de la marche à franchir va dépendre des personnes: de notre niveau de base, de notre style, de nos capacités mentales, etc. Souvent en jeune on est plus fort que chez les seniors car justement on grimpe sans pression, on a rien à prouver et le style plus physique avec des intensités plus élevées peut mieux nous convenir (ou pas, tout dépend des grimpeurs). Après quand on est senior « pour de vrai » c’est différent on a « plus que ça ».

Personnellement, je trouve que la principale différence c’est qu’en jeune il y a possibilité d’avoir la « marge » ; c’est à dire que même en grimpant pas très bien voir mal (en étant tendue, en faisant des erreurs) c’est toujours possible de gagner en national et de quand même faire des bons résultats à l’international. C’est different en senior, il y a beaucoup plus de densité donc on est obligé de grimper à notre niveau voir même « au top » si on veut espérer des bons résultats (en tout cas à l’international).

L’été dernier tu es allée toucher un peu le caillou à Rocklands, cette facette de l’escalade t’attire autant que la compétition? Tu as des projets en vue?

Le bloc extérieur ça me fait triper aussi, c’est vrai qu’en période de competitions je ne grimpe pas beaucoup dehors (peut-être à tort…) mais hors saison j’adore !! Partir en trip 2 ou 3 semaines voir un mois grimper dehors je trouve ça fou, c’est ressourçant. Ça fait faire des choses différentes: un bonheur quoi! J’aimerais plier un 8B bloc, il faut que je trouve lequel puis que j’y passe un peu de temps: ça viendra!

Un dernier mot à ajouter?

Merci à tous mes sponsors : Block’out, Biocoop la coumpagniée , La Sportiva, Black Diamond, à Ludo, à ma famille et à mon chéri.

Et rendez vous aux Frances !!

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La R’Batte is back le 8 février 2020

27 Jan

Après une année d’absence la R’batte Contest revient pour sa 12ème édition !

Le cadre, vous le connaissez :

  • Un mur exceptionnel, celui de St Pierre, qui reste un des plus beaux de la région avec ses 15m de haut et ses 8m de dévers … le tout pour 750m² grimpables.
  • Des ouvreurs, (Julien Sage, Laurent Laporte, Jérémy Tonneau, Clément Lechaptois) capables du plus simple comme du plus ardu, mais toujours avec l’envie que les grimpeuses et grimpeurs se fassent plaisir
  • Des catégories pour chacune et chacun, vieux ou jeune, débutant ou expert, afin que tout le monde puisse s’exprimer.
  • Une buvette ainsi que des sandwichs, gâteaux et crêpes, pour que vous puissiez passer cette journée de compétition sans avoir à vous soucier de grand-chose …

/!\ Le nombre de places est limitée à 220 compétiteurs /!\

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Hugo Parmentier coche son projet de bloc à Bleau au Cuvier Rempart (+vidéo)

26 Jan

Alors que le week-end dernier Hugo Parmentier faisait sensation à Saint Léger du Ventoux en enchaînant son premier 9b, une semaine après il coche son gros projet de Bleau avec la réalisation de Gourmandise (direct) / The Traphouse, 8B, au Cuvier Rempart. Et pourtant hier, on ne pouvait pas parler de collante extrême à Bleau! Mais force est de constater qu’Hugo Parmentier est dans une grosse période de forme et que pas mal de projets devraient tomber dans un futur proche…

Avant de poser quelques questions à Hugo Parmentier, soulignons également la belle performance de Clément Ozun qui était dans le secteur hier également, et qui enchaîne le 8B de « Kheops » en quelques essais, et sans trembler… Good job!

Pour commencer, peux-tu nous parler de ce bloc? 

Superbe panneau très déversant où gainage et tenue d’inversées sont de rigueur.

Pourquoi ce bloc? 

J’avais essayé 4 séances l’an dernier le raccourci de « Gourmandise ». J’y suis retourné parce que la grimpe est pure mais aussi parce que dans mon projet en voie il y avait pas mal d’inversées. Ca permettait de rester dans le même thème.

Comment s’est passé l’enchaînement?

Tout s’est bien passé pendant l’enchaînement, pas vraiment d’erreurs. J’avais le modjo. On a passé une magnifique session avec Clément Ozun, il était à fond derrière. Juste après il a marché en quelques essais sur « Khéops »!

Que penses-tu de la cotation? 

Le bloc a été ouvert à 8B+ par Paul Robinson puis décoté à 8B. Je n’avais jamais réussi à faire le crux dans la méthode commune l’an dernier donc j’ai essayé autrement cette année, comme Jérémy Bonder ou Nicolas Januel. Je trouve que ce n’est pas facile quand même. Dans mon coeur j’obterai pour 8B/+. On était assez d’accord avec Nicolas Januel pour dire que ça le méritait, mais si le consensus est à 8B, alors il faut surement se caler la-dessus.

Juste après, tu étais à deux doigts de cocher également le 8B de « Kheops », qu’est-ce qu’il t’a manqué?

J’étais littéralement à 2 doigts du plat, mais peut-être pas de faire le bloc! Je suis quand même très heureux car j’ai enfin trouvé ma méthode pour le fameux mouv! Ça peut faire maintenant. Si il manquait quelque chose, c’était bien un grand pectoral gauche brillant…

Tu nous parlais également de ton projet pour les « Big 5 », tu peux nous en dire plus?

C’est un projet de longue date mais je ne me sens pas encore capable de le faire. Je vais attendre encore une saison. Le but serait de grimper ces 5 classiques de 7b+ à 8a dans la journée. Sans les avoir jamais essayé avant.

Le mot de la fin? 

Je ne veux pas en faire des caisses car c’est une performance qui arrive presque tous les jours en forêt…

© Planetgrimpe

 

 

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Des évolutions attendues dans les modalités de sélection en équipe de France pour la saison 2020

26 Jan

La FFME vient de publier les modalités de sélection en équipe de France espoir et senior pour la saison 2020. Si l’année dernière ces modalités avaient fait couler beaucoup d’encre avec des critères presque uniquement dédiés aux grimpeurs engagés dans le programme olympique au détriment des spécialiste ne souhaitant pas aller sur le terrain du combiné, cette nouvelle année s’annonce quelque peu différente…

L’une des principales nouveautés importantes réside dans ce petit paragraphe:

Sélection des grimpeurs pour l’ensemble de la saison de coupe du monde 2020

Les grimpeurs ayant réalisé un podium sur une étape de coupe du monde, le championnat du monde ou le championnat d’Europe en 2019 sont présélectionnés pour l’ensemble des étapes de coupe du monde 2020 de la discipline où ils ont fait ce résultat : Anouck Jaubert, Bassa Mawem, Fanny Gibert, Manu Cornu, Mickaël Mawem, Luce Douady.

Ces grimpeurs pourraient ne pas être définitivement sélectionnés si leur état de forme, leur comportement au sein du groupe ou leur motivation n’étaient manifestement pas en phase avec un projet de performance.

Une belle avancée dans le sens où ces grimpeurs vont enfin pouvoir se consacrer sur leur grimpe, sans tout le temps penser au sort qui leur sera réservé en fonction de leur résultat. Car oui, pour info, jusqu’à présent, les grimpeurs n’étaient jamais sélectionnés pour une saison entière de coupe du monde, mais devaient faire leur preuve au fur et à mesure du circuit. Ces nouvelles modalités semblent donc enfin aller dans le bon sens selon nous.

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Interview de Tanguy Merard, 16 ans, qui propose son premier 9a à Seynes

25 Jan

Tanguy Meraard était presque inconnu du grand public, et pourtant, du haut de ses 16 ans il a déjà réalisé quelques voies mythiques, avec notamment « Magie Blanche », 8b+ à Mouriès ou encore la classique 8c+ d’Entraygues, « San Ku Kai » qu’il enchaînait l’été dernier.

Cette fois ci, le jeune Nîmois a jeté son dévolu sur l’une des rares lignes encore vierge de toute ascension à Seynes, et répondant au doux nom de « Ça chauffe ». Il propose la cotation de 9a, son premier, et espère voire la voie répétée pour confirmer la cote! Suite à cette belle performance, c’est naturellement que nous sommes allés à sa rencontre… 

Pour commencer, peux-tu te présenter à nos lecteurs? 

Je m’appelle Tanguy, j’ai 16 ans et je fais de l’escalade depuis l’âge de 7ans!
Je m’entraîne sérieusement depuis presque 2 ans avec comme coach Marco Jubes grâce à qui j’ai pu énormément progresser! J’habite Nîmes et j’ai déjà réalisé pas mal de voies mythiques dans les falaises environnantes comme « Magie Blanche » 8b+ à Mouries, « guerre d’usure » 8c à Claret ou encore « les grandes bouches du Rhône » 8c+ à Seynes! Je fais des compétitions et je grimpe donc régulièrement en falaise, et particulièrement souvent à Seynes! Et après avoir enchaîné mon premier 8c+ « San Ku Kai » cet été, en 3 séance, je me suis dit qu’il fallait aller voir plus dur!

Parle nous de la voie que tu viens de réaliser à Seynes « Ça chauffe ». 

« Ça chauffe » est un vieux projet équipé par Philippe Plantier et qui avait été un peu bricolé dans le crux, avant qu’il soit modifié pour le rendre de nouveau naturel grâce à Tomas Sandri!

La voie se décompose en 3 parties: elle commence par une L1 en 6b+ puis s’ajoute 8/9 mouvements de « préfatigue » dans du léger dévers sur réglettes pour arriver au crux, un 7c+/8a bloc sur 4 mouvs très à doigts ! Puis une décontraction et on repart pour un 8b court un brin aléatoire !

Quel a été le processus de travail de cette voie? 

J’ai mis environ 6 séances pour être vraiment calé et pour pouvoir mettre des essais efficaces! Le plus dur dans cette voie est d’arriver au pas de bloc assez frais et de tout donner dans le crux, c’est à dire dynamiser sur un chou-fleur main droite à partir de 2 petites réglettes avec un transfert de pied droit très dur à amorcer! La voie, très à doigts, est d’autant plus dure avec les conditions chaudes de Seynes!

Comment en es-tu arrivé à proposer la cotation de 9a? 

J’ai proposé la cotation 9a tout d’abord car c’est beaucoup plus dur et exigeant que les deux 8c+ que j’ai pu faire, et puis j’ai pu avoir la confirmation de ce niveau par Gerome Pouvreau qui a également essayé cette voie !

Pourquoi avoir choisi cette voie? 

J’ai choisi cette ligne car c’est une des rares voies du Gard plus dure que celles que j’avais déjà réalisé, mais surtout parceque c’est une King Line qui domine la belle falaise de Seynes! Sûrement aussi parceque Zacharie De Smidt m’a inspiré en s’acharnant dedans!

As-tu d’autres projets en court, ou d’autres projets dans lesquels tu vas te lancer? 

J’aimerai bien retourner à Mollans pour enchaîner « Mollasse’son » 8c+/9a, une voie que j’avais essayé avec Diego Fourbet et je pense que je vais me lancer dans la version raccourcie de « Les yeux plus gros que l’antre » libérée par Seb Bouin…

Un dernier mot à ajouter …?

Seb Bouin a essayé récemment « Ça chauffe » donc affaire à suivre…

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Jakob Schubert enchaîne son projet en 8C bloc à Cresciano

23 Jan

L’Autrichien Jakob Schubert, qui s’accordait une petite pause dans sa préparation olympique, en a profité pour passer quelques jours à Cresciano en Suisse.

Et il ne lui aura pas fallu beaucoup de temps pour venir à bout de son projet du moment, le bloc ouvert par Dave Graham, « The Story of Two Worlds » en 8C. Jakob avait déjà posé les doigts dans ce bloc il y a quelques années, mais sans succès, et il aura profité de se grosse forme du moment pour en venir à bout. En effet, pour rappel, il y a quelques semaines il réalisait également le 8B+ de « Off the Wagon » toujours en Suisse.

Profitons de ces quelques croix de l’Autrichien, car tout porte à croire que les sorties en falaise vont se fairet de plus en plus rares jusqu’aux JO de Tokyo cet été…

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Nina Arthaud part s’entraîner dans les salles d’Europe

23 Jan

Membre du team PG, Nina Arthaud a profité de cette nouvelle année pour partir en « Road Training Trip », avec un beau parcours au grès des grandes salles d’escalade Européenne. Quelques infos intéressantes à prendre si un jour vous allez grimper dans ces salles! Elle nous raconte…


Cette année, après avoir passé de bonnes fêtes de Noël et surtout après avoir bien (voir beaucoup trop) mangé, nous sommes parties, Camille Masseran et moi même, en voyage, ou plutôt en « Road Training Trip. »

Le but de ces 10 jours était de s’entraîner à muerte, tout en découvrant différents lieux, donc en grimpant dans différents styles d’ouverture et de côtoyer de « nouveaux » partenaires de grimpe. Tout ça pour redonner de la fraîcheur à la routine que j’ai dans le centre d’entraînement où je m’entraîne tout au long de l’année : Voiron.

Pendant, notre séjour, nous avons fait de grosses séances de bloc mais aussi de difficulté dans différentes salles entrecoupées et bien évidemment de loooongues heures de route.

Sans perdre de temps, nous sommes parties au lendemain de Noël, des Carroz, pour faire notre première séance à Milan (Italie) dans la salle Rockspot. Je n’avais jamais grimpé dans cette salle auparavant et cela a été une superbe découverte. La salle est immense. Elle est composée d’une zone débutant, d’un mur de difficulté, d’un mur de vitesse, d’une zone de bloc mais aussi d’un gigantesque pan gullich, d’une moon board et d’un spray wall. En fait, il y a de quoi satisfaire aussi bien les débutants que les grimpeurs confirmés et cela dans toutes les disciplines. J’ai trouvé les ouvertures vraiment bien. A vrai dire, des ouvreurs étaient venus spécialement créer des blocs et voies pour l’équipe de Chine venue faire un stage quelques jours auparavant. On pouvait trouver des blocs typés compétition, comme des blocs plus basiques/physiques. Les voies étaient aussi très bien ouvertes et variées même si le mur n’est pas très large.

Notre second arrêt a été dans la capitale Slovène : Ljubljana. Notre plan était de s’entraîner ici deux jours, puis de prendre un jour de repos afin de récupérer un peu de peau… et d’en profiter pour faire un peu de tourisme. Nous avons grimpé à BolderScena. Cette salle est principalement destinée à l’entraînement en bloc mais on peut également y trouver un spray wall bien penché avec pleins de belles prises. De manière générale, la salle n’est pas très grande et les blocs sont très typés compétition avec beaucoup de jetés, skates, coordinations. Petit point faible, il y a très peu de blocs techniques, même la partie du mur en dalle est constituée de blocs plutôt physiques.

Notre troisième destination a été le sud de l’Autriche pour aller grimper dans une salle de bloc bien connues des compétiteurs puisqu’elle accueille chaque année une coupe d’Europe jeune : Graz. J’ai adoré cette salle. L’ambiance à BlocHouse est vraiment sympa et on s’y sent bien. Les blocs sont variés, mais toujours dans un style assez moderne, là aussi typés compétition. La salle est grande et il y a beaucoup de blocs, on peut largement y faire 2/3 sessions sans s’ennuyer. Il y a une petite zone entraînement à l’étage avec un pan gullich, des poutres, des anneaux et un Spray Wall qui a été ajouté récemment.

Pour finir notre tour, nous avons passé quelques jours à Innsbruck. Je recommande la salle KletterzentrumInnsbruck principalement pour les grimpeurs de difficulté puisqu’on peut y trouver deux grands murs avec beaucoup de voies dures / très dures et bien ouvertes. La zone de bloc est largement suffisante mais il ne faut pas y aller seulement pour faire du bloc car il y a de meilleurs endroits pour çela, je trouve. Il y a également deux murs de vitesse, une petite salle de musculation et un grand Spray Wall. Le « plus » de cette salle est qu’elle est réputée dans le monde entier et que l’on y trouve toujours pleins de grimpeurs forts et supers inspirants!

Finalement, ces 10 jours sont passés vite, trop vite… notre trip est déjà fini, vivement le prochain !

Comment te sens-tu après cette « pause » dans ta routine d’entraînement?

Cette petite coupure m’a reboostée à fond. Changer d’environnement d’entraînement m’a fait beaucoup de bien, j’en avais besoin! De plus ce voyage avait un petit côté vacances lors des jours de repos, et ça faisait bien plaisir…

Quels bénéfices en as-tu retiré?

Je pense que les principaux bénéfices de ce voyage à l’étranger ont été les ouvertures sur lesquelles j’ai pu grimper et le fait de grimper avec des grimpeurs/grimpeuses que je retrouve sur les compétitions internationales.

Pourquoi ce besoin de voyager en Europe? On ne trouve pas la même chose en France?

Les salles Autrichiennes (principalement) sont vraiment superbes et font parties des meilleures salles du monde. On y trouve des ouvertures différentes de celles que l’on trouve en France et toujours beaucoup de grimpeurs forts, ce qui crée une forte émulation pour l’entraînement.

Tes projets pour cette saison qui arrive ?

Mes projets pour cette nouvelle saison sont d’avoir de bons résultats sur la saison internationale, mais je ne me fixe pas d’objectifs précis, on verra! Et j’aimerai aussi réaliser des voies dures en extérieur, pourquoi pas un 8c? En tout cas j’espère trouver un peu plus de temps pour ça cette année!

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Qui osera défier Seb Bouin dans ses voies extrêmes ?

21 Jan

Seb Bouin, LE falaisiste français du moment, avec notamment une année 2019 exceptionnelle, vient de lancer sur les réseaux sociaux un appel aux répétitions. En effet, étant le premier ascensionniste de plusieurs voies majeures et extrêmes du sud de la France, ces dernières restent pour le moment vierges de toute répétition. Aucun des mutants actuels de la planète ne s’y est encore frotté. Seb a donc pris les devants en listant une à une ces voies qu’il souhaiterait voir répéter par le gratin mondial.

Ces dernières années, j’ai réalisé beaucoup de premières ascensions en France. La plupart comptent parmi les plus belles voies que j’ai pu réaliser. Cependant aucune d’entre elles n’ont encore été répétées. Je serai plus qu’heureux de voir des grimpeurs essayer ces voies. Dans le but de donner de la motivation à essayer ces voies je vais en présenter 10.
10 voies sans répétition qui m’ont marqué. La première est spéciale pour moi. Elle s’appelle « la côte d’usure » 9a+. C’est une voie que j’ai équipé à 16 ans, et que j’ai réalisé à 25. C’est une énorme proue en plein milieu des gorges du Verdon.
A qui le tour ?

Le défi est lancé, et on espère qu’il sera relevé par les grimpeurs du moment, et notamment Adam Ondra qui devrait se dégager un peu de temps une fois les JO passés. On pense également à Hugo Parmentier, qui pourrait continuer son ascension vers les voies extrêmes après la réalisation de son premier 9b à Saint Leger du Ventoux le week-end dernier. Et pourquoi pas Jakob Schubert ou encore Felipe Camargo? Bref les noms ne manquent pas, et on a hâte de voir les réactions et les premiers runs dans ces voies mythiques.

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Résultats de la coupe de France de bloc seniors de Chaumont

20 Jan

Ultime étape de préparation pour les seniors avant les championnats de France de bloc qui se dérouleront à Charnay les Macon les 22 et 23 février prochains! Et ce sont Charlotte André et Clément Ozun qui s’imposent sur cette étape. Les résultats complets ci-dessous.

 

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Cedric Lachat se rapproche un peu plus de son objectif en 9b…

20 Jan

Actuellement en Espagne du côté d’Oliana, le Suisse vient de s’adjuger le 9a+ de Pachamama. Mais l’objectif n’est pas là… Avec déjà cinq 9a+ au compteur, le Suisse compte bien aller chatouiller la cotation du dessus, et notamment le 9b de « Mamichula »  qui démarre dans « Papi chulo » (9a+) et termine dans « Pachamama ». Liberée par Adam Ondra en 2017, et répétée pour la première fois en 2019 par Seb Bouin, cette ligne de résistance reste une référence dans ce niveau selon Adam puisqu’il la qualifiait à l’époque d’un 9b « bien dur ».

Vous l’aurez compris, Cedric Lachat a pour objectif de passer un cap, et pas n’importe lequel.

Ci-dessous deux vidéos de nos confrères Fanatic Climbing avec Cedric Lachat dans les crux de « Pachamama »

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Boom !! Hugo Parmentier fait tomber son premier 9b !

19 Jan

Lors d’une récente interview, Hugo Parmentier nous parlait de ses prochains projets, et notamment d’une ligne à Saint Leger qu’il avait à l’oeil. Après plusieurs séances de travail, il aura profité des bonnes conditions du week-end pour cocher « Eagle 4 », LE 9b de Saint Leger. Équipée par Elie Morieux et libérée par Adam Ondra en 2018, cette ligne du secteur Praniania se classe parmi les voies les plus dures de l’hexagone et permet à Hugo d’entrer dans la cours des grands. Et comme le suggérait le titre de notre dernier article dédié à Hugo, « Hugo Parmentier, le nouveau (et futur) performer qui monte », tout laisse penser que cette énorme croix en appellera d’autres et que la saison 2020 s’annonce d’ores et déjà palpitante.

J’ai commencé à essayer cette voie en septembre et les mouvements m’ont vraiment attiré, je trouvais cette ligne énorme et c’est donc devenu mon projet. C’est ce que je cherchais, un vrai gros projet où j’allais mettre du temps à déchiffrer et à trouver les méthodes optimales.

J’y ai donc passé 10 jours à la Toussaint ensuite, puis 4 jours en novembre, de nouveau 10 jours à Noël, et enfin ce trip de ce week-end. C’était pas mal mouillé jusqu’à Noël, là encore un peu, mais avec une petite technique on a détourné l’écoulement de certaines résurgences pour que ça puisse grimper.

Pour parler un peu de la voie, elle se décompose en deux pas de bloc sur un caillou assez fragile où j’ai déjà cassé pas mal de prises de pieds durant mes essais.  Aujourd’hui pour l’enchaînement, c’était mythique, il y avait pas mal de monde à la falaise, pas forcément des gens que je connais beaucoup mais des gens que j’apprécie vraiment en tout cas. Donc d’enchaîner dans cette ambiance, c’était juste mythique !

C’est la voie dont je suis le plus fier ! Et puis franchement, je suis super content d’avoir vécu cette expérience, c’est un pur projet, c’est la première fois que je m’investis autant dans une voie, je suis infiniment heureux d’avoir vécu ce processus de travail, et d’avoir vécu ce que c’est d’enchainer une voie dure pour soi, de passer par des hauts et des bas, de vivre ça en communauté avec tout ceux qui ont contribué à ça, je suis vraiment heureux de l’expérience que ça m’a apporté !!

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Et un nouveau 8c pour Amandine Loury

19 Jan

Et de 4 ! Bourguignonne d’origine et expatriée dans le sud de la France depuis quelques années, Amandine Loury vient de cocher son 4ème 8c. Direction l’un de ses spots « local » du coup, à Saint Léger du Ventoux, secteur Praniania, où elle clippe le relais de « la tournée du patron ». Elle nous commente sa réalisation ci-dessous:

J’ai commencé à travailler l’intégrale de « La Tournée du patron » équipée par Paul Dewild mardi dernier, ce qui fait 5 séances en tout. Je parle d’intégrale car il y a un relais intermédiaire après une première partie qui vaut déjà bien 8b/b+, puis une suite d’une petite quinzaine de mouvements avec un pas de bloc difficile où il s’agit de remonter une petite inversée. A ma connaissance, ceux qui avaient fait la voie passaient le crux avec un écrasé de talon super haut compliqué à sentir, et un peu douloureux pour le genou. Autant dire que vu mes capacités en talon, cette méthode s’annonçait quasi impossible pour moi. Du coup le crux s’est fait de face pour moi, grâce à un copain qui m’a trouvé un meilleur calage de pied que ce que je faisais au début. Pour la petite anecdote, à la 4ème séance je suis tombée avec les doigts dans le bac final en me faisant éjecter de la prise d’avant. Pensant que c’était gagné, je me suis relâchée, et hop, dans le baudrier. Affreux!!! Le moindre petit temps de déconcentration est fatal en escalade. Il était du coup difficile pour moi  mentalement de remettre des runs dedans hier. Mais avec tous les copains présents à la falaise, ça m’a boosté. Tout le monde mettait de super runs et s’encourageait sous ce beau soleil. C’était vraiment top!!!! J’espère que aujourd’hui ça marchera pour eux avec leurs runs prometteurs d’hier.

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Fanny Gibert: Je mets toutes les chances de mon côté pour le dernier ticket aux JO

17 Jan

Alors que la désillusion a été grande pour Fanny Gibert suite au TQO (première grimpeuse non qualifiée pour les JO), Nous sommes allés à sa rencontre pour faire le point avec elle, reparler de ce qu’elle à vécu lors de ce tournoi de qualification olympique, et évoquer ses prochaines ambitions. 

Comme vous pouvez l’imaginer, le TQO s’est assez mal passé… Durant toute la préparation j’étais vraiment à fond et je me se sentais vraiment en forme malgré la super longue saison que j’ai faite, c’était dément et j’étais contente d’aller sur cette compet, là-dessus j’ai 0 regret.

Pour revenir sur le déroulement, ça a commencé avec la vitesse où j’ai tapé des supers runs, j’ai battu mon record perso, ça faisait longtemps que mes runs de vitesse ne s‘étaient pas aussi bien passés, donc génial! J’ai beaucoup galéré en vitesse entre les championnats du monde et le TQO, les entraînements étaient très durs, donc j’étais vraiment contente que ça fonctionne au TQO.

Donc je pars remontée à bloc pour le bloc! Franchement quand j’arrive en forme sur une compét de bloc, je suis juste surexcitée, j’adore tout, du début à la fin, l’isolement, attendre derrière les blocs, se demander ce que va être le bloc suivant, …  Du coup je rentre sur le circuit avec un premier bloc à-vue, le 2ème bloc je m’entête dans une méthode très dure qui ne me convenait pas trop mais je sentais que ça pouvait marcher, néanmoins j’ai tapé des supers runs dommage que de minis erreurs m’empêchent de concrétiser. Mais malgré cet échec du B2 je suis restée complètement mobilisée et je tape le 3eme bloc à-vue. Dans le dernier je fais une petite erreur de méthode en bas, mais j’y suis allée à fond, j’étais relâchée ce qui est dur à mettre en place avec l’enjeu.

Mais en sortant du circuit je réalise que je suis passée à coté d’une méthode dans le bloc 2 et ça me coute très très cher, que c’était 2 ans de préparation qui partait en fumée. Mon relâchement dans le dernier bloc aussi me fait perdre un petit essai qui est rédhibitoire sur le classement final. Je finis 5ème bien en dessous de ce que je suis capable de faire, grosse déception car à ce moment je savais que le résultat final du combiné était très mal engagé. Mais je m’y étais préparée et je devais rebondir, il restait la diff et au vu de mes dernières perfs en diff l’exploit était complètement envisageable.

Ça n’a pas été simple j’ai attendue une bonne heure en isolement, à entendre tout ce qu’il se passait à côté, c’était assez long … Et finalement quand vient mon tour, j’étais prête à relever le défi, et à me mobiliser à 100%. J’ai plutôt bien grimpé, on est nombreuses à tomber au même endroit, j’étais focus sur la méthode que j’avais prévu à la lecture, j’ai fait un mouv dur juste avant de tomber qui n’a pas pu être récompensé, car beaucoup de filles me passent devant en relançant sur une prise de pied… c’est le jeu de la compèt il faut réussir à savoir très vite s’il vaut mieux ne pas hésiter et foncer, ou réadapter sa méthode. Donc même avec toute la bonne volonté que j’ai mis, c’est un bon run mais le résultat reste pas incroyable et surtout pas suffisant pour assurer une qualif. Mais cela dit, même en faisant ces places je pouvais choper ma qualif. En combiné ta place dépend énormément de ce que font les autres. Mille sénarios possibles, il suffisait qu’une fille soit devant une autre sur la diff et c’était bon pour ne citer qu’un exemple.

À cet instant je sentais que ça allait être juste pour le résultat final du combiné. Des gens sont venus me dire que c’était bon pour les JO, d’autres que ça ne passait pas, donc là ça a été le moment le plus difficile car je ne pouvais pas tout lâcher dans un sens ou dans l’autre. J’aurai voulu pouvoir pleurer et être déçue, ne pas réfléchir, juste lâcher tout ce que j’avais, mais non j’étais dans l’attente, avec aussi une réclamation sur ma perf en diff, et tout le monde qui te regarde sans savoir quoi dire, ça a duré super longtemps, ça dénature totalement l’esprit de la compétition.

Ce qui me fait vibrer dans le sport de compet c’est de vivre des émotions. Que ce soit dans la réussite ou l’échec j’aurai tellement aimé pouvoir vivre ce moment « dignement ». Ce temps d’attente des calculs, a tout simplement été horrible pour moi. Et c’est finalement pendant les 24h qui ont suivi que j’ai été submergée par toutes les émotions. 24h sans pouvoir croiser le regard de quelqu’un sans pleurer c’est long. J’ai réalisé à quel point j’étais passée proche de réussir, que je n’aurai pas l’opportunité de grimper dans les blocs des JO à Tokyo en 2020, que c’était 2 ans de préparation réduite au silence. Ce qui m’a finalement consolé c’est de regarder les finales mecs et de réaliser que JO ou pas ça ne changeait rien à qui j’étais et ce que j’étais capable de faire, des blocs durs!

Je n’ai jamais reçu autant de messages de soutien qui m’ont tous fait chialer un peu plus les uns que les autres… J’ai réalisé la chance que j’avais d’être entourée de gens aussi touchants. Par la suite j’ai fait le bilan de cette compétition. Même s’il s’agit d’un échec il y a énormément de choses dont je suis fière. C’est vrai que cette petite part de réussite n’a pas joué en ma faveur cette fois ci. Le scénario est dur, mais c’est la loi du sport. Ce qui est sur c’est que si j’avais sorti les 4 blocs, il n’y aurai eu aucun problème et j’aurai largement pu le faire. Alors ma motivation reste entière.

Maintenant la vie continue, il y a pleins d’autres objectifs qui me font vibrer. Tout d’abord j’ai potentiellement une dernière chance pour me qualifier aux JO grâce au championnat d’Europe. Et même s’ il est possible qu’Anouck soit d’ici la qualifiée par l’IFSC et qu’il ne reste donc plus de quota pour l’équipe de France, ça serait incroyable pour elle et bien triste pour moi mais c’est le jeu. Je me suis remise à l’entraînement une semaine après le TQO pour ne pas perdre de temps dans ma préparation. J’ai conscience qu’il y a pleins de facteurs qui ne dépendent pas de moi et que la qualif est très peu probable mais j’ai tout de même décidée de me donner toutes les chances pour y arriver. Donc voilà, je vais faire tout ce que je peux pour être la plus forte possible sur les championnats d’Europe, il paraît que tout ce qui ne te tue pas, te rend plus fort, donc a priori je devrai être vraiment très forte! 😉 Et puis quoiqu’il arrive mon rêve ultime de gagner une coupe du monde de bloc est droit dans le viseur. 2020 …

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Carnet de voyage – Rockland avec Amandine Loury

16 Jan

Rockland, en Afrique du sud, est devenue la destination phare de ces dernières années pour le bloc durant la saison estivale. Pas mal de grimpeurs s’y retrouvent chaque année, et si jamais vous projetiez vous aussi d’y aller l’été prochain, voici le carnet de voyage d’Amandine Loury qui s’est rendue sur place en juillet 2019, accompagnée de Jean Luc Jeunet. Bonne lecture!


Cela faisait des années que l’on voyait des photos de Rocklands défiler devant nos yeux et qui nous faisaient tant rêver. Alors cette année on a décidé de se lancer enfin dans cette belle aventure.

Les copains nous avaient prévenu qu’il fallait s’y prendre tôt pour organiser un trip à Rocklands, victime de son succès grandissant. Alors dès février, on commence à regarder les billets d’avion ainsi que les hébergements. Nous qui pensions être prévoyants en nous y prenant tôt (5 mois avant tout de même), nous fûmes surpris en constatant qu’un grand nombre d’hébergements proches des secteurs de grimpe étaient déjà complets. Il ne restait plus que des caravanes au camping de Pakhuys. Mais la cuisine et la douche dehors nous motivaient guère. Il ne faut pas oublier qu’en juillet c’est l’hiver là bas. Alors certes, rien à voir avec nos hivers à nous, mais la nuit les températures peuvent tout de même se rapprocher de 0° parfois. Alors direction Clanwilliam pour notre hébergement. Petite ville la plus proche de Rocklands, pas super charmante, mais tout y est : supermarchés, pharmacie, gasoil, médecin, hôpital, magasin de bricolage etc. On verra bien ce que ça donne une fois sur place. De toute façon, pas trop le choix.

Pour les billets, nous avons trouvé un vol dans les 800 € avec Turkish air line pour 1 personne aller-retour. Marseille-Istambul istambul-Le Cap avec juste une escale à Istanbul d’environ 3h. A savoir qu’ils ne sont pas pénibles pour les crash pad, tant que vous ne dépassez pas la limite de poids autorisée.

Enfin, réservation de la voiture chez Avis : 360 € pour un mois dans une Toyota Corola Quest.

Ça y est, l’organisation est bouclée. Il ne nous reste plus qu’à attendre le mois de juillet pour enfin découvrir ce spot mythique.

8 juillet : 15H30 départ d’Aix en Provence en direction de l’aéroport de Marseille, bien chargés…

9 et 10 juillet : arrivée à Cape Town à 11h. La nuit dans l’avion a été longue. Difficile de dormir assis, avec la tête qui tombe une fois à droite, une fois à gauche. Etre sans arrêt obligés de changer de position à cause d’un inconfort permanent. Bref, nous ne sommes pas arrivés tout frais à l’aéroport du Cap. Maintenant direction un distributeur de billet pour retirer des rands (monnaie locale), puis le retrait de la voiture de location chez Avis. Tout se passe sans encombre, les 3 crash pads et nos quatre sacs rentrent dans la Toyota Corolla Quest, c’est parfait. Maintenant, direction Clanwilliam à environ 2h30 – 3h de route de l’aéroport. La route est très bonne et ça roule bien. Le paysage est un peu monotone, fait essentiellement d’immenses plaines. 

En début de soirée nous arrivons à Clanwilliam et pouvons enfin nous poser dans notre petit studio. Après un burger chez De Kelder, une longue et bonne nuit nous attend. 

Le lendemain, malgré une nuit reposante, on décide de simplement faire une journée de repérage  pour prendre nos marques dans ce nouvel environnement, encore trop fatigués pour grimper. Direction De Pakhuys où vous pourrez acheter le permis pour pouvoir vagabonder tranquillement dans le Cederberg. Environ 2 euros par jour. Des rangers sont susceptibles de vous le demander pour pouvoir accéder aux différents sites. Le nouveau topo est également disponible à l’accueil du camping. Nous l’achetons, même si nous l’avons un peu maudit par la suite. Les accès aux secteurs et aux blocs n’étant pas super clairs, cela nous a valu quelques kilomètres de marche en plus durant notre séjour. Se repérer avec ce topo est compliqué quand on ne connait pas du tout le site. Et les erreurs présentes dans le livre n’aident pas. Pour autant nous sommes conscients du boulot accompli pour réaliser un topo et nous restons indulgents. 

Pour ce premier jour ici, nous visitons donc le secteur de Pakhuys et de Fields of Joy. Nous découvrons plein de beaux blocs éparpillés un peu partout sur le versant ainsi que sur le plateau. Mais impossible de savoir quels sont tous ces blocs avec ce fichu topo. Mais ce n’est pas grave, en tout cas, ça nous donne envie de grimper, et c’est bien le principal.

11 juillet : Nous nous levons surexcités à l’idée d’aller grimper. Et pour ce premier jour de grimpe, nous décidons d’aller à Roadside. Le secteur parait grand, avec des blocs dans tous les niveaux. Ça parait parfait pour se mettre un peu dedans. Après 35 minutes de marche, nous y sommes. Joli secteur avec de beaux blocs effectivement, mais blindé de monde. Alors certes on s’y attendait, mais ça fait quand même bizarre au début. L’avantage c’est qu’au pied des blocs classiques, il y a 20 pads, on peut tomber sans crainte. L’inconvénient, c’est qu’on n’ose pas trop grimper et s’intercaler entre les essais. Il ne faut pas être timide… mais on comprend vite au fil du séjour que l’ambiance est fort sympathique entre les grimpeurs, et qu’il n’y a aucun problème à aller mettre des runs dans les blocs déjà peuplés. 

Magré tout, on finit cette première journée bien contents, même si les sensations n’étaient pas super bonnes après la fatigue accumulée lors du voyage. Mais on espère quand même au fond de nous qu’il n’y aura pas chaque jour autant de monde dans tous les autres secteurs. 

12 juillet : secteur de Sassie aujourd’hui. Nous sommes assez époustouflés en arrivant au secteur. Les blocs autour de la petite place principale en jettent grave!!! Des panneaux et des faces magnifiques dans du rocher jaune et gris. La classe! En plus le secteur est un peu perché, le panorama est splendide. Malgré ma motivation ce jour là, je me suis vite fait rattraper par la fatigue et je n’ai finalement pas réussi à beaucoup grimper. Grosse déception vu la beauté des blocs. Heureusement Jle (Jean Luc Jeunet) réussit un peu plus à grimper. Il enchaîne « Short and stout » 7a+ et « Olifantshuis » 7b+, puis se préserve pour le fameux bloc « Pinotage » 7c. Une kingline!!!! Mais qui reste malheureusement au soleil une grande partie de la journée. Une fois passé à l’ombre, une dizaine de grimpeurs se ruent en direction de Pinotage et là ça calme. Jle parvient malgré tout à toucher deux fois les prises, mais la nuit commence à tomber et le monde lui coupe un peu l’envie. Les américains commencent à sortir les spots pour grimper de nuit et mettent des runs dans Pinotage  et dans sa voisine, la magnifique arrête « Splash of red » 7c qui engage vraiment. Dans les 7-8m je dirais. Là on peut dire qu’on baigne dans l’ambiance de Rocklands.

 

13 juillet : Après deux jours de grimpe, repos et visite du secteur 8 days rain composé de plusieurs petits secteurs pas très loin les uns des autres. On peut facilement naviguer de l’un à l’autre dans la journée. De très beaux blocs sont présents dans chacun de ces secteurs rapides d’accès.

14 juillet : c’est encore le début du trip, alors la marche ça ne nous fait pas peur. Après 40 min, on se retrouve à Roadcrew. Un autre très beau secteur un peu perché, le cadre est encore une fois superbe. On se régale dès l’échauffement avec entre autre « Demi Lune » 6c, « Mary’s roof » 6c, « The roof is on fire » 6c. Puis nous allons dans la belle face de « When the day breaks » 7b que nous enchaînons tous les deux. Pour ma part je réalise également le départ assis de ce même bloc en 7c+, tandis que Jle enchaîne le mythique « Ulan Bator » 7b, difficile pour la cot’! 

Puis nous finissons dans « Rooi Klavier » 7c que j’enchaine en deux essais. Et pour finir la journée en beauté un petit animal que nous n’avions jamais vu nous rend visite, le genet. Une super journée qui s’achève pour nous.

15 juillet : On rejoint des copains à The Coop. Le secteur où il y a « the Finish Line » 8c/8c+ dont vous avez sûrement déjà entendu parlé : une arrête déversante très haute, exceptionnelle, réalisée par les meilleurs bloqueurs mondiaux tels que Nalle etc. Rien que pour voir cette ligne qui a l’air incroyable, nous sommes motivés par ce secteur. 

Verdict : le secteur est sympa et rapide d’accès mais assez chaotique, et avec pas mal de blocs hauts. On se régale malgré tout dans « Paddington Bear » 7a+, « Ganga babe » 7b, puis « Distance » 7c, une des lignes vraiment très belle de Rocklands. Et enfin gros but dans South « African railways » 7b de Nalle Hukkataival, surdur!!!! (Je ferai certainement plus tard un petit paragraphe sur les cotations à Rocklands…)

16 juillet : Le rythme deux jours de grimpe un jour de repos semble nous convenir pour l’instant. Alors comme à notre habitude, nous allons visité un autre secteur, mais sans chaussons : Riverside. Un secteur agréable où il y a plein de beaux blocs dans le 6 et dans 7.

17 juillet : on continue de faire les aventuriers, et on va à la découverte de The section, un nouveau secteur développé récemment et qui n’était pas présent dans l’ancien topo. De nouveau une trentaine de minutes de marche. A se demander si on fait plus de grimpe ou de randonnée pendant ce trip 🙂

On ne trouve pas beaucoup de blocs faciles d’échauffement, alors on arrive assez rapidement dans le beau bloc en toit « The stimulator » 7b+. En se baladant en arrivant nous avions repéré un beau panneau déversant en 7c, « Babylon puppets ». Mais ce fût la désillusion, les mouvs nous ont paru surdurs et on ne bougeait pas. Décidément, les blocs de Nalle paraissent complètement extrêmes. Bon, on se remobilise et je me lance dans « Mini Monkey » 8a que je réalise en trois essais. Cela me confirme qu’il y a un petit problème dans les cotations à Rocklands. Elles ne sont pas du tout homogènes entre elles. (Certains vont dire qu’il faut regarder la beauté du bloc et qu’on s’en fout de la cotation. Oui, mais qui grimpe sans jamais jeter un oeil sur le topo???? Ne serait-ce que pour choisir un secteur où il y a des blocs dans son niveau, qu’on a peut être une chance de faire, et ne pas perdre une journée à errer dans des blocs trop durs par exemple. De plus je trouve ça parfois dommageable pour les grimpeurs car cela a tendance à décrédibiliser un peu les perfs des grimpeurs quand on connait les énormes écarts de niveau qu’il peut y avoir entre deux blocs d’un même cotation, ou au contraire le faible écart de niveau qu’il y a entre deux blocs de cotation différente. D’ailleurs, une chose est flagrante à Rocklands, ce sont toujours les mêmes blocs qui sont enchaînés, et ce n’est pas un hasard… (Leurs cotations sont très alléchantes et ne reflètent pas le niveau réel du bloc. Ailleurs ils auraient facilement une cot’ de moins) Pourtant d’autres très beaux blocs à coté attendent désespérément des ascensions… Fin de ce petit aparté.)

Nous finissons enfin notre journée au bloc qui a donné son nom au secteur, « The section ». Mais malheureusement nous n’avons pas pu beaucoup l’essayer car c’est un long bloc avec beaucoup de cailloux au niveau de la réception, et nos trois pads ne suffisaient vraiment pas. 

18 juillet : Bon, repos des jambes aujourd’hui, on va grimper à Pakhuys où il y a peu de marche d’approche. En plus cette fois-ci on a déjà fait du repérage et on va aller droit au but, sans errance. On s’échauffe dans de beaux blocs à réglettes comme « Gamelan » 6b+ ou encore sa voisine « Coal chamber » 6b+, puis le classique « Poison Dwarf » en 7b. Ensuite direction le pur bloc de « The good seed » en 7b+ . Mais pas de réussite pour nous. Jle glisse sur un plat et ne parvient pas à contrôler un balan. Il faut dire que la bruine qui se dépose délicatement sur les prises n’aide pas. Quant à moi je flippe un peu par rapport à la hauteur du bloc et je n’essaye pas trop. Prochaine étape, « Electric Coper »  7c+/8a. (Autre chose rigolote : quand il y a un / à Rocklands, suite à une décot’, tout le monde s’accorde la cotation la plus haute… ça doit flatter l’égo mais est-ce honnête envers soi même?). Deux essais de repérage et j’enchaîne. Jle lui n’ose pas essayer car il y avait déjà trois espagnols sur le bloc. On monte alors voir « Gliding through the waves » 8a qui était également prévu sur notre liste de route aujourd’hui. Mais l’appui de genou pour réaliser le crux est difficile à sentir. Il faudra revenir avec une genouillère pour tester à nouveau ce passage. 

19 au 25 juillet : une belle journée de repos s’annonce pour commencer. Le ciel est clair, la lumière est magnifique. On en profite pour aller à Waterfall. Un petit secteur à Pakuys, isolé, où seulement 3-4 blocs ont été ouverts. Mais le lieux est splendide. On y trouve un ensemble de cascades successives dans un cadre très sauvage et reposant. Et on est complètement seul, ça vaut vraiment le coup.

Par la suite on retourne un petit coup à Pakuys pour enchainer les projets laissés en plan. Jle commence à être déchainé et croite  les deux blocs mythiques qu’il souhaitait faire : « The Good Seed » et « Minki ».

Ça y est, on arrive au milieu du trip, et il est temps de faire un break. En plus le mauvais temps arrive, ça tombe à pic. Cela nous aide à rester calmes trois jours sans être tentés de grimper. Mais finalement on se rend vite compte qu’on est au bout du rouleau. On subit un KO technique le premier jour de récup. Sieste et sieste au programme. Le lendemain on se dirige vers la côte, à Lambers Bay plus précisément, à 1h de route.  Il paraît que c’est sympa et que ça fait parti des lieux à voir. Mais encore une fois, ce fût un peu décevant. Une côte banale, une toute petite ville pas très charmante et complètement déserte où il n’y a pas grand chose à faire. Seule chose positive apparement, c’est qu’il y a un restaurant qui fait des buffets de poissons le soir, mais pas tout le temps…Pas facile de comprendre le fonctionnement du restaurant. D’ailleurs nous n’avons pas eu la chance de goûter à ce buffet. 

Le lendemain, la pluie nous mène à la ferme de Traveller Rest où logent les copains afin de  passer un moment avec eux. On y trouve des maisons à louer proches des différents secteurs, ainsi qu’une terrasse couverte où il est possible de se restaurer.

26 juillet : le soleil est de retour et malgré les grosses pluies des derniers jours, tous les blocs sont secs. Nous nous rendons au secteur de Fortress avec les copains. Un secteur censé être phare à Rocklands. Mais on ne fût pas tant emballés. Quelques blocs durs comme « The Vice » en ont fait sa bonne réputation, mais autour il n’y a pas tant de blocs qui ont de la gueule. D’ailleurs on n’y retournera pas. 

Pour la fin du séjour, nous décidons de visiter les secteurs qui nous manquent. A savoir :

Riverside : un des secteurs les plus proches de Clanwilliam (environ 15 minutes). Un joli secteur avec de beaux blocs dans le 6 et le 7a/b, ainsi que le fameux 8b « Moiste Meisie » qui est pas mal répété.

Campground : un secteur joli et rapide d’accès avec peu de marche. Mais on regrette la faible quantité de blocs. Globalement il faut y aller pour grimper sur le pavé de Tea with Elmarie avec ses différentes versions ou rien.

Upper campground qui se situe à une dizaine de minutes de marche de Campground. Mais les 10 blocs qui s’y trouvent présentent peu d’intérêt et sont quasi exclusivement des toits à ras le sol pas très intéressants. 

Champsite : qui peut se combiner dans la même journée avec le secteur de Campground, car c’est le même parking et ce n’est vraiment pas très loin à pied. Une dizaine de minutes sépare les deux secteurs. Encore un petit secteur, mais qui présente deux beaux 7c, dont « Sean’s roof » que l’on enchaîne tous les deux. C’est un bloc peu haut, mais qui présente malgré tout pas mal de mouvs, et ça comprime fort. C’est très bien à grimper. Quand à « Kingdom in the sky », on fait comme les Américains et on commence à l’essayer de nuit. Mais malheureusement il reste à l’état de projet après être tombée au dernier mouv où je me suis tirée le doigt où j’avais eu une rupture partielle de la poulie. Je suis très déçue car la plaque a vraiment de la gueule et ça m’aurait vraiment fait plaisir de faire ce bloc. Il y a des blocs comme ça qui nous touchent plus que d’autres, et qu’on a vraiment envie de faire, quelque soit la cotation.

8 days rain : comme je l’ai dit plus haut, 8 days rain est composé de plein de petits secteurs que l’on peut facilement combiner dans une même journée. Les blocs qui nous ont marqués par leur beauté et qu’il faudra essayer une prochaine fois sont l’inévitable « Barracuda » en 8a, sa voisine « the Shark » en 7c+, « Black mange shutney » 7c+, « Vanity » 7a+, « Time out » 7c (une magnifique proue déversante à compression. Mais attention, ça n’a vraiment pas l’air donné pour la cot’), »Crazy leg » 7b, « Golden Virginia » 7C+ (joli, mais un énorme caillou situé à la réception nous a fait rebrousser chemin).

Field of joy : le deuxième secteur du camping de Pakuys où on peut y trouver quelques beaux blocs de 6c à 7C. Le secteur est sympathique et rapide d’’accès (une dizaine de minute), même si le chemin est un peu escarpé. 

Ensuite un petit retour à roadcrew s’impose pour Jle. Personnellement je suis malade, alors je porte juste les pads aujourd’hui. Mais le secteur est tellement joli, perché là haut, que ça ne me dérange pas du tout d’y aller même si je ne peux pas y grimper. Jle monte en puissance en cette fin de trip et enchaîne son projet « Rooi Klavier » 7c, puis on finit la journée à « Last Day in Paradise » 7c, un petit panneau à 40 degrés sur réglettes, qu’il enchaîne également dans la même journée. Et pour couronner le tout, on assiste à un magnifique coucher de soleil juste après sa dernière croix. Trop classe!!!!!

Puis on décide de retourner deux jours à un secteur qui nous a également beaucoup plus, celui de Sassie. Toujours un peu patraque, mais la fin du séjour est proche, et ça me rend dingue de ne pas avoir pu grimper ces trois derniers jours. Alors aujourd’hui, tant pis si ça me tort les intestins dès que je force. On s’attaque à « Cry baby » 7c+, « Paula Abdul » 7c+ et « Pinotage » 7c pour Jle, qu’il enchaîne dans une super ambiance. Décidément, je crois qu’il est parti pour régler tous les projets qu’il avait laissé en plan. Quant à moi, il me faudra attendre le lendemain pour croiter « Cry Baby » avec Jle, et « Paula Abdul ». 

Pour notre dernier jour à Rocklands, il pleut. Bien motivés pour grimper jusqu’au bout, on se rend au secteur de Tea garden. Probablement le secteur où il y a le moins de marche (une centaine de mètres) et celui le plus proche de Clanwilliam. Depuis le début du séjour, on y voit de voitures garées chaque jour, et ce jusqu’à la nuit, alors qu’il n’y a que très peu de blocs. Le fameux bloc « Black shadow » en 8a+ doit vraiment valoir le coup avec tout ce peuple qui y défile. Et c’est le cas! Le bloc est super à grimper. Ça tracte!!!! Par contre, la fin du bloc est complètement trempée. Jle essaye malgré tout le bas pour voir si c’est essayable pour un éventuel futur trip ici. Et ça semble être le cas.

On repart ravis, avec pleins de beaux souvenirs en tête et plein de projets un peu durs qu’on a simplement regardé et qu’on aimerait essayer. Si l’occasion se représentait, on aborderait notre deuxième trip à Rocklands différemment de ce premier, qui était plus axé sur la découverte du plus grand nombre de secteurs et de blocs possible, sans chercher LA grosse perf. Maintenant qu’on a une bonne vision de l’ensemble, on y retournerait avec l’ambition de faire des projets bien précis. A voir si un nouveau voyage là bas peut s’organiser…

Je tiens à remercier Planetgrimpe qui me soutient depuis tant d’années ainsi qu’ABK Company qui m’habille depuis un petit moment maintenant. Merci à vous.

— En bref —

1.  Comment s’y rendre?

En avion, arrivée à Cap Town. Puis louer une voiture pour se rendre à Rocklands.

Direction Clanwilliam.

2.  Les voies / blocs qu’on recommande 

  • À roadcrew : 

Demi lune 6c

Ulan Bator 7b

When the day breaks 7b ou 7c+ assis

Amandla 8b+

  • À roadside : 

Caroline 7c+

Nutsa 7c ou 8a assis

  • À the Coop

Distance 7c

  • À Pakhuys :

The Good Seed 7b+

Minki 7b

Zanzibar 7a+

Electric copper 7c+/8a

Hellfire 8a

  • À Field of Joy

Macho king 7c

Maniac 7b

  • À 8 days rain

Barracuda 8a

The shark 7c+

Black mango shutney 7c+

Time out 7c 

crazy leg 7b

Vanity 7a+

  • À Kleinfontein 

The Hatchling 7c

  • À Campground 

Tea with Elmarie 8a

  • À Teagarden

Black shadow 8a+

Last day in paradise 7c

  • À Sassie

Pinotage 7c

Paula Abdul 7c+

À Fortress

The Vice 8b

3.  Où dormir, où manger, où se ravitailler ?

Pour dormir :

  • À Clanwilliam
  • Au camping de Pakhuys (camping, location de caravane ou de maisons)
  • À Alpha Excelsior juste à côté du camping (location de maison)
  • À Traveller’rest (location de maison)

Pour se ravitailler :

Le spar ou le pick’n Pay de Clanwilliam. Toutes les commodités sont disponibles à Clanwilliam (pharmacie, médecin, hôpital, grande surface, station essence, restos…)

Où manger :

 – Nancy tea room à Clanwilliam

– De Kelder à Clanwilliam pour les burgers et pizzas

– Alpha excelsior (proche du camping de Pakhuys) pour les encas, boissons chaudes et froides

– Traveller’rest 

4.   Le topo 

Le topo s’achète à l’accueil du camping de Pakhuys pour une trentaine d’euros. Idem pour le permis pour pouvoir accéder au secteur (environ 2 euros par jour).

5.   Adresses web utiles

Le site 27 crag. Qui propose en ligne le topo de Rocklands avec tous les blocs en photo, ce qui aide à se repérer. Vous y trouverez également des commentaires de grimpeurs sur les différents blocs. Pour un mois l’abonnement coûte 7 euros.

6.  Monnaie

Le rand. 

7.  Pour prolonger le voyage (si il y a des choses à faire à part l’escalade…)

Il existe des safaris, mais qui sont à plusieurs heures de voiture.

Sinon la visite du Cap est très sympa selon les copains. Mais je ne connais pas trop les détails.

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Clément Lechaptois répète un bloc de légende!

14 Jan

« Dreamtime », tous les grimpeurs avertis connaissent de nom ce bloc mythique situé dans le Tessin Suisse. Proposé comme le premier 8C bloc de l’histoire par Fred Nicole dans les années 2000, « Dreamtime » continue de faire rêver la planète bloc. Voici le commentaire de Clement Lechaptois suite à sa réalisation:

Dreamtime est un bloc de Cresciano, dans le Tessin en Suisse.
C’est un passage mythique car il s’agit du 1er 8C bloc proposé au monde par la Légende Fred Nicole en 2000. Ensuite le bloc a été décoté à 8B+ puis une prise a cassé et la cotation a été rehaussée et oscille maintenant entre 8B+ et 8C.
Le bloc est super esthétique, la ligne est magnifique!! Je n’avais pas particulièrement pour projet d’essayer ce bloc, mais j’y pensais de temps en temps et en début d’hiver j’y ai quand même fait un tour une journée avec Marine. A partir de là j’ai été un peu hypnotisé.
J’ai senti que je pouvais le faire assez vite et finalement ça m’a quand même pris 5 séances… En fait le départ debout fait 8A+ avec un premier mouvement assez intense où plusieurs méthodes sont possibles: soit des toutes petites réglettes à serrer, soit un jump. Le départ assis rajoute des mouvements techniques et assez aléatoires, ce qui fait que l’enchaînement complet devient vraiment compliqué.

J’ai essayé la méthode des réglettes pendant les 4 premières séances car je n’arrivais pas à trouver de position pour faire le jump. Finalement à la 5ème séance j’ai trouvé un placement me permettant de bien faire le jump et je n’ai plus jamais raté le mouvement à partir de là.
Je me suis reposé un moment, attendu que la nuit tombe et que l’humidité de début de soirée s’en aille, et j’ai enchainé le bloc au premier essai du jour. Moment parfait simplement en compagnie de ma chérie, dans le calme…

 

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Résultats de la dernière étape de coupe de France de bloc jeunes – Chambéry

13 Jan

La coupe de France de bloc s’achevait ce week-end pour les jeunes avec une ultime étape à Chambéry. Si les catégories cadettes, cadets, juniors filles et garçons se sont affrontés hier soir sur une finale en nocturne, les 6 meilleurs minimes de l’épreuve se sont retrouvés aujourd’hui pour en découdre.

Résultats minimes filles et garçons

Résultats cadettes et cadets

Résultats juniors filles et garçons

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Seb Bouin nous explique son projet du Vintage Rock Tour

10 Jan

Alors que l’année 2019 a été un très gros succès pour Seb Bouin avec de nombreuses réalisations dans le 9ème degré, 2020 s’annonce également de la plus belle des manière, avec pas mal de projets, et bien entendu la suite de son « Vintage Rock Tour ». Explications.

Bon avant de parler de ton vintage rock tour, je suis obligé de te demander ton avis sur ta saison 2019 !!? 

C’est sûr que c’est une bonne année pour moi. J’ai réalisé beaucoup de projets qui me tenaient à cœur. Cependant, je pense que les réussites de 2019 sont le fruit d’un long travail effectué sur les années précédentes. Il faut donc garder la tête froide et ne pas penser que cela est arrivé par une miraculeuse progression. J’ai réussi à affiné ce que j’avais entrepris lors des années précédentes. Et je vais essayer de continuer à développer cela en 2020.

Concernant ton Vintage Rock Tour, peux-tu nous rappeler de quoi il s’agit? Et pourquoi ce projet? 

L’objectif premier de ce Vintage Rock Tour est de répéter les voies historiques de France de 7a à 9a. Sont inclues dans ces voies « historiques » les premières cotations françaises (premier 8a, 8b,…) ainsi que les voies ayant marquées notre histoire (les voies plus « mythiques »).

Pour cela je vais donc passer par les différents sites historiques de France : Buoux, Le Verdon, Le Cimaï, Mouries, Les Eaux Claires, Claret, Les Calanques, la Turbie, Volx, et d’autres…

L’idée finale est de présenter les voies historiques et l’évolution qu’il y a eu entre le premier 7 et le premier 9 : depuis l’avènement de l’escalade en libre jusqu’à nos jours.

Je voudrais apporter une réflexion sur ces voies qui ont fait notre histoire, et qui ont façonné l’escalade de nos jours. Comment sommes nous arrivés à l’escalade actuelle? Quelle ont été les évolutions entre le premier 7a et le premier 9a? (Les styles de voies, la difficulté, les lieux, l’équipement des voies, …)

A quoi sont dût ces évolutions?  Pourquoi ?  (contexte matériel, contexte entre les grimpeurs, développement, facilités et difficultés physiques – techniques – psycho, entrainement,…)

Le but serait d’interviewer les grimpeurs de l’époque qui ont fait cette histoire afin de connaitre leurs visions. Ces « légendes » feront partie intégrante du projet.

L’objectif est de faire différents épisodes vidéos relatant mon périple culturel et sportif. Chaque lieu historique, chaque falaise/spot historique fera l’objet d’un épisode.

Quand as-tu débuté ce projet, où en es-tu et que te reste-il à accomplir? 

J’ai attaqué ce projet en 2019.
J’ai actuellement bien entamé mon Vintage Rock Tour. Il y a déjà deux grosses étapes de réalisé :  Buoux et le Verdon.
Voici quelques ascensions marquantes parmi toutes les voies :
Azincourt : premier 8c français
La rage de vivre : premier 8b+ français
Les mains sales : premier 8b français
Choucas : premier 8a+ féminin français
Les enragés 1964 : première grande voie du Verdon
Pichnibule 1977 : grande voie historique en 7b+
Take it or leave it 8a : immortalisé par Patrick Edlinger
Les spécialistes : 8b+ historique
et d’autres….

C’était vraiment deux gros morceaux, car une grosse partie de l’histoire s’est écrite sur ces falaises. Il y avait donc beaucoup de voies historiques à faire.

Les prochaines étapes seront : l’extrême sud est (Cimaï / Sainte victoire), Le Saussois, Les Eaux Claires. Si nous avons le temps et le budget, j’aimerais bien faire une étape à Ceuse.

Ces classiques sont-elles vraiment différentes de ce qui se fait aujourd’hui en falaise? 

Le style des classiques diffèrent un peu suivant l’époque. Mais oui, cela est différent des voies actuelles.
Mais j’en dirai plus à la fin de ce VRT.

Concernant les cotations de ces classiques, les « anciens » avaient-ils vu juste? 

Je pense que les anciens ont créés les premières cotations dans le 7 et le 8. C’est donc à nous de respecter cette échelle de difficulté. Il est vrai que parfois ces cotations peuvent paraitre un peu sèches, mais c’est la réalité des choses.

Plus globalement, des projets pour 2020? 

Pour 2020 quelques noms et pays : Jumbo Love, Joe mama, Catxaca, le Chili, Rhode empire, un 9b+?, et bien sûr le Vintage Rock Tour.

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