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Yearly Archives: 2018

La suédoise Matilda Soderlund dans le game à Red River Gorge

01 Déc

Cela faisait un moment que nous n’avions plus entendu parler de la Suédoise Matilda Soderlund. Ne vous inquiétez pas, elle n’a pas arrêté l’escalade, loin de là! Un peu à l’écart des compétitions ces dernières années (notamment pour terminer ses études), elle en profite tout de même pour grimper dehors, et elle vient d’ailleurs de réaliser l’un de ses projets à Red River Gorges (Etats Unis) avec « Pure Imagination », le 8c+ mythique du coin.

Vraiment heureuse d’avoir réussi cette voie le dernier jour de mon séjour à Red River Gorge. Le temps froid et le fait d’être un peu malade ne m’a pas rendu la tâche facile. Il y a une semaine j’étais très proche de l’enchaînement, puis le froid s’est installé. J’ai quand même tenté quelques essais, mais ce n’était vraiment pas possible. J’ai donc attendu quelques jours avant de trouver de meilleures conditions et de pouvoir enfin l’enchainer! J’ai vraiment adoré « Pure Imagination », c’est une vraie Kingline ouverte par Kenny Baker et libérée par Jonathan Sigriest, et qui se compose d’un enchaînement de pas de bloc sur réglettes. J’espère revenir bientôt ici à Red River, c’est un lieu magique!

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Felipe Camargo en forme à Margalef avec un 9a(+) dans la poche

01 Déc

Actuellement en Espagne, le Brésilien Felipe Camargo vient de venir à bout de »Gancho Perfecto », une voie libérée par Chris Sharma et initialement cotée 9a. Le brésilien proposerait quant à lui une cotation plutôt à 9a+. Une cotation qui sera à confirmer par d’autres répétiteurs affûtés dans le 9ème degré.

Ça fait 2 mois que j’essaye cette voie maintenant, mais ce dernier mois a été plus compliqué car la fin était complètement mouillée. J’en ai profité pour m’entraîner dans la salle « Sharma Climbing ». Aujourd’hui, la voie était enfin sèche, et j’ai pu l’enchaîner.

Il reste encore 2 semaines à Felipe pour tenter quelques autres projets, et il ne s’en privera pas. On vous tient bien entendu au courant!

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Rencontre avec Micka Mawem: Sa saison, sa vision des critères de sélection et de l’équipe de France

01 Déc

Nous sommes allés à la rencontre d’un membre de l’équipe de France de bloc, Micka Mawem, afin d’avoir l’avis d’un athlète sur l’équipe de France, les critères de sélection, les moyens mis en place par la FFME, etc… Voici le résumé de ses réponses aux thèmes que nous avons abordé avec lui.

Retour sur ta saison?

Pour ma part, j’ai eu beaucoup de changement, j’ai attaqué au pôle à Voiron en octobre 2017, et j’ai confié mon entraînement à Sylvain Chapelle. Ce n’était pas simple avec le combiné, pour rester fort en bloc tout en bossant les autres activités. C’était une année test, on a pris des risques pour voir ce qui marchait et ce qui ne marchait pas.

Je n’ai pas fait de supers résultats en bloc, mais j’ai réussi à bien me remettre à niveau en difficulté et en vitesse. Par rapport aux autres purs bloqueurs, moi mon entraînement c’était 33% de diff, 33% de vitesse et 33% de bloc, donc pas simple de rivaliser !

En fin de saison, je me suis bien remis sur le boc, ma discipline principale et ça allait de mieux en mieux, j’étais proche des finales au Japon et aux US (coupe du monde), donc une fin de saison un peu mieux, et même si ce n’est pas encore ce que j’attends il y avait du positif. 

Ambiance en équipe de France?

Pour parler un peu de l’équipe de France, il n’y a pas de soucis, on s’entend tous super bien, on est au top quand on part en compétition. Après, on est tous différents, certains font des études, d’autres travaillent, d’autres sont dans des pôles comme moi. C’est vrai qu’en bloc au sein du pôle à Voiron on n’est pas énormément, donc l’émulation n’est pas forcément là tous les jours, mais on reste dans un sport très perso et il faut aussi savoir se débrouiller tout seul.

Différence entre les Japonais et le reste du monde ?

Tu sais, moi je ne m’occupe pas vraiment de ça en tant qu’athlète. Les gens font beaucoup de comparaison, mais ça ne sert à rien de se comparer à d’autres, on a tous nos manières de fonctionner, notre culture propre. Ce n’est pas parce qu’on fait comme les japonais que ça va marcher, ou parce que les japonais font comme Bassa Mawem qu’ils vont devenir forts en vitesse. Après c’est sur qu’ils se déplacent très nombreux sur les compétitions, j’imagine qu’ils ont du budget pour le faire,  mais ça reste des choix en interne au niveau de la fédé japonaise, je ne peux pas trop m’avancer sur la manière dont ils procèdent…

Mais c’est sur que c’est toujours un avantage de venir en nombre, surtout qu’ils ont une forte densité de forts grimpeurs.

Les sélections en EDF remis en cause régulièrement, même pour les leaders ?

Chaque année on a des sélectifs en bloc ou des sélection sur les résultats sur les compétitions. Moi je suis assez favorable à ça, car si on regarde il y a quelques année,  l’EDF était très fermée, il y avait un noyau dur qui ne bougeait pas et c’était très compliqué de venir chercher sa place en équipe de France, et maintenant on est sur 2 ou 3 places ouvertes, ça laisse l’opportunité à certains de venir prendre leur place. Sur les compétitions internationales on reste sur des critères serrés mais ça laisse la porte ouverte pour toute la saison, et ça oblige à la personne qui se qualifie en EDF de partir dans une optique d’aller faire des résultats. Voyager juste pour faire des compétitions c’est sympa, mais l’objectif doit être d’aller chercher des podiums et des premières places. Et ces critères de sélection nous obligent à être sérieux pour aller chercher ça.

C’est sur qu’après avoir intégré l’EDF on aimerait y rester pendant 10 ans et ne jamais en sortir, mais si on se met un peu à la place de la fédé et des entraîneurs, c’est dans la logique des choses de laisser ouvert, même si les critères sont difficiles.

Confort des athlètes avec ces sélections en EDF remises en cause régulièrement ?

Oui, on a des critères de sélection chaque année et même durant la saison pour pouvoir avancer… la pression ressentie ? C’est vrai qu’au début l’envie de faire toute la saison était énorme, c’était quelque chose qui n’était pas facile à gérer quand j’ai commencé, mais il faut se détacher de ça, l’objectif n’est plus de participer à toutes les étapes de coupe du monde, c’est plutôt d’aller faire des podiums.

Vis-à-vis du confort des athlètes, en dehors de l’aspect des sélections, on a des outils énormes avec les pôles France, le confort est bien meilleur qu’avant.

Moi je suis au pôle depuis quelques années, depuis le jour où j’ai décidé de m’entrainer avec les entraineurs nationaux, et faire la majeure partie de mon entraînement avec des bons outils. Donc oui, on dit toujours qu’il faut donner du confort aux athlètes, mais actuellement les athlètes ne se servent pas de tout ce qui est mis en place (sur les pôles), donc pourquoi proposer plus si on ne se sert déjà pas de ce qui est mis en place actuellement ?

Les jeunes ?

Je n’ai pas trop de vision sur les jeunes, mais moi en étant plus jeune, le niveau était déjà très élevé, et ça continue de progresser avec un gros niveau. La question qui peut se poser, c’est de savoir si on doit emmener des jeunes en coupes du monde pour qu’ils fassent leurs armes, où est-ce qu’ils doivent prendre leur ticket comme tout le monde? Je ne sais pas, ça se joue plus au niveau interne, avec des choix tactiques des entraîneurs.

Moi je suis plutôt d’avis que chacun prenne sa sélection comme tout le monde. On le voit dans toutes les nations, ça arrive souvent que les jeunes soient dans les meilleurs du monde de toute façon donc ça ne pose pas de réels problèmes. On ne peut pas limiter les places aux seniors au profit des jeunes selon moi, il y a des seniors de 20-25 ans qui trouvent leur rythme pour être assez forts, et si on leur limite les places pour favoriser les jeunes, c’est dommage aussi. Moi je suis entré en équipe j’avais 24 ans, et je suis bien content que les places étaient ouvertes à tous à ce moment là pour y rentrer.

Les moyens supplémentaires ?

Moi, à titre personnel, au niveau des pôles, ce serait génial d’avoir un service médical tous les jours avec nous mais c’est coût énorme pour la fédé, ils mettent en place ce qu’ils peuvent pour le moment, mais ça évolue d’année en année, on a de plus en plus de choses : cette année à Voiron ils ont investi pour une salle de bloc énorme pour avoir les 3 disciplines dans un même lieu, etc… Les choses évoluent, mais on ne peut pas tout avoir tout de suite !

Ce qu’il manque aussi, c’est d’avoir tous les athlètes dans les pôles, ça permettrait de rassembler tout le monde au même endroit, et ce serait plus facile pour la fédé de mettre des choses en place. Ce sont des étapes qui vont se mettre en place petit à petit, on le voit chez les jeunes qui sont pas mal dans les pôles, avec donc de l’émulation et des moyens mis en place. C’est ce qui nous manque un peu en seniors, on n’est pas rassemblé et on ne se voit pas assez souvent finalement.

 

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Edenwall, une nouvelle salle à Macon

29 Nov

Edenwall a donc ouvert ses portes sur la commune de Charnay-lès-Mâcon. Un projet fou, un projet humain, un projet décalé, chacun livrera ses conclusions pour définir cette salle magnifique perdue au milieu du triangle des Bermudes: la Bourgogne.

Nous l’avons visitée et avons rencontré Micka qui nous livre les coulisses du projet Edenwall. De quoi réveiller des envies chez tous ceux qui broient du noir à l’idée de ne pas habiter dans une très grande ville.

– Climbing Crew, ReadyToGrimpe, EdenWall… ça bouge dans le Mâconnais ?

En fait, tout vient plus ou moins des mêmes personnes… Nous avons créé au départ le Climbing Crew en 2014… Le but était d’avoir une asso ouverte à tous les grimpeurs, FFME ou FFCAM ou sans licence, afin de proposer des sorties grimpe et d’organiser des manifestations mêlant sport et culture (on vient au départ du milieu du spectacle). Rapidement, nous nous sommes aussi intéressés à l’équipement de falaise et avons équipé la falaise de la Grisiére à Mâcon en conventionnement direct entre le Climbing Crew et la commune (pas de convention FFME). Par la suite, afin de répondre à une demande croissante, nous avons créé une seconde structure, un club FFME cette fois: ReadyToGrimpe.

L’objectif n’est pas la lucrativité mais bien le développement de notre sport sur le territoire.

Nous avons choisi de travailler sur une structure dissociée afin de pouvoir sereinement continuer nos activités « hors cadre ». Le club ReadyToGrimpe est donc cette année sur sa deuxième saison. Nous avons l’an passé formé nos initiateurs, juges et gestionnaires EPI, et cette année, nous venons d’embaucher un BE pour développer un pôle compétition et nous avons ouvert l’école d’escalade…

Mais pour autant, pour grimper un peu en bloc ou dans des horaires plus libres, il nous fallait toujours parcourir au minimum 1h de route pour aller à Lyon ou à Dijon… ou alors se retrouver sur mon pan perso (bien mais limité)… Nous avons donc décidé de créer une SARL et de monter une salle de bloc privée mais en conservant notre éthique associative! Essentiel a nos yeux… Et donc, voici Edenwall, qui a ouvert ses portes en août… Nous accueillons les championnats de France jeunes de bloc en février. Le club ReadyToGrimpe y a son QG et développe son école d’escalade sur place… C’est pour cette raison que Edenwall ne fait pas d’encadrement mais laisse le club exercer sur ce terrain… Tu l’auras compris, l’objectif n’est pas la lucrativité mais bien le développement de notre sport sur le territoire.

 

– Equipement de falaise, spectacle, slackline, topo… beaucoup de travail basé sur un modèle associatif. C’est une volonté ? Un état d’esprit ? Est-ce que l’isolement crée du lien ?

Oui, c’est une vraie volonté de travailler au maximum sur un modèle associatif… Même sur Edenwall, nous souhaitions au départ rester sur ce modèle mais les réalités économiques nous ont forcés à nous rabattre sur un schéma commercial… pour l’instant du moins! L’idée est de basculer en SCIC (Société Coopérative d’Intérêt Collectif) dans l’année prochaine si possible…

Nous ne faisons et ne développons pas nos activités dans un but lucratif. Pour ma part, j’ai débuté dans l’associatif il y a près de 30 ans sur une emission de radio et je n’ai pas quitté ce milieu ou perdu ses valeurs depuis… Notre objectif reste seulement de développer la grimpe dans notre secteur et de dynamiser notre territoire en élargissant la palette: falaise, pratique loisir, compétition, indoor… manifestations festives… topographie…

– Avez-vous été soutenus pour votre projet Edenwall ? La ville ? La Fédé ?

Pour le moment, aucun soutien n’a été « acté » (même si nous avons bon espoir d’obtenir des réponses positives prochainement)… La commune de Charnay-lès Mâcon soutient le club ReadyToGrimpe à diverses occasions et entre autres sur les prochains championnats de France de février. Le fait de s’être monté en SARL complique la mise en place d’aides qu’elles soient au niveau de la Fédération ou des pouvoirs publics… C’est tout a fait logique, ca reste «officiellement » une structure commerciale. Après, nous n’avions pas le choix et la banque ne nous aurait pas suivi sur une structuration associative. L’idée de passer en SCIC dès l’année prochaine est justement basée sur l’envie de revenir à un schéma alternatif, un juste milieu entre associatif et commercial… et qui lèvera bien des barrières quant aux aides extérieurs.

Avec la Fédé, je pense que nous sommes parvenus a démontrer notre éthique et avons pu défendre nos valeurs au-delà de l’étiquette SARL. Nous ne souhaitons pas travailler dans notre coin, mais bien avec la FFME, même si nous conservons nos envies et nos projets indépendants qui ne peuvent rentrer dans le cadre fédéral (l’objet même du Climbing Crew).

– Les nouvelles salles d’escalade sont souvent associées à un nouveau type d’espace de fitness. On ne ressent pas cet aspect chez vous. C’est une volonté ?

L’axe le plus fort que nous défendons sur Edenwall est d’être un lieu de vie, sportif et culturel… Nous avons pensé les espaces ouverts et surtout le plus modulable possible. Nous avons 1200 m2 d’espace extérieur inoccupé, dédié à l’accueil d’autres sports, d’autres clubs, d’autres pratiques… Nous y avons fait le forum des associations de la commune en septembre, du cirque lors de l’inauguration, des concerts acoustiques aux beaux jours…

J’aime l’idée que la salle se remplisse parfois d’un public qui ne s’intéresse pas à l’escalade… et j’aime aussi l’idée que les grimpeurs puissent rester à la salle pour un concert après leur séance de grimpe.

A l’intérieur, l’idée reste la même: nous développons pour le début d’année un espace cabaret avec une scène et une programmation culturelle régulière (tous les 15 jours)… café-théâtre, magie, concert jazz ou punk, danse contemporaine ou hip hop… Nous pouvons y accueillir toutes sortes d’idées nouvelles et c’est bien là l’objet: rester ouvert tant que possible à accueillir les initiatives locales et associatives…

L’idée est aussi d’offrir au club un espace de travail… Ainsi les abonnés d’Edenwall se voient offrir leur licence au club ReadyToGrimpe, qui dans un second temps peut leur proposer des sorties falaises, des créneaux libres, des cours, du prêt de matos… en bref, un accompagnement pour découvrir l’escalade au-delà du « indoor ».

Défendre et mettre en œuvre tout ça nous occupe déjà bien, et il est vrai que nous n’avons pas beaucoup œuvré sur l’espace fitness et musculation… Et tant qu’a investir, nous préférons pour le moment peaufiner l’esthétique du lieu, l’accueil et l’accompagnement…

Un beau projet, porteur de valeurs essentielles qui doit rappeler qu’il ne faut pas tout attendre des autres, du système et que les salles d’escalade ont aussi un avenir hors des très grandes agglomérations. Tout est une question de modèle économique.

Vous retrouverez beaucoup d’infos sur:

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Shawn Raboutou en grosse forme: 8C+ bloc dans le poche

28 Nov

Début octobre, le jeune Franco-américain réalisait son premier 8C+ avec « Creature from the black lagoo »,  un bloc libéré par Daniel Woods en 2016 sur le site de RMNP. Fort de sa grande forme du moment, c’est cette fois ci en Suisse qu’il s’illustre avec « Off the Wagon » en départ bas. Il s’agit de la première réalisation de ce bloc, avec ce départ bas qui rajoute un mouvement très physique associé à plusieurs replacements pour démarrer le bloc dans sa version originale.

La cotation?  Shawn proposerait 8C+, ce qui en ferait une belle référence dans le milieu. Ne reste plus qu’à attendre une confirmation de la cotation par quelques bloqueurs forts du moment…

Affaire à suivre! Ci-dessous, l’essai de Shawn juste avant l’enchaînement:

 

Voir cette publication sur Instagram

 

The try before ,, crazy stuff happened today, first 8C+ for Swiss, iconic boulder FA @shawnraboutou

Une publication partagée par Giuliano Cameroni (@giuliano_cameroni) le

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Calendrier Escalade: Women of Climbing 2019

27 Nov

Le calendrier incontournable de Sharp End Publishing : Women of Climbing 2019 est disponible en vente directement chez Climbing Away  pour un peu moins de 20€ !

12 pures photos de grimpe pour les 12 mois de 2019 ! Avec Margo Hayes, Emily Harrington, Nina Williams, Sarah Shaw, Daila Ojeda, Lynn Hill, Rannveig Aamodt, Marina Inoue, Verena Wittling, Natalie Morse, Meagan Martin, Nicole Zuelke, & Ashley Cracroft !

Cadeau idéal pour Noel qui arrive, commandez le dès maintenant pour le mettre sous le sapin de vos amis grimpeurs !

Format : sous blister, 30 x 30 cm, papier glossy, il est juste magnifique ! Commandez le simplement avec une CB ou un compte PayPal !

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À 52 ans, la légende Ben Moon est toujours en forme…

26 Nov

C’est sur sa falaise locale, à Raven Tor, que Ben Moon a réalisé « Evolution », un 8c+ ouvert dans les années 90 par Jerry Moffatt (ça ne nous rajeunit pas!). Après avoir été le premier à réaliser 8c+ en 1990, il nous montre que presque 30 ans après, l’âge ne fait pas d’ombre à son talent…

« Evolution » est cotée seulement 8c+, mais je crois qu’il n’y a pas beaucoup d’écart avec le 9a de « Rainshadow ». Cette voie est une classique de Raven Tor, une voie courte et intense avec des bon passages de bloc. Probablement un 8A bloc bien dur enchaîné d’un 8b en voie, sans repos, et avec une beau jeté pour finir. C’est une belle année d’escalade pour moi, et qui termine en beauté! Mon prochain projet sera de retourner me battre dans « Northern Lights », qui sera, j’en suis certain, bientôt reconnu comme un 9a+!

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Test matos: les volumes Solid

25 Nov

Les volumes sont désormais des éléments incontournables de l’escalade en salle. Aussi bien pour l’ouverture de blocs que de voies, en compétition ou pour grand public. En effet, c’est un excellent moyen de rendre les passages complexes et physiques bien en gainage, tout en compression. C’est aussi un plus visuel pour le mur, puisque les volumes donnent un véritable cachet à une structure lisse.

Depuis quelques mois, Planetgrimpe a eu la chance de pouvoir agrémenter l’une de ses structures d’escalade des derniers volumes fabriqués par Solid. Et donc de les tester sur le long terme… Résultat de ce test ci-dessous.

La première rencontre, ou la joie de déballer le colis !

C’est avec une impatience immense que nous avons reçu le carton contenant nos petits trésors… Emballés avec soin et calés minutieusement dans le carton, ils nous sont parvenus dans un parfait état ! Un peu comme un enfant qui ouvre ses cadeaux de Noël, nous nous sommes précipités sur nos volumes.

En les ouvrant, nous avons tout de suite remarqué la très bonne qualité du produit. Les volumes sont bien finis, les couleurs se marient parfaitement et donnent un effet futuriste et le logo est très classe.

Le colis était composé de dix volumes de la gamme Solid 2018:

  • 2 Pyramides S.1.1
  • 2 Pyramides S.1.2
  • 2 Barrettes S.17.0
  • 2 Carrés S.18.0
  • 1 Pavé S.13.0
  • 1 Triangle S.14.0

Solid est une marque polonaise, distribuée en France par la marque de prises d’escalade Digital Climbing.

Des formes atypiques

Ce que l’on remarque tout de suite en déballant les volumes, ce sont leurs formes. L’originalité des volumes est au rendez-vous. En effet, ces volumes sont très originaux et se détachent du reste du marché. Ils ont été inspirés pour ravir les ouvreurs tout comme les grimpeurs et procurer un maximum de sensation, dans une constante recherche d’un équilibre, entre placements et mouvements physiques.

Solid a misé un maximum sur les formes de ses volumes. Certes, de simples pyramides figurent dans leur catalogue, comme les modèles de la gamme S.1.1 à S.1.5. Mais le catalogue compte au total plus de 25 références de produits, au look tous plus originaux les uns que les autres. Il existe aussi bien des pyramides donc mais aussi des rectangles tronqués, des pavés, ainsi que différentes formes pouvant s’emboîter les unes avec les autres comme les S.9.0 et les S.10.0 ou les S.13.0 et S.14.0. On peut également séparer ces volumes qui s’emboîtent pour créer des fissures plus ou moins grandes, ou encore superposer différents volumes, pour donner un look à la structure d’escalade qui laissera bouche bée n’importe quel grimpeur.

Il existe également au catalogue des barrettes allongées, difficile à tenir à plat mais sur lesquelles on peut venir visser de petites micros. Vous l’aurez compris, la gamme de Solid est très variée et modulaire. L’imagination des ouvreurs est la seule limite à ces volumes !

Chez Planetgrimpe, nous avons donc eu la chance de tester, les S.1.1, S.1.2, S.17.0, S.18.0, S.13.0 et S.14.0

Des volumes aux finitions irréprochables !

Dès la première utilisation des produits de la marque Solid, nous avons remarqué l’extrême souci apporté à la qualité des produits. Les volumes sont très bien finis et les couleurs parfaitement choisis. Les pièces sont d’ailleurs bien peintes, que ce soit le logo, ou la démarcation entre les différentes couleurs. Les parties des volumes sont parfaitement collé et ajustés, ce qui est un point non négligeable lors de l’ouverture de blocs ou de voies. Il n’y a rien de pire que de voir un grimpeur arquer le bord des volumes car ceux-ci sont mal assemblés… Mais rassurez-vous, avec les volumes de la marque Solid, ce ne sera pas le cas, ceci car les plaques sont parfaitement jointives.

Le touché

Le revêtement de surface des volumes est très agréable. Un bon compromis a été trouvé au niveau du grain. Il est suffisamment adhérent pour tenir main à plat sur le volume, sans toutefois vous arracher la peau des doigts et devoir attendre plusieurs le temps de cicatriser.

Durant nos nombreuses sessions d’escalade sur les volumes, le grain a résisté à nos assauts répétés. Les volumes sont durables dans le temps et résistants, même si vous vous en servez en pied, pour créer des skates, des run&jump ou encore pieds à plat dans un profil vertical.

L’utilisation

Nous avons pu fixer aisément les volumes Solid sur notre mur de difficulté et dans notre partie bloc.  Grâce à la grosse modularité de ces volumes, nous avons pu créer des lignes esthétiques et des mouvements sympas, à la gestuelle variée. La barrette S.17.0 s’adapte bien à un profil vertical et permettent de créer des passages techniques, tout en équilibre.

A l’inverse, le volume S.14.0 cassera vos plus gros dévers et proposera des mouvements physiques. Selon l’orientation qu’on lui donne, il est même possible de tenir ce volume les mains à plat. Mais les inserts qu’il comporte permettront d’accroître encore plus les possibilités en terme de créativité

Les S.1.1 et S.1.2 sont plus adaptés à des profils moins déversants, à moins de lui rajouter quelques micros, qui le rendront efficace en toutes situations.

Petits détails à noter, les pré-trous qui permettent de fixer les volumes sur le mur à l’aide de vis à bois sont d’une superbe qualité et permettent de ne pas abimer les produits lorsqu’on les visse sur le mur.

D’une manière générale donc, les volumes Solid sont dotés d’une belle modularité, qui ont rapidement trouvé leur place sur nos structures d’escalade et ont permis d’explorer différents répertoires gestuels. Les pentes des volumes, selon les modèles et les formes, se prêtent à des profils variés et s’avèrent très riches dès qu’on commence à jouer à visser des micros.

Manutention

Les volumes Solid restent relativement légers. Il est facile de les manipuler et de les positionner, même à une main, perché au sommet d’une échelle ou d’une nacelle. En effet, le poids est un élément crucial quand il s’agit de l’ouverture de voies ou de blocs.

L’avis de Planetgrimpe

Comme vous l’aurez compris à travers notre test, nous avons été ravis par ces volumes Solid. Nous avons affaire à des produits de qualité et durables dans le temps. Les formes sont originales, ce qui laisse une place infinie aux différentes combinaisons qu’il peut exister dans un bloc ou une voie avec ces volumes. Il est sûr que les ouvreurs s’amuseront beaucoup à créer des passages avec ces volumes.

Où acheter ?

En France, comme dit précédemment, c’est la société Digital Climbing qui s’occupe de la distribution de ces volumes. Contactez les en cliquant ici, ou envoyer nous un message et nous leur feront passer vos demandes.

Astuces

Pour préserver une longue vie à vos volumes :

  • Fixez-les avec des vis à bois d’un diamètre adapté : diamètre 4,5mm x 50mm au minimum
  • Utilisez tous les pré-trous prévus sur le volume
  • Vérifier que la surface sur laquelle vous fixez vos volumes est bien place
  • Limitez l’utilisation des visseuses à choc pour visser vos volumes
  • Pour visser des micros sur les volumes, utilisez des vis de petits diamètres, pour ne pas laisser de gros trous une fois que vous les enlevez
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Interview: Pierre Henry Paillasson répond à nos interrogations concernant les critères de sélection, l’équipe de France, les moyens, …

25 Nov

Suite à notre dossier concernant les résultats de l’équipe de France à l’international cette année, nous sommes allés à la rencontre du DTN, Pierre Henry Paillasson, afin de discuter un peu des thèmes brûlants du moment: l’analyse des résultats de l’année, les critères de sélection, les moyens mis en place par la fédération, etc…  Voici ses réponses, avant d’aller prochainement à la rencontre d’un athlète de l’équipe de France.


Analyse de la saison de coupe du monde de l’équipe de France?

Cette année, nous prenons 2 titres au classement général de la coupe du monde de vitesse avec Anouck Jaubert et Bassa Mawem. Romain Desgranges et Fanny Gibert sont respectivement 3ème du classement général de la coupe du monde de difficulté et de bloc.

Ces résultats sont très bons, mais la densité des grimpeurs français au plus haut niveau mondial se doit d’être plus importante. Avec le staff des équipes de France, nous y travaillons ; en particulier avec les jeunes qui arrivent et qui sont prometteurs. Ce travail va finir par payer. Nous animons également un réseau de clubs « performance » pour contribuer à une meilleure formation de nos jeunes grimpeurs.

Au-delà de cette question de densité, il est incontestable aujourd’hui que nous avons des leaders au meilleur niveau mondial.

Cette année, nos meilleurs athlètes gagnent sur le circuit international. Evidemment, cela ne marche pas à chaque fois car le niveau a énormément augmenté.

Le phénomène olympique entraîne avec lui une accélération mondiale du développement de l’escalade. De nombreux pays mettent aujourd’hui d’énormes moyens dans l’escalade de haute performance : nous sommes devenus un sport olympique !

Analyse des championnats du monde?

Sur ces championnats du monde, compte-tenu des résultats de l’année, nous pouvions prétendre à des victoires avec Romain Desgranges, Anouck Jaubert et Bassa Mawem, et nous avions également le potentiel de faire des finales voire des podiums avec Fanny Gibert ou encore Manon Hily. Nous faisons le constat que les résultats n’ont pas été à la hauteur de nos espérances.

Cette année, Anouck s’entraînait dans d’autres disciplines en vue du combiné, ce qui compliquait les choses pour elle. A Innsbruck, le déroulement de la compétition du combiné ne jouait pas en sa faveur. Quoi qu’il en soit, elle a pris énormément d’expérience dans l’objectif des Jeux Olympiques. Sa constance sur le circuit de coupe du monde nous prouve néanmoins que ses choix ont été les bons. Ce qui est arrivé à Innsbruck est loin d’être révélateur du niveau global d’Anouck cette saison.

A Innsbruck, nous avions une équipe prometteuse mais nous terminons « juste » avec un titre de vice-champion du monde (Bassa Mawem en vitesse), donc oui, nous sommes un peu passés à côté de cette échéance. Cela arrive, c’est la dure loi de la haute performance. Nous sommes en train de faire le bilan de ces championnats du monde, nous devons nous poser les bonnes questions et y répondre sans détour pour l’avenir.

Emmener plus de grimpeurs à l’international pour monter le niveau ?

Ça se discute. Nous estimons néanmoins qu’après de nombreuses années d’observation du plus haut niveau, que ce n’est pas en emmenant des grimpeurs trop « justes » pour se confronter aux meilleurs mondiaux qu’ils vont progresser automatiquement.

Il est important que les grimpeurs puissent s’engager sur quelques étapes. Mais si leur niveau est toujours insuffisant pour rentrer dans une finale, nous estimons qu’ils doivent d’abord parfaire leur entrainement afin de revenir plus fort.

L’entraîneur doit jouer tout son rôle pour accompagner nos athlètes dans ces moments, qui ne doivent pas être vécus comme des échecs mais comme des expériences utiles au progrès.

Avec des sélections en EDF régulièrement remises en causes, la pression sur les épaules des grimpeurs n’est-elle pas néfaste à la performance ?

Cela fait partie des discussions que nous avons actuellement. Car contrairement à ce que l’on lit ou entend parfois, nous écoutons les athlètes. Après, c’est vrai que pour les leaders comme Romain Desgranges, nous aurions pu les sélectionner d’office, mais ce n’est pas le choix qui a été fait la saison dernière.

Le système de sélection est relativement ouvert. Avec trois étapes de coupe du monde pour prendre sa sélection, l’équipe de France est un groupe ouvert. Il est possible de l’intégrer en court de saison, mais il est aussi possible d’en sortir. Si on prend un système où on sélectionne les grimpeurs pour toute la saison dès le début, cela ferme l’entrée en EDF pour des athlètes qui émergeraient pendant l’année. Nous avons néanmoins entendu les athlètes et nous réfléchissons actuellement à un système entre les deux.

Le sport de haut niveau est par définition élitiste : si un grimpeur n’a pas réussi une étape de sélection, au-delà de la déception, il doit réfléchir à la manière d’être meilleur sur la prochaine échéance et encore une fois, le seul chemin efficace est celui de l’entrainement.

Avec ces critères on peut se retrouver sans grimpeur sur certaines échéances internationales…?

Oui, il y a eu des étapes où cela fut le cas. Il y a 2 ans, on est allé jusqu’au bout de la logique, les athlètes du bloc n’étaient pas assez performants, et ils ont profité de ces 2 mois de break l’été pour s’entraîner et se mettre à la page pour les championnats du monde à Paris plutôt que d’aller sur des étapes de coupe du monde. Si l’on regarde ensuite les résultats du championnat du monde de bloc 2016, ce choix a été plutôt efficace.

Si un athlète n’a pas le niveau, la seule solution pour lui, c’est de repartir à l’entraînement. Cela avait plutôt bien marché pour Paris 2016, mais c’est vrai que ça ne marche pas à tous les coups. Le haut niveau n’est pas une science exacte.

Il ne faut pas oublier que les sélections sont aussi mises en place pour emmener les grimpeurs capables d’être performants, la réussite d’une sélection assure un niveau minimum, ce que nous appelons les minimas en vitesse. Si les grimpeurs ne passent pas cette première étape de sélection, ils ont très peu de chance d’atteindre une finale internationale.

La prépa mentale en France ?

Nous travaillons déjà avec des préparateurs mentaux depuis longtemps. Des équipes et des athlètes sont suivis par des spécialistes de ces questions et cela en a aidé certains. Nous travaillons actuellement sur la vision globale de la performance, pour le grimpeur mais aussi pour son entourage. Chez les jeunes, notamment, où l’impératif de résultat est beaucoup trop central, cela devient contre-productif. Il est important de remettre l’escalade et le plaisir de grimper au centre des préoccupations. Si l’athlète est concentré sur la qualité de son escalade, les résultats suivront d’eux même.

Les athlètes qui s’engagent dans un programme olympique ne sont-ils pas avantagés par rapport aux spécialistes ?

L’escalade sera un sport olympique à Tokyo. On espère qu’il le sera à Paris. Donc oui, l’olympisme est une des priorités de la fédération. Une médaille olympique française serait un atout pour le développement de notre sport en France. C’est indéniable.

Le système de sélection pour participer aux JO de Tokyo nous met face à un dilemme. L’épreuve olympique est un combiné. Le mode de sélection mis en place par l’IFSC passe par une participation au circuit international dans les trois disciplines. Les quotas de participation étant les même qu’auparavant, les spécialistes des disciplines et les grimpeurs sélectionnés pour la préparation olympique vont devoir se partager ces quotas. Nous allons être contraints de faire des choix. Et ce n’est pas de gaieté de cœur que nous les ferons, soyez-en sûr. Mais en toute logique, la priorité pour cette année 2019 est bien entendue la sélection à Tokyo.

Il y a deux façons de se sélectionner pour les JO de Tokyo : les championnats du monde 2019 et le classement mondial permanent à l’issue de la saison 2019 pour participer au tournoi de qualification olympique en novembre 2019. Les grimpeurs du groupe olympique vont devoir aller faire des points sur les CDM dans chaque discipline, donc il va y avoir un dilemme pour les sélections.

Nous sommes en train de travailler dessus pour voir comment organiser cela au mieux. On veut évidemment permettre aux spécialistes de continuer de grimper en coupe du monde. D’autant que l’IFSC a toujours pour ambition de voir aux JO de Paris en 2024 les trois disciplines récompensées par trois médailles olympiques.

Question du budget ?

C’est une question compliquée et elle le sera encore. Depuis que l’escalade est olympique, nous nous sommes projetés avec des augmentations de subventions comme cela se faisait jusque-là. Mais dans la conjoncture actuelle, les budgets ne sont pas aussi larges que nous l’espérions. Donc nous devons faire des choix. La France reste tout de même, dans le monde de l’escalade, un des pays qui met le plus de moyens financiers sur ses équipes de France. Nous ne devons donc pas chercher d’excuse par rapport à nos budgets, nous sommes condamnés à réussir.

J’ai confiance dans l’équipe des entraineurs de la DTN. Nous travaillons sans relâche, nos athlètes ont des qualités exceptionnelles et le niveau monte d’année en année. Quoi qu’il arrive, nous garderons le cap sur les médailles olympiques de 2020 et 2024.

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Un plateau de grimpeurs exceptionnel pour le La Sportiva Legends Only demain !

23 Nov

Cette année, c’est le 8ème anniversaire du La Sportiva Legends Only. 8 ans que cette compétition de bloc internationale existe. Et comme à chaque fois, cet événement marque définitivement la fin de la saison des compétitions.

Le La Sportiva Legends Only, c’est une compétition au format unique. Seuls les meilleurs mondiaux peuvent y participer, sur invitation uniquement. Ainsi, ils sont six hommes à avoir été choisis cette année. Car les années paires sont réservées à ces messieurs, tandis que les années impaires sont 100% féminines. L’an dernier, c’est Shauna Coxsey qui s’imposait et qui remportait le trophée, devant Stasa Gejo et Petra Klingler, après des finales époustouflantes.

La particularité de cette compétition réside dans le fait que les grimpeurs ne découvrent pas les blocs le soir même des finales. Depuis quelques jours, ils ont eu l’occasion de travailler les problèmes qui leur feront face samedi soir. Une compétition après-travail donc, qui permet aux ouvreurs de créer des blocs d’un niveau bien plus intense que ceux rencontrés en Coupe du Monde.

Et la grosse surprise cette année vient de la liste des participants. Quel est l’homme qui figure en tête d’affiche de cette liste ? Le King en personne, mister Chris Sharma, cador de l’escalade mondiale ! Cela fait des années que l’américain n’a pas revêtu son costume de compétiteur, pourtant demain, il se battra aux côtés des meilleurs bloqueurs du moment ! En effet, il affrontera le slovène Jernej Kruder, vainqueur du classement général des Coupes du Monde 2018, le coréen Jongwon Chon, le japonais Rei Sugimoto, le russe Alexey Rubstov mais aussi l’allemand Alex Megos.

Ne pas terminer dernier face à ces cinq autres compétiteurs serait un exploit pour Chris Sharma. Pour cause, cela fait des années maintenant que l’américain se consacre à la falaise, une pratique bien éloignée des blocs spectaculaires où les triple-jetés et les mouvements d’équilibre sont de rigueur. De plus, à 37 ans, il sera de loin le compétiteur le plus âgé du plateau. Mais le format de la compétition pourrait convenir à Chris Sharma, puisque les blocs seront après-travail, une discipline qu’il maîtrise à la perfection maintenant.

Alors rendez-vous demain à partir 19h00 pour suivre en direct cette compétition. Un live sera retransmis sur Planetgrimpe pour ne rien manquer du dénouement.

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Loic Zehani enchaîne le 1er 8c français à Buoux, « Azincourt »

23 Nov

Après Seb Bouin il y a quelques semaines, c’est au tour du jeune Loic Zehani d’enchaîner une voie mythique de Buoux, « Azincourt », qui n’est autre que le premier 8c français libéré par Ben Moon en 1989.

Loïc réalise la voie en 6 petits essais, et il semblerait que ce soit potentiellement l’ascension la plus rapide de ce cette voie de rési courte, à doigts et bien puissante .

Autre croix à ajouter à son carnet, la first ascent de « On a tous un peu d’Ondra en nous », 8c/c+ à Orgon au secteur Biodiversité:  une jolie voie bien à doigts, assez rési, équipée par Olivier Bert.

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Dani Andrada, l’homme qui valait 4000 voies extrêmes !

22 Nov

Le grimpeur espagnol de 43 ans, Dani Andrada a récemment annoncé qu’il venait de dépasser la barre des 4000 voies et blocs dans le 8a et plus.

4015. C’est le nombre exact de voies et de blocs entre le huitième et le neuvième degré que Dani Andrada a enchaîné dans sa carrière de grimpeur. Une carrière que beaucoup jalousent… En effet, l’espagnol a été l’un des pionniers du développement de l’escalade sportive de haut-niveau dans le monde entier.

Ayant commencé l’escalade à l’âge de 13 ans, en 1988, sur une petite structure proche de chez lui, il passera ses deux premières années à grimper uniquement en baskets. Lors de sa première vraie sortie en falaise, il enchaînera alors son premier 7a. La machine Andrada était lancée. Quelque temps plus tard, il passera du 8a au 8c en moins d’un an.


J’aimerais atteindre les 5000, si je ne meurs pas avant. »

D.A


Après un passage en compétition, il décide de se consacrer entièrement à l’escalade en milieu naturel. Il enchaînera alors de nombreuses voies dans le neuvième degré, comptant désormais plus de 70 voies entre le 9a et le 9b.

Dani Andrada est incontestablement l’un des grimpeurs ayant le plus d’ascensions marquantes à son compteur, que ce soit en bloc ou en falaise. Il est également connu pour avoir équipé une multitude de voies extrêmes, notamment en Espagne.

Sur les 4015 voies et blocs en 8a et plus qu’il a enchaîné, 20% ont été équipées par lui.

« J’aimerais atteindre les 5000, si je ne meurs pas avant, mais je veux surtout grimper des voies de qualité, bien que chaque jour devienne de plus en plus difficile. Cette année, j’aimerais arriver à un objectif de 1000 voies équipées. Pour l’instant, j’en suis à 789. Pour moi, ouvrir des voies est la chose la plus importante pour la communauté des grimpeurs. »

Dans une interview accordée à 8a.nu, l’espagnol a également parlé de la course aux cotations qui existe aujourd’hui. « La plupart des grimpeurs, généralement les plus jeunes, ne pensent maintenant plus qu’aux chiffres et aux cotations, en oubliant l’escalade en elle-même. »

D’après lui, la mode consiste désormais à essayer des voies dures, sans emmagasiner assez d’expérience en faisant du volume dans des voies plus faciles. « Je viens d’une ancienne génération où avant d’essayer du 8a, on grimpait des 7c+ à vue. Pour moi, des grimpeurs capables de grimper un maximum de 8a sont de bien meilleurs grimpeurs que ceux capables d’enchaîner un ou deux 9a. Après tout, l’escalade ce n’est pas juste grimper des voies dures, c’est surtout essayer de grimper dans différents styles sur différents types de rocher.

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Open national d’escalade de bloc de Mayenne les 15 et 16 décembre

22 Nov

Fin décembre c’est la saison du père noël, mais c’est aussi celle de l’open national de Mayenne. Comme les cadeaux de fin d’année, les beaux blocs de l’open seront à déballer et à sortir par les heureux participants de cette onzième édition de l’open de Mayenne. Les inscriptions lancées, le 2 novembre, font déjà apparaitre un grand nombre de compétiteurs désireux de participer à ce rendez-vous incontournable de fin d’année.

Cette formule d’open national permet à tous, grimpeurs confirmés, comme grimpeurs amateurs, de s’exprimer sur 30 blocs de qualité, ouverts par notre équipe de pros. Quant à l’équipe d’organisation elle prépare cet évènement depuis de longues semaines pour vous faire vivre un week-end d’escalade inoubliable.

Pour cette nouvelle édition, la société Expression partenaire officiel de la compétition remet en jeu le trophée eXpression, et récompensera le club le plus représenté en femmes de plus de 18 ans et en vétérans, d’une dotation de 1000€ de prises pour enrichir le stock du club.

Alors seniors et vétérans n’attendez plus pour vous rendre sur le site www.escaladeenmayenne.fr et vous inscrire, sinon vous risquez de le regretter.

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Nouveau record sur El Cap ! À 15 ans seulement, Connor Herson enchaîne le Nose en libre !

21 Nov

Cet enfant est un jeune prodige de l’escalade. Un jour seulement après que Keita Kurakami ait signé la cinquième ascension en libre du Nose, Connor Herson faisait de même… âgé de 15 ans seulement ! Il devient ainsi le plus jeune grimpeur à accomplir cet exploit, et de loin !

Alors que la plupart des enfants de son âge s’amusaient sur leur console, jouaient au foot avec leurs amis ou faisaient leurs devoirs, Connor Herson, 15 ans, marquait l’Histoire de l’escalade en enchaînant l’une des voies les plus mythiques du monde.

Accompagné de son père Jim Herson, pendant trois jours, il réalisait les 31 longueurs du Nose, devenant ainsi le plus jeune grimpeur à enchaîner en libre ces 900 mètres d’escalade. Jusqu’à maintenant, le record était détenu par Beth Rodden, qui avait grimpé le Nose âgée de 25 ans.

Parti le samedi, Connor atteignait le sommet d’El Cap lundi. Impressionnant dans sa grimpe, il enchaînait les 26 premières longueurs sans tomber une seule fois, jusqu’à arriver à l’une des sections les plus dures de cette grande voie : Changing Corners, la longueur 27 cotée 8b. La nuit tombait alors dimanche soir, et Connor n’avait droit qu’à un seul essai avant qu’il ne fasse trop sombre. Malheureusement, il zippa du pied dans le mouvement le plus dur. Le lendemain matin, après une bonne nuit de sommeil en portaledge, il enchaînait sans difficulté cette longueur, poursuivant son ascension jusqu’au sommet.

Il faut dire que Connor a grandi dans la vallée du Yosemite, grimpant des voies sur le Half Dome dès son plus jeune âge. En 2016, alors âgé de 13 ans, il avait déjà grimpé le Nose, en un jour, en artif cette fois-ci. Il faut dire que son père Jim n’est pas méconnu de la planète grimpe. En 2003, il avait réalisé la huitième ascension en libre du célèbre Salathé Wall… trois jours seulement après que son fils soit né !

Enchaîner les 31 longueurs du Nose en tête était l’un des projets de Connor, qui trottait dans sa tête depuis de nombreuses années. Il se prépare en falaise depuis bien longtemps, comptant de multiples voies sportives dans le huitième degré à son actif. L’année dernière, il s’était fixé comme objectif le « 14 Challenge » : enchaîner 14 voies cotées 5.14 dans l’échelle de cotation américaine (entre le 8b+ et le 9a) l’année de ses 14 ans. Un pari réussi avec brio.

La semaine dernière, Connor et son père avaient déjà tenté l’ascension du Nose en libre. Le jeune homme avait failli accomplir l’exploit lors de son tout premier essai, chutant juste dans la dernière section difficile de Changing Corners. C’était la première fois qu’il essayait cette longueur en tête.

Le Nose fait décidément parler de lui en ce moment ! Hier nous vous relations la performance du japonais Keita Kurakami, qui enchaînait cette grande voie complètement seul, en solo encordé. Actuellement, c’est Nina Caprez qui se bat dans le Nose, supportée par Lynn Hill, afin de célébrer les 25 ans de son premier enchaînement en libre.

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Exploit sur El Cap ! Un japonais signe la première ascension historique du Nose en solo auto-assuré !

20 Nov

Keita Kurakami a réalisé la nuit dernière la toute première ascension en solo encordé (et la cinquième en libre) du Nose, sur El Cap. Un exploit historique qu’aucun autre grimpeur n’avait encore tenté. Pour cause, en d’autres termes, cela signifie enchaîner les 31 longueurs en tête, redescendre en rappel à chaque longueur pour récupérer le matériel, puis remonter au jumar jusqu’au pied de la longueur suivante. Un travail monstrueux, que Keita a réalisé seul.

Ces japonais sont décidément partout ! Si on les savait déjà redoutables en compétition, en bloc ou en falaise, voilà maintenant qu’ils s’attaquent aux Big Walls.

En atteignant le sommet d’El Cap dimanche 19 novembre à 22h10, Keita Kurakami est devenu le cinquième grimpeur de l’Histoire à grimper le Nose en libre. Sauf que lui est le premier à l’avoir fait seul, sans aucun compagnon de cordée, enchaînant les 900 mètres d’escalade en solo auto-assuré. Une grande première dans l’Histoire du Yosemite.

Keita Kurakami s’était déjà essayé à cet exploit l’an dernier. Le japonais avait déclaré avoir enchaîné en libre le Nose, avant de revenir sur ces propos, en précisant qu’il ne l’avait pas fait dans le pur style comme les quatre autres grimpeurs précédents. En effet, en pleine ascension, lui avait regagné le sommet pour bivouaquer, avant de redescendre le lendemain poursuivre son sa montée.

Mais cette année, c’est d’une seule traite depuis le sol que Keita a enchaîné le Nose, devenant la cinquième personne à le faire, après Lynn Hill, Tommy Caldwell, Beth Rodden et Jorg Verhoeven. Mais jusque-là, tous l’avaient fait avec un partenaire de grimpe, c’est-à-dire quelqu’un qui les assurait pendant ces longues heures d’ascension.

Cette fois, Keita Murakami n’a pas quitté la paroi comme il l’avait fait l’an dernier

Mais ce que vient de réaliser Keita Kurakami est encore plus grand. Enchaîner le Nose en solo encordé signifie parcourir les 31 longueurs trois fois. D’abord enchaîner chaque longueur seul, en tête, en utilisant des techniques de corde complexes. Puis, arrivé au sommet de chaque longueur, il faut poser un rappel et redescendre jusqu’en bas pour récupérer ses dégaines. Une fois en bas, il faut alors remonter au jumar jusqu’au relais, en se hissant sur la corde. Cela prend beaucoup de temps et demande une énergie incroyable, tant physique que mentale.

Cet accomplissement aura demandé trois ans de travail au japonais. Il commença à travailler la voie en 2016, repérant notamment les longueurs les plus difficiles comme “The Great Roof” 8b ou encore “Changing Corners” 8b+. Un an plus tard, il était de retour dans la vallée du Yosemite et libérait toutes les longueurs en trois jours, sans toutefois être resté sur le mur toutes les nuits :

« Parce que je ne suis pas resté tout le temps sur le mur et que j’ai regagné le sommet pour me reposer plus confortablement, on ne peut pas dire que j’ai enchaîné en libre le Nose, puisque mon ascension n’a pas été vraiment progressive depuis le bas. C’est plus facile que les autres ascensions en libre qu’il y a eu jusque-là et ça ne peut donc pas être répertorié comme telle. »

Mais cette année, c’est bien d’une traite, depuis le bas, et sans quitter la paroi que Keita Kurakami a enchaîné les 900 mètres et les 31 longueurs du Nose, venant ainsi compléter un nouvel exploit sur El Cap.

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Sachi Amma libère l’une des voies les plus dures du Japon !

19 Nov

Jeudi dernier, Sachi Amma venait à bout de son projet du moment. « C’est l’ascension la plus mémorable de ma vie » déclarait-il alors sur les réseaux sociaux.

Fort de toute son expérience de falaisiste, il a don enchaîné  “Rise”,  9a+ au Mont Futago. L’histoire a commencé il y a plus de six mois, lorsqu’en Avril il équipe une ligne qui lui paraît futuriste. 30 mètres de grimpe sur une paroi quasiment verticale où les prises frôlent le minuscule et où chaque mouvement doit être contrôlé à la perfection. Mais cette voie extrême était encore bien trop dure pour Sachi, qui a alors eu l’idée de créer une connexion plus facile pour commencer.

C’est là qu’est née “Rise”. Elle emprunte les 15 premiers mètres de son projet, qui cote déjà 8b+ selon lui, puis bifurque sur “Akirameruna”, une voie déjà existante, après un pas de bloc de quatre mouvements, étant à lui seul l’équivalent d’un bloc en 8A+.


Plus d’une dizaine de fois, je suis tombé dans le crux. À force, je commençais à être épuisé, même effrayé par le fait d’essayer la voie sans jamais la réussir.


Cela fait plus d’un mois que le japonais travaille cette voie depuis le bas, tombant sans cesse au crux, où il faut tenir deux micros prises pour aller chercher une inversée très loin. Mais jeudi 15 novembre, après 25 jours de travail dans la voie, Sachi Amma parvient à tenir cette inversée, profitant de la collante automnale. Plus rien ne pouvait alors l’arrêter jusqu’au sommet…

Grand compétiteur, Sachi Amma avait quitté le circuit international en 2014, après avoir remporté le classement général des Coupes du Monde de difficulté. L’année suivante, il se fixait comme objectif d’enchaîner au moins dix voies dans le neuvième degré, objectif qu’il atteignait sans grande difficulté.

Au total, il compte maintenant onze 9a+ à son carnet de croix ainsi que deux 9b. Il offrait d’ailleurs au Japon son premier 9b l’hiver dernier, avec “Soul Mate”, qu’il enchaînait après des mois de travail.

Maintenant que Sachi a enchaîné “Rise”, qui n’est autre que le deuxième 9a+ du Japon, il compte réaliser son projet initial, bien plus dur, qui pourrait alors devenir le premier 9b+ japonais. En attendant, une vidéo complète de son ascension devrait voir le jour rapidement… Alors restez connectés !

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Coupe de France de bloc d’Epinal : Flavy Cohaut et Alban Levier s’imposent !

19 Nov

Ce week-end se déroulait la deuxième Coupe de France seniors de bloc de la saison, la première sur le sol métropolitain. En effet, après l’étape de St-Leu à La Réunion il y a trois semaines, les compétiteurs français avaient rendez-vous à Epinal, dans les Vosges.

Au programme, un tour de qualification avec 12 blocs, suivi de finales où les six meilleurs hommes et femmes se disputaient la victoire dans trois blocs.

Chez les femmes, c’est la jeune Flavy Cohaut qui truste la première marche du podium. Après avoir terminé 3ème des qualifications (ayant été l’une des trois seules avec Camille Faille et Charlotte André à enchaîner tous les blocs), Flavy fait la différence en finale, étant la seule à toper deux blocs, qui plus est à vue !

Derrière, Camille Faille termine 2ème, juste devant Charlotte André 3ème. Chacune enchaînera 1 bloc à vue en finale, elles seront alors départagées suite aux résultats des qualifications, que Camille remportait pour seulement un essai.

Chez les hommes, nette domination d’Alban Levier ce week-end. Après un tour de qualification plutôt facile où il enchaîne les 12 blocs à vue (ils seront d’ailleurs 18 grimpeurs à toper tous les blocs de qualification), Alban met tout le monde d’accord en finale étant lui aussi le seul à valider 2 blocs.

Derrière lui, c’est le grimpeur de la Team B’O Yann Denouel qui repart avec l’argent. Avec 1 top au compteur et 3 zones validées, il devance de peu Sam Avezou, qui s’empare de la médaille de bronze, juste devant son grand frère Léo.

Les résultats complets seniors :

Les résultats vétérans :

Prochaine étape le premier week-end de décembre, où les grimpeurs ont rendez-vous à Toulouse pour disputer la troisième manche nationale de la saison.

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Sauvez le site de bloc de Zillergrund Wald en Autriche !

18 Nov

Alors que les gilets jaunes se rassemblent partout en France pour protester contre le gouvernement, les grimpeurs se mobilisent également à l’échelle mondiale afin d’empêcher la destruction d’un site de bloc en Autriche.

Les arbres y sont bien verts, le sol est parsemé de mousse fraîche et de gros blocs de granite sont éparpillés aux quatre coins de la forêt. Zillergrund Wald, située dans la vallée du Zillertal, est sans doute le site de bloc le plus renommé d’Autriche. Mais la forêt est menacé de destruction.

En effet, Hollaus Bau, une entreprise d’exploitation de carrières, souhaite agrandir sa zone d’extraction. L’intégralité de la forêt et des blocs serait détruite. Mais le plus choquant, c’est que les blocs et les terres forestières de Zillergrund Wald ne sont même pas la cible de cette entreprise de carrière. Les rochers qu’ils veulent extraire se trouvent bien plus loin, sauf que Zillergrund Wald est sur le chemin. Hollaus Bau veut donc construire une grosse infrastructure routière à travers la forêt, de manière à ce que les camions puissent circuler.

Une alternative existe bien sûr, qui consisterait à contourner la forêt, mais cette solution entraînerait des dépenses supplémentaires pour la société.

Il est donc possible de sauver le spot de blocs de Zillergrund Wald. Pour cela, une pétition a été lancée il y a quelques jours, afin d’aider à faire pression sur le gouvernement local. À l’heure où j’écris ces lignes, 18 725 personnes ont déjà signé, pour un objectif de 20 000. Parmi eux, de nombreux grimpeurs de haut niveau se sont mobilisés et ont aussi signé la pétition, comme Nalle Hukkataival, Alex Puccio, ou encore Jakob Schubert, qui a l’habitude de grimper dans cette forêt. D’ailleurs, Jakob Schubert, Anna Stöhr et Kilian Fischhuber, font également pression pour empêcher la destruction du site.

Signez la pétition !

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Quelqu’un est enfin allé essayer “Burden of Dream”, le premier 9A bloc au monde !

18 Nov

Il a voyagé jusqu’au fin fond de la Finlande spécialement pour se rendre au pied de “Burden of Dream”, le bloc le plus dur de la planète. Le jeune grimpeur japonais Ryohei Kameyama est bien décidé à signer la première répétition de ce bloc extrême !

Le 23 octobre 2016, Nalle Hukkataival venait à bout du projet de sa vie. Le « Lappnor Project » se concrétisait enfin, après plus de 4000 essais et devenait “Burden of Dream”, le premier 9A bloc de l’Histoire. Un bloc de granite, très court et intense, de seulement six mouvements, dans un panneau à 45°.


Si j’avais su que ce serait si dur, je crois que je n’aurai même pas essayé…

Nalle Hukkataival


Située à une centaine de kilomètres d’Helsinki, en Finlande, difficile pour les grimpeurs d’aller essayer cette ligne extrême. D’autant plus que les conditions sont souvent humides…

Pourtant, nous rêvons tous de voir un grimpeur de haut-niveau se frotter à ce 9A et ainsi confirmer la cotation. Ryohei Kameyama l’a fait. Ce jeune grimpeur japonais, que vous ne connaissez sans doute pas, s’est rendu en Finlande, au pied de “Burden of Dream”. Verdict ? Il bouge, il bouge même très très bien dans ce bloc !

Nous ne savons pas si Ryohei Kameyama a réussi les premiers mouvements, qui d’après Nalle, sont clairement les plus durs. Mais le jeune japonais a publié une vidéo sur son compte Instagram où on le voit travailler, puis enchaîner la fin du bloc, à partir du troisième mouvement !

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par RyoheiKameyama (@ryohei_kame) le

Alors… La première répétition de “Burden of Dream” va-t-elle avoir lieu prochainement ? Ryohei Kameyama va-t-il confirmer la cotation ? Nous le saurons bientôt.

Notons que “Burden of Dream” a déjà été essayé par des grimpeurs du plus haut-niveau mondial, comme Daniel Woods, Dave Graham ou encore Jimmy Webb. Mais c’était avant que Nalle Hukkataival enchaîne le bloc. En mars 2016, c’est d’ailleurs Jimmy Webb qui avait suggéré à Nalle une nouvelle méthode concernant l’usage d’une prise négligée jusque-là.

Mais qui donc est Ryohei Kameyama ?

Ce nom ne vous parle pas ? Encore l’un de ces japonais mutants, comme ceux qui s’illustrent sur le circuit international des Coupes du Monde ? Hé bien non. Ryohei Kameyama n’est pas un compétiteur dans l’âme.

Âgé de 21 ans, il ne participe qu’à une compétition internationale par an: la Coupe du Monde de bloc au Japon. En 2017, il terminait 61ème. Cette année, il prenait la 33ème place. Rien d’exceptionnel face à ses compatriotes comme Tomoa Narasaki, Kai Harada, Kokoro Fujii ou encore Rei Sugimoto.

Mais ce que Ryohei Kameyama préfère, c’est le rocher. L’automne dernier, il était venu pour la première fois à Fontainebleau, enchaînant tous les grands classiques de la forêt ! En quelques jours sur place, il réalisait par exemple “Fatman” 8B, “Traphouse” 8B+, “Gecko assis” 8B+, “Mécanique élémentaire” 8B+, “Jour de Chasse” 8C ou encore “The Big Island” 8C.

Il a commencé l’escalade à l’âge de 8 ans et pour la petite anecdote, il adore grimper seul et ne supporte pas les encouragements quand il grimpe… Ce n’est donc pas le bruit autour de “Burden of Dream” qui devrait le gêner !

Ryohei Kameyama au pied de “Burden of Dream”

  • Ryohei Kameyama avait d’ailleurs fait l’objet d’un épisode de Relais Vertical lors de sa venue à Fontainebleau:

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Les Centrale Vertical Games les 24 et 25 novembre

16 Nov

Les samedi et dimanche 24 et 25 novembre, une association étudiante composée d’élèves-ingénieurs de l’école CentraleSupélec organise deux compétitions d’escalade : la Nuit Centrale Verticale et les Centrale Vertical Games. Ces deux évènements auront lieu à Gif sur Yvette (91190).

La Nuit Centrale Verticale :

Il s’agit de la plus grande compétition d’escalade étudiante de France, regroupant voie etbloc. La journée du samedi voit ainsi s’affronter plus de 140 étudiants. Le principe est trèssimple, pour les voies, aller le plus haut possible ; pour les blocs, compléter des parcours très courts sur 3 ou 4 mètres (sans être assuré) demandant la réalisation de mouvements très physiques et extrêmement techniques. La compétition est constituée de deux phases distinctes : les qualifications puis les finales à partir de 20h. Les grimpeurs s’affrontent dansune très bonne ambiance, animée par une distribution gratuite de crêpes.

De nombreuses activités telle que de la slackline ou du baby-foot sont d’ailleurs proposéesau public en marge de la compétition. Pour conclure cette journée, vient la remise des récompenses pour les vainqueurs, grâce au soutien de nos nombreux partenaires et sponsors : Oresys, Beal, Arkose, le Vieux Campeur et bien d’autres.

Les Centrale Vertical Games :

Le dimanche, changement d’ambiance et place aux experts ! Cette seconde compétitionregroupe des grimpeurs du monde entier et d’un niveau exceptionnel : l’équipe de France d’escalade nous fait l’honneur de sa présence depuis plusieurs années, louant chaque annéela qualité de l’organisation de la compétition. Ces champions s’affrontent uniquement surdes blocs. La compétition se déroule aussi sur le format qualifications puis finale. Lesqualifications commenceront à 10h00. L’entrée pour le public est gratuite.

  • Plus d’infos ici: https://ncv.cs-campus.fr
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Escalade et sauce piquante: 11ème édition

16 Nov

C’est reparti pour une nouvelle session d’escalade à la sauce qui pique. Cette année, sort ton bonnet, tes gants et la combi’ flashy pour une « Winter Session » sous la neige. L’arrivée se fera tout schuss le 19 janvier 2019, au gymnase Hilaire de Chardonay à Chalon sur Saône à partir de 13h.

Chausse tes skis pour découvrir :

  • 40 voies d’escalade (corde Beal).
  • Les blocs givrés avec notamment les prises Digital.
  • La nouveauté Luxov tout en couleurs.
  • Les défis pistes bleues ou noires (attention ça va glisser …).
  • La buvette et le coin détente en bas des pistes pour les plus frileux.
  • L’avalanche musicale de Turbo Dancing.
  • Et pour vous réchauffer, rien de mieux qu’un concert et un repas montagnard.

Alors adopte l’esprit yéti, enfile tes chaussons, n’oublie pas ton sac à pof et rejoins-nous dans le grand froid piquant 🙂

Attention, Inscriptions limitées : escaladeetsaucepiquante.fr

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En solo encordé, Pete Whittaker enchaîne le Half Dome et El Cap en moins de 24h !

15 Nov

Pete Whittaker vient d’enchaîner en solo encordé le Half Dome et El Capitan au Yosemite, en seulement 20 heures et 19 minutes. Personne avant lui n’avait encore tenté cet exploit.


Pete Whittaker, connu pour ses ascensions folles en solo encordé, a encore frappé. En 2016, il réalisait pour la première fois de l’Histoire l’ascension d’El Cap en moins d’une journée, utilisant une technique de corde lui permettant de grimper seul.

Cette fois, il a décidé de s’attaquer à deux monstres du Yosemite et s’était fixé un délai de 24 heures maximum pour en venir à bout. Enchaîner le Half Dome et El Cap, seul, le plus vite possible.

Il débuta dans le Half Dome à 06h30, le 9 novembre, après avoir dormi au pied de la falaise la veille. À 11h03 précisément, il atteignait le sommet, après avoir enchaîné les 23 longueurs de Regular Northwest Face et ses 670 mètres de grimpe. Pas de temps à perdre pour Pete, qui redescendait, reprenait la voiture et se garait au pied d’El Cap. À 13h23, il s’attaquait au célèbre Nose et ses 914 mètres en 8b+ max. À 02h49 du matin, Pete en arrivait au sommet, ayant réussi l’exploit d’enchaîner ces deux monstres de granite en 20 heures et 19 minutes.

Une telle aventure demande une logistique minutieusement préparée, surtout lorsque l’on utilise des techniques de corde où l’on s’assure seul, comme c’est le cas en solo encordé.

J’ai bien grimpé et j’ai fait un bon travail au niveau des manips de corde sur le Half Dome, bien que finalement j’aurais pu utiliser une corde plus courte.

Cependant, je me suis égaré sur la première partie, après avoir bifurqué à droite trop tôt. Je me suis retrouvé un peu coincé au milieu d’une dalle, sans savoir s’il fallait que je continue à monter ou s’il fallait que je descende pour retrouver le bon chemin. Finalement j’ai réalisé que je n’étais pas au bon endroit du tout. Je n’avais grimpé cette voie qu’une seule fois auparavant, en second. Et quand vous grimpez en second, vous vous concentrez moins que si vous êtes le leader, ce qui explique que lorsque je me suis retrouvé seul à cet endroit, j’ai emprunté le mauvais itinéraire dans la voie.

Sur El Cap en revanche, Pete s’est battu avec quelques enchevêtrements de corde qui lui ont coûté du temps et de l’énergie.

Je n’ai pas pris de sac pour ranger la corde, j’ai parfois dû l’enrouler et la laisser sur de petits bords, mais à plusieurs reprises elle a glissé et j’ai dû faire des rappels inutiles pour descendre chercher des cordes coincées dans des fissures.

Pour la petite anecdote, ce n’est pas la seule mésaventure de Pete durant ces 20 heures et 19 minutes. Fidèle à son habitude, il oublia de prendre suffisamment d’eau pour son ascension finale.

De plus, ne voulant pas porter une paire de chaussures de marche d’approche dans le Nose, Pete a dû faire toute la descente à pied, de nuit, depuis le haut de la falaise, chaussons aux pieds… « Pas l’idéal » confie-t-il.

Ainsi, il pense qu’il pourrait gagner du temps, s’il répétait cet exploit une nouvelle fois.

J’aurais une bien meilleure logistique si je le faisais à nouveau et je pense que je pourrais gommer toutes mes petites erreurs et gagner du temps. »

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Test matos: le sac à magnésie Y&Y Chalk Stopper

14 Nov

Ah douce magnésie, quel régal de passer tout ce temps à tes cotés. La gorge qui gratte, les yeux qui piquent et les narines obstruées, comment peut-on rêver meilleures conditions de grimpe ?

Il faut bien admettre que la magnésie est vraiment un problème dans beaucoup trop de salles. Passée une certaine densité de grimpeurs, l’air devient comme saturé et l’envie de se sauver au galop prend le dessus. Le pire arrive avec certains éclairages où d’un seul coup, ce poison invisible apparaît là, devant nos yeux. De fines particules en suspension qui brillent et scintillent à la lumière des projecteurs. C’est beau ! NON !!! C’est horrible et c’est un aller simple pour nos petits poumons. Et paf ! En plein dans le mille !

Il n’existe malheureusement pas de solutions miracles si l’on part du principe que nous ne pouvons pas nous passer de magnésie. Il faut donc multiplier les petites actions pour obtenir de grands résultats.

Il faudrait bien évidement faire de la prévention et de l’information auprès des grimpeurs pour qu’il y ait une prise de conscience et une modification de nos habitudes. Il faut aussi faire attention à votre choix de magnésie. Elles ne sont pas toutes aussi nocives les unes que les autres… Je propose aussi l’installation systématique de fouet, martinet, Taser ou toute autre mignonnerie au pied des murs que nous pourrions utiliser contre ceux qui n’auraient pas encore compris. Vous voyez de qui je parle ? Vous savez, ce type qui met de la magnésie jusqu’aux épaules et qui juste après tape très fort dans ses mains, provoquant un nuage quasi volcanique !!

Dans ce contexte, Y&Y est arrivé au dernier salon de l’Outdoor avec une belle invention. Après étude, il apparaît que beaucoup de magnésie est projetée en l’air lorsque l’on utilise notre sac à pof.

Y&Y a donc réfléchit à ce problème et propose sa solution : le Chalk Stopper.

Je vous propose ce petit clip vidéo qui clairement vous expliquera bien mieux que moi le fonctionnement de ce sac à pof.

Nous sommes repartis fièrement du salon avec un prototype pour tester et vous donner notre avis.

Nous ne sommes pas en mesure de quantifier le gain apporté par ce Chalk Stopper. Il faudrait un protocole d’expé que nous ne sommes pas en mesure de mettre en place. Mais il y a malgré tout des signes qui ne trompent pas.

Je ne sais pas si c’est l’âge, mais ma compagne est vraiment arrivée à saturation avec la magnésie. Elle ne veut plus mettre les pieds dans une salle de bloc tant la magnésie dans l’air lui devient insupportable. Je raconte ma vie, mais les retours qui nous parviennent sur le sujet convergent vers cet état des lieux : elle n’est pas la seule…  Ce qui gêne ma petite personne,  c’est que ma compagne est aussi ma compagne quasi exclusive de cordée. Et j’en ai un peu marre de me faire insulter quand elle m’assure. Soit disant je lui mets de la magnésie plein la figure… Ma sécurité est même compromise sur les 4 premiers points parce que « madame » ne veut plus rester dessous…

Alors, à ce titre, j’adresse un sincère remerciement à Y&Y car clairement, le nombre d’insultes a diminué avec ce Chalk Stopper !!

Je me revois cet été sur le magnifique col de Bavella en corse. Et pour ceux qui connaissent, vous savez que le vent peut parfois (ou souvent même) être assez violent. Et là, je me suis retrouvé en plein meeting aérien, la patrouille de France, carrément. De grandes traînées blanches sortaient des sacs à pof des quelques irréductibles grimpeurs accrochés au beau mur du secteur Murzella. Une scène assez cocasse où finalement j’étais le seul avion à ne pas être équipé de lanceur de fumée. Le Chalk Stopper a vraiment joué son rôle.

Le sytème « Magnéclic » fonctionne avec des aimants. On ne peut donc pas craindre de panne. Sa prise en main est tout ce qu’il y a de plus naturel. Y&Y annonce une diminution jusqu’à 80% de magnésie dans l’air en moins.

Que peut-on alors lui reprocher ?

Le sac à pof est pour certains (pour ne pas dire beaucoup) un élément que l’on choisit avec amour. Souvent, il y a même une histoire passionnelle entre le grimpeur et son sac à pof. Sa perte peut provoquer un sentiment de tristesse complètement irrationnelle similaire à la perte du doudou chez un enfant de 3 ans. Mais que voulez-vous, « on a partagé tellement de choses ensemble ». Et puis, il peut aussi être considéré comme un accessoire de mode. Si vous optez pour ce Chalk Stopper, vous devrez vous accommoder de son esthétique, que vous l’aimiez ou non.

J’apporterai deux autres éléments :

  • Je fais partie de cette catégorie de gens assez peu soigneux avec leurs affaires. Je fourre tout dans le sac et ça ira bien. J’avoue avoir eu un peu peur de casser la bague rigide qui maintient l’ouverture du sac à magnésie. Mais pour le moment ça tient !
  • Il arrive parfois que l’on mette son sac à pof pour du bloc, sur des passages longs par exemple. En cas de chute, la magnésie reste bien dans le sac, et on évite d’en mettre partout. Un bon point ! Par contre, revers de la médaille, il m’est arrivé quelques fois que le Chalk Stopper me fasse un peu mal du fait de sa rigidité.

Le bilan est donc positif pour ce sac à magnésie Chalk Stopper. Ne lui demandons surtout pas de résoudre tous les problèmes de magnésie dans les salles. Mais considérons-le comme un maillon important « de la chaîne de petites actions pour de grands résultats ».

Les salles devraient proposer ce type de produit et encourager les initiatives du genre plutôt que de mettre des interdits qui ne sont jamais respectés. Enfin, c’est mon avis.

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Gravity Contest #2 le 15 décembre à VA Rungis

14 Nov

L’heure de notre prochain Contest est arrivé ! Réservez votre samedi 15 décembre pour venir vous tester lors de notre contest ouvert à toutes et à tous ! ? tout ça dans la joie et la bonne humeur ! ?

Attention vous allez avoir du fil à retordre avec nos blocs de qualifs d’un autre monde et un nouveau format de finale INEDIT ! ?

? Entrée gratuite pour tous nos abonné(e)s
? Pour les non abonné(e)s : prix d’une séance

MODALITES :
? 30 blocs de qualification, les 6 meilleurs scores Homme et Femme accèdent à la Finale.

– AU PROGRAMME –

12h : Accueil/Début des inscriptions
14h à 18h : Phase de qualifications
18h à 18h30 : Happy Hour ! ?
18h30 : Résultats des Qualifications ?
18h30 – 19h : Tombola
19h – 21h : Finales ?
21h15 : Podiums
21h – 21h30 : Happy Hour, deuxième round ! ?

DJ Set de 18h à minuit et au-delà… ?

? Pré-Inscription par mail à : rungis@vertical-art.fr ou directement à l’accueil

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Brad Gobright enchaîne « El Corazon » sur El Capitan en moins de 24 heures !

13 Nov

Brad Gobright a récemment réalisé « El Corazon » sur El Cap, d’une traite, sans s’arrêter de bas en haut. Une ascension qui lui aura demandé 19 heures de grimpe non-stop. Il est le troisième grimpeur au monde à enchaîner cette grande voie de 900 mètres en moins de 24 heures, après Alex Honnold et Tommy Caldwell.

« El Corazon » est l’une des multiples grandes voies parcourant El Capitan, au Yosemite. Composée de 35 longueurs, le crux est marqué par une section en 8a, faisant échouer de nombreux grimpeurs. La plupart de ceux qui s’y frottent mettent en moyenne quatre jours pour enchaîner les 900 mètres de granite… Brad Gobright n’aura mis que 19 heures.

Il faut dire que l’américain se préparait depuis plusieurs années pour cet exploit. L’an dernier, il avait déjà tenté ce challenge, mais avait échoué dans cette fameuse longueur en 8a, la plus dure de la voie. En septembre, les vieux démons de cette longueur le rattrapaient une nouvelle fois. Nouvel échec pour Brad, qui tombait à plusieurs reprises dans le crux.

Finalement, il y a quelques jours, il parvenait à vaincre ses démons. Ses échecs précédents n’étaient plus que du passé. Parti dans la première longueur à 22h30, il grimpa de nuit la plupart du temps, afin d’échapper à la chaleur du soleil. Une chaleur qui frappe tant que Brad fut contraint de faire une pause, comprise dans ses 19 heures, aux trois-quarts de son ascension. En effet, il devait attendre pendant plusieurs heures que le vent de l’après-midi refroidisse la surface du rocher, pour continuer sa progression.


C’est certainement le plus gros challenge que j’ai relevé dans ma carrière de grimpeur. »

Brad Gobright


D’après lui, enchaîner cette grande voie en moins d’un jour est plus dur que faire la même chose dans le « Salathé Wall ».

L’ascension d' »El Corazon » en 19 heures vient s’ajouter à la liste de ses plus grands succès. Le printemps dernier, il réalisait une ascension express du « Salathé Wall » en 13 heures. Brad Gobright était aussi le détenteur du record de vitesse dans le Nose, qu’il avait enchaîné avec Jim Reynolds en 2 heures, 19 minutes et 44 secondes, avant que Tommy Caldwell et Alex Honnold améliorent encore ce temps. Enfin, en 2016, Brad Gobright avait enchaîné trois grandes voies d’affilée sur El Cap en très exactement 23 heures et 10 minutes: Zodiac, le Nose et Lurking Fear.

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Analyse des résultats 2018 de l’équipe de France à l’international

12 Nov

Une nouvelle saison internationale s’est achevée il y a quelques semaines en Chine  avec les dernières étapes de coupe du monde de difficulté et de vitesse. Il est donc temps pour nous de faire un petit bilan de cette saison en terme de résultats. En guise d’introduction, nous vous laissons juger par vous même cette petite statistique: toutes disciplines confondues, sur les coupes du mondes et les championnats du monde (hors combiné et hors handi-grimpe), la France récolte cette année 14 médailles (1 en bloc, 3 en diff, 10 en vitesse)  et 48 finalistes (merci à la vitesse!). Le Japon quant à lui culmine à  26 médailles et 65 finalistes uniquement en diff et en bloc. Une différence énorme qui n’est pas sans poser de questions…

Nous allons donc tenter, à travers cet article, de vous éclairer sur les résultats des Français, d’analyser, de comprendre, et de soulever certaines questions qui nous semblent importantes.

Il ne s’agit ici de polémiquer, mais bel et bien de mettre en lumière certaines idées, et tout simplement de s’interroger. Dans un prochain dossier, nous irons d’ailleurs à la rencontre de certains protagonistes afin de multiplier les points de vue. À suivre donc!

Les statistiques de la saison internationale

Pour démarrer nous vous proposons un petit récapitulatif des résultats internationaux de l’équipe de France cette saison, que ce soit en bloc, en difficulté ou en vitesse.

La saison de bloc: 7 étapes, 1 seul podium international pour la France en coupe du monde

  • Meringen: 2 finalistes (Micka Mawem et Fanny Gibert), 0 podium
  • Moscou: 1 finaliste (Fanny), 0 podium
  • Chongqing: 0 finaliste
  • Tai’an: 1 finaliste (Fanny), 1 podium (Fanny, 3ème)
  • Haichioji: 0 finaliste
  • Vail: 1 finaliste (Fanny), 0 podium
  • Munich: 2 finalistes (Micka et Fanny), 0 podium

Championnat du monde: 0 finaliste

La saison de difficulté: 7 étapes, 3 podiums internationaux pour la France en coupe du monde

  • Villars: 2 finalistes (Romain Desgranges et Manon Hily), 1 podium (Romain, 2ème)
  • Chamonix: 0 finalistes
  • Briançon: 3 finalistes (Romain, Thomas Joannes, Nolwenn Arc), 1 podium (Romain, 2ème)
  • Arco: 2 finalistes (Hélène Janicot et Manon), 0 podium
  • Kranj: 0 finalistes
  • Wujiang: 2 « finalistes » (Romain et Manon), 1 podium (Romain, 1er)
  • Xiamen: 1 finaliste, 0 podium

Championnat du monde: 0 finaliste

La saison de vitesse: 8 étapes, 10 podiums internationaux pour la France en coupe du monde

  • Moscou: 3 finalistes (Anouck Jaubert, Aurélia Sarisson, Elma Fleuret), 1 podium (Anouck, 1ère)
  • Chongqing: 3 finalistes (Anouck, Victoire Andrier, Bassa Mawem), 0 podium
  • Tai’an: 4 finalistes (Anouck, Bassa, Victoire, Aurélia), 2 podiums (Anouck et Bassa , 1ers)
  • Villars: 6 finalistes (Guillaume Moro, Victoire, Anouck, Aurélia, Elma, Bassa), 2 podium (Anouck, 1ère et Victoire, 2ème)
  • Chamonix: 5 finalistes (Anouck, Victoire, Aurélia, Bassa, Guillaume), 1 podium (Bassa, 3ème)
  • Arco: 4 finalistes (Anouck, Bassa, Victoire, Capucine Viglione), 1 podium (Anouck, 3ème)
  • Wujiang: 4 finalistes (Anouck, Victoire, Aurélia, Bassa), 1 podium (Anouck, 2ème)
  • Xiamen: 4 finalistes (Anouck, Victoire, Guillaume, Bassa) et 2 prodiums (Anouck 2ème et Bassa 1er)

Championnat du monde: 1 podium (Bassa, 2ème)

Des critères trop strictes et une pression trop forte?

On peut se poser la question de savoir comment une nation comme la France, aussi dynamique dans le milieu de l’escalade, ne parvient pas à sortir de nombreux athlètes du lot (nous entendons par là des finalistes et/ou des podiums)? Nous insistons sur le terme « nombreux », car effectivement, quelques athlètes français se distinguent cette année (en terme de résultats purs): Romain Desgranges en diff, Fanny Gibert en bloc, Bassa Mawem et Anouck Jaubert en vitesse, qui sont le reflet de l’élitisme souhaité par la FFME. Nous parlons d’élitisme ici car l’accès aux étapes de coupes du monde est sans cesse remis en cause avec des critères toujours plus difficiles. Prenons pour exemple Romain Desgranges: ce dernier remporte le classement général des coupes du monde en 2017, mais n’est pas qualifié d’office pour tout le circuit 2018 (avec ce système, on sous-entend qu’il doit encore faire ses preuves, ce qui implique finalement de toujours grimper avec la pression de ne pas se qualifier pour la suite de la saison). Cette recherche d’élitisme met les athlètes sous pression, et par exemple, on se retrouve également avec une Julia Chanourdie hors jeu (bien qu’elle semblait la mieux placée pour défendre les couleurs de la France à l’international).

Certains nous diront qu’un athlète de haut niveau doit résister à la pression. Certes, mais il doit également être mis dans les meilleures conditions pour performer. Manon Hily en est un exemple frappant! Elle réalise cette année une très belle saison internationale avec ce rôle « d’outsider » qui lui permet de grimper plus aisément et sans pression. On peut alors se poser la question de l’avenir… Réussira-t-elle à se libérer autant l’année prochaine sans ce rôle d’outsider, avec des objectifs internationaux, et une pression sur les épaules à chaque étape? Affaire à suivre, quoiqu’il en soit nous lui souhaitons bien entendu le meilleur…!

Romain Desgranges | Archives 2017

Une équipe qui n’en est pas une?

Il suffit de faire les comptes dans une discipline pour se rendre compte que les critères sont trop strictes et ne permettent pas à la France d’engager de nombreux athlètes à l’international: sur la première étape de coupe du monde de bloc, à Meringen en Suisse, 13 français étaient au départ, contre 21 Japonais qui avaient fait le déplacement…! Pour vous donner une autre idée, sur l’étape japonaise nous avions 4 français (peut-on toujours parler d’équipe?) et 38 Japonais (coupe du monde à domicile oblige!). Histoire de comparer avec des pays plus proches de nous, l’Allemagne a envoyé 10 grimpeurs au Japon, la Grande Bretagne 8, ce qui nous semble être un minimum pour créer de la cohésion et de l’émulation au sein d’une équipe. Cette situation est dû aux critères de sélection qui, au fil des étapes, mettent la plupart des grimpeurs sur le carreau, comme nous l’avons vu précédemment. Pour être tout à fait précis, seules les étapes Américaines et Japonaises ont été très peu représentées par la France, ce qui, avouons-le, est déjà un beau progrès comparé aux année précédentes.  Mais il reste encore beaucoup de chemin à accomplir, notamment pour permettre à plus de jeunes de venir se former en coupe du monde. Voici le classement des pays les plus représentés sur une étape Japonaise (5ème étape) puis sur une étape Européenne (Meringen, 1ère étape): Le constat est sans appel, le Japon se déplace réellement en équipe (et ce sur chaque étape), et visiblement ça paye…! L’émulation qui règne au sein de l’équipe Japonaise fait la différence sur la scène internationale. Alors bien entendu, il ne suffit pas de sélectionner 12 athlètes pour atteindre des résultats satisfaisants (nous reviendrons sur les quotas possibles un peu plus bas…) , mais disons que ce mode de fonctionnement y participe. Selon l’adage, c’est en forgeant qu’on devient forgeron, et le haut niveau ne coupe pas à cette règle! En effet, faire ses armes à l’international nous semble primordial pour avoir de bons résultats, et actuellement, le système de sélection ne permet qu’à une très petite élite d’aller tenter sa chance sur toutes les étapes.

L’équipe Japonaise en force…

Les quotas sont ils illimités en coupe du monde?

Bon c’est bien beau de parler de l’équipe Japonaise qui loue un airbus à chaque déplacement, mais l’équipe de France peut-elle faire la même chose? Pour y répondre, nous avons fouiner dans les règles de l’IFSC, et voici quelques explications… Sur les étapes de coupe du monde, les nations peuvent sélectionner au maximum 6 femmes et 6 hommes. Lorsque la compétition se déroule à domicile (en France par exemple), les quotas passent à 18 femmes et 18 hommes, soit 36 grimpeurs au total. À ces quotas peuvent s’ajouter les champions du monde et les champions continentaux (jeunes et seniors) dans la discipline en question (au début de la saison), les champions du mondes ou continentaux du combiné, et enfin les grimpeurs parmi les 10 premiers du classement mondial en début de saison. Voilà comment le Japon parvient à déplacer une équipe de 22 grimpeurs en Suisse par exemple!

Donc si vous avez bien suivi, la France ne peut guère emmener plus de 12 grimpeurs à l’étranger. Si on prend l’exemple de la difficulté cette fois, et qu’on regarde les deux dernières étapes Chinoises, seulement 4 français étaient sélectionnés (sur 12 possibles), 15 Japonais (oui le trajet est moins long me direz-vous…) mais 8 Autrichiens ont fait le voyage par exemple. L’exemple le plus flagrant (et le plus inquiétant) se voit sur les étapes françaises… Prenons l’exemple de Briançon, où 20 grimpeurs français étaient sélectionnés. Pas mal me direz-vous, sauf que le quota maximum est de 36 pour rappel. Donc nous nous posons la question de savoir pourquoi les quotas, au moins à domicile, ne sont pas plus remplis? N’avons-nous pas de compétiteurs forts et motivés pour venir se tester en coupe du monde, et progresser par la même occasion? Les Japonais avaient quant à eux rempli leur quota sur l’étape Briançonnaise, avec 12 grimpeurs au départ.

La vitesse, l’exception qui confirme la règle?

Nous avons beaucoup parlé de la difficulté et du bloc, avec des résultats en demi-teinte. La vitesse est la discipline cette année où la France aura le plus brillé, notamment grâce à 2 grimpeurs qui font la différence, Anouck Jaubert et Bassa Mawem. Effectivement, aux premiers abords, 10 médailles pour 8 étapes est un très bon score. Mais derrière cette élite, la France a-t-elle de la ressource? Chez les femmes, on peut dire que oui, avec la montée en puissance d’Aurélia Sarisson et Victoire Andrier qui participent régulièrement aux phases finales, et qui sont, sans doute, tirées vers le haut par Anouck Jaubert. Chez les hommes, c’est un peu moins flagrant, seul Bassa Mawem parvient à de très bons résultats régulièrement. Certes les résultats sont excellents en vitesse (avec Anouck Jaubert et Bassa Mawem sur le toit du monde en remportant tous les 2 le classement de la coupe du monde 2018), mais, tout comme en diff ou en bloc, pourquoi ne mise-t-on pas sur l’avenir en remplissant pleinement les quotas pour tirer plus de monde vers le haut en profitant de cette superbe émulation d’équipe? Nous irons à la rencontre de la FFME pour avoir certaines réponses prochainement.

Bassa Mawem au sommet de son art | © FFME

Les grimpeurs spécialistes laissés de côté au profit du combiné?

Autre point noir cette année, cette amertume ressentie par plusieurs grimpeurs spécialistes d’une discipline suite aux sélections des équipe de France. En effet, comme nous l’avons dit plus haut, les critères sont tellement élevés que nous nous retrouvons rapidement avec peu de grimpeurs sélectionnés sur les dernières étapes. Par exemple, sur les 2 dernières étapes Chinoises en diff, la France avait certes 4 engagés, mais seulement 2 spécialistes de la diff, à savoir Romain Desgranges et Manon Hily. Les 2 autres grimpeurs, Fanny Gibert et Anouck Jaubert, participaient pour se former dans une autre discipline que la leur, en vue d’une préparation olympique. Le critère retenu étant celui-ci: « Sélections nominatives relatives à une stratégie de préparation ou de qualification olympique sur proposition de la commission de sélection. »

Pour nous, cette sélection d’Anouck et Fanny est une bonne chose, car comme on le disait plus haut, il est important de faire ses armes. Mais pourquoi cette optique n’est-elle pas appliquée également aux spécialistes de la discipline? Thomas Joannes? Salomé Romain? Julia Chanourdie? Mathilde Becerra? Nina Arthaud? Nao Monchois?  etc… Beaucoup de questions restent actuellement sans réponse, mais nous irons à la rencontre de certains protagonistes du haut niveau en France (FFME, entraîneurs, athlètes …) afin de connaître également leur point de vue pour tenter d’apporter certaines réponses.

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Micka Mawem et Anouck Jaubert champions de France du combiné

11 Nov

Les premiers championnats de France du combiné viennent de se terminer à Tournefeuille, et c’est Micka Mawem et Anouck Jaubert qui remportent ce premier titre de l’histoire.

Pour rappel, la finale se joue sur 3 épreuves dans cet ordre: vitesse, bloc puis difficulté. Pour établir le classement, il suffit de multiplier les places obtenues sur chaque épreuve entre elles, et celui qui obtient le plus petit score au final remporte la compétition.

Chez les femmes, gros duel entre Fanny Gibert et Anouck Jaubert qui son ex-aequo à l’issue de l’épreuve de bloc: Fanny remporte le bloc et termine 3ème en vitesse, et Anouck réalise le score inverse (1ère en vitesse et 3ème en bloc). Tout se jouera alors sur l’épreuve de difficulté, et c’est finalement la championne de vitesse, Anouck Jaubert, qui prend l’ascendant avec une belle 2ème place contre une 5ème position de Fanny Gibert qui sera alors reléguée sur la 2ème marche du podium au général! Manon Hily complétera le podium après une belle victoire sur l’épreuve de diff.

Du côté des hommes, Micka Mawem aura dominé la compétition… Après une épreuve de vitesse où il termine 2ème, une épreuve de bloc où il décroche la première position, et une épreuve de difficulté où il termine 4ème, il remporte finalement ce premier titre de champion de France du combiné, sans vraiment laisser de chance à la concurrence. Alban Levier complétera le podium avec deux 4ème position (vitesse et bloc) et une victoire en diff, et c’est le jeune espoir Sam Avezou qui complétera le podium après s’être bien battu (5ème en vitesse, 2ème en bloc et 2ème en difficulté).

 

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