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Test matos: les chaussures La Sportiva TX2

12 Juin

Chez La Sportiva, les chaussures à tout faire sont regroupées dans une gamme nommée Traverse X (ou TX). Conçues sur une structure identique, ce sont 3 modèles de base qui s’offrent à nous : la TX2, TX3 et TX4. Chacun de ces modèles est décliné en plusieurs versions (couleur, tige en tissu ou cuir, présence de Gore Tex…) mais tous partagent le même chaussant, le même système de laçage, et la même surface d’accroche (le dessin des crampons quoi…).

Ces trois modèles doivent permettre, selon La Sportiva, de nous accompagner dans une vision pluridisciplinaire de la montagne (marche d’approche, randonnée, via-ferrata, loisir…). Nous avions testé la version TX3 l’an dernier avec un retour très positif. Nous avons cette fois-ci jeté notre dévolu sur la plus légère des Traverse X : la TX2, dans sa version homme et femme.

Le cahier des charges est simple : ne plus nous quitter !! Alors, cette TX2 ne nous a plus quitté, au risque parfois de l’avoir regretté.

Les premières impressions sont divines. Cette chaussure est vraiment légère, confortable et respirante. Et pour ne rien gâcher, nous avons trouvé cette TX2 très jolie avec un look assumé, presque « trail », qui nous a séduits.

Avant de voir ce qu’elle avait vraiment dans le ventre, cette TX2 a passé beaucoup d’heures à nos pieds à ne rien faire. Comment dit-on déjà ? A « chiller » ! Et ça, chiller, elle aime ça ! En s’appuyant sur sa grande souplesse et sa légèreté, cette chaussure se fait oublier instantanément et ne fatigue pas le pied (même après une journée à piétiner, à marcher).

Direction les blocs d’Ailefroide !

Bien calés au pied du Pelvoux, l’accès aux blocs d’Ailefroide ne devrait pas poser de problème. Dans ce décor paradisiaque,  les sentiers serpentent majoritairement entre les mélèzes et ne présentent pas de difficulté.  Là encore, la TX2 reste un allié de choix.  Comme sur la TX3, la zone de contact au sol, notamment au niveau des métatarses, est très importante et la chaussure est très près du sol. On obtient ainsi une sensation de grande stabilité et de sécurité.

Profitant d’une journée de repos, nous avons accompagné des amis qui se couchent tôt et qui se lèvent encore plus tôt : des alpinistes. Nous voilà donc au Pré de Madame Carle, tout d’habits techniques vêtus, affichant fièrement nos TX2 au nez et à la barbe des centaines de touristes en tongues venus admirer le Glacier Blanc (enfin, ce qu’il en reste…).

La montée s’est effectuée sans difficultés notables. Nous avons accompagné nos amis sur une partie du sentier qui rejoint le refuge des Écrins pour un dénivelé de 1000 mètres environ. Je me revois dire à mes potes « vous verrez, une fois le pierrier passé, on va se faire la descente en courant ! Le dernier en bas paye la tournée ! ». C’est moi qui ai payé…

C’est grave docteur ?

Non, cette TX2 a juste les défauts de ses qualités. La chaussure manque cruellement de structure. En descente, elle semble complètement s’affaisser, la chaussure se déforme et les orteils sont malmenés car comprimés contre le pare-pierres. Le laçage pourtant très efficace n’y change rien.

Ce phénomène est d’autant plus présent que la TX2 a un drop naturel élevé (un drop élevé signifie que la différence entre la hauteur du talon et la hauteur à l’avant du pied est élevé). Un choix que je juge personnellement rarement pertinent…

Il faut malgré tout nuancer ce constat. Il semble que les gabarits très légers peuvent s’accommoder de ce phénomène. Notre testeuse, dont le poids est presque identique à celui du sac de nos amis alpinistes, a constaté cette déformation sans en souffrir autant que nous.

Sur des distances assez longues avec des terrains accidentés, le pied finit aussi par être fatigué. La faute à une semelle très souple qui filtre très correctement les aspérités mais qui sait montrer ses limites.

Cette TX2 reste un produit haut de gamme avec une qualité de fabrication et de finition parfaite. Très technique dans sa conception, la liste d’option est longue : semelle Vibram, construction sans coutures, laçage breveté… Mention spéciale pour le concept « C2 Combo Cord »  qui, à l’inverse de son nom, est très simple d’utilisation et permet de ranger vos chaussures l’une contre l’autre rapidement pour être mis dans votre sac. Un bon point pour une utilisation en grande voie par exemple.

 

Nous avions peur, avant ce test, qu’il n’y ait pas ou trop peu de différence entre la TX2 et la TX3. Nous nous étions trompés ! Cette TX2 est assurément une superbe réussite dont il convient d’admettre les limites au risque de le regretter. Parfaite à porter tous les jours, cette TX2 saura aussi devenir une chaussure d’approche tant que les conditions ne lui seront pas trop défavorables. Très légère, elle reste aussi (et c’est plutôt normal) moins solide que sa cousine TX3.

Vous l’aurez compris, le choix entre une TX2 et une TX3 n’est pas si simple. Prenez le temps de bien définir votre pratique pour faire le meilleur choix.

Pour ceux qui souhaite lire ou re-lire le test du modèle TX3:

https://planetgrimpe.com/2016/09/test-matos-sportiva-tx3/

 

 

 

 

 

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Résumé des finales du Championnat de France de difficulté 2018

11 Juin

Dimanche 10 juin, 14h30. La salle du complexe sportif d’Arnas est bien remplie. Le public est venu en nombre assister aux finales de l’une des plus belles compétitions françaises de l’année : le Championnat de France de difficulté 2018.

Après des qualifications et des demi-finales de haute voltige, ces finales allaient sacrer les nouveaux champions de France 2018. Et cette année, ils étaient nombreux à prétendre à la couronne, avec de belles surprises comme Maëlys Agrapart, Jérémy Bonder ou Gautier Supper, venus se glisser entre les habituels favoris, comme Romain Desgranges, Thomas Joannes, Julia Chanourdie ou Salomé Romain.

Si finalement le titre reviendra aux leaders de l’équipe de France que sont Julia Chanourdie et Romain Desgranges, vivez ou revivez la façon dont ils l’ont emporté, à travers notre résumé complet des finales.

Des larmes de joie qui en disent long pour Julia Chanourdie

L’émotion prend le dessus.  En descendant de sa voie, Julia Chanourdie se sait championne de France de difficulté. La chambérienne laisse alors sa joie s’extérioriser. Des larmes de bonheur coulent sur son visage et en disent long sur la performance qu’elle vient d’accomplir.

Ce titre, elle court après depuis de nombreuses années. Le potentiel, elle l’a depuis bien longtemps. Leader de l’équipe de France féminine, elle fait partie des meilleures mondiales depuis quelque temps déjà. Alors pourquoi ce titre seulement maintenant ?

Ces trois dernières années, je suis passée à côtés du titre, souvent pour de petites erreurs, comme si je ne me laissais pas le droit de gagner.

Mais hier, c’est une Julia déterminée qui est entrée dans la salle, sur le ring même. Dès ses premiers mouvements, on comprend qu’elle va monter très haut dans cette voie de finale. Rythmée, rapide, précise, la jeune chambérienne déroule sa partition. Dans le public, tout le monde comprend que la machine Chanourdie était en route. Une route qui allait la conduire jusqu’à la victoire. Arrivée au sommet, il est impressionnant de la voir passer avec facilité, là où toutes les autres finalistes étaient à bout de souffle.

Quelques mètres plus bas, le public scande son nom. Elle est la dernière grimpeuse du week-end et vient de dépasser la verticale limite précédemment fixée par Manon Hily. On la sait championne de France.

Julia atteint l’avant-dernière prise, prend le temps de se relâcher, de bien se positionner, avant de déclencher le jeté sur la dernière prise. Elle manquera ce dernier mouvement, mais qu’importe. Elle vient enfin de remporter le titre de championne de France senior de difficulté.

Devant un public qui l’acclame, Julia ne retient pas ses larmes et savoure l’instant. Elle qui courait tant derrière ce titre vient de l’emporter, démarrant de la plus belle façon cette saison 2018.

Je suis contente d’avoir pu prendre du plaisir dans cette voie de finale. Cette année, j’ai senti que je la dominais, ce que je ne ressentais pas les autres années. Je subissais, parce que dans ma tête je n’étais pas prête de m’offrir ce titre. Je suis heureuse de voir que petit à petit, j’accepte mon niveau et j’accepte de passer les étapes et d’aller viser toujours plus haut.

Celle qui monte sur la deuxième marche du podium est probablement la grimpeuse française la plus complète du moment. Vice-championne de France en titre de bloc, vainqueur du classement général des Coupes de France de bloc, vainqueur du classement général des Coupes de France de difficulté, 9a en extérieur et maintenant vice-championne de France de difficulté 2018. Le tout, dans la même saison, en l’espace de quelques mois à peine.

Certes, Manon Hily voulait monter plus haut dans cette voie de finale. Un peu plus tendue que d’habitude, elle chute au sommet de la voie, dans un mouvement qui demandait d’arriver encore frais pour réussir. Mais sa médaille d’argent ce week-end lui convient bien.

Enfin, c’est remplie d’émotion que Maëlys Agrapart réalise qu’elle est la troisième grimpeuse à compléter le podium. Après un Championnat de France de bloc raté quelques mois plus tôt et un début de saison internationale difficile, cette année ne prenait pas la tournure qu’avait envisagée Maëlys.

Alors, avec seulement trois semaines d’entraînement de rési dans les bras, elle décide de participer à ces Championnats de France de difficulté, pour renouer avec le plaisir de grimper. Tout simplement. Et c’est ce tout simplement qui fera toute la différence. Surprise de faire partie des demi-finalistes, elle l’est encore plus samedi soir, quand elle vient à bout de la voie de demi-finale. Faire partie du top 8 français et rentrer en finale, elle ne l’aurait pas imaginé. Alors hier, quand elle atteint la prise 44, synonyme de troisième place sur le podium, la jeune grimpeuse de Vertical Art fond en larmes au micro de Christopher. Quel bonheur de la retrouver sur un podium, ayant renoué avec le plaisir de grimper.

Ayant par la même occasion décroché sa place en équipe de France de difficulté, Maëlys reste tout de même prudente.

J’ai pris tellement de claques en bloc, que ça me faisait plaisir de participer à cette compétition. Je suis venue pour m’amuser. Bien sûr, cette médaille me fait poser des questions. Après ma saison en bloc, je me disais que ce n’était peut-être pas fait pour moi, j’avais des doutes. Je vais prendre quelque mois pour réfléchir sur ce que je veux faire.

Et si… Et si Maëlys Agrapart se mettait à briller sur les compétitions internationales en difficulté ?

Belle prestation également de la part de Nolwen Berthier. La grimpeuse de Mroc Climbing, connue pour être autodidacte, chutera au même endroit que Maëlys. Départagée par rapport aux résultats des demi-finales de la veille, elle reste au pied du podium, décrochant tout de même sa place en équipe de France.

Prendre plaisir sans se prendre la tête. C’était l’objectif que c’était fixé Hélène Janicot en participant au championnat national ce week-end. L’ex-grimpeuse de l’équipe de France avait été très claire dès le début de la compétition « Même si je gagne, je ne participerai pas aux Coupes du Monde ».

D’ailleurs, Hélène ne fera pas partie de l’équipe de France cet été, mais de l’équipe d’ouvreurs sur la Coupe du Monde de Chamonix.

Sans trop d’entraînement, Hélène monte haut dans cette voie de finale, chutant dans le même passage délicat que Maëlys et Nolwen pour prendre au final la cinquième place.

Beau run de la part de Nina Arthaud, vice-championne de France junior en titre, qui termine ce week-end sixième chez les seniors.

Déçue, Salomé Romain espérait faire mieux hier dans cette voie de finale. Il lui manquera quelques millimètres pour saisir la prise 41, qui demandait une bonne fermeture de bras. Elle termine 7ème des finales, devançant la marseillaise Kenza Slamti, 8ème.

Un belge qui gagne la compétition, mais un Romain Desgranges sacré champion de France.

C’est un scénario de finale un peu particulier auquel nous avons assisté chez les hommes hier après-midi, dans une voie elle aussi bien particulière.

Car jusqu’à la prise 39, la voie de finale masculine n’était pas si dure. Certes, le jeune Arthur Guinet se fera piéger dans le premier jeté en début de voie. Mais finalement, les ¾ des finalistes se tiennent à moins d’une prise d’écart…

Aucun français ne dépassera la lèvre du toit, censé être la partie la plus délicate à gérer. Tous se feront piéger au mouvement 42.5, ou 43. En effet, deux gros volumes sphériques sans grains feront chuter six des huit finalistes.

D’abord Jérémy Bonder puis Romaric Geffroy, suivi de Sam Avezou, Thomas Joannes et Nao Monchois. Gautier Supper réussira à tenir une prise de plus, mais se fera éjecter au mouvement suivant.

C’est alors le belge Stéphane Hanssens qui fait le show. Habitué des compétitions françaises, il est venu se faire plaisir sur notre championnat national. Car le sien ne s’est pas vraiment déroulé comme il l’espérait il y a quelques jours. Jouant la gagne chez lui en Belgique, il était relégué au pied du podium.

Hier après-midi, le belge a fait le show dans la voie de finale. Déroulant sa grimpe de manière très fluide, il atteint ce fameux passage délicat, qui ne le fait pas trembler. Il parvient alors à continuer la voie, étant le premier à nous faire découvrir le sommet. Quelques mouvements de plus, et Stéphane trônait fièrement accroché au bac final de la voie, venant tout simplement de l’enchaîner avec la manière.

J’ai fait un bon run en finale, j’ai grimpé sans pression, je n’avais rien à perdre à part prendre du plaisir. Je vais essayer de garder cet état d’esprit sur les Coupes du Monde.

Mais bien entendu, un belge ne peut pas être le nouveau champion de France. Bien que très belle, sa performance ne compte pas pour la course au titre national.

Alors avant le passage du dernier grimpeur, Gautier Supper, qui renouait avec les compétitions, était toujours le n°1 du classement provisoire. Venu pour le plaisir de grimper, Gautier était avant tout là pour se faire plaisir, sans de réels objectifs sportifs derrière.

Et voilà que le dernier grimpeur à s’élancer chez les hommes faisait son entrée. Et quel grimpeur : Romain Desgranges, champion d’Europe en titre et n°1 mondial, ayant remporté trois Coupes du Monde de difficulté l’an dernier.

Le chamoniard n’est pas là pour rigoler. Il compte bien récupérer le titre de champion de France, qui lui échappe depuis deux ans maintenant.

À l’image de Julia Chanourdie, le leader de l’équipe de France déroule sa grimpe de manière très propre. Des kilomètres de grimpe, il en a au compteur en 15 ans de carrière. Physiquement très solide, il serre les prises fixées sur les deux gros volumes sphériques. Mais voilà qu’il doit clipper la dégaine avant de continuer, après quoi, il lui sera impossible de le faire. Essayant de trouver une position confortable pour pouvoir relâcher sa main gauche le temps de réaliser la manipulation, son pied zippe du volume. Romain tente alors de s’accrocher comme il peut au volume, mais ce dernier l’éjecte du mur.

Frustré, Romain aurait voulu sortir cette voie. En descendant, personne ne connaît encore le verdict final. Gautier Supper et Romain Desgranges ayant chuté au même endroit et réalisé la même prestation en demi-finale hier doivent être départagés au chrono.

L’aisance du chamoniard dans le début de la voie lui vaudra le titre de Champion de France 2018, mettant 1 minute et 10 secondes de moins que Gautier Supper.

L’objectif de ma saison, c’est les Championnats du Monde en septembre à Innsbruck. Du coup j’ai décalé ma préparation pour avoir mon pic de forme à ce moment. Ça fait seulement quinze jours que je refais un peu de voie.

C’est ainsi que s’achèvera ce Championnat de France de difficulté 2018.

Maintenant, place aux compétitions internationales, qui arrivent très tôt : le premier rendez-vous mondial de la saison aura lieu à Villars, en Suisse, les 6 et 7 juillet, avant les traditionnelles Coupes du Monde Chamonix et Briançon les deux week-ends suivants.

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Julia Chanourdie et Romain Desgranges sont les nouveaux Champions de France 2018 !

10 Juin

Les finales du Championnat de France de difficulté 2018 viennent de s’achever dans une ambiance de folie à Arnas.

Quel beau spectacle proposé par les ouvreurs et réalisé par les grimpeurs cet après-midi.

Avant un résumé complet de ces finales, voici les résultats ainsi que les noms des nouveaux champions de France 2018.

Romain Desgranges décroche le titre national cette année. Même si c’est le belge Stéphane Hanssens qui sera le seul à sortir la voie de finale, sa performance ne compte pas pour le titre de champion de France.

Et voilà que Romain Desgranges et Gautier Supper chuteront au même endroit. Les deux grimpeurs ayant tous deux enchaînés la voie de demi-finale hier seront donc départagé au temps. Et Romain Desgranges n’aura pas traîné dans cette voie de finale, mettant une minute de moins que Gautier pour atteindre la fin de la voie. Le chamoniard remporte donc le titre cette année.

Enfin, c’est le jeune Nao Monchois qui se place sur la troisième marche de ce podium national.

Julia Chanourdie a mis tout le monde d’accord chez les femmes. Elle sera la seule à frôler du bout des doigts le bac final de la voie, remportant ainsi son premier titre de Championne de France senior de difficulté, devant un public en feu.

Elle devance Manon Hily, qui cumule les titres de vice-championne de France cette année. Après sa médaille d’argent à Massy lors des Championnats de France de bloc, elle monte de nouveau sur la seconde marche du podium ce week-end.

Enfin, Maëlys Agrapart, plutôt habituée aux podiums en bloc se retrouve avec une belle médaille de bronze autour du cou ce week-end.

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Alex Puccio et Rei Sugimoto décrochent l’or sur la Coupe du Monde de Vail !

10 Juin

Cette nuit, alors que nous, français, étions plongés au plus profond de notre sommeil, de l’autre côté de l’Atlantique il en était tout autre. Les finalistes de l’avant-dernière étape mondiale de la saison faisaient parler la poudre à Vail, aux USA.

Des finales qui ont très vite tourné en un combat de nations entre les USA et le Japon.

Récit complet de ces finales.

Alex Puccio médaillée d’or pour la deuxième fois de sa carrière !

Neuf ans jour pour jour qu’Alex Puccio n’était pas montée sur la plus haute marche d’un podium de Coupe du Monde. À domicile ce week-end, elle participait à sa première compétition internationale de l’année, elle qui avait décidé de faire l’impasse sur les premières Coupes du Monde de bloc de la saison.

Mais l’étape de Vail est une compétition particulière pour Alex. À la maison, elle participe à cet événement devenu incontournable depuis 2008.

Cette nuit lors des finales, le thème est resté le même que celui du début de ce week-end: le Japon contre les US. Car Miho Nonaka a très vite donné le ton dès le premier bloc de finale. Alors que toutes s’étaient cassées les dents une à une, la japonaise le sortait à vue. Dernière compétitrice à s’élancer, Alex Puccio parvient à l’enchaîner à son tour, en trois essais.

Le duel s’intensifie dans le bloc 2, puisque toutes les deux l’enchaînent au deuxième essai. Belle prestation de notre française Fanny Gibert, qui sera la troisième finaliste à venir à bout de ce bloc.

Et même si Akiyo Noguchi sera la seule grimpeuse à enchaîner le bloc 3, le classement ne changera pas. Car Alex termine la compétition de la plus belle des façons: alors que le dernier bloc semble indomptable pour toutes les finalistes, l’américaine, dernière grimpeuse à pouvoir le libérer, l’enchaîne à vue pour le plus grand plaisir des spectateurs.

Avec 3 blocs et 3 zones, elle remporte donc cette Coupe du Monde à domicile. Sur les deuxièmes et troisièmes marches du podium, on retrouve nos deux actrices de cette saison 2018: Miho Nonaka, médaille d’argent autour du cou avec 2 blocs et 3 zones devance son aînée Akiyo Noguchi avec 1 bloc et 3 zones.

Fanny Gibert termine 4ème, au pied du podium, réalisant sa deuxième meilleure performance de la saison après son podium à Tai’An en Chine le mois dernier.

Il est (re)venu, il a fait à vue, il a vaincu !

Ça dernière victoire datait du 24 août 2013. Cette nuit, Rei Sugimoto a brisé ses cinq ans d’abstinence d’or. La semaine dernière déjà, il renouait avec les podiums en décrochant le bronze lors de la Coupe du Monde de Tokyo.

Hier soir, le japonais a mis tout le monde d’accord et s’est imposé avec l’art et la manière dont on le sait capable.

Comme chez les femmes, la compétition masculine a très vite pris un tournant USA vs JAPAN. Sean Bailey et lui se lancent dans un duel sans merci dès le début de la compétition étant les deux seuls grimpeurs à enchaîner les deux premiers blocs. À vue pour le jeune champion américain… à vue également pour l’expérimenté grimpeur japonais.

C’est finalement dans le troisième bloc que la victoire se décidera. Après deux premiers blocs physiques, c’est maintenant une dalle en équilibre et en souplesse qui attend les six finalistes. Attrapant la prise de zone au troisième essai, Sean Bailey ne parvient pas à atteindre le top.

Il laisse alors le champ libre à son rival de la soirée, qui profite de la brèche. Le japonais n’aura besoin que de deux petits essais pour serrer des deux mains la dernière prise.

Car malgré de bons runs de la part des six finalistes dans le dernier bloc de la compétition, personne ne l’enchaînera, ce qui n’influencera pas le classement final.

Avec 3 blocs et 4 zones, Rei Sugimoto s’impose donc pour la deuxième fois de sa carrière. Il vient ainsi ajouter son nom à la liste des grands vainqueurs de cette saison. Une saison folle, qui compte six gagnants différents pour les six étapes de cette année 2018.

Derrière lui, Sean Bailey monte sur son premier podium de Coupe du Monde grâce à ses 2 blocs sortis à vue et ses 4 zones. Le jeune américain ne pouvait pas rêver mieux que de décrocher une médaille devant son public.

Enfin, ayant enchaîné 2 blocs également Tomoa Narasaki vient compléter le podium et porter à quatre le nombre de médailles japonaises. Comme la semaine dernière à Tokyo, les asiatiques ont une nouvelle fois trustés quatre des six marches des podiums masculins et féminins.

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Les finalistes du Championnat de France de difficulté 2018 sont maintenant connus !

09 Juin

Ça y est ! Nous connaissons enfin les noms des huit finalistes hommes et femmes qui grimperont pour le titre national demain.

Et les demi-finales de ce soir étaient chaud-bouillantes, au sens propre comme au sens figuré !

Chez les hommes comme chez les femmes, le niveau s’intensifie très vite après le brossage des voies. Hélène Janicot, 13ème grimpeuse à s’élancer est la première à libérer la voie de demi-finale.

Très vite, elle sera rejointe par quatre autres grimpeuses au sommet de la voie: astucieuse, Manon Hily clippe la dernière dégaine sans avoir la dernière prise dans les mains, évitant ainsi le dernier mouvement aléatoire. Le top est donc validé pour la vice-championne de France de bloc en titre.

Pas de soucis pour Julia Chanourdie, la grande favorite de la compétition. Une grimpe rythmée et dynamique l’emmène au sommet de la voie.

La bloqueuse Maëlys Agrapart s’invite parmi les finalistes de ce Championnat de France de difficulté. Très solide, elle est l’une des prétendantes sérieuses au titre demain.

Enfin, la jeune Nina Arthaud, 2ème des Championnats de France jeunes le week-end dernier, prend sa place en finale en topant la voie à son tour.

Salomé Romain et Nolwen Berthier chutent au dernier mouvement mais prennent tout de même leur place en finale, tout comme la marseillaise Kenza Slamti.

Déception pour les deux ex-championnes de France. Mathilde Becerra, qui remportait le titre en 2016 et Nolwenn Arc, championne de France en titre ne seront pas en finale demain. Mathilde se fait surprendre au milieu de la voie et prendra la 21ème place. Nolwenn chute dans les derniers mouvements de cette demi-finale et prend la 9ème position, première non qualifiée.

Chez les hommes, on comprend très vite que ce dernier mouvement freestyle fera la différence pour jouer la tête du classement. Et en bon freestyler qu’il est, Gautier Supper, qui renoue avec la compétition ce week-end, enflamme le public et sera le premier à réussir ce dernier mouvement de folie.

Ça passe aussi pour Stéphane Janssens, le grimpeur belge venu s’inviter sur notre championnat national pour l’occasion. Après une frayeur en début de voie, Nao Monchois trouve son rythme et parvient également à clipper la dernière dégaine de la voie.

Romain Desgranges, dernier compétiteur à s’élancer savait qu’il devait enchaîner la voie pour être en finale. Solide, il ne tremble pas, et valide lui aussi ce dernier mouvement. Demain, il concourra lui aussi pour le titre national, et espère bien le récupérer.

Les cinq grimpeurs qui suivent auront atteint le sommet de la voie, sans parvenir à tenir ce dernier mouvement dynamique, mais ils rentrent quand même en finale. Demain, nous retrouverons Thomas Joannes, Jérémy Bonder, Arthur Guinet, Sam Avezou et Romaric Geffroy.

Les résultats complets des demi-finales:

La suite du programme

Dimanche 10 juin :

12h20 – 14h00 : Finales handi-escalade

14h30 : Présentation des finalistes hommes et femmes
14h50 : Finale femmes
15h30 : Finale hommes

Les finales seront à suivre en direct à partir de 14h30:

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Coupe du Monde de bloc de Vail: Jernej Kruder et Alex Puccio imprenables !

09 Juin

Si les demi-finales du Championnat de France de difficulté commencent à l’instant, les demi-finales de la Coupe du Monde de bloc de Vail viennent de se terminer. Quelle synchronisation.

S’il fallait résumer ces demi-finales en une phrase ce serait « Une nette domination de Jernej Kruder et Alex Puccio, dans un circuit particulièrement corsé, où les grimpeurs japonais se sont ont brillé et où Fanny Gibert nous a bluffé. »

Retour complet sur ces phases de demi-finales.

Alex Puccio et Jernej Kruder font le show !

Ils sont les deux grimpeurs à avoir pris la tête du classement des demi-finales. Et cette première place, ils ne l’ont pas volé. Tous les deux comptent plus d’un bloc d’avance sur leurs plus proches rivaux.

Chez les femmes, depuis le début de la compétition, Alex Puccio ne tremble pas. À domicile, cette compétition lui tient à coeur. C’est l’unique Coupe du Monde à laquelle elle participe cette année, alors la victoire, elle la veut ! Seul le dernier bloc lui résistera, car sinon, le début de la compétition n’était qu’une promenade de santé pour elle: le premier bloc sort à vue, le deuxième également et le troisième en seulement deux essais.

Chez les hommes, Jernej Kruder, qui manquait la finale d’un cheveu le week-end dernier à Tokyo, a pris sa revanche. Aujourd’hui, il trône à la première place du classement des demi-finales, comptabilisant fièrement 3 blocs et 4 zones. Seul lui et Tomoa Narasaki seront les deux seuls grimpeurs capables de valider toutes les zones.

Et en parlant de Tomoa, préparez-vous à voir une sacrée tribu de japonais en finale ce soir. Sur les six finalistes masculins, quatre sont du Japon ! Tomoa Narasaki se classe 2ème des demi-finales, devant Rei Sugimoto, Tomoaki Takata et Ryuichi Murai, qui disputera sa première finale internationale.

Chez les femmes, Akiyo Noguchi et Miho Nonaka seront aussi de la partie ce soir, se classant respectivement 2ème et 3ème.

Fanny Gibert en finale ce soir !

Bonne nouvelle pour le clan tricolore ! Fanny Gibert disputera sa troisième finale de l’année ce soir. Incroyable prestation de la part de notre championne de France en titre, qui se paye le luxe d’être l’unique compétitrice à enchaîner le dernier bloc de la compétition. Les 17 demi-finalistes n’atteindront même pas la prise de zone… Particulièrement à l’aise dans ce genre de bloc, Fanny réveille le public qui le pensait impossible en le réalisant à vue !

Avec 2 blocs et 3 zones, elle se classe 3ème des demi-finales et a déjà très hâte d’en découdre ce soir en finale.

Pas de finale pour Micka Mawem…

Ils représentaient nos seules chances de finale tricolore. Malheureusement, Micka ne réussit pas à rentrer dans le top 6. Chez les hommes, il fallait au moins réaliser deux blocs pour avoir des chances de rentrer en finale. Micka Mawem n’en sortira qu’un. Le premier bloc lui conviendra particulièrement bien et il n’aura besoin que de deux essais pour en venir à bout. Mais ensuite, les choses se corsent et Micka tombera à plusieurs reprises au sommet du dernier bloc.

Avec 1 bloc et 3 zones, il termine 11ème de cette Coupe du Monde.

Jongwon Chon ne fera pas partie de cette finale non plus. Cela fait d’ailleurs plus d’un an qu’il n’avait pas manqué de finale en Coupe du Monde. Mais un essai de trop l’écarte du top 6, le reléguant en 7ème place.

Jan Hojer passe aussi à la trappe, tout comme Alexey Rubstov, Yoshiyuki Ogata et Nathaniel Coleman.

Les résultats complets des demi-finales:

La suite du programme:

Samedi 09 juin :

23h00 : Finale hommes
00h45 : Finale femmes

Le live des finales:

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Championnat de France d’handi-escalade: résultats des qualifications

09 Juin

Bien loin des 165 grimpeurs au départ des qualifications du Championnat de France de difficulté 2018, ils étaient 14 à participer au championnat national handi-escalade.

Que leur handicap soit une déficience motrice ou une déficience visuelle, ils ont fait face aux deux voies de qualification qui leur étaient proposées.

Voici donc les résultats.

Catégorie RP3 : (légère hypertonie, légère déficience musculaire, réduction de l’amplitude passive de certaines articulations)

Catégorie B : (Déficience visuelle totale ou partielle)

Les finales handi auront lieu demain, de 12h00 à 14h00.

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Championnat de France de diff 2018: les résultats complets des qualifications !

09 Juin

Le gratin français de l’escalade s’est donné rendez-vous à Arnas ce week-end. Compétition majeure est synonyme de mur d’envergure.

C’est en effet dans l’une des plus belles salles de difficulté du pays que se déroule aujourd’hui et demain le Championnat de France de difficulté 2018.

Pour certain, il s’agit de l’objectif de l’année. Pour d’autres, cette compétition marque le début d’une longue saison internationale.

Quoi qu’il en soit, tous sont là pour se surpasser. Et les voies de qualifications en laissaient la possibilité. Il est rare de voir des voies si spectaculaires dès un premier tour de compétition. Les deux voies masculines centrales émerveillent les yeux du public: jeté, contre pointe, ballant, mouvement du scorpion… Très spectaculaires et physiques, elles nous laissent présager des phases finales de haut vol.

Puis direction deux voies blanches plus techniques pour ces messieurs, où la pose de pieds est légion.

Dans le premier groupe, quatre grimpeurs se disputent la première place: Romain Desgranges bien sûr, qui espère récupérer le titre de champion de France remporté l’an dernier par son pote Manu Romain, absent cette année. Nao Monchois sort également ses deux voies, tout comme Nathan Michel et Adrien Lemaire.

Dans le groupe 2, ils sont aussi quatre grimpeurs à venir à bout des deux voies. Thomas Joannes fait partie des grimpeurs à ne pas être tombé aujourd’hui, tout comme Tanguy Topin, qui montait sur al deuxième marche du podium l’an dernier, Stéphane Hanssens et Jérémy Bonder.

Les résultats hommes:

Les femmes avaient elles affaire à des voies de qualification très résistantes, dans lesquelles il fallait mettre du rythme.

Dans le premier groupe, elles sont trois à enchaîner les deux voies de qualification. Une semaine après son titre en junior, Nolwenn Arc répond présent: elle compte bien défendre son titre remporté l’an dernier. Avec deux tops également, on retrouve Mathilde Becerra, l’une des prétendantes sérieuses à la victoire cette année, ainsi que la bloqueuse Maëlys Agrapart, qui fait forte impression en ce début de week-end.

Un peu plus de grimpeuses à la première place ex-aequo dans le groupe 2. Toutes les favoris enchaînent les deux voies, à l’image de Salomé Romain, Julia Chanourdie, Nolwenn Berthier, Nina Arthaud et Manon Hily.

Les résultats femmes:

La suite du programme

Samedi 09 juin :

12h00 – 15h00 : Qualification handi-escalade

20h00 – 22h30 : Demi-finales hommes et femmes

Dimanche 10 juin :

12h20 – 14h00 : Finales handi-escalade

14h30 : Présentation des finalistes hommes et femmes
14h50 : Finale femmes
15h30 : Finale hommes

Les demi-finales seront à suivre en direct à partir de 20h00:

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Coupe du Monde de bloc de Vail: résultats des qualifications femmes

09 Juin

Après les hommes hier, ce sont les 58 femmes qui ont fait leur entrée à Vail. Également réparties en deux groupes, Akiyo Noguchi et Alex Puccio ont pris les commandes des qualifications. Fanny Gibert, toujours en grande forme, prend la 3ème place de ce premier tour et rejoint Micka Mawem en demi-finale.

Fanny Gibert dans le top 3 de son groupe

Elle n’a pour le moment pas manqué une demi-finale de la saison… Et ce n’est pas à Vail que cela va commencer ! Toujours très performante dès les phases de qualification, Fanny Gibert confirme une nouvelle fois. Elle se range parmi les trois meilleures de son groupe.

Et tout commençait très bien pour la championne de France en titre, qui enchaînait le premier bloc à vue. Elle fait ensuite face aux douloureux blocs 2 et 3 qui ne seront sortis que par deux grimpeuses. Fanny validera seulement la zone du bloc 2, mais ne se décourage pas. Elle termine son circuit en beauté en étant l’une des trois seules compétitrices à enchaîner les deux derniers blocs.

Au total, notre seule tricolore engagée sur cette compétition, comptabilise 3 blocs et 4 zones, ce qui la place en 3ème position.


Fanny dans le bloc 1

Alex Puccio, première des qualifications

C’est la seule Coupe du Monde à laquelle Alex Puccio participe cette année. Pour cause, elle ne louperait cette étape mondiale pour rien au monde. Voilà neuf ans maintenant que la bloqueuse américaine participe à cette compétition, qui se joue à domicile.

Et quand Alex s’épingle un dossard sur le maillot, ce n’est pas pour faire semblant ! Même si le dernier bloc lui résistera, elle enchaînera les quatre premiers à une allure déconcertante, avec un maximum de deux runs pour monter au sommet. D’ailleurs, elle se paye même le luxe de sortir le deuxième bloc à vue… bloc qui ne sera seulement enchaîné que par une autre grimpeuse.

Vous l’aurez compris, Alex Puccio est là pour jouer la médaille d’or ce week-end !

À ses côtés, quatre autres grimpeuses des USA décrochent aussi leur place en demi-finale: Maya Madere, Kyra Condie, Sierra Blair-Coyle et Michaela Kiersch. Cinq américaines au total contre quatre japonaises. Hé oui, pour une fois, l’équipe américaine sera l’équipe nationale la plus représentée en demi-finale.

Pourtant, c’est bien une japonaise qui a pris la tête de l’autre groupe de qualification. Et quelle japonaise ! Celle qui est actuellement n°1 mondiale, Akiyo Noguchi.

Dans ce groupe également, personne n’enchaînera les cinq blocs. Pourtant, Akiyo Noguchi domine largement en étant tout simplement la seule à compter les blocs 2 et 3 sur sa feuille de résultats.

La deuxième a 18 ans, elle est slovène… Non, ce n’est pas Janja Garnbret, qui ne participe toujours pas à cette étape, mais Ursa Repusic. Belle performance de la jeune slovène, qui occupe la deuxième place des qualifications, en étant l’une des deux seules grimpeuses de son groupe à valider les cinq zones.

Enfin, les deux britanniques Shauna Coxsey et Leah Crane seront aussi de la partie, se classant respectivement 4ème et 8ème des qualifications.

Le top 10 des deux groupes:

+ Les résultats complets

La suite du programme:

Samedi 09 juin :

17h30 : Demi-finale femmes et hommes
23h00 : Finale hommes
00h45 : Finale femmes

+ Toutes les infos sur la compétition 


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Coupe du Monde de bloc de Vail: résultats des qualifications hommes

08 Juin

La sixième Coupe du Monde de bloc de la saison a débuté tout à l’heure à Vail. Et ce sont les hommes qui ont ouvert cette étape américaine.

Réparti en deux groupes de qualification, il fallait au moins enchaîner deux blocs et valider les cinq zones pour prétendre à la demi-finale.

Retour sur ces qualifications.

Micka Mawem décroche sa place en demi !

Le temps d’un instant, nous avons bien cru que la demi-finale masculine de demain se jouerait sans grimpeur de l’équipe de France.

Heureusement, Micka Mawem a fait le job aujourd’hui. Même s’il mettre du temps à trouver la solution pour monter au sommet du bloc 1, il enchaîne ce premier bloc, avant de réaliser le second en seulement deux essais. Comme la plupart des grimpeurs, il n’attrapera pas la prise finale du bloc 3 (seul Jongwon Chon et Ryuichi Murai y arriveront), ni du bloc 4. Il fait alors la différence dans le cinquième et dernier bloc des qualifications, l’enchaînant en 4 essais.

En prenant la sixième place de son groupe, Micka Mawem sera le seul représentant tricolore du côté des hommes demain. C’est en effet plus compliqué pour Manu Cornu et Alban Levier, qui ne valideront que le premier bloc. Ça passe à vue pour Alban, qui prend la 13ème place du groupe 2. Il  arrivera ensuite à atteindre toutes les prises de zone mais manquera de concrétisation au sommet. Manu enchaînera son premier bloc au 5ème essai et validera ensuite trois autres prises de zone. Il termine 16ème de son groupe.

Les japonais, de nouveau en super forme !

Mais qu’ils sont forts ces japonais ! Le décalage horaire semble ne pas avoir de répercussion sur leur métabolisme. Dans les deux groupes de qualification, le Japon truste la première place.

Honneur à Ryuichi Murai, 23 ans. 51ème le week-end dernier lors de la Coupe du Monde de Tokyo, il est tout simplement impressionnant aujourd’hui. Il est le seul grimpeur de son groupe à enchaîner tous les blocs de qualification, ne mettant pas plus de deux runs dans les blocs. Il s’offre donc aujourd’hui une première place bien méritée. Derrière lui, on retrouve le numéro 1 mondial, Jernej Kruder qui participera à sa sixième demi-finale consécutive.

Dans l’autre groupe, c’est Kokoro Fujii qui prend la tête du classement étant le grimpeur le plus rapide à réaliser tous les blocs parmi ceux ayant tout enchaîné. Et ils ne sont que trois: lui, le local de l’étape Nathaniel Coleman qui participe à sa troisième Coupe du Monde de l’année et le jeune japonais Yoshiyuki Ogata qui détient au passage le plus grand nombre d’essais de la journée: 17 runs au total pour enchaîner les 5 blocs.

Au total, ils seront donc neuf grimpeurs japonais demain en demi-finale. On est tout proche du ratio devenu habituel de 50% de demi-finalistes japonais.

Du côté des autres favoris, pas de grande surprise. Ça passe pour Jan Hojer, qui avait fait l’impasse sur Tokyo pour éviter les 16 heures de décalage horaire et être en forme à Vail. L’israélien Alex Khazanov passe également en demi-finale, tout comme Jongwon Chon, Tomoa Narasaki et Alexey Rubstov.

Le top 10 des deux groupes:

+ Les résultats complets

La suite du programme:

Vendredi 08 juin :

23h00 : Qualification femmes

Samedi 09 juin :

17h30 : Demi-finale femmes et hommes
23h00 : Finale hommes
00h45 : Finale femmes

+ Toutes les infos sur la compétition 

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Championnat de France de diff 2018 : toutes les infos sur la compétition

08 Juin

Après 2012, le Championnat de France seniors revient à Arnas, couplé cette année au championnat de France handi-escalade.

Le Championnat de France seniors de difficulté constitue la plus grosse compétition nationale de l’année. À la clé, le précieux titre de champion de France que tous veulent s’arracher. En plus de délivrer un titre, cette compétition permet également de se sélectionner en équipe de France pour les premières compétitions internationales de l’année.

Demain, les 170 meilleurs grimpeurs français seront prêts à batailler sur le mur d’Arnas.

Et ce week-end sera riche en couleur ! Un spectacle de son et lumière sera assuré, un live sera mis en place pour les phases de demi-finales et finales et un grand écran sera mis en place dans la salle.

Pour rappel, l’entrée spectateurs est gratuite pour les qualifications et les demi-finales. En revanche, il faut acheter son billet pour assister aux finales du dimanche. Disponible ici.

Les ouvreurs s’en sont donné à cœur joie pour dessiner de belles voies, pour une compétition nationale de qualité. Le chef ouvreur Mike Fuselier à travailler aux côtés de six autres experts en la matière : Christophe Cazin, William Cherasse, Mathias Coulaud, Julien Gras, Raphael Kervella et Gérome Pouvreau.

Listes de départ

Demain, les 84 femmes et les 89 hommes présents au départ de ce Championnat de France seront divisés en deux groupes de qualification. Dans chaque groupe, deux voies de qualification, pour tenter de faire partie des 13 meilleurs de son groupe et ainsi se qualifier pour les demi-finales du lendemain.

Les listes de départ pour la journée de demain sont déjà sorties. Découvrez-les ici.

Le programme

Samedi 09 juin :

10h00 – 14h00 : Qualification hommes et femmes (deux groupes par catégorie)
12h00 – 15h00 : Qualification handi-escalade

20h00 – 22h30 : Demi-finales hommes et femmes

Dimanche 10 juin :

12h20 – 14h00 : Finales handi-escalade

14h30 : Présentation des finalistes hommes et femmes
14h50 : Finale femmes
15h30 : Finale hommes

Ce week-end, l’équipe de Planetgrimpe sera sur place, pour vous livrer tous les détails de la compétition. Résultats, photos, lives et résumés seront à retrouver sur PG tout au long du week-end.

Live

Voici déjà les liens pour suivre la compétition en live :

Demi-finale

Finale

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« So High » une BD retraçant la vie de Romain Desgranges, maintenant disponible !

07 Juin

Romain Desgranges nous en parle depuis quelque temps. La voilà maintenant disponible dans toutes les libraires.

« So High », une BD de 224 pages, qui retrace la carrière de Romain Desgranges. De ses débuts en tant que footballeur, jusqu’à son titre de numéro 1 mondial l’an dernier, le chamoniard s’est livré à Flore Beaudelin, une auteure illustratrice. Ensemble, ils ont su donner vie à ce roman graphique, pour tout savoir du champion.

De St-Étienne à Chamonix, en passant par Joshua Tree, la Nouvelle Zélande, l’Afrique du sud, la Chine, la Jordanie et tant d’autres endroits, ce livre vous emmènera au fil des pages à la découverte de la vie de Romain.

Un pied qui glisse, la chute, des mois et des années d’efforts qui s’envolent… En 2015, Romain Desgranges rate d’un cheveu la Coupe du monde d’escalade. Il part surmonter son dépit dans le désert californien de Joshua Tree. Dans la solitude des blocs de granit, les « big boulders », il choisit d’affronter ses peurs en grimpant en solo ces blocs parfois hauts de 10 mètres et plus. La chute devient interdite, la peur de l’échec se confond avec la peur de la mort.

En affrontant l’une et l’autre, Romain se retrouve. Ce voyage initiatique est au cœur du travail autobiographique qu’il a décidé d’entreprendre, bientôt accompagné par la graphiste Flore Beaudelin. Il y eut d’abord un film, « So High », puis ce roman graphique pour mettre en image ce voyage d’une vie dans le plaisir de l’escalade. En huit chapitres, « So High » suit Romain Desgranges de ses rêves d’enfance jusqu’au podium de la coupe du monde.

« So High » est le nom que les grimpeurs ont donné au plus haut de ces blocs. »

Il s’agit du premier roman illustré des Éditions Guérin. Depuis 1995, ces fameux livres rouges nous proposent des histoires poignantes, sur la montagne, l’alpinisme et l’escalade sous toutes ses formes.

La vidéo de présentation du livre:

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En route pour la Coupe du Monde de bloc de Vail aux USA !

07 Juin

En route pour une nouvelle Coupe du Monde de bloc. Après Tokyo le week-end dernier, c’est cette fois-ci de l’autre côté du globe que se déroule la prochaine étape internationale, à Vail aux USA.

Les grimpeurs ayant participé à la Coupe du Monde de Tokyo ont donc eu affaire aux 16 heures de décalage horaire qu’il y a entre la ville asiatique et la ville américaine.

C’est donc dans le Colorado que se jouera la sixième et avant-dernière manche mondiale de l’année. Et à Vail, on a l’habitude d’accueillir l’élite mondiale de l’escalade. Cela fait plus d’une décennie que la ville perchée à 2500 mètres d’altitude organise une Coupe du Monde de bloc.

À l’image des 38 japonais qui prenaient le départ des qualifications le week-end dernier, ils seront 40 grimpeurs américains à participer à cette Coupe du Monde. Parmi eux, Alex Puccio, finaliste l’année dernière, tentera de faire aussi bien cette année.

Et cette étape sera primordiale pour la suite de la saison. En effet, après Vail, il ne restera que l’étape de Munich, qui clôturera la saison des Coupes du Monde.

Pour le moment chez les hommes, bien malin est celui capable de prédire le champion 2018. Sur les cinq premières compétitions de l’année, c’est à chaque fois un nouveau grimpeur qui s’est imposé, avec notamment de belles révélations : lors de l’ouverture de la saison à Meiringen, Jernej Kruder s’imposait pour la première fois sur une Coupe du Monde. Tomoa Narasaki, plus habitué aux médailles d’or, remportait l’étape russe à Moscou. Puis c’est son compatriote Kokoro Fujii qui montait sur la plus haute marche du podium de Chongqing. Enfin, Alex Khazanov créait l’exploit à Tai’An en remportant l’or, tout comme Gabriele Moroni le week-end dernier, qui était enfin récompensé de son travail après plus de quinze ans.

Qui aurait cru à un tel scénario en début de saison ?! Alors on a maintenant hâte de voir qui s’imposera à Vail ce week-end.

Chez les femmes, Akiyo Noguchi et Miho Nonaka ne laissent personne d’autre occuper les premières marches des podiums. Depuis le début de la saison, le duo de choc japonais se dispute les plus belles médailles et les finales tournent souvent en un duel japano-japonais. Si ce n’est pas une surprise de les voir évoluer à un tel niveau, il est tout de même intéressant de remarquer qu’en X saison, c’est tout de même l’une des plus belles années pour Akiyo Noguchi, qui a remporté le week-dernier sa troisième médaille d’or d’affilée. Marquera-t-elle l’histoire ce week-end avec une nouvelle victoire ?

L’équipe de France

On prend les mêmes et on recommence pour faire encore mieux ! Nos quatre français qui s’étaient déplacés à Tokyo ont également été sélectionnés pour participer à la Coupe du Monde de Vail.

Nos français, qui avaient réalisé de belles qualifications, restaient aux portes des finales. Depuis le début de la saison, l’équipe de France cumule les septièmes places. À six reprises, les tricolores ont été les premiers non qualifiés en finale.

Pour cette étape, on retrouvera donc Fanny Gibert, qui compte bien prendre sa revanche sur Tokyo. Du côté des hommes, Manu Cornu, Micka Mawem et Alban Levier seront de nouveau de la partie.

Les ouvreurs

Le chef ouvreur de cette compétition est le britannique Jamie Cassidy. Petit côté french touch avec Romain Cabessut qui fait partie de l’équipe d’ouvreurs de l’IFSC ainsi que de l’américain Chris Danielson.

Le classement général provisoire

La fin de la saison approche maintenant à grands pas ! Cette Coupe du Monde américaine marque déjà l’avant-dernière étape de l’année. Le classement général se précise petit à petit. On fait le point :

Chez les femmes, cette saison est clairement dominée par le duo japonais Noguchi/Nonaka. Toutes les deux sont montées sur tous les podiums cette année. Si c’est Miho Nonaka qui était en première place au début de la saison, son aînée Akiyo Noguchi lui est passé devant suite à ses trois dernières victoires consécutives, à Chongqing, Tai’An et Tokyo.

Même si Fanny Gibert n’est pas rentrée en finale de la dernière Coupe du Monde, elle conserve sa troisième place au classement provisoire, étant tout de même à plus de 170 points du duo japonais.

Chez les hommes, Jernej Kruder ne quitte pas la première place du général depuis le début de la saison. Le slovène est toujours devant, même si son avance c’est un peu amaigrie suite à sa septième place le week-end dernier (son moins bon résultat de l’année).

À moins de 15 points derrière lui, on retrouve le japonais Tomoa Narasaki, qui compte trois podiums dont une victoire cette saison. Le russe Alexey Rubstov occupe la troisième position de ce classement provisoire.

Manu Cornu, 16ème, est toujours le premier français de ce classement mondial. Pas encore de podium pour lui cette saison… Espérons que cette étape américaine soit la bonne.

Le programme

Après les sept heures de moins que Tokyo le week-end dernier, place maintenant aux huit heures de plus que Vail !

Voici le programme heures françaises :

Vendredi 08 juin :

17h00 : Qualification hommes
23h00 : Qualification femmes

Samedi 09 juin :

17h30 : Demi-finale femmes et hommes
23h00 : Finale hommes
00h45 : Finale femmes

Les lives

Demi-finale ( 17h30 )

Finales ( 23h00 )

https://youtu.be/-vIOd78K1v4

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BOOOOM ! Alex Honnold et Tommy Caldwell enchaînent le Nose en 01h58:07

06 Juin

Ça y est ! Ils l’ont fait ! Pour la première fois de l’Histoire, Alex Honnold et Tommy Caldwell sont passés sous la barre des deux heures pour enchaîner le Nose !

1 heure, 58 minutes et 07 secondes pour enchaîner plus de 31 longueurs et gravir près de 1000 mètres !

C’est leur troisième record d’affilé en une semaine ! Ce matin, Alex Honnold et Tommy Caldwell se sont lancés une énième fois à l’assaut de la voie la plus mythique d’El Capitan: le Nose.

Gravis pour la première fois en 47 jours par Warren Harding, Wayne Merry et George Whitmore en 1958, le Nose compte 31 longueurs, pour plus de 900 mètres de grimpe.

Le duo américain est aujourd’hui passé sous la barre des deux heures. Une première historique, quand on sait que cette barre des deux heures à le même impact que la fameuse barre des deux heures en marathon.

C’était devenu leur objectif de la saison. Depuis quelques semaines, les deux grimpeurs américains s’entraînent fort. Au total, ils auraient enchaîné l’intégralité du Nose plus d’une douzaine de fois.

Le 30 mai, il battait déjà le record, gravissant les 31 longueurs en 2h10:15 soit neuf minutes de moins que l’ancien record établit par Jim Reynolds et Brad Gobright cet automne.
« Ce n’était encore pas parfait, on sent que l’on peut aller encore plus vite » affirmait Alex, à peine descendu.

Alors le 04 juin, le record tombe de nouveau. Ce que Tommy et Alex étaient venus chercher, c’était la barre des deux heures. Malheureusement, même si le record est de nouveau battu, c’est une 1 minute 50 de trop pour leur objectif. Pourtant, il venait de regagner près de dix minutes sur leur record établi la semaine précédente.
« Avoir le record, c’est bien, mais je dirais que passer sous la barre des deux heures est quelque chose de vraiment spécial, un peu comme passer la barre des deux heures lors d’un marathon. »

Aujourd’hui à 8h00 du matin, les deux grimpeurs touchaient l’arbre au sommet d’El Cap, vivant un moment historique: ils venaient d’enchaîner le Nose en 1 heure, 58 minutes et 07 secondes.

En moyenne, il faut savoir que la plupart des grimpeurs mettent aujourd’hui trois jours pour gravir le Nose. Tommy Caldwell et Alex Honnold allait eux à une vitesse de 7,7 m/min.

« Aujourd’hui, tout n’était pas parfait, mais ça a suffit. Nous sommes ravis !

Hans Florine, détenteur du record a plus de huit reprises l’avait prédit: « Je suis sur que la barre des deux heures sera passée dans le Nose avant que le marathon. »

Rappelons que ce genre d’ascension rapide est très dangereux. Le duo Tim Klein/Jason Wells en payait sévèrement les frais cette semaine, subissant une chute mortelle de plus de 300 mètres…

Tommy Caldwell lui-même s’est fait peur lors de ses premières tentatives de record dans le Nose, faisant une chute de 30 mètres. « C’était lors de notre troisième ascension, je pense que j’allais trop vite, j’ai zippé dans un passage pourtant facile. À ce moment-là, je ne savais pas où était Alex, j’étais encore en train de tout apprendre. J’ai fait un pendule, puis il a lui aussi fait un pendule. On était attaché, mais il y avait beaucoup de mou entre nous. » raconte-t-il.

Maintenant que les deux compères sont passés sous la barre des deux heures, on peut s’imaginer qu’ils en ont fini avec le Nose… du moins temporairement ! Car Alex estime que le Nose peut se faire en 1h15 ou 1h30 tout au plus…


L’historique des records de vitesse:

06/06/2018 Alex Honnold, Tommy Caldwell 1:58:07
04/06/2018 Alex Honnold, Tommy Caldwell 2:01:50
30/05/2018 Alex Honnold, Tommy Caldwell 2:10:15
21/10/2017 Jim Reynolds, Brad Gobright 2:19:44
17/06/2012 Hans Florine, Alex Honnold 2:23:46
06/11/2010 Dean Potter, Sean Leary 2:36:45
12/10/2008 Hans Florine, Yuji Hirayama 2:37:05
02/07/2008 Hans Florine, Yuji Hirayama 2:43:33
08/10/2007 Alexander and Thomas Huber 2:45:45
04/10/2007 Alexander and Thomas Huber 2:48:30
29/09/2002 Hans Florine, Yuji Hirayama 2:48:55
11/2001 Dean Potter, Timmy O’Neill 3:24:20
10/2001 Hans Florine, Jim Herson 3:57:27
10/2001 Dean Potter, Timmy O’Neill 3:59:35
1992 Hans Florine, Peter Croft 4:22:00
1991 Peter Croft, Dave Schultz 4:48:00
1991 Hans Florine, Andres Puhvel 6:01:00
1990 Peter Croft, Dave Schultz 6:40:00
1990 Hans Florine, Steve Schneider 8:06:00
1986 John Bachar, Peter Croft 10:05:00
1984 Duncan Critchley, Romain Vogler 09:30:00 (approximativement)
1975 Jim Bridwell, John Long, Billy Westbay 17:45:00
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Chute mortelle pour deux grimpeurs chevronnés sur El Cap…

06 Juin

Entre les ascensions éclairs qu’Alex Honnold et Tommy Caldwell sont en train de réaliser dans la voie la plus mythique d’El Cap, c’est une information plus attristante qui nous parvient du Yosemite.

Ce week-end, Tim Klein et Jason Wells, deux grimpeurs américains d’expérience, se lancent dans une ascension rapide du célèbre Salathé Wall d’El Cap. Vers 8h00 du matin, alors que le binôme atteint la dixième longueur, un cri résonne dans la vallée.

Le duo, encordé ensemble, dévisse et chute de plus de 300 mètres.

Afin d’aller plus vite, les deux hommes utilisaient la technique du simul-climbing, qui comme son nom l’indique, consiste à grimper en simultané, sans système d’assurage. Les deux grimpeurs sont encordés sur une même corde et grimpent en même temps. Le premier pose les systèmes de protection ; le deuxième les récupère, prenant soin de laisser quelques dégaines entre eux en cas de chute.

Les causes exactes de l’accident sont encore en train d’être examinées. D’après les premiers éléments de l’enquête, Wells aurait chuté puis tapé le mur. Klein aurait été entraîné dans la chute. Leur corde se serait d’abord bloquée derrière un bloc rocheux, stoppant leur chute avant qu’elle ne se sectionne, entraînant les deux grimpeurs dans une chute mortelle.

Wells et Klein avaient l’habitude de grimper ensemble et ne comptaient plus le nombre de fois où ils étaient montés au sommet d’El Cap. Ils aimaient particulièrement gravir ces grandes voies rapidement, parvenant parfois à enchaîner les 900 mètres d’El Cap deux fois dans la même journée. Cette montée aurait été la 107ème ascension d’El Cap dans la journée pour Tim Klein.

Ce dernier, professeur dans un lycée californien et âgé de 42 ans, était marié et père de deux jeunes enfants. Il y a quelques années, dans le cadre d’une campagne de dons pour un étudiant paralysé, il avait grimpé pendant près de dix heures, parcourant plus de 8800 mètres au total.

Jason Wells, 45 ans, travaillait comme gestionnaire de fonds d’investissement. Il laisse derrière lui sa femme et sa fille.

Cette triste nouvelle marque le 25ème accident mortel sur El Cap, nous rappelant une nouvelle fois que la montagne l’emporte toujours…

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Furia S – Drago – Chimera. Quel Scarpa choisir?

06 Juin

Vous êtes nombreux à nous poser cette question ou à émettre de sérieux doutes sur la nécessité réelle d’avoir ces trois modèles au catalogue Scarpa. La sortie récente du Furia S  n’a rien arrangé.

« C’est commercial tout ça !! »

« Crois-moi, ce sont les mêmes »

Voici quelques éléments de réponses pour vous faire changer d’avis et pour vous aider à faire le meilleur choix :

Drago et Furia S, les frères « presque » jumeaux !

Il faut reconnaitre que ces deux chaussons sont très proches. L’asymétrie, la forme de la pointe et surtout le niveau de souplesse sont presque identiques. Seuls les fins connaisseurs feront une différence sur ces critères-là.

Le Furia S dispose d’un volume général plus important. Attention, n’allez pas croire que ces chaussons sont adaptés aux pieds très larges ! Non, nous sommes bien en présence de deux modèles aux chaussants étroits (ceci afin de garantir un effet chaussette important). Mais ceux qui se sentaient trop à l’étroit dans le Drago, pourront se tourner vers le dernier né de la famille : le Furia S.

Si vous avez le pied très fin, préférez le Drago sans hésitation. L’effet « chaussette » recherché n’en sera que meilleur d’autant plus que le système de serrage du Furia S n’est pas très puissant. Ne comptez pas sur lui pour venir réduire un excédent de volume…

Enfin, sachez que le talon est un peu différent. La bande tension (bande bleue bien visible sur le Furia S) parcourt presque l’intégralité du chausson sur ce modèle, reliant ainsi la pointe et le talon. Franchement, la comparaison n’est pas évidente. Dans les deux cas, le talon pousse fort ! Par contre, il faut composer sur le Furia S avec cette bande de tension visible  car elle n’est pas faite de la même gomme (gomme plus dure). Cela peut déstabiliser un peu au début si on a l’habitude des Drago.

J’en profite aussi pour tordre le cou à une certaine idée reçue. Il ne suffit pas de regarder le chausson à l’envers pour juger de son asymétrie. En effet, certains chaussons peuvent paraitre très asymétriques mais leur conception (généralement liée à une grande souplesse générale) fait que le chausson va se déformer une fois le pied à l’intérieur. C’est le cas par exemple de nos deux cousins Scarpa. L’absence d’intercalaire et de structure permet d’avoir un effet chaussette incroyable. Ces chaussons se comportent comme des secondes peaux et la pointe va naturellement suivre la forme du pied, atténuant ainsi l’asymétrie. Un élément aucunement gênant pour un programme orienté « bloc » où l’on préfère les chaussons un peu plus droits pour privilégier une grimpe plus instinctive.

Et le Chiméra alors ?

Ce chausson Scarpa offre à ses utilisateurs des lectures bien différentes de ses propriétés. Certains verront une version plus typée « voie » que « bloc » et d’autres verront une version plus accessible.

En munissant ce Chiméra d’un insert en pointe, Scarpa offre une version qui préférera les murs à corde plus que les salles à tapis ! Forcément plus à l’aise sur petites prises et moins fatiguant pour les pieds, ce Chimera se positionne comme une arme redoutable pour faire du mur. Ce petit surplus de rigidité lui permettra même de séjourner en falaise (déversante on est d’accord…) ou aux pieds des blocs naturelles.

Ce surplus de rigidité va aussi faire le bonheur des grimpeurs lourds. Allez, je me lance au risque de me faire gronder… Disons que passer les 80 kg, les Dragos et  Furia S commencent à pas mal souffrir. Sans aucune structure, ces chaussons vont s’écraser sous votre poids et vous allez finir par perdre le bénéfice du concept de la chaussette… Car on oublie vite, à force de faire des tableaux comparatifs, que la rigidité (comme en ski par exemple) n’est pas qu’une donnée brute. Votre poids, votre niveau, la conception même du chausson vont influencer de façon évidente la rigidité du chausson. Alors, pour ceux qui comme moi sont lourds, le Chiméra sera parfait. Et ne voyez pas là une raison pour commencer la saison de la raclette dès le mois d’août hein !!

Le Chiméra est aussi le plus « grand public » des frères Scarpa pour deux raisons évidentes :

  • Ce chausson propose le volume général le plus important des trois. Il n’est donc pas un hasard de voir des lacets faire leur apparition… Ce choix de conception est vraiment pertinent car il va permettre aux pieds larges de pouvoir monter dans une de ces trois Formule 1 et aux pieds plus fins de composer avec les lacets pour réduire le volume sur le coup de pied. A titre personnel, je ne rentre pas dans le Drago. Enfin, si, je rentre dedans mais j’ai l’impression d’être en séance de torture à Guantanamo… Le choix du Chiméra s’impose donc à moi.
  • Le Chiméra est doté d’un intercalaire en pointe pour la rendre plus rigide. Ce deuxième choix de conception permet lui aussi de le rendre plus « accessible » en se rapprochant d’une certaine normalité. Le succès des Drago est tel que l’on en oublie vite que ces chaussons très atypiques sont à réserver à des grimpeurs confirmés.

 

Scarpa propose donc trois chaussons visuellement très proches            mais avec malgré tout des conceptions différentes. Furia S, Drago et Chimera, trois chaussons magnifiques, en parfaite harmonie avec les besoins actuels en compétition et en salle, où la grimpe sur volumes fait loi.

Presque sans concurrents, ces trois chaussons à essayer d’urgence sont à réserver à des grimpeurs expérimentés au risque de vous faire grimper n’importe comment. Il n’est d’ailleurs pas rare de voir des entraineurs interdire ce type de chausson à leurs poulains avec un discours clair : « on prend de trop mauvaises habitudes si on n’a pas assez de technique ».

Mais mon petit doigt me dit que Scarpa réfléchit à une solution pour proposer un chausson plus accessible… Stay tuned !!

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Championnat de France universitaire 2018: tous les résultats !

05 Juin

En fin de semaine dernière avait lieu le Championnat de France universitaire d’escalade.

C’est à Marseille que les étudiants français s’étaient donnés rendez-vous, pour une première journée consacrée au bloc, avant les épreuves de vitesse et de difficulté le lendemain, dans la salle de Luminy.

Découvrez les résultats de toutes les disciplines.

Classement bloc:

Chez les hommes, après que Nao Monchois ait dominé les qualifications, c’est finalement Kilian Arc qui s’impose en finale, enchaînant les 3 blocs de finale en 5 essais.

Chez les femmes, c’est la grimpeuse de l’INSA Lyon Lauranne Dufour qui remporte les finales, avec 2 blocs en 4 essais.

Classement vitesse:

En vitesse chez les femmes, c’est Anouck Jaubert qui s’impose sans surprise. Elle est la seule grimpeuse à passer sous la barre des six secondes, signant trois runs en 5″75 lors des qualifications et des finales.

Chez les hommes, c’est Pierre Terestchenko qui monte sur la plus haute marche du podium, signant au passage le meilleur temps de la compétition masculine lors des qualifications: 6″58.

Classement difficulté:

Chez les femmes, Léa Delacquis et Kenza Slamti enchaînent toutes deux la voie de finale. Mais c’est finalement Léa, la grimpeuse de Chambéry, qui repart avec l’or, ayant réalisé une meilleure prestation lors des qualifications.

Du côté des hommes, même si la voie de finale ne sera pas enchaînée, c’est Guillaume Colin qui monte le plus haut, terminant premier de l’épreuve de difficulté.

Classement combiné:

En additionnant la position de chaque grimpeur dans chaque discipline, on obtient le classement combiné de ce Championnat de France universitaire 2018.

Lauranne Dufour et Léa Delacquis terminent première ex-aequo. Lauranne s’imposait en bloc quand Léa prenait la première place en difficulté. Enfin, c’est Kenza Slamti qui monte sur la troisième marche de ce podium.

Chez les hommes, la première place au combiné revient à Nao Monchois, grâce notamment à sa deuxième place en difficulté et sa troisième place en bloc. Il devance Romain Boré et Kilian Arc

Classement par équipe mixte:

Enfin, au classement par équipe, le duo Léa Delacquis/Kilian Arc truste la première place, devant les grimpeurs de Grenoble Margaux Deschamps/Nao Monchois et Baptiste Bonnichon/Anouck Jaubert.

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Inarrêtables ! Alex Honnold et Tommy Caldwell battent de nouveau le record de vitesse du Nose !

04 Juin

Hier, lundi 04 juin 2018, Alex Honnold et Tommy Caldwell ont battu leur propre record de vitesse sur le Nose, établit la semaine dernière à 2 heures 10 minutes et 45 secondes. Ils ont failli passer sous la barre des deux heures, enchaînant cette fois-ci les 31 longueurs en 2 heures 1 minute et 50 secondes. 

Mercredi dernier, à peine redescendaient-ils d’El Cap que les deux compères déclaraient pouvoir aller plus vite encore que le nouveau record qu’il venait d’établir: « Ce n’était encore pas parfait, on sent que l’on peut aller encore plus vite. Avoir le record, c’est bien, mais je dirais que passer sous la barre des deux heures est quelque chose de vraiment spécial, un peu comme passer la barre des deux heures lors d’un marathon »

Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour que la cordée Honnold/Caldwell se remette en action. En ce lundi 04 juin, les voilà repartis pour une ascension éclair. Une ascension des 1000 mètres du Nose qui sera plus rapide que jamais !

En 2 heures 1 minute et 50 seconde, la cordée atteignait le sommet, établissant un nouveau record. La barre des deux heures n’a jamais été aussi proche…

« Malheureusement, notre corde s’est bloquée au sommet, ce qui nous a fait perdre quelques minutes. » dévoile Alex.

En 2002, Hans Florine et Yuji Hirayama parvenaient à passer sous la barre des trois heures. Un exploit, quand on sait que la première ascension du Nose en 1958 avait demandé 47 jours sur le mur.
En 2012, Hans Florine faisait alors équipe avec Alex Honnold. Ils passaient sous les 2 heures 30, enchaînant les 31 longueurs en 2 heures 23 minutes et 46 secondes. Pendant cinq ans, ce chrono restera le temps le plus bas, jusqu’à ce que Jim Reynolds et Brad Gobright enchaînent en quatre minutes de moins cet automne.

Alex Honnold déclarait alors vouloir reprendre le record et faisait appel à Tommy Caldwell, le maître des lieux du Yosemite, pour l’aider. Mercredi dernier, ils parvenaient à gagner près de 10 minutes, sentant tous les deux qu’ils pouvaient encore grappiller quelques minutes.

Preuve en est hier, où le binôme a repris de nouveau une dizaine de minutes sur leur propre record. En une semaine, ils auront donc fait baisser les chronos de 18 minutes !


L’historique des records de vitesse:

04/06/2018 Alex Honnold, Tommy Caldwell 2:01:50
30/05/2018 Alex Honnold, Tommy Caldwell 2:10:15
21/10/2017 Jim Reynolds, Brad Gobright 2:19:44
17/06/2012 Hans Florine, Alex Honnold 2:23:46
06/11/2010 Dean Potter, Sean Leary 2:36:45
12/10/2008 Hans Florine, Yuji Hirayama 2:37:05
02/07/2008 Hans Florine, Yuji Hirayama 2:43:33
08/10/2007 Alexander and Thomas Huber 2:45:45
04/10/2007 Alexander and Thomas Huber 2:48:30
29/09/2002 Hans Florine, Yuji Hirayama 2:48:55
11/2001 Dean Potter, Timmy O’Neill 3:24:20
10/2001 Hans Florine, Jim Herson 3:57:27
10/2001 Dean Potter, Timmy O’Neill 3:59:35
1992 Hans Florine, Peter Croft 4:22:00
1991 Peter Croft, Dave Schultz 4:48:00
1991 Hans Florine, Andres Puhvel 6:01:00
1990 Peter Croft, Dave Schultz 6:40:00
1990 Hans Florine, Steve Schneider 8:06:00
1986 John Bachar, Peter Croft 10:05:00
1984 Duncan Critchley, Romain Vogler 09:30:00 (approximativement)
1975 Jim Bridwell, John Long, Billy Westbay 17:45:00
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Le défi fou de Matt Lloyd : enchaîner le plus de voie possible en 24h !

04 Juin

Le samedi 26 mai 2018, le grimpeur Matt Lloyd s’est lancé dans un défi fou: enchaîner le maximum de voies naturelles en moins de 24h00. Bilan : Matt aura réussi à en enchaîner 130 ! Il revient avec nous sur cette aventure et nous raconte comment il a vécu cette longue journée de grimpe.

C’est une performance peu ordinaire que Matt Lloyd vient d’accomplir. Grimper le maximum de voies naturelles en moins de 24h demande une sacrée volonté.

« J’adore me trouver de nouveaux challenges. Un jour, en rentrant d’un road trip, je conduisais tranquillement et là je me suis dit « tiens, pourquoi ne pas tenter d’enchaîner le plus de voies possibles en 24h ? ». Et quand j’ai une idée en tête, je suis le genre de personne qui ne pense qu’à ça jusqu’à ce que ce soit réalisé. » déclare-t-il.

D’origine sud-africaine, Matt vit dans le Colorado depuis plus de 25 ans maintenant. Propriétaire d’une salle d’escalade, ça vit ne s’articule qu’autour de sa passion. « Je grimpe depuis plus de 20 ans. Depuis que j’ai commencé, je n’ai jamais arrêté, pas même une semaine. Je grimpe, je grimpe, je grimpe, en moyenne cinq fois par semaine. J’adore l’escalade, que ce soit en bloc, en trad, en falaise ou même en l’alpinisme. Mais ce que j’aime le plus, c’est l’aspect mental de notre sport. En particulier, j’adore les ascensions dangereuses, où l’engagement se doit d’être total. »

Alors quand Matt se lance dans son nouveau défi, il ne prend pas ce challenge à la rigolade. Durant les semaines et les mois qui précédent ses 24h de grimpe, il passe son temps à s’entraîner dehors, sous la chaleur du milieu de journée, grimpant plus de 20 voies par jour. « J’ai lu un article où Tommy Caldwell disait qu’il s’entraînait dehors pour s’habituer aux conditions météorologiques. Il disait qu’il fallait grimper, à n’importe quelle heure de la journée et peu importe la chaleur ».

Être gérant d’une salle d’escalade l’a aussi beaucoup aidé. « Je ne compte plus le nombre d’heures que j’ai passé dans ma salle, à bouffer des longueurs ».

Yoga, escalade en falaise, course à pied, grimpe en salle… Matt Lloyd a passé le plus clair de son temps à s’entraîner, afin d’être parfaitement prêt pour ce samedi 26 mai 2018.

Durant ces 24h, le sud-africain enchaînera plus de 130 voies. Mais malgré son entraînement, la journée fut plus compliquée que prévue : « C’était beaucoup plus dur que ce que je n’imaginais… Bizarrement, la fatigue musculaire n’était pas un problème. Le plus problématique a été la fatigue mentale et l’aspect logistique et organisationnel (manger, boire, chercher la prochaine voie…). Mais ça, ce n’était rien encore face à la douleur de mes pieds. J’ai eu tellement mal, que je n’ai pas réussi à tenir les 24h. J’ai dû arrêter au bout de 20h. »

Pour cause, durant ces 20h de grimpe, Matt n’aura pas enlevé ces chaussons une seule fois. Imaginez un peu garder vos chaussons pendant 20h d’affilée ! « Mes ongles d’orteils saignaient, j’en ai d’ailleurs perdu trois depuis ce jour. »

En tout de même 20h, il parviendra à enchaîner très exactement 130 voies, avec une allure moyenne de 5 à 11 voies à l’heure. « Vous comprenez pourquoi je n’ai pas eu le temps de dormir, ni même d’enlever mes chaussons ! ».

En moyenne, les voies qu’il grimpait se situaient dans le 6b, certaines allants tout de même jusqu’au 7b. Les voies faisaient toutes entre 12 mètres et 30 mètres. « Au total, j’ai parcouru plus de 1900 mètres verticaux en 20h. C’est plus que deux fois El Cap. »

Pour réaliser cet exploit, Matt avait réquisitionné l’aide de 12 amis. « J’avais prévu 24h de grimpe, j’ai donc demandé à 12 de mes amis de m’assurer 2 heures chacun. Je leur dois maintenant quelques bières pour leur soutien ! »

130 voies en 20h, c’est déjà énorme. Mais Matt Lloyd ne compte pas s’arrêter là. « Une fois que mes pieds iront mieux, je compte bien réessayer, pour tenir 24h cette fois et tenter d’enchaîner plus de 210 voies. Je me suis lancé ce défi pour me pousser dans mes retranchements et trouver ma limite. Je pense que les gens devraient se lancer plus de défis, et accepter l’échec parfois. Quoi qu’il en soit, chaque expérience est enrichissante et vous seriez surpris par ce que vous êtes capable de faire. »

« Enfin, si vous me le permettez, j’aimerais partager ce que j’ai appris de cette expérience, si jamais quelqu’un est intéressé pour pratiquer l’escalade d’endurance comme je l’ai fait. Voici quelques petits conseils :

– Buvez et mangez régulièrement et si possible, mangez de la vraie nourriture (des légumes, du riz, de la viande…). Les barres énergétiques et les fruits secs c’est bien pour de courtes séances, mais pour de longues périodes de grimpe comme celle-ci, la nourriture est la clé. Je pense aussi qu’un programme d’alimentation et d’hydratation peut aider. Par exemple, prévoyez un minuteur, qui toutes les 15 minutes vous rappelle de boire une gorgée d’eau et de manger quelque chose toutes les heures.

– Prenez le temps nécessaire pour bien vous organiser. Quand vous êtes fatigué et que vous devez réfléchir, tout devient plus dur. Beaucoup beaucoup plus dur ! Prenez des notes, imprimer des cartes, des topos, mémorisez autant que possible.

– Anticipez les problèmes. Je savais que la douleur aux pieds pouvait être un problème. Lors d’autres grandes ascensions, mes pieds me faisaient toujours mal en fin de voie. L’année dernière, j’ai enchaîné « El sendero luminoso” une grande voie en 7c de plus de 600 mètres au Mexique. Mon principal problème avait déjà été le mal de pieds. J’ai oublié à quel point j’avais eu mal et je n’ai pas changé de chaussons pour mes 24h de grimpe. Ce fut une grosse erreur… Donc choisissez des chaussons dans lesquels vous êtes bien et tester les sur une longue période. La moindre petite douleur peut devenir très problématique au bout de 24h.

– Enfin, partez léger. Amener avec vous le minimum de matériel (cams, dégaines, mousquetons…), une corde légère et des vêtements fins. Car tout cela pèse lourd à la fin de la journée. »

Vous pouvez suivre les prochaines tentatives de Matt sur son profil Instagram.

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Urban Element: résultats de l’Open International de Psicobloc !

04 Juin

Créés en 2014 par une bande de passionnés de sport outdoor, les Urban Elements Series se sont déroulés ce week-end, pour une édition 100% grimpe.

Au programme, un événement recentré exclusivement sur l’escalade, et plus précisément le psicobloc, avec des murs se dressant de 5 à 15 mètres de haut au-dessus de l’eau, pour toujours plus de sensations.

Un Open International était donc organisé pour cette édition 2018 des Urban Elements. Tout d’abord les qualifications, avec 8 psicoblocs tracés sur les pans de 5 mètres, avec des cotations allant du 5b au 8a. Puis direction le grand mur de 15 mètres de haut, surplombant la Méditerranée, pour deux voies de psicobloc un peu plus engagées.

À l’issue des qualifications, François Kaiser sort premier, avec 24 points, devant Gérôme Pouvreau, avec 22 points. Chez les femmes, la locale marseillaise Charlotte André termine 1ère ex-aequo des qualifications, aux côtés de Svana Bjarnason.

Les huit meilleurs du samedi avaient donc rendez-vous le lendemain, pour disputer les phases finales sur le grand mur de 15 mètres.

Finalement, les premiers des qualifications se retrouvent à jouer la gagne dans un duel final. Une voie rose pour les femmes, bleu pour les hommes.

À une demi-seconde près, c’est la jeune Charlotte André qui l’emporte, devant Svana Bjarnason d’un mouvement.

Chez les hommes, après un début de voie serré, François Kaiser prend la tête du duel et atteint le sommet avant Gérôme Ouvreau.

Le duel final masculin:

Les résultats des finales seniors:

Les résultats jeunes:

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Qui sont les nouveaux champions de France de difficulté jeunes ?

03 Juin

Au terme d’un superbe week-end de compétition à Tournefeuille (Grand bravo au passage à l’organisation du TAG qui aura été d’une qualité rare…!), les nouveaux champions de France de difficulté jeune sont désormais connus.

Retour sur des finales spectaculaires.

Minimes filles et garçons

Honneur aux filles, dans la catégorie des minimes, avec, sans surprise, la chambérienne Luce Douady qui monte sur la plus haute marche du podium. Et pourtant, la réunionnaise Kintana Iltis avait mis la pression en sortant la voie de finale également quelques grimpeuses avant Luce. La chambérienne ayant topée la demie-finale garde cependant l’avantage à l’issue de cette finale. La minime 1ère année Zélia Avezou complétera le podium.

Chez les garçons, le local de l’étape Eliott Barnabé était très attendu, avec comme objectif un triplé cette année après sa victoire au championnat de France de bloc et de vitesse. Malgré une belle prestation, Eliott se contentera de la médaille d’argent, au profit du Briançonnais Yannis Gautier qui repart avec l’or. Matias Roux complétera le podium.

Cadettes et Cadets

Chez les cadettes, Camille Pouget aura fait sensation tout au long du week-end en dominant de long en large la compétition. Elle sera la seule de sa catégorie à sortir la voie de finale, et avec classe s’il vous plaît! Lisa Cherblanc et Sophie Mc Carron repartent respectivement avec la médaille d’argent et de bronze.

En cadet, Alistair Duval suit les traces de son grand frère et revient en très grosse forme cette année en s’octroyant le titre de champion de France 2018!
Jules Marchaland prend la deuxième place, chutant une prise sous Alistair. Enfin, c’est Emilien Casado qui complète le podium.

Juniors filles et garçons

Chez les filles, Nolwen Arc aura dominé la compétition en topant toutes les voies du week-end pour repartir avec l’or autour du cou. Elle sera suivi de près par Nina Artaud (2ème), et Léna Grospiron (3ème). À noter donc le très beau retour de Nina Artaud après sa grosse blessure au genou qui devrait de nouveau faire parler d’elle cette saison. À suivre…!

Chez les garçons, Arsène Duval fait parler de lui en finale, et il ramène donc la 2ème médaille d’or de la journée pour la famille Duval. Good Job!
Le grimpeur de Block Out Adrien Lemaire prend la deuxième place, devant Eloi Peretti, troisième de ces Championnats de France

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La France décroche sept médailles sur la Coupe d’Europe jeunes de Delft !

03 Juin

Ils étaient onze français finaliste de cette Coupe d’Europe jeunes de bloc aux Pays-Bas. Sept d’entre eux repartent avec une médaille, faisant de la France la meilleure équipe nationale du week-end.

Découvrez qui sont les français qui ont décroché les trois médailles d’or, les deux d’argent et les deux de bronze.

Minimes

Troisième Coupe d’Europe de bloc de la saison et troisième victoire pour Naïlé Meignan ! Déjà première hier lors des qualifications, la chambérien s’offre une nouvelle victoire aujourd’hui à Delft. Elle sera notamment la seule à enchaîner les quatre blocs de finale, avec un impressionnant flash des blocs un et deux !

Rien à dire si ce n’est que cette victoire est amplement méritée.

Chez les hommes, nette domination de Paul Jenft ! Le jeune chambérien remporte haut la main cette Coupe d’Europe, menant avec 4 blocs en 5 essais, quand les autres finalistes ne sortiront que deux au maximum. Sur les cinq compétitions internationales de bloc et de difficulté auxquelles Paul a participé cette saison, il est monté à quatre reprises sur la plus haute marche du podium.

Cadets

Feux d’artifice chez les cadettes ! Nos deux françaises finalistes repartent tout simplement avec les deux plus belles médailles ! Avantage à Flavy Cohaut, qui remporte sa première médaille d’or en jeune. Déjà très forte dans les catégories seniors, la cadette n’avait encore jamais réussi à monter sur un podium international en compétition jeune. Voilà que c’est maintenant fait, et sur la plus haute marche s’il vous plaît.

Juste derrière elle, on retrouve la réunionnaise Solène Moreau, deuxième, qui remporte aussi sa première médaille européenne, enchaînant 3 blocs en 10 essais. Après une 23ème place à Graz et une 13ème place à Soure, elle rentre des Pays-Bas avec l’argent autour du cou.

Après deux médailles françaises chez les cadettes, nos cadets en finale voulaient faire tout aussi bien. Mission accomplie pour Sam Avezou et Nathan Martin, qui terminent respectivement 2ème et 3ème de cette compétition. Sam valide 2 blocs et 4 zones et Nathan 2 blocs et 3 zones.

Ilian Cherif, le troisième cadet français engagé dans ces finales prend la 8ème place, avec 1 bloc et 2 zones.

Juniors

Dernière catégorie et encore des médailles. Pour la deuxième fois consécutive cette saison, Clothilde Morin monte sur la troisième marche du podium, enchaînant le bloc 1 et le bloc 4 à vue.

Chez les hommes, malheureusement pas de médailles malgré nos trois français présents en finale. Pourtant, il n’a pas manqué grand chose à Léo Favot, qui chute au sommet de son dernier bloc dans les toutes dernières secondes. Il termine 4ème, au pied du podium de cette étape hollandaise.

Enfin, Pierre Le Cerf prend la 7ème place, devant Léo Ferrera, 9ème.

La prochaine Coupe d’Europe de bloc aura lieu à Sofia, dans la capitale Bulgare, les 21 et 22 juillet prochains.

Le replay des finales:

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Championnats de France de diff jeunes: résultats des demi-finales

03 Juin

Après la journée de qualifs hier, place ce matin aux demi-finales des championnats de France de difficulté jeunes. Après notre « wouahou » d’hier en arrivant dans la salle, on remet ça aujourd’hui en découvrant les voies de demi-finales…: une quantité folle de prises et de volumes pour des voies dignes de finales!

Bien que toutes les voies n’aient pas été topées, l’ouverture n’en restait pas moins super classe, avec des voies techniques, rési, saupoudrées de petits mouvements aléatoires comme on les aime. Une ouverture de grande classe donc!

Côté résultats, pas de grosses surprises, les cadors se retrouveront en finale cet après-midi, et nous reviendrons en détails sur leurs performances à ce moment là. Déception tout de même pour la championne de France en titre, Bréanne Robert, qui se fait surprendre dans une voie de junior pas simple à négocier. Elle terminera 13ème.

Minimes filles et garçons

Cadettes et cadets

Juniors filles et garçons

Cet après midi, place aux finales à suivre en streaming sur PG à partir de 14h.

  • Crédit photo: Coll. Tournefeuille

 

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Incroyable ! Après plus de 15 ans de Coupe du Monde, Gabriele Moroni remporte l’or pour la première fois !

03 Juin

Les yeux fermés Gabriele Moroni extériorise sa joie ! Il tient fermement des deux mains la dernière prise du dernier bloc de finale à Tokyo.

Durant ces quelques microsecondes, sa carrière de grimpeur défile dans sa tête. Une première participation à une Coupe d’Europe minimes en 2001, il y a déjà plus de 17 ans. Puis, une première Coupe du Monde en 2004, avant un premier podium en 2007 lors d’une Coupe du Monde de bloc qui se déroulait en Italie. Suivirent plus d’une cinquantaine de Coupes du Monde, sans jamais parvenir à monter sur la première marche du podium.

Avant cette année, Gabriele n’avait pas été en finale depuis 2009. Voilà donc presque dix ans que l’italien n’avait pas été en finale d’une Coupe du Monde. Imaginez un peu ! S’entraîner dur toute l’année, puis faire le tour du monde des compétitions toutes les saisons, sans parvenir à décrocher une médaille, ni même à entrer en finale.

Il n’a jamais lâché. La motivation ne l’a jamais quittée. Alors aujourd’hui, quand pour la première fois de sa carrière il est le meilleur, sa joie s’extériorise.

Le sourire aux lèvres Gabriele redescend du bloc. Il apprécie le moment. Enfin, à 30 ans, il vient de remporter sa première médaille d’or !

Retour sur ces finales, où le suspense était plus que jamais au rendez-vous.

Bloc 1

C’est quasiment dès le premier bloc que la victoire s’est jouée. Il ne le savait pas encore, mais en étant le seul grimpeur à enchaîner ce bloc, il allait monter sur la plus haute marche du podium quelques minutes plus tard.

Dernier compétiteur à s’élancer suite à sa première place en demi-finale, l’italien est impressionnant. Alors que tout le monde chutait un à un dans cette dalle, n’atteignant même pas la prise de zone (excepté pour Jongwon Chon), Gabriele arrive au pied du mur et n’aura besoin que de deux essais, deux essais seulement avant d’être suspendu à deux mains sur la prise finale.

Une belle longueur d’avance était déjà prise par l’italien… même si tout restait encore possible !

Bloc 2

Et c’est justement le bloc 2 qui nous rappelle que dans une finale de Coupe du Monde de bloc, tout est possible. On change complètement de style, avec cette fois des mouvements beaucoup plus acrobatiques. Il faut faire parler la force au milieu de tous ces volumes et surtout, gainer dans ce dernier mouvement. Car ce plat si fuyant en guise de prise de fin en enverra plus d’un au tapis.

Cette fois, c’est au tour de Jongwon Chon de faire le spectacle. Lors de son deuxième essai dans le bloc, il réussit à tenir sur cette dernière prise, comme si ce n’était qu’une formalité pour lui. Il sera alors le seul à valider ce bloc. Les cartes étaient redistribuées.

Bloc 3

Nouveau bloc et de nouveau qu’un seul top ! Cette fois, c’est au tour du japonais Rei Sugimoto d’être le seul compétiteur à enchaîner. Le scénario de ces finales devient alors incroyable: trois blocs, trois tops seulement, par trois grimpeurs différents.

Gabriele Moroni s’approche pourtant tout près de la dernière prise. Mais au moment de donner l’impulsion pour aller la chercher, son pied zippe. C’est ce qui arrivera aussi à Tomoa Narasaki et Alexey Rubstov, qui se feront mettre au tapis par cette micro prise. Jongwon perd son avance, n’arrivant pas atteindre la prise de zone.

Bloc 4

Difficile donc de savoir qui peut gagner à l’approche du dernier bloc de la compétition et les possibilités sont multiples. C’est dans un bloc de nouveau très physique et délicat, demandant une extrême précision dans ses mouvements, que tout va se jouer.

Le coréen Jongwon Chon n’en vient pas à bout, n’attrapant pas la prise de zone.

En revanche, si Tomoa Narasaki, l’avant-dernier grimpeur à s’élancer le sort à vue, il peut mettre la pression sur l’italien, qui n’aura d’autres choix que de valider la prise de zone pour l’emporter. Et c’est un bloc qui correspond parfaitement au style du japonais, qui donnera le meilleur de lui pour l’enchaîner à vue, sous les applaudissements du public.

À quelques minutes de la fin du week-end, Tomoa Narasaki inverse alors la tendance. Alors que Gabriele menait les finales depuis le début, le japonais s’empare de la tête du classement ! Quel scénario de dingue.

Gabriele Moroni arrive donc face au mur sachant qu’il n’a d’autres choix que de valider cette prise de zone. Son mental est mis à rude épreuve. Il en a tant rêvé de cette médaille d’or… Comment peut-elle lui échapper si près du but ?

Dans la salle, la pression est à son comble. L’italien quitte le sol, et parvient à serrer cette prise de zone.

Pour couronner le tout, il montera jusqu’au sommet du bloc, l’enchaînement alors à vue. Il l’a fait ! Il vient de remporter sa première Coupe du Monde !

« C’est incroyable ! Ça m’a demandé plus de quinze ans ! J’ai été proche de la victoire à deux reprises. J’étais tout prêt, mais à chaque fois il m’a manqué quelque chose pour gagner. Aujourd’hui, après dix ans sans finale, j’ai réussi à être le meilleur.

Dans le dernier bloc, je savais que Tomoa l’avait enchaîné au premier run et qu’il me fallait la zone absolument pour gagner. Et là, je ne sais même pas ce qu’il s’est passé… C’est fou ! Attraper cette dernière prise c’était un moment irréel

Grâce à son enchaînement du dernier bloc à vue et ses 3 zones de validées, c’est Tomoa Narasaki qui repart avec la médaille d’argent, montant sur son troisième podium cette saison.

Enfin, son compatriote Rei Sugimoto s’octroie la médaille de bronze. Notons que sur les 12 finalistes hommes et femmes de cette Coupe du Monde, six étaient japonais. Sur les six médaillées distribuées lors de la cérémonie de récompense, ils sont quatre japonais à s’être fait décorer: Akiyo Noguchi d’or, Miho Nonaka et Tomoa Narasaki d’argent, et Rei Sugimoto de bronze.

Enfin, il est intéressant de remarquer que cinq Coupes du Monde ont déjà eu lieu cette saison et que c’est à chaque fois un nouveau grimpeur qui a remporté l’or.

D’abord Jernej Kruder, à Meiringen. Puis Tomoa Narasaki une semaine plus tard à Moscou, suivit de Kokoro Fujii à Chongqing et Alex Khazanov à Tai’An. Aujourd’hui, c’est Gabriele Moroni qui s’impose… Qui sera le prochain ?

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Une troisième victoire consécutive en Coupe du Monde pour Akiyo Noguchi !

03 Juin

Elle n’avait pas gagné de Coupe du Monde depuis plus de trois ans. À Chongqing, Akiyo renouait avec l’or pour la première fois depuis 2015. Puis, une semaine plus tard, elle remportait sa deuxième Coupe du Monde d’affilée, montant sur la plus haute marche du podium à Tai’An.

Aujourd’hui, Akiyo rêvait de gagner chez elle, à Tokyo, devant son public. C’est maintenant chose faite. Les larmes aux yeux, elle se hisse sur la première marche du podium, pour la troisième fois consécutive cette saison !

En demi-finale déjà, elle avait été impressionnante, étant la seule à enchaîner les quatre blocs à vue, quand les autres demi-finalistes n’en sortaient que deux au maximum.

Bloc 1

Dès l’ouverture de la compétition, Akiyo Noguchi met tout le monde d’accord. Elle est la seule qui parvient à flasher le double jeté du premier bloc. Elle montera tranquillement jusqu’au sommet du bloc, prenant déjà la première du provisoire. Une première place qu’elle ne quittera plus !

Bloc 2

Akiyo Noguchi, Miho Nonaka et Ekaterina Kripriianova étaient les trois seules à enchaîner le premier bloc. Les deux japonaises et la russe seront également les trois grimpeuses capables de réaliser le deuxième bloc, composé aussi d’un mouvement dynamique, sur une arête.

Bloc 3

Moment de solitude dans le troisième bloc… Les cinq premières grimpeuses ne parviennent même pas à réaliser le premier mouvement, ne sachant même pas si elles étaient dans la bonne méthode. Heureusement, l’arrivée d’Akiyo réveille le public, puisqu’elle réussira à tenir ce premier mouvement en épaule, avant de tomber au mouvement suivant pour aller chercher la zone. Ce bloc n’aura donc eu aucune influence sur le classement, et dans ces moments-là, les minutes sont plutôt longues, tant pour le public, que le speaker ou même pour les grimpeurs…

Stras Gejo incrédule devant ce bloc 3

Bloc 4

45 minutes après le dernier top réalisé par Akiyo dans le bloc 2, un nouveau bloc est enfin enchaîné ! Ouf ! Et c’est Miho Nonaka, qui met la pression sur sa compatriote. En effet, elle réalise ce dernier bloc à vue, signifiant qu’Akiyo devait l’enchaîner en moins de trois essais pour remporter l’or. Finalement, un run lui suffira pour attraper la prise finale et remporter sa troisième Coupe du Monde d’affilée.

Au bilan donc, Akiyo Noguchi l’emporte, devant Miho Nonaka, qui repart pour la quatrième fois consécutive avec l’argent, après Moscou, Chongqing et Tai’an.

La russe Ekaterina Kripriianova, 24ème mondial l’an dernier avait été proche de remporter sa première médaille en Coupe du Monde en Chine il y a un mois. Finalement, c’est aujourd’hui à 28 ans qu’elle monte sur son premier podium international de sa carrière.

« C’est vraiment incroyable, je ne peux même pas vous décrire le sentiment que l’on ressent. Même si mathématiquement j’étais assuré du podium avant le dernier bloc, je n’ai pas voulu penser aux résultats pendant la compétition, je préférais me concentrer sur l’escalade et rien que cela.
Je ne vais pas faire la prochaine Coupe du Monde à Vail, je vais maintenant m’entraîner pour les Coupes du Monde de difficulté et de vitesse, qui arrivent en Juillet. »

Les résultats complets des finales:

 

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Tokyo 2018: les 10 points à retenir de ces demi-finales surprenantes

03 Juin

Les demi-finales de la Coupe du Monde de bloc de Tokyo se déroulaient cette nuit, alors qu’il était 2h00 du matin en France. Plutôt qu’un long discours, voici les 10 points à retenir de ces demi-finales remplies de surprises, à lire juste avant les finales, qui débutent à partir de 7h30.

  • Pas de français en finale tout à l’heure. Malheureusement, on ne commence pas cet article par une bonne nouvelle. La compétition s’arrête là pour nos trois grimpeurs de l’équipe de France présents en demi-finale. Frustrés, Fanny Gibert et Micka Mawem terminent 7èmes et premiers non qualifiés pour les finales. Tout se joue au nombre d’essais pour Fanny, qui en compte quatre de trop pour entrer en finale. Quant à Micka, il lui manque un bloc pour faire partie des six premiers.
    Manu Cornu termine 18ème, ne parvenant à s’exprimer que dans un seul bloc.

 

  • Akiyo Noguchi IMPRESSIONNANTE ! Quelle demi-finale de dingue pour Akiyo Noguchi ! Alors que le niveau des blocs est très relevé et que toutes les grimpeuses se cassent les dents dans les blocs 2 et 3, Akiyo Noguchi laisse bouche bée le public. Elle parvient tout simplement à enchaîner les 4 blocs à vue, alors que derrière, les autres n’enchaîneront pas plus de deux blocs…
  • Un finaliste sur deux sera japonais ! 50% des grimpeurs en finale tout à l’heure porteront le maillot de l’équipe japonaise ! Chez les hommes, sur les six athlètes qualifiés, trois prennent leur ticket pour les finales: Tomoa Narasaki, Kai Harada et Rei Sugimoto.
    Chez les femmes, les stats sont les mêmes. Sur les quatre demi-finalistes japonaises, trois passent en finale: Akiyo Noguchi, Futaba Ito et Miho Nonaka.

 

  • Gabriele Moroni premier des demi-finales !  À Moscou déjà, le trentenaire italien nous prouvait qu’il était toujours capable de figurer au sommet d’un classement mondial. Ayant commencé les compétitions il y a plus de 17 ans, Gabriele est toujours là. En demi-finale il s’est même emparé de la première place, avec 3 blocs en 5 essais et 4 zones de validées.

 

  • Jongwon décroche sa place en finale sur le buzzer ! Tout s’est joué à deux secondes près pour le coréen. Il parvient à être l’un des trois seuls grimpeurs à enchaîner le très délicat bloc 3… Alors qu’il ne lui restait plus que deux petites secondes avant la fin réglementaire ! Ouf, ça passe donc en finale pour Jongwon, qui on peut le dire, a eu chaud !

  • Première finale de la saison sans Jernej Kruder… Depuis le début de la saison, le slovène pouvait se vanter d’être le seul compétiteur à être entré en finale de toutes les étapes mondiales. Malheureusement, c’est aujourd’hui sans lui que les finales se disputeront. Il enchaîne deux blocs de demi-finale, alors qu’il fallait en réaliser trois pour rentrer en finale.

 

  • Une finale de Coupe du Monde sans Shauna Coxsey. Deux ans et 15 Coupes du Monde que ça n’était pas arrivé. La britannique Shauna Coxsey n’est pas rentré dans le top 6 de ces demi-finales, et c’est donc depuis le banc des spectateurs qu’elle assistera aux finales. Enchaînant seulement le premier bloc, elle se classe 10ème. Rappelons tout de même que cette saison, elle se remet doucement d’une blessure au doigt. Pour preuve, elle avait décidé récemment de faire l’impasse sur les deux dernières Coupes du Monde en Chine.
  • Première finale de Coupe du Monde pour Futabo Ito, 16 ans. Cela fait quelque temps que nous vous parlons de Futaba Ito. Championne continentale en 2017, championne du monde de bloc minime l’an dernier et championne du monde du combiné, la jeune japonaise compte déjà quelques médailles. Cette année, elle participe à sa première saison de Coupe du Monde au milieu de ses aînées. Voilà aujourd’hui qu’elle rentre pour la première fois en finale, qui plus est devant son public, en prenant la 2ème place des demi-finales. Retenez bien son nom… Vous devrez en entendre parler ces prochaines années.

 

  • Six nations représentées en finale. Ce sont six pays qui seront représentés en finale tout à l’heure. Malgré une suprématie japonaise, une belle diversité de nations s’est installées dans le top 6 des hommes et des femmes. En finale donc ce soir, des japonais, des russes, une serbe, un coréen, une allemande et un italien.

 

  • Les résultats complets des demi-finales. Notre dixième et dernier point concerne les résultats complets de ces demi-finales, que voici:

La suite du programme:

Dimanche 03 juin :

07h30 – 08h50 : Finale femmes
08h50 – 10h10 : Finale hommes

À suivre en direct ici !

Le replay des demi-finales:


À lire:

Le résumé des qualifications femmes

Le résumé des qualifications hommes

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Lives: Championnats de France | Coupe d’Europe | Coupe du monde

02 Juin

Gros week-end de compétitions, et donc pas mal de lives à suivre en direct sur PG:

Coupe du monde

  • 07h30 – 08h50 : Finale femmes
  • 08h50 – 10h10 : Finale hommes

Coupe d’Europe

  • 08h30 – 11h50: Finales femmes (toutes catégories)
  • 12h50 – 16h10: Finales hommes (toutes catégories)

Championnat de France

  • 9h30: Demi-finales toutes catégories

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