Yearly Archives: 2016

Le soleil d’hier matin a laissé place à une forte pluie aujourd’hui à Chamonix. En même temps, une coupe du monde sur la place du Mont-Blanc sans quelques gouttes de pluie, c’est comme s’il manquait quelque chose!

C’est donc dans des conditions très humides que les 26 meilleurs hommes et femmes du moment se sont élancés ce matin. De longues voies attendaient les grimpeurs, composés des toutes dernières prises Cheeta qui peuvent en surprendre plus d’un: adhérent à l’intérieur et complètement lisse à l’extérieur… Attention aux pièges!

Chez les femmes, c’est une nouvelle fois Janja Garnbret qui fait sensation en trustant la première place du classement. C’est avec aisance qu’elle arrive au crux de la voie, le passant sans encombre, là où toutes les autres étaient à l’agonie. Elle chutera quelques mouvements plus loin, avant de s’attaquer au réta final. 
Une prise plus basse, on retrouve la somptueuse Jaïn Kim. Son savant mélange de puissance et de grâce la propulse haut dans la voie, la classant 2nd. 
Parmi les 7 autrichiennes présentes en demi-finales (oui oui, 7!) seule l’une d’entre elles poursuivra sa compétition en finale: après une saison en demi teinte l’année dernière, Magdalena Röck semble revenue dans la course au titre. 

Du côté des françaises, Charlotte Durif portera haut on l’espère les couleurs de la France. Tombant dans LE pas dur de la voie tout comme quatre autres grimpeuses, elle assure sa place en finale. 

Une valorisation… C’est ce qu’il a manqué à Mathilde Becerra 10ème et Julia Chanourdie 11ème aujourd’hui. Les deux grimpeuses de l’équipe de France font partie des premières non qualifiées en finale ce soir.

Chez les hommes, le scénario est similaire. Les meilleurs chuteront à la sortie de ce gros dévers, après une section bien physique. Mais alors qui sont ces « meilleurs »..? Hé bien une finale d’anthologie s’annonce ce soir. Tout comme chez les femmes, plus de 6 nations différentes seront représentées. En tête d’affiche, le leader de l’équipe italienne, Stefani Ghisolfi. Ce dernier fait parler toute la rési qu’il possède afin de monter très haut dans la voie et s’imposer sur ces demi-finales.
Il est rejoint par celui qui a fait le show ce matin, le jeune Domen Skofic. En plein effort, il demande au public de le pousser encore quelques mouvements plus loin, afin d’obtenir une 2nd place au provisoire.

Ils sont quasiment tombés au même endroit que les deux précédents, Jakob Schubert et Sebastian Halenke seront bien là ce soir pour tenter d’aller chercher la victoire sur cette première coupe du monde de l’année. 

Place aux français maintenant! Gautier Supper et Romain Desgranges, les deux meilleurs français du moment ont donné rendez-vous au public sur la place du Mont-Blanc ce soir! Il ne faudra pas laisser la pluie l’emporter, et bel et bien venir encourager ces deux grimpeurs. Ils seront également rejoints par Sean McColl et l’italien Francesco Vettorata.

Voici les huit finalistes de ce soir:

+ Les résultats complets hommes et femmes des demi-finales

Rendez-vous à partir de 21h ce soir pour vivre ces finales en live streaming depuis PG!

Voila un petit moment que nous n’avions plus entendu parler de la légende française, François Legrand, l’un des meilleurs compétiteurs que la France ait connue en escalade… Après une retraite sportive bien méritée, il n’en n’a pas pour autant quitté le milieu, bien au contraire, et le voici de nouveau en forme en falaise avec une voie toute particulière qui lui tenait à coeur. Il nous raconte:

« J’ai réalisé un 8c à Kalymnos : Celtic Dragon, que j’avais équipé dans la grotte d’Iliada en 2015 lors d’un précédent voyage. L’histoire de cette voie est un peu spéciale pour moi. Après 2 fractures du pied coup sur coup qui m’ont empêchées de grimper à mon niveau durant 16 mois d’affilée, je suis parti au printemps 2015 à Kalymnos, qui est un endroit que j’aime tout particulièrement, pour la beauté du rocher bien sûr mais aussi pour les liens d’amitié que j’y ai tissé, notamment avec Loukas Dourdourekas, (1er grec a avoir fait du 8c+)… Là-bas je me ressource. J’ai trouvé cette ligne que j’ai équipée et je cherchais un nom. Mon plus jeune fils Erwan, qui a 7 ans, m’a rejoint avec sa mère. Lui qui n’avait pas encore accroché avec l’escalade, a adoré la falaise de Kalymnos. Depuis il grimpe à fond. Il m’a inspiré le nom de cette voie car Erwan signifie Dragon en celte ancien. Je lui ai promis que nous allions revenir ensemble en 2016 et que j’enchainerai cette voie pour lui. Ce que j’ai fait. Il m’a fallu 1 an pour reprendre le niveau. Et lui s’est juré qu’il reviendrait aussi un jour pour enchainer la voie qui porte son nom. Alors voilà, je dédis cette voie à Erwan. Je te joins la photo que Beal a utilisée pour faire un poster quand je suis rentré. »

• Crédit photo: Aris Théodoropoulos. 

Il pleut des trombes d’eau à Chamonix! L’orage s’est en effet abattu sur la place du Mont-Blanc au moment même où les finales de la coupe du monde de vitesse devaient commencer. Dans de telles conditions, impossible de continuer. Les organisateurs ont donc pris la décision d’annuler les finales de ce soir. Peut-être auront-elles lieu demain dans l’après-midi, mais rien n’est encore définitif… Plus d’infos très vite!

Voici tout de même les résultats des qualifications, qui ont pu se dérouler juste avant l’orage. 
Notons la première place d’Anouck Jaubert, seule femme à passer sous la barre des 8 secondes et le deuxième meilleurs temps chez les hommes de Bassa Mawem!

Ahh Chamonix… Nous y voici. Après des heures, des jours et des mois d’attente, c’est LE grand rendez-vous des meilleurs grimpeurs du globe. Une nouvelle fois encore, Chamonix accueille la toute première étape de la saison de difficulté, compétition ultra importante pour tous les athlètes, qui vont enfin pouvoir jauger leur niveau par rapport aux autres. L’entraînement, qui a débuté il y a quelques mois déjà, a-t-il été efficace? Voici l’heure des réponses!

Il est 09h00 ce matin, nous sommes au pied du Mont-Blanc mais il fait déjà lourd à Chamonix. Sur le gigantesque mur artificiel qui s’élève sur la place, 4 voies de qualifications se dessinent. 2 pour les femmes, et autant pour les hommes. De quoi occuper les grimpeurs plus de 6h de temps aujourd’hui. Car ces tracés ont donné bien du fil à retordre aux grimpeurs! Les ouvreurs ont mis la barre haute: sur les 127 grimpeurs présents au départ, seuls 9 d’entre eux sortiront au moins une des deux voies. 

Comble du hasard, c’est un portugais qui s’élance le premier chez les hommes ce matin. A-t-il trop fait la fête hier soir? En tout cas, celui-ci ne parviendra pas à gagner son ticket pour les phases finales… Et c’est bel et bien un français qui prend la tête des qualifications aujourd’hui. J’ai nommé l’enfant du pays… Romain Desgranges!! Il arrive sereinement au sommet de la première voie, avant d’enfoncer le clou en enchaînant la deuxième. À ce moment de la compétition, il est le seul à avoir sorti cette ultime deuxième voie, de quoi réjouir le public, SON public!

Mais Jakob Schubert ne mettra pas longtemps à lui répondre: le voici lui aussi au sommet du classement, réalisant la même prestation que le Chamoniard. 

Gautier Supper aura fait parler les biceps. Le champion de France en titre est dans la place. En chutant au sommet de la deuxième voie et en enchaînant aisément la première, le voici dans le top 3 de ces qualifications. 

Derrière, tous les favoris passent ce tour sans trop de frayeur. Ainsi, on retrouve Stefanoi Ghisolfi et Sean McColl en 4èmes places, Domen Skofic en 7ème position, Sebastian Halenke 9ème… Thomas Joannes prend lui aussi son ticket pour les demi-finales, avec une belle 12ème place.

Venons en aux femmes maintenant. Elle est impressionnante, elle est jeune, elle a déjà tout gagné, c’est une mutante… Janja Garnbret fait le show! La jeune slovène, qui avait marqué la saison précédente de par ses podiums en coupes du monde alors qu’elle était encore en cadette, nous prouve qu’il faudra compter de plus belle sur elle cette année. Les supporters slovènes ont fait le déplacement et n’ont cessé d’agiter le drapeau de leur pays quand Janja devenait la seule femme de la journée à topper une voie. Tout est dit, Janja Garnbret était au-dessus sur ces phases de qualification et semble ne pas vouloir lâcher la première place du classement provisoire. 

Derrière elle, les noms de ces grimpeuses ne vous seront pas inconnus: la jeune belge Anak Verhoeven prend la seconde place, devant la coréenne Jaïn Kim, bien fidèle au rendez-vous. Ces deux dernières grimpeuses chuteront juste sous la dernière prise de la voie 1. Hélène Janicot, 4ème, est la première française de la journée, devant Salomé Romain 7ème, qui semble bien en forme également.

Ça passe aussi pour la récente championne de France Mathilde Becerra, qui sera l’une des grimpeuses à monter les plus hauts dans la deuxième voie, mais manquant de réussite dans la première. 

Une demi-finale à Chamonix sans Julia Chanoudie, Charlotte Durif et Solène Amoros? Pas possible! Ainsi on les retrouve respectivement à la 15ème, 16ème et 23ème place.

+ Les résultats complets à découvrir ici!

• La liste des demi-finalistes:

Elle n’a pas démérité, Nolwenn Arc était la plus jeune de tous les grimpeurs à s’élancer ce matin pour sa première coupe du monde. Elle terminera 32ème de cette étape, aux côtés d’une autre Nolwen, Nolwen Berthier, 34ème.

Chez les hommes aussi, beaucoup avaient été sélectionnés, mais tous ne passeront pas en demi-finale. Ainsi, on retrouve Charli Blein 33ème, Maël Bonzom et Arsène Duval 37èmes, Nao Montois 40ème, Adrien Tribout 45ème, devant Nathan Michel 47ème, Anatole Bosio 51ème, Tanguy Topin 52ème, Thomas Ballet 58ème, Manu Cornu, venu pour le combiné, 60ème, Nathan Clair 61ème et enfin Léo Avezou 69ème.

La suite maintenant? La vitesse, qui entre en piste ce soir, avec les qualifications et finales directement après. Puis demain, à partir de 10h les demi-finales de la difficulté, avant les grandes finales à suivre à partir de 21h.

Pendant que tous les grimpeurs de diff et de vitesse arrivent à Chamonix pour disputer la traditionnelle coupe du monde au pied du Mont-Blanc, les bloqueurs n’étaient pas en train de se prélasser ce week-end. Un sélectif équipe de France les attendait samedi et dimanche au Pôle France de Fontainebleau. 

Deux circuits avaient été tracés dans la salle Karma, un le samedi et un autre le dimanche. Après une moyenne de ces deux jours, les deux premiers hommes et les deux premières femmes se voyaient remettre le maillot de l’équipe de France pour participer en septembre prochain les championnats du monde d’escalade à Bercy!

Chez les hommes, nette domination de Mickaël Mawem, premier au classement sur les deux circuits. Il est donc sûr de représenter la France dans quelques mois. Le deuxième sélectionné? Jules Nicouleau Bourles, qui se classe 2ème ce week-end!

Chez les femmes, c’est la jeune Maëlys Agrapart qui prend la tête du classement. Hier, elle était la seule à enchaîner 4 blocs. La voici maintenant assurée de participer aux championnats du monde. À ses côtés on retrouve Marine Thévenet, qui comptabilise le même nombre de points que Maëlys.

Les résultats complets:

Photos: Bertrand Corbon et FFME

À quelques semaines des Championnats du monde de Bercy, qui se dérouleront à Paris du 14 au 18 septembre, lapremière étape de la Coupe du monde de Difficulté 2016 se tiendra à Chamonix Mont-Blanc. Elle sera le premier grand rendez-vous important où tous les favoris auront envie de montrer leur grande forme et leur détermination. Une étape que les grimpeurs aiment, car à Chamonix, l’escalade rime avec passion. Chaque année ce sont entre 20 000 et 25 000 spectateurs qui assistent aux finales ! 

Les meilleurs grimpeurs du monde au pied du Mont-Blanc

En l’absence du prodigieux Adam Ondra (CZE), vainqueur de la Coupe du monde 2015, il faudra compter surl’Autrichien Jakob Schubert qui voudrait bien reprendre son titre, sans oublier l’infatigable Espagnol Ramon Julian Puigblanque, toujours en forme ! Le clan français sera aussi aux avant-postes avec Gautier Supper 2ème au classement général de la Coupe du monde de 2015. Le Chamoniard, Romain Desgranges (5ème mondial en 2015), tentera de réitérer sa belle victoire aux Championnats d’Europe de 2014, ici, devant son public.

Chez les dames, la Slovène Mina Markovic, sera là pour défendre son titre contre la Coréenne Jain Kim et la jeune Autrichienne Jessica Pilz. Sans oublier l’autre Slovène Janja Garnbret qui avait fait grande impression en 2015 sur cemême mur chamoniard. Hélène Janicot, 5ème du classement général et première Française en 2015 tentera d’intégrer le top 3 mondial. 

La Coupe du monde de Vitesse : le public aime !

Sur la place du Mont-Blanc, plus de 10 000 spectateurs assistent à chaque finale de l’épreuve de Vitesse. Un duel qui offre du grand spectacle car le chronomètre y est radical : 5 secondes et 70 centièmes pour le vainqueur de l’étape chamoniarde 2015, Libor Hroza (CZE). Chez les dames on attend de nouveau le bel exploit de la Française Anouck Jaubert qui avait aussi régalé le public en remportant l’épreuve et le titre de Championne d’Europe de Vitesse en 2015 ! 

Listes des sélectionnés sur www.ifsc-climbing.org

Au programme : un festival, des films, des animations ! 

Dimanche 10 juillet 2016 – Place du Mont-Blanc

19h30-20h : projection du film Honnold 3.0

En 2008, l’Amérique découvrait un surdoué de l’escalade. Alex Honnold, 22 ans, venait d’enchaîner dans la même journée deux voies majeures en solo intégral : seul, sans corde, dans les parois parfaitement verticales de l’Ouest américain. Depuis, Alex a tracé sa voie sur les « big walls » du Yosemite, ces « murs » qui frôlent parfois les 1 000 mètres de haut. Au fil des réalisations époustouflantes, servies par des films qui laissent les mains moites, sa notoriété n’a cessé de grandir.

20h-20h15 : Échange et questions entre Alex Honnold et Romain Desgranges

20h15-20h45 : Présentation des athlètes sélectionnés

21h00 : Séance de dédicaces aux Éditions Guérin en présence d’Alex Honnold pour son livre Solo Intégral

Lundi 11 juillet 2016 – Place du Mont-Blanc

10h-15h : Qualification hommes et femmes Coupe du monde de Difficulté

16h00 : Qualification hommes et femmes Coupe du monde de Vitesse

21h00 : Finales Coupe du monde de Vitesse

22h00 : Remise des prix Coupe du monde de Vitesse

Mardi 12 juillet 2015 : Place du Mont-Blanc

10h-12h30 : Demi-finales hommes et femmes Coupe du monde de Difficulté

Dans l’après-midi : Cours de Yoga « spécial grimpe » sur la place du Mont-Blanc. Gratuit et ouvert à tous.

Horaires et infos supplémentaires à venir.

21h-23h : Finales hommes et femmes Coupe du monde de Difficulté

23h : Remise des prix Coupe du monde de Difficulté

Feu d’artifice

Photos: Heiko Wilhelm et Charles Loury

La semaine dernière, l’ancienne compétitrice de haut niveau Caroline Ciavaldini venait à bout de son gros projet du moment, la voie Petit, au Grand Capucin à Chamonix. Il est loin le temps des compétitions, récit!

« Une petite semaine s’est écoulée depuis le sommet.

• Crédit photo: Francisco Taranto

L’infusion Voironnaise

Le premier Training Kamp s’est déroulé à Voiron sur les structures au top niveau du Pays Voironnais (la salle de bloc et de vitesse du Pôle France, celui du gymnase Lafaille et les infrastructures de TSF (ex CREPS).

Des conditions idéales pour préparer la dernière Coupe de France (Briançon) et les Coupes d’Europe jeunes à venir.

Qu’apprendre du haut-niveau?

Les structures du Pôle France, la présence des entraîneurs et des grimpeurs de l’ équipe de France apportent un plus à ces jeunes motivés à accéder à ces groupes d’excellence. Ici tout se mélange, les anciens sourient aux jeunes qui en bavent. Les plus jeunes parviennent à peine à quitter le mode fan. Se faire assurer par Hélène ou s’échauffer à côté de Gautier Supper les transcende, tout simplement.

Les conseils d’ Hélène Janicot ont été utiles et apréciés par la relève. Merci de son soutien à la future génération qui reçoit ça comme des encouragements.

• Crédit photos: Elia Besombes

Comme quoi, ça n’arrive pas qu’aux autres… Grosse frayeur hier pour la talentueuse Ashima Shiraishi, qui a fait une chute de 15 mètres avec un retour au sol dans une salle d’escalade en Géorgie, aux USA. Les conséquences auraient pu être désastreuses, heureusement, l’adolescente s’en sort miraculeusement bien! Elle s’en tire avec seulement quelques douleurs dans le dos et devrait être vite rétablis.

Ashima était en Géorgie pour préparer les championnats américains jeunes de difficulté, qui se dérouleront du 14 au 17 juillet dans cette même salle, Stone Summit. La jeune grimpeuse voulait apprivoiser au plus vite ce mur.
C’est son père, Hisatochi Shiraishi, qui l’assurait lors de l’accident. Ce dernier aurait accidentellement abaissé le levier du Grigri, provoquant le retour au sol de sa fille après 15 mètres de chute libre. Une erreur toute bête qui aurait pu être fatal, malgré l’habitude qu’à ce monsieur à assurer sa fille des dizaines et des dizaines de fois. 

Plus de peur que de mal donc, car Ashima compte bien participer au championnat national dans quelques jours. Après avoir été libérée de l’hôpital, elle retournera grimper à la salle demain pour voir comment elle se sent…

Cette histoire nous prouve encore une fois que l’on n’est jamais assez vigilant. C’est bien la vie d’une personne qu’on tient au bout de la corde…

Source: Rock&Ice

Evolv ?? Ce nom ne vous parle  certainement pas. Un constat qui met en valeur une forme de sectarisme dans notre petit monde de l’escalade.

On en penserait même qu’il n’existe que trois marques importantes (Lasportiva, Five Ten et Scarpa) reléguant tout le reste au rayon des produits exotiques…

Et bien non !! Désolé de vous l’apprendre si froidement, mais le soleil ne tourne pas autour de la terre…

Evolv, c’est américain,  c’est 13 ans d’existence, une vingtaine de modèles au catalogue, une équipe d’athlètes à faire rêver (Chris SHARMA, Paul ROBINSON,  Ashima SHIRAISHI, Steph DAVIS….) et surtout un carton plein aux Etats Unis.

Nous avons testé un modèle historique de la marque, redessiné par M. Chris SHARMA : le Shaman.

Au premier coup d’œil, Evolv semble avoir mis tous les ingrédients pour proposer un produit performant et moderne. Le Shaman est asymétrique, la pointe possède un gros griffé, trois scratchs, et un look général qui nous a séduit.

Après 5 mois d’utilisation, le verdict est sans appel. Ce Shaman est une vraie réussite !!

Le mot d’ordre pour définir ce chausson est « polyvalence » et « accessibilité ». Il sait tout faire et le fait bien.

L’entrée dans le chausson est vraiment simple grâce à une large ouverture. L’intérieur du chausson a vraiment été très soigné. Beaucoup de modèles passent dans nos bureaux et croyez-moi, ce Shaman est un modèle de confort. Les matériaux utilisés sont d’une douceur incroyable et aucune couture ne vient gâcher le tableau. Bravo !

Pour réussir un chausson polyvalent, il faut d’abord bien maîtriser la souplesse de l’ensemble. Il faut que le chausson soit suffisamment rigide en pointe pour être agréable, performant sur de petites prises et en falaise, mais il faut aussi conserver un maximum de souplesse pour avoir un bon niveau de sensations (nécessaires pour faire du bloc, de la salle…) et d’adhérence les pieds à plat. 

Ce Shaman a tout compris. La forme générale n’est pas trop cambrée pour rester accessible au plus grand nombre et pour ne pas martyriser vos pieds. Evolv a misé sur une pointe profilée type « bec » pour assurer un très bon griffé en devers et une poussée sur petite prise bluffante. L’intercalaire utilisé pour maintenir la forme est de bonne qualité et se déforme peu. Le chausson ne souffre pas de l’effet pelle à tarte…

Le talon est lui aussi axé sur l’accessibilité. Profond et bien enveloppant, il donne confiance durant les crochetages sans être trop puissant.

Loin des produits minimalistes, et autres concepts type « chaussette », ce Shaman se veut robuste et confortable. Les habitués des machines de courses seront sûrement un peu déboussolés : neuf, il donne l’impression d’être encombrant… Il faut d’ailleurs un peu de temps pour obtenir un peu de sensations.

La gomme suit la logique. Suffisamment dure pour apporter de la précision sur petites prises mais suffisamment souple pour s’amuser en salle ou en bloc avec un bon niveau d’adhérence. Autre point positif, elle ne s’use pas vite!! 

Quelques remarques :

Le volume général de ce chausson est très généreux et le talon profond. De fait, les pieds très fins n’apprécieront pas ce Shaman.

Le Shaman, comme le reste de la gamme Evolv, est assez dur à trouver dans les shops.

Un peu cher face à la concurrence (katana lace…).

Conclusion:

Le Shaman a donc mis beaucoup d’arguments pour séduire un large public recherchant une paire unique. Performant, très confortable, polyvalent et durable sont les caractéristiques principales de ce modèle. On s’attendait à être bluffé par des performances à la hauteur du King Sharma, mais c’est bien le ratio performance/accessibilité qui nous aura le plus marqué.

Thomas Ferry, préparateur physique en escalade, se lance dans une web série où il nous racontera sa vie de coach, les hauts et les bas, le tout saupoudré d’une grande passion. Voici le premier chapitre ci-dessous. Bonne lecture!

Imposture. Chance.

Deux mots qui ont évolué au fil des années. Deux mots qui n’ont plus du tout la même odeur. Deux mots qui m’inspirent. Car dans une partie de mon cerveau, j’imagine qu’ils parfument certaines zones inaccessibles. Conscience et inconscience. Conscience et non conscience ? Voilà une série de questions passionnantes : que se passe-t-il dans la tête d’un sportif ? Comment se créent les connexions ? Quels mots s’associent entre eux ? Avec quelles images, quels sons, quelles sensations ? Et les émotions dans tout cela ?

Je ne peux répondre à ces interrogations. À vrai dire, j’espère ne jamais pouvoir théoriser totalement pour réussir, suivre et demander d’appliquer, dicter et affirmer. Car en plus d’être imposteur et chanceux, je suis vulnérable. Un entraîneur doit (paraît-il) être solide, inspirer confiance, il doit savoir ce qu’il fait, où il va, et de quelle manière. Est-ce contradictoire ?

Imposteur. Chanceux. Vulnérable. Et si je poursuivais la liste ?

Je m’appelle Thomas Ferry. Je suis entraîneur ou presque. Imposteur parce que je trompe par de fausses apparences. Chanceux parce que certains sportifs que je suis réussissent merveilleusement bien. Vulnérable, car je suis imparfait, et que du même coup je deviens une cible facile. J’ai toujours eu le choix. Accepter ou contrer. Fuir ou faire illusion. Une seule certitude pourtant : j’ai l’entraînement dans la peau. Alors, lorsqu’on m’a proposé d’écrire quelques articles sur l’entraînement, j’ai accepté volontiers, tout en connaissant mes limites, depuis le début. Ou plutôt ma limite : comment tenir pendant des années, sans tourner en rond, en proposant des sujets variés ? Parce que je savais que c’était impossible, je l’ai fait. Un air de déjà vu, n’est-ce pas ? Il manque pourtant un brin de négation dans cette phrase de Mark Twain : « ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait ». Tout est une question de point de vue, et de sujet. J’ignorais qu’il me serait un jour possible d’écrire librement sur l’entraînement. Aujourd’hui, sans même me préoccuper du nombre potentiel de lecteurs, sans aucune barrière (ni dans le contenu ni dans le temps), je vous propose de plonger au cœur de ma vie d’entraîneur. Les chapitres s’écriront au fil des victoires, des apprentissages, des remises en question, des états d’âme, en prenant des exemples réels de mon quotidien. Du grimpeur du lundi soir à celui du mercredi après-midi, du bleausard au falaisiste en passant par le haut niveau, j’écrirai selon mes envies. Les thématiques seront nombreuses, des neurosciences aux tableaux Excel, de la physiologie à la manière de communiquer, entre connaissances et expériences. Il ne s’agit donc pas d’une autobiographie. Je vous présente ceux qui me font vibrer au quotidien, qui m’occupent et me préoccupent. Que vous soyez grimpeur, curieux, ou entraîneur, j’espère à travers ces chapitres vous faire passer d’autres messages que « le gainage c’est comme ça », ou « pour progresser en rési, il faut faire ainsi ».

Pendant de nombreuses années, nous avons grandi avec l’idée que nous perdions des milliers de neurones dans notre cerveau. C’est vrai, et il le faut. Mais ce que nous ignorions, c’est que sous l’influence de pensées, d’images, d’émotions par exemple, il était possible de donner vie à d’autres neurones, et de multiplier leurs synapses. L’olfaction, voilà pourquoi je débutais ce chapitre avec l’odeur de quelques mots, semble jouer un rôle décisif dans cette plasticité, puisque de nouveaux neurones se créent en permanence dans la zone « olfactive » (je résume…) de notre cerveau, avant de migrer (de quelle manière ?) vers d’autres aires corticales. Le calme ou la réflexion par exemple, permettent d’entretenir, voire de démultiplier nos connexions synaptiques. L’écriture d’un journal intime, fortement associée aux émotions, serait pour de nombreux spécialistes du cerveau, un excellent moyen d’améliorer nos connexions, et donc de progresser au quotidien. Est-ce une piste de travail en imagerie mentale ? Souvent nous accordons de l’importance à la vue, au kinesthésique, à l’ouïe. Qu’en est-il de l’olfaction ? Faudra-t-il proposer aux sportifs des odeurs et senteurs avant certaines séances d’imagerie mentale ? Créer un cheminement virtuel vers des aires corticales essentielles ? Nul doute que je me pencherai sur la question dans les prochains mois. C’est tentant. Les neurosciences me passionnent depuis toujours, et ce qu’elles sous-entendent. Je peine à imaginer l’infiniment grand, je fais attention (régulièrement) à choisir mes mots lorsque j’écris, je parle. Non pas pour « faire bien » ou « écrire en bon français », mais pour suggérer des idées, des associations de mots. Si Freud a choisi de se pencher sur l’inconscient et non sur le conscient, c’était sûrement par « facilité ». Qu’est-ce que la conscience ? « Interrogation quasi impossible, dans la mesure où c’est justement notre conscience qui se la pose » (Patrice Van Eersel). Notre cerveau est capable de nous projeter dans les projets les plus fous, de croire et faire croire, de simuler, créer, inspirer, aimer, dynamiser, progresser. L’entraînement, la théorie, les modèles ont leurs limites. À nous, entraîneurs, de trouver les clés pour faire gagner. À nous de permettre aux sportifs d’aller chercher des ressources puissantes et adaptées, inconsciemment ou non.

Pour bien comprendre tous les chapitres qui suivront, je vais maintenant revenir sur ces trois mots à l’odeur si alléchante, pour moi.

Imposture

Environ trois fois par mois (parfois plus…parfois moins…), je me rends dans une salle d’escalade. Un sport « anti-moi », à l’évidence, qui m’a surtout permis à une époque de progresser en montagne. Je grimpe peu, et ce qui me plaît surtout, c’est de sentir le grain du rocher ou de me poser lamentablement sur les gros tapis de la salle, avec comme objectif principal de papoter avec mes amis. Mes vrais amis, ceux qui savent. Car je croise surtout ceux qui ne savent pas, qui me parlent de mon site Internet Prépagrimpe en ignorant que j’en suis l’auteur. Parfois j’entends parler d’un article, et pas toujours positivement d’ailleurs ! On me donne de nombreux conseils, y compris physiques, et je suis loin d’être exemplaire dans mon investissement. Je suis le roi des « on va essayer », « c’est trop dur pour moi » ou autres « bah c’est pas pour moi ». Je ne suis pas un grimpeur. Voilà l’imposture, celle qui m’a questionné à de nombreuses reprises. Dois-je me présenter, m’affirmer, avouer, parler, échanger ? La vérité, au fond de moi, c’est que je suis forcément un peu grimpeur, ayant sorti par exemple quelques blocs dans le 7 à une époque. Alors parlons plutôt de croyance limitante : je ne suis pas fait pour l’escalade. Pas souple. Pas de force. Fragile des doigts. Pour ne citer que ça. Un bon préparateur mental me dirait d’identifier cette croyance, et de la détruire. Sauf qu’elle me plaît finalement assez bien. L’escalade que j’aime ? Grimpouiller, papoter, partir dans de grandes envolées faciles en moyenne montagne.

Et pourtant, je suis tombé amoureux de l’entraînement en escalade (par hasard, mais là n’est pas le sujet). Ce sport m’a donc fait prendre une décision incroyable : tout faire pour m’investir pleinement dans ce milieu. Aujourd’hui, on pourrait y voir cette imposture de taille : comment puis-je préparer à la compétition des sportifs de haut niveau en étant aussi mauvais grimpeur (oui, la période du 7 est révolue et quand bien même elle serait encore d’actualité, le 8 ou 9 manquerait) ? Les uns diront que ce n’est pas le niveau du coach qui compte, alors que d’autres diront que je suis…un imposteur. Éternel débat. Mais l’imposture n’est pas forcément celle que l’on croit, et cette douce odeur que je respire chaque jour me régale. L’imposteur n’est donc pas celui qui entraîne, mais celui qui ne grimpe pas vraiment. Car dans une salle, j’observe en permanence. Des comportements, des visages, des tensions, des réactions, des placements. Et je me désintéresse totalement de ma grimpe, puisque je suis là pour discuter et passer du bon temps, avant tout. Oui, j’ai l’entraînement dans la peau, et désormais mon cerveau fait la nuance. « Imposture » : ce mot a priori péjoratif me rend en réalité plus fort. Discret, secret, idéalement placé dans l’ombre, sans être dérangé. Et croyez-moi, c’est un délice de vivre ce que vivent les grimpeurs de mon niveau. Car si un grimpeur de 9a peine à distinguer le 5c du 6b, je sais le faire.

Chance

Au début, lorsque j’ai commencé (évidemment avec une mauvaise idée de ce que pouvait être l’imposteur que j’étais), je ne cessais de me dire que j’avais de la chance que tel ou tel sportif fasse ce résultat, à ce moment-là. Attention, il ne s’agit pas de dire que c’est la réussite qui a permis aux grimpeurs de réussir, surtout pas, mais de contempler à un instant précis ce qui se passe et de se dire « je suis content que ce résultat tombe sur moi, car ça aurait pu être avec un autre entraîneur ». Parce que bien sûr, quand j’entraîne ou prépare, je ne doute pas des sportifs. Pour moi, ils vont atteindre leurs objectifs de toute façon. Oui, j’ai de la chance, et encore hier, ce dimanche 5 juin 2016, après les championnats de France de difficulté.

À nouveau, il faut aller plus loin, plus intérieurement. La question n’est pas de dire si j’ai ou non de la chance dans ces moments, et encore moins de me défendre ou de me rassurer. Et là, je replonge dans les mots de Sam Sumyk, entraîneur discret de Garbine Muguruza, gagnante ce samedi 4 juin 2016 de Roland Garros face à la tenace Serena Williams. À la question de Nelson Montfort concernant les autres tournois à venir (et donc la possibilité de les gagner), il a répondu de manière très originale. On verra, c’est déjà bien d’avoir gagné celui-là. Pessimisme ? Défaitisme ? De la chance, il en faut forcément un peu pour réussir, pour gagner. La question que tout entraîneur doit se poser, ce n’est pas de savoir s’il a une vraie responsabilité dans une victoire, s’il était là au bon moment ou pas. Non. Deux questions font avancer :

1 Comment avons-nous provoqué cette chance ?

2 Comment allons-nous provoquer la chance ?

Questions sans réponses ? Revenons à la définition de la conscience. Qu’est-ce que la conscience, comment pouvons-nous agir dessus ? On ne peut évidemment rien prévoir, surtout pas les victoires. Mais, là, quelque part, dans notre cerveau, au niveau inconscient, n’y aurait-il pas quelques connexions qui auraient pu faciliter le déroulement de ces moments ? Sam Sumyk savoure. En le regardant, on entrevoit ce qu’il vit à ce moment-là de l’interview. Les futurs tournois ? Ce ne sera pas qu’une question d’entraînement. « Nous avons encore du travail », « on va continuer à s’entraîner durement » on entend si souvent ces mots… plus les années passent, et plus je me détache de ces phrases trop parfaites. Parce que je sais que dans chaque victoire quelque chose nous échappe. C’est ce qui la rend belle. L’important n’est donc pas de comprendre, mais d’explorer le chemin pour y parvenir.

Vulnérabilité

Écrire un article, de manière « conventionnelle » ou non, c’est par exemple faire un état des lieux des connaissances, transmettre des savoirs, donner le pour et le contre, ou orienter vers un angle de vue. Il faut donc de l’expérience et du temps pour faire passer les bons messages. Si l’exercice expose facilement à la critique (surtout que c’est gratuit !), l’auteur peut toujours assumer pleinement ses mots, ses sources, ses opinions. Et à vrai dire, il le faut ! Les lecteurs recherchent souvent la perfection dans un article, plus en terme de contenu que sur la forme. Comment bien s’étirer. L’échauffement parfait. Progresser en gainage. Mieux tenir les prises. Si ces articles sont indispensables, au risque de « tourner en rond » au fil des années (car on trouvera toujours des grimpeurs en plein questionnement sur l’entraînement), ils nous ôtent une part de vulnérabilité pourtant essentielle dans la recherche de la performance. Un entraîneur, à mon avis, ne doit pas trop s’engager sur ces terrains délicats, à la quête d’un contenu maîtrisé, vers le presque parfait. Un entraîneur doit savoir, connaître, appliquer, mesurer, anticiper, c’est en tout cas ce qu’imaginent les gens. C’est ce que pensent certains sportifs aussi, qui n’hésitent d’ailleurs pas à se reposer uniquement sur les planifications.

Alors je crois que j’ai besoin d’être vulnérable, de ne pas tenter d’écrire sur des thématiques isolées, sorties d’un contexte d’entraînement. Trop de certitudes mènent à l’échec. Trop d’incertitudes ne mènent nulle part. Nous voici donc dans un équilibre à trouver. Non, un entraîneur ne doit pas être si fort que cela. Il doit douter, parfois. Il doit se questionner. C’est mon avis, et je constate que cette affirmation, dans un article plus officiel, serait très mal venue.

Ces chapitres laisseront passer une large part de vulnérabilité, à mon sens indispensable pour progresser. Au fil des lignes, vous ne trouverez jamais de recettes miracles, puisque le but n’est pas de dire ce qu’il faut faire, mais de raconter ce qui a été fait, avec parfois des résultats intéressants, et d’autres fois des apprentissages, des découvertes, de la nouveauté, des enseignements. Vous ne pourrez pas appliquer des théories. Mais souvenez-vous de cette citation anonyme sur le bonheur : « ne cherche pas le chemin du bonheur, car le bonheur c’est le chemin ». Association d’idées entre entraînement et bonheur ? Vous verrez. Ne cherchez pas à être l’entraîneur idéal. Il n’est pas au bout du chemin. Levez les yeux, baissez-vous, retournez-vous, écoutez, sentez, ressentez, tout est à votre disposition. Il ne vous reste plus qu’à choisir vos outils, vos mots.

D’ailleurs, ce bonheur, comment vous le représentez-vous mentalement ?

Bienvenue dans mon univers d’entraîneur. Ces fragments de vie ne sont pas inspirés de la réalité : ils sont la réalité. Aux grimpeurs, je vous souhaite de vous écarter de l’entraînement et de l’entraîneur parfaits. Aux entraîneurs, je vous souhaite un joli chemin au présent et des questions au futur (surtout pas l’inverse). Aux curieux, je vous souhaite un bon voyage. Et puis un dernier conseil : il faut savoir accepter. Car accepter, c’est déjà se projeter.

L’entraînement dans la peau, pourquoi ce titre ? Profitez du sentier. Là. Maintenant.

Mickaël et Bassa Mawem – bloqueur et grimpeur de vitesse de l’équipe de France d’escalade – ont été invités à participer à l’adaptation française de TF1 de l’émission américaine Ninja Warrior. La première émission sera diffusée ce soir…

Qu’est ce que Ninja Warrior ? C’est un show de télévision bien connu outre-atlantique dont le principe est simple : des équipes d’athlètes provenant d’horinzons variés doivent franchir une série d’obstacles sans tomber. Et force est de constater qu’à ce petit jeu, les grimpeurs sont parmi les mieux armés des concurrents. Il n’y a qu’à voir les prestations du Franco-canadien Sean McColl – grand spécialiste de l’escalade de difficulté et du bloc – dans une des éditions américaines de l’émission :

https://www.youtube.com/watch?v=lSoyys3XeEM

• Source et infixe: L’équipe

« Nul besoin d’être grimpeur pro ou d’y consacrer tout son temps pour atteindre ce mythique pallier du 7ème degré. » C’est ce que prétend l’auteur (Eric J. Horst) de ce nouvel ouvrage consacré à l’entraînement. Rien de très compliqué me diront certains, mais pas si évident que ça me diront d’autres…

Alors oui, si on regarde les performances que nous relayons sans cesse dans le 8ème ou 9ème degré, on en oublierait presque que ce n’est pas donné à tout le monde! Pire, quand on lit parfois sur le net « Une technique inédite pour réaliser 10 tractions à un bras en 20 minutes » ou encore « Pour progresser en escalade, fais des tractions! »,  on imaginerait presque que c’est simple, et on se demande pourquoi ces méthodes miracles ne fonctionnent pas sur nous…?

Ce nouvel ouvrage « Objectif septième degré » vous propose de structurer votre pratique et votre entrainement selon quelques principes simples. Et nul besoin d’être préparateur physique pour bien comprendre les différentes notions abordées. Alors oui cet ouvrage ne s’adresse pas aux sportifs de haut niveau (ils ont les préparateurs physiques pour ça), mais à tous les grimpeurs désireux de progresser dans leur pratique et de franchir un cap, et plus particulièrement le cap du 7ème degré.

Ce que vous trouverez dans ce nouveau livre dédié à l’entraînement et à la progression:

• Chapitre 1: Le Septième degré c’est possible
• Chapitre 2: Développez rapidement vos compétences
• Chapitre 3: La préparation physique
• Chapitre 4: Gagner la bataille du mental
• Chapitre 5: Grimper votre première 7a (et plus)
• Chapitre 6: Questions fréquentes

Comme vous pouvez le constater, cet ouvrage passe en revue la plupart des thèmes nécessaires à l’entraînement et à la progression en escalade.

En revanche, vous ne trouverez pas une planification de 8 mois avec des séances programmées chaque jour à suivre au pied de la lettre, ce n’est pas le but de l’ouvrage. Ici il est question de vous aider à structurer votre pratique, de vous expliquer par où commencer pour espérer progresser. La théorie est largement abordée avec une vulgarisation de l’entraînement, et quelques exemples pratiques sont également proposés afin de vous donner quelques idées.

Vous trouverez également quelques bonus intéressants pour installer un pan d’entraînement chez soi ou encore pour traiter une blessure à la poulie A2 du doigt.

En résumé, la plupart des sujets sont abordés dans cet ouvrage afin d’augmenter vos connaissances en terme d’entraînement, un bon choix pour ceux qui souhaitent commencer à découvrir les méandres de la performance…

• Pour acheter ce livre au prix de 24€, c’est par ici!

Le Tout à Blocs est la compétition d’escalade sur blocs incontournable de l’été … Il se déroulera du 26 au 30 Juillet 2016 à l’Argentière la Bessée dans les Hautes Alpes. 

Au programme de cette édition: 

• un Open International ( Prize money : 6100 €)
• une Coupe d’Europe Jeunes
• un Micro TAB 
• Un contest Jurassik (pour les Vétérans)

 Nouveauté 2016 : élargissement du prize money aux 5 premiers !!!

Et cette année, les inscriptions se font uniquement en ligne, et c’est ici que ça se passe…

Attention: les inscriptions seront cloturées 5 jours avant le début de chaque compétition. Il ne sera pas possible de s’inscrire sur place pour l’open international, le micro tab et open vétéran.

Le Trophée national poussins-benjamins s’est déroulé le 3 juillet à Saint Genest Malifaux. Retour sur cette incontournable compétition pour les plus jeunes. 

Trois disciplines ? Et bien oui : le TNPB – pour ceux qui ne sont pas encore familiers du format de la compétition – est un classement combiné des trois disciplines de la l’escalade, la vitesse, la difficulté et le bloc. 

Chez les filles, Oriane Bertone (Poussine) et Naile Meignan (Benjamine) survolent la compétition. 

Chez les garçons, ce sont Hugo Palmero (Poussin) et Paul Jenft (Benjamin) qui s’imposent. 

• Article et résultats sur le site de la FFME

Pendant que les lactates se promènent du côté de Flatanger en ce moment, Paul Robinson, en bon bloqueur, est du côté de l’Afrique du sud. 

Et il n’est pas en reste puisqu’il vient de cocher la première ascension de « The Dragon’s Guardian », 8C!  Paul avait découvert ce bloc en 2014, mais la ligne lui semblait impossible à l’époque. Mais après un calage minutieux cette année et pas mal d’essais, il en vient finalement à bout et propose alors 8C. Avis aux répétiteurs!  

Il y a quelques jours, nous vous relations la bonne forme de la légende Japonaise Yuji Hirayama à Flatanger. Et bien son digne successeur, Sachi Amma, n’est pas en reste puisqu’il vient de réaliser « Thor’s Hammer » une longue ligne de 55m, toujours à Flatanger. 

Adam Ondra avait réalisé la première ascension de la voie en 2012, et l’année dernière elle avait été répétée 7 fois! Flatanger serait bel et bien en train de devenir LA destination à la mode pour les grimpeurs à la recherche de voies extrêmes…

• Crédit photo: Eddie Gianelloni

Dans les années 90/2000, Yuji Hirayama était LE japonais surpuissant du moment, la légende Nippone, aussi bien en compétition où il remportait des étapes de coupe du monde ainsi qu’un titre de vice champion du monde, qu’en falaise où il venait à bout de voies bien retords, et souvent rapidement. Après s’être retiré du circuit des compétitions, il s’est consacré pleinement à la falaise avec quelques voies extrêmes et de beaux à-vue, ainsi qu’à l’équipement d’une grande voie à Bornéo à plus de 4000m d’altitude, avec des longueurs jusqu’à 9a+!

Et bien à 47 ans, il garde encore la forme, avec récemment l’enchaînement de « Odin’s Eye », 8c+ à Flatanger (et oui ce n’est pas qu’une falaise de jeune!). 

Samedi soir, c’est devant un public venu une nouvelle fois en masse que se sont déroulées les finales des NG 2016. Des milliers de spectateurs qui apprécient l’escalade et qui poussent les grimpeurs à se transcender sur le plus gros événement outdoor d’Europe.

Après une journée de qualification de plus de 6h le vendredi, c’est avec quelques courbatures et une fine couche de peau sur les doigts que les meilleurs se sont affrontés lors des finales. 3 blocs ouverts pour les hommes et autant pour les femmes, digne d’une finale de coupe du monde! Prise de risque, mouvement engagé et dynamisme sont bel et bien au rendez-vous.

À ce jeu là, Fanny Gibert ne laissera personne la priver de sa deuxième victoire consécutive, elle qui s’était imposée déjà l’année dernière. À ses côtés sur le podium, la belge Chloé Caulier en deuxième place, finalise d’une étape de coupe du monde de bloc cette saison. Enfin, Clémentine Kaiser, championne de France en titre, monte sur la troisième marche du podium.

Chez les hommes, Thomas Caleyron partait en pole position suite à sa première place lors des qualifs. Mais il laisse finalement la victoire à Jernej Kruder, le slovène actuellement dans le top 10 du classement général des coupes du monde. Thomas Caleyron se retrouve donc 2ème, devant Guillaume Glairon-Mondet qui vient compléter ce podium.

Les Naturals Games étaient également l’occasion de tester la nouvelle structure de bloc. En effet, c’est celle-ci qui accueillera les championnats du monde de bloc cette année à Bercy! Résultats plutôt satisfaisants, qui promettent de belles choses…

La fin de saison approche et il faut déjà penser à préparer la suivante.

L’ambiance, forcément estivale, n’est pas au travail acharné et il faut aller la chercher, la motiv’ (souvenez-vous, celle de début de saison !). Alors, comment continuer sa préparation alors que le club est fermé et que tout le monde est en mode vacances ? Seul (à deux) ou en stage ?

Finir sa saison …

Ne pas se relâcher : il reste encore une étape de coupe de France de difficulté à Briançon le 17 et 18 juillet et elle est sélective pour les équipes de France.

Que faire avant la coupe de France de Briançon ?

• « Rési » (travail énergétique ciblé sur les avant-bras). Travailler à une haute intensité et varier les styles.
  • Dans les semaines qui arrivent une ou deux séances de fractionné (par exemple : grimpez une voie max, repos le temps de grimpe et repartir dans une voie).
  • La semaine avant la compétition, garder une ou deux séances à très haute intensité : des essais à vue niveau max à 100 % d’investissement (et en allant toujours en haut des voies (!), même si vous chutez …).
• Continuer à faire au moins une séance de bloc dans la semaine : des séquences intenses avec des blocs très durs. En profiter également pour faire un rappel de coordination et d’équilibre (run and jump, skate, dalle etc….)
• Une petite séquence de vitesse : le plus vite possible dans des voies ou des blocs faciles.
• Une petite séquence prépa physique spécifique (doigts, épaule, abdos/gainages) et cardio.
• Assouplissement : bassin/épaule

Tourner la page : repos et transition

La Coupe de France de Briançon marque la fin de la saison. Il vous faudra alors un temps de pause plus ou moins bref selon vos contraintes et vos motivations. Cette période de transition permet aussi de rebasculer sur le début de saison prochaine et de se concentrer sur la reprise du Bloc.

Que faire : Se reposer.

Se reposer, ça c’est sûr ! puis grimper en se faisant plaisir et sans forcer.

• Prendre 1 semaine complète de récupération (ou plusieurs !).
• A la reprise, chercher le plaisir et non pas spécialement la performance, par exemple en falaise ou site de bloc.
  • Cela vous permettra de faire une pause d’un point de vue mental. En termes de concurrence et de pression, la saison précédente a pu être éprouvante et il faut apprendre à sortir de ce schéma pour en être capable, de temps en temps.
  • La grande variété des sites naturels peut aussi apporter énormément en terme de sensation, de coordination, de technique, … Ce sont aussi de bons supports pour la réorganisation, la lecture, l’anticipation, la visualisation, la mémoration, …

Démarrer la saison prochaine

Enfin, Il va aussi falloir se remettre progressivement à l’entraînement. Pour cela, il est nécessaire de réaliser un travail de fond au début : à base de préparation générale et de travail des points faibles. Il faut aussi se recentrer sur le Bloc (et ce n’est pas contradictoire) et, petit à petit, se réhabituer au mode compét’ (certains aiment ça !).

S’y remettre (doucement mais sûrement, progressivement mais beaucoup)

• une préparation physique générale pour se préparer à encaisser des charges d’entraînement conséquentes tout au long de la nouvelle saison et éviter la blessure.
  • Faire du quantitatif (volume) : beaucoup mais pas dur
  • Circuit training (prépa générale, placement/gainage, équilibre, …)
  • Bloc en complément (force, vitesse, équilibre, coordination, …)
• Identifier une ou plusieurs qualités à développer (points faibles) : c’est le moment d’y remédier
  • Travail technique (en bloc par exemple …)
  • Travail de la force, de la vitesse d’exécution, … (en bloc par exemple)

S’entraîner seul ou trouver un stage ?

En période estivale, s’entraîner seul est fréquemment la solution la plus évidente, la plus logique, la plus simple aussi. A moi la liberté (le jour et l’heure !) et le choix des spots d’entrainement (pan perso, salles, sites de blocs, falaises, …). Le travail de la motivation est primordial. Ici, pas de soutien dans le relâchement. Tout dépend de moi. Donc, « je ne remets jamais au lendemain … »

Des clubs organisent aussi des stages pendant les vacances pour accompagner les plus motivés d’entre vous. Encadrés, ils ajoutent organisation, conseils et échanges, confrontation et saine émulation. Ils vous procurent aussi un retour extérieur et votre investissement est stimulé par le coach et par les autres (adversité, émulation).

Pour la première année, Team K You organise des « Training Kamp ». Ces stages d’entraînement sont destinés à tous grimpeurs ayant un objectif de performance compétitive. Ils sont encadrés par des entraîneurs et une Guest Stars viendra aussi vous donner quelques conseils (Alban Levier, Hélène Janicot, Mathilde Becerra, …).

Pour le mois d’Août, Team K You vous propose de reprendre le bloc en douceur et dans une optique de « reprise et préparation » sur les plus beaux cailloux Français tel que Fontainebleau et Annot.

Au programme : Reprise du bloc sur rocher pour travailler les sensations et surtout du «volume bloc ».

Les entraîneurs TK

Comme chaque année, l’Open International des Natural Games fait son grand retour! Une nouvelle structure de bloc pour accueillir quelques-uns des meilleurs athlètes français et mondiaux.

Les qualifications avaient lieu hier, sous la forme d’un contest de 40 blocs. Chez les hommes, Thomas Caleyron, Manu Cornu et Guillaume Glairon-Mondet réalisent les meilleures performances en sortant 37 blocs. 

Chez les femmes, 4 femmes sont aux coudes à coudes à la première place avec 29 blocs validés: la suissesse Petra Klinder, Julia Chanourdie, Fanny Gibert et la belge Chloé Caulier.

• Voici les résultats complets:

Les finales se dérouleront ce soir, à partir de 22h45!

Mathilde Becerra nous livre un bel article, où elle renoue en quelques sortes avec ses racines en partant à la découverte d’une famille lointaine: cette immense et riche communauté de grimpeurs qui, à travers les générations, sont tous liés et unis par la même passion dévorante.

« Il y a quelques semaines, lors d’une discussion au sujet de la grimpe et de la montagne, on m’a ouvert les yeux… Au fil de la conversation, des noms qui m’étaient alors complètement inconnus commencèrent à sortir : Paul Preuss, Georges Livanos, Reinhold Messner, Walter Bonatti, Pierre Allain, Jean Claude Droyer, et j’en passe. Le fait est que je n’en connaissais aucun. Ceci étant, j’avais quand même une vague idée de qui était Patrick Edlinger…

Alors comment était-il possible qu’une grimpeuse “de haut niveau” comme moi, pourtant complètement passionnée et absorbée par l’escalade, ne sache rien de son histoire et de ses héros ? Comment ai-je pu passer tant d’années à grimper sans même me poser la moindre question sur l’origine de ce sport hors du commun ? »

• L’article complet à lire ici

Même le King s’y met! Eh oui, Chris Sharma s’est décidé à adopter un entraînement structuré avec le maître Espagnol en la matière, Patxi Usobiaga. Pourtant adepte de liberté et d’entraînement « en grimpant », sans planification particulière, le voilà prêt à s’essayer à l’entraînement à la dure. 

Au programme, de la prépa physique essentiellement, mais aussi et surtout une réelle structuration de son entraînement, avec une planification aux petits oignons préparée par Patxi…

L’idée, au delà de progresser encore, est également d’éviter la blessure. Il nous en dira plus dans quelques temps afin de nous faire un retour sur investissement… 

• Source: instagram de Chris Sharma

Blokuhaka est de retour, soyez prêts pour de nouvelles marées riches en émotions ! De l’escalade de bloc, des défis de franchissements, des blocs ultimes, un contest avec prize money de 2000€, des concerts, des slack-lines, du stand-up paddle, du beach art, du land art, des massages et des surprises ! Pour être sure de pouvoir participer à toutes ces activités et au contest, pensez à prendre votre billet…

BLOKUHAKA revient 3 ans après sa première édition avec un programme musclé!

Du 8 au 9 Juillet 2016, des grimpeurs se retrouveront sur le site mythique de Kerlouan, en Bretagne pour découvrir les nouveaux secteurs ouverts par l’équipe d’ouvreurs local.

Plus de 100 passages topographiés pour le rassemblement, sur une carte avec emplacement des blocs et photos distribuée à tous les participants. Depuis le passage débutant (3-4) à l’abominablement difficile pour les experts (8b/c). 

Un contest avec quinze blocs de qualifications pour chaque catégorie et une finale au rythme des marées pour départager les meilleurs grimpeurs. Ainsi que deux Blocs « ULTIMES » à travailler tout au long du festival. 

Grande nouveauté de cette année en partenariat avec la salle The roof située à Brest, un prize money de 2000 euros répartis entre les gagnant(e)s du contest et des blocs ultimes.

L’événement, organisé par L’association Ecogrimp’s et le Chaos Club, se déroulera au début des vacances d’été, les 8 & 9 juillet 2016. 

Au programme, des Bloc des Bloc et encore des Bloc, mais aussi de la waterline de la jumpline! 
Des cours de Yoga seront proposés sur la plage.

+ D’infos sur le site officiel de l’événement ici!

Martin Keller a 38 ans, et il vient tout juste de réaliser son projet (« Highlander » 8C bloc) qu’il travaille depuis 13 ans! Oui Oui 13 ans! On vous explique tout… 

On commence par le commencement, Martin a débuté l’escalade très tardivement, à l’âge de 20 ans. 5 ans plus tard, il découvre « Highlander », un 8C bloc situé en Suisse, pour lequel il voue une véritable obsession depuis 2003. 

Rassurez-vous, le bougre n’en est pas à son coup d’essai puisqu’il avait déjà réalisé en 2012 la première ascension d’un autre 8C à Chironico qui n’a été répété que par Dai Koyamada pour le moment. 

En 2016, Martin a réuni toutes les conditions pour grimper plus souvent en extérieur et perfectionner son entraînement, et cela lui a plutôt réussi! 

Il ne lui reste plus qu’à se dénicher un nouveau projet pour la suite. Ce qu’on pourra retenir, c’est que peu importe l’âge, la volonté est une condition importante à toute réussite…!

• Source: 8a.nu et UKC

Hier se tenait au Cul de chien la première édition du Font & Bleau contest organisé par RedBull et pour lequel nous avions émis quelques réserves. Alors bien entendu Greg Clouzeau est allé vérifier si le site naturel allait en garder des traces et si organisateur et compétiteurs respectaient le cahier des charges transmis par l’Onf tout en profitant du spectacle sportif ! Jacky Godoffe avait commandé du soleil, il l’a eut et rien n’a pu gâcher la fête… 

Nous avions eu quelques jours auparavant connaissance du pointilleux timing mis en place par l’organisation. Un long, très long minuteur de tout le déroulé de la journée du staff qui a débuté bien avant l’arrivée du 1er car et s’est achevée bien après le départ des derniers concurrents. 

Sur le site, le balisage est mis en place sur des panneaux en bois qui seront tous retirer au fur et à mesure qu’ils devenaient inutiles. Au pied des blocs une cinquantaine de crashpads, une trentaine de perches télescopiques et le double de brosses en poils de sangliers, autant de paillassons  sont disposés par les DE (Diplômé d’Etat, un moniteur d’escalade quoi !) responsables de la sécurité et les équipes techniques, sous la houlette du directeur de la compétition, Jacky Godoffe.

Le récit complet à lire sur la TL2B

Dave Graham vient de répéter, la nuit dernière, le bloc ouvert par Jimmy Webb, « Delirium » 8C dans le Colorado. « Delirium » démarre comme « The wheel of Wolvo » (8C), mais la sortie est plus direct et passe par un puissant 8A+. 

Jimmy avait libéré ce bloc en 2013, et la première répétition n’avait pas tardé avec Daniel Woods. Quand à Dave Graham, il lui aura fallut 7 jours de travail répartis sur 3 semaines, le tout entrecoupé d’orages et de pluie…

Prochaine étape pour Dave Graham, l’Afrique du sud, et on devrait donc entendre de nouveau parler de lui prochainement…

• Crédit photo: Diego Montull 
• Source: UKC