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Author Archives: Charles Loury

Interview: Arnaud Pioger, l’un des fondateurs des salles à succès Block’Out

13 Déc

Nous sommes allés à la rencontre d’Arnaud Pioger, l’un des fondateurs des premières salles Block’Out. Aujourd’hui, les salles Block’Out connaissent un grand succès et fleurissent un peu partout en France, mais également à l’international. Arnaud revient avec nous sur cette success-story!

Salut Arnaud ! Peu de gens te connaissent, et pourtant les salles de bloc que tu as fondées (Block’Out) sont elles, largement connues… Peux-tu te présenter en quelques lignes ?

J’ai bientôt 37 ans. J’ai commencé la grimpe en 1998 lorsque je faisais mes études à Fontainebleau. J’ai été enseignant avant de fonder Block’Out avec un ami, Emmanuel Charruau, il y a maintenant 8 ans.

Comment t’est venue l’idée de créer les premières salles Block’Out à Paris?

L’idée est d’abord venue de la pratique puisque nous grimpions tous les deux en forêt à ce moment-là. Il nous arrivait de nous entraîner en salle, et on a vite senti tout le potentiel ludique et sportif de cette activité. On a eu envie de la proposer à tout le monde, tout en donnant aux grimpeurs existants un bel endroit pour progresser.

Avant de lancer le projet, tu as dû étudier ce qui se faisait chez les concurrents, comment as-tu voulu te démarquer ?

Au-delà de la qualité des lieux, et nous l’espérons des ouvertures, nous avons voulu nous démarquer en créant des espaces où on ne faisait pas que grimper, mais dans lesquels on aime aussi à se retrouver autour d’une bière ou d’un bon repas. De cette volonté est né le concept de salles d’escalade-restaurant.

Qu’est-ce qui fait l’essence d’une salle Block’Out aujourd’hui?

De la qualité dans les ouvertures, les espaces et les plats proposés, nous l’espérons. En tous les cas, nous y travaillons.

 

J’imagine que l’objectif est de retrouver le même esprit dans toutes les salles franchisées ?

Oui, en s’appuyant à chaque fois sur la personnalité du « B’O Brother » qui fera que sa salle ne sera identique à aucune autre. Pour prendre une image empruntée à la cuisine, les ingrédients restent les mêmes, l’assaisonnement reste personnel.

Si tu devais convaincre un grimpeur de venir grimper chez B’O, tu lui dirais quoi ?

« La brigade du kiff passe souvent à B’O et tu vas prendre perpète » 

Quand et comment gérez-vous l’ouverture des blocs dans vos salles ?

Nous avons une école d’ouverture qui nous permet de former en interne nos ouvreurs et de les faire ensuite tourner et évoluer sur l’ensemble de nos structures. Nous avons également recours à des ouvreurs extérieurs pour apporter encore plus de diversité.

Il y a peu de temps, on a entendu parler du lancement d’une team B’O, peux-tu nous expliquer de quoi il s’agit, et quels en sont les objectifs ?

Cette team nous permet bien évidemment de porter haut les couleurs et les valeurs de B’O, mais c’est aussi un rêve de gosse que d’avoir une équipe qui nous représente. Nous ne sommes pas dans une simple logique de sponsoring, mais bien dans une démarche d’entraînement où l’on essaie de donner un maximum à nos athlètes afin qu’ils puissent accomplir leur projet sportif : un entraîneur de haut niveau, des conditions d’entraînement que l’on espère optimales, et parfois aussi, du boulot.

 

Aujourd’hui, des salles (et notamment des salles de bloc) fleurissent un peu partout en France, comment expliques-tu cet engouement ? Qu’est-ce qui fait que ça marche ?

Ceci tient pour beaucoup à l’activité elle-même. Le bloc est une pratique formidable qui peut s’adresser vraiment à tout un chacun. Elle ne correspond pas à un effet mode, mais présentait jusqu’ici un déficit d’installations en milieu urbain.

Penses-tu que l’intégration de l’escalade aux JO va encore d’avantage booster les créations de salles dans les prochaines années ?

Probablement, c’est en tous cas une très bonne nouvelle pour la visibilité de notre activité, même si la compétition n’est qu’un aspect de notre pratique.

D’ailleurs, depuis quelques mois, on a l’impression qu’en France c’est la course au titre de la plus grosse salle nationale. Quel est ton point de vue là-dessus?

La taille de l’espace a toujours été quelque chose d’important pour nous afin de pouvoir offrir à nos grimpeurs un terrain de jeu digne de ce nom ; delà à le mettre systématiquement en avant, je ne pense pas que ce soit cela le plus important.

Peux-tu nous parler des prochaines ouvertures Block’Out ? Tu as peut-être un petit scoop à nous annoncer ?

Toulouse pour le premier trimestre 2017, Rouen et Lille pour le 2ème, Montpellier, Nantes et Auckland pour le 3ème, Reims et Sydney viendront ensuite. Pour le scoop, je ne sais pas, j’ai ouï dire que les salles ouvertes cette année en province avaient déjà des fourmis dans les jambes…

 

Quels liens avez vous avec les équipe de France d’escalade ? (il me semble qu’avant les équipes de France venaient régulièrement s’entraîner à Block’Out, qu’en est-il désormais ?)

C’est toujours le cas, ils accèdent librement et gratuitement à l’ensemble de nos espaces. Ils se rassemblent régulièrement chez nous lors de leurs stages. Manu Cornu et Guillaume Glairon Mondet font même partie du Team B’O, mais aussi de notre Staff.

L’accueil de grimpeurs forts de l’équipe de France et/ou du team PG participe à l’image de la salle selon toi ?

Oui, il est important d’être connu et reconnu par ce type de public, qui, je pense, se sent bien à B’O.

Certaines salles jouent beaucoup sur l’accueil d’un public « non grimpeur », en considérant une salle d’escalade comme une salle de fitness ou de crossfit. Quelle est la politique de B’O là-dessus ?

Notre volonté est de nous adresser tout autant au débutant qu’à l’expert. Avant de devenir un grimpeur de l’Equipe de France, un champion a forcément été « non grimpeur » jusqu’à ce qu’il découvre l’escalade. Nous ne sommes pas dans le clivage non grimpeur / grimpeur, mais essayons de faire apprécier nos salles à ces deux types de public.

Un dernier mot à ajouter ?

Nous avons pris pour habitude de nommer les casiers des vestiaires et les blocs de l’ensemble de nos salles. A B’O Toulouse, il y aura un casier « PG » 

La classe! c’est un honneur pour nous!! 

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Résumé de la coupe de France de Chamonix

12 Déc

Cette année, la saison de bloc était composée de 4 étapes de coupe de France: Valence, Chambery, Saint Leu, et la dernière en date qui se déroulait ce week-end, Chamonix.

Pour cette dernière étape, les grimpeurs se sont donc donnés rendez-vous au pied du Mont-Blanc pour en découdre, au sein de la salle d’escalade de l’ENSA plus précisément, là où avaient lieu les coupes de France de difficulté auparavant! 

Côté sportif, voici ce qu’il fallait retenir:

Minimes F/H

Chez les minimes filles, même si ses qualifications n’auront pas été parfaites, la jeune espoir chambérienne Naile Meignan signe une nouvelle victoire sur cette étape, et comptabilise donc au total 4 médailles d’or cette saison. Juste derrière, ses adversaires ne sont pas loin, avec Luce Douady et Lison Gautron qui prennent respectivement la 2ème et 3ème position. Chez les garçons, c’est également un Chambérien qui remporte l’étape et le classement général: Valentin Lecomte. Liam Tricoire, qui était le seul à faire un sans faute en qualif, ne sortira que 2 blocs en finale et terminera à la 4ème place. Sur le podium, on retrouve Noé Moutault en argent et Joshua Fourteau en bronze.

Cadettes / Cadets

Du côté des cadettes, Flavy Cohaut n’aura laissé aucune chance à ses adversaires, en étant la seule à sortir ses 8 blocs de qualifs et 3 blocs de finales. Rien à dire, l’or est mérité, elle était au dessus cette fois-ci! A retenir également, Emma Berger, qui s’était déjà fait remarquer à Chambéry en terminant 2ème, enfonce le clou et nous démontre sa régularité en terminant 3ème cette fois-ci. Enfin, sur la 2ème marche du podium, on retrouve Clotilde Pfister, de Nancy. Chez les cadets, ils seront 3 à atteindre le top des 3 blocs de finale: Emilien Casado, Léo Favot et Léo Ferrera. Tout s’est donc joué au nombre d’essais, et autant vous dire que ça ne s’est pas joué à grand chose! Au final, c’est Emilien qui remportera cette étape, avec 2 essais de zones en moins Léo Favot (2ème ici mais qui remporte tout de même le classement général). Enfin, c’est le chambérien Léo Ferrera qui complétera le podium de Chamonix. 

 

Juniors F/H

Pour les juniors femmes, les qualifs auront été difficiles, avec le meilleur score pour Breanne Robert qui sort 6 blocs sur les 8 proposés. En finale, les blocs sont bien corsés pour les filles, avec un dernier bloc qui restera invaincu et de loin. Et c’est finalement la Lyonnaise Alizé Mariotat qui crée la surprise en étant la seule à sortir les deux premiers blocs. Elle remporte donc cette étape de Chamonix. Elle sera suivie par Breanne Robert, 2ème (et qui remporte largement le général grâce à sa régularité), et Juliette Beer, 3ème. Chez les garçons, surprise et déception pour le vainqueur des étapes de Valence et Chambéry, Théo Ravanello, qui ne prendra pas le départ des finales. Il terminera 7ème de l’étape, mais décroche le titre au général. Du côté des finalistes, aucun ne parviendra à sortir plus d’un bloc. Et à ce petit jeu là, c’est Kilian Chabrier qui s’impose avec  1 bloc en 1 essai et 3 zones en 3 essais. Il est suivi par Tom Gauquelin (2ème), et Jean Alexis Blein (3ème).

Seniors F/H

Chez les femmes, les étapes se suivent mais ne se ressemblent pas. Tandis que Fanny Gibert n’était pas de la partie cette fois-ci, la championne de France en titre, Clementine Kaiser, avait quand à elle fait le déplacement à Chamonix, et ce n’était pas pour faire de la figuration. Elle repart avec l’or sur cette étape avec 3 blocs en 4 essais en finale. Sur le podium, on retrouvera juste derrière Mélanie Gaydier et Camille Faille. A noter la petite déception de Manon Hilly en finale qui ne réalise qu’un seul bloc et termine à la 5ème place de l’étape. Cependant, sa régularité sur la saison lui permet de remporter, et de loin, le classement général. Chez les hommes, c’est une nouvelle fois Thomas Caleyron qui montera sur la plus haute marche du podium, malgré la présence d’autres cadors tels qu’Alban Levier par exemple. En finale, pour déterminer le podium, tout se joue sur le nombre d’essais de zone, et si Thomas Caleyron s’en sort bien, d’autres ne sont pas loin: Mathieu Ternant termine 2ème à un essai de zone de la victoire, et Mickael Mawem complétera le podium. 

Vous savez tout pour le côté sportif de cette étape et du classement général. On regrettera cependant à Chamonix que le spectacle proposé par les ouvreurs et les grimpeurs ne soit pas mieux mis en valeur comme on a pu le voir à Valence ou Chambéry, avec des « shows » sons et lumières. Dommage également de retrouver un tout petit public pour encourager les finales seniors, de ne pas avoir de présentation des grimpeurs avant les finales ou encore de mettre les grimpeurs sur des chaises dos aux blocs en guise d’isolement, on n’est pas fan… Pourtant, la coupe du monde de Cham l’été, ça en jette comme on dit! Les petits plats sont mis dans les grands. Alors on comprend bien qu’on ne peut pas attendre la même chose en coupe de France, mais on attend tout de même tout le savoir faire de Chamonix pour proposer une compétition de grande qualité. Quoiqu’il en soit,  on espère à l’avenir voir se démocratiser pour toutes les coupes de France  de bloc et de diff de véritables spectacles qui attirent le public!

L’avis de Romain Desgranges qui était Chef Ouvreur sur cette compétition:

« Tout le monde croit encore et toujours qu’à Chamonix l’argent coule à flot mais non … la coupe de France existe grâce à une poignée de bénévoles qui s’investissent corps et âmes pendant plus d’ une semaine pour faire exister cet événement. Un show sons et lumières coûte très cher et nous n’avons malheureusement pas le budget pour cela. Nous donnons le maximum de nous pour assurer le côté sportif et offrir une prestation au top pour les grimpeurs et pour le reste on fait avec le temps, l’énergie et les moyens qu’il reste. » 

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CDF de Chamonix: derniers résultats, minimes et seniors

11 Déc

La dernière étape de la coupe de France de bloc vient de s’achever à Chamonix  avec les minimes et les seniors. Découvrez tous les résultats ci-dessous. 

  • Qualifs seniors femmes

 

  • Qualifs seniors hommes

 

  • Finales minimes filles et garçons

 

  • Finales seniors femmes et hommes
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CDF de Chamonix: résultats des finales cadettes, cadets, juniors filles et garçons

10 Déc

La première journée de la coupe de France de Chamonix vient de s’achever avec les finales cadettes, cadets, juniors filles et garçons. Les résultats à découvrir ci-dessous. 

Pour le résumé complet, nous reviendrons en détails sur ce week-end lundi, restez connectés! 

Demain, place aux minimes et seniors. 

  • Les résultats de l’étape de Chamonix:

 

  • Les résultats du général:

 

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CDF de Chamonix: résultats des qualifs cadettes et juniors garçons

10 Déc

La dernière étape de coupe de France de bloc de la saison est lancée à Chamonix. Découvrez ci-desous les premiers résultats des qualifications avec les cadettes et les juniors garçons. 

A suivre cet après midi les cadets et juniors filles, suivi en soirée par les finales cadettes, cadets, juniors filles et garçons,  et demain, place aux minimes et seniors. 

  • Cadettes:

 

  • Juniors garçons:
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Interview: Julia Chanourdie fait le bilan de sa saison!

08 Déc

Après Salomé Romain et Thomas Joannes, on termine notre série d’interview aujourd’hui avec notre athlète PlanetGrimpe, Julia Chanourdie. 

Hello Julia ! Ça y est la saison de compétition s’est achevée à Kranj le week-end dernier, comment as-tu vécu cette fin de saison, pas trop difficile ?

Salut ! Et oui la saison a été longue comme tous les ans, mais je suis restée motivée jusqu’au bout grâce aux résultats que j’ai fait cette année et au style du mur de Kranj qui propose toujours des voies bien physiques comme j’aime. Le fait de participer à la coupe de France de bloc de Chambéry m’a aussi permis de ne pas me détacher des compétitions et de rester dans la course. Malheureusement, je ne suis pas arrivée au top de ma forme sur cette étape, une belle angine m’a fait subir ce weekend. J’ai tout de même réussi à me battre jusqu’au bout dans chacune de mes voies et je suis très heureuse de terminer 9ème de cette dernière étape.

Raconte nous un peu ton année de compétitions ? As-tu atteint tes objectifs ?

J’ai passé une super saison de compétitions avec encore de meilleurs résultats que l’année dernière. J’avais pour objectifs de réaliser plusieurs finales en coupe du monde, et d’y entrer également à Bercy lors des championnats du monde. Mais ce n’est pas tant les résultats qui me satisfont, même si bien entendu ils sont la récompense de mon investissement. Je suis surtout très heureuse de l’évolution de mon état d’esprit et de la maturité de ma grimpe.

Quelles leçons tires-tu de tes échecs et de tes réussites ?

Ma saison internationale a été progressive, les 3 premières étapes ont été très frustrantes, je n’arrivais pas à me détacher du résultat final et ça se ressentait dans ma grimpe. J’ai ensuite réalisé que tout cela était un plaisir, un jeu, j’y ai travaillé chaque jour avant l’étape de Imst, et il y a eu comme un déclic, je me suis laissée grimper. Ensuite, ça a suivi sur toutes les étapes.

As-tu mis de nouvelles stratégies en place cette année?

Cette année je suis allée beaucoup en falaise avant la saison de compétitions, je me suis remis dans un projet (L’avaro 8c+ au Toit de Sarre) et ça m’a fait énormément de bien de revivre ce moment intense du travail, puis de la réalisation de la voie. Cela m’a permis d’être en confiance pour attaquer les compétitions.

Ton papa est aussi ton entraîneur, comment gères-tu en même temps cette relation père-fille et entraîneur-athlète?

C’est une relation que j’adore, nous discutons beaucoup tous les deux, et on ne se cache absolument rien. Cette relation père-fille nous unit encore plus dans nos objectifs d’escalade, tout est plus fort. J’ai confiance en lui à 100%, nous nous connaissons par cœur, lui sait exactement comment doser mes entraînements en fonction de la période, de ma fatigue, il voit sur mon visage quand il me faut du repos, même lorsque que j’insiste pour m’entraîner ! Je ne m’imagine pas avec un autre entraîneur que lui. Il y a eu bien entendu des périodes plus compliquées que d’autres, notamment à l’adolescence, mais nous avons su gérer chacun de notre côté comment faire en sorte que tout se passe bien, et surtout nous avons beaucoup parlé.

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Tu fais partie des grimpeuses de l’équipe de France à faire le plus de falaise, est-ce que ça t’aide à garder le cap ?

Oui, j’aime autant la compétition que la falaise, je grimpe dehors depuis toujours avec ma famille, et c’est important pour moi de changer d’air, de me mettre d’autres projets que les objectifs en compétition, et même au delà des projets, de sortir, être dehors, dans la nature et simplement grimper.

Cette saison tu réalises une finale au championnat du monde de Bercy, raconte nous comment tu as vécu cette compétition mythique et les émotions que tu as ressentie ? Qu’est-ce qu’il te manque encore pour monter sur le podium ?

L’atteinte de la finale à Bercy est sûrement mon meilleur souvenir cette saison. J’étais relâchée tout au long de la compétition et c’est surtout cette grimpe parfaite pendant ma demi-finale que je retiens. Tout s’est bien passé. J’ai pris des risques sans hésitation, j’ai lâché prise, je me suis battue, je suis restée lucide jusqu’au bout. Et tout ça a suscité une émotion incroyable ! De savoir que j’allais me retrouver devant ce super public français à grimper une finale de championnats du monde… Que demander de plus !

Pour monter sur le podium, je pense qu’il me manque une plus grande confiance en moi et en mes capacités. Cette année je n’arrivais pas à m’imaginer en haut des voies en finale. C’était comme si ce n’était pas encore ma place, comme si j’avais peur d’y mettre les pieds. J’ai remarqué que je fonctionnais vraiment par étape, mon chemin est progressif. Même si au fond de moi j’ai très envie d’être sur un podium.

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Bercy a été pour toi un grand moment d’émotions et de plaisir, mais on imagine également des moments plus difficiles à gérer… quel a été pour toi le moment le plus difficile cette année ?

Mon début de saison était difficile. Ca a commencé sur la première étape de coupe du monde à Chamonix, où je pensais être classée 7 ème à l’issue des demi-finales, mais finalement déclassée à la 11 ème place suite à la réclamation d’une équipe adverse. Puis les 2 étapes suivantes se sont enchaînées et malgré de très belles qualifs où je grimpais relâchée, je n’arrivais pas à me détendre en demi-finale. C’était très désagréable de me voir grimper de cette manière en ne sachant pas comment changer cela.

Les JO dans 4 ans à Tokyo, tu y penses ou ça ne t’intéresse pas du tout ?

Bien sûr que j’y pense, et je suis très motivée ! Je compte me mettre à la vitesse cette année. J’ai pu voir ce qu’était un combiné lors des championnats du monde universitaires à Shanghai, et ça m’a bien plu.

Quels sont tes projets pour la saison creuse qui arrive ? De la falaise on imagine… ?

Oui je vais retourner en falaise dès que possible, je suis en ce moment en pause de grimpe, et ça fait du bien.

Ton premier 9a c’est pour bientôt ? Tu as une voie en tête ?

J’ai un projet en 9a en effet dans lequel je suis allée. J’ai fait un repos mais le froid s’est installé. Je compte y retourner au printemps.

Un dernier mot à ajouter ?

Je remercie mes sponsors : La Sportiva, Petzl, Planetgrimpe, Freestone, ClimbOn, Bloctrotters, qui m’accompagnent et m’aident à avancer dans mes projets. Mon club, Chambéry Escalade.
Ma famille, mes amis et tous les gens qui me soutiennent et qui sont à fond derrière moi. Et bien entendu mon papa pour tout l’amour qu’il donne à ma sœur et moi-même pour qu’on puisse s’épanouir pleinement dans notre passion.

  • Crédits photos: R.Fabregue (LaSportiva) / Muriel CP / C.Loury
  • Ses Sponsors:
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Résumé de la seconde étape du Rock Tour à Murmur

08 Déc

Lundi 05/12/2016, 7h00 du matin, le réveil sonne : Harff… J’ai mal partout !

7h10 : Ma douche est un mélange de plaisir et de douleur, entre l’étirement des muscles endoloris et mes petits bobos qui piquent encore. Hey mais j’suis vraiment canon tout de même !

7h25 : Je marche vers la gare et j’ai mal aux fesses ??? Quoi ??? Une compète d’escalade qui fait des courbatures aux fesses, ça n’existe pas ! En plus même si j’ai bu un peu et fait la fête, il n’y a rien d’autre de spécial à remarquer !

7h35 : Ouf je suis dans le train, debout bien sûr mais c’est déjà ça. J’en profite pour faire le point sur mon état physique visiblement déplorable. Moi qui me prends pour un sportif de haut niveau, une force de la nature, un monstre de physique… Comment est-ce possible ?

C’était chouette tout de même samedi !

3h30 de qualif avec 27 blocs, je m’en suis bien tiré, les jaunes et les verts, c’étaient du gâteau mais top pour s’échauffer.

Les bleus, il fallait commencer à grimper, entre les dalles sur volumes, les grosses prises en dévers, la proue en Blozone, la traversée sur la vague métallique. Oui, les bras étaient de sortis ainsi que, les adhérences et les sensations.

Mais bon jusque-là, tout va bien. Les violets, ça commence à piquer. Le réta sur la grosse boule, ça couinait dans les jambes et les poignets. La dalle en « finesse dynamique », humm ça m’a couté des essais, le devers sur prises plates, celle-ci j’ai été fort. Mais bon, la 21 dans le devers !!! Elle m’a bien fait mal, j’en ai tapé des essais. En même temps j’ai vu Monsieur Pascal Gagneux, faire la grimace dedans ! Avec ce crochet de talon plutôt délicat.

OK mon mal de fesses, je dois tenir ça des blocs violets.

Les Roses maintenant ! Bon la petite traversée, elle m’a bien piqué les doigts mais j’ai vaincu ! L’autre m’a fracassée le poignet au décollage mais j’suis sorti Haha ! Au passage merci les filles pour le coaching.

Le rouge ! Hahahaha la blague, j’y suis resté une heure. Juste le temps de voir passer toute la terre ! Bon je ne parle pas de Pascal, Guigui, Mathieu, Baptiste, Yann, Théo ou Cédric, qui ne doivent même plus s’en souvenir ! Non, non je parle de Mél, Maélys, Marine, Justine, ou Camille qui même si elles ont lâché quelques essais, m’ont fait une démonstration, de grâce, de souplesse, de force, de technique. Bref elles m’ont fait rêver et rager en même temps. Seule Sandrine est restée avec moi. Sympa d’ailleurs la jeune réunionnaise ! Ça se trouve j’avais un ticket, j’aurai du prendre son FB avec l’excuse de lui envoyer des photos ! J’suis vraiment naze ! Mais rien à foutre, j’lui ai mis un but ! YESSSSSSSS ! Bon mes maux d’avant-bras et de biceps, c’est à Volx que je les dois.

 

Mais tout ça c’était avant le drame !

Les oranges ! Là franchement, c’est un peu un autre monde. Entre celui ou décoller son pied oblige une ouverture de bassin digne de JCVD dans kickboxer (à 3min42):

et l’autre ou il fallait sortir de l’équipe de France pour réussir (Ca y est je suis amoureux):

 

Bref là mes espoirs de mettre un but à Guigui se sont compétemment envolés, broyés, liquidés, tel un chinchilla dans une fosse à croco… Ce n’est pas encore aujourd’hui que le monde va découvrir mon talent.

Le bloc 27, le noir en Flathold, j’en parle même pas ! Il m’a regardé de haut, en disant : Jeune padawan, retourner t’entrainer tu dois !

Du coup je me suis dirigé vers le bar pour me consoler avec une Biosarde et le Jacuzzi en attendant le grand show des finales.

On commence avec les filles, une équipe qui ne fait pas rire. Enfin surtout pas les ouvreurs. En effet, toute sauf Sandrine, sortent les blocs 1 et 2 à vue et ne font pas le premier pas du bloc 3.

Du coup, il faudra utiliser les résultats des qualifications pour les départager.

Chez les garçons, la bataille fait rage ! Les T-shirt volent et les yeux admiratifs des femmes de la salle, ne laissent aucune chance à mes tentatives de rapprochement de la journée. Je les hais ces mecs !!!

Guillaume met tout le monde d’accord dès le premier bloc en sortant cash le skate. Les autres ne feront que caresser la prise sans la tenir ! Hahaha bande de mini-biceps !

Le bloc 2 est bien physique. 4 Sortent à vue, Yann prendra son temps et travaillera le volume en utilisant ses 3 essais. En même temps, il en a pour son argent. Théo à bout de force le laissera passer. Allé retourne à Nantes et remets ton t-shirt ! Mais il mange quoi pour avoir des muscles comme ça ! J’ai aucune chance de ramener une poulette avec des bestiaux pareils !

Le bloc trois est bien costaud. Seul Baptiste arrivera à sortir au 3e essai. Guillaume semblait bien à l’aise mais fut victime d’une zippette. Mathieu, Cédric, Yann et Théo n’auront pas la force de passer le premier pas dur !

Le podium déesses :                                      

1 Mélanie Sandoz                                              
2 Marine Girardet                                            
3 Justine Taillebois                                          

Le podium des monstres :

1 Guillaume Glairon Mondet
2 Baptiste Binczick
3 Mathieu Bernaud

Après toutes ces démonstrations, j’étais tout émoustillé et en même temps accablé par le niveau de ces mecs !

J’ai pris une bière ou deux avec les potes, demandais quelques orthographes avec 06 en option. Bon n’essayez pas les gars, ça marche pas ! Et finalement, je finis par rentrer chez moi, complétement brocouille comme on dit dans le bouchonnois mais les yeux rêveurs  ! C’est beau tout de même l’escalade. Quand je pense que certains font du poney ou du pingpong…. Hahhahaha… les nazes !

BiiiiiPP ! A me voilà arrivé ! Il était vraiment cool ce we !

Merci à Muriel CP Photo, Sandrine et Lucas pour les photos.

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Venez grimper dans le noir le vendredi 9 Décembre à Climb Up Aix!

07 Déc

Voici le programme d’une soirée originale :

-A 19h : début du Black Out. Toute source de lumière sera occultée. Vous aurez alors l’occasion de braver l’obscurité et de redécouvrir nos voies à l’aide de lumière noire !

-Des voies et blocs éphémères fluos seront créés spécialement pour la soirée !

DRESSCODE de la soirée : FLUO. La meilleure tenue sera récompensée !

Âge minimum 16 ans.
Pour des raisons de sécurité, l’escalade ne se fera qu’en moulinette lors de la soirée (escalade « en tête » interdite).

Les grimpeurs expérimentés (sachant assurer et faire le nœud de 8) et les débutants accompagnés d’un grimpeur expérimenté pourront grimper dans toute la salle.

Les adultes non autonomes en escalade devront être accompagnés par un grimpeur autonome qui les prend sous sa responsabilité.

  • Tarif entrée : tarif habituel soit 13€ ou 11€ en tarif réduit (étudiants). 
  • Carnets d’entrées & abonnements valables.
  • Chaussons & baudriers disponibles en location si besoin.
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Premier 8B bloc pour Mélissa Le Neve à Bleau

07 Déc

La toute jeune retraitée des compétitions, Mélissa Le Neve, profite de son temps libre pour grimper en extérieur. Après un passage dans le Peak District pour un peu de trad, la voici de retour en forêt de fontainebleau. 

Et la forme semble être là puisqu’elle vient à bout de son premier 8B bloc avec « La cicatrice de l’ohm », première répétition féminine du bloc! Et pour la petite histoire, les 8B féminin en forêt se font rares, il s’agirait de la 2ème grimpeuse à atteindre ce niveau à Fontainebleau après Catherine Miquel et « Trafic » (Source: Fanatic Climbing)

Prochaine destination pour Mélissa, le Japon. On vous tiendra au courant de ses aventures. 

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Interview: Thomas Joannes fait le bilan de sa saison!

05 Déc

Suite de nos interviews de nos athlètes PG afin de faire un point sur leur saison internationale. Après Salomé Romain hier, place à Thomas Joannes aujourd’hui. 

Hello Thomas ! Ça y est la saison de compétition s’est achevée à Kranj le week-end dernier, tu ne t’ennuies pas trop maintenant ?

Et oui la saison est déjà terminée… C’est drôle parce qu’à chaque fois j’attends la fin de saison avec impatience pour pouvoir souffler mais à peine 3 jours après, j’ai dejà envie de repartir pour une nouvelle saison !!

Sinon les examens de fin d’année arrivent à grands pas et on ne peut pas dire que je sois hyper en avance concernant les révisions…. la routine quoi !

Comment analyses-tu ta saison de compétitions ? As-tu atteint tes objectifs ? Quelles leçons tires-tu de tes échecs et de tes réussites ?

Pratiquement tous mes objectifs ont été atteints cette année. Je termine dans les 8 premiers du classement général de la coupe du monde, je fais mon premier podium en coupe du monde et je suis devenu vice champion de France.

Seul point noir: les championnats du monde à Bercy où je passe totalement à côté de ma compétition.

Dans chaque échec, il y a quelque chose qui nous fait progresser j’ai appris probablement bien plus dans l’échec que dans le succès.

Je pense avoir une vision plutôt très élitiste de la réussite en compétition. Pour moi il y a le vainqueur et les autres… Autrement dit, tant que je ne gagne pas, j’apprends ! Ce mode de pensée me pousse a toujours me remettre en question et je pense toujours être revenu plus fort après un échec !

As-tu mis de nouvelles stratégies en place cette année ?

Je ne parlerai pas de stratégie mais plutôt de manière d’aborder la saison.

J’essaye chaque année d’être dans une dynamique de progression constante sans tout miser sur un événement ou une seule période de l’année.

Chaque saison est différente et croire que reproduire ce qui a marché les années précédentes est gage de succès est une erreur selon moi.

Une saison de Difficulté c’est 11 mois d’entraînements parsemés de « quelques » compétitions. La plus grande difficulté c’est de rester « focus » pendant ces 11 mois ! Pour ça j’essaye au maximum de faire varier mes entraînements et de me fixer des objectifs intermédiaires tout au long de la saison.

Après on fait les comptes en fin d’année.

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En discutant avec toi, on a parfois l’impression que tu t’entraînes plus ou moins tout seul, tu peux nous expliquer ?

Je ne m’entraîne pas seul mais disons que je suis seul maitre de mes choix en ce qui concerne mon entrainement. Depuis que je suis en catégorie jeune j’ai toujours ressenti le besoin d’une grande autonomie. J’ai besoin de savoir pourquoi je fais les choses et de décider comment je vais les faire !

Mais heureusement les membres du staff France ne sont pas loin et veillent sur mes éventuelles dérapages (genre une séance de traction d’un bras avant une compétition …. ). Il y a aussi mon entraineur depuis mes débuts, Marc Ivorra, qui de par son regard extérieur me permet de prendre un certain recul par rapport à ma pratique.

Toutes ces personnes sont essentielles dans mon équilibre ! Je suis toujours serein car je sais que je suis soutenu et accompagné.

 

D’un regard extérieur on ne se rend pas toujours compte de ce que représente l’entraînement d’un membre de l’équipe de France… Tu peux nous en dire un mot ?

Et bien disons que c’est entre 6 et 12 entraînements par semaine entre Lyon et le pôle France de Voiron .

Très souvent, les gens accordent de l’importance au nombre d’entrainements que tu réalises par semaine… mais en réalité n’importe qui peut aller 12 fois par semaine à la salle faire sa séance de grimpe.

Ce qui change quand tu fais du haut niveau c’est que tu dois être capable d’aller 12 fois à l’entrainement et de donner à chaque fois tout ce que tu as dans le ventre, peu importe la fatigue, peu importe la motivation du moment.

Cette saison tu réalises ton premier podium en coupe du monde, sur l’étape de Villars ! Qu’est-ce qu’il te manque pour être plus régulier ?

Je suis plutôt du genre a y aller « doucement mais sûrement « .

Chaque année est meilleure que la précédente et je suis globalement assez régulier sur l’ensemble de la saison. Je pense qu’il faut juste du temps pour parvenir à rentrer en finale sur chaque compétiton et concourir pour le podium.

Mais patience, j’arrive !

Villars était pour toi, on s’en doute, un super souvenir. Mais on imagine également des moments plus difficiles à gérer… quel a été pour toi le moment le plus difficile à gérer cette année ?

Incontestablement les championats du monde à Bercy ! Franchement la semaine qui a suivi a été vraiment horrible ! Je la voulais cette finale et je m’en suis voulu de ne pas être capable de trouver en moi les ressources pour me surpasser.

Etre compétiteur c’est passer d’un état de plénitude ou tout réussi, à une mort symbolique quand tu fais une contre performance. Mais comme je vous l’ai dis plus haut, je suis toujours revenu plus fort après un échec.

Je vous donne rendez-vous dans 2 ans en Autriche pour le second round ! Et je vous le promets, cette fois-ci je serai prêt !

Les JO dans 4 ans à Tokyo, tu y penses ou ça ne t’intéresse pas du tout ?

Oui ça me motive carrement ! Même si j’avoue qu’en ce moment mon esprit est plus tourné sur mon partiel de physiopathologie de la semaine prochaine.

En fin de saison, on pouvait voir un peu les backstages de l’équipe de France avec des petites vidéos de Gautier Supper, mais forcément, éthique oblige, on ne nous montre pas tout ! Raconte nous une petite anecdote sur la soirée qui a suivi Kranj, on imagine que tous les compétiteurs ont décompressé ?

Ah malheureusement secret professionnel….Bon, la France n’a peut être pas gagné le classement général par équipe mais s’est révélée très performante en phase « décompression » !!!! Qu’est -ce que vous voulez…on ne peut pas être premier partout (et surtout a toutes les heures de la journée).

 

Quels sont tes projets pour la saison creuse qui arrive ?

Révisions, ski, apéro…mais bon , vu la durée de la trêve ( plus que 3 semaines) j’ai pas vraiment le temps de me mettre de grands projets.

Un dernier mot à ajouter ?

Merci à mes partenaires Scarpa et Beal de me soutenir ainsi qu’à toute la TEAM FRANCE pour cette magnifique année passée avec eux.

Je remercie tout particulièrement le club Vertige qui me permet d’accèder à sa structure d’entrainement.

Et enfin merci à vous Planetgrimpe de m’accompagner depuis toutes ces années !

TCHAOO !

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Interview: Salomé Romain revient sur sa saison 2016

04 Déc

Pour clôturer cette année, nous sommes allés à la rencontre de 3 de nos athlètes PG, Salomé Romain, Julia Chanourdie et Thomas Joannes, tous les 3 membres de l’équipe de France difficulté, histoire de faire un point avec eux sur leurs saisons respectives. On démarre cette trilogie avec la Briançonnaise de l’équipe, Salomé Romain!

Hello Salomé ! Ça y est la saison de compétition s’est achevée à Kranj le week-end dernier, tu ne t’ennuies pas trop maintenant ? 
Holà PG :). En effet , me voilà « en vacance » de grimpe ! Ça fait sacrément du bien au corps et à l’esprit. Ma peau des doigts part en lambeaux c’est vraiment trop bizarre. La grimpe me manque déjà, je vais remettre mes chaussons d’ici peu !! En tout cas non je ne m’ennuie pas trop avec la quantité de cours a travailler et tous les copains à voir mes journées (et mes soirées ^^) sont bien remplies … haha.

Comment analyses-tu ta saison de compétitions ? As-tu atteint tes objectifs ? 
Il y a du bien et du moins bien ! Des supers perfs et des échecs ! Des moments de dingues et d’autres un peu durs ! Une vraie saison haute en émotions … et toujours plus de souvenirs dans la tête.
Je n’ai pas atteint tous mes objectifs. Mais tu sais PG … « Les sportifs de haut-niveau sont des éternels insatisfaits ! »

As-tu mis de nouvelles stratégies en place cette année ? 
Avec mes entraîneurs (Corentin Legoff & Marianne Berger) on a essayé de bosser sur mes lacunes, j’ai fais des progrès mais c’est pas encore parfait alors on va continuer encore et encore. Et puis on a de nouvelles pistes pour la prochaine saison … notamment sur la prépa mentale !

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Tu as été plusieurs fois en finale de coupe du monde, que te manque-t-il pour espérer monter sur le podium ? 
Je sors tout juste des catégories jeunes et je progresse chaque année, je suis de plus en plus forte (enfin je crois) … faut pas lâcher …  laisser un peu faire le temps aussi et puis continuer de s’entraîner avec le sourire et la motivation ! Tant que ce que je fais me plaît,  je ne baisserai pas les bras. Je monterai sur les podiums ! Quand ? On verra bien …

Raconte nous ton meilleur souvenir de l’année…
J’ai pas assez de place pour les écrire … #FrenchTeam #DreamTeam

Et le moment le plus difficile ? 
J’hésite entre les séances d’entraînements où tu fais deux dégaines , ou bien les compets (et il y en a pas mal) où tu passes complètement à côté ou encore quand on a failli mourir en se crashant avec l’avion pour partir en Chine.

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Tu es entraînée par Marianne Berger et Corentin LeGoff  (entraîneurs de l’équipe de France), comment se partagent-ils le boulot ?
Coco créé la planif, on doit organiser notre semaine avec en fonction de nos impératifs autres (ex : cours …). Les deux coachs se partagent ensuite le temps de présence sur nos entraînements, un coup l’un , un coup l’autre. C’est très bien comme ça :). On peut aussi ajouter Mike Fuselier qui fait partie du staff de l’équipe de France et qui vient aussi sur certaines de nos séances au pôle.

Un petit mot à leur adresser ?
Ho non on va éviter la séquence nostalgie … Ils savent très bien que je les adore 😉 mais chut …

Comment se passent les compétitions au sein de l’équipe de France ? Bonne ambiance ou rivalité ?  
Je trouve que la cohésion d’équipe a été top sur cette saison ! On a vraiment passé des moments incroyables tous ensemble et ça restera toujours des beaux souvenirs dans ma tête. Après on fait un sport individuel donc évidemment qu’il y a quand même une compétition entre nous, mais je trouve que tout le monde a su gérer ça comme il faut !

Dans 4 ans, l’escalade sera aux JO de Tokyo, cette échéance pourrait-elle devenir un objectif pour toi ? 
Qui ne rêve pas d’une médaille olympique autour du cou ?

Tu te mettrais donc à la vitesse et au bloc?
Oui oui c’est ça … mais je mets déjà 4 secondes à Anouck Jaubert et j’ai le gabarit parfait pour le bloc ! Ce sera easy !

Cette année tu réalises tes 2 premiers 8c en falaise, est-ce que ça représente autant de satisfactions qu’une victoire en compétition? 
Non rien à voir, les émotions que je ressens en compétitions sont 1000 fois plus puissantes ! Mais attention les 8c en falaise ça fait quand même plaisir hein !

Quels sont tes projets pour la saison creuse avant la reprise des compétitions ? 
La saison creuse ne dure pas bien longtemps pour nous, mais je compte bien profiter du temps avec les copains (notamment ceux de mon école d’ergo). Il faut pas oublier de réviser les cours pour les partiels aussi haha. Un peu de moments en famille et puis faire d’autres activités que je n’ai pas trop le temps de pratiquer d’habitude.

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Un dernier mot à ajouter ? 
Merci à tous ceux qui écrivent l’histoire à mes côtés ! Notamment PG, tu sais que je vous adore ♡.

#CoCottePower

 

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Grosses croix pour Dave Graham en Suisse

03 Déc

Ce n’est visiblement pas le froid qui va arrêté l’américain… Actuellement en Suisse (à Vernayaz) avec des conditions très froides, Dave Graham réalise cette semaine 2 grosses performances…

Tout d’abord, il vient à bout de « Pied de biche », un 8B+ ouvert et réalisé par Samuel Ometz, qui n’avait pas connu de répétition jusque là. Et puis comme si ça ne suffisait pas, il ajoute également un nouveau bloc au circuit du coin, un potentiel 8C selon lui! 

Dave continue son séjour en Suisse, et d’autres blocs devraient tomber, on vous tient au courant!

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The XXXmas Father à Vertical Art le jeudi 15 décembre

02 Déc

Communiqué de presse:

The XXXmas Father passe nous voir le jeudi 15 décembre avec dans sa hotte un gros contest comme vous les aimez!!!

Si vous avez été sages cette année les volumes et prises qui sortiront de sa hotte devraient être à la hauteur de votre liste!!!

  • 30 blocs de qualifs, 
  • 3 blocs de finales homme
  • 3 blocs de finales femme.

The XXXmas Father ne se déplace jamais seul. Avec lui son DJ qui balancera du gros son toute la soirée pour vous pousser sur chaque mouv’!

Rendez-vous donc à partir de 18h00 pour les inscriptions.

  • 19h30 début du contest
  • 22h00 fin des qualifs
  • 22h30 finales
  • 23h00 gros son de Noël remixé à la sauce Vertical’ et apéro comme nous savons les faire!!!

Nombreux lots, à remporter offerts par nos partenaires dont on vous parle très prochainement, des défis grimpants et des surprises comme d’hab’!!!

Réservez votre soirée!

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Direction MurMur Pantin samedi 3/12 pour la seconde étape du Rock Tour

01 Déc

Tous au nouvel espace 100% blocs de Pantin. Venez tous profiter de la seconde étape du Rock Tour, avec ses blocs, son bar, son baby et son Jacuzzi.

On vous attend le 3 décembre 2016 avec :

  • Au moins 24 blocs de qualifications de toutes difficultés,
  • De l’escalade, de la bonne humeur et du spectacle,
  • Enfin place à la soirée.

N’oubliez pas votre maillot de bain ! Murmur Pantin est la seule salle avec un Jacuzzi.
A l’occasion du Rock Tour l’équipe d’Ostéo/Masseuse de Murmur sera présente pour vous aider à vous remettre de votre séance.

Pour la première fois, pour répondre à l’affluence de compétiteurs et pour continuer à garantir le plaisir de la grimpe durant les qualifications, nous avons créés une seconde vague. Initialement le nombre de compétiteur était limité à 100 afin que vous n’ayez pas trop de temps d’attente sur chaque bloc.

Ce quota a été atteint le mercredi 30 novembre. Ainsi pour refuser le minimum de grimpeurs, car plus on est de fou plus on grimpe, nous avons décidé d’ouvrir une nouvelle plage de qualification. Elle aura lieu de 14h à 16h45 et sera limitée à 50 grimpeurs.

A 17h, démarrage des qualifications pour la vague « initiale » jusqu’à 20h30.

Les règles:

Lots :

  • Des dizaines de lots par nos partenaires, dont Snap, Madrock, NoGrad, I-BBZ, Béal, 9c+, La Biosarde, le Vieux campeur, Scarpa…
  • Prize Money de 200€ pour la première Femme et le premier Homme.

Le programme :

De 14h à 16h45 :

  • Qualifications vague 1 – 27 blocs et 2h45 de grimpe

De 17h à 20h30 :

  • Qualifications vague 2 – 27 blocs et 3h30 de grimpe

De 20h30 à 21h :

  • Résultats qualifications
  De 21h à 22h :

  • Finale 3 blocs filles + 3 blocs garçons

De 22h à minuit :

  • Podium
  • Soirée
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Quel avenir pour l’escalade en falaise? La FFME nous éclaire…

30 Nov

Vous êtes concerné(e)s par l’escalade en falaise ?
Vous vous demandez qui est responsable des sites de pratique ?
Vous voulez savoir pourquoi cette pratique pourrait être remise en cause ? Vous souhaitez comprendre les actions de la fédération à ce sujet ?
Voici des réponses aux questions que vous vous posez…

La FFME, en vertu de ses statuts a pour objet de favoriser, de défendre et d’organiser la pratique de l’escalade sur tout le territoire national et pour tous les pratiquants dans un souci de développement durable.

Depuis des dizaines d’années, la FFME répond à cette volonté en signant, au travers de ses comités, des conventions d’usage avec les propriétaires de sites naturels qui permettent à tous (licenciés ou non) de pratiquer leur sport favori sur plus de 1000 sites sur le territoire français.

Pour bien comprendre les tenants et aboutissants de cette politique, le rappel ou l’énoncé de quelques notions juridiques simples s’impose :

• Les sites naturels d’escalade appartiennent à des propriétaires privés ou à des propriétaires publics (des collectivités territoriales notamment),

• Leur ouverture au public dépend du bon vouloir de ces propriétaires.

• La loi rend ces propriétaires responsables des dommages causés par les choses (les falaises) dont ils sont présumés avoir la garde (article 1242 al. 1er, anciennement 1384 al. 1er, du code civil),

• Cette responsabilité peut s’appliquer même si le propriétaire ne commet aucune faute.

Il va sans dire que peu de propriétaires de sites d’escalade acceptent naturellement une telle responsabilité. C’est pourquoi, les conventions d’usage impliquent un transfert de la garde du site vers la FFME (si elle ne peut prétendre maîtriser tous les risques, en tout cas elle les connaît mieux). En tant que gestionnaire du site, la FFME endosse donc cette responsabilité « sans faute ».

Cette politique de conventionnement, massive et généreuse, est mise en dif culté par le jugement récent du tribunal de grande instance de Toulouse qui, à la suite d’un grave sinistre survenu sur le site de Vingrau (66) provoqué par une chute d’un bloc sur une cordée, a condamné la FFME à réparer le préjudice subi par les victimes non licenciées à hauteur de 1 200 000 €, sans reconnaitre le caractère de force majeure de l’accident, ni l’acceptation des risques liés à la pratique de l’escalade par les victimes.

L’assurance de Responsabilité Civile de la FFME payée par tous les licenciés, couvrira, bien sûr, les frais engagés, mais ce jugement qui pourrait faire jurisprudence expose la Fédération à une augmentation significative des primes d’assurance, voire à des difficultés pour s’assurer, si des sinistres de même nature et des jugements analogues devaient se reproduire.

La FFME ne peut pas accepter un tel risque qui serait contraire à de saines règles de gestion, et doit donc trouver des solutions qui lui permettent de poursuivre sa mission de développement de l’escalade en site naturel, sans avoir une épée de Damoclès d’ordre juridique, nancier ou assuranciel au-dessus de sa tête.

Le Conseil d’administration a donc décidé le 26/11/2016 d’orienter l’action de la Fédération dans 3 directions pour avancer sur ce dossier :

1. RÉALISER UN INVENTAIRE QUALITATIF DES SITES CONVENTIONNÉS
Redéfinir une politique de gestion impose d’avoir une vision la plus claire possible du périmètre concerné et des caractéristiques de ces sites. C’est pourquoi en complément de l’audit effectué en 2013, sera lancée très prochainement une enquête auprès des comités territoriaux qui permettra de mieux appréhender le facteur risque des sites conventionnés. Cette enquête se voudra rapide et efficace et demandera une pleine adhésion ainsi qu’une forte coopération des comités.

2. LUTTER POUR UNE ÉVOLUTION LEGISLATIVE
L’idée est de faire évoluer la loi en préconisant une exonération légale de la responsabilité « sans faute » des propriétaires de sites naturels qui permettrait d’échapper au caractère implacable de l’article 1242 al. 1er (anciennement 1384 al. 1er) du code civil.
Cette évolution a d’autant plus de sens qu’il existe des cas où les propriétaires d’espaces naturels sont déjà exonérés de cette responsabilité (cas des riverains des cours d’eau non domaniaux ou des propriétaires de terrains grevés par des servitudes).
Plusieurs actions ont été initiées auprès de parlementaires, du CNOSF, du ministère chargé des sports, prochainement de l’association des départements de France pour nous aider dans cette démarche. Nos propos ont été entendus et ont reçu un accueil favorable. Même si ce chemin à parcourir est long, nous entendons le suivre avec patience et détermination.

Cette exonération légale serait de nature à rassurer les propriétaires et favoriserait très certainement une plus large ouverture des sites naturels aux pratiquants sportifs.

Il reste que la Fédération n’échappera pas à la responsabilité en raison des fautes qu’elle pourrait commettre et doit donc rester extrê- mement vigilante sur la qualité de l’équipe- ment et sa maintenance.

3. FAVORISER LA MISE EN ŒUVRE DES COMPÉTENCES DES COLLECTIVITES TERRITORIALES
Le code du sport désigne clairement les dé- partements comme « chef de le » en matière

de développement des sports de nature. Cette compétence est à l’origine de la création des Commissions Départementales des Espaces, Sites et Itinéraires relatifs aux sports de nature (CDESI) et des Plans Départementaux des Es- paces, Sites et Itinéraires relatifs aux sports de nature (PDESI). En toute logique, il appartient
à la collectivité territoriale d’ouvrir les espaces aux pratiquants sportifs en passant elle-même des conventions d’usage avec les propriétaires, notamment pour les espaces, sites et itinéraires qui font l’objet d’une inscription au PDESI. Ce schéma est d’autant plus cohérent que ces entités ne sont pas nécessairement soumises aux mêmes juridictions que la Fédération et peuvent béné cier d’un régime de responsabilité civile pour « faute prouvée » (plus favo- rable que la responsabilité sans faute).

C’est ce retour à la juste affectation des rôles de chacun que nous voulons mettre en œuvre. Il a déjà été expérimenté avec succès, notamment dans le Var. Nous voulons poursuivre les tests dans d’autres départements, pour démontrer le bien-fondé de cette politique et peaufiner nos arguments et supports juridiques avant de généraliser cette démarche.

Ces actions étant décidées, chacun comprendra le souhait de la fédération de ne pas accroitre aujourd’hui son risque de façon inconsidérée. Cela justifie, le gel des nouvelles conventions sur l’ancien format conformément à la décision récente du conseil d’administration. Il restera possible de basculer sur les nouvelles modalités, nous l’espérons, le plus vite possible.

A n d’échanger sur tous ces sujets la fédéra- tion organise à destination de ses comités ter- ritoriaux un colloque le 7 janvier 2017 à Paris. Nous souhaitons aboutir rapidement sur toutes les pistes évoquées et préserver la large pos- sibilité de pratiquer l’escalade en extérieur qui est offerte à tous aujourd’hui. La fédération

est une belle mosaïque de nombreuses activi- tés sous des formes diverses et variées. Cette diversité fait notre force et nous en sommes ers. Nous entendons la faire perdurer.

 

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Le futur format olympique en test à Voiron !

30 Nov

Les 3 et 4 décembre, certaines des fédérations nationales les plus représentatives de la planète grimpe se retrouvent au Pôle France escalade de Voiron. Quatre propositions de phases finales y seront testées en conditions réelles. Objectif : définir à l’issue du processus un format de compétition qui sera soumis à l’Assemblée Générale de l’IFSC à Québec en mars 2017.

A l’origine du « Test Event », il y a eu le Group 7. Ce regroupement est né d’une ambition simple : mettre à profit l’expérience des compétitions internationales des sept nations les plus contributives du paysage de l’escalade mondiale. « Il nous a semblé important de nous mobiliser pour proposer à la communauté de l’escalade la plus belle compétition possible pour les Jeux Olympiques de Tokyo en 2020 », explique Pierre YOU, président de la FFME, une des sept fédérations du Group 7.

Avec celle de l’Autriche, de la Chine, de l’Espagne, de l’Italie, du Japon et de la Russie, la fédération française a décidé de plancher le plus sérieusement possible sur le visage olympique de l’escalade. « C’est un groupe de travail. Pour le constituer, nous avons simplement regardé – dans un souci d’efficacité – quelles fédérations contribuaient le plus – en termes de financements et d’organisations – aux compétitions internationales d’escalade, et dont les présidents étaient présents aux différents moments de la vie de l’IFSC. Nous leur avons proposé de nous (la France et l’Autriche, à l’origine du Group 7, ndlr) rejoindre », poursuit Pierre YOU.

A l’issue des rencontres du Group 7, quatre propositions de phases finales olympiques ont émergé. Quatre propositions que le regroupement a décidé de tester en conditions réelles les 3 et 4 décembre prochains au Pôle France d’escalade à Voiron.
« Quatre délégations seront réunies, avec en plus de la France, celles de l’Autriche, de l’Italie et du Japon », explique Damien YOU, directeur-adjoint de la FFME en charge du haut-niveau. Au total près de 20 compétiteurs éprouveront les quatre scénarios imaginés par le Group 7. Quatre compétitions qui seront filmées et présentées à l’ensemble du Group 7 à l’issue du week-end.

Objectif : définir – à l’issue du processus – une proposition unique de format de phases finales olympiques. Et commencer à penser le mode de sélection des futurs athlètes olympiques. Le tout dans une démarche soutenue par l’IFSC, qui se tient prête à étudier le résultat lors de son Assemblée Générale à Québec (CAN) en mars 2017.

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Retour sur les Centrale Vertical Games

29 Nov

Le dimanche 20 novembre ont eu lieu les Centrale Vertical Games. Cette compétition a attiré plus d’une centaine de grimpeurs dont certains membres de l’équipe de France comme Camille Faille, Morgane Aveline et Romane Grandcoing et de la team Block’Out. Ceux-ci se sont d’abord affronté durant 4h pendant les qualifications sur une quarantaine de blocs très divers : des dalles, des devers : -45°, -30°, -10° et des blocs de coupes du monde. Puis, les 5 meilleurs hommes et les 5 meilleures femmes nous ont offert une finale hors du commun avec des mouvements toujours plus impressionnants et se concluant par la victoire d’Alban Levier et d’Alizée Dufraisse.

Et quelques photos by CentraleNum (une association de Centrale dédiée à la photographie) 

 

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Seb Bouin décote « Salidad del Sol » à 8c+ et se met à la mode du pied nu…

28 Nov

« Salida del sol » est LA voie ultime du petzl rock trip 2004 à Cantobre, qui n’avait pas était libérée lors de l’événement. 
Enzo Oddo réalisait la première quelques années plus tard et proposait un possible 9a. Seb Bouin est plus sceptique sur la cotation et pencherait pour un probable 8c+ avec une méthode bien particulière:

« Un ami (Lucien Martinez) a trouvé une méthode  des plus surprenante. En effet il y a un trou à charger avec le pied gauche dans le crux. Et il s’avère plus facile de le faire avec le gros orteil. Autrement dit, je quitte mon chausson au repos d’avant, pour pouvoir rentrer le gros orteil dans le trou lors de la section dure, et je termine la voie avec un seul pied chaussé… avec cette méthode je propose la cotation de 8c+… »

 

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Anak Verhoeven et Sebastian Halenke remportent la dernière étape de la saison!

28 Nov

Clap de fin pour la saison 2016 avec la dernière étape de coupe du monde de diff qui se déroulait à Kranj ce week-end. Une longue saison, ponctuée par les championnats du monde à Paris Bercy en septembre, qui se termine en laissant la place aux jeunes sur les plus hautes marches du podium…

Chez les femmes, elle est jeune mais n’en est pas à son coup d’essai. La belge Anak Verhoeven termine sa saison par une victoire (la 2ème cette année après Arco), et nous démontre une belle régularité tout au long de l’année. D’ailleurs, au général, ça paye puisqu’elle repart avec la médaille d’argent! Sur la 2ème marche du podium à Kranj, on retrouve la japonaise touche à tout, aussi bien mutante en bloc qu’en diff, j’ai nommé Akiyo Noguchi. Enfin, c’est la jeune slovène Janja Garnbret qui complétera le podium, et qui s’adjuge au passage la victoire au général pour sa première saison complète de coupes du monde! 

Pour info, la tornade slovène c’est: 4 étapes cette année, 2 médailles de bronze, un titre de championne du monde seniors, et les titres de championnes du monde jeunes en bloc et en diff. Que demander de plus? 

Notre seule française au départ des finales, Mathilde Becerra, ne parviendra pas à s’exprimer pleinement et terminera 8ème.

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Chez les hommes, c’est le jeune allemand Sebastian Halenke qui crée la surprise après une saison en demie-teinte pour lui. Il décroche sur cette dernière étape sa première victoire en coupe du monde, et certainement pas la dernière au vu de son niveau physique! Affaire à suivre la prochaine saison… Sur la 2ème marche du podium, on retrouve le local de l’étape et l’homme en forme de la saison, le slovène Domen Skofic. A l’instar de Janja chez les femmes, il signe lui aussi pour la seconde place de l’étape, et en profite ainsi pour décrocher l’or au général. 

Enfin, c’est l’autrichien Jakob Schubert qui complètera le podium de Kranj (3ème), et qui montera sur la seconde marche au général. Notre seul français en lice, Romain Desgranges, passe un peu à côté de sa finale (7ème), mais sa régularité cette saison lui permet d’obtenir le bronze au général, une belle récompense! 

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  • Classement général:

  • Crédit photo: The Circuit Climbing
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Qualifications de l’ultime étape de la saison de difficulté à Kranj

26 Nov

Comme chaque année, c’est à Kranj que se termine la coupe du monde de difficulté, et c’est ce week-end que ça se joue. Une ultime étape pour déterminer le classement final de la coupe du monde 2016. 

Aujourd’hui se déroulaient les qualifications. Du côté des femmes, elles seront 5 à atteindre le top des 2 voies de qualifs. On retrouve donc sans surprise au sommet Janja Garnbret, Mina Markovic, Kim Jaïn, Akiyo Noguchi et Anak Verhoeven. Chez les françaises, c’est Julia Chanourdie qui s’en sort le mieux en se classant 13ème. Elle obtient donc son ticket aux côtés de 2 autres françaises, Mathilde Becerra et Salomé Romain qui prennent respectivement la 22è et 23è position. 

Nolwenn Arc, Nolwen Berthier, Solène Amoros et Hélène Janicot en terminent avec leur compétition, elles ne passeront pas le cap des qualifications. 

Chez les hommes, ils seront 7 à toper leurs 2 voies de qualifs: On retrouve les habitués, ainsi qu’un jeune japonais de 17 ans, Taito Nakagami, tout juste médaillé de bronze sur les championnats du monde espoirs… Chez les français, Romain Desgranges se classe pour le moment 9ème, Thomas Joannes 17ème, Gautier Supper 18ème. Ils seront donc 3 à représenter la France en demie!

Mael Bonzom, Anatole Bosio et Charlie Blein ne passeront pas le tour de qualifs.

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L‘application Vertical-Life arrive en France

26 Nov

Vertical-Life est l’application mobile de référence pour accéder aux topos détaillés de centaines de spots de grimpe (falaise et bloc) à travers l’Europe, et elle est maintenant disponible en français !

Née dans le Sud-Tyrol (ITA), l’application mobile s’est très rapidement développée au cœur de l’Europe, en Italie, en Allemagne et en Autriche. 

L’application faite par et pour les grimpeurs...

Vertical-Life est l’application mobile qui permet aux grimpeurs de localiser et découvrir des milliers de sites d’escalade partout dans le monde. Outil idéal et pratique dans les trips grimpe, Vertical-Life offre une interface simple et intuitive pour les utilisateurs. L’objectif de l’application est de proposer des topo-guides certifiés et détaillés, sans se limiter à la simple localisation du spot d’escalade.

Vertical-Life offre également aux utilisateurs l’opportunité de partager leurs essais ou leur opinion sur les voies. Ils peuvent alors défier leurs amis, établir des classements entre eux et bien plus encore…

« Notre objectif est de rendre l’information sur les sites d’escalade accessible au plus grand nombre, tout en récompensant le travail des ouvreurs, des auteurs et des “animateurs” locaux.. », précise le fondateur de Vertical-Life, Matthias Polig.

… qui respecte les auteurs

En effet, pour les auteurs, éditeurs de topos et ouvreurs, Vertical-Life offre une plateforme simple et efficace pour publier leurs topos. L’équipe Vertical-Life se charge de numériser le guide à partir des éléments envoyés (descriptions, images, topos, cartes, …) et publie le topo-guide dans son intégralité sur l’application Vertical-Life – l’auteur pouvant mettre à jour les informations quand il le souhaite.

Si Vertical-Life permet aux auteurs d’accéder à une communauté de 90,000 grimpeurs dans le monde, l’enjeu est surtout d’être rémunéré pour leur travail. Ainsi quand un utilisateur achète un topo via l’application Vertical-Life, l’auteur est automatiquement rémunéré. Les profits de la vente de l’application sont divisés à parts égales entre Vertical-Life et l’éditeur du topo-guide. 

Les premiers spots français ne devraient pas tarder à faire leur apparition sur l’application et la petite équipe italienne est déjà prête à accueillir les auteurs de topos pour leur présenter toutes les fonctionnalités de la plateforme en exclusivité !

 
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Création du premier Groupe Alpinisme Féminin des Hautes Alpes

25 Nov

Communiqué:

Allez, c’est nouveau, on se motive! C’est le moment de faire passer l’info et ou d’envoyer vos dossiers de candidature! C’est parti pour les sélections du premier groupe départemental d’alpinisme féminin des Hautes Alpes. Vous trouverez dans le document ci-dessous toutes les informations nécessaires (présentation et dossier de candidature). Les sélections se font dans un premier temps sur dossier (à renvoyer avant le 7 décembre) puis lors d’un test le 7 janvier 2017 (lieu à définir). Venez nombreuses on va se régaler! 

 

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Open national de bloc de Mayenne 17 et 18 Décembre 2016

25 Nov

Fort du succès de l’an passé, Le club May’roc et le comité départemental 53 se mobilisent pour vous préparer une nouvelle édition de l’Open National de Bloc de Mayenne.

Comme d’habitude, c’est la dernière compétition avant les fêtes de fin d’année ! Pendant 2 jours, le complexe sportif Mayennais se transformera en un espace de bloc spacieux prêt à accueillir les compétiteurs venus de toute la France pour tenter de remporter l’open 2016.

Toutes les catégories officielles sont conviées pour un weekend d’escalade de qualité. Pour cette nouvelle édition, les organisateurs proposent une finale aux vétérans, en plus des finales seniors.

Programme :
Samedi 17 se sont les minimes, cadets, juniors, garçons et filles, qui auront à en découdre avec les 30 blocs de leur open.
Dimanche 18 se sera au tour des seniors et des vétérans hommes et femmes, d’essayer de se qualifier lors du contest de 30 blocs, pour les finales du soir.

Les inscriptions sont en ligne depuis le 04 novembre et se clôtureront le dimanche 4 décembre à minuit.
Alors n’attendez pas pour vous inscrire sur : http://www.ffme.fr/competition/fiche/4220.html

Les finales se dérouleront le dimanche 18 décembre à Mayenne, de 17h à 19h. L’accès est libre et gratuit.

Plus de renseignement sur le site de la compétition : http://www.escaladeenmayenne.fr

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Interview: Carole Palmier, présidente de Greenspits

21 Nov

Salut Carole, comment vas-tu ?

Ça va plutôt bien car je suis actuellement en vacances en Espagne et c’est parti pour un trip grimpe à muerte !

Allé on commence par le début, tu peux te présenter pour ceux qui ne te connaissent pas ?

Présentement je m’appelle Carole Palmier, putôt tropical comme nom, normal je viens de la Réunion, « 974 represent » ! En fait je suis née là bas mais mes origines sont plutôt la Lozère et l’Allier… moins tropical ! J’ai 29 ans et je grimpe depuis mes 12 ans. Je suis Sage-femme de profession, un métier peu reconnu où l’on se tape 5 ans d’études pas faciles et où l’on a beaucoup de responsabilités. Le salaire ne suit pas vraiment mais j’adore ce métier qui est stimulant et enrichissant à tous les niveaux.

Tu viens de l’île de la Réunion, comment as-tu découvert l’escalade là-bas ?

L’escalade était proposée au collège en option sport et j’ai tout de suite adoré. Grimper partout et dès que possible me définissait déjà étant gamine. J’étais de nature « casse-cou » et aventurière… Avant l’escalade j’ai fait pas mal d’autres activités et notamment de la voile. Je partais déjà sur les compet nationales et internationales avec un groupe de jeunes réunionnais, ce qui a forgé en moi le goût pour le voyage et l’esprit d’équipe.

Quand l’escalade a pris une part plus importante dans ma vie de collégienne, j’ai arrêté la voile pour m’y consacrer pleinement. J’ai rapidement intégré le club « Escalade D’abord » du sud de la Réunion, et j’ai débuté les entrainements et compétitions.

A mon époque, on connaissait les réunionnais pour leurs performances sur les compétitions nationales espoirs, ils étaient très attendus chaque année, tu faisais partie de la troupe ? Quels souvenirs en gardes-tu ?

C’est clair que j’ai commencé l’escalade dans une dynamique de groupe ultra motivante ! En effet je faisais partie de la troupe des Réunionnais qui marchait bien en compet grâce à l’investissement de l’entraineur passionné qu’est Michel Barjolin. Il a su créer une cohésion de groupe qui perdure encore aujourd’hui même si on est à quelques milliers de kilomètres de distance ! J’en garde de très bons souvenirs et cela m’a beaucoup apporté dans la vie en général.

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Tu as donc démarré par l’aspect compétitif de l’escalade, et aujourd’hui on parle de toi pour tes performances en falaise, comment en es-tu arrivé là ?

Oui j’ai complétement changé ma pratique pour diverses raisons :

Tout d’abord, la compétition en catégorie sénior demande tant d’investissement au niveau des entrainements que je ne me sentais pas capable d’assumer cela à côté des études. De plus, après le lycée, s’entraîner seule n’avait pas du tout la même saveur qu’avec un groupe d’amis qui s’entendent super bien. Je crois qu’on a tous été un peu victime de cette émulation de groupe qui s’est éteinte d’un coup. Pour moi l’escalade devait rester un jeu et une source de plaisir.

J’ai repris l’escalade après 2 ans d’arrêt pour le concours de médecine, et grâce à de belles rencontres j’ai orienté ma pratique vers la falaise. J’ai pu grimper avec de réels passionnés qui m’ont transmis le « virus » de la falaise et de l’équipement. Forcément quand on aime son milieu, on partage aussi les valeurs et l’éthique qui va avec. Je souhaite à chacun d’avoir la chance ou la curiosité de goûter à l’essence de notre activité, à ce mode de vie qu’est l’escalade  « outdoor ».

La compétition ne te plaisait plus ?

Clairement la compétition ne me plaisait pas assez, et je n’étais pas suffisamment doué et forte mentalement pour faire une carrière dans le haut niveau en escalade. Au-delà du côté sympathique du voyage en groupe de copains pour aller sur les compétitions, l’échéance du championnat m’animait un peu moins… Je n’ai jamais réussi à vraiment m’exprimer et à gérer la pression. Je n’arrivais pas à retranscrire mon niveau de l’entrainement à la compétition. La compétition a souvent été une frustration pour moi car j’arrivais en finale mais je me hissais rarement sur le podium.

Quel regard as-tu sur les compétitions aujourd’hui ?

Aujourd’hui je ne suis pas trop à la page concernant les compétitions, je ne prends pas le temps de m’y intéresser, donc j’ai des échos via des copains qui suivent ça de près. Le spectacle et l’émulation que cela crée comme récemment à Bercy est plutôt positif. Je suis juste impressionnée par le niveau actuel des compétiteurs !

Notre sport est très riche et il a de multiples facettes, chacun peut y retrouver du plaisir dans ce qui lui correspond le mieux. Je suis satisfaite aujourd’hui d’avoir choisi l’escalade en falaise car cela me permet d’allier le dépassement de soi, la performance, les rencontres, les voyages… De plus, la variété du support et de la gestuelle est assez unique dans la grimpe en falaise. C’est la nature et le rocher qui nous dicte l’itinéraire, pas l’inverse.

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Au delà des performances en falaise, tu es aussi très investie dans la protection et le développement de notre terrain de jeu naturel. Tu as donc crée Greenspits… Peux-tu nous raconter la naissance de ce projet ? Et quel en est le but ?

C’est Antonin Rhodes qui a eu l’idée de créer Greenspits. Antonin est quelqu’un de profondément généreux, qui a donné de son temps et de son argent pour équiper plus de 500 voies dans le sud de le France. Il a toujours œuvré dans l’ombre en tant qu’équipeur passionné, puis s’est posée la problématique du rééquipement et de la maintenance des secteurs: comment gérer le vieillissement des secteurs et éviter les accidents ? Qui pourrait s’en occuper et avec quels moyens ? Comment gérer l’affluence de grimpeurs et les mauvais comportements sur certains sites ?

La fédération semble dépassée par l’ampleur du chantier, et montre un réel désintérêt pour notre terrain de jeu naturel. Greenspits est née avant tout pour se poser les bonnes questions face au climat actuel qui met en jeu la pérennité de l’escalade libre en falaise. Plusieurs pistes de réflexion s’imposent : Pourquoi ne pas sensibiliser les grimpeurs eux-mêmes aux bonnes pratiques et à la sécurité ? Pourquoi ne pas créer un réseau collaboratif entre grimpeurs et équipeurs pour gérer les sites naturels?

Cela fait maintenant 9 mois que nous travaillons pour créer les bases d’une association solide et crédible. Il faudrait s’investir à temps plein au vue des objectifs ! Nous tentons avant tout de nous entourer de personnes aux compétences variées et de former une équipe de passionnés investis pour le futur de l’escalade.

Dans la description de cette asso, on peut y lire « Notre but est de promouvoir l’escalade en milieu naturel en créant un réseau d’acteurs conscients et investis dans leur pratique. » Aujourd’hui, cela semble en contradiction avec toutes les salles qui poussent comme des champignons. Selon toi, les 2 pratiques sont-elles complémentaires ? Comment toucher également ces grimpeurs de salles qui sortent quelques fois en falaise ?

Il est clair que l’escalade est un sport à la mode et en plein essor, mais se cailler en falaise l’hiver et prendre des plombs sur les spits pas toujours reluisants attire moins les foules. Naturellement, la première approche se fait aujourd’hui en majorité en salle. Je trouve cela très bien que l’escalade se démocratise avec l’ouverture de nouvelles salles car c’est un sport vraiment intéressant, qui peut apporter beaucoup sur le plan physique mais aussi psychique, et qui peut se pratiquer toute la vie !

Cependant certaines personnes vont en salle comme ils iraient faire de la muscu, sans aucune culture de la grimpe. Le problème et de savoir faire la transition de la salle à la falaise, et logiquement d’apprendre quelques codes.

Pour moi l’escalade en salle et en falaise peuvent être complémentaires si on sait faire cette transition. L’exemple actuel montre que les meilleurs grimpeurs mondiaux sont plutôt polyvalents.

Il y a dans l’avenir un gros travail à faire pour sensibiliser les jeunes grimpeurs qui souhaitent s’initier à la falaise.

Greenspits est une association qui a pour ambition première de changer les mentalités des grimpeurs. Pour l’instant nous nous adressons plutôt à un public d’initiés, mais pourquoi pas jouer un rôle directement auprès des « sallistes » afin de les informer et de leur transmettre notre passion pour le patrimoine de l’escalade, c’est à dire l’escalade en falaise !

Quels sont les prochains projets / événements pour l’association ?

Le prochain évènement à venir pour l’association est l’assemblée générale, on devrait fixer la date incessamment sous peu. Notre projet le plus « urgent » est de former une équipe afin de se répartir les tâches, pour gérer plus efficacement l’administratif, la communication et répondre aux diverses sollicitations dans les temps ! Nous avons eu beaucoup de mails et témoignages de personnes motivées pour rejoindre l’aventure donc ça devrait prendre une belle tournure dans les mois à venir. Sinon les projets et idées ne manquent pas … On va orchestrer tout ça et présenter un plan pour 2017, on vous tient au courant !

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Allé, parlons un peu Jeux Olympiques, on ne posera pas de question, on te laisse carte blanche pour nous donner un avis sur la récente intégration de l’escalade aux JO de 2020 à Tokyo.

J’ai un avis plutôt mitigé sur l’intégration de l’escalade aux JO. A la fois c’est très positif dans tout ce que cela représente pour la reconnaissance de l’escalade comme un sport et non plus comme un loisir, et des grimpeurs comme des athlètes plutôt que des hippies…. Mais d’un autre côté on s’éloigne de la pratique en falaise qui définit pourtant notre sport. L’escalade a bel et bien commencé sur du caillou, avec la recherche de la difficulté bien sûr mais surtout la quête du sommet ! Pour moi l’escalade est un sport de pleine nature au même titre que le VTT ou le surf … Quand je vois Adam Ondra je m’identifie à lui et je l’admire car il représente notre sport dans sa globalité, j’ai peur que ce ne soit plus le cas avec les nouvelles « générations JO ».

Un point que je trouve scandaleux et injuste est le mur officiel de vitesse qui est à la fois une manne économique pour le fabriquant et une perte de chances pour ceux qui ne peuvent pas s’entraîner dessus…

A juste titre l’olympisme vient en récompense à tant d’investissement de la part des grimpeurs qui sont de réels athlètes, mais la vitesse est pour moi un sport différent et le combiné ne retranscrit pas au grand public ce qu’est réellement l’escalade.

Récemment, les bruits de couloirs disent que la FFME refuse de conventionner de nouvelles falaises, et souhaiterai se désengager progressivement des falaises actuellement conventionnées (problème de responsabilité qui coûte très cher en cas d’accident). Qu’en penses-tu ? As-tu des idées pour solutionner ce problème qui semble très complexe ?

Pour faire la transition, j’ai quand même un petit goût amer car Tokyo c’est une victoire qui cache pourtant une défaite de la FFME concernant la gestion des SNE (sites naturels d’escalade). Les grimpeurs qui payent leur licence comme moi et qui ne font pas de compétition ont l’impression d’être un peu oubliés. Le sujet du déconventionnement des falaises par la FFME est en effet un sujet complexe. Je souhaiterai simplement être informée en tant que licenciée et en tant que grimpeuse ! J’ai l’impression que la FFME ne joue pas la carte de la franchise concernant ces problématiques.

Je n’ai pas envie que l’on arrive à un système à l’américaine où l’on cherche à tout prix un bouc émissaire en cas d’accident. Les idées pour solutionner ce problème sont nombreuses mais pas toujours faciles à appliquer. Encore une fois l’escalade en falaise se rapproche plus de l’alpinisme et ne sera jamais un sport sans risque et aseptisé. Chacun doit prendre conscience de cela et se sentir responsable dans sa pratique.

Je tiens à préciser que Greenspits n’est pas une association « anti fédé » et qu’au contraire nous souhaitons dans l’avenir travailler ensemble en toute transparence pour trouver les meilleures solutions dans le respect des pratiquants falaisistes.

Si tu as un dernier mot à ajouter… ?

Je suis à Margalef au café Vernet donc je dirai… Una cerveza mas con patatas bravas por favor !

Plus sérieusement, restons humbles et respectons-nous en tant que grimpeurs, toute performance est à saluer même si elle ne fait pas partie de notre domaine de compétences. Soyons honnêtes avec nous-mêmes, ce qui apporte vraiment est le don de soi et l’investissement plus que le résultat. Ah oui j’oubliais la règle numéro 1 qui se perd parfois : on paye son coup quand on fait la croix !

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Varier ses entraînements avec le cross-training

15 Nov

Le cross-training (aussi connu sous le terme « cross-fit ») ou « entraînement croisé » était à la base une discipline destinée à améliorer la préparation physique des policiers. Aujourd’hui, le cross-training est devenu un sport à part entière et se révèle efficace pour compléter les entraînements d’athlètes de tous les horizons. Focus sur une activité en plein essor.

En quoi consiste le cross-training ?

Le cross-training invite le pratiquant à réaliser un certain nombre d’exercices en un temps donné. Ces derniers sont différents chaque jour et se basent sur le développement de dix qualités : l’équilibre, l’agilité, la résistance, la précision, la vitesse, la coordination, la flexibilité, la force, la puissance et le cardio. En axant sa pratique sur ces qualités, le sportif augmente ses performances physiques et mentales.

Les séances durent généralement 1h, elles peuvent se faire en groupe (ambiance garantie) ou en salle individuelle avec coach personnel. Si elles sont variées, ludiques et toujours uniques, ces séances de cross-training représentent à chaque fois un nouveau challenge pour le pratiquant qui doit se surpasser en luttant à la fois contre la fatigue et le chronomètre.

Choisir le cross-training pour varier ses entraînements

La plupart des sports d’endurance ne font travailler que certains muscles et/ou le cardio. Il en va de même pour les entraînements de musculation en salle, qui ne visent que quelques muscles bien précis. Le cross-training est une discipline très complète qui permet d’améliorer ses performances tout en se préparant mentalement à la compétition. Pour accroître les capacités respiratoires et l’endurance des sportifs, le cross-training utilise la méthode Metcons (Metabolism and Conditionning, soit le « Conditionnement Métabolique ») ; les participants alternes des exercices cardio (vélo d’appartement, corde à sauter, rameur, etc.) et de la musculation. Les séances se divisent généralement en 3 parties : la technique, la force et le cardio sont abordés en 60 minutes. Il existe par ailleurs différents formats de travail, ce qui offre un maximum de possibilités.

Le cross-training est idéal pour perdre le tissu graisseux au profit de l’acquisition d’un physique athlétique. C’est un sport intense qui ravira les sportifs en quête de challenge et de dépassement de soi.

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