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Author Archives: Charles Loury

David Firnenburg s’offre son premier 8C bloc

27 Déc

On le savait en forme ces derniers temps, avec la réalisation de son second 9a+ le mois dernier (« Modified » dans le Frankenjura). C’est aujourd’hui en bloc qu’il s’affirme avec la réalisation de son premier 8C (8B+?) à Cresciano avec le célèbre « Dreamtime ». Ouvert il y a 18 ans par Fred Nicole, le bloc a connu plusieurs répétitions, dont celles de Jakob Schubert et Jimmy Webb cette année, Jakob étant d’accord avec la décote proposée à 8B+.

David ne se prononce pas sur la cotation est estime le bloc à 8C pour sa part. Quoiqu’il en soit, une super perf pour le jeune allemand qui a pour objectif Tokyo 2020…

 

 

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?”Dreamtime” (8C)? • On an easy Sunday the Christ Child ?came a little bit earlier this year and made David a nice Christmas present ? with a quick ascent of this ultra classic in Cresciano two days ago??? • First official Fb 8C for him. Pretty sweet end of a successful rock climbing season 2018 and a big motivational boost for the kick-off of 2019 ? • We wish you all a merry Christmas with your beloved family and friends ?‍?‍?‍?? • Thanks for spotting and cheering David up the boulder @remo.sommer.7 @swizzybouldering @simoraina and friends ? • ? from the most professional camera woman out there @andrea_kuemin? • #makemovesnowar @sporthilfe @neprosport @frictionlabs @haglofs @scarpaspa @scarpa_de @escaladrome_hannover #davsektionrheinlandköln #frictionlabs #chalkmatters #keepclimbing #noplacetoofar #beattheelements • #climbing #bouldering #klettern #bouldern #rockclimber #arrampicata #escalade #escalar #cresciano #dreamtime #firnenburgbrothers #firnenburg #trainingmotivation #climbingpicturesofinstagram #merrychristmas2018 #letscrush2019

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Critères de sélection en Équipe de France: la douche froide pour les spécialistes

23 Déc

Il y a quelques jours, les nouveaux critères de sélection pour les équipes de France 2019 ont été publiés par la FFME, avec, on ne peut pas le nier, une volonté olympique très forte, qui, à priori ne va pas jouer en la faveur des grimpeurs spécialistes ne souhaitant pas se lancer dans le combiné. Mais, ce n’est pas vraiment une surprise, puisqu’il y a quelques semaines, Pierre-Henry Paillasson nous confiait à ce sujet:

L’escalade sera un sport olympique à Tokyo. On espère qu’il le sera à Paris. Donc oui, l’olympisme est une des priorités de la fédération. Une médaille olympique française serait un atout pour le développement de notre sport en France. Les spécialistes des disciplines et les grimpeurs sélectionnés pour la préparation olympique vont devoir se partager les quotas. Nous allons être contraints de faire des choix. Et ce n’est pas de gaieté de cœur que nous les ferons, soyez-en sûr. Mais en toute logique, la priorité pour cette année 2019 est bien entendue la sélection à Tokyo.

L’enjeu olympique est donc très présent, et cela peut se comprendre, mais où sont les limites? Certaines questions méritent d’être soulevées, nous allons le voir en analysant ces nouveaux critères de sélection 2019.


Rappel des modalités pour se sélectionner sur les Jeux Olympiques

Pour rappel, pour les grimpeurs français, trois compétitions au format combiné permettront de se qualifier pour les Jeux Olympiques (2 femmes et 2 hommes maximum par pays) :
Le Championnat du monde combiné (août/septembre – à confirmer – 2019 au Japon), le tournoi de qualification olympique (novembre 2019 à Tournefeuille) puis le Championnat d’Europe combiné (printemps 2020).

Pour chacune de ces compétitions une phase de qualifications préalables est mise en place par l’IFSC :

Pour les championnats du monde et continental : les places dans chaque discipline seront multipliées pour réaliser un classement combiné permettant de qualifier les 20 meilleurs qui participeront aux épreuves combinées de ces deux rendez-vous.

Pour le tournoi de qualification olympique (TQO) : les 20 meilleurs du classement coupe du monde « Overall » 2019 seront qualifiés à l’issue de la saison de coupe du monde. On comprend donc l’enjeu d’envoyer sur les étapes de coupe du monde les grimpeurs s’inscrivant dans une perspective olympique, afin de leur permettre de participer au TQO et peut-être de décrocher une place pour les JO.


Modalités de sélection pour les équipes de France

Ces dernières années, les sélections étaient faites d’un point de vu très rationnel: si les grimpeurs avaient de bons résultats en compétition et/ou en sélectif, ils pouvaient prétendre à être sélectionné sur les échéances internationales en fonction des quotas disponibles.

Dorénavant, les résultats ne seront plus une notion prioritaire pour les spécialistes d’une discipline qui pourront se voir remplacer par des grimpeurs visant le combiné (qui ne seront pas choisis sur critères de résultats mais au bon vouloir de la commission de sélection) :

« Pour chacune des épreuves les choix de sélections nominatives relatifs à une stratégie de préparation ou de qualification olympique seront prioritaires à toute autre sélection nominative. » 

© coll BlockOut

Exemple des sélections en équipe de France pour les étapes de coupe du monde 2019

Nouveauté cette année, certains grimpeurs seront sélectionnés pour toute la saison (sauf avis contraire de la commission):

« Les grimpeurs ayant réalisé un podium sur une étape de coupe du monde en 2018 sont présélectionnés pour l’ensemble des étapes de coupe du monde 2019 de la discipline où ils ont fait ce résultat : Anouck Jaubert, Bassa Mawem, Romain Desgranges, Victoire Andrier, Fanny Gibert. » 

Vous remarquerez qu’en bloc masculin et diff féminine, aucun grimpeur n’est concerné par ce critère de sélection (logique au regard des résultats 2018).

Vous pourrez voir un peu plus bas dans l’article que d’autres spécialistes sont sélectionnés (Micka Mawem, Manon Hily, …), non pas pour leur spécialité, mais parce qu’ils s’engagent dans un projet olympique. Les autres spécialistes ne souhaitant pas s’investir dans un projet olympique ne pourront donc pas intégrer les équipes de France cette saison, ou tout du moins très difficilement.

Pour les premières étapes de coupe du monde, en plus des grimpeurs cités juste au dessus, d’autres grimpeurs pourraient intégrer le circuit international:

« La commission de sélection proposera les grimpeurs qui pourront participer aux étapes de coupe du monde selon un classement établi en fonction de leur meilleure place dans la discipline concernée parmi :

1. Les 8 premiers sur une étape de coupe du monde en 2018

2. Le meilleur grimpeur du championnat de France 2019 en difficulté et en bloc, le meilleur du sélectif de mars 2019 (voie record et minima pour la vitesse), le cas échéant après ceux déjà sélectionnés au titre de leur résultats internationaux 2018. » 

Si on fait les comptes, très concrètement certains grimpeurs peuvent prétendre à une sélection d’entrée de jeu s’ils ont participé à une finale en 2018. Mais, il y a un mais! N’oubliez pas:

« Pour rappel, sur chacune des épreuves internationales ou européennes (jeunes et seniors), les choix de sélections nominatives relatifs à une stratégie de préparation ou de qualification olympique seront prioritaires à toute autre sélection nominative, y compris celles-ci. » 

Vous l’aurez compris, tout est mis en oeuvre pour favoriser les grimpeurs ayant fait le choix de l’olympisme, au détriment des purs spécialistes d’une discipline, à de rares exceptions près.

Sur proposition de la commission de sélection, voici donc le groupe initial des grimpeurs « olympistes » qui pourront participer aux étapes de coupe du monde (toutes disciplines confondues):

Certes, nous retrouvons des spécialistes dans cette liste: Anouck et Bassa en vitesse par exemple, Micka et Alban en bloc, etc… Mais ce qu’il faut comprendre c’est que ces grimpeurs vont également participer aux disciplines dans laquelle ils ne sont pas spécialistes: Anouck et Bassa, spécialistes de vitesse avant tout, vont par exemple également participer aux épreuves de bloc et donc prendre des places aux éventuels spécialistes. Cet exemple peut évidemment être transposé à toutes les disciplines.

Autre regret, ce groupe initial est sélectionné sans vraiment de critères définis:

« Les grimpeurs seront choisis par la commission de sélection, pour chaque compétition (et non l’ensemble de la saison), parmi ceux ayant eu des résultats significatifs à l’international en 2018 et 2019 dans au moins une discipline ou au championnat de France combiné 2018. Des grimpeurs à fort potentiel identifiés par la commission (jeunes ou seniors) pourront aussi intégrer cette sélection. Le nombre de grimpeurs concernés pourra varier en cours de saison.« 

On imagine cependant que les commissions de sélection se basent tout de même sur certains critères et notamment sur les projets sportifs des grimpeurs. Mais est-ce suffisant, et surtout est-ce équitable? Certes, nous reprochions dans certains de nos articles que les critères ne laissaient pas assez de place à l’humain. Là, nous sommes à l’extrême inverse, un juste milieu serait peut-être préférable…

Pour rappel cette année, les quotas sont de 5 hommes et 5 femmes sur les étapes de coupe du monde (10 sur une étape à domicile). Ce groupe initial ne laisse donc qu’une place chez les femmes pour une éventuelle spécialiste, et chez les hommes ce ne sera clairement pas possible d’intégrer la sélection sauf sur les étapes françaises de Briançon et Chamonix en difficulté.

Mais finalement, quel autre choix a la FFME dans cet objectif olympique? Il n’y a à vrai dire pas tellement d’issue. Le problème majeur étant de se servir des étapes de coupe du monde de spécialistes pour sélectionner des grimpeurs pour le combiné. Ne faudrait-il pas créer un circuit de coupe du monde dédié au combiné? Ou, en attendant les moyens supplémentaires, proposer uniquement certaines étapes de coupe du monde dédiée à la qualification pour le TQO afin de laisser les autres étapes aux spécialistes purs?

Selon nous, l’escalade a désormais 4 disciplines (vitesse, bloc, difficulté et combiné), mais à l’international seulement 3 disciplines  sont réellement présentes sur le circuit de coupe du monde (bloc, diff et vitesse). Si on compare à l’athlétisme par exemple, est-ce que les athlètes du décathlon, combiné de 10 épreuves dont une épreuve de 100m, courent avec les spécialistes du 100m? Évidemment que non…

Pour terminer sur une note positive, si l’on en croit les premières sélections officielles, la FFME fait l’effort de – presque – remplir les quotas (5 femmes et 5 hommes cette année) sur les premières étapes de coupe du monde.

Bref, une année qui ne sera pas simple pour nos spécialistes. Voici d’ailleurs le sentiment de l’un d’eux:

La publication de ces critères, bien que prévisible, est tombée comme un coup de massue pour les spécialistes. En effet, cela crée un gros manque de perspective pour les compétiteurs, et l’on peut quasiment considérer 2019 comme une saison « blanche ». La difficulté et la vitesse ont néanmoins un lot de consolation grâce aux 2 (1 pour la vitesse) coupes du monde en France qui ouvrent 10 places. Dans l’hypothèse fort probable où les 7 « olympistes » masculins participent, il reste 3 places… Malgré tout, il est possible de faire 2 finales sur 2 étapes et ne pas participer aux Championnats du Monde, ce qui est quand même affligeant. Le bloc reste la discipline la plus affecté où il est quasi-impossible de se sélectionner car aucune étape française.

C’est maintenant clair, avec une politique comme celle-ci, l’olympisme dessert l’escalade. Reste maintenant à perfer en falaise et s’entrainer dur pour gagner du niveau cette année en espérant un changement de stratégie pour la saison prochaine !

En attendant… gilets jaunes sur les Coupes de France 😉  !

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Mathilde Becerra revient sur son année mouvementée et ses nouveaux choix de vie

22 Déc

Nous sommes allés à la rencontre de Mathilde Becerra qui nous tire un bilan de son année 2018, tout en nous dévoilant ses prochaines ambitions…

L’année 2018 aura clairement été une année mouvementée…mais super enrichissante!

Effectivement, j’ai pris conscience de beaucoup d’éléments qui m’ont amené à changer ma vision de la vie. Tout a commencé en Juillet au lancement de la saison des Coupes du Monde de difficulté.

Toute l’année j’avais suivi un entraînement acharné – c’est le mot – au sein du pôle France afin de réaliser des performances à l’international. Je ne vivais que pour ça, toute ma vie étant orchestrée autour de ma préparation pour les compétitions. Mais comme par hasard (enfin non, il n’y  pas de hasard), je suis tombée malade dès la première étape ce qui m’a mise au tapis pendant trois semaines. Tant bien que mal j’ai participé au 3 premières Coupes du Monde pour essayer de sauver les meubles et tenter de décrocher une sélection pour la suite…en vain! J’étais exténuée. Tous mes rêves de réussite et objectifs sont partis en fumée, pouf, comme ça!

A partir de là, j’ai pris du recul et j’ai compris que je ne voulais plus de ce mode de vie, après 10 ans en Equipe de France. Le burn-out complet. La compétition et le haut niveau m’avait dégouté. La preuve en est, je ne pouvais plus rien avaler. Des mois et des années de sacrifices pour essayer de rentrer dans des critères de sélection toujours plus élitistes, éventuellement perfer sur une ou deux compétitions qui seraient aussi vite oubliées, et pour quoi au final alors?

Après ça, j’ai arrêté de grimper pendant quelques temps, déjà pour me remettre en forme et retrouver des forces après 3 semaines de lutte contre un sal virus.

J’ai donc eu le temps de réfléchir à ce que je voulais faire de ma vie. La compétition de haut niveau n’avait plus de sens et je n’étais plus du tout épanouie, et ce en fait depuis bien longtemps déjà.

Alors que faire maintenant quand c’était tout ce que j’avais connu ? Et bien au début c’était le vide total. C’était une période douloureuse, où j’ai bien failli arrêter complètement l’escalade et partir vivre une autre vie, le plus loin possible.

Finalement, j’ai pris la décision de quitter le pôle de Voiron et de revenir auprès de mon premier entraîneur Thomas Ferry, avec qui j’avais tissé un lien particulier dès le départ. Le retrouver s’est présenté comme une évidence, un retour aux sources.Et puis petit à petit je suis revenue à l’essentiel, pour réfléchir à ce que j’avais vraiment envie de faire, ce qui me faisait vibrer. Et c’est naturellement que je me suis ainsi tournée vers l’escalade « outdoor ». En commençant par le bloc à Rioupéroux avec les copains, puis ensuite en falaise, puis en grande voie, puis toute autre sortie qui me permettait d’être dans la nature. Cette autre facette de l’escalade m’a ouverte à une nouvelle dimension extraordinaire dont je n’avais aucune idée avant.

Je grimpe maintenant beaucoup moins mais beaucoup mieux puisque je fais tout avec envie. Aujourd’hui je me découvre, je suis mes envies et mes intuitions et je n’ai jamais été aussi en forme et épanouie. J’ai enfin trouvé ma voie!

Je ne tire pas un trait définitif sur la compétition mais ce n’est clairement plus un objectif majeur. A la place, j’ai pleins de rêves et de projets dehors, en bloc, en couenne, en grande voie, et j’espère prochainement en montagne également… affaire à suivre 😉

Je tiens à remercier les personnes incroyables que j’ai rencontré et qui m’ont aidé dans ce cheminement…

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Les modalités de sélection des équipes de France d’escalade 2019

21 Déc

Les modalités de sélection des équipes de France d’escalade pour la saison 2019 ont été adoptées par le Conseil d’Administration de la fédération. Nous vous expliquons ce qui changera la saison prochaine.

Quelques principes nouveaux

L’année 2019 sera une année importante pour la qualification olympique aux Jeux de Tokyo en 2020. Cet objectif guidera en priorité les choix de sélection. Notons en préambule que ces modalités ne concernent pas l’handi-escalade, le calendrier des compétitions n’ayant pas été fixé pour le moment.

Des nouveaux principes ont été mis en place et sont pour l’essentiel la conséquence du chemin de qualification aux Jeux Olympiques de Tokyo établi par l’IFSC. La fédération internationale n’organisera pas de compétition au format combiné (en dehors de celles directement qualificatives pour les JO). Conséquence, les prétendants français à une qualification olympique devront participer aux trois circuits de la Coupe du monde pour espérer figurer en bonne place au classement général combiné (détails ci-dessous) et ainsi espérer participer aux épreuves directement qualificatives (détails ci-dessous). Conséquence, la commission de sélection devra prendre en compte d’autres paramètres que les résultats bruts pour établir ses sélections afin de présenter sur le circuit international les athlètes ayant le plus de chance de participer aux Jeux Olympiques de Tokyo en 2020. C’est aussi, après avoir réfléchi avec le staff des équipes et tenu en compte des besoins des athlètes, l’occasion de revoir certaines de ces modalités, y compris les jeunes pour qui les principes sont globalement les mêmes que ceux présentés pour les seniors.

Rentrons dans le détail (*) :

Le chemin de qualification pour Tokyo

Pour les grimpeurs français, trois compétitions au format combiné permettront de se qualifier pour les Jeux Olympiques (2 femmes et 2 hommes maximum par pays) :
Le Championnat du monde combiné (août/septembre – à confirmer – 2019 au Japon), le tournoi de qualification olympique (novembre 2019 à Tournefeuille) puis le Championnat d’Europe combiné (printemps 2020).

Pour chacune de ces compétitions une phase de qualifications préalables est mise en place par l’IFSC :
Pour les championnats du monde et continental : les places dans chaque discipline seront multipliées pour réaliser un classement combiné permettant de qualifier les 20 meilleurs qui participeront aux épreuves combinées de ces deux rendez-vous.
Pour le tournoi de qualification olympique (TQO) : les 20 meilleurs du classement coupe du monde « Overall » 2019 seront qualifiés à l’issue de la saison de coupe du monde.

La commission de sélection proposera, pour participer aux étapes de la Coupe du monde d’escalade 2019, les grimpeurs qui auront le plus de chance d’intégrer le top 20 du classement coupe du monde « Overall » 2019 et ainsi de se qualifier au Tournoi de qualification olympique de Tournefeuille. La commission proposera, au Championnat du monde 2019 de Tokyo et au Championnat d’Europe 2020, les athlètes ayant le plus de chance de se qualifier et de préparer les J.O.

Une première sélection aura lieu la semaine du 17 décembre 2018 pour identifier les grimpeurs engagés dans la qualification olympique sur les étapes de la Coupe du monde. Ce groupe pourra évoluer en cours de saison.

Priorité sera donnée aux grimpeurs engagés dans la qualification aux Jeux Olympiques. « Être présent au premier rendez-vous olympique de l’histoire de l’escalade est une priorité que nous assumons. Nous l’assumons sportivement bien sûr. Mais nous l’assumons aussi parce qu’y voir un grimpeur porter haut les couleurs de la France serait un levier de développement considérable pour la vie de nos équipes de France, la fédération et la communauté de grimpeurs et de futurs grimpeurs. Bien-sûr, ce n’est pas de gaieté de cœur que nous ferons des arbitrages en défaveur de certaines participations au circuit international. Mais nous devons fonctionner avec les contraintes imposées par le CIO et l’IFSC », précise Pierre-Henri Paillasson, directeur technique national de la FFME.

Les commissions de sélection

Le directeur technique national (DTN) arrête la sélection sur proposition de la commission de sélection composée :
– Du président de la FFME
– Du directeur technique national
– Du directeur des équipes de France
– Des trois entraîneurs nationaux des équipes de France des trois disciplines (bloc, difficulté et vitesse) selon le collectif jeunes ou seniors.

Deux commissions sont rassemblées, une pour les seniors, une pour les jeunes, afin de mieux tenir compte des parcours sportifs des compétiteurs entre les trois disciplines de l’escalade et pour permettre une plus grande collégialité.

Des dates ont été identifiées mais il est possible de réunir des commissions intermédiaires, notamment pour réguler les sélections liées à la qualification olympique en fonction des résultats.

Pour chaque tenue de la commission de sélection, celle-ci :
– Propose les grimpeurs engagés dans la une qualification pour les jeux Olympiques.
– Pour les sélections des sportifs ayant rempli des critères de résultats spécifiques, elle vérifie si leur état de forme, leur comportement au sein du groupe ou leur motivation sont en phase avec un projet de performance. Si tel n’est pas le cas, leur sélection ne sera pas validée.
– Propose éventuellement la sélection de grimpeurs sur la base, par exemple, de choix stratégiques dans une perspective de moyen ou long terme et de leur état de forme.

La commission de sélection a la possibilité de proposer et réguler dans un sens comme dans l’autre au-delà de critères purement mathématiques.

La question de l’accès aux étapes de la Coupe du monde

Dans un courrier envoyé aux fédérations, en attendant la publication du règlement 2019, l’IFSC a indiqué avoir pris de nouvelles décisions en début de mois, en particulier celle de réduire les quotas d’accès à ses compétitions de la Coupe du monde : 5 grimpeurs au lieu de 6 par genre (10 au lieu de 18 pour le pays d’accueil de l’étape) avec pour seuls quotas supplémentaires, les 10 premiers du classement de la Coupe du monde 2018.

Conséquence, peu de places seront disponibles pour les spécialistes compte tenu des quotas IFSC et de la nécessité d’engager des grimpeurs pour la qualification aux JO sur les étapes de de la Coupe du monde, pour accéder au Tournoi de qualification olympique.

Les meilleurs grimpeurs spécialistes (ceux qui ont réalisé un podium en Coupe du monde en 2018) auront malgré tout leur sélection pour toute la saison de Coupe du monde dans leur discipline.

Globalement il y aura deux temps de sélection pour les étapes de la Coupe du monde, avec plus ou moins de places disponibles selon les sélections des grimpeurs engagés dans la qualification olympique.

La question de l’accès au Championnat du monde

En attendant la publication du règlement 2019, l’IFSC a indiqué que le quota serait de 5 grimpeurs par genre avec en plus un quota supplémentaire au titre du combiné.

Les grimpeurs engagés dans la qualification olympique seront prioritaires.

Selon les places disponibles, les grimpeurs ayant fait a minima une 8ème place sur une étape de la Coupe du monde en 2019 avant la date de sélection sont sélectionnables dans leur discipline, avec éventuellement en plus des grimpeurs proposés par la commission.

Championnat d’Europe de difficulté et de vitesse et étape de Coupe d’Europe de bloc

Ces compétitions ne faisant pas partie du chemin de qualification olympique en 2019, elles seront destinées en priorité aux spécialistes, pour leur permettre de se projeter sur des objectifs au niveau européen pour la saison prochaine. « Si se donner toutes les chances de présenter une équipe de France olympique performante à Tokyo est l’objectif affiché par la FFME, il n’est pas question pour autant de ne pas proposer d’objectifs à la mesure des athlètes qui ont fait le choix, tout à fait légitime, de rester concentrés sur leur spécialité », assure Damien You, directeur des équipes de France.

Nous ne savons pas à ce jour si un championnat d’Europe de bloc sera organisé en 2019.

Les jeunes

Les modalités de sélection sont homogènes entre les trois disciplines, tout en tenant compte du calendrier propre à chacune. Elles sont organisées en deux temps.

Des grimpeurs parmi les meilleurs mondiaux ou européens en 2018 seront sélectionnés pour l’ensemble des étapes de la Coupe d’Europe de leur discipline en 2019, voire même les Championnats du monde ou d’Europe pour les meilleurs. Ceci afin qu’ils se concentrent en priorité sur la préparation des principales échéances.

Pour les Championnats du monde jeunes, là aussi l’IFSC a décidé de réduire les quotas d’accès à ces compétitions : 3 au lieu de 4 par genre et par catégorie.

Le Staff

Un seul changement dans l’équipe des entraineurs nationaux : l’arrivée d’Esther Bruckner, ancienne de l’équipe de France de vitesse et détentrice du record du monde, en remplacement de Thomas Dupin, auprès de l’équipe de France jeunes de vitesse.

Laurent Lagarrigue, en complément de l’équipe de France jeunes de bloc, est chargé du suivi transversal des équipes de France jeunes afin de veiller notamment aux parcours sportifs des jeunes.

Pour plus d’information pour chacune des équipes de France, voici les contacts des entraineurs nationaux :

Coordination préparation olympique et EDF de vitesse : Sylvain Chapelle
EDF de difficulté : Cécile Avezou
EDF de bloc : Daniel Dulac
Suivi transversal EDF jeunes et EDF jeunes de bloc : Laurent Lagarrigue
EDF jeunes de difficulté : Corinne Théroux
EDF jeunes de vitesse : Esther Bruckner

(*) : Le document « modalités de sélection des équipes de France d’escalade 2019 » reste la référence.

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« Il s’agit de la voie la plus dure que j’ai pu réaliser » – Iker Pou

21 Déc

Iker Pou fait parti de ces grimpeurs acharnés qui vivent pour l’escalade. Du haut de ses 41 ans, il continue de repousser ses limites et vient de libérer son projet extrême à Margalef, « Artaburu », dans un énorme dévers! Pour la cotation, Iker ne se prononce pas, mais nous fait savoir qu’il s’agit de la voie la plus dure qu’il ait réalisé. Avec déjà quatre 9a+ et huit 9a à son actif (dont le célébrissime « Action directe »), on pourrait facilement imaginer une cotation proche du 9b pour cette nouvelle coche, d’autant que lorsqu’on connaît un peu le grimpeur, ce n’est pas le genre à surcoter…

Mais restons prudents, et attendons les prochains répétiteurs qui permettront d’ajuster plus finement la cotation.

J’avais un rêve, et finalement il s’est réalisé! Je n’arrive toujours pas à y croire! C’est le plus gros combat physique et mental auquel je me suis confronté en escalade, la voie la plus dure que j’ai pu réaliser dans ma carrière.

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Mise en place d’un quota d’accès aux coupes de France: un bien ou un mal ?

19 Déc

Alors que de nouvelles règles d’accès aux coupes de France ont été mise en place pour cette saison, François Peraldi, membre du bureau du club Mineral Spirit (Valence), fait un premier bilan après la dernière étape de bloc chez les espoirs qui se déroulait à Chamonix.

La saison des coupes de France de bloc jeunes a connu son épilogue à Chamonix courant décembre après avoir débuté à Valence au mois d’octobre. Entre les deux, seule l’étape de St Leu a eu lieu !

Éventuellement, on pourrait disserter sur ce trop petit nombre d’étapes et en fin de compte sur la fragilité de ce circuit. La faute à qui ? Pas assez de structures pouvant accueillir une coupe de France ? Une frilosité des organisateurs ? Un manque d’accompagnement de la fédération ? Peut-être un peu de tout cela !

Cependant, la saison 2019 n’a pas été seulement marquée par le nombre restreint d’étapes. Le grand changement est surtout venu de la mise en place d’un quota d’accès aux coupes de France. Alors ces quotas, un bien ou un mal ?

Compte tenu de ma casquette d’organisateur de la coupe de France de Valence, mon premier réflexe a été  une certaine irritation. Non pas que l’accès aux coupes de France ne doive pas être régulé mais plutôt parce que lorsque nous avions proposé notre candidature, les règles étaient différentes et donc le modèle économique également. Il a donc fallu faire contre mauvaise fortune bon cœur et modifier une partie de l’organisation dans un délai assez court. Nos choix se sont portés sur une suppression du décorum de la compétition (exit l’éclairage et la sonorisation pro que nous avions les années antérieures) et sur diverses dépenses annexes. Par contre, nous avons souhaité conserver le même nombre d’ouvreurs et de journée d’ouverture et cela malgré le fait que nous n’avions une catégorie de moins à ouvrir, les seniors.  Le but étant de se recentrer uniquement sur l’aspect sportif des choses. Force est quand même de constater que du coté de l’organisation, un nombre moindre de compétiteurs permet d’assurer une sécurité et un confort pour les athlètes bien supérieurs aux éditions antérieures.

Du coté des entraîneurs du club, ces quotas ont plutôt bien été accueillis car ils répondent justement à ce besoin de qualité que se doit d’offrir une coupe de France. Des ouvertures plus pertinentes où tous les blocs ont un intérêt sportif, un meilleur coaching des athlètes grâce à une circulation entre les blocs plus faciles, des temps d’attente moins longs ! Bref, tout ce que le championnat de France de Brest n’avait pu offrir ! Il y a là une vraie avancée.

Malheureusement, le modèle n’est à ce jour pas parfait. Parmi les reproches que l’on peut lui faire, il semble que le principal soit la difficulté pour un jeune ne figurant pas dans les 110 premiers de sa catégorie d’intégrer cette liste. Certes, ce n’est pas impossible mais cela dépend quand même du circuit de compétition hors coupe de France qui sera proposé  à ce jeune. Force est de constater qu’actuellement ces circuits régionaux n’existent pas partout et que leurs attractivités sportives ne sont pas forcément évidentes. En deux mots, un jeune peut gagner des compétitions de niveau régional sans pour autant que cela puisse lui permettre d’intégrer les 110. La balle est dans le camp des ligues qui devront, si elles souhaitent voir leurs jeunes évoluer en coupe de France, proposer un circuit attractif !

A l’issue de cette première saison, un constat peut également être fait concernant la participation. Hormis la catégorie des cadets, les quotas n’ont pas été remplis. Cela est relativement logique pour les juniors mais on peut se poser la question pour les minimes. En moyenne ces derniers auront été une cinquantaine pour 70 places ouvertes alors que les saisons antérieures, ils étaient aussi nombreux que les cadets. Cela est peut-être dû au très petit nombre de minime 1 qui peuvent s’inscrire. En effet, seuls les minimes 1 ayant participé au championnat de France benjamins de l’année antérieure peuvent prétendre à participer aux coupes de France. Le problème est que cela ne concerne qu’environ 35 jeunes chez les garçons et chez les filles. Ce chiffre semble donc insuffisant pour alimenter le circuit et il faudrait soit ouvrir le championnat de France benjamin à plus de jeunes, soit avoir un classement national pour les benjamins à l’image des autres catégories.

Au final, les choses ne sont pas si simples. Cette réforme va cependant dans le bon sens et il aurait peut-être fallu prendre un peu plus de temps pour mieux écrire tout le texte réglementaire. Dans les ajustements que la fédération apportera, il serait également intéressant de prendre en compte les jeunes qui restent sur le banc de touche pour cause de blessure. Préserver leurs points pour la saison suivante plutôt que de les voir venir sur une coupe de France blessés par peur de perdre leurs places.

Dès le mois de mars, le circuit de coupe de France de difficulté va commencer. Il serait peut-être intéressant que les ajustements nécessaires soient pris d’ici là afin que cette réforme, qui sur le fond est une bonne réforme, ait l’adhésion de tous.

 

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« Karoshi », First Ascent en 8C bloc pour Paul Robinson

18 Déc

C’est fait, le bloqueur Américain Paul Robinson vient de plier son projet à Hueco Tanks: « Karoshi », son 6ème 8C en first ascent et son 19ème 8C au total.

Quelle manière parfaite de terminer ce trip! J’ai déniché cette ligne en février 2018 et j’avais hâte de revenir l’essayer cet hiver. Un bloc parfait, bien raide avec des arquées! Ce spot de bloc connu sous le nom de « 5 bimbos » a été fermé pendant 20 ans çà cause de l’érosion, mais les mesures prises dernièrement pour lutter contre ce fléau ont permis la réouverture du site en 2017. On peut maintenant profiter d’une quinzaine de bloc d’un niveau 6 au 8C.

Et pour l’anecdote, Paul Robinson en est à plus de 900 blocs réalisés dans le 8A et plus. Qui dit mieux?

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Test: Les Maxgrip Hybrid by Max Climbing

16 Déc

Les agrès d’entraînement fleurissent de plus en plus dans nos boutiques d’escalade et auprès de nos fabricants de prises. La petite marque Belge Max Climbing n’est pas en reste et innove également avec des agrès d’une belle finition. Nous avons reçu il y a quelques mois les Maxgrip Hybrid, et nous les avons confiés à notre athlète PG Amandine Loury. Elle nous livre ci-dessous ses impressions, plutôt positives pour cet agrès multi-fonction et doux pour la peau des doigts…

Les MaxGrip, pour quoi, pour qui?

Pour ceux qui recherchent un agrès d’entraînement facile à installer et à transporter, c’est le top. Avec le système de cordes, ils peuvent être suspendus après n’importe quoi, à la maison comme à la salle d’escalade ou à la falaise autour d’une branche. Il peut donc jouer le rôle à la fois d’un agrès d’entraînement pour les séances spécifiques mais aussi celui d’un agrès d’échauffement, notamment en falaise lorsque les voies faciles ne courent pas les rues.

Grâce à ses différentes préhensions (de la bonne prise à la petite réglette en passant par la pince) les max grip permettent à la fois un travail progressif et varié. On peut passer d’exercices de tractions, à des exos de suspension, de gainage ou encore les transformer en TRX. Car oui, le système de réglage avec les cordes de suspension permet de les positionner facilement à la hauteur voulue. Tout en sachant que chaque agrès étant indépendant l’un de l’autre, on peut jouer sur la hauteur de chacun des deux agrès et sur leur éloignement en largeur, ce qui permet de ne pas travailler les mêmes chaînes musculaires. Par exemple, on ne mobilise pas les mêmes muscles si on fait des tractions bras écartés ou bras serrés.

À cela s’ajoute le fait que les max grip n’étant pas fixes et immobiles comme une poutre, on doit être beaucoup plus précis au niveau proprioceptif afin de compenser les mouvements des agrès qui peuvent entraîner des déséquilibres. Ce qui rend les exercices encore plus efficaces, comme lorsqu’on réalise des pompes sur un ballon ou avec des TRX plutôt que sur un sol stable.

Et bonne nouvelle (ou mauvaise pour certains :D), vous n’aurez plus d’excuses pour ne pas faire votre petite séance de poutre hebdomadaire à cause d’un manque de peau. Sa structure en bois permet de préserver vos petits doigts afin de réaliser l’intégralité de votre séance avec acharnement.

La seule petite remarque pourrait être que la petite réglette du bas est tout juste assez large pour pouvoir y mettre tous les doigts pour certains. Mais ça marche quand même!

En résumé, on peut dire que les MaxGrip s’adressent à tous ceux qui veulent s’entraîner :

  • En physique : avec la position haute pour les exos type tractions, blocages, gainages et la position basse en mode TRX pour pompes, croix de fer etc.
  • En doigt : avec des suspensions sur les différentes préhensions (bac, plats, Semi arquée, arquée, pince)
  • De façon variée : avec plusieurs types de préhensions et plusieurs écartements possibles.
  • Partout : les maxgrip sont facilement transportables et leur installation très simple.
  • Mais aussi pour ceux qui veulent s’échauffer quand les conditions ne sont pas propices (pas de voies faciles dans le secteur où on a son projet).
  • Le tout sans s’user la peau.
  • Bref, un agrès qui a beaucoup de chose pour lui.
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Seb Bouin équipe une Méga Line en Turquie : « Lily’s eye »

15 Déc

Notre falaisiste français Seb Bouin revient de son trip en Turquie avec son objectif rempli: l’équipement d’une Méga Line dans un nouveau secteur accompagné de sa maman…! Voici ci-dessous son récit

Le but de mon trip en Turquie était d’équiper et de grimper LA méga ligne d’un nouveau secteur avec ma mère.
Et c’est finalement chose faite !!!
La première fois que j’ai entendu parlé de cette ligne, c’était Adrien Boulon qui m’avait parlé de lignes futuristes en Turquie. Lorsqu’il m’avait montré une photo de celles-ci, j’ai tout de suite été emballé pour équiper et grimper là bas.
J’ai équipé cette voie lors de ces derniers jours avec ma madre. Et je l’ai enfin enchaîné !
La falaise ressemble à une oeil géant.
Le nom de cette voie est « Lily’s eye » en hommage à ma grand mère Lily qui gardera toujours un œil sur nous.
Cette ligne est incroyable pour plusieurs raisons. Tout d’abord c’est une méga voie pleine de colonnettes et stalactites, d’une longueur de 80 mètres. La configuration de celle-ci est spéciale, on dirait une ligne parfaite.

Il y a trois différentes parties dans la voie. La première n’est « pas trop dévers » et remonte une belle colo bleue. Ensuite il y a LA partie sur stalactites qui traverse toute la falaise dans un méga devers. Et pour finir il y a la section finale de 20 mètres qui fait monter la difficulté en rési sur des pinces plates.

Equiper cette voie fût une bonne mission. Tout est tellement immense dans ce secteur, qu’au final tout prend beaucoup de temps. Rien que pour faire le tour de la falaise, cela nous a pris une éternité. Ce secteur est entouré d’autres falaise, ce qui rend l’accès au sommet compliqué. Heureusement que Adrien Boulon était là pour repérer un accès.

L’équipement en soit était aussi assez long car la voie est gigantesque. Mais c’est plaisant une fois terminé.

A propos de la cotation j’espérais avant de venir que j’allais tomber sur un parfait 9b. C’est finalement un peu plus facile. Ce n’est absolument pas grave car j’ai passé de supers moments à équiper cette voie avec ma mère. Et je crois que c’est ce processus qui est le plus intéressant à mes yeux. Donc la cotation n’est finalement plus si importante.

Elle devrait tourner aux alentours de 8c+. C’est un tel bijoux que j’espère que d’autres viendront l’essayer.

Pendant ce voyage j’ai aussi grimpé dans le fameux secteur Canbaba. J’alternais grimpe et équipement les jours de repos.

Donc j’ai aussi eu le temps d’essayer un super projet de Klemen Becan « Out of Energy ». Au début je ne pensais pas cette voie très dure. Puis finalement en y mettant quelques sessions, je me suis rendu compte que ça n’allait pas faire comme ça.

J’étais super motivé pour essayer d’enchaîner cette voie, mais je n’ai pas réussi à la faire avant la fin du voyage. Je me suis concentré sur mon projet d’équipement, de plus la météo n’a pas été clémente sur la fin du voyage… Qu’à cela ne tienne, j’ai aussi équipé une extension droite à ce projet de Klemen afin d’avoir de quoi bosser lors de mon prochain séjour ici (9a+?).

Il y a une super bonne émulation ici à Datça pour équiper ce nouveau secteur du « Cyclope ». Un gros remerciement à tout ceux qui ont permis de développer ce bijou: Zorbey Aktuyun, Adrien Boulon, Ivan Muscat, William Barchelo, Jose Miguel Parada Ortega, Francois Poncet, Etienne Paireau, Antoine Moineville Guide .

Un gros remerciement à mon partenaire Black Diamond sans qui ce projet n’aurait pas vue le jour.

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Procédure de Rappel du casque Mercury Kid de chez Beal

15 Déc

Nous vous informons que le Casque MERCURY KID s’avèreprésenter un risque de dangerosité pour les utilisateurs

Si vous possédez un casque Mercury Kid dont le numéro de lot se finit par ……..32516, merci de ne plus l’utiliser et de le rapporter dans le magasin où vous l’avez acheté ou de nous contacter directement.

BEAL – 2 rue Rabelais – 38200 VIENNE – (+33)04.74.78.44.94
Email : commercial@bealplanet.com

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Le Reel Rock Tour est de retour en janvier !

12 Déc

Les meilleurs films d’escalade sont de retour sur grands écrans avec la treizième édition du Reel Rock Tour et une fois encore, c’est du lourd ! Défiez les lois de l’apesanteur avec des athlètes surmotivés qui vous feront vivre l’escalade dans des contrées surprenantes et inattendues.

De la grande voie en Jordanie (VALLEY OF THE MOON), de l’alpinisme en Antarctique (QUEEN MAUD LAND), de la vitesse en Russie (UP TO SPEED) et Adam Ondra ou les limites du possible partout dans le monde (AGE OF ONDRA)

BONUS ! Aux 4 films de la cuvée 2019, Reel Rock Tour vous offre une pépite du passé avec la course la plus insensée au monde : RACE FOR THE NOSE.

La tournée visitera 16 villes françaises en janvier 2019 :

  • Paris 10 janvier – UGC Normandie
  • Lyon 14 janvier – UGC Ciné Cité International
  • Clermont Ferrand 15 janvier – CGR Val Arena
  • Annecy 15 janvier – Auditorium Seynod
  • Chambéry 16 janvier – Pathé Les Halles
  • Grenoble 17 janvier Pathé Chavant
  • Sallanches 18 janvier – Ciné Mont Blanc
  • Nice 21 janvier – Pathé Lingostière
  • Marseille 22 janvier – Le Prado
  • Montpellier 23 janvier – Gaumont Multiplexe
  • Toulouse 24 janvier – Gaumont Wilson
  • Lille 25 janvier – UGC Ciné Cité
  • Pau 25 janvier – CGR
  • Pau Université Nouveau !
  • Bordeaux-Bègles 28 janvier – Le Festival
  • Strasbourg 28 janvier – UGC Ciné Cité
  • Nantes 30 janvier – UGC Atlantis Nouveau !

https://vimeo.com/303110135

 

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Résultats de la coupe de France de bloc à Chamonix

10 Déc

Après l’annulation de l’étape de Chambéry pour les jeunes en novembre dernier, direction Chamonix ce week-end pour une nouvelle (et dernière) étape chez les jeunes. Découvrez les résultats ci-dessous:

Minimes filles et garçons

Cadettes et Cadets

Juniors filles et garçons

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Job: direction Dubai pour un poste de moniteur d’escalade!

09 Déc

Nous recherchons deux  profils dynamiques pour pourvoir au poste de  moniteur d’escalade en salle,  au sein de la  salle d’escalade Mountain Extreme a Dubai , Emirats Arabes Unis.

Le travail proposé est le suivant :

  • Un encadrement de cours / stages , des ouvertures de voies d’escalade et ouverture de blocs
  • Activités commerciales, accueil et interaction avec les écoles de Dubai ( professeurs de sports et principaux )

Profil recherché:

Homme ou femme, être moniteur d’escalade qualifié, et avoir une expérience en ouverture. Excellent relationnel, capacité d’adaptation et autonomie.

Nous opérons avec le protocole anglais NICAS mais autres qualifications acceptées, la personne doit aussi maitriser l’anglais pour assister notre clientele internationale .

Les deux postes sont à pourvoir immédiatement …

Contact:

James Falchetto | General Manager

Mail:  james@traks-me.com

www.traksme.com

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Stefano Ghisolfi, nouveau grimpeur dans le 9b+

07 Déc

Ils ne sont pas nombreux à avoir atteint ce niveau extrême, et après Alex Megos, Chris Sharma et Adam Ondra, c’est au tour de Stefano Ghisolfi d’entrer dans ce cercle très fermé.

Avec l’enchaînement de « Perfecto Mundo » à Margalef, l’Italien vient donc à bout de son gros projet du moment, une voie ultra déversante de 40m qui a déjà vu la réalisation d’Alex Megos en mai dernier.

Après de nombreuses journées à essayer cette ligne, je n’arrive pas à croire que je viens d’enchaîner la voie la plus dure que je n’avais jamais essayé. J’ai passé 32 jours à la falaise, avec de nombreux essais et de nombreuses chutes sur le même mouvement. Et puis finalement, c’est passé, j’ai tenu la prise que je ne tenais pas lors de mes précédents essais, et tout s’est déroulé à la perfection jusqu’à la chaîne! Je rejoins donc le cercle très fermé des grimpeurs dans le 9b+, sans qui il ne serait pas possible de pousser le niveau aussi loin aujourd’hui! J’en profite pour remercier Chris Sharma d’avoir ouvert ce petit bijou, ainsi qu’Alex Megos de l’avoir enchaîné pour me faire réaliser que c’était possible!

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Idées cadeaux pour grimpeurs chez Alpin Store

07 Déc

Noël approche et vous n’avez toujours pas de cadeaux pour votre moitié ou votre meilleur pote ? Notre partenaire AlpinStore vous propose une sélection d’idées cadeaux pour grimpeurs, profitez-en!

Il a été conçu à la demande des athlètes mondiaux de la team SCARPA qui recherchait un chausson plus souple. Il apparait comme une véritable arme pour le bloc et l’indoor.
Il possède une cambrure plus prononcée que l’INSTINCT et l’INSTINCT S associée à une souplesse générale du chausson pour une pose du pi
ed ultra précise.

Le serrage se fait par l’intermédiaire d’un seul velcro puissant qui englobe de manière optimale le coup de pied.
Système BI-TENSION : maintien une tension entre la pointe et le talon pour une meilleure transmission des appuis.
Gomme Vibram XS GRIP 2 : Une gomme haut de gamme possédant une adhérance inégalable.

149,00 € -24,10 € = 124,90 € TTC Prix réduit !


Chausson d’escalade polyvalent avec tout le confort nécessaire à la progression grâce à son maintien avec deux velcros. Le chausson est construit avec une tige cuir et de la microfibre sous le pied. La languette est matelasssée pour plus de confort. Sa semelle VISION de 5mm apportera une grande rigidité idéal pour les débutants.

Made in Italy

89,00 € -16.29% = 74,50 € TTC Prix réduit !


Geckogym est le premier chausson d’escalade pensé pour l’usage spécifique en salle. Il est lavable, avec une semelle no-marking et est d’une très grande durabilité.
Serrage par 2 bandes scratch pour se chausser et déchausser facilement et rapidement.
Languette easy-in à 2 bandes pour un confort maximal.
Empeigne réalisée en tissu lavable et respirant.
Semelle et bord en gomme La Sportiva Frixion White no-marking (ne laisse pas de traces sur les murs d’intérieur) excellente durabilité et résistance à l’abrasion.
Demi semelle pour un ressemelage plus facile.

89,00 € -10% = 80,10 € TTC Prix réduit !


Chausson escalade GeckoGym Woman (Grey/Apple Green) La Sportiva

Geckogym est le premier chausson d’escalade pensé pour l’usage spécifique en salle. Il est lavable, avec une semelle no-marking et est d’une très grande durabilité.

89,00 € -10% = 80,10 € TTC Prix réduit 


Petit chausson miracle, le Shadow est conçu pour grimper fort dans des voies raides et difficiles. Il est asymétrique et pourvu de sangles Velcro.

Forme à cambrure prononcée et forte asymétrie pour les voies raides et le bloc

Gomme Neo Fuse 4.3mm imprimée et moulée pour une adhérence supérieure, un niveau optimal de confort, de tenue et de poids

Languette à technologie Engineered Knit procurant une respirabilité et un confort exceptionnels

Semelle intermédiaire minimaliste pour un toucher plus précis à la verticale

Combinaison de gomme haute friction imprimée et moulée pour optimiser la durabilité, la dextérité et l’adhérence en crochetage

Sangle Velcro pour l’ajustement

Unisexe

160,00 € -10% = 144,00 € TTC Prix réduit 


Conçu pour offrir en priorité un confort absolu, le chausson d’escalade Momentum excelle aussi en matière de performances. Doté de la technologie Engineered Knit pour une respirabilitéexceptionnelle et de notre gomme moulée innovante exclusive.

Forme plate et neutre pour un confort total à la verticale et tout au long de la journée

Empeigne à technologie Engineered Knit procurant une respirabilité et un confort exceptionnels

Gomme 4.3mm conçue pour sa durabilité et moulée pour une tenue et des performances optimales

Semelle intermédiaire souple pour un toucher précis et un confort accru

Deux sangles Velcro pour l’ajustement

100,00 € -10% = 90,00 € TTC Prix réduit !


 

Notre sac à magnésie classique cylindrique, avec son bord supérieur flexible et son fond en TPU résistant. Le sac à magnésie Mojo Zip de Black Diamond est également équipé d’une poche zipée qui pourra accueillir vos clefs, une topo ou un téléphone. La sangle d’attache fournie est munie d’une boucle à ouverture facile.

Forme cylindrique classique avec bord supérieur flexible et fond en TPU résistant à l’abrasion

Poche inférieure zippée pour vos clefs, une topo ou votre téléphone

Intérieur doublé en fibre polaire avec cordon d’ouverture/fermeture

porte-brosse

Sangle d’attache avec boucle à ouverture rapide

Tailles : S/M et M/L

16,00 € -10% = 14,40 € TTC Prix réduit !


Sac à magnésie Mojo Black Diamond (Caspian)

Avec sa forme cylindrique classique, son bord supérieur flexible et son fond en TPU résistant à l’abrasion pour plus de durabilité, le sac à magnésie Mojo de Black Diamond est notre sac de prédilection de part sa fonctionnalité lors de sorties sur des blocs ou des grandes parois. La sangle d’attache munie d’une boucle à ouverture rapide permet de l’accrocher ou le décrocher rapidement.

Forme cylindrique classique avec bord supérieur flexible et fond en TPU résistant à l’abrasion

Intérieur doublé en fibre polaire avec cordon d’ouverture/fermeture

porte-brosse

Sangle d’attache avec boucle à ouverture rapide

Tailles : S/M et M/L

12,00 € -10% = 10,80 € TTC Prix réduit


Ample sac à magnésie adapté aux utilisations boulder.

25.00 € -10% = 22.50 € TTC Prix réduit !


100% pour la varappe, la série commence pas trop mal avec ce sac à puff pour les voies, avec un coton ripstop, un sur sac intégré, une ceinture réglable.

19.00 € TTC


 

Le pant pur Grimpe. Le Zenith est un produit plus exclusif, plus technique par son look tres sportif. Le pur futal de grimpe sans chichi, simple mais efficace. On a tous besoin d’un basique dans sa garde-robe… bon ça reste du basique à la ABK, ceinture élastiquée, Knee Slider aux genoux, Lycra pour taper des grands écarts « tr’inquille ».

75,00 € TTC


Ce tee shirt est en coton avec de l’élasthanne, bio de surcroit, des coutures en flat lock pour plus de confort, et des manches avec une finition double tee-shirt contrastée, un print qui inspire la montagne. C’est donc le tee-shirt parfait pour le sport ou a porter tout les jours.

39,00 € TTC


Short d’escalade femme Looking for wild Corail

Ce short pour femme est entièrement monté en files polyesters stretch, ce modèle vous procure une grande liberté de mouvements et de confort.

Fabriqué sur une base de coton elasthanne ultra stretch, ce short est comme une seconde peau, il suit à la perfection tous les mouvements jusqu’aux plus techniques. Une combinaison optimale entre la performance pure et une allure tendance, à porter au quotidien.

Elastique de maintient

Poche avant prévue pour le baudrier

Découpe entrejambe

Réhaussé au niveau du dos

59,00 € TTC

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Un nouveau 8C+ Bleausard by Charles Albert

06 Déc

Qui ne connaît pas Charles Albert, le seul grimpeur à réaliser des blocs extrêmes pieds nus… Vous n’avez pas pu passer à côté de ses précédentes performances à Bleau, avec entre autre « La Révolutionnaire », son premier 8C réalisé en décembre 2016 avant d’ajouter quelques mouvements au bloc pour proposer son premier 8C+ Belifontain, la version assise de « Délire Onirique », ou encore  « Belial » (toujours 8C) réalisé au printemps 2017.

Cette fois-ci, il signe le départ assis de  « Hypothèse » au secteur Bas Cuvier (toujours pieds nus) et propose la cotation de 8C+ bloc, son 2ème donc à ce niveau là sur Bleau. Avis aux répétiteurs, mais connaissant le phénomène, la cotation ne devrait pas être revue à la baisse…

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Sortie Livre: Escalade, initiation, plaisir et progression

06 Déc

Que vous soyez débutant ou très bon grimpeur, vous trouverez dans ce manuel les outils nécessaires pour grimper en toute sécurité, progresser techniquement, physiquement et fortifier votre mental.

Arnaud Petit, ancien champion du monde d’escalade, partage son expérience et ses astuces pour vous aider franchir un cap et gagner en confiance.

Je suis heureux de vous annoncer la sortie de mon livre, « Escalade – Initiation, plaisir et progression » aux Éditions du Mont-Blanc, un manuel d’escalade sportive, adapté au grimpeur débutant comme au grimpeur confirmé.

J’ai travaillé dessus pendant trois ans et j’espère qu’il aidera tous ceux qui veulent progresser et franchir un cap, que ce soit techniquement, physiquement ou mentalement.

Depuis les bases de l’assurage jusqu’aux témoignages des meilleurs grimpeurs, en passant par l’apprentissage de la lecture, le travail de voie, la gestion de la peur du vol, l’échauffement ou encore la nourriture du grimpeur… j’ai essayé dans ce livre de 255 pages, d’être le plus complet possible. Les dessins d’Aline Dessine et les nombreuses photos, notamment de Jan Novak illustrent l’ouvrage.

Je remercie Catherine Destivelle, mon éditrice, pour sa confiance, ainsi que tous ceux m’ont fait part de leur avis au cours de l’écriture, et ils sont nombreux, et bien sûr tous ceux qui ont participé à la réalisation de ce livre, en particulier Aline Dessine pour ses illustrations, Elsa Godet pour son travail sur la maquette et ses relectures et Pascal Tournaire pour la couverture et ses conseils sur la mise en page.

Un grand merci à tous les grimpeurs qui ont partagé leur expérience : Florence Pinet, Gerome Pouvreau, Nina Caprez, Barbara Zangerl, Chris Bichet, Chris Sharma, Alexander Megos, Alex Honnold, Julia Chanourdie, Romain Desgranges, Martina Cufar Potard, Adam Ondra, Stéphanie Bodet, Margo Hayes, Seb Bouin, Carole Palmier, Caro Ciavaldini, Jonathan Siegrist, Charlotte Durif et Angy Eiter.


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Training Camp au Japon: un trip riche en enseignements raconté par Nao Monchois

04 Déc

Il y a quelques semaines, notre athlète PG Nao Monchois était au Japon avec team K-You pour un Training Camp. L’idée? S’imprégner de la culture japonaise, s’entraîner, et bien sûr tenter de comprendre ce qui fait la force des grimpeurs japonais actuellement sur le circuit international. Récit by Nao juste en dessous, avec en prime, quelques photos et un résumé vidéo de ce trip riche en enseignements.


Aaah les vacances, qu’est-ce que c’était bien !

Ce projet de Training Camp au Japon trottait déjà depuis un bon moment dans la tête de Corinne (Theroux) et des grimpeurs de Team Kyou.

Après de nombreux stages en Europe, nous rêvions de découvrir ce pays où les salles de bloc  fleurissent comme les buildings. Imaginez. Il y en a plus de 200 sur Tokyo !

Nous voulions aussi réaliser ce voyage afin de découvrir un mode d’entraînement différent du nôtre qui, ma foi, a l’air de bien marcher, en se fondant dans le moule local. Pour ma part, ce trip avait d’autant plus de valeur car il me permettait de re-découvrir mon pays natal avec un regard plus adulte et de retrouver des amis grimpeurs japonais rencontrés sur les compéts. Un beau cadeau pour mes 20 ans !

Durant une dizaine de jour, nous avons arpenté les plus belles salles Tokyoïtes, dont l’incontournable B-pump Ogikubo dont vous avez tous dû voir passer des vidéos de blocs type compet / ninja-style.

Tout amateur de propulsion sur volume y trouvera assurément son compte !  Néanmoins, elle ne représente pas le stéréotype de la salle japonaise qui serait plutôt dans ce style: plusieurs panneaux de différentes inclinaisons complètement blindés de belles prises très variées. C’est une ouverture au scotch, finalement assez sympa une fois que l’on est habitué : elle oblige à lire son bloc correctement (au risque d’oublier le petit pied perdu dans la masse) et permet de créer également ses propres passages.

Contrairement au bloc, les salles de difficulté sont plus classiques, ce sont souvent des murs assez courts, qui penchent forts et des ouvertures basiques, rien à envier à Arnas !

Alors la question que tout le monde se pose, « mais pourquoi sont-ils aussi forts bon sang ? »

Nous n’avons pas trouvé la solution miracle, néanmoins ce voyage nous a permis d’explorer quelques pistes… qui au final sont assez évidentes.

Première chose, ils font beaucoup de séances de bloc très longues au cours desquelles ils travaillent peu de passages mais de manière appliquée. L’avantage qu’ils ont également c’est qu’ils peuvent profiter de l’émulation créée par une grosse densité de finalistes en Coupe du Monde qui s’entraînent à Tokyo. Cela permet d’augmenter son niveau de force mais également d’élargir sa diversité gestuelle.

Certaines coordinations s’apparentent limite à de l’éducation motrice et même sur une période courte comme la nôtre, nous avons pu ressentir une réelle différence de sensations entre le début et la fin du stage. La rencontre avec Chibatore (préparateur physique de Tomoa Narasaki et d’Akiyo Noguchi) nous dévoile une vision de l’escalade assez scientifique et axée sur la recherche : selon lui, un passage est un jeu « intellectuel » entre l’ouvreur et le grimpeur, où il faut rentrer dans la tête du concepteur en comprenant quelle qualité de grimpeur il veut évaluer et si possible, ruser.

De plus, la culture japonaise dévouée et appliquée (par exemple, dans n’importe quelle association sportive au lycée, il y a environ 4 entrainements sérieux par semaine) fait que les grimpeurs gèrent mieux les « à côté » de l’escalade type récupération, alimentation,…

Les cours dispensés dès le plus jeune âge incluent un échauffement au sol poussé et un temps de retour au calme avec étirements et relaxation ; c’est la norme ici. Ainsi, ils sont globalement très mobiles et utilisent efficacement leur corps, ce qui est primordial dans le style d’ouverture actuel. Cela permet également une adaptabilité lorsque la solution évidente à un bloc ne convient pas. Là encore rien de révolutionnaire mais encore faut-il le faire! La prépa physique ne semble pas être la principale préoccupation mais peut-être est-ce dû à la période (à une semaine des Championnats d’Asie) qui n’impliquait pas une telle préparation.

En conclusion :

Pour conclure, nous avons vécu pendant 10 jours une superbe expérience au Japon.  Des jeux de bécanes dans les salles d’arcades d’Akihabara au bateau dans la baie de Tokyo en passant par les dizaines d’onigiri Thon-mayo du Family Mart (cc Alistair), ahh ça on a riz ! (lol)

On a beaucoup grimpé, avec de l’émulation et dans la bonne humeur, la recette TKY !

Je voudrais remercier tous ceux qui ont permis ce voyage, mes parents (et notamment ma mère pour avoir tout organisé), Corinne pour le coaching, et les partenaires du trip Planetgrimpe, Team Kyou, la magnésie Myléore et la Fondation INP qui me soutiennent depuis longtemps.

Merci également au photographe / caméraman William Klock, tu as été au top !

Merci enfin à tous les japonais rencontrés pour leur gentillesse et leur accueil, ainsi qu’aux copains du Team.

SAYONARA !

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Gagne les nouveaux Vapor V de chez Scarpa

04 Déc

Cette année, PG a décidé de mettre les bouchées doubles avec ses partenaires pour vous proposer de nombreux jeux concours avec toujours des beaux lots à remporter… On continue de vous faire plaisir et cette fois on vous fait gagner votre « Box Scarpa » avec entre autre les nouveaux Vapor V !

Ce que contiendra votre box* :

  • Une paire de Vapor V (homme ou femme)
  • 1 sweat Scarpa
  • 1 T-Shirt Scarpa
  • 1 Buff Scarpa

Oui oui vous avez bien lu, un gagnant remportera cette superbe box!

Comment gagner cette box? 

Rien de plus simple…

Tirage au sort le dimanche 9 décembre à 20h pour désigner le vainqueur.

* Photos non contractuelles

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Jakob Schubert décote « El bon Combat » à 9a+

02 Déc

L’Autrichien vient de réaliser son projet du moment en Espagne, « El bon combat » à la Cova del Ocell non loin de Barcelone.  Libérée par Chris Sharma en 2015, la voie avait été estimée à 9b/b+. Jakob Schubert, visiblement en grande forme cette année aussi bien en compétition (champion du monde) qu’en falaise, proposerait une cotation plutôt proche d’un gros 9a+. Il reste cependant prudent et appelle aux aux autres cadors à venir l’essayer pour affiner la difficulté.

Je sais que c’est facile de ne pas y penser et de prendre pour argent comptant la cotation du premier grimpeur à l’avoir enchaîné. Mais j’ai aussi la responsabilité de donner un avis.

À 27 ans, l’Autrichien est bel est bien l’un des meilleurs grimpeurs du monde en s’illustrant aussi bien en compétition qu’en falaise avec, rappelons le, déjà trois 9b à son actif avec “Stoking the fire”, “Fight or flight” et “La planta de Shiva”.

 

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2nd Ascent of ‚El Bon Combat’!! One of the best routes I have ever done ? The one and only @chris_sharma established this amazing line in 2015. Chris actually accompanied me on my last two days at the crag and it was awesome to share the moment of the send with him, thanks a lot for the good times and huge respect for putting up just another testpiece here in Catalunya ? • The route is situated in Cova de l‘ocell a 45 min drive from Barcelona and I advise every strong climber to try this thing, it‘s such an unique route with amazing holds and movements and pretty suited for boulderers also ? More ascents would be welcomed because I would love to hear some more thoughts about the grade ? I know it‘s easy to not think about it and just take the grade of the first ascensionist which is 9b/9b+ in this case but I feel the responsibility to have more thoughts about it. For me it felt easier from the first day I tried it and I would guess it’s a hard 9a+. Curious what others will think ? • Thanks for the good vibes during this whole trip @felipe.camargo ?? • ? by @cmmagalhaes With sound on you will hear me say ‚I almost fell again‘ which means the very last move where I fell the try before ? • #rockclimbing #catalunya #2ndascent #sopsyched #oneofthebest #leadclimbing #climbingvideo

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La suédoise Matilda Soderlund dans le game à Red River Gorge

01 Déc

Cela faisait un moment que nous n’avions plus entendu parler de la Suédoise Matilda Soderlund. Ne vous inquiétez pas, elle n’a pas arrêté l’escalade, loin de là! Un peu à l’écart des compétitions ces dernières années (notamment pour terminer ses études), elle en profite tout de même pour grimper dehors, et elle vient d’ailleurs de réaliser l’un de ses projets à Red River Gorges (Etats Unis) avec « Pure Imagination », le 8c+ mythique du coin.

Vraiment heureuse d’avoir réussi cette voie le dernier jour de mon séjour à Red River Gorge. Le temps froid et le fait d’être un peu malade ne m’a pas rendu la tâche facile. Il y a une semaine j’étais très proche de l’enchaînement, puis le froid s’est installé. J’ai quand même tenté quelques essais, mais ce n’était vraiment pas possible. J’ai donc attendu quelques jours avant de trouver de meilleures conditions et de pouvoir enfin l’enchainer! J’ai vraiment adoré « Pure Imagination », c’est une vraie Kingline ouverte par Kenny Baker et libérée par Jonathan Sigriest, et qui se compose d’un enchaînement de pas de bloc sur réglettes. J’espère revenir bientôt ici à Red River, c’est un lieu magique!

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Felipe Camargo en forme à Margalef avec un 9a(+) dans la poche

01 Déc

Actuellement en Espagne, le Brésilien Felipe Camargo vient de venir à bout de »Gancho Perfecto », une voie libérée par Chris Sharma et initialement cotée 9a. Le brésilien proposerait quant à lui une cotation plutôt à 9a+. Une cotation qui sera à confirmer par d’autres répétiteurs affûtés dans le 9ème degré.

Ça fait 2 mois que j’essaye cette voie maintenant, mais ce dernier mois a été plus compliqué car la fin était complètement mouillée. J’en ai profité pour m’entraîner dans la salle « Sharma Climbing ». Aujourd’hui, la voie était enfin sèche, et j’ai pu l’enchaîner.

Il reste encore 2 semaines à Felipe pour tenter quelques autres projets, et il ne s’en privera pas. On vous tient bien entendu au courant!

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Rencontre avec Micka Mawem: Sa saison, sa vision des critères de sélection et de l’équipe de France

01 Déc

Nous sommes allés à la rencontre d’un membre de l’équipe de France de bloc, Micka Mawem, afin d’avoir l’avis d’un athlète sur l’équipe de France, les critères de sélection, les moyens mis en place par la FFME, etc… Voici le résumé de ses réponses aux thèmes que nous avons abordé avec lui.

Retour sur ta saison?

Pour ma part, j’ai eu beaucoup de changement, j’ai attaqué au pôle à Voiron en octobre 2017, et j’ai confié mon entraînement à Sylvain Chapelle. Ce n’était pas simple avec le combiné, pour rester fort en bloc tout en bossant les autres activités. C’était une année test, on a pris des risques pour voir ce qui marchait et ce qui ne marchait pas.

Je n’ai pas fait de supers résultats en bloc, mais j’ai réussi à bien me remettre à niveau en difficulté et en vitesse. Par rapport aux autres purs bloqueurs, moi mon entraînement c’était 33% de diff, 33% de vitesse et 33% de bloc, donc pas simple de rivaliser !

En fin de saison, je me suis bien remis sur le boc, ma discipline principale et ça allait de mieux en mieux, j’étais proche des finales au Japon et aux US (coupe du monde), donc une fin de saison un peu mieux, et même si ce n’est pas encore ce que j’attends il y avait du positif. 

Ambiance en équipe de France?

Pour parler un peu de l’équipe de France, il n’y a pas de soucis, on s’entend tous super bien, on est au top quand on part en compétition. Après, on est tous différents, certains font des études, d’autres travaillent, d’autres sont dans des pôles comme moi. C’est vrai qu’en bloc au sein du pôle à Voiron on n’est pas énormément, donc l’émulation n’est pas forcément là tous les jours, mais on reste dans un sport très perso et il faut aussi savoir se débrouiller tout seul.

Différence entre les Japonais et le reste du monde ?

Tu sais, moi je ne m’occupe pas vraiment de ça en tant qu’athlète. Les gens font beaucoup de comparaison, mais ça ne sert à rien de se comparer à d’autres, on a tous nos manières de fonctionner, notre culture propre. Ce n’est pas parce qu’on fait comme les japonais que ça va marcher, ou parce que les japonais font comme Bassa Mawem qu’ils vont devenir forts en vitesse. Après c’est sur qu’ils se déplacent très nombreux sur les compétitions, j’imagine qu’ils ont du budget pour le faire,  mais ça reste des choix en interne au niveau de la fédé japonaise, je ne peux pas trop m’avancer sur la manière dont ils procèdent…

Mais c’est sur que c’est toujours un avantage de venir en nombre, surtout qu’ils ont une forte densité de forts grimpeurs.

Les sélections en EDF remis en cause régulièrement, même pour les leaders ?

Chaque année on a des sélectifs en bloc ou des sélection sur les résultats sur les compétitions. Moi je suis assez favorable à ça, car si on regarde il y a quelques année,  l’EDF était très fermée, il y avait un noyau dur qui ne bougeait pas et c’était très compliqué de venir chercher sa place en équipe de France, et maintenant on est sur 2 ou 3 places ouvertes, ça laisse l’opportunité à certains de venir prendre leur place. Sur les compétitions internationales on reste sur des critères serrés mais ça laisse la porte ouverte pour toute la saison, et ça oblige à la personne qui se qualifie en EDF de partir dans une optique d’aller faire des résultats. Voyager juste pour faire des compétitions c’est sympa, mais l’objectif doit être d’aller chercher des podiums et des premières places. Et ces critères de sélection nous obligent à être sérieux pour aller chercher ça.

C’est sur qu’après avoir intégré l’EDF on aimerait y rester pendant 10 ans et ne jamais en sortir, mais si on se met un peu à la place de la fédé et des entraîneurs, c’est dans la logique des choses de laisser ouvert, même si les critères sont difficiles.

Confort des athlètes avec ces sélections en EDF remises en cause régulièrement ?

Oui, on a des critères de sélection chaque année et même durant la saison pour pouvoir avancer… la pression ressentie ? C’est vrai qu’au début l’envie de faire toute la saison était énorme, c’était quelque chose qui n’était pas facile à gérer quand j’ai commencé, mais il faut se détacher de ça, l’objectif n’est plus de participer à toutes les étapes de coupe du monde, c’est plutôt d’aller faire des podiums.

Vis-à-vis du confort des athlètes, en dehors de l’aspect des sélections, on a des outils énormes avec les pôles France, le confort est bien meilleur qu’avant.

Moi je suis au pôle depuis quelques années, depuis le jour où j’ai décidé de m’entrainer avec les entraineurs nationaux, et faire la majeure partie de mon entraînement avec des bons outils. Donc oui, on dit toujours qu’il faut donner du confort aux athlètes, mais actuellement les athlètes ne se servent pas de tout ce qui est mis en place (sur les pôles), donc pourquoi proposer plus si on ne se sert déjà pas de ce qui est mis en place actuellement ?

Les jeunes ?

Je n’ai pas trop de vision sur les jeunes, mais moi en étant plus jeune, le niveau était déjà très élevé, et ça continue de progresser avec un gros niveau. La question qui peut se poser, c’est de savoir si on doit emmener des jeunes en coupes du monde pour qu’ils fassent leurs armes, où est-ce qu’ils doivent prendre leur ticket comme tout le monde? Je ne sais pas, ça se joue plus au niveau interne, avec des choix tactiques des entraîneurs.

Moi je suis plutôt d’avis que chacun prenne sa sélection comme tout le monde. On le voit dans toutes les nations, ça arrive souvent que les jeunes soient dans les meilleurs du monde de toute façon donc ça ne pose pas de réels problèmes. On ne peut pas limiter les places aux seniors au profit des jeunes selon moi, il y a des seniors de 20-25 ans qui trouvent leur rythme pour être assez forts, et si on leur limite les places pour favoriser les jeunes, c’est dommage aussi. Moi je suis entré en équipe j’avais 24 ans, et je suis bien content que les places étaient ouvertes à tous à ce moment là pour y rentrer.

Les moyens supplémentaires ?

Moi, à titre personnel, au niveau des pôles, ce serait génial d’avoir un service médical tous les jours avec nous mais c’est coût énorme pour la fédé, ils mettent en place ce qu’ils peuvent pour le moment, mais ça évolue d’année en année, on a de plus en plus de choses : cette année à Voiron ils ont investi pour une salle de bloc énorme pour avoir les 3 disciplines dans un même lieu, etc… Les choses évoluent, mais on ne peut pas tout avoir tout de suite !

Ce qu’il manque aussi, c’est d’avoir tous les athlètes dans les pôles, ça permettrait de rassembler tout le monde au même endroit, et ce serait plus facile pour la fédé de mettre des choses en place. Ce sont des étapes qui vont se mettre en place petit à petit, on le voit chez les jeunes qui sont pas mal dans les pôles, avec donc de l’émulation et des moyens mis en place. C’est ce qui nous manque un peu en seniors, on n’est pas rassemblé et on ne se voit pas assez souvent finalement.

 

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Shawn Raboutou en grosse forme: 8C+ bloc dans le poche

28 Nov

Début octobre, le jeune Franco-américain réalisait son premier 8C+ avec « Creature from the black lagoo »,  un bloc libéré par Daniel Woods en 2016 sur le site de RMNP. Fort de sa grande forme du moment, c’est cette fois ci en Suisse qu’il s’illustre avec « Off the Wagon » en départ bas. Il s’agit de la première réalisation de ce bloc, avec ce départ bas qui rajoute un mouvement très physique associé à plusieurs replacements pour démarrer le bloc dans sa version originale.

La cotation?  Shawn proposerait 8C+, ce qui en ferait une belle référence dans le milieu. Ne reste plus qu’à attendre une confirmation de la cotation par quelques bloqueurs forts du moment…

Affaire à suivre! Ci-dessous, l’essai de Shawn juste avant l’enchaînement:

 

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The try before ,, crazy stuff happened today, first 8C+ for Swiss, iconic boulder FA @shawnraboutou

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Calendrier Escalade: Women of Climbing 2019

27 Nov

Le calendrier incontournable de Sharp End Publishing : Women of Climbing 2019 est disponible en vente directement chez Climbing Away  pour un peu moins de 20€ !

12 pures photos de grimpe pour les 12 mois de 2019 ! Avec Margo Hayes, Emily Harrington, Nina Williams, Sarah Shaw, Daila Ojeda, Lynn Hill, Rannveig Aamodt, Marina Inoue, Verena Wittling, Natalie Morse, Meagan Martin, Nicole Zuelke, & Ashley Cracroft !

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À 52 ans, la légende Ben Moon est toujours en forme…

26 Nov

C’est sur sa falaise locale, à Raven Tor, que Ben Moon a réalisé « Evolution », un 8c+ ouvert dans les années 90 par Jerry Moffatt (ça ne nous rajeunit pas!). Après avoir été le premier à réaliser 8c+ en 1990, il nous montre que presque 30 ans après, l’âge ne fait pas d’ombre à son talent…

« Evolution » est cotée seulement 8c+, mais je crois qu’il n’y a pas beaucoup d’écart avec le 9a de « Rainshadow ». Cette voie est une classique de Raven Tor, une voie courte et intense avec des bon passages de bloc. Probablement un 8A bloc bien dur enchaîné d’un 8b en voie, sans repos, et avec une beau jeté pour finir. C’est une belle année d’escalade pour moi, et qui termine en beauté! Mon prochain projet sera de retourner me battre dans « Northern Lights », qui sera, j’en suis certain, bientôt reconnu comme un 9a+!

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Interview: Pierre Henry Paillasson répond à nos interrogations concernant les critères de sélection, l’équipe de France, les moyens, …

25 Nov

Suite à notre dossier concernant les résultats de l’équipe de France à l’international cette année, nous sommes allés à la rencontre du DTN, Pierre Henry Paillasson, afin de discuter un peu des thèmes brûlants du moment: l’analyse des résultats de l’année, les critères de sélection, les moyens mis en place par la fédération, etc…  Voici ses réponses, avant d’aller prochainement à la rencontre d’un athlète de l’équipe de France.


Analyse de la saison de coupe du monde de l’équipe de France?

Cette année, nous prenons 2 titres au classement général de la coupe du monde de vitesse avec Anouck Jaubert et Bassa Mawem. Romain Desgranges et Fanny Gibert sont respectivement 3ème du classement général de la coupe du monde de difficulté et de bloc.

Ces résultats sont très bons, mais la densité des grimpeurs français au plus haut niveau mondial se doit d’être plus importante. Avec le staff des équipes de France, nous y travaillons ; en particulier avec les jeunes qui arrivent et qui sont prometteurs. Ce travail va finir par payer. Nous animons également un réseau de clubs « performance » pour contribuer à une meilleure formation de nos jeunes grimpeurs.

Au-delà de cette question de densité, il est incontestable aujourd’hui que nous avons des leaders au meilleur niveau mondial.

Cette année, nos meilleurs athlètes gagnent sur le circuit international. Evidemment, cela ne marche pas à chaque fois car le niveau a énormément augmenté.

Le phénomène olympique entraîne avec lui une accélération mondiale du développement de l’escalade. De nombreux pays mettent aujourd’hui d’énormes moyens dans l’escalade de haute performance : nous sommes devenus un sport olympique !

Analyse des championnats du monde?

Sur ces championnats du monde, compte-tenu des résultats de l’année, nous pouvions prétendre à des victoires avec Romain Desgranges, Anouck Jaubert et Bassa Mawem, et nous avions également le potentiel de faire des finales voire des podiums avec Fanny Gibert ou encore Manon Hily. Nous faisons le constat que les résultats n’ont pas été à la hauteur de nos espérances.

Cette année, Anouck s’entraînait dans d’autres disciplines en vue du combiné, ce qui compliquait les choses pour elle. A Innsbruck, le déroulement de la compétition du combiné ne jouait pas en sa faveur. Quoi qu’il en soit, elle a pris énormément d’expérience dans l’objectif des Jeux Olympiques. Sa constance sur le circuit de coupe du monde nous prouve néanmoins que ses choix ont été les bons. Ce qui est arrivé à Innsbruck est loin d’être révélateur du niveau global d’Anouck cette saison.

A Innsbruck, nous avions une équipe prometteuse mais nous terminons « juste » avec un titre de vice-champion du monde (Bassa Mawem en vitesse), donc oui, nous sommes un peu passés à côté de cette échéance. Cela arrive, c’est la dure loi de la haute performance. Nous sommes en train de faire le bilan de ces championnats du monde, nous devons nous poser les bonnes questions et y répondre sans détour pour l’avenir.

Emmener plus de grimpeurs à l’international pour monter le niveau ?

Ça se discute. Nous estimons néanmoins qu’après de nombreuses années d’observation du plus haut niveau, que ce n’est pas en emmenant des grimpeurs trop « justes » pour se confronter aux meilleurs mondiaux qu’ils vont progresser automatiquement.

Il est important que les grimpeurs puissent s’engager sur quelques étapes. Mais si leur niveau est toujours insuffisant pour rentrer dans une finale, nous estimons qu’ils doivent d’abord parfaire leur entrainement afin de revenir plus fort.

L’entraîneur doit jouer tout son rôle pour accompagner nos athlètes dans ces moments, qui ne doivent pas être vécus comme des échecs mais comme des expériences utiles au progrès.

Avec des sélections en EDF régulièrement remises en causes, la pression sur les épaules des grimpeurs n’est-elle pas néfaste à la performance ?

Cela fait partie des discussions que nous avons actuellement. Car contrairement à ce que l’on lit ou entend parfois, nous écoutons les athlètes. Après, c’est vrai que pour les leaders comme Romain Desgranges, nous aurions pu les sélectionner d’office, mais ce n’est pas le choix qui a été fait la saison dernière.

Le système de sélection est relativement ouvert. Avec trois étapes de coupe du monde pour prendre sa sélection, l’équipe de France est un groupe ouvert. Il est possible de l’intégrer en court de saison, mais il est aussi possible d’en sortir. Si on prend un système où on sélectionne les grimpeurs pour toute la saison dès le début, cela ferme l’entrée en EDF pour des athlètes qui émergeraient pendant l’année. Nous avons néanmoins entendu les athlètes et nous réfléchissons actuellement à un système entre les deux.

Le sport de haut niveau est par définition élitiste : si un grimpeur n’a pas réussi une étape de sélection, au-delà de la déception, il doit réfléchir à la manière d’être meilleur sur la prochaine échéance et encore une fois, le seul chemin efficace est celui de l’entrainement.

Avec ces critères on peut se retrouver sans grimpeur sur certaines échéances internationales…?

Oui, il y a eu des étapes où cela fut le cas. Il y a 2 ans, on est allé jusqu’au bout de la logique, les athlètes du bloc n’étaient pas assez performants, et ils ont profité de ces 2 mois de break l’été pour s’entraîner et se mettre à la page pour les championnats du monde à Paris plutôt que d’aller sur des étapes de coupe du monde. Si l’on regarde ensuite les résultats du championnat du monde de bloc 2016, ce choix a été plutôt efficace.

Si un athlète n’a pas le niveau, la seule solution pour lui, c’est de repartir à l’entraînement. Cela avait plutôt bien marché pour Paris 2016, mais c’est vrai que ça ne marche pas à tous les coups. Le haut niveau n’est pas une science exacte.

Il ne faut pas oublier que les sélections sont aussi mises en place pour emmener les grimpeurs capables d’être performants, la réussite d’une sélection assure un niveau minimum, ce que nous appelons les minimas en vitesse. Si les grimpeurs ne passent pas cette première étape de sélection, ils ont très peu de chance d’atteindre une finale internationale.

La prépa mentale en France ?

Nous travaillons déjà avec des préparateurs mentaux depuis longtemps. Des équipes et des athlètes sont suivis par des spécialistes de ces questions et cela en a aidé certains. Nous travaillons actuellement sur la vision globale de la performance, pour le grimpeur mais aussi pour son entourage. Chez les jeunes, notamment, où l’impératif de résultat est beaucoup trop central, cela devient contre-productif. Il est important de remettre l’escalade et le plaisir de grimper au centre des préoccupations. Si l’athlète est concentré sur la qualité de son escalade, les résultats suivront d’eux même.

Les athlètes qui s’engagent dans un programme olympique ne sont-ils pas avantagés par rapport aux spécialistes ?

L’escalade sera un sport olympique à Tokyo. On espère qu’il le sera à Paris. Donc oui, l’olympisme est une des priorités de la fédération. Une médaille olympique française serait un atout pour le développement de notre sport en France. C’est indéniable.

Le système de sélection pour participer aux JO de Tokyo nous met face à un dilemme. L’épreuve olympique est un combiné. Le mode de sélection mis en place par l’IFSC passe par une participation au circuit international dans les trois disciplines. Les quotas de participation étant les même qu’auparavant, les spécialistes des disciplines et les grimpeurs sélectionnés pour la préparation olympique vont devoir se partager ces quotas. Nous allons être contraints de faire des choix. Et ce n’est pas de gaieté de cœur que nous les ferons, soyez-en sûr. Mais en toute logique, la priorité pour cette année 2019 est bien entendue la sélection à Tokyo.

Il y a deux façons de se sélectionner pour les JO de Tokyo : les championnats du monde 2019 et le classement mondial permanent à l’issue de la saison 2019 pour participer au tournoi de qualification olympique en novembre 2019. Les grimpeurs du groupe olympique vont devoir aller faire des points sur les CDM dans chaque discipline, donc il va y avoir un dilemme pour les sélections.

Nous sommes en train de travailler dessus pour voir comment organiser cela au mieux. On veut évidemment permettre aux spécialistes de continuer de grimper en coupe du monde. D’autant que l’IFSC a toujours pour ambition de voir aux JO de Paris en 2024 les trois disciplines récompensées par trois médailles olympiques.

Question du budget ?

C’est une question compliquée et elle le sera encore. Depuis que l’escalade est olympique, nous nous sommes projetés avec des augmentations de subventions comme cela se faisait jusque-là. Mais dans la conjoncture actuelle, les budgets ne sont pas aussi larges que nous l’espérions. Donc nous devons faire des choix. La France reste tout de même, dans le monde de l’escalade, un des pays qui met le plus de moyens financiers sur ses équipes de France. Nous ne devons donc pas chercher d’excuse par rapport à nos budgets, nous sommes condamnés à réussir.

J’ai confiance dans l’équipe des entraineurs de la DTN. Nous travaillons sans relâche, nos athlètes ont des qualités exceptionnelles et le niveau monte d’année en année. Quoi qu’il arrive, nous garderons le cap sur les médailles olympiques de 2020 et 2024.

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Loic Zehani enchaîne le 1er 8c français à Buoux, « Azincourt »

23 Nov

Après Seb Bouin il y a quelques semaines, c’est au tour du jeune Loic Zehani d’enchaîner une voie mythique de Buoux, « Azincourt », qui n’est autre que le premier 8c français libéré par Ben Moon en 1989.

Loïc réalise la voie en 6 petits essais, et il semblerait que ce soit potentiellement l’ascension la plus rapide de ce cette voie de rési courte, à doigts et bien puissante .

Autre croix à ajouter à son carnet, la first ascent de « On a tous un peu d’Ondra en nous », 8c/c+ à Orgon au secteur Biodiversité:  une jolie voie bien à doigts, assez rési, équipée par Olivier Bert.

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