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Author Archives: Charles Loury

Idées cadeaux pour grimpeurs chez Alpin Store

07 Déc

Noël approche et vous n’avez toujours pas de cadeaux pour votre moitié ou votre meilleur pote ? Notre partenaire AlpinStore vous propose une sélection d’idées cadeaux pour grimpeurs, profitez-en!

Il a été conçu à la demande des athlètes mondiaux de la team SCARPA qui recherchait un chausson plus souple. Il apparait comme une véritable arme pour le bloc et l’indoor.
Il possède une cambrure plus prononcée que l’INSTINCT et l’INSTINCT S associée à une souplesse générale du chausson pour une pose du pi
ed ultra précise.

Le serrage se fait par l’intermédiaire d’un seul velcro puissant qui englobe de manière optimale le coup de pied.
Système BI-TENSION : maintien une tension entre la pointe et le talon pour une meilleure transmission des appuis.
Gomme Vibram XS GRIP 2 : Une gomme haut de gamme possédant une adhérance inégalable.

149,00 € -24,10 € = 124,90 € TTC Prix réduit !


Chausson d’escalade polyvalent avec tout le confort nécessaire à la progression grâce à son maintien avec deux velcros. Le chausson est construit avec une tige cuir et de la microfibre sous le pied. La languette est matelasssée pour plus de confort. Sa semelle VISION de 5mm apportera une grande rigidité idéal pour les débutants.

Made in Italy

89,00 € -16.29% = 74,50 € TTC Prix réduit !


Geckogym est le premier chausson d’escalade pensé pour l’usage spécifique en salle. Il est lavable, avec une semelle no-marking et est d’une très grande durabilité.
Serrage par 2 bandes scratch pour se chausser et déchausser facilement et rapidement.
Languette easy-in à 2 bandes pour un confort maximal.
Empeigne réalisée en tissu lavable et respirant.
Semelle et bord en gomme La Sportiva Frixion White no-marking (ne laisse pas de traces sur les murs d’intérieur) excellente durabilité et résistance à l’abrasion.
Demi semelle pour un ressemelage plus facile.

89,00 € -10% = 80,10 € TTC Prix réduit !


Chausson escalade GeckoGym Woman (Grey/Apple Green) La Sportiva

Geckogym est le premier chausson d’escalade pensé pour l’usage spécifique en salle. Il est lavable, avec une semelle no-marking et est d’une très grande durabilité.

89,00 € -10% = 80,10 € TTC Prix réduit 


Petit chausson miracle, le Shadow est conçu pour grimper fort dans des voies raides et difficiles. Il est asymétrique et pourvu de sangles Velcro.

Forme à cambrure prononcée et forte asymétrie pour les voies raides et le bloc

Gomme Neo Fuse 4.3mm imprimée et moulée pour une adhérence supérieure, un niveau optimal de confort, de tenue et de poids

Languette à technologie Engineered Knit procurant une respirabilité et un confort exceptionnels

Semelle intermédiaire minimaliste pour un toucher plus précis à la verticale

Combinaison de gomme haute friction imprimée et moulée pour optimiser la durabilité, la dextérité et l’adhérence en crochetage

Sangle Velcro pour l’ajustement

Unisexe

160,00 € -10% = 144,00 € TTC Prix réduit 


Conçu pour offrir en priorité un confort absolu, le chausson d’escalade Momentum excelle aussi en matière de performances. Doté de la technologie Engineered Knit pour une respirabilitéexceptionnelle et de notre gomme moulée innovante exclusive.

Forme plate et neutre pour un confort total à la verticale et tout au long de la journée

Empeigne à technologie Engineered Knit procurant une respirabilité et un confort exceptionnels

Gomme 4.3mm conçue pour sa durabilité et moulée pour une tenue et des performances optimales

Semelle intermédiaire souple pour un toucher précis et un confort accru

Deux sangles Velcro pour l’ajustement

100,00 € -10% = 90,00 € TTC Prix réduit !


 

Notre sac à magnésie classique cylindrique, avec son bord supérieur flexible et son fond en TPU résistant. Le sac à magnésie Mojo Zip de Black Diamond est également équipé d’une poche zipée qui pourra accueillir vos clefs, une topo ou un téléphone. La sangle d’attache fournie est munie d’une boucle à ouverture facile.

Forme cylindrique classique avec bord supérieur flexible et fond en TPU résistant à l’abrasion

Poche inférieure zippée pour vos clefs, une topo ou votre téléphone

Intérieur doublé en fibre polaire avec cordon d’ouverture/fermeture

porte-brosse

Sangle d’attache avec boucle à ouverture rapide

Tailles : S/M et M/L

16,00 € -10% = 14,40 € TTC Prix réduit !


Sac à magnésie Mojo Black Diamond (Caspian)

Avec sa forme cylindrique classique, son bord supérieur flexible et son fond en TPU résistant à l’abrasion pour plus de durabilité, le sac à magnésie Mojo de Black Diamond est notre sac de prédilection de part sa fonctionnalité lors de sorties sur des blocs ou des grandes parois. La sangle d’attache munie d’une boucle à ouverture rapide permet de l’accrocher ou le décrocher rapidement.

Forme cylindrique classique avec bord supérieur flexible et fond en TPU résistant à l’abrasion

Intérieur doublé en fibre polaire avec cordon d’ouverture/fermeture

porte-brosse

Sangle d’attache avec boucle à ouverture rapide

Tailles : S/M et M/L

12,00 € -10% = 10,80 € TTC Prix réduit


Ample sac à magnésie adapté aux utilisations boulder.

25.00 € -10% = 22.50 € TTC Prix réduit !


100% pour la varappe, la série commence pas trop mal avec ce sac à puff pour les voies, avec un coton ripstop, un sur sac intégré, une ceinture réglable.

19.00 € TTC


 

Le pant pur Grimpe. Le Zenith est un produit plus exclusif, plus technique par son look tres sportif. Le pur futal de grimpe sans chichi, simple mais efficace. On a tous besoin d’un basique dans sa garde-robe… bon ça reste du basique à la ABK, ceinture élastiquée, Knee Slider aux genoux, Lycra pour taper des grands écarts « tr’inquille ».

75,00 € TTC


Ce tee shirt est en coton avec de l’élasthanne, bio de surcroit, des coutures en flat lock pour plus de confort, et des manches avec une finition double tee-shirt contrastée, un print qui inspire la montagne. C’est donc le tee-shirt parfait pour le sport ou a porter tout les jours.

39,00 € TTC


Short d’escalade femme Looking for wild Corail

Ce short pour femme est entièrement monté en files polyesters stretch, ce modèle vous procure une grande liberté de mouvements et de confort.

Fabriqué sur une base de coton elasthanne ultra stretch, ce short est comme une seconde peau, il suit à la perfection tous les mouvements jusqu’aux plus techniques. Une combinaison optimale entre la performance pure et une allure tendance, à porter au quotidien.

Elastique de maintient

Poche avant prévue pour le baudrier

Découpe entrejambe

Réhaussé au niveau du dos

59,00 € TTC

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Un nouveau 8C+ Bleausard by Charles Albert

06 Déc

Qui ne connaît pas Charles Albert, le seul grimpeur à réaliser des blocs extrêmes pieds nus… Vous n’avez pas pu passer à côté de ses précédentes performances à Bleau, avec entre autre « La Révolutionnaire », son premier 8C réalisé en décembre 2016 avant d’ajouter quelques mouvements au bloc pour proposer son premier 8C+ Belifontain, la version assise de « Délire Onirique », ou encore  « Belial » (toujours 8C) réalisé au printemps 2017.

Cette fois-ci, il signe le départ assis de  « Hypothèse » au secteur Bas Cuvier (toujours pieds nus) et propose la cotation de 8C+ bloc, son 2ème donc à ce niveau là sur Bleau. Avis aux répétiteurs, mais connaissant le phénomène, la cotation ne devrait pas être revue à la baisse…

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Sortie Livre: Escalade, initiation, plaisir et progression

06 Déc

Que vous soyez débutant ou très bon grimpeur, vous trouverez dans ce manuel les outils nécessaires pour grimper en toute sécurité, progresser techniquement, physiquement et fortifier votre mental.

Arnaud Petit, ancien champion du monde d’escalade, partage son expérience et ses astuces pour vous aider franchir un cap et gagner en confiance.

Je suis heureux de vous annoncer la sortie de mon livre, « Escalade – Initiation, plaisir et progression » aux Éditions du Mont-Blanc, un manuel d’escalade sportive, adapté au grimpeur débutant comme au grimpeur confirmé.

J’ai travaillé dessus pendant trois ans et j’espère qu’il aidera tous ceux qui veulent progresser et franchir un cap, que ce soit techniquement, physiquement ou mentalement.

Depuis les bases de l’assurage jusqu’aux témoignages des meilleurs grimpeurs, en passant par l’apprentissage de la lecture, le travail de voie, la gestion de la peur du vol, l’échauffement ou encore la nourriture du grimpeur… j’ai essayé dans ce livre de 255 pages, d’être le plus complet possible. Les dessins d’Aline Dessine et les nombreuses photos, notamment de Jan Novak illustrent l’ouvrage.

Je remercie Catherine Destivelle, mon éditrice, pour sa confiance, ainsi que tous ceux m’ont fait part de leur avis au cours de l’écriture, et ils sont nombreux, et bien sûr tous ceux qui ont participé à la réalisation de ce livre, en particulier Aline Dessine pour ses illustrations, Elsa Godet pour son travail sur la maquette et ses relectures et Pascal Tournaire pour la couverture et ses conseils sur la mise en page.

Un grand merci à tous les grimpeurs qui ont partagé leur expérience : Florence Pinet, Gerome Pouvreau, Nina Caprez, Barbara Zangerl, Chris Bichet, Chris Sharma, Alexander Megos, Alex Honnold, Julia Chanourdie, Romain Desgranges, Martina Cufar Potard, Adam Ondra, Stéphanie Bodet, Margo Hayes, Seb Bouin, Carole Palmier, Caro Ciavaldini, Jonathan Siegrist, Charlotte Durif et Angy Eiter.


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Training Camp au Japon: un trip riche en enseignements raconté par Nao Monchois

04 Déc

Il y a quelques semaines, notre athlète PG Nao Monchois était au Japon avec team K-You pour un Training Camp. L’idée? S’imprégner de la culture japonaise, s’entraîner, et bien sûr tenter de comprendre ce qui fait la force des grimpeurs japonais actuellement sur le circuit international. Récit by Nao juste en dessous, avec en prime, quelques photos et un résumé vidéo de ce trip riche en enseignements.


Aaah les vacances, qu’est-ce que c’était bien !

Ce projet de Training Camp au Japon trottait déjà depuis un bon moment dans la tête de Corinne (Theroux) et des grimpeurs de Team Kyou.

Après de nombreux stages en Europe, nous rêvions de découvrir ce pays où les salles de bloc  fleurissent comme les buildings. Imaginez. Il y en a plus de 200 sur Tokyo !

Nous voulions aussi réaliser ce voyage afin de découvrir un mode d’entraînement différent du nôtre qui, ma foi, a l’air de bien marcher, en se fondant dans le moule local. Pour ma part, ce trip avait d’autant plus de valeur car il me permettait de re-découvrir mon pays natal avec un regard plus adulte et de retrouver des amis grimpeurs japonais rencontrés sur les compéts. Un beau cadeau pour mes 20 ans !

Durant une dizaine de jour, nous avons arpenté les plus belles salles Tokyoïtes, dont l’incontournable B-pump Ogikubo dont vous avez tous dû voir passer des vidéos de blocs type compet / ninja-style.

Tout amateur de propulsion sur volume y trouvera assurément son compte !  Néanmoins, elle ne représente pas le stéréotype de la salle japonaise qui serait plutôt dans ce style: plusieurs panneaux de différentes inclinaisons complètement blindés de belles prises très variées. C’est une ouverture au scotch, finalement assez sympa une fois que l’on est habitué : elle oblige à lire son bloc correctement (au risque d’oublier le petit pied perdu dans la masse) et permet de créer également ses propres passages.

Contrairement au bloc, les salles de difficulté sont plus classiques, ce sont souvent des murs assez courts, qui penchent forts et des ouvertures basiques, rien à envier à Arnas !

Alors la question que tout le monde se pose, « mais pourquoi sont-ils aussi forts bon sang ? »

Nous n’avons pas trouvé la solution miracle, néanmoins ce voyage nous a permis d’explorer quelques pistes… qui au final sont assez évidentes.

Première chose, ils font beaucoup de séances de bloc très longues au cours desquelles ils travaillent peu de passages mais de manière appliquée. L’avantage qu’ils ont également c’est qu’ils peuvent profiter de l’émulation créée par une grosse densité de finalistes en Coupe du Monde qui s’entraînent à Tokyo. Cela permet d’augmenter son niveau de force mais également d’élargir sa diversité gestuelle.

Certaines coordinations s’apparentent limite à de l’éducation motrice et même sur une période courte comme la nôtre, nous avons pu ressentir une réelle différence de sensations entre le début et la fin du stage. La rencontre avec Chibatore (préparateur physique de Tomoa Narasaki et d’Akiyo Noguchi) nous dévoile une vision de l’escalade assez scientifique et axée sur la recherche : selon lui, un passage est un jeu « intellectuel » entre l’ouvreur et le grimpeur, où il faut rentrer dans la tête du concepteur en comprenant quelle qualité de grimpeur il veut évaluer et si possible, ruser.

De plus, la culture japonaise dévouée et appliquée (par exemple, dans n’importe quelle association sportive au lycée, il y a environ 4 entrainements sérieux par semaine) fait que les grimpeurs gèrent mieux les « à côté » de l’escalade type récupération, alimentation,…

Les cours dispensés dès le plus jeune âge incluent un échauffement au sol poussé et un temps de retour au calme avec étirements et relaxation ; c’est la norme ici. Ainsi, ils sont globalement très mobiles et utilisent efficacement leur corps, ce qui est primordial dans le style d’ouverture actuel. Cela permet également une adaptabilité lorsque la solution évidente à un bloc ne convient pas. Là encore rien de révolutionnaire mais encore faut-il le faire! La prépa physique ne semble pas être la principale préoccupation mais peut-être est-ce dû à la période (à une semaine des Championnats d’Asie) qui n’impliquait pas une telle préparation.

En conclusion :

Pour conclure, nous avons vécu pendant 10 jours une superbe expérience au Japon.  Des jeux de bécanes dans les salles d’arcades d’Akihabara au bateau dans la baie de Tokyo en passant par les dizaines d’onigiri Thon-mayo du Family Mart (cc Alistair), ahh ça on a riz ! (lol)

On a beaucoup grimpé, avec de l’émulation et dans la bonne humeur, la recette TKY !

Je voudrais remercier tous ceux qui ont permis ce voyage, mes parents (et notamment ma mère pour avoir tout organisé), Corinne pour le coaching, et les partenaires du trip Planetgrimpe, Team Kyou, la magnésie Myléore et la Fondation INP qui me soutiennent depuis longtemps.

Merci également au photographe / caméraman William Klock, tu as été au top !

Merci enfin à tous les japonais rencontrés pour leur gentillesse et leur accueil, ainsi qu’aux copains du Team.

SAYONARA !

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Gagne les nouveaux Vapor V de chez Scarpa

04 Déc

Cette année, PG a décidé de mettre les bouchées doubles avec ses partenaires pour vous proposer de nombreux jeux concours avec toujours des beaux lots à remporter… On continue de vous faire plaisir et cette fois on vous fait gagner votre « Box Scarpa » avec entre autre les nouveaux Vapor V !

Ce que contiendra votre box* :

  • Une paire de Vapor V (homme ou femme)
  • 1 sweat Scarpa
  • 1 T-Shirt Scarpa
  • 1 Buff Scarpa

Oui oui vous avez bien lu, un gagnant remportera cette superbe box!

Comment gagner cette box? 

Rien de plus simple…

Tirage au sort le dimanche 9 décembre à 20h pour désigner le vainqueur.

* Photos non contractuelles

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Jakob Schubert décote « El bon Combat » à 9a+

02 Déc

L’Autrichien vient de réaliser son projet du moment en Espagne, « El bon combat » à la Cova del Ocell non loin de Barcelone.  Libérée par Chris Sharma en 2015, la voie avait été estimée à 9b/b+. Jakob Schubert, visiblement en grande forme cette année aussi bien en compétition (champion du monde) qu’en falaise, proposerait une cotation plutôt proche d’un gros 9a+. Il reste cependant prudent et appelle aux aux autres cadors à venir l’essayer pour affiner la difficulté.

Je sais que c’est facile de ne pas y penser et de prendre pour argent comptant la cotation du premier grimpeur à l’avoir enchaîné. Mais j’ai aussi la responsabilité de donner un avis.

À 27 ans, l’Autrichien est bel est bien l’un des meilleurs grimpeurs du monde en s’illustrant aussi bien en compétition qu’en falaise avec, rappelons le, déjà trois 9b à son actif avec “Stoking the fire”, “Fight or flight” et “La planta de Shiva”.

 

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2nd Ascent of ‚El Bon Combat’!! One of the best routes I have ever done ? The one and only @chris_sharma established this amazing line in 2015. Chris actually accompanied me on my last two days at the crag and it was awesome to share the moment of the send with him, thanks a lot for the good times and huge respect for putting up just another testpiece here in Catalunya ? • The route is situated in Cova de l‘ocell a 45 min drive from Barcelona and I advise every strong climber to try this thing, it‘s such an unique route with amazing holds and movements and pretty suited for boulderers also ? More ascents would be welcomed because I would love to hear some more thoughts about the grade ? I know it‘s easy to not think about it and just take the grade of the first ascensionist which is 9b/9b+ in this case but I feel the responsibility to have more thoughts about it. For me it felt easier from the first day I tried it and I would guess it’s a hard 9a+. Curious what others will think ? • Thanks for the good vibes during this whole trip @felipe.camargo ?? • ? by @cmmagalhaes With sound on you will hear me say ‚I almost fell again‘ which means the very last move where I fell the try before ? • #rockclimbing #catalunya #2ndascent #sopsyched #oneofthebest #leadclimbing #climbingvideo

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La suédoise Matilda Soderlund dans le game à Red River Gorge

01 Déc

Cela faisait un moment que nous n’avions plus entendu parler de la Suédoise Matilda Soderlund. Ne vous inquiétez pas, elle n’a pas arrêté l’escalade, loin de là! Un peu à l’écart des compétitions ces dernières années (notamment pour terminer ses études), elle en profite tout de même pour grimper dehors, et elle vient d’ailleurs de réaliser l’un de ses projets à Red River Gorges (Etats Unis) avec « Pure Imagination », le 8c+ mythique du coin.

Vraiment heureuse d’avoir réussi cette voie le dernier jour de mon séjour à Red River Gorge. Le temps froid et le fait d’être un peu malade ne m’a pas rendu la tâche facile. Il y a une semaine j’étais très proche de l’enchaînement, puis le froid s’est installé. J’ai quand même tenté quelques essais, mais ce n’était vraiment pas possible. J’ai donc attendu quelques jours avant de trouver de meilleures conditions et de pouvoir enfin l’enchainer! J’ai vraiment adoré « Pure Imagination », c’est une vraie Kingline ouverte par Kenny Baker et libérée par Jonathan Sigriest, et qui se compose d’un enchaînement de pas de bloc sur réglettes. J’espère revenir bientôt ici à Red River, c’est un lieu magique!

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Felipe Camargo en forme à Margalef avec un 9a(+) dans la poche

01 Déc

Actuellement en Espagne, le Brésilien Felipe Camargo vient de venir à bout de »Gancho Perfecto », une voie libérée par Chris Sharma et initialement cotée 9a. Le brésilien proposerait quant à lui une cotation plutôt à 9a+. Une cotation qui sera à confirmer par d’autres répétiteurs affûtés dans le 9ème degré.

Ça fait 2 mois que j’essaye cette voie maintenant, mais ce dernier mois a été plus compliqué car la fin était complètement mouillée. J’en ai profité pour m’entraîner dans la salle « Sharma Climbing ». Aujourd’hui, la voie était enfin sèche, et j’ai pu l’enchaîner.

Il reste encore 2 semaines à Felipe pour tenter quelques autres projets, et il ne s’en privera pas. On vous tient bien entendu au courant!

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Rencontre avec Micka Mawem: Sa saison, sa vision des critères de sélection et de l’équipe de France

01 Déc

Nous sommes allés à la rencontre d’un membre de l’équipe de France de bloc, Micka Mawem, afin d’avoir l’avis d’un athlète sur l’équipe de France, les critères de sélection, les moyens mis en place par la FFME, etc… Voici le résumé de ses réponses aux thèmes que nous avons abordé avec lui.

Retour sur ta saison?

Pour ma part, j’ai eu beaucoup de changement, j’ai attaqué au pôle à Voiron en octobre 2017, et j’ai confié mon entraînement à Sylvain Chapelle. Ce n’était pas simple avec le combiné, pour rester fort en bloc tout en bossant les autres activités. C’était une année test, on a pris des risques pour voir ce qui marchait et ce qui ne marchait pas.

Je n’ai pas fait de supers résultats en bloc, mais j’ai réussi à bien me remettre à niveau en difficulté et en vitesse. Par rapport aux autres purs bloqueurs, moi mon entraînement c’était 33% de diff, 33% de vitesse et 33% de bloc, donc pas simple de rivaliser !

En fin de saison, je me suis bien remis sur le boc, ma discipline principale et ça allait de mieux en mieux, j’étais proche des finales au Japon et aux US (coupe du monde), donc une fin de saison un peu mieux, et même si ce n’est pas encore ce que j’attends il y avait du positif. 

Ambiance en équipe de France?

Pour parler un peu de l’équipe de France, il n’y a pas de soucis, on s’entend tous super bien, on est au top quand on part en compétition. Après, on est tous différents, certains font des études, d’autres travaillent, d’autres sont dans des pôles comme moi. C’est vrai qu’en bloc au sein du pôle à Voiron on n’est pas énormément, donc l’émulation n’est pas forcément là tous les jours, mais on reste dans un sport très perso et il faut aussi savoir se débrouiller tout seul.

Différence entre les Japonais et le reste du monde ?

Tu sais, moi je ne m’occupe pas vraiment de ça en tant qu’athlète. Les gens font beaucoup de comparaison, mais ça ne sert à rien de se comparer à d’autres, on a tous nos manières de fonctionner, notre culture propre. Ce n’est pas parce qu’on fait comme les japonais que ça va marcher, ou parce que les japonais font comme Bassa Mawem qu’ils vont devenir forts en vitesse. Après c’est sur qu’ils se déplacent très nombreux sur les compétitions, j’imagine qu’ils ont du budget pour le faire,  mais ça reste des choix en interne au niveau de la fédé japonaise, je ne peux pas trop m’avancer sur la manière dont ils procèdent…

Mais c’est sur que c’est toujours un avantage de venir en nombre, surtout qu’ils ont une forte densité de forts grimpeurs.

Les sélections en EDF remis en cause régulièrement, même pour les leaders ?

Chaque année on a des sélectifs en bloc ou des sélection sur les résultats sur les compétitions. Moi je suis assez favorable à ça, car si on regarde il y a quelques année,  l’EDF était très fermée, il y avait un noyau dur qui ne bougeait pas et c’était très compliqué de venir chercher sa place en équipe de France, et maintenant on est sur 2 ou 3 places ouvertes, ça laisse l’opportunité à certains de venir prendre leur place. Sur les compétitions internationales on reste sur des critères serrés mais ça laisse la porte ouverte pour toute la saison, et ça oblige à la personne qui se qualifie en EDF de partir dans une optique d’aller faire des résultats. Voyager juste pour faire des compétitions c’est sympa, mais l’objectif doit être d’aller chercher des podiums et des premières places. Et ces critères de sélection nous obligent à être sérieux pour aller chercher ça.

C’est sur qu’après avoir intégré l’EDF on aimerait y rester pendant 10 ans et ne jamais en sortir, mais si on se met un peu à la place de la fédé et des entraîneurs, c’est dans la logique des choses de laisser ouvert, même si les critères sont difficiles.

Confort des athlètes avec ces sélections en EDF remises en cause régulièrement ?

Oui, on a des critères de sélection chaque année et même durant la saison pour pouvoir avancer… la pression ressentie ? C’est vrai qu’au début l’envie de faire toute la saison était énorme, c’était quelque chose qui n’était pas facile à gérer quand j’ai commencé, mais il faut se détacher de ça, l’objectif n’est plus de participer à toutes les étapes de coupe du monde, c’est plutôt d’aller faire des podiums.

Vis-à-vis du confort des athlètes, en dehors de l’aspect des sélections, on a des outils énormes avec les pôles France, le confort est bien meilleur qu’avant.

Moi je suis au pôle depuis quelques années, depuis le jour où j’ai décidé de m’entrainer avec les entraineurs nationaux, et faire la majeure partie de mon entraînement avec des bons outils. Donc oui, on dit toujours qu’il faut donner du confort aux athlètes, mais actuellement les athlètes ne se servent pas de tout ce qui est mis en place (sur les pôles), donc pourquoi proposer plus si on ne se sert déjà pas de ce qui est mis en place actuellement ?

Les jeunes ?

Je n’ai pas trop de vision sur les jeunes, mais moi en étant plus jeune, le niveau était déjà très élevé, et ça continue de progresser avec un gros niveau. La question qui peut se poser, c’est de savoir si on doit emmener des jeunes en coupes du monde pour qu’ils fassent leurs armes, où est-ce qu’ils doivent prendre leur ticket comme tout le monde? Je ne sais pas, ça se joue plus au niveau interne, avec des choix tactiques des entraîneurs.

Moi je suis plutôt d’avis que chacun prenne sa sélection comme tout le monde. On le voit dans toutes les nations, ça arrive souvent que les jeunes soient dans les meilleurs du monde de toute façon donc ça ne pose pas de réels problèmes. On ne peut pas limiter les places aux seniors au profit des jeunes selon moi, il y a des seniors de 20-25 ans qui trouvent leur rythme pour être assez forts, et si on leur limite les places pour favoriser les jeunes, c’est dommage aussi. Moi je suis entré en équipe j’avais 24 ans, et je suis bien content que les places étaient ouvertes à tous à ce moment là pour y rentrer.

Les moyens supplémentaires ?

Moi, à titre personnel, au niveau des pôles, ce serait génial d’avoir un service médical tous les jours avec nous mais c’est coût énorme pour la fédé, ils mettent en place ce qu’ils peuvent pour le moment, mais ça évolue d’année en année, on a de plus en plus de choses : cette année à Voiron ils ont investi pour une salle de bloc énorme pour avoir les 3 disciplines dans un même lieu, etc… Les choses évoluent, mais on ne peut pas tout avoir tout de suite !

Ce qu’il manque aussi, c’est d’avoir tous les athlètes dans les pôles, ça permettrait de rassembler tout le monde au même endroit, et ce serait plus facile pour la fédé de mettre des choses en place. Ce sont des étapes qui vont se mettre en place petit à petit, on le voit chez les jeunes qui sont pas mal dans les pôles, avec donc de l’émulation et des moyens mis en place. C’est ce qui nous manque un peu en seniors, on n’est pas rassemblé et on ne se voit pas assez souvent finalement.

 

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Shawn Raboutou en grosse forme: 8C+ bloc dans le poche

28 Nov

Début octobre, le jeune Franco-américain réalisait son premier 8C+ avec « Creature from the black lagoo »,  un bloc libéré par Daniel Woods en 2016 sur le site de RMNP. Fort de sa grande forme du moment, c’est cette fois ci en Suisse qu’il s’illustre avec « Off the Wagon » en départ bas. Il s’agit de la première réalisation de ce bloc, avec ce départ bas qui rajoute un mouvement très physique associé à plusieurs replacements pour démarrer le bloc dans sa version originale.

La cotation?  Shawn proposerait 8C+, ce qui en ferait une belle référence dans le milieu. Ne reste plus qu’à attendre une confirmation de la cotation par quelques bloqueurs forts du moment…

Affaire à suivre! Ci-dessous, l’essai de Shawn juste avant l’enchaînement:

 

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The try before ,, crazy stuff happened today, first 8C+ for Swiss, iconic boulder FA @shawnraboutou

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Calendrier Escalade: Women of Climbing 2019

27 Nov

Le calendrier incontournable de Sharp End Publishing : Women of Climbing 2019 est disponible en vente directement chez Climbing Away  pour un peu moins de 20€ !

12 pures photos de grimpe pour les 12 mois de 2019 ! Avec Margo Hayes, Emily Harrington, Nina Williams, Sarah Shaw, Daila Ojeda, Lynn Hill, Rannveig Aamodt, Marina Inoue, Verena Wittling, Natalie Morse, Meagan Martin, Nicole Zuelke, & Ashley Cracroft !

Cadeau idéal pour Noel qui arrive, commandez le dès maintenant pour le mettre sous le sapin de vos amis grimpeurs !

Format : sous blister, 30 x 30 cm, papier glossy, il est juste magnifique ! Commandez le simplement avec une CB ou un compte PayPal !

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À 52 ans, la légende Ben Moon est toujours en forme…

26 Nov

C’est sur sa falaise locale, à Raven Tor, que Ben Moon a réalisé « Evolution », un 8c+ ouvert dans les années 90 par Jerry Moffatt (ça ne nous rajeunit pas!). Après avoir été le premier à réaliser 8c+ en 1990, il nous montre que presque 30 ans après, l’âge ne fait pas d’ombre à son talent…

« Evolution » est cotée seulement 8c+, mais je crois qu’il n’y a pas beaucoup d’écart avec le 9a de « Rainshadow ». Cette voie est une classique de Raven Tor, une voie courte et intense avec des bon passages de bloc. Probablement un 8A bloc bien dur enchaîné d’un 8b en voie, sans repos, et avec une beau jeté pour finir. C’est une belle année d’escalade pour moi, et qui termine en beauté! Mon prochain projet sera de retourner me battre dans « Northern Lights », qui sera, j’en suis certain, bientôt reconnu comme un 9a+!

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Interview: Pierre Henry Paillasson répond à nos interrogations concernant les critères de sélection, l’équipe de France, les moyens, …

25 Nov

Suite à notre dossier concernant les résultats de l’équipe de France à l’international cette année, nous sommes allés à la rencontre du DTN, Pierre Henry Paillasson, afin de discuter un peu des thèmes brûlants du moment: l’analyse des résultats de l’année, les critères de sélection, les moyens mis en place par la fédération, etc…  Voici ses réponses, avant d’aller prochainement à la rencontre d’un athlète de l’équipe de France.


Analyse de la saison de coupe du monde de l’équipe de France?

Cette année, nous prenons 2 titres au classement général de la coupe du monde de vitesse avec Anouck Jaubert et Bassa Mawem. Romain Desgranges et Fanny Gibert sont respectivement 3ème du classement général de la coupe du monde de difficulté et de bloc.

Ces résultats sont très bons, mais la densité des grimpeurs français au plus haut niveau mondial se doit d’être plus importante. Avec le staff des équipes de France, nous y travaillons ; en particulier avec les jeunes qui arrivent et qui sont prometteurs. Ce travail va finir par payer. Nous animons également un réseau de clubs « performance » pour contribuer à une meilleure formation de nos jeunes grimpeurs.

Au-delà de cette question de densité, il est incontestable aujourd’hui que nous avons des leaders au meilleur niveau mondial.

Cette année, nos meilleurs athlètes gagnent sur le circuit international. Evidemment, cela ne marche pas à chaque fois car le niveau a énormément augmenté.

Le phénomène olympique entraîne avec lui une accélération mondiale du développement de l’escalade. De nombreux pays mettent aujourd’hui d’énormes moyens dans l’escalade de haute performance : nous sommes devenus un sport olympique !

Analyse des championnats du monde?

Sur ces championnats du monde, compte-tenu des résultats de l’année, nous pouvions prétendre à des victoires avec Romain Desgranges, Anouck Jaubert et Bassa Mawem, et nous avions également le potentiel de faire des finales voire des podiums avec Fanny Gibert ou encore Manon Hily. Nous faisons le constat que les résultats n’ont pas été à la hauteur de nos espérances.

Cette année, Anouck s’entraînait dans d’autres disciplines en vue du combiné, ce qui compliquait les choses pour elle. A Innsbruck, le déroulement de la compétition du combiné ne jouait pas en sa faveur. Quoi qu’il en soit, elle a pris énormément d’expérience dans l’objectif des Jeux Olympiques. Sa constance sur le circuit de coupe du monde nous prouve néanmoins que ses choix ont été les bons. Ce qui est arrivé à Innsbruck est loin d’être révélateur du niveau global d’Anouck cette saison.

A Innsbruck, nous avions une équipe prometteuse mais nous terminons « juste » avec un titre de vice-champion du monde (Bassa Mawem en vitesse), donc oui, nous sommes un peu passés à côté de cette échéance. Cela arrive, c’est la dure loi de la haute performance. Nous sommes en train de faire le bilan de ces championnats du monde, nous devons nous poser les bonnes questions et y répondre sans détour pour l’avenir.

Emmener plus de grimpeurs à l’international pour monter le niveau ?

Ça se discute. Nous estimons néanmoins qu’après de nombreuses années d’observation du plus haut niveau, que ce n’est pas en emmenant des grimpeurs trop « justes » pour se confronter aux meilleurs mondiaux qu’ils vont progresser automatiquement.

Il est important que les grimpeurs puissent s’engager sur quelques étapes. Mais si leur niveau est toujours insuffisant pour rentrer dans une finale, nous estimons qu’ils doivent d’abord parfaire leur entrainement afin de revenir plus fort.

L’entraîneur doit jouer tout son rôle pour accompagner nos athlètes dans ces moments, qui ne doivent pas être vécus comme des échecs mais comme des expériences utiles au progrès.

Avec des sélections en EDF régulièrement remises en causes, la pression sur les épaules des grimpeurs n’est-elle pas néfaste à la performance ?

Cela fait partie des discussions que nous avons actuellement. Car contrairement à ce que l’on lit ou entend parfois, nous écoutons les athlètes. Après, c’est vrai que pour les leaders comme Romain Desgranges, nous aurions pu les sélectionner d’office, mais ce n’est pas le choix qui a été fait la saison dernière.

Le système de sélection est relativement ouvert. Avec trois étapes de coupe du monde pour prendre sa sélection, l’équipe de France est un groupe ouvert. Il est possible de l’intégrer en court de saison, mais il est aussi possible d’en sortir. Si on prend un système où on sélectionne les grimpeurs pour toute la saison dès le début, cela ferme l’entrée en EDF pour des athlètes qui émergeraient pendant l’année. Nous avons néanmoins entendu les athlètes et nous réfléchissons actuellement à un système entre les deux.

Le sport de haut niveau est par définition élitiste : si un grimpeur n’a pas réussi une étape de sélection, au-delà de la déception, il doit réfléchir à la manière d’être meilleur sur la prochaine échéance et encore une fois, le seul chemin efficace est celui de l’entrainement.

Avec ces critères on peut se retrouver sans grimpeur sur certaines échéances internationales…?

Oui, il y a eu des étapes où cela fut le cas. Il y a 2 ans, on est allé jusqu’au bout de la logique, les athlètes du bloc n’étaient pas assez performants, et ils ont profité de ces 2 mois de break l’été pour s’entraîner et se mettre à la page pour les championnats du monde à Paris plutôt que d’aller sur des étapes de coupe du monde. Si l’on regarde ensuite les résultats du championnat du monde de bloc 2016, ce choix a été plutôt efficace.

Si un athlète n’a pas le niveau, la seule solution pour lui, c’est de repartir à l’entraînement. Cela avait plutôt bien marché pour Paris 2016, mais c’est vrai que ça ne marche pas à tous les coups. Le haut niveau n’est pas une science exacte.

Il ne faut pas oublier que les sélections sont aussi mises en place pour emmener les grimpeurs capables d’être performants, la réussite d’une sélection assure un niveau minimum, ce que nous appelons les minimas en vitesse. Si les grimpeurs ne passent pas cette première étape de sélection, ils ont très peu de chance d’atteindre une finale internationale.

La prépa mentale en France ?

Nous travaillons déjà avec des préparateurs mentaux depuis longtemps. Des équipes et des athlètes sont suivis par des spécialistes de ces questions et cela en a aidé certains. Nous travaillons actuellement sur la vision globale de la performance, pour le grimpeur mais aussi pour son entourage. Chez les jeunes, notamment, où l’impératif de résultat est beaucoup trop central, cela devient contre-productif. Il est important de remettre l’escalade et le plaisir de grimper au centre des préoccupations. Si l’athlète est concentré sur la qualité de son escalade, les résultats suivront d’eux même.

Les athlètes qui s’engagent dans un programme olympique ne sont-ils pas avantagés par rapport aux spécialistes ?

L’escalade sera un sport olympique à Tokyo. On espère qu’il le sera à Paris. Donc oui, l’olympisme est une des priorités de la fédération. Une médaille olympique française serait un atout pour le développement de notre sport en France. C’est indéniable.

Le système de sélection pour participer aux JO de Tokyo nous met face à un dilemme. L’épreuve olympique est un combiné. Le mode de sélection mis en place par l’IFSC passe par une participation au circuit international dans les trois disciplines. Les quotas de participation étant les même qu’auparavant, les spécialistes des disciplines et les grimpeurs sélectionnés pour la préparation olympique vont devoir se partager ces quotas. Nous allons être contraints de faire des choix. Et ce n’est pas de gaieté de cœur que nous les ferons, soyez-en sûr. Mais en toute logique, la priorité pour cette année 2019 est bien entendue la sélection à Tokyo.

Il y a deux façons de se sélectionner pour les JO de Tokyo : les championnats du monde 2019 et le classement mondial permanent à l’issue de la saison 2019 pour participer au tournoi de qualification olympique en novembre 2019. Les grimpeurs du groupe olympique vont devoir aller faire des points sur les CDM dans chaque discipline, donc il va y avoir un dilemme pour les sélections.

Nous sommes en train de travailler dessus pour voir comment organiser cela au mieux. On veut évidemment permettre aux spécialistes de continuer de grimper en coupe du monde. D’autant que l’IFSC a toujours pour ambition de voir aux JO de Paris en 2024 les trois disciplines récompensées par trois médailles olympiques.

Question du budget ?

C’est une question compliquée et elle le sera encore. Depuis que l’escalade est olympique, nous nous sommes projetés avec des augmentations de subventions comme cela se faisait jusque-là. Mais dans la conjoncture actuelle, les budgets ne sont pas aussi larges que nous l’espérions. Donc nous devons faire des choix. La France reste tout de même, dans le monde de l’escalade, un des pays qui met le plus de moyens financiers sur ses équipes de France. Nous ne devons donc pas chercher d’excuse par rapport à nos budgets, nous sommes condamnés à réussir.

J’ai confiance dans l’équipe des entraineurs de la DTN. Nous travaillons sans relâche, nos athlètes ont des qualités exceptionnelles et le niveau monte d’année en année. Quoi qu’il arrive, nous garderons le cap sur les médailles olympiques de 2020 et 2024.

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Loic Zehani enchaîne le 1er 8c français à Buoux, « Azincourt »

23 Nov

Après Seb Bouin il y a quelques semaines, c’est au tour du jeune Loic Zehani d’enchaîner une voie mythique de Buoux, « Azincourt », qui n’est autre que le premier 8c français libéré par Ben Moon en 1989.

Loïc réalise la voie en 6 petits essais, et il semblerait que ce soit potentiellement l’ascension la plus rapide de ce cette voie de rési courte, à doigts et bien puissante .

Autre croix à ajouter à son carnet, la first ascent de « On a tous un peu d’Ondra en nous », 8c/c+ à Orgon au secteur Biodiversité:  une jolie voie bien à doigts, assez rési, équipée par Olivier Bert.

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Open national d’escalade de bloc de Mayenne les 15 et 16 décembre

22 Nov

Fin décembre c’est la saison du père noël, mais c’est aussi celle de l’open national de Mayenne. Comme les cadeaux de fin d’année, les beaux blocs de l’open seront à déballer et à sortir par les heureux participants de cette onzième édition de l’open de Mayenne. Les inscriptions lancées, le 2 novembre, font déjà apparaitre un grand nombre de compétiteurs désireux de participer à ce rendez-vous incontournable de fin d’année.

Cette formule d’open national permet à tous, grimpeurs confirmés, comme grimpeurs amateurs, de s’exprimer sur 30 blocs de qualité, ouverts par notre équipe de pros. Quant à l’équipe d’organisation elle prépare cet évènement depuis de longues semaines pour vous faire vivre un week-end d’escalade inoubliable.

Pour cette nouvelle édition, la société Expression partenaire officiel de la compétition remet en jeu le trophée eXpression, et récompensera le club le plus représenté en femmes de plus de 18 ans et en vétérans, d’une dotation de 1000€ de prises pour enrichir le stock du club.

Alors seniors et vétérans n’attendez plus pour vous rendre sur le site www.escaladeenmayenne.fr et vous inscrire, sinon vous risquez de le regretter.

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Les Centrale Vertical Games les 24 et 25 novembre

16 Nov

Les samedi et dimanche 24 et 25 novembre, une association étudiante composée d’élèves-ingénieurs de l’école CentraleSupélec organise deux compétitions d’escalade : la Nuit Centrale Verticale et les Centrale Vertical Games. Ces deux évènements auront lieu à Gif sur Yvette (91190).

La Nuit Centrale Verticale :

Il s’agit de la plus grande compétition d’escalade étudiante de France, regroupant voie etbloc. La journée du samedi voit ainsi s’affronter plus de 140 étudiants. Le principe est trèssimple, pour les voies, aller le plus haut possible ; pour les blocs, compléter des parcours très courts sur 3 ou 4 mètres (sans être assuré) demandant la réalisation de mouvements très physiques et extrêmement techniques. La compétition est constituée de deux phases distinctes : les qualifications puis les finales à partir de 20h. Les grimpeurs s’affrontent dansune très bonne ambiance, animée par une distribution gratuite de crêpes.

De nombreuses activités telle que de la slackline ou du baby-foot sont d’ailleurs proposéesau public en marge de la compétition. Pour conclure cette journée, vient la remise des récompenses pour les vainqueurs, grâce au soutien de nos nombreux partenaires et sponsors : Oresys, Beal, Arkose, le Vieux Campeur et bien d’autres.

Les Centrale Vertical Games :

Le dimanche, changement d’ambiance et place aux experts ! Cette seconde compétitionregroupe des grimpeurs du monde entier et d’un niveau exceptionnel : l’équipe de France d’escalade nous fait l’honneur de sa présence depuis plusieurs années, louant chaque annéela qualité de l’organisation de la compétition. Ces champions s’affrontent uniquement surdes blocs. La compétition se déroule aussi sur le format qualifications puis finale. Lesqualifications commenceront à 10h00. L’entrée pour le public est gratuite.

  • Plus d’infos ici: https://ncv.cs-campus.fr
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Escalade et sauce piquante: 11ème édition

16 Nov

C’est reparti pour une nouvelle session d’escalade à la sauce qui pique. Cette année, sort ton bonnet, tes gants et la combi’ flashy pour une « Winter Session » sous la neige. L’arrivée se fera tout schuss le 19 janvier 2019, au gymnase Hilaire de Chardonay à Chalon sur Saône à partir de 13h.

Chausse tes skis pour découvrir :

  • 40 voies d’escalade (corde Beal).
  • Les blocs givrés avec notamment les prises Digital.
  • La nouveauté Luxov tout en couleurs.
  • Les défis pistes bleues ou noires (attention ça va glisser …).
  • La buvette et le coin détente en bas des pistes pour les plus frileux.
  • L’avalanche musicale de Turbo Dancing.
  • Et pour vous réchauffer, rien de mieux qu’un concert et un repas montagnard.

Alors adopte l’esprit yéti, enfile tes chaussons, n’oublie pas ton sac à pof et rejoins-nous dans le grand froid piquant 🙂

Attention, Inscriptions limitées : escaladeetsaucepiquante.fr

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Analyse des résultats 2018 de l’équipe de France à l’international

12 Nov

Une nouvelle saison internationale s’est achevée il y a quelques semaines en Chine  avec les dernières étapes de coupe du monde de difficulté et de vitesse. Il est donc temps pour nous de faire un petit bilan de cette saison en terme de résultats. En guise d’introduction, nous vous laissons juger par vous même cette petite statistique: toutes disciplines confondues, sur les coupes du mondes et les championnats du monde (hors combiné et hors handi-grimpe), la France récolte cette année 14 médailles (1 en bloc, 3 en diff, 10 en vitesse)  et 48 finalistes (merci à la vitesse!). Le Japon quant à lui culmine à  26 médailles et 65 finalistes uniquement en diff et en bloc. Une différence énorme qui n’est pas sans poser de questions…

Nous allons donc tenter, à travers cet article, de vous éclairer sur les résultats des Français, d’analyser, de comprendre, et de soulever certaines questions qui nous semblent importantes.

Il ne s’agit ici de polémiquer, mais bel et bien de mettre en lumière certaines idées, et tout simplement de s’interroger. Dans un prochain dossier, nous irons d’ailleurs à la rencontre de certains protagonistes afin de multiplier les points de vue. À suivre donc!

Les statistiques de la saison internationale

Pour démarrer nous vous proposons un petit récapitulatif des résultats internationaux de l’équipe de France cette saison, que ce soit en bloc, en difficulté ou en vitesse.

La saison de bloc: 7 étapes, 1 seul podium international pour la France en coupe du monde

  • Meringen: 2 finalistes (Micka Mawem et Fanny Gibert), 0 podium
  • Moscou: 1 finaliste (Fanny), 0 podium
  • Chongqing: 0 finaliste
  • Tai’an: 1 finaliste (Fanny), 1 podium (Fanny, 3ème)
  • Haichioji: 0 finaliste
  • Vail: 1 finaliste (Fanny), 0 podium
  • Munich: 2 finalistes (Micka et Fanny), 0 podium

Championnat du monde: 0 finaliste

La saison de difficulté: 7 étapes, 3 podiums internationaux pour la France en coupe du monde

  • Villars: 2 finalistes (Romain Desgranges et Manon Hily), 1 podium (Romain, 2ème)
  • Chamonix: 0 finalistes
  • Briançon: 3 finalistes (Romain, Thomas Joannes, Nolwenn Arc), 1 podium (Romain, 2ème)
  • Arco: 2 finalistes (Hélène Janicot et Manon), 0 podium
  • Kranj: 0 finalistes
  • Wujiang: 2 « finalistes » (Romain et Manon), 1 podium (Romain, 1er)
  • Xiamen: 1 finaliste, 0 podium

Championnat du monde: 0 finaliste

La saison de vitesse: 8 étapes, 10 podiums internationaux pour la France en coupe du monde

  • Moscou: 3 finalistes (Anouck Jaubert, Aurélia Sarisson, Elma Fleuret), 1 podium (Anouck, 1ère)
  • Chongqing: 3 finalistes (Anouck, Victoire Andrier, Bassa Mawem), 0 podium
  • Tai’an: 4 finalistes (Anouck, Bassa, Victoire, Aurélia), 2 podiums (Anouck et Bassa , 1ers)
  • Villars: 6 finalistes (Guillaume Moro, Victoire, Anouck, Aurélia, Elma, Bassa), 2 podium (Anouck, 1ère et Victoire, 2ème)
  • Chamonix: 5 finalistes (Anouck, Victoire, Aurélia, Bassa, Guillaume), 1 podium (Bassa, 3ème)
  • Arco: 4 finalistes (Anouck, Bassa, Victoire, Capucine Viglione), 1 podium (Anouck, 3ème)
  • Wujiang: 4 finalistes (Anouck, Victoire, Aurélia, Bassa), 1 podium (Anouck, 2ème)
  • Xiamen: 4 finalistes (Anouck, Victoire, Guillaume, Bassa) et 2 prodiums (Anouck 2ème et Bassa 1er)

Championnat du monde: 1 podium (Bassa, 2ème)

Des critères trop strictes et une pression trop forte?

On peut se poser la question de savoir comment une nation comme la France, aussi dynamique dans le milieu de l’escalade, ne parvient pas à sortir de nombreux athlètes du lot (nous entendons par là des finalistes et/ou des podiums)? Nous insistons sur le terme « nombreux », car effectivement, quelques athlètes français se distinguent cette année (en terme de résultats purs): Romain Desgranges en diff, Fanny Gibert en bloc, Bassa Mawem et Anouck Jaubert en vitesse, qui sont le reflet de l’élitisme souhaité par la FFME. Nous parlons d’élitisme ici car l’accès aux étapes de coupes du monde est sans cesse remis en cause avec des critères toujours plus difficiles. Prenons pour exemple Romain Desgranges: ce dernier remporte le classement général des coupes du monde en 2017, mais n’est pas qualifié d’office pour tout le circuit 2018 (avec ce système, on sous-entend qu’il doit encore faire ses preuves, ce qui implique finalement de toujours grimper avec la pression de ne pas se qualifier pour la suite de la saison). Cette recherche d’élitisme met les athlètes sous pression, et par exemple, on se retrouve également avec une Julia Chanourdie hors jeu (bien qu’elle semblait la mieux placée pour défendre les couleurs de la France à l’international).

Certains nous diront qu’un athlète de haut niveau doit résister à la pression. Certes, mais il doit également être mis dans les meilleures conditions pour performer. Manon Hily en est un exemple frappant! Elle réalise cette année une très belle saison internationale avec ce rôle « d’outsider » qui lui permet de grimper plus aisément et sans pression. On peut alors se poser la question de l’avenir… Réussira-t-elle à se libérer autant l’année prochaine sans ce rôle d’outsider, avec des objectifs internationaux, et une pression sur les épaules à chaque étape? Affaire à suivre, quoiqu’il en soit nous lui souhaitons bien entendu le meilleur…!

Romain Desgranges | Archives 2017

Une équipe qui n’en est pas une?

Il suffit de faire les comptes dans une discipline pour se rendre compte que les critères sont trop strictes et ne permettent pas à la France d’engager de nombreux athlètes à l’international: sur la première étape de coupe du monde de bloc, à Meringen en Suisse, 13 français étaient au départ, contre 21 Japonais qui avaient fait le déplacement…! Pour vous donner une autre idée, sur l’étape japonaise nous avions 4 français (peut-on toujours parler d’équipe?) et 38 Japonais (coupe du monde à domicile oblige!). Histoire de comparer avec des pays plus proches de nous, l’Allemagne a envoyé 10 grimpeurs au Japon, la Grande Bretagne 8, ce qui nous semble être un minimum pour créer de la cohésion et de l’émulation au sein d’une équipe. Cette situation est dû aux critères de sélection qui, au fil des étapes, mettent la plupart des grimpeurs sur le carreau, comme nous l’avons vu précédemment. Pour être tout à fait précis, seules les étapes Américaines et Japonaises ont été très peu représentées par la France, ce qui, avouons-le, est déjà un beau progrès comparé aux année précédentes.  Mais il reste encore beaucoup de chemin à accomplir, notamment pour permettre à plus de jeunes de venir se former en coupe du monde. Voici le classement des pays les plus représentés sur une étape Japonaise (5ème étape) puis sur une étape Européenne (Meringen, 1ère étape): Le constat est sans appel, le Japon se déplace réellement en équipe (et ce sur chaque étape), et visiblement ça paye…! L’émulation qui règne au sein de l’équipe Japonaise fait la différence sur la scène internationale. Alors bien entendu, il ne suffit pas de sélectionner 12 athlètes pour atteindre des résultats satisfaisants (nous reviendrons sur les quotas possibles un peu plus bas…) , mais disons que ce mode de fonctionnement y participe. Selon l’adage, c’est en forgeant qu’on devient forgeron, et le haut niveau ne coupe pas à cette règle! En effet, faire ses armes à l’international nous semble primordial pour avoir de bons résultats, et actuellement, le système de sélection ne permet qu’à une très petite élite d’aller tenter sa chance sur toutes les étapes.

L’équipe Japonaise en force…

Les quotas sont ils illimités en coupe du monde?

Bon c’est bien beau de parler de l’équipe Japonaise qui loue un airbus à chaque déplacement, mais l’équipe de France peut-elle faire la même chose? Pour y répondre, nous avons fouiner dans les règles de l’IFSC, et voici quelques explications… Sur les étapes de coupe du monde, les nations peuvent sélectionner au maximum 6 femmes et 6 hommes. Lorsque la compétition se déroule à domicile (en France par exemple), les quotas passent à 18 femmes et 18 hommes, soit 36 grimpeurs au total. À ces quotas peuvent s’ajouter les champions du monde et les champions continentaux (jeunes et seniors) dans la discipline en question (au début de la saison), les champions du mondes ou continentaux du combiné, et enfin les grimpeurs parmi les 10 premiers du classement mondial en début de saison. Voilà comment le Japon parvient à déplacer une équipe de 22 grimpeurs en Suisse par exemple!

Donc si vous avez bien suivi, la France ne peut guère emmener plus de 12 grimpeurs à l’étranger. Si on prend l’exemple de la difficulté cette fois, et qu’on regarde les deux dernières étapes Chinoises, seulement 4 français étaient sélectionnés (sur 12 possibles), 15 Japonais (oui le trajet est moins long me direz-vous…) mais 8 Autrichiens ont fait le voyage par exemple. L’exemple le plus flagrant (et le plus inquiétant) se voit sur les étapes françaises… Prenons l’exemple de Briançon, où 20 grimpeurs français étaient sélectionnés. Pas mal me direz-vous, sauf que le quota maximum est de 36 pour rappel. Donc nous nous posons la question de savoir pourquoi les quotas, au moins à domicile, ne sont pas plus remplis? N’avons-nous pas de compétiteurs forts et motivés pour venir se tester en coupe du monde, et progresser par la même occasion? Les Japonais avaient quant à eux rempli leur quota sur l’étape Briançonnaise, avec 12 grimpeurs au départ.

La vitesse, l’exception qui confirme la règle?

Nous avons beaucoup parlé de la difficulté et du bloc, avec des résultats en demi-teinte. La vitesse est la discipline cette année où la France aura le plus brillé, notamment grâce à 2 grimpeurs qui font la différence, Anouck Jaubert et Bassa Mawem. Effectivement, aux premiers abords, 10 médailles pour 8 étapes est un très bon score. Mais derrière cette élite, la France a-t-elle de la ressource? Chez les femmes, on peut dire que oui, avec la montée en puissance d’Aurélia Sarisson et Victoire Andrier qui participent régulièrement aux phases finales, et qui sont, sans doute, tirées vers le haut par Anouck Jaubert. Chez les hommes, c’est un peu moins flagrant, seul Bassa Mawem parvient à de très bons résultats régulièrement. Certes les résultats sont excellents en vitesse (avec Anouck Jaubert et Bassa Mawem sur le toit du monde en remportant tous les 2 le classement de la coupe du monde 2018), mais, tout comme en diff ou en bloc, pourquoi ne mise-t-on pas sur l’avenir en remplissant pleinement les quotas pour tirer plus de monde vers le haut en profitant de cette superbe émulation d’équipe? Nous irons à la rencontre de la FFME pour avoir certaines réponses prochainement.

Bassa Mawem au sommet de son art | © FFME

Les grimpeurs spécialistes laissés de côté au profit du combiné?

Autre point noir cette année, cette amertume ressentie par plusieurs grimpeurs spécialistes d’une discipline suite aux sélections des équipe de France. En effet, comme nous l’avons dit plus haut, les critères sont tellement élevés que nous nous retrouvons rapidement avec peu de grimpeurs sélectionnés sur les dernières étapes. Par exemple, sur les 2 dernières étapes Chinoises en diff, la France avait certes 4 engagés, mais seulement 2 spécialistes de la diff, à savoir Romain Desgranges et Manon Hily. Les 2 autres grimpeurs, Fanny Gibert et Anouck Jaubert, participaient pour se former dans une autre discipline que la leur, en vue d’une préparation olympique. Le critère retenu étant celui-ci: « Sélections nominatives relatives à une stratégie de préparation ou de qualification olympique sur proposition de la commission de sélection. »

Pour nous, cette sélection d’Anouck et Fanny est une bonne chose, car comme on le disait plus haut, il est important de faire ses armes. Mais pourquoi cette optique n’est-elle pas appliquée également aux spécialistes de la discipline? Thomas Joannes? Salomé Romain? Julia Chanourdie? Mathilde Becerra? Nina Arthaud? Nao Monchois?  etc… Beaucoup de questions restent actuellement sans réponse, mais nous irons à la rencontre de certains protagonistes du haut niveau en France (FFME, entraîneurs, athlètes …) afin de connaître également leur point de vue pour tenter d’apporter certaines réponses.

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Micka Mawem et Anouck Jaubert champions de France du combiné

11 Nov

Les premiers championnats de France du combiné viennent de se terminer à Tournefeuille, et c’est Micka Mawem et Anouck Jaubert qui remportent ce premier titre de l’histoire.

Pour rappel, la finale se joue sur 3 épreuves dans cet ordre: vitesse, bloc puis difficulté. Pour établir le classement, il suffit de multiplier les places obtenues sur chaque épreuve entre elles, et celui qui obtient le plus petit score au final remporte la compétition.

Chez les femmes, gros duel entre Fanny Gibert et Anouck Jaubert qui son ex-aequo à l’issue de l’épreuve de bloc: Fanny remporte le bloc et termine 3ème en vitesse, et Anouck réalise le score inverse (1ère en vitesse et 3ème en bloc). Tout se jouera alors sur l’épreuve de difficulté, et c’est finalement la championne de vitesse, Anouck Jaubert, qui prend l’ascendant avec une belle 2ème place contre une 5ème position de Fanny Gibert qui sera alors reléguée sur la 2ème marche du podium au général! Manon Hily complétera le podium après une belle victoire sur l’épreuve de diff.

Du côté des hommes, Micka Mawem aura dominé la compétition… Après une épreuve de vitesse où il termine 2ème, une épreuve de bloc où il décroche la première position, et une épreuve de difficulté où il termine 4ème, il remporte finalement ce premier titre de champion de France du combiné, sans vraiment laisser de chance à la concurrence. Alban Levier complétera le podium avec deux 4ème position (vitesse et bloc) et une victoire en diff, et c’est le jeune espoir Sam Avezou qui complétera le podium après s’être bien battu (5ème en vitesse, 2ème en bloc et 2ème en difficulté).

 

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Adam Ondra enchaîne à vue une voie mythique des US: « Just Do It », 8c+

11 Nov

Actuellement aux US, et après avoir séjourné quelques jours dans le Yosemite pour tenter à-vue « Salathé » à El Cap, Adam enchaîne désormais quelques voies mythiques de Smith Rocks, berceau de l’escalade de haut niveau aux US.

Et aujourd’hui, c’est la célèbre voie de 40m « Just Do It » qui tombe à-vue pour le mutant tchèque. Pour rappel, cette voie a été ouverte en 1989 par Alan Watts, et c’est JB Tribout qui réalisait la First Ascent 3 ans plus tard en 1992, une vois extrême de l’époque, qui continue de donner du fil à retordre aujourd’hui!

 

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« Action Directe » tombe 2 fois en une semaine!

04 Nov

Direction le Frankenjura pour cette news falaise. Et qui dit Frankenjura dit forcément la célébrissime ligne « d’Action Directe », le premier 9a au monde (libéré par Wolfgang Gullich en 1991) et certainement le plus connu également!

Souvent parcouru, les grimpeurs s’y cassent également beaucoup les doigts. Mais cette semaine, 2 grimpeurs ont clippé la chaîne de cette voie mythique. Tout d’abord, en début de semaine c’est le Suédois Said Belhaj qui coche la voie.

Cette voie faisait partie de ma vie depuis que j’ai commencé l’escalade. Ça me tenait vraiment à coeur de l’enchaîner pour toute l’histoire qu’elle représente.

En fin de semaine, c’est l’Italien Stefan Scarperi qui réalise à son tour l’enchaînement d’Action directe qui lui aura valu 6 jours de travail.

C’est juste dingue, Wolfgang l’a enchaîné l’année de ma naissance! Je pense que c’est la voie la plus dure que j’ai réalisé jusqu’à présent même si j’ai passé plus de temps dans « Biologico » à Arco par exemple.

 

 

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Coupe de France de bloc à Chambéry les 24 et 25 novembre

04 Nov

Comme chaque année, Chambéry accueillera une étape de la coupe de France de bloc. Cette année, place aux jeunes (minimes, cadets, juniors), aux vétérans et aux très jeunes (benjamins) pour un open national.

ATTENTION : Limitation des inscriptions à 70 max/catégorie chez les jeunes et vétérans et à 50 max/catégorie chez les benjamins

Programme prévisionnel:

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Samedi 24 novembre 2018
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7h30 Ouverture gymnase
8h15 – 8h45 Acceuil VH VF
8h45 – 9h Réunion technique VH VF
9h – 10h30 Qualifications VH VF

10h00 – 10h30 Acceuil CG JF
10h30 – 10h45 Réunion technique CG JF
10h45 – 13h35 Qualifications CG JF

13h05 – 13h35 Acceuil CF JG
13h35 – 13h50 Réunion CF JG
13h50 – 16h40 Qualifications CF JG

17h30 Fermeture isolement VH VF JF JG CF CG
18h15 – 19h45 Finales VF JF CG
20h30 – 22h00 Finales VH JG CF
22h15 Podiums

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Dimanche 25 novembre 2018
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7h Ouverture gymnase
7h15 – 7h45 Acceuil MF MG
7h45 – 8h Réunion Technique MF MG
8h00 – 10h50 Qualifications MF MG

10h20 – 10h50 Acceuil BF BG
10h50-11h05 Réunion Technique BG BF
11h05 – 13h15 Qualifications BG BF

13h30 Fermeture isolement MF MG BF BG
14h00 – 15h30 Finales MF MG
15h45 Podiums

16h15 – 17h45 Finales BG BF
18h Podiums

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« La cabane au Canada », 9a, tombe pour Seb Bouin

30 Oct

Seb Bouin ajoute une nouvelle coche à sa belle liste de croix. En Suisse pour quelques jours sur la falaise de Rawyl, il vient à bout très rapidement de la classique « la cabane au canada », cotée 9a.

Voici son commentaire:

Après avoir passé 3 journées dans la mythique falaise de Buoux pour mon « Vintage rock Tour », je suis monté faire un tour en Suisse, à la falaise du Rawyl (Valais). Nous avons été assez chanceux pour avoir 4 journées d’escalade ensoleillées. J’ai enchainé « La cabane au Canada » supposé 9a au deuxième essai. Je suis tombé au premier essai au dernier mouvement de la voie à cause d’une erreur de pied. Le plan été d’essayer cette voie flash, mais je n’ai trouvé personne pour m’expliquer les méthodes. C’était un super moment dans une super voie, une super falaise et un super lieu! What else? À propos de la difficulté de la voie, pas de commentaire public!
J’ai aussi réalisé la méga classique « Le voile de Maya » 8c au premier essai. J’ai essayé à vue mais je suis tombé au crux sur réglettes! J’ai aussi essayé « hyper finale » 9a+ et « super finale » 9a, mais j’ai besoin de plus de jours et de meilleures conditions pour enchainer ces voies là.

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Jeu concours: Gagne ta « Box Looking For Wild »

29 Oct

Cette année, PG a décidé de mettre les bouchées doubles avec ses partenaires pour vous proposer de nombreux jeux concours avec toujours des beaux lots à remporter… On continue de vous faire plaisir et cette fois on vous fait gagner votre « Box Looking For Wild »!

Ce que contiendra votre box* :

  • Una pantalon
  • Un short
  • Une casquette

Oui oui vous avez bien lu, un gagnant remportera cette superbe box, en version femme ou en version homme, au choix!

Comment gagner cette box? 

Rien de plus simple…

Tirage au sort le dimanche 4 novembre à 20h pour désigner le vainqueur.

* Photos non contractuelles

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Jessica Pilz et Domen Skofic remportent la dernière étape de la saison à Xiamen

28 Oct

La saison internationale d’escalade se terminait aujourd’hui par la dernière étape de la coupe du monde de difficulté qui se déroulait à Xiamen en Chine.

Si nous avions un représentant français chez les hommes, Romain Desgranges, aucune française n’est parvenue à se hisser en finale. D’ailleurs, en finale femme, seulement 3 nations sont représentées: l’Autriche, la Slovénie et bien entendu le Japon. Si l’Autriche n’avait qu’une seule représentante en finale, elle n’était pas des moindres puisqu’il s’agissait de la championne du monde en titre, Jessica Pilz, qui confirme d’ailleurs son niveau de cette année en remportant cette dernière étape avec classe: un top en finale! Janja Garnbret, sa rivale, établira le même score, mais le top de l’Autrichienne en demi ne jouera pas à son avantage. Enfin, c’est la Japonaise Akiyo Noguchi qui repart avec la médaille de bronze autour du cou.

Chez les hommes, un beau combat également, et comme chez les femmes, les 2 premiers réalisent la même performance, 45+. Ce sont donc les demi-finales qui détermineront le vainqueur de cette étape: le Slovène Domen Skofic, qui marque ici sa seule victoire de la saison. L’Italien Stefano Ghisolfi se contentera de la seconde position, et c’est le Coréen Hyunbin Min qui accrochera  la médaille de bronze. Romain Desgranges, seul français en lice en finale, terminera 6ème.

Résultats des finales:

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Deux 9a pour Cedric Lachat à Gimmelwald et une petite mise au point au passage…

28 Oct

Avec un temps au top depuis début septembre, le Suisse Cedric Lachat en a profité pour revenir grimper à domicile, histoire de plier quelques voies dures qui manquaient encore à son carnet de croix. Direction Gimmelwald dans le canton de Berne, en Suisse, pour quelques runs sur l’une des plus belles falaises de Suisse selon Cédric!

Et il n’aura pas fallu beaucoup de temps à Cédric pour réaliser quelques voies extrêmes, avec notamment « Jungfraumarathon », 9a qu’il coche au 4ème essai, et « Alpenbitter » 9a également qu’il cochera 2 semaines après…

Voici son commentaire, et quelques points de réflexion…

Les voies de Gimmelwald sont dans un style qui me correspond bien, donc j’ai assez vite torché tout ça. Limite je pourrai décoter mais je crois c’est un style dure, car beaucoup de grimpeurs forts viennent et se font secouer. Donc je pense que les cotations sont correctes. Kathy Choong est presque au bout d’un 9a là bas. Mais les mauvaises conditions arrivent alors je ne sais pas si elle pourra faire cette année.

Mais bon peut-être que certains grimpeurs vont venir et tout décoter…  Par exemple, bien sur que « la cabane au canada » est un 9a facile, et c’est sûr que la cotation est discutable mais si on décote alors il faut décoter toute la falaise… C’est un sujet discutable mais compliqué alors pourquoi vouloir absolument décoter une voie que des filles font? Problème de fierté? Ces filles font des finales de coupe du monde et sont meilleures que la plus part des mecs… Bref c’est un autre sujet mais je ne serai pas étonné que les filles fassent les 9a de Gimmelwald et qu’ensuite les voies se décotent… Bref, petit coup de gueule!

Pour ce qui est de mes projets, je vais partir tranquillement en Espagne et me remettre dans « la rambla »,  et pour le reste je verrai ce que je fais. Grimper un peu et on verra ce qui vient :-). Ensuite à partir de l’année prochaine,  j’ai un gros projet d’enchainement de grandes voies et de film. Le plus gros projet de ma vie. Melissa Le Névé, Fabien Dugit, Tobias Studer et Fabian Buhl seront aussi de la partie mais je ne vais pas encore dévoiler le projet.. Ça vient…

 

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Un nouveau souffle pour la plus ancienne des salles privées, Roc et Résine

26 Oct

En 1992, la première salle privée d’escalade ouvrait ses portes à Thiais. Anciennement « Centre Européen d’Escalade », c’est aujourd’hui sous le nom de Roc et Résine que nous la connaissons.

Après plus de 25 ans d’existence, la salle vient d’être rachetée par Sylvain Taviaux (pour l’anecdote, vice champion de France de bloc 2018, catégorie vétéran), et il compte bien prolonger l’existence de la salle pour les 25 prochaines années. Voici ses premiers projets…

La salle a été très bien conçue (les profils sont intéressants) mais elle a aujourd’hui besoin d’un petit lifting…

Dès le début de l’année 2019, un gros travail de propreté générale sera fait. Le passage en éclairage LED permettra de gagner en luminosité, en visibilité et de réaliser un gain d’énergie.

Concernant la partie escalade, nous avons la chance d’avoir Jean-Pierre BOUVIER qui a imprimé son style d’ouverture. Sans remettre en cause le travail accompli, je compte progressivement apporter mon expérience sur les ouvertures en proposant des outils et des processus d’ouverture plus actuels. Un achat de prises d’escalade neuves, derniers cris viendra très vite étoffer la gamme existante.

Mon défi est de faire évoluer cette salle tout en préservant les habitudes des clients historiques. L’ensemble de l’équipe reste en place et continuera à maintenir un bon esprit familial.

Je ne me prévois pas de poste opérationnel pour me consacrer pleinement au développement technique et à la communication. Mon ambition à long terme est de permettre à ROC ET RÉSINE de repartir pour 25 ans de convivialité et de verticalité.

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9a+ en 4 étapes pour Adam Ondra

25 Oct

Actuellement en trip dans les Balkans, plus particulièrement du côté de la Macédoine, le surmutant Tchèque Adam Ondra vient de réaliser deux belles perfs. Il enchaîne tout d’abord le projet de Klemen Beacan, « Macedonian Trip », 9a, et comme ce n’était pas assez dur il se lance dans l’équipement d’une extension de sortie pour en faire une King Line de 50m qu’il baptise « Czech Trip ».

Mais pourquoi 4 étapes allez-vous me dire? C’est tout simple:

  • Jour 1: Adam équipe l’extension
  • Jour 2: Il nettoie cette nouvelle ligne
  • Jour 3: un peu de repos
  • Et Jour 4, il enchaîne la voie après un essai dedans!

Efficace non? Ha oui et on allait oublié, Adam propose 9a+ (hard selon lui!). À qui le tour?

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