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Author Archives: Charles Loury

Charles Albert propose le 2ème 9A bloc au monde!

18 Jan

Il fallait s’y attendre … Charles Albert n’en est pas à son coup d’essai avec la réalisation de nombreux blocs extrêmes à Bleau:  « La Révolutionnaire », son premier 8C réalisé en décembre 2016 avant d’ajouter quelques mouvements au bloc pour proposer son premier 8C+ Belifontain, la version assise de « Délire Onirique »,  « Belial » (toujours 8C) réalisé au printemps 2017 ou encore très récemment le départ assis de  « Hypothèse »au secteur Bas Cuvier (toujours pieds nus) qu’il propose à 8C+ bloc.

Il passe cette fois une nouvelle étape en proposant le 2ème 9A bloc au monde (après Nalle Hukkataival et “Burden of dreams”), et premier 9A de Bleau. Ce nouveau bloc extrême répond au doux nom de « No Kapote only » , et bien entendu, c’est pieds nus que ça se passe pour Charles…

  • Plus d’infos à retrouver dans le dernier Grimper Mag!

Ci-dessous quelques essais de Charles dans ce bloc, à partir de 7 minutes:

 

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Charlotte André et Clément Ozun remportent la CDF de Merignac

13 Jan

Hier se tenait la dernière étape de la coupe de France de bloc pour les seniors. 114 compétiteurs se sont retrouvés dans la très grande salle de Climb’Up Bordeaux, et au terme d’une journée de qualif et d’une soirée de finale, ce sont finalement Clément Ozun et Charlotte André qui s’imposent.

Pour les anecdotes: sur les 6 finalistes féminines, 3 sont surclassées: Luce Douady (2ème), Nailé Meignan (4ème), et Nina Grellier (5ème). Chez les hommes, la finale s’est jouée à peu de chose puisque chaque finaliste réalise 1 bloc!

Les résultats complets ci-dessous:

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Nina Arthaud: portrait d’une grimpeuse de retour sur la scène du haut niveau

13 Jan

Pour ceux qui nous suivent sur les réseaux sociaux, et notamment Insta, vous avez pu constater qu’une nouvelle grimpeuse avait fait son apparition dans la team PG, Nina Arthaud. Pour ceux qui ne la connaissent pas, voici son portrait ci-dessous, avec Nina qui se livre au jeu des questions-réponses. 


Salut Nina, peux-tu te présenter à nos lecteurs ?
Je m’appelle Nina, j’ai 18 ans, je suis lycéenne et membre du pôle France de Voiron. J’ai pratiqué le ski Alpin en compétition avant de me dédier entièrement à l’escalade.

Tu es de retour sur la scène grimpante après une longue blessure, raconte nous…

Je démarrais la saison 2017 avec pleins de nouveaux projets et d’envies dans la tête mais en janvier, je me suis blessée au genou : rupture du ligament croisé antérieur. Cette blessure m’a un peu coupé les ailes… cela a évidemment été difficile à accepter au début, il a fallu rapidement relativiser. Je me suis faite opérer dans les plus brefs délais et je me suis entraînée aussi dur que j’ai pu tant au niveau de ma rééducation qui a occupé une grande part de mon année 2017 (j’ai passé 1 mois en centre de rééducation) qu’à l’entraînement. En effet je me suis amusée à grimper sur une jambe durant de nombreuses séances. J’ai été très bien entourée par les entraîneurs, l’équipe médicale qui s’est occupée de moi et le préparateur physique de TSF : Mathieu Carpentier. Je me suis vraiment sentie soutenue et cela a été très important durant ma convalescence. Je les remercie vivement. Cette blessure m’a mise hors-jeux durant une saison entière et n’a fait que grandir ma hargne et mon envie d’être de retour sur le mur et en compétition. Lorsque j’ai pu reprendre l’année suivante, j’avais tout le temps envie de grimper, je n’en avais jamais assez… En fait je crois que cet arrêt a confirmé à quel point je suis accro à l’escalade et à quel point je suis passionnée. J’ai profité de chaque entraînement à fond et j’ai pu réaliser une belle saison 2018.

Nina sur le podium des championnats du monde jeunes à Moscou en 2018

Où et comment t’entraînes-tu cette année ?

Cette année je m’entraîne au pôle France de Voiron avec comme coach Mike Fuselier. Je participe également aux stages équipe de France et aux stages Team Kyou dans divers endroits.

Quels sont tes objectifs et projets en compétition ?

Mes objectifs en compétition sont d’aller en haut de toutes les voies.

En Falaise ?

J’ai prévu d’aller beaucoup plus en falaise cette année dans des endroits qui m’ont toujours fait rêver ! D’aller jouer dans du 8b, 8c… mais surtout dans des belles lignes: donner mon maximum bien loin du sol me rend heureuse.

 Ton avis sur les JO ?

Je suis contente que l’escalade soit entrée au JO. Je pense que cela va vraiment faire évoluer l’escalade et j’espère qu’à l’avenir les disciplines vont pouvoir être présentées séparément.

Les nouveaux critères de sélections ?

Les critères de sélections ont beaucoup changé cette année car nous sommes dans une année de sélection olympique. Les critères sont ce qu’ils sont, c’est au grimpeur de s’adapter pour obtenir ce qu’il veut.

Et pour ta part, tu ne te lances pas dans un projet olympique?

Pour l’instant je préfère ne pas trop m’éparpiller et rester concentrée sur mes objectifs en difficulté. Par la suite, pourquoi pas…

Rappelle nous tes meilleurs résultats en compétition et perfs en falaise ?

Après avoir terminé au pied du podium en Chine lors de mes premiers championnats du monde jeune en 2016, j’ai décroché la médaille de bronze au championnat du Monde jeune de difficulté à Moscou cette année. J’ai également terminé 17ème à ma première coupe du Monde senior à Chamonix, une belle expérience!

En falaise j’ai réalisé des 8a à vu et plusieurs voies dans le 8a+ mais je n’ai jamais vraiment eu l’occasion de travailler une voie. J’espère bientôt!

Si je te dis Janja Garnbret tu me dis ?

Extraterrestre ? Et une grande source d’inspiration !

Un dernier mot pour conclure ?

Je suis très contente de rejoindre la Team PlanetGrimpe pour cette nouvelle année!
Et bien sûr un grand merci à mes proches, mes entraîneurs et mes sponsors pour le soutien qu’ils m’apportent.

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À 11 ans Max Bertone suit les traces de sa soeur en bloc…

13 Jan

Vous commencez à bien connaître la jeune mutante Réunionnaise, Oriane Bertone, vous connaissez un peu moins son petit frère de 11 ans, Max Bertone. Rassurez-vous, ça ne devrait pas durer.

En 2 semaines à Rocklands, Max a réalisé plus de 10 blocs entre le 7C et le 8A+. En ce qui concerne  « Light Saber », le 8A+ qu’il a enchaîné, le très jeune bloqueur pencherait peut-être plutôt pour un 8A. Affaire à suivre!  Ci-dessous la vidéo de quelques unes de ses perfs, dont le fameux 8A+ (8A?).

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La tournée du festival de Banff fête sa cinquième édition française en mars 2019 !

12 Jan

Depuis maintenant 4 décennies, les réalisateurs des meilleurs films d’aventure se donnentrendez-vous au cœur des rocheuses canadiennes pour participer au Festival du Film de Montagne de Banff. Une sélection des meilleurs films programmés lors du Festival part ensuite en tournée dans près de 45 pays réunissant plus de 550 000 spectateurs passionnés.En France, la tournée célèbre son 5ème anniversaire au printemps prochain avec une édition exceptionnelle. Au programme, pas moins de 8 films projetés lors de soirées uniques dans 23 villes, du 12 mars au 5 avril. Pour tous les passionnés de montagne, de sport, de nature !

Première date : 12 mars au Grand Rex Paris !

https://vimeo.com/307457100

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Premier 8B bloc pour Manu Cornu à bleau

10 Jan

C’était une de ses résolutions pour 2019 « enchaîner un 8B bloc avant le mois de février ». C’est désormais chose faite avec le 8B de « Bleu Sacré » sur le secteur de Cassepot Roches Grises.

J’avais déjà mis quelques runs l’été 2015 entre deux compétitions avec Micka Mawem, et là j’ai mis 3 séances coup sur coup, et ce matin, j’ai eu un petit créneau de 20 minutes avant la pluie, le temps qu’il m’a fallut pour le résussir aujourd’hui! Donc super cool, c’était une de mes résolutions, donc on commence bien l’année! Et puis Juste après je fais un 8A, « conviction » un peu plus loin dans un dévers qui n’était pas mouillé à côté de « Big Island ». Une bonne journée donc!

 

 

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Finalement mon premier 8B ✅? Sacré bleu et dans la foulée conviction 8A??

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Jan Hojer perfe également en voie à Siurana

09 Jan

Le très fort bloqueur Allemand, Jan Hojer, qui a terminé 3 ème des championnats du monde du combiné à Innsbruck, profite de la trêve hivernale pour aller se tester sur quelques voies en Espagne, à Siurana plus précisément.

Il vient à bout de « A Muerte », d’abord coté 9a par Richard Simpson, puis décoté à 8c+/9a. Jan n’en est pas à son coup d’essai car il a déjà réalisé le 9a « Action Directe » en 2010 et « Es Pontas », la célèbre Arche de Majorque qui coterait 9a/b.

Mon seul objectif pour 2019 c’est de me qualifier pour les JO. Si je parviens à me qualifier grâce aux championnats du monde 2019, je pourrai bien profiter de la falaise et du bloc à l’extérieur par la suite. Pour le moment, je profite un peu avant que la saison ne démarre!

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Le jeune américain (17 ans) Clay Gordon cartonne à Bishop!

06 Jan

Vous ne le connaissez peut-être pas encore, mais ça ne devrait tarder… Multiple champion américain chez les jeunes, quelques belle places à l’international, il ajoute du haut de ses 17 ans des belles coches sur LE spot américain de bloc, Bishop!

En quelques jours il réalise deux 8B avec « Spectre » et « Butermilker », et nous dévoile son gros mental en venant à bout du célèbre Highball « Evilution Direct », 8A.

What Else?

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BO Women Only: Un open de bloc 100% féminin!

05 Jan

Block’Out Lille organisera le 25 janvier prochain un open de bloc réservé aux filles. 100% féminin pour les participantes mais également pour la team d’ouvreurs avec Mélanie Sandoz (Chef Ouvreur), Ophélie Desgardins, Manon Coueste et Kenza Slamti !

Au programme, 30 blocs proposés pour la gente féminine, avec toujours en toile de fond l’esprit BO: Happy Hour, Cadeaux, …

Inscription:

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Nouveau 9a FA par Nicolas Pelorson

05 Jan

L’année 2019 débute bien pour Nico Pelorson qui était à l’Abattoire (proche de Grenoble) pour ces premiers jours du mois de janvier. Il en profite pour faire la première de « Mezcal » qu’il propose à 9a.

« Équipée par Florent Plaze, la voie est entièrement naturelle, d’une hauteur de 30 mètres et  composée de pas de blocs entrecoupés de repos plus ou moins bons, une voie exceptionnelle! C’est finalement une voie assez peu résistante mais qui demande beaucoup de force dans les doigts pour passer les pas de blocs, parfois très durs. Je l’avais déjà éssayé quelques fois l’hiver dernier. Cet hiver, j’ai profité des vacances de noël pour retourner dedans et la voie est passée le dernier jour de mon séjour à Grenoble. Je suis vraiment content de cet enchainement car il me tenait à cœur de réaliser cette si belle voie.

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Agenda: Coupe de France de bloc senior le 12/01 à Mérignac

04 Jan

La dernière étape de coupe de France de bloc pour les seniors aura lieu à Merignac, proche de Bordeaux, le 12 janvier prochain. pour l’occasion, Le club Roc Altitude et Climb Up Bordeaux-Mérignac se sont associés pour organiser l’événement.

Attention, la date limite d’inscription est fixée au 8 janvier. Et pour info, un beau prize money de 3000€ est mis en jeu.

Programme prévisionnel:

08h30 : Ouverture salle d’échauffement

8h30-09h00 : Pointage seniors hommes
9h30-11h30 : Qualification SH

11h00-11h30 : Pointage seniors femmes
12h00-13h30 : Qualification SF

14h30 : Ouverture isolement
15h00 : Fermeture isolement

16h15 : Présentation des finalistes
16h30 : Finales SH et SF

17h45 : Podium de l’étape de coupe de France de Bordeaux

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La salle Beta Bloc fait peau neuve

04 Jan

Voilà maintenant 4 ans que la salle d’escalade  Bêta-Bloc Escalade a ouvert ses portes à Pau, au plus près des Pyrénées… Devant le succès du projet et l’engouement de la pratique d’une manière générale, l’équipe travaille, depuis maintenant près de 2 ans, sur un déménagement de son activité dans un local plus grand (beaucoup plus grand) pour y proposer un service de qualité optimal, et des services connexes nouveaux :

  • Un bâtiment neuf comprenant plus de 1200m2 dédié à Bêta-Bloc Escalade, ainsi que des locaux de 150m2 pour Acceso, une entreprise de travail en hauteur et milieux difficilement accessibles.
  • Un espace de vie, de détente et d’organisation d’évènements culturels multiples
  • Un bar-restaurant digne de ce nom
  • Un espace locatif pour accueillir différents groupes, séminaires
  • ET SURTOUT : une structure d’escalade de bloc de niveau national + quelques surprises…

Encore quelques mois de travaux sont nécessaires avant de pouvoir profiter de cet espace, bien entendu nous vous tiendrons informé des avancés des travaux avec des visuels des différents espaces intérieurs.

Pour patienter, voici quelques vues 3D par l’agence 6b architecture

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Les bonnes résolutions de grimpeurs…

03 Jan

Une nouvelle année qui débute, et avec elle, toujours pleins de bonnes résolutions. Et les grimpeurs, quelles sont leurs bonnes résolutions? La réponse ci-dessous…

« Avoir un biceps aussi gros que les cuissots d’un bovin » 

– Nao Monchois –

 

« Essayer c’est se donner une chance de réussir, l’année 2018 était pour essayer et 2019 sera pour réussir » 

– Micka Mawem –

 

« Manger plus de fruits et de légumes et moins de frites, pour peut-être enfin enchaîner La Rambla » 

– Cedric Lachat –

 

« Ne pas me péter une autre poulie, arrêter de manger de la mozzarella au petit déj et grimper avec des chaussons non troués » 

– Svana Bjarnason –

 

« Résolution n°1 : trouver une copine (me joindre sur ma page athlète pour les intéressées )

Resolution n°2 : Battre le record du monde de traction lestées (catérogie -65kg)

Ps: je pense peut-être revoir l’ordre de priorité de mes résolutions, car l’une me semble plus facilement réalisable que l’autre. » 

– Thomas Joannes –

 

« Avoir des plus gros biceps qu’Alex Puccio » 

– Nina Arthaud –

 

« Manger plus de soupes pour plus de centimètres. » 

– Salomé Romain –

 

« Réussir à convaincre tout le monde que le Mc Do est une clé de la réussite (ps: Burger King ça marche aussi) » 

– Léo Favot –

 

« 1/ M’entraîner comme un fou

2/ Ne plus mettre les pieds sur des panneaux publicitaires

3/ Peu importe la situation se référer à la résolution numéro 1″ 

– Romain Desgranges –

 

« Pour essayer d’enfin dépasser les 1m50 d’envergure, j’ai décidé d’arrêter de me ronger les ongles ! (et puis avec un peu de chance je tiendrai mieux les arquées aussi) » 

– Bréanne Robert –

 

« Faire plus de tractions à un bras que Thomas Joannes (croyez en vos rêves) » 

– Arsène Duval –

 

« Lâcher prise… ou pas ! » 

– Lucie Vaillant Bultel –

 

« Rire en grimpant pour apprendre à gainer » 

– Marion Thomas –

 

« Ne plus boire de sodas, et je peux vous dire que c’est pas simple! Et sinon, torcher un 8B à Bleau avant février » 

– Manu Cornu –

 

« Éviter les pieds des grimpeurs pour une meilleure espérance de vie pour mes poumons… » 

– Nailé Meignan –

 

« Réfléchir à ouvrir ma propre fromagerie,
Manger encore plus de gnocchis,
Faire plus de câlins à mon chat,
Essayer de ne pas perdre mes élèves en course d’orientation,
Grimper avec un seul mot en tête : plaisir » 

– Léa Marigo –

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Forza Italia! La jeune Laura Rogora enchaîne « Esclatamasters », 9a

03 Jan

La jeune Italienne, qui réalisait son premier 9a à 14 ans (décotée à 8c+/9a depuis), vient de frapper à nouveau.

Du haut de ses 17 ans, elle enchaîne « Escalamasters » à Perles en Espagne. Ouverte par Ramon Julian en 2017 et proposée à 9a, la voie aura par la suite été décotée à 8c+ avant qu’une prise ne casse et que la cotation initiale de 9a soit de nouveau confirmée. Il s’agit donc, si on veut être pointilleux, de son 2ème 9a confirmé après « Joe Cita » en 2017 à Oliana.

Comme vous pouvez le constater, l’Espagne est actuellement le théâtre de nombreuses croix, comme chaque année à cette époque. On vous tient au courant des prochaines performances…

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Jernej Kruder, toujours plus polyvalent, libère un nouveau 9a+

02 Jan

Si il y a un grimpeur qui peut se prétendre polyvalent, c’est bien le slovène Jernej Kruder! Après avoir remporté le classement général de la coupe du monde de bloc cette année,  il vient de plier, le dernier jour de l’année 2018″ son projet « Dugi rat », à Dalmatia en Croatie. Il propose a cotation de 9a+ pour cette First Ascent qu’il a lui même équipé.

C’était un moment spécial dans cette toute petite falaise, avec une vingtaine de voies. Il y avait  beaucoup de monde et chaque grimpeur a réussi à grimper son projet ce jour, malgré le vent un peu frais. Merci pour cette dernière journée de 2018!

Ci-dessous, une petite vidéo de Jernej en plein travail dans son projet au printemps dernier…

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Le jeune tchèque Jakub Konecny termine l’année 2018 en beauté

01 Jan

Vous aves bien lu, il s’agit bien d’un tchèque, mais pour une fois, ce n’est pas Adam Ondra dont on parle. Du haut de ses 19 ans, Jakub Konecny commence à monter en puissance… 6ème des championnats du monde à Innsbruck, il commence également a faire quelques réalisations marquantes. Avec plus d’une dizaine de voies dans le 9a à son actif, il signe hier son premier 9a+ avec « Catxasa » à Santa Linya.

C’était le dernier essai possible de la journée, la dernière session de grimpe de l’année. Je suis heureux de terminer cette superbe année en clippant la chaîne d’une de mes voies de rêve.

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Le top 5 des vidéos en 2018

01 Jan

L’année 2018 est maintenant terminée, place à 2019! Et quoi de mieux un 1er janvier que de se matter le TOP des vidéos 2018 tranquillement au fond de son canapé? Allé, suivez le guide, voici le TOP 5 des vidéos les plus vues sur PG:

TOP 5 vidéos 2018 – N°5: Les plus beaux spots de Psicobloc en Provence


TOP 5 vidéos 2018 – N°4: Grosse frayeur pour Daniel Woods


TOP 5 vidéos 2018 – N°3: Break on Through avec Margo Hayes


TOP 5 vidéos 2018 – N°2: Silence by Adam Ondra


TOP 5 vidéos 2018 – N°1: Teaser du solo incroyable d’Alex Honnold

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Jakob Schubert en grosse forme: 1ère répétition de « Neanderthal », 9b

29 Déc

Jakob Schubert est décidément le grimpeur en forme de l’année… Vainqueur du général de la coupe du monde de difficulté, champion du monde pour la seconde fois, et des voies extrêmes en falaise. Pour cause, au début du mois il défrayait déjà la chronique avec l’enchaînement de « El bon combat », 9b qu’il décotait à 9b…

Hier, il ajoute un nouveau 9b à son actif, « Neanderthal », à Santa Linya, une ligne de 115 mouvements ouverte et libérée par Chris Sharma en 2009.

Il coche ainsi son 4ème 9b après “Stoking the fire”, “Fight or flight” et “La planta de Shiva”. Et pour la petite histoire, « Neanderthal » ne lui aura résisté que 6 jours. On imagine que l’Autrichien pourrait franchir un cap prochainement, à suivre!

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Manu Cornu fait le bilan de sa saison et donne un avis tranché sur les nouveaux critères de sélection

28 Déc

Alors que 2018 touche à sa fin, nous sommes allés à la rencontre de Manu Cornu, membre de l’équipe de France de bloc, et engagé dans le projet olympique.

Quelques jours avant le passage à 2019, que retiens-tu de ton année 2018 du point de vu de tes résultats?

Je retiens une année d’apprentissage importante, j’ai pu me rendre compte de beaucoup de choses, je voulais apprendre à mieux gérer mes finales, on a pu voir qu’au championnat de France j’ai réussi à bien m’exprimer, à Meringen aussi même s’il m’a manqué de la fraicheur et de la réussite.

J’ai aussi pu voir ce qui me convenait moins, voir pas du tout, ce qui fait qu’aujourd’hui j’ai retrouvé un équilibre et une motivation importante.

Clairement ce n’était pas ta meilleure saison en 2018, comment fait-on pour repartir sur de bons rails après une saison en demi-teinte ?

C’est vrai que ce n’est pas ma meilleure saison en terme de résultats et même en matière de motivation, je n’ai pas réussi à m’adapter aux changements. Mais pour repartir sur de bons rails il n’y a pas de secret, je m’entraîne dur en ce moment, je suis hyper impliqué dans mon projet et j’ai confiance en moi.

Qu’est-ce qui te pousse à continuer le haut niveau ?

Je suis un compétiteur, je me suis fixé des objectifs je m’arrêterai quand ils seront atteints.

Tu as décidé de revenir sur Paris pour t’entraîner, et de quitter le pôle de Voiron, pourquoi cette décision ? Qu’est-ce qui ne fonctionnait pas à Voiron ?

Voiron est une petite ville où il est difficile de s’adapter pour un Parisien. Je ne vais pas rentrer dans une longue comparaison entre Voiron et Paris, je pense que tout le monde est apte à la voir. Mais je ne pensais pas que ça me toucherait autant, je suis descendu à Voiron sans me poser de question en me disant que c’était une bonne chose, que 2 ans de préparation ça passe vite, mais quand on ne se sent pas bien, un an c’est long… le manque d’équilibre et la perte de motivation est la principale raison de mon départ.

De quoi as-tu besoin toi pour que ton entraînement fonctionne ?

De confiance, de mes proches, de motivation… Si j’ai cette base, ça fonctionnera.

Du coup, nouvel entraîneur ? Nouvelle vie ? Et nouveaux objectifs ? Dis nous tout !

Non pas de nouvelle vie je suis revenu me calquer à quelques petits détails prêt sur ce qui avait marché pour Bercy, l’objectif majeur est la qualification au JO.

Il y a quelques jours, les critères de sélection pour l’EDF sont sortis, quel est ton avis là dessus ?

Les sélections sont sorties et la, surprise ! La fédération à décidé de tout mettre en oeuvre pour permettre aux grimpeurs qui ont de fortes chances de se qualifier aux JO d’être dans de bonnes conditions.

Et ça c’est un gros problème… Une question: si ils ne font pas ça, et qu’il n’y a pas de français aux jeux, on dit quoi ?

Là on va avoir plusieurs solutions: Les anti-JO, anti vitesse qui vont se féliciter en disant que de toute façon il faut boycotter. Il va y avoir ceux qui veulent tomber sur la fédération peu importe les choix faits, en disant qu’on ne nous a pas donné accès aux compet…. Bref peu importe ce que la fédé choisi les gens râlent.

Je peux comprendre que certains spécialistes soient déçus, et j’ai bien dit certains. Je pense qu’il n’y a pas énormément de grimpeurs aujourd’hui qui s’investissent à 100% dans leur projet, ou alors j’aimerais connaitre leur projet parce que je n’arrive pas à comprendre le discours de certains… Il y a 1 an après les 3 premières étapes de coupe du monde, je suis 5ème du général mais je ne rentre pas dans les critères pour les 2 étapes qui suivent. Evidement je suis déçu mais les 2 finales que je fais à ce moment là m’ont montré que si je voulais plus je devais encore travailler.

C’était clair que je ne pouvais pas gagner alors je n’ai rien dit sur les critères, je suis retourné à l’entraînement, j’ai assumé et ça s’arrête la.

Je pense qu’avant de critiquer non stop les choix sur les sélections, il serait bon que le niveau français général soit plus élevé, avant d’aller chercher de l’expérience sur des compétitions internationales.

Tu fais parti des heureux sélectionnés en EDF pour ce début de saison. Dans une perspective olympique, tu vas donc participer à de très nombreuses étapes de coupe du monde, toutes disciplines confondues. Comment appréhendes-tu cet énorme engagement ? N’est-ce pas surréaliste d’engager les athlètes sur autant de compétitions?

Il y a beaucoup de stratégie sur cette saison à mettre en place, je ne ferai pas toutes les coupes du monde, il faudra voir en temps et en heure si la fédération propose de remplacer les grimpeurs sélectionnés par des spécialistes si nous n’y allons pas tous. Mon objectif sur les coupes du monde c’est clairement de prendre ma place pour le TQO ( Tournoi de Qualification Olympique). Pour ça il me faut 2 bonnes place dans chaque disciplines. Si je peux faire que le début du bloc avoir mes deux très bonnes place pour faire un break sur les compétitions avant la saison de diff et pouvoir m’entraîner je le ferai.

D’ailleurs, voilà une question intelligente à soulever:  Est-il envisageable que les spécialistes remplacent les grimpeurs du projet olympique en cas de non participation de certains?

Un dernier mot à ajouter ?

Avant de se déplacer, il faut une destination…

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David Firnenburg s’offre son premier 8C bloc

27 Déc

On le savait en forme ces derniers temps, avec la réalisation de son second 9a+ le mois dernier (« Modified » dans le Frankenjura). C’est aujourd’hui en bloc qu’il s’affirme avec la réalisation de son premier 8C (8B+?) à Cresciano avec le célèbre « Dreamtime ». Ouvert il y a 18 ans par Fred Nicole, le bloc a connu plusieurs répétitions, dont celles de Jakob Schubert et Jimmy Webb cette année, Jakob étant d’accord avec la décote proposée à 8B+.

David ne se prononce pas sur la cotation est estime le bloc à 8C pour sa part. Quoiqu’il en soit, une super perf pour le jeune allemand qui a pour objectif Tokyo 2020…

 

 

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?”Dreamtime” (8C)? • On an easy Sunday the Christ Child ?came a little bit earlier this year and made David a nice Christmas present ? with a quick ascent of this ultra classic in Cresciano two days ago??? • First official Fb 8C for him. Pretty sweet end of a successful rock climbing season 2018 and a big motivational boost for the kick-off of 2019 ? • We wish you all a merry Christmas with your beloved family and friends ?‍?‍?‍?? • Thanks for spotting and cheering David up the boulder @remo.sommer.7 @swizzybouldering @simoraina and friends ? • ? from the most professional camera woman out there @andrea_kuemin? • #makemovesnowar @sporthilfe @neprosport @frictionlabs @haglofs @scarpaspa @scarpa_de @escaladrome_hannover #davsektionrheinlandköln #frictionlabs #chalkmatters #keepclimbing #noplacetoofar #beattheelements • #climbing #bouldering #klettern #bouldern #rockclimber #arrampicata #escalade #escalar #cresciano #dreamtime #firnenburgbrothers #firnenburg #trainingmotivation #climbingpicturesofinstagram #merrychristmas2018 #letscrush2019

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Critères de sélection en Équipe de France: la douche froide pour les spécialistes

23 Déc

Il y a quelques jours, les nouveaux critères de sélection pour les équipes de France 2019 ont été publiés par la FFME, avec, on ne peut pas le nier, une volonté olympique très forte, qui, à priori ne va pas jouer en la faveur des grimpeurs spécialistes ne souhaitant pas se lancer dans le combiné. Mais, ce n’est pas vraiment une surprise, puisqu’il y a quelques semaines, Pierre-Henry Paillasson nous confiait à ce sujet:

L’escalade sera un sport olympique à Tokyo. On espère qu’il le sera à Paris. Donc oui, l’olympisme est une des priorités de la fédération. Une médaille olympique française serait un atout pour le développement de notre sport en France. Les spécialistes des disciplines et les grimpeurs sélectionnés pour la préparation olympique vont devoir se partager les quotas. Nous allons être contraints de faire des choix. Et ce n’est pas de gaieté de cœur que nous les ferons, soyez-en sûr. Mais en toute logique, la priorité pour cette année 2019 est bien entendue la sélection à Tokyo.

L’enjeu olympique est donc très présent, et cela peut se comprendre, mais où sont les limites? Certaines questions méritent d’être soulevées, nous allons le voir en analysant ces nouveaux critères de sélection 2019.


Rappel des modalités pour se sélectionner sur les Jeux Olympiques

Pour rappel, pour les grimpeurs français, trois compétitions au format combiné permettront de se qualifier pour les Jeux Olympiques (2 femmes et 2 hommes maximum par pays) :
Le Championnat du monde combiné (août/septembre – à confirmer – 2019 au Japon), le tournoi de qualification olympique (novembre 2019 à Tournefeuille) puis le Championnat d’Europe combiné (printemps 2020).

Pour chacune de ces compétitions une phase de qualifications préalables est mise en place par l’IFSC :

Pour les championnats du monde et continental : les places dans chaque discipline seront multipliées pour réaliser un classement combiné permettant de qualifier les 20 meilleurs qui participeront aux épreuves combinées de ces deux rendez-vous.

Pour le tournoi de qualification olympique (TQO) : les 20 meilleurs du classement coupe du monde « Overall » 2019 seront qualifiés à l’issue de la saison de coupe du monde. On comprend donc l’enjeu d’envoyer sur les étapes de coupe du monde les grimpeurs s’inscrivant dans une perspective olympique, afin de leur permettre de participer au TQO et peut-être de décrocher une place pour les JO.


Modalités de sélection pour les équipes de France

Ces dernières années, les sélections étaient faites d’un point de vu très rationnel: si les grimpeurs avaient de bons résultats en compétition et/ou en sélectif, ils pouvaient prétendre à être sélectionné sur les échéances internationales en fonction des quotas disponibles.

Dorénavant, les résultats ne seront plus une notion prioritaire pour les spécialistes d’une discipline qui pourront se voir remplacer par des grimpeurs visant le combiné (qui ne seront pas choisis sur critères de résultats mais au bon vouloir de la commission de sélection) :

« Pour chacune des épreuves les choix de sélections nominatives relatifs à une stratégie de préparation ou de qualification olympique seront prioritaires à toute autre sélection nominative. » 

© coll BlockOut

Exemple des sélections en équipe de France pour les étapes de coupe du monde 2019

Nouveauté cette année, certains grimpeurs seront sélectionnés pour toute la saison (sauf avis contraire de la commission):

« Les grimpeurs ayant réalisé un podium sur une étape de coupe du monde en 2018 sont présélectionnés pour l’ensemble des étapes de coupe du monde 2019 de la discipline où ils ont fait ce résultat : Anouck Jaubert, Bassa Mawem, Romain Desgranges, Victoire Andrier, Fanny Gibert. » 

Vous remarquerez qu’en bloc masculin et diff féminine, aucun grimpeur n’est concerné par ce critère de sélection (logique au regard des résultats 2018).

Vous pourrez voir un peu plus bas dans l’article que d’autres spécialistes sont sélectionnés (Micka Mawem, Manon Hily, …), non pas pour leur spécialité, mais parce qu’ils s’engagent dans un projet olympique. Les autres spécialistes ne souhaitant pas s’investir dans un projet olympique ne pourront donc pas intégrer les équipes de France cette saison, ou tout du moins très difficilement.

Pour les premières étapes de coupe du monde, en plus des grimpeurs cités juste au dessus, d’autres grimpeurs pourraient intégrer le circuit international:

« La commission de sélection proposera les grimpeurs qui pourront participer aux étapes de coupe du monde selon un classement établi en fonction de leur meilleure place dans la discipline concernée parmi :

1. Les 8 premiers sur une étape de coupe du monde en 2018

2. Le meilleur grimpeur du championnat de France 2019 en difficulté et en bloc, le meilleur du sélectif de mars 2019 (voie record et minima pour la vitesse), le cas échéant après ceux déjà sélectionnés au titre de leur résultats internationaux 2018. » 

Si on fait les comptes, très concrètement certains grimpeurs peuvent prétendre à une sélection d’entrée de jeu s’ils ont participé à une finale en 2018. Mais, il y a un mais! N’oubliez pas:

« Pour rappel, sur chacune des épreuves internationales ou européennes (jeunes et seniors), les choix de sélections nominatives relatifs à une stratégie de préparation ou de qualification olympique seront prioritaires à toute autre sélection nominative, y compris celles-ci. » 

Vous l’aurez compris, tout est mis en oeuvre pour favoriser les grimpeurs ayant fait le choix de l’olympisme, au détriment des purs spécialistes d’une discipline, à de rares exceptions près.

Sur proposition de la commission de sélection, voici donc le groupe initial des grimpeurs « olympistes » qui pourront participer aux étapes de coupe du monde (toutes disciplines confondues):

Certes, nous retrouvons des spécialistes dans cette liste: Anouck et Bassa en vitesse par exemple, Micka et Alban en bloc, etc… Mais ce qu’il faut comprendre c’est que ces grimpeurs vont également participer aux disciplines dans laquelle ils ne sont pas spécialistes: Anouck et Bassa, spécialistes de vitesse avant tout, vont par exemple également participer aux épreuves de bloc et donc prendre des places aux éventuels spécialistes. Cet exemple peut évidemment être transposé à toutes les disciplines.

Autre regret, ce groupe initial est sélectionné sans vraiment de critères définis:

« Les grimpeurs seront choisis par la commission de sélection, pour chaque compétition (et non l’ensemble de la saison), parmi ceux ayant eu des résultats significatifs à l’international en 2018 et 2019 dans au moins une discipline ou au championnat de France combiné 2018. Des grimpeurs à fort potentiel identifiés par la commission (jeunes ou seniors) pourront aussi intégrer cette sélection. Le nombre de grimpeurs concernés pourra varier en cours de saison.« 

On imagine cependant que les commissions de sélection se basent tout de même sur certains critères et notamment sur les projets sportifs des grimpeurs. Mais est-ce suffisant, et surtout est-ce équitable? Certes, nous reprochions dans certains de nos articles que les critères ne laissaient pas assez de place à l’humain. Là, nous sommes à l’extrême inverse, un juste milieu serait peut-être préférable…

Pour rappel cette année, les quotas sont de 5 hommes et 5 femmes sur les étapes de coupe du monde (10 sur une étape à domicile). Ce groupe initial ne laisse donc qu’une place chez les femmes pour une éventuelle spécialiste, et chez les hommes ce ne sera clairement pas possible d’intégrer la sélection sauf sur les étapes françaises de Briançon et Chamonix en difficulté.

Mais finalement, quel autre choix a la FFME dans cet objectif olympique? Il n’y a à vrai dire pas tellement d’issue. Le problème majeur étant de se servir des étapes de coupe du monde de spécialistes pour sélectionner des grimpeurs pour le combiné. Ne faudrait-il pas créer un circuit de coupe du monde dédié au combiné? Ou, en attendant les moyens supplémentaires, proposer uniquement certaines étapes de coupe du monde dédiée à la qualification pour le TQO afin de laisser les autres étapes aux spécialistes purs?

Selon nous, l’escalade a désormais 4 disciplines (vitesse, bloc, difficulté et combiné), mais à l’international seulement 3 disciplines  sont réellement présentes sur le circuit de coupe du monde (bloc, diff et vitesse). Si on compare à l’athlétisme par exemple, est-ce que les athlètes du décathlon, combiné de 10 épreuves dont une épreuve de 100m, courent avec les spécialistes du 100m? Évidemment que non…

Pour terminer sur une note positive, si l’on en croit les premières sélections officielles, la FFME fait l’effort de – presque – remplir les quotas (5 femmes et 5 hommes cette année) sur les premières étapes de coupe du monde.

Bref, une année qui ne sera pas simple pour nos spécialistes. Voici d’ailleurs le sentiment de l’un d’eux:

La publication de ces critères, bien que prévisible, est tombée comme un coup de massue pour les spécialistes. En effet, cela crée un gros manque de perspective pour les compétiteurs, et l’on peut quasiment considérer 2019 comme une saison « blanche ». La difficulté et la vitesse ont néanmoins un lot de consolation grâce aux 2 (1 pour la vitesse) coupes du monde en France qui ouvrent 10 places. Dans l’hypothèse fort probable où les 7 « olympistes » masculins participent, il reste 3 places… Malgré tout, il est possible de faire 2 finales sur 2 étapes et ne pas participer aux Championnats du Monde, ce qui est quand même affligeant. Le bloc reste la discipline la plus affecté où il est quasi-impossible de se sélectionner car aucune étape française.

C’est maintenant clair, avec une politique comme celle-ci, l’olympisme dessert l’escalade. Reste maintenant à perfer en falaise et s’entrainer dur pour gagner du niveau cette année en espérant un changement de stratégie pour la saison prochaine !

En attendant… gilets jaunes sur les Coupes de France 😉  !

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Mathilde Becerra revient sur son année mouvementée et ses nouveaux choix de vie

22 Déc

Nous sommes allés à la rencontre de Mathilde Becerra qui nous tire un bilan de son année 2018, tout en nous dévoilant ses prochaines ambitions…

L’année 2018 aura clairement été une année mouvementée…mais super enrichissante!

Effectivement, j’ai pris conscience de beaucoup d’éléments qui m’ont amené à changer ma vision de la vie. Tout a commencé en Juillet au lancement de la saison des Coupes du Monde de difficulté.

Toute l’année j’avais suivi un entraînement acharné – c’est le mot – au sein du pôle France afin de réaliser des performances à l’international. Je ne vivais que pour ça, toute ma vie étant orchestrée autour de ma préparation pour les compétitions. Mais comme par hasard (enfin non, il n’y  pas de hasard), je suis tombée malade dès la première étape ce qui m’a mise au tapis pendant trois semaines. Tant bien que mal j’ai participé au 3 premières Coupes du Monde pour essayer de sauver les meubles et tenter de décrocher une sélection pour la suite…en vain! J’étais exténuée. Tous mes rêves de réussite et objectifs sont partis en fumée, pouf, comme ça!

A partir de là, j’ai pris du recul et j’ai compris que je ne voulais plus de ce mode de vie, après 10 ans en Equipe de France. Le burn-out complet. La compétition et le haut niveau m’avait dégouté. La preuve en est, je ne pouvais plus rien avaler. Des mois et des années de sacrifices pour essayer de rentrer dans des critères de sélection toujours plus élitistes, éventuellement perfer sur une ou deux compétitions qui seraient aussi vite oubliées, et pour quoi au final alors?

Après ça, j’ai arrêté de grimper pendant quelques temps, déjà pour me remettre en forme et retrouver des forces après 3 semaines de lutte contre un sal virus.

J’ai donc eu le temps de réfléchir à ce que je voulais faire de ma vie. La compétition de haut niveau n’avait plus de sens et je n’étais plus du tout épanouie, et ce en fait depuis bien longtemps déjà.

Alors que faire maintenant quand c’était tout ce que j’avais connu ? Et bien au début c’était le vide total. C’était une période douloureuse, où j’ai bien failli arrêter complètement l’escalade et partir vivre une autre vie, le plus loin possible.

Finalement, j’ai pris la décision de quitter le pôle de Voiron et de revenir auprès de mon premier entraîneur Thomas Ferry, avec qui j’avais tissé un lien particulier dès le départ. Le retrouver s’est présenté comme une évidence, un retour aux sources.Et puis petit à petit je suis revenue à l’essentiel, pour réfléchir à ce que j’avais vraiment envie de faire, ce qui me faisait vibrer. Et c’est naturellement que je me suis ainsi tournée vers l’escalade « outdoor ». En commençant par le bloc à Rioupéroux avec les copains, puis ensuite en falaise, puis en grande voie, puis toute autre sortie qui me permettait d’être dans la nature. Cette autre facette de l’escalade m’a ouverte à une nouvelle dimension extraordinaire dont je n’avais aucune idée avant.

Je grimpe maintenant beaucoup moins mais beaucoup mieux puisque je fais tout avec envie. Aujourd’hui je me découvre, je suis mes envies et mes intuitions et je n’ai jamais été aussi en forme et épanouie. J’ai enfin trouvé ma voie!

Je ne tire pas un trait définitif sur la compétition mais ce n’est clairement plus un objectif majeur. A la place, j’ai pleins de rêves et de projets dehors, en bloc, en couenne, en grande voie, et j’espère prochainement en montagne également… affaire à suivre 😉

Je tiens à remercier les personnes incroyables que j’ai rencontré et qui m’ont aidé dans ce cheminement…

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Les modalités de sélection des équipes de France d’escalade 2019

21 Déc

Les modalités de sélection des équipes de France d’escalade pour la saison 2019 ont été adoptées par le Conseil d’Administration de la fédération. Nous vous expliquons ce qui changera la saison prochaine.

Quelques principes nouveaux

L’année 2019 sera une année importante pour la qualification olympique aux Jeux de Tokyo en 2020. Cet objectif guidera en priorité les choix de sélection. Notons en préambule que ces modalités ne concernent pas l’handi-escalade, le calendrier des compétitions n’ayant pas été fixé pour le moment.

Des nouveaux principes ont été mis en place et sont pour l’essentiel la conséquence du chemin de qualification aux Jeux Olympiques de Tokyo établi par l’IFSC. La fédération internationale n’organisera pas de compétition au format combiné (en dehors de celles directement qualificatives pour les JO). Conséquence, les prétendants français à une qualification olympique devront participer aux trois circuits de la Coupe du monde pour espérer figurer en bonne place au classement général combiné (détails ci-dessous) et ainsi espérer participer aux épreuves directement qualificatives (détails ci-dessous). Conséquence, la commission de sélection devra prendre en compte d’autres paramètres que les résultats bruts pour établir ses sélections afin de présenter sur le circuit international les athlètes ayant le plus de chance de participer aux Jeux Olympiques de Tokyo en 2020. C’est aussi, après avoir réfléchi avec le staff des équipes et tenu en compte des besoins des athlètes, l’occasion de revoir certaines de ces modalités, y compris les jeunes pour qui les principes sont globalement les mêmes que ceux présentés pour les seniors.

Rentrons dans le détail (*) :

Le chemin de qualification pour Tokyo

Pour les grimpeurs français, trois compétitions au format combiné permettront de se qualifier pour les Jeux Olympiques (2 femmes et 2 hommes maximum par pays) :
Le Championnat du monde combiné (août/septembre – à confirmer – 2019 au Japon), le tournoi de qualification olympique (novembre 2019 à Tournefeuille) puis le Championnat d’Europe combiné (printemps 2020).

Pour chacune de ces compétitions une phase de qualifications préalables est mise en place par l’IFSC :
Pour les championnats du monde et continental : les places dans chaque discipline seront multipliées pour réaliser un classement combiné permettant de qualifier les 20 meilleurs qui participeront aux épreuves combinées de ces deux rendez-vous.
Pour le tournoi de qualification olympique (TQO) : les 20 meilleurs du classement coupe du monde « Overall » 2019 seront qualifiés à l’issue de la saison de coupe du monde.

La commission de sélection proposera, pour participer aux étapes de la Coupe du monde d’escalade 2019, les grimpeurs qui auront le plus de chance d’intégrer le top 20 du classement coupe du monde « Overall » 2019 et ainsi de se qualifier au Tournoi de qualification olympique de Tournefeuille. La commission proposera, au Championnat du monde 2019 de Tokyo et au Championnat d’Europe 2020, les athlètes ayant le plus de chance de se qualifier et de préparer les J.O.

Une première sélection aura lieu la semaine du 17 décembre 2018 pour identifier les grimpeurs engagés dans la qualification olympique sur les étapes de la Coupe du monde. Ce groupe pourra évoluer en cours de saison.

Priorité sera donnée aux grimpeurs engagés dans la qualification aux Jeux Olympiques. « Être présent au premier rendez-vous olympique de l’histoire de l’escalade est une priorité que nous assumons. Nous l’assumons sportivement bien sûr. Mais nous l’assumons aussi parce qu’y voir un grimpeur porter haut les couleurs de la France serait un levier de développement considérable pour la vie de nos équipes de France, la fédération et la communauté de grimpeurs et de futurs grimpeurs. Bien-sûr, ce n’est pas de gaieté de cœur que nous ferons des arbitrages en défaveur de certaines participations au circuit international. Mais nous devons fonctionner avec les contraintes imposées par le CIO et l’IFSC », précise Pierre-Henri Paillasson, directeur technique national de la FFME.

Les commissions de sélection

Le directeur technique national (DTN) arrête la sélection sur proposition de la commission de sélection composée :
– Du président de la FFME
– Du directeur technique national
– Du directeur des équipes de France
– Des trois entraîneurs nationaux des équipes de France des trois disciplines (bloc, difficulté et vitesse) selon le collectif jeunes ou seniors.

Deux commissions sont rassemblées, une pour les seniors, une pour les jeunes, afin de mieux tenir compte des parcours sportifs des compétiteurs entre les trois disciplines de l’escalade et pour permettre une plus grande collégialité.

Des dates ont été identifiées mais il est possible de réunir des commissions intermédiaires, notamment pour réguler les sélections liées à la qualification olympique en fonction des résultats.

Pour chaque tenue de la commission de sélection, celle-ci :
– Propose les grimpeurs engagés dans la une qualification pour les jeux Olympiques.
– Pour les sélections des sportifs ayant rempli des critères de résultats spécifiques, elle vérifie si leur état de forme, leur comportement au sein du groupe ou leur motivation sont en phase avec un projet de performance. Si tel n’est pas le cas, leur sélection ne sera pas validée.
– Propose éventuellement la sélection de grimpeurs sur la base, par exemple, de choix stratégiques dans une perspective de moyen ou long terme et de leur état de forme.

La commission de sélection a la possibilité de proposer et réguler dans un sens comme dans l’autre au-delà de critères purement mathématiques.

La question de l’accès aux étapes de la Coupe du monde

Dans un courrier envoyé aux fédérations, en attendant la publication du règlement 2019, l’IFSC a indiqué avoir pris de nouvelles décisions en début de mois, en particulier celle de réduire les quotas d’accès à ses compétitions de la Coupe du monde : 5 grimpeurs au lieu de 6 par genre (10 au lieu de 18 pour le pays d’accueil de l’étape) avec pour seuls quotas supplémentaires, les 10 premiers du classement de la Coupe du monde 2018.

Conséquence, peu de places seront disponibles pour les spécialistes compte tenu des quotas IFSC et de la nécessité d’engager des grimpeurs pour la qualification aux JO sur les étapes de de la Coupe du monde, pour accéder au Tournoi de qualification olympique.

Les meilleurs grimpeurs spécialistes (ceux qui ont réalisé un podium en Coupe du monde en 2018) auront malgré tout leur sélection pour toute la saison de Coupe du monde dans leur discipline.

Globalement il y aura deux temps de sélection pour les étapes de la Coupe du monde, avec plus ou moins de places disponibles selon les sélections des grimpeurs engagés dans la qualification olympique.

La question de l’accès au Championnat du monde

En attendant la publication du règlement 2019, l’IFSC a indiqué que le quota serait de 5 grimpeurs par genre avec en plus un quota supplémentaire au titre du combiné.

Les grimpeurs engagés dans la qualification olympique seront prioritaires.

Selon les places disponibles, les grimpeurs ayant fait a minima une 8ème place sur une étape de la Coupe du monde en 2019 avant la date de sélection sont sélectionnables dans leur discipline, avec éventuellement en plus des grimpeurs proposés par la commission.

Championnat d’Europe de difficulté et de vitesse et étape de Coupe d’Europe de bloc

Ces compétitions ne faisant pas partie du chemin de qualification olympique en 2019, elles seront destinées en priorité aux spécialistes, pour leur permettre de se projeter sur des objectifs au niveau européen pour la saison prochaine. « Si se donner toutes les chances de présenter une équipe de France olympique performante à Tokyo est l’objectif affiché par la FFME, il n’est pas question pour autant de ne pas proposer d’objectifs à la mesure des athlètes qui ont fait le choix, tout à fait légitime, de rester concentrés sur leur spécialité », assure Damien You, directeur des équipes de France.

Nous ne savons pas à ce jour si un championnat d’Europe de bloc sera organisé en 2019.

Les jeunes

Les modalités de sélection sont homogènes entre les trois disciplines, tout en tenant compte du calendrier propre à chacune. Elles sont organisées en deux temps.

Des grimpeurs parmi les meilleurs mondiaux ou européens en 2018 seront sélectionnés pour l’ensemble des étapes de la Coupe d’Europe de leur discipline en 2019, voire même les Championnats du monde ou d’Europe pour les meilleurs. Ceci afin qu’ils se concentrent en priorité sur la préparation des principales échéances.

Pour les Championnats du monde jeunes, là aussi l’IFSC a décidé de réduire les quotas d’accès à ces compétitions : 3 au lieu de 4 par genre et par catégorie.

Le Staff

Un seul changement dans l’équipe des entraineurs nationaux : l’arrivée d’Esther Bruckner, ancienne de l’équipe de France de vitesse et détentrice du record du monde, en remplacement de Thomas Dupin, auprès de l’équipe de France jeunes de vitesse.

Laurent Lagarrigue, en complément de l’équipe de France jeunes de bloc, est chargé du suivi transversal des équipes de France jeunes afin de veiller notamment aux parcours sportifs des jeunes.

Pour plus d’information pour chacune des équipes de France, voici les contacts des entraineurs nationaux :

Coordination préparation olympique et EDF de vitesse : Sylvain Chapelle
EDF de difficulté : Cécile Avezou
EDF de bloc : Daniel Dulac
Suivi transversal EDF jeunes et EDF jeunes de bloc : Laurent Lagarrigue
EDF jeunes de difficulté : Corinne Théroux
EDF jeunes de vitesse : Esther Bruckner

(*) : Le document « modalités de sélection des équipes de France d’escalade 2019 » reste la référence.

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« Il s’agit de la voie la plus dure que j’ai pu réaliser » – Iker Pou

21 Déc

Iker Pou fait parti de ces grimpeurs acharnés qui vivent pour l’escalade. Du haut de ses 41 ans, il continue de repousser ses limites et vient de libérer son projet extrême à Margalef, « Artaburu », dans un énorme dévers! Pour la cotation, Iker ne se prononce pas, mais nous fait savoir qu’il s’agit de la voie la plus dure qu’il ait réalisé. Avec déjà quatre 9a+ et huit 9a à son actif (dont le célébrissime « Action directe »), on pourrait facilement imaginer une cotation proche du 9b pour cette nouvelle coche, d’autant que lorsqu’on connaît un peu le grimpeur, ce n’est pas le genre à surcoter…

Mais restons prudents, et attendons les prochains répétiteurs qui permettront d’ajuster plus finement la cotation.

J’avais un rêve, et finalement il s’est réalisé! Je n’arrive toujours pas à y croire! C’est le plus gros combat physique et mental auquel je me suis confronté en escalade, la voie la plus dure que j’ai pu réaliser dans ma carrière.

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Mise en place d’un quota d’accès aux coupes de France: un bien ou un mal ?

19 Déc

Alors que de nouvelles règles d’accès aux coupes de France ont été mise en place pour cette saison, François Peraldi, membre du bureau du club Mineral Spirit (Valence), fait un premier bilan après la dernière étape de bloc chez les espoirs qui se déroulait à Chamonix.

La saison des coupes de France de bloc jeunes a connu son épilogue à Chamonix courant décembre après avoir débuté à Valence au mois d’octobre. Entre les deux, seule l’étape de St Leu a eu lieu !

Éventuellement, on pourrait disserter sur ce trop petit nombre d’étapes et en fin de compte sur la fragilité de ce circuit. La faute à qui ? Pas assez de structures pouvant accueillir une coupe de France ? Une frilosité des organisateurs ? Un manque d’accompagnement de la fédération ? Peut-être un peu de tout cela !

Cependant, la saison 2019 n’a pas été seulement marquée par le nombre restreint d’étapes. Le grand changement est surtout venu de la mise en place d’un quota d’accès aux coupes de France. Alors ces quotas, un bien ou un mal ?

Compte tenu de ma casquette d’organisateur de la coupe de France de Valence, mon premier réflexe a été  une certaine irritation. Non pas que l’accès aux coupes de France ne doive pas être régulé mais plutôt parce que lorsque nous avions proposé notre candidature, les règles étaient différentes et donc le modèle économique également. Il a donc fallu faire contre mauvaise fortune bon cœur et modifier une partie de l’organisation dans un délai assez court. Nos choix se sont portés sur une suppression du décorum de la compétition (exit l’éclairage et la sonorisation pro que nous avions les années antérieures) et sur diverses dépenses annexes. Par contre, nous avons souhaité conserver le même nombre d’ouvreurs et de journée d’ouverture et cela malgré le fait que nous n’avions une catégorie de moins à ouvrir, les seniors.  Le but étant de se recentrer uniquement sur l’aspect sportif des choses. Force est quand même de constater que du coté de l’organisation, un nombre moindre de compétiteurs permet d’assurer une sécurité et un confort pour les athlètes bien supérieurs aux éditions antérieures.

Du coté des entraîneurs du club, ces quotas ont plutôt bien été accueillis car ils répondent justement à ce besoin de qualité que se doit d’offrir une coupe de France. Des ouvertures plus pertinentes où tous les blocs ont un intérêt sportif, un meilleur coaching des athlètes grâce à une circulation entre les blocs plus faciles, des temps d’attente moins longs ! Bref, tout ce que le championnat de France de Brest n’avait pu offrir ! Il y a là une vraie avancée.

Malheureusement, le modèle n’est à ce jour pas parfait. Parmi les reproches que l’on peut lui faire, il semble que le principal soit la difficulté pour un jeune ne figurant pas dans les 110 premiers de sa catégorie d’intégrer cette liste. Certes, ce n’est pas impossible mais cela dépend quand même du circuit de compétition hors coupe de France qui sera proposé  à ce jeune. Force est de constater qu’actuellement ces circuits régionaux n’existent pas partout et que leurs attractivités sportives ne sont pas forcément évidentes. En deux mots, un jeune peut gagner des compétitions de niveau régional sans pour autant que cela puisse lui permettre d’intégrer les 110. La balle est dans le camp des ligues qui devront, si elles souhaitent voir leurs jeunes évoluer en coupe de France, proposer un circuit attractif !

A l’issue de cette première saison, un constat peut également être fait concernant la participation. Hormis la catégorie des cadets, les quotas n’ont pas été remplis. Cela est relativement logique pour les juniors mais on peut se poser la question pour les minimes. En moyenne ces derniers auront été une cinquantaine pour 70 places ouvertes alors que les saisons antérieures, ils étaient aussi nombreux que les cadets. Cela est peut-être dû au très petit nombre de minime 1 qui peuvent s’inscrire. En effet, seuls les minimes 1 ayant participé au championnat de France benjamins de l’année antérieure peuvent prétendre à participer aux coupes de France. Le problème est que cela ne concerne qu’environ 35 jeunes chez les garçons et chez les filles. Ce chiffre semble donc insuffisant pour alimenter le circuit et il faudrait soit ouvrir le championnat de France benjamin à plus de jeunes, soit avoir un classement national pour les benjamins à l’image des autres catégories.

Au final, les choses ne sont pas si simples. Cette réforme va cependant dans le bon sens et il aurait peut-être fallu prendre un peu plus de temps pour mieux écrire tout le texte réglementaire. Dans les ajustements que la fédération apportera, il serait également intéressant de prendre en compte les jeunes qui restent sur le banc de touche pour cause de blessure. Préserver leurs points pour la saison suivante plutôt que de les voir venir sur une coupe de France blessés par peur de perdre leurs places.

Dès le mois de mars, le circuit de coupe de France de difficulté va commencer. Il serait peut-être intéressant que les ajustements nécessaires soient pris d’ici là afin que cette réforme, qui sur le fond est une bonne réforme, ait l’adhésion de tous.

 

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« Karoshi », First Ascent en 8C bloc pour Paul Robinson

18 Déc

C’est fait, le bloqueur Américain Paul Robinson vient de plier son projet à Hueco Tanks: « Karoshi », son 6ème 8C en first ascent et son 19ème 8C au total.

Quelle manière parfaite de terminer ce trip! J’ai déniché cette ligne en février 2018 et j’avais hâte de revenir l’essayer cet hiver. Un bloc parfait, bien raide avec des arquées! Ce spot de bloc connu sous le nom de « 5 bimbos » a été fermé pendant 20 ans çà cause de l’érosion, mais les mesures prises dernièrement pour lutter contre ce fléau ont permis la réouverture du site en 2017. On peut maintenant profiter d’une quinzaine de bloc d’un niveau 6 au 8C.

Et pour l’anecdote, Paul Robinson en est à plus de 900 blocs réalisés dans le 8A et plus. Qui dit mieux?

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Test: Les Maxgrip Hybrid by Max Climbing

16 Déc

Les agrès d’entraînement fleurissent de plus en plus dans nos boutiques d’escalade et auprès de nos fabricants de prises. La petite marque Belge Max Climbing n’est pas en reste et innove également avec des agrès d’une belle finition. Nous avons reçu il y a quelques mois les Maxgrip Hybrid, et nous les avons confiés à notre athlète PG Amandine Loury. Elle nous livre ci-dessous ses impressions, plutôt positives pour cet agrès multi-fonction et doux pour la peau des doigts…

Les MaxGrip, pour quoi, pour qui?

Pour ceux qui recherchent un agrès d’entraînement facile à installer et à transporter, c’est le top. Avec le système de cordes, ils peuvent être suspendus après n’importe quoi, à la maison comme à la salle d’escalade ou à la falaise autour d’une branche. Il peut donc jouer le rôle à la fois d’un agrès d’entraînement pour les séances spécifiques mais aussi celui d’un agrès d’échauffement, notamment en falaise lorsque les voies faciles ne courent pas les rues.

Grâce à ses différentes préhensions (de la bonne prise à la petite réglette en passant par la pince) les max grip permettent à la fois un travail progressif et varié. On peut passer d’exercices de tractions, à des exos de suspension, de gainage ou encore les transformer en TRX. Car oui, le système de réglage avec les cordes de suspension permet de les positionner facilement à la hauteur voulue. Tout en sachant que chaque agrès étant indépendant l’un de l’autre, on peut jouer sur la hauteur de chacun des deux agrès et sur leur éloignement en largeur, ce qui permet de ne pas travailler les mêmes chaînes musculaires. Par exemple, on ne mobilise pas les mêmes muscles si on fait des tractions bras écartés ou bras serrés.

À cela s’ajoute le fait que les max grip n’étant pas fixes et immobiles comme une poutre, on doit être beaucoup plus précis au niveau proprioceptif afin de compenser les mouvements des agrès qui peuvent entraîner des déséquilibres. Ce qui rend les exercices encore plus efficaces, comme lorsqu’on réalise des pompes sur un ballon ou avec des TRX plutôt que sur un sol stable.

Et bonne nouvelle (ou mauvaise pour certains :D), vous n’aurez plus d’excuses pour ne pas faire votre petite séance de poutre hebdomadaire à cause d’un manque de peau. Sa structure en bois permet de préserver vos petits doigts afin de réaliser l’intégralité de votre séance avec acharnement.

La seule petite remarque pourrait être que la petite réglette du bas est tout juste assez large pour pouvoir y mettre tous les doigts pour certains. Mais ça marche quand même!

En résumé, on peut dire que les MaxGrip s’adressent à tous ceux qui veulent s’entraîner :

  • En physique : avec la position haute pour les exos type tractions, blocages, gainages et la position basse en mode TRX pour pompes, croix de fer etc.
  • En doigt : avec des suspensions sur les différentes préhensions (bac, plats, Semi arquée, arquée, pince)
  • De façon variée : avec plusieurs types de préhensions et plusieurs écartements possibles.
  • Partout : les maxgrip sont facilement transportables et leur installation très simple.
  • Mais aussi pour ceux qui veulent s’échauffer quand les conditions ne sont pas propices (pas de voies faciles dans le secteur où on a son projet).
  • Le tout sans s’user la peau.
  • Bref, un agrès qui a beaucoup de chose pour lui.
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Seb Bouin équipe une Méga Line en Turquie : « Lily’s eye »

15 Déc

Notre falaisiste français Seb Bouin revient de son trip en Turquie avec son objectif rempli: l’équipement d’une Méga Line dans un nouveau secteur accompagné de sa maman…! Voici ci-dessous son récit

Le but de mon trip en Turquie était d’équiper et de grimper LA méga ligne d’un nouveau secteur avec ma mère.
Et c’est finalement chose faite !!!
La première fois que j’ai entendu parlé de cette ligne, c’était Adrien Boulon qui m’avait parlé de lignes futuristes en Turquie. Lorsqu’il m’avait montré une photo de celles-ci, j’ai tout de suite été emballé pour équiper et grimper là bas.
J’ai équipé cette voie lors de ces derniers jours avec ma madre. Et je l’ai enfin enchaîné !
La falaise ressemble à une oeil géant.
Le nom de cette voie est « Lily’s eye » en hommage à ma grand mère Lily qui gardera toujours un œil sur nous.
Cette ligne est incroyable pour plusieurs raisons. Tout d’abord c’est une méga voie pleine de colonnettes et stalactites, d’une longueur de 80 mètres. La configuration de celle-ci est spéciale, on dirait une ligne parfaite.

Il y a trois différentes parties dans la voie. La première n’est « pas trop dévers » et remonte une belle colo bleue. Ensuite il y a LA partie sur stalactites qui traverse toute la falaise dans un méga devers. Et pour finir il y a la section finale de 20 mètres qui fait monter la difficulté en rési sur des pinces plates.

Equiper cette voie fût une bonne mission. Tout est tellement immense dans ce secteur, qu’au final tout prend beaucoup de temps. Rien que pour faire le tour de la falaise, cela nous a pris une éternité. Ce secteur est entouré d’autres falaise, ce qui rend l’accès au sommet compliqué. Heureusement que Adrien Boulon était là pour repérer un accès.

L’équipement en soit était aussi assez long car la voie est gigantesque. Mais c’est plaisant une fois terminé.

A propos de la cotation j’espérais avant de venir que j’allais tomber sur un parfait 9b. C’est finalement un peu plus facile. Ce n’est absolument pas grave car j’ai passé de supers moments à équiper cette voie avec ma mère. Et je crois que c’est ce processus qui est le plus intéressant à mes yeux. Donc la cotation n’est finalement plus si importante.

Elle devrait tourner aux alentours de 8c+. C’est un tel bijoux que j’espère que d’autres viendront l’essayer.

Pendant ce voyage j’ai aussi grimpé dans le fameux secteur Canbaba. J’alternais grimpe et équipement les jours de repos.

Donc j’ai aussi eu le temps d’essayer un super projet de Klemen Becan « Out of Energy ». Au début je ne pensais pas cette voie très dure. Puis finalement en y mettant quelques sessions, je me suis rendu compte que ça n’allait pas faire comme ça.

J’étais super motivé pour essayer d’enchaîner cette voie, mais je n’ai pas réussi à la faire avant la fin du voyage. Je me suis concentré sur mon projet d’équipement, de plus la météo n’a pas été clémente sur la fin du voyage… Qu’à cela ne tienne, j’ai aussi équipé une extension droite à ce projet de Klemen afin d’avoir de quoi bosser lors de mon prochain séjour ici (9a+?).

Il y a une super bonne émulation ici à Datça pour équiper ce nouveau secteur du « Cyclope ». Un gros remerciement à tout ceux qui ont permis de développer ce bijou: Zorbey Aktuyun, Adrien Boulon, Ivan Muscat, William Barchelo, Jose Miguel Parada Ortega, Francois Poncet, Etienne Paireau, Antoine Moineville Guide .

Un gros remerciement à mon partenaire Black Diamond sans qui ce projet n’aurait pas vue le jour.

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