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Author Archives: Charles Loury

Covid-19: Report des championnats de France d’escalade

11 Avr

Il fallait s’y attendre, alors que nous vivons une crise sanitaire sans précédent, plusieurs championnats de France vont être impactés.

Le bureau de la FFME et la direction technique nationale ont pris la décision de reporter les championnats de France suivants à une date et un lieu qui seront précisés ultérieurement :

  • Championnats de France jeunes et senior de vitesse (initialement prévus à Saint Etienne les 28 et 29 mars)
  • Championnat de France handi-escalade (initialement prévu à Troyes les 23 et 24 mai)
  • Championnat de France vétéran de difficulté (initialement prévu à Troyes les 23 et 24 mai)
  • Championnat de France jeunes de difficulté (initialement prévu à Cholet les 6 et 7 juin)

Autres dates importantes à retenir:

Le 17 avril 2020, la fédération décidera du report ou non du Championnat de France senior de difficulté à une date et un lieu qui seront précisés ultérieurement.

Le 7 mai 2020, la fédération décidera du report ou non du Championnat de France poussins et benjamins à une date et un lieu qui seront précisés ultérieurement.

Le 18 mai 2020, le calendrier national sera mis à jour sur la période juillet et août avec l’ensemble des championnats de France reportés.

Aucun championnat de France ne sera reporté au-delà du 31 août.

NB : tous ces repères pourront évoluer en fonction des directives gouvernementales à venir et qui s’imposeront aux décisions fédérales.

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La magnésie Myleore serait-elle enfin une solution pour limiter les risques sur nos voies respiratoires?

05 Avr

Suite à notre article hier concernant l’utilisation de la magnésie et son potentiel danger sur nos voies respiratoires, Caroline Duval (commerciale) a souhaité apporter quelques précisions sur la magnésie Myleore qu’elle distribue.


Le contenu de cet article résume le pourquoi de la création de la société Myleore Magnésie. Notre but étant de proposer aux sportifs un produit beaucoup plus pur, beaucoup plus sain. La magnésie ou plus exactement l’hydromagnésite (Carbonate de magnésium basique hydraté 4MgCO3Mg(OH)2, 4H2O) absorbe la transpiration et permet une préhension optimisée.

Les magnésies sont classées par grades selon leur pureté et l’utilisation finale qui en est faite: agricole, alimentaire ou pharmaceutique. La majeure partie des magnésies utilisées dans le sport est de grade technique, comme celle utilisée par exemple pour traiter l’acidité des champs en agriculture. Ces produits à usage industriel sont généralement d’une qualité médiocre et contiennent effectivement de la silice, de l’oxyde de magnésium, du calcium, des traces de métaux lourds et autres impuretés.

Myléore propose aux sportifs une magnésie de grade alimentaire, dont les analyses et teneurs sont également conformes à la pharmacopée. Elle ne présente aucune toxicité en cas d’ingestion. La magnésie, même ultra pure reste néanmoins un produit basique qui irrite les muqueuses. La granulométrie de la magnésie Myléore est comprise entre 10μm et 45μm. Elle n’est pas inférieure à cela. C’est une magnésie qui présente un taux de pureté très élevé (99,7%), les 0.3% restants sont en très grande majorité du carbonate de calcium de grade alimentaire également. Elle est exempte de silice.

Parlons également de notre crème de magnésie dans laquelle l’alcool utilisé pour réaliser la suspension crémeuse est également un alcool de très grande pureté, qui répond aux exigences de la pharmacopée, c’est l’un des deux alcools préconisé par l’OMS pour la production de gel hyroalcoolique. Il est de grade pharmaceutique et pur à 99,8%, inutile d’utiliser un gel hydroalcoolique en préambule, l’application de la crème désinfecte vos mains immédiatement. Nous avons en parallèle développé un spray desinfectant pour les prises que nous proposerons dès la fin du confinement afin de permettre à tous les grimpeurs de retrouver leur activité favorite en toute sécurité.

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« Consommation » de magnésie, pourquoi faut-il rester vigilant?

04 Avr

Devinette : qu’est-ce qu’on avale régulièrement en grimpant et qu’on ne devrait pas ? Des insectes ? De la magnésie ? Sa fierté?

On se remet généralement assez vite d’avoir avalé un moucheron ou d’un « sec » dans une voie soi-disant facile. En revanche, en ce qui concerne la poussière de magnésie, son absorption n’est pas si anodine. C’est pourquoi ce mois-ci, dans un contexte où la santé pulmonaire est sous le feux des projecteurs, je ne parlerai pas d’ingestion mais d’inhalation.

Soulignons pour commencer les efforts menés par les salles privées pour améliorer la qualité de l’air depuis plusieurs années : interdiction de la magnésie en poudre pour certaines, système de ventilation amélioré pour d’autres. Le brouillard impénétrable des salles de bloc a disparu et c’est une bonne chose.
Cependant il n’en est pas de même dans de nombreux gymnases utilisés par les clubs. Ces grandes boîtes de conserve sont généralement mal aérées et les extracteurs d’air souvent en panne à cause, justement, de la magnésie qui en bouche les filtres. Sans parler des tapis qui ne voient pas souvent passer un aspirateur.

De fait, vu l’accroissement du nombre de licenciés chaque année, et notamment dans les catégories enfants, il me semble nécessaire de rappeler que la poudre dont on se tartine les mains et par transfert, le nez et la bouche, est susceptible de générer des affections à long terme dont on se passerait bien.

La magnésie est classée dans la catégorie des particules fines, appelées PM10 (c’est à dire d’un diamètre inférieur à dix micromètres). On sait que les particules fines ont la capacité de franchir la barrière formée par le mucus et les cils de l’épithélium nasal et trachéal. En d’autres termes, plus les particules sont fines, plus elles pénètrent profondément dans l’appareil respiratoire.

En 2015, une étude slovène[1] a conclu qu’un sportif respire six fois plus de particules fines en gymnase qu’en pratiquant la même activité en extérieur. Cette étude portait sur des sports n’utilisant pas de magnésie, on ne peut donc qu’extrapoler sur les quantités de pof inhalées lors d’une séance de grimpe (ou de gymnastique, d’ailleurs).

Cela étant, ce ne serait pas la magnésie en tant que telle qui poserait problème, mais plutôt les impuretés qu’elle contient. En effet, ce que nous appelons magnésie est du carbonate de magnésium plus ou moins pur. Ingéré sous la forme d’additif alimentaire (E504i), ce composé est a priori sans danger. Cependant, à ma connaissance, il n’y a jamais vraiment eu d’études sur la toxicité de ce produit lorsqu’il est inhalé, il est donc difficile de se faire un avis hors expérience personnelle.

En revanche on connait parfaitement les dégâts que peuvent faire les impuretés, notamment la silice, sur les alvéoles pulmonaires.

Les cristaux de silice, lorsqu’ils parviennent aux alvéoles pulmonaires, provoquent des dégâts résultant à la formation de tissus cicatriciels sur le long terme, une maladie autrefois bien connue des mineurs de fond : la silicose[1].

Même si la pratique de l’escalade n’a pas grand chose à voir avec l’extraction du charbon en termes de quantité de poussière inhalée, le site cancer-environnement.fr, (lié à l’Hôpital Léon Bérard, centre de référence en cancérologie en région AURA) indique qu’en cas d’exposition à des niveaux faibles de silice cristalline sur des périodes longues (supérieures à dix ans), il existe un risque de silicose chronique, qui de plus reste longtemps asymptomatique.

De plus, quand on regarde le visage des grimpeurs après une séance, surtout les plus jeunes, on constate qu’ils sont souvent crépis de magnésie autour des yeux, de la bouche et du nez, ce qui doit encore augmenter le taux de particules inhalées.
Quand on se dit que certains juniors ont commencé l’escalade au CP, et donc qu’à peine adultes, ils ont déjà douze ans de contact rapproché avec poudre et ses impuretés derrière eux, on comprend que certains parents prennent peur.

Alors que faire ? Parmi les aménagements possibles pour limiter l’exposition aux particules fines, on pourrait interdire totalement l’usage de la magnésie en salle, mais pour les personnes qui ont les mains moites de manière quasi handicapante, ce n’est pas la solution, à moins d’essayer de traiter « le mal » à la source avec quelques séances d’acupuncture ou d’ionophorèse.
Du côté des solutions techniques, la magnésie liquide donne de bons résultats avec une dispersion dans l’atmosphère plus faible que la poudre libre ou en boules. Cependant, le contact répété du produit sur une peau desséchée par l’évaporation de l’alcool, voire appliqué sur des mains crevassées ou écorchées peut provoquer de l’eczéma. Tartine de crème réparatrice obligatoire après chaque séance.

Il existe aussi la colophane, issue de la résine de pin, mais que le potentiel allergisant incontestable[3] rend peu recommandable, surtout chez les enfants dont la peau est plus fragile et plus vulnérable aux allergies.

La marque NST a sorti il y a quelques années un gel biodégradable sans magnésie ni colophane. Mais au regard des témoignages dans les forums et les blogs, associés au fait que je n’ai jamais vu un seul des cinq cents grimpeurs de mon club s’en servir, le produit ne semble pas pratique à utiliser.

En conclusion, dans l’état actuel des connaissances, outre recommander le nettoyage régulier des prises et des gymnases, le combo magnésie liquide/magnésie en poudre ultra pure, c’est à dire comprenant moins de 0,1% de silice, semble être un bon compromis pour éviter de respirer trop de particules fines (ainsi que de pratiquer un maximum en milieu naturel).

Texte: Amandine Verchère


[1] https://doi.org/10.1111/ina.12226

[2] https://www.youtube.com/watch?v=zifAzlRaA7g

[3] http://www.inrs.fr/media.html?refINRS=TA%2065

Suite à cet article, Caroline Duval (commerciale) a tenu à apporter quelques précisions concernant la magnésie Myléore qu’elle commercialise. 

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La Sportiva transforme une partie de son usine de production pour fabriquer des blouses et des masques

31 Mar

Une première production de 55 000 masques pour la Protection Civile de Trente

Ziano di Fiemme – L’urgence Coronavirus continue et Confindustria Trento, sur demande du président Manzana, demande aux industries textiles du Trentin un effort de reconversion de la production afin de faire face dans la région au manque de dispositifs médicaux sanitaires tels que blouses et masques certifiés.

La Sportiva, entreprise de Ziano di Fiemme et leader mondial dans la production de chaussures et de vêtements outdoor, après avoir totalement arrêté ses chaînes de production une semaine avant l’arrêté ministériel imposant la fermeture des sites de production non essentiels et non liés à la chaîne de production du système italien, accepte la proposition du président en reconvertissant une partie des machines de son site de production pour couper et coudre des matériaux tels que le cuir et le caoutchouc afin de produire des masques et des blouses au service de la Protection civile de Trente.

Les premiers prototypes ont été produits vendredi dernier, et cette semaine, grâce aux tissus techniques fournis par Vagotex et Texbond, deux entreprises du Trentin, la production de 1 000 pièces par jour a démarré, l’objectif étant d’atteindre 3 000 pièces par jour une fois la machine pleinement opérationnelle.

L’usine de Ziano di Fiemme, qui en temps normal accueille 369 employés et produit environ 2 000 paires de chaussures par jour, a rappelé huit personnes parmi les ouvriers et les techniciens de R&D mis au chômage technique dans le but de réaliser les prototypes de masques conformes aux normes requises par l’Institut supérieur de la santé de Turin. La production déjà lancée n’attend plus que la certification officielle à laquelle travaille M. Cipriani d’Allergo System à Rovereto. Après validation, l’entreprise pourra procéder à la distribution au moyen des canaux mis à disposition par le maître d’œuvre d’Allergo System.

« Nous produisons dans le Trentin depuis 1928. Depuis toujours, nous ressentons une grande responsabilité sociale envers toute une communauté qui fait de la solidarité et de l’entraide une caractéristique fondamentale », souligne Lorenzo Delladio, PDG et président de La Sportiva.

« Notre grand sens de la responsabilité nous a fait dans un premier temps contribuer à l’effort collectif pour contenir la contagion, en décidant d’anticiper la fermeture de notre site de production. Aujourd’hui, nous sommes appelés à nous engager pour faire face à la deuxième phase de cet état d’urgence. Pour cela, nous nous sommes équipés des matières premières appropriées pour pouvoir produire un premier lot de 55 000 masques qui iront à la Protection civile de Trente par l’intermédiaire d’Allergo System à Rovereto. En parallèle, nous sommes de notre côté en train d’essayer de certifier d’autres matériaux afin de produire indépendamment des blouses et autres équipements de protection pour pouvoir passer à une production industrialisée qui permettra en très peu de temps d’atteindre des productions quotidiennes beaucoup plus importantes. Bien évidemment, en convertissant plus de machines et en rappelant progressivement plus d’employés à l’usine. En espérant que cela contribuera à sécuriser les centaines d’agents de santé qui travaillent dans la région du Trentin et qui ont aujourd’hui besoin de tout notre soutien. Même si nous sommes séparés, nous sommes unis, et nous gravirons ensemble cette montagne, c’est ce que j’ai dit à mes collaborateurs au début de l’urgence et c’est ce message que je veux transmettre aujourd’hui également à tous ceux qui sont en première ligne pour mener cette bataille. La Sportiva est là et vous soutient.»

Le soutien à la santé du Trentin est arrivé également sous la forme d’un don grâce aux 50 000 euros versés au début de l’urgence aux unités de soins intensifs de Trente et Rovereto sur un compte spécial selon le souhait de Confindustria Trento.

Les prochaines heures seront décisives pour l’obtention des certifications officielles des équipements de protection. Lorenzo Delladio se dit convaincu que l’Institut supérieur de la santé se penchera rapidement sur la question.

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Récit d’un accro : l’escalade, un produit de première nécessité ?

31 Mar

En cette période de confinement, nombre de choses qui nous paraissent habituellement une évidence nous sont inaccessibles.
L’escalade fait partie de ma vie professionnelle et personnelle. Devant l’ampleur de ma frustration, on m’a fait remarquer que c’était peut-être une bonne chose que je ne grimpe pas, que j’étais peut-être dépendant.
Évidemment, j’ai rejeté en bloc cette idée désagréable, dérangeante. Pourtant, peu de temps après, j’ai lu quelque chose dans les médias au sujet de grimpeurs s’étant fait déloger de la plus belle falaise du monde – Céüse – par les gendarmes du PG ! A nouveau, je me suis interrogé sur notre pratique, au sujet de cet élan irrépressible que nous avons de grimper.

Alors je me suis posé les questions suivantes : qu’est-ce qu’une addiction, et surtout, peut-on être dépendant à l’escalade ?

Qu’est-ce qu’une addiction ?

Le dictionnaire décrit qu’il s’agit d’un « comportement répétitif plus ou moins incoercible et nuisible à la santé » bref quelque chose qu’on ne peut s’empêcher de faire et qui joue sur notre état de forme.
Si on interroge les spécialistes, forcément, le propos se nuance. Cependant on peut retenir plusieurs facteurs qui reviennent.

La perte de contrôle, au moins partielle, de la prise ou non de la substance addictive. Un impact négatif plus ou moins fort sur la santé, mais aussi des conséquences physiques et psychiques au sevrage : anxiété, agressivité, tremblements, douleurs, etc. Il est à noter que des problèmes personnels et sociaux sont souvent des critères d’évaluation retenus.

Voici les 11 critères d’évaluation de l’American Psychiatric Association

  • Besoin impérieux et irrépressible de consommer la substance ou de jouer (craving)
  • Perte de contrôle sur la quantité et le temps dédié à la prise de substance ou au jeu
  • Beaucoup de temps consacré à la recherche de substances ou au jeu • Augmentation de la tolérance au produit addictif
  • Présence d’un syndrome de sevrage, c’est-à-dire de l’ensemble des
  • Symptômes provoqués par l’arrêt brutal de la consommation ou du jeu
  • Incapacité de remplir des obligations importantes
  • Usage même lorsqu’il y a un risque physique
  • Problèmes personnels ou sociaux
  • Désirs ou efforts persistants pour diminuer les doses ou l’activité
  • Activités réduites au profit de la consommation ou du jeu
  • Poursuite de la consommation malgré les dégâts physiques ou psychologiques

Présence de 2 à 3 critères : addiction faible
Présence de 4 à 5 critères : addiction modérée
Présence de 6 critères ou plus : addiction sévère

On se rend compte que, bien qu’il existe des gens dépendant au sport, il ne s’agit pas de nos grimpeurs Céüsien ou de la majorité d’entre nous. Il s’agit de cas médicaux précis, dans lesquels bien souvent le plaisir a déserté tout ou partie de la pratique sportive et qui entraîne quasi-systématiquement des problèmes de santé. Pour preuve (toute fallacieuse qu’elle est) les grimpeurs qui se sont fait déloger de Céuse par le PG n’ont pas manifesté de signes de violence quand on leur a interdit de prendre leur « dose ».

Si cet acharnement à grimper que beaucoup d’entre nous ressentent n’est donc pas à proprement parler une addiction, la question se pose encore de l’intensité de cette rage. Qu’est-ce qui, dans l’escalade, pousse à aller à l’encontre d’une mesure pourtant pleine de bon sens ?

Je crois d’abord que bon sens ou non, l’anticonformisme et le non respect des normes est encore (peut-être plus pour longtemps ?) ancré dans l’esprit de la majeure partie des grimpeurs, surtout de ceux qui vont dehors. Ainsi il n’est pas si grave de contrevenir aux règles.

© Sam Rodrigues

Mais il ne peut y avoir que ça…

Quand on y pense, l’escalade est en fait un résumé de la vie. Des fois c’est facile, souvent c’est dur. Il y a des hauts, des bas, des progrès et des déceptions. C’est l’occasion de faire preuve de courage et de grandir. D’être face à ses doutes et d’avancer. De décider, vite, bien, mal et de recommencer. C’est aussi juste l’occasion de passer un bon moment avec des personnes qu’on apprécie, de rigoler dans un cadre génial.
Finalement, avoir du mal à se passer d’escalade, est-ce que ce n’est pas simplement avoir du mal à se passer de vivre ?

Pourtant il faut bien se rendre à l’évidence, il faut rester chez soi. Et même les moins concernés d’entre nous finiront par se ranger eux aussi, vu le durcissement des contrôles.

Que faire alors ?

Certes, l’escalade n’est pas une addiction au sens médical du terme. Cela reste toutefois très difficile de s’en passer. Il faut alors trouver des alternatives, soigner ses blessures récurrentes, travailler des choses que l’on ne travaille pas habituellement (souplesse, physique, etc.), visualiser son projet pour garder en mémoire les mouvements. Peut-être même les sensations.

Se soutenir entre grimpeur aussi, se lancer des défis pourquoi pas (#mccollchallenge). Et mater tous les Dosages à la suite, évidemment.

Bien sûr c’est aussi l’occasion de faire des choses qu’on ne fait pas habituellement, de s’ouvrir à d’autres activités, d’autres occupations, apprendre la langue du pays où se trouve votre falaise préférée. Mais ce n’est pas le sujet d’aujourd’hui.

Alors, que retenir de tout ça ? Certes, la dépendance n’est pas réelle, ok il y a d’autres choses à faire. Mais est-ce possible d’apprendre quelque chose de notre situation ? Peut-être que ne pas grimper pendant un mois c’est une géniale occasion de se rendre compte à quel point l’escalade compte pour chacun ! De se rendre compte la place qu’on accorde à cette pratique géniale dans nos vies et d’évaluer si cela nous convient ou non, dans un sens comme dans l’autre. De se rendre compte qu’on peut toujours revenir plus fort et surtout plus en accord avec nos désirs. Bref, quand tout sera réglé et que l’on reprendra notre vie normale, de profiter encore plus de ces moments loin du sol !

Sam, grimpeur Clermontois
IG : @sam_arshe

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Interview-Portrait: Camille Pouget, étoile montante de l’escalade française

28 Mar

Si elle ne prend pas encore le temps de s’évader très souvent en falaise, c’est pour se consacrer pleinement à la compétition de haut niveau, et cette stratégie lui réussit plutôt bien actuellement avec déjà deux titres de de championne d’Europe (minime en 2017 et cadette en 2019) et 4 finales aux championnats du monde jeunes (8ème en minime 1, 4ème en minime 2, 5ème en cadette 1 et 6ème en cadette 2). Et ces belles performances chez les jeunes lui permettent de rêver encore plus grand, puisqu’elle fait également partie de l’équipe de France de difficulté seniors depuis 2018. Adepte de la difficulté donc, mais sans pour autant délaisser le bloc, Camille commence également à se projetter sur de plus gros objectifs, et notamment les JO de Paris 2024, où, pour rappel, il est envisagé de passer à deux épreuves en escalade: une épreuve de vitesse et une épreuve de combiné bloc-difficulté. Rencontre avec une jeune athlète pleine de promesses… 


  • Avant de démarrer, peux-tu te présenter à nos lecteurs ?

Je suis Camille Pouget, une grimpeuse de 17 ans. Je vis à Toulouse, chez moi et au CREPS, et je suis membre du pôle espoir Occitanie. Je suis passionnée de grimpe depuis que je suis petite et j’essaye aujourd’hui de pousser cette passion le plus loin possible pour qu’elle puisse me permettre de vivre des émotions fortes et uniques. Pour cela, je me suis principalement tournée vers le domaine de la compétition. Je suis en équipe de France jeune depuis 4 ans et sénior depuis 2 ans.

  • Où, quand et comment as-tu démarré l’escalade ? Pourquoi ce choix ?

C’était à Fonsorbes (31), la ville où j’ai grandi. Dès toute petite, mes parents m’inscrivaient dans différents sports mais aucun ne m’a vraiment plu parce qu’ils demandaient du calme et de la rigueur, et moi j’étais une enfant très dynamique. A l’âge de 5 ans j’étais inscrite au club de gym et après chaque cours, je passais devant le mur d’escalade du gymnase et j’ai été attirée par ces jeunes qui touchaient le plafond de la salle. J’avais l’impression qu’ils étaient « intouchables ». Le président du club des 3 mousquetons m’a alors fait essayer une voie par semaine pendant les trois derniers mois de l’année. Ça a été une vraie révélation. L’année suivante, j’ai quitté la gym et j’ai décidé de m’inscrire à l’escalade. C’est le premier sport que j’ai choisi seule. Au début, mes parents étaient un peu sceptiques à propos de ce sport, mais rapidement, ils se sont rendus compte que c’était celui qui me convenait le mieux et ils se sont vite mis à fond derrière moi !

  • Peux-tu nous résumer tes dernières années de grimpe en quelques lignes ?

Depuis 4 ans je suis membre de l’équipe de France jeune de difficulté encadrée avec « punch » par Corinne Theroux. Puis j’ai intégré le pôle espoir en 2017, qui m’a vraiment aidé à progresser en bloc : je termine vice-championne de France cadette la même année. Ensuite j’ai intégré l’équipe de France sénior de difficulté à partir de 2018. Depuis le début de mes années jeunes, j’ai décroché deux fois le titre de championne d’Europe (minime en 2017 et cadette en 2019) et 4 finales aux championnats du monde jeunes (8ème en minime 1, 4ème en minime 2, 5ème en cadette 1 et 6ème en cadette 2). Chez les séniors, mes plus beaux résultats ont été l’année dernière où je termine deux fois 13ème sur des étapes de coupe du Monde (Chamonix et Villars), et 9ème des championnats d’Europe à Edimburgh. Au niveau national, je réussis l’année dernière à décrocher le titre de vice-championne de France sénior au Pouzin, et je renouvelle mon titre de championne de France jeune pour la troisième fois. Toutes ces expériences et notamment celles en équipe de France ont été une vraie source de motivation pour moi.

Coupe du monde de Chamonix 2019 | © Planetgrimpe

  • Avant d’intégrer le pôle de Toulouse, comment t’entraînais-tu ?

Je m’entraînais avec mon club, Les 3 Mousquetons, encadré par Eric Demay qui m’as appris toutes ses bases techniques et qui s’est beaucoup investi pour moi. Puis dès mes premières années minimes, j’ai rapidement intégré l’équipe région encadrée par Laurent Laguarrigue, qui m’a permis de combler les lacunes (physiques particulièrement) qui me faisaient défaut en bloc et sur les voies nécessitant de la puissance. L’année précédant l’ouverture du pôle, le mur de Fonsorbes commençait à ne plus suffire pour me permettre d’accéder à mes plus gros objectifs. J’ai alors été accueillie par le groupe du TEC avec qui je grimpais 2 fois par semaines. Les entraîneurs (Mathieu Moulis et Antoine Gaston) et le groupe de jeunes m’ont apporté une émulation nouvelle, de la motivation et un entraînement de difficulté plus adapté aux exigences des compétitions. Et c’est tout ce mélange d’expériences qui m’a permis d’accéder à l’équipe de France et de décrocher mon premier titre de championne d’Europe.

  • Depuis que tu es au pôle, qu’est-ce qui a changé ?

Euh… beaucoup de choses ont changé. Déjà, le fait de rentrer dans un système de sport-étude m’a permis de consacrer beaucoup plus de temps aux entraînements, sans compromettre l’aspect scolaire qui a été aménagé. Ensuite, j’ai aussi quitté mon cadre familial pour vivre à l’internat du CREPS de Toulouse. Depuis que je suis au pôle, je vis entourée de sportifs qui ont tous de grandes ambitions, sans parler des copains du pôle qui rajoutent de l’émulation et de la joie à chaque entraînement et dans la vie quotidienne, ce qui donne encore plus envie de vivre à fond. Aussi, depuis cette entrée au pôle, j’ai pu m’entraîner sur le mur du TAG qui est une super structure d’entraînement de niveau internationale. Je bénéficie d’un entraînement très régulier, planifié et structuré par mes entraîneurs qui ne sont désormais plus que deux à me suivre (Rémi Duboz et Antoine Gaston). De plus, le CREPS fournit un véritable suivi médical qui permet de traiter rapidement et de manière compétente, les petites blessures que je laissais traîner avant.

  • Comment, à 17 ans, fait-on pour s’engager dans le sport de haut niveau, souvent au détriment de « vivre » pleinement sa jeunesse ? Comment le vis-tu toi ?

C’est vrai que s’engager à fond dans le sport a sa part de points négatifs. Aujourd’hui ma vie sociale ne tourne presque plus qu’autour de l’escalade. Ce sport me prend tellement de temps que j’ai quasiment perdu contact avec mes amis qui ne faisaient pas de grimpe, les week-ends lorsque certains organisent des soirées, des sorties ou des anniversaires, je suis très souvent absente, et quand mon copain veut organiser des vacances ensemble ou me demande d’aller voir sa famille, je dois souvent dire non aussi parce que je suis en stage, en compétition ou en entraînement… Tout ça, ce sont des sacrifices, et ça me fait de la peine de devoir suspendre une partie de ma vie sociale à 17ans. Cependant, avoir fait ces choix me permet aujourd’hui de vivre pleinement ma passion. En contrepartie je voyage énormément, je vis des émotions indescriptibles et je rencontre d’autres personnes qui sont aussi passionnées par l’escalade. Tout est une question de choix (et prendre des décisions c’est pas vraiment mon fort haha). Mais je ne considère pas que je passe à côté de ma jeunesse. Au contraire ! J’estime que je la vis à fonds ! Je la vis seulement d’une manière différente que d’autres adolescents de mon âge, je la vis de manière plus exclusive, plus passionnée, moins sociale mais un peu plus folle peut-être. On peut le voir aussi d’un autre angle, j’ai la chance de vivre à 100% tous les jours pour pouvoir réaliser mes rêves à 17 ans. C’est ça aussi le sport de haut-niveau, et je trouve qu’il n’y a rien de plus beau que de passer sa jeunesse à vivre au cœur de sa passion.

  • Parle nous de ton entraîneur, Rémi Duboz !

Je connaissais Rémi depuis longtemps puisqu’il est de la région, mais j’ai réellement fait sa connaissance il y a 3 ans, lorsqu’il est devenu mon entraîneur. Pendant la première année, il m’a proposé une vision de l’entraînement complètement différente de ce que j’avais l’habitude de faire. Il m’a fait faire beaucoup de renforcement physique, il m’a fait suivre une planification précise, alors que mon entraînement était essentiellement à base de grimpe libre et de volume. Cette année là, j’ai eu des doutes car j’ai pris beaucoup de masse musculaire, au détriment d’une perte de sensation, j’ai eu peur de ne plus trop me retrouver dans ma grimpe. Mais, ce que j’avais du mal à comprendre c’est que sa planification était calculée sur 2 ans et que j’avais absolument besoin de passer par là si je voulais progresser sur le long terme. Et je le remercie aujourd’hui ! Car il a réussi à gommer mon gros point faible physique et m’a permis de vivre ma meilleure année sportive l’année dernière. Maintenant, nous sommes également suivis par Antoine Gaston, qui nous accompagne lui aussi toute l’année à l’entraînement et sur les compétitions. Tous les deux sont très complémentaires et ils savent vraiment trouver les mots pour nous motiver, tant sur les entraînements quotidiens que lors de nos objectifs. Ils nous font avancer dans une ambiance amicale, de confiance mais sans oublier de nous faire progresser 😉

  • Comment définirais-tu ta grimpe ? Quels sont tes points forts et points faibles selon toi ?

C’est compliqué pour moi de m’autoévaluer sur ma grimpe parce qu’elle a pas mal changé au cours de ces trois dernières années. Je pense que mon point fort c’est de pouvoir récupérer rapidement de l’énergie dans les voies, dans les points de repos grâce au relâchement. Aussi, je dirais que j’ai beaucoup appris sur le mental et que je peux désormais m’en servir comme d’un atout tout au long de l’année pour garder la motivation, mais aussi sur les compétitions pour pouvoir donner le meilleur de moi. Je pense que ce domaine n’aura jamais fini d’être exploré et que je peux encore en tirer d’avantage, mais il a déjà été un gros facteur de progression. Ensuite en ce qui concerne mes points faibles, je dirais que mon plus gros est incontestablement la prise de décision : la faculté à faire un choix rapidement au cœur d’une situation complexe ou d’un mouvement dur par exemple. Mais on peut aussi rajouter mon manque de rythme et de dynamisme dans les voies ; de manière générale, ma grimpe est encore trop statique par rapport à l’intensité demandée sur les voies et les blocs aujourd’hui.

  • En pleine période de crise sanitaire avec le coronavirus, comment s’organisent tes journées ? Ton entraînement ?

Cette période de confinement peut être à double tranchant. Ça peut casser la motivation, réduire les espaces et la qualité des structures d’entraînements, mais cette période peut aussi être une opportunité de progresser en se recentrant sur soi. A la maison, nous avons remonté le pan d’escalade dans le garage, j’ai construit des lattes en bois et je possédais déjà certains appareils de musculation (élastiques, poids, roulette). Du coup je peux m’entraîner de manière presque normale et toujours en suivant la planification donnée par Rémi avec qui j’échange régulièrement sur mon niveau de forme etc… Mais je dois admettre que c’est plus compliqué que de s’entraîner avec les copains du pôle parce que j’avais l’habitude de me servir de l’émulation du groupe pour aller chercher plus loin dans l’effort. J’essaye alors de me poser les bonnes questions et d’aller puiser de la détermination directement à la source de mes rêves et objectifs pour ne pas perdre l’intensité pendant les séances.

  • Tes projets et objectifs sont-ils remis en cause ?

Ces événements changent pas mal le cours de la saison en effet, et je ne sais pas du tout comment va s’organiser la suite de l’année, ni si je pourrais me préparer pour toutes les compétitions auxquelles je voulais participer (elles risquent de tomber un peu toutes en même temps). Ça a déjà remis en cause un de mes objectifs qui était de rentrer en finale des championnats d’Europe de difficulté sénior puisque cette compétition a été reprogrammée pendant mon BAC. Mais malgré ces changements, ma planification reste à peu près la même. C’est le moment de se remettre une grosse charge d’entraînement puisque je conserve mes objectifs et que les compétitions sont seulement reportées. Je me dis que quelque soit la date, elles arriveront bien, et il faudra être prête !

Championnat de France de bloc seniors 2020 | © Planetgrimpe

  • Les JO 2024, tu y penses ?

On peut dire que j’y pense de plus en plus. Cette année, j’ai encore cherché à m’améliorer en bloc pour pouvoir augmenter ma polyvalence en prenant le système des JO de 2024 comme argument. On peut dire, qu’aujourd’hui c’est un rêve, comme pour beaucoup de sportifs. Mais j’ai du mal encore à me l’approprier comme un vrai objectif. Pour l’instant j’avance avec des objectifs à courts termes (qui n’en sont pas moins élevés), mais qui me feront progresser de toute façon si je veux plus tard m’entraîner dans le but d’aller aux JO de Paris.

  • La falaise dans tout ça, tu en penses quoi ?

J’ai rarement l’habitude d’y aller, mais j’aime de plus en plus grimper en falaise. C’est vraiment le moyen de s’entraîner sur un style complètement différent, sur des voies nouvelles et de sortir en fait de sa structure d’entraînement qu’on commence à connaître par cœur. C’est un bon moyen aussi de relativiser : la falaise permet de faire ressortir tous nos petits défauts qu’on ne voit pas forcément quand on grimpe en salle et qui ressortent lorsqu’on est en  »territoire inconnu ». Mais en plus de nous apporter des pistes de progression, la falaise permet de décompresser, de se ressourcer à l’extérieur, et de retrouver les copains autour d’une activité qui nous plaît quelque soit le niveau.

  • Une grimpeuse qui te fait rêver et pourquoi ?

Si je devais parler d’une grimpeuse que j’admire beaucoup, je parlerais de Charlotte Durif. Elle a elle aussi été membre du TAG, tout comme moi aujourd’hui. Je m’identifie un peu à sa grimpe qui est plutôt lente, posée, et j’admire beaucoup sa technique, son relâchement, et sa faculté à rester toujours positive et garder le sourire même si la situation est compliquée. C’est une femme qui est vraiment passionnée par son sport. Elle a survolé le classement mondial pendant des années et aujourd’hui, elle pratique encore sa passion en falaise. Elle est une vraie source d’inspiration.

  • Le mot de la fin ?

Pour le mot de la fin, je tiens à remercier absolument toutes les personnes qui m’ont donner l’envie de vivre à fond, qui m’ont permis de grandir dans ce que j’aime et qui m’encouragent à aller encore plus loin ! Et puis je suis ravie de pouvoir continuer l’aventure avec la team PlanetGrimpe et j’ai hâte de vivre de nouvelles expériences avec cette équipe !

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C’est officiel, les JO sont reportés…!

24 Mar

On vous en parlait ce matin, selon Dick Pound, membre et doyen du Comité International Olympique, les JO 2020 allaient être reportés. Mais rien n’était encore officialisé. C’est désormais chose faite…

Le premier ministre japonais, Shinzo Abe, a annoncé ce report aujourd’hui, alors que les jeux devaient se tenir du 24 juillet au 9 août 2020.

Les JO seront donc reportés « au plus tard à l’été 2021 » a précisé le Comité international olympique. Néanmoins, le Japon souhaiterait plutôt un report pour cet automne, plus simple pour eux, afin entre autre de conserver leur appellation « Tokyo 2020 ». Ce n’est hélas pas l’avis de tout le monde, avec plusieurs fédérations sportives qui optent d’ores et déjà pour un report en été 2021. Le CIO semblerait aussi pencher pour une édition en 2021, mais rien n’est encore acté.

MAJ: L’idée d’une reprogrammation à l’été 2021 a finalement été privilégiée au détriment d’un report à l’automne prochain, certes moins coûteuse pour les organisateurs mais très compliquée à mettre en place avec les calendriers des différents sports.

Quoiqu’il arrive, ce report va coûter très cher au Japon, plusieurs milliards d’euros selon certains bruits de couloir, et on craint déjà que cet énorme trou dans le budget pèse très lourd dans l’organisation…

Autre question qui va se poser selon Tony Estanguet (président du comité d’organisation de Paris 2024): les athlètes déjà qualifiés pour les jeux de 2020 le resteront-ils pour 2021? Tous les sports ne prendront certainement pas la même direction sur ce sujet qui risque d’être épineux, bien que dans son communiqué officiel le CIO semble aller dans l’idée que tous les athlètes déjà qualifiés le restent pour 2021…

Affaire à suivre!

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Coronavirus: Escalade en falaise interdite en Italie, en Espagne et en France

17 Mar

Alors que l’Europe semble devenir l’épicentre de l’épidémie depuis plusieurs jours, l’Espagne et l’Italie continuent de prendre des mesures drastiques. Désormais les seules sorties autorisées sont celles pour aller au travail et faire ses courses alimentaires. La pratique de l’escalade en falaise y est donc totalement interdite.

En France, à partir de midi, nous entrons également dans un confinement plus stricte afin de limiter la propagation du virus. Le gouvernement a laissé entendre qu’il était encore possible de sortir, à titre individuel, pour faire un peu d’exercice physique autour de chez soi, mais en aucun cas se retrouver avec des potes pour pratiquer une activité sportive. Dès lors, l’escalade en falaise semble vivement déconseillée, et quoiqu’il arrive un peu de bon sens nous fait penser qu’il est préférable de rester chez soi jusqu’à nouvel ordre.

À noter que les salles d’escalade sont également bien évidemment fermées au public.

Alors en attenant, prenez soin de vous, et revenez plus forts dans quelques semaines!

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Les 8C bloc tombent comme des mouches: Woods, Traversi et Galla

17 Mar

Alors que nous sommes tous confinés chez nous afin de limiter la propagation du coronavirus, Planetgrimpe vous propose tout de même de revenir sur 3 belles croix réalisées dernièrement en bloc.

On commence avec Carlo Traversi, qui vient de réaliser le célèbre « Dreamtime » à Cresciano. Consideré comme le premier 8C bloc de l’histoire avant d’être décoté par certains grimpeurs à 8B+, « Dreamtime » n’en reste pas moins une référence mondiale.

Le rêve est devenu réalité! LE bloc que je rêvais de faire depuis que j’ai commencé à grimper. Bien que j’ai dû écourté mon séjour à cause de la situation sanitaire actuelle, un dernier run avant de retourner à l’aéroport aura été le bon! J’ai encore pas mal de choses à faire dans le coin, je reviendrai certainement quand la crise sera passée…

On continue cette news spéciale bloc avec l’Américain Daniel Woods qui annonçait sur les réseaux sociaux avoir enchaîné le bloc de Jimmy Webb, « Primitivo », 8C dans le Val Bavona en Suisse

Le timing était parfait, après avoir installé les Pads, je me lance dans mon essai, et je top le bloc alors qu’il commençait à pleuvoir!

Avec de nombreux blocs en 8C et plus dans son carnet de croix, Daniel Woods continue ainsi de démontrer toute sa puissance.

Enfin, on termine avec le jeune américain de 19 ans, Zach Galla, qui enchaîne son 2ème 8C bloc. Après « Squoze » à Red Rocks l’année dernière, 8C soft, il réalise cette fois « The Game », solide 8C de Boulder Canyon aux US.

J’étais déçu suite aux championnats Panaméricains où je rate ma qualif pour les JO, mais je savais que j’allais du coup pouvoir en profiter pour grimper dehors et me remettre dans mes projets, et j’enchaîne « The Game » au 3ème jour de ce voyage.

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Julia Chanourdie entre dans l’histoire en enchaînant « Supercrackinette », 9a+

14 Mar

Décidément, l’hiver à Saint Leger aura été prolifique pour pas mal de grimpeurs, avec de nombreuses croix à la clé. Et ce n’est pas Julia Chanourdie qui dira le contraire, avec la réalisation de son énorme projet du moment, « Supercrackinette » 9a+.

On la savait engagée dans ce projet depuis quelques semaines, et son combat aura finalement payé; elle en profite pour devenir la première française à atteindre ce niveau de difficulté en falaise.

Pour la petite histoire, il s’agit de la 4ème réalisation de cette voie après Alex Megos (2016), Adam Ondra (2018) et Gérome Pouverau (2018), et donc la première féminine.

Plus d’infos prochainement…

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Hugo Parmentier coche « Le Cadafist », 9a de Saint Leger

12 Mar

Saint Leger, nouveau spot de prédilection pour Hugo Parmentier? Tout porte à le croire, avec cette nouvelle belle coche, « Le cadafist », 9a. Libérée en 2017 par Gérome Pouvreau, Adam Ondra cassait ensuite une prise clé en 2018, rendant la voie plus difficile mais sans pour autant bouger la cotation. Après avoir flashé sur cette voie en début d’année, Hugo Parmentier a donc décidé de mettre les doigts dedans, et visiblement, il a bien fait!

Durant mon séjour, Elie Morieux était dans la voie également et il me dit qu’elle se fait encore bien suite à la casse de la prise. Il m’apporte toute son expérience sur la ligne dans les moindres détails. Énorme merci à lui pour le temps et l’énergie qu’il a pris. Le dimanche je fais tous les mouvs et les sections mais je suis encore très loin d’espérer quoi que ce soit. Le lendemain, notre 4ème et dernier jour, le vent souffle fort, il fait frais avec des nuages. Malgré ces conditions divines nous peinons dans le 7a d’échauff et j’échoue bien loin, à des années-lumières dans mon run à vue du 8a+ « la thérapie du mal par le mal ». Mais bon, bien que farci de nos 3 derniers jours de grimpe, je me lance dans « Le Cadafist » pour une 5ème montée. Assis à l’arbre je me prépare à mettre un vrai essai : pour voir si le crux veux bien me laisser passer cette fois. Je ne pensais jamais clipper la chaîne, c’était un combat immense, le plus intense que je n’ai jamais ressenti en grimpant. C’était juste incroyable, fou!

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Escalade et nutrition – Alimentation: Le poids des mots

10 Mar

La prévalence des troubles du comportement alimentaire (TCA) chez les sportifs varie de 6 à 45% chez les femmes selon les sports. Les hommes sont eux aussi touchés, mais dans une moindre mesure (0 à 19 %)[1]. Sports à catégorie de poids, athlétisme, gymnastique, danse, équitation et bien sûr, escalade, aucun domaine n’est épargné. On trouve les personnes souffrant de troubles alimentaires, notamment d’anorexie mentale, qui ont tendance à se lancer à corps perdu dans le sport, c’est un phénomène bien connu et bien décrit dans la littérature médicale. Depuis peu, le concept d’anorexia athletica a aussi fait son apparition pour décrire une maladie très proche de l’anorexie mentale à ceci près que la personne qui en souffre relie sa valeur personnelle plus à ses résultats sportifs qu’à son poids.

En conséquence, certaines fédérations, à l’instar de la FFME, se fendent parfois dans un sous-sous-menu d’un PDF à destination des entraineurs afin de leur permettre de repérer les signes d’un TCA chez l’un ou l’une de leurs athlètes[2]. On veut détecter les personnes souffrant de TCA et qui se sont tournées vers le sport, très bien. Mais ne pourrait-on pas aussi regarder sous le tapis et chercher à savoir dans quelle mesure le sport en lui-même est générateur de trouble?

Vraiment, que fait-on pour la prévention des TCA ? Réponse : rien, ou pas grand chose. Et c’est fort regrettable car ce n’est pas un sujet anecdotique, notamment chez les adolescent.e.s. A titre d’exemple, j’ai soumis un questionnaire auquel 18 jeunes grimpeurs de 14 à 18 ans de niveau national ont répondu de manière anonyme. Résultat : parmi eux, 3 présentent des signes de compulsions alimentaires et 1 a très probablement un trouble alimentaire avéré. Des jeunes comme ceux-ci, il y en a dans tous les clubs. Vous en croisez tous les jours dans votre salle. Ce sont des jeunes comme les autres, qui chahutent entre-eux, qui s’envoient des vannes et qui rigolent pour des bêtises. Ils rient, c’est qu’ils s’amusent…mais peut être certains moins que d’autres. Parmi eux, il y en a probablement un ou plus vraisemblablement une, d’après les statistiques, qu’une plaisanterie sur son physique aura fait rire jaune. Doit-on interdire toutes les plaisanteries entre copains ? L’enjeu ici n’est pas seulement le respect des susceptibilités. L’enjeu est plus souvent qu’on ne le pense la santé. Interdire, non. Sensibiliser, oui. Pour avoir reçu pendant plusieurs années des personnes en consultation car en souffrance avec l’alimentation, je connais parfaitement l’impact des petites phrases, des surnoms, des plaisanteries récurrentes sur le poids et le physique. On les croit souvent inoffensives, elles ne le sont pas tant que ça.

Et pour être claire, je pense que l’ensemble des personnes qui gravitent autour d’un.e athlète, sa famille, ses amis, ses coéquipiers et ses entraineurs, devraient être informées que les remarques, les comparaisons à propos de son poids ou de son corps ne sont pas anodines. Jamais. Mêmes exprimées sur le ton de la plaisanterie. Même si l’athlète en rigole aussi. Et pas plus quand elles sont exprimées avec bienveillance. Une remarque à ce sujet ne rend jamais service à qui que ce soit. Au mieux elle vexe, au pire elle peut contribuer à la survenue d’un trouble alimentaire.

Parfois on me rétorque « Oui mais les troubles alimentaires surviennent chez les personnes qui ont un terrain propice à leur apparition, les personnes fragilisées ». L’adolescence est une période de fragilité. Par ailleurs, on ne connait jamais vraiment le rapport qu’une personne entretient avec son corps. Mais ce qu’on sait, c’est que lorsque un TCA se déclenche, il est très difficile de revenir en arrière.

En outre, l’escalade en elle-même est un sport qui peut générer une préoccupation pondérale exagérée. En effet les enfants qui pratiquent en club sont familiarisés très tôt avec la notion de rapport poids/puissance et les filles, au moment de la puberté, en prennent la pleine mesure.

Il suffit d’observer la catégorie benjamine pour s’en rendre compte, avec ces ados qui ont presque une apparence d’adulte et qui côtoient des filles du même âge ou presque, mais qui paraissent sortir de CE2. Quand l’une de ces dernières gagne, c’est « normal, elle est toute fine, elle colle mieux à la paroi », c’est « normal, elle doit peser 25 kg avec le baudrier, son rapport poids/puissance est excellent», etc. Mais dans la tête de ces jeunes filles, comment résonnent ces constatations ? Quel message retiennent-elles ? Si elles étaient plus fines, elles auraient eu plus de chance de gagner…Et si elles avaient été plus légères, si seulement…

Quand l’injonction de minceur et de contrôle de son poids ne provient plus seulement des modes et des publicités et qu’elle est renforcée par les discours tenus dans le milieu sportif, que peut-il se passer dans la tête d’une ado en pleine construction ? Comme en témoigne Sasha DiGiulian dans Outside magazine[1], quelques commentaires ont suffit à modifier son comportement lorsqu’elle était plus jeune  « Je me souviens avoir lu des commentaires sur des forums en ligne qui attribuaient ma réussite dans l’escalade à mon faible poids et une probable anorexie. Ma perception de moi-même a alors commencé à changer. Je me suis mise à faire plus attention à mon alimentation, à essayer de garder un corps juvénile, et je me suis convaincue que pour grimper fort, je devais me maintenir à un certain poids. Cela impliquait la surveillance stricte de mes apports caloriques et faire du sport à outrance ou bien me sentir coupable après avoir craqué.» Cette athlète a finit par accepter de peser plus lourd que dans l’enfance et d’avoir des formes, en bref accepter de laisser faire la nature.

Dans son témoignage, la grimpeuse américaine met aussi en lumière à quel point la puberté est un tournant important dans la vie d’une athlète, ce que confirme la championne britannique Natalie Berry dans un long article paru en 2018 sur ukclimbing.com[1]. Il en ressort que dans le sport de haut niveau, le problème avec la puberté, c’est qu’on la considère justement comme un problème alors qu’il ne s’agit que de l’évolution naturelle du corps. On perdrait probablement moins de grimpeuses prometteuses en les accompagnant à l’adolescence pour faire de leur corps un allié plutôt qu’en leur faisant penser que la puberté est un frein à leur accomplissement sportif.

Reconnaître que l’escalade est un sport « à risque » pour les TCA, prendre les devants et expliquer aux jeunes que la masse osseuse double entre 13 et 17 ans et qu’il est bien normal de prendre du poids, que les changements hormonaux féminins entrainent une propension à fabriquer de la masse graisseuse, mais que l’entrainement provoque aussi un développement non négligeable de la masse musculaire et que tout ça, ça fait aussi peser un peu plus lourd qu’avant et que c’est normal. Leur dire aussi que le fameux rapport poids/puissance varie au cours de la vie mais qu’il ne fait pas tout. Leur citer aussi une phrase de Natalie Berry « Même si votre rapport poids/puissance est optimal, vous n’irez nulle part si votre mental n’est pas au rendez-vous au moment du crux dans votre projet. » Et surtout, les prévenir que dans tous les cas, la restriction alimentaire ne donne jamais de bons résultats : on se blesse plus, on récupère moins vite, on se fatigue plus rapidement…est-ce vraiment cela l’idée du sport ?

Texte: Amandine Verchère


[1] Solfrid Bratland-Sanda & Jorunn Sundgot-Borgen (2013) Eating disorders in athletes: Overview of prevalence, risk factors and recommendations for prevention and treatment, European Journal of Sport Science

[2] https://www.ffme.fr/wp-content/uploads/2019/06/alimentation-signes-alerte.pdf

[3] https://www.outsideonline.com/2171566/sasha-digiulian-female-athlete-body-image?utm_content=link4&utm_campaign=articles_id_10942&utm_medium=articles_post&utm_source=ukclimbing

[4] https://www.ukclimbing.com/articles/features/difficultes_de_croissance_-_une_feminite_pesante-11287

 

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Seb Bouin libère un nouveau 9a dans le sud de la France…

10 Mar

Samedi dernier, notre boulimique des falaises, Seb Bouin, a libéré le premier 9a du spot de St Guilhem le Désert. Après avoir déjà libéré trois 8c+ sur cette même falaise (« fusion lactique », « premier de cornée » et « paix à son âme »), la barrière du 9a est enfin tombée avec la ligne « Bulle d’air », une voie assez courte sur pinces, avec un début en 8A bloc, une traversée et un 7C bloc pour terminer.

Ne manque plus que quelques motivés pour venir tester cette nouvelle ligne dans le 9ème degré!

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Résultats de la première étape de la BO Cup

08 Mar

La première étape du circuit de la BO Cup avait lieu à Cergy ce jeudi, et on peut dire que c’était une belle première malgré le nouveau logiciel de gestion des résultats un peu capricieux.

30 blocs vissés et calés par une super équipe d’ouvreurs dirigée par Guillaume Glairon Mondet. Blocs complexes, techniques, aléatoires et parfois engagés… mais toujours funs. C’était drôle d’ailleurs de voir ces ouvreurs observer ensuite ceux qui grimpaient, à l’affût pour voir si les blocs allaient être « shuntés » ou si les méthodes prévues allaient bien être respectées.

Des grimpeurs à fond, pressés de découvrir les blocs, des envies de se dépasser, de se confronter entre potes, entre hommes et femmes. Des fans qui encourageaient, une bière à la main, sifflet au bec.

Des qualifs où tout le monde a profité, mais surtout où la compétition devient une occasion d’échanger de « bonnes pratiques », des conseils. Les plus expérimentés aidaient les plus novices. Comment se placer, comment décoller et quelle méthode pour toper le bloc…

Des compétiteurs de tous les clubs voisins ainsi que les fidèles grimpeurs de la salle sont venus prouver que le but d’une soirée comme celle-là, c’est bien le plaisir de pratiquer ensemble une passion commune : l’escalade de blocs !

Et n’oublions pas « Le Tiger Boulder » (bloc ultime imaginé par Manu Cornu sur chaque étape), qui est d’abord tombé chez les femmes avec Solène Moreau,  avant que Jérémy Bonder s’en charge chez les hommes, bravo à eux 2!

Une vraie bonne soirée ! Une finale d’anthologie où les 150 spectateurs ont poussé les finalistes à casser les prises pour aller toper leurs blocs. Block’Out a réussi son pari : une compétition nationale et un contest amateur, pour réunir tous ces passionnés et continuer pour certains la soirée jusqu’à tard dans la nuit…

Prochaine étape… Block’Out Paris Saint Ouen le 12/03/20. New blocs, new Tiger Boulder… Pour vous inscrire, c’est ici que ça se passe !

Les podiums de cette première étape (les résultats complets arrivent…) :

Femmes

1. Saula Lerondel (Devers Troyes)
2. Solène Moreau (Team BO)
3. Coralie Gourjon (ES Massy)

Hommes

1. Jeremy Bonder (Cahors Escalade)
2. Adrien Lemaire (Team BO)
3. Duncan De Combiens (Team BO)

 

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Coronavirus: les championnats Asiatiques du combiné annulés, Chon Jongwon et Chaehyun Seo qualifiés pour les JO

06 Mar

Depuis plusieurs semaines, le coronavirus inquiète les organisateurs des grands événements sportifs qui se voient annulés les uns après les autres. Le championnat asiatique du combiné n’aura pas fait exception puisqu’il vient à son tour de passer à la trappe.

Sauf que, si on se rappelle le processus de qualification pour les JO, les champions continentaux se voyaient obtenir un ticket pour les jeux 2020 à Tokyo.

En cas d’annulation des championnats continentaux, il a été décidé de se fier aux résultats des derniers championnats du monde 2019 à Hachioji. Et à ce petit jeu là, si on regarde le classement de ces championnats du monde, la première asiatique qui n’était pas encore qualifiée pour les jeux n’est autre que la jeune coréenne Chaehyun Seo. Chez les hommes, c’est un coréen également qui prend son ticket de cette manière, Chon Jongwon.

Concernant les autres championnats continentaux, si le championnat panaméricain a eu lieu le week-end dernier à Los Angeles en désignant 2 nouveaux grimpeurs olympiens, le jeune américain de 16 ans Colin Duffy et la canadienne Alannah Yip, on ne sait pas encore ce qu’il adviendra des autres championnats, notamment le championnat d’Europe qui doit se dérouler du 20 au 27 mars à Moscou. En cas d’annulation, la française Anouck Jaubert pourrait donc prendre son ticket pour les jeux puisque si on se fie aux résultats des championnats du monde, elle est la première européenne non qualifiée… On vous confirmera bien sûr tout ça en temps voulu.

 

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Emmanuel Charruau, co-fondateur de Block’Out, nous parle de la BO Cup

02 Mar

Alors que le nouveau circuit de compétition « BO Cup », en partenariat avec la FFME, démarre ce jeudi 5 mars à BO Cergy, nous sommes allés à la rencontre d’Emmanuel Charruau, co-fondateur avec Arnaud Pioger du réseau de salles Block’Out, qui nous en dit un peu plus sur ce nouveau concept.

Avant de commencer peux-tu te présenter et nous rappeler le rôle que tu occupes chez B’O?

Arnaud et moi sommes les fondateurs de Block’Out et notre rôle est la direction générale de l’enseigne, donc on est un peu les médecins généralistes de Block’Out, excellent nulle part mais capable de faire à peu près tout plus ou moins bien.

Heureusement nous avons de joyeux spécialistes dans l’équipe pour éviter les mauvais diagnostics et administrer les meilleurs traitements à nos grimpeurs.

Raconte nous comment l’aventure B’O a commencé?

Il y a bientôt 12 ans, Arnaud et moi, après de nombreux jobs étudiants et une rapide carrière dans l’enseignement, avons fait le choix de nous lancer dans l’aventure parce que nous adorons les défis et qu’à l’époque en Ile-de-France quand tu étais passionné de grimpe, il y avait Fontainebleau, Fontainebleau et Antrebloc.

Autant te dire que pour les banlieusards du nord que nous sommes, le temps passé dans les transports était un vrai chemin de croix.

Le remède fut trouvé à partir de 2008 avec la Maison Mère, dans notre fief de Cergy-Pontoise.

Cette année B’O propose la Block’Out Cup, qu’est-ce que c’est?

C’est historique, puisque c’est la première fois en France qu’un réseau d’escalade privé s’associe avec la fédération de son sport, la FFME, pour proposer un circuit unique de 14 étapes qualificatives partout en France dans les salles Block’Out, où les qualifiés (6 hommes et 6 femmes par étapes + les 6 meilleurs du classement général) se réuniront le Samedi 20 Juin pour la Grande Finale, dans un lieu encore tenu secret.

Au moment où l’on vous parle on est à J-3 de la 1ère étape donc on a grave la pression car on souhaite que l’expérience grimpante soit encore plus dingue que lors de nos traditionnels Fight Block, que cela soit à la compèt comme à la buvette… Inscrivez-vous !

Pourquoi proposer ce type de circuit parallèle?

Depuis 1 an que nous sommes partenaires avec la FFME, nous avons eu l’idée de créer ce circuit officiel à un moment de la saison où il nous paraissait important de créer une effervescence compétitive entre les clubs des départements où nous sommes implantés et idéalement convertir les grimpeurs abonnés de nos salles en de nouveaux compétiteurs participants aux compétitions fédérales tout au long de l’année.

En effet avec notre club, le Team Block’Out, nous avons une politique sportive sur le long terme autant avec les séniors qu’avec nos jeunes pousses emmenés par notre entraîneur Ludovic Laurence.

Et nous souhaitions apporter via ce circuit, une proposition très ambitieuse où l’expérience grimpante et tout ce qu’il y a autour devraient réjouir tous les participants. Parce que ne l’oublions jamais l’ADN de Block’Out, c’est aussi les grosses fiestas (cf. la dernière soirée à Block’Out Vitrolles)

C’est pour cela que via cette Block’Out Cup, nous souhaitions réunir tous les publics, du grimpeur amateur au professionnel : C’est-à-dire les débutants comme les légendes, les grimpeurs de coupe du monde ou des Jeux Olympiques comme les champions du quartier ! Bref un joyeux mélange qui fera un B’O spectacle !

Un très gros prize money est mis en jeu pour la finale, est-ce indispensable pour attirer les grimpeurs aujourd’hui?

On avait envie de marquer le coup. Et au fait Planet Grimpe vous ne voulez pas sponsoriser le Prize Money de la Block’Out Cup! 50 000 € c’est rien pour vous.

Allez, on mettra votre logo sur le site web… (Petite dédicace à tous les copains fabricants de prises, équipementiers, associations (Lève-toi et grimpe, Green Spits, TYYNY, Fabritech, Blozone, Deepron Vertical Life, Myleore…etc… ) et concurrents (ah non pas eux) que nous avons tenté de racketter lors du dernier Salon de l’escalade.

Bon plus sérieusement, ce Prize Money, bien sur que non il n’est pas indispensable et il a beaucoup fait débat lorsque nous l’avons annoncé.

Mais nous avons souhaité faire ce qui n’avait jamais été fait auparavant dans le monde de l’escalade en France en récompensant les athlètes (et surement pas assez) à la hauteur de leurs efforts et de leur engagement pour leur discipline.

Nous avons toujours du mal à accepter que tous ces athlètes de haut-niveau puissent vivre dans une certaine précarité, raison également pour laquelle nous avons récompensé jusqu’au 10ème de la compétition.

Et pour rester fidèles à nos valeurs sportives et d’équité, il n’y aura aucune invitation pour la grande finale du Samedi 20 Juin !

Alors si Adam Ondra ou Janja Garnbret vous voulez rafler la mise, il faudra participer à au moins une étape qualificative. (Pas de bras pas de chocolat)

Ton avis sur les JO et l’escalade mis sur le devant de la scène?

On était à 2 doigts de réserver nos billets pour Tokyo si Manu Cornu s’était qualifié et on allait vivre une expérience extraordinaire en allant le supporter.

Passé cette désillusion, cela reste une formidable vitrine pour notre sport et en tant que passionnés, on aimerait tous avoir 20 ans de moins pour vivre encore un maximum d’olympiades à regarder les compétitions d’escalade. Et notamment celles de blocs où il y a le plus de suspense.

Le niveau risque d’exploser avec des bébés mutants dans nos écoles d’escalade dès la rentrée.

Et surtout hâte de vivre Paris 2024 !

le mot de la fin?
Bravo à nos 2 membres du Team Block’Out, Charlotte André, Vice-championne de France (l’année prochaine sera la bonne) et à Manu Cornu qui reprend son titre de Champion de France de bloc.

Vous pourrez d’ailleurs défier Manu dans son « Tiger Boulder » lors de chaque étape de la Block’Out Cup, avec une surprise à la clé pour le premier et la première à sortir ce bloc !

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Les nouveaux champions de France de bloc jeunes 2020

02 Mar

Ça y est, on connaît désormais les noms des nouveaux champions de France de bloc jeunes 2020 qui ont été sacrés à la Baconnière.

Oriane Bertone sans surprise en minime fille

Pas de surprise en minime, la Réunionnaise Oriane Bertone surclasse une nouvelle fois la compétition en étant la seule à sortir tous les blocs. Elle décroche ainsi son 2ème titre national consécutif en bloc, et tout laisse croire qu’il devrait y en avoir d’autres dans les années qui viennent. On a déjà hâte de la retrouver cadette histoire de la voir se frotter aux seniors. À suivre! Louna Deshayes et Marie Corbillé complètent le podium.

 

Premier titre national pour Florent Beguinet en minime garçon

En finale, il ne fallait pas faire tellement d’erreur chez les minimes garçons. Les 3 premiers du classement sont à 3 tops en finale, et tout se joue au nombre d’essais… À ce petit jeu là, c’est le jeune de Génération Roc, Florent Beguinet, qui rafle la mise avec seulement 5 petits essais pour les 3 blocs. Lubin Leroy et Quentin Macé terminent respectivement en argent et en bronze avec 6 et 12 essais pour les 3 blocs de finale…

Un bloc suffit à Zélia Avezou pour décrocher l’or en cadette

Chez les cadettes, le circuit de final était plus relevé. En effet, un seul bloc suffisait pour décrocher le titre de championne de France, et c’est Zélia Avezou qui s’en sort le mieux avec un bloc à vue en finale. Agathe Calliet et Elsa Ravinet réalisent toutes les deux 1 bloc et une zone en 3 essais, mais c’est la Valentinoise (Agathe Calliet) qui prend l’argent grâce à un meilleur classement en qualifs où elle terminait 1ère.

Mejdi Schalck champion de France cadet

Pour la finale cadet, même chose qu’en cadette. 1 bloc suffisait pour remporter le titre. La bataille a été rude entre Mejdi Schalck et Eliot Barnabé qui réalisent tous les deux 1 bloc en 3 essais et 2 zones en 2 essais. Il faudra donc remonter au classement des qualifs pour déterminer le champion de France cadet, et c’est le chambérien Mejdi Schalck qui l’emporte donc avec une pôle position en qualifs.

Flavy Cohaut rafle le titre en junior fille

Chez les juniors, on attendait une très grosse bataille… On pense notamment à Valentine Mangin et Mailys PiazzaLunga qui étaient en finale le week-end dernier en seniors ou encore Flavu Cohaut qui nous a montré chez les seniors de quoi elle était capable sur le circuit de qualif.. Et c’est finalement Valentine et Flavy qui s’en sortent le mieux en étant les seules à sortir 2 blocs. Flavy, avec seulement 4 essais contre 7 pour Valentine, prend la médaille d’or de ce championnat de France. Valentine se contente donc de la médaille d’argent, et c’est la diffeuse Camille Pouget qui complète le podium avec 2 zones en 6 essais.

Nathan Martin sort le grand jeu en finale junior garçon

Enfin, chez les juniors garçons, à l’instar des filles, le niveau était plus que relevé et il était difficile d’annoncer un pronostic! Mais c’est au prix d’une grosse bataille que Nathan Martin remporte la médaille d’or en étant le seul à toper 2 blocs, en 15 essais tout de même! Derrière, on retrouve Alistair Duval avec 1 bloc à vue et 3 zones, suivi par Sam Avezou avec un bloc en 2 essais et 3 zones également.

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Résultats: Qualifications des championnats de France de bloc jeunes

29 Fév

Les championnats de France de bloc jeunes sont lancés et on peut dire que les qualifications ont été relevées aujourd’hui. Ci-dessous, découvrez les résultats, avec les 6 premiers qualifiés pour les finales de demain.

Minimes filles et garçons

Cadettes et cadets

Juniors filles et garçons

La suite du programme

Dimanche 1er mars – Finales

10h – 11h30 | Minimes 
12h50 – 14h15 | Cadets
15h30 – 17h | Juniors

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Nico Januel coche « La Force » 9a au toit d’Orsay

29 Fév

Si il est passé à côté des championnats de France de bloc le week-end dernier avec une 35ème place, le bloqueur de 37 ans n’en reste pas moins en très grande forme. Alors qu’il travaille depuis quelques temps le projet du « Bombé bleu » à Buoux, il continue également d’écumer les spots de fontainebleau et de la région Parisienne. Cette fois, il réalise « La Force », au toit d’Orsay. Libéré par Alban Levier en 2016, la cotation avait été proposée à 9a voie, prenant en compte la trentaine de mouvement qui composent ce problème.

Après Alban Levier et Camille Coudert, Nico Januel est donc le 3ème ascensionniste de « La Force ».

 

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So happy to make the 3rd ascent of @alban_levier power endurance testpiece « La force » in le Toit d’Orsay. That’s one of the most amazing line I climbed in my life. Alban graded the problem as a 9a sport climbing grade, 8c+ « traverse » Font grade after the first repetition. The traverse grade is a specific Fontainebleau grade I never understood. Who decided a boulder problem had to be 1 or 30 movements? You definitely had to put different ability in, but it’s still bouldering!! (I really think we have to stop with the traverse grade 😬). Anyway, I think I climbed my 3rd (soft) 8c Font grade!!! Please find here the uncut ascent try! . . @arkose.climbing @adidasterrex @fiveten_official . . . . . . . . . . . . . . . . #bouldering #bouldering_pictures_of_instagram #boulderinglife #boulder #bouldern #boulderproblems #climbing #climbing_lovers #climbing_is_my_passion #climbingrocks #climbinglovers #escalade #escaladebloc #klettern #arrampicata #escalada #fontainebleau #font #fontainebleaubouldering

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Les championnats de France de bloc jeunes débutent demain!

28 Fév

Après les seniors le week-end dernier, c’est au tour des meilleurs jeunes bloqueurs de venir chercher le titre national, et c’est une nouvelle fois la Baconnière qui accueillera l’événement à partir de demain.

Et quand on connaît le niveau d’expertise des organisateurs qui ont déjà plusieurs championnats de France dans leur CV, on s’attend une nouvelle fois à du beau spectacle et à une belle mise en valeur des grimpeurs.

Le programme de la compétition

Samedi 29 février – Qualifications

8h30 – 12h | Minimes 
12h45 – 16h15 | Cadets
17h – 10h30 | Juniors

Dimanche 1er mars – Finales

10h – 11h30 | Minimes 
12h50 – 14h15 | Cadets
15h30 – 17h | Juniors

Suivez les résultats en direct sur PG tout au long du week-end!

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Romain Desgranges met fin à sa carrière de compétiteur

27 Fév

Le capitaine de l’équipe de France s’envole vers d’autres horizons. À 37 ans, Romain Desgranges vient d’annoncer qu’il mettait fin à sa carrière de compétiteur de haut niveau. Après 18 ans en équipe de France, 130 participations en Coupe du monde, deux victoires en Championnat d’Europe, une victoire au Classement mondial en 2017 et une médaille de bronze en 2018, le capitaine de l’équipe de France a mûrement réfléchi sa décision.

Il est temps pour moi de ranger mes chaussons de compétition. Un quart de siècle à grimper, m’entraîner, répéter, encore et encore, travailler dur sans relâche …  JJG chantait « y’a que les routes qui sont belles » Que c’était bon !!!
Et l’aventure est loin d’être finie!

Il confiait également à la FFME:

Ce n’est pas une page qui se tourne ou un chapitre qui se clôt. J’ai grimpé, j’ai fait des compétitions, j’ai participé à des finales, je me suis encore plus entraîné, je suis monté sur des podiums et j’ai gagné des compétitions. Aujourd’hui je vais grimper encore tous les jours, car j’en ai le temps, mais en savourant cette différence entre grimper et s’entraîner. Et puis, je vais prendre le temps de construire la suite comme il faut, car je compte bien continuer à vivre de l’escalade, de ma passion. L’entraînement et la compétition représentent toute ma vie. Je vais donc tâcher de rester proche de l’équipe de France, même si ce n’est pas moi qui ai les chaussons aux pieds. L’aventure continue ! »

On se souviendra tous d’un compétiteur acharné, qui aimait le travail bien fait. Un goût prononcé pour l’entraînement de haut niveau qui oblige à certaines concessions. Respect monsieur Desgranges pour cette superbe carrière et pour cette inspiration auprès de tous les jeunes compétiteurs…

Romain laisse également derrière lui une trace indélébile chez tous les compétiteurs, même chez les seniors actuels de l’équipe de France, pour preuve avec Manu Cornu:

Ça y est… Le capitaine raccroche ses chaussons de compétition… moi je sais qu’à tout moment ce footballeur raté peut nous faire une Zidane et revenir encore plus fort! On m’a déjà plusieurs fois demandé si j’avais un idole ou un modèle en interview et j’ai toujours répondu que non, mais si il fallait donner un nom pour trouver quelqu’un qui m’a inspiré, je vous présente Romain Desgranges!

En France quand on est jeune et que l’on aime la compétition, pendant les vacances on a les coupes du monde de Briançon et de Chamonix, et le français que l’on ne pouvait pas louper, qu’on applaudissait le plus, quelques années plus tard c’est devenu mon compère de conneries…!! Parce que je vais dire la vérité sur celui qu’on pense le plus sérieux de toute l’équipe, en terme d’état d’esprit, de détermination, de persévérance et d’entraînement durant toute sa carrière beaucoup pourraient s’en inspirer, il est toujours vu comme le plus calme et le plus sérieux de l’équipe, mais c’est le premier à voir la connerie à faire où faire la blague qui va bien.

Et je n’ai toujours pas compris comment il pouvait s’endormir tous les soirs en regardant un épisode de la Patpatrouille, mais je me dis que c’est pour qu’il puisse discuter avec sa fille à la maison.  Bref si tu deviens entraîneur de l’EDF de diff, je remets mon Ghost, c’est promis! en attendant si tu veux partir à la Tony, viens chercher un dernier titre, une dernière fois!

Que pourrions nous dire de lui ?

Merci…

Pour en savoir plus sur Romain…

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La Block’Out Cup commence le 5 mars prochain…

27 Fév

Vous en avez surement déjà entendu parlé, cette année la Block’Out Cup est lancée, et on vous explique tout ci-dessous.

La BO Cup c’est quoi?

La BO Cup, c’est le premier circuit national de compétition officielle monté en partenariat entre Block’Out et la FFME. Ouvert à tous ! Le circuit se composera de 14 étapes qualificatives + 1 étape finale. Sur chaque étape, un contest de 30 blocs sera proposé + une finale par étape. Les 6 meilleurs de femmes et hommes de chaque étape seront qualifiés pour la grande étape finale le samedi 20 juin dans un lieu encore tenu secret…

Chaque étape ainsi que l’étape finale comptent pour le classement fédéral national, et si vous vous demandez encore si c’est ouvert à tout le monde, la réponse est oui, il y en aura pour tous les niveaux, et ce sera l’occasion de côtoyer également quelques uns des meilleurs bloqueurs français…

En +: 

  • 1 bloc ludique et insolite sur chaque étape: le « CBO » Crazy Block’Out
  • 1 bloc ultime hommes et 1 bloc ultime femmes commun à toutes les étapes conçu par Manu Cornu en personne: « Le Tiger Boulder Challenge »
  • Un Prizemoney de 50 000 € sur l’étape finale avec 10 000 € pour le premier homme et la première femme.

Le programme

05/03/2020 – CERGY

12/03/2020 – PARIS

19/03/2020 – EVRY

26/03/2020 – LILLE

26/03/2020 – STRASBOURG

02/04/2020 – NANTES

02/04/2020 – BORDEAUX

23/04/2020 – TOULOUSE

14/05/2020 – METZ

14/05/2020 – RENNES

28/05/2020 – TOURS

28/05/2020 – MARSEILLE

04/06/2020 – REIMS

04/06/2020 – LYON

20/06/2020 – ÉTAPE FINALE – LIEU SECRET

Pour vous inscrire, c’est ici que ça se passe

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Sélection de l’équipe de France pour les championnats d’Europe

25 Fév

Les championnats de France de bloc à peine terminés, la saison semble bel et bien lancée puisque la sélection pour les prochains championnats d’Europe (qui se dérouleront à Moscou) vient de tomber.

Au programme de ce championnat d’Europe, le titre par discipline bien sûr mais également le jeu du combiné puisqu’il s’agit d’une ultime chance pour les grimpeurs non qualifiés aux JO d’obtenir le précieux sésame… Pour obtenir son ticket pour les jeux, rien de plus simple, il suffit d’être champion(ne) d’Europe du combiné, et bien évidemment que le quota de 2 grimpeurs par nation pour les JO ne soit pas déjà rempli. Concernant le France, on connaît déjà le nom des deux hommes qui s’envoleront pour les JO de Tokyo l’été prochain, Micka et Bassa Mawem, mais chez les femmes seule Julia Chanourdie est pour le moment qualifiée. Il reste donc une place à prendre, et la bataille sera rude…

Voici ci-dessous la sélection pour les différentes disciplines de ces championnats d’Europe.

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Championnat de France de bloc seniors: une édition 2020 survoltée!

24 Fév

Ce week-end, Manu Cornu et Fanny Gibert ont été sacrés champions de France de bloc 2020 au terme d’une compétition menée de main de maître par l’équipe d’EdenWall et les bénévoles du club de Ready To Grimpe. Retour sur un championnat de France pas comme les autres…

Un vrai show son et lumière

On savait que les organisateurs de ce championnat de France avaient un goût prononcé pour l’événementiel. On s’attendait à une organisation digne des plus grands, et on doit dire qu’on aura pas été déçus… Pour commencer, il faut avouer que tout était millimétré, aucun accro ne sera venu perturber l’équipe d’organisation. Et puis que dire de l’aménagement extérieur avec tables, chaises, poufs, jeux, le tout plein soleil pour en profiter? Que dire du petit déjeuner offert aux grimpeurs le matin? Que dire de la déco de la salle? Que dire du show lumière pour les finales (du jamais vu!) ? Bref vous l’aurez compris, Edenwall a été plus qu’à la hauteur pour ce championnat de France seniors, et on espère d’ores et déjà qu’il y en aura d’autres!

Fanny Gibert n’aura pas tremblé

Et pourtant… pourtant la concurrence était bien là: entre les jeunes qui n’étaient pas là pour faire de la figuration et Charlotte André qui avait clairement les dents qui rayaient le parquet, Fanny Gibert aura dû s’employer pour grimper du mieux possible sans faire d’erreur, car oui, malgré l’objectif des JO encore en tête avec un ticket à prendre sur les championnats d’Europe dans un mois, ces championnats de France n’en restent pas moins un objectif « de coeur » pour Fanny.

Sur les finales, les ouvreurs ont proposé 4 blocs, avec les 2 premiers relativement « simples », la pression était de mise car l’erreur non permise. Et c’est sur le bloc 3 que Charlotte et Fanny ont commencé à se démarquer en étant les seules à en venir à bout avec une fin en traversée tout en équilibre. La grosse outsider de ces finales, Luce Douady, aura manqué d’un peu de réussite sur ce bloc, car elle avait également clairement les capacité de toper. Dommage!

Mais tout était encore possible sur le bloc 4, et si Luce Douady et la Belge Chloé Caulier le sortent, Fanny Gibert et Charlotte André seront restées solides jusqu’au bout en le topant également. La victoire s’est donc jouée entre Charlotte et Fanny, au profit de cette dernière avec 5 essais au total pour les 4 blocs, soit 2 essais de moins que Charlotte. Chloé Caulier complètera le podium avec 3 blocs en 6 essais, suivie par Luce Douady avec 3 blocs également mais en 12 essais pour sa part.

Fanny Gibert en finale | © Planetgrimpe

Si Valentine Mangin et Mailys Piazzalunga avaient également une carte à jouer avec une beau début de finale, elle se seront pas parvenues à tenir sur la distance. Avec 2 blocs au compteur, Valentine termine 5ème, suivie par Mailys avec 1 bloc.

1- Fanny Gibert
2- Charlotte André
3- Chloé Caulier
4- Luce Douady
5- Valentine Mangin
6- Mailys Piazzalunga

Les meilleurs moments de la finale femme en vidéo

Manu Cornu au mental

Déjà en demi, Manu Cornu s’arrache dans les blocs les tops se jouent parfois à quelques secondes de la fin. Peu importe, le ticket pour la finale est dans la poche. Et il savait que la bataille serait rude, entre Micka Mawem qui attend ce titre depuis un moment, les jeunes comme Paul Jenft et Pierre Le Cerf qui poussent très fort, ou encore les jeune seniors mais non moins fort Léo Avezou et Mathieu Ternant, il ne fallait rien lâcher.

Après les 3 premier blocs, Micka et Manu ont le même nombre de Top au compteur avec 3 problèmes réalisés. Seule différence, le nombre d’essai: Micka sort les 3 blocs à-vue tandis qu’il faudra 7 essais à Manu. Seul le dernier bloc peut encore faire la différence, un bloc lunaire, sur des arquées infâmes. Micka ne parviendra pas à la zone, contrairement à Manu qui en profite donc pour prendre le large sur Micka et s’adjuger le titre de champion de France 2020, 2 ans après son premier titre à Massy.

Pierre Le Cerf sur les arquées du dernier bloc | © Planetgrimpe

Avec 2 blocs dans la poche, Léo Avezou termine à une très belle 3ème place, le jeune chambérien Paul Jenft avec 2 blocs également termine 4ème, suivi par Mathieu Ternant et Pierre Le Cerf avec un seul bloc au Top.

1- Manu Cornu
2- Micka Mawem
3- Léo Avezou
4- Paul Jenft
5- Matthieu Ternant
6- Pierre Le Cerf

Les meilleurs moments de la finale homme en vidéo

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Manu Cornu champion de France de bloc 2020 !

23 Fév

On vous aura parlé des jeunes tout le week-end, mais tout comme Fanny Gibert chez les femmes, Manu Cornu n’aura rien laissé passé. Au terme d’une finale haletante, il déroche l’or avec un mental d’acier. Avant un résumé complet de ce week-end, voici les résultats des finales masculines:

1- Manu Cornu
2- Micka Mawem
3- Léo Avezou
4- Paul Jenft
5- Matthieu Ternant
6- Pierre Le Cerf

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Fanny Gibert impériale sur les championnats de France de bloc seniors

23 Fév

La Réunionnaise n’aura laissé aucune chance aux outsiders de la finale: 4 blocs en 5 essais, et pour la plupart, sur rando. On approche la perfection. Et puis quel superbe spectacle, avec des ouvertures excellentes qui nous auront tenu en haleine jusqu’au dernier bloc…

Avant de revenir en détails sur cette première finale, voici les résultats:

1- Fanny Gibert
2- Charlotte André
3- Chloé Caulier
4- Luce Douady
5- Valentine Mangin
6- Mailys Piazzalunga

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Résultats des demi-finales des championnats de France de bloc seniors

23 Fév

Les demi-finales des championnats de France de bloc seniors viennent de s’achever, et on connaît donc désormais le nom des 6 femmes et 6 hommes qui s’affronteront en finale. Comme on vous le disait hier, les jeunes talents semblent bien décidés à bousculer la hiérarchie habituelle…

Chez les femmes, si Fanny Gibert est en pôle position, autant vous dire que Luce Douady (seulement en cadette 2) est sur les dents… Elle prend la seconde place de ces demies avec les 4 blocs en poche, et quelques essais de plus de Fanny… Autre performeuse sur ces demies, la Belge Chloé Caulier (qui ne pourra bien entendu pas être sacrée championne de France) sort également les 4 blocs, avec 2 essais de plus que Luce. On retrouvera également en finale Charlotte André qui réalise un beau circuit avec 3 blocs au compteur, ainsi que Mailys Piazzalunga et Valentine Mangin.

Chez les hommes, place à la jeunesse avec le jeune cadet, Paul Jenft, qui vole la vedette aux ténors de la discipline avec 4 blocs  en 8 essais. Énorme! Manu Cornu sera le seul avec Paul à boucler les 4 blocs, mais il lui aura fallu 17 essais au total. On retrouvera à leurs côtés en finale, Mathieu Ternant, Léo Avezou, Pierre Le Cerf et Micka Mawem.

Vous l’aurez compris, la bataille en finale promet d’être rude…

Rendez-vous à 13h30, en live,  pour suivre les premières finales de ce championnat de France de bloc seniors avec les femmes.

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Résultats des qualifications des championnats de France de bloc seniors

22 Fév

Ce week-end, la salle Edenwall de Charnay-Les-Macon accueille le premier grand rendez-vous de la saison 2020: les championnats de France de bloc seniors. On y retrouve les meilleurs bloqueurs français, dont quelques jeunes qui viennent challenger les seniors…

Fanny Gibert favorite devant des jeunes qui poussent fort…

Si Fanny Gibert termine « seulement » 2ème de son groupe, elle n’en reste pas moins l’ultra favorite de ce championnat de France, d’autant qu’elle aura à coeur de conserver son titre de l’année dernière… Mais attention, dans le haut du classement de ces qualifications, certaines jeunes frappent fort. On pense notamment à la jeune réunionnaise  encore cadette, Kintana Iltis, qui prend la tête de son groupe de qualification avec 5 blocs à vue! Et dans ce même groupe, la jeunesse est bien présente: Luce Douady 3ème, Camille Pouget 5ème ou encore Valentine Mangin 7ème. Dans l’autre groupe, celui de Fanny, c’est Flavy Cohaut qui prend la tête du classement avec un beau circuit: 5 blocs en 7 essais. Mais là aussi, la jeunesse est très présente, Lucile Saurel 5ème ou encore Zélia Avezou 6ème. Notons également la belle performance de Salomé Romain, diffeuse de coeur, qui, après une année de pause, revient en haut de l’affiche avec une belle 3ème place sur ces qualifs.

Arthur Ternant au top en qualifications !

Il terminait sur la 2ème marche du podium en 2019, et cette année Arthur Ternant semble bien décidé à aller chercher l’or… Et ça commence plutôt bien puisqu’il se classe tout en haut du classement des qualifs en étant le seul à toper les 5 blocs à-vue. À l’instar des femmes, les jeunes sont également au rendez-vous pour venir taquiner les Micka Mawem et autre Manu Cornu… On pense par exemple à Paul Jenft qui remporte les qualifications de son groupe avec 5 blocs en 6 essais.

La suite du programme

Dimanche 23 février 2020

Demi-Finales : 20 compétiteurs par catégorie – 4 blocs / 5 minutes (durée 2h15)

07h30 – 08h30 : Isolement FEMMES et HOMMES
09h00-11h15 : Demi-finales FEMMES et HOMMES

Finales : 6 compétiteurs par catégorie – 4 blocs / 4 minutes (durée estimée 1h24)

12h00 – 13h00 : Isolement FEMMES et HOMMES 13h10 : Observation FEMMES et HOMMES 13h30 : Présentation finalistes FEMMES

13h40 : FINALE FEMMES

15h30 : Présentation finalistes HOMMES
15h40 : FINALE HOMMES

17h10 : Cérémonie protocolaire / Podiums

 

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