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Yearly Archives: 2018

Vidéo: résumé en images des Jeux Olympiques de la Jeunesse 2018

15 Oct

La semaine dernière, pour la première fois de l’Histoire, l’escalade était au programme des Jeux Olympiques de la Jeunesse 2018.

Sam Avezou décrochait la première médaille olympique française en tant que grimpeur, en remportant le bronze, au terme d’une finale très disputée.

Revivez ces moments en images ci-dessous.

Le résumé de la compétition masculine:

Le résumé de la compétition féminine:

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Reportage : la vie d’athlète de Sean McColl

12 Oct

Premier athlète à s’être réellement intéressé au combiné, plongez dans monde du canadien Sean McColl, à deux ans des Jeux Olympiques de Tokyo.

Un reportage de 12 minutes, en français, pour tout savoir de la carrière de l’un des meilleurs compétiteurs au monde.

  • Voici le reportage:

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Adam Ondra Vs Stefano Ghisolfi – Champions Challenge

11 Oct

Un duel entre ces deux stars de l’escalade ! Samedi 13 octobre, Adam Ondra et Stefano Ghisolfi s’affronteront à Arco, en Italie. Sur la falaise de Masonne, les deux grimpeurs tenteront de réaliser la première ascension d’une voie dans le neuvième degré.

Puis le soir, direction le Rock Master Stadium, le mur artificiel extérieur où se déroulent les étapes de Coupe du Monde, pour une nouvelle compétition en duel entre le tchèque et l’italien.

Adam Ondra et Stefano Ghisolfi profiteront également de ce week-end pour transmettre leur savoir sur l’entraînement, la technique ou encore le mental à travers plusieurs petits ateliers, ouverts à tous.

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Sam Avezou, premier français médaillé de l’histoire sur les JO jeunes

11 Oct

L’épreuve d’escalade des JOJ s’est terminée hier avec les finales masculines. Ils étaient 6 au départ, dont un français en lice, Sam Avezou, champion du monde  et champion d’Europe de bloc en titre, rien que ça …

Et pourtant, ce n’est pas le bloc qui lui permet de décrocher la médaille de bronze du classement combiné, mais la vitesse!

Pour rappel, ces JOJ sont une répétition avant les JO de Tokyo en 2020, et la formule retenue pour l’escalade est le combiné. Les 6 finalistes se sont donc affrontés sur les 3 disciplines, la vitesse, le bloc et enfin la difficulté. Pour le classement, c’est très simple, on multiplie les places obtenues entre elle, et les grimpeurs qui obtiennent le plus petit score sont en haut du classement.

Et à ce petit jeu là, avouons que les jeunes japonais ont frappé fort puisqu’ils squattent sur les 2 premières marches du podium du combiné, assez loin devant leurs rivaux. Keita Dohi réalise un superbe parcours et dévoile toute sa polyvalence: 2ème en vitesse, 1er en bloc et 3ème en difficulté: il cumule donc 6 points au total et remporte ces JOJ.

Juste derrière lui, un autre Japonais donc, avec Shuta Tanaka qui s’en sort plutôt bien également: 6ème en vitesse, 3ème en bloc et 1er en diff, 18 points au total!

Enfin on retrouve notre français, Sam Avezou. Si l’épreuve de vitesse a failli tourner au vinaigre après avoir perdu son premier duel sur le run des quarts de finale, il parvient finalement à se ressaisir et à remporter la finale! Sur l’épreuve de bloc, sa spécialité, Sam ne parvient pas à s’exprimer, et termine 5ème. Enfin, sur la difficulté, tout se jouait dans les derniers mètres de la voie. Sam se précipite un peu trop et échouera à la 6ème position. Au total, il comptabilisera 30 points, suffisant pour décrocher la médaille de bronze du combiné.

Good Job !!

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Qui sont les premiers grimpeurs de l’Histoire à avoir reçu une médaille olympique ?

10 Oct

Sandra Lettner est devenue la première grimpeuse de l’Histoire à recevoir une médaille d’or olympique. La jeune autrichienne de 17 ans a remporté hier la finale du combiné des Jeux Olympiques de la Jeunesse à Buenos Aires, devançant la slovène Vita Lukan, médaillée d’argent et l’autrichienne Laura Lammer, récompensée d’une médaille de bronze.

C’est finalement le plus petit des mouvements qui a fait la différence hier et qui a complètement chamboulé le classement provisoire. Un infime détail qui a valu à Sandra Lettner la première médaille d’or olympique attribuée à une grimpeuse.

Les autrichiennes très rapides en vitesse

Pourtant, c’est sa compatriote Laura Lammer qui prenait l’avantage lors de la première épreuve de la journée, terminant 1ère en vitesse. Après une ½ finale très serrée contre Sandra Lettner, où les deux athlètes passent sous la barre des 10 secondes, Laura se retrouve en finale face à la russe Elena Krasovskaia, grande favorite de la discipline. Mais deux zipettes de pied consécutives auront raison de sa victoire. Car l’autrichienne Laura Lammer frappait déjà le buzzer au sommet du mur de vitesse, remportant ainsi la première des trois disciplines.

En petite finale, Sandra Lettner s’imposait face à l’allemande Hannah Meul, trustant ainsi la 3ème place du classement.

Un top à cinq secondes de la fin

Puis direction le fronton de bloc, pour la deuxième épreuve de la journée. Quatre tracés différents attendaient nos six finalistes. La slovène Vita Lukan nous offre le premier top, utilisant toute sa souplesse pour passer le crux du premier bloc. Mais la japonaise Mao Nakamura prenait l’avantage en réalisant ce premier bloc à vue, avant que les deux autrichiennes Laura Lammer et Sandra Lettner l’enchaînent également.

Cinq athlètes réaliseront ensuite les grands mouvements physiques du bloc n°2, avant que Sandra Lettner, Vita Lukan et Mao Nakamura soient les seules à trouver la solution dans la dalle délicate du troisième bloc.

L’autrichienne Sandra Lettner enchaîne ensuite le dernier bloc de justesse, en ramenant ses deux mains sur la dernière prise alors que le chrono n’affichait plus que cinq secondes. Finalement, toutes les finalistes enchaîneront ce dernier problème. C’est donc au nombre d’essais que la victoire s’est jouée. Avec 4 blocs en 12 essais, la slovène Vita Lukan s’impose de seulement un essai face à la japonaise Mao Nakamura. Enfin, avec un essai de plus, Sandra Lettner prenait une nouvelle fois la 3ème place. Sa compatriote Laura Lammer était alors toujours en tête du combiné, se classant 4ème en bloc avec trois tops à son actif

Un mouvement et six secondes qui font la différence…

C’est finalement la vitesse qui fera la différence en difficulté. Hannah Meul, s’élançait première, étant celle ayant réalisé le moins bon résultat en qualification. L’allemande créer la surprise en parvenant au sommet du mur, topant la voie de finale. Elle prit le temps de se reposer dans le bas du tracé, jusqu’à ce qu’elle comprenne que la voie était trop facile et que c’est sûrement le temps qui allait décider de la gagnante.

En effet, après elle, Sandra Lettner, Vita Lukan et Elena Krasovskaia arrive également en haut, mais ne parviennent pas à être plus rapide que l’allemande. La dernière à prendre le départ n’était autre que Laura Lammer, l’actuelle n°1 du classement provisoire, qui devait finir dans les quatre premières pour remporter le combiné. Toutefois, même si l’autrichienne grimpe plus vite que les autres, ne prenant quasiment aucun repos, elle chute sur l’avant-dernière prise, terminant 5ème de l’épreuve.
Ainsi, Hannah Meul s’impose en difficulté, devant Sandra Lettner qui devance Vita Lukan de seulement six secondes.

Six secondes qui ont leur importance, car au classement du combiné, l’autrichienne et la slovène finissent chacune avec 18 points. Finalement, c’est Sandra Lettner qui remporte la médaille d’or, ayant terminé devant Vita Lukan à deux reprises, en vitesse et en difficulté.

Laura Lammer et Hannah Meul étaient également ex-aequo pour la médaille de bronze, avec 20 points chacune. Mais l’autrichienne rejoint sa compatriote sur le podium, ayant mieux grimpé en vitesse et en bloc que l’allemande.

« Nous sommes meilleures amies dans la vie de tous les jours, déclarait Laura Lammer à propos de Sandra Lettner. On se connaît depuis que l’on a commencé à grimper. Je suis tellement contente pour elle, car elle s’entraîne dure tous les jours pour ça. C’était notre rêve d’être sur le podium toutes les deux. »

Les résultats complets des finales :

Avec deux autrichiennes sur le podium et une slovène, ces deux nations nous confirment une nouvelle fois leur domination dans le monde de l’escalade. On se souvient d’ailleurs de Jakob Schubert, Jessica Pilz, Gregor Vezonik et Janja Garnbret, qui raflaient à eux seuls huit médailles lors des Championnats du Monde seniors à Innsbruck.

Il est également intéressant de constater que si Laura Lammer avait topé la voie et finie 1ère en difficulté, elle aurait remporté la médaille d’or avec 4 points, devant l’allemande Hannah Meul et la slovène Vita Lukan. Sandra Lettner n’aurait été que 4ème.

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Test matos: le sac à corde Patagonia Cragsmith 45L

10 Oct

Grand absent de notre comparatif des sacs à corde au printemps dernier, le modèle Cragsmith de chez Patagonia nous a été confié en test pour notre plus grand plaisir un peu plus tard. Nous avons pris soin de ce sac à corde tout l’été. Même si « prendre soin » n’est pas vraiment l’expression la plus adaptée…

Ne tournons pas autour du pot. Patagonia propose très certainement un des meilleurs sacs à corde qui soit. Je ne dis pas que c’est le meilleur par manque de courage…

Partant de ce principe, l’idée est de voir si cette excellence peut justifier son prix : 180€.

Certainement le meilleur mais sans aucun doute le plus cher.

Nous avons choisi la version 45L car nous préférons avoir la corde dans le sac plutôt que par-dessus. Et puis, nous sommes adeptes du « qui peut le plus peut le moins ».

Esthétiquement, ce Cragsmith est vraiment très sobre dans cette version full black. Mais comme souvent chez Patagonia, cette sobriété affichée dissimule une vraie technicité.

Le sac est presque rigide avec la présence de mousse partout tel un capiton. Une bonne idée qui permet de bien protéger vos affaires surtout si  vous amenez avec vous des biens fragiles. On prend d’ailleurs un peu trop la confiance en manquant de douceur lorsque l’on pose son sac au sol…

Cette rigidité permet à ce sac de se tenir et de garder sa forme, ce qui facilite son chargement et lui permet aussi de tenir debout.

Le chargement s’effectue de deux façons. Une grande ouverture sur le dos permet d’avoir accès à l’intégralité du sac. Et avec 45L disponibles, on peut sortir la pelle !! Si le poids ne vous fait pas peur, vous pouvez emmener les affaires pour une cordée à la journée : une corde de 80m, un jeu de dégaines, deux baudriers, deux paires de chaussons, une bouteille d’eau…

Le sac dispose aussi d’une ouverture sur le dessus. Personnellement, je trouve cette ouverture importante. En effet, une fois le gros du matériel chargé, je ferme mon sac et effectue un tassement des affaires en tapotant le sac au sol. On récupère ainsi un volume non négligeable accessible par cette ouverture. On peut aussi y mettre des affaires que l’on souhaite pouvoir sortir vite, ou à l’inverse, laisser un peu de place pour ranger votre micro-doudoune/sweat quand la marche d’approche a fini de vous réchauffer…

Une grande poche est présente sur le dessus du sac. Cette poche est parfaite. Spacieuse et facile d’accès elle protègera bien vos affaires.

Parlons de l’accessoirisation : le top !! Il ne manque rien !

  • poches extensibles sur les côtés pour mettre une gourde ou un topo
  • poignée de hissage renforcée (c’est du costaud)
  • sangle de poitrine réglable en hauteur (4 positions)
  • sangle de rappel de charge (ô combien importante quand le sac est lourd)
  • une vraie ceinture matelassée avec une petite poche (parfaite pour mettre vos clefs…)
  • possibilité de mettre une poche à eau
  • traitement déperlant

Si vous ajoutez à cela une qualité de portage excellente, vous tomberez d’accord avec nous : ce Cragsmith est une vraie réussite.

Alors certes, ce sac coûte 180 euros mais au regard du prix des sacs à dos dans les autres disciplines, ce n’est pas non plus complètement déraisonnable. Même si, je vous l’accorde, cet argument qui peut induire une course au toujours plus cher a ses limites.

Je préfèrerais conclure que ce sac est ciglé Patagonia et que la marque californienne s’efforce de proposer des produits avec un impact environnemental moindre et durable. Ce sac est d’ailleurs conçu avec une part à 50% de nylon recyclé.

« Nous promouvons des conditions de travail équitables, sûres et respectueuses de l’environnement tout au long de notre chaîne d’approvisionnement. » Patagonia.

Chez Planetgrimpe, on adhère et on ne peut que saluer ce modèle économique. Ce qui ne fait pas de nous les sauveurs de la planète, je vous l’accorde. Et n’en déplaise à quelques « rageux » du commentaire, on peut avoir un smartphone dans la poche et faire un peu attention à ce que l’on achète quand même.

A lire ou relire:

https://planetgrimpe.com/2018/04/test-matos-6-sacs-descalade-au-banc-dessai/

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  • Tests matos d'escalade : le Lab PG

Accès aux Coupes de France: la FFME répond à nos interrogations

10 Oct

Suite à nos interrogations lors d’un précédent article concernant l’accès restreint aux coupes de France pour la saison qui arrive, nous avons envoyé quelques questions au département compétition de la FFME afin d’en savoir plus. Nous vous livrons ci-dessous leurs réponses  accompagnées d’une introduction explicative. 

En 10 ans, le nombre de licenciés de la FFME est passé de 61 000 à 101 000, une évolution qui s’est évidemment accompagnée d’un accroissement significatif du nombre de compétiteurs. C’est une bonne nouvelle, nous nous en réjouissons.

10 ans, c’est aussi l’anniversaire que fête cette année le circuit des Coupes de France. Un circuit qui a connu un attrait significatif de la part de nos licenciés. Mais qui est aujourd’hui victime de son succès et ne répond plus à vos attentes, vous compétiteurs.

Le pôle compétition de la FFME a reçu comme feuille de route de faire évoluer l’offre de compétition sur le territoire. Avec un objectif : offrir aux compétiteurs des compétitions de leur niveau, proche des chez eux, et qui se déroulent dans des conditions satisfaisantes. N’y voyez pas une logique « élitiste », loin de là : la FFME souhaite permettre aux compétiteurs de tous les niveaux de pouvoir grimper dans des compétitions adaptées à leurs capacités et à leurs besoins. C’est l’unique objectif du chantier en cours et cela entre dans la logique de la structuration sportive de notre activité.

Disons les choses clairement : dans l’état actuel, le circuit des Coupes de France ne répondait plus aux besoins des grimpeurs. C’est indéniable en termes de qualité d’accueil, à cause de la sur-fréquentation de certaines étapes, et cela devenait inquiétant en termes de sécurité et d’équité sportive, notamment en bloc. Ce n’est d’ailleurs pas qu’un constat du pôle compétition de la fédération : plusieurs organisateurs d’étapes, des officiels et des entraîneurs, nous ont fait part de leurs craintes par le passé. Il était urgent de réguler l’accès à ce niveau de compétition.

Mais la fédération ne s’est pas contentée de modifier cette règlementation unilatéralement. Qu’elle fut notre démarche ? Nous avons choisi la voie de la concertation avec les différents acteurs du milieu. Le plan d’action a été présenté à de nombreuses reprises, en amont, aux organes déconcentrés de la fédération (ligues et comités territoriaux). Plusieurs assemblées générales de la fédération ont abordé cette question. Et depuis début 2017, nous avons organisé différents rendez-vous avec les acteurs concernés afin de préparer ces changements.

Au printemps, le pôle compétition est allé à la rencontre des ligues et des organisateurs de compétitions et il leur a présenté son plan d’action. Car pour que la nouvelle règlementation des compétitions nationales ait du sens, il fallait qu’elle s’accompagne d’un vaste effort de l’ensemble de la fédération pour continuer de développer les circuits régionaux de compétition et les opens nationaux un peu partout en France. Les ligues FFME et les organisateurs de compétition ont vu nos propositions d’un bon œil. Ils y ont adhéré et chacun, à leur échelle et avec leur moyen, s’est déjà lancé dans cette démarche pour que tous les compétiteurs puissent grimper en compétition.

En parallèle, le département sport et performance travaille auprès des entraîneurs de clubs, pour les accompagner dans leur mission et avancer tous ensemble dans la sportivisation de la discipline.

Nous sommes sur le lancement de cette nouvelle logique de structuration et d’accès aux compétitions. La règlementation de l’accès aux coupes de France n’est qu’un des axes de cette politique d’évolution. Son règlement continuera d’évoluer pour s’adapter et pour répondre à des besoins ou des nouveaux cas de figure. Nous avons bien conscience que ces changements questionnent un certain nombre de compétiteurs. C’est tout à fait légitime. Et nous sommes bien conscients aussi qu’il faille continuer de progresser dans notre offre de compétitions. Mais nous sommes persuadés que ces modifications étaient nécessaires et que nous sommes sur la bonne voie.

Petit résumé de la modification des règles d’accès et de participation aux coupes de France :

Rappel de la règle d’accès la saison dernière : les 20 premiers du classement national (classement figé en début de saison) avaient un dossard garanti, puis les inscriptions se déroulaient dans l’ordre chronologique d’arrivée.

Principe général de la nouvelle règle : les étapes de la Coupe de France sont accessibles aux meilleurs du classement permanent (classement qui évolue tout au long de la saison selon les résultats du compétiteur).

Prochaines étapes qui s’inscrivent dans ce processus : poursuite de la mise en place de deux niveaux de compétitions, avec les deux niveaux de classement correspondants, le niveau régional et le niveau national. Avec bien entendu des montées et des descentes entre ces deux niveaux.

Les petits clubs auront-ils les moyens de se déplacer sur de nombreuses compétitions pour permettre à leurs jeunes de rentrer dans les 110 premiers du classement permanents ?

A notre sens, cette distinction n’est pas significative. Ce qui est plus impactant en revanche, c’est l’envie au sein d’un club de s’investir dans la compétition. Les clubs ne sont « gros » ou « petits » que par leur nombre de licenciés et c’est plus une question de choix que de taille en réalité. Ceci étant dit, le projet global mise sur un accroissement des compétitions locales. Ce qui veut dire plus de déplacements à l’échelon régional et donc moins de dépenses pour les clubs. A nombre de compétiteurs constant, les uns iront sur le circuit national, les autres sur le circuit régional.

 Les clubs qui vont se retrouver avec un seul grimpeur dans les 110 premiers du classement vont-ils faire le déplacement ?

C’est un raisonnement qui n’est pas en accord avec une logique sportive. On est là sur deux cultures différentes : celle qui prévaut encore chez certains, à savoir, schématiquement, on fait une « sortie club » sur une compétition comme on fait une « sortie club » sans objectif sportif. C’est très important pour la diversité de la vie associative, nous souhaitons que cela perdure évidemment. Mais, à l’instar de toutes les autres disciplines sportives, ce qui doit prévaloir aujourd’hui pour les compétitions du circuit national est une vision complémentaire, avec un raisonnement basé sur des objectifs et des choix sportifs

Donc si un club a dans ses rangs un ou une des meilleur(es) grimpeur(ses) français(es), dans cette logique, il l’accompagnera sur sa saison sur les différentes compétitions de son niveau.

Y aura-t-il un autre circuit pour les grimpeurs qui ne rentrent pas dans les 110 premiers du classement ?

Oui, ce seront les circuits régionaux. Cela fonctionne déjà très bien dans certaines ligues. Et il n’est pas utopiste de miser à court terme sur la mise en place de circuits départementaux pour délester les circuits régionaux. Nous mettons tout en place pour accompagner celles qui n’ont pas encore pu mettre ce circuit en place.
La comparaison est intéressante avec l’échelle internationale. On retrouve en ce moment la même problématique avec l’engorgement des Coupes du monde et la nécessité de mise en place rapidement de circuits continentaux.

Par ailleurs, le règlement permet (s’il reste de la place) d’ouvrir la compétition aux meilleurs grimpeurs de la ligue dans laquelle se déroule l’étape. C’est un peu aussi une mesure incitative pour avoir une répartition géographique des étapes plus homogène.

Ce système, encore une fois très élitiste, n’exclue-t-il pas de fait des grimpeurs ou grimpeuses qui pourraient percer mais qui ne pourront pas le faire parce qu’ils n’ont pas la chance d’être dans un grand club ?

Ce n’est pas un système particulièrement « élitiste », c’est simplement un circuit de niveau national qui s’adresse en toute logique aux meilleurs grimpeurs français. Une fois les circuits régionaux en place, comme dans beaucoup d’autres sports, il permettra d’évoluer selon son niveau tout au long de sa carrière. La pratique de la compétition à son niveau est formatrice et certainement plus sympa et moins frustrante avec des objectifs accessibles. Faire trop de compétitions au-delà de son niveau est la plupart du temps contre-productif.
Maintenant, l’adhésion à un club est un choix qui appartient à chaque grimpeur selon ses envies, l’ambiance du club, ce qu’il souhaite apporter au club et l’accompagnement qu’il pourra y trouver.

Selon nous, l’éventualité qu’un grimpeur à fort potentiel ne « perce » pas car il ne peut pas participer à une Coupe de France est une idée reçue. Car il n’y a pas que les Coupes de France, il y a aussi le circuit des Championnats de France et toutes les autres compétitions nationales. Le fait qu’il « perce » dépend à la fois du terrain de jeu adapté qui lui est proposé mais aussi d’un entourage en mesure de l’accompagner. C’est tout le sens de la formation des entraîneurs et des actions réalisées dans le cadre de l’accès au haut niveau.

Comment avec ce nouveau système faire découvrir aux jeunes de clubs modestes des compétitions de niveau national ?

Une grande partie de notre réponse est déjà dans la question précédente, en complément, nous rajouterions juste que sur les étapes de Coupe de France, si le nombre maximum de participants n’est pas atteint, les meilleurs de la ligue dans laquelle se déroule l’épreuve pourront accéder à la compétition.

Comment tirer le niveau vers le haut avec ce système si les jeunes ne peuvent pas se confronter aux meilleurs ?

Le système proposé permettra de progresser en fonction de ses objectifs. Que ce soit au niveau régional ou national, il offre toujours la possibilité d’être confronté à plus fort que soi. C’est le même principe que le passage du niveau national au niveau continental puis au niveau mondial.

Quel regard avez-vous sur les régions moins développées en termes d’organisation de compétition ? Ne sont-elles pas défavorisées pour accumuler des points pour le classement permanent ? Pensez-vous à des subventions pour les régions éloignées des principaux « pôles » de compétition ?

Nous les accompagnons dans leur développement ! La représentation nationale de la FFME travaille à former des entraîneurs, des officiels de compétition (arbitres, ouvreurs)  et à implanter des SAE (via le PNSAE) dans toutes les ligues. Elles sont conviées aux discussions par le biais du réseau des représentants des ligues, elles sont en relation direct avec le pôle compétition. Créer une réelle dynamique dans les ligues permet un développement solide et stable, ce qui a un impact certain sur le long terme.

Plutôt que de subventionner les régions éloignées, nous travaillons à rapprocher les compétitions de ces régions. Avec pour objectif à court terme d’avoir au moins une étape de Coupe de France dans chaque ligue !

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Contest d’escalade de bloc / Arkose Genevois

10 Oct

Le samedi 13 octobre, votre blocpark vous invite à son premier contest d’escalade de bloc à partir de 17h ! Grimpeurs, grimpeuses tenez-vous prêt.

Venez vous challenger sur 30 blocs de qualification, ceux qui obtiendront le plus de points accéderont à la finale homme et à la finale femme.

Programme :
> 17h : phase de qualifications
> 21h : finales homme et femme
> all night long : dj set

Lots pour les 2 podiums :
> Produits Arkose
> Produits Partenaires

Envie de participez ? Cliquez sur « je participe » sur notre event facebook et finalisez votre inscription à l’accueil le jour J.

Nos partenaires pour l’événement :
Snap Climbing
Black Diamond
Patagonia
Auvieuxcampeur.fr

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Jeux Olympiques de la Jeunesse : résultats des qualifications hommes

09 Oct

La France sera représentée en finale des Jeux Olympiques de la Jeunesse 2018 ! Lors des qualifications masculines qui se déroulaient hier à Buenos Aires, Sam Avezou, l’un des favoris à la médaille d’or, a décroché sa place en finale, se classant 2ème des qualifications.

Comme chez les femmes la veille, ils étaient deux grimpeurs à endosser la tenue olympique bleu-blanc-rouge. Lucile Saurel et Nolwenn Arc ont laissé place à Nathan Martin et Sam Avezou.

Au programme, même menu que pour les femmes. Les qualifications de ce combiné masculin débutaient par deux runs de vitesse, suivis de quatre blocs et d’une voie de difficulté. Sur les 21 grimpeurs au départ, seuls les six meilleurs allaient se qualifier pour les finales, et jouer une médaille olympique. La première de l’Histoire pour notre sport.

Vitesse

Cette discipline était sans doute celle pour laquelle Nathan Martin et Sam Avezou étaient les moins préparés. Pourtant, tout s’est plutôt bien passé pour nos deux français.

Nathan Martin, qui s’élançait avant Sam Avezou, commet une petite erreur lors de son premier passage. Se sachant capable de réaliser un bien meilleur chrono, il se lance dans son second run le couteau entre les dents. Nathan grimpe vite et égalise presque son record personnel. 7s87 et une 12ème place à la clé.

Puis, ce fut au tour de Sam Avezou de faire face à la voie de vitesse. Après un premier run en 8s26, Sam met la gomme et frappe le buzzer en seulement 7s05 lors de son deuxième passage. Un très bon chrono, qui le hisse en 3ème place des qualifications de cette première épreuve.

Bloc

Place à la discipline de prédilection de nos deux tricolores. Toutefois, les blocs tracés par les ouvreurs étaient plutôt corsés, puisqu’il était possible de rentrer dans le top 10 en ayant seulement 1 top à son actif. En bon japonais qu’il est, seul Keita Dohi se paye le luxe de tous les enchaîner.

Nathan Martin réalise quant à lui une bonne entrée en matière, empochant le premier bloc à vue. Il se contente de valider les prises de zone des blocs 2 et 3, avant de réaliser le dernier problème en seulement deux essais. Au total donc, 2 blocs en 3 essais et 4 zones, de quoi le qualifier à la 3ème place de l’épreuve.

© Eddie Fowke

Petite déception pour Sam Avezou, qui s’attendait sûrement à faire mieux. Champion du Monde en titre de la discipline, Sam doit se contenter de la 7ème place cette fois-ci. Comme Nathan, il enchaîne les blocs 1 et 4, mais ne parvient pas à valider la zone du troisième bloc.

Difficulté

C’est donc avec une envie de vengeance que Sam Avezou s’élance dans sa voie de difficulté. Une unique voie dans laquelle il faut monter le plus haut possible pour terminer cette journée de qualification en beauté. Notre français entre bien dans le rythme et chute à quelques mouvements du bac final. Une prestation qui le classe 5ème.

Avant lui, Nathan Martin réalisait également une belle performance, chutant quatre mouvements plus bas que Sam à cause d’une petite zipette de pied, de quoi le classer 9ème de cette dernière épreuve.

Score final

Au cumul des points, Sam Avezou se classe donc 2ème de ces qualifications, décrochant ainsi sa place en finale avec 105 points. 3ème en vitesse, 7ème en bloc et 5ème en difficulté, il est le seul athlète de la compétition à être rentré dans le top 10 de toutes les disciplines. Même le japonais Keita Dohi qui truste la première place avec 99 points (9ème en vitesse, 1er en bloc et 11ème en difficulté), ne peut pas en dire autant.

Il n’a pas manqué grand-chose à Nathan Martin pour rejoindre Sam en finale. Peut-être quelques mouvements de plus dans la voie de difficulté, ou quelques dixièmes de moins dans la voie de vitesse. Il occupe la pire des places : 7ème, celle de premier non-qualifié pour les finales. Mais il peut tout de même être fier de faire partie du top 10 de ses premiers Jeux Olympiques de la Jeunesse.

Les résultats :

Rendez-vous donc demain pour suivre la finale de Sam Avezou.

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Mathilde Becerra et Fedir Samoilov s’imposent aux 24h du mur

08 Oct

Vous n’y étiez pas ce week-end? Et bien vous avez raté l’un des meilleurs événements de l’année! Si si, tout ceux qui ont la chance d’y participer (car il faut être rapide les places partent chaque année en quelques minutes) vous le diront, les 24h du mur, c’est de la balle!

Et pour cause, l’événement surf sur ce qui marche le mieux à l’heure actuelle: la bonne ambiance, les animations festives, l’accueil chaleureux, et surtout, beaucoup (énormément!) d’escalade… Quand on vient aux 24h on est sûr de repartir avec les bras farcis, et d’avoir bien profité du week-end dans tous les sens du terme.

Vous l’aurez compris, à Oloron Sainte marie on sait recevoir…

Côté sportif, cette année c’est Mathilde Becerra qui s’impose chez les femmes en catégorie expert, devant la marraine de l’événement (et membre du team PG), j’ai nommé, Salomé Romain! La lyonnaise Nolwen Berthier complétera le podium.

Chez les hommes, si on attendait Thomas Joannes en haut de l’affiche, c’était sans compter sur le très bon Jurançon proposé par l’organisation, et à ce petit jeu là, c’est un Ukrainien qui prend les devants avec Fedir Samoilov qui montera sur la plus haute marche du podium. Le jeun Paul Jenft du team Petzl terminera avec l’argent autour du cou, suivi de Sergio Verdasco. Thomas Joannes (membre du team PG également), pointera à la 5ème place du classement tandis notre 2ème finaliste de la team PG, Hugo Parmentier, prendra la 9ème position de cette finale expert.

Le replay des finales:

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Jeux Olympiques de la Jeunesse : résultats des qualifications femmes

08 Oct

Durant douze jours, la ville de Buenos Aires en Argentine accueille la troisième édition des Jeux Olympiques de la Jeunesse. Cette compétition, organisée par le Comité International Olympique, a tout de sa grande sœur… Sauf que celle-ci est réservée aux jeunes athlètes, âgés de 14 à 18 ans.

L’escalade, ayant intégré le programme des prochains Jeux Olympiques d’été à Tokyo, faisait donc pour la première fois de l’Histoire son apparition aux JOJ. Ainsi, 42 jeunes grimpeurs venant de 25 pays différents ont été sélectionnés, notamment suite à leur performance sur les derniers Championnats du Monde espoirs qui se tenaient à Moscou cet été.

Parmi eux, quatre français : Lucile Saurel, Nolwenn Arc, Nathan Martin et Sam Avezou ont endossé la tenue tricolore sur cette compétition.

Retour sur la journée d’hier, avec en exclusivité les commentaires de Nolwenn Arc.

C’est exceptionnel de savoir que l’on est les premiers à vivre cet événement. Les JO sont une fête du sport. C’est un moment de rencontre et de partage et cet esprit dépasse la compétition même. Oui on vient chercher un titre, un résultat. Mais le plus beau reste tout ce qu’il y a autour.

Cet événement, je l’ai vraiment vécu justement dans cet esprit. On est tous réunis ici pour concourir, donner le meilleur en prenant plaisir et en fêtant tous ensemble autour de ce qui nous unis : le sport. Ici, tout le monde sourit et s’entraide. L’ambiance y est très différente de tout ce que j’ai vécu. Pour la première fois, la compétition était dépassée par l’envie de partager dans la bonne humeur.

En compétition, j’ai pu donc vraiment échanger avec les autres. Souder, comme si on était au final toutes de la même équipe. Mais au final ? N’est-on pas tous de la même grande famille qui est celle de grimpeurs ? On était tous heureux d’être là et ça s’est vu !

Après une cérémonie d’ouverture époustouflante, ayant réuni des centaines de milliers de spectateurs, la compétition démarrait donc hier pour nos grimpeurs, par les qualifications féminines. Olympisme oblige, c’est selon le format combiné que l’événement se déroule.

© Eddie Fowke

Ainsi, les 21 compétitrices devaient d’abord s’affronter sur le mur de vitesse, avant de se rendre sur le fronton de bloc où quatre tracés différents les attendaient. Puis, les qualifications se sont achevées par une ultime voie sur le mur de difficulté. Un programme chargé donc, qui allait tester les capacités des grimpeuses dans les trois disciplines. Leur rang dans chacune des épreuves allait alors être multiplié afin d’obtenir un score. Les six athlètes ayant le score le plus bas se qualifieraient donc pour les phases finales, qui auront lieu dès demain.

Mes objectifs ? Me regarder dans le miroir le soir en me disant « tu as tout donné et tu peux être fière de toi ! Profite, partage, vis cet événement à fond qui est unique et privilégié ! Les ouvertures seront magnifiques, nous serons mis à l’honneur… alors je me suis dit va ! Sans pression ! Tu es nulle en vitesse ? Pas grave ! Profite car c’est unique et prends en pleins les yeux ! »

Et cet objectif, je l’ai rempli 🙂

Vitesse

Tout commençait par l’épreuve de vitesse. Deux passages pour chacune des compétitrices, où seul le meilleur chrono était conservé. Si les polonaises trustent les premières places en étant les seules grimpeuses à passer sous la barre des 9 secondes, Lucile Saurel entame plutôt bien sa compétition, en signant le 7ème meilleur temps des qualifications, avec un run en 9″97.

C’est un peu plus difficile pour Nolwenn Arc, qui n’a pas l’habitude de grimper sur la voie officielle de vitesse. Après une chute lors de son premier run, elle frappe le chrono en 18″05 lors de son deuxième passage, pour prendre la 21ème place.

La vitesse… ahhhh la vitesse … et bah écoutes … mieux que prévu ! J’ai fait mon record et j’ai touché le buzzer 🙂 Je suis dernière mais je suis heureuse de ce que j’ai fait et c’est l’essentiel !

© Coll. FFME

Bloc

Quelques minutes après avoir ôté leur baudrier, les 21 compétitrices faisaient face aux quatre blocs de qualification. Seules une japonaise et une allemande enchaîneront tous les blocs. Derrière, Nolwenn Arc et Lucile Saurel prennent respectivement la 10ème et 11ème place, avec 1 bloc à vue pour Nolwenn et 1 blocs en 2 essais pour Lucile.

En bloc je me suis plus qu’éclatée et je me suis vraiment donnée à fond !!! Les blocs étaient magiques et divers. Une petite frustration car je suis sure que je pouvais mieux faire et que les tops n’étaient pas si loin ! Mais c’est comme ça et j’ai fait du mieux que j’ai pu 🙂

© Eddie Fowke

Difficulté

On renfile le baudrier pour disputer la dernière des trois disciplines : la difficulté, sur le haut mur de Buenos Aires construit spécialement pour l’occasion. Aucune des 21 grimpeuses ne domptera cette voie de qualification. Mais Nolwenn Arc, spécialiste de la dicspline, sera l’une de celles à monter le plus haut. Elle est rattrapée par la gravité après avoir valorisé la prise 38, prenant la 3ème place, alors que la 1ère, l’autrichienne Sandra Lettner, parviendra à tenir la prise suivante.
Lucile Saurel chute dans l’un des premiers gros crux de la voie, situé à mi-parcours. Elle prend la 15ème place de l’épreuve.

La diff j’étais bien trop stressée ! Dure dure de grimper dans sa discipline de prédilection ! Mais au final même si je n’ai pas lâché les chevaux comme je le voulais… ça a été et je tombe au plus haut ! Bon je suis 3ème à cause du temps mais quelque part … je me sens presque championne olympique de diff  🙂

Enchaîner les trois disciplines en quelques heures, c’était hyper crevant ! J’étais exténuée à la fin et j’ai eu peur de manquer de force pour la diff ! Mais au final ça s’est fait même si j’ai eu du mal à être au top ! Je ne suis pas habituée à ce format !

© Eddie Fowke

Score final

Après multiplication du rang de toutes les grimpeuses dans chaque discipline, le score final de chaque athlète est établi. Ainsi, c’est l’autrichienne Sandra Lettner, 1ère en difficulté, 4ème en bloc et 8ème en vitesse qui prend la première place des qualifications, comptabilisant 32 points. Elle devance la slovène Vita Lukan, 2ème en difficulté, 3ème en bloc et 17ème en vitesse, qui compte 102 points.

Côté français, Nolwenn Arc prend la 11ème place avec 630 points, devançant Lucile Saurel 15ème avec 1155 points. Pas de top 6 pour nos deux françaises, qui n’auront donc pas la chance de disputer une médaille olympique demain en finale.

J’ai beaucoup appris de cette expérience, un recul sur la manière d’appréhender la compétition mais aussi, je sais maintenant que tout est possible et qu’il faut toujours y croire. Je pense que j’en sors grandie et que toutes ses expériences vont m’apporter beaucoup, et que j’aurai plein de choses à partager à mon retour et des étoiles dans les yeux quand j’en parlerais pour le reste ma vie !

Maintenant, place à la diff ! Je suis en BTS diététique à distance et cette année j’ai envie de tout faire pour que ça marche 🙂
Après ça marchera ou pas mais je vais beaucoup bouger, m’entraîner avec mes amies étrangères et j’ai la chance d’être bien soutenue par mon copain Thomas et ma famille, mes parents, Kevin mon coach, Erwann à Innsbruck et Killian pour le mental 🙂

Je vais rester chez moi car j’ai mon équilibre là-bas. J’ai la chance d’être suivie et soutenue par la Team Michelin mais aussi par Gautier Supper et sa magne Supperchalk, par Digital pour changer les prises de mon pan et par la team BO que j’ai intégré.

Donc à fond les ballons pour la diff ! En jeune … et en senior
Et avant tout… plaisir 😉
Je l’ai toujours dit et je le redis, le jour où ça ne me plaît plus, il n’y aura pas de au revoir, juste moi qui ne serais plus là 😉


Place aux qualifications hommes aujourd’hui, avec Sam Avezou et Nathan Martin.

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Jeu concours: Gagne ta « Box Millet »

08 Oct

Cette année, PG a décidé de mettre les bouchées doubles avec ses partenaires pour vous proposer de nombreux jeux concours avec toujours des beaux lots à remporter… Après un mois de septembre bin chargé, on continue de vous faire plaisir et cette fois on vous fait gagner votre « Box Millet »!

Ce que contiendra votre box* :

  • Une paire de chaussure d’approche
  • Un  T-Shirt
  • Un pantalon
  • Une corde

Oui oui vous avez bien lu, un gagnant remportera cette superbe box, version femme ou version homme!

Comment gagner cette box? 

Rien de plus simple…

Tirage au sort le dimanche 14 octobre à 20h pour désigner le vainqueur.

* Photos non contractuelles

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Les Jeux Olympiques de la Jeunesse 2018 commencent aujourd’hui !

07 Oct

Les 3èmes Jeux Olympiques de la jeunesse d’été de Buenos Aires 2018 ont débuté sur les chapeaux de roue ! Pour la première fois de l’Histoire des Jeux Olympiques de l’ère moderne, la cérémonie d’ouverture s’est déroulée dans la rue, la fête étant ouverte à tous. Et 200.000 personnes ont répondu présent.

Pour la première fois, les JOJ d’été ont lieu ailleurs qu’en Asie, après une première édition à Singapour (2010) puis la suivante à Nankin (2014, Chine). Pour cette édition, plus de 4000 jeunes sportifs de 14 à 18 ans ont été sélectionné pour une aventure qui restera gravée à tout jamais dans leur mémoire.

Quatre nouveaux sports font partie du programme pour cette édition 2018 des JOJ: la danse sportive, le roller le karaté et l’escalade., pour la toute première fois de l’Histoire.

L’équipe de France:

Quatre jeunes français ont été sélectionné pour participer à cette compétition unique, qui se déroulera selon le format combiné vitesse/bloc/difficulté, retenu pour les JO de Tokyo en 2020.

Chez les femmes on retrouvera Nolwenn Arc, vice-championne du monde junior de difficulté en titre, au côté de Lucile Saurel.

Chez les hommes, c’est Nathan Martin, troisième des Championnats du Monde jeunes de bloc et Sam Avezou, champion du monde cadet de bloc 2018 et champion du monde jeunes 2017 du combiné, qui représenteront la France.

Ils feront face aux 38 autres jeunes grimpeurs, venant de 25 pays différents, qui ont fait le déplacement jusqu’en Argentine.

© Coll. FFME


Le programme complet: (heures françaises)

Dimanche 7 octobre 
14h00 – 14h30: Combiné: Qualifications vitesse femmes
16h00 – 18h20 : Combiné: Qualifications bloc femmes
20h00 – 21h35 : Combiné: Qualifications difficulté femmes

Lundi 8 octobre 
14h00 – 14h30: Combiné: Qualifications vitesse hommes
16h00 – 18h20 : Combiné: Qualifications bloc hommes
20h00 – 21h35 : Combiné: Qualifications difficulté hommes

Mardi 9 octobre 
14h00 – 14h20: Combiné: Finale vitesse femmes
16h45 – 18h20 : Combiné: Finale bloc femmes
20h50 – 22h05 : Combiné: Finale difficulté femmes

Mercredi 10 octobre 
14h00 – 14h20: Combiné: Finale vitesse hommes
16h45 – 18h20 : Combiné: Finale bloc hommes
20h50 – 22h05 : Combiné: Finale difficulté hommes

Live

Toutes les phases de qualification et de finale de chaque discipline seront à suivre en direct ! Alors rendez-vous très vite sur PG.

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Nalle Hukkataival enchaîne l’un des blocs les plus durs de Suisse !

06 Oct

Le grimpeur finlandais Nalle Hukkataival vient récemment de signer la seconde ascension de « La Rustica » dans le Val Bavons en Suisse et a proposé de rehausser la cotation de 8B+ à 8C, ce qui en ferait le bloc le plus dur du pays d’après ses dires.

C’est Jimmy Webb qui avait réalisé la première ascension de ce bloc il y a cinq ans. N’ayant à l’époque encore jamais grimpé de 8C, il proposait 8B+ pour cette proue déversante. D’autant plus que Nalle est le premier grimpeur à partir assis, Jimmy Webb ayant déclaré être parti accroupi.

« La Rustica a été ouvert par Jimmy Webb il y a longtemps comme son premier 8C, et il a hésité à le coter ainsi » déclarait Nalle Hukkataival.

Quoi qu’il en soit, personne depuis 2013 n’avait réussi à monter au sommet de ce bloc… Jusqu’à l’arrivée du grimpeur finlandais, qui précise tout de même que si la petite arquée avait été située 2 millimètres plus loin, il n’aurait pas pu faire la croix.

  • Le voici à l’oeuvre en vidéo:

 

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Test matos: les chaussons BOREAL Satori

06 Oct

Je nous revois lors du salon de Friedrichshafen 2017 lorsque nous avions littéralement scotché sur la nouvelle gamme de chaussons Boréal. Synergy, Satory et Dharma, trois nouveautés aux looks aguicheurs, très colorés, qui avaient eu au moins le mérite de beaucoup faire parler les gens.

« T’as vu les derniers Boréal ?»

Il faut bien admettre qu’à part le très clivant Mutant, il n’y avait pas grand-chose à se mettre sous la dent chez la firme ibérique. Et pendant que La Sportiva, Scarpa et consorts paradaient, la belle espagnole semblait un peu endormie.

Boréal conserve chez les plus de 30 ans une aura exceptionnel. Il suffit d’évoquer les noms de quelques modèles mythiques tels que les Ninja et autres Laser pour que les souvenirs viennent vous mettre le sourire aux lèvres.

Pour ce premier test, nous avons choisi de vous soumettre notre ressenti sur le modèle Satori pour une raison simple : ce Satori nous apparaît comme le plus polyvalent des trois. Le Dharma est en effet prédestiné à l’escalade en falaise avec une rigidité affirmée en pointe. Le Synergy, quant à lui, se positionne dans la catégorie des hyper-souples, en mode « seconde peau».

L’appréhension laisse vite place à l’envie !

La prise en main est rassurante. Il faut un peu bagarrer pour les enfiler mais une fois cette mission accomplie, vous sentez tout de suite que tout va bien se passer… Le pied est parfaitement maintenu, l’effet ventouse est bien au rendez-vous, aucun point douloureux, l’appréhension laisse vite place à l’envie !

Le talon n’est pas le plus puissant du monde. Par contre, il se veut profond, enveloppant et la bande de tension remonte assez haut. Aucune chance donc que votre pied ne sorte du chausson. On est, dans ce Satori, très bien maintenu et la conception « coqué » de ce talon amène beaucoup de confort. Il faut noter que les pieds les plus fins trouveront sûrement sa forme trop généreuse. Attention, nous sommes en présence d’un chausson performant, ça pousse fort malgré tout !!

La bande de tension (et sa conception « Wrap Rand ») fait très bien son boulot en calant bien le pied et les orteils en pointe, mais surtout elle confère à ce Satori une belle unité. Il est important de noter ce point positif car beaucoup de chaussons d’escalade n’arrivent pas à créer cette synergie entre le talon et la pointe.

La pointe du Satori est vraiment une réussite et rivalise avec les meilleures du marché. Tout est bien dosé pour une belle alchimie générale. Grace à son insert préformé, le chausson n’a pas besoin d’être trop cambré. On obtient ainsi de très bonnes performances en griffe tout en conservant beaucoup de confort. Il faut aussi noter que l’insert vieillit très bien et permet au Satori de conserver une belle forme dans le temps et ainsi d’éviter l’insupportable effet spatule.

Forcément me direz-vous, Boréal a complètement recouvert la pointe de gomme pour une utilisation en contre pointe aux petits oignons. L’enrobage est adhérent et relativement épais. Ceci évite de se faire mal aux orteils surtout quand on ne maîtrise pas parfaitement cette technique. Ce Satori agit telle une armure qui protègera le pied des chocs et autres approximations lors des crochets en talon et en pointe.

On appréciera aussi un beau volume au niveau du gros orteil.

 

Nous sommes  restés dubitatifs quant à certains choix qui ont été fait par Boréal. L’épaisseur de gomme nous pose question. De 4mm à 4,5mm selon la taille pour un « chausson de bloc ultime », pour nous, c’est de trop. Alors oui, vous entendrez dire « Boréal, au moins c’est pas des gros radins de la gomme ». Peut-être, mais dans cette gamme de chausson, cet argument ne tient pas.  Les sensations et le touché de prise en pâtissent, à notre sens, beaucoup trop.

Boréal a aussi fait le choix d’avoir un volume général généreux. Même les pieds larges se sentiront bien dans ce Satori. Par contre, les scratchs de serrage sont vraiment trop courts et si vous avez le pied large ou un fort coup de pied (ou les deux !!), vous ne pourrez pas apprécier le serrage à sa juste valeur. Dommage.

Ce Satori reste une belle nouveauté qui fait du bien au paysage de la grimpe.

Clairement en concurrence avec les meilleurs du marché en se positionnant en terme de souplesse entre un Solution et un Skwama chez La Sportiva, ce chausson très moderne dans sa construction a une belle carte à jouer.

Ce Satori n’est pas le plus précis, ni le plus confortable, ni le plus performant mais certainement un des plus complets de sa catégorie.

Classé dans la catégorie des « armes », Boréal mise malgré tout sur un produit très accessible, capable d’être porté par des grimpeurs en quête de progression. Disponible en version homme et en version femme, le Satori bénéficie d’un fort pouvoir de séduction. Très bien fini, solide et avec un rapport performance/confort élevé, Boréal semble prêt à fabriquer de nouveaux bons souvenirs !

 

 

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Jan Hojer enchaîne « Es Pontas », la voie de deep-water la plus mythique du monde !

06 Oct

Jan Hojer est devenu le troisième ascensionniste de « Es Pontas », la voie de deep-water la plus célèbre du monde, grâce notamment à son jeté de plus de 2 mètres, à une dizaine de mètres au-dessus de l’eau.

C’est un rêve qui devient réalité pour Jan Hojer. Cela fait des années que l’allemand s’est fixé comme objectif de venir à bout de cette voie totalement atypique. En 2016, il se déplaçait à Majorque, en Espagne, pendant plus d’un mois dans l’unique but de travailler la voie. Finalement, ce n’est que deux ans plus tard qu’il deviendra le troisième homme à dompter cette arche qui fait rêver… ou qui effraye.

Enchaîner la dernière partie de cette voie sans rien sous mes pieds si ce n’est la mer située 20 mètres plus bas a été le moment où je me suis senti le plus libre en grimpant. »

 

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« Es Pontas »… La plus mythique des voies de deep-water. Ouverte et libérée par Chris Sharma en 2006, il aura fallu attendre plus de dix ans avant que cette ligne ne soit répétée pour la première fois, par le slovène Jernej Kruder. La voie remonte l’arche qui porte le même et est caractérisée par un jeté où l’engagement est total puisque le grimpeur ne dispose plus d’aucun contact avec le rocher pendant 2 mètres… Le tout, situé à près de dix mètres au-dessus de la mer. Ce mouvement à lui seul avait demandé plus de 50 essais infructueux à Chris Sharma.

Il y a deux ans, Jan Hojer travaillait donc la voie avec Jernej Kruder, pendant plus d’un mois, avant que le slovène ne soit le seul à en atteindre le sommet. Même s’il n’était encore pas en mesure d’enchaîner cette voie, l’allemand était ravi pour son ami:

Le regarder grimper était l’un des meilleurs moments que je n’ai jamais vu ! Il a survolé tous les passages difficiles jusqu’à ce qu’il se mette à crier arrivé au bac final ! J’ai assisté à la scène de l’autre côté de l’arche et j’ai presque failli me tuer en le rejoignant de l’autre côté pendant qu’il effectuait les derniers mouvements faciles, pour le serrer dans mes bras. »

Depuis deux ans maintenant, Jan Hojer attendait son heure de gloire. De retour à Majorque après sa saison de compétition, il arrive plus frais et plus en forme qu’en 2016. Il y a une semaine, il parvenait pour la première fois à gainer le fameux jeté.

J’ai réussi le jeté !! Lors de mon deuxième jour de travail dans la voie cette saison, j’ai réussi ce mouvement extrêmement aléatoire et établi un nouveau record personnel dans la voie, tombant à seulement un mouvement du bac final ! J’aurais bien sûr aimé l’enchaîner, mais pour l’instant, ma satisfaction quant à la rapidité avec laquelle j’ai atteint un point que je n’avais jamais atteint en 2016 l’emporte ! »

 

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Finalement, Jan Hojer aussi aura la chance de crier au bac final. Il parvient à faire la croix avant-hier, devenant le troisième grimpeur sur terre à dompter cette arche.

Concernant la cotation, Chris Sharma ne s’était pas exprimé tout de suite après son ascension, mais quelques années plus tard, il déclarait que le 9b était possible pour cette voie. En réalisant la première répétition, Jernej Kruder confirmait le 9b, en rappelant tout de même que la cotation était symbolique dans une ligne comme celle-ci.

L’enchaînement de « Es Pontas » par Chris Sharma:

https://www.youtube.com/watch?v=yOQYlheOLy4

L’enchaînement de « Es Pontas » par Jernej Kruder:

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Soirée d’inauguration Climb Up Lyon Confluence !

05 Oct

// Soirée d’inauguration de la salle Climb Up Lyon Confluence //

Mardi 9 octobre, jolie soirée d’inauguration en perspective à Climb Up Lyon Confluence!

A cette occasion nous accueillerons Romain Desgranges, Champion du monde de dif 2017 et 2 membres de l’équipe de France Tanguy Topin et Nao Monchois.

Entrée sur invitation uniquement, demande des entrées à cette adresse email :

c.mas@adventuregroup.Fr

Programme :
18h / 20h30 Grimpe libre et ateliers défis
20h30 / 21h Run des Grimpeurs Pro
22h/22h30 2ème run des Grimpeurs Pro

DJ
Bières et planches

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Les coupes de France réservées à l’élite pour la prochaine saison

05 Oct

La FFME vient de l’annoncer officiellement. Pour cette nouvelle saison qui démarre bientôt, les coupes de France ne seront plus accessibles à tous comme c’était le cas auparavant.

En effet, pour s’inscrire sur une coupe de France de bloc ou de difficulté, il faudra désormais faire parti des 110 meilleurs compétitrices et compétiteurs du classement permanent (sachant que le nombre limite de participants aux coupes de France a été limité à 70). Rappelons que le classement permanent est un classement individuel par discipline et par catégorie établi sur les 12 derniers mois.

Chaque classement permanent prend en compte la moyenne des trois meilleures performances obtenues à l’issue de compétitions officielles (un calcul permet de transformer chaque performance en points).

A la différence du classement national, chaque classement permanent évolue au fil de la saison en fonction des résultats obtenus.

À noter que les membres des équipes de France ont la possibilité de s’inscrire sur une étape de coupe de France (bloc et difficulté) en plus des 70 places.

Pour le moment, nous avons peu de visibilité sur ce nouveau système, et nous attendons de voir comment vont se dérouler les premières étapes pour juger de ces nouvelles règles.

Quelques premières questions se posent cependant:

  • Les petits clubs auront-ils les moyens de se déplacer sur de nombreuses compétitions pour permettre à leurs jeunes de rentrer dans les 110 premiers du classements permanents?
  • Les clubs qui vont se retrouver avec un seul grimpeur dans les 110 premiers du classement vont-ils faire le déplacement?
  • Y’aura-t-il un autre circuit pour les grimpeurs qui ne rentrent pas dans les 110 premiers du classement?
  • Ce système, encore une fois très élitiste, n’exclue-t-il pas de fait des grimpeurs ou grimpeuses qui pourraient percer mais qui ne pourront pas le faire parce qu’ils n’ont pas la chance d’être dans un grand club?

Alors certes, il fallait une solution pour diminuer l’encombrement des coupes de France, mais selon nous, cette solution devrait être associée à la création d’un circuit « Bis », moins élitiste, comme cela se fait dans d’autres disciplines sportives, afin que tout le monde puisse se faire ses armes…

Nous reviendrons sur le sujet plus en détails dans un prochain article où nous contacterons le département compétition de la FFME pour éclaircir un peu plus le sujet.

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Millet lance la version cuir de sa chaussure Amuri

05 Oct

Déclinées dans une version cuir cet hiver et animées par l’esprit d’escalade, les nouvelles chaussures Amuri séduiront les grimpeurs en quête de confort et polyvalence au quotidien. Compromis parfait entre une chaussure et un chausson d’escalade, elles sont idéales pour l’approche des blocs ou falaises mais aussi au quotidien.

Plus protectrices, elles conservent un maximum de légèreté et souplesse en pratique. Leur forme très ajustée et laçage bas offre une très bonne précision en pointe tout en proposant l’adhérence performante d’une semelle en gomme 4Point grip™ développé par Millet. Toujours un rubber en pointe pour un look grimpe mais aussi pour permettre des contre pointe pour ceux qui souhaite les pousser sur rocher ! Le cuir apportera plus de confort notamment à l’automne, l’hiver à l’inverse de son ainée (intégrer le lien par exemple) qui bénéficiait d’une forte respirabilité grâce au Matryx®. La souplesse de la gamme Amuri se veut dans la mouvance actuelle du chausson, une chaussure souple pour un maximum de sensation…mais attention, il faut aussi penser à muscler son pied pour en exploiter le maximum ! Rise Up.

Cette chaussure est disponible en 2 coloris Homme et 1 coloris Femme.

NB : ces chaussures confortables sont idéales pour une utilisation de tous les jours. Il est recommandé de choisir une pointure au-dessus de votre pointure habituelle (attendu que ce modèle a été initialement conçu pour les grimpeurs).

Exemple : si vous chaussez habituellement du 40, nous vous recommandons alors de prendre des chaussures en 41 pour votre confort au quotidien.

  • Crédit Photo :   Léonard Pierrel
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Vertical’Art Lyon ouvre ses portes le samedi 13 octobre

03 Oct

Votre nouveau spot de grimpe ouvre ses portes le samedi 13 octobre! Vertical’Art Lyon vous accueillera dès 10h pour une journée en libre accès avec une partie du VA squad survitaminée!

AU PROGRAMME: 

  • 300 blocs fraîchement montés avec des prises provenant des quatre coins du monde
  • Tous les niveaux disponibles: pour les plus jeunes, les débutants et les machines!
  • DJ set avec le Collectif 51 Groove Street pour charmer vos oreilles
  • Les petits plats mis dans les grands par nos chefs
  • Une ambiance 100% made in VA
  • Des Goodies Bags pour les 500 premiers arrivants

Petits ou grands, prévoyez seulement vos chaussons, les potes, la famille et votre bonne humeur!

Alors cochez la date dans votre calendrier et rappelez-vous: stay calm and go climb!

Toutes les infos ici

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Shawn Raboutou réalise son premier 8C+ bloc !

03 Oct

Ce n’était qu’une question de temps. Après avoir récemment enchaîné « The Finnish Line », 8C/8C+ cet été à Rocklands, et vaincu le célèbre 9a+ de Margalef « First Ley », ce n’était qu’une question de temps avant que Shawn Raboutou, fils des célèbres Robyn Erbesfield et Didier Raboutou et frère de la jeune Brooke, enchaîne son premier 8C+ bloc.

C’est maintenant chose faite avec l’un des plus mythiques blocs de cette cotation: « Creature from the black lagoo », 8C+ libéré par Daniel Woods en 2016.

Le processus de travail était plutôt amusant et ce qui a fait la différence au final, ce sont les conditions. C’était mon quatrième jour dans le bloc cette année et je l’avais essayé déjà deux fois il y a deux ans. Je tiens également à mentionner que je ne suis pas sûr de la note 8C + et je pense qu’il pourrait s’agir d’un 8C. Mais je n’ai pas encore assez d’expérience pour pouvoir m’affirmer à ce niveau et donner un meilleur jugement que ceux qui l’ont fait avant moi. »

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Une première ascension en 9a+/b, un 8c+/9a et une grande voie en 8c à vue pour Adam Ondra !

01 Oct

Après avoir participé aux Championnats du Monde à Innsbruck, Adam Ondra a revêtu son costume préféré: celui de falaisiste ! Direction les pays de l’Est avec au programme la Bosnie et la Croatie, où le tchèque a profité de sa forme du moment pour libérer de nouvelles voies.

« Highline » 9a+/b, la voie la plus dure de Bosnie

Après avoir fait passer la Bosnie du 8a+ au 9a avec son ascension de « Interklemezzo », première voie en neuvième degré du pays, Adam a rehaussé encore un peu la cotation la plus dure du pays, en enchaînant « Highline » un 9a+/b, une voie qu’il a lui-même équipée, pendant deux jours. Après deux jours de travail, il faisait la croix, qualifiant cette première ascension comme « l’une des plus belles » qu’il n’ait jamais faite !

Cette voie de 50 mètres vemarre par une partie légèrement surplombante, avec de grands mouvements dynamiques sur trous. Puis la voie se redresse pour devenir plus verticale et plus technique, jusqu’au relais.

Première ascension de « Dioklecijan » 8c+/9a

Après son séjour en Bosnie, Adam s’est rendu dans un pays voisin, en Croatie. À Markezina Greda, dans le sud du pays, il libère « Dioklecijan » qu’il cote 8c+/9a. Pour l’anecdote, une multitude de grimpeurs et photographes étaient présents sur place au moment de l’enchaînement d’Adam, qui s’amuse de la situation, lui rappelant l’ambiance en compétition.

« Spomin » 8c, 350m à vue

Enfin, pour changer des voies sportives dans le neuvième degré, c’est en grande voie que le tchèque a pris du plaisir dernièrement.

Toujours en Croatie, il signe la première répétition de « Spomin », 8c qu’il enchaîne… à vue ! Cette grande voie avait d’abord été enchaînée en artif par le trio Silvo Karo, Janez Jeglič et Franček Knez, en 1984. Il aura fallu attendre 33 ans pour que le grimpeur local Luka Krajnc en signe la première ascension en libre.

Les 350 mètres de grimpe se décomposent en neuf longueurs:

L1 & L2: 6c
L3: 8a+
L4: 8c
L5: 8b+
L6: 8a+
L7: 7a
L8: 7b+
L9: 4 sup

« La grande voie est énorme, déversante et absolument géniale à grimper ! », a déclaré Adam a propos de l’ascension. « Je suis très heureux de l’avoir enchaîné à vue. »

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Seconde édition du festival « V’Allons en Montagne » les 5 et 6 octobre

01 Oct

Le club Valroc remet le couvert cette année pour la seconde édition du festival, qui aura lieu les 5 et 6 octobre prochains.

Vendredi 5 octobre – Séance à 19h30

  • « Canyoneurs des Mers, Marins d’Eau Douce », en présence d’Antonin Gaudillère
  • « Envol pour les 8000 », en présence d’Antoine Girard
  • « Surf The Line », Flying Frenchies, en présence d’Anicet Léone et Julien Millot

Samedi 6 octobre – Séance à 19h30

  • « Dogs On The Rock », en présence de Jeff Mercier
  • « Full Caucase », en présence de Jean René Minelli
  • « Nuptse », Gang des Moustaches, en présence de Fred Degoulet

+ Présence de Lionel Daudet tout le weekend, avec son nouveau livre en dédicace.

La billetterie en ligne est disponible ici : https://theatre-le-griffon.mapado.com/event/vaugneray/vallons-en-montagne-3

Les séances ont lieu au Théâtre le Griffon, 9 rue de la Déserte, 69670 Vaugneray.

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Jain Kim et Stefano Ghisolfi en or à Kranj

30 Sep

Nous vous en parlions suite aux demi-finales d’hier soir, la coréenne Jain Kim semblait en forme est avait soif de victoire. Nous ne nous étions pas trompés puisqu’elle s’offre sa première victoire internationale de la saison après avoir remporté 3 fois le bronze lors des échéances précédentes.

Elle ne sortira pas la voie de finale, mais cela ne l’empêchera de mettre pas mal de mouvements à ses adversaires directes, et notamment Janja Garnbret qui se contentera de l’argent cette fois. A noter qu’Hannah Schubert monte sur son premier podium international en senior avec une performance équivalente à Janja. Son score en demi la rétrograde sur la 3ème marche, et c’est donc avec le bronze qu’elle repart. La championne du monde en titre, l’Autrichienne Jessica Pilz, se contera de la quatrième position.

Si Jakob Schubert avait fait forte impression en demi, c’était sans compter sur l’Italien Stefano Ghisolfi… Ce dernier réalise le run parfait en finale, et il sera le seul au top de la voie! Il décroche donc sa seconde médaille d’or de la saison après Chamonix en juillet dernier.

Juste derrière, on retrouve sans surprise l’Autrichien Jakob Schubert qui prend l’argent, après un quasi sans faute puisqu’il chutera la main dans le bac final!  Enfin, c’est un Japonais qui complétera le podium (premier podium international au passage): Masahiro Higuchi.

Pour finir cette longue saison, les grimpeurs auront rendez-vous fin octobre en Chine avec les 2 dernières étapes…

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2 semaines de Grimpe au Yosemite avec Hugo Parmentier

30 Sep

Notre athlète du team PG, Hugo Parmentier, s’est laissé tenter par le continent Américain et plus précisément le Yosemite. Il revient pour nous sur ce séjour, aussi bien dépaysant que motivant.

Que dire de ce trip américain, sûrement qu’il a laissé des traces, tant dans ma mémoire qu’au fond de mes pantalons bien aimés.

Pour poser mes premiers coinceurs direction le Yosemite. 2 semaines de grimpe sur place avec l’objectif d’apprendre à user de ces bons vieux Friends, de grimper un Big Wall et autant de belles fissures que possible.

Mais au fait qu’est ce que je fais là ?

Une mauvaise blessure au doigt en  avril me fait manquer les échéances de l’année en compétition et m’oblige à prendre l’été pour me remettre à l’escalade sans trop forcer. C’est à ce moment que Ben (mon coach de toujours) me propose de l’accompagner avec Mika et Margot (amis et ex-coach) au Yose. C’est l’occaz de réaliser un de mes rêves de grimpeur. Let’s go !

L’entrée dans la Valley est une véritable claque, « El Capitan » est démesuré, imprenable pour cette fois.   

Les remparts de granite qui nous entourent baignent dans un océan de verdure.

Les séquoias et les sapins abritent une faune peu farouche ; on trouvera un Racoon dans notre tente, les écureuils sont gras et gourmands des miettes de nos chips. Des biches se baladent en plein camp4, ainsi que des ours et des pumas… apparemment. 

Quelques journées de couennes et grandes voies pour apprendre l’escalade locale, et vite comprendre que la fissure c’est douloureux et le trad méga flippant. 

Nous grimpons « East Buttress » la voie courte et facile d’El Capitan (400m 5.10b), « The Moratorium » (4 longueurs  de dièdre offrant un  layback (dulffer) d’exception et mon premier 5.11b).

Au matin du 5ème jour, on décide de partir pour le Half Dome et sa classique, la « NorthWest Regular » qui nous trottait dans la tête depuis toujours. Enfin, on abandonne Ben… Effrayé disons-le par l’approche. 

Ce premier big wall c’était un peu comme une évaluation orale réussie mais absolument pas préparée : l’agonie pendant et une grande satisfaction après. 

Au programme : de la marche, du soleil, une source asséchée, encore un peu de marche, un haul bag percé par un ours, une nuit au pied du mur, un topo pas tout à fait juste, la pluie, la grêle, de la grimpe humide, une nuit assis sur une vire avec un rat, de l’artif, pas mal de terreur et un brin de plaisir 😉 

Ah oui et encore 3h de marche, faut bien redescendre ! 

Le reste du trip nous avons essayé pas mal de 5.13 d’une longueur qui nous auront résisté. Une grande voie dure : « Final Frontier » ( 5.13b/8a) dans un style confortable, quelques points traînent et même une longueur toute spitée !

Une journée de travail et un push le sur-lendemain m’auront permis de ramener cette magnifique ligne dans ma besace. Et une rencontre avec les ours vu d’en haut. Il s’en sera fallu de peu pour que Ben enchaîne aussi.

Plus de véritables objectifs en tête et fatigué mentalement nous partons en direction de Bishop. Un arrêt à Tuolumne meadows, un pur conglomérat granitique, véridique ! Et une journée pour découvrir l’immensité du désert et les grands cailloux que Bishop peut offrir.

Broutés et fatigués nous rentrons en France et laissons le Coach pour encore 1mois de trad en Utah et ailleurs. 

En conclusion :

Quelques regrets de ne pas avoir expérimenté le trad avant le trip, 2 semaines sur place c’était court. Le double apprentissage de la fissure locale et de la pose de coinceur n’a pas été évident.

Mais finalement j’ai déjà hâte de renouveler l’expérience du terrain d’aventure pour un jour, peut-être égaler maître Bouissou.

Je voudrai aussi remercier grandement mon club « le 8 Assure » et mes parents qui m’ont permis de faire ce voyage. Planetgrimpe, Scarpa et Petzl qui me soutiennent depuis longtemps maintenant. Et mes compagnons de trip pour la réalisation de ce rêve.

  • Crédit photos: © Mika Alegoët
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Coupe du Monde de Kranj: des demi-finales fatales aux français

30 Sep

Hier soir se déroulaient les demi-finales de la Coupe du Monde de difficulté de Kranj en Slovénie. Malgré nos cinq chances françaises, aucun tricolore n’a réussi à faire partie du top 8 pour se qualifier en finale de cette cinquième étape mondiale de la saison.

Une troisième compétition sans aucun français en finale…

Tout avait commencé à Chamonix, au mois de juillet, pour la deuxième Coupe du Monde de l’année. Malgré nos nombreux français présents sur cette compétition, aucun ne se qualifiait pour les phases finales. Plus récemment, c’est à Innsbruck, à l’occasion des Championnats du Monde que le scénario dramatique se renouvelait pour l’équipe de France, avec aucun compétiteur au maillot bleu-blanc-rouge présent en finale.

Maintenant, c’est à Kranj que la malédiction se poursuit. Aucun français ne sera à suivre en finale ce soir, malgré pourtant nos cinq athlètes demi-finalistes.

Que s’est-il passé pour Romain Desgranges et Thomas Joannes, qui semblaient pourtant si bien lancés lors des phases de qualification ? Tous les deux rentraient dans le top 10 hier matin. Tous deux font partie du bottom 10 des demi-finales.

C’est un pas de bloc situé au début de la voie qui leur fera défaut. Un passage en épaule, surnommé « le mouvement du scorpion », qui demandait un parfait contrôle du mouvement pour rester gainer et coller le plus possible à la paroi. Malgré toute sa détermination, Thomas Joannes ne retient pas le ballant, tout comme Romain Desgranges, qui zippe du pied droit, entraînant un déséquilibre qui lui sera fatal. Quatre autres grimpeurs se feront rattraper par la gravité à cet endroit de la voie.

Chez les femmes, Manon Hily n’est pas passée loin de se qualifier pour une nouvelle finale de Coupe du Monde. Deux prises de plus et la réunionnaise passait du bon côté de la ligne. Malgré un beau combat tout au long de la voie, elle chute sur l’étoile composée de volumes imaginée par les ouvreurs et termine 10ème de l’étape.

Quatre prises plus loin, on retrouve Hélène Janicot, qui regagne le sol les bras complètement chargés d’acide lactique. Elle prend la 17ème place des demi-finales.

Enfin, Maëlys Agrapart, qui participait ce week-end à sa première Coupe du Monde de difficulté, avait réussi à se hisser jusqu’en demi-finale. Dans le premier tiers de la voie, elle hésite sur la méthode à adopter pour aller chercher une grosse pince et chute prématurément, pour prendre la 25ème place.

Jaïn Kim décidément très en forme !

S’il y en a bien une qui semble très en forme ce week-end, c’est Jaïn Kim. Depuis le début de la saison, elle cumule les troisièmes places: 3ème sur la première Coupe du Monde de l’année à Villars, puis 3ème à Chamonix pour finir par une nouvelle médaille de bronze sur les Championnats du Monde d’Innsbruck.

Après trois compétitions et trois troisièmes places, la coréenne semble avoir envie de goûter à l’or cette saison. Pour cela, elle prenait déjà la première place des qualifications hier après-midi et continue de dominer, puisqu’elle figure toujours en tête du classement à l’issue des demi-finales. Pour cause, Jaïn Kim sera l’unique compétitrice à toper la voie hier soir, avec toute la grâce qui la caractérise tant.

Cela signifie donc que Janja Garnbret n’a pas topé la voie. Un fait si rare en compétition qu’il est important de le souligner. La slovène, qui grimpe à domicile ce week-end, s’est laissée emporter par la gravité à deux mouvements de la fin, à cause d’une zipette du pied. Elle se classe 3ème des demi-finales.

Entre elle et Jaïn Kim, on retrouve Jessica Pilz, la nouvelle Championne du Monde de difficulté, qui se classe 2ème et semble prête à aller chercher une nouvelle médaille d’or aujourd’hui. Notons la très belle performance de l’équipe autrichienne sur cette compétition, puisqu’ils seront quatre au total à prendre le départ des finales ce soir…. C’est autant que le nombre de japonais !

Jakob Schubert en toute maîtrise

Lui aussi est Champion du Monde en titre de difficulté. Lui aussi est autrichien. Et lui aussi participera aux finales ce soir. Jakob Schubert s’est hissé en tête des demi-finales, en étant le grimpeur à monter le plus haut dans la voie masculine. Pas de top, mais un beau combat pour l’autrichien dans la dernière partie de la voie, tout en résistance. Une fin de tracée qui aurait à coup sûr bien plu à notre français Romain Desgranges.

Une prise sous Jakob, on retrouve l’italien Stefano Ghisolfi. Après sa contre-performance sur les Championnats du Monde d’Innsbruck, où il terminait 22ème des demi-finales, l’actuel numéro 2 mondial s’est vengé hier soir, réalisant la deuxième meilleure prestation. Il sera d’ailleurs aux côtés de deux autres italiens ce soir en finale: Francesco Vettorata et Marcello Bombardi.

Belle surprise également de la part de Sean McColl, qui renoue avec une finale mondiale ! Après un début de saison compliqué avec une 32ème place à Arco et une 37ème à Innsbruck, le canadien est de retour dans le top 8 plus d’un an après sa dernière finale. Sean trouvera le bon rythme dans cette voie de demi-finale pour atteindre la même prise que Stefano Ghisolfi et se classer 3ème.

Les résultats complets des demi-finales:

La suite du programme:

Dimanche 30 Septembre :

18h00 : Finale hommes (LIVE)
19h15 : Finale femmes (LIVE)

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Coupe du Monde de Kranj: les résultats des qualifications féminines !

29 Sep

Après les hommes ce matin, c’était au tour des 47 femmes d’en découdre sur le mur de Kranj en Slovénie. L’objectif des compétitrices aujourd’hui ? Faire partie de la première moitié du tableau, pour ainsi se qualifier pour les demi-finales de cette cinquième étape.

3/3 pour l’équipe de France !

Après le 2/2 ce matin offert par Thomas Joannes et Romain Desgranges, nos trois grimpeuses françaises avaient à coeur d’en faire autant. Mission accomplie puisque toutes les trois se qualifient pour la suite de la compétition !

En tête de cette équipe de France, Manon Hily, actuelle numéro 4 du classement général des Coupes du Monde. La dernière fois que la réunionnaise grimpait sur ce mur slovène, c’était il y a près de dix ans, participant à une étape de Coupe d’Europe minimes. Aujourd’hui, elle prend la 16ème place, atteignant les deux tiers de ses deux voies.

Derrière elle, on retrouve Hélène Janicot, 20ème. Elle connaît bien cette structure, puisque c’est la neuvième fois qu’elle grimpe sur ce mur. Et on peut déjà dire qu’elle a fait mieux que ses deux dernières années. En 2016, elle terminait 29ème, tandis que l’an dernier, elle prenait la 30ème place. Ce soir, Hélène tentera de faire partie des huit meilleures pour se qualifier en finale.

© Stanko Gruden

Enfin, la troisième française demi-finaliste n’est autre que Maëlys Agrapart. Après sa belle prestation lors des Championnats de France de difficulté à Arnas, elle obtenait son ticket pour intégrer l’équipe de France de difficulté et participer à cette Coupe du Monde. Une première pour cette bloqueuse dans l’âme. L’aventure ne s’arrêtera pas dès les qualifications puisque Maëlys se classe 25ème aujourd’hui, faisant donc partie du top 26.

Jaïn Kim et Janja Garnbret au sommet

Jaïn Kim sera la seule à enchaîner la voie 1. Janja Garnbret sera la seule à enchaîner la voie 2. Jaïn Kim atteindra la prise 43 de la voie 2. Janja Garnbret atteindra la prise 43 de la voie 1. Comme vous pouvez le constater, c’était très serré en tête des qualifications aujourd’hui.

Avantage tout de même à la coréenne, qui décroche la première place, juste devant la locale de l’étape, tant attendue à domicile. Mais Janja Garnbret n’est pas la seule slovène à s’être illustrée cet après-midi. Parmi le top 7 des qualifications, quatre athlètes portaient le maillot slovène. Janja Garnbret donc, mais aussi les jeunes Mia Krampl, Vita Lukan et l’expérimentée Mina Markovic qui participe à sa 16ème Coupe du Monde à Kranj !

Les autrichiennes ont également répondu présent, à l’image d’Hannah Schubert, qui, comme son frère Jakob plus tôt dans la journée, prend la 3ème place des qualifications. La nouvelle championne du Monde en titre, Jessica Pilz, est juste derrière, trustant la 4ème place du jour.

Le top 26:

+ Les résultats complets

La suite du programme :

Samedi 29 septembre :

20h00 : Demi-finales hommes et femmes (LIVE)

Dimanche 30 Septembre :

18h00 : Finale hommes (LIVE)
19h15 : Finale femmes (LIVE)

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