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Yearly Archives: 2018

Jakob Schubert en grosse forme: 1ère répétition de « Neanderthal », 9b

29 Déc

Jakob Schubert est décidément le grimpeur en forme de l’année… Vainqueur du général de la coupe du monde de difficulté, champion du monde pour la seconde fois, et des voies extrêmes en falaise. Pour cause, au début du mois il défrayait déjà la chronique avec l’enchaînement de « El bon combat », 9b qu’il décotait à 9b…

Hier, il ajoute un nouveau 9b à son actif, « Neanderthal », à Santa Linya, une ligne de 115 mouvements ouverte et libérée par Chris Sharma en 2009.

Il coche ainsi son 4ème 9b après “Stoking the fire”, “Fight or flight” et “La planta de Shiva”. Et pour la petite histoire, « Neanderthal » ne lui aura résisté que 6 jours. On imagine que l’Autrichien pourrait franchir un cap prochainement, à suivre!

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LE LAB PG: Test du sac Blue Ice Squirrel 32L

28 Déc

Une bière du Mont Blanc, du saucisson,  des cubes de Beaufort… un doux parfum de Haute-Savoie plane au-dessus du stand Blue Ice. Un parfum qui nous fait oublier le temps d’une visite guidée que nous sommes en Allemagne au salon de l’Outdoor.  Et oui, Blue Ice c’est français mes chers amis, et plus précisément de Chamonix. Ce nom ne vous parle certainement pas encore si vous ne pratiquez pas le ski de rando, l’alpinisme ou autres friandises de montagne.

Blue Ice souhaite se rapprocher des grimpeurs, comprenez par-là, de tous les grimpeurs et pas uniquement ceux qui s’attaquent aux grandes faces granitiques des Alpes. Nous avons testé ce sac à dos qui, malgré son look très « alpi », pourrait bien charmer les amateurs de beaux objets. Car Blue Ice c’est surtout des produits techniques et de qualité.

La gamme Squirrel est composée de trois sacs aux volumes de 12, 22 et 32 litres. Nous avons choisi de tester le plus gros des trois car nous estimons qu’il est le plus polyvalent et le plus adapté à une pratique « lambda » de l’escalade. Les 12 et 22 litres seront plus appropriés pour l’escalade en grandes voies par exemple.

Avec 32L, ce sac permet de partir grimper à la journée sans problème avec la corde par-dessus le sac (ou dans le sac du copain…).  Le chargement peut être effectué classiquement par le haut du sac ou par une ouverture sur le dos. De cette façon, on accède à l’intégralité des affaires facilement sans avoir à faire le marcassin pour trouver son stock de graines perdu au fond du sac. De plus, avec l’ouverture dans le dos, on préserve celui-ci des saletés du sol.

Ce Squirrel 32 se démarque par une accessoirisation clairement au-dessus du lot.

  • Ceinture pectorale réglable en hauteur et amovible,
  • Compatible avec un système d’hydratation,
  • Porte-corde détachable,
  • Poche sur la ceinture ventrale,
  • Ceinture ventrale réglable pour s’adapter à la taille du bassin,
  • Filet porte-casque amovible,
  • Sangle amovible pour ranger sa quincaillerie,

Cependant, son atout majeur reste son poids : 500 grammes !

½ kilo pour 32L c’est vraiment le top et cela vous permettra de l’emmener en grande voie si besoin. Une fois votre marche d’approche terminée et que vous aurez sorti les affaires nécessaires à votre ascension, ce Squirrel se comprimera ultra facilement grâce à ses deux sangles et un ingénieux système de « mouflage » latéral. D’une seule main, on réduit drastiquement le volume pour avoir un sac qui ne flotte pas et qui reste près du dos. Bravo !

Ce sac est conçu en toile façon « toile de parapente ». Mais ne vous y trompez pas, c’est très costaud et durable. Le portage est de très bonne qualité et on ne transpire pas trop durant les fortes chaleurs. La mousse du dos (ou panneau dorsal) est complètement ajourée ce qui permet aussi au contenu de votre sac de respirer un peu et de limiter les phénomènes de macération et d’odeur. Son architecture non « coquée » et le choix des matériaux font que le sac ne se tient pas. Comprenez par-là que ce Squirrel est complètement plat lorsqu’il est vide. Un choix nécessaire pour contenir son poids et qui permet aussi d’avoir un sac peu encombrant quand on ne l’utilise pas.

Ce Squirrel est donc un produit abouti qui répond à des exigences élevées. Très technique mais à la fois très simple d’utilisation, ce sac devrait trouver sa place dans un marché déjà bien fourni. En étant fidèle à l’identité visuelle de la marque, ce Squirrel nous a aussi séduit par son design affirmé qui respire la montagne. Une belle pièce qui s’affiche au prix de 100 euros. Un prix très bien placé au regard de la concurrence et de la prestation annoncée.

Blue Ice n’a pas fini de faire parler. On vous donne d’ailleurs rendez-vous rapidement avec le test de l’ingénieux sac à corde Koala. Promis, vous ne serez pas déçus.

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Manu Cornu fait le bilan de sa saison et donne un avis tranché sur les nouveaux critères de sélection

28 Déc

Alors que 2018 touche à sa fin, nous sommes allés à la rencontre de Manu Cornu, membre de l’équipe de France de bloc, et engagé dans le projet olympique.

Quelques jours avant le passage à 2019, que retiens-tu de ton année 2018 du point de vu de tes résultats?

Je retiens une année d’apprentissage importante, j’ai pu me rendre compte de beaucoup de choses, je voulais apprendre à mieux gérer mes finales, on a pu voir qu’au championnat de France j’ai réussi à bien m’exprimer, à Meringen aussi même s’il m’a manqué de la fraicheur et de la réussite.

J’ai aussi pu voir ce qui me convenait moins, voir pas du tout, ce qui fait qu’aujourd’hui j’ai retrouvé un équilibre et une motivation importante.

Clairement ce n’était pas ta meilleure saison en 2018, comment fait-on pour repartir sur de bons rails après une saison en demi-teinte ?

C’est vrai que ce n’est pas ma meilleure saison en terme de résultats et même en matière de motivation, je n’ai pas réussi à m’adapter aux changements. Mais pour repartir sur de bons rails il n’y a pas de secret, je m’entraîne dur en ce moment, je suis hyper impliqué dans mon projet et j’ai confiance en moi.

Qu’est-ce qui te pousse à continuer le haut niveau ?

Je suis un compétiteur, je me suis fixé des objectifs je m’arrêterai quand ils seront atteints.

Tu as décidé de revenir sur Paris pour t’entraîner, et de quitter le pôle de Voiron, pourquoi cette décision ? Qu’est-ce qui ne fonctionnait pas à Voiron ?

Voiron est une petite ville où il est difficile de s’adapter pour un Parisien. Je ne vais pas rentrer dans une longue comparaison entre Voiron et Paris, je pense que tout le monde est apte à la voir. Mais je ne pensais pas que ça me toucherait autant, je suis descendu à Voiron sans me poser de question en me disant que c’était une bonne chose, que 2 ans de préparation ça passe vite, mais quand on ne se sent pas bien, un an c’est long… le manque d’équilibre et la perte de motivation est la principale raison de mon départ.

De quoi as-tu besoin toi pour que ton entraînement fonctionne ?

De confiance, de mes proches, de motivation… Si j’ai cette base, ça fonctionnera.

Du coup, nouvel entraîneur ? Nouvelle vie ? Et nouveaux objectifs ? Dis nous tout !

Non pas de nouvelle vie je suis revenu me calquer à quelques petits détails prêt sur ce qui avait marché pour Bercy, l’objectif majeur est la qualification au JO.

Il y a quelques jours, les critères de sélection pour l’EDF sont sortis, quel est ton avis là dessus ?

Les sélections sont sorties et la, surprise ! La fédération à décidé de tout mettre en oeuvre pour permettre aux grimpeurs qui ont de fortes chances de se qualifier aux JO d’être dans de bonnes conditions.

Et ça c’est un gros problème… Une question: si ils ne font pas ça, et qu’il n’y a pas de français aux jeux, on dit quoi ?

Là on va avoir plusieurs solutions: Les anti-JO, anti vitesse qui vont se féliciter en disant que de toute façon il faut boycotter. Il va y avoir ceux qui veulent tomber sur la fédération peu importe les choix faits, en disant qu’on ne nous a pas donné accès aux compet…. Bref peu importe ce que la fédé choisi les gens râlent.

Je peux comprendre que certains spécialistes soient déçus, et j’ai bien dit certains. Je pense qu’il n’y a pas énormément de grimpeurs aujourd’hui qui s’investissent à 100% dans leur projet, ou alors j’aimerais connaitre leur projet parce que je n’arrive pas à comprendre le discours de certains… Il y a 1 an après les 3 premières étapes de coupe du monde, je suis 5ème du général mais je ne rentre pas dans les critères pour les 2 étapes qui suivent. Evidement je suis déçu mais les 2 finales que je fais à ce moment là m’ont montré que si je voulais plus je devais encore travailler.

C’était clair que je ne pouvais pas gagner alors je n’ai rien dit sur les critères, je suis retourné à l’entraînement, j’ai assumé et ça s’arrête la.

Je pense qu’avant de critiquer non stop les choix sur les sélections, il serait bon que le niveau français général soit plus élevé, avant d’aller chercher de l’expérience sur des compétitions internationales.

Tu fais parti des heureux sélectionnés en EDF pour ce début de saison. Dans une perspective olympique, tu vas donc participer à de très nombreuses étapes de coupe du monde, toutes disciplines confondues. Comment appréhendes-tu cet énorme engagement ? N’est-ce pas surréaliste d’engager les athlètes sur autant de compétitions?

Il y a beaucoup de stratégie sur cette saison à mettre en place, je ne ferai pas toutes les coupes du monde, il faudra voir en temps et en heure si la fédération propose de remplacer les grimpeurs sélectionnés par des spécialistes si nous n’y allons pas tous. Mon objectif sur les coupes du monde c’est clairement de prendre ma place pour le TQO ( Tournoi de Qualification Olympique). Pour ça il me faut 2 bonnes place dans chaque disciplines. Si je peux faire que le début du bloc avoir mes deux très bonnes place pour faire un break sur les compétitions avant la saison de diff et pouvoir m’entraîner je le ferai.

D’ailleurs, voilà une question intelligente à soulever:  Est-il envisageable que les spécialistes remplacent les grimpeurs du projet olympique en cas de non participation de certains?

Un dernier mot à ajouter ?

Avant de se déplacer, il faut une destination…

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David Firnenburg s’offre son premier 8C bloc

27 Déc

On le savait en forme ces derniers temps, avec la réalisation de son second 9a+ le mois dernier (« Modified » dans le Frankenjura). C’est aujourd’hui en bloc qu’il s’affirme avec la réalisation de son premier 8C (8B+?) à Cresciano avec le célèbre « Dreamtime ». Ouvert il y a 18 ans par Fred Nicole, le bloc a connu plusieurs répétitions, dont celles de Jakob Schubert et Jimmy Webb cette année, Jakob étant d’accord avec la décote proposée à 8B+.

David ne se prononce pas sur la cotation est estime le bloc à 8C pour sa part. Quoiqu’il en soit, une super perf pour le jeune allemand qui a pour objectif Tokyo 2020…

 

 

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?”Dreamtime” (8C)? • On an easy Sunday the Christ Child ?came a little bit earlier this year and made David a nice Christmas present ? with a quick ascent of this ultra classic in Cresciano two days ago??? • First official Fb 8C for him. Pretty sweet end of a successful rock climbing season 2018 and a big motivational boost for the kick-off of 2019 ? • We wish you all a merry Christmas with your beloved family and friends ?‍?‍?‍?? • Thanks for spotting and cheering David up the boulder @remo.sommer.7 @swizzybouldering @simoraina and friends ? • ? from the most professional camera woman out there @andrea_kuemin? • #makemovesnowar @sporthilfe @neprosport @frictionlabs @haglofs @scarpaspa @scarpa_de @escaladrome_hannover #davsektionrheinlandköln #frictionlabs #chalkmatters #keepclimbing #noplacetoofar #beattheelements • #climbing #bouldering #klettern #bouldern #rockclimber #arrampicata #escalade #escalar #cresciano #dreamtime #firnenburgbrothers #firnenburg #trainingmotivation #climbingpicturesofinstagram #merrychristmas2018 #letscrush2019

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Critères de sélection en Équipe de France: la douche froide pour les spécialistes

23 Déc

Il y a quelques jours, les nouveaux critères de sélection pour les équipes de France 2019 ont été publiés par la FFME, avec, on ne peut pas le nier, une volonté olympique très forte, qui, à priori ne va pas jouer en la faveur des grimpeurs spécialistes ne souhaitant pas se lancer dans le combiné. Mais, ce n’est pas vraiment une surprise, puisqu’il y a quelques semaines, Pierre-Henry Paillasson nous confiait à ce sujet:

L’escalade sera un sport olympique à Tokyo. On espère qu’il le sera à Paris. Donc oui, l’olympisme est une des priorités de la fédération. Une médaille olympique française serait un atout pour le développement de notre sport en France. Les spécialistes des disciplines et les grimpeurs sélectionnés pour la préparation olympique vont devoir se partager les quotas. Nous allons être contraints de faire des choix. Et ce n’est pas de gaieté de cœur que nous les ferons, soyez-en sûr. Mais en toute logique, la priorité pour cette année 2019 est bien entendue la sélection à Tokyo.

L’enjeu olympique est donc très présent, et cela peut se comprendre, mais où sont les limites? Certaines questions méritent d’être soulevées, nous allons le voir en analysant ces nouveaux critères de sélection 2019.


Rappel des modalités pour se sélectionner sur les Jeux Olympiques

Pour rappel, pour les grimpeurs français, trois compétitions au format combiné permettront de se qualifier pour les Jeux Olympiques (2 femmes et 2 hommes maximum par pays) :
Le Championnat du monde combiné (août/septembre – à confirmer – 2019 au Japon), le tournoi de qualification olympique (novembre 2019 à Tournefeuille) puis le Championnat d’Europe combiné (printemps 2020).

Pour chacune de ces compétitions une phase de qualifications préalables est mise en place par l’IFSC :

Pour les championnats du monde et continental : les places dans chaque discipline seront multipliées pour réaliser un classement combiné permettant de qualifier les 20 meilleurs qui participeront aux épreuves combinées de ces deux rendez-vous.

Pour le tournoi de qualification olympique (TQO) : les 20 meilleurs du classement coupe du monde « Overall » 2019 seront qualifiés à l’issue de la saison de coupe du monde. On comprend donc l’enjeu d’envoyer sur les étapes de coupe du monde les grimpeurs s’inscrivant dans une perspective olympique, afin de leur permettre de participer au TQO et peut-être de décrocher une place pour les JO.


Modalités de sélection pour les équipes de France

Ces dernières années, les sélections étaient faites d’un point de vu très rationnel: si les grimpeurs avaient de bons résultats en compétition et/ou en sélectif, ils pouvaient prétendre à être sélectionné sur les échéances internationales en fonction des quotas disponibles.

Dorénavant, les résultats ne seront plus une notion prioritaire pour les spécialistes d’une discipline qui pourront se voir remplacer par des grimpeurs visant le combiné (qui ne seront pas choisis sur critères de résultats mais au bon vouloir de la commission de sélection) :

« Pour chacune des épreuves les choix de sélections nominatives relatifs à une stratégie de préparation ou de qualification olympique seront prioritaires à toute autre sélection nominative. » 

© coll BlockOut

Exemple des sélections en équipe de France pour les étapes de coupe du monde 2019

Nouveauté cette année, certains grimpeurs seront sélectionnés pour toute la saison (sauf avis contraire de la commission):

« Les grimpeurs ayant réalisé un podium sur une étape de coupe du monde en 2018 sont présélectionnés pour l’ensemble des étapes de coupe du monde 2019 de la discipline où ils ont fait ce résultat : Anouck Jaubert, Bassa Mawem, Romain Desgranges, Victoire Andrier, Fanny Gibert. » 

Vous remarquerez qu’en bloc masculin et diff féminine, aucun grimpeur n’est concerné par ce critère de sélection (logique au regard des résultats 2018).

Vous pourrez voir un peu plus bas dans l’article que d’autres spécialistes sont sélectionnés (Micka Mawem, Manon Hily, …), non pas pour leur spécialité, mais parce qu’ils s’engagent dans un projet olympique. Les autres spécialistes ne souhaitant pas s’investir dans un projet olympique ne pourront donc pas intégrer les équipes de France cette saison, ou tout du moins très difficilement.

Pour les premières étapes de coupe du monde, en plus des grimpeurs cités juste au dessus, d’autres grimpeurs pourraient intégrer le circuit international:

« La commission de sélection proposera les grimpeurs qui pourront participer aux étapes de coupe du monde selon un classement établi en fonction de leur meilleure place dans la discipline concernée parmi :

1. Les 8 premiers sur une étape de coupe du monde en 2018

2. Le meilleur grimpeur du championnat de France 2019 en difficulté et en bloc, le meilleur du sélectif de mars 2019 (voie record et minima pour la vitesse), le cas échéant après ceux déjà sélectionnés au titre de leur résultats internationaux 2018. » 

Si on fait les comptes, très concrètement certains grimpeurs peuvent prétendre à une sélection d’entrée de jeu s’ils ont participé à une finale en 2018. Mais, il y a un mais! N’oubliez pas:

« Pour rappel, sur chacune des épreuves internationales ou européennes (jeunes et seniors), les choix de sélections nominatives relatifs à une stratégie de préparation ou de qualification olympique seront prioritaires à toute autre sélection nominative, y compris celles-ci. » 

Vous l’aurez compris, tout est mis en oeuvre pour favoriser les grimpeurs ayant fait le choix de l’olympisme, au détriment des purs spécialistes d’une discipline, à de rares exceptions près.

Sur proposition de la commission de sélection, voici donc le groupe initial des grimpeurs « olympistes » qui pourront participer aux étapes de coupe du monde (toutes disciplines confondues):

Certes, nous retrouvons des spécialistes dans cette liste: Anouck et Bassa en vitesse par exemple, Micka et Alban en bloc, etc… Mais ce qu’il faut comprendre c’est que ces grimpeurs vont également participer aux disciplines dans laquelle ils ne sont pas spécialistes: Anouck et Bassa, spécialistes de vitesse avant tout, vont par exemple également participer aux épreuves de bloc et donc prendre des places aux éventuels spécialistes. Cet exemple peut évidemment être transposé à toutes les disciplines.

Autre regret, ce groupe initial est sélectionné sans vraiment de critères définis:

« Les grimpeurs seront choisis par la commission de sélection, pour chaque compétition (et non l’ensemble de la saison), parmi ceux ayant eu des résultats significatifs à l’international en 2018 et 2019 dans au moins une discipline ou au championnat de France combiné 2018. Des grimpeurs à fort potentiel identifiés par la commission (jeunes ou seniors) pourront aussi intégrer cette sélection. Le nombre de grimpeurs concernés pourra varier en cours de saison.« 

On imagine cependant que les commissions de sélection se basent tout de même sur certains critères et notamment sur les projets sportifs des grimpeurs. Mais est-ce suffisant, et surtout est-ce équitable? Certes, nous reprochions dans certains de nos articles que les critères ne laissaient pas assez de place à l’humain. Là, nous sommes à l’extrême inverse, un juste milieu serait peut-être préférable…

Pour rappel cette année, les quotas sont de 5 hommes et 5 femmes sur les étapes de coupe du monde (10 sur une étape à domicile). Ce groupe initial ne laisse donc qu’une place chez les femmes pour une éventuelle spécialiste, et chez les hommes ce ne sera clairement pas possible d’intégrer la sélection sauf sur les étapes françaises de Briançon et Chamonix en difficulté.

Mais finalement, quel autre choix a la FFME dans cet objectif olympique? Il n’y a à vrai dire pas tellement d’issue. Le problème majeur étant de se servir des étapes de coupe du monde de spécialistes pour sélectionner des grimpeurs pour le combiné. Ne faudrait-il pas créer un circuit de coupe du monde dédié au combiné? Ou, en attendant les moyens supplémentaires, proposer uniquement certaines étapes de coupe du monde dédiée à la qualification pour le TQO afin de laisser les autres étapes aux spécialistes purs?

Selon nous, l’escalade a désormais 4 disciplines (vitesse, bloc, difficulté et combiné), mais à l’international seulement 3 disciplines  sont réellement présentes sur le circuit de coupe du monde (bloc, diff et vitesse). Si on compare à l’athlétisme par exemple, est-ce que les athlètes du décathlon, combiné de 10 épreuves dont une épreuve de 100m, courent avec les spécialistes du 100m? Évidemment que non…

Pour terminer sur une note positive, si l’on en croit les premières sélections officielles, la FFME fait l’effort de – presque – remplir les quotas (5 femmes et 5 hommes cette année) sur les premières étapes de coupe du monde.

Bref, une année qui ne sera pas simple pour nos spécialistes. Voici d’ailleurs le sentiment de l’un d’eux:

La publication de ces critères, bien que prévisible, est tombée comme un coup de massue pour les spécialistes. En effet, cela crée un gros manque de perspective pour les compétiteurs, et l’on peut quasiment considérer 2019 comme une saison « blanche ». La difficulté et la vitesse ont néanmoins un lot de consolation grâce aux 2 (1 pour la vitesse) coupes du monde en France qui ouvrent 10 places. Dans l’hypothèse fort probable où les 7 « olympistes » masculins participent, il reste 3 places… Malgré tout, il est possible de faire 2 finales sur 2 étapes et ne pas participer aux Championnats du Monde, ce qui est quand même affligeant. Le bloc reste la discipline la plus affecté où il est quasi-impossible de se sélectionner car aucune étape française.

C’est maintenant clair, avec une politique comme celle-ci, l’olympisme dessert l’escalade. Reste maintenant à perfer en falaise et s’entrainer dur pour gagner du niveau cette année en espérant un changement de stratégie pour la saison prochaine !

En attendant… gilets jaunes sur les Coupes de France 😉  !

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Mathilde Becerra revient sur son année mouvementée et ses nouveaux choix de vie

22 Déc

Nous sommes allés à la rencontre de Mathilde Becerra qui nous tire un bilan de son année 2018, tout en nous dévoilant ses prochaines ambitions…

L’année 2018 aura clairement été une année mouvementée…mais super enrichissante!

Effectivement, j’ai pris conscience de beaucoup d’éléments qui m’ont amené à changer ma vision de la vie. Tout a commencé en Juillet au lancement de la saison des Coupes du Monde de difficulté.

Toute l’année j’avais suivi un entraînement acharné – c’est le mot – au sein du pôle France afin de réaliser des performances à l’international. Je ne vivais que pour ça, toute ma vie étant orchestrée autour de ma préparation pour les compétitions. Mais comme par hasard (enfin non, il n’y  pas de hasard), je suis tombée malade dès la première étape ce qui m’a mise au tapis pendant trois semaines. Tant bien que mal j’ai participé au 3 premières Coupes du Monde pour essayer de sauver les meubles et tenter de décrocher une sélection pour la suite…en vain! J’étais exténuée. Tous mes rêves de réussite et objectifs sont partis en fumée, pouf, comme ça!

A partir de là, j’ai pris du recul et j’ai compris que je ne voulais plus de ce mode de vie, après 10 ans en Equipe de France. Le burn-out complet. La compétition et le haut niveau m’avait dégouté. La preuve en est, je ne pouvais plus rien avaler. Des mois et des années de sacrifices pour essayer de rentrer dans des critères de sélection toujours plus élitistes, éventuellement perfer sur une ou deux compétitions qui seraient aussi vite oubliées, et pour quoi au final alors?

Après ça, j’ai arrêté de grimper pendant quelques temps, déjà pour me remettre en forme et retrouver des forces après 3 semaines de lutte contre un sal virus.

J’ai donc eu le temps de réfléchir à ce que je voulais faire de ma vie. La compétition de haut niveau n’avait plus de sens et je n’étais plus du tout épanouie, et ce en fait depuis bien longtemps déjà.

Alors que faire maintenant quand c’était tout ce que j’avais connu ? Et bien au début c’était le vide total. C’était une période douloureuse, où j’ai bien failli arrêter complètement l’escalade et partir vivre une autre vie, le plus loin possible.

Finalement, j’ai pris la décision de quitter le pôle de Voiron et de revenir auprès de mon premier entraîneur Thomas Ferry, avec qui j’avais tissé un lien particulier dès le départ. Le retrouver s’est présenté comme une évidence, un retour aux sources.Et puis petit à petit je suis revenue à l’essentiel, pour réfléchir à ce que j’avais vraiment envie de faire, ce qui me faisait vibrer. Et c’est naturellement que je me suis ainsi tournée vers l’escalade « outdoor ». En commençant par le bloc à Rioupéroux avec les copains, puis ensuite en falaise, puis en grande voie, puis toute autre sortie qui me permettait d’être dans la nature. Cette autre facette de l’escalade m’a ouverte à une nouvelle dimension extraordinaire dont je n’avais aucune idée avant.

Je grimpe maintenant beaucoup moins mais beaucoup mieux puisque je fais tout avec envie. Aujourd’hui je me découvre, je suis mes envies et mes intuitions et je n’ai jamais été aussi en forme et épanouie. J’ai enfin trouvé ma voie!

Je ne tire pas un trait définitif sur la compétition mais ce n’est clairement plus un objectif majeur. A la place, j’ai pleins de rêves et de projets dehors, en bloc, en couenne, en grande voie, et j’espère prochainement en montagne également… affaire à suivre 😉

Je tiens à remercier les personnes incroyables que j’ai rencontré et qui m’ont aidé dans ce cheminement…

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Ice Climbing des Ecrins: il reste quelques places!!

21 Déc

Il reste des places à l’Ice Climbing des Ecrins  du 17 au 20 janvier!!

Le pays des Ecrins accueille la 29ème édition du plus grand rassemblement d’escalade de glace du monde. Un évènement qui fait la part belle aux sensations avec, au menu, de la cascade de glace bien sûr, du ski de rando, du ski freeride, de la raquette… Un programme complet  vous attend dans une ambiance de folie.

L’Ice Climbing attire les passionnés du piolet mais il permet aussi et surtout de venir découvrir ces activités de montagne en toute sécurité (près de 40 guides sont présents !!). Il suffit de s’inscrire aux ateliers proposés conjointement avec les marques partenaires (Black Diamond, La Sportiva, Petzl, Salomon…)  qui en plus de vous encadrer, vous prêteront du matos !!

Pas mal de Guests, des concerts, des projections de film, des débats… tout est prévu pour passer un très bon moment sur la place du Quartz de L’Argentière-La Bessée.

Une belle façon de découvrir ou re-découvrir la montagne autrement. Qui sait, le roi du piolet se cache peut-être en vous !!

Toutes les infos ici:    https://ice-climbing-ecrins.com/

 

 

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Test matos: PATAGONIA Capilene Air Hoody

21 Déc

Nous avons testé l’un des produits primés au dernier salon ISPO de Munich : le Capilene Air de chez Patagonia.

Ce Capilene Air  fait partie de la catégorie des « premières couches techniques ». Comprenez par-là que ce n’est pas un vulgaire T-shirt en coton et qu’il doit répondre à quelques exigences : tenir chaud, rester sec (en évacuant la transpiration) et si possible ne pas puer au premier effort.

Cette catégorie de vêtements est en mutation depuis quelques années car sont travaillés de nouveaux composés révolutionnaires sortis tout droit de la NASA : la laine… Et oui, c’est dans les vieux pots que l’on fait les meilleures confitures…

Faire du sport avec un T-shirt en coton n’est pas des plus agréables. Le coton agit telle une éponge et retient la transpiration. On finit mouillé et pour longtemps… Puis nous avons eu la révolution des matériaux synthétiques. Très légers, évacuant bien la transpiration mais avec des problèmes récurrents d’odeurs et de chaleur. Tout ça pour voir réapparaître la bonne vielle laine qui, finalement, a beaucoup de qualités. Pas bêtes nos anciens !!

Patagonia fait le choix logique d’utiliser la laine dite « mérinos » pour plusieurs raisons. La laine mérinos, est plus fine, plus élastique et surtout elle ne pique pas !! Et elle conserve comme toutes les laines les qualités antibactériennes tant appréciées.

Patagonia associe cette laine mérinos à du polyester (recyclé bien entendu !!). Cette technique n’est pas une supercherie politicienne pour diminuer la part de produits nobles dans l’équation. La laine a malgré tout quelques petits défauts. Elle est assez lourde, surtout humide, et elle ne se tient pas très bien dans le temps. Par exemple, vous constatez que votre vieux pull en laine tricoté par mamie a besoin d’être lavé pour retrouver sa forme car il se détend très vite. Dans notre cas, l’association du polyester à la laine va limiter ce phénomène de détente. Le produit bouge un peu mais peut être porté plusieurs jours sans problèmes.

Ce Capilene Air se démarque de la concurrence par sa construction innovante en « 3D ». Le textile obtenu n’est pas lisse, il parait épais et il apporte de fait une isolation et donc un afflux de chaleur plus important.

Cette première couche est vraiment très très chaude. Bluffante même! Elle deviendra votre meilleur ami pour vos cessions hivernales en association avec une doudoune par exemple. Vous restez au chaud dans votre doudoune que vous enlevez pour mettre un « run ». Très élastique, ce Capilene Air ne vous dérangera pas, offrant une liberté totale dans les mouvements. Sa capuche permet de mettre un casque et si elle n’est pas mise permet d’avoir un col haut qui protège bien.

Patagonia propose un produit de très grande qualité, capable de vous accompagner dans toutes vos activités d’hiver avec confort et chaleur. Et qui dit Patagonia dit aussi le respect de certaines valeurs.

« Nous promouvons des conditions de travail équitables, sûres et respectueuses de l’environnement tout au long de notre chaîne d’approvisionnement. » Patagonia.

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Les modalités de sélection des équipes de France d’escalade 2019

21 Déc

Les modalités de sélection des équipes de France d’escalade pour la saison 2019 ont été adoptées par le Conseil d’Administration de la fédération. Nous vous expliquons ce qui changera la saison prochaine.

Quelques principes nouveaux

L’année 2019 sera une année importante pour la qualification olympique aux Jeux de Tokyo en 2020. Cet objectif guidera en priorité les choix de sélection. Notons en préambule que ces modalités ne concernent pas l’handi-escalade, le calendrier des compétitions n’ayant pas été fixé pour le moment.

Des nouveaux principes ont été mis en place et sont pour l’essentiel la conséquence du chemin de qualification aux Jeux Olympiques de Tokyo établi par l’IFSC. La fédération internationale n’organisera pas de compétition au format combiné (en dehors de celles directement qualificatives pour les JO). Conséquence, les prétendants français à une qualification olympique devront participer aux trois circuits de la Coupe du monde pour espérer figurer en bonne place au classement général combiné (détails ci-dessous) et ainsi espérer participer aux épreuves directement qualificatives (détails ci-dessous). Conséquence, la commission de sélection devra prendre en compte d’autres paramètres que les résultats bruts pour établir ses sélections afin de présenter sur le circuit international les athlètes ayant le plus de chance de participer aux Jeux Olympiques de Tokyo en 2020. C’est aussi, après avoir réfléchi avec le staff des équipes et tenu en compte des besoins des athlètes, l’occasion de revoir certaines de ces modalités, y compris les jeunes pour qui les principes sont globalement les mêmes que ceux présentés pour les seniors.

Rentrons dans le détail (*) :

Le chemin de qualification pour Tokyo

Pour les grimpeurs français, trois compétitions au format combiné permettront de se qualifier pour les Jeux Olympiques (2 femmes et 2 hommes maximum par pays) :
Le Championnat du monde combiné (août/septembre – à confirmer – 2019 au Japon), le tournoi de qualification olympique (novembre 2019 à Tournefeuille) puis le Championnat d’Europe combiné (printemps 2020).

Pour chacune de ces compétitions une phase de qualifications préalables est mise en place par l’IFSC :
Pour les championnats du monde et continental : les places dans chaque discipline seront multipliées pour réaliser un classement combiné permettant de qualifier les 20 meilleurs qui participeront aux épreuves combinées de ces deux rendez-vous.
Pour le tournoi de qualification olympique (TQO) : les 20 meilleurs du classement coupe du monde « Overall » 2019 seront qualifiés à l’issue de la saison de coupe du monde.

La commission de sélection proposera, pour participer aux étapes de la Coupe du monde d’escalade 2019, les grimpeurs qui auront le plus de chance d’intégrer le top 20 du classement coupe du monde « Overall » 2019 et ainsi de se qualifier au Tournoi de qualification olympique de Tournefeuille. La commission proposera, au Championnat du monde 2019 de Tokyo et au Championnat d’Europe 2020, les athlètes ayant le plus de chance de se qualifier et de préparer les J.O.

Une première sélection aura lieu la semaine du 17 décembre 2018 pour identifier les grimpeurs engagés dans la qualification olympique sur les étapes de la Coupe du monde. Ce groupe pourra évoluer en cours de saison.

Priorité sera donnée aux grimpeurs engagés dans la qualification aux Jeux Olympiques. « Être présent au premier rendez-vous olympique de l’histoire de l’escalade est une priorité que nous assumons. Nous l’assumons sportivement bien sûr. Mais nous l’assumons aussi parce qu’y voir un grimpeur porter haut les couleurs de la France serait un levier de développement considérable pour la vie de nos équipes de France, la fédération et la communauté de grimpeurs et de futurs grimpeurs. Bien-sûr, ce n’est pas de gaieté de cœur que nous ferons des arbitrages en défaveur de certaines participations au circuit international. Mais nous devons fonctionner avec les contraintes imposées par le CIO et l’IFSC », précise Pierre-Henri Paillasson, directeur technique national de la FFME.

Les commissions de sélection

Le directeur technique national (DTN) arrête la sélection sur proposition de la commission de sélection composée :
– Du président de la FFME
– Du directeur technique national
– Du directeur des équipes de France
– Des trois entraîneurs nationaux des équipes de France des trois disciplines (bloc, difficulté et vitesse) selon le collectif jeunes ou seniors.

Deux commissions sont rassemblées, une pour les seniors, une pour les jeunes, afin de mieux tenir compte des parcours sportifs des compétiteurs entre les trois disciplines de l’escalade et pour permettre une plus grande collégialité.

Des dates ont été identifiées mais il est possible de réunir des commissions intermédiaires, notamment pour réguler les sélections liées à la qualification olympique en fonction des résultats.

Pour chaque tenue de la commission de sélection, celle-ci :
– Propose les grimpeurs engagés dans la une qualification pour les jeux Olympiques.
– Pour les sélections des sportifs ayant rempli des critères de résultats spécifiques, elle vérifie si leur état de forme, leur comportement au sein du groupe ou leur motivation sont en phase avec un projet de performance. Si tel n’est pas le cas, leur sélection ne sera pas validée.
– Propose éventuellement la sélection de grimpeurs sur la base, par exemple, de choix stratégiques dans une perspective de moyen ou long terme et de leur état de forme.

La commission de sélection a la possibilité de proposer et réguler dans un sens comme dans l’autre au-delà de critères purement mathématiques.

La question de l’accès aux étapes de la Coupe du monde

Dans un courrier envoyé aux fédérations, en attendant la publication du règlement 2019, l’IFSC a indiqué avoir pris de nouvelles décisions en début de mois, en particulier celle de réduire les quotas d’accès à ses compétitions de la Coupe du monde : 5 grimpeurs au lieu de 6 par genre (10 au lieu de 18 pour le pays d’accueil de l’étape) avec pour seuls quotas supplémentaires, les 10 premiers du classement de la Coupe du monde 2018.

Conséquence, peu de places seront disponibles pour les spécialistes compte tenu des quotas IFSC et de la nécessité d’engager des grimpeurs pour la qualification aux JO sur les étapes de de la Coupe du monde, pour accéder au Tournoi de qualification olympique.

Les meilleurs grimpeurs spécialistes (ceux qui ont réalisé un podium en Coupe du monde en 2018) auront malgré tout leur sélection pour toute la saison de Coupe du monde dans leur discipline.

Globalement il y aura deux temps de sélection pour les étapes de la Coupe du monde, avec plus ou moins de places disponibles selon les sélections des grimpeurs engagés dans la qualification olympique.

La question de l’accès au Championnat du monde

En attendant la publication du règlement 2019, l’IFSC a indiqué que le quota serait de 5 grimpeurs par genre avec en plus un quota supplémentaire au titre du combiné.

Les grimpeurs engagés dans la qualification olympique seront prioritaires.

Selon les places disponibles, les grimpeurs ayant fait a minima une 8ème place sur une étape de la Coupe du monde en 2019 avant la date de sélection sont sélectionnables dans leur discipline, avec éventuellement en plus des grimpeurs proposés par la commission.

Championnat d’Europe de difficulté et de vitesse et étape de Coupe d’Europe de bloc

Ces compétitions ne faisant pas partie du chemin de qualification olympique en 2019, elles seront destinées en priorité aux spécialistes, pour leur permettre de se projeter sur des objectifs au niveau européen pour la saison prochaine. « Si se donner toutes les chances de présenter une équipe de France olympique performante à Tokyo est l’objectif affiché par la FFME, il n’est pas question pour autant de ne pas proposer d’objectifs à la mesure des athlètes qui ont fait le choix, tout à fait légitime, de rester concentrés sur leur spécialité », assure Damien You, directeur des équipes de France.

Nous ne savons pas à ce jour si un championnat d’Europe de bloc sera organisé en 2019.

Les jeunes

Les modalités de sélection sont homogènes entre les trois disciplines, tout en tenant compte du calendrier propre à chacune. Elles sont organisées en deux temps.

Des grimpeurs parmi les meilleurs mondiaux ou européens en 2018 seront sélectionnés pour l’ensemble des étapes de la Coupe d’Europe de leur discipline en 2019, voire même les Championnats du monde ou d’Europe pour les meilleurs. Ceci afin qu’ils se concentrent en priorité sur la préparation des principales échéances.

Pour les Championnats du monde jeunes, là aussi l’IFSC a décidé de réduire les quotas d’accès à ces compétitions : 3 au lieu de 4 par genre et par catégorie.

Le Staff

Un seul changement dans l’équipe des entraineurs nationaux : l’arrivée d’Esther Bruckner, ancienne de l’équipe de France de vitesse et détentrice du record du monde, en remplacement de Thomas Dupin, auprès de l’équipe de France jeunes de vitesse.

Laurent Lagarrigue, en complément de l’équipe de France jeunes de bloc, est chargé du suivi transversal des équipes de France jeunes afin de veiller notamment aux parcours sportifs des jeunes.

Pour plus d’information pour chacune des équipes de France, voici les contacts des entraineurs nationaux :

Coordination préparation olympique et EDF de vitesse : Sylvain Chapelle
EDF de difficulté : Cécile Avezou
EDF de bloc : Daniel Dulac
Suivi transversal EDF jeunes et EDF jeunes de bloc : Laurent Lagarrigue
EDF jeunes de difficulté : Corinne Théroux
EDF jeunes de vitesse : Esther Bruckner

(*) : Le document « modalités de sélection des équipes de France d’escalade 2019 » reste la référence.

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« Il s’agit de la voie la plus dure que j’ai pu réaliser » – Iker Pou

21 Déc

Iker Pou fait parti de ces grimpeurs acharnés qui vivent pour l’escalade. Du haut de ses 41 ans, il continue de repousser ses limites et vient de libérer son projet extrême à Margalef, « Artaburu », dans un énorme dévers! Pour la cotation, Iker ne se prononce pas, mais nous fait savoir qu’il s’agit de la voie la plus dure qu’il ait réalisé. Avec déjà quatre 9a+ et huit 9a à son actif (dont le célébrissime « Action directe »), on pourrait facilement imaginer une cotation proche du 9b pour cette nouvelle coche, d’autant que lorsqu’on connaît un peu le grimpeur, ce n’est pas le genre à surcoter…

Mais restons prudents, et attendons les prochains répétiteurs qui permettront d’ajuster plus finement la cotation.

J’avais un rêve, et finalement il s’est réalisé! Je n’arrive toujours pas à y croire! C’est le plus gros combat physique et mental auquel je me suis confronté en escalade, la voie la plus dure que j’ai pu réaliser dans ma carrière.

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Mise en place d’un quota d’accès aux coupes de France: un bien ou un mal ?

19 Déc

Alors que de nouvelles règles d’accès aux coupes de France ont été mise en place pour cette saison, François Peraldi, membre du bureau du club Mineral Spirit (Valence), fait un premier bilan après la dernière étape de bloc chez les espoirs qui se déroulait à Chamonix.

La saison des coupes de France de bloc jeunes a connu son épilogue à Chamonix courant décembre après avoir débuté à Valence au mois d’octobre. Entre les deux, seule l’étape de St Leu a eu lieu !

Éventuellement, on pourrait disserter sur ce trop petit nombre d’étapes et en fin de compte sur la fragilité de ce circuit. La faute à qui ? Pas assez de structures pouvant accueillir une coupe de France ? Une frilosité des organisateurs ? Un manque d’accompagnement de la fédération ? Peut-être un peu de tout cela !

Cependant, la saison 2019 n’a pas été seulement marquée par le nombre restreint d’étapes. Le grand changement est surtout venu de la mise en place d’un quota d’accès aux coupes de France. Alors ces quotas, un bien ou un mal ?

Compte tenu de ma casquette d’organisateur de la coupe de France de Valence, mon premier réflexe a été  une certaine irritation. Non pas que l’accès aux coupes de France ne doive pas être régulé mais plutôt parce que lorsque nous avions proposé notre candidature, les règles étaient différentes et donc le modèle économique également. Il a donc fallu faire contre mauvaise fortune bon cœur et modifier une partie de l’organisation dans un délai assez court. Nos choix se sont portés sur une suppression du décorum de la compétition (exit l’éclairage et la sonorisation pro que nous avions les années antérieures) et sur diverses dépenses annexes. Par contre, nous avons souhaité conserver le même nombre d’ouvreurs et de journée d’ouverture et cela malgré le fait que nous n’avions une catégorie de moins à ouvrir, les seniors.  Le but étant de se recentrer uniquement sur l’aspect sportif des choses. Force est quand même de constater que du coté de l’organisation, un nombre moindre de compétiteurs permet d’assurer une sécurité et un confort pour les athlètes bien supérieurs aux éditions antérieures.

Du coté des entraîneurs du club, ces quotas ont plutôt bien été accueillis car ils répondent justement à ce besoin de qualité que se doit d’offrir une coupe de France. Des ouvertures plus pertinentes où tous les blocs ont un intérêt sportif, un meilleur coaching des athlètes grâce à une circulation entre les blocs plus faciles, des temps d’attente moins longs ! Bref, tout ce que le championnat de France de Brest n’avait pu offrir ! Il y a là une vraie avancée.

Malheureusement, le modèle n’est à ce jour pas parfait. Parmi les reproches que l’on peut lui faire, il semble que le principal soit la difficulté pour un jeune ne figurant pas dans les 110 premiers de sa catégorie d’intégrer cette liste. Certes, ce n’est pas impossible mais cela dépend quand même du circuit de compétition hors coupe de France qui sera proposé  à ce jeune. Force est de constater qu’actuellement ces circuits régionaux n’existent pas partout et que leurs attractivités sportives ne sont pas forcément évidentes. En deux mots, un jeune peut gagner des compétitions de niveau régional sans pour autant que cela puisse lui permettre d’intégrer les 110. La balle est dans le camp des ligues qui devront, si elles souhaitent voir leurs jeunes évoluer en coupe de France, proposer un circuit attractif !

A l’issue de cette première saison, un constat peut également être fait concernant la participation. Hormis la catégorie des cadets, les quotas n’ont pas été remplis. Cela est relativement logique pour les juniors mais on peut se poser la question pour les minimes. En moyenne ces derniers auront été une cinquantaine pour 70 places ouvertes alors que les saisons antérieures, ils étaient aussi nombreux que les cadets. Cela est peut-être dû au très petit nombre de minime 1 qui peuvent s’inscrire. En effet, seuls les minimes 1 ayant participé au championnat de France benjamins de l’année antérieure peuvent prétendre à participer aux coupes de France. Le problème est que cela ne concerne qu’environ 35 jeunes chez les garçons et chez les filles. Ce chiffre semble donc insuffisant pour alimenter le circuit et il faudrait soit ouvrir le championnat de France benjamin à plus de jeunes, soit avoir un classement national pour les benjamins à l’image des autres catégories.

Au final, les choses ne sont pas si simples. Cette réforme va cependant dans le bon sens et il aurait peut-être fallu prendre un peu plus de temps pour mieux écrire tout le texte réglementaire. Dans les ajustements que la fédération apportera, il serait également intéressant de prendre en compte les jeunes qui restent sur le banc de touche pour cause de blessure. Préserver leurs points pour la saison suivante plutôt que de les voir venir sur une coupe de France blessés par peur de perdre leurs places.

Dès le mois de mars, le circuit de coupe de France de difficulté va commencer. Il serait peut-être intéressant que les ajustements nécessaires soient pris d’ici là afin que cette réforme, qui sur le fond est une bonne réforme, ait l’adhésion de tous.

 

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« Karoshi », First Ascent en 8C bloc pour Paul Robinson

18 Déc

C’est fait, le bloqueur Américain Paul Robinson vient de plier son projet à Hueco Tanks: « Karoshi », son 6ème 8C en first ascent et son 19ème 8C au total.

Quelle manière parfaite de terminer ce trip! J’ai déniché cette ligne en février 2018 et j’avais hâte de revenir l’essayer cet hiver. Un bloc parfait, bien raide avec des arquées! Ce spot de bloc connu sous le nom de « 5 bimbos » a été fermé pendant 20 ans çà cause de l’érosion, mais les mesures prises dernièrement pour lutter contre ce fléau ont permis la réouverture du site en 2017. On peut maintenant profiter d’une quinzaine de bloc d’un niveau 6 au 8C.

Et pour l’anecdote, Paul Robinson en est à plus de 900 blocs réalisés dans le 8A et plus. Qui dit mieux?

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Test: Les Maxgrip Hybrid by Max Climbing

16 Déc

Les agrès d’entraînement fleurissent de plus en plus dans nos boutiques d’escalade et auprès de nos fabricants de prises. La petite marque Belge Max Climbing n’est pas en reste et innove également avec des agrès d’une belle finition. Nous avons reçu il y a quelques mois les Maxgrip Hybrid, et nous les avons confiés à notre athlète PG Amandine Loury. Elle nous livre ci-dessous ses impressions, plutôt positives pour cet agrès multi-fonction et doux pour la peau des doigts…

Les MaxGrip, pour quoi, pour qui?

Pour ceux qui recherchent un agrès d’entraînement facile à installer et à transporter, c’est le top. Avec le système de cordes, ils peuvent être suspendus après n’importe quoi, à la maison comme à la salle d’escalade ou à la falaise autour d’une branche. Il peut donc jouer le rôle à la fois d’un agrès d’entraînement pour les séances spécifiques mais aussi celui d’un agrès d’échauffement, notamment en falaise lorsque les voies faciles ne courent pas les rues.

Grâce à ses différentes préhensions (de la bonne prise à la petite réglette en passant par la pince) les max grip permettent à la fois un travail progressif et varié. On peut passer d’exercices de tractions, à des exos de suspension, de gainage ou encore les transformer en TRX. Car oui, le système de réglage avec les cordes de suspension permet de les positionner facilement à la hauteur voulue. Tout en sachant que chaque agrès étant indépendant l’un de l’autre, on peut jouer sur la hauteur de chacun des deux agrès et sur leur éloignement en largeur, ce qui permet de ne pas travailler les mêmes chaînes musculaires. Par exemple, on ne mobilise pas les mêmes muscles si on fait des tractions bras écartés ou bras serrés.

À cela s’ajoute le fait que les max grip n’étant pas fixes et immobiles comme une poutre, on doit être beaucoup plus précis au niveau proprioceptif afin de compenser les mouvements des agrès qui peuvent entraîner des déséquilibres. Ce qui rend les exercices encore plus efficaces, comme lorsqu’on réalise des pompes sur un ballon ou avec des TRX plutôt que sur un sol stable.

Et bonne nouvelle (ou mauvaise pour certains :D), vous n’aurez plus d’excuses pour ne pas faire votre petite séance de poutre hebdomadaire à cause d’un manque de peau. Sa structure en bois permet de préserver vos petits doigts afin de réaliser l’intégralité de votre séance avec acharnement.

La seule petite remarque pourrait être que la petite réglette du bas est tout juste assez large pour pouvoir y mettre tous les doigts pour certains. Mais ça marche quand même!

En résumé, on peut dire que les MaxGrip s’adressent à tous ceux qui veulent s’entraîner :

  • En physique : avec la position haute pour les exos type tractions, blocages, gainages et la position basse en mode TRX pour pompes, croix de fer etc.
  • En doigt : avec des suspensions sur les différentes préhensions (bac, plats, Semi arquée, arquée, pince)
  • De façon variée : avec plusieurs types de préhensions et plusieurs écartements possibles.
  • Partout : les maxgrip sont facilement transportables et leur installation très simple.
  • Mais aussi pour ceux qui veulent s’échauffer quand les conditions ne sont pas propices (pas de voies faciles dans le secteur où on a son projet).
  • Le tout sans s’user la peau.
  • Bref, un agrès qui a beaucoup de chose pour lui.
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Seb Bouin équipe une Méga Line en Turquie : « Lily’s eye »

15 Déc

Notre falaisiste français Seb Bouin revient de son trip en Turquie avec son objectif rempli: l’équipement d’une Méga Line dans un nouveau secteur accompagné de sa maman…! Voici ci-dessous son récit

Le but de mon trip en Turquie était d’équiper et de grimper LA méga ligne d’un nouveau secteur avec ma mère.
Et c’est finalement chose faite !!!
La première fois que j’ai entendu parlé de cette ligne, c’était Adrien Boulon qui m’avait parlé de lignes futuristes en Turquie. Lorsqu’il m’avait montré une photo de celles-ci, j’ai tout de suite été emballé pour équiper et grimper là bas.
J’ai équipé cette voie lors de ces derniers jours avec ma madre. Et je l’ai enfin enchaîné !
La falaise ressemble à une oeil géant.
Le nom de cette voie est « Lily’s eye » en hommage à ma grand mère Lily qui gardera toujours un œil sur nous.
Cette ligne est incroyable pour plusieurs raisons. Tout d’abord c’est une méga voie pleine de colonnettes et stalactites, d’une longueur de 80 mètres. La configuration de celle-ci est spéciale, on dirait une ligne parfaite.

Il y a trois différentes parties dans la voie. La première n’est « pas trop dévers » et remonte une belle colo bleue. Ensuite il y a LA partie sur stalactites qui traverse toute la falaise dans un méga devers. Et pour finir il y a la section finale de 20 mètres qui fait monter la difficulté en rési sur des pinces plates.

Equiper cette voie fût une bonne mission. Tout est tellement immense dans ce secteur, qu’au final tout prend beaucoup de temps. Rien que pour faire le tour de la falaise, cela nous a pris une éternité. Ce secteur est entouré d’autres falaise, ce qui rend l’accès au sommet compliqué. Heureusement que Adrien Boulon était là pour repérer un accès.

L’équipement en soit était aussi assez long car la voie est gigantesque. Mais c’est plaisant une fois terminé.

A propos de la cotation j’espérais avant de venir que j’allais tomber sur un parfait 9b. C’est finalement un peu plus facile. Ce n’est absolument pas grave car j’ai passé de supers moments à équiper cette voie avec ma mère. Et je crois que c’est ce processus qui est le plus intéressant à mes yeux. Donc la cotation n’est finalement plus si importante.

Elle devrait tourner aux alentours de 8c+. C’est un tel bijoux que j’espère que d’autres viendront l’essayer.

Pendant ce voyage j’ai aussi grimpé dans le fameux secteur Canbaba. J’alternais grimpe et équipement les jours de repos.

Donc j’ai aussi eu le temps d’essayer un super projet de Klemen Becan « Out of Energy ». Au début je ne pensais pas cette voie très dure. Puis finalement en y mettant quelques sessions, je me suis rendu compte que ça n’allait pas faire comme ça.

J’étais super motivé pour essayer d’enchaîner cette voie, mais je n’ai pas réussi à la faire avant la fin du voyage. Je me suis concentré sur mon projet d’équipement, de plus la météo n’a pas été clémente sur la fin du voyage… Qu’à cela ne tienne, j’ai aussi équipé une extension droite à ce projet de Klemen afin d’avoir de quoi bosser lors de mon prochain séjour ici (9a+?).

Il y a une super bonne émulation ici à Datça pour équiper ce nouveau secteur du « Cyclope ». Un gros remerciement à tout ceux qui ont permis de développer ce bijou: Zorbey Aktuyun, Adrien Boulon, Ivan Muscat, William Barchelo, Jose Miguel Parada Ortega, Francois Poncet, Etienne Paireau, Antoine Moineville Guide .

Un gros remerciement à mon partenaire Black Diamond sans qui ce projet n’aurait pas vue le jour.

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Procédure de Rappel du casque Mercury Kid de chez Beal

15 Déc

Nous vous informons que le Casque MERCURY KID s’avèreprésenter un risque de dangerosité pour les utilisateurs

Si vous possédez un casque Mercury Kid dont le numéro de lot se finit par ……..32516, merci de ne plus l’utiliser et de le rapporter dans le magasin où vous l’avez acheté ou de nous contacter directement.

BEAL – 2 rue Rabelais – 38200 VIENNE – (+33)04.74.78.44.94
Email : commercial@bealplanet.com

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Contest d’ouverture Cortigrimpe 73 !

14 Déc

À l’occasion de l’ouverture de la salle, Corti 73 vous propose de nous découvrir en participant à notre contest !

UNE SEMAINE D’AVENTURE A BORD DU REBLOCH’VAN EST A GAGNER parmi les très beaux lots offerts par notre partenaire Snowleader !!!

Tout le monde est le bienvenu, de très beaux lots seront distribués par tirage au sort aux participants.
On vous attend 🙂

INFOS:
Inscription: 10€
Ouvreurs: Baptiste Dherbilly & Stéphanie Traber
Contest ouvert à partir de 12 ans

LOTS PAR TIRAGE AU SORT:
Notre partenaire Snowleader vous offre
– 1 semaine en van aménagé à bord du Rebloch’van
– 1 week-end en van aménagé, toujours à bord du Rebloch’van 😉
– Des nombreux lots: Black Diamond, …

PROGRAMME:
12h30: Ouverture des portes & inscriptions
13h-17h: Qualifications sous forme de contest
18h: Finales

La salle ouvrira ses portes normalement dès le dimanche 16 décembre

Le lieu du rendez-vous:

Cortigrimpe 73

40 Rue de la Françon, 73420 Voglans, Rhone-Alpes, France
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Le Reel Rock Tour est de retour en janvier !

12 Déc

Les meilleurs films d’escalade sont de retour sur grands écrans avec la treizième édition du Reel Rock Tour et une fois encore, c’est du lourd ! Défiez les lois de l’apesanteur avec des athlètes surmotivés qui vous feront vivre l’escalade dans des contrées surprenantes et inattendues.

De la grande voie en Jordanie (VALLEY OF THE MOON), de l’alpinisme en Antarctique (QUEEN MAUD LAND), de la vitesse en Russie (UP TO SPEED) et Adam Ondra ou les limites du possible partout dans le monde (AGE OF ONDRA)

BONUS ! Aux 4 films de la cuvée 2019, Reel Rock Tour vous offre une pépite du passé avec la course la plus insensée au monde : RACE FOR THE NOSE.

La tournée visitera 16 villes françaises en janvier 2019 :

  • Paris 10 janvier – UGC Normandie
  • Lyon 14 janvier – UGC Ciné Cité International
  • Clermont Ferrand 15 janvier – CGR Val Arena
  • Annecy 15 janvier – Auditorium Seynod
  • Chambéry 16 janvier – Pathé Les Halles
  • Grenoble 17 janvier Pathé Chavant
  • Sallanches 18 janvier – Ciné Mont Blanc
  • Nice 21 janvier – Pathé Lingostière
  • Marseille 22 janvier – Le Prado
  • Montpellier 23 janvier – Gaumont Multiplexe
  • Toulouse 24 janvier – Gaumont Wilson
  • Lille 25 janvier – UGC Ciné Cité
  • Pau 25 janvier – CGR
  • Pau Université Nouveau !
  • Bordeaux-Bègles 28 janvier – Le Festival
  • Strasbourg 28 janvier – UGC Ciné Cité
  • Nantes 30 janvier – UGC Atlantis Nouveau !

https://vimeo.com/303110135

 

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Résultats de la coupe de France de bloc à Chamonix

10 Déc

Après l’annulation de l’étape de Chambéry pour les jeunes en novembre dernier, direction Chamonix ce week-end pour une nouvelle (et dernière) étape chez les jeunes. Découvrez les résultats ci-dessous:

Minimes filles et garçons

Cadettes et Cadets

Juniors filles et garçons

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Job: direction Dubai pour un poste de moniteur d’escalade!

09 Déc

Nous recherchons deux  profils dynamiques pour pourvoir au poste de  moniteur d’escalade en salle,  au sein de la  salle d’escalade Mountain Extreme a Dubai , Emirats Arabes Unis.

Le travail proposé est le suivant :

  • Un encadrement de cours / stages , des ouvertures de voies d’escalade et ouverture de blocs
  • Activités commerciales, accueil et interaction avec les écoles de Dubai ( professeurs de sports et principaux )

Profil recherché:

Homme ou femme, être moniteur d’escalade qualifié, et avoir une expérience en ouverture. Excellent relationnel, capacité d’adaptation et autonomie.

Nous opérons avec le protocole anglais NICAS mais autres qualifications acceptées, la personne doit aussi maitriser l’anglais pour assister notre clientele internationale .

Les deux postes sont à pourvoir immédiatement …

Contact:

James Falchetto | General Manager

Mail:  james@traks-me.com

www.traksme.com

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Stefano Ghisolfi, nouveau grimpeur dans le 9b+

07 Déc

Ils ne sont pas nombreux à avoir atteint ce niveau extrême, et après Alex Megos, Chris Sharma et Adam Ondra, c’est au tour de Stefano Ghisolfi d’entrer dans ce cercle très fermé.

Avec l’enchaînement de « Perfecto Mundo » à Margalef, l’Italien vient donc à bout de son gros projet du moment, une voie ultra déversante de 40m qui a déjà vu la réalisation d’Alex Megos en mai dernier.

Après de nombreuses journées à essayer cette ligne, je n’arrive pas à croire que je viens d’enchaîner la voie la plus dure que je n’avais jamais essayé. J’ai passé 32 jours à la falaise, avec de nombreux essais et de nombreuses chutes sur le même mouvement. Et puis finalement, c’est passé, j’ai tenu la prise que je ne tenais pas lors de mes précédents essais, et tout s’est déroulé à la perfection jusqu’à la chaîne! Je rejoins donc le cercle très fermé des grimpeurs dans le 9b+, sans qui il ne serait pas possible de pousser le niveau aussi loin aujourd’hui! J’en profite pour remercier Chris Sharma d’avoir ouvert ce petit bijou, ainsi qu’Alex Megos de l’avoir enchaîné pour me faire réaliser que c’était possible!

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Idées cadeaux pour grimpeurs chez Alpin Store

07 Déc

Noël approche et vous n’avez toujours pas de cadeaux pour votre moitié ou votre meilleur pote ? Notre partenaire AlpinStore vous propose une sélection d’idées cadeaux pour grimpeurs, profitez-en!

Il a été conçu à la demande des athlètes mondiaux de la team SCARPA qui recherchait un chausson plus souple. Il apparait comme une véritable arme pour le bloc et l’indoor.
Il possède une cambrure plus prononcée que l’INSTINCT et l’INSTINCT S associée à une souplesse générale du chausson pour une pose du pi
ed ultra précise.

Le serrage se fait par l’intermédiaire d’un seul velcro puissant qui englobe de manière optimale le coup de pied.
Système BI-TENSION : maintien une tension entre la pointe et le talon pour une meilleure transmission des appuis.
Gomme Vibram XS GRIP 2 : Une gomme haut de gamme possédant une adhérance inégalable.

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Chausson d’escalade polyvalent avec tout le confort nécessaire à la progression grâce à son maintien avec deux velcros. Le chausson est construit avec une tige cuir et de la microfibre sous le pied. La languette est matelasssée pour plus de confort. Sa semelle VISION de 5mm apportera une grande rigidité idéal pour les débutants.

Made in Italy

89,00 € -16.29% = 74,50 € TTC Prix réduit !


Geckogym est le premier chausson d’escalade pensé pour l’usage spécifique en salle. Il est lavable, avec une semelle no-marking et est d’une très grande durabilité.
Serrage par 2 bandes scratch pour se chausser et déchausser facilement et rapidement.
Languette easy-in à 2 bandes pour un confort maximal.
Empeigne réalisée en tissu lavable et respirant.
Semelle et bord en gomme La Sportiva Frixion White no-marking (ne laisse pas de traces sur les murs d’intérieur) excellente durabilité et résistance à l’abrasion.
Demi semelle pour un ressemelage plus facile.

89,00 € -10% = 80,10 € TTC Prix réduit !


Chausson escalade GeckoGym Woman (Grey/Apple Green) La Sportiva

Geckogym est le premier chausson d’escalade pensé pour l’usage spécifique en salle. Il est lavable, avec une semelle no-marking et est d’une très grande durabilité.

89,00 € -10% = 80,10 € TTC Prix réduit 


Petit chausson miracle, le Shadow est conçu pour grimper fort dans des voies raides et difficiles. Il est asymétrique et pourvu de sangles Velcro.

Forme à cambrure prononcée et forte asymétrie pour les voies raides et le bloc

Gomme Neo Fuse 4.3mm imprimée et moulée pour une adhérence supérieure, un niveau optimal de confort, de tenue et de poids

Languette à technologie Engineered Knit procurant une respirabilité et un confort exceptionnels

Semelle intermédiaire minimaliste pour un toucher plus précis à la verticale

Combinaison de gomme haute friction imprimée et moulée pour optimiser la durabilité, la dextérité et l’adhérence en crochetage

Sangle Velcro pour l’ajustement

Unisexe

160,00 € -10% = 144,00 € TTC Prix réduit 


Conçu pour offrir en priorité un confort absolu, le chausson d’escalade Momentum excelle aussi en matière de performances. Doté de la technologie Engineered Knit pour une respirabilitéexceptionnelle et de notre gomme moulée innovante exclusive.

Forme plate et neutre pour un confort total à la verticale et tout au long de la journée

Empeigne à technologie Engineered Knit procurant une respirabilité et un confort exceptionnels

Gomme 4.3mm conçue pour sa durabilité et moulée pour une tenue et des performances optimales

Semelle intermédiaire souple pour un toucher précis et un confort accru

Deux sangles Velcro pour l’ajustement

100,00 € -10% = 90,00 € TTC Prix réduit !


 

Notre sac à magnésie classique cylindrique, avec son bord supérieur flexible et son fond en TPU résistant. Le sac à magnésie Mojo Zip de Black Diamond est également équipé d’une poche zipée qui pourra accueillir vos clefs, une topo ou un téléphone. La sangle d’attache fournie est munie d’une boucle à ouverture facile.

Forme cylindrique classique avec bord supérieur flexible et fond en TPU résistant à l’abrasion

Poche inférieure zippée pour vos clefs, une topo ou votre téléphone

Intérieur doublé en fibre polaire avec cordon d’ouverture/fermeture

porte-brosse

Sangle d’attache avec boucle à ouverture rapide

Tailles : S/M et M/L

16,00 € -10% = 14,40 € TTC Prix réduit !


Sac à magnésie Mojo Black Diamond (Caspian)

Avec sa forme cylindrique classique, son bord supérieur flexible et son fond en TPU résistant à l’abrasion pour plus de durabilité, le sac à magnésie Mojo de Black Diamond est notre sac de prédilection de part sa fonctionnalité lors de sorties sur des blocs ou des grandes parois. La sangle d’attache munie d’une boucle à ouverture rapide permet de l’accrocher ou le décrocher rapidement.

Forme cylindrique classique avec bord supérieur flexible et fond en TPU résistant à l’abrasion

Intérieur doublé en fibre polaire avec cordon d’ouverture/fermeture

porte-brosse

Sangle d’attache avec boucle à ouverture rapide

Tailles : S/M et M/L

12,00 € -10% = 10,80 € TTC Prix réduit


Ample sac à magnésie adapté aux utilisations boulder.

25.00 € -10% = 22.50 € TTC Prix réduit !


100% pour la varappe, la série commence pas trop mal avec ce sac à puff pour les voies, avec un coton ripstop, un sur sac intégré, une ceinture réglable.

19.00 € TTC


 

Le pant pur Grimpe. Le Zenith est un produit plus exclusif, plus technique par son look tres sportif. Le pur futal de grimpe sans chichi, simple mais efficace. On a tous besoin d’un basique dans sa garde-robe… bon ça reste du basique à la ABK, ceinture élastiquée, Knee Slider aux genoux, Lycra pour taper des grands écarts « tr’inquille ».

75,00 € TTC


Ce tee shirt est en coton avec de l’élasthanne, bio de surcroit, des coutures en flat lock pour plus de confort, et des manches avec une finition double tee-shirt contrastée, un print qui inspire la montagne. C’est donc le tee-shirt parfait pour le sport ou a porter tout les jours.

39,00 € TTC


Short d’escalade femme Looking for wild Corail

Ce short pour femme est entièrement monté en files polyesters stretch, ce modèle vous procure une grande liberté de mouvements et de confort.

Fabriqué sur une base de coton elasthanne ultra stretch, ce short est comme une seconde peau, il suit à la perfection tous les mouvements jusqu’aux plus techniques. Une combinaison optimale entre la performance pure et une allure tendance, à porter au quotidien.

Elastique de maintient

Poche avant prévue pour le baudrier

Découpe entrejambe

Réhaussé au niveau du dos

59,00 € TTC

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Un nouveau 8C+ Bleausard by Charles Albert

06 Déc

Qui ne connaît pas Charles Albert, le seul grimpeur à réaliser des blocs extrêmes pieds nus… Vous n’avez pas pu passer à côté de ses précédentes performances à Bleau, avec entre autre « La Révolutionnaire », son premier 8C réalisé en décembre 2016 avant d’ajouter quelques mouvements au bloc pour proposer son premier 8C+ Belifontain, la version assise de « Délire Onirique », ou encore  « Belial » (toujours 8C) réalisé au printemps 2017.

Cette fois-ci, il signe le départ assis de  « Hypothèse » au secteur Bas Cuvier (toujours pieds nus) et propose la cotation de 8C+ bloc, son 2ème donc à ce niveau là sur Bleau. Avis aux répétiteurs, mais connaissant le phénomène, la cotation ne devrait pas être revue à la baisse…

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Sortie Livre: Escalade, initiation, plaisir et progression

06 Déc

Que vous soyez débutant ou très bon grimpeur, vous trouverez dans ce manuel les outils nécessaires pour grimper en toute sécurité, progresser techniquement, physiquement et fortifier votre mental.

Arnaud Petit, ancien champion du monde d’escalade, partage son expérience et ses astuces pour vous aider franchir un cap et gagner en confiance.

Je suis heureux de vous annoncer la sortie de mon livre, « Escalade – Initiation, plaisir et progression » aux Éditions du Mont-Blanc, un manuel d’escalade sportive, adapté au grimpeur débutant comme au grimpeur confirmé.

J’ai travaillé dessus pendant trois ans et j’espère qu’il aidera tous ceux qui veulent progresser et franchir un cap, que ce soit techniquement, physiquement ou mentalement.

Depuis les bases de l’assurage jusqu’aux témoignages des meilleurs grimpeurs, en passant par l’apprentissage de la lecture, le travail de voie, la gestion de la peur du vol, l’échauffement ou encore la nourriture du grimpeur… j’ai essayé dans ce livre de 255 pages, d’être le plus complet possible. Les dessins d’Aline Dessine et les nombreuses photos, notamment de Jan Novak illustrent l’ouvrage.

Je remercie Catherine Destivelle, mon éditrice, pour sa confiance, ainsi que tous ceux m’ont fait part de leur avis au cours de l’écriture, et ils sont nombreux, et bien sûr tous ceux qui ont participé à la réalisation de ce livre, en particulier Aline Dessine pour ses illustrations, Elsa Godet pour son travail sur la maquette et ses relectures et Pascal Tournaire pour la couverture et ses conseils sur la mise en page.

Un grand merci à tous les grimpeurs qui ont partagé leur expérience : Florence Pinet, Gerome Pouvreau, Nina Caprez, Barbara Zangerl, Chris Bichet, Chris Sharma, Alexander Megos, Alex Honnold, Julia Chanourdie, Romain Desgranges, Martina Cufar Potard, Adam Ondra, Stéphanie Bodet, Margo Hayes, Seb Bouin, Carole Palmier, Caro Ciavaldini, Jonathan Siegrist, Charlotte Durif et Angy Eiter.


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Coupe de France de bloc de Toulouse: victoire d’Hélène Janicot et de Jérémy Bonder !

04 Déc

Ce week-end se déroulait la troisième Coupe de France seniors de bloc de la saison. Après l’étape de St-Leu à La Réunion et celle d’Épinal dans les Vosges, 104 grimpeurs venus de toute la France s’étaient donné rendez-vous à Toulouse, au sein de la salle Block’Out.

  • Résultats complets ci-dessous.

Les résultats seniors femmes:

Si Naïlé Meignan terminait 1ère des qualifications, c’est finalement Hélène Janicot qui remporte cette étape de Coupe de France. Tout se jouera à un petit essai en finale. En effet, Hélène enchaînera 3 blocs en 4 essais, quand il faudra un essai de plus à Naïlé pour toper les trois blocs, qui termine 2ème, juste devant Charlotte André, qui elle aussi enchaînera 3 blocs en 5 essais.

 

Les résultats seniors hommes:

Chez les hommes, victoire de Jérémy Bonder, qui s’impose avec 2 blocs à vue. Aucun des finalistes ne sortira l’intégralité des blocs de finale. Juste derrière lui, on retrouve Tanguy Topin, qui enchaîne 2 blocs en 5 essais. Enfin, Thomas Morize décroche le bronze avec 1 bloc topé en 2 essais.

Les résultats du Championnat de France vétérans:

Cette étape de Coupe de France seniors était également l’occasion d’accueillir le Championnat national de bloc des catégories vétérans.

Chez les femmes, c’est Audrey Fra qui remporte le titre de Championne de France. Après avoir terminé 1ère des qualifications, elle domine largement les finales en étant la seule à toper les trois blocs, en 15 essais. Derrière elle, l’argent revient à Clarisse Jung avec 1 bloc réalisé à vue. Eloise Devaux complète le podium avec 1 bloc en 2 essais.

Chez les hommes, les finales étaient bien plus compliquées puisqu’aucun des six finalistes ne sortira un bloc. C’est donc le nombre de zones qui a valu le titre national à Olivier Lebreton, qui aura été le seul grimpeur à toutes les valider. Derrière lui, on retrouve Arnaud Gillet, 2ème et Stéphane Julien 3ème.

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Training Camp au Japon: un trip riche en enseignements raconté par Nao Monchois

04 Déc

Il y a quelques semaines, notre athlète PG Nao Monchois était au Japon avec team K-You pour un Training Camp. L’idée? S’imprégner de la culture japonaise, s’entraîner, et bien sûr tenter de comprendre ce qui fait la force des grimpeurs japonais actuellement sur le circuit international. Récit by Nao juste en dessous, avec en prime, quelques photos et un résumé vidéo de ce trip riche en enseignements.


Aaah les vacances, qu’est-ce que c’était bien !

Ce projet de Training Camp au Japon trottait déjà depuis un bon moment dans la tête de Corinne (Theroux) et des grimpeurs de Team Kyou.

Après de nombreux stages en Europe, nous rêvions de découvrir ce pays où les salles de bloc  fleurissent comme les buildings. Imaginez. Il y en a plus de 200 sur Tokyo !

Nous voulions aussi réaliser ce voyage afin de découvrir un mode d’entraînement différent du nôtre qui, ma foi, a l’air de bien marcher, en se fondant dans le moule local. Pour ma part, ce trip avait d’autant plus de valeur car il me permettait de re-découvrir mon pays natal avec un regard plus adulte et de retrouver des amis grimpeurs japonais rencontrés sur les compéts. Un beau cadeau pour mes 20 ans !

Durant une dizaine de jour, nous avons arpenté les plus belles salles Tokyoïtes, dont l’incontournable B-pump Ogikubo dont vous avez tous dû voir passer des vidéos de blocs type compet / ninja-style.

Tout amateur de propulsion sur volume y trouvera assurément son compte !  Néanmoins, elle ne représente pas le stéréotype de la salle japonaise qui serait plutôt dans ce style: plusieurs panneaux de différentes inclinaisons complètement blindés de belles prises très variées. C’est une ouverture au scotch, finalement assez sympa une fois que l’on est habitué : elle oblige à lire son bloc correctement (au risque d’oublier le petit pied perdu dans la masse) et permet de créer également ses propres passages.

Contrairement au bloc, les salles de difficulté sont plus classiques, ce sont souvent des murs assez courts, qui penchent forts et des ouvertures basiques, rien à envier à Arnas !

Alors la question que tout le monde se pose, « mais pourquoi sont-ils aussi forts bon sang ? »

Nous n’avons pas trouvé la solution miracle, néanmoins ce voyage nous a permis d’explorer quelques pistes… qui au final sont assez évidentes.

Première chose, ils font beaucoup de séances de bloc très longues au cours desquelles ils travaillent peu de passages mais de manière appliquée. L’avantage qu’ils ont également c’est qu’ils peuvent profiter de l’émulation créée par une grosse densité de finalistes en Coupe du Monde qui s’entraînent à Tokyo. Cela permet d’augmenter son niveau de force mais également d’élargir sa diversité gestuelle.

Certaines coordinations s’apparentent limite à de l’éducation motrice et même sur une période courte comme la nôtre, nous avons pu ressentir une réelle différence de sensations entre le début et la fin du stage. La rencontre avec Chibatore (préparateur physique de Tomoa Narasaki et d’Akiyo Noguchi) nous dévoile une vision de l’escalade assez scientifique et axée sur la recherche : selon lui, un passage est un jeu « intellectuel » entre l’ouvreur et le grimpeur, où il faut rentrer dans la tête du concepteur en comprenant quelle qualité de grimpeur il veut évaluer et si possible, ruser.

De plus, la culture japonaise dévouée et appliquée (par exemple, dans n’importe quelle association sportive au lycée, il y a environ 4 entrainements sérieux par semaine) fait que les grimpeurs gèrent mieux les « à côté » de l’escalade type récupération, alimentation,…

Les cours dispensés dès le plus jeune âge incluent un échauffement au sol poussé et un temps de retour au calme avec étirements et relaxation ; c’est la norme ici. Ainsi, ils sont globalement très mobiles et utilisent efficacement leur corps, ce qui est primordial dans le style d’ouverture actuel. Cela permet également une adaptabilité lorsque la solution évidente à un bloc ne convient pas. Là encore rien de révolutionnaire mais encore faut-il le faire! La prépa physique ne semble pas être la principale préoccupation mais peut-être est-ce dû à la période (à une semaine des Championnats d’Asie) qui n’impliquait pas une telle préparation.

En conclusion :

Pour conclure, nous avons vécu pendant 10 jours une superbe expérience au Japon.  Des jeux de bécanes dans les salles d’arcades d’Akihabara au bateau dans la baie de Tokyo en passant par les dizaines d’onigiri Thon-mayo du Family Mart (cc Alistair), ahh ça on a riz ! (lol)

On a beaucoup grimpé, avec de l’émulation et dans la bonne humeur, la recette TKY !

Je voudrais remercier tous ceux qui ont permis ce voyage, mes parents (et notamment ma mère pour avoir tout organisé), Corinne pour le coaching, et les partenaires du trip Planetgrimpe, Team Kyou, la magnésie Myléore et la Fondation INP qui me soutiennent depuis longtemps.

Merci également au photographe / caméraman William Klock, tu as été au top !

Merci enfin à tous les japonais rencontrés pour leur gentillesse et leur accueil, ainsi qu’aux copains du Team.

SAYONARA !

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Gagne les nouveaux Vapor V de chez Scarpa

04 Déc

Cette année, PG a décidé de mettre les bouchées doubles avec ses partenaires pour vous proposer de nombreux jeux concours avec toujours des beaux lots à remporter… On continue de vous faire plaisir et cette fois on vous fait gagner votre « Box Scarpa » avec entre autre les nouveaux Vapor V !

Ce que contiendra votre box* :

  • Une paire de Vapor V (homme ou femme)
  • 1 sweat Scarpa
  • 1 T-Shirt Scarpa
  • 1 Buff Scarpa

Oui oui vous avez bien lu, un gagnant remportera cette superbe box!

Comment gagner cette box? 

Rien de plus simple…

Tirage au sort le dimanche 9 décembre à 20h pour désigner le vainqueur.

* Photos non contractuelles

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Inauguration d’une nouvelle salle d’escalade à Rumilly, en Haute-Savoie

02 Déc

Samedi dernier avait lieu l’inauguration d’une toute nouvelle salle haut-savoyarde: la SAE nationale de Rumilly, à quelques kilomètres d’Annecy. Pour l’événement, le club Albanais Vertical avait invité de nombreux élus locaux, ainsi que quelques stars nationales et internationales venues inaugurer cette structure flambant neuve.

De nombreux grimpeurs du coin étaient venus assister à cette inauguration, chaleureusement organisée par les bénévoles du club de l’Albanais Vertical. Il faut dire que par rapport à leur précédente structure, la hauteur du mur a été multipliée par deux… ce qui a engendré une hausse de 50% du nombre d’adhérents cette année !

Après un discours effectué par les élus en la présence de Pierre Bechet, Maire de Rumilly et Raymond Favre, son adjoint aux sports, ainsi que Pierre Blanc, Président de la Communauté de communes et J.P Violette, en charge des équipements, Claude Chamelle, Président de la Ligue, Fred Juarez et Caroline Duval, respectivement présidents des comités territoriaux de Savoie et de Haute-Savoie, le ruban bleu-blanc-rouge a été coupé, au beau milieu du mur.

Puis, les champions invités pour l’événement se sont donnés en démonstration. D’abord Anouck Jaubert, numéro 1 mondial et co-détentrice du record du monde de vitesse, qui a inauguré les deux couloirs de vitesse, établissant un nouveau record à battre pour les licenciés du club.

Puis, Arsène et Alistair Duval, champion du Monde et champion de France, nous ont offert une belle démonstration d’escalade  de difficulté, dans l’une des voies les plus dures de la salle, ouverte par Éric Chanourdie. D’ailleurs, le club Albanais Vertical compte désormais dans ses rangs sa fille, Julia Chanourdie, qui grimpera dorénavant sous les couleurs du club de Rumilly.

Pour clôturer cette inauguration, bénévoles, élus et spectateurs se sont donné rendez-vous autour d’un buffet pour échanger tous ensemble, dans la convivialité.

La structure en quelques chiffres :

48: le nombre de mètres linéaires
13: la hauteur du mur en mètres
8: l’avancée en mètres la plus forte, dans la section la plus déversante du mur.
2: le nombre de couloirs de vitesse équipés d’un système de chronométrage, d’afficheurs, de pads de départ, de buzzers et des deux enrouleurs automatique.

  • Plus d’infos sur le club ici
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Jakob Schubert décote « El bon Combat » à 9a+

02 Déc

L’Autrichien vient de réaliser son projet du moment en Espagne, « El bon combat » à la Cova del Ocell non loin de Barcelone.  Libérée par Chris Sharma en 2015, la voie avait été estimée à 9b/b+. Jakob Schubert, visiblement en grande forme cette année aussi bien en compétition (champion du monde) qu’en falaise, proposerait une cotation plutôt proche d’un gros 9a+. Il reste cependant prudent et appelle aux aux autres cadors à venir l’essayer pour affiner la difficulté.

Je sais que c’est facile de ne pas y penser et de prendre pour argent comptant la cotation du premier grimpeur à l’avoir enchaîné. Mais j’ai aussi la responsabilité de donner un avis.

À 27 ans, l’Autrichien est bel est bien l’un des meilleurs grimpeurs du monde en s’illustrant aussi bien en compétition qu’en falaise avec, rappelons le, déjà trois 9b à son actif avec “Stoking the fire”, “Fight or flight” et “La planta de Shiva”.

 

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2nd Ascent of ‚El Bon Combat’!! One of the best routes I have ever done ? The one and only @chris_sharma established this amazing line in 2015. Chris actually accompanied me on my last two days at the crag and it was awesome to share the moment of the send with him, thanks a lot for the good times and huge respect for putting up just another testpiece here in Catalunya ? • The route is situated in Cova de l‘ocell a 45 min drive from Barcelona and I advise every strong climber to try this thing, it‘s such an unique route with amazing holds and movements and pretty suited for boulderers also ? More ascents would be welcomed because I would love to hear some more thoughts about the grade ? I know it‘s easy to not think about it and just take the grade of the first ascensionist which is 9b/9b+ in this case but I feel the responsibility to have more thoughts about it. For me it felt easier from the first day I tried it and I would guess it’s a hard 9a+. Curious what others will think ? • Thanks for the good vibes during this whole trip @felipe.camargo ?? • ? by @cmmagalhaes With sound on you will hear me say ‚I almost fell again‘ which means the very last move where I fell the try before ? • #rockclimbing #catalunya #2ndascent #sopsyched #oneofthebest #leadclimbing #climbingvideo

Une publication partagée par Jakob Schubert (@jakob.schubert) le

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