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Yearly Archives: 2017

Premier 9a pour la tornade slovène Janja Garnbret!

29 Déc

C’est fait, la Slovène Janja Garnbret entre dans le cercle des femmes à pouvoir mettre une voie du 9ème degré dans leur carnet de croix.

Après avoir remporté haut la main le classement général de la coupe du monde de difficulté 2017, la jeune mutante Slovène s’est envolée en Espagne, comme beaucoup de grimpeurs actuellement.

Direction le spot de Santa Linya où elle réalise son premier 9a avec « Seleccio natural », et il ne lui aura fallu que 5 petits essais pour en venir à bout. Elle démontre une nouvelle fois tout son talent, car ce n’est pas avec ses très courts séjours sur le caillou que Janja a le temps de travailler des voies…

On vous tient au courant des prochaines croix qui devraient tomber!

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Bilan de saison: Thomas Joannes revient en détails sur son année 2017

29 Déc

Thomas Joannes a parcouru le monde cette année encore pour participer aux différentes compétitions internationales de la saison 2017, sous les couleurs du maillots français. Championnats de France en début de saison, Championnat d’Europe ensuite, puis huit étapes de Coupe du Monde à travers le globe… L’année n’a pas été de tout repos pour le jeune français.

Entre désillusions, déception, résurrection, moments de joie et de partage, Thomas revient en détails sur ses douze derniers mois…

« 2017 a démarré dans un contexte de changement (nouveau coach en équipe de France, nouveaux partenaires d’entraînement) et donc de nécessaires nouveaux repères à trouver. Un mois de janvier que je dirais flottant… Pourtant, avec la volonté intacte de poursuivre la compétition et la volonté de franchir, cette année encore, une étape supplémentaire. Mes objectifs étaient de renouveler des podiums en coupe du monde et d’intégrer le top 5 mondial. Dès mars ma préparation a été perturbée par une blessure aux abdominaux qui m’a éloigné de l’entraînement pendant 2 mois et a mis le doute dans mon esprit quant à ma capacité à arriver fin prêt pour les compétitions internationales. Cette période hivernale a sans nul doute été la plus difficile que j’ai eu à vivre, je n’ai pas réussi à gérer cette convalescence et je suis arrivé au championnat de France en méforme et avec des doutes… Je termine finalement au pied du podium, une déception certes, mais qui, au final, stimule mon envie et me redonne confiance dans ma capacité à arriver prêt pour les premières compétitions internationales !

Une finale aux championnats d’Europe pour bien commencer la saison

Première compétition de l’été et première finale. Les championnats d’Europe de Campitello sonnent pour moi comme un soulagement « j’y suis parvenu ! J’ai réussi à être prêt à temps ! ». L’objectif était atteint mais je savais à ce moment-là que le plus dur restait à venir car le mois de juillet s’annonçait extrêmement chargé en compétition.

La descente aux enfers

3 coupes du monde en juillet et 3 grosses désillusions ! Le sentiment d’une descente aux enfers qui ne s’arrête pas ! La perception que quoi que je tente, tout est voué à l’échec, que le sort est contre moi et que je ne trouve pas le moyen pour me remettre dans le droit chemin… Ce type de format où les compétitions s’enchaînent les unes après les autres est très difficile à gérer car il faut se remobiliser rapidement après un échec. Je pense avoir globalement tout vécu pendant ce mois de juillet… le manque de réussite, les zipettes, les craquages,…Ça a été très dur psychologiquement ! Je me suis même  poser la question de savoir si l’escalade en compétition me rendait vraiment heureux… jamais je n’ai eu pareil envie de tout laisser tomber !

La résurrection

Mais quand rien ne va plus, retour aux bases ! La falaise, la famille, les amis et l’unique objectif de prendre du plaisir jour après jour. C’est avec uniquement 2 séances de résine en 1 mois que je suis arrivé à Arco ! Je n’avais pas vraiment le droit à l’erreur. Il me fallait rentrer en finale pour poursuivre la saison. Et malgré le stress que tout s’arrête, j’ai passé deux jours où j’ai pris du plaisir à chaque instant, que ça soit sur le mur ou en dehors. S’en est suivi une autre finale, quelques semaines plus tard, à Edimbourg où je loupe le podium de peu, départagé par les résultats des demi-finales Puis deux compétitions en Chine, d’où je retiendrai de bon moments et de bonnes sensations. Mention spéciale à la coupe du monde de Xiamen où les conditions météo pendant les demi-finales ont été plutôt « extrêmes ». Après m’être ré-échauffé une bonne dizaine de fois avant de passer, j’ai attendu bien 45min derrière le mur ne sachant pas vraiment si j’allais pouvoir grimper. L’avantage dans ce genre de conditions, c’est qu’avec un vent à 100km/h on a l’impression d’être seul au monde, on ne s’entend même pas respirer donc pas de risque d’être perturbé… La contre partie c’est qu’avec des rafales pareilles, pas facile de rester en équilibre ou même de mousquetonner les dégaines qui sont parfois à l’horizontale. Ajouter à ça, un jeté en diagonale (non anticipé à la lecture) et vous avez le cocktail parfait pour une voie dont je me souviendrai longtemps… Résultat: premier non-qualifié en finale, départagé aux qualifications… Certains diraient « en équipe de France on n’est pas les plus affûtés, mais qu’est ce qu’on se marre ».

Une 7ème place au général pleine d’espoir

Mes résultats irréguliers cette année  me montre le chemin à suivre: trouver les ressorts d’une forme de détachement qui permet de se transcender… Ne pas se laisser « user mentalement » si la réussite n’est pas au rendez-vous de l’espérance… Le haut-niveau, c’est l’école de la rigueur, de l’abnégation jour après jour, de la persévérance et de l’acharnement. Romain en a été la plus belle preuve cette année. Je lui tire mon chapeau ! Ce qu’il a fait mérite total respect ! Il a construit son chemin vers la réussite, année après année, n’a jamais rien lâché et aujourd’hui le travail paye. La force de caractère dont il a fait preuve pour en arriver là me donne aujourd’hui une motivation plus grande que jamais pour chaque jour m’entraîner, travailler l’engagement, mais aussi la distance qui, je crois, nourrie aussi la performance et montre, un jour prochain, mon réel niveau. Je termine la saison sur une  7ème place au général pleine d’espoir. Même si ce résultat ne me satisfait pas, je retiendrai la manière dont j’ai réussi à ne rien lâcher pour revenir à mon meilleur niveau ! Les championnats du monde sont dans 8 mois ,une nouvelle page à écrire… »

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Une nouvelle salle Bloc Session ouvrira ses portes à Avignon

26 Déc

Après La Ciotat, Toulon, Nimes, Marseille et Pertuis, Bloc Session ouvrira une 6ème salle à Avignon.

Ne manquez pas la soirée d’ouverture de la salle de bloc BS.6 Avignon le 5 janvier prochain !

L’équipe vous accueillera à partir de 18h. L’entrée sera gratuite et cerise sur le gâteau : Bénéficiez ce soir là de 10% de réduction sur l’achat d’une carte 10 entrées ou d’un abonnement.

Pour assurer le spectacle des blocs ultimes vous seront proposés et vous permettront de gagner différents abonnements et cartes 10 entrées !

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2017, la plus grosse année de l’Histoire de l’escalade !

23 Déc

Oui, cette année 2017 a cassé les codes, repoussé les limites de notre sport. Jamais auparavant nous n’avions connu de telles performances, que ce soit chez les hommes ou chez les femmes.

L’invention d’une nouvelle cotation, des performances féminines hallucinantes et des personnalités qui dépassent leurs limites physiques et mentales… Oui, cette année 2017 a été riche.

Jusqu’à il y a cinq ans, seulement une dizaine de grimpeurs étaient capables d’enchaîner du 9a+, et une poignée de femmes grimpaient dans le 8c+. Cette année, nous avons vu trois fois plus d’hommes dans le 9a+ et de femmes dans le 8c+. En bloc, le constat est le même. Record de grimpeurs dans le 8C+ et de femmes dans le 8A+.

Retour sur les performances les plus marquantes de ces douze derniers mois.

26 février 2017 : Margo Hayes – « La Rambla » 9a+

© Matty Hong

Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour comprendre que cette année 2017 allait bouleverser les standards.
Nous sommes le 26 février 2017, cette photo fait le tour du monde. Margo Hayes, la jeune prodige américaine de 18 ans, enchaîne « La Rambla ». Un mythe. « La Rambla » c’est l’un des 9a+  célèbres du monde. Située à Siurana, en Espagne, elle a été gravie par les plus grands : Sharma, Usobiaga, Ondra, Megos, Ghisolfi, Bouin… qui ont tous confirmé la cotation.

Ainsi, quand Margo Hayes annonce la première ascension féminine de cette voie, le monde de la grimpe est en délire. C’est la première fois qu’une femme vient à bout d’un 9a+ dont la cotation est confirmée. Car en 2015, la jeune Ashima Shirishi avait réalisé à 13 ans « Open Your Mind Direct », une voie initialement cotée 9a, mais qui vaudrait 9a+ depuis la casse d’une prise dans la partie finale. Mais depuis, personne n’a jamais répété la voie pour confirmer la cotation.

« La Rambla » aura demandé une semaine de travail à Margo. Une période courte pour une voie d’un tel niveau.

« J’étais en bonne forme physique, mais plus important encore, j’étais déterminé. Je pense que c’est finalement ce qui a rendu cela possible. L’esprit est si puissant ! »

Si déterminée que pour la petite anecdote, Margo a repoussé son vol retour, initialement prévu le jour de l’ascension, pour pouvoir disposer d’une journée de grimpe supplémentaire, se sentant proche du top. Une journée qui s’avérera fructueuse, puisque la jeune américaine fera la croix en ce 26 février.

« Au moment où j’ai clippé la chaîne, j’ai commencé à pleurer. Je me sentais submergée par l’excitation ! Je ne m’attendais pas à autant d’émotions. »

Sept mois plus tard jour pour jour, la jeune américaine était de nouveau sur le devant de la scène. C’est dans un autre mythe de l’escalade que Margo avait jeté son dévolu : « Biographie », probablement le 9a+ le plus célèbre du monde.

Après avoir travaillé la voie au début de l’été, c’est finalement le 24 septembre qu’elle atteindra le sommet. Après avoir été la première femme de l’Histoire à enchaîner un 9a+, Margo Hayes devenait la première grimpeuse à compter deux 9a+ à son actif.

03 juin 2017 : Alex Honnold – « Freerider » 7c, 1000m en solo

© National Geographic

Samedi 03 juin. Sous le soleil encore matinal, Alex Honnold atteint tranquillement le sommet de « Freerider ». Pas de corde accrochée à son baudrier. D’ailleurs, il n’en porte même pas. Oui, Alex vient de frapper fort. L’américain vient tout juste d’escalader en solo intégral El Capitan, cet énorme monstre de roche que tout le monde a déjà vu en photo. 1000 mètres de grimpe, sans aucune protection ni aucune sécurité dans « Freerider », une grande voie qui dont la cotation max est de 7c.

Un kilomètre vertical des plus extrêmes, la prouesse la plus dangereuse jamais réalisée de l’Histoire de l’escalade.

« Quand j’ai commencé à me mettre en tête cette ascension en solo de « Freerider », il y avait une demi-douzaine de longueurs où je me disais « Ooh c’est un mouvement effrayant ça, et là, c’est une séquence qui fait peur, et cette dalle-là, et cette traversée aussi et… » Il y avait tant de passages où je me disais « Ouuuuh ». Mais depuis quelques années, j’ai repoussé ma zone de confort, de plus en plus, jusqu’à ce que des objectifs qui me semblaient complètement fous, rentrent finalement dans le domaine du possible. »

Il est difficile de s’imaginer l’engagement mental et physique que demande un tel exploit. Un big wall plus haut que la plus grande tour du Monde, qui a longtemps fait rêver les grimpeurs de la planète entière.

Ayant quitté le sol à 05h32 du matin, l’ascension complète lui aura demandé 03h56 d’effort. L’ascension de sa vie, qui, à tout moment, pouvait la lui coûter. Mais rien n’avait été laissé au hasard par l’américain, qui planifiait cet enchaînement depuis des années. Un rêve de gosse qui lui avait demandé des heures et des heures de préparation. Tout devait être calé au millimètre. Sa forme physique, mentale, ses chaussons, le taux d’humidité, le vent, la température, le timing… tout devait être réglé à 200%. L’année dernière, Alex avait déjà tenté l’ascension, mais avait dû rebrousser chemin en pleine voie, suite aux mauvaises conditions météorologiques.

Finalement, ce samedi matin de juin sera le bon. Après avoir avalé les 600 premiers mètres, Alex atteignait le véritable crux de cette grande voie. Un pas de bloc en dalle, où il faut tenir une unique prise de main de seulement 3mm d’épaisseur. Un passage extrêmement technique, où l’erreur est fatale. Calme, concentré, maîtrisant sa respiration, Alex passera le mouvement sans encombre. Quelques minutes plus tard, il se rétablissait au sommet d’El Capitan, souriant à la vie.

03 septembre 2017 : Adam Ondra – « Silence » 9c

Trois mois jour pour jour après cet exploit inouï, c’est un autre type de performance qui faisait trembler la planète grimpe. Le meilleur grimpeur du monde venait de réaliser la voie la plus dure du monde.

Adam Ondra enchaînait « Silence » en Norvège, et créait ainsi la cotation de 9c. Des années et des années d’acharnement. De remise en question, de doutes, de colère, d’énervement, de joie, de cris… et de silence. Car c’est dans un profond silence que s’est achevé ce projet. Le projet d’une vie pour Adam. Lui qui est pourtant habitué à extérioser sa rage avec ses cris stridents, ne parvient à laisser exploser sa joie au moment de clipper le relais.

Car oui, en ce premier dimanche de septembre, Adam Ondra a atteint le sommet de « Silence ». Une voie au style unique, qui compte plus de sept coincements de genou, et de nombreux passages la tête à l’envers. Des mouvements de contorsionniste, comme il n’en existe nul part ailleurs.

45 mètres d’escalade. Tout d’abord 20 premiers mètres en 8b, avant que les choses sérieuses commencent. Et elles commencent fortement. Un crux en 8C au style unique au monde, où il faut se retourner puis coincer son chausson à l’intérieur d’une fissure étroite, avant de pivoter autour de son genou pour se redresser, le pied toujours coincé dans la fissure. « Quand nous l’avons vu grimper dans le premier crux, qui est le plus dur, nous étions tous sans voix au bas de la grotte. Il l’avait passé de manière si parfaite ! À ce moment, je me suis mise à pleurer. Je savais que s’il ne tombait pas là, alors il allait enchaîner la voie. » commente Iva Vejmolová, sa compagne, au pied de la voie au moment de l’enchaînement.

Mais ce n’est pas terminé. La voie se poursuit dans un deuxième crux extrêmement exigeant, coté 8B bloc à lui seul.

Puis, avant d’attendre la fin de la voie, il faut passer par un troisième crux, coté 7C+. Et entre tout cela, des mouvements aléatoires et des repos que seul Adam est capable d’appréhender.

Après plus de quatre ans d’un travail intense, Adam Ondra vient, en ce 3 septembre 2017, d’enchaîner la voie la plus dure de la planète.

« Pour moi, c’est incontestablement le plus bel accomplissement de ma carrière de grimpeur. C’est ce que j’apprécie le plus, une voie dans laquelle j’ai mis beaucoup d’efforts et où j’ai dû aller puiser très loin dans mes ressources. Maintenant que ce projet est devenu réalité, c’est juste exceptionnel ! C’est une expérience unique et tellement intense. »

06 Septembre 2017 : Anak Verhoeven – « Sweet neuf » 9a+

© Sebastien Richard

Après l’incroyable ascension d’Adam Ondra, nous n’avions pas encore eu le temps de reprendre nos esprits qu’une autre performance voyait le jour. Enchaîner un 9a+ ? Ce n’était qu’une question de temps pour Anak Verhoeven.

La belge en effet profité de la coupure des compétitions internationales pour aller se ressourcer en plein air, en falaise. Et c’est dans le Vercors, en France, qu’Anak posera ses valises.

Très vite, elle s’attaque à son projet : « Sang neuf », un 9a ouvert par Quentin Chastagnier, mais resté vierge d’ascension malgré les assauts à répétition de quelques forts grimpeurs. Durant ce petit séjour français, il ne faudra que trois essais à la belge pour venir à bout de cette voie, devenant ainsi la première gimpeuse de l’Histoire à signer la première ascension d’un 9a.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Était-il possible pour Anak de regrimper cette voie, et de la poursuivre dans « Home Sweet Home » 8c+ ? Ni une ni deux, la belge renoue la corde à son baudrier. Elle enchaîne de nouveau les 15 mètres déversants de « Sang neuf », et continue son chemin dans « Home Sweet Home ». Anak atteint le sommet de cette nouvelle ligne, qu’elle nomme « Sweet neuf », proposant 9a+.

Ainsi, c’est seulement la deuxième fois qu’une grimpeuse atteint la cotation mythique de 9a+, et c’est  la première fois qu’une femme signe la première ascension d’une voie d’un tel niveau.

Mais ce n’est pas tout, la folle année d’Anak Verhoeven n’était pas encore terminée ! Il y a quelques jours, c’est en Espagne que la belge a fait parler la poudre. Elle enchaînera ultra rapidement « Ciudad de Dios » 9a/9a+, sûrement l’ascension la plus rapide d’une voie de ce niveau par une femme.
Puis, afin de couronner l’année en beauté, elle viendra à bout de « Ciudad de Dios pa la Enmienda », qui n’est autre qu’une extension de son 9a/9a+ grimpé quelques jours plus tôt. Difficile pour elle de s’exprimer sur la cotation, mais ajouter encore un 8c à un 9a/9a+ rend la cote très très haute…

Et tout cela, après avoir participé à plus d’une dizaine de compétitions internationales dans l’année, la saison s’étant soldée par huit podiums !

22 Octobre 2017 : Angela Eiter – « La Planta de Shiva » 9b

© Elias Holzknecht

Elle n’avait prévenu personne. Elle n’a pas fait de bruit, pas fait de vague. Cette ascension a été une surprise pour tout le monde. Pourtant la performance est bel et bien là. Et quelle performance ! On parle là de la plus grosse performance féminine de l’Histoire. En effet, l’autrichienne Angela Eiter venait de devenir la première femme à enchaîner un 9b.

Cette ascension est le fruit d’un travail de longue date. Elle en avait parlé à peu de monde, mais la multiple championne du monde travaillait la voie depuis 2015. « J’ai immédiatement compris que cette voie était faite pour moi. Elle me fascinait. »

Au total, Angy se déplacera en Espagne à sept reprises durant les deux dernières années pour travailler la voie. Si réaliser chaque mouvement individuellement ne lui posera pas trop de problèmes, enchaîner l’intégralité de la voie aura été une autre histoire.

« Mes essais ont été en proie à de nombreux moments très frustrants. Je n’ai jamais réussi à relier les mouvements de la section la plus dure avant octobre de cette année. Et quand Jakob Schubert a signé la deuxième ascension de cette voie début 2016, et après qu’il ait expliqué avoir mis le combat de sa vie lors de son run d’enchaînement, je dois dire que ça m’a beaucoup intimidé. J’ai commencé à me demander si j’avais vraiment choisi la bonne voie à travailler… »

Ajoutez à cela la casse de deux prises dans la voie, et le fait qu’Angy se blesse au doigt et aux ischio-jambiers… et vous obtenez une grimpeuse pleine de doutes. « Cela m’a tellement frustré qu’au bout d’un moment, je me suis dit « Malheureusement, tu vas devoir abandonner… »

Mais la détermination sans faille de l’autrichienne a pris le dessus sur ses doutes. Non, Angy n’allait pas abandonner. Bien qu’extrêmement dure, elle prenait tout de même du plaisir dans cette voie. Tant et si bien qu’en mai dernier, ses sensations dans la voie sont au mieux. Puis quelques mois plus tard, en octobre, elle parvient pour la première fois à enchaîner la deuxième section. « Là j’ai réalisé et je me suis dit « Maintenant tu vas devoir mettre de vrais essais ! ». »

Deux jours plus tard, en cette journée du 22 octobre, l’autrichienne atteignait le sommet de « La Planta de Shiva » 9b, devenant la première femme de l’Histoire à atteindre ce niveau.

Car il est important de se remémorer que seuls 2 grimpeurs dans le monde ont atteint la cotation du dessus, le 9b+ : Chris Sharma et Adam Ondra.

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Les vainqueurs des PG Climbing Awards 2017 sont…

23 Déc

En novembre dernier, nous avons lancé pour la première fois les PG Climbing Awards. L’objectif était d’élire les meilleurs grimpeurs de l’année dans plusieurs catégories:

  • L’athlète masculin outdoor de l’année 2017
  • L’athlète féminine outdoor de l’année 2017
  • L’athlète masculin en compétition de l’année 2017
  • L’athlète féminine en compétition de l’année 2017
  • La performance de l’année 2017
  • L’image de l’année 2017

Au regard du succès de cette première édition des PG Climbing Awards, nous comptons remettre le couvert l’année prochaine, mais en format XXL. On vous en dira plus très vite…

Avec près de 2000 votants, voici les résultats de cette première édition…:

L’athlète masculin outdoor de l’année 2017

Sans contestation possible, c’est le redoutable Adam Ondra qui remporte cet Award avec 70,7% des voix.  Ses nombreuses performances en falaise dans le 9ème degré, et notamment la réalisation historique du premier 9c mondial, « Silence » font de lui l’homme de l’année en falaise.

L’athlète féminine outdoor de l’année 2017

Chez les femmes, le vote était moins évident, avec 2 noms qui sont ressortis cette année, Angela Eiter et Margo Hayes. Mais c’est finalement Margo qui l’emporte avec 50,6% des voix! Ses 2 réalisations extrêmes, « La Rambla » en 9a+ et « Biographie » en 9a+ également auront sans doute fait la différence.

Margo Hayes n’en revient pas après l’enchaînement de « La Rambla », 9a+

L’athlète masculin en compétition de l’année 2017

Bon, dans cette catégorie, la partie était presque jouée d’avance… Avec la meilleure saison de sa carrière, Romain Desgranges remporte allègrement cette catégorie: 83,7% des voix

Le podium des Championnats d’Europe | © Ralf Brunel

L’athlète féminine en compétition de l’année 2017

Dans cette catégorie féminine, peu de place au hasard également… Si il y en a une qui marque les esprits en ce moment c’est bel et bien la Slovène Janja Garnbret! Avec 56,8% des voix, elle remporte logiquement cette catégorie.

© Rockstars Portraits // Adidas

La performance de l’année 2017

On aurait pu imaginer un beau duel entre Adam Ondra et Margo Hayes, mais ce ne fût pas le cas. Adam remporte largement cet award avec 45,2% des voix pour sa performance historique dans « Silence », 9c.

© Coll. Adam Ondra

L’image de l’année 2017

Pour cet award, les votes auront été serrés jusqu’au dernier moment entre Margo Hayes à la sortie de son premier 9a+ (La Rambla) et Alex Honnold en solo dans « Freerider » à El Cap. C’est finalement Alex qui remporte cette catégorie avec 34,7% des votes.

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Sachi Amma signe la première ascension de la voie la plus dure du Japon !

23 Déc

Elle se nomme « Maturity », elle vaut 9a+, elle est la voie la plus dure du Japon, et vient d’être libérée par Sachi Amma.

L’ex-compétiteur de haut-niveau aura travaillé cette voie pendant plus de deux mois. Pourquoi tant d’acharnement d’un coup ? Car après plus de trente ans d’interdiction de grimpe sur la falaise de Gozen Rock, celle-ci vient tout juste de rouvrir. Un petit paradis donc pour Sachi Amma, qui avait co-équipé cette ligne l’année dernière, avec Adam Ondra.

Depuis quelques jours, le japonais se sentait tout proche de l’enchaînement. Et la casse d’une prise dans le crux de départ n’y changera rien. Finalement, profitant d’une journée fraîche et ensoleillée, Sachi fera la croix, heureux d’avoir enchaîné une voie qu’il a lui-même équipée depuis le départ.

Je me suis vraiment donné à fond la veille dans ce projet. J’étais donc fatigué mais détendu et ça m’a aidé à rester focus dans le moment présent pendant que je grimpais. Je n’avais rien à perdre, j’ai vécu tant de choses à travers ce projet. Tout ce cheminement est précieux pour moi, j’ai gagné en maturité »

Sachi Amma, grand compétiteur international, a arrêté sa carrière en 2014, après avoir remporté le classement général des Coupes du Monde. Il s’est ensuite dirigé sur le rocher, avec comme objectif d’enchaîner dix voies dans le 9a et plus l’année suivante. Objectif qui avait été atteint.

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Ouvreurs, rejoignez les équipes Arkose

23 Déc

Le recrutement des futurs ouvreurs Arkose continu ! Envie de rejoindre les équipes de Bordeaux, Tours ou Marseille ?

Depuis leur création, les blocparks Arkose se distinguent notamment par la qualité de leurs ouvertures. Avec un grand nombre de nouveaux blocparks prévus en 2018, le groupe Arkose cherche aujourd’hui de nouveaux ouvreurs pour continuer à offrir à ses clients une ouverture renouvelée en permanence et de grande qualité.

Il n’existe pas de qualification spécifique au métier d’ouvreur. Toutefois, une bonne expérience de grimpe en extérieur est privilégiée, mais pas obligatoire :

  • Niveau de pratique souhaité : 7B/7C bloc, afin de garantir la meilleure objectivité possible lors du calage des différents circuits,

La sélection se déroulera le mardi 6 février à Massy et le jeudi 8 février à MRoc Part-Dieu à Lyon en plusieurs étapes :

  • Un entretien,
  • Une session de grimpe,
  • Une session d’ouverture composée de plusieurs ateliers.

Déposez votre candidature en cliquant sur le lien suivant et n’oubliez pas de répondre au questionnaire

Photo © Etienne Lobelson

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Petit Guide vidéo des blocs classiques difficiles de Fontainebleau avec Black Diamond – 1ère Partie

21 Déc

Fontainebleau, la Mecque de l’escalade de bloc dans le monde, avec ses innombrables secteurs et blocs extrêmes. Impossible de passer à côté de ce spot majeur pour tout bloqueur qui se respecte.

Mais comment s’y retrouver avec ces milliers de blocs répartis dans des dizaines de secteurs? Black Diamond a la solution, avec l’un de ses athlète, Carlo Traversi, qui vous propose quelques vidéos  de blocs majeurs de la forêt dans le 8ème degré. Un exemple ci-dessous avec la vidéo du classique de « Kheops« , 8B

Pour voir la suite des blocs sélectionnés et les autres vidéos, c’est pas ici que ça se passe. 

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Bloc & Wall à Colmar : Une nouvelle salle d’escalade et un concept unique en France

21 Déc

Dans l’évolution importante des salles d’escalade en France, bien plus qu’une salle supplémentaire, Bloc & Wall propose un concept unique en alliant toutes les disciplines de l’escalade et toutes ses formes d’entraînements pour tous les niveaux. La nouvelle salle réunit les structures des 3 disciplines olympiques (Vitesse, Bloc et Difficulté), une structure Monkey Space et un véritable espace d’entraînement ainsi qu’un immense espace enfants : parcours en hauteur type via ferrata, espace débutants de 120 m2 et même un véritable Séquoia à grimper.

Cette nouvelle salle d’escalade réhabilite un bâtiment laissé entièrement vide en le dédiant aujourd’hui à la verticalité et à l’escalade avec une surface totale de 1 500 m2 (moitié Bloc et moitié Difficulté) dont une tour de 250 m2 de plus de 18 m de hauteur, pour le mur de Difficulté.

Tous les autres murs comptent 15 mètres de hauteur pour la Vitesse, la Difficulté ainsi que 3 enrouleurs pour les débutants. Et pour les plus forts, un devers de 8 mètres !

La salle propose au total 90 mètres linéaires de bloc adultes (hauteur max. 4,5 m au-dessus des tapis) et 8 mètres d’avancée maximum.

L’escalade accessible à tous

Avec évidemment la volonté première de rendre l’escalade accessible à tous et surtout aux enfants et familles, un espace (qui sert aussi aux adultes débutants) est entièrement destiné à cette clientèle.

C’est dans cet espace que se trouvent le vrai séquoia et le parcours en hauteur.

La salle s’est également dotée d’une structure Monkey Space de 18 m2 auprès d’Entre-Prises, qui lui permet d’organiser des séances de cours collectifs pour tous niveaux.

Pour les plus performants, Monkey Space est aussi disponible en libre accès pour l’entraînement aux côtés d’un pan Gullich.

Une ambition forte de faire découvrir l’escalade

De nombreux évènements sont déjà au programme avec le Rock Tour mais aussi l’organisation d’un grand Rendez-vous international avec les meilleurs grimpeurs du moment.

Évidemment, tout au long de l’année, cours enfants et adultes, stages escalade et multi activités, accueils des CE sont prévus ainsi que l’organisation d’anniversaires dont certains sont déjà pré réservés !

Une collaboration avec Entre-Prises (EP)

Pour Bloc & Wall, ce projet est l’aboutissement d’un véritable partenariat avec Entre-Prises. « La réactivité, le savoir-faire et un véritable partage ont permis de mener le projet de façon très constructive avec Entre-Prises : les équipes ont ainsi pu se rencontrer sur place à des moments critiques et trouver ensemble des solutions pertinentes. Des échanges constants ont permis de répondre aux nombreux défis rencontrés : accessibilité au chantier en milieu urbain, la surface de grimpe importante et volonté commune d’un projet innovant d’un point de vue design », confirme Sébastien, Directeur de la salle.

Avec plus de 30 ans d’expertise dans la création/fabrication des blocs et prises d’escalade, EP est aussi un partenaire de proximité. Prenant en compte en compte à la fois les contraintes d’une construction en milieu urbain mais aussi la volonté de Bloc & Wall de créer tous les espaces pour tous les types de grimpe et d’entraînement, EP a apporté un savoir-faire plus global sur le projet. Les designers, ingénieurs, chefs de projets d’Entre-Prises se sont mobilisés pour définir des solutions sur-mesure correspondant au mieux aux attentes : pilotage des études, planification des ressources, respect des délais, contrôle des coûts.

 

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Test matos: les chaussons Scarpa Chimera

20 Déc

Il y a tout juste un an, nous vous présentions le Drago, nouveauté de chez Scarpa, avec des étoiles plein les yeux. Une machine de guerre ultra-efficace et parfaitement en adéquation avec les besoins des grimpeurs (notamment en bloc). Ces besoins, Scarpa n’a de cesse de vouloir y répondre et c’est sûrement pour cette raison que la firme italienne est un des leaders du segment.

Trop souple ce Drago ? Ok, pas de problème, voici le Chiméra !!

De loin, dans le brouillard, il est facile de confondre ces deux modèles. Mais en s’approchant un peu, c’est bien des lacets que vous verrez apparaître. Fini l’unique velcro et place donc à des lacets, légèrement excentrés et maintenant le coup de pied.

Ces deux chaussons restent extrêmement proches et, pour ne pas se répéter, je vous invite à consulter les tests des Dragos pour nous concentrer uniquement sur les différences.

https://planetgrimpe.com/2016/10/test-matos-chaussons-scarpa-drago/

Le Chimera n’est pas un Drago avec des lacets !

Contrairement à ce que l’on peut lire ou entendre, il existe bel et bien une différence, autre que les lacets, entre ces deux chaussons.

✅  Le chimera se dote d’un intercalaire en pointe pour apporter un soupçon de rigidité. Pas un soupçon façon « Maïté », non, juste une petite pincée délicatement dosée pour conserver toutes les qualités du Drago mais en apportant ce petit « plus » qui fait toute la différence.

La tenue sur petites prises est diabolique et se rapproche, en termes de sensations, aux chaussons plus classiques. Ce Chimera, vous l’aurez compris, va donc tirer son épingle du jeux pour une utilisation sur mur. Plus à l’aise sur petites prises et moins fatiguant pour les pieds que le Drago, tout est réuni pour en faire un vrai « must have » dans son sac….. à corde! Ce Chimera pourra même devenir votre compagnon en falaise dans des profils déversants, à colonnes… ou le compagnon de grimpeurs légers qui ne vont pas trop déformer le chausson.

Cette rigidité supplémentaire assure au Chimera une plus grande polyvalence donc, et un aspect moins élitiste. Attention !! Je n’ai pas dit « plus grand public » !! Car il faut faire attention avec cette catégorie de chaussons. Le Chimera comme le Drago propose une grimpe nouvelle, toute en sensation, instinctive et terriblement efficace. On se joue de chaque aspérité, de chaque bossette, on envisage tout, tout le temps avec une confiance débordante. Mais cette escalade doit impérativement s’accompagner d’un minimum de technique pour ne pas vous faire tomber dans le grand n’importe quoi car ce type de chausson peut rapidement vous donner de mauvaises habitudes.

✅  Ce Chimera gagne quelques millimètres en largeur pour offrir une boîte à orteils un peu plus universelle. En effet, le Drago est vraiment très fin et les pieds les plus larges devaient passer leur chemin… Un élément supplémentaire qui vient atténuer, (un tout petit peu !!) l’aspect élitiste du Drago.

✅  Ce Chiméra propose un système de fermeture à lacets. Bon, ne tournons pas autour du pot, on est loin d’un laçage millimétrique !!  Les lacets descendent faussement bas et ne servent à verrouiller que le coup de pied.  Le système marche bien mais on peut se poser la question sur l’utilité réelle de ce choix, compte tenu de la relative lourdeur d’avoir à faire ses lacets… Mais comme toujours, il y aura les fans, et les moins fans…

Conclusion:

Comment ne pas dire que ce Chimera n’est pas une vraie réussite ? Conçu sur la base du génial Drago, il répond par quelques modifications à beaucoup de besoins.

Les grimpeurs lourds, pardon, les grimpeurs très, très, très musclés trouveront dans ce Chimera une bonne alternative au Drago qui pouvait se déformer  un peu trop sous le poids de toute cette force…

Les propriétaires  (comme moi) de paquebots faisant office de pieds, apprécieront cette largeur légèrement supérieure.

Tous les autres seront ravis de retrouver les qualités indéniables du Drago dans un chausson plus adapté au mur ou désireux d’avoir une paire plus polyvalente. Mais le combo parfait reste malgré tout d’avoir les deux frères dans son sac…

Un chausson magnifique à essayer de toute urgence avec, en prime, un confort tout simplement bluffant à ce niveau de performance.



Amandie LOURY , membre de la team PG, nous donne son avis :

Dès la réception des Chimera, il n’y a pas à dire, ils claquent!! Le design est vraiment sympa!!!

En l’enfilant, le chausson épouse parfaitement le pied et on a l’impression d’avoir un véritable gant au pied. Les matériaux sont doux, souples  on ne ressent aucune gêne nulle part. On est tout de suite très bien dedans. Mais attention, le modèle reste destiné à un public averti car malgré son confort, il reste très asymétrique, pointu, et assez cambré au niveau de la voûte plantaire. Il faut également savoir que le Chimera est plutôt fait pour les pieds fins.

Le serrage par les lacets décalés sur le côté  est efficace et rapide. On regrette malgré tout que le laçage ne descende pas plus bas pour ajuster le chausson jusqu’aux orteils. Surtout qu’une fois les chaussons faits, on a tendance à ressentir un espace vide au dessus des orteils, à leurs bases. Le fait que le laçage soit sur le côté donne la possibilité de mettre des contres pointes très efficaces, surtout que Scarpa a mis une large couche de gomme sur toute  le dessus du Chimera qui permet d’être très performant en contre pointe. Et la gomme étant souple sur le dessus du chausson, elle n’a pas d’effet néfaste sur le confort. Très bon point donc!!

A cela, on ajoute un talon puissant, fin et souple, dément pour les talons sur les volumes plats.

Sa pointe ultra souple permet une adhérence extrême sur les volumes ou les gros plats. On obtient un super chausson pour le bloc ou les voies en salle. Et tout ça avec de supers sensations sous les pieds, on ressent bien toutes les prises sur lesquelles on prend appui.

La souplesse du Chimera qui est très avantageuse et primée en salle, l’est forcément beaucoup moins en falaise. Charger de tous petits pieds  devient difficile, et on a plus l’impression de faire du pan gullich. Cependant il peut être adapté pour des voies très déversantes avec des gros pieds ou pour des voies sur colos où les pieds à plat prédominent par exemple.

Dommage que la cambrure du chausson au niveau de la voûte plantaire ne soit pas prolongée par une pointe plongeante qui permettrait de pouvoir griffer des pieds avec encore plus d’efficacité.

Pour conclure, je dirais que le Chimera se destine à un public averti qui cherche un chausson très performant pour la salle (bloc et voie), alliant souplesse, sensations, talon et contre pointe très efficaces. Une réussite!

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Sport de haut niveau: une vie rêvée ou une vie de doutes?

19 Déc

Représenter l’excellence sportive, faire rêver les prochaines générations de grimpeurs, monter sur des podiums et être adulé par son public, ses amis et sa famille, voilà comment pourrait se résumer la partie visible de la vie d’un sportif de haut niveau…….. quand tout se passe bien !

Car oui, soyons honnêtes, être sportif de haut niveau ce n’est pas toujours la gloire et les paillettes… et il n’est pas toujours aisé de se relever après une saison compliquée.

Analyse d’un milieu où les moments difficiles peuvent parfois prendre le dessus :

Alors oui, me direz-vous, lorsque les résultats sont à la hauteur de l’investissement, cette vie de sportif de haut niveau pourrait presque laisser rêveur. En surface tout du moins, car lorsqu’on est dans l’euphorie de la victoire, on a parfois tendance à oublier, en tant que spectateur, la face cachée de l’iceberg, à savoir tout ce qu’on ne voit pas pour qu’un sportif en arrive là : les milliers d’heures d’entraînement, les pressions régulières, les concessions dans la vie personnelle, etc.

À l’inverse, quand les objectifs ne sont pas atteints malgré un investissement de chaque instant, l’euphorie de la victoire laisse rapidement place aux doutes, avec de nombreuses remises en question qui peuvent parfois mener à la décision fatidique d’arrêter le sport de haut niveau.

C’est dans ces moments de doutes que l’entourage du sportif est très important, et notamment l’entraîneur. Il suffit de peu pour qu’un athlète de haut niveau coupe court du jour au lendemain et prenne la décision irréfutable d’arrêter sa carrière alors qu’il peut avoir le potentiel de percer dans le futur.

On peut prendre pour exemple de réussite en escalade, Romain Desgranges, qui a dû attendre 15 ans après sa première participation en coupe du monde pour enfin réaliser sa saison rêvée en 2017. 15 ans à persévérer, 15 ans à relever la tête après chaque échec, avec pour objectif de devenir un jour champion du monde. Un exemple de combativité à montrer dans toutes les écoles d’escalade ! Nous lui avons d’ailleurs consacré un gros dossier récemment… 

© David Machet

À contrario, nous pouvons évoquer Paloma Simon, jeune grimpeuse de talent qui avait pourtant de grandes ambitions, mais qui a décidé d’arrêter les compétitions d’escalade suite à pas mal de désillusions. Pourtant, je me souviens encore avoir discuté avec elle un soir de juillet après la coupe de France de Briançon où elle me disait clairement son objectif de devenir championne du monde. Comme elle, nombre de sportifs de haut niveau décrochent très (trop ?) tôt. On peut alors s’interroger sur ce choix de stopper une carrière prématurément, mais les réponses sont souvent plus complexes qu’il n’y paraît. Nous irons d’ailleurs prochainement à la rencontre de Paloma à ce sujet…

Ici, afin de tenter d’expliquer un peu mieux le cheminement d’un grimpeur de haut niveau qui fait face à une frustration suite à une saison difficile, nous sommes allés à la rencontre de Salomé Romain, membre de l’équipe de France seniors de difficulté. Entraînée par Mike Fuselier cette année après avoir été suivie par Corentin Legoff les années précédentes, elle revient pour nous sur sa saison difficile, nous fait part des doutes qu’elle a pu avoir, et nous explique comment elle a finalement relevé la tête avec l’aide de son nouvel entraîneur.

PG – Peux-tu nous rappeler quels étaient tes objectifs de la saison ?

SR – Cette année j’avais visé de beaux et grands objectifs comme une victoire au championnat de France seniors de diff, dans les 6 premières places du Championnat d’Europe, une finale à chaque étape de Coupe du Monde et un Top 10 au classement mondial.

PG – Si tu devais en faire le bilan ?

SR – J’avais 4 objectifs principaux. J’en ai atteint seulement un seul …
Ce n’est pas un très bon bilan, mes objectifs étaient peut-être plus grands que moi ! Mais il y a énormément de choses positives à tirer de cette saison et ce n’est que partie remise pour la prochaine qui se dessine déjà dans ma tête !

PG – Qu’as tu mis en place cette saison pour atteindre tes objectifs ?

J’ai envie de dire « qu’est ce que NOUS avons mis en place ensemble avec Mike pour atteindre ces objectifs ». Nous avons continué le travail de Coco (Ndlr. Corentin Legoff) et travaillé aussi sur de nouvelles pistes. Nous avons beaucoup cherché à grimper dans le « nouveau style » qu’on retrouve en compétition internationale. Préparer ma tête et mon corps à grimper dans ce type de voie. On a également beaucoup appuyé mes efforts d’entraînement sur tout ce qui peut se passer pour moi avec mon petit gabarit. Ça c’est la continuité du travail réalisé avec Corentin Legoff depuis mon arrivée au pôle que l’on a encore plus approfondi. C’est ma principale barrière, presque un « handicap » … et nous avons cherché à transformer cet obstacle en une force ! Une qualité ! Une arme secrète !

PG – Tu parles d’un nouveau style en compétition , tu pourrais nous le décrire ?

SR – Avec le nouveau format de l’IFSC (6 min de grimpe au lieu de 8 min) le style se modifie peu à peu. On est aujourd’hui dans des voies de plus en plus intenses, plus aléatoires, avec des prises de risque et de l’engagement. Les prises évoluent également avec ce concept de plastique/résine, et les ouvreurs sont de plus en plus à la recherche d’ouvertures esthétiques tout en utilisant d’avantage de volumes en difficulté.

Salomé Romain en finale des championnats de France 2017 | © Lucie Thomas

La taille de Cocotte (j’avoue que je ne l’appelle jamais par son prénom) est un paramètre omniprésent dans son entrainement et j’en tiens compte constamment. C’est un  paramètre  et pas un problème. De toute façon, on n’y changera rien et on est obligé de jouer avec.

Nous connaissons tous les innombrables victoires d’un certain Espagnol de petite taille… Pour beaucoup de monde, Ramon gagnait ses compétitions en prenant tout le temps des risques. A mon sens, il avait surtout compris quel type de grimpe il devait mettre en place.

À partir de là, ce qui aux yeux de tout le monde semblait être des prises de risque était en réalité une exécution parfaite des mouvements. Et cette succession de mouvements parfaits lui permettait d’aller au bac final.

C’est exactement la même chose pour Cocotte. Je lui répète sans cesse que j’ai bien conscience qu’elle doit fournir deux fois plus d’efforts que les autres pour exécuter certains mouvements. Je lui dis aussi qu’elle a deux fois plus de mérite que les autres.

La saison dernière, nous avons énormément bossé ce point. Je lui ai ouvert des circuits et des blocs qui l’ont mis en difficulté par rapport à sa taille. Elle a eu beaucoup d’entrainements contraignants, mais elle a joué le jeu à fond et elle a beaucoup progressé. Elle n’était pas loin de faire totalement abstraction de sa taille en partant dans les voies | Mike Fuselier, entraîneur de Salomé Romain

PG – Quelles situations t’ont particulièrement frustrée cette année ?

SR – J’ai énormément travaillé sur les difficultés liées à ma taille. Il faut le dire, j’ai vraiment beaucoup bossé dessus et pourtant, depuis que je fais des coupes du monde, je n’ai jamais vécu une saison aussi frustrante sur les ouvertures. Je me suis retrouvée dans beaucoup de situations très injustes. J’ai mis longtemps à digérer. Aujourd’hui tout cela me donne envie de m’entraîner encore plus … pour un jour, bientôt, pouvoir dire : « regardez, moi aussi je peux le faire et pourtant je ne fais qu’1m49 » !

Il y a également eu une situation très difficile à vivre, lors de la deuxième étape chinoise. Nous avons eu des conditions météos catastrophiques et certaines règles IFSC sont apparues … Je ne souhaite pas entrer dans une polémique à ce sujet, mais cet événement m’a beaucoup touchée.

© R. Fabregue, FFME

PG – Que se passe t-il dans ta tête les jours qui suivent une contre performance ? Comment trouves-tu la motivation pour enchaîner la suite de la saison ? Quels sont les mots de ton entraîneur dans ces moments de frustration ?


SR – Les contre-performances sont difficiles, c’est vrai, mais elles sont aussi très riches. Je crois qu’il faut s’en servir pour rebondir, pour la suite, pour apprendre, pour enrichir son expérience. C’est à ça que servent les échecs. Rassurez-vous je n’ai compris ça que cette année … haha.

Les contre-performances sont de vilaines petites bêtes qui viennent ronger toute la confiance que tu as construite durant tes mois de préparation. L’antidote, ce sont toutes les pensées positives qui se cachent dans ta tête quelque part mais aussi également toutes celles que Mike me transmet. Comme il le dit si bien « ma Cocotte, j’ai mis plein de confiance à l’intérieur de toi ». Mike est l’une des personnes les plus positives autour de moi, il fait parti du schéma de confiance que je construis tout au long de l’année. Et j’ai confiance en Mike parce que Mike croit en moi.

Que ce soit pour Salomé ou les autres athlètes que j’entraîne, nous prenons systématiquement un long moment pour débriefer sur l’ensemble de la compétition et nous mettons en place des outils.

A mon sens, le dialogue c’est la base ! Il est fondamental qu’un athlète se sente écouté et que nous soyons sur la même longueur d’onde.

Cocotte est à la même enseigne que les autres. Elle me dit tout ce qu’elle a sur le cœur, et bien souvent elle exprime toute sa frustration. Nous avons une bonne relation de confiance, et je n’hésite pas à lui dire les choses, aussi désagréables soient-elles parfois.

Je m’efforce d’être le plus objectif possible afin d’avoir un discours utile et pertinent. Nous dressons le bilan de la compétition et nous mettons en place une stratégie pour l’échéance suivante. Néanmoins, Je ne manque pas d’évoquer tout ce qu’elle a bien réussi à faire et les domaines dans lesquels elle a progressé  | Mike Fuselier, entraîneur de Salomé Romain

PG – En fin de saison on t’a senti proche du burn-out et tu n’as pas souhaité participer à la dernière étape de coupe du monde à Kranj. Qu’est ce qui t’a poussé à faire ce choix ? Comment a réagi ton entraîneur ?

SR – En effet, soyons réalistes, c’était très clairement un burn-out. Et j’ai mis au moins 5 semaines à m’en remettre. C’est long 5 semaines à être dégoûtée de l’escalade, de la compétition …

L’étape en Chine est la goutte d’eau qui a fait débordé le vase comme on dit si bien. Après cette étape, j’ai pris la décision de ne pas participer à la dernière échéance de la saison qui se déroulait à Kranj en Slovénie, tout en restant ouverte à un changement d’avis jusqu’au dernier moment. 
Dans la période la plus difficile, je suis partie m’aérer l’esprit à Chamonix, chez mon frère Manu (ndlr. Manu Romain). J’ai découvert encore bien d’autres façons de kiffer la vie et ça m’a permis de relativiser et de prendre du recul sur tout ça.

On a également énormément discuté du sujet avec Mike, sous toutes ses coutures. Mon choix était très justifié, Mike savait ce que je ressentais et il a respecté ma décision. Et puis ce n’est qu’une coupe du monde, il m’en reste encore un sacré paquet !
 Je pensais (et je pense toujours) que participer à Kranj avec toute cette déception sur les épaules c’est comme tirer une enclume accrochée au baudrier. Je ne regrette pas ma décision.

Salomé Romain en compagnie de son entraîneur Mike Fuselier | © Le Xav

Salomé est une athlète qui a les défauts de ses qualités. Elle est capable d’avoir une détermination que rien ni personne ne peut ébranler lorsqu’elle a un objectif en tête.
Cocotte s’est énormément investie dans sa préparation pour la saison internationale, et elle a fait beaucoup de sacrifices. Je peux donc comprendre qu’elle ait été frustrée que les résultats ne soient pas au rendez-vous.
Nous avons bien discuté de son choix concernant l’étape de Kranj.

Elle a commencé à avoir des doutes avant de partir en Chine. Elle sentait qu’elle avait déjà beaucoup trop donné sur toute la saison et que la motivation commençait à en prendre un coup.

A son retour de Chine, la motivation n’y était plus du tout et pire encore, la dernière étape aurait pu être celle de trop.

Elle m’a exprimé tout ce qu’elle avait sur le cœur, et pourquoi elle ne souhaitait pas aller à Kranj.
Je lui ai donné mon point de vue, et je l’ai soutenue dans son choix | Mike Fuselier, entraîneur de Salomé Romain

PG – Malgré ces frustrations, tu évoquais tout de même des points positifs à retenir, tu peux nous en dire plus? 

SR – Même si cette saison a été très frustrante pour moi, il y a énormément de choses positives à en tirer pour rebondir et être encore plus forte la saison à venir. Dans chaque compétition je me force à trouver un point positif et un point négatif et j’essaye de travailler dessus pour la coupe du monde d’après. En faisant un peu le bilan de ces points positifs, je peux dire que j’ai fait preuve de beaucoup de combativité dans les voies, j’ai mis en place plein de stratégies pour m’en sortir dans les passages un peu loin pour moi, j’ai acquis beaucoup d’expérience en une saison, et j’ai quelques fois assez bien réussi à mettre en place ce que j’ai appris à l’entraînement cette année.

PG – Comment as-tu remonté la pente pour te tourner vers la prochaine saison ?

SR – J’ai pris du temps pour moi, pour faire des choses sans les chaussons d’escalade aux pieds, profiter des amis, de mon entourage ! J’ai appris ce que c’était de relativiser. J’ai poursuivi ma petite vie d’étudiante avec beaucoup d’intérêt .
Le temps a aussi fait son effet. Aujourd’hui ma motivation est au plus haut ! J’avais besoin d’un break et de couper avec ce monde qu’est le haut-niveau. Ce monde si dur, parfois injuste, et pourtant que j’aime tant …

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Massy accueillera les Championnats de France de bloc seniors 2018

19 Déc

Les championnats de France de bloc seniors 2018 se dérouleront à Massy, les 03 et 04 Mars 2018 !

C’est au coeur de la nouvelle salle parisienne qu se déroulera la compétition. Comme chaque année, les meilleurs français seront présents pour en découdre, et tenter d’aller chercher le titre si prisé de Champion de France 2018.

En attendant plus d’informations, voici déjà le programme prévisionnel du week-end.

Programme prévisionnel de la compétition :

Vendredi 2 mars 2018
18h00: Affichage des listes de départ des qualifications hommes et femmes

Samedi 3 mars 2018
Qualifications
2 groupes – 2 circuits – 5 blocs / 5 minutes => 10 blocs en simultané

7h30: Ouverture isolement FEMMES
8h30: Fermeture isolement FEMMES
9h00 – 13h30: QUALIFICATIONS FEMMES

13h30: Ouverture isolement HOMMES
14h00: Fermeture isolement HOMMES
15h00 – 19h30: QUALIFICATIONS HOMMES

Dimanche 4 mars 2018
 Demi-finales et finales
½ Finales 20 compétiteurs par catégories – 4 blocs / 5 minutes (durée 2h15) => 8 blocs en simultané

7h30: Ouverture isolement FEMMES et HOMMES
8h30: Fermeture isolement FEMMES et HOMMES
8h35: Réunion technique
9h00 – 11h15: ½ FINALES FEMMES et HOMMES

Finales 6 compétiteurs par catégories – 4 blocs / 4 minutes (durée estimée 1h45)

12h00: Ouverture isolement
13h00: Fermeture isolement
13h10: Réunion technique
13h20: Observation
13h30: Présentation des finalistes FEMMES et HOMMES
13h40: FINALE FEMMES
15h10: FINALE HOMMES
16h40: Podiums

Aperçu de la salle, lors de l’inauguration de celle-ci:

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Coupe de France de vitesse à Arnas: les résultats seniors

16 Déc

Ce week-end se déroule à Arnas la première Coupe de France de vitesse de la saison.

Et aujourd’hui, ce sont les seniors qui ont ouvert le bal.

Chez les femmes, c’est Victoire Andrier et Aurélia Sarisson qui se retrouve opposée en finale. Avantage à cette dernière, qui frappera le buzzer une demi-seconde plus vite que Victoire.

Chez les hommes, le duel final a opposé l’expérimenté Guillaume Moro au jeune Pierre Rebreyend. Ça va vite, ça va très vite même ! À l’oeil nu, impossible de savoir qui a sauté sur le buzzer en premier… Les regards se rivent sur les chronomètres: et c’est finalement Guillaume qui s’impose de seulement un centième de seconde (5″36 contre 5″37 pour Pierre).

À noter la troisième place de Mickaël Mawem chez les seniors, qui s’entraîne maintenant en vitesse, pour être performant dans le combiné. Il réalise un très beau run en 5″48 en petite finale.

Les résultats complets:

À suivre demain, la compétition pour les jeunes.

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La Grappe Escalade: une nouvelle salle à Perpignan

16 Déc

Venez découvrir la salle d’escalade de Perpignan qui ouvre ses portes au début de l’année 2018 ! La Grappe Escalade innove et bouscule les idées reçues en alliant deux univers différents. La salle d’escalade côtoie les douceurs d’une dégustation des vins et de produits des Pyrénées Orientales.

La salle s’étend sur 400m2 grimpable et compte pas moins de 150 blocs. Pour les plus courageux, le Pressoir les met au défi avec sangles, boules et pan Gullich. Préparez les muscles, ça va chauffer sévère ! Mais la Grappe Escalade est aussi adaptée pour des activités en famille grâce aux blocs bien identifiables et tous les niveaux. N’hésitez pas à demander conseil à Olivier qui se fera un plaisir de vous guider. Les plus ambitieux se frotteront aux entraînements concoctés par Léo, ancien entraîneur d’équipe de France d’Escalade sur glace !

L’espace détente vous attend pour la dégustation d’un bon vin ou d’une bière savoureuse produite par de petits brasseurs amoureux de leurs produits. En accompagnement, optez pour une assiette de tapas ou un repas traiteur. Echanges, rencontres et ambiance conviviale, la Grappe escalade est le lieu idéal pour concilier moment de détente et entraînement sportif.

Les horaires vous permettent de venir vous entraîner après le travail ou de proposer un afterwork à vos collègues. Aucune excuse, un vestiaire gratuit est mis à votre disposition pour que vous puissiez enfiler la tenue de grimpe !

Facile d’accès, la salle d’escalade est entourée de parkings gratuits ou d’emplacements pour votre vélo. Une petite pause à midi ? Escaladez ou dégustez selon l’envie !

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Récit: stage au Japon avec l’équipe de France pour une première préparation au combiné

13 Déc

En prévision des JO 2020 et des JO de la jeunesse à Buenos Aires en 2018 l’Equipe de France est allée au Japon pour un stage de préparation spécifique au combiné. Les meilleurs cadets et seniors de la compétition de Saint Étienne fin Novembre ont fait le voyage pour s’entraîner en compagnie des Equipes Japonaise et Autrichienne.

Notre athlète PG Hugo Parmentier était de la partie, il nous raconte cette expérience très enrichissante… 

Un échange culturel

Sur place le programme était concocté aux petits oignons par l’équipe Japonaise. Dès notre arrivée à l’aéroport nous étions guidés par un des entraîneurs pour nous aider à naviguer dans ce pays à la langue et la culture si différente de la nôtre.

Nous étions logés dans l’équivalent de l’INSEP, un énorme centre bien gardé et Top secret ( « no photos please » ).

Le choc culturel a été fort : des contrôleurs poussant les gens dans le métro bondé, notre ami Léo Favot se faisant enjambé par des passants suite à une chute malencontreuse, des tours de jeux à l’atmosphère apocalyptique en passant par de la nourriture inattendue et des karts Mario en pleine rue… Le dépaysement était garanti !

 

Un échange sportif 

Durant les 6 jours sur place, nous avons fait 4 séances de grimpe dont 2 journées de simulation au combiné.

En terme d’escalade rien de vraiment révolutionnaire si ce n’est des sets de prises magnifiques et en abondance! Ainsi que la présence d’1 voir 2 niveaux de difficulté extrêmes : des blocs plutôt longs et intenses où les bons placements sont indispensables à l’enchaînement de ces passages très soutenus. On pourra aussi noter le peu (voir l’absence) d’espaces d’entraînement et outils de torture  : type salle de muscu, lests etc.

Nous avons pu échanger et observer les méthodes de nos hôtes pendant les séances et temps off. Ce qui m’aura marqué le plus est sûrement le temps consacré à l’échauffement au sol (étirements dynamiques, proprioception, utilisation du corps dans l’espace, élastique) et le peu d’escalade à forte intensité.

Leur enthousiasme et leur envie de « jouer » sur le mur faisait plaisir à voir ( après les circuits ils se lançaient vite des défis : type bloc, coordinations avec l’envie d’aller chercher plus loin à chaque essai ).

Lors des simulations l’ambiance et l’émulation ont toujours été saines. Ce furent de réelles mise en situation et se confronter à ce niveau d’exigence a été instructif.
Nous avons eu droit a une vingtaine de caméras de Télé tout au long de la journée consacrée au combiné Olympique.

Un échange marquant

Yoshiyuki Ogata, en progression constante depuis quelques années, déjà médaillé en Coupe du Monde de bloc et multiple finaliste en difficulté le tout à 19 ans m’expliquait qu’il ne faisait essentiellement que de l’escalade et des exercices de gainage et des anneaux (raisonnablement) le tout à poids de corps !

Ce fut une super expérience et un bon entraînement pour la suite. Je tiens à remercier et au nom de toute la team, l’équipe Japonaise pour son accueil et sa gentillesse. Il faudra revenir !!

Merci à mes sponsors pour les soutiens 😉  Planetgrimpe, Petzl, Scarpa, BlockOut

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Première répétition des 27 longueurs de « Magic Mushroom » par Jacopo Larcher et Barbara Zangerl

13 Déc

Direction les USA, et plus particulièrement El Capitan dans le parc national du Yosemite. Nos 2 compères Barbara Zangerl et Jacopo Larcher viennent de réaliser la première répétition de « Magic Mushroom », une grande voie de 27 longueurs, avec pas moins de 12 longueurs cotant de 7c+ à 8b+ max.  Cette voie avait été libérée pour la première fois par Tommy Caldwell et Justin Sjong en mai 2012.

Après « El Nino » en 2015 et « Zodiac » en 2016, Jacopo et Barbara semblent former un superbe duo pour partir à l’assaut des voies extrêmes du Yosemite.

Je ne pensais pas pouvoir grimper toutes ces longueurs de dingues, en particulier la dernière, juste avant le sommet. Elle m’a pris tout ce qu’il me restait mentalement et physiquement. Ne pas tomber sur le dernier mouvement juste avant la chaîne aura été pour moi un grand défi mental!  – Barbara Zangerl – 

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Anak Verhoeven propose « Ciudad de Dios pa la Enmienda », une première ascension en 9a/++ ?

11 Déc

9a/++. En voilà une difficulté étrange… Mais ne nous arrêtons pas sur cette cotation, et parlons plutôt de la performance.

Anak Verhoeven, en trip en Espagne, profite de la collante hivernale pour s’aérer, après avoir passé de longs mois à sillonner le globe lors des Coupes du Monde de difficulté.

Les performances ne se laissaient pas attendre. Il y a quelques jours, la belge enchaînait très rapidement « Ciudad de Dios », coté 9a/9a+. Dimanche, Anak est retournée dans la voie, mais ne s’est pas simplement arrêté au relais. Elle a continué dans « Novena Enmienda » pour proposer la première ascension d’une combinaison, qu’elle nomme « Ciudad de Dios pa la Enmienda ».

Concernant la cotation, on est bel et bien dans le neuvième degré. Mais qu’en est-il précisément ? 9a ? 9a+ ? 9b ?

Anak Verhoeven nous en dit plus:

La cotation ? Bonne question. Dans le topo, « Ciudad de Dios » est coté 9a/9a+. Cela ferait donc de l’extension un 9a+.

Edu Marin pense que “Ciudad de dios” coterait plutôt 9a en raison de nouvelles méthodes dans la voie. La connexion au-dessus serait un 9a/9a+. Que dois-je donc dire ? Je crois que je sais… Je dirais que c’est un 9a/++

Mais s’il vous plaît, ne créez pas de fausses controverses sur cette cotation particulière que je donne. Est-ce vraiment important ? C’est une voie dans le 9ème degré et je suis heureuse d’avoir réussi à l’enchaîner après une saison fatigante, des circonstances inconfortables avec un coude douloureux, du rocher mouillé et des orteils gelés à partir du milieu de la voie. Il est maintenant temps de se relaxer un peu.”

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L’Open National d’escalade de bloc de Mayenne aura lieu ce week-end!

11 Déc

Les inscriptions sont désormais clauses, et de nouveau près de 500 compétiteurs feront le déplacement de Mayenne en cette fin d’année 2017. Le rendez-vous mayennais est donc maintenant bien ancré dans le calendrier des compétitions nationales, et c’est avec enthousiasme que toute l’équipe Mayennaise se met au service des compétiteurs pour leurs concocter un évènement à la hauteur de leurs attentes. Toutes les catégories de minimes à vétérans, n‘auront que l’embarras du choix pour s’exprimer sur les 30 blocs mitonnés par l’équipe d’ouvreurs nationaux affutés comme jamais. Il va falloir de la force, de la technique, et un mental à toutes épreuves, pour pouvoir prétendre au titre de vainqueur de l’open de Mayenne.

Bien sur l’Angevine Maelys Agrapart, membre de l’équipe de France, fait figure de favorite chez les seniors, mais elle aura surement fort à faire vu la concurrence dans sa catégorie. Et chez les seniors hommes, qui pour sortir Antoine Hostingue de la première marche ? Et bien là aussi, la concurrence est sévère, on pense naturellement à Yann Desnouel, qui vient de faire un podium lors de la coupe de France de Chamonix ce week-end, mais il ne sera surement pas le seul à prétendre prendre une place sur la boite.

Alors ne manquez pas ce dernier rendez-vous bloc de l’année, pour profiter de l’ambiance et du spectacle de la salle béradini/Paragot de Mayenne, on vous attend avec plaisir tout au long du week-end, et bien sûr dimanche 17 décembre à 17h pour les finales seniors et vétérans.

Le Programme :

Samedi 16 de 11h à 20h C’est le tour des minimes, cadets, juniors, garçons et filles, pour leurs 30 blocs.
Dimanche 17 de 9h à 19h30 Les seniors et les vétérans hommes et femmes essayerons de se qualifier lors du contest de 30 blocs, pour les finales du soir.

  • Pour en savoir plus : www.escaladeenmayenne.fr

Teaser de l’événement, signée F. Brault:

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Et le duo gagnant des MoonBoard Masters 2017 est… Margo Hayes/Alex Megos !

10 Déc

Une compétition d’escalade où les compétiteurs sont répartis en duo aux quatre coins du monde et concourent en même temps… C’était l’objectif des MoonBoard Masters, le premier événement de ce type dans le monde de l’escalade.

Le principe était simple. Cinq duos, composés des meilleurs grimpeurs du monde traçaient chacun deux blocs la journée du vendredi. Le lendemain, place à la compétition: on essaye d’enchaîner son propre bloc mais aussi ceux tracés par les duos adverses.

Ainsi, il était 14h00 à Sheffield en Angleterre au moment de la compétition, 09h00 à New York, 15h00 à Barcelone et 23h00 à Osaka au Japon.

Un système de points était mis en place pour départager les cinq équipes.

Le maximum atteignable était de 2200 points. Margo Hayes et Alex Megos seront le duo le plus performant, remportant 1920 points.

Derrière eux, on retrouve les deux duos asiates, Jongwon Chon et Miho Nonaka avec 1730 points et Tomoa Narasaki et Akiyo Noguchi avec 1700 points.

Rustam Gelmanov et Katja Kadic terminent 4ème avec 1370 points, devant le duo américain Daniel Woods et Kyra Condie, qui comptabilisent 1240 points.

Une compétition innovante, qui aura séduit à la fois les grimpeurs et le public. D’autres compétitions de ce genre devraient voir le jour plus fréquemment assez rapidement.

Le replay de la compétition:

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Le MoonBoard Masters aura lieu demain, aux quatre coins de la planète !

08 Déc

Ce week-end c’est un tout nouveau type de compétition qui se tiendra en même temps aux quatre coins du monde : Le MoonBoard Masters.

Il y a quelque temps, nous vous annoncions l’événement. Il est maintenant grand temps que la compétition ait lieu.

Pour ceux qui ne la connaissent pas, la MoonBoard est d’une structure d’entraînement standardisée, qui peut être installée n’importe où dans le monde. Les dimensions sont uniques et la position des prises est toujours la même, permettant aux grimpeurs du monde entier de se comparer et même d’inventer et répertorier des blocs. A ce jour, plus de 15 000 blocs sont enregistrés dans l’application mobile MoonBoard.

Créer une compétition sur la Moonboard ? Un rêve pour Ben Moon, le créateur de la structure. Un rêve qui deviendra ce week-end réalité.

10 des meilleurs grimpeurs du monde ont été invités à participer à l’événement. Ces 10 athlètes ont été répartis en binôme. Les cinq duos s’affronteront en même temps, depuis cinq salles d’escalade différentes à travers le monde :

  • Daniel Woods et Kyra Condie dans la salle The Cliffs à New York City, USA.
  • Alex Megos et Margo Hayes dans la salle  The Foundry à Sheffield Sheffield, Angleterre.
  • Rustam Gelmanov et Katja Kidic dans la salle Sharma Climbing à Barcelone, Espagne.
  • Jongwon Chon et Miho Nonaka dans la salle Crux Climbing Gym à Osaka, Japon.
  • Tomoa Narasaki et Akiyo Noguchi dans la salle Crux Climbing Gym à Osaka, Japon.

 

Le format de la compétition :

En ce vendredi 08 Décembre, la MoonBoard est réinitialisée pour la première fois, avec la configuration MoonBoard 2018. Chaque équipe a eu une heure aujourd’hui pour tracer deux blocs : un pour les hommes et un pour les femmes. Chaque bloc de l’équipe est classé comme un unique « round ».

Demain, le jour de la compétition, les équipes s’affronteront tour à tour dans tous les blocs tracés. Les femmes auront donc cinq blocs et les hommes cinq autres blocs, parmi lesquelles ceux tracés par eux même.

Le but sera d’enchaîner le plus de blocs en moins d’essai.

Alors selon vous, quelle sera l’équipe gagnante… ?

Attention au décalage horaire ! Il sera 14h00 à Sheffield en Angleterre au moment de la compétition, 09h00 à New York aux USA, 15h00 à Barcelone en Espagne et 23h00 à Osaka au Japon.

La compétition sera retransmise en live ici à 15h00 en France:

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Coupe de France de bloc 2018: l’étape chamoniarde

08 Déc

La quatrième étape du circuit de Coupe de France de bloc 2018 a lieu à Chamonix ce week-end.
Cette épreuve compte pour le classement national pour les catégories officielles (Minime/Cadet/Junior/Senior/Vétéran)

A tous les compétiteurs et entraîneurs qui se déplacent au pied du Mont-Blanc ce week-end: penser à partir avec de la neige, car la neige est au rendez-vous !

  • Le programme:

Samedi 9 décembre 2017
MINIMES GARCONS/MINIMES FILLES/ SENIORS GARCONS/SENIORS FILLES
7h30/8h00: accueil: Minimes filles/Minimes garçons
8h00: ouverture échauffement salle d’escalade de la piscine(MF/MG) accès 1h avant les qualifs (seuls les compétiteurs et les coachs déclarés auront accès à la salle d’échauffement)
9H00-12H30: qualification MF/MG

11h30/12h00: accueil: SF/SG
12h00: ouverture échauffement SF/SG accès 1h avant les qualifs (seuls les compétiteurs et les coachs déclarés auront accès à la salle d’échauffement)
13H00-16H30:qualification SF/SG

16h00: ouverture échauffement salle d’escalade de la piscine- accès 1h avant les finales (seuls les compétiteurs qualifiés et les coachs déclarés auront accès à la salle d’échauffement)
17h00-17h30 Isolement MF/MG/ SF/SG
18H00-20H00 finales MF/MG/ SF/SG
20H15 REMISE DES PRIX

Dimanche 10 décembre 2017
CADETS/JUNIORS FILLES/ CADETTES/JUNIORS GARCONS
7h30/8h00: accueil: Cadettes/Juniors Garçons
8h00: ouverture échauffement salle d’escalade de la piscine (CF/JG) accès 1h avant les qualifs (seuls les compétiteurs et les coachs déclarés auront accès à la salle d’échauffement)
9H00-12H30: qualification Cadettes/Juniors Garçons

11h30/12h00: accueil: Juniors Filles/Cadets
12h00: ouverture échauffement JF/CG accès 1h avant les qualifs (seuls les compétiteurs et les coachs déclarés auront accès à la salle d’échauffement)
13H00-16H30:qualification Juniors Filles/Cadets

15h30: ouverture échauffement salle d’escalade de la piscine-accès 1h avant les finales (seuls les compétiteurs qualifiés et les coachs déclarés auront accès à la salle d’échauffement)
16h30-17h00 Isolement dans le gymnase CF/CG/ JF/JG
17H30-19H30 finales CF/CG/ JF/JG
19H45 REMISE DES PRIX

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Leçon: apprenez à poser vos pieds avec Jérémy Bonder !

07 Déc

Regarder la prise, positionner son pied proprement sur la préhension, respirer, armer, pousser sur la jambe. Savoir poser ses pieds, c’est toute une technique.

Qui mieux pour en parler et vous donner des conseils que Jérémy Bonder, un adepte des blocs en dalle depuis son coup d’éclat sur la Coupe du Monde de Vail, où il était le seul compétiteur à enchaîner ce bloc en dalle.

Depuis, on ne compte plus le nombre de blocs à sensation qu’il a réalisé à Fontainebleau. De quoi en faire la personne idéale pour nous parler de la pose de pieds, à travers cet enregistrement audio réalisé par Pulsaventure.

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Après un combat de plusieurs années, Seb Bouin enchaîne « La Rambla » 9a+

07 Déc

« La Rambla »… Toute une histoire pour Seb Bouin. Une histoire, ou plutôt un combat ! Il y a deux ans, le français s’était blessé en travaillant cette voie. Dans le crux, Seb Bouin s’était fait une hernie discale, le contraignant à abandonner son projet et prendre un repos forcé.

À cause de deux poulies blessées, il n’avait pas pu retenter sa chance dans la voie l’année dernière.

Il aura donc fallu attendre cet hiver pour que Seb retourne à Siurana et puisse enfin prendre sa revanche. Et cette année, neuf essais lui auront suffi pour atteindre la chaîne de la voie.

Il s’agit de la 20ème ascension de ce 9a+ mis en avant l’hiver dernier lors de l’enchaînement de cette ligne par l’américaine Margo Hayes

« Il est maintenant temps pour moi d’aller en découdre avec quelques projets en France… J’ai récemment découvert le Chilam Balam français. »

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