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Yearly Archives: 2016

Un nouveau 9a pour le jeune allemand Ruben Firnenburg!

31 Déc

Et de quatre! Ruben Firnenburg vient d’enchaîner sa quatrième voie dans le neuvième degré. Actuellement en trip en Espagne, devenu une habitude pour lui en cette fin d’année, il réalise « Analogica Natural » 9a.

Un vrai combat pour l’allemand, qui tombait à chaque fois sur le dernier mouvement de la voie! « Le dernier mouvement de la voie est un gros jeté depuis deux petites prises sur un gros bac. Tomber à cet endroit avec le relais juste devant vos yeux, ça déchire le coeur! »

Mais Ruben a su faire preuve de patience et d’endurance pour parvenir à rester la main dans le bac une bonne fois pour toutes. Maintenant, il souhaiterait enchaîner rapidement « Jungle Speed » 8c+ ainsi que « Selecciò Natural » 9a, le vrai projet de son trip en Espagne.

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Adam Ondra élu grimpeur de l’année 2016!

30 Déc

Petite nouveauté cette année sur Planetgrimpe, nous avons soumis à nos lecteurs un sondage afin d’élire la grimpeuse ou le grimpeur de l’année, et incontestablement, c’est le King Adam Ondra qui l’emporte haut la main avec 872 voix sur les 1728 votants soit environ 50%. Janja Garnbret et Nalle Hukkataival obtiennent respectivement la 2ème et 3ème position avec 13% des voix pour Nalle et 10% pour Janja. 

Fort du succès d’Adam Ondra, nous ne pouvions donc pas terminer cette année 2016 sans lui rendre un petit hommage en revenant sur ses exploits 2016.

Retour sur une année exceptionnelle à la Ondra…

Alors oui, on pourrait se dire « Encore Ondra », mais il faut bien se l’avouer, les performances exceptionnelles du grimpeur Tchèque laissent peu de place aux autres. A lui seul, Adam révolutionne un peu plus chaque jour le petit monde de l’escalade, et nous parlons bien du monde de l’escalade dans sa globalité, car il excelle dans toutes les facettes de la grimpe ou presque…

Si on ne retenait que ses performances pures cette année, on noterait une vingtaine de voies dans le 9ème degré, dont deux 9b. Mais ce qui transforme Adam en King, ce ne sont même plus ces voies extrêmes qu’il avale à longueur de journée, mais plutôt l’ensemble de son oeuvre, à en faire oublier les autres faits marquants de l’histoire comme le premier 9a bloc réalisé par Nalle Hukkataival. 

Adam est un King, un vrai. Et en tant que King, voici quelques faits marquants de son année 2016… 

L’histoire du 9c est lancée.

On commence avec un peu de falaise, Adam Ondra oblige… Direction Flatanger, désormais célèbre bout de rocher Norvégien avec un très forte concentration de voies extrêmes. C’est là-bas qu’Adam pourrait bien encore entrer dans l’histoire de l’escalade. Habitué à réaliser les voies les plus dures du monde en peu de temps, le voilà désormais au travail dans un projet, son projet. Une voie de dingue, avec des mouvements de dingues qu’Adam ne parvient pas encore à dompter. Selon lui, il pourrait peut-être s’agir du premier 9c de l’histoire, et quand on connaît le phénomène, autant vous dire que lorsqu’il annoncera 9c, ce sera 9c… Découvrez ci-dessous un aperçu des incroyables mouvements de ce projet fou…

 

2 podiums mondiaux pour un champion hors normes

C’était en septembre dernier… Les meilleurs grimpeurs de la planète, ou tout du moins les meilleurs compétiteurs, avaient rendez-vous à Paris pour le plus grand événement de l’année, et sans doute même le plus grand événement de tous les temps. Une compétition à la hauteur de nos espérances: classe, spectaculaire et qui nous aura vendu du rêve. Mais l’un des moments les plus marquants de la compétition est encore à mettre au compte de monsieur Ondra. Samedi, jour des finales masculines de bloc, le tchèque était bien sûr présent, et il n’était pas là pour amuser la galerie: il termine avec la médaille d’argent autour du cou alors qu’il n’a participé qu’à très peu de compétition cette année… Le lendemain, dimanche, place aux finales de la difficulté. On aurait pu imaginer Adam rincé, usé de ses journées de compétitions précédentes, mais il lui en fallait plus. Une voie de finale mythique. Adam était le dernier à s’élancer, le dernier à pouvoir libérer cette voie, et il aura fait vibrer toute la salle jusqu’au bac final, simplement monstrueux! Incontestablement le plus fort ce jour là, il en aura fait rêver plus d’un…

 

Adam bouleverse les standards du Yosemite

Le Yosemite? Adam Ondra n’y avait jamais mis les pieds… Il était donc temps pour lui de venir se frotter à ce spot mythique de la planète, le spot des BigWall où les meilleurs grimpeurs du monde se sont succédés. Et quand monsieur Ondra fait le déplacement, il s’attaque à la grande voie la plus dure du monde, le fameux Dawn Wall: 32 longueurs, dont deux 9a et un paquet de 8a/8b/8c. Au delà des cotations, l’exploit réside surtout dans la rapidité de l’enchaînement… Afin de remettre les choses dans leur contexte, rappelons que le premier enchaînement de la voie (et le seul jusqu’à Adam) était à mettre entre les mains de Tommy Caldwell et Kevin Jorgeson, 2 grimpeurs mutants et adeptes de BigWall. Il leur aura fallu pas moins de 7 ans de travail et 19 jours dans la voie au moment de l’enchaînement, monstrueux donc. Mais c’était sans compter sur cet extraterrestre qu’est Adam Ondra qui n’aura mis que 8 petits jours pour venir à bout de ce mythe. Un King on vous dit…!

 

Il est temps maintenant de tourner la page 2016, et nous avons d’ores et déjà hâte de découvrir ce que le monde de l’escalade nous réserve pour 2017. Une chose est sûre, on ne devrait pas être déçu…

  • Crédits photos: Heinz Zak & Lucie Thomas (Planetgrimpe.com)
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Le top 10 des moments les plus marquants de 2016 en images…

28 Déc


L’AccorHotel Arena est rempli. C’est la fin de la journée, la fin d’un week-end palpitant en plein coeur de Paris. Pour tous les grimpeurs, c’était LE grand rendez-vous de l’année. Nous sommes aux premières loges, en train d’assister aux finales des Championnats du Monde d’escalade de difficulté. Adam Ondra sort de la zone d’isolement, concentré. Tendu? Non. Serein. Dans sa bulle. C’est comme s’il n’entendait pas les milliers de spectateurs qui l’applaudissaient à l’annonce de son nom. Il prend du recul, regarde déjà le sommet de la voie, là où personne n’est encore allé poser les doigts. D’un pas déterminé, il s’approche des premières prises, se concentre bien… C’est parti. Phénomène étonnant, c’est comme si le tchèque lançait le mode pilotage automatique. La machine est en marche: rapide, il exécute les premiers mouvements à une vitesse folle. Il sait ce qu’il doit faire. Pas de place à l’hésitation, chaque mouvement est parfaitement exécuté. Il atteint alors le haut du mur, le crux fatal aux autres compétiteurs. Le public le sait capable de tout. Il se sait capable de tout. Adam Ondra est le seul grimpeur du Monde à tenir ces deux arquées en inversé, seulement aidé de ses deux pouces. Les spectateurs l’encouragent de toute leur voix. Vient alors l’un des plus beaux moments d’escalade de l’année 2016: Adam Ondra jette à deux mains sur cette grosse prise, et parvient à la tenir. Le public s’enflamme et même Adam laisse éclater sa joie. Il sort de sa bulle et ne fait alors plus qu’un avec les milliers de spectateurs, qui se lèvent tous ensemble. Une véritable connexion s’installe entre le grimpeur et le public. Comme hors du temps, profitant seulement de l’instant présent. Les secondes sont figées, Adam Ondra n’en revient pas. Il le sait, il vient de remporter un nouveau titre de Champion du Monde. Il finira en beauté, acclamé une nouvelle fois lorsqu’il clippera la dégaine finale de la voie. Certaines personnes devant moi sautent de joie, les frissons gagnent le corps de bon nombre d’entre nous. Des moments comme ça sont uniques à vivre. C’est pour moi le plus beau moment de cette année 2016. Vous n’êtes pas d’accord? Vous avez bien raison, car il y en a eu cette année des événements! Chacun est libre de choisir son propre fait marquant. Voici ci-dessous le top 10 selon PG des plus beaux moments d’escalade de l’année.

 

– Le premier 9A bloc du Monde pour Nalle Hukkataival !

C’est une nouvelle ère dans le monde du bloc. Un nouveau cap, une limite infranchissable. Le 9A bloc… Une cotation qui semble encore si imaginaire, à écrire, à lire, à entendre. Pourtant, quelque part dans le monde, le 24 Octobre 2016, un grimpeur à la chevelure blonde enchaînait depuis le bas son projet. Le projet d’une vie, de sa vie. Nalle Hukkataival et le Lappnor Project. L’histoire entre un bloc de granite et un homme, prêt à tout pour arriver au sommet de ces 4 mètres de haut. 5 mouvements seulement sur un mur lisse offrant seulement d’infâmes arquées, pour un 9A. Le bloc le plus dur du Monde. Un accomplissant pour le finlandais, qui ne comptait plus ses essais au fil des années. Une nouvelle barrière est franchie, et un nouvel horizon s’ouvre alors… 

 

– Janja Garnbret… venue d’ailleurs

Des larmes de joie sur le visage de Janja Garnbret. Cette saison, la slovène en a vécu des émotions! Et elle nous en a fait vivre. À 17 ans seulement, elle a déjà l’un des plus beaux palmarès de l’histoire de l’escalade. Près de 60% de victoires en coupe du monde de difficulté cette saison. Janja a littéralement tout gagné cette saison: les championnats du Monde jeunes de bloc, les championnats du monde jeunes de difficulté (inutile de préciser qu’elle remporte haut la main la victoire dans les catégories jeunes), les championnats du monde de difficulté seniors, le classement général des coupes du monde 2016, et même les Adidas Rockstars en bloc. Bref, une année de folie pour Janja Garnbret, la tornade slovène, qui nous promet d’ores et déjà de belles choses pour 2017… 

 

– Adam Ondra, au sommet de la grande voie la plus dure de la planète

Ce qui fait la puissance d’Adam Ondra, c’est son incroyable capacité à s’adapter. Le tchèque est capable de remporter la compétition la plus prestigieuse du Monde, puis d’aller poser les doigts sur des prises quasi inexistantes, perché à près de mille mètres au-dessus du sol quelques jours plus tard. L’un de ses objectifs cette année? Enchaîner le « Dawn Wall », la grande voie la plus dure de la planète. Un pari qui semblait fou au départ, lui qui n’avait jamais été au Yosemite et qui n’avait que si peu pratiqué de grandes voies. Il devait tout apprendre: la remontée sur corde, les nuits en portaledge, les différentes techniques à adopter en grande voie… Et pourtant, malgré cette expérience inexistante, il l’a fait: en 8 jours, il parvenait au sommet des 32 longueurs de cette voie, qui avait demandé plus de 7 ans de travail à Tommy Caldwell et Kevin Jorgeson lors de la première ascension l’année dernière. Adam exulte au sommet. Il le sait, il vient une fois encore de marquer l’histoire de l’escalade… Et ce n’est peut-être pas fini… Le tchèque avoue avoir l’idée folle d’enchaîner le « Dawn Wall » en moins de 24h !

 

– La combativité d’un Homme

C’est aussi l’une des images les plus marquantes de cette année 2016. Manu Cornu est alors en finale des Championnats du Monde de bloc 2016. Il est chez lui, à Paris, devant sa famille, ses amis, et des milliers de spectateurs qu’il ne connaît pas. Mais c’est son public à lui. Et ce soir-là, c’est un Manu Cornu enragé qui a fait vibrer la foule de l’AccorHotel Arena. On se souviendra longtemps de ce combat incroyable, qui paraissait lunaire, où Manu a tout donné, dans le dernier bloc de ces finales, très physique. Son fight spirit a payé, puisque quelques minutes après, il montait sur la troisième marche du podium de ces Championnats du Monde, empochant ainsi une magnifique médaille de bronze.

 

– Ashima Shiraishi, le talent à l’état pur

En 2015, Ashima Shiraishi devenait la première femme de l’histoire à enchaîner un 9a+. Une performance hors normes, pour un petit bout de femme de 13 ans seulement. Cette année 2016 a encore été fructueuse pour l’américaine. En effet, cette saison, elle marque les esprits en bloc, nous prouvant son incroyable polyvalence. le 22 Mars 2016, Ashima devenait la première femme à enchaîner un 8C bloc. « Un rêve qui devenait réalité » pour la jeune femme. Quelques mois plus tard, elle récidivait et confirmait son niveau monstrueux avec un nouveau 8C. Enfin, plus récemment, Ashima allait décrocher son 4ème titre mondial, après avoir réalisé le doublé championne du monde de bloc et de difficulté pour la deuxième consécutive de sa (jeune) carrière.

 

– L’incroyable saison d’Anouck Jaubert

Elle a tout simplement dominé d’une main de maître sa discipline cette année. 4 victoires d’affilée en Coupe du Monde cette saison. Une performance qui n’avait encore jamais été réalisée jusque là. Car en vitesse (et c’est le cas de le dire), tout peut aller très vite. Une zippette, un moment de déconcentration, un mauvais placement, quelques millimètres de trop… et c’est la fin. Pourtant, à Chamonix, puis à Villars en Suisse, à Arco en Italie et à Wujiang en Chine, personne n’a pu détrôner Anouck Jaubert. Et il n’aura pas manqué grand chose pour  que la française nous offre la Marseillaise à Paris sur les Championnats du Monde. Mais comme je le disais, tout va si vite en vitesse. Une magnifique saison 2016 pour Anouck et l’escalade de vitesse française se clôture… pour repartir encore plus vite en 2017 !

 

– L’escalade, officiellement au programme des JO de 2020

C’est l’un des faits marquants de ces 12 derniers mois… Les membres du Comité International Olympique viennent de voter oui à l’intégration de l’escalade au programme des Jeux Olympiques de Tokyo en 2020. Alors pour ou contre? C’est un autre débat. Ce que l’on sait actuellement? Une seule médaille sera décernée pour les trois disciplines, ce qui implique un format combiné. Format qui est d’ailleurs actuellement en pourparler avec les fédérations d’escalade les plus développées en terme d’organisation d’événements. L’intégration de l’escalade aux JO va bouleverser le mode d’entraînement des grimpeurs, qui vont ainsi devoir se perfectionner et même s’essayer à l’ensemble des trois disciplines. Car cette médaille olympique en fait rêver plus d’un…

 

– Quand deux des plus beaux palmarès français disent adieux aux compétitions d’escalade

Elles nous on fait vibrer, on les a applaudi, encouragé, porté, derrière nos écrans ou devant le mur. Les Championnats du Monde de Paris cette année ont clôturé la magnifique carrière de Chalortte Durif et Mélissa Le Nevé. Une décision qui n’est jamais facile à prendre, mais une décision réfléchie, qui a pris le temps de mûrir. La fin des compétitions oui, mais pas la fin de l’escalade! Et loin de là, ces deux grimpeuses souhaitent bien prendre du bon temps en falaise et pourquoi pas découvrir de nouvelles disciplines. Pour preuve, Mélissa Le Nevé semble bien partie dans sa reconversion, puisqu’elle a enchaîné récemment son premier 8B à Fontainebleau. 

 

– Charles Albert, le Mowglie de l’escalade

Vous le croiserez chez lui, là où il se sent bien, dans la forêt de Fontainebleau. Souvent torse nu, un long ruban rouge pour attacher ses longs cheveux en pagaille. Mais surtout vous le verrez se lancer dans les blocs sans chaussons aux pieds. Inutile de l’arrêter pour lui rappeler qu’il lui manque quelque chose. Non, non. C’est comme ça qu’il grimpe Charles Albert. Et il grimpe même très bien! La preuve. Sa plus belle réalisation cette année? « Le pied à Coulisse », pour la modique somme de 8C+ ! Mais aussi et surtout « L’Alchimiste », un bloc qui avait donné tant de fil à retordre et Nalle Hukkataival, Alban Levier et bien d’autres…

  • Photos: B. Berkien, H. Zak, K. Kivea, L. Thomas, Y. Kolev, N. Hart
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Jakob Schubert débute très fort sa virée sur les falaises Catalanes

27 Déc

Comme chaque hiver ou presque, le compétiteur Autrichien Jakob Schubert profite de la trêve hivernale pour s’exiler en falaise. Après un premier trip en novembre, il est de retour en Catalogne, et plus précisément la falaise d’Oliana, histoire de prendre sa revanche notamment avec « Joe Mama », un 9a+ où il était tombé au dernier mouvement. 

Et on peut dire que le séjour démarre plutôt bien: aujourd’hui, après un bon échauffement, Jakob est retourné dans cette ligne équipée par Joe Kinder, et il clippera le relais cette fois! Visiblement, l’entraînement orienté bloc en décembre n’aura pas trop joué sur sa résistance, d’autres croix devraient tombe prochainement. 

  • Photo: Elias Holzknecht
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Récit de trip: Axel Ballay et Svana Bjarnason découvrent la Grèce, loin des falaises usuelles…

25 Déc

Nous voilà repartis pour la 3e étape du voyage: un séjour chez les Grecs! On s’éloigne des falaises usuelles telles que Kalymnos ou les Meteores, direction Kyparissi, un petit village situé sur la côte est du Péloponnèse.

Kyparissi est un spot récent encore en plein développement mais nous avons été étonnés de croiser énormément de monde, surtout pendant les vacances de la Toussaint. Des français bien sûrs mais aussi allemands, autrichiens… le mot s’était déjà répandu, Kyparissi est un bon spot pour Grimper à cette période! Il y a plusieurs secteurs autour du village mais globalement nous avons squatté le principal: Babala. Une grande barre déversante située à 1500m d’altitude (à peu près). Pour le coup là-bas nous n’avons vu quasi personne. En effet c’est un secteur un peu « élitiste » qui se mérite avec une marche d’approche de 45min (en montée bien évidemment mais ce n’est pas Céuse non plus) et des voies principalement dans le 8. Il y a bien quelques voies qui traînent dans le 6 et 7 mais vraiment peu et honnêtement ce ne sont pas les plus intéressantes. Babala est donc plutôt conseillé aux octogradistes! Mais cela vaut le coup de monter voir la falaise et la vue magnifique sur la baie de Kyparissi. Le rocher est exceptionnel et pour ceux qui aiment les coincements de genoux n’hésitez pas, c’est le paradis des colos… des voies plutôt longues (25 à 35m) et bien déversantes dans un style de playmobil: bonjour les pinces!

La barre est encore peu équipée vu le potentiel. Nous avons eu la chance de croiser Yann Ghesquier, Quentin Chastanier ainsi que le Groupe Excellence du CAF qui ont tous fait un super boulot en ouvrant de nouvelles voies quand on y était. Comme toute nouvelle voie il reste probablement un peu de nettoyage et quelques spits peuvent nécessiter un reserrage mais l’essentiel est là, de nouveaux terrains de jeu pour les grimpeurs! Nous n’avons pas pu tout essayer (notamment à cause de la météo) mais de ce que nous en avons vu les lignes sont toutes plus belles les unes que les autres. Un grand merci à eux!
Pour en revenir à la météo on peut avoir de mauvaises surprises à cette période. Nous avons eu quelques jours de très beau, parfois très chaud aussi mais, étant légèrement en altitude, nous avons quand même passé la plupart du temps dans la brume, souvent agrémentée de pluie. Avec toutes ces colos ça résurge forcément et, s’il n’y a pas de vent derrière, le rocher met beaucoup de temps à sécher (étant orienté Nord-Est). Mais qu’importe, avec ce dévers il était possible de Grimper même avec un sale temps et on a pu voir de très bons essais malgré les conditions glauques!

 

Après 2 semaines à souffrir physiquement (mais à nous faire plaisir aussi hein), avec un combo 2 jours de grimpe – 2 jours de repos pour pouvoir bien récupérer, nous sommes partis en direction de Leonidio, un village situé à 1h30 au Nord de Kyparissi, toujours sur la côte.

Un « Climbing Festival », organisé en grande partie par Aris Theodoropoulos (celui qui a développé l’escalade à Kalymnos, et maintenant à Lenonidio), y avait lieu sur quelques jours et nous avions décidé que cela nous changerait un peu. Ce festival (le premier mais sûrement pas le dernier) a été une pure réussite de notre point de vue. Une très belle organisation, un « welcome pack » avec des fruits, un tee-shirt et un topo, des projections de vidéos, un dîner avec des produits locaux, un concert,… Et tout ça gratuitement! Nous avons vraiment été impressionnés par cet accueil si généreux. La journée il y avait la possibilité de suivre un cours de yoga le matin suivi d’une collation puis le reste était libre: balade-randos, repos à la plage ou bien evidemment grimpe. In marathon d’escalade était organisé le 2e jour, avec récompenses pour les premiers. Le principe était simple (mais pas facile quand on a déjà quelques jours de grimpe dans les bras), une équipe de 2 devait réaliser 10 voies chacun dans la journée, voies qui étaient notées à la manière de 8a.nu: selon la cotation mais aussi l’enchaînement (à vue, flash ou après travail). Le duo ayant le plus de points gagnait, avec 3 catégories: homme-homme, homme-femme et femme-femme. La remise des prix était suivie d’un tirage au sort parmi tous les participants du festival (même ceux qui n’avaient pas fait le marathon), permettant de gagner d’autres lots. Casques, cordes, baudriers, chaussons et j’en passe, de belles récompenses pour les grimpeurs!

Concernant la grimpe elle-même nous avons adoré Leonidio. Déjà parce qu’il y en avait pour tous les niveaux, plus obligé de s’échauffer paire par paire dans le 8, mais également parce que les profils et styles de grimpe étaient bien plus variés qu’à Kyparissi. Après 2 semaines à pincer et coincer les genoux ça faisait du bien! Il y a énormément de secteurs différents à Leonidio mais qui sont souvent petits. On ne passerait pas une semaine entière sur le même secteur mais pour 2-3 jours c’est parfait. Le rocher était encore une fois incroyable et, si l’on retrouvait bien entendu les traditionnelles colos et concrétions grecques, il y avait également des murs plus verticaux à réglettes. Mon coup de cœur aura été pour le secteur Mars, un mur orange magnifique qui commence souvent par des concrétions et colos en dévers puis se termine par un mur en léger dévers à bonnes réglettes. Mention spéciale pour des voies en 7a+, 7b et 7c+ qui font 40m et valent bien 5 étoiles. Elona est également un secteur de rêve pour les colos et avec LE 8b de Grèce, une balade de 60m avec une première partie en 7c+ bien déversante et une suite moins raide sur des colos.

À travers le festival nous avons compris que Leonidio se voulait être le nouveau Kalymnos et nous ne doutons pas une seule seconde sur ça. Un accès facile (3h30 d’Athènes en voiture), des voies dans tous les niveaux avec notamment beaucoup de secteurs dans le 5 et 6, des activités pour les jours de repos (randos, vélo, plage), une météo plutôt favorable, de la bonne nourriture et des logements pas chers! Bref bienvenue dans la nouvelle Mecque grecque de l’escalade. Je recommande vraiment cette destination à tous les grimpeurs qui souhaitent changer un peu d’air pour les vacances, croyez-moi vous y trouverez votre bonheur! D’autant plus que c’est un spot praticable toute l’année avec des secteurs au soleil et à l’ombre. N’hésitez donc pas! Le festival devrait se refaire en novembre 2017, cela vaut également le coup. Le seul bémol que je pourrais mettre est peut-être le manque de voies très dures pour les plus forts grimpeurs. Mais c’est là que Kyparissi entre en jeu, vous pouvez y être en 1h30 de voiture et il n’y a que du dur! Idéal donc.

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Interview: Les réponses de Manu Cornu à toutes vos questions !

25 Déc

Comme tu dois t’en douter, la première question que les lecteurs de PG ont envie de te poser concerne… ta coupe de cheveux ! Révèle-nous tous les détails de celle-ci ! Comment t’est venue cette idée ? Pourquoi ? Que signifie cette coupe ? Que nous prépares-tu pour la saison à venir ? (Flavio, Claire, Jules, Romain, Martin, Julie, Esteban, Dylan, Noémie, Vincent…)

Salut à tous!

Ah oui ma coupe de cheveux, la question qui a été la plus likée sur fb !

L’idée est venue pendant ma blessure en janvier dernier, il y a donc bientôt un an, j’ai pris le pari avec Nico Januel que je ferais quelque chose si je me qualifiais pour la saison internationale chose promise, chose due !

Pourquoi ? Juste parce que tout le monde en parle, c’est comme ça qu’on me repère, c’est ce qui me distingue des autres, ça me fait rire que ça puisse déranger, que tout le monde se dise « il est bizarre lui nan ? »

Ça fait parler de moi, ça a aussi son aspect de communication. Je n’ai pas de barrières !

Je ne sais pas s’il faut y trouver une signification. Chacun l’interprète comme il le pense 🙂

Pour la saison à venir, on a parlé de plusieurs idées déjà avec Prissou (ma coiffeuse). On doit faire des tests ! Pourquoi pas faire autre chose que des animaux, enfin tout ça reste confidentiel pour l’instant 😉 la surprise n’en sera que meilleure. Et tant que j’y suis, si ça intéresse quelqu’un de se faire coiffer par la meilleure, contactez moi 😉

 Question plus traditionnelle, à quel âge as-tu commencé l’escalade, et comment as-tu découvert ce sport ? (Martin)

J’ai commencé l’escalade à 5 ans, j’ai découvert ça grâce à ma mère qui en avait marre de me voir grimper n’importe où !

Elle a voulu me faire peur une bonne fois pour toute, on s’est donc rendu sur un mur à l’occasion du Téléthon. J’ai accroché tout de suite, ça ne m’a pas fait peur ahah et ouais perdu maman!

 Pourquoi avoir choisi les compétitions (de bloc notamment) ? Que t’apportent-elles ? (Cathy, Théo)

J’aime grimper, j’aime l’esprit de la compétition, je suis un compétiteur dans l’âme alors ça colle bien ! 🙂

J’ai besoin d’être en compétition pour pouvoir me surpasser et hausser mon niveau de grimpe , ce petit grain de folie en plus !

 Comment as-tu fait pour gérer cette mythique finale des championnats du monde qui était très dure à la fois mentalement et physiquement ? Car on le sait, le self contrôle n’était pas vraiment ton point fort dans le passé. (Christopher)

Je me suis dit , il y a 2 ans, en revenant des Championnats de France de bloc où j’ai fini 23eme, « Bercy ça sera pour moi ».

À partir de ce moment, j’ai visualisé cet objectif quasiment tous les jours.

Au début j’y pense mais c’est loin… J’ai l’envie, ça me donne la force pour m’entraîner. Au bout de cette première année d’entraînement, je fais un podium aux Championnats de France de bloc et une finale en Coupe du Monde mais le mental est mon point faible.

Avant de me relancer dans la deuxième année, j’ai fait un bilan de ce qui était bien, et ce que je voulais changer. Changer ma mentalité en compétition était primordial. J’ai lu beaucoup de livres qui parlent de ce sujet, des biographies de sportif de haut niveau… Je me suis inspiré de tout ça pour trouver l’attitude parfaite et atteindre ma cible.

Le comportement que j’ai durant la finale de Bercy est le reflet de tout ce travail effectué, rien ne pouvait me déstabiliser, il y avait mes 4 blocs et moi !

Pour le physique, je peux juste te dire que je me suis beaucoup entrainé 🙂     

 

 Toujours à propos de cette finale à Bercy, d’où t’est venue cette force, venue d’ailleurs ? As-tu fait appel à un préparateur mental pour cet événement ? (Christopher)

Je pense que ma concentration et mon implication dans ces championnats du monde m’ont permis d’élever à 1000% toutes mes capacités (physique et mentale).

Nous avons la chance d’être suivis par Christophe Bichet qui a comme mission « d’accompagner l’humanité à se désengager de la plainte, et à s’engager dans la justesse de l’action, qui est une danse entre tenir et lâchez-prise ! ». Pour le coup on parle de l’équipe de France et pas de l’humanité mais le message est le même ! J’ai beaucoup échangé avec lui et il m’a fait comprendre que j’étais dans la bonne voie mais que je pouvais pousser l’idée encore plus loin ! Il m’a beaucoup apporté alors merci à lui 🙂

 Quelle proportion (entraînement/récup) conseilles-tu pour une bonne progression ? (Laurent)

C’est une question pas évidente, ça dépend de beaucoup de choses, pour quel genre d’objectif, quel moment de la saison etc…  En tout cas il ne faut pas négliger la récup !

 Quelle proportion donnes-tu au mental lors d’une performance ? (Mathieu)

Je dirais 70%. Pour moi c’est le plus important, tu peux être le plus fort grimpeur du monde, si tu n’as pas le mental en compétition, tu t’écroules !

À l’inverse, si tu n’es pas le plus fort mais tu es au top dans la tête, tu peux faire de grandes choses !

À l’entraînement, quel est ton exercice spécifique préféré ? (Solange)

Les suspensions huuuummm j’adore ça !

Parlons maintenant nutrition, qui est un point qui prend de plus en plus de place dans l’entraînement des sportifs. Surveilles-tu ce que tu manges ? Si oui quelle est la répartition alimentaire ? (Denis)

Euuuh joker ? Je dois faire de gros progrès à ce niveau… Mais je fais un effort à l’approche des compétitions.

Quelle est ta phrase d’avant passage en compétition ? Ta phrase de motivation quand tu rates quelque chose ? As-tu des petits rituels en compet ? (Lucia)

Avant de partir dans mon circuit, je me répète souvent ça :« Un mouv, un bloc, un tour à la fois »

Beaucoup de visualisation…. « Ok je vais le faire »

Mon rituel, c’est plutôt ma façon de rentrer à 100% dans ma bulle, je pose mon casque sur les oreilles et c’est parti !! Musique à fond, plutôt du rap, ça me permet de me concentrer sur ce que je fais à cet endroit. Tous les rappeurs veulent être le numéro un du Rap Game ! Sisi !! ahah !! Et bien moi aussi, ça me correspond super bien pour me préparer !

 Quel est ton plus beau souvenir dans ta carrière de grimpeur ? (Emma)

Le moment où je retrouve mes proches après la finale des Championnats du monde !

 Si tu pouvais exhausser un vœu, que souhaiterais-tu ? (John)

Changer la mentalité de ces c******* qui pensent qu’ils vont nous empêcher d’être libre avec leurs attaques…

 Comment décrirais-tu l’ambiance au sein de l’équipe de France ? (Eric)

L’ambiance est bonne, toute l’équipe se tire vers le haut, c’est vraiment cool !

 Comment se structure ton entraînement : combien d’heures grimpes-tu par semaine ? En quoi consistent tes entraînements ? Fais-tu beaucoup d’exercices physiques… (Lucas)

Je m’entraine 5 jours sur 7, une à deux fois par jour. Je travaille surtout en physique et en force doigt.

Non je ne fais pas énormément de muscu.

 Penses-tu que n’importe qui peut devenir un « champion » en escalade, à force de travail et d’entraînement ? En d’autre terme, naît-on champion ou devient-on champion ? (Noah)

Bonne question, je pense que n’importe qui peut devenir champion. Tu as plus ou moins des aptitudes et donc plus ou moins des facilités mais après faut pas se mettre de barrières, faut y aller à fond !!!

 Comment envisages-tu la suite de ta carrière ? (Emanuelle) 

 Je vais pousser ma carrière de compétiteur jusqu’au JO, après je n’ai pas encore idée !

 As-tu des projets en extérieur ? Un bloc particulier ? (Jérémy)

Aller faire un tour à Rockland, MagicWood et Albarracin !

Bonnes fêtes de fin d’année à tous, faites attention à vous, profitez bien !

Je vous laisse, on m’attend pour attaquer le foie gras, bises !! 

 

  • Photo: The Circuit Climbing, L. Zhukov, Y. Golev, B. Berkien, OnBouldering, DAV
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Alex Puccio de retour au plus haut niveau!

22 Déc

Il y a 6 mois, Alex Puccio se blessait sérieusement lors de l’étape de coupe du monde de Vail (hernie discale qui a du être opérée), et aujourd’hui, la grimpeuse américaine semble revenir dans le jeu avec un nouveau 8B bloc dans la poche (son 15ème au total): « Tierre de Sienne » à Hueco Tanks. Il s’agit de la seconde féminine de ce bloc après Ashima Shiraishi l’année dernière

« Je mets plus de temps à me remettre que ma blessure au genou l’année dernière. Aujourd’hui je vais mieux, mais pendant 3 mois j’étais incapable de faire quoi que ce soit avec mes bras. Je ne me sens pas encore aussi forte qu’avant l’opération, mais ça fait plaisir de voir que le niveau revient! » 

 

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Vertical’Art Nantes va ouvrir ses portes le 7 janvier

20 Déc

Porte ouverte le samedi 7 janvier!!!
800m2 grimpable vous attendent à partir de 10h00. 😉 De nombreuses surprises pour cette première journée, plus de 200 blocs à cocher, des défis grimpants, une cuisine fraîche et locale, des bières de tous les horizons du gros son bien mixé par notre Vertical’DJ le tout encadré par une équipe de passionnés!!!

Réservez votre journée du 7 janvier, rendez vous au pied des blocs pour une grosse séance!

Likez, partagez, faites tourner l’info!!!

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Les 10 vidéos qui ont fait le buzz en 2016!

20 Déc

Ca y est, l’année 2016 touche bientôt à sa fin, avec les fêtes de fin d’année, les vacances au soleil pour les plus motivés pendant que d’autres tenteront de trouver de la neige pour ne pas rayer leurs nouveaux skis, bref, une année de plus, et pour la finir en beauté PlanetGrimpe vous proposera de revenir sur certains faits marquants en 2016.

On commence par le top 10 des vidéos qui ont fait le buzz cette année sur PlanetGrimpe. Régalez vous, il y a du très très lourd!

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Chris Sharma dans « Le Blond », un projet en 9c…

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Le Free Solo D’Alex Honnold A Fair Head

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Adam Ondra libère la voie la plus dure de Slovénie « Vicious circle » 9a+/9b

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Les incroyables mouvements d’Adam Ondra, dans le crux d’un 9c?!

 

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« Donne-moi du mou », la nouvelle websérie sur l’escalade

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Vidéo: Les frères Mawem à l’entraînement, ça ne rigole pas…

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[one_sixth]7[/one_sixth] [five_sixth_last] Adam Ondra dans la voie la plus dure de France: « C.R.S. », 9b à Mollans

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[one_sixth]8[/one_sixth] [five_sixth_last] Quand Ashima Shiraishi affronte Alex Puccio en bloc…

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[one_sixth]9[/one_sixth] [five_sixth_last] Découvrez le mur le plus haut du monde…

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[one_sixth]10[/one_sixth] [five_sixth_last] Quand Alex Honnold rend hommage à Dan Osman dans un solo de dingue!

 

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En avant pour les championnats du monde de cascade de glace 2017…

20 Déc

Ce weekend, pour l’ouverture de la tour de glace de Champagny-en-Vanosie, la fédération française des clubs alpins et de montagne a organisé une compétition de préparation aux championnats du monde 2017.

Les athlètes de la sélection nationale de cascade de glace de la (ffcam), ont été conviés à ce test blanc. Pour finaliser leur entrainement, une répétition générale d’une étape de coupe du monde a été réalisée avec des ouvreurs internationaux, des arbitres et une zone d’isolation.

Du côté sportif : 

Leur préparateur physique et entraîneur, Adrien PIROLO note : « Que ce soit à vue ou après travail les athlètes ont réalisé de beaux runs dans l’ensemble. Physiquement ils n’ont pas subi les mouvements et ont pu mettre du rythme. On voit aussi des progrès en résistance.
Les championnats du monde arrivent dans un peu moins de 7 semaines. D’ici là on compte profiter des coupes du monde pour affiner les réglages et parallèlement à cela, continuer de travailler sur du qualitatif en mettant l’accent sur la lucidité dans l’effort et les stratégies d’adaptation lors de runs à vue. » 
 
Du côté de l’organisation : 

Les ouvreurs Stéphane Husson et Damien Souvy ont réalisé des voies exigeantes autant sur l’aspect physique que technique. Grâce à un gros travail d’englaçage, la tour a revêtu sa couverture de glace hivernale et attend les championnats du monde les 4 et 5 février 2017…

Pour information: 

La tour est en très bonne condition. Elle est ouverte au public le à partir du 20/12.

Elle est également accessible sur des créneaux du Club Alpin Français.

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Découvrez les résultats de l’Open national de Mayenne qui se déroulait ce week-end

19 Déc

La compétition se déroulait sur 2 jours, avec les jeunes le samedi et les seniors et vétérans le dimanche. Avec plus de 500 grimpeurs inscrits, l’open de Mayenne a attiré les foules! 

La deuxième journée de compétition s’est très bien déroulée. De très belles finales ont clôturé ce week-end exceptionnel. Valentine Mangin (ASPTT Nancy Chapigneulles) remporte la victoire chez les seniors dames en sortant 2 blocs en 3 essais devant un public venu nombreux (400 personnes). Décidément, la Mayenne inspire Antoine Hostingue (Horizon Vertical) qui gagne l’open chez les seniors hommes, après sa victoire à la coupe de France de Ballée en mars dernier. Il survole cette finale en réalisant 3 blocs en 5 essais. Les vétérans hommes nous ont offert un très joli spectacle. C’est Romuald Bernard (Grimpons) qui sort son épingle du jeu en réalisant 2 blocs en 3 essais. Clarisse Deniau (Pantin Escalade) remporte l’open national de bloc de Mayenne en sortant 15 blocs lors du contest.

 

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Quand Reb Bull invite 5 des meilleures bloqueuses du Monde à se disputer le titre de « Rock Queen »…

17 Déc

5 des meilleures grimpeuses de bloc du monde avaient rendez-vous au Japon ce week-end. En effet, c’est au pays du Soleil Levant que se tenait la toute première édition du « Rock Queens », une compétition organisée par Red Bull, assisté par la vice-championne du monde, Miho Nonaka. En effet, la japonaise a accueilli chez elle Jaïn Kim, Megan Mascarenas, Stasa Gejo, Akiyo Noguchi et la française Mélissa Le Nevé.

Un événement organisé par des femmes, pour des femmes. Et le titre de « reine de l’escalade » n’allait pas être facile à décrocher aux vues du palmarès respectif de chaque grimpeuse conviée à l’événement. Ajoutez à cela la participation de deux grimpeuses « outsideuses », ayant eu la chance de disputer les finales avec les stars, après s’être classées parmi les deux premières d’un contest ouvert à toutes les grimpeuses du pays.

Des blocs typés coupe du monde donc, pour départager toutes ces grimpeuses. Tout commence par une dalle, façon japonaise: calme et souplesse sont au rendez-vous. Mélissa Le Nevé entame parfaitement ce début de finale, étant l’une des deux seules à le sortir à vue. Elle sera imitée par Akiyo Noguchi. Miho Nonaka, qui participe également à la compétition l’enchaînera lors de son 2ème essai. 

Le deuxième bloc ne départagera aucune bloqueuse. Très dur, les meilleures n’attendront que la prise de zone de ce bloc physique.

Il faut faire preuve de contorsions dans le troisième bloc, et se plier dans tous les sens au milieu de gros volumes. Des mouvements qui ne posent pas de problème à Miho Nonaka et Mélissa Le Nevé qui enchaîne à vue!

Tout va donc se jouer dans le quatrième et dernier bloc… qui commence par un skate. Finalement, elles ne seront que deux à valider ce bloc: Akiyo Noguchi, en 5 essais, et Miho Nonaka, qui laisse les spectateurs sans voix en le sortant à vue.

C’est donc Miho Nonaka, la « Rock Queen » de l’année! Avec un total de 3 blocs en 4 essais, elle devance une autre japonaise sur le podium: Akiyo Noguchi, avec 3 blocs en 8 essais.
Notre française Mélissa Le Nevé complète le podium en enchaînant 2 blocs à vue. 

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Jimmy Webb enchaîne un nouveau 8C bloc à Red Rocks

17 Déc

Jimmy Webb vient de réaliser « Kintsugi », un 8C bloc ouvert par le finlandais Nalle Hukkataival à Red Rocks dans le Nevada. Jimmy confirme la beauté de la ligne et des mouvements de ce bloc. Et comme vous pouvez le voir sur la photo, mieux vaut avoir de bon pareurs! 

Ci-dessous, Nalle Hukkataival en action dans « Kintsugi », le bloc le plus dur de Red Rocks…

 

 

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News des croix: Anna Liina Laitinen et Stefano Ghisolfi

16 Déc

En cette fin de semaine, voici quelques performances notables dans le monde de la grimpe…

On commence avec une grimpeuse, encore inconnue il y a quelques mois, mais qui a connu une progression fulgurante cette année. La finlandaise Anna Liina Laitinen réalisait cet été son premier 8b+ et son premier 8c, et voila qu’elle profite de la fin d’année pour enchaîner son premier 8c+ avec « Southern Smoke » à Red River Gorge. 

Direction l’Italie avec une belle croix du leader de l’équipe de difficulté Italienne, Stefano Ghisolfi, qui libère un nouveau 9a à Arco. Cette nouvelle voie répond au nom de « Thunder Ribes » et se compose d’une connexion entre 3 voies. Avis aux amateurs! 

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Janja Garnbret signe la première ascension de « Ninja Zelva » 8c!

14 Déc

Performance rare pour la gent féminine! En effet, la slovène Janja Garnbret, qui a tout raflé cette année en compétition (championnats du monde jeunes, championnats du monde seniors, vainqueur de la coupe du monde de difficulté…) a décidé de prendre un peu de bon temps en falaise.

À Misja pec, en Slovénie, elle signe la première ascension de « Ninja Zelva », 8c. Il s’agit là d’une des premières ascensions les plus dures établies par une femme! 

Et quelques minutes après, c’est son copain, Domen Skofic, également vainqueur du classement général des coupes du monde 2016 qui a fait la croix! Il y a pire pour clôturer sa saison d’escalade 2016. Car maintenant, place à une trêve de 3 semaines pour ces deux jeunes.

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Pour le premier week-end des vacances, direction la Mayenne pour le traditionnel open national de bloc

13 Déc

517 c’est le chiffre qui s’est inscrit sur nos ordinateurs dimanche à minuit, et c’est donc le nombre d’inscrits à l’Open National d’escalade de Bloc de Mayenne. Un record de participation pour un évènement exceptionnel. En effet jamais la Mayenne n’aura connu une telle affluence de participants pour se disputer la victoire à Mayenne. Cet évènement réunissant à la fois les compétiteurs et les amateurs sera donc la plus grosse compétition jamais organisée au nord de la Loire  

Compétition hors normes, pour certaines catégories, ce n’est pas mois de 70 minimes garçons, 50 minimes filles, 59 seniors dames, 55 vétérans hommes qui se déplacent à Mayenne, venu de 40 départements différents, pour tenter de gagner l’open 2016. Toutes les infos pratiques, programme, horaires, constitution des groupes sont sur le site de la compétition http://www.escaladeenmayenne.fr

L’équipe d’ouvreurs nationaux sera dans la place dès mardi pour concocter les blocs de la compétition. Mais avant cela tout les volontaires du club May’roc auront œuvré depuis le vendredi 9 décembre, pour faire les mille et une choses, pour que cette compétition soit une réussite.

Attention l’affluence de participants nous a fait recalculer les horaires de façon à laisser plus de temps aux compétiteurs lors du contest Les finales se dérouleront donc le dimanche 18 décembre à 18h. L’accès est libre et gratuit. Spectacle de qualité garanti.

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Coupe de France de Chamonix : je suis inquiet

13 Déc

Thomas Ferry, entraîneur et préparateur physique spécialisé dans l’escalade, était à Chamonix pour la coupe de France de ce week-end, et il répond à la question « Tu en as pensé quoi de la coupe de France ? »

« Tu en as pensé quoi de la coupe de France ? ».

Voilà la question qui m’a été posée à plusieurs reprises hier, comme si je pouvais vraiment m’exprimer sur le sujet. Comme si je pouvais me mettre à la place des grimpeurs qui jouent dans une autre cour que moi. Je ne permettrai donc absolument pas de donner un avis sur la qualité des ouvertures, sur les détails techniques des différents blocs, ni même sur l’organisation en général. Je ne peux qu’écouter. Quant au reste, les sourires des bénévoles, le choix de la musique, l’ambiance de la salle, je crois que mon avis importe peu. Alors, pourquoi me poser cette question ? Est-ce pour savoir si la compétition m’a plu ? Oui, je me déplace peu, alors c’est une question qu’on pourrait me poser. Est-ce que j’ai aimé ? Comment ai-je vécu cette journée en tant que spectateur ? Mais il faut se rendre à l’évidence, tout le monde s’en moque.

« Tu en as pensé quoi de la coupe de France ? ».

Je vais y répondre, car évidemment, je n’étais pas uniquement là pour assister au spectacle. Les coupes de France sont toujours intéressantes, car on y croise à la fois l’élite française et des grimpeurs plus modestes, parfois livrés à eux-mêmes, sans entraîneur, parcourant une partie de la France pour vivre ces moments si…particuliers. Alors, entre deux papotages, j’ai pris le temps d’observer avec un regard qui n’est pas celui d’un grimpeur, et pas spécialement celui d’un entraîneur non plus. Mon avis à moi, le voilà, un mélange un peu étrange, entre préparation physique et mentale, avec quelques connaissances sur l’activité et différentes expériences au fil des ans.

J’ai entendu des entraîneurs autoritaires dire à leur poulain de ne pas se mettre la pression, j’ai vu des mutants trembler, grimper à côté de leur style habituel, probablement à cause de certaines séances de musculation bien chargées en guise de préparation aux championnats de France. J’ai vu des sportifs réguliers aussi, des survoltés, d’autres déroutés. Oui mais voilà, je suis globalement inquiet.

Inquiet, parce que j’ai entendu bon nombre de grimpeurs me dire « je ne suis pas encore assez fort, je vais augmenter les charges en prep physique », ou « dans ma planification, je vais m’attaquer aux choses sérieuses, je vais me mettre des doses ». Comment avons-nous fait pour en arriver là, pour faire passer le volume physique au premier plan ? Voilà donc ce que j’ai vu, des grimpeurs tenus en échec sur un mouvement, et qui avaient comme premier réflexe de ruminer sur le physique. Déjà, il n’existe aucune règle qui dit que si on est « au max » physiquement, on est à son niveau de pratique maximum. Mais pire que cela, dans 90% des cas hier, je n’y ai pas vu un manque physique, mais des lacunes mentales ou du non-respect des basiques.

Par exemple, plutôt que de travailler encore et encore physiquement pour « avoir la marge », il serait peut-être intéressant d’apprendre à un grimpeur à se concentrer, à porter son attention où il le faut, pendant la durée nécessaire. Combien de mouvements physiques auraient pu être résolus hier si les grimpeurs avaient réussi à se focaliser à la fois (par exemple) sur une main et un pied, ou sur les deux mains, sans lâcher prématurément une partie du corps. Oui, ça se travaille, au même titre que le reste. Pire que cela, j’ai vu ce trop-plein de physique même chez les jeunes, très forts et pourtant objectivement incapables de doser leur effort. Nous fabriquons rapidement des « machines », mais seront-ils les futurs champions du monde ? Les futurs champions olympiques ? La France, première ou deuxième nation en fonction des années ? Peut-être…mais quelque chose me dit qu’on pourrait faire mieux qu’un classement par nation, qu’on pourrait aller chercher des titres. Et quand j’entends les sportifs raisonner de cette manière, je suis inquiet. Oui. Et je me rends compte à quel point les entraîneurs ont un métier difficile. A quel point il faudrait avoir toutes les casquettes possibles. Et il faudrait unir les compétences. Mettre l’ego de côté aussi.

Un autre exemple me vient. J’ai entendu des grimpeurs me dire qu’ils ne décollaient pas dans certains blocs. D’autres m’ont dit qu’ils avaient fini leur échauffement dans les blocs directement. Je n’ai pas d’avis sur la question, j’imagine que les organisateurs ont fait au mieux, et je n’ai pas vu la zone d’échauffement. Mais encore une fois, j’ai entendu des propos sur le physique, comme quoi il fallait travailler plus spécifiquement les compressions par exemple. Mon constat ? Certains grimpeurs ne décollaient pas tout simplement parce qu’ils n’étaient pas suffisamment échauffés. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, la routine d’échauffement n’est pas simple, et elle évolue avec l’âge. Bien plus que cela, on pourrait envisager, assez facilement, de chauffer un groupe musculaire en particulier avant de se lancer. Frontière entre le physique et le mental, je me suis permis hier une seule suggestion, à une grimpeuse en particulier. « Je ne décolle pas dans la dalle rouge ». « Oui, c’est normal, il faut t’échauffer les pectoraux ». Je suis sûr que le simple fait d’en prendre conscience a forcé la réussite. Parce qu’évidemment, le bloc est sorti à l’essai suivant. L’échauffement, voilà une clé essentielle de la réussite. Notre discipline, aléatoire, riche, complexe, nécessiterait de véritables spécialistes de l’échauffement.

Je suis inquiet parce que les grimpeurs parlent trop souvent le physique quand ils échouent. Je suis inquiet parce que certains entraîneurs accordent une trop grande importance au physique. Je suis inquiet car on fabrique des machines qui deviennent forts à court termes, et qui se tirent une balle dans le pied pour leurs années en sénior. Je n’ai pas les compétences pour être entraîneur à haut niveau en escalade. Je suis loin de pouvoir leur donner des leçons, de les critiquer. Mais là, s’il vous plaît, messieurs les grimpeurs, arrêtez les dégâts. Ce que j’ai vu hier n’est pas forcément rassurant sur l’avenir de la discipline.

Qu’on revienne aux fondamentaux. Qu’on apprenne à maîtriser la simplicité avant de chercher compliqué. Qu’on arrête de croire que le physique permettra de mieux réussir. C’est un équilibre à trouver. L’échauffement, le mental, ne sont que des pistes. Des pistes clairement mises en évidence sur cette coupe de France. Quant au reste, oui, j’y ai vu de bien jolies choses quand même, et je ne saurai mettre tous les grimpeurs dans le même panier. Je reste impressionné, toujours, admirateur. Et oui, je suis content de croiser les stars françaises en toute discrétion, dans l’ombre, comme un spectateur passionné. Bonne préparation pour la suite, mais surtout…pas trop de physique, hein ?

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Interview: Arnaud Pioger, l’un des fondateurs des salles à succès Block’Out

13 Déc

Nous sommes allés à la rencontre d’Arnaud Pioger, l’un des fondateurs des premières salles Block’Out. Aujourd’hui, les salles Block’Out connaissent un grand succès et fleurissent un peu partout en France, mais également à l’international. Arnaud revient avec nous sur cette success-story!

Salut Arnaud ! Peu de gens te connaissent, et pourtant les salles de bloc que tu as fondées (Block’Out) sont elles, largement connues… Peux-tu te présenter en quelques lignes ?

J’ai bientôt 37 ans. J’ai commencé la grimpe en 1998 lorsque je faisais mes études à Fontainebleau. J’ai été enseignant avant de fonder Block’Out avec un ami, Emmanuel Charruau, il y a maintenant 8 ans.

Comment t’est venue l’idée de créer les premières salles Block’Out à Paris?

L’idée est d’abord venue de la pratique puisque nous grimpions tous les deux en forêt à ce moment-là. Il nous arrivait de nous entraîner en salle, et on a vite senti tout le potentiel ludique et sportif de cette activité. On a eu envie de la proposer à tout le monde, tout en donnant aux grimpeurs existants un bel endroit pour progresser.

Avant de lancer le projet, tu as dû étudier ce qui se faisait chez les concurrents, comment as-tu voulu te démarquer ?

Au-delà de la qualité des lieux, et nous l’espérons des ouvertures, nous avons voulu nous démarquer en créant des espaces où on ne faisait pas que grimper, mais dans lesquels on aime aussi à se retrouver autour d’une bière ou d’un bon repas. De cette volonté est né le concept de salles d’escalade-restaurant.

Qu’est-ce qui fait l’essence d’une salle Block’Out aujourd’hui?

De la qualité dans les ouvertures, les espaces et les plats proposés, nous l’espérons. En tous les cas, nous y travaillons.

 

J’imagine que l’objectif est de retrouver le même esprit dans toutes les salles franchisées ?

Oui, en s’appuyant à chaque fois sur la personnalité du « B’O Brother » qui fera que sa salle ne sera identique à aucune autre. Pour prendre une image empruntée à la cuisine, les ingrédients restent les mêmes, l’assaisonnement reste personnel.

Si tu devais convaincre un grimpeur de venir grimper chez B’O, tu lui dirais quoi ?

« La brigade du kiff passe souvent à B’O et tu vas prendre perpète » 

Quand et comment gérez-vous l’ouverture des blocs dans vos salles ?

Nous avons une école d’ouverture qui nous permet de former en interne nos ouvreurs et de les faire ensuite tourner et évoluer sur l’ensemble de nos structures. Nous avons également recours à des ouvreurs extérieurs pour apporter encore plus de diversité.

Il y a peu de temps, on a entendu parler du lancement d’une team B’O, peux-tu nous expliquer de quoi il s’agit, et quels en sont les objectifs ?

Cette team nous permet bien évidemment de porter haut les couleurs et les valeurs de B’O, mais c’est aussi un rêve de gosse que d’avoir une équipe qui nous représente. Nous ne sommes pas dans une simple logique de sponsoring, mais bien dans une démarche d’entraînement où l’on essaie de donner un maximum à nos athlètes afin qu’ils puissent accomplir leur projet sportif : un entraîneur de haut niveau, des conditions d’entraînement que l’on espère optimales, et parfois aussi, du boulot.

 

Aujourd’hui, des salles (et notamment des salles de bloc) fleurissent un peu partout en France, comment expliques-tu cet engouement ? Qu’est-ce qui fait que ça marche ?

Ceci tient pour beaucoup à l’activité elle-même. Le bloc est une pratique formidable qui peut s’adresser vraiment à tout un chacun. Elle ne correspond pas à un effet mode, mais présentait jusqu’ici un déficit d’installations en milieu urbain.

Penses-tu que l’intégration de l’escalade aux JO va encore d’avantage booster les créations de salles dans les prochaines années ?

Probablement, c’est en tous cas une très bonne nouvelle pour la visibilité de notre activité, même si la compétition n’est qu’un aspect de notre pratique.

D’ailleurs, depuis quelques mois, on a l’impression qu’en France c’est la course au titre de la plus grosse salle nationale. Quel est ton point de vue là-dessus?

La taille de l’espace a toujours été quelque chose d’important pour nous afin de pouvoir offrir à nos grimpeurs un terrain de jeu digne de ce nom ; delà à le mettre systématiquement en avant, je ne pense pas que ce soit cela le plus important.

Peux-tu nous parler des prochaines ouvertures Block’Out ? Tu as peut-être un petit scoop à nous annoncer ?

Toulouse pour le premier trimestre 2017, Rouen et Lille pour le 2ème, Montpellier, Nantes et Auckland pour le 3ème, Reims et Sydney viendront ensuite. Pour le scoop, je ne sais pas, j’ai ouï dire que les salles ouvertes cette année en province avaient déjà des fourmis dans les jambes…

 

Quels liens avez vous avec les équipe de France d’escalade ? (il me semble qu’avant les équipes de France venaient régulièrement s’entraîner à Block’Out, qu’en est-il désormais ?)

C’est toujours le cas, ils accèdent librement et gratuitement à l’ensemble de nos espaces. Ils se rassemblent régulièrement chez nous lors de leurs stages. Manu Cornu et Guillaume Glairon Mondet font même partie du Team B’O, mais aussi de notre Staff.

L’accueil de grimpeurs forts de l’équipe de France et/ou du team PG participe à l’image de la salle selon toi ?

Oui, il est important d’être connu et reconnu par ce type de public, qui, je pense, se sent bien à B’O.

Certaines salles jouent beaucoup sur l’accueil d’un public « non grimpeur », en considérant une salle d’escalade comme une salle de fitness ou de crossfit. Quelle est la politique de B’O là-dessus ?

Notre volonté est de nous adresser tout autant au débutant qu’à l’expert. Avant de devenir un grimpeur de l’Equipe de France, un champion a forcément été « non grimpeur » jusqu’à ce qu’il découvre l’escalade. Nous ne sommes pas dans le clivage non grimpeur / grimpeur, mais essayons de faire apprécier nos salles à ces deux types de public.

Un dernier mot à ajouter ?

Nous avons pris pour habitude de nommer les casiers des vestiaires et les blocs de l’ensemble de nos salles. A B’O Toulouse, il y aura un casier « PG » 

La classe! c’est un honneur pour nous!! 

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Résumé de la coupe de France de Chamonix

12 Déc

Cette année, la saison de bloc était composée de 4 étapes de coupe de France: Valence, Chambery, Saint Leu, et la dernière en date qui se déroulait ce week-end, Chamonix.

Pour cette dernière étape, les grimpeurs se sont donc donnés rendez-vous au pied du Mont-Blanc pour en découdre, au sein de la salle d’escalade de l’ENSA plus précisément, là où avaient lieu les coupes de France de difficulté auparavant! 

Côté sportif, voici ce qu’il fallait retenir:

Minimes F/H

Chez les minimes filles, même si ses qualifications n’auront pas été parfaites, la jeune espoir chambérienne Naile Meignan signe une nouvelle victoire sur cette étape, et comptabilise donc au total 4 médailles d’or cette saison. Juste derrière, ses adversaires ne sont pas loin, avec Luce Douady et Lison Gautron qui prennent respectivement la 2ème et 3ème position. Chez les garçons, c’est également un Chambérien qui remporte l’étape et le classement général: Valentin Lecomte. Liam Tricoire, qui était le seul à faire un sans faute en qualif, ne sortira que 2 blocs en finale et terminera à la 4ème place. Sur le podium, on retrouve Noé Moutault en argent et Joshua Fourteau en bronze.

Cadettes / Cadets

Du côté des cadettes, Flavy Cohaut n’aura laissé aucune chance à ses adversaires, en étant la seule à sortir ses 8 blocs de qualifs et 3 blocs de finales. Rien à dire, l’or est mérité, elle était au dessus cette fois-ci! A retenir également, Emma Berger, qui s’était déjà fait remarquer à Chambéry en terminant 2ème, enfonce le clou et nous démontre sa régularité en terminant 3ème cette fois-ci. Enfin, sur la 2ème marche du podium, on retrouve Clotilde Pfister, de Nancy. Chez les cadets, ils seront 3 à atteindre le top des 3 blocs de finale: Emilien Casado, Léo Favot et Léo Ferrera. Tout s’est donc joué au nombre d’essais, et autant vous dire que ça ne s’est pas joué à grand chose! Au final, c’est Emilien qui remportera cette étape, avec 2 essais de zones en moins Léo Favot (2ème ici mais qui remporte tout de même le classement général). Enfin, c’est le chambérien Léo Ferrera qui complétera le podium de Chamonix. 

 

Juniors F/H

Pour les juniors femmes, les qualifs auront été difficiles, avec le meilleur score pour Breanne Robert qui sort 6 blocs sur les 8 proposés. En finale, les blocs sont bien corsés pour les filles, avec un dernier bloc qui restera invaincu et de loin. Et c’est finalement la Lyonnaise Alizé Mariotat qui crée la surprise en étant la seule à sortir les deux premiers blocs. Elle remporte donc cette étape de Chamonix. Elle sera suivie par Breanne Robert, 2ème (et qui remporte largement le général grâce à sa régularité), et Juliette Beer, 3ème. Chez les garçons, surprise et déception pour le vainqueur des étapes de Valence et Chambéry, Théo Ravanello, qui ne prendra pas le départ des finales. Il terminera 7ème de l’étape, mais décroche le titre au général. Du côté des finalistes, aucun ne parviendra à sortir plus d’un bloc. Et à ce petit jeu là, c’est Kilian Chabrier qui s’impose avec  1 bloc en 1 essai et 3 zones en 3 essais. Il est suivi par Tom Gauquelin (2ème), et Jean Alexis Blein (3ème).

Seniors F/H

Chez les femmes, les étapes se suivent mais ne se ressemblent pas. Tandis que Fanny Gibert n’était pas de la partie cette fois-ci, la championne de France en titre, Clementine Kaiser, avait quand à elle fait le déplacement à Chamonix, et ce n’était pas pour faire de la figuration. Elle repart avec l’or sur cette étape avec 3 blocs en 4 essais en finale. Sur le podium, on retrouvera juste derrière Mélanie Gaydier et Camille Faille. A noter la petite déception de Manon Hilly en finale qui ne réalise qu’un seul bloc et termine à la 5ème place de l’étape. Cependant, sa régularité sur la saison lui permet de remporter, et de loin, le classement général. Chez les hommes, c’est une nouvelle fois Thomas Caleyron qui montera sur la plus haute marche du podium, malgré la présence d’autres cadors tels qu’Alban Levier par exemple. En finale, pour déterminer le podium, tout se joue sur le nombre d’essais de zone, et si Thomas Caleyron s’en sort bien, d’autres ne sont pas loin: Mathieu Ternant termine 2ème à un essai de zone de la victoire, et Mickael Mawem complétera le podium. 

Vous savez tout pour le côté sportif de cette étape et du classement général. On regrettera cependant à Chamonix que le spectacle proposé par les ouvreurs et les grimpeurs ne soit pas mieux mis en valeur comme on a pu le voir à Valence ou Chambéry, avec des « shows » sons et lumières. Dommage également de retrouver un tout petit public pour encourager les finales seniors, de ne pas avoir de présentation des grimpeurs avant les finales ou encore de mettre les grimpeurs sur des chaises dos aux blocs en guise d’isolement, on n’est pas fan… Pourtant, la coupe du monde de Cham l’été, ça en jette comme on dit! Les petits plats sont mis dans les grands. Alors on comprend bien qu’on ne peut pas attendre la même chose en coupe de France, mais on attend tout de même tout le savoir faire de Chamonix pour proposer une compétition de grande qualité. Quoiqu’il en soit,  on espère à l’avenir voir se démocratiser pour toutes les coupes de France  de bloc et de diff de véritables spectacles qui attirent le public!

L’avis de Romain Desgranges qui était Chef Ouvreur sur cette compétition:

« Tout le monde croit encore et toujours qu’à Chamonix l’argent coule à flot mais non … la coupe de France existe grâce à une poignée de bénévoles qui s’investissent corps et âmes pendant plus d’ une semaine pour faire exister cet événement. Un show sons et lumières coûte très cher et nous n’avons malheureusement pas le budget pour cela. Nous donnons le maximum de nous pour assurer le côté sportif et offrir une prestation au top pour les grimpeurs et pour le reste on fait avec le temps, l’énergie et les moyens qu’il reste. » 

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CDF de Chamonix: derniers résultats, minimes et seniors

11 Déc

La dernière étape de la coupe de France de bloc vient de s’achever à Chamonix  avec les minimes et les seniors. Découvrez tous les résultats ci-dessous. 

  • Qualifs seniors femmes

 

  • Qualifs seniors hommes

 

  • Finales minimes filles et garçons

 

  • Finales seniors femmes et hommes
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CDF de Chamonix: résultats des finales cadettes, cadets, juniors filles et garçons

10 Déc

La première journée de la coupe de France de Chamonix vient de s’achever avec les finales cadettes, cadets, juniors filles et garçons. Les résultats à découvrir ci-dessous. 

Pour le résumé complet, nous reviendrons en détails sur ce week-end lundi, restez connectés! 

Demain, place aux minimes et seniors. 

  • Les résultats de l’étape de Chamonix:

 

  • Les résultats du général:

 

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CDF de Chamonix: résultats des qualifs cadettes et juniors garçons

10 Déc

La dernière étape de coupe de France de bloc de la saison est lancée à Chamonix. Découvrez ci-desous les premiers résultats des qualifications avec les cadettes et les juniors garçons. 

A suivre cet après midi les cadets et juniors filles, suivi en soirée par les finales cadettes, cadets, juniors filles et garçons,  et demain, place aux minimes et seniors. 

  • Cadettes:

 

  • Juniors garçons:
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News des croix: Alex Puccio, Jérémy Bonder, Mickaël Mawem et Mélissa Le Nevé… des bloqueurs en forme !

10 Déc

Et on commence cette news avec Alex Puccio! 54 : c’est le nombre de bougies que l’américaine doit souffler si elle veut fêter tous ses 8A+ ! En effet, elle vient d’enchaîner son 54ème 8A+ avec « Right Martini », à Hueco Tanks.

« C’est un long bloc, marqué par un mouv supeeer dur au milieu! C’est difficile de le réaliser quand on enchaîne le bloc depuis le début! J’adore les gros mouvements comme ça! »

Rappelons que cet été, lors de la coupe du monde de Vail, Alex était victime d’une très mauvaise hernie discale, devant se faire opérer en urgence. « Tout le monde pense que je guéris anormalement vite des blessures. Mais c’est faux: la vérité, c’est que je ne lâche rien, je n’abandonne pas même lors d’une blessure! »

On poursuit cette news avec la French Team, qui est de sorti dans leur second lieu d’entraînement: la forêt de Fontainebleau.

Tout d’abord, Jérémy Bonder est en forme: il vient d’abord à bout de « Mécanique Elémentaire » 8B+. Une ligne qui demande beaucoup de puissance et de précision dans ses gestes puisque le bloc commence dans « Jour de Chasse » 8C pour se finir dans « Opium » 8A avec un gros ballant à gainer.

Enfin, avant-hier, Jérémy a enchaîné « La Cicatrice de l’Ohm » 8B. Il s’agit du même bloc que réalisait Mélissa Le Nevé cette semaine. Une ligne qui demande un très bon serrage pour venir à bout de toutes ces arquées successives. 

Et en parlant de Mélissa Le Nevé, on peut maintenant citer « Opium » 8A. La française a fait la croix hier, en même temps qu’Alban Levier dans « Jour de Chasse » 8C et que Mickaël Mawem dans « Narcotic » 8B. Un bloc qu’il réalisera très rapidement: après avoir travaillé les mouvements individuellement, il enchaînera l’essai d’après! De quoi le mettre en confiance à un jour de la Coupe de France senior de Chamonix!

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Jaïn Kim enchaîne son premier 8c flash !

09 Déc

Elle est celle qui fait rêver tout le public lorsqu’elle grimpe. Sa sérénité dans les passages les plus durs d’une finale de coupe du monde et son agilité en font d’elle l’une des meilleures grimpeuses de la planète. Jaïn Kim est l’une des rares grimpeuses à être rentrée en finale de toutes les coupes du monde de l’année 2016.

Et maintenant la saison internationale terminée, la sud-coréenne en profite pour aller grimper en falaise, chose qu’elle avoue ne pas faire assez régulièrement. Mais quand la multiple championne du monde sort de sa salle d’entraînement, ce n’est pas pour faire de la figuration! 

En effet, Jaïn a flashé « Chinaclimb » 8c, à Yangzhou, dans le sud de la Chine. C’est la première fois qu’elle flashe une voie d’un tel niveau!

« Je n’arrive pas à croire que j’ai enchaîné mon premier 8c flash! J’avais juste regardé cette voie une fois, et j’ai voulu faire un essai pour caler les mouvements. Mais je ne m’attendais vraiment pas à atteindre le sommet! C’était vraiment super excitant… Tellement que je ne me souviens même plus de comment j’ai grimpé! »

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