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Quelques mots avec Angela Eiter, championne du monde de difficulté 2012

Tu viens de décrocher le titre de championne du monde de difficulté 2012, tu réalises ?
Je n’arrive pas à réaliser, j’ai encore l’impression d’être en plein rêve ! Je pense toujours au moment où je me suis assise dans la chaise du leader pour regarder le reste de la finale. Je savais que j’étais en forme et que j’avais bien grimpé dans la voie, mais je ne pensais pas que ça serait mon quatrième titre de Championne de Monde!

Comment s’est passée la compétition pour toi ?
Franchement, j’étais très nerveuse pour les qualifications et encore plus pour les demis. C’est pour ça que j’ai grimpé avec tant de crispation. Une fois en finale, je me suis détendue un peu. Mon but pour cette finale c’était de grimper plus vite et avec plus de confiance. Mon entraîneur Reini m’a accompagné pendant l’échauffement ce qui m’a aidé pour me préparer mentalement. J’ai grimpé comme j’ai voulu et j’étais très satisfaite de ma performance.

Tu étais très émue de remporter ce titre. Qu’avait-il de si particulier ?
Ma carrière a été remplie  de hauts et de bas. En particulier après ma grosse blessure à l’épaule je ne savais pas si je pourrai un jour revenir au top niveau. Avec le soutien de ma famille, mon coach, entraîneur et thérapeutes j’ai fait de mon mieux. J’ai beaucoup apprécié leur soutien. Et quand mon coach Peter et mon entraîneur Reini sont venus m’embrasser je n’ai pas pu retenir mes larmes! C’était magnifique!

Cette année, tu ne fais plus trop de compétition et tu parviens à remporter les championnats du monde, mais comment fais-tu ?
En fait, ma motivation pour les compétitions n’est plus la. Donc je savais que je pourrais me concentrer sur deux ou trois événements cette année. J’ai préparé cette saison de compétition très professionnellement et j’ai suivi ma planification avec beaucoup de rigueur.

On te considère souvent comme une guerrière, tu es d’accord avec ça ?
Les compétiteurs sont tous des guerriers, parce que nous devons toujours nous battre avant, pendant et après les compétitions. Je suis fière d’appartenir aux guerrières en tout cas J

Qu’as-tu pensé de cette compétition à Bercy ?
Malheureusement il y avait quelques imperfections à Paris. La compétition de vitesse en particulier, a subi bien des problèmes. Néanmoins, je voudrais féliciter les ouvreurs qui ont fait un super boulot, aussi bien pour les voies que pour les blocs ! Et ce n’est pas seulement l’avis des grimpeurs mais également des spectateurs présents sur place. Et puis le speaker Christopher a aussi participé à l’énorme ambiance de Bercy.

Quels sont tes prochains projets ?
Etant donné que je n’ai plus trop d’ambitions pour les compétitions, je vais me trouver de nouveaux challenges en falaise. Et puis j’ai également bientôt terminé ma formation d’entraîneur !

Un dernier mot à ajouter ?
Je voudrai remercier mes sponsors, ma famille, mes amis, mon entraîneur, mon coach, mon manager, mon thérapeute et mes fans qui m’ont beaucoup soutenu pendant ma carrière.

 

Merci à Natalie Berry pour la traduction

Publié le : 19 septembre 2012 par Charles Loury

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