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Préparation mentale: parler de manière positive

Chaque année, les sportifs s’intéressent de plus en plus à la préparation mentale. Mais aussi les entraîneurs, les cadres, les élus, les parents… Parfois, c’est encore un peu confus, secret. On ne dit pas. On pense tout bas. On n’ose pas vraiment dire que. Cela dépend des caractères, des disciplines, des axes travaillés également. L’idée n’est pas de parler de tel ou tel « prep mental, mais bien de valoriser cette piste d’entraînement. Des routines de performances à la recherche de la réussite, de la fixation d’objectifs aux déclenchements d’états sur commande, des séances méthodiques aux pures évasions, il existe différentes méthodes, différents jeux, différents exercices, différentes approches. Le bon « prep mental » est celui avec qui vous avez envie d’avancer. En toute confiance. Avec un large sourire, intérieur ou pas.

Mais qui dit « intérêt pour la prep mentale » dit aussi « petites phrases qui montrent qu’on s’y connait un peu ». Alors, si on faisait un point sur tout ça ?

Parler de manière positive

C’est à la mode, on demande aux sportifs de fuir la négation. D’ailleurs, beaucoup de personnes ne disent pas « parler de manière positive » mais… « ne pas utiliser la négation ». Contradiction amusante, tendez l’oreille et vous sourirez. Le but de tout ça, c’est de rester positif justement, parce que le cerveau ne semble pas apprécier qu’on lui parle avec des négations.

Alors, on fuit les « je ne vais pas y arriver », « je ne réussirai pas », « je ne sais pas faire », et toutes les déclinaisons possibles.

Les études sont formelles, le cerveau est beaucoup efficace si on dit « je vais y arriver », « je sais faire ».

Allons un peu plus loin. Si on écoute aussi un peu ce qui se dit…on entend souvent que… « le cerveau ne comprend pas la négation ».

Le cerveau ne comprend pas la négation

« Ne saute pas dans la flaque d’eau ». Ou comment associer mentalement « flaque d’eau » et « sauter ». Comment déclencher les foudres corticales !

« Ne retiens pas ta jambe », « n’arrête pas ton geste ici »…

Alors, si notre cerveau ne comprend pas la négation, est-ce qu’il comprend plutôt le contraire ?

Dans ces cas, quelle importance accorder aux propos formulés positivement ? Peut-être que notre cortex comprend « je vais y arriver », au lieu de « je ne vais pas y arriver »… ? Et dans ce cas, c’est plutôt positif, n’est-ce pas ?

Fuir les émotions négatives

Pour bien faire, et c’est toujours le cas, les entraîneurs, les amis, les parents, demandent aux sportifs de ne pas ruminer (oui, parce que c’est toujours demandé en utilisant la négation !), de ne pas rester dans des émotions négatives. Parce que ça fait échouer.

Mais, honnêtement, que se passe-t-il dans votre tête quand vous avez eu peur, quand vous avez vécu une expérience de manière négative, et que, soudainement, la tempête se calme. Les émotions changent de cap. C’est mieux, non ? C’est intense. Le positif est encore plus beau, plus fort. On le perçoit ainsi, on le sent, on le vit.

Devons-nous vraiment fuir le négatif ?

Les souvenirs positifs

L’entraîneur veut toujours bien faire. Alors il tente des expériences mentales, parce qu’il sait que c’est important. Il cherche à mettre en condition un sportif, à lui rappeler des souvenirs. Parfois, lorsque c’est facile, il choisit lui-même ces images mentales positives. Parce qu’un entraîneur veut aller vite, parce qu’il n’a pas toujours le temps. Parce que c’est un métier multicasquettes. Trop souvent, surtout dans les petites fédérations.

Avant une compétition, pourquoi ne pas montrer la vidéo d’une compétition précédente, avec une jolie performance ?

Sauf qu’il ne manque pas un « petit truc » quand même, pour que cela fonctionne vraiment ?

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