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Author Archives: Nicolas Mattuzzi

Camille Coudert enchaîne « Deep Fake » 8C+ à Brione

27 Mai

Quelques jours après avoir répété « Mammunk assis » 8C (et relancé la polémique concernant l’utilisation des ventilateurs), Camille Coudert s’est offert un nouveau gros morceau dans les blocs helvétiques : « Deep Fake », un 8C+ ouvert fin 2024 à Brione par le Britannique Nathan Phillips.

Avec cette ascension, le Bleausard de 29 ans signe la troisième répétition de ce bloc, après Matt Fultz en février dernier.


Trois petits voyages pour un gros enchaînement

C’est au mois d’avril que Camille découvre pour la première fois le bloc. Parti sans objectif précis, il explore le secteur de Brione accompagné de trois amis. Au bout de trois jours, il se laisse tenter par « Deep Fake », une version assise du classique « Fake Pamplemousse » 8A, et se sent immédiatement proche de l’enchaînement.

Convaincu du potentiel, il organise un second voyage express quelques semaines plus tard. Malgré une météo capricieuse, il enchaîne les essais productifs et chute à cinq reprises sur la dernière section du bloc. Il ne fait alors aucun doute pour lui que la réussite est à portée de main.

Mi-mai, Camille retourne une troisième fois à Brione. Cette fois, dès sa première séance du trip, il parvient à se rétablir au sommet du bloc.

© Coll. Coudert

Un 8C dur ou un 8C+ soft ?

À propos de la difficulté du bloc, Camille nuance : « Personnellement, je pense qu’il s’agit plutôt d’un 8C dur, mais vu les retours d’autres grimpeurs et le fait que ce style me corresponde très bien, je dirais que c’est probablement un 8C+ soft. Il est aussi possible que le bloc soit plus accessible pour les grimpeurs très grands. »

Avec cette réalisation, Coudert signe son troisième 8C+ après « La Force » à Bleau (2019) et « Le Pied à Coulisse » (2023). Il compte également à son actif une ascension de « Soudain Seul » (9A), l’un des rares grimpeurs à avoir dompté ce mythe de Bleau.

La vidéo de Camille Coudert dans « Deep Fake »

 

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Une belle moisson de croix suisses

Outre « Deep Fake », Camille a profité de ses séjours au Tessin pour étoffer sa liste de croix avec de nombreuses lignes majeures :

  • « Deep fake » 8C+
  • « Vecchio Leone » 8B
  • « Amber » 8B/A+
  • « Général disarray » 8B
  • « Versace » 8B »Kubalik » 8B
  • « Fake pamplemousse » 8A
  • « Froger » 8A
  • « Maryline Monroe » 8A
  • « Side effect » 8A/7C+
  • « Entwash » 8A
  • « Entwash gauche » 8A
  • « Collaboration » 8A/7B
  • « Tu vuò fa l’americano » 8A
  • « Pamplemousse » 7C+
  • « Fast and furious » 7C+
  • « Musher » 7C
  • « Darkness right » 7C
  • « Kick the tree » 7B+
  • « Bach block » 7B+
  • « There is no spoon » 7A+

Pour la suite, Camille reste concentré sur un objectif de longue haleine : l’ouverture de « Imhotep » en version assise, un projet extrême situé à Bleau. Il estime la ligne autour du 9A+ bloc, peut-être plus… Un défi qu’il affronte depuis plusieurs saisons et qui mobilise toute son énergie !


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Coupe du Monde de Salt Lake City : une troisième victoire consécutive pour Sorato Anraku

26 Mai

Huit grimpeurs, quatre blocs, une intensité folle : la finale masculine de Salt Lake City a offert un véritable spectacle cette nuit ! Tandis que Mejdi Schalck espérait faire briller les couleurs françaises, la densité du plateau et l’excellence des grimpeurs asiatiques allaient redistribuer les cartes jusqu’au tout dernier mouvement… Résumé de la finale.

Après la médaille d’argent décrochée par Zélia Avezou chez les femmes, tous les espoirs français reposaient sur Mejdi Schalck lors de la finale masculine de la Coupe du Monde de Salt Lake City. Mais face à une domination asiatique impressionnante, le Français n’a rien pu faire pour se hisser sur le podium, laissant les trois premières places à Sorato Anraku, Sohta Amagasa et Dohyun Lee.


Sorato Anraku dans l’Histoire !

Malgré un début de finale compliqué — une simple zone sur le bloc 1 au bout de sa sixième tentative — Sorato Anraku s’est une nouvelle fois imposé avec sang-froid.

Sur le bloc 2, une erreur d’inattention le pousse à recommencer son essai, transformant un flash potentiel en un bloc validé au deuxième essai. Qu’à cela ne tienne, le Japonais flash avec brio le bloc 3 (une dalle qu’il sera le seul à enchaîner avec l’un de ses compatriotes finaliste), avant de conclure magistralement par un nouveau flash sur le dernier bloc !

© IFSC

Avec trois tops et quatre zones, il termine à 84.4 points, inscrivant une troisième médaille d’or consécutive à son palmarès., Il égale ainsi le record de l’Autrichien Kilian Fischhuber.

Je suis tellement heureux de gagner à Salt Lake City. Trois médailles d’or cette saison, c’est incroyable ! Bien sûr, je veux maintenant gagner une quatrième médaille, mais je vais essayer de ne pas y penser. Je veux juste me concentrer sur ma compétition et essayer de gagner à Prague lors de la prochaine Coupe du Monde de bloc de la saison.

© IFSC

Autre membre de l’armada japonaise, Sohta Amagasa s’offre l’argent avec 69.6 points. Il valide les deux premiers blocs (en deux et trois essais), et accroche les zones sur les deux suivants. Une régularité payante, qui lui permet de monter sur son premier podium international de l’année.

Bien sûr, l’or aurait été parfait, mais j’ai vraiment apprécié cette compétition !

© IFSC

Le suspense était total jusqu’au dernier bloc pour le Coréen Dohyun Lee. Après deux zones sur les blocs 1 et 3, et un top sur le 2, il savait qu’un enchaînement du dernier passage était indispensable pour monter sur le podium.

En deux essais, c’était chose faite : 69.5 points et une médaille de bronze à la clé, pour un dixième podium en Coupe du Monde.

© IFSC

Une sixième place frustrante pour Mejdi Schalck

Malgré une belle forme en qualifications et demi-finales, Mejdi Schalck n’a pas réussi à s’exprimer pleinement en finale. Sur le premier bloc, il prend une zone, puis valide un joli top dans le deuxième bloc. Mais il échoue dans les deux derniers blocs de la finale, accrochant toutefois les zones. Il termine avec 54.4 points, à moins d’un point de la 5e place.

Un score qui reflète une finale solide mais trop juste dans une compétition extrêmement relevée, où chaque essai comptait.

© IFSC

L’Américain Colin Duffy, qui grimpait devant ses fans, a longtemps cru au podium après avoir grimpé en premier et signé un top et deux zones. Avec 59.6 points, il termine finalement 4e.

Meichi Narasaki, possiblement diminué par une blessure, prend la 5e place avec 54.8 points.

Enfin, Yuji Fujiwaki termine 7e avec un seul top et deux zones (44.3 points), devant Rei Sugimoto, dont c’était la dernière apparition internationale, qui ferme la marche avec 29.5 points.

Les résultats complets de la finale

Avec cinq Japonais en finale sur huit, la suprématie asiatique s’est une nouvelle fois affirmée. L’émotion était également au rendez-vous avec les adieux touchants de Rei Sugimoto, salué par ses coéquipiers et le public américain.

Cap désormais sur Prague, du 6 au 8 juin, où Mejdi Schalck et les autres Français tenteront de reprendre leur place sur le podium face à des Japonais décidément intouchables !

© IFSC

La suite de la saison 2025

Dates Evènement Disciplines Lieu
18-20 avril Coupe du Monde Bloc Keqiao (CHN)
25-27 avril Coupe du Monde Difficulté, vitesse Wujiang (CHN)
2-4 mai Coupe du Monde Difficulté, vitesse Bali (IDN)
16-18 mai Coupe du Monde Bloc Curitiba (BRA)
23-25 mai Coupe du Monde Bloc Salt Lake City (USA)
31 mai-1 juin Coupe du Monde Vitesse Denver (USA)
6-8 juin Coupe du Monde Bloc Prague (CZE)
13-15 juin Coupe du Monde Bloc Bern (SUI)
25-29 juin Coupe du Monde Bloc, difficulté Innsbruck (AUT)
5-6 juillet Coupe du Monde Vitesse Krakow (POL)
11-13 juillet Coupe du Monde Difficulté, vitesse Chamonix (FRA)
18-19 juillet Coupe du Monde Difficulté Madrid (ESP)
26-27 juillet Coupe du Monde Vitesse À définir
28 juillet-3 août Championnat du Monde jeunes Bloc, difficulté, vitesse Helsinki (FIN)
5-6 septembre Coupe du Monde Difficulté Koper (SLO)
21-28 septembre Championnat du Monde Bloc, difficulté, vitesse Séoul (KOR)


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« Burden of Dreams » : Lee Sung Su revient… et enchaîne le bloc à la perfection !

22 Mai

Quelques jours après un premier run réussi mais entaché d’un léger doute, Lee Sung Su est retourné dans « Burden of Dreams » pour en avoir le cœur net. Le Coréen a cette fois dompté le bloc dans les règles de l’art, signant une ascension irréprochable du 9A le plus mythique du monde.

Souvenez-vous : il y a quelques jours, nous vous parlions du dilemme éthique qui entourait la cinquième ascension de « Burden of Dreams » par le Coréen Lee Sung Su. Un enchaînement parfait… ou presque, puisque son tee-shirt avait effleuré le crash pad lors du départ. Un détail qui avait suscité un vif débat au sein de la communauté….

Mais l’histoire ne s’arrête pas là : avec humilité et détermination, Lee est retourné dans « Burden of Dreams », et a remis les points sur les i : cette fois, le bloc est enchaîné dans les règles de l’art !


Une éthique irréprochable

Il aurait pu valider sa croix. Beaucoup l’auraient fait. Après tout, lors de sa première réussite, la « touchette » de son tee-shirt sur le crash pad s’était produite alors qu’il était toujours dans la position de départ, sans que cela n’ait eu de réelle incidence sur la difficulté du mouvement. Même des grimpeurs reconnus comme Alex Megos ou Yannick Flohé s’étaient montrés indulgents et bienveillants et dans l’humour dans leurs commentaires.

Si j’en étais resté à ce run avec touchette, j’en aurais été hanté toute ma vie…

© Coll. Sung Su

Mais Lee Sung Su ne voulait laisser aucune place au doute. « Je savais que ce n’était pas un enchaînement parfait. Et « Burden of Dreams » mérite qu’on le respecte jusqu’au bout », confie-t-il.

Alors, il est revenu, dès la session suivante. Et cette fois, aucun bout de tissu ni mouvement parasite ne s’est interposé entre lui et l’histoire : il a réalisé la cinquième ascension du premier 9A bloc du monde dans un style impeccable, propre et sans bavure.

« Burden of Dreams » : un bloc mythique

Depuis sa première ascension par Nalle Hukkataival en 2016, « Burden of Dreams », situé à Lappnor en Finlande, est devenu un symbole ultime dans le monde du bloc. Il aura fallu quatre années au Finlandais pour venir à bout de cette ligne minimaliste mais impitoyable, gravée dans un granite rugueux et cruel.

Pendant longtemps, le bloc est resté sans répétition. Il aura fallu attendre 2023 pour que Will Bosi en signe la deuxième ascension, suivi par Simon Lorenzi en décembre de la même année, puis Elias Iagnemma en mars 2024. Aujourd’hui, c’est donc Lee Sung Su qui entre dans ce cercle très fermé.

© Coll. Sung Su

Comme Simon Lorenzi, le grimpeur coréen a utilisé une nouvelle méthode : une lolotte après le premier mouvement, qui lui a permis de mieux se positionner pour entrer dans le crux.

Au-delà de la performance physique — qui, soyons clairs, est immense —, c’est surtout l’état d’esprit de Lee Sung Su qui force le respect. Car il ne s’agissait pas uniquement de cocher une case dans son carnet de croix. Il s’agissait de l’honnêteté envers lui-même, envers la ligne, et envers tous les grimpeurs qui rêvent un jour de poser leurs doigts sur ces cinq prises mythiques. Et c’est là tout ce qui rend cette histoire si forte.

© Coll. Sung Su

Avec cette nouvelle ascension, Lee Sung Su ne signe pas seulement la cinquième répétition de « Burden of Dreams » : il referme une parenthèse pleine d’humanité et d’humilité, qui rappelle que l’éthique, dans l’escalade, reste un pilier fondamental.

Un message fort, dans une discipline où la performance prend parfois le pas sur l’intention.


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Cinq Français, cinq médailles : l’équipe de France brille à la Coupe du Monde de para escalade de Salt Lake City

22 Mai

La saison internationale de para escalade est officiellement lancée, et les grimpeurs français n’ont pas manqué leur entrée en matière ! À Salt Lake City, première étape du circuit mondial 2025, les cinq athlètes tricolores engagés ont tous décroché une médaille, avec pas moins de quatre titres à la clé.

Une performance remarquable qui place la France deuxième au tableau des médailles, juste derrière les États-Unis.


Lucie Jarrige et Thierry Delarue en or, d’un cheveu !

Dans la catégorie AL2 (athlètes amputés d’un membre inférieur, utilisant une prothèse), la Française Lucie Jarrige a une nouvelle fois prouvé son incroyable régularité. Elle s’offre sa 13e médaille d’or en Coupe du Monde, consolidant un palmarès déjà impressionnant.

« Il y a de plus en plus d’athlètes, donc gagner devient de plus en plus difficile, confie-t-elle. Avec l’inclusion de ce sport aux Jeux Paralympiques, nous sommes tous très enthousiastes, mais aussi un peu stressés, je dirais ! C’est une expérience complètement nouvelle pour nous, et nous sommes impatients d’y participer. Aujourd’hui les voies étaient agréables, l’ambiance géniale et l’organisation au top ! »

© IFSC

Son compatriote Thierry Delarue l’a imité en remportant la médaille d’or chez les hommes, au terme d’un duel serré qui s’est joué à un mouvement près (44+ à 44). Une victoire précieuse pour celui qui pourrait marquer les Jeux Paralympiques à Los Angeles en 2028.

Solenne Piret et Aloïs Pottier confirment leur domination

Autre figure incontournable du circuit, Solenne Piret s’est imposée dans la catégorie AU2 (amputation ou limitation fonctionnelle d’un membre supérieur). Elle décroche ainsi la 11e médaille d’or de sa carrière, poursuivant une série de victoires impressionnante ! À ce jour, elle reste invaincue à l’international.

Chez les hommes, Aloïs Pottier a une fois encore démontré sa régularité en s’imposant dans la catégorie RP1. Présent sur tous les podiums depuis ses débuts, il confirme lui aussi son statut de référence mondiale.

© IFSC

Une médaille d’argent pour Elsa Boutel Ménard

Dans la catégorie B3 (déficience visuelle légère, avec une acuité visuelle réduite ou un champ visuel restreint), Elsa Boutel Ménard complète ce sans-faute français en montant sur la deuxième marche du podium, à 16 ans seulement. Une performance solide qui vient clore une compétition parfaite pour l’équipe de France.

© IFSC

Au total, ce sont cinq podiums en cinq participants pour la délégation française à Salt Lake City, avec quatre médailles d’or et une d’argent. Seule la nation hôte, les États-Unis, a fait mieux en nombre de médailles.

Le tableau des médailles

Nation Or Argent Bronze Total
États-Unis 5 3 6 14
France 4 1 0 5
Japon 3 3 1 7
Autriche 3 1 0 4
Allemagne 1 2 2 5
Roumanie 1 2 0 3
Italie 1 1 0 2
Israël 1 0 0 1

 

Prochaine étape : les Championnats du Monde à Séoul, en Corée du Sud, en septembre. D’ici là, les Bleus peuvent savourer leur début de saison parfait !


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Coupe du Monde : les Bleus attendus au tournant à Salt Lake City !

22 Mai

Après une première manche américaine explosive au Brésil, le circuit de la Coupe du Monde fait escale ce week-end aux États-Unis, à Salt Lake City. 124 grimpeurs venus du monde entier sont attendus sur les murs américains, dont une équipe de France très en forme, prête à confirmer sa brillante prestation de Curitiba !

Voici toutes les infos sur cette compétition.


À peine remis de l’électrisante Coupe du Monde de Curitiba, les meilleurs grimpeurs et grimpeuses du globe se retrouvent ce week-end à Salt Lake City pour la troisième étape du circuit international de bloc.

Un rendez-vous immanquable, où 124 grimpeurs (67 hommes et 57 femmes) s’aligneront au départ dans l’espoir de faire briller leurs couleurs sur le sol américain.

 Les Tricolores en quête de confirmation

Tous les regards seront tournés vers l’équipe de France, éblouissante le week-end dernier au Brésil. Avec une médaille d’or décrochée par Naïlé Meignan, une médaille d’argent pour Oriane Bertone chez les femmes, et un superbe podium pour Mejdi Schalck chez les hommes, les tricolores ont largement dominé la compétition de Curitiba. Un bilan qui place la France comme l’équipe en forme du moment sur le circuit international !

© IFSC

Mais cette réussite brésilienne soulève désormais des interrogations : nos Français parviendront-ils à réitérer l’exploit à Salt Lake City, face à une concurrence toujours plus dense ? À Naïlé Meignan, fraîchement couronnée de sa première médaille d’or en Coupe du Monde parviendra-t-elle à confirmer son éclatante performance brésilienne ?

Pour ceux qui n’ont pas atteint leurs objectifs à Curitiba, cette nouvelle étape offre une opportunité précieuse de rebondir et se rattraper face à une concurrence toujours plus dense.

© IFSC

Pour cette nouvelle étape, la composition de l’équipe de France reste identique à celle de Curitiba :

Femmes Hommes
Zélia Avezou Sam Avezou
Oriane Bertone Mejdi Schalck
Naïlé Meignan Paul Jenft
Agathe Calliet Adrien Lemaire
Léo Favot
Thomas Lemagner

Un plateau de très haut niveau

Comme à chaque étape de Coupe du Monde, la densité du plateau promet un spectacle de grande qualité. Chez les hommes, les Japonais, emmenés par le leader du classement général Sorato Anraku, seront une nouvelle fois redoutables avec notamment Tomoa Narasaki, Meichi Narasaki, Rei Sugimoto ou encore Sohta Amagasa.

© IFSC

Du côté européen, la délégation britannique (Toby Roberts, Hamish McArthur, Max Milne…), l’armada allemande, l’Italie, l’Autriche ou encore la Slovénie viendront jouer les trouble-fête. Quant aux locaux, les Américains, menés par Colin Duffy, évolueront à domicile avec une motivation décuplée !

Chez les femmes, la lutte s’annonce tout aussi intense avec les redoutables Japonaises (Miho Nonaka, Anon Matsufuji, Futaba Ito…), les Allemandes, Italiennes et Britanniques. Oceania Mackenzie, l’Australienne en forme du moment, pourrait également créer la surprise.

Sans oublier les Américaines, donc l’actuel n°1 mondiale Annie Sanders, qui grimpera devant son public aux côtés de Kyra Condie, Cloe Coscoy…). Étape à domicile oblige, les États-Unis seront la nation la plus représentées avec 18 grimpeurs au départ de cette Coupe du Monde !

© IFSC

Le programme

Décalage horaire oblige, voici le programme complet de la Coupe du Monde de Salt Lake City, heures françaises :

Vendredi 23 mai

17h00 – 22h30 : Qualifications femmes (1 groupe)

Samedi 24 mai

00h30 – 4h10 : Qualifications hommes (2 groupes)
18h00 – 20h30 : Demi-finale femmes

Dimanche 25 mai

1h00 : Finale femmes
18h00 – 20h30 : Demi-finale hommes

Lundi 26 mai

1h00 : Finale hommes

© IFSC

Live

Comme les années précédentes, les fans de grimpe pourront suivre les épreuves de la Coupe du Monde sur les chaînes Warner Bros Discovery (WBD).

Les demi-finales et finales de chaque étape de Coupe du Monde et des Championnats du Monde seront diffusées en direct, sur Eurosport.

Le calendrier de la saison 2025

Dates Evènement Disciplines Lieu
18-20 avril Coupe du Monde Bloc Keqiao (CHN)
25-27 avril Coupe du Monde Difficulté, vitesse Wujiang (CHN)
2-4 mai Coupe du Monde Difficulté, vitesse Bali (IDN)
16-18 mai Coupe du Monde Bloc Curitiba (BRA)
23-25 mai Coupe du Monde Bloc Salt Lake City (USA)
31 mai-1 juin Coupe du Monde Vitesse Denver (USA)
6-8 juin Coupe du Monde Bloc Prague (CZE)
13-15 juin Coupe du Monde Bloc Bern (SUI)
25-29 juin Coupe du Monde Bloc, difficulté Innsbruck (AUT)
5-6 juillet Coupe du Monde Vitesse Krakow (POL)
11-13 juillet Coupe du Monde Difficulté, vitesse Chamonix (FRA)
18-19 juillet Coupe du Monde Difficulté Madrid (ESP)
26-27 juillet Coupe du Monde Vitesse À définir
28 juillet-3 août Championnat du Monde jeunes Bloc, difficulté, vitesse Helsinki (FIN)
5-6 septembre Coupe du Monde Difficulté Koper (SLO)
21-28 septembre Championnat du Monde Bloc, difficulté, vitesse Séoul (KOR)


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Naïlé Meignan décroche sa première médaille d’or sur la coupe du monde de bloc de Curitiba. Oriane Bertone en argent !

 

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Lee Sung Su face à un dilemme après sa possible ascension de « Burden of Dreams » 9A !

21 Mai

C’est une performance hors norme, mais qui suscite un débat inattendu. Le Coréen Lee Sung Su vient de signer la cinquième ascension de Burden of Dreams 9A, l’un des blocs les plus mythiques au monde. Mais une touche involontaire de son tee-shirt sur le crash pad au départ soulève une question éthique : peut-on valider la croix ?

C’est l’un des blocs les plus mythiques – et redoutés – de la planète. « Burden of Dreams », premier 9A bloc de l’Histoire, situé en Finlande, n’avait été enchaîné que par quatre grimpeurs avant ce week-end. Mais un cinquième nom vient s’ajouter à cette liste très fermée : celui du Coréen Lee Sung Su, qui a réussi à venir à bout de cette ligne, rendue célèbre par Nalle Hukkataival en 2016.

Seulement voilà : cette croix, que beaucoup qualifieraient de légendaire, se retrouve aujourd’hui entachée d’un doute… éthique.

Un tee-shirt qui effleure le crash pad

Sur son post Instagram, Lee Sung Su partage fièrement la vidéo de son ascension. Une prestation impressionnante, sans erreur, dans un style puissant et maîtrisé. Sauf qu’en revisionnant les images le lendemain, il remarque un détail : au moment d’impulser le premier mouvement du départ assis, son tee-shirt touche légèrement le crash pad.

Je n’ai rien senti sur le moment, sinon je me serais arrêté. Je sais que c’est techniquement une touchette, mais je vous jure que ça n’a rien changé à l’effort. Je n’arrive pas à croire que ça me soit arrivé… Ce n’est pas une ascension parfaite, mais qu’en pensez-vous ?

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par 이성수 (@lee_sung_su99)

Peu connu du grand public car rarement mis en lumière, Lee Sung Su n’en est pourtant pas à son coup d’essai. Spécialiste du bloc, il a signé des performances majeures sur des lignes emblématiques comme « Monkey Wedding », « The Finnish Line » à Rocklands, ou encore « Dreamtime » à Cresciano. Il a également enchaîné le mythique « Lucid Dreaming » 8C, sur le bloc culte de Grandpa Peabody, avant de réaliser l’effrayant highball « The Process » 8C+.

Polyvalent, il a aussi prouvé sa valeur en falaise, atteignant le 9a+ avec « First Ley » à Margalef. À cela s’ajoute une présence régulière sur le circuit international, en bloc comme en difficulté, sous les couleurs de la Corée du Sud.

Validé ou pas validé ?

Le débat est lancé : cette touchette invalide-t-elle l’ascension ?

Dans les règles tacites du bloc, une « touchette » (quand une partie du corps touche involontairement un élément extérieur, comme un arbre, un mur ou un pad) est généralement considéré comme une aide extérieure, donc comme une tentative nulle. Mais ici, il s’agit uniquement d’un contact fugace entre le tissu du tee-shirt et le pad, sur un départ assis, sans que cela semble impacter le mouvement ou offrir un quelconque soutien.

Le monde de l’escalade se divise : certains puristes exigeraient une ascension « 100 % clean » pour valider la croix. D’autres, plus souples, estiment qu’un tee-shirt qui frôle un pad n’a pas d’incidence réelle et ne devrait pas remettre en cause un effort aussi colossal.

© Coll. Sung Su

La communauté réagit !

Parmi les réactions notables, Alex Megos, toujours prompt à détendre l’atmosphère, tranche avec humour :

Mec, la police du bloc dit que c’est un enchaînement parfait 🙌 Quel effort !!! Si fort ! Félicitations 🙌

De son côté, Yannick Flohé y va aussi de son avis très pragmatique :

Tu peux rebondir avec ton cul ou ton tee-shirt sur le pad autant que tu veux. Tant que tu es encore dans la position de départ, ça compte juste comme des essais en plus.

Et vous, qu’en pensez-vous ? Chez Planetgrimpe, on salue d’abord l’honnêteté exemplaire de Lee Sung Su, qui aurait très bien pu taire ce détail, tant il est infime. Mais sa franchise ouvre un débat : qu’est-ce qu’une ascension « valide » ? Et jusqu’où faut-il pousser l’exigence d’éthique en escalade ?

Alors, croix ou pas croix ? Dites-nous en commentaires ce que vous pensez de cette situation : valideriez-vous cette ascension de « Burden of Dreams » ? Ou considérez-vous que le tee-shirt sur le pad est une faute ? Le débat est lancé !


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Naïlé Meignan livre un message fort après sa première victoire en Coupe du Monde

21 Mai

Elle vient de décrocher la première victoire en Coupe du Monde de sa carrière… Mais au lieu de parler uniquement performance ou résultat, Naïlé Meignan a choisi d’ouvrir son cœur. Dans un message bouleversant, la grimpeuse française revient sur son parcours, ses doutes, et surtout ce qui donne du sens à sa pratique. Une prise de parole rare et précieuse, qui mérite qu’on s’y attarde.

Le week-end dernier, Naïlé Meignan a inscrit son nom au palmarès des gagnantes d’une Coupe du Monde de bloc en remportant la victoire à Curitiba, au Brésil. Mais pour la grimpeuse française de 21 ans, cette première victoire en Coupe du Monde ne se résume pas à un chiffre, une ligne dans un classement ou un moment de gloire. C’est une histoire, un chemin.

Quelques heures après son sacre, Naïlé a partagé avec émotions ses pensées. Un message sincère et profond, dans lequel elle revient sur le sens de cette victoire et ce qu’elle représente vraiment.

© IFSC

« Je me souviens qu’après avoir été championne du monde chez les jeunes, on m’a dit : “C’est chouette, mais ça ne compte pas vraiment.” »

Cette phrase, qu’on lui a adressée en août 2021, l’avait blessée. Pourtant, ce n’était pas son ego qui parlait. C’était plus profond que cela : c’était le sentiment que ce qu’elle vivait, ce qu’elle construisait, ce qu’elle exprimait à travers l’escalade, avait été nié, réduit à une performance éphémère.

Mais aujourd’hui, Naïlé comprend. Elle comprend que cette victoire à Curitiba n’est pas l’effacement de ses années jeunes, mais l’aboutissement d’un processus. Le fruit de la résilience, de la passion, du doute, du travail invisible… Le sommet d’un long chemin qu’elle a emprunté avec détermination.

« Ce n’est pas important de savoir si les gens vont plutôt se souvenir de si j’ai été championne du monde chez les jeunes ou si j’ai gagné une coupe du monde senior. Ce qui est important, c’est d’être consciente de l’engagement que j’y ai mis pour chacun d’eux. », affirme-t-elle.

© IFSC

Au-delà des résultats, ce que Naïlé célèbre au lendemain de sa victoire au Brésil, c’est la richesse des émotions vécues. Ce sont les moments intimes qui forgent une athlète : les échecs, les discussions avec l’équipe, les gouttes de sueur à l’entraînement, mais aussi les doutes et les silences pleins d’espoir. Tout ce qui ne se voit pas dans un palmarès.

« Ce sont des moments subtils. Ces moments vont bien au-delà d’une simple performance sportive ; ce sont des moments d’une profondeur unique, des sentiments précieux qui ne sont pas quantifiables ou qualifiables, qui ne se mesurent pas sur un palmarès. Ils sont précieux parce qu’ils sont tellement intimes qu’ils me transforment, me forment et me construisent en tant qu’être humain », explique Naïlé.

© IFSC

Et puis, il y a ce sourire. Ce sourire simple, éblouissant, mais surtout profondément sincère. Celui qu’on a vu s’illuminer sur son visage à l’annonce de la victoire. Un sourire qui dit tout sans avoir besoin de mots. Il en dit long sur qui est Naïlé Meignan : une grimpeuse passionnée, connectée à ses émotions, portée par une joie authentique. Ce sourire-là n’est pas une posture. Il est le reflet fidèle d’une grimpeuse qui grimpe comme elle est : entière, sensible, et lumineuse.

« Ce qui est important, c’est ce que je crée avec ceux qui m’entourent. C’est mon identité que j’exprime à travers ma grimpe. », confie la Chambérienne.

Naïlé Meignan grimpe pour s’exprimer, pour créer, pour partager. Elle ne court pas derrière la reconnaissance mais derrière la justesse : celle de sa grimpe, celle de ses émotions.

© IFSC

« Je prends le temps d’être reconnaissante, reconnaissante de vivre ces moments que m’apportent l’escalade. »

Curitiba restera gravée comme le théâtre de sa première victoire. Mais dans le cœur de Naïlé Meignan, ce n’est pas la ligne d’arrivée qui compte. C’est tout le chemin parcouru pour y arriver. Et à travers ses mots, elle nous rappelle une vérité essentielle : les plus grandes victoires sont intérieures.


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Triplé pour l’équipe de France jeune au Championnat d’Europe de bloc !

21 Mai

Trois titres de champions d’Europe en un seul week-end : l’équipe de France jeune de bloc a frappé fort à Curno, en Italie. À l’occasion des Championnats d’Europe jeunes de bloc, Lily Abriat, Arthur Rebollo et Samuel Richard ont chacun décroché l’or dans leur catégorie, offrant à la France une moisson éclatante et un triplé inédit.

Alors que les projecteurs étaient braqués sur la Coupe du Monde de Curitiba et les Championnats de France jeunes de difficulté à Quimper, une autre compétition majeure se jouait ce week-end à Curno, en Italie : les Championnats d’Europe jeunes de bloc 2025.

Et les Bleuets ont brillé de mille feux, raflant la moitié des titres mis en jeu, avec trois médailles d’or dans leurs valises !


Lily Abriat, de la confirmation à la consécration

Championne du monde U20 en août dernier en Chine, Lily Abriat arrivait à Curno avec un statut de favorite assumé chez les U21.

Et la Française a parfaitement répondu aux attentes ! Intouchable en qualifications puis en demi-finale (score maximal à chaque tour en toppant tous les blocs), elle a dû sortir les crocs en finale face à l’Ukrainienne Anastasiia Kobets, qui n’a cédé que 0.2 points. Une victoire sur le fil, mais ô combien précieuse pour Lily, qui décroche enfin l’or européen après une frustrante quatrième place l’an passé.

© Coll. Kobets

Arthur Rebollo, la surprise du chef

Chez les U21 garçons, Arthur Rebollo a écrit l’une des plus belles histoires du week-end. Seulement neuvième des qualifications, il est monté en puissance à chaque tour pour aller chercher la médaille d’or lors de sa toute première compétition internationale !

Troisième en demi-finale, il a réalisé une finale solide en signant quatre tops, battant le grand favori bulgare Nikolay Rusev d’un souffle : 0.3 points d’avance seulement.

J’avais imaginé ce moment. La veille de la finale, les yeux grands ouverts dans le noir. Il y a une semaine, en préparant mon sac. Il y a un mois, téléphone en main, lisant ces mots : « tu es sélectionné(e) ». L’an dernier, après avoir échoué. Il y a deux ans, en regardant le live, seul(e) dans ma chambre, en espérant qu’un jour ce serait mon tour. Il y a quatre ans, quand j’ai commencé à vraiment concourir, en m’engageant pleinement dans le jeu.

Je poursuis ce titre depuis des années. Pas des mois — des années. J’ai échoué, j’ai vu les autres réussir pendant que je restais derrière. Et soyons honnêtes : je n’étais même pas dans la course. Ils ne regardaient pas dans leur rétroviseur : je n’étais pas là. Quatre refus, quatre étés à m’entraîner dans l’ombre. Quatre saisons à avaler la même vérité amère : je n’ai pas fait ce qu’il fallait, au moment où il le fallait. Personne ne croyait en moi. Sauf moi.

Alors oui, cette médaille compte. Mais pas parce qu’elle prouve quelque chose aux autres. Parce qu’elle prouve quelque chose à toutes les versions de moi qui ont continué quand plus rien n’avait de sens. Ce n’est pas une médaille. C’est un message. Pour les outsiders. Pour ceux qui reviennent, encore et encore, sans être remarqués, sans être invités, sous-estimés. Pour ceux qui ont raté leur chance. Pour ceux qui n’en ont jamais eu. Pour ceux qui en méritent une. J’ai eu ma chance. Et j’ai tout donné. Mais la vérité ? Même là, ce n’était pas entièrement entre mes mains. Le résultat ne l’est jamais.

Alors non, je ne vais pas faire semblant que tout ça ne dépendait que de la performance. C’était une question de timing. De feu. D’alignement. De cette étincelle qui, enfin, est tombée au bon moment. Cette victoire n’est pas une fin. C’est un départ. Et si tu penses que c’était la destination… tu n’as encore rien vu. Je ne fais que commencer.

Arthur Rebollo

© IFSC

Samuel Richard, une domination sans appel

Déjà champion d’Europe U18 l’année dernière, Samuel Richard a remis ça en U19. Le Français a littéralement survolé la compétition, remportant les qualifications puis écrasant la finale avec 99.4 points, soit plus de 40 points d’avance sur son poursuivant !

En effet, notre jeune tricolore s’est offert les quatre tops en finale, quand son plus proche rival, le Tchèque Lukas Mokrolusky n’a enchaîné qu’un bloc !

© Coll. Richard

La France sacrée meilleure nation européenne

Grâce à ses trois médailles d’or, la France termine largement en tête du classement des nations, devant Israël et l’Espagne. Une performance collective impressionnante, qui confirme l’excellent travail mené ces dernières années auprès des jeunes grimpeurs tricolores.

Nation Or Argent Bronze Total
🇫🇷 France 3 0 0 3
🇮🇱 Israël 1 2 1 4
🇪🇸 Espagne 1 0 2 3
🇩🇪 Allemagne 1 0 0 1
🇺🇦 Ukraine 0 2 0 2
🇨🇿 Tchéquie 0 1 1 2
🇧🇬 Bulgarie 0 1 0 1
🇦🇹 Autriche 0 0 1 1
🇮🇹 Italie 0 0 1 1

 

La prochaine étape du circuit européen jeunes de bloc se déroulera à Molde, en Norvège, les 24 et 25 mai, pour la dernière Coupe d’Europe de la saison dans la discipline.

Après un tel week-end, soyons sûrs que nos jeunes Français auront à cœur de poursuivre sur cette belle dynamique !

© IFSC


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Historique : Will Bosi libère un nouveau 9A bloc !

20 Mai

Nouvelle prouesse pour William Bosi ! Le grimpeur écossais signe la première ascension d’un nouveau 9A bloc : « Realm of Tor’ment ».

Une réalisation majeure qui confirme son statut unique : celui du grimpeur le plus prolifique dans le neuvième degré, et l’un des rares à avoir su repousser les limites de la discipline !


Le Britannique William Bosi vient de franchir un nouveau cap dans sa carrière. À 26 ans, le grimpeur d’Édimbourg vient de réaliser la première ascension de « Realm of Tor’ment », un projet mythique du site de Raven Tor, pour lequel il propose la cotation de 9A.

Avec cette réalisation, il s’agit seulement du deuxième 9A bloc du Royaume-Uni, après « Spots of Time » libéré par Aidan Roberts, et du premier bloc de ce niveau jamais ouvert dans le célèbre Peak District.

© Band of Birds

Un projet de longue haleine

Située entre les voies « Hooligan » 8c et « Boot Boys » 8a+, « Realm of Tor’ment » est un véritable concentré de puissance. Le bloc ne compte que huit mouvements, mais chacun d’eux exige un engagement total : « C’est probablement le projet de bloc le plus long sur lequel j’ai travaillé, confie Bosi. Il m’a fallu plusieurs années et plus de dix séances cette saison pour enfin en venir à bout. »

L’enchaînement s’est joué à peu de choses : « J’ai réussi la section du bas et j’ai passé le crux, mais j’étais à deux doigts de tomber sur le dernier mouvement… » avoue le Britannique, encore sous le choc de la réussite.

© Band of Birds

Un 9A ? Oui, mais…

La ligne démarre sur une magnifique pince en tufa main gauche et une petite arquée main droite. Quatre mouvements exigeants conduisent à deux trous, où débute le crux : une relance sur une inversée tranchante, suivi d’une montée de pieds complexe. Vient alors le mouvement le plus dur du bloc, un jeté main gauche vers une réglette plate très mauvaise. « Ce seul mouvement pourrait valoir 8B+ à lui tout seul », estime Bosi.

Le nom initial du projet, « Burden of Nightmares », faisait référence au célèbre 9A finlandais « Burden of Dreams », en raison de la difficulté psychologique qu’il représentait. Et pour cause : « Sur un bloc aussi court, la cotation dépend énormément du style et de la méthode. Mais en comparant avec d’autres 8C+ que j’ai faits, comme « Brain Rot » ou « Ephyra », celui-ci est clairement un cran au-dessus », affirme-t-il.

Selon lui, « Realm of Tor’ment » est comparable à « Spots of Time », qu’il avait répété l’automne dernier : deux blocs courts, intenses, et d’un niveau supérieur à tout ce qu’il avait fait auparavant

© Band of Birds

Un cinquième 9A pour Bosi, précurseur d’une ère nouvelle

Will Bosi n’est pas un grimpeur comme les autres. En 2023, il est devenu le deuxième grimpeur de l’Histoire à enchaîner un 9A bloc, après Nalle Hukkataival et son légendaire « Burden of Dreams ».

Depuis, il est le grimpeur le plus accompli dans cette cotation ultime, avec cinq blocs 9A revendiqués à son actif :

  • « Alphane » – 2022 (troisième ascension)
  • « Burden of Dreams » – 2023 (première répétition)
  • « Return of the Sleepwalker » – 2024 (première répétition)
  • « Spots of Time » – 2024 (premiere répétition)
  • « Realm of Tor’ment » – 2025 (première ascension)

À ce jour, personne n’a égalé cette performance.

Ce nouveau succès s’inscrit dans une période particulièrement productive pour le grimpeur écossais, qui a également récemment répété « Excalibur » 9b+ à Arco, l’une des voies les plus dures d’Italie.

Will Bosi prévoit désormais de continuer à grimper au Royaume-Uni avant de retourner sur ses projets à travers le monde dans les mois à venir…

© Band of Birds


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Adam Ondra de nouveau dans l’histoire : l’un des exploits les plus fous jamais réalisés en trad !

19 Mai

Après avoir marqué l’Histoire en compétition, en falaise et en bloc, Adam Ondra s’illustre une nouvelle fois sur le terrain du trad, en réussissant un exploit inédit : flasher « Lexicon », une redoutable voie cotée E11. Une performance monumentale qui repousse, une fois de plus, les limites du possible.

Adam Ondra vient de frapper un très grand coup ! En flashant « Lexicon » (E11 7a)* à Pavey Ark, dans le Lake District britannique, le Tchèque réalise tout simplement l’un des plus gros exploits de l’histoire de l’escalade traditionnelle : il s’agit du flash le plus dur jamais réalisé en trad !


Un crux engagé et une chute dangereuse !

« Lexicon » (E11 7a), c’est une ligne posée dans un décor aussi sauvage que magnifique, sur les falaises surplombant le lac de Pavey Ark. La voie a été ouverte par Neil Gresham en 2021, après un an de travail et de préparation méticuleuse. Elle combine une difficulté pure de 8b+ et comporte un crux final perché en haut d’une dalle… avec un potentiel de chute de 25 à 30 mètres si tout ne se passe pas comme prévu !

Depuis l’ascension de Neil Gresham, quelques pointures de la disciplines se sont frottés à « Lexicon » : Steve McClure, Dave MacLeod, Mat Wright et James Pearson, qui avait tenté de flasher la ligne en 2022 — sans succès. Pearson avait alors admis que « Lexicon » pourrait, selon lui, être flashé par un grimpeur « vraiment très fort » avec une marge conséquente sur le niveau 8b+.

Adam Ondra l’a fait. Et de la plus belle manière !

© Petr Chodura

Une ascension millimétrée

Toujours très transparent sur l’éthique de ses réalisations, Adam a détaillé précisément les conditions de sa tentative :

J’ai regardé toutes les vidéos disponibles sur Internet, surtout celles de Neil Gresham. Neil, qui était présent avec moi, a d’abord descendu la voie en rappel, l’a nettoyée et brossée pour moi. Ensuite, je suis descendu en rappel à environ huit mètres à droite, le long de la voie « Astra », pendant que Neil m’expliquait les placements de coinceurs et les mouvements du haut de la voie.

© Petr Chodura

Ondra s’est ensuite effectué échauffé en réalisant le crux de la voie voisine « Sixpence », en prenant bien soin de ne pas regarder les prises de Lexicon, avant de finir par les mouvements de « Magical Thinking ». Il précise également avoir descendu en rappel Lexicon dos à la paroi, pour éviter tout repérage involontaire.

Et puis… il s’est élancé.

J’étais effrayé, j’ai dû me battre, mon cœur battait à tout rompre… Mais je suis arrivé à la vire finale sans prendre le gros vol si effrayant.

Dans la vidéo ci-dessous, vous pouvez voir Steve McClure prendre un énorme vol depuis le crux de la voie :

Un exploit historique !

L’ascension d’Adam Ondra marque une grande première : celle du flash d’une voie cotée E11. Jusqu’à présent, personne n’était parvenu à flasher une telle cotation en trad. La performance mêle une lecture parfaite, un engagement mental extrême, une maîtrise technique de haut vol et une condition physique sans faille.

Neil Gresham, premier ascensionniste de la voie, qui a assuré Adam Ondra pendant son ascension, a d’ailleurs déclaré :

C’est de loin la chose la plus impressionnante que j’ai vue en plus de 40 ans d’escalade. C’était aussi l’assurage le plus engageant que j’aie jamais eu à faire.

© Petr Chodura

Ondra, grimpeur le plus complet au monde

Ce n’est pas la première incursion d’Adam Ondra dans le haut niveau du trad. En 2024, il répétait « Bon Voyage », la ligne ultra engagée de James Pearson à Annot, considérée comme la plus dure du genre au monde.

En parallèle, le Tchèque continue de briller sur tous les terrains, avec notamment plusieurs flashes en 8B/8B+ bloc cette année, et la réalisation de « Soudain Seul » 9A bloc.

Avec ce flash historique de « Lexicon », Adam Ondra repousse une fois encore les limites de ce qui semblait possible. La vidéo de cet exploit, qui promet d’être mémorable, sortira très bientôt sur sa chaîne YouTube.

* : il faut savoir qu’en trad, le système de cotation britannique (la lettre E suivie d’un chiffre) reflète à la fois la difficulté des mouvements et le niveau d’engagement, en fonction notamment de la qualité et de la fréquence des protections que l’on peut placer dans la voie. La cotation E11 est l’une des plus extrêmes.


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Interview : Champion de France à 18 ans, Max Bertone se confie

16 Mai

Tout juste auréolé de sa première médaille en Coupe du Monde, Max Bertone enchaîne avec un titre de Champion de France de difficulté. À 18 ans, le Réunionnais confirme son ascension fulgurante et revient pour nous sur ces dernières semaines intenses, marquées par des moments qu’il n’est pas prêt d’oublier.

À tout juste 18 ans, Max Bertone continue de faire parler de lui comme l’un des talents les plus prometteurs de l’escalade française. Une semaine seulement après avoir décroché sa toute première médaille en Coupe du Monde sénior à Bali, le Réunionnais s’est offert un nouveau sacre, en remportant le titre de Champion de France de difficulté à Gémozac.

Un enchaînement remarquable, mais que Max vit avec une lucidité désarmante : loin de se laisser griser par les résultats, il analyse ses performances avec recul, parle sans détour de ses doutes, de son manque d’influx mental à Gémozac, ou encore de son envie de progresser en bloc pour élargir ses perspectives.

Dans cette interview exclusive, Max revient sur les dernières semaines qu’il a vécues, sa progression fulgurante sur le circuit international, et son ambition de s’inscrire durablement parmi les meilleurs, avec en ligne de mire un objectif de taille : les Jeux Olympiques de Los Angeles 2028.

Entretien avec le nouveau Champion de France de difficulté 2025.

© fannybrrd


Max, félicitations pour ton premier titre de champion de France senior en difficulté ! Qu’as-tu ressenti en réalisant cette performance, une semaine seulement après ta médaille en Coupe du Monde à Bali ?

Si je dois être honnête, j’étais un peu mitigé. Lors des qualifications et de la demi-finale la veille, je m’étais senti plutôt bien. J’étais même surpris d’avoir retrouvé aussi vite du jus après les 15 jours en Asie, notamment en rentrant lundi avec 6 heures de jet lag. Du coup, en finale, j’étais plus parti pour toper la voie que pour gagner la compet. Dans le run, je me suis senti mou d’entrée. J’ai hésité. J’ai grimpé sur les réserves et je me suis fait surprendre par le pas tordu en haut de la voie.

Quand je suis descendu et que mon père m’a fait signe de la main que j’avais gagné, j’étais vraiment partagé et j’ai presque eu du mal à sourire et à profiter du moment. C’est revenu un peu après, quand j’ai pu relativiser la perf du jour dont je n’étais pas satisfait.

La finale de ce Championnat de France s’est jouée sur des détails, avec une égalité sur la prise 36 entre toi et Jules Marchaland, départagée par les performances en demi-finale. Comment as-tu géré cette pression et cette compétition si serrée ?

Vu de l’extérieur, en effet, il y a un pas compliqué à la sortie du dernier toit de la voie et on tombe là pour la gagne. Mais la réalité est que j’ai eu l’impression qu’il était compliqué de tomber avant. J’ai mal grimpé mais je ne me suis pas senti en danger, ni au taquet. En général, on dit que dans ce type de voies, il ne faut pas « se faire endormir »… Et c’est précisément ce que j’ai fait. Je pense que Jules a dû faire pareil. Si le détail c’est ça, en effet, ça s’est joué à pas grand-chose !

© fannybrrd

Tu as enchaîné trois tops en qualifications et en demi-finale, montrant une régularité impressionnante. Dans quel état d’esprit as-tu abordé cette compétition ?

En gros, je dirais qu’il y a eu deux compétitions en une. J’étais en mode training sur la première journée. Mon état d’esprit était de toper les voies. Il n’y avait aucun enjeu de sélection sur cette compétition et j’étais satisfait de ce que j’avais réussi à faire à Bali, du coup je n’étais pas dans l’attente d’un résultat.

Le lendemain, le fait de passer dernier avec un statut de « favori », ça m’a étonnamment remis sous pression. C’est là que j’ai vraiment senti que je n’avais plus beaucoup de ressources mentales pour passer en mode combat et que je me suis senti sans influx dans mon escalade.

La dalle finale semblait très piégeuse, et beaucoup de grimpeurs ont chuté dans cette dernière partie. À quoi pensais-tu en arrivant dans cette section ?

Du bas, à la lecture, elle ne semblait pas tant piégeuse que ça. J’ai été surpris par la position « en boîte » qu’il fallait prendre pour remonter le dernier pied, à tel point que je n’ai pas réussi à le trouver et j’ai engagé le mouv sur le pied gauche. La surprise quoi. `

Le fait de m’être retrouvé dans le baudrier en étant encore capable de monter en intensité a sans doute contribué à la frustration du moment.

© fannybrrd

En rentrant de Bali, tu nous confiais que ce Championnat de France allait être « une compétition de reprise »… Et voilà que tu la remportes, malgré les 6 heures de décalage horaire ! Tu sembles donc dans une forme incroyable. Comment as-tu géré l’enchaînement de ces compétitions ?

Je n’ai pas vraiment cherché à gérer la série de compétitions. Pour moi, ce Championnat de France était surtout une reprise de l’entraînement, bien que le souvenir de la déception de l’an dernier ait été présent à certains moments.

Ta médaille d’argent à Bali marque ta première sur le circuit senior international. Selon toi, a-t-elle joué un rôle dans ta victoire à Gémozac ?

Non, je ne pense pas. Au contraire, je suis arrivé à Gémozac plutôt avec le sentiment du devoir accompli que dans l’optique de confirmer quelque chose ou de devoir remporter une compétition.

© IFSC

Qu’est-ce qui t’a procuré le plus d’émotion : ta première médaille en Coupe du Monde à Bali ou ton premier titre de Champion de France de difficulté à Gémozac ?

Ce n’est pas comparable honnêtement. L’an dernier, le Championnat de France était un objectif pour moi. Cette année, pas vraiment. Aller jouer avec Alberto et Satone en Coupe du Monde sur des voies extrêmes a été pour moi un accomplissement absolu ! J’ai rarement ressenti une satisfaction équivalente et un sentiment d’aboutissement de tout le travail accompli, à la fois dans l’intersaison à La Réunion… et durant toutes ces années où il a fallu que j’attende pour pouvoir vraiment jouer en senior.

© IFSC

On sent que tu t’installes durablement dans le haut du tableau français. Est-ce que ce titre marque un tournant pour toi dans ta carrière ?

Ces deux dernières années ont marqué un tournant, en effet. L’an dernier, le fait d’avoir eu accès à toutes les demi-finales et à deux finales en Coupe du Monde a déjà été une amorce de tournant.

Cette année, je retiendrai la confirmation en diff, mais aussi le fait de remporter les demis de bloc à Anse et d’avoir été proche du titre en bloc. Ça signifie énormément à mes yeux. J’espère pouvoir commencer une petite expérience en Coupe du Monde de bloc cette année pour pouvoir garder cette perspective ouverte l’an prochain, notamment si j’arrive à combler encore un peu de mon retard physique et de croissance dans l’intersaison.

À seulement 18 ans, tu as déjà un palmarès impressionnant, avec des titres en jeunes et maintenant en senior. Comment vis-tu cette transition vers le circuit senior et quelles sont tes ambitions pour la suite ?

Mes ambitions sont de remonter sur la boîte en senior bien sûr ! Ensuite, à moyen terme, il faudra faire des choix pour savoir où m’engager en priorité dans le parcours de sélection pour Los Angeles. J’adore le bloc et j’ai vu que je pouvais parfois jouer en senior aussi dans cette discipline, du coup c’est en partie là-dessus qu’il faudra aussi que je trouve ma voie, sans jeu de mots 🙂

© IFSC

Tu as grandi à La Réunion et tu as commencé l’escalade avec tes sœurs Oriane et Margot. En quoi ta famille a-t-elle influencé ta passion et ta progression en escalade ?

La famille a compté pour beaucoup et compte encore énormément. En effet, je m’entraîne une bonne partie de l’année loin de tout et l’ancrage familial remplace l’émulation des partenaires d’entraînement.

Quelle a été la réaction d’Oriane en apprenant que tu venais de remporter le titre de Champion de France de difficulté 2025 ?

Elle était presque plus contente que moi. On se prend le chou souvent, mais on est toujours là l’un pour l’autre, dans les bons comme dans les mauvais moments.

© fannybrrd

Tu nous confiais récemment vouloir jongler entre bloc et difficulté cette saison, afin de peut-être te spécialiser par la suite. Où en es-tu aujourd’hui ?

C’est en effet la bonne surprise de l’année. En diff, j’ai réussi des choses l’an dernier, mais en bloc ça date de la demi-finale du Championnat de France à Anse où je tope les 4 blocs en 6 essais si mes souvenirs sont bons. J’ai des lacunes majeures en bloc, notamment lorsqu’il faut envoyer des watts sur de l’escalade « basique ».

Pour m’ouvrir des perspectives en bloc, il faudra que je les comble, sinon je vais me faire écarter en qualif avant de pouvoir m’exprimer sur des blocs plus « joueurs » ou techniques. J’en suis donc là. Je peux me spécialiser en diff, mais je n’ai pas encore envie de trancher pour l’instant. Je me donne encore une année.

© Planetgrimpe

Tu es reconnu pour ton style dynamique et ta détermination sur le mur. Peux-tu nous parler de ta préparation mentale et physique pour atteindre ce niveau de performance ?

J’essaie d’être discipliné et de grimper le moins possible quantitativement. Peu d’entraînements, souvent diversifiés, courts et intenses, et le maximum de récupération pour arriver avec les crocs à l’entraînement et en compet. De toute façon, je n’arrive pas encore à supporter des charges d’entraînement lourdes et fréquentes. Je n’ai pas trop le choix 🙂

Avec tes récentes performances, tu es désormais considéré comme l’un des plus grands espoirs de l’escalade française. Quelles sont tes aspirations à long terme, notamment en vue des Jeux Olympiques de Los Angeles 2028 ?

J’ai parlé de LA 2028, mais pour l’instant, je dois encore confirmer. Il y a eu beaucoup d’espoirs par le passé et rien ne garantit que je parvienne à les concrétiser. J’ai ce projet-là dans le viseur, en effet, et je donnerai tout pour y arriver avec l’aide de mon entourage.

© IFSC

Un dernier mot à ajouter ?

Je veux remercier Gabo et Juliette pour le cadre qu’ils m’offrent à La Réunion, mais aussi Mathieu Ternant et Clément Ozun, récemment arrivés sur l’île, pour les ouvertures incroyables qu’ils m’offrent. Sans ces soutiens, ce serait tellement plus compliqué.


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Coupe du Monde de bloc au Brésil : une première historique !

15 Mai

Du 16 au 18 mai 2025, la Coupe du Monde de bloc fera escale à Curitiba, au Brésil, marquant la première étape de l’Histoire du circuit mondial en Amérique du Sud. Un événement symbolique, qui témoigne de l’expansion continue de l’escalade à l’échelle mondiale.

Voici tout ce qu’il faut savoir à propos de cette nouvelle Coupe du Monde.


Une étape inédite sur le continent sud-américain

Curitiba, capitale de l’État du Paraná, accueillera cette étape historique au Centre national d’entraînement du Parc Olympique de Cajuru. Ce centre, inauguré en novembre 2023, a déjà accueilli des compétitions nationales et continentales, et sera le théâtre de cette première Coupe du Monde sur le sol sud-américain.

Le président de l’IFSC, Marco Scolaris, a souligné l’importance de cette étape : « Une escale en Amérique du Sud représente une étape importante dans notre développement, reflétant la croissance de la communauté sur tous les continents ».

© IFSC

Les grimpeurs à suivre à Curitiba

La compétition réunira 115 athlètes : 56 femmes et 59 hommes. Le Japon arrive une nouvelle fois avec une armada impressionnante, emmenée par Sorato Anraku, véritable prodige de 17 ans, premier du classement général de la Coupe du Monde de difficulté et de bloc en 2023, et récemment vainqueur de la première Coupe du Monde de bloc de la saison à Keqiao. À ses côtés, on retrouve les légendaires Tomoa Narasaki – champion du monde 2016 et vainqueur de nombreuses étapes de Coupe du Monde – et son frère Meichi Narasaki, lui aussi auteur de plusieurs podiums en Coupe du Monde.

Autre prétendant sérieux au podium : le Britannique Toby Roberts, vainqueur de plusieurs étapes en 2023, qui continue d’afficher un excellent niveau cette saison. Il faudra également compter sur les Sud-Coréen Jongwon Chon et Dohyun Lee, médaillé d’argent à Keqiao.

© IFSC

Chez les femmes, bien que Janja Garnbret, Brooke Raboutou ou encore Natalia Grossman manqueront à l’appel, plusieurs têtes d’affiche attireront l’attention à Curitiba. Tout d’abord, nos Française Oriane BertoneNaïlé Meignan et Zélia Avezou font partie des grandes favorites de cette compétition.

La redoutable équipe japonaise, fidèle à sa réputation, aligne plusieurs grimpeuses capables de jouer le podium, à commencer par Melody Sekikawa et Mao Nakamura, toutes deux finalistes à Keqiao, ,ainsi que Futaba Ito. Il faudra aussi compter sur l’Américaine Kyra Condie, qui pourrait surprendre avec son style puissant en l’absence de sa compatriote Annie Sanders (vainqueur de la première manche de l’année).

© IFSC

L’Équipe de France

L’équipe de France s’aligne sur cette deuxième manche de la saison avec dix grimpeurs, dont certains font clairement partie des favoris. On pense bien sûr à Mejdi Schalck, Sam Avezou et Paul Jenft, trois grimpeurs solides qui font partie des meilleurs grimpeurs de la discipline. Tous les trois étaient d’ailleurs en finale de la première Coupe du Monde de l’année et avaient terminés respectivement 6e, 7e et 8e de la compétition.

On retrouvera également Thomas Lemagner, Adrien Lemaire et Léo Favot, trois jeunes grimpeurs en pleine progression, qui auront à cœur de briller sur cette compétition internationale.

© IFSC

Du côté des femmes, les ambitions sont bien réelles, avec une équipe jeune mais déjà très solide. Naïlé Meignan, impressionnante lors des dernières compétitions, incarne une des meilleures chances françaises.

À ses côtés, Oriane Bertone, médaillée d’argent à Keqiao, fait bien sûr partie des grandes favorites à la victoire, tout comme Zélia Avezou, qui a récemment prouvé qu’elle avait désormais toute sa place parmi l’élite mondiale.

Enfin, Agathe Calliet, de plus en plus régulière à l’international, complète cette équipe de France.

Femmes Hommes
Zélia Avezou Sam Avezou
Oriane Bertone Mejdi Schalck
Naïlé Meignan Paul Jenft
Agathe Calliet Adrien Lemaire
Léo Favot
Thomas Lemagner

Le programme

Décalage horaire oblige, voici le programme complet de la Coupe du Monde de Curitiba, heures françaises :

Vendredi 16 mai

14h00 – 20h00 : Qualifications hommes & femmes

Samedi 17 mai

15h00 – 17h30 : Demi-finale hommes
22h00 : Finale hommes

Dimanche 18 mai

15h00 – 17h30 : Demi-finale femmes
22h00 : Finale femmes

© IFSC

Live

Comme les années précédentes, les fans de grimpe pourront suivre les épreuves de la Coupe du Monde sur les chaînes Warner Bros Discovery (WBD).

Les demi-finales et finales de chaque étape de Coupe du Monde et des Championnats du Monde seront diffusées en direct, sur Eurosport.

Le calendrier de la saison 2025

Dates Evènement Disciplines Lieu
18-20 avril Coupe du Monde Bloc Keqiao (CHN)
25-27 avril Coupe du Monde Difficulté, vitesse Wujiang (CHN)
2-4 mai Coupe du Monde Difficulté, vitesse Bali (IDN)
16-18 mai Coupe du Monde Bloc Curitiba (BRA)
23-25 mai Coupe du Monde Bloc Salt Lake City (USA)
31 mai-1 juin Coupe du Monde Vitesse Denver (USA)
6-8 juin Coupe du Monde Bloc Prague (CZE)
13-15 juin Coupe du Monde Bloc Bern (SUI)
25-29 juin Coupe du Monde Bloc, difficulté Innsbruck (AUT)
5-6 juillet Coupe du Monde Vitesse Krakow (POL)
11-13 juillet Coupe du Monde Difficulté, vitesse Chamonix (FRA)
18-19 juillet Coupe du Monde Difficulté Madrid (ESP)
26-27 juillet Coupe du Monde Vitesse À définir
28 juillet-3 août Championnat du Monde jeunes Bloc, difficulté, vitesse Helsinki (FIN)
5-6 septembre Coupe du Monde Difficulté Koper (SLO)
21-28 septembre Championnat du Monde Bloc, difficulté, vitesse Séoul (KOR)


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À 12 ans, la jeune française Alizée Blass enchaîne son deuxième 8c !

15 Mai

Quelques mois après avoir enchaîné son premier 8c avec « Guère d’usure », la jeune Alizée Blass, 12 ans, poursuit sa progression fulgurante en réalisant un second 8c, toujours à Claret. Cette fois elle est venue à bout de « Super Samson », une voie courte, intense et rarement répétée.

L’histoire commence en février dernier. À peine avait-elle clippé le relais de « Guère d’usure » qu’Alizée posait déjà les doigts dans ce nouveau projet. Un choix logique : son frère, Théo, avait lui aussi réussi cette voie à 12 ans, et avait trouvé une méthode bien adaptée aux grimpeurs de petit gabarit.

Inspirée également par la réussite récente de Caroline Sinno – auteure de la première ascension féminine de la voie – Alizée se lance avec enthousiasme dans cette nouvelle aventure.

© Coll. Blass

Contrairement à « Guère d’usure », qui se caractérise par un crux long et technique, « Super Samson » concentre toute sa difficulté sur quelques mouvements très physiques, estimés autour de 7C+ bloc. Une intensité maximale sur une courte section, précédée d’un départ aux alentours de 7c/7c+, sans véritable repos.

« Alizée a réussi à faire les mouvements du crux assez rapidement, mais enchaîner cette séquence depuis le bas était une autre histoire », explique Vladimir Arnaoudov, son père.

Les séances s’enchaînent, mais les conditions ne sont pas toujours au rendez-vous : le soleil tape fort à Claret au printemps, limitant les créneaux d’essai à la fin d’après-midi. Malgré cela, Alizée garde le cap. « Contrairement à “Guère d’usure”, elle ne s’est pas mis la pression. Elle restait motivée, même après de nombreuses chutes dans le crux », raconte son père.

C’est finalement lors d’un samedi venteux et couvert que tout s’aligne. Après une tentative timide, elle décide de ne pas lâcher l’affaire.

© Coll. Blass

« Elle ne se sentait pas très en forme lors de son premier essai de la journée, raconte son père. Nous lui avons alors suggéré d’essayer une autre voie, simplement pour éviter cette impression de stagner trop longtemps sur un projet. Mais elle ne voulait rien entendre : elle tenait absolument à retourner dans la voie. Lors de son deuxième essai, elle se sentait mieux et est tombée un peu plus haut que d’habitude ».

Finalement, sur un troisième essai inattendu, elle franchit enfin le crux, et reste solide et concentrée. Une dernière frayeur la guette à quelques mètres du relais, lorsque son pied zippe alors qu’elle se sait tout près du but. Mais elle tient bon, et parvient à atteindre le relais de la voie, signant le second 8c de sa carrière.

Cette nouvelle performance confirme le talent précoce d’Alizée, qui marche clairement dans les traces de son frère Théo, auteur de plusieurs 9a avant ses 13 ans. Ensemble, ils incarnent une génération de jeunes grimpeurs capables de repousser les limites toujours plus tôt. Et la suite s’annonce prometteuse : désormais tournée vers d’autres projets exigeants du sud de la France, notamment à Joncas, Alizée a déjà jeté son dévolu sur « Nadesjda » 8c+/9a, où elle a réussi tous les mouvements dès sa première montée…


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Exploit ! Jules Marchaland enchaîne « Hugh » 9a… en seulement deux essais !

14 Mai

Il y a des performances qui marquent les esprits. Celle de Jules Marchaland ce week-end en fait clairement partie.

À peine auréolé d’une médaille d’argent aux Championnats de France à Gémozac, le jeune grimpeur français a frappé un immense coup sur le rocher en venant à bout de « Hugh », l’une des voies les plus mythiques de l’Histoire de l’escalade française ! Tout cela en seulement… deux essais !

« Hugh », un monument de l’escalade française

Située aux Eaux-Claires, « Hugh » a été libérée en 1993 par Fred Rouhling. À l’époque, cette ligne visionnaire bouscule les codes : cotée 9a, elle devient la première voie du pays à atteindre ce niveau de difficulté, plaçant la France sur la carte mondiale de l’escalade extrême. Depuis, elle n’a été répétée que par une poignée de grimpeurs de renom, comme Dai Koyamada, Seb Bouin ou encore Joshua Fourteau.

Composée de quatre sections particulièrement explosives au cœur d’un dévers impressionnant, « Hugh » est un condensé de puissance et de précision. Il faut tout d’abord gérer un premier crux très physique en no-foot, avant de réaliser un jeté de deux mètres, mouvement emblématique de la voie, rès inventif pour l’époque. Arrive enfin un dernier crux en 7B+ bloc avant une sortie en 7b+/c qui, bien que plus facile que le reste de la voie, reste piégeuse.

© Coll. Marchaland

Un essai flash manqué de peu !

Profitant de sa présence dans la région pour les Championnats de France, Jules n’a pas hésité à faire un détour par ce site mythique : « Je savais que cette voie était faite pour moi : courte, athlétique, avec de gros mouvements… tout ce que j’aime ! », explique-t-il.

Son objectif initial ? Tenter de la flasher. Et il ne s’en est pas fallu de beaucoup : « Je suis tombé sur le dernier mouvement du premier crux… Dommage ! », confie-t-il.

Mais loin de se décourager, Jules décortique rapidement les mouvements restants… et clippe le relais de cette voie dès son deuxième essai. Une démonstration d’efficacité impressionnante, presque irréelle !

© Coll. Marchaland

Un printemps exceptionnel !

Cette ascension éclaire un peu plus la forme actuelle de Jules Marchaland, qui enchaîne les performances de haut vol. Depuis le début de l’année, il a déjà signé la première ascension de « Le bruit de l’acid » 9b à Claret, répété « Beyond » 9a+ à Saint-Loup en deux essais, et coché sans sourciller des classiques comme « Guère de bruit » 9a ou « Supercrackinette » 9a+ à Saint-Léger.

Si « Hugh » faisait figure de passage obligé pour tout falaisiste français, Jules ne compte pas s’arrêter là. Déjà, il évoque un autre objectif dans le secteur : « Ratstaman Vibrations », un bijou de Céüse signé Alex Megos.

Quelques images de Jules Marchaland dans « Hugh »

 

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Graz 2025 : Nos tricolores brillent avec quatre nouvelles médailles, dont deux en or !

14 Mai

Nos Bleuets ont une fois de plus démontré l’étendue de leur talent ce week-end à Graz, en Autriche, lors de la deuxième étape de la Coupe d’Europe jeunes de bloc.

Avec quatre médailles décrochées, dont deux en or, l’équipe de France repart de cette compétition en pleine confiance à quelques jours du Championnat d’Europe.

Bonniot et Auclair sur la plus haute marche !

Chez les U19, Lilian Bonniot a décroché sa toute première victoire à l’international. Après avoir manqué le podium de peu lors de la première Coupe d’Europe à Soure, au Portugal, c’est gonflé à bloc que le Lyonnais s’est engagé sur cette compétition. Seul Français qualifié en finale chez les hommes, il signe une belle performance avec 1 top et 3 zones, en économisant les essais, ce qui lui permet de remporter sa toute première victoire en Coupe d’Europe !

© Coll. Bonniot

Scénario similaire chez du côté des U17 femmes où Lou Auclair, 9ème à Soure, s’est imposée avec brio. Seule Française en finale, elle remporte haut la main la première Coupe d’Europe de sa carrière en étant la seule grimpeuse à toper trois blocs.

© FFME

Lemagner et Alvernhe également sur le podium

Chez les U17 hommes, Evan Lemagner continue sur sa lancée. Déjà médaillé d’argent au Portugal lors de la première étape, il récidive à Graz avec une nouvelle deuxième place, grâce notamment à un magnifique flash du deuxième bloc. Une belle régularité qui fait de lui un sérieux prétendant au classement général de la saison.

© Coll. Lemagner

Après une impressionnante 4e place chez les seniors à Bruxelles, Luna Alvernhe monte cette fois sur le podium en U19, avec 2 tops et 4 zones. Une première médaille internationale méritée pour la Toulousaine, qui prouve qu’elle fait partie des espoirs de l’équipe de France.

© Victor Lami

Mention spéciale également à Louise Puech Yazid, qui termine au pied du podium pour 0,1 point seulement.

Un début de saison prometteur pour l’équipe de France

Avec trois médailles remportées au Portugal et quatre nouvelles décrochées sur cette étape autrichienne, la France confirme sa belle dynamique chez les jeunes.

Le prochain rendez-vous est prévu à Curno, en Italie, du 15 au 18 mai pour le Championnat d’Europe de bloc. Les deux dernières Coupe d’Europe de la discipline se tiendront ensuite à Molde, en Norvège, les 24 et 25 mai et Sukoro, en Hongrie, les 14 et 15 juin.


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Trois mouvements extrêmes : Will Bosi signe la première ascension d’un nouveau 8C+ !

13 Mai

Le prodige écossais Will Bosi continue de repousser les limites ! Lors d’un court passage à Magic Wood, il libère « Brain Rot », une ligne minimaliste mais extrême, qu’il propose à 8C+. Un nouveau bloc de référence dans un style qu’il maîtrise à la perfection : de la tension sur de minuscules arquées !

Trois mouvements, quelques millimètres de granit à serrer du bout des doigts… et tout un monde de difficulté condensé dans un bloc. Entre deux averses suisses, Will Bosi s’est attaqué à une ligne jusque-là inexplorée, dénichée par Dave Graham. Résultat ? Une première ascension, un nom évocateur – « Brain Rot » – et une proposition de cotation à 8C+. Encore une démonstration de force pour celui qui redéfinit depuis plusieurs mois les frontières du haut niveau en bloc…


Trois mouvements, zéro droit à l’erreur

Le bloc, situé à gauche du classique « Jack’s Broken Heart » 8A+, est minimaliste à souhait. Une rampe de granit, quelques arquées taillées au scalpel, et surtout trois mouvements d’une intensité extrême, où la moindre perte de gainage est rédhibitoire.

« C’est vraiment un bloc de tension, sur petites prises. Trois mouvements super durs, et ensuite une sortie plutôt tranquille », explique Will Bosi à propos de ce nouveau passage.

Découverte par Dave Graham, la ligne était restée vierge malgré son esthétique. En visite dans le Val Bavona avec la légende américaine, Bosi a profité d’un détour à Magic Wood pour tenter cette ligne atypique. Et comme souvent avec lui… la réussite n’a pas tardé !

 

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Un niveau toujours plus impressionnant

Will Bosi avoue hésiter entre 8C et 8C+, mais penche pour la cotation haute, tout en laissant le soin aux répétiteurs de trancher. « C’est clairement bien plus dur que tous les 8B+ que j’ai faits pendant ce trip », précise-t-il.

Car ce passage en Suisse s’est révélé particulièrement productif : en quelques jours, il empoche « Axinite » et « Ninjutsu » (tous deux 8B+) dans la même journée, avant d’ajouter « Space Cadet » 8B+ quelques jours plus tard. Des blocs durs, certes, mais qui semblent presque anecdotiques au regard du niveau stratosphérique qu’il tutoie depuis deux ans.

© Dave Graham

Avec déjà quatre 9A bloc à son actif – dont les mythiques « Burden of Dreams », « Alphane », « Return of the Sleepwalker » et plus récemment « Spots of Time » –, Bosi s’impose aujourd’hui comme l’un des tout meilleurs bloqueurs de la planète.

En février, il a réalisé la deuxième ascension d’ »Excalibur », une voie ouverte par Stefano Ghisolfi. Une performance qui lui a permis de rejoindre Jakob Schubert et Sean Bailey dans le cercle très restreint des grimpeurs ayant réussi à la fois du 9b+ en falaise et du 9A bloc.


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Ventilateur et escalade : tricherie ou optimisation ? Camille Coudert relance le débat !

09 Mai

Il y a quelques jours, Camille Coudert signait l’ascension de « Mammunk (assis) » à Fontainebleau, un bloc ouvert par Nicolas Pelorson et proposé à 8C. Mais loin de se contenter d’ajouter une croix à son palmarès, Camille a déclenché une discussion de fond dans le monde du bloc en décotant le passage à 8B+… et en assumant pleinement avoir utilisé un ventilateur pour l’enchaîner.

Une pratique de plus en plus répandue, mais qui continue de faire débat dans le milieu…


Une performance, une méthode, une décote

Dans un style direct et teinté d’humour, Camille Coudert a publié une réflexion bien plus large que la simple cotation du bloc. Il y explique pourquoi, selon lui, « Mammunk (assis) » ne mérite pas 8C, notamment grâce à une optimisation des méthodes plus efficace.

Mais ce qui a surtout retenu l’attention, c’est sa justification de l’usage du ventilateur, souvent pointé du doigt dans les discussions autour de la « pureté » des ascensions.

Toute ma vie de grimpeur, j’ai mouillé. […] Puis un jour, une lumière. Un miracle. Une bouffée d’air… sec : le ventilateur électrique. — Camille Coudert

Soutenant que la cotation d’un bloc doit être établie dans les meilleures conditions possibles, Camille défend l’idée que l’usage du ventilateur ne fausse pas la difficulté intrinsèque d’un passage, mais au contraire permet d’atteindre les conditions idéales, là où elles se font de plus en plus rares.

 

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Le ventilateur : accessoire utile ou triche technologique ?

Dans un contexte d’évolution climatique où les créneaux de “conditions parfaites” se réduisent comme peau de chagrin, les ventilateurs sont devenus pour beaucoup un outil incontournable. Leur usage s’est démocratisé, notamment à Bleau, pour assécher les prises, évacuer l’humidité et recréer artificiellement un air froid et sec, favorable à l’adhérence.

Mais cette pratique ne fait pas l’unanimité. Pour certains grimpeurs, dont Nicolas Pelorson lui-même, le ventilateur influence trop la perception de la difficulté. En d’autres termes, un bloc réalisé avec ventilateur ne vaudrait pas la même cotation qu’un enchaînement “naturel”, sans l’aide de cet outil.

© Coll. Coudert

Et c’est là que réside le cœur du débat : où placer la limite entre la recherche légitime de performance et le respect d’une certaine éthique dans l’effort ? Doit-on adapter les cotations en fonction de l’équipement utilisé ? Devrait-on interdire les ventilateurs, ou au contraire, les accepter comme on a accepté les genouillères, les nouvelles gommes de chaussons ultra-performantes ou la magnésie liquide ? L’optimisation de la performance peut-elle tout justifier ?

Tous les moyens sont-ils bons pour performer ?

La question posée par Camille Coudert soulève un débat aussi vieux que le sport lui-même : quels équipements sont acceptables dans la quête de performance, et lesquels dénaturent l’effort ? Car si l’objectif est de repousser ses limites, à quel moment cesse-t-on de repousser les siennes pour simplement s’en affranchir ?

Le ventilateur, en cela, agit comme un révélateur. Il interroge la frontière entre aide extérieure et évolution logique de la pratique. Utiliser un ventilateur pour sécher les prises, est-ce comparable à porter des chaussons performants, à brosser une arquée, ou à attendre les bonnes conditions météo ? Ou franchit-on là une étape supplémentaire, où la nature du rocher et de l’environnement est modifiée artificiellement pour servir la grimpe ?

Où place-t-on le curseur ? Tous les sports sont soumis à cette quête de performance, et parfois, de nouvelles mesures sont prises pour éviter tout débordement. Par exemple, en 2010, les combinaisons en polyuréthane ont permis à des nageurs de pulvériser des records du monde, en réduisant les frottements et la traînée de l’eau. Trop efficaces, elles ont été interdites pour préserver l’équité et garantir que la performance reste celle de l’athlète, pas de la technologie.

© Coll. Looking For Wild

Doit-on imaginer un futur de l’escalade où des équipements toujours plus sophistiqués (ventilateurs, nouvelles gommes de chausson, additifs sur la peau, magnésie modifiée, etc.) influencent directement le niveau de friction et, donc, la réussite ? Et si oui, comment encore juger la valeur d’un enchaînement ?

Cette réflexion renvoie à une notion essentielle : l’éthique de la difficulté. Dans une discipline où la performance est mesurée à l’aune de la résistance, de la technique, et de l’engagement personnel, toute aide extérieure remet en question la nature de l’effort. Est-ce encore le grimpeur qui fait la croix, ou le dispositif qu’il utilise ?

Accepter certains outils, c’est ouvrir une boîte de Pandore. Où s’arrête l’acceptable ? Jusqu’à quel point l’optimisation devient-elle contournement ? Une chose est sûre : plus les moyens techniques influencent directement la réussite, plus ils interrogent le sens profond de la cotation, de la performance, et de la comparaison entre ascensions.

Vers une nouvelle normalité ?

Camille pousse la réflexion plus loin, évoquant à la fois son rapport personnel à la transpiration, les contraintes climatiques croissantes, et l’évolution naturelle de la pratique. Il compare même l’usage du ventilateur aux prothèses d’un athlète paralympique, pointant l’absurdité d’un jugement moral sur un outil permettant simplement à chacun de grimper à son meilleur niveau.

Ce n’est pas de la triche. C’est de l’optimisation. […] Faut-il vraiment attendre les conditions parfaites pour mériter un enchaînement ? — Camille Coudert

Sa prise de position, aussi tranchée que sincère, questionne les valeurs de la performance en escalade. L’idée que seuls les grimpeurs pouvant attendre les trois journées parfaites de l’hiver mériteraient leurs croix semble de moins en moins tenable, notamment à l’heure où le climat rend ces fenêtres de plus en plus rares. Mais la fin justifie-t-elle les moyens ?

Vers une escalade augmentée ?

Entre innovation et tradition, le monde de la grimpe se trouve à un tournant. La question n’est plus seulement de savoir si l’on accepte l’usage du ventilateur, mais comment on redéfinit les standards de cotation et les critères d’évaluation des performances. À l’instar de l’apparition des genouillères, l’outil technique modifie l’approche, et donc le jeu.

© Petr Chodura

Alors, faut-il réécrire les règles ? Ou simplement les assouplir à la lumière des évolutions techniques et environnementales ? Camille Coudert, en tout cas, n’a pas attendu le consensus pour continuer à grimper, avec lucidité, humour… et un ventilateur.

Le commentaire complet de Camille Coudert

« Pour ceux qui vont dire que je décote parce que j’ai utilisé un ventilateur, j’ai préparé une petite histoire à lire ci-dessous.
Et pour ceux qui ont la flemme de lire, je résumerai que la cotation d’un bloc ne dépend pas des conditions d’enchaînement de ce même bloc, mais des meilleures conditions possibles pour faire ledit bloc, sinon autant donner une cotation hivernale et une cotation estivale à chaque bloc. Bref, selon moi, Mammunk assis est un 8B+ standard, avec ou sans ventilateur !

Respect tout de même à Nico d’avoir fait la FA du bloc et d’avoir décidé de se compliquer la tâche en n’utilisant pas de ventilateur pour compenser les températures du moment. 💪🏻

© Petr Chodura

Toute ma vie de grimpeur, j’ai mouillé. Oui, littéralement. Mes mains, deux éponges humaines. Avant, je pouvais grimper trois mois dans l’année (janvier, février, mars), quand il faisait -2 °C. Les prises ne fuyaient pas comme si elles étaient enduites d’huile de tournesol. Parfois, il pleuvait, mais c’était passager. Et puis, insidieusement, les températures ont grimpé. La pluie est devenue résidente permanente. Fini les condis de rêve. Les mois se sont raccourcis, puis réduits à quelques semaines. Une misérable quinzaine pour tenter de performer.

Alors j’ai perdu espoir. Je me suis résigné à grimper dans le 7. Ouais. Le 7. C’était mignon au début. Presque rafraîchissant. Une petite cure de modestie. J’ai même ri une ou deux fois. Puis c’est devenu aussi excitant qu’un bassin de 25 mètres pour un nageur olympique. Je tournais en rond. Alors j’ai pensé tout arrêter. Plier les crashpads, ranger les chaussons et partir cultiver des tomates.

Mais un jour, une lumière. Un miracle. Une bouffée d’air… sec : le ventilateur électrique. Au début, j’ai cru que c’était juste pour sécher les prises — méthode absolument grotesque, on est d’accord. Puis un pote a eu l’idée de génie de me souffler dessus… pendant que je grimpais. Et là… révélation ! C’était ça. LA solution. Je retrouvais enfin cette sensation perdue : lutter contre la gravité, pas contre ma propre sueur. Je pouvais enfin grimper comme en hiver, même en avril. Pas à 100 %, hein (un ventilo, aussi puissant soit-il, ne vaut pas un bon -5 °C sec), mais je retrouvais le plaisir de grimper.

© Coll. Coudert

Et puis, les prêtres du “style pur” sont arrivés. Ceux pour qui la seule chose qui transpire, c’est leur ego. Ils m’ont vu enchaîner des blocs avec mon ventilo, alors qu’ils échouaient les doigts au sec, et ont décrété : triche ! Ils ont décidé : ventilo = dopage. Et moi, mes blocs ? Effacés. Comme si je les avais rêvés. Mais bon, je grimpais pour moi. Et puis, ce n’est pas comme si j’avais choisi de suer comme un bœuf à la moindre prise… Je me sentais un peu comme un coureur amputé à qui on interdit les prothèses parce que, qui sait, “ça pourrait être trop performant”. Alors j’ai continué. Discret. Avec mon ventilo de contrebande, comme un alchimiste de l’adhérence.

Mais à force d’entendre partout que j’étais un tricheur, j’ai fini par le croire. Alors j’ai tout arrêté. Puis un jour, les condis parfaites sont revenues : 0 °C, hygrométrie d’un désert. Je retourne dans un 8C que j’avais fait, jadis, au printemps avec ventilo, par des températures estivales. Et surprise, je le torche en deux runs. Spoiler : il m’a paru bien plus facile qu’à l’époque. C’est là que j’ai compris : Ce n’est pas de la triche. C’est de l’optimisation.

Comme quand on choisit ses crashpads, sa magnésie, ses chaussons. Comme quand on évite de grimper en pleine canicule.
Mais faut-il vraiment attendre les conditions parfaites pour mériter un enchaînement ? Perso, je préfère grimper. Toute l’année. Tant pis si ça implique un ventilo.

© Petr Chodura

Alors oui, j’utilise un ventilateur. Et j’mmrd* ceux qui trouvent ça “pas valable”. À ce compte-là, on interdit aussi les genouillères, les semelles Vibram 2.0, la magnésie liquide “super grip max 9000”… et on grimpe torse nu avec des espadrilles en corde de chanvre ?

Bref, si vous croyez que j’ai triché, venez les faire, mes blocs. Avec ventilo. Et si vous y arrivez… bravo. Sinon, eh bien… faites un post sur Instagram pour pleurer un coup.

« Mammunk assis » 8B+ : avec ou sans ventilo. Même combat. »


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Camille Coudert enchaîne (et décote) « The Story of Two Worlds » 8C

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Aidan Roberts enchaîne le bloc le plus dur du Yosemite !

08 Mai

Nouvel exploit pour l’un des meilleurs bloqueurs de la planète ! Le 5 janvier dernier, Aidan Roberts a réalisé la première répétition de « The Dark Side » 8C+, actuellement considéré comme le bloc le plus difficile du parc du Yosemite, en Californie.

Nichée dans la célèbre forêt de Camp 4, sur le Thriller Boulder, cette ligne a été ouverte fin 2023 par Carlo Traversi, après plus de sept ans de travail acharné.

Traversant de gauche à droite sur des prises infâmes, « The Dark Side » est un véritable chef-d’œuvre, mêlant subtilité et précision. « La difficulté ne réside pas tant dans les mouvements individuels que dans la manière de tous les enchaîner », explique Roberts, qui qualifie ce bloc de « puzzle stratégique ». Chaque détail compte, chaque micro-ajustement peut faire la différence entre un essai raté et un mouvement réussi.

Lors de sa première ascension, Carlo Traversi avait évoqué une bataille sans fin contre les conditions :  » J’ai enfin enchaîné l’un des projets de ma vie au Yosemite ! J’appelle cela le projet d’une vie parce que lorsque j’ai commencé à essayer ce bloc, il me semblait tellement irréalisable que je pensais qu’il me faudrait toute une vie pour en venir à bout. Plus important encore, c’est une ligne tellement inspirante que j’ai accepté le fait que je continuerais à l’essayer pour le reste de ma vie, malgré les nombreux échecs que j’essuyais », écrivait-il juste après son ascension. Il décrivait alors « The Dark Side » comme « la ligne parfaite, au parfait endroit ».

Cette performance d’Aidan Roberts dans ce bloc emblématique marque son retour sous les projecteurs après une période plus discrète. Rappelons que l’Anglais fait partie du cercle très restreint des grimpeurs comptant trois 9A bloc à leur actif. Parmi ses réalisations les plus marquantes figurent « Alphane » à Chironico, « Spots of Time » dans le Lake District et « Arrival of the Birds » en Suisse.

Un court film produit par Patagonia accompagne d’ailleurs cette performance. On y découvre Roberts décrivant avec précision toutes les subtilités du bloc, soulignant l’approche méticuleuse nécessaire pour en venir à bout :


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Championnat de France de difficulté 2025 : toutes les infos !

08 Mai

Ce week-end, les projecteurs seront braqués sur la petite commune de Gémozac, en Charente-Maritime, qui accueillera les Championnats de France de difficulté 2025 les 10 et 11 mai.

Une nouvelle fois, le mur de 16 mètres du complexe sportif gémozacais se transforme en scène nationale pour les meilleurs grimpeurs et grimpeuses du pays, qui se disputeront le titre suprême. Qui succédera à Manon Hily et Lucas Dufros, vainqueurs en 2024 ?

Tour d’horizon de cette édition 2025.


Le village de Gémozac s’apprête à devenir le théâtre de ce grand rendez-vous. Habitué à recevoir des compétitions nationales grâce à des investissements conséquents dans ses infrastructures et à une passion locale bien ancrée, Gémozac s’est imposée comme une place forte de l’escalade en France.

Ce week-end, près de 150 athlètes tenteront de décrocher le titre de Champion de France, dans une ambiance qui promet d’être aussi spectaculaire que festive ! Et le plateau 2025 s’annonce particulièrement relevé, avec la présence de grands noms de la discipline. Parmi les têtes d’affiche attendues, on retrouvera sans doute les champions en titre de l’an passé (Manon Hily et Lucas Dufros), bien décidés à défendre leur couronne, face à une concurrence toujours plus affûtée.

Parmi eux, on pense notamment à Max Bertone, fraîchement décoré de sa première médaille en Coupe du Monde. Romaric Geoffroy sera également de la partie, tout comme les frères Duval, Pierre le Cerf, Jules Marchaland, Hugo Parmentier, Nao Monchois, Camille Pouget, Julia Chanourdie, Kintana Iltis, ou encore Ina Plassoux Djiga.

Le programme

Le championnat se déroule sur deux jours et débutera samedi matin avec la tenue des qualifications, de 9h30 à 15h00. Après ces dernières, il faudra attendre 18 heures pour voir le départ des demi-finales, qui devraient prendre fin vers 20h30. Entre les deux épreuves, des projections sont prévues pour le public.

C’est le lendemain que le dénouement final aura lieu ! Le complexe sportif ouvrira ses portes au public à 11h30, mais ce n’est qu’à 14h10 que débutera la première finale (hommes), suivie une heure après du coup d’envoi de la deuxième finale (femmes). Les nouveaux Champions seront couronnés sur le podium à 16h30.

Samedi 10 mai

9h30 – 15h00 : Qualifications hommes et femmes
18h00 – 20h30 : Demi-finales hommes et femmes

Dimanche 11 mai

14h10 : Finale hommes
15h20 : Finale femmes
16h30 : Podiums

Live

Bonne nouvelle ! L’intégralité du Championnat de France de difficulté sera diffusée en direct sur YouTube. Des qualifications du samedi matin jusqu’aux finales du dimanche après-midi, vous pourrez suivre la compétition, confortablement installé chez vous.

Voici d’ores et déjà les liens pour suivre en direct les différents tours.

Qualifications

Demi-finales

Finales

À suivre


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Les impressions à chaud de Manon Hily, Championne de France de difficulté 2024

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Exploit féminin : Barbara Zangerl signe son premier 9a+ !

07 Mai

Après deux mois d’efforts intenses sous le soleil d’Arco, Barbara Zangerl vient de réaliser son tout premier 9a+ avec l’enchaînement de « Bombardino », une ligne libérée par Adam Ondra. Entre émotions fortes, températures élevées et chutes à répétition sur le dernier mouvement, Barbara nous raconte ce projet inoubliable !

Barbara Zangerl vient d’ajouter une nouvelle ligne d’exception à son carnet de croix déjà bien rempli : « Bombardino », 9a+, située sur la célèbre falaise de Bus de La Stria, au nord d’Arco. Cette performance marque un tournant dans la carrière de la grimpeuse autrichienne de 36 ans, qui signe ici son premier 9a+.

Libérée par Adam Ondra en 2022, « Bombardino » est une version légèrement plus accessible de « Bomba », une ligne extrême encore très peu répétée et cotée 9b. Après Ondra, Stefano Ghisolfi, Gio Placci et Laura Rogora avaient tour à tour réussi l’ascension.

Chaque session au-dessus du village d’Arco avait des allures de petite mission. La vue sur le lac de Garde donnait une atmosphère unique, presque de vacances — même lors des journées où ça ne se passait pas bien dans la voie, il était difficile de se plaindre.

« Bombardino » m’a happée dès le premier essai. J’ai chuté trois fois sur le dernier mouvement… Chaque session devenait plus intense, chaque essai plus émotionnel. Plus j’avançais dans le projet, plus cela devenait excitant… et chargé en émotions.

© Jacopo Larcher

Il aura fallu près de deux mois de travail et plusieurs essais très proches de l’enchaînement pour que Zangerl vienne à bout de cette ligne « strapiombante, technique et exigeante », selon ses mots.

Le jour où j’ai réussi, il faisait chaud — 26 degrés — pas vraiment ce que j’appelle des conditions idéales… J’avais déjà tenté la voie trois fois, avec un seul run vraiment correct. Et bien sûr, je suis retombé sur le dernier mouvement. À ce moment-là, je n’attendais plus rien. Je voulais juste faire un dernier essai, comme un entraînement. Rien de plus.

Et là… tout s’est aligné. Dès le premier mouvement, j’ai su qu’il fallait que je me batte. Mon corps était fatigué, mais mon esprit était calme, apaisé. Mouvement après mouvement, j’ai avancé. Je savais exactement quoi faire. Quand j’ai passé le crux et que j’ai continué, complètement explosée, je n’y croyais toujours pas ! Pas avant d’avoir clippé le relais.

© Jacopo Larcher

Avec deux 9a à son actif (« Sprengstoff à Lorüns », en Autriche, en 2021 et « Speed Intégrale à Voralpsee » en Suisse en 2018), cette croix marque le premier 9a+ de Zangerl et la place dans le cercle très fermé des femmes ayant atteint cette cotation.

Les hauts, les bas, les doutes, les petits progrès — cette sensation de tout donner pour quelque chose, même si ce n’est « qu’une voie »… c’était incroyable !

Ce qui rend cette performance d’autant plus remarquable, c’est la polyvalence dont Zangerl a fait preuve tout au long de sa carrière.

Peu de grimpeurs ou grimpeuses dans le monde peuvent se targuer d’avoir autant brillé dans des styles aussi différents : falaise (jusqu’au 9a+ désormais), lignes de trad extrêmes (« Meltdown » et « Magic Line » en 8c+), big wall (« Magic Mushroom », « The Nose », « Freerider » à El Capitan) ou encore grandes voies alpines (« Eternal Flame », « Des Kaisers neue Kleider »).


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Coupe d’Europe de bloc à Bruxelles : Léo Favot et Samuel Richard signent un doublé, Lily Abriat en argent

06 Mai

La dernière étape de la Coupe d’Europe de bloc s’est conclue ce week-end à Bruxelles sur une magnifique performance tricolore.

Les Français ont brillé en finale, avec un doublé chez les hommes signé Léo Favot et Samuel Richard, tandis que Lily Abriat monte sur la deuxième marche du podium chez les femmes.


Léo Favot intouchable en finale

Déjà impressionnant tout au long de la saison (médaille de bronze à Munich et médaille d’or à Rome), Léo Favot a une nouvelle fois prouvé qu’il comptait parmi les meilleurs bloqueurs européens. Il est le seul finaliste à venir à bout de deux blocs (2 tops et 2 zones), ce qui lui offre une victoire bien méritée.

© Victor Lami

Avec un même score que le Belge Corentin Laporte en finale (54.74 points) et en demi-finale, Samuel Richard s’est hissé à la deuxième place grâce à sa meilleure performance en qualifications, offrant ainsi un magnifique doublé à l’équipe de France.

Kito Martini et Camille Claude, également présent au départ de cette Coupe d’Europe, se classent respectivement 16e et 31e.

© Victor Lami

Lily Abriat tout proche de l’or

Du côté féminin, Lily Abriat a également fait parler son talent. Avec 2 tops et 2 zones, elle passe à un bloc de la médaille d’or. La Britannique Emma Edwards, forte de trois tops, s’impose devant la Française.

Grâce à un nombre d’essais inférieur à celui de l’Espagnole Geila Macia Martin, Lily s’adjuge tout de même une très belle médaille d’argent.

© Victor Lami

La finale féminine était d’ailleurs marquée par une forte présence française : Lune Alvernhe prend la 4e place et Lucile Saurel la 5e. Louna Deshayes, dernière tricolore engagée sur cette compétition, prend la 9e place.

Clap de fin sur la saison européenne

Cette étape de Bruxelles venait conclure la saison de Coupe d’Europe de bloc 2025, après deux premières manches disputées à Munich en mars puis à Rome en avril. Trois compétitions au total, durant lesquelles nos Français ont su se hisser régulièrement parmi les meilleurs.

Avec trois Français sur les podiums, cette dernière étape européenne confirme la belle dynamique des grimpeurs et grimpeuses tricolores sur la scène internationale. Une performance prometteuse pour les prochaines échéances majeures !

© Victor Lami

Résultats globaux femmes

Pos.GrimpeurQualificationDemi-finaleFinale
1GBR Emma Edwards150.0 - 1e39.9 - 7e84.8
2FRA Lily Abriat150.0 - 1e54.5 - 4e69.9
3ESP Geila Macià Martín150.0 - 1e98.7 - 1e69.6
4FRA Luna Alvernhe149.7 - 8e44.6 - 6e54.8
5FRA Lucile Saurel149.6 - 14e69.6 - 3e54.3
6BEL Chloe Caulier149.9 - 4e84.3 - 2e54.2
7NED Amber Schiffeleers149.7 - 8e44.7 - 5e44.7
8ITA Miriam Fogu119.9 - 23e30.0 - 8e29.2
9UKR Daria Nesterenko149.8 - 6e29.9 - 9e
9ESP Julia Benach Zubero149.8 - 6e29.9 - 9e
11FRA Louna Deshayes149.7 - 8e29.9 - 11e
12ITA Stella Giacani149.7 - 8e29.7 - 12e
13GBR Fae Macdougall149.5 - 15e29.3 - 13e
14NOR Ingrid Kindlihagen148.8 - 17e28.6 - 14e
15SLO Lina Funa149.7 - 8e19.9 - 15e
16AUT Lena Schrittwieser149.4 - 16e19.8 - 16e
17SUI Francesca Walther134.6 - 18e19.8 - 17e
18SVK Martina Buršíková149.9 - 4e19.5 - 18e
19SRB Milica Marjanovic124.5 - 22e19.5 - 19e
20BEL Celine Cuypers149.7 - 8e19.0 - 20e
21CZE Ema Galeova134.0 - 20e9.7 - 21e
22CZE Adela Konarikova134.1 - 19e9.4 - 22e
23SUI Noé Looser124.9 - 21e - 23e
24NED Tessa Robichon119.6 - 24e - 24e
25AUT Ariane Franken119.4
26POL Bianka Janecka119.2
27SWE Emilia Andersson118.9
27SLO Tinka Rakar118.9
29ESP María Paredes Ramos118.7
30AUT Franziska Sterrer109.9
31GER Marie Koepler109.7
32GER Ronja Marlene Witt109.6
33ITA Leonie Hofer104.9
34ISR Reut Ram104.8
35NOR Anne Ackre104.4
36GBR Connie Bridgens104.3
37BEL Nele Vermeeren104.2
38CRO Anja Santini Mikulić94.8
39NED Bibi Hamers94.7
40DEN Primula Teilmann Aalund94.6
41DEN Liv Gyllenborg94.4
41ESP Lucía Sempere González94.4
43ISR Yarden Charny89.4
44CRO Eni Malenica88.9
45BEL Perrine Alardin88.7
45GER Hannah Hattenbach88.7
45CZE Arina Jurcenko88.7
48SUI Marilu Sommer85.0
49CRO Vana Piccini79.5
50BEL Leonie Lenz74.2
51IRL Amy Rafferty73.3
52GBR Maya Patel69.8
52ISR Yula Gold69.8
52NOR Sunniva Eik Haave69.8
55FIN Rosa Arnold69.3
56AUS Summer Fraser64.8
57RSA Ilke Pepler63.9
58ITA Giulia Previtali54.6
59AUS Christel Kotze48.7
60ISL Lukka Mörk Blomsterberg44.4
61DEN Kathrine Elsig Jensen39.9
62BEL Maya Dendoncker39.7
63BEL Matti Debelle39.4
64ISL Victoria Reuter19.8
65UKR Oleksandryna Yanenko19.6
66UKR Alina Bieliakova9.9
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Résultats globaux hommes

Pos.GrimpeurQualificationDemi-finaleFinale
1FRA Leo Favot124.3 - 7e54.7 - 7e69.3
2FRA Samuel Richard149.6 - 2e69.4 - 3e54.7
3BEL Corentin Laporte109.3 - 13e69.4 - 4e54.7
4GBR Jack Macdougall100.0 - 17e69.8 - 2e45.0
5ISR Adi Bark94.8 - 20e74.4 - 1e44.3
6GER Lasse Von Freier124.4 - 6e54.7 - 6e39.8
7GER Emil Zimmermann109.1 - 15e59.3 - 5e29.7
8SUI Levin Straubhaar99.3 - 19e54.7 - 8e29.3
9ISR Yonatan Katz149.8 - 1e44.7 - 9e
10ITA Nicolò Sacripanti109.6 - 11e44.6 - 10e
11FIN Tuukka Simonen94.8 - 20e44.4 - 11e
12ITA Luca Boldrini124.5 - 5e44.3 - 12e
13ROU Călin Enache94.7 - 22e44.1 - 13e
14ESP Hugo Martín Álvarez94.6 - 23e44.1 - 14e
15AUT Ilja Auersperg94.4 - 24e39.7 - 15e
16FRA Kito Martini124.8 - 4e39.5 - 16e
17ITA Simone Mabboni123.8 - 9e39.1 - 17e
18AUT Andreas Hofherr109.5 - 12e38.7 - 18e
19ITA Matteo Reusa99.4 - 18e38.7 - 19e
20ISR Tomer Yakobovitch148.9 - 3e29.7 - 20e
21NED Paul Brand109.3 - 13e29.7 - 21e
22ISR Gad Pick124.2 - 8e29.3 - 22e
23SLO Gorazd Jurekovic109.8 - 10e19.4 - 23e
24SWE Linus Qvarnström104.4 - 16e9.3 - 24e
25NED Briq Middelburg93.3
26AUS Maxim Pare79.7
26ROU Alexandru-florian Zaharia79.7
28SWE Albin Meyer79.2
29HUN Nimród Sebestyén Tusnády79.1
30IRL Michael O'neill74.8
31SWE Gabriel Kern74.4
32FRA Camille Claude69.8
33AUT Maximilian Lenz69.7
34POL Jakub Zietek69.3
35BUL Boyan Kirov68.5
36UKR Mykyta Myronenko64.7
37UKR Maksym Vnukov64.3
38GER Jonas Körner64.1
39ROU Dragoș Gabriel Flueraru54.9
40POL Piotr Niznik54.7
41HUN Tamás Farkas54.5
41LTU Roman Sivakov54.5
43GER Oscar Pongratz54.2
44GBR Nathan Whaley54.1
45ESP Andrés Vila Andrés49.5
46SUI Lukas Zgraggen44.8
46SLO Lan Creslovnik44.8
48NOR Per Ravlo-caspersen44.6
49BEL Dries De Pesseroey44.4
50BUL Rosen Ruev43.1
51GBR Frederick Williams40.0
51BEL Nolan Delongueville40.0
53SUI Louis Guignard39.6
54AUT Paul Haider39.5
55CZE Roman Kucera34.7
56LUX Jim Zeimes29.9
56IRL Sean O Connor29.9
56BEL Mathijs Van Gorp29.9
59CZE Lukas Travnicek29.8
60DEN Thomas Kjaer29.7
61DEN Theis Lindegren Elfenbein29.6
62BEL Kasper Tallon29.5
63IRL Thomas Nickels29.4
63HUN Attila Zsombor Radics29.4
65AUS Malo Gilly-eydoux29.2
66NED Abel Mensink19.7
66BEL Noa Seeuws19.7
68DEN Thor Gudbergsen10.0
68LTU Kasparas Siskauskas10.0
70ISL Birgir Óli Snorrason9.8
71ISL Guðmundur Freyr Arnarson9.7
72LTU Lukas Rymonis9.6
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Air pollué dans les salles d’escalade : quand nos chaussons deviennent toxiques !

05 Mai

Une étude scientifique vient de jeter un pavé dans la mare des salles d’escalade : l’air que nous respirons serait pollué à un niveau comparable à celui des bords d’autoroute ! En cause ? Nos chaussons. Plus précisément, la dégradation progressive de leurs gommes, qui libèrent dans l’air des substances chimiques potentiellement nocives.

C’est une bouffée d’air… pas si frais. Chaque jour, des milliers de grimpeurs enfilent leurs chaussons et poussent la porte de leur salle préférée, persuadés de prendre soin de leur corps et de leur esprit. L’air est tiède, saturé de magnésie en suspension, de sueur et de concentration. Les grimpeurs s’échauffent, grimpent, respirent à pleins poumons — sans imaginer une seule seconde que ce simple geste pourrait les exposer à un cocktail invisible de substances toxiques.

Et pourtant… Une étude scientifique vient de révéler une réalité inquiétante : l’air que nous respirons dans les salles d’escalade serait pollué à des niveaux comparables à ceux d’un périphérique urbain. En cause ? Non pas la magnésie, mais un coupable plus discret encore : nos chaussons. Leurs semelles, issues du même caoutchouc que celui des pneus, libèrent dans l’air des composés chimiques potentiellement dangereux, à chaque mouvement de pied, à chaque zipette sur les prises..

On vous explique tout !


Du caoutchouc de pneu aux semelles de chaussons

L’équipe de chercheurs de l’Université de Vienne et de l’École polytechnique fédérale de Lausanne a étudié la qualité de l’air de cinq salles autrichiennes d’escalade à l’aide d’appareils sophistiqués, imitant le système respiratoire humain. Ces premiers relevés ont été complétés par l’analyse de poussières collectées sur le sol et sur les prises de quatre salles d’escalade supplémentaires, en France, en Suisse et en Espagne. Ils ont aussi étudié la composition de 30 modèles de chaussons largement utilisés.

Leur constat : les semelles, composées de caoutchouc synthétique similaire à celui utilisé dans l’industrie du pneu, relâchent avec le temps des composés chimiques appelés RDCs (Rubber-Derived Chemicals). Ces substances se retrouvent en suspension dans l’air ou sous forme de poussière sur les prises et les tapis.

Parmi ces RDCs figurent des composés bien connus des chimistes industriels, comme l’aniline, la diphénylguanidine, le benzothiazole, ou encore le 6PPD, un antioxydant stabilisateur du caoutchouc. Ce dernier est tristement célèbre pour sa transformation en 6PPD-quinone, une molécule associée à la mortalité massive de saumons en Amérique du Nord.

Des concentrations préoccupantes…

Les mesures réalisées dans les salles montrent que la concentration de ces substances peut atteindre des niveaux particulièrement élevés, surtout aux heures de forte affluence et dans les espaces mal ventilés. En termes de particules fines capables d’atteindre les alvéoles pulmonaires, les taux mesurés flirtent avec ceux enregistrés à proximité de grands axes routiers dans des mégapoles comme Hong Kong ou Pékin !

Nous avons été très surpris par ces résultats ! Quand on va grimper, on veut faire quelque chose de positif pour notre santé et on s’attend à le faire dans un environnement sain. Est-ce que j’irais grimper à côté d’une autoroute à six voies ? Probablement pas.

Thilo Hofmann, professeur de géosciences de l’environnement et auteur de cette étude

Les chercheurs rappellent toutefois que l’impact de ces expositions sur la santé humaine reste encore mal connu. Certaines études in vitro suggèrent un potentiel inflammatoire et des effets sur l’ADN cellulaire, mais il n’existe pas encore de résultats concluants sur les effets à long terme chez l’humain.

Ce que je peux dire pour l’instant, c’est que les produits chimiques utilisés dans les pneus ne sont pas inoffensifs. Ce sont des produits chimiques préoccupants.

Thilo Hofmann

Grimper en connaissance de cause

Faut-il pour autant boycotter les salles ? Non. Les auteurs de l’étude, grimpeurs eux-mêmes, ne préconisent pas d’arrêter la pratique, mais plutôt de mieux s’informer et d’adopter des gestes simples de prévention :

  • Privilégier les salles bien ventilées, notamment avec extraction mécanique.
  • Éviter les heures de pointe, quand la concentration de grimpeurs – et donc de particules – est au plus haut.
  • Limiter l’exposition des enfants, particulièrement sensibles aux polluants en suspension.
  • Favoriser l’escalade en extérieur, surtout en période estivale.
  • Encourager les gestionnaires de salles à renforcer le nettoyage des surfaces (prises, tapis, murs) et à investir dans des systèmes de renouvellement d’air performants.

Et les fabricants dans tout ça ?

L’étude met aussi en lumière un point intéressant : toutes les paires de chaussons testées ne se valent pas en termes de pollution. Certaines semelles libèrent jusqu’à 1000 fois moins de substances chimiques que d’autres. Il est donc techniquement possible de fabriquer des chaussons plus respectueux de la qualité de l’air.

Le hic ? Les marques d’escalade ne fabriquent pas leur propre caoutchouc. Elles dépendent d’un marché dominé par les géants de l’industrie du pneu, pour qui la priorité reste la performance et la durabilité, pas l’impact sanitaire.

Aucune réglementation n’impose actuellement aux fabricants de limiter les additifs chimiques dans les chaussons d’escalade. Pourtant, cette étude pourrait bien ouvrir la voie à des normes plus strictes… ou, au minimum, à une pression croissante de la communauté grimpeuse.

Un nouveau projet de recherche pour en savoir plus

Afin d’en savoir plus sur les risques de ces substances pour la santé, les chercheurs de cette étude ont soumis un nouveau projet de recherche, qu’ils mèneront en collaboration avec des experts en toxicologie.

En attendant, je continuerai à grimper, en privilégiant les salles bien aérées et aux heures les moins fréquentées. Et je suis convaincue que nos recherches contribueront à améliorer les conditions dans les salles d’escalade.

Anya Sherman, auteure de cette étude

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Coupe du Monde à Bali : Max Bertone in extremis en finale !

04 Mai

La demi-finale de la Coupe du Monde de difficulté 2025 à Bali s’est achevée sur des rebondissements de dernière minute, des égalités à la pelle, et des émotions fortes pour le clan tricolore. Si Max Bertone décroche sa place en finale au tout dernier moment, Hélène Janicot, elle, voit le top 8 lui échapper de la manière la plus frustrante qui soit…

Retour sur les moments forts de cette demi-finale.


Max Bertone, dernier qualifié pour la finale !

Chez les hommes, le Japonais Satone Yoshida a remporté cette demi-finale. Impressionnant de maîtrise et de fluidité, il est le seul grimpeur à atteindre la prise 36+, se hissant logiquement en tête du classement. À 20 ans seulement, celui qui terminait au pied du podium à Wujiang compte bien décrocher une médaille aujourd’hui !

En revanche, c’est la douche froide pour le favori Sorato Anraku, qui, après une victoire en bloc (Keqiao) et en difficulté (Wujiang), ne sera pas en finale cette fois. Une belle erreur d’appréciation et de lecture dans le milieu de voie le ramène directement dans son baudrier: il terminera en 16ème position.

© IFSC

Derrière lui, Yannick Flohé prouve une nouvelle fois qu’il a plus d’une corde à son arc. Le grimpeur allemand chute en haut de la voie, sur la prise 35+, et prend la deuxième place. Il est suivi de près par Alberto Ginés López, champion olympique en titre, et le Japonais Neo Suzuki, tous deux auteurs d’une prestation solide, chutant sur la prise 33+.

Mais c’est surtout la fin de classement qui a tenu tout le clan français en haleine. L’Italien Filip Schenk et le Français Max Bertone tombent tous deux sur la prise 31+. Et avec exactement le même score, c’est le classement des qualifications qui a fait la différence.

Verdict : le jeune Réunionnais, meilleur en qualifs, décroche la 8e et dernière place qualificative pour la finale. Une qualification in extremis qui permet à Max de disputer la troisième finale en Coupe du Monde de sa carrière (après Briançon et Koper en 2024).

© IFSC

Quant à Victor Guillermin, pour sa première demi-finale en Coupe du Monde, il termine 19e. Une belle expérience pour le jeune Français, qui poursuit son apprentissage du très haut niveau.

Hélène Janicot : le scénario cruel

La voie féminine de demi-finale s’est révélée particulièrement technique et exigeante, avec un crux placé en toute fin de tracé. Pourtant, deux grimpeuses sont parvenues à en venir à bout : Erin McNeice, la Britannique en pleine ascension cette saison, et Chaehyun Seo, la star coréenne.

Toutes deux montent au sommet et clippent le relais de la voie, mais c’est McNeice qui prend la tête du classement grâce à sa meilleure performance en qualifications.

© IFSC

On retrouve ensuite la Japonaise Ai Mori, de retour sur le circuit et déjà aux avant-postes (42+), suivie de près par l’Italienne Laura Rogora (42), fidèle à son habitude de briller dès que la voie devient rési.

Mais c’est entre les places 6 et 14 que s’est joué un des scénarios les plus frustrants de ce début de saison. Pas moins de neuf grimpeuses chutent toutes sur la prise 37+ ! À ce stade, impossible de les départager avec leur performance en demi-finale. Comme pour le cas de Max Bertone, c’est donc le classement des qualifications qui a tranché, redistribuant les cartes de manière impitoyable.

© IFSC

À ce jeu, Hélène Janicot est la grande perdante. Classée derrière Oceania Mackenzie et Mia Krampl à l’issue des qualifications, la Française termine 9e de la demi-finale, à égalité de performance, mais hors finale. Un coup dur, tant elle semblait en forme et capable de rivaliser avec les meilleures, comme elle l’a fait à Wujiang le week-end dernier.

Les résultats complets des demi-finales féminines

Pos.GrimpeurHauteur
1GBR Erin Mcneice TOP 
2KOR Chaehyun Seo TOP 
3JPN Ai Mori 49 
4ITA Laura Rogora 48+ 
5AUT Flora Oblasser 38 
6SLO Rosa Rekar 37+ 
7SLO Mia Krampl 37+ 
8AUS Oceania Mackenzie 37+ 
9FRA Hélène Janicot 37+ 
10BEL Heloïse Doumont 37+ 
10JPN Mei Kotake 37+ 
12KOR Chaeyeong Kim 37+ 
13CHN Zhilu Luo 37+ 
14JPN Natsumi Oda 37+ 
15SLO Sara Copar 35 
16CZE Tereza Siruckova 33+ 
17JPN Ryu Nakagawa 32+ 
18CZE Michaela Smetanova 32+ 
19JPN Natsuki Tanii 31+ 
20ITA Ilaria Scolaris 31+ 
21JPN Mashiro Kuzuu 31+ 
22GER Roxana Wienand 31+ 
23SLO Vita Lukan 31+ 
24AUT Mattea Pötzi 31 
25UKR Anastasiia Kobets 28+ 
26USA Adriene Akiko Clark 28 
27NED Lynn Van Der Meer 27+
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Les résultats complets des demi-finales masculines

Pos.GrimpeurHauteur
1JPN Satone Yoshida 36+ 
2GER Yannick Flohé 35+ 
3ESP Alberto Ginés López 33+ 
4JPN Neo Suzuki 33+ 
5KOR Dohyun Lee 33+ 
6JPN Shion Omata 33+ 
7INA Muhammad Rizky Syahrafli Simatupang 33+ 
8FRA Max Bertone31+ 
9ITA Filip Schenk 31+ 
10JPN Taisei Homma 30 
11JPN Hiroto Shimizu 30 
12KOR Hyunseung Noh 30 
13USA Jesse Grupper 28+ 
14ITA Giovanni Placci 25+ 
15SUI Sascha Lehmann 25 
16JPN Sorato Anraku 24+ 
17INA Putra Tri Ramadani 24+ 
18INA Raviandi Ramadhan 24+ 
19FRA Victor Guillermin24+ 
20BEL Ties Vancraeynest 24+ 
21SUI Jonas Utelli 24 
22CZE Martin Stranik 24 
23SUI Nino Grünenfelder 21 
24GER Sebastian Halenke 17+
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La suite du programme

En début d’après-midi, les huit meilleures femmes et huit meilleurs hommes s’élanceront pour la grande finale de cette étape indonésienne.

Tous les regards du clan français seront rivés sur Max Bertone, dernier rescapé tricolore, qui aura à cœur de défendre ses chances dans une finale très dense.

Dimanche 4 mai

14h30 : Finale difficulté hommes
15h30 : Finale difficulté femmes


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Historique : Deux records du monde en dix minutes pour Samuel Watson à Bali !

03 Mai

Du jamais vu ! Ce samedi, lors de la Coupe du Monde de Bali, l’Américain Samuel Watson a offert au public indonésien un moment d’anthologie, en battant deux fois le record du monde en l’espace de dix minutes, pour finalement établir une nouvelle marque historique en 4″64 !

Un record du monde battu… deux fois de suite !

Déjà détenteur du record du monde depuis les Jeux Olympiques de Paris 2024 (4″74), Samuel Watson, 19 ans, n’a laissé aucune chance à ses adversaires. En demi-finale, face à l’Indonésien Raharjati Nursamsa, il abaisse son propre record à 4″67. Un exploit ? Pas encore suffisant pour le prodige américain, qui se savait capable de mieux !

Quelques minutes plus tard, dans une finale marquée par le faux départ de son adversaire japonais Ryo Omasa, Watson aurait pu se contenter d’un simple run de célébration… Mais c’était mal connaître le compétiteur qu’il est : il décide de jouer le jeu à fond, s’élance en solo… et signe un nouveau record du monde en 4″64, dans une ambiance survoltée !

« Je voulais offrir une dernière course au public de Bali. Tout s’est parfaitement aligné. Je ne m’y attendais pas du tout ! » a-t-il confié, encore sous le choc de sa performance !

© IFSC

Des conditions extrêmes à Bali

Et pourtant, rien n’était gagné d’avance… Les conditions météo à Bali étaient particulièrement éprouvantes : chaleur écrasante, humidité intense… Watson a dû littéralement se rafraîchir la tête avec des packs de glace entre ses runs. Mais son mental d’acier a fait la différence.

« Il a fait si chaud aujourd’hui… C’est fou ! Mais je suis un compétiteur, et les conditions sont les mêmes pour tout le monde », a-t-il déclaré.

© IFSC

Watson, déjà dans l’Histoire… et tourné vers l’avenir

Avec ce cinquième record du monde de sa carrière, Watson s’impose un peu plus comme l’un des plus grands spécialistes de la discipline. Il savoure actuellement sa victoire sur les plages de Bali… avant de vite se reconcentrer sur la suite de la saison :

« Le classement général de la Coupe du Monde est l’un de mes objectifs. Je vais continuer à pousser, et ne pas laisser ce record me monter à la tête », affirme-t-il avec lucidité.

Podium masculin à Bali :
🥇 Samuel Watson (USA) – 4″64 (record du monde)
🥈 Ryo Omasa (JPN) – faux départ en finale
🥉 Kiromal Katibin (INA) – 4″81

© IFSC

Aleksandra Miroslaw renoue avec l’or

Chez les femmes, la championne olympique Aleksandra Miroslaw a une nouvelle fois prouvé qu’elle restait la référence mondiale en vitesse. Une semaine après une contre-performance à Wujiang, la Polonaise a retrouvé son meilleur niveau pour s’imposer avec autorité à Bali.

Très concentrée tout au long de la phase finale, elle a profité des erreurs de ses adversaires pour se hisser jusqu’en finale, où elle a affronté la Chinoise Zhou Yafei. Dans cette ultime manche, Miroslaw a déroulé un run solide en 6’’37, tandis que Zhou, victime d’un départ hésitant, n’a pu faire mieux que 8’’12. Avec cette victoire, Miroslaw renforce son statut de grande favorite pour la saison, d’autant qu’elle détient toujours le record du monde féminin (6’’24).

© IFSC

À noter également la très belle performance de la jeune Indonésienne Adi Asih Kadek. Pour sa toute première participation à une Coupe du Monde, elle a décroché la médaille de bronze, au terme d’une course disputée face à la Coréenne Jeong Jimin.

Acclamée par le public balinais, Kadek a frappé le buzzer en 7’’27, signant une performance prometteuse pour l’avenir de l’équipe d’Indonésie.

© IFSC

Podium féminin à Bali :
🥇 Aleksandra Miroslaw (POL) – 6″37
🥈 Zhou Yafei (CHN) – 8″12
🥉 Adi Asih Kadek (INA) – 7″27

Faux départ pour l’équipe de France

Côté français, cette étape de Bali marquait le début de la saison internationale pour les spécialistes tricolores de la vitesse. Cinq grimpeurs étaient engagés : Pierre Rebreyend, Jérôme Morel, Guillaume Moro et Capucine Viglione.

Pour cette dernière, il s’agissait d’un retour à la compétition internationale après les Jeux de Paris. Avant l’événement, elle nous confiait : « C’est ma première compétition internationale depuis les Jeux donc l’objectif c’est de me faire plaisir, de reprendre des sensations et d’aller vite ! Les derniers entraînements ne m’ont pas forcément mise en confiance, mais je suis toujours plus rapide en compétition qu’à l’entraînement, donc on verra ».

Après avoir pris sa place de justesse pour les finales en signant un temps de 7’’36 en qualification, elle était opposé à Aleksandra Miroslaw dès son premier tour de finale. Malheureusement, ses 7’’29 seront insuffisant pour battre la polonaise ; elle termine 16ème de cette Coupe du Monde.

© IFSC

Chez les hommes, les qualifications auront été difficiles pour Jérôme Morel (42ème) et Guillaume Moro (36ème).

Pierre Rebreyend s’en sort mieux et parvient à prendre la dernière place qualificative pour les finales. Malheureusement, comme Capucine, il perd son premier duel et termine 16ème de la compétition.

Résultats des finales masculines

Résultats des finales féminines

La suite du programme

Dimanche 4 mai

4h00 – 6h30 : Demi-finale difficulté hommes & femmes
14h30 : Finale difficulté hommes
15h30 : Finale difficulté femmes


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Coupe du Monde à Bali : les résultats complets des qualifications !

02 Mai

Le soleil balinais a chauffé les prises et les esprits ce vendredi à l’occasion des qualifications de la Coupe du Monde de difficulté. Sur deux voies exigeantes, les meilleurs grimpeurs et grimpeuses du monde ont livré une belle bataille pour décrocher leur place en demi-finale.

Retour sur les grands noms qui se sont illustrés et focus sur les performances de nos tricolores.


Le retour (fracassant) de Ai Mori !

Chez les femmes, l’événement du jour, c’était le grand retour d’Ai Mori sur la scène internationale ! Après avoir marqué la saison 2024 de son empreinte en s’imposant comme la grande rivale de Janja Garnbret (qu’elle a souvent fait vaciller), la Japonaise n’avait pas pris part à la première étape de l’année à Wujiang. Mais cette fois, elle est bel et bien de retour — et de quelle manière !

© IFSC

Mori a signé un magnifique double top, enchaînant les deux voies avec une facilité déconcertante. Elle partage la première place du classement avec la Britannique Erin McNeice, elle aussi auteure d’un sans-faute remarquable (un top dans ses deux voies de qualification). Vainqueur de la première Coupe du Monde à Wujiang, Erin semble être la compétitrice la plus redoutable du moment.

Derrière ce duo de tête, Chaehyun Seo et Laura Rogora prennent la 3e place ex aequo avec un TOP sur la deuxième voie et un beau 44+ dans le premier tracé.

En cinquième position, la jeune Slovène Rosa Rekar, championne du monde junior, confirme son ascension dans la cour des grands avec une belle prestation (38 et 32+), devançant la Japonaise Ryu Nakagawa et sa compatriote Mia Krampl.

© IFSC

Duel japonais chez les hommes : Anraku et Yoshida en tête

Du côté masculin, les Japonais confirment une nouvelle fois leur domination. Sorato Anraku, toujours aussi impressionnant de régularité, et Satone Yoshida réalisent tous deux un top sur la deuxième voie et un 32+ sur la première, se hissant logiquement à la première place ex aequo.

© IFSC

L’Espagnol Alberto Ginés López, premier grimpeur médaillé d’or aux JO (Tokyo 2021), suit de près avec une belle 3e place, tandis que le Japonais Neo Suzuki et l’Allemand Yannick Flohé complètent le top 5.

© IFSC

La densité du tableau est telle que même les habitués du top 10 mondial ont dû batailler pour accéder aux demi-finales, dans un contexte particulièrement relevé.

Trois Français en demi-finale !

Côté français, Max Bertone (14e), Victor Guillermin (16e) et Hélène Janicot (10e) décrochent leur ticket pour les demi-finales.

Max, encore très jeune mais déjà bien installé sur le circuit international, a su rester solide dans ses deux voies de qualification (21 et 34+). Il nous confiait avant la compétition :

Je me sens bien malgré les déplacements et le vol de nuit entre Shanghai et Bali. À Wujiang, il y a eu du bon et du moins bon… J’ai senti que c’était à ma portée, mais je me suis fait piéger malheureusement. Du coup j’espère que je serai un peu plus inspiré à Bali pour tenter de m’immiscer dans la finale. Tout est possible !

© IFSC

De son côté, Victor a fait la différence sur la deuxième voie avec 35+ impressionnant, malgré une erreur dans le premier tracé qui a failli lui coûter cher (16+).

Chez les femmes, Hélène Janicot confirme son retour en forme en se classant 10e, grâce à un 33+ sur la première voie et un 28+ sur la seconde. Finaliste à Wujiang la semaine dernière, elle compte bien renouer avec une finale mondiale à Bali ce week-end.

Les résultats complets des qualifications féminines

Pos.GrimpeurHauteur
1GBR Erin McneiceTOP (1) | TOP (1)
1JPN Ai MoriTOP (1) | TOP (1)
3ITA Laura Rogora44+ (3) | TOP (1)
3KOR Chaehyun Seo44+ (3) | TOP (1)
5SLO Rosa Rekar38 (5) | 32+ (8)
6JPN Ryu Nakagawa36+ (8) | 31+ (9)
7SLO Mia Krampl37+ (6) | 28+ (11)
8AUS Oceania Mackenzie30 (16) | 38+ (6)
9USA Adriene Akiko Clark29+ (24) | 40+ (5)
10SLO Sara Copar33+ (9) | 28+ (11)
10FRA Hélène Janicot33+ (9) | 28+ (11)
12JPN Natsuki Tanii37 (7) | 26+ (21)
13BEL Heloïse Doumont29+ (24) | 38 (7)
13JPN Mei Kotake30+ (11) | 28+ (11)
13AUT Mattea Pötzi30+ (11) | 28+ (11)
16NED Lynn Van Der Meer30 (16) | 31+ (9)
17CZE Michaela Smetanova30+ (11) | 28 (18)
18KOR Chaeyeong Kim30+ (11) | 27+ (20)
19ITA Ilaria Scolaris30+ (11) | 26+ (21)
20JPN Mashiro Kuzuu30 (16) | 28 (18)
21CHN Zhilu Luo29+ (24) | 28+ (11)
21GER Roxana Wienand29+ (24) | 28+ (11)
23UKR Anastasiia Kobets30 (16) | 22+ (24)
23SLO Vita Lukan30 (16) | 22+ (24)
23AUT Flora Oblasser30 (16) | 22+ (24)
23JPN Natsumi Oda30 (16) | 22+ (24)
23CZE Tereza Siruckova30 (16) | 22+ (24)
28INA Sukma Lintang Cahyani29+ (24) | 22+ (24)
29CHN Yali Wei21+ (36) | 25+ (23)
30GER Hannah Meul28 (29) | 22+ (24)
31AUT Eva Maria Hammelmüller25+ (30) | 22+ (24)
31KOR Gayeong Oh25+ (30) | 22+ (24)
33KOR Juha Kim25 (32) | 22+ (24)
34AUT Julia Fiser24 (33) | 22+ (24)
35BRA Anja Köhler23+ (34) | 22+ (24)
36GER Martina Demmel21+ (36) | 22+ (24)
36INA Nur Khalishah21+ (36) | 22+ (24)
38USA Zoe Yi20 (42) | 22+ (24)
39SUI Liv Egli18 (43) | 22+ (24)
40SGP Natalie Goh Sihui21+ (36) | 21+ (41)
41TPE Hung Ying Lee22+ (35) | 21 (47)
42INA Mar''atus Sholeha Triana Putri20+ (40) | 21+ (41)
43INA Taqiyya Nur Aziza18 (43) | 21+ (41)
43AUS Roxy Perry18 (43) | 21+ (41)
43CAN Cedar Pidgeon18 (43) | 21+ (41)
46AUS Emily Scott20+ (40) | 19+ (48)
47SGP Lynnette Koh Siok Heng17+ (49) | 22 (40)
48THA Puntarika Tunyavanich17+ (49) | 21+ (41)
49INA Nur Diatul Jannah18 (43) | 19+ (48)
50HKG Hei Kiu Heidi Wong18 (43) | 17+ (51)
51INA Najiha Zahra17+ (49) | 19+ (48)
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Les résultats complets des qualifications masculines

Pos.GrimpeurHauteur
1JPN Sorato Anraku32+ (1) | TOP (1)
1JPN Satone Yoshida32+ (1) | TOP (1)
3ESP Alberto Ginés López32+ (1) | 36+ (4)
4JPN Neo Suzuki30+ (6) | 39+ (3)
5GER Yannick Flohé32+ (1) | 34+ (11)
6SUI Jonas Utelli30+ (6) | 36 (6)
7SUI Sascha Lehmann27 (11) | 35 (9)
8INA Putra Tri Ramadani19+ (24) | 36+ (4)
9USA Jesse Grupper32+ (1) | 29+ (38)
10SUI Nino Grünenfelder25+ (13) | 35 (9)
11JPN Taisei Homma27 (11) | 34+ (11)
12INA Raviandi Ramadhan30+ (6) | 33+ (22)
13ITA Giovanni Placci30+ (6) | 32 (26)
14FRA Max Bertone21 (18) | 34+ (11)
14KOR Dohyun Lee21 (18) | 34+ (11)
16FRA Victor Guillermin16+ (30) | 35+ (7)
16ITA Filip Schenk16+ (30) | 35+ (7)
18JPN Hiroto Shimizu22 (15) | 34 (19)
19JPN Shion Omata22+ (14) | 33+ (22)
20KOR Hyunseung Noh20 (23) | 34+ (11)
21BEL Ties Vancraeynest21+ (16) | 33+ (22)
22CZE Martin Stranik21 (18) | 34 (19)
23GER Sebastian Halenke27+ (10) | 29+ (38)
24INA Muhammad Rizky Syahrafli Simatupang19 (29) | 34+ (11)
25GER Yannick Nagel20+ (22) | 34 (19)
26TPE Chih-en Fan21+ (16) | 31+ (30)
27INA Musauwir Musauwir21 (18) | 32 (26)
28CHN Yufei Pan16+ (30) | 34+ (11)
28SLO Luka Potocar16+ (30) | 34+ (11)
30GBR Rhys Conlon19+ (24) | 32 (26)
31GER Christoph Hanke19+ (24) | 31+ (30)
32CZE Jan Stipek16+ (30) | 33+ (22)
33GER Philipp Martin16+ (30) | 32 (26)
34CHI Joaquin Urrutia19+ (24) | 29+ (38)
35CHN Yongchen Chen19+ (24) | 28+ (46)
36CAN Victor Baudrand16+ (30) | 30+ (33)
36ROU Darius Râpă16+ (30) | 30+ (33)
38THA Auswin Aueareechit16+ (30) | 29+ (38)
38USA Sergey Lakhno16+ (30) | 29+ (38)
38USA Declan Osgood16+ (30) | 29+ (38)
38ITA Giorgio Tomatis16+ (30) | 29+ (38)
42INA Ravianto Ramadhan13+ (51) | 31+ (30)
43CZE Lukas Mokrolusky15+ (48) | 30+ (33)
43AUT Stefan Scherz15+ (48) | 30+ (33)
43SLO Lovro Črep15+ (48) | 30+ (33)
46GBR James Jenkins16+ (30) | 28+ (46)
46KOR Dohyeon Kim16+ (30) | 28+ (46)
46CZE Simon Potucek16+ (30) | 28+ (46)
49BRA Felipe Ho Foganholo16+ (30) | 24+ (51)
50SGP Luke Goh Wen Bin16+ (30) | 21+ (52)
51HKG Cheung-chi Shoji Chan16 (47) | 29 (45)
52CAN Ian Tan10+ (52) | 25+ (50)
53INA Muhammad Ramzi Firmansyah9+ (53) | 21+ (52)
54SGP Yong Kang Dylan Seow9+ (53) | 15 (55)
55RSA Joseph Johnson9 (55) | 19 (54)
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La suite du programme

Samedi 3 mai

5h00 – 7h00 : Qualifications vitesse hommes & femmes
9h00 – 10h00 : Finale vitesse hommes & femmes

Dimanche 4 mai

4h00 – 6h30 : Demi-finale difficulté hommes & femmes
14h30 : Finale difficulté hommes
15h30 : Finale difficulté femmes


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Une Coupe du Monde version carte postale à Bali !

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Une Coupe du Monde version carte postale à Bali !

01 Mai

Le rythme s’accélère pour les grimpeurs du circuit international ! Après Keqiao (bloc) et Wujiang (difficulté et vitesse), les grimpeurs enchaînent ce week-end avec une troisième étape consécutive de Coupe du Monde. Et pas des moindres : direction Bali, en Indonésie, pour une compétition qui s’annonce aussi spectaculaire qu’inoubliable.

Installés sur la presqu’île de Nusa Dua, face à l’océan, les murs flambant neufs de cette étape asiatique promettent un événement grandiose. Les organisateurs ont vu les choses en grand pour offrir aux athlètes un cadre idyllique, entre mer turquoise, cocotiers et public indonésien survolté.

Voici toutes les infos sur cette Coupe du Monde.


Une escale paradisiaque

C’est dans le cadre spectaculaire de Nusa Dua, sur la côte sud-est de Bali, que les deux structures artificielle ont été dressés pour l’occasion : un mur de vitesse et un mur de difficulté. Une compétition les pieds dans l’eau, qui promet une ambiance unique, entre cocotiers et performances de haut niveau !

Peninsula Island offre une vue spectaculaire sur la mer, créant une toile de fond iconique qui permettra de renforcer l’attractivité de l’événement à l’échelle internationale. Cela s’inscrit dans nos efforts, aux côtés du gouvernement, pour promouvoir le tourisme sportif et accroître la fréquentation touristique.

Herry Heryawan, président du comité d’organisation de la Coupe du Monde de Bali

L’événement marque la troisième Coupe du Monde consécutive de la saison 2025, avant que le circuit de difficulté et de vitesse ne fasse une pause. Un dernier gros rendez-vous donc pour les grimpeurs, avec de précieux points à aller chercher dans la course au classement général…

Les forces en présence en difficulté

Chez les femmes, la lutte promet d’être intense. On retrouvera notamment les trois médaillées de Wujiang : la Sud-Coréenne Chaehyun Seo, régulière et impressionnante de calme, la Britannique Erin McNeice, en pleine ascension avec une première victoire en Coupe du Monde à Wujiang, l’Américaine Annie Sanders, qui vise un troisième podium consécutif après avoir raflé la médaille d’or à Keqiao et le bronze à Wujiang.

© IFSC

Côté masculin, le Japon fait figure de favori avec six grimpeurs présents sur les listes de départ, emmenés par Sorato Anraku et Neo Suzuki, respectivement 1er et 2e à Wujiang. Alberto Ginés López, champion olympique en titre, sera aussi de la partie après sa belle 3e place en Chine.

Le public indonésien aura les yeux rivés sur Sukma Lintang Cahyani, qui grimpera à domicile. La jeune Indonésienne espère faire mieux qu’à Wujiang, où elle a signé son meilleur résultat en Coupe du Monde (18e).

© IFSC

Un rendez-vous majeur pour la vitesse… et l’Indonésie

Impossible de parler d’une Coupe du Monde en Indonésie sans évoquer la vitesse, discipline dans laquelle la nation est l’une des meilleures au monde. Chez les hommes, Leonardo Veddriq et Katibin Kiromal, les deux ex-détenteurs des records du monde, seront particulièrement attendus à domicile. Le public indonésien espère les voir briller sur leurs terres, après un début de saison un peu timide en Chine.

© IFSC

Chez les femmes, l’Indonésie pourra compter sur Desak Made Rita Kusuma Dewi, championne du monde en titre, qui fera tout pour décrocher une médaille dans ce cadre familier.

Face à eux, les grimpeurs chinois, polonais et autrichiens, très en forme en ce début de saison, tenteront de jouer les trouble-fêtes.

L’Équipe de France de difficulté

L’équipe de France de difficulté reste quasiment identique à celle alignée à Wujiang. Seul Sam Avezou manque à l’appel : le grimpeur tricolore a fait le choix de rentrer en France pour se consacrer à l’entraînement, en vue des prochaines Coupes du Monde de bloc à Curitiba (Brésil) et Salt Lake City (États-Unis).

Femmes Hommes
Hélène Janicot Max Bertone
Victor Guillermin

© IFSC

L’Équipe de France de vitesse

Cette Coupe du Monde à Bali marque la grande rentrée des Français en vitesse ! Aucun grimpeur tricolore n’était présent lors de l’ouverture de la saison en Chine. Cette fois, quatre Français seront au départ, prêts à lancer leur saison internationale dans un contexte très relevé.

Femmes Hommes
Capucine Viglione Guillaume Moro
Pierre Rebreyend
Jérôme Morel

 

Le programme

Décalage horaire oblige, les épreuves auront lieu en début de journée en France. Voici donc le programme complet de la Coupe du Monde de Bali, heures françaises :

Vendredi 2 mai

8h00 – 13h00 : Qualifications difficulté hommes & femmes

Samedi 3 mai

5h00 – 7h00 : Qualifications vitesse hommes & femmes
9h00 – 10h00 : Finale vitesse hommes & femmes

Dimanche 4 mai

4h00 – 6h30 : Demi-finale difficulté hommes & femmes
14h30 : Finale difficulté hommes
15h30 : Finale difficulté femmes

© IFSC

Live

Comme les années précédentes, les fans de grimpe pourront suivre les épreuves de la Coupe du Monde sur les chaînes Warner Bros Discovery (WBD).

Les demi-finales et finales de chaque étape de Coupe du Monde et des Championnats du Monde seront diffusées en direct, sur Eurosport.

Le calendrier de la saison 2025

Dates Evènement Disciplines Lieu
18-20 avril Coupe du Monde Bloc Keqiao (CHN)
25-27 avril Coupe du Monde Difficulté, vitesse Wujiang (CHN)
2-4 mai Coupe du Monde Difficulté, vitesse Bali (IDN)
16-18 mai Coupe du Monde Bloc Curitiba (BRA)
23-25 mai Coupe du Monde Bloc Salt Lake City (USA)
31 mai-1 juin Coupe du Monde Vitesse Denver (USA)
6-8 juin Coupe du Monde Bloc Prague (CZE)
13-15 juin Coupe du Monde Bloc Bern (SUI)
25-29 juin Coupe du Monde Bloc, difficulté Innsbruck (AUT)
5-6 juillet Coupe du Monde Vitesse Krakow (POL)
11-13 juillet Coupe du Monde Difficulté, vitesse Chamonix (FRA)
18-19 juillet Coupe du Monde Difficulté Madrid (ESP)
26-27 juillet Coupe du Monde Vitesse À définir
28 juillet-3 août Championnat du Monde jeunes Bloc, difficulté, vitesse Helsinki (FIN)
5-6 septembre Coupe du Monde Difficulté Koper (SLO)
21-28 septembre Championnat du Monde Bloc, difficulté, vitesse Séoul (KOR)


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Historique ! Katie Lamb devient la première femme à enchaîner un 8C+ confirmé !

30 Avr

Katie Lamb entre à nouveau dans l’Histoire du bloc féminin en répétant « The Dark Side », le bloc le plus dur du Yosemite. Avec cette performance, elle devient la première femme à compter un 8C+ confirmé dans son carnet de croix.

Un exploit historique, qui la consacre définitivement comme la pionnière du très haut niveau féminin.


Elle l’avait déjà fait en 2023… Elle recommence en 2025 ! Katie Lamb devient, pour la deuxième fois de sa carrière, la première femme à réaliser un 8C+ bloc. Après « Box Therapy », place désormais à « The Dark Side », le bloc le plus dur de tout Yosemite.

Niché au cœur du légendaire Camp 4, sur le célèbre rocher du Thriller Boulder, « The Dark Side » est un bloc subtil et technique, ouvert en décembre dernier par l’Américain Carlo Traversi. Un projet de longue haleine pour ce dernier, qui avait passé plus de sept ans à le travailler et qui avait confié qu’il s’agissait là du bloc le plus difficile qu’il ait jamais enchaîné !

Quelques mois après Aidan Roberts, c’est donc Katie Lamb qui ajoute son nom au palmarès de cette ligne exigeante. Un exploit qui confirme une fois encore son statut parmi les meilleures bloqueuses de l’Histoire.

Une grimpeuse discrète mais inspirante

Avec cette réalisation, Katie Lamb devient la première femme à enchaîner un 8C+ bloc sans débat sur la cotation. En juillet 2023, elle avait déjà marqué les esprits avec la première ascension féminine de « Box Therapy », initialement coté 8C+ par Daniel Woods. Mais ce bloc avait été par la suite décoté à 8C, notamment sous l’impulsion de Brooke et Shawn Raboutou. L’histoire retiendra donc « The Dark Side » comme la première vraie confirmation d’un 8C+ féminin.

Ce nouvel exploit s’inscrit dans une trajectoire impressionnante. En plus de « Box Therapy », Katie a enchaîné « Equanimity » et « Fallen Angel » (tous deux 8C), ce qui fait d’elle la seule femme à avoir réalisé trois blocs de ce niveau. Personne d’autre n’a encore atteint une telle régularité dans le très haut niveau.

Un style unique

Au-delà des chiffres, Katie Lamb fascine par sa philosophie de l’escalade, centrée sur la patience, l’écoute du rocher et la compréhension fine du mouvement. À propos de « The Dark Side », elle partageait récemment cette réflexion profonde sur Instagram :

Dans ce bloc, on peut facilement tomber dans le piège de voir l’adhérence comme un simple facteur externe, quelque chose d’imprévisible qu’on subit. Mais j’ai appris à la considérer autrement : l’adhérence, c’est un élément avec lequel il faut composer, qu’on doit ressentir, comprendre et apprivoiser.

Dans un monde où tout est fait pour réduire la friction, le grimpeur, lui, doit savoir s’y confronter. Et dans ces moments décisifs, où l’on se rend compte de tout ce qu’on aurait pu mieux préparer, l’essentiel reste d’être là, pleinement présent dans l’instant.

Des mots qui illustrent parfaitement l’approche sensible et rigoureuse de cette grimpeuse, désormais l’une des figures les plus inspirantes du monde du bloc.

Une ascension qui marque un tournant

Ces dernières années, Katie Lamb s’est construit un carnet de croix impressionnant, mêlant répétitions de lignes mythiques et premières ascensions féminines :

  • « Spectre » 8B+, dans les Buttermilks, en début d’année 2023,
  • « Equanimity » 8C, décrit par Jimmy Webb comme un des blocs les plus techniques du monde,
  • « Fallen Angel » 8C, une autre ligne de Webb à Tahoe,
  • « Deadlift » 8B+ à Squamish,
  • « Decided » 8B+ au Japon,
  • sans oublier « 24 Karat » 8A, un highball majestueux au Yosemite dont elle a signé la première ascension.

Avec « The Dark Side », la grimpeuse américaine propulse l’escalade féminine à un nouveau sommet. L’ère du 8C+ féminin est bel et bien ouverte… À seulement quelques mouvements du niveau ultime dans cette discipline, elle incarne une nouvelle génération de grimpeuses capables de rivaliser avec les plus grands noms du bloc mondial.


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Trois médailles pour l’équipe de France jeune à Soure !

29 Avr

La saison internationale démarre fort pour nos jeunes grimpeurs français ! Ce week-end, lors de la Coupe d’Europe jeunes de bloc à Soure, au Portugal, les Bleuets sont montés à trois reprises sur la deuxième marche du podium, grâce à Camille Claude (U19), Iloé Cherif Michel (U17) et Evan Lemagner (U17).

Camille Claude en argent chez les U19

En catégorie U19, la France a particulièrement brillé avec trois finalistes chez les garçons. Camille Claude décroche une superbe médaille d’argent en réalisant 2 tops et 2 zones.

Après avoir dominé les qualifications en étant le seul grimpeur à topper tous les blocs, Lilian Bonniot manque de peu le podium, terminant 4e à seulement une zone du bronze. Enfin, pour sa première compétition internationale, Owen Marquez Cellier complète la belle prestation française avec une 7e place (1 top et 2 zones).

Trois Françaises en finale U19

Chez les filles, trois Françaises ont également atteint la finale. Luna Alvernhe signe une solide 5e place, signant sa meilleure performance en Coupe d’Europe, tandis que Louise Puech Yazid se classe 7e et Lila Samani 9e. Une belle représentation tricolore pour ce premier rendez-vous européen de la saison.

Evan Lemagner en forme chez les U17

En U17, Evan Lemagner a réalisé une belle compétition. Dans une finale particulièrement difficile, il décroche la médaille d’argent en étant l’un des deux seuls grimpeurs à enchaîner un bloc.

Son compatriote Mathis Duteurtre termine 9e, après avoir notamment réalisé un beau tour de qualification où il prenait la 2e place.

Iloé Cherif Michel partage l’argent chez les U17 femmes

Côté U17 femmes, Iloé Cherif Michel monte également sur la deuxième marche du podium, avec 2 tops et 2 zones, ex aequo avec une grimpeuse ukrainienne. Une belle médaille d’argent pour la Réunionnaise, qui endossait pour la première fois le maillot bleu.

Lou Auclair, deuxième grimpeuse française présente en finale, prend une honorable 9e place.

Avec trois médailles d’argent et de nombreux finalistes, l’équipe de France jeune lance de la plus belle des manières sa saison internationale. Prochain rendez-vous les 10 et 11 mai à Graz en Autriche, pour la deuxième manche européenne.


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