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Author Archives: Nicolas Mattuzzi

Coupe du Monde de Chamonix 2025 : des finales de vitesse survoltées !

12 Juil

Passionnante. Palpitante. Électrique. Voilà trois mots qui résument parfaitement la soirée de ce samedi à Chamonix, où les finales de la Coupe du Monde de vitesse ont enflammé la place du Mont-Blanc, bondée de milliers de spectateurs ! Une ambiance de folie, portée par un public survolté, qui promet déjà le feu pour les finales de difficulté ce dimanche.

Mais revenons à ces finales de vitesse. Car il s’en est passé, des choses, sur le mur de vitesse chamoniard…

Capucine Viglione et Pierre Rebreyend éliminés dès les huitièmes

Côté français, la déception est vite arrivée. Nos deux tricolores qualifiés pour les finales ont malheureusement été stoppés dès le premier tour.

Face à la Chinoise Qin Yumei, Capucine Viglione n’a pas démérité (6″97), mais la barre était haute : Qin s’impose en 6″66. La Française termine 11ème, son meilleur résultat en Coupe du Monde de la saison.

© Tim-Nicolas Hopf | Planetgrimpe

Même scénario pour Pierre Rebreyend, héros de la veille après avoir battu le record de France. Opposé au Japonais Ryo Omasa, Pierre commet une erreur et ne parvient pas à réitérer son exploit.

Il quitte la compétition dès les huitièmes avec un chrono de 5″58 et prend la 12ème place.

© Tim-Nicolas Hopf | Planetgrimpe

Erik Noya, le chouchou du public

S’il y en a un qui a conquis les cœurs ce soir, c’est bien Erik Noya Cardona ! L’Espagnol, loin des favoris sur le papier, a su transformer la place du Mont-Blanc en véritable arène.

© Tim-Nicolas Hopf | Planetgrimpe

Tout commence avec une qualification miraculeuse en quart, après une chute de son adversaire indonésien Raharjati Nursamsa.

Puis vient le duel contre le Kazakh Amir Maimuratov : Erik commet une erreur au départ, le duel semble plié… jusqu’à ce que Maimuratov dérape à son tour ! Dans un finish de folie, Erik remonte et s’impose en 5″75. Un duel plein de rebondissements, qui restera l’un des grands moments de la soirée !

© Tim-Nicolas Hopf | Planetgrimpe

Il s’incline finalement en demi-finale face à l’Américain Sam Watson, mais termine à une superbe 4e place, sous les acclamations du public chamoniard qui ne s’y est pas trompé : ce soir, Erik a gagné plus qu’une médaille. Il a gagné les cœurs des spectateurs.

Rishat Khaibullin, l’outsider qui surprend !

Autre rebondissement majeur : le Kazakh Rishat Khaibullin, qui sort dès les quarts le Chinois Jianguo Long, pourtant premier des qualifications hier et l’un des hommes les plus rapides du moment (4″89 vs 4″92).

© IFSC

Boosté par cette victoire de prestige, Rishat continue son ascension, s’imposant en demi-finale contre l’Américain Zach Hammer grâce à un nouveau record personnel : 4″83. Le Kazakh accède ainsi à la grande finale et s’offre une chance d’or… mais il y croisera un certain Sam Watson…

Sam Watson, à un centième du record du monde !

Le regard noir, concentré, Sam Watson n’est pas venu à Chamonix pour faire de la figuration. L’Américain, champion olympique en titre et déjà vainqueur ici-même l’an dernier, s’élance en finale avec une détermination sans faille.

© Tim-Nicolas Hopf | Planetgrimpe

Le résultat ? Un run d’anthologie en 4″65. À un centième seulement de son propre record du monde ! Il décroche ainsi une nouvelle médaille d’or, sa deuxième de la saison, après sa victoire à Bali.

© Tim-Nicolas Hopf | Planetgrimpe

Aleksandra Miroslaw : retour gagnant à Chamonix

Chez les femmes, le scénario est plus linéaire, mais tout aussi impressionnant. Aleksandra Miroslaw était attendue, et elle a été inarrêtable.

Sept ans après sa dernière apparition sur la place du Mont-Blanc (où elle avait déjà remporté l’or), la Polonaise a récité sa partition sans trembler. Tour après tour, elle élimine toute la concurrence chinoise : d’abord Shaoqin Zhang en huitièmes de finale, Mengli Zhang en quart de finale, puis Qin Yumei en demi-finale.

© Tim-Nicolas Hopf | Planetgrimpe

En finale, elle accélère encore et frappe un énorme chrono : 6″19, le meilleur temps féminin de la soirée. Une performance de patronne, et une nouvelle victoire en Coupe du Monde pour celle qui avait déjà triomphé à Bali cette saison !

© Tim-Nicolas Hopf | Planetgrimpe

Un duel pour le bronze féminin au centième !

Si la victoire ne faisait aucun doute, la bataille pour la médaille de bronze a été d’une intensité rare ! L’Américaine Emma Hunt et la Chinoise Qin Yumei terminent leur course dans un mouchoir de poche… Verdict : 6″35 contre 6″36. Un centième de seconde qui offre à Hunt la troisième place !

Résultats des finales – Femmes

Résultats des finales – Hommes

Demain, place à la difficulté…

Les projecteurs s’éteignent sur une soirée riche en rebondissements, mais la Coupe du Monde de Chamonix est loin d’être finie ! Rendez-vous demain matin pour les demi-finales de l’épreuve de difficulté, avec encore de très belles chances françaises au départ…

Dimanche 13 juillet

10h00 – 12h30 : Demi-finale difficulté femmes & hommes
20h30 : Finale difficulté hommes
21h30 : Finale difficulté femmes


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Coupe du Monde de Chamonix : des qualifications de difficulté intenses, cinq Bleus en demi-finale !

12 Juil

Ce samedi à Chamonix, le mur de difficulté s’est montré impitoyable : seuls six grimpeurs et trois grimpeuses ont réussi à enchaîner les voies du jour. En tête, Annie Sanders et Toby Roberts impressionnent, tandis que cinq Français tirent leur épingle du jeu et seront au départ des demi-finales demain matin.

La place du Mont-Blanc n’a pas refroidi. Au lendemain des qualifications de vitesse survoltées, c’est sous un soleil de plomb que se sont déroulées ce samedi les qualifications de l’épreuve de difficulté. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que le mur chamoniard n’a pas fait de cadeau.

Dès 9h00 ce matin, c’est la Française Manon Hily qui a eu l’honneur d’inaugurer la compétition. Près de sept heures d’effort plus tard, les 88 hommes et 79 femmes engagés avaient livré leur verdict… et il est sans appel : les voies de qualification étaient redoutables, tant sur le plan physique que technique. En témoignent les chiffres : seulement trois tops chez les femmes, six chez les hommes.

© Tim-Nicolas Hopf | Planetgrimpe

Annie Sanders, impériale

Chez les femmes, Annie Sanders a une fois de plus fait parler la poudre. L’Américaine de 17 ans, qui est déjà montée sur quatre podiums cette saison, a été la seule grimpeuse à enchaîner les deux voies de qualification.

Solide, propre, impressionnante… Elle signe le seul sans-faute du jour, et confirme son statut de phénomène mondial du moment !

© Tim-Nicolas Hopf | Planetgrimpe

Derrière elle, l’Italienne Laura Rogora joue les stratèges : elle chute juste sous le relais de la voie 1, mais clippe habilement le relais de la voie 2 sans effectuer le dernier mouvement dynamique. Un petit coup de malice qui la propulse à la 2e place du classement.

La troisième place revient à la Slovène Rosa Rekar, auteure d’un magnifique top dans la voie 2. Elle devance la Coréenne Chaehyun Seo ainsi que l’Américaine Brooke Raboutou, de retour en compétition après une longue pause depuis les Jeux Olympiques de Paris 2024. Depuis sa médaille d’argent à Paris, Brooke a choisi de se recentrer sur l’escalade en extérieur. Une parenthèse visiblement fructueuse, puisqu’en avril dernier, elle est devenue la première femme à enchaîner un 9b+.

© Tim-Nicolas Hopf | Planetgrimpe

Mention spéciale également pour la Slovène Lucka Rakovec, qui signe un retour très remarqué après deux ans d’absence liés à un cancer de la thyroïde. La grimpeuse de 24 ans prend une brillante 6e place, devant l’Australienne Oceania Mackenzie, finaliste olympique elle aussi.

Camille Pouget en tête des Bleues

Côté français, Camille Pouget réalise une belle performance : après une 16e place à Innsbruck il y a quelques jours, elle semble plus motivée que jamais ce week-end à Chamonix. Sa détermination et sa constance dans les deux voies de qualification lui permettent de se hisser à une solide 8e place.

© Tim-Nicolas Hopf | Planetgrimpe

Elle sera accompagnée en demi-finale demain par Manon Hily et Zélia Avezou, 12es ex-aequo avec des scores identiques dans leurs deux voies (38+ / 40+).

Malheureusement, Ina Plassoux Djiga échoue à un seulement un mouvement du top 24, et termine 25e, première non qualifiée. Julia Chanourdie prend la 40e place, Clotilde Pfister termine 44e, Lana Bonnal 45e, Louna Deshayes 58e, et Kaïna Viviand 64e.

Toby Roberts, seul au sommet !

Chez les hommes aussi, la sélection a été féroce. Mais un grimpeur a plané au-dessus des autres : Toby Roberts. Le Britannique, champion olympique en titre, est le seul à enchaîner les deux voies de qualification du jour.

À l’aise, propre et concentré, il semble avoir retrouvé sa meilleure forme, lui qui a toujours brillé à Chamonix (il est monté sur le podium lors de chacune de ses participations, et a même remporté l’or en 2023).

© Tim-Nicolas Hopf | Planetgrimpe

Derrière lui, le Japonais Sorato Anraku chute au sommet de la voie 2 après avoir topé la voie 1. Son compatriote Yoshida Satone, quant à lui, réalise l’inverse (top dans la voie 2, 37+ dans la voie 1). Un duo qui s’annonce redoutable demain.

L’Espagnol Alberto Ginés Lopez, champion olympique à Tokyo, se classe 4e avec un top dans la voie 1 et un 40+ dans la voie 2. Il est suivi du Coréen Dohyun Lee et du Slovène Luka Potocar, à égalité à la 5e place.

À noter aussi la très belle prestation du Japonais Neo Suzuki (6e), actuel leader du classement général, qui continue sur sa lancée après avoir remporté l’or à Innsbruck et l’argent à Bali.

© Tim-Nicolas Hopf | Planetgrimpe

Sam Avezou et Max Bertone en demi-finale

Chez les Français, Sam Avezou signe la meilleure performance masculine avec une 13e place. Deux fois médaillé d’argent à Chamonix les années précédentes, il espère bien monter sur la plus haute marche cette année.

Il sera accompagné en demi-finale par Max Bertone, 21e des qualifications avec un score de 33+ dans la voie 1 et 37 dans la voie 2.

© Tim-Nicolas Hopf | Planetgrimpe

Jules Marchaland n’est pas passé loin d’une place en demie, mais termine 26e, pénalisé par la densité du niveau. Même constat pour Paul Jenft (36e) qui n’a pas réussi à s’exprimer dans les deux voies de qualification du jour. Pierre Marzullo termine 30e, Victor Guillermin 33e,  Younès Aubert Masmoudi 34e, Léo Avezou 40e, Matteo Soulé 45e et Nao Monchois 52e.

Une densité de niveau exceptionnelle

La Coupe du Monde de Chamonix fait figure d’incontournable, et cela s’est vu dans les starting-lists. Mis à part Janja Garnbret et Adam Ondra, tous les grands noms étaient présents ce samedi : Toby Roberts, Sorato Anraku, Alex Megos, Yannick Flohé, Jesse Grupper, Colin Duffy, mais aussi Laura Rogora, Chaehyun Seo, Mia Krampl, Erin McNeice, Brooke Raboutou, Jessica Pilz, Annie Sanders, et bien d’autres.

© Tim-Nicolas Hopf | Planetgrimpe

Parmi eux, Alex Megos (16e), Stefano Ghisolfi (24e), Yannick Flohé (11e), ou encore Erin McNeice (9e) seront au rendez-vous des demi-finales demain.

En revanche, ça ne passe pas pour Jessica Pilz, de retour après une blessure, ni pour Julia Chanourdie, malgré ses récentes performances solides sur le circuit européen.

Les résultats des qualifications – Femmes

Pos.GrimpeurHauteur
1USA Annie Sanders TOP (1) | TOP (1)
2ITA Laura Rogora 47+ (2) | TOP (1)
3SLO Rosa Rekar 41+ (4) | TOP (1)
4KOR Chaehyun Seo 42+ (3) | 40+ (4)
5USA Brooke Raboutou 41+ (4) | 40+ (4)
6SLO Lucka Rakovec 41 (7) | 40+ (4)
7AUS Oceania Mackenzie 39+ (10) | 40+ (4)
8FRA Camille PougetTeam PG41+ (4) | 39 (17)
9AUT Julia Fiser 40+ (8) | 40 (13)
9ESP Geila Macià Martín 39 (12) | 40+ (4)
9GBR Erin Mcneice 39 (12) | 40+ (4)
12FRA Zélia Avezou 38+ (16) | 40+ (4)
12FRA Manon Hily 38+ (16) | 40+ (4)
14AUT Mattea Pötzi 39 (12) | 39+ (15)
15SLO Lucija Tarkus 33+ (28) | 40+ (4)
16JPN Natsumi Hirano 40 (9) | 37+ (24)
17NED Lynn Van Der Meer 37+ (21) | 40 (13)
18BRA Anja Köhler 39+ (10) | 36+ (30)
19JPN Mei Kotake 38 (18) | 39 (17)
19JPN Kohana Mugishima 38 (18) | 39 (17)
21BEL Heloïse Doumont 39 (12) | 36+ (30)
22ESP Iziar Martínez Almendros 37+ (21) | 39 (17)
23KOR Chaeyeong Kim 29+ (33) | 39+ (15)
24JPN Natsuki Tanii 36+ (25) | 38+ (23)
25SLO Jennifer Eucharia Buckley 37+ (21) | 37+ (24)
25FRA Ina Plassoux Djiga 37+ (21) | 37+ (24)
27CZE Michaela Smetanova 38 (18) | 36 (34)
28INA Sukma Lintang Cahyani 29+ (33) | 39 (17)
28CZE Tereza Siruckova 29+ (33) | 39 (17)
30SLO Mia Krampl 36 (26) | 37 (29)
31AUT Jessica Pilz32+ (31) | 37+ (24)
32USA Adriene Akiko Clark 33+ (28) | 36+ (30)
32UKR Anastasiia Kobets 33+ (28) | 36+ (30)
34AUT Ines Schwaiger 29+ (33) | 37+ (24)
35CHN Zhilu Luo 34 (27) | 34+ (38)
36SLO Sara Copar 31+ (32) | 36 (34)
37JPN Natsumi Oda 29+ (33) | 34+ (38)
38GER Anna Maria Apel 29 (41) | 36 (34)
39CAN Cedar Pidgeon 29 (41) | 34+ (38)
40FRA Julia Chanourdie29+ (33) | 30 (51)
40ITA Ilaria Scolaris 29+ (33) | 30 (51)
42AUT Eva Maria Hammelmüller 25+ (53) | 36 (34)
43GBR Zoe Peetermans 26+ (47) | 33 (41)
44FRA Clotilde Pfister 29 (41) | 30+ (45)
45FRA Lana Bonnal 29+ (33) | 29+ (54)
46ITA Claudia Ghisolfi 26+ (47) | 32+ (43)
47ISR Noa Shiran 26 (51) | 33 (41)
48SUI Noé Looser 27 (46) | 30+ (45)
49SUI Liv Egli 26+ (47) | 30+ (45)
50JPN Mai Kobayashi 29 (41) | 29+ (54)
51ITA Savina Nicelli 23+ (57) | 32+ (43)
52CHI Alejandra Contreras 25+ (53) | 30+ (45)
52AUS Emily Scott 25+ (53) | 30+ (45)
54KOR Juha Kim 27+ (45) | 26+ (60)
55ARG Valentina Aguado 21+ (60) | 30+ (45)
56GBR Thea Cameron 26 (51) | 29+ (54)
57CHN Yali Wei 25+ (53) | 29+ (54)
58FRA Louna Deshayes 23+ (57) | 29+ (54)
59KOR Jisu Choi 19 (65) | 30 (51)
60NOR Sunniva Øvre-eide 26+ (47) | 15 (75)
61GER Mia Guttenberger 19 (65) | 29+ (54)
62USA Quinn Mason 21+ (60) | 26+ (60)
63SVK Sára Šimeková 21 (62) | 26+ (60)
64FRA Kaïna Viviand 19+ (63) | 26+ (60)
65GER Martina Demmel 19 (65) | 26+ (60)
65NED Noor Witte 19 (65) | 26+ (60)
67ISL Svana Bjarnason 19+ (63) | 25+ (67)
68CAN Sienna Chow 23 (59) | 20 (73)
69NOR Pernille Tvedt 19 (65) | 21+ (70)
70AUS Roxy Perry 16+ (74) | 26+ (60)
71VEN Lianet Castillo 18+ (70) | 24+ (68)
72FIN Iris Heikkinen 17+ (72) | 21+ (70)
73CHI Matilde Cabezas 16+ (74) | 24+ (68)
74COL Sofia Parrado 18+ (70) | 14+ (76)
75HKG Hei Kiu Heidi Wong 16+ (74) | 21 (72)
76BRA Mariana Hanggi Correia 17 (73) | 19 (74)
77ARG Violeta Tonini 10+ (77) | 14+ (76)
78RSA Maia Linda Davies 10+ (77) | 13+ (78)
78MEX Analía Domínguez Cristerna 10+ (77) | 13+ (78)
Afficher uniquement les Français(es)Voir la suite du classement

Les résultats des qualifications – Hommes

Pos.GrimpeurHauteur
1GBR Toby Roberts TOP (1) | TOP (1)
2JPN Sorato Anraku TOP (1) | 47 (3)
3JPN Satone Yoshida 37+ (5) | TOP (1)
4ESP Alberto Ginés López TOP (1) | 40+ (10)
5KOR Dohyun Lee 37+ (5) | 46+ (4)
5SLO Luka Potocar 37+ (5) | 46+ (4)
7JPN Neo Suzuki TOP (1) | 39+ (11)
8BEL Hannes Van Duysen 37+ (5) | 45+ (7)
9ITA Giovanni Placci 35+ (10) | 43+ (8)
10JPN Shion Omata 37+ (5) | 39+ (11)
11GER Yannick Flohé 33 (20) | 46 (6)
12USA Colin Duffy35+ (10) | 39+ (11)
13FRA Sam Avezou 33+ (15) | 39+ (11)
13USA Jesse Grupper 33+ (15) | 39+ (11)
13CHN Yufei Pan 33+ (15) | 39+ (11)
16GER Alexander Megos 35+ (10) | 30+ (30)
17GER Yannick Nagel 33 (20) | 39+ (11)
18CZE Martin Stranik 27 (48) | 43+ (8)
19KOR Hyunseung Noh 33+ (15) | 37+ (24)
20ITA Filip Schenk 35 (13) | 30+ (30)
21FRA Max Bertone33+ (15) | 37 (28)
22ESP Guillermo Peinado Franganillo 32 (29) | 39+ (11)
23SUI Jonas Utelli 33 (20) | 38 (23)
24ITA Stefano Ghisolfi 31+ (33) | 39+ (11)
25CHI Joaquin Urrutia 33 (20) | 37+ (24)
26FRA Jules Marchaland29+ (37) | 39+ (11)
27CZE Jakub Konecny32+ (27) | 37+ (24)
28KOR Kibeom Kwon 28+ (42) | 39+ (11)
29SUI Nino Grünenfelder 34 (14) | 28+ (54)
30FRA Pierre Marzullo 32 (29) | 30+ (30)
31ITA Giorgio Tomatis 28+ (42) | 37+ (24)
32BEL Ties Vancraeynest 33 (20) | 29+ (48)
33FRA Victor Guillermin32+ (27) | 30 (38)
34FRA Younès Aubert Masmoudi 33 (20) | 29 (51)
34JPN Zento Murashita 33 (20) | 29 (51)
36FRA Paul Jenft 32 (29) | 30 (38)
37ITA Matteo Reusa 29+ (37) | 30+ (30)
38SUI Sascha Lehmann- | 39+ (11)
39JPN Masahiro Higuchi 31+ (33) | 30 (38)
40FRA Leo Avezou 28+ (42) | 30+ (30)
40AUT Stefan Scherz 28+ (42) | 30+ (30)
42CAN Oscar Baudrand 30 (36) | 30 (38)
43USA Sergey Lakhno 26+ (49) | 33+ (29)
44SWE Hannes Puman 32 (29) | 29 (51)
45GBR Rhys Conlon 29+ (37) | 30 (38)
45GER Sebastian Halenke 29+ (37) | 30 (38)
45FRA Matteo Soule 29+ (37) | 30 (38)
48KOR Dohyeon Kim 26+ (49) | 30+ (30)
48AUT Timo Uznik 26+ (49) | 30+ (30)
50GBR Samuel Butterworth 31+ (33) | 28+ (54)
51AUT Felix Mader 28+ (42) | 29+ (48)
52TPE Chih-en Fan 26+ (49) | 30 (38)
52FRA Nao Monchois26+ (49) | 30 (38)
52ROU Darius Râpă 26+ (49) | 30 (38)
55CHN Jinwei Yao 28 (47) | 25 (63)
56CZE Jan Stipek 26+ (49) | 28 (60)
57INA Musauwir Musauwir 26 (60) | 28 (60)
58ESP Mikel Asier Linacisoro Molina 26+ (49) | 24+ (64)
58SLO Milan Preskar 26+ (49) | 24+ (64)
58INA Muhammad Rizky Syahrafli Simatupang 26+ (49) | 24+ (64)
58SLO Lovro Črep 26+ (49) | 24+ (64)
62GER Finn Altemöller 24+ (65) | 28+ (54)
62ITA Gianluca Vighetti 24+ (65) | 28+ (54)
62POL Jakub Zietek 24+ (65) | 28+ (54)
65ISR Yuval Shemla 19 (77) | 29+ (48)
66CAN Sean Mccoll 25+ (63) | 25+ (62)
67BEL Corentin Laporte 23 (72) | 28+ (54)
68CAN Victor Baudrand 26 (60) | 24+ (64)
68BRA Felipe Ho Foganholo 26 (60) | 24+ (64)
70HKG Cheung-chi Shoji Chan 25 (64) | 24+ (64)
71ESP Javier Cano Blazquez 24+ (65) | 24+ (64)
71IRI Alireza Pilehforoushan 24+ (65) | 24+ (64)
71HUN Gergő Vályi 24+ (65) | 24+ (64)
74ISR Shaked Shacham 21+ (74) | 24+ (64)
75SWE Elliot Eriksson 24+ (65) | 23 (78)
76MAS Qun Tao Ke 19 (77) | 24+ (64)
77CHI Benjamin Vargas 20+ (75) | 24 (76)
78MEX Jair Octavio Moreno Montoya 19+ (76) | 23+ (77)
79NOR Trym Skuggen Landmark 22+ (73) | 19+ (83)
80SUI Davide Torroni 19 (77) | 22+ (80)
81SUI Piotr Niznik 19 (77) | 21+ (82)
82 BRA Davi Carvalho Peres 16+ (82) | 22+ (80)
83 ARG Alejo Suter 14 (85) | 23 (78)
84 FIN Toivo Eloranta 18+ (81) | 18+ (86)
85 HKG Chi-fung Au 14+ (83) | 19+ (83)
86 VEN Gianfranco Diaz 14 (85) | 19+ (83)
87 VEN Rafael Galindo 14+ (83) | 12 (87)
88 COL Tomás Arce 14 (85) | 12 (87)
Afficher uniquement les Français(es)Voir la suite du classement

La suite du programme

Ils ne seront plus que 48 grimpeurs et grimpeuses à s’élancer demain matin pour les demi-finales, avec en ligne de mire la grande finale du soir, sous les projecteurs de Chamonix.

Une chose est sûre : le spectacle promet d’être à la hauteur du lieu. Mais en attendant, la place du Mont Blanc va vibrer ce soir lors des finales de l’épreuve de vitesse !

Samedi 12 juillet

21h00 – 22h15 : Finales vitesse femmes & hommes

Dimanche 13 juillet

10h00 – 12h30 : Demi-finale difficulté femmes & hommes
20h30 : Finale difficulté hommes
21h30 : Finale difficulté femmes


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Chamonix 2025 : une soirée électrique pour lancer la Coupe du Monde d’escalade !

11 Juil

C’est parti ! La Coupe du Monde de Chamonix 2025 a officiellement débuté ce vendredi soir, avec l’épreuve de vitesse en guise d’ouverture. Et quelle entrée en matière ! Sur la mythique place du Mont-Blanc, baignée de soleil et cernée par les montagnes, 131 grimpeurs et grimpeuses venus de 30 pays différents se sont élancés sur le mur de vitesse installé en plein air, devant un public déjà survolté…

Les qualifications de ce soir entrent déjà dans l’histoire comme les plus rapides jamais vues en Coupe du Monde ! Le niveau requis pour accéder aux finales était tout simplement vertigineux : 7″08 chez les femmes, 5″09 chez les hommes. Du jamais vu !


Aleksandra Miroslaw de retour à Chamonix, et toujours aussi rapide !

Chez les femmes, Aleksandra Miroslaw a une nouvelle fois prouvé pourquoi elle est la reine incontestée de la discipline. Championne olympique, détentrice du record du monde (6″06), la Polonaise a survolé ces qualifications avec un chrono de 6″38, signé lors de son deuxième run.

Une performance nette et sans bavure, qui laisse présager une finale de haute volée demain. Il faut dire que la dernière fois qu’elle s’est alignée à Chamonix, en 2018, elle avait remporté la compétition. Sept ans plus tard, elle compte bien rééditer l’exploit !

© IFSC

Derrière elle, la bataille a été intense. La solide Indonésienne Desak Made Rita Kusuma Dewi, vainqueure de la dernière Coupe du Monde à Krakow, prend la deuxième place avec 6″42.

L’Américaine Emma Hunt, actuelle numéro 1 mondiale, complète ce trio de tête grâce à un run en 6″54.

Capucine Viglione en finale !

Côté tricolore, une seule grimpeuse sera en finale demain : Capucine Viglione, recordwoman de France (6″64). Ce soir, grâce à un run en 7″01, elle prend la 12e place des qualifications et s’offre une belle opportunité de briller devant le public français.

© IFSC

Derrière elle, Manon Lebon (21e), Louise Fontaine (30e), Eva-Lina Rymasz (35e), Ambre Ecaille (36e) et Sarah Vouaux (39e) restent hors du top 16.

Le top 16 féminin

Pierre Rebreyend fait exploser le chrono… et la place du Mont-Blanc !

Chez les hommes, le spectacle fut grandiose, avec un niveau exceptionnel. En tête de ces qualifications : le Chinois Jianguo Long, déjà vainqueur à Wujiang, qui signe un incroyable 4″78 ! Il est l’un des sept grimpeurs à passer sous la barre des 5 secondes ce soir, preuve du niveau stratosphérique atteint par la discipline.

Derrière lui, le Kazakh Amir Maimuratov réalise un superbe 4″89, devant le recordman du monde Sam Watson, qui signe un temps de 4″90 ce soir. On retrouve ensuite un peloton très dense : Zach Hammer (4″91), Kiromal Katibin (4″93), Ryo Omasa (4″95) et Raharjati Nursamsa (4″98).

© IFSC

Mais l’un des moments les plus forts de la soirée est venu du clan français. D’abord avec Guillaume Moro, qui lors de son deuxième run, établit un nouveau record personnel et bat le record de France avec un impressionnant 5″10. Un temps qui lui ouvre momentanément les portes de la finale…

Mais c’était sans compter sur Pierre Rebreyend ! Quelques minutes plus tard, dans une ambiance survoltée, le Français de 28 ans explose son propre record et réalise un run canon en 5″08, battant le tout nouveau record de France de Moro, et s’assurant une place en finale avec le 11e temps. Malheureusement, la performance de Pierre repousse Guillaume à la 18e place, à seulement deux centièmes du top 16.

© IFSC

À noter également, Jérôme Morel (24e), Marceau Garnier (38e), Marius Payet Gaboriaud (50e), Aurélien Gayrard (52e), Max Mengual (55e), Paco Lehmann (60e) et Gabriel Cancel (63e) complètent le contingent français.

Le top 16 masculin

Rendez-vous samedi soir pour des finales de feu !

Les 16 meilleures femmes et 16 meilleurs hommes se retrouveront demain soir pour disputer les phases finales. Avec une ambiance déjà incandescente ce vendredi soir, nul doute que la magie de Chamonix opérera une fois de plus…

Entre records personnels, exploits nationaux et suspense à couper le souffle, la Coupe du Monde est bel et bien lancée !

© IFSC

Samedi 12 juillet

9h00 – 17h00 : Qualifications difficulté femmes & hommes
21h00 – 22h15 : Finales vitesse femmes & hommes

Dimanche 13 juillet

10h00 – 12h30 : Demi-finale difficulté femmes & hommes
20h30 : Finale difficulté hommes
21h30 : Finale difficulté femmes


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Premier 8C flash de l’histoire : Yannick Flohé fait tomber une barrière mythique !

11 Juil

C’est un exploit retentissant que vient de signer l’Allemand Yannick Flohé : il devient le premier grimpeur à réussir un 8C bloc flash, en répétant “Foundation’s Edge” à Fionnay, en Suisse. Une réalisation historique qui marque un tournant dans l’évolution du haut niveau en bloc.

Depuis plusieurs années, le niveau en escalade n’a cessé de grimper, notamment en bloc où les performances deviennent de plus en plus impressionnantes. Jusqu’à présent, plusieurs grimpeurs avaient réussi à flasher des 8B+ — un exploit déjà rarissime — mais personne n’avait encore osé franchir la barre mythique du 8C dans ce style. C’est désormais chose faite, grâce à Yannick Flohé.

Le grimpeur allemand de 25 ans a annoncé hier sur Instagram avoir flashé “Foundation’s Edge” 8C, dans le célèbre secteur de Fionnay, dans le Valais suisse. Une ligne mythique ouverte en 2013 par Dave Graham, longue d’une douzaine de mètres et comprenant plus de 20 mouvements, que de nombreux grimpeurs de renom ont répétée — Daniel Woods, Will Bosi, Shawn Raboutou, Simon Lorenzi, Clément Lechaptois, Pietro Vidi, ou encore Dylan Chuat — sans jamais remettre en cause sa cotation.

J’ai su depuis longtemps que c’était probablement le 8C le plus flashable au monde, alors j’ai attendu le bon moment. J’ai d’abord grimpé la plupart des blocs de Fionnay, j’ai attendu une journée avec de bonnes conditions et une bonne peau, et j’ai tout donné ! Mon essai s’est déroulé parfaitement, je me suis senti en grande forme physique et mentale.

Yannick Flohé

© Coll. Flohé

S’il reconnaît que le bloc est probablement « soft » pour le niveau 8C, il note qu’aucune des précédentes répétitions n’avait proposé de décote. Et dans le monde exigeant du haut niveau, réaliser un bloc aussi difficile du premier coup, sans aucun essai préalable, reste une performance hors normes, quel que soit le débat sur la cotation précise.

Coter un bloc est toujours délicat, surtout quand on le réussit en flash. Je vais donc prendre ce 8C soft, comme tous les autres chasseurs de croix !

Yannick Flohé

Un palmarès déjà impressionnant

Avec cette ascension historique, Yannick Flohé confirme une fois de plus qu’il fait partie des meilleurs grimpeurs de la planète, que ce soit en compétition ou sur le rocher. En février dernier, il avait réalisé la troisième ascension de “The Story of Three Worlds” 8C+ à Cresciano, l’un des blocs les plus iconiques du monde.

En 2023, il avait également enchaîné plusieurs 8C et 8C+ comme “Return of the Dreamtime”, “Ephyra”, “La Force Tranquille”, ou encore “From Dirt Grows the Flowers”.

Côté compétition, Yannick n’est pas en reste : finaliste des Jeux Olympiques de Paris 2024 (9ème), il a aussi remporté l’or à la Coupe du Monde de bloc de Brixen 2022 et une médaille de bronze en difficulté à Koper la même année. En 2021, il s’était illustré en remportant le titre de champion du monde combiné à Moscou.

© IFSC

Et Yannick Flohé ne compte pas s’arrêter là ! Prochaine étape : la Coupe du Monde de difficulté de Chamonix, qui débute demain.

Un enchaînement des styles et des disciplines dont peu de grimpeurs sont capables à un tel niveau…


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Chamonix 2025 : la Coupe du Monde d’escalade la plus emblématique de l’été arrive ce week-end !

10 Juil

Du 12 au 14 juillet 2025, la mythique place du Mont-Blanc vibrera au rythme de la Coupe du Monde d’escalade ! Unique étape française de la saison internationale, cet événement attendu rassemble l’élite mondiale de la difficulté et de la vitesse dans un cadre spectaculaire, au pied du mont Blanc.

Voici toutes les infos sur la Coupe du Monde de Chamonix.


Une étape mythique, un décor grandiose, et une ambiance à couper le souffle : la Coupe du Monde fait son retour à Chamonix, du 12 au 14 juillet 2025, pour ce qui sera la quatrième manche de la saison internationale de difficulté et la cinquième de vitesse.

Cette année, Chamonix est la seule étape française inscrite au calendrier du circuit mondial, après la suppression de l’épreuve de Briançon, remplacée par Madrid. Autant dire que ce rendez-vous aura une saveur particulière pour tous les grimpeurs tricolores !

Chamonix : une étape mythique dans un décor grandiose

Chamonix est bien plus qu’un simple arrêt sur le circuit international… Capitale mondiale de l’alpinisme, la ville accueille cette année sa 23ème Coupe du Monde, ce qui en fait le plus ancien rendez-vous encore actif du calendrier international ! Une longévité impressionnante, qui témoigne du caractère emblématique de cette compétition disputée à ciel ouvert, en plein cœur de la ville, sur la célèbre place du Mont-Blanc.

© Morgan Bodet

Si Chamonix est aujourd’hui étroitement associée à l’épreuve de difficulté, la toute première Coupe du Monde organisée ici en 1999 était… une étape de bloc ! Une édition remportée par l’Italien Christian Core chez les hommes et la Française Stéphanie Bodet chez les femmes – deux grimpeurs qui allaient ensuite devenir les tout premiers vainqueurs du classement général de la Coupe du Monde de bloc.

L’année suivante, en 2000, Chamonix a même accueilli une étape regroupant les trois disciplines (bloc, difficulté et vitesse), un fait extrêmement rare. Depuis 2004, la ville organise quasi systématiquement des étapes de difficulté et de vitesse, devenant au fil des années un pilier du circuit international.

© IFSC

Alors que l’IFSC cherche à moderniser son image en s’ouvrant à de grandes métropoles comme Denver, Curitiba ou Madrid – au détriment de sites plus montagnards comme Briançon, Villars ou Kranj – Chamonix apparaît comme un bastion à préserver.

L’arrêt de Briançon l’an passé marque un tournant : Chamonix est désormais la seule étape alpine encore présente dans le circuit. Une singularité qui confère à cette étape un charme et une importance toute particulière, en France comme à l’international.

Une ambiance unique au monde

Malgré ses 8 000 habitants, Chamonix attire chaque année plus de 35 000 spectateurs sur l’ensemble du week-end, ce qui en fait l’étape la plus fréquentée du circuit international.

Une ferveur populaire qui ne laisse personne indifférent. De nombreux athlètes vous le diront : de toutes les Coupes du Monde, Chamonix est leur étape préférée ! Voir un mur d’escalade trôner au milieu de la ville, avec les glaciers en toile de fond et une foule compacte jusqu’aux balcons alentour, offre une expérience hors du commun, autant pour les grimpeurs que pour les fans.

Un plateau cinq étoiles

Cette année encore, le plateau est exceptionnel à Chamonix ! 203 grimpeurs et grimpeuses prendront part à la compétition de difficulté, et 133 à l’épreuve de vitesse.

Chez les hommes, tous les regards seront tournés vers le Japonais Sorato Anraku, vainqueur à Wujiang et troisième à Innsbruck, mais aussi vers ses compatriotes Satone Yoshida, victorieux à Bali, et Néo Suzuki, actuel leader du classement mondial.

Le Britannique Toby Roberts, champion du monde et médaillé d’or olympique, semble revenir fort après un début de saison compliqué et sera de la partie à Chamonix.

© IFSC

Jakob Schubert, légende autrichienne, fera son grand retour sur le circuit international ce week-end, tout comme l’Italien Stefano Ghisolfi, l’un des compétiteurs les plus expérimenté du circuit.

Chez les femmes, le duel s’annonce splendide entre la Coréenne Chaehyun Seo, la Japonaise Natsuki Tanii, la Britannique Erin McNeice (déjà double vainqueure cette saison) et l’Italienne Laura Rogora, habituée à briller à Chamonix.

La compétition marquera aussi le retour très attendu de l’Américaine Brooke Raboutou, qui n’a participé à aucune compétition depuis les Jeux Olympiques de Paris 2024 !

Une équipe de France bien représentée à domicile

À domicile, l’équipe de France répondra présente en force pour cette unique Coupe du Monde organisée sur le sol français en 2025. Ils seront nombreux à défendre les couleurs tricolores sous les yeux d’un public acquis à leur cause, galvanisés par l’ambiance unique de la place du Mont-Blanc.

© IFSC

En difficulté, on retrouvera les meilleures grimpeuses françaises du moment : Julia Chanourdie, qui semble de retour au plus haut niveau après ses deux médailles en Coupe d’Europe, Manon Hily, Camille Pouget, Zélia Avezou, ou encore Hélène Janicot. La relève féminine sera également au rendez-vous, avec Ina Plassoux Djiga, Lana Bonnal, Clotilde Pfister, Kaïna Viviand (qui effectue ses débuts sur le circuit senior) et Louna Deshayes.

Chez les hommes, Sam AvezouPaul Jenft et Max Bertone feront figure de leaders, aux côtés de Léo Avezou, Victor Guillermin, Nao Monchois — récent vainqueur de la dernière Coupe d’Europe de difficulté — et Jules Marchaland. Plusieurs jeunes espoirs comme Matteo Soule, Pierre Marzullo ou Younès Aubert Masmoudi effectueront leur toute première Coupe du Monde.

© IFSC

En vitesse, la France alignera également une délégation complète. Capucine Viglione, Manon Lebon et Louise Fontaine tenteront de se rapprocher des meilleures mondiales, tout comme Guillaume Moro, Pierre Rebreyend ou encore Jérôme Morel chez les hommes.

Le vivier français sera bien visible, avec la participation de nombreux jeunes grimpeurs et grimpeuses à fort potentiel, comme Ambre Ecaille, Eva-Lina Rymasz, Sarah Vouaux, Paco Lehmann, Gabriel Cancel, Marius Payet Gaboriaud, Marceau Garnier, Aurélien Gayrard ou Max Mengual.

Voici la composition complète de l’équipe de France

Difficulté

Femmes Hommes
Ina Plassoux Djiga Matteo Soule
Julia Chanourdie Younès Aubert Masmoudi
Kaïna Viviand Jules Marchaland
Manon Hily Victor Guillermin
Zélia Avezou Pierre Marzullo
Hélène Janicot Max Bertone
Camille Pouget Nao Monchois
Lana Bonnal Sam Avezou
Clotilde Pfister Léo Avezou
Louna Deshayes Paul Jenft

 

Vitesse

Femmes Hommes
Manon Lebon Guillaume Moro
Louise Fontaine Aurélien Gayrard
Ambre Ecaille Pierre Rebreyend
Capucine Viglione Max Mengual
Eva-Lina Rymasz Paco Lehmann
Sarah Vouaux Gabriel Cancel
Marius Payet Gaboriaud
Marceau Garnier
Jérôme Morel

© IFSC

Un week-end de fête et de découvertes

Au-delà de la compétition, Chamonix se transforme en véritable village de l’outdoor tout au long du week-end. Un programme riche et gratuit attend les visiteurs, avec des animations escalade pour petits et grands, un village partenaires avec les plus grandes marques de l’escalade, des projections de films et bien d’autres surprises encore.

Pour la première fois, une billetterie assise est proposée au public, afin de vivre l’événement dans des conditions optimales, avec une vue imprenable sur le mur de compétition.

© Gaëtan Haugeard

Le programme

Vendredi 11 juillet

18h45 – 20h15 : Qualification vitesse femmes & hommes

Samedi 12 juillet

9h00 – 17h00 : Qualifications difficulté femmes & hommes
21h00 – 22h15 : Finales vitesse femmes & hommes

Dimanche 13 juillet

10h00 – 12h30 : Demi-finale difficulté femmes & hommes
20h30 : Finale difficulté hommes
21h30 : Finale difficulté femmes

© IFSC

Live

Comme les années précédentes, les fans de grimpe pourront suivre les épreuves de la Coupe du Monde sur les chaînes Warner Bros Discovery (WBD).

Les demi-finales et finales de chaque étape de Coupe du Monde et des Championnats du Monde seront diffusées en direct, sur Eurosport.

Le calendrier de la saison 2025

Dates Evènement Disciplines Lieu
18-20 avril Coupe du Monde Bloc Keqiao (CHN)
25-27 avril Coupe du Monde Difficulté, vitesse Wujiang (CHN)
2-4 mai Coupe du Monde Difficulté, vitesse Bali (IDN)
16-18 mai Coupe du Monde Bloc Curitiba (BRA)
23-25 mai Coupe du Monde Bloc Salt Lake City (USA)
31 mai-1 juin Coupe du Monde Vitesse Denver (USA)
6-8 juin Coupe du Monde Bloc Prague (CZE)
13-15 juin Coupe du Monde Bloc Bern (SUI)
25-29 juin Coupe du Monde Bloc, difficulté Innsbruck (AUT)
5-6 juillet Coupe du Monde Vitesse Krakow (POL)
11-13 juillet Coupe du Monde Difficulté, vitesse Chamonix (FRA)
18-19 juillet Coupe du Monde Difficulté Madrid (ESP)
26-27 juillet Coupe du Monde Vitesse À définir
28 juillet-3 août Championnat du Monde jeunes Bloc, difficulté, vitesse Helsinki (FIN)
5-6 septembre Coupe du Monde Difficulté Koper (SLO)
21-28 septembre Championnat du Monde Bloc, difficulté, vitesse Séoul (KOR)

 


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Clément Lechaptois libère « Permanent Midnight Low » 8C+ à Fionnay !

09 Juil

C’est une page de plus dans l’histoire déjà riche du bloc suisse de Fionnay qu’a écrite Clément Lechaptois ! Le grimpeur français a signé la première ascension de « Permanent Midnight Low », une version assise du classique de Dave Graham, qu’il propose à 8C+.

Un projet mythique, longtemps considéré comme l’un des plus durs du secteur, que Clément a patiemment apprivoisé au fil des années.


Une longue histoire d’attachement

Tout commence en 2017, lors de sa première visite à Fionnay. Clément découvre alors le bloc emblématique « Permanent Midnight », ouvert par Dave Graham en 2006 et coté 8A+. Il enchaîne rapidement cette version debout, mais garde dans un coin de sa tête un départ plus bas, évoqué depuis longtemps par les grimpeurs du coin comme un potentiel projet majeur.

© Coll. Lechaptois

En 2021, il revient sur place pour libérer « Solitary Daze » 8C, une ligne qui partage le même sommet que « Permanent Midnight » mais propose un départ plus direct.

Un an plus tard, en 2022, Clément s’investit sérieusement dans le départ bas du bloc de Graham, tentant de trouver des méthodes réalisables pour apprivoiser les premiers mouvements.

Une séquence redoutable !

La difficulté du départ bas réside dans une série de mouvements sur trois bons plats en inversé… mais avec des pieds exécrables. Une ligne évidente, aux prises franches, qui donne l’illusion d’une relative facilité — illusion vite dissipée par l’intensité physique des mouvements et la tension corporelle extrême qu’ils exigent.

« Je voulais vraiment trouver une séquence qui me plaise, qui rende le bloc cool à grimper », raconte Clément dans une vidéo publiée sur la chaîne Mellow.

© Coll. Lechaptois

Malgré les moments de stagnation, il s’accroche à ce projet exigeant pendant plusieurs saisons…

Puis, tout s’aligne enfin. Il parvient à franchir la section de départ, à rejoindre le point de départ de « Permanent Midnight », puis à conclure la ligne jusqu’au sommet. « Permanent Midnight Low » est né, et Clément lui attribue la cotation de 8C+.

Une journée parfaite !

Comme si cette performance ne suffisait pas, Clément réalise dans la foulée la seconde ascension de « Big Nose », un 8C libéré récemment par Dylan Chuat, situé sur le même bloc. Une double performance qui illustre à la fois la forme du moment du Français et la densité de lignes extrêmes concentrées sur ce rocher emblématique !

© Coll. Lechaptois

Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Un autre projet, encore plus ambitieux, commence à hanter les esprits : un départ bas de « Solitary Daze », qui constituerait une version directe et intégrale de « Permanent Midnight ». Une ligne que certains imaginent déjà comme un futur 9A ou 9A+ bloc…

Pour Clément Lechaptois, « Permanent Midnight Low » marque son deuxième 8C+ après « Fuck the System » en 2022 — déjà à Fionnay. Une belle fidélité au granite du Valais, et un parcours qui s’inscrit dans la lignée des plus grands bloqueurs !

La vidéo de Clément Lechaptois dans « Permanent Midnight Low »


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Sasha DiGiulian et Mariana Ordonez signent une première féminine historique à Madagascar !

08 Juil

Sasha DiGiulian et Mariana Ordonez, surnommée Mango, viennent de réaliser la première répétition en libre de la grande voie « Bravo Les Filles » (600m, 8b), située dans le massif du Tsaranoro, à Madagascar. Une réalisation hautement symbolique, vingt-cinq ans après l’ouverture de la ligne par un groupe de femmes emmené par la légende Lynn Hill.

Dans les pas de Lynn Hill…

« Bravo Les Filles » est une voie à l’histoire inspirante. En 1999, Lynn Hill, pionnière de l’escalade libre, s’envole pour Madagascar avec une équipe exclusivement féminine composée de Beth Rodden, Kath Pike et Nancy Feagin. Ensemble, elles ouvrent cette ligne engagée sur les parois de granite du Tsaranoro. Si Lynn Hill n’a pas eu le temps d’enchaîner tous les longueurs en libre, son projet est resté dans les mémoires comme une déclaration forte : oui, les femmes ont toute leur place dans les grandes faces les plus exigeantes du monde.

C’est finalement en 2004 que les frères Pou, Iker et Eneko, signent la première ascension de cette grande voie, en libre intégrale.

Il aura donc fallu attendre plus de deux décennies pour que cette ligne soit enfin gravie en libre par une cordée féminine.

© Coll. DiGiulian

Une aventure en duo

La mission de Sasha DiGiulian et Mango débute début juin. Après plusieurs jours de repérage, de travail des longueurs et de tentatives, elles finissent par compléter l’ascension en deux jours, avec une troisième journée dédiée à la descente en rappel.

« C’était une aventure incroyable, pleine d’engagement et de longues sections sans protection jusqu’aux derniers mètres », raconte Sasha.

Le premier jour, elles enchaînent neuf longueurs en alternance, jusqu’à buter sur un 7c, que Mango ne parvient pas à libérer sur le moment. Sasha enchaîne ensuite ce passage, avant de s’élancer dans le crux de la voie : un 8b, qu’elle libère à vue. « Je me suis sentie incroyablement chanceuse ce jour-là », confie-t-elle.

© Coll. DiGiulian

Au-delà de l’exploit sportif, cette répétition vient refermer un chapitre de l’histoire de « Bravo Les Filles », commencé il y a 25 ans par une équipe de pionnières.

Sasha en a d’ailleurs profiter pour rendre hommage à Lynn Hill, qu’elle a côtoyée récemment lors d’un tournage : « Lynn a toujours été une immense source d’inspiration. Si elle avait eu plus de temps, elle aurait très certainement libéré cette voie. C’est un honneur de marcher dans ses pas. »

Un retour aux sources

Pour Sasha DiGiulian, cette expédition à Madagascar est un retour chargé d’émotions. Elle avait déjà gravi « Mora Mora » (700m, 8c) en 2017, sur le même massif. « J’ai un attachement particulier à cet endroit. Ce paysage sauvage, ce granite unique, et ces montagnes à perte de vue m’avaient marquée à jamais », se souvient-elle.

© Coll. DiGiulian

Au fil des années, Sasha a su faire évoluer sa carrière de grimpeuse, passant des podiums de compétition à l’univers exigeant de la grande voie. Outre « Bravo Les Filles », elle a notamment à son actif la trilogie des « Rocheuses canadiennes » (2018) et « Rayu » (600m, 8c) dans les Picos de Europa (2022).


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Stefano Ghisolfi signe son tout premier 8C bloc à Silvretta !

08 Juil

Après un printemps marqué par une impressionnante tournée espagnole en falaise, où il enchaînait plusieurs 9b, Stefano Ghisolfi vient de frapper fort… cette fois en bloc !

Le grimpeur italien, plus connu pour ses prouesses sur corde, vient d’inscrire à son carnet de croix son tout premier 8C, avec la réussite de « Anam Cara Low » à Silvretta, en Autriche.


Un 8B+ puis un 8C !

Tout a commencé il y a quelques jours dans la vallée de Daone, tout près de chez lui. Profitant de la fraîcheur des spots de blocs d’altitude, Ghisolfi s’est offert « L’Oppio dei climber », un 8B+ ouvert par Valdo Chilese. Une mise en jambe solide avant de rejoindre les célèbres blocs granitiques de Silvretta.

Je ne m’attendais pas à être en aussi bonne forme !

– Stefano Ghisolfi

© Coll. Ghisolfi

Sur place, il commence par enchaîner « Anam Cara », une ligne emblématique signée Bernd Zangerl, désormais cotée 8B+, qu’il enchaîne en seulement quelques essais. Deux jours plus tard, il s’attaque à la version basse, « Anam Cara Low », une variante plus exigeante, qui rajoute quatre mouvements au bloc initial, pour un total proposé à 8C. Là encore, l’Italien impressionne : il parvient à l’enchaîner dès son deuxième jour de travail !

Ça fait du bien de grimper une nouvelle cotation, la dernière fois que c’est arrivé, c’était en 2018 avec « Perfecto Mundo ». Ma motivation pour le bloc a toujours été en dents de scie, mais je sens que je vais pouvoir m’y consacrer un peu plus désormais !

– Stefano Ghisolfi

Si cette réalisation marque une étape importante dans sa carrière de bloqueur, elle ne fait que souligner l’incroyable polyvalence du grimpeur italien. Ce printemps encore, Ghisolfi avait brillé en falaise, réussissant trois 9b en Espagne (« The Full Journey », « Sleeping Lion » et « Neanderthal ») sur les quatre qu’il s’était fixé. Le dernier, « Fight or Flight » à Oliana, restera inachevé cette saison à cause des températures caniculaires.

Mais pas de doute : Stefano Ghisolfi est en grande forme. Et ce détour par le bloc pourrait bien être une manière détournée de se préparer à un objectif bien plus grand : revenir à « Burden of Dreams », le mythique 9A bloc en Finlande qu’il travaille depuis plusieurs mois déjà…


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Coupe d’Europe : Nao Monchois en or, Chanourdie en argent, Aubert Masmoudi en bronze !

07 Juil

Les grimpeurs français ont une nouvelle fois brillé sur la scène internationale ! Ce week-end, l’étape suisse de la Coupe d’Europe de difficulté à Ostermundigen — deuxième manche du circuit continental après celle de Campitello di Fassa le 22 juin — a tourné à l’avantage des Bleus, qui repartent avec trois médailles !

Chez les hommes, Nao Monchois a créé la surprise en allant chercher la médaille d’or, grâce à un score de 34+, le plus haut de cette finale très disputée. Une victoire d’autant plus marquante qu’il s’était qualifié en finale de justesse, en prenant l’avant-dernière place qualificative lors des demi-finales. S’il était tombé un mouvement plus bas, il serait passé à côté de cette finale… et donc de son premier podium international cette saison.

Déjà présent à Campitello (13e place), Nao signe un énorme bond en avant, prouvant qu’il faudra compter sur lui pour la suite de la saison…

Autre belle performance tricolore, celle de Younès Aubert Masmoudi, qui décroche sa première médaille internationale en montant sur la troisième marche du podium. Pour sa deuxième compétition en senior, le jeune Français a impressionné par sa régularité : 1er des qualifications puis 1er des demi-finales, il a mené la compétition de bout en bout avant de conclure sur une très belle finale.

Pierre Marzullo prend une honorable 6e place en finale et devance Akyan Etchar, qui complète le tableau français avec une 11ème place.

Les résultats masculins

1- Nao Monchois (FRA). 34+
2- Nino Grünenfelder (SUI). 33+
3- Younès Aubert (FRA). 32+
4- Riccardo Vicentini (ITA). 32+
5- Simon Potucek (CZE). 31
6- Pierre Marzullo (FRA). 30+
7- Sam Hammond (GBR). 30+
8- Davide Torroni (SUI). 19+

11- Akyan Etchar (FRA)

Du côté des femmes, Julia Chanourdie a retrouvé le chemin du podium en terminant deuxième, juste derrière l’Espagnole Iziar Martínez, leader de la finale avec un 36+.

Avec cette médaille d’argent, Julia se positionne désormais comme la principale rivale d’Iziar Martínez dans la course au classement général de la Coupe d’Europe 2025. Le suspense reste entier avant la dernière étape, qui aura lieu en octobre à Toulouse.

Clotilde Pfister, également en finale, termine 7e de cette compétition, devant Louna Deshayes 13ème et Kaïna Viviand 16ème.

Les résultats féminins

1 -Iziar Martínez (ESP). 36+
2- Julia Chanourdie (FRA). 32+
3- Zala Mlakar Staric ((SLO). 31+
4- Ronja Marlene Witt (GER). 27+
5- Sunniva Øvre-Eide (NOR). 27
6- Connie Bridgens ((GBR). 25
7- Clotilde Pfister (FRA). 24+
8- Zoé Egli (SUI). 24+

13- Louna Deshayes (FRA)
16- Kaïna Viviand (FRA)

Le replay des finales


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Première ascension en solo auto-assuré de la voie Petit (450m, 8b) pour Siebe Vanhee !

05 Juil

Le 25 juin dernier, le Belge Siebe Vanhee a réalisé la première ascension en solo auto-assuré de la voie Petit, l’une des voies les plus emblématiques du massif du Mont-Blanc.

En deux jours d’effort, il a vaincu les 450 mètres de granite du Grand Capucin (3 838 m), repoussant les limites de l’escalade en solo sur grandes voies difficiles.


Une ligne mythique au cœur des Alpes

Ouverte en 1997 par Arnaud Petit, Stéphanie Bodet, Pascal Gaudin et Jean-Paul Petit, et libérée en 2005 par Alexander Huber, la voie Petit est une référence incontournable du granite chamoniard. Avec des difficultés allant jusqu’au 8b, la voie Petit est considérée comme l’une des grandes voies les plus exigeantes des Alpes.

© Bernardo Gimenez / Julien Nadiras

Déjà auteur de plusieurs ascensions en solo auto-assuré sur des grandes voies difficiles — notamment « Une Jolie Fleur dans une Peau de Vache » 8b, « Take it or Leave it » 8a, ou encore « Dame Cookie » 8a+ — Siebe Vanhee rêvait depuis le printemps 2024 d’un défi plus ambitieux. Son choix s’est naturellement porté sur la voie Petit, qu’il souhaitait gravir en style “ground-up”, c’est-à-dire sans repérage préalable, dans un esprit d’aventure pure.

Ces dernières années, l’idée de grimper seul m’a intrigué. J’ai voulu me challenger, me motiver de l’intérieur, résoudre les problèmes par moi-même et voir où j’en étais, en totale autonomie sur la paroi.

Grimper en solo auto-assuré, c’est une manière d’apprendre à mieux se connaître. Il faut faire face à ses peurs, à ses doutes, à la solitude. Chaque décision t’appartient, et c’est ce qui rend ce type d’aventure aussi intense.

Siebe Vanhee

© Bernardo Gimenez / Julien Nadiras

Deux jours de combat et de solitude

Le 24 juin au matin, depuis son bivouac à la Combe Maudite, Siebe s’engage seul dans la paroi. Très vite, il comprend que l’aventure sera plus complexe que prévu : la voie sinueuse, les sections déversantes et les longues traversées rendent les manips de corde particulièrement éprouvantes en solo auto-assuré.

J’ai tout de suite su que ce serait un défi bien différent des grandes voies que j’avais déjà grimpées en solo. Les longueurs serpentaient, franchissant de nombreux toits aux formes variées. Ce n’est pas un problème pour grimper, mais ça en devient un pour les descentes en rappel, les remontées sur corde, et le hissage du sac. Souvent, j’ai dû hisser deux ou trois fois dans la même longueur, d’un point à l’autre, pour éviter que le sac ne se coince.

Siebe Vanhee

© Bernardo Gimenez / Julien Nadiras

La cinquième longueur, le fameux crux en toit coté 8a+/8b, lui résiste. Il chute une première fois, s’acharne, enchaîne… avant de se rendre compte que sa corde est coincée 20 mètres plus bas. Épuisé, il redescend, remonte, et finit par se hisser jusqu’à une vire, à l’issue d’une journée exténuante.

Dans un état de concentration totale, j’ai franchi le toit et réussi le crux ! Les longueurs 6 et 7 ont été encore bien physiques, j’ai dû m’y reprendre à plusieurs reprises, mais j’ai fini par atteindre la vire vers 19h. J’ai décidé de m’arrêter là pour bivouaquer.

Siebe Vanhee

© Bernardo Gimenez / Julien Nadiras

La nuit en paroi est magique. Suspendu dans son baudrier, Siebe est tellement excité qu’il n’arrive pas à dormir. Le Belge de 33 ans contemple les étoiles, seul face à la montagne. Au petit matin, malgré la fatigue et la déception de la veille, il repart avec une nouvelle approche : moins d’acharnement, plus de réflexion. Il travaille les mouvements, prend son temps, et finit par dompter les longueurs clés en 7c+ et 7b+. À 11h, il atteint le sommet du Grand Capucin, bouclant la première ascension en solo auto-assuré de cette ligne mythique.

Quelle fierté de me tenir au sommet, et d’avoir réussi cette petite aventure en solo auto-assuré !

Siebe Vanhee

L’ascension de Siebe Vanhee a été documentée et donnera lieu à un film prévu pour le printemps 2026.

© Bernardo Gimenez / Julien Nadiras


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Coupe du Monde para-escalade : huit nouvelles médailles pour l’équipe de France !

05 Juil

Alors que les projecteurs étaient braqués sur la Coupe du Monde de bloc et de difficulté d’Innsbruck la semaine dernière, où l’équipe de France a brillé avec des finales à répétition et un niveau de grimpe impressionnant, une autre compétition se jouait en parallèle : l’épreuve de para-escalade.

Disputée dans le cadre majestueux du Kletterzentrum d’Innsbruck, cette Coupe du Monde de para-escalade a rassemblé plus de 230 athlètes venus du monde entier. Et là encore, notre équipe de France a brillé ! Avec pas moins de huit médailles décrochées, dont quatre en or, les Bleus confirment leur statut de nation forte dans cette discipline en plein essor !


Une pluie d’or pour les tricolores

À commencer par Lucie Jarrige, impériale dans la catégorie AL2 (amputé jambe), qui ajoute un nouveau titre à son palmarès déjà impressionnant. Sa prestation démontre qu’elle reste la référence mondiale de sa catégorie. Chez les hommes, Thierry Delarue s’impose lui aussi dans cette même catégorie et décroche une troisième médaille d’or sur les murs autrichiens, perpétuant sa série de victoires à Innsbruck.

© IFSC

Dans la catégorie AU2 (amputé d’un avant bras), Solenne Piret continue sa moisson de titres. Intouchable tout au long de la compétition, elle s’adjuge une nouvelle médaille d’or, confirmant son incroyable régularité au plus haut niveau.

Enfin, Aloïs Pottier, déjà champion du monde et d’Europe, s’impose une fois encore en RP1, conservant sa suprématie sur la scène internationale.

© IFSC

L’argent pour Elsa Boutel Menard

Dans la catégorie B3 (malvoyants), Elsa Boutel Menard, guidée par Hugues Lhopital, signe une magnifique performance en montant sur la deuxième marche du podium. Médaillée d’argent après une finale très disputée, elle confirme son ascension dans une catégorie de plus en plus compétitive.

Trois médailles de bronze pour compléter le tableau

La France place également trois autres athlètes sur le podium : Oriane Ilpide en AU2, Siloë Tetaz en AU3, et Nicolas Moineau également en B1, guidé par Baptiste Cruzel, qui retrouve les sommets après plusieurs saisons marquées par des blessures.

© IFSC

Une équipe en pleine ascension

Au total, 18 Français et Françaises étaient engagés dans cette Coupe du Monde. Pour certains membres de l’équipe, il s’agissait d’une première participation sur la scène internationale. Une opportunité précieuse d’acquérir de l’expérience et de se confronter aux meilleurs, à l’image de Tim Berruyer Galté (RP1), Bastien Thomas (RP3) et Bruno Longuet (AU3), tous finalistes dans leurs catégories.

© IFSC

La dynamique est donc excellente pour l’équipe de France de para-escalade, qui peut désormais se tourner vers les prochaines échéances internationales avec ambition. À moins d’un an des premiers Jeux Paralympiques à intégrer officiellement l’escalade, les tricolores montrent qu’ils seront à surveiller de très près !


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Une fusillade mortelle au sein d’une salle d’escalade

03 Juil

Le 29 juin dernier, la salle d’escalade Memphis Rox a été le théâtre d’un événement tragique. Une altercation entre deux individus a dégénéré en fusillade à l’intérieur de la salle, située dans le quartier de Soulsville à Memphis, aux États-Unis. Deux hommes ont perdu la vie, dont Jarmond Johnson, un grimpeur reconnu et salarié engagé de l’établissement.

Selon les premières déclarations de la police, l’incident s’est produit peu après 16h. Une dispute a éclaté entre Jarmond Johnson, 25 ans, employé de Memphis Rox, et un autre homme identifié plus tard comme Dejuan Taylor. Tous deux ont échangé des coups de feu. Jarmond est décédé sur place, tandis que Dejuan a succombé à ses blessures à l’hôpital.

Un troisième individu, Farris Haley, 28 ans, a été interpellé près des lieux. Il aurait tenté de récupérer une arme avant de s’enfuir. Il est actuellement inculpé pour avoir tenté de dissimuler des preuves et pour avoir résisté à son arrestation.

La nouvelle a plongé toute la communauté de l’escalade dans la stupeur. Memphis Rox, salle à but non lucratif dont la mission est de rendre l’escalade accessible à tous, a annoncé une fermeture temporaire, le temps pour son équipe et les membres de digérer ce drame.

Jarmond Johnson n’était pas un grimpeur comme les autres. Très impliqué dans la vie de la salle, il occupait le poste de coordinateur de l’action sociale. Passionné de montagne, il avait voyagé jusqu’en Afrique et en Antarctique pour grimper, et avait notamment atteint le sommet du mont Kenya en janvier 2024. Il collaborait également avec la Honnold Foundation pour des projets d’énergie solaire au sein même de Memphis Rox.

Sur les réseaux sociaux, les hommages affluent pour celui qui allait devenir papa dans quelques semaines. L’alpiniste Phil Henderson, directeur de Full Circle Expeditions, a salué « une lumière pour sa communauté ». De son côté, le grimpeur professionnel Sam Elias évoque un homme au grand cœur, toujours souriant : « Tu étais si jeune, et pourtant si sage ».

Alors que les circonstances exactes de la fusillade restent encore à clarifier, ce drame met en lumière la vulnérabilité des lieux censés être des espaces sûrs et inclusifs. Malgré cela, Memphis Rox a confirmé qu’elle ne fermerait pas définitivement ses portes, affirmant son engagement à continuer d’apporter espoir et résilience à son quartier.

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Trois grandes voies sur El Cap enchaînées en moins de 24 heures !

02 Juil

En réalisant l’ascension de trois des voies les plus mythiques d’El Capitan en moins de 24 heures, Jordan Cannon et Michael Vaill ont signé l’un des enchaînements les plus impressionnants de la saison. Un hommage à l’exploit d’Alex Honnold et Sean Leary, mais aussi l’aboutissement de près de dix ans d’une quête personnelle pour Cannon.

Gravir El Capitan une fois dans sa vie est un rêve pour beaucoup. L’enchaîner trois fois dans la même journée, sur trois grandes voies aussi mythiques que techniques, relève de la légende. C’est pourtant ce que viennent de réaliser les grimpeurs américains Jordan Cannon et Michael Vaill, en signant l’ascension express du « El Cap Triple » en 23 heures et 19 minutes. Un exploit de fond, de forme, et de stratégie, qui les inscrit dans la lignée des plus grands noms du Yosemite.

© Samuel Crossley

Leur objectif ? Répéter l’exploit devenu mythique d’Alex Honnold et Sean Leary en 2010 : enchaîner dans la même journée « The Salathé Wall », « Lurking Fear », et « The Nose », trois grandes voies qui parcourent le versant sud-ouest d’El Capitan, au cœur du Yosemite. En tout, plus de 80 longueurs, près de 2 500 mètres d’escalade, avec des sections allant jusqu’au 8b+.

Un rêve forgé au fil des années

L’idée de cet enchaînement titanesque ne date pas d’hier pour Jordan Cannon. Il y a neuf ans, alors qu’il redescendait épuisé de sa toute première voie sur El Cap, il faisait la rencontre du regretté Brad Gobright, qui venait tout juste de réaliser cet enchaînement avec Scott Bennett. Une rencontre déterminante : « Le El Cap Triple est devenu l’objectif le plus fou que je pouvais imaginer à Yosemite », raconte Cannon.

© Coll. Cannon

Depuis, il a multiplié les projets et les préparations : le Double (El Cap + Half Dome en 2017), le Triple Crown (El Cap, Half Dome et Mount Watkins en 2021), puis l’El Cap Double (The Nose + Salathé Wall en 2024). Mais l’ultime objectif restait hors de portée… jusqu’à sa rencontre avec Michael Vaill, alias « Fast Mike », connu pour ses records de vitesse sur les enchaînements les plus extrêmes du parc.

Une stratégie millimétrée

Le 2 juin à 20h00, les deux grimpeurs se lancent dans leur aventure, débutant par « Salathé Wall », qu’ils graviront en 6h47. Un temps record, malgré une chute de Cannon dans une section d’artif du Headwall, en pleine nuit. Leur tactique ? Une alternance entre le short-fixing (permettant au second de remonter sur corde rapidement) et de courtes sections de grimpe en simultané, afin d’économiser temps… et orteils. « Moins tu passes de temps dans tes chaussons d’escalade, mieux c’est », assure Cannon, qui a géré les passages en libre tandis que Vaill, expert en artif rapide, assurait les longueurs techniques sur coinceurs.

© Connor Brown

Après un premier rappel et un court moment de panique — leur ravitaillement n’étant pas au rendez-vous — ils s’élancent sur « Lurking Fear », qu’ils avalent en 4h41, leur meilleure performance sur cette grande voie !

Ne reste plus que « The Nose », la voie la plus emblématique… et la plus exposée au soleil. En pleine chaleur de midi, les deux grimpeurs lèvent un peu le pied, décidant de savourer les derniers efforts de cette journée hors norme. Ils atteignent le sommet d’El Cap pour la troisième fois de la journée à 19h19, 23 heures et 19 minutes après leur départ.

Un hommage et un passage de relais

En choisissant de répéter les trois mêmes voies qu’Honnold et Leary dans le même ordre et au même horaire, Cannon et Vaill assument pleinement leur hommage aux pionniers du genre. Mais ils y ajoutent une touche personnelle : plus de sections libérées, plus de fluidité dans la grimpe, et une réflexion stratégique fondée sur des années d’expériences au Yosemite.

Sur Instagram, Cannon a partagé l’histoire de ce projet qui a guidé ses ambitions depuis près d’une décennie, citant une phrase écrite par Honnold lors d’une rencontre en 2016 : « Go big! ». Deux mots devenus un mantra, incarnés dans ce rêve enfin réalisé. « C’est difficile d’imaginer aller encore plus loin que ça », conclut-il.

© Coll. Cannon


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La France en feu : Oriane Bertone n°1 mondiale, Mejdi Schalck 2e au général 2025 !

01 Juil

C’est officiel : la saison 2025 de Coupe du Monde de bloc s’est achevée à Innsbruck, et les classements finaux viennent d’être dévoilés.

Grande nouvelle pour l’équipe de France : Oriane Bertone remporte le classement général féminin et entre dans l’histoire de l’escalade tricolore, tandis que Mejdi Schalck prend la deuxième place chez les hommes !


Un sacre historique pour Oriane Bertone

À seulement 20 ans, la Réunionnaise réalise l’une des plus belles saisons de sa jeune carrière. Avec 4 375 points engrangés sur quatre étapes, Oriane Bertone décroche pour la première fois de sa vie le général de la Coupe du Monde de bloc, devenant ainsi la première Française depuis Juliette Danion en 2007 à remporter ce prestigieux titre en bloc.

Après une 4e place en 2023 et une 10e en 2024, Oriane a signé une saison exemplaire, marquée par trois médailles d’argent (Keqiao, Curitiba, Innsbruck) et une médaille d’or à Prague, dans une compétition où elle a su faire preuve d’une régularité remarquable.

© IFSC

En repensant aux derniers mois, je ressens une immense fierté pour tout le travail physique et mental que mon équipe et moi avons fourni. 6 compétitions, 5 finales, 4 podiums, 3 médailles d’argent et 1 médaille d’or… qui devient 2 ici à Innsbruck, avec le classement général de la Coupe du Monde.

J’ai toujours eu du mal à grimper avec régularité — d’abord entre les entraînements, puis entre les tours de compétition — et les différentes étapes cette année n’ont pas fait exception. En sachant cela, et avant même que la saison commence, on a décidé que cette année serait placée sous le signe de la constance. Le classement général nous a semblé être un bel objectif à viser.

Cette saison n’a pas été facile, c’est même probablement la plus dure que j’ai vécue, mais aussi la plus enrichissante.
Je suis fière, et tellement heureuse de rentrer à la maison (avec la médaille d’argent de cette dernière Coupe du Monde et la médaille d’or du général) avec ce sentiment d’avoir vécu une belle saison — longue, éprouvante, mais pleine de réussites et d’enseignements.

Merci à l’équipe de France, d’avoir fait de cette année la plus belle de ma vie. Merci à Nico de croire en moi chaque jour, merci à ma famille, parce que tout ça, c’est le fruit de la confiance et des efforts de chacun. Et enfin, merci Innsbruck ❤️‍🔥

– Oriane Bertone

© IFSC

Podium international : Nakamura et Sanders au sommet

Derrière Bertone, la Japonaise Mao Nakamura prend la 2e place du classement général avec 3 480 points. Une belle progression pour la grimpeuse de 20 ans, qui avait terminé 3e en 2024. Elle remporte cette année sa première victoire en Coupe du Monde à Salt Lake City, et signe plusieurs tops 5 réguliers pour s’imposer comme l’une des figures montantes du circuit.

En 3e position, c’est l’Américaine Annie Sanders, seulement 17 ans, qui complète ce podium 100 % nouvelle génération. Malgré une absence à l’étape de Curitiba, la jeune prodige réussit à engranger 3 290 points grâce à trois podiums impressionnants : l’or à Keqiao, l’argent à Berne et le bronze à Salt Lake City. Elle aussi monte pour la première fois de sa carrière sur le podium final du général.

© IFSC

Trois Françaises dans le top 10 mondial !

Autre fait marquant : la présence de trois Françaises dans le top 10 mondial ! En plus de Bertone, Agathe Calliet termine 9e et Zélia Avezou 10e, soulignant une fois encore la qualité et la profondeur de l’équipe de France féminine, capable de rivaliser avec les meilleures nations du monde.

Classement général final – Coupe du Monde de bloc 2025 (femmes)

1- Oriane Bertone 🇫🇷 – 4 375 pts
2- Mao Nakamura 🇯🇵 – 3 480 pts
3- Annie Sanders 🇺🇸 – 3 290 pts
4- Melody Sekikawa 🇯🇵 – 2 880 pts
5- Anon Matsufuji 🇯🇵 – 2 670.8 pts
6- Erin McNeice 🇬🇧 – 2 512.5 pts
7- Miho Nonaka 🇯🇵 – 2 370 pts
8- Camilla Moroni 🇮🇹 – 2 213 pts
9- Agathe Calliet 🇫🇷 – 2 116.3 pts
10- Zélia Avezou 🇫🇷 – 2 035 pts

Mejdi Schalck, n°2 au classement mondial

Chez les hommes, Mejdi Schalck signe une saison tout aussi remarquable qu’Oriane Bertone, et surtout d’une régularité impressionnante. Le grimpeur tricolore a participé aux six étapes de Coupe du Monde cette année… et s’est qualifié à chaque fois en finale ! Une performance rare sur le circuit international, qui témoigne de son excellent niveau tout au long de la saison.

© IFSC

Au fil des compétitions, notre Français de 21 ans a décroché deux médailles d’argent, à Curitiba puis à Berne, où il a su faire parler son expérience et sa maîtrise des grands rendez-vous. Mais le point culminant de sa saison reste sans conteste sa victoire à Prague, où il s’est imposé avec panache. Il s’agit là de son quatrième succès en Coupe du Monde, un chiffre remarquable qui confirme qu’il fait partie des meilleurs compétiteurs de la planète.

Grâce à cette régularité au plus haut niveau, Mejdi Schalck termine 2e du classement général 2025 avec 4 145 points et offre à la France un deuxième podium au général cette saison.

Je décroche mon tout premier podium au classement général de la Coupe du Monde 🥈🏆🌍

Gagner le général faisait partie de mes principaux objectifs cette saison. Je ne l’ai pas atteint, mais cette deuxième place représente déjà une énorme réussite. Je reviendrai pour en chercher plus !

Merci à toutes les personnes qui ont rendu ce parcours possible : mon équipe, ma famille, mes amis… Maintenant, place à un peu de grimpe en extérieur et un repos bien mérité avant de retourner à l’entraînement.

– Mejdi Schalck

© IFSC

Autre belle performance tricolore : Paul Jenft termine la saison à la 6e place du classement général, s’invitant dans le top 10 mondial pour la première fois de sa carrière.

Une régularité récompensée, notamment grâce à trois finales disputées à Keqiao, Curitiba et Berne. Malgré l’absence de podium cette saison, Paul a su faire preuve de solidité sur le circuit, confirmant qu’il fait désormais partie des grimpeurs les plus fiables du circuit international.

© IFSC

Sorato Anraku intouchable !

Devant, Sorato Anraku continue de marquer l’Histoire de l’escalade. À seulement 18 ans, le Japonais, déjà médaillé d’argent olympique à Paris, remporte son troisième titre consécutif au classement général de la Coupe du Monde de bloc avec 5 300 points.

Une performance exceptionnelle qui le place aux côtés de légendes comme Kilian Fischhuber (vainqueur du général en 2007, 2008 et 2009) ou Jérôme Meyer, qui avait remporté trois titres entre 2001 et 2006.

Anraku s’est montré ultra dominateur cette saison, enchaînant six compétitions, trois médailles d’or, deux d’argent et une de bronze, pour finalement s’assurer la victoire finale avec sa 2e place à Innsbruck.

Enfin, c’est le Japonais Sohta Amagasa qui complète le podium masculin, avec 3 240 points. Il a notamment décroché la médaille d’argent à Salt Lake City et terminé deux fois 4ème à Curitiba et Prague.

© IFSC

Classement général final – Coupe du Monde de bloc 2025 (hommes)

1- Sorato Anraku 🇯🇵 – 5 300 pts
2- Mejdi Schalck 🇫🇷 – 4 145 pts
3- Sohta Amagasa 🇯🇵 – 3 240 pts
4- Dohyun Lee 🇰🇷 – 3 105 pts
5- Hannes Van Duysen 🇧🇪 – 2 355 pts
6- Paul Jenft 🇫🇷 – 1 965 pts
7- Tomoa Narasaki 🇯🇵 – 1 941 pts
8- Anze Peharc 🇸🇮 – 1 925 pts
9- Meichi Narasaki 🇯🇵 – 1 875 pts
10- Yufei Pan 🇨🇳 – 1 764 pts

La France, grande gagnante du classement des nations

Autre motif de fierté pour la France cette saison : l’équipe tricolore remporte également le classement des nations, devançant des poids lourds comme le Japon et les États-Unis.

Avec un total de 6 783 points, la France s’impose en première place devant le Japon (6 181,7 pts) et les États-Unis (5 612,3 pts). Cette performance collective vient couronner une saison remarquable, confirmant la place de la France comme l’une des toutes meilleures nations mondiales en bloc.

© Timothée Nitschke

Classement général par nations – Coupe du Monde de bloc 2025

1- 🇫🇷 France – 6 783 pts
2- 🇯🇵 Japon – 6 181,7 pts
3- 🇺🇸 États-Unis – 5 612,3 pts
4- 🇸🇮 Slovénie – 4 765 pts
5- 🇩🇪 Allemagne – 3 160,7 pts
6- 🇦🇺 Australie – 2 453,8 pts
7- 🇮🇹 Italie – 1 985,7 pts
8- 🇦🇹 Autriche – 1 920,5 pts
9- 🇬🇧 Royaume-Uni – 1 882,3 pts
10- 🇨🇳 Chine – 1 337,5 pts


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Finale de rêve à Innsbruck : Janja Garnbret au sommet, Oriane Bertone en argent !

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Coupe du Monde de difficulté à Innsbruck : Max Bertone en finale !

28 Juin

Les demi-finales de difficulté ont confirmé les dynamiques lancées lors des qualifications : Janja Garnbret chez les femmes et Neo Suzuki chez les hommes dominent une fois encore. Max Bertone signe, quant à lui, l’un des plus beaux runs de la soirée et décroche son ticket pour la finale.

À mesure que la nuit tombait sur Innsbruck, les demi-finales de la Coupe du Monde de difficulté se sont achevées, livrant le verdict tant attendu : les huit meilleurs grimpeurs et grimpeuses de la journée qui se disputeront la médaille d’or demain.

Dans une ambiance toujours aussi électrique, Janja Garnbret et Neo Suzuki ont dominé leur catégorie respective, tandis que le Français Max Bertone crée l’exploit et rejoint une finale mondiale pour la quatrième fois de sa jeune carrière.

Janja Garnbret continue sa démonstration

Le scénario parfait se poursuit pour Janja Garnbret. Moins de 24 heures après sa victoire magistrale en bloc, la Slovène domine cette demi-finale de difficulté avec toute l’aisance qui la caractérise. Elle est la seule grimpeuse à atteindre la prise 44+, chutant à quelques centimètres seulement du top, et reléguant ses plus proches concurrentes deux mouvements plus bas.

© IFSC

Derrière elle, le classement est très serré : quatre grimpeuses (Annie Sanders, Laura Rogora, Erin McNeice et Rosa Rekar) chutent toutes à la même hauteur (42+), et sont départagées par leur classement en qualification. C’est dans cet exercice que Rekar perd une place, se classant 5e.

Sa compatriote Lucka Rakovec, quant à elle, décroche la 6e place grâce à un solide 37+. La Belge Heloïse Doumont confirme sa montée en puissance avec une 7e place bien méritée et se qualifie pour sa première finale mondiale.

C’est fou de faire ma première finale ! La faire ici à Innsbruck, avec autant de grimpeurs forts, je n’y crois pas… Je ne pensais pas prendre la première place du provisoire quand je suis tombée, mais mon coach m’a crié : “Allô ! Tu es première !”, alors j’ai commencé à y croire et je me suis dit : “Okaaay ! Peut-être que je vais aller en finale.”

– Heloïse Doumont

© IFSC

Enfin, la Coréenne Chaehyun Seo, pourtant en difficulté en qualification, accroche la dernière place pour la finale avec un score de 36+.

Pas de Françaises en finale cette fois

Malheureusement, aucune des trois Françaises qualifiées ce matin n’accède à la finale. La meilleure performance revient une nouvelle fois à Manon Hily, qui termine 12e, à seulement un mouvement de la finale, avec un score de 35.

Camille Pouget, 16e (prise 31+), et Ina Plassoux Djiga, 22e (prise 25+), ne parviennent pas à trouver le rythme dans cette voie particulièrement exigeante.

© IFSC

Neo Suzuki seul au sommet, Max Bertone épatant

Chez les hommes, le Japonais Neo Suzuki a confirmé tout le bien qu’on pensait de lui après les qualifications.

Déjà seul grimpeur à avoir clippé un relais ce matin, il est cette fois-ci le seul à enchaîner la voie de demi-finale, signant un top magistral. Le jeune japonais de 20 ans s’avance comme l’homme à battre demain soir !

© IFSC

Derrière lui, le Britannique Toby Roberts et l’Américain Jesse Grupper chutent à quelques mouvements du sommet (50+), et complètent le podium provisoire.

Mais l’exploit de la soirée est signé Max Bertone. Le Français réalise une grimpe d’une précision chirurgicale, et atteint la même prise que Grupper, après un énorme combat. Il décroche la 4e place de cette demi-finale, et participera demain à sa quatrième finale en Coupe du Monde.

© IFSC

Outre ces quatre grimpeurs, la finale masculine sera complétée par des noms bien connus : l’Espagnol Alberto Ginés Lopez, champion olympique, termine 5e avec 49+. Il devance le Japonais Satone Yoshida, 6e avec 46+. Enfin, le Coréen Dohyun Lee et l’Allemand Yannick Flohé, tous deux à 45+, prennent les deux dernières places en finale.

Sorato Anraku et Sam Avezou aux portes de la finale

C’est une cruelle désillusion pour Sorato Anraku, l’un des favoris, qui chute sur la prise 45 et termine 9e, à un mouvement du top 8.

Même sort pour Sam Avezou, 10e avec un solide 44+, mais insuffisant pour passer. Jules Marchaland, pour sa première Coupe du Monde de l’année, termine 17e, tandis que Victor Guillermin prend la 23e place.

© IFSC

Les résultats des demi-finales femmes

Pos.GrimpeurHauteur
1SLO Janja Garnbret44+ 
2GBR Erin Mcneice 42+ 
2ITA Laura Rogora 42+ 
2USA Annie Sanders 42+ 
5SLO Rosa Rekar 42+ 
6SLO Lucka Rakovec 37+ 
7BEL Heloïse Doumont 37+ 
8KOR Chaehyun Seo 36+ 
9CZE Michaela Smetanova 36+ 
10KOR Chaeyeong Kim 36+ 
11JPN Natsuki Tanii 36 
12FRA Manon Hily 35 
13AUT Mattea Pötzi 34+ 
14JPN Ryu Nakagawa 34+ 
15USA Adriene Akiko Clark 34 
16FRA Camille PougetTeam PG31+ 
17AUT Julia Fiser 31 
18CHN Zhilu Luo 30+ 
19JPN Natsumi Oda 30+ 
20NED Lynn Van Der Meer 27 
21GBR Zoe Peetermans 25+ 
22FRA Ina Plassoux Djiga 25+ 
23SLO Mia Krampl 25 
24BUL Aleksandra Totkova 24+
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Les résultats des demi-finales hommes

Pos.GrimpeurHauteur
1JPN Neo Suzuki TOP 
2GBR Toby Roberts 50+ 
3USA Jesse Grupper 50+ 
4FRA Max Bertone50 
5ESP Alberto Ginés López 49+ 
6JPN Satone Yoshida 46+ 
7KOR Dohyun Lee 45+ 
8GER Yannick Flohé 45+ 
9JPN Sorato Anraku 45 
10FRA Sam Avezou 44+ 
11SLO Luka Potocar 43 
12INA Muhammad Rizky Syahrafli Simatupang 42 
13ITA Giovanni Placci 41 
14JPN Zento Murashita 40+ 
15GER Yannick Nagel 39+ 
16INA Putra Tri Ramadani 38+ 
17FRA Jules Marchaland38+ 
18BEL Hannes Van Duysen 37 
19CZE Jakub Konecny35+ 
20SUI Jonas Utelli 35 
21GER Alexander Megos 32+ 
22CZE Martin Stranik 32+ 
23FRA Victor Guillermin31+ 
24SUI Sascha Lehmann 18+
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La suite du programme

Dimanche 29 juin

19h30 – 22h00 : Finale difficulté femmes & hommes


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Coupe du Monde de difficulté à Innsbruck : Sam Avezou 5e, quatre Français qualifiés !

28 Juin

Avec un seul top enregistré sur tout le circuit, les qualifications masculines de cette troisième Coupe du Monde de difficulté ont confirmé le niveau d’exigence imposé à Innsbruck.

Derrière un Alberto Ginés très propre, les Japonais répondent une nouvelle fois présents, et quatre Français se glissent parmi les 24 demi-finalistes.


Les qualifications masculines de la Coupe du Monde de difficulté se sont déroulées aujourd’hui à Innsbruck, en parallèle des qualifications féminines. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les tops ont été encore plus rares chez les hommes !

Un seul grimpeur est parvenu à clipper un relais sur l’ensemble du circuit : le jeune japonais Neo Suzuki, qui s’offre le sommet de la première voie. Une performance qui confirme son excellent début de saison, après sa médaille d’argent à Wujiang et sa finale à Bali.

Mais ce n’est pourtant pas lui qui prend la tête de ces qualifications…

© IFSC

Alberto Ginés Lopez, la régularité avant tout !

Le champion olympique espagnol Alberto Ginés Lopez ne toppe aucune voie aujourd’hui, mais il monte très haut dans les deux tracés. Il atteint les derniers mouvements de chaque voie (38+ puis 45+) et termine avec la meilleure moyenne du tour, ce qui lui offre la première place du classement.

Déjà médaillé de bronze à Wujiang et Bali, l’Espagnol semble retrouver une régularité qui le place parmi les hommes forts de cette saison 2025.

© IFSC

Le Japon toujours en force

Derrière lui, la délégation japonaise confirme son emprise sur la difficulté masculine. En plus de Neo Suzuki (2e), Sorato Anraku signe une belle 3e place (39+ / 44+), et Satone Yoshida, vainqueur à Bali, complète ce top 4 (36 / 45).

Trois Japonais dans le top 4 : un signal clair que le bloc n’est pas leur seul terrain de jeu !

© IFSC

Sam Avezou 5e, quatre Français en demi !

Sam Avezou signe la meilleure performance tricolore du jour. Avec 34 mouvements dans la première voie et une superbe prestation dans la voie 2 où il tombe sur le dernier mouvement (45+), le Français termine 5e du classement général.

Il sera accompagné ce soir en demi-finale par trois autres Français : Max Bertone, 15e (34+ / 40+), qui poursuit une belle saison. Jules Marchaland, 18e (35+ / 35+), pour sa première Coupe du Monde de la saison, montre qu’il a parfaitement sa place dans le circuit tandis que Victor Guillermin, 22e (35+ / 32+), complète le quatuor français qualifié.

© IFSC

Paul Jenft, en petite forme, échoue à la 41e place, avec un 32+ et un 33 insuffisants pour rentrer dans le top 24. Une déception pour le Français, habitué aux tours avancés. Même sort pour Léo Avezou, qui termine 74e en chutant prématurément dans ses deux voies (19 / 20).

Les têtes d’affiche au rendez-vous

Parmi les grands noms du circuit, plusieurs répondent présent. Toby Roberts, tout juste auréolé de sa victoire en bloc hier soir, se classe 9e (34+ / 44+). Il continue de monter en puissance après un début de saison en demi-teinte. Alex Megos, de retour sur le circuit après un an d’absence, signe une 14e place (35 / 39+), suffisant pour passer.

Son compatriote Yannick Flohé, 8e, se qualifie également pour la demi-finale, tout comme le Coréen Dohyun Lee, 7e, ou encore le Suisse Sascha Lehmann, 13e.

© IFSC

Les résultats des qualifications hommes

Pos.GrimpeurHauteur
1ESP Alberto Ginés López38+ (3) | 45+ (1)
2JPN Neo SuzukiTOP (1) | 44+ (5)
3JPN Sorato Anraku39+ (2) | 44+ (5)
4JPN Satone Yoshida36 (8) | 45 (3)
5FRA Sam Avezou34 (23) | 45+ (1)
6JPN Zento Murashita36+ (4) | 43+ (10)
7KOR Dohyun Lee34+ (17) | 45 (3)
8GER Yannick Flohé36+ (4) | 38 (15)
9GBR Toby Roberts34+ (17) | 44+ (5)
9BEL Hannes Van Duysen34+ (17) | 44+ (5)
11ITA Giovanni Placci36+ (4) | 36 (26)
11INA Putra Tri Ramadani36+ (4) | 36 (26)
13SUI Sascha Lehmann35+ (9) | 38+ (13)
14GER Alexander Megos35 (15) | 39+ (12)
15FRA Max Bertone34+ (17) | 40+ (11)
16SUI Jonas Utelli33+ (29) | 44+ (5)
17SLO Luka Potocar35+ (9) | 37+ (18)
18FRA Jules Marchaland35+ (9) | 35+ (30)
19INA Muhammad Rizky Syahrafli Simatupang35+ (9) | 34+ (33)
20CZE Jakub Konecny35+ (9) | 33 (37)
21USA Jesse Grupper34+ (17) | 36+ (21)
22FRA Victor Guillermin35+ (9) | 32+ (40)
23CZE Martin Stranik34 (23) | 37+ (18)
24GER Yannick Nagel34+ (17) | 36 (26)
25ITA Filip Schenk33 (34) | 38 (15)
26JPN Masahiro Higuchi34 (23) | 36+ (21)
27KOR Hyunseung Noh29+ (46) | 38+ (13)
28BEL Ties Vancraeynest33+ (29) | 36+ (21)
29JPN Shion Omata33 (34) | 36+ (21)
30USA Colin Duffy24+ (52) | 38 (15)
31GBR Rhys Conlon33+ (29) | 35+ (30)
32USA Sergey Lakhno31 (42) | 36+ (21)
33SUI Nino Grünenfelder31+ (39) | 36 (26)
34AUT Timo Uznik34 (23) | 30+ (43)
35CZE Jan Stipek31+ (39) | 35+ (30)
36ESP Guillermo Peinado Franganillo33 (34) | 34 (36)
37KOR Joonha Shin34 (23) | 28+ (48)
38ITA Giorgio Tomatis33+ (29) | 32+ (40)
39TPE Chih-en Fan34 (23) | 26+ (52)
40GER Sebastian Halenke19+ (73) | 37+ (18)
41FRA Paul Jenft32+ (37) | 33 (37)
42ITA Matteo Reusa35 (15) | 10 (93)
43GBR Samuel Butterworth33+ (29) | 24+ (55)
44CHN Jinwei Yao29+ (46) | 33 (37)
45AUT Felix Mader31 (42) | 30 (45)
46SVK Peter Kuric31+ (39) | 28+ (48)
47BRA Felipe Ho Foganholo32+ (37) | 25 (54)
48CHI Joaquin Urrutia29+ (46) | 30+ (43)
49KOR Dohyeon Kim24+ (52) | 32+ (40)
50CAN Oscar Baudrand19+ (73) | 34+ (33)
50GER Lucas Trandafir19+ (73) | 34+ (33)
52AUT Stefan Scherz26+ (51) | 28+ (48)
53BEL Nicolas Collin23+ (63) | 29+ (46)
54ESP Mikel Asier Linacisoro Molina31 (42) | 17+ (66)
55ROU Darius Râpă30+ (45) | 17+ (66)
56SVK Filip Matejička28+ (49) | 18 (65)
57CZE Lukas Mokrolusky24+ (52) | 20 (59)
58CAN Victor Baudrand28+ (49) | 17+ (66)
59ITA Luca Malosti24+ (52) | 19+ (62)
59SLO Lovro Črep24+ (52) | 19+ (62)
61SWE Elliot Eriksson23+ (63) | 24 (56)
62SUI Dimitri Flick19 (76) | 29 (47)
63HUN Gergő Vályi23+ (63) | 20+ (58)
64ESP Javier Cano Blazquez24+ (52) | 17+ (66)
64MAS Qun Tao Ke24+ (52) | 17+ (66)
64SLO Milan Preskar24+ (52) | 17+ (66)
64ITA Gianluca Vighetti24+ (52) | 17+ (66)
68AUT Johannes Hofherr21 (69) | 20 (59)
69CAN Hugo Dorval18+ (79) | 25+ (53)
70UKR Mykyta Myronenko19 (76) | 23+ (57)
71BEL Corentin Laporte24+ (52) | 16+ (75)
72HKG Chi-fung Au20+ (70) | 19+ (62)
73HKG Cheung-chi Shoji Chan24 (62) | 17 (74)
74FRA Leo Avezou19 (76) | 20 (59)
75BUL Slav Kirov- | 28+ (48)
76KAZ Azat Maikotov22+ (66) | 16+ (75)
77MAC Wan Tong Lok21+ (67) | 16+ (75)
78CHI Benjamin Vargas18+ (79) | 17+ (66)
79SWE Gabriel Kern20 (72) | 16+ (75)
80THA Ardch Intrachupongse18+ (79) | 16+ (75)
81IRL Michael O'neill21+ (67) | 10 (93)
82HUN Tamás Farkas20+ (70) | 10 (93)
83BRA Davi Carvalho Peres17+ (83) | 16+ (75)
84TUR Muhammed Oğuz Kağanoğlu17 (88) | 16+ (75)
85GRE Matthaios Valsamidis18 (82) | 13+ (85)
86VEN Asael Perez17+ (83) | 15 (84)
87AUT Matthäus Kathan12+ (92) | 16+ (75)
88FIN Toivo Eloranta13 (91) | 15+ (83)
89ARG Jeronimo Boque Biscayart17+ (83) | 13 (89)
90LTU Kasparas Siskauskas16+ (89) | 13+ (85)
91LUX Jim Zeimes16 (90) | 13+ (85)
92MAC Chon Hou Lei17+ (83) | 10+ (92)
93RSA Luke Westman12+ (92) | 13+ (85)
94IRL Ciarán Scanlon17+ (83) | 9 (96)
95FIN Hugo Talvisalmi12+ (92) | 13 (89)
96ISL Gunnar Egill Guðlaugsson12+ (92) | 11 (91)
97UGA Emmanuel Onyango3+ (96) | 3 (97)
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La suite du programme

Samedi 28 juin

19h30 – 22h30 : Demi-finale difficulté femmes & hommes

Dimanche 29 juin

19h30 – 22h00 : Finale difficulté femmes & hommes


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Innsbruck : Janja Garnbret enchaîne ! Double top ce matin en difficulté, moins de 12h après sa victoire en bloc !

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Innsbruck : Janja Garnbret enchaîne ! Double top ce matin en difficulté, moins de 12h après sa victoire en bloc !

28 Juin

Ce matin à Innsbruck, Janja Garnbret a une nouvelle fois défié les lois du possible. Moins de douze heures après avoir triomphé en bloc, la Slovène s’est présentée au départ des qualifications de la difficulté… pour enchaîner les deux voies, seule au sommet.

Un retour à la compétition absolument retentissant ! Derrière elle, la bataille a été rude, mais trois Françaises — Manon Hily, Camille Pouget et Ina Plassoux Djiga — décrochent leur ticket pour les demi-finales.


Janja Garnbret réalise l’impensable !

On pensait avoir tout vu hier soir, quand Janja Garnbret écrasait la finale de bloc avec un quadruplé de tops magistraux. Mais la Slovène a prouvé ce matin qu’elle jouait bel et bien dans une autre dimension.

À peine quelques heures après son sacre, elle a remis les chaussons pour participer aux qualifications de la Coupe du Monde de difficulté… et a tout simplement enchaîné les deux voies, devenant la seule grimpeuse à atteindre le sommet dans chacune d’elles. Un exploit absolument bluffant !

© IFSC

Sur un mur d’Innsbruck baigné par le soleil du matin, aucune autre compétitrice n’est parvenue à toper l’une ou l’autre voie, sauf elle ! Impériale, la Slovène s’empare de la tête du classement avec un score parfait. Son retour à la compétition, après neuf mois de pause, prend des allures de démonstration. Deux disciplines, deux performances hors norme, deux messages clairs : la reine est de retour.

Derrière Janja, un peloton de grimpeuses à égalité

Si Garnbret plane au-dessus du lot, la course à la demi-finale a été très serrée. Six grimpeuses se retrouvent ex æquo à la deuxième place, avec un même score : 40+ dans la voie 1 et 44+ dans la voie 2, ce qui montre une belle homogénéité au sommet. Parmi elles, l’Américaine Annie Sanders, finaliste en bloc hier soir également, qui confirme sa polyvalence.

© IFSC

On retrouve aussi Erin McNeice, la Britannique qui a remporté les deux premières étapes de difficulté cette saison, à Wujiang et Bali, et qui reste en embuscade. La Corénne Chaehyun Seo, l’Italienne Laura Rogora, la Japonaise Natsuki Tanii et la Slovène Lucka Rakovec complètent ce groupe de tête particulièrement solide.

Trois Françaises qualifiées pour les demi-finales !

Côté tricolore, trois grimpeuses défendront les couleurs françaises ce soir en demi-finale. La meilleure performance du jour revient à Manon Hily, 13e du classement, grâce à une performance quasi similaire dans les deux tracés : 35+ dans la voie 1 et 36+ dans la voie 2.

© IFSC

Camille Pouget, deuxième grimpeuse à s’élancer ce matin, et Ina Plassoux Djiga s’en sortent elles aussi avec les points nécessaires pour se qualifier, 22es ex æquo, avec exactement le même score (37+ / 23+). Un tir groupé français dans les rangs du bas du top 24, mais qui laisse entrevoir de belles opportunités à saisir pour aller chercher une place en finale.

Déception en revanche pour Julia Chanourdie, qui semblait pourtant en forme après sa médaille de bronze en Coupe d’Europe le week-end dernier. Malheureusement, elle termine 32e, avec un score de 33+ et 27+, insuffisant pour accrocher la demi-finale.

Les résultats des qualifications femmes

Pos.GrimpeurHauteur
1SLO Janja GarnbretTOP (1) | TOP (1)
2GBR Erin Mcneice40+ (2) | 44+ (2)
2SLO Lucka Rakovec40+ (2) | 44+ (2)
2ITA Laura Rogora40+ (2) | 44+ (2)
2USA Annie Sanders40+ (2) | 44+ (2)
2KOR Chaehyun Seo40+ (2) | 44+ (2)
2JPN Natsuki Tanii40+ (2) | 44+ (2)
8SLO Rosa Rekar40+ (2) | 38+ (9)
9SLO Mia Krampl37+ (9) | 38+ (9)
10AUT Mattea Pötzi34+ (16) | 41+ (8)
11BEL Heloïse Doumont35+ (13) | 38+ (9)
11JPN Ryu Nakagawa35+ (13) | 38+ (9)
13FRA Manon Hily35+ (13) | 36+ (13)
14CHN Zhilu Luo34 (19) | 36+ (13)
15USA Adriene Akiko Clark36+ (12) | 31 (27)
16CZE Michaela Smetanova34+ (16) | 31+ (19)
17GBR Zoe Peetermans34+ (16) | 30+ (31)
18BUL Aleksandra Totkova34 (19) | 31 (27)
19KOR Chaeyeong Kim33+ (21) | 31+ (19)
19JPN Natsumi Oda33+ (21) | 31+ (19)
19NED Lynn Van Der Meer33+ (21) | 31+ (19)
22FRA Ina Plassoux Djiga37+ (9) | 23+ (52)
22FRA Camille PougetTeam PG37+ (9) | 23+ (52)
24AUT Julia Fiser31+ (33) | 32+ (17)
25GER Anna Maria Apel30+ (36) | 32 (18)
26UKR Anastasiia Kobets33 (30) | 31+ (19)
27ESP Geila Macià Martín26+ (44) | 34+ (15)
28ESP Iziar Martínez Almendros33+ (21) | 31 (27)
29AUT Ines Schwaiger33+ (21) | 30+ (31)
30SLO Sara Copar30 (39) | 31+ (19)
31AUT Magdalena Kompein28+ (42) | 31+ (19)
32FRA Julia Chanourdie33+ (21) | 27+ (37)
33BRA Anja Köhler33 (30) | 30+ (31)
34JPN Mashiro Kuzuu26+ (44) | 31+ (19)
35USA Ella Fisher33 (30) | 30 (34)
35INA Sukma Lintang Cahyani30+ (36) | 31 (27)
37AUT Eva Maria Hammelmüller33+ (21) | 27 (42)
38JPN Natsumi Hirano15+ (69) | 34+ (15)
39SLO Jennifer Eucharia Buckley33+ (21) | 26+ (44)
40CZE Tereza Siruckova31+ (33) | 27+ (37)
41ITA Ilaria Scolaris29+ (40) | 28+ (35)
42KOR Juha Kim31+ (33) | 26+ (44)
43SUI Liv Egli33+ (21) | 21+ (64)
44ITA Savina Nicelli28 (43) | 27+ (37)
45UKR Anastasiia Lukashyna26 (48) | 27+ (37)
46GER Hannah Meul23+ (56) | 28 (36)
47SVK Sára Šimeková26+ (44) | 26+ (44)
48ARG Valentina Aguado25+ (52) | 27+ (37)
49JPN Mai Kobayashi30+ (36) | 23+ (52)
50CAN Cedar Pidgeon26 (48) | 26+ (44)
51ISR Noa Shiran25+ (52) | 27 (42)
52SUI Noé Looser29 (41) | 23+ (52)
53ITA Claudia Ghisolfi26 (48) | 24 (51)
54CHN Yali Wei25+ (52) | 25+ (48)
55ISR Ayala Kerem26 (48) | 23+ (52)
56NOR Sunniva Øvre-eide21+ (58) | 25+ (48)
57NOR Emmelie Conders21+ (58) | 24+ (50)
58UKR Nika Potapova26+ (44) | 21+ (64)
59GBR Thea Cameron25+ (52) | 23+ (52)
60AUS Emily Scott21+ (58) | 23+ (52)
61ISL Svana Bjarnason20+ (64) | 23+ (52)
61AUT Sarah Feichtenschlager20+ (64) | 23+ (52)
63USA Maya Madere23 (57) | 21+ (64)
63KOR Gayeong Oh18+ (66) | 23+ (52)
65AUS Roxy Perry21+ (58) | 23 (63)
66CHI Alejandra Contreras18 (67) | 23+ (52)
67VEN Lianet Castillo21+ (58) | 20+ (69)
68CAN Caiya Taylor Ainslie21 (63) | 21+ (64)
69HKG Hei Kiu Heidi Wong13+ (70) | 21+ (64)
70HKG Tseng-shun Wong17+ (68) | 9 (72)
71MEX María José Estrada12+ (71) | 19 (70)
72TUR Melis Pehlivan12+ (71) | 15+ (71)
73MEX Mariam De La Vega12+ (71) | 8+ (73)
74PER Melissa Esther Chen Chen12+ (71) | 6+ (74)
74GRE Danai Valsamidi12+ (71) | 6+ (74)
76MAC Si Wan Lei11+ (76) | 6+ (74)
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La suite du programme

Rendez-vous ce soir à 19h30 pour la demi-finale, avec une Janja Garnbret en pleine forme, un peloton de prétendantes prêtes à en découdre, et trois Françaises prêtes à jouer leur carte à fond. Si la Slovène poursuit sur cette lancée, elle pourrait bien réaliser un improbable doublé bloc/difficulté en l’espace de 48 heures…

Samedi 28 juin

19h30 – 22h30 : Demi-finale difficulté femmes & hommes

Dimanche 29 juin

19h30 – 22h00 : Finale difficulté femmes & hommes


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Finale de rêve à Innsbruck : Janja Garnbret au sommet, Oriane Bertone en argent !

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Finale de rêve à Innsbruck : Janja Garnbret au sommet, Oriane Bertone en argent !

27 Juin

Un an d’absence. Quatre blocs enchaînés. Et un message limpide : Janja Garnbret est bel et bien de retour. Ce soir à Innsbruck, la Slovène a écrasé la finale de la Coupe du Monde, tandis qu’Oriane Bertone monte sur la deuxième marche du podium, concluant une saison magistrale.

La scène était grandiose à Innsbruck, l’ambiance électrique, et les grimpeuses prêtes à en découdre une dernière fois cette saison. Pour cette ultime finale de l’année, le mur autrichien a vibré au rythme d’un spectacle d’exception.

Et dans cette arène chauffée à blanc, une légende a signé un retour fracassant : Janja Garnbret, absente du circuit depuis près d’un an, est revenue… et a tout simplement écrasé la concurrence.

© IFSC

Le retour de la reine

Nous n’osions pas imaginer Janja Garnbret à ce niveau, si tôt. Après sa victoire aux Jeux Olympiques de Paris en août dernier et une unique apparition à la Coupe du Monde de Koper en septembre, la Slovène avait tiré le frein à main sur sa carrière compétitive, avouant avoir besoin de faire un break.

Ce soir, elle a dissipé toutes les incertitudes. Dans un style impeccable, avec son calme et sa maîtrise habituels, elle est la seule à enchaîner les quatre blocs de la finale, sans jamais trembler.

© IFSC

Elle termine avec une note presque parfaite de 99,3 points, preuve qu’elle reste, malgré les mois d’absence, la meilleure grimpeuse de la planète. Dès le troisième bloc, Janja avait déjà creusé l’écart avec ses rivales. Dans le dernier, elle a parachevé son œuvre, comme un rappel au monde entier : elle est toujours là, et elle est toujours intouchable. Au moment où elle a validé le top du dernier bloc, la foule a explosé de joie, accompagnée par les finalistes elles-mêmes qui l’ont spontanément applaudie.

C’est une sensation incroyable. Je ne savais pas trop comment j’allais me sentir pour ce retour, mais ce public d’Innsbruck m’a soutenue comme jamais ! Revenir après neuf mois d’absence, en plein milieu de saison, ce n’est pas simple… J’ai eu beaucoup de doutes : “Est-ce que je suis prête ? Est-ce que j’ai encore envie ?”… Mais je suis tellement heureuse d’avoir fait ce retour, j’ai pris énormément de plaisir !

J’ai eu un départ un peu timide en qualification, puis ça allait 100 fois mieux en demi, et en finale, je me suis sentie comme avant. J’ai adoré être de retour.

– Janja Garnbret

© IFSC

Oriane Bertone, une médaille d’argent pour finir en beauté

La Française Oriane Bertone a, elle aussi, brillé ce soir, dans une finale très relevée. Après un top dans le premier bloc, elle valide deux zones supplémentaires, avant de signer un deuxième top dans le troisième bloc, une dalle où la technique et la patience étaient clés.

Avec 69,8 points, elle décroche la médaille d’argent, sa quatrième médaille de la saison en Coupe du Monde, après deux autres en argent (Keqiao, Curitiba) et une en or (Prague).

Cette régularité tout au long de la saison confirme son statut de leader de l’équipe de France, et place Oriane comme l’une des grimpeuses les plus redoutables du circuit international.

© Moritz Klee

Anon Matsufuji complète le podium

La Japonaise Anon Matsufuji s’offre une très belle médaille de bronze grâce à un excellent début de finale. Elle enchaîne le premier bloc, puis réalise l’exploit de valider le deuxième bloc (notamment marquée par une fissure technique) que seule Janja avait su maîtriser également.

Mais les deux derniers blocs lui résistent, ce qui l’empêche de lutter pour les deux premières places. Elle termine avec 59,5 points, une performance solide qui vient confirmer sa montée en puissance cette saison.

© IFSC

Derrière, l’Italienne Camilla Moroni termine 4e avec un top (bloc 3) et trois zones supplémentaires. Elle devance de justesse sa compatriote Giorgia Tesio, qui disputait ce soir sa toute première finale en Coupe du Monde, mais ne parvient à valider qu’une seule zone (bloc 4), terminant 8e.

Mao Nakamura, héroïne des demi-finales avec un top au buzzer, signe elle aussi un top dans le bloc 3 et prend la 5e place, juste derrière Moroni. Quant à Annie Sanders, pourtant ultra-dominante en demi-finale, elle n’est pas parvenue à reproduire sa performance en finale. Elle enchaîne le bloc 3 mais reste loin du podium avec 44,6 points.

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Enfin, Melody Sekikawa (7e) valide trois zones mais ne trouve pas la solution dans les autres blocs, dans cette finale particulièrement sélective.

Les résultats de la finale féminine

Pos.GrimpeurTop et Zone
1SLO Janja Garnbret99.3
2FRA Oriane Bertone69.8
3JPN Anon Matsufuji59.5
4ITA Camilla Moroni53.8
5JPN Mao Nakamura53.6
6USA Annie Sanders44.6
7JPN Melody Sekikawa29.3
8ITA Giorgia Tesio10.0
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Cette finale clôture la saison 2025 des Coupes du Monde de bloc de la plus spectaculaire des manières. Le retour triomphal de Janja Garnbret restera comme l’un des grands moments de l’année, tandis qu’Oriane Bertone confirme qu’elle joue dans la cour des grandes.

De l’intensité, des surprises, de l’émotion : Innsbruck aura été le théâtre d’une dernière bataille inoubliable. Maintenant, place à la difficulté !

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La suite du programme

Samedi 28 juin

8h00 – 16h00 : Qualifications difficulté femmes & hommes
19h30 – 22h30 : Demi-finale difficulté femmes & hommes

Dimanche 29 juin

19h30 – 22h00 : Finale difficulté femmes & hommes


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Innsbruck 2025 : Annie Sanders survole la demi-finale, Garnbret de retour, Bertone qualifiée !

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Innsbruck 2025 : Annie Sanders survole la demi-finale, Garnbret de retour, Bertone qualifiée !

27 Juin

Ce vendredi à Innsbruck, les meilleures grimpeuses du circuit mondial ont été confrontées à un circuit de demi-finale redoutable. Si la dalle d’ouverture s’est révélée accessible, le reste du circuit n’a laissé aucun répit.

Dans ce contexte impitoyable, l’Américaine Annie Sanders s’est envolée, Janja Garnbret a signé un retour remarqué, Oriane Bertone a résisté… et Zélia Avezou a manqué la finale de quelques dixièmes.


Après les hommes hier, c’était au tour des femmes de se disputer les huit précieuses places pour la dernière finale de bloc de la saison. Et ce tour de demi-finale, disputé en début d’après-midi à Innsbruck, n’a laissé aucun répit aux grimpeuses ! Les blocs ont une fois encore mis les nerfs et les corps à rude épreuve, dans une configuration où chaque petit détail pouvait faire basculer le classement.

Une épreuve impitoyable, qui a vu Annie Sanders dominer les débats, tandis que la France ne comptera qu’une seule représentante ce soir : Oriane Bertone.

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Annie Sanders, seule au sommet

Annie Sanders n’a laissé aucune place au doute. La jeune Américaine de 17 ans, déjà victorieuse lors de l’ouverture de saison à Keqiao, a survolé cette demi-finale. Elle est la seule grimpeuse à toper trois blocs, dont le très sélectif bloc 2, qu’aucune autre compétitrice n’est parvenue à enchaîner.

Trois tops et quatre zones, qui lui permettent de cumuler 84,5 points, loin devant ses concurrentes ! Ce soir, elle visera une deuxième victoire en Coupe du Monde cette saison, avec l’occasion de boucler la boucle en beauté !

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Giorgia Tesio et Anon Matsufuji s’invitent au sommet

Derrière Sanders, la Japonaise Anon Matsufuji et l’Italienne Giorgia Tesio totalisent deux tops et toutes les zones.

Anon tope les blocs 1 et 4 et valide les zones des blocs 2 et 3, tandis que Tesio parvient aux mêmes résultats en deux essais de plus. Si la Japonaise est une habituée des finales mondiales (elle en compte huit à son actif), l’Italienne signe là sa première finale en Coupe du Monde. Une performance de haut vol pour la cette grimpeuse de 24 ans, qui n’avait encore jamais réussi à intégrer le dernier carré malgré ses onze demi-finales.

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Janja Garnbret de retour : un top qui change tout !

Elle était l’attraction de la journée. Janja Garnbret, grande absente des compétitions internationales jusqu’ici, faisait ce week-end son retour sur le circuit international, dans ce qui est sa toute première compétition de l’année 2025.

Si elle a avoué se sentir « rouillée » après les qualifications, elle montre en demi-finale qu’elle reste une redoutable compétitrice. Après avoir flashé la dalle du premier bloc, elle se heurte complètement au deuxième (et ne valide pas la zone), mais se ressaisit dans le dernier bloc, le plus physique, qu’elle enchaîne avec une facilité déconcertante.

Avec 60 points, elle accède à la finale plus déterminée que jamais à rappeler qui elle est !

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Oriane Bertone en finale, Zélia Avezou à 0,4 point près…

Côté tricolore, Oriane Bertone sera la seule représentante française en finale. Elle enchaîne le bloc 1 comme beaucoup de grimpeuses, puis valide toutes les zones, sans parvenir à toper de nouveau. Sa régularité, et un bon nombre d’essais, lui permettent de se hisser à la 7e place, avec 54,9 points.

Après avoir manqué la finale de peu lors de la dernière Coupe du Monde à Berne, la voici de nouveau prête à aller chercher une médaille ce soir !

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Zélia Avezou, elle, voit la finale lui échapper de peu. Même total de zones, même top que Bertone et Sekikawa… mais quelques essais de trop lui coûtent cher. Elle termine 9e, à 0,4 point seulement de la qualification.

Derrière, Agathe Calliet signe une bonne 11e place avec un top et deux zones. Selma Elhadj Mimoune prend la 18e position, tandis que Lily Abriat est 19e avec un seul top au compteur.

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Une finale aux mille drapeaux

Aux côtés des favorites, trois autres grimpeuses viendront compléter le tableau de cette dernière finale de la saison, qui s’annonce d’une rare diversité.

Parmi elles, Mao Nakamura s’est qualifiée au bout du suspense : c’est l’un des moments les plus marquants de cette demi-finale ! Alors qu’elle luttait dans le bloc 1, la Japonaise est parvenue à ramener les deux mains sur la prise finale exactement au moment où le buzzer retentissait. Un top à la seconde près, qui lui permet d’accéder à la finale avec deux blocs en poche.

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Camilla Moroni, régulière et efficace, accroche quant à elle sa deuxième finale de la saison après Curitiba, en topant les blocs 1 et 4.

Enfin, la jeune Japonaise Melody Sekikawa valide le bloc 1 et toutes les zones, ce qui lui suffit pour accéder à sa cinquième finale de l’année.

Avec des représentantes venues de cinq pays différents — États-Unis, Japon, Slovénie, Italie et France — cette finale reflète à merveille la densité et l’internationalisation du haut niveau féminin. Un bouquet final qui promet un spectacle de haut vol à Innsbruck ce soir.

Les résultats de la demi-finale féminine

Pos.GrimpeurTop et Zone
1USA Annie Sanders84.5
2JPN Anon Matsufuji68.6
3ITA Giorgia Tesio68.4
4SLO Janja Garnbret60.0
5JPN Mao Nakamura59.7
6ITA Camilla Moroni59.2
7FRA Oriane Bertone54.9
8JPN Melody Sekikawa54.4
9FRA Zélia Avezou54.0
10ISR Ayala Kerem53.9
11SLO Katja Debevec44.9
11FRA Agathe Calliet44.9
13JPN Miho Nonaka44.8
13GBR Emma Edwards44.8
13KOR Chaehyun Seo44.8
16SLO Jennifer Eucharia Buckley44.7
16GBR Erin Mcneice44.7
18FRA Selma Elhadj Mimoune44.6
19FRA Lily Abriat34.9
20USA Adriene Akiko Clark34.6
21UKR Anastasiia Kobets34.5
22SUI Sofya Yokoyama29.3
23GER Anna Maria Apel29.0
24JPN Kaho Murakoshi24.3
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La suite du programme

Vendredi 27 juin

19h30 – 22h00 : Finale bloc femmes

Samedi 28 juin

8h00 – 16h00 : Qualifications difficulté femmes & hommes
19h30 – 22h30 : Demi-finale difficulté femmes & hommes

Dimanche 29 juin

19h30 – 22h00 : Finale difficulté femmes & hommes


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Coupe du Monde de bloc à Innsbruck : la renaissance de Toby Roberts !

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Coupe du Monde de bloc à Innsbruck : la renaissance de Toby Roberts !

26 Juin

Ce soir, à Innsbruck, Toby Roberts a retrouvé ce qu’il cherchait depuis des mois : le plaisir de grimper, et la joie de gagner. Après une saison marquée par le doute, le champion olympique renoue avec la victoire dans un scénario haletant, s’imposant pour 0,2 point face au Japonais Sorato Anraku. Une revanche personnelle, autant qu’un message fort.

Quelle finale pour conclure cette saison 2025 ! Ce jeudi soir à Innsbruck, le circuit final a tenu toutes ses promesses : exigeant, imprévisible et intense. Et c’est Toby Roberts, le champion olympique en titre, qui s’impose au terme d’un duel haletant avec le Japonais Sorato Anraku.

Une victoire au goût particulier pour le Britannique, qui s’était confié quelques jours plus tôt sur ses difficultés mentales post-JO. Un retour au sommet d’autant plus marquant qu’il s’est joué… à 0,2 point près !

Toby Roberts, de l’ombre à la lumière

Le début de soirée ne laissait rien présager d’une victoire pour Toby Roberts. En difficulté dans les deux premiers blocs, il ne valide que les zones.

Mais c’est dans la dalle du bloc 3 qu’il retrouve son équilibre, signant son premier top. Puis, il livre une véritable démonstration dans le dernier bloc, qu’il enchaîne à vue, étant le seul finaliste à le réussir ! Deux tops, quatre zones, et une efficacité redoutable en fin de circuit : Toby termine avec 69,8 points et s’adjuge la médaille d’or.

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Une victoire forte en symboles pour celui qui écrivait il y a quelques jours :

J’ai été submergé par la pression et les attentes cette saison. J’ai toujours su performer dans les environnements à haute pression, mais cette fois c’était différent, plus lourd. Je me suis senti seul, isolé, et pourtant de l’extérieur, personne n’aurait pu le deviner.

J’ai passé une bonne partie de l’année à grimper sur la défensive, écrasé par mon propre titre. On m’a dit que cette saison, le vrai objectif, c’était de “réapprendre à aimer la compétition”. Je trouvais ça absurde… mais maintenant, je comprends. Grimper avec tout à gagner, rien à perdre — c’est ça que j’étais venu chercher.

– Toby Roberts

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Sorato Anraku, si près de l’or

Il s’en est fallu de peu. Très solide tout au long de la finale, Sorato Anraku valide deux tops et quatre zones, comme Toby. Mais là où le Britannique réussit le dernier bloc du premier coup, le Japonais chute à plusieurs reprises dans les derniers mouvements.

Le chrono tourne, les essais s’accumulent, et la victoire s’envole pour 0,2 point. Rageant. Mais Sorato confirme qu’il reste le patron incontesté du classement général, en terminant une fois encore sur le podium. De toutes les étapes de la saison, il n’a pas laissé une seule médaille lui échapper !

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Hannes Van Duysen, enfin récompensé

La médaille de bronze revient à Hannes Van Duysen, pour ce qui restera la plus belle performance de sa saison. Le Belge, déjà finaliste à deux reprises cette année sans monter sur le podium, a parfaitement géré son circuit.

En enchaînant le bloc 3 et en validant toutes les zones du premier coup, il totalise 54,6 points, et devance son concurrent direct Maximillian Milne pour 0,1 point seulement. Une performance remarquable, qui vient ponctuer une saison de régularité et de progrès.

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Mejdi Schalck solide mais frustré

Seul Français en finale, Mejdi Schalck semblait en mesure d’aller chercher une nouvelle médaille. Il tope lui aussi la dalle du bloc 3, mais échoue dans le dernier bloc, ne parvenant même pas à en valider la zone.

Résultat : 44,3 points et une 6e place au goût amer, tant le podium n’était pas loin. Il termine tout de même l’année avec six finales sur six, et confirme son statut de leader régulier de l’équipe de France !

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Derrière, le Coréen Dohyun Lee, bien parti avec un top dans le bloc 2, perd toute chance de podium en butant sur les deux derniers passages. Il termine 5e avec 44,9 points.

Le Japonais Sohta Amagasa (7e) valide toutes les zones mais aucun top, tandis que l’Autrichien Nicolai Uznik, poussé par son public, termine dernier avec deux zones sur le circuit.

Les résultats de la finale masculine

Pos.GrimpeurTop et Zone
1GBR Toby Roberts69.8
2JPN Sorato Anraku69.6
3BEL Hannes Van Duysen54.6
4GBR Maximillian Milne54.5
5KOR Dohyun Lee44.9
6FRA Mejdi Schalck44.3
7JPN Sohta Amagasa39.9
8AUT Nicolai Uznik19.3
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© IFSC

La suite du programme

Vendredi 27 juin

13h00 – 15h30 : Demi-finale bloc femmes
19h30 – 22h00 : Finale bloc femmes

Samedi 28 juin

8h00 – 16h00 : Qualifications difficulté femmes & hommes
19h30 – 22h30 : Demi-finale difficulté femmes & hommes

Dimanche 29 juin

19h30 – 22h00 : Finale difficulté femmes & hommes


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Coupe du Monde de bloc à Innsbruck : Mejdi Schalck en finale !

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Coupe du Monde de bloc à Innsbruck : Mejdi Schalck en finale !

26 Juin

Demi-finales avancées, grimpeurs sous pression, et circuit sans concession : la dernière étape de Coupe du Monde de bloc 2025 ne fait aucun cadeau. Ce matin à Innsbruck, la densité du haut niveau s’est une nouvelle fois révélée dans toute sa brutalité.

Retour sur une demi-finale marquante.


C’est une matinée bien particulière qui a marqué cette dernière demi-finale masculine de la saison 2025. À cause de violents orages annoncés en Autriche, le programme a été chamboulé : les grimpeurs ont été convoqués à l’aube pour disputer cette demi-finale. Et si le réveil fut matinal, le circuit, lui, était tout sauf doux.

Un circuit d’une extrême exigence !

Comme à Berne il y a quelques jours, cette demi-finale s’est révélée d’une sévérité redoutable. Les tops se sont faits rares, et il aura même suffi… d’aucun top pour se qualifier en finale !

Une situation rare qui reflète la difficulté du circuit. Résultat : seuls deux grimpeurs sont parvenus à toper plus d’un bloc ce matin !

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Mejdi Schalck, toujours là !

Dans ce chaos vertical, Mejdi Schalck a une nouvelle fois tiré son épingle du jeu. Enchaînant le deuxième bloc du circuit, le Français a été l’un des rares grimpeurs à signer un top ce matin.

Ajoutez à cela quatre zones validées, et cela suffit à lui offrir une solide 3e place. Mejdi disputera donc sa sixième finale de la saison, ne manquant aucune échéance depuis le début de l’année. Après sa superbe médaille d’argent à Berne, il tentera ce soir de finir en beauté cette saison de Coupe du Monde !

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Paul Jenft échoue à un souffle de la finale

Deuxième tricolore engagé, Paul Jenft n’est malheureusement pas parvenu à concrétiser dans ce circuit piégeux.

Il atteindra la zone des trois premiers blocs dès son premier essai, mais mettra six essais à valider celle du dernier bloc… Un détail qui coûte cher : il termine 12e, à seulement 0,3 point de la finale. Une immense déception, tant l’accès aux finales était aujourd’hui à portée de main pour le Chambérien !

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Sorato Anraku et Dohyun Lee : encore et toujours

En tête du classement, les deux monstres de la saison s’imposent une fois de plus. Le Japonais Sorato Anraku, impérial, prend la première place avec trois tops et une zone, dans un excellent nombre d’essais.

Il est talonné par le Coréen Dohyun Lee, qui enchaîne lui aussi trois blocs et une zone, mais avec 3 petits essais supplémentaires au total, ce qui le place à 0,3 points derrière Sorato. Ces deux grimpeurs dominent le circuit de le début de la saison, et rien ne semble pouvoir les arrêter !

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Un beau retour pour Toby Roberts

Autre satisfaction du jour : le retour en grâce de Toby Roberts. Le champion olympique en titre, jusque-là discret depuis les JO, signe le 5e score avec un top et trois zones. Il est l’un des deux seuls grimpeurs avec Sorato à toper le premier bloc. Un résultat encourageant pour celui qui partageait récemment ses doutes et difficultés post-JO dans un message émouvant.

Il grimpera ce soir aux côtés de son compatriote Maximillian Milne, qui disputera lui aussi sa première finale de la saison.

© IFSC

Enfin, c’est un véritable soulagement pour le public autrichien : Nicolai Uznik sera en finale à domicile ! Il termine 7e ex æquo avec le Belge Hannes Van Duysen, tous deux totalisant quatre zones, sans aucun top. Un score qui, dans d’autres contextes, aurait pu les priver de finale, mais qui ce matin leur ouvre les portes de l’ultime round.

Les résultats de la demi-finale masculine

Pos.GrimpeurTop et Zone
1JPN Sorato Anraku84.8
2KOR Dohyun Lee84.5
3FRA Mejdi Schalck54.5
4JPN Sohta Amagasa54.4
5GBR Toby Roberts54.1
6GBR Maximillian Milne44.9
7AUT Nicolai Uznik39.8
7BEL Hannes Van Duysen39.8
9SLO Anze Peharc39.7
10JPN Yusuke Sugimoto39.6
10CZE Lukas Mokrolusky39.6
12FRA Paul Jenft39.5
13GBR Dayan Akhtar39.3
14JPN Meichi Narasaki39.2
15HKG Cheung-chi Shoji Chan39.1
16USA Colin Duffy34.5
17GBR Jack Macdougall29.8
17CHN Yufei Pan29.8
19ITA Luca Boldrini29.7
20ITA Michael Piccolruaz29.6
20ESP Guillermo Peinado Franganillo29.6
22ISR Oren Prihed29.4
22ISR Adi Bark29.4
24JPN Kento Yamaguchi19.6
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La suite du programme

Ce soir, à Innsbruck, se jouera la dernière finale de bloc de l’année 2025. Une ultime bataille entre les ténors de la saison, quelques revenants, et de nouveaux outsiders. Tous les ingrédients sont réunis pour un final de haut vol… Rendez-vous à 19h30 pour le dénouement final !

Jeudi 26 juin

19h30 – 22h00 : Finale bloc hommes

Vendredi 27 juin

13h00 – 15h30 : Demi-finale bloc femmes
19h30 – 22h00 : Finale bloc femmes

Samedi 28 juin

8h00 – 16h00 : Qualifications difficulté femmes & hommes
19h30 – 22h30 : Demi-finale difficulté femmes & hommes

Dimanche 29 juin

19h30 – 22h00 : Finale difficulté femmes & hommes


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Zangerl et Larcher libèrent « Next Generation », un projet de 170 m dans le Rätikon

25 Juin

Le 20 juin 2025, Barbara Zangerl et Jacopo Larcher ont signé la première ascension en libre de « Next Generation », une grande voie de 170 mètres située dans la partie autrichienne du massif du Rätikon. Un projet ouvert en 2018, mais dont le crux — un impressionnant 8b+ — attendait toujours sa libération.

Une ligne de 170m exigeante au cœur des montagnes

Équipée par Pio Jutz, Christian Fritz, Klaus Müller et Christof Thaler il y a sept ans, « Next Generation » n’avait encore jamais été gravie en libre dans son intégralité. Ses six longueurs en calcaire compact proposent une grimpe soutenue, avec des cotations qui en disent long sur l’engagement nécessaire : 7a, 8a+, 8b+, 7b+, 7c+, 6c.

Pour Barbara Zangerl et Jacopo Larcher, cette ligne est comme « un mini big wall le plus proche de la maison » — encore faut-il supporter les trois heures d’approche pour atteindre la base de la paroi. « C’est une sacrée journée rien que pour ça », souligne l’Autrichienne.

© Coll. Larcher

Un retour fructueux après un premier repérage

Le duo avait déjà repéré la ligne en 2022, mais n’avait jamais pris le temps d’y revenir sérieusement… jusqu’à cette semaine de juin 2025. Alors que les températures grimpaient dans les vallées, l’altitude du Zwölferkopf offrait des conditions idéales pour retenter l’aventure.

Dès leur première journée sur la paroi, Barbara et Jacopo parviennent à décoder les méthodes des deux longueurs clés. Jacopo enchaîne les deux longueurs les plus dures, tandis que Babsi tombe de peu dans la section en 8b+. Convaincus que l’enchaînement était à leur portée, ils redescendent dans la vallée… en parapente. « Un retour en quelques minutes qui a sublimé cette journée presque parfaite », raconte Babsi.

Deux jours plus tard, retour au pied de la paroi pour une tentative sérieuse. Ce jour-là, ils libèrent ensemble l’intégralité de la voie, chacun menant en tête les trois longueurs les plus difficiles. En fin de journée, ils atteignent le sommet du Zwölferkopf, surplombant la vallée qu’ils avaient quittée à l’aube. « On a vraiment savouré cette grosse journée en montagne. »

© Coll. Larcher

Barbara Zangerl et Jacopo Larcher : le duo incontournable des grandes voies !

Une fois de plus, le duo autrichien-italien démontre sa complémentarité et son engagement. Déjà auteurs de performances de haut vol sur les big walls du Yosemite — avec notamment « Magic Mushroom », « Golden Gate », ou encore le flash historique de « Freerider » par Babsi en 2024 — les deux grimpeurs continuent de repousser les limites en grande voie.

Avec « Next Generation », ils ajoutent une nouvelle ligne d’exception à leur carnet de croix, tout en rendant hommage au travail des ouvreurs. « Un immense merci à Pio Jutz pour cette ligne incroyable », conclut Babsi.


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Pourquoi la Coupe du Monde d’Innsbruck est-elle la compétition la plus attendue de l’année ?

24 Juin

Sept jours de compétition, plus de 500 grimpeurs venus de 50 nations, trois disciplines au programme, et une ambiance inégalée : c’est le grand retour de la Coupe du Monde d’Innsbruck, l’un des plus gros événements de la saison internationale 2025 !

Jusqu’au 29 juin, le Kletterzentrum Innsbruck devient une nouvelle fois le centre névralgique de la planète grimpe, accueillant les épreuves de bloc, de difficulté et de para-escalade dans un cadre unique au monde.


Le bouquet final de la saison de bloc

C’est ici, au cœur du Tyrol autrichien, que se jouera l’ultime manche de la Coupe du Monde de bloc 2025. Si chez les hommes le suspense est levé — le Japonais Sorato Anraku, intouchable cette saison avec trois victoires et une deuxième place, est d’ores et déjà assuré de remporter le classement général —, la lutte pour les places d’honneur s’annonce palpitante.

© IFSC

Notre Français Mejdi Schalck, auteur d’une victoire brillante à Prague, est en lice pour la médaille d’argent face au Chinois Yan Yufei, qui l’avait devancé de justesse à Berne.

Chez les femmes en revanche, tout reste à jouer ! Cinq manches, cinq vainqueures différentes, et un classement général encore indécis. Annie Sanders (USA), Oriane Bertone (FRA), Naïlé Meignan (FRA), Mao Nakamura (JPN) et Erin McNeice (GBR) ont toutes goûté à la victoire cette saison. La régularité pourrait faire la différence, et Oriane, avec deux podiums, fait figure de favorite. Mais on le sait, sur une compétition de bloc, rien n’est jamais écrit d’avance…

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La difficulté entre dans sa phase décisive

Alors que la saison de difficulté bat son plein, Innsbruck marquera la troisième des six étapes de l’année. Erin McNeice impressionne chez les femmes, avec deux médailles d’or consécutives à Wujiang et Bali. L’Anglaise, également en lice pour le classement général en bloc, pourrait réaliser un doublé historique cette saison.

Chez les hommes, la lutte s’annonce intense entre Sorato Anraku, déjà vainqueur en bloc et à Wujiang, et son compatriote Satone Yoshida, vainqueur à Bali. Mais un homme pourrait bien rebattre les cartes : Toby Roberts, champion du monde en titre et médaillé d’or aux Jeux Olympiques de Paris, fait son grand retour à Innsbruck, bien décidé à retrouver les sommets après un début de saison compliqué.

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Janja Garnbret et Alex Megos de retour !

L’événement accueillera aussi deux retours très attendus. Janja Garnbret, la légende slovène et championne olympique, participera à ses premières Coupes du Monde de la saison, en bloc et en difficulté.

Acclamée par le public autrichien, elle s’est souvent illustrée à Innsbruck — jusqu’à en être émue aux larmes l’an passé. Elle fait de cette étape un passage incontournable avant les championnats du monde en Corée du Sud cet automne.

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Autre grand retour, celui d’Alex Megos, qui débutera sa saison internationale en difficulté. L’Allemand retrouvera les murs de la Coupe du Monde après une longue pause, et pourrait bien venir troubler la hiérarchie.

Jakob Schubert espère un rétablissement

Bien qu’il ait remporté son 13ᵉ titre de champion d’Autriche il y a quelques jours, Jakob Schubert n’est pas certain de pouvoir prendre le départ de la Coupe du Monde à Innsbruck. Le sextuple champion du monde souffre d’une blessure à la capsule articulaire d’un doigt, déjà ancienne, mais récemment réapparue et qui le gêne fortement.

« Malheureusement, les choses ne se passent pas comme prévu. Je pensais que j’avais la situation sous contrôle, mais il y a quelques jours, j’ai eu une rechute. Je suis désormais sceptique quant à ma participation à Innsbruck. Il faut que je voie comment cela », explique Jakob.

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La para-escalade à l’honneur

À noter également, la tenue en parallèle d’une manche de Coupe du Monde de para-escalade. Cette discipline, qui ne cesse de gagner en reconnaissance, aura une visibilité maximale à Innsbruck, dans une ambiance digne des plus grandes compétitions. L’Autrichien Angelino Zeller, véritable icône de la discipline, sera particulièrement attendu sur ses terres.

Une ambiance unique, pour un événement hors norme

Avec plus de 17 000 spectateurs en 2024, la Coupe du Monde d’Innsbruck est bien plus qu’un simple rendez-vous sportif. C’est un festival de grimpe, porté par un public de passionnés, une organisation exemplaire et une atmosphère électrisante qui laisse des souvenirs impérissables aux athlètes comme aux fans.

« C’est ici que l’escalade revient à la maison », confie Jakob Schubert, vainqueur ici-même l’an dernier. « Cette étape est incomparable, elle représente tout ce que notre sport peut offrir de meilleur. »

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Une équipe de France ambitieuse au départ

La délégation tricolore sera bien représentée à Innsbruck, avec une équipe complète engagée dans les deux disciplines.

Chez les hommes, Mejdi Schalck, vainqueur à Prague et en lice pour un podium final, mènera un collectif fort aux côtés de Paul Jenft, Sam Avezou, Manu Cornu, Adrien Lemaire et Samuel Richard.

Du côté des femmes, la France alignera six grimpeuses dont Oriane Bertone, toujours en course pour la victoire finale au classement général, ainsi que Zélia Avezou, Agathe Calliet, Selma Elhadj Mimoune, Lily Abriat et Fanny Gibert, qui signera un retour particulièrement émouvant.

Éloignée des compétitions depuis une rupture du tendon du biceps survenue en janvier, Fanny confie :

« Rupture du tendon du biceps mi-janvier, opération dans la foulée. Je n’ai pas pu participer aux sélections équipe de France. Mais grâce à ma finale de Coupe du Monde l’année dernière, j’avais une présélection pour une étape. J’ai choisi la dernière, pour me laisser le plus de temps possible pour récupérer. Ça y est, cinq mois post-opération. Dans deux jours, je vais prendre le départ de la Coupe du Monde 2025 à Innsbruck. Qui l’eût cru 🥹 (moi, mais pas tous les jours). »

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En difficulté, l’équipe masculine sera portée par Léo Avezou, Max Bertone, Victor Guillermin, Jules Marchaland, ainsi que Paul Jenft et Sam Avezou, qui enchaîneront les deux disciplines.

Chez les femmes, Julia Chanourdie fera son grand retour en Coupe du Monde après sa récente victoire sur la Coupe d’Europe en Italie, aux côtés de Manon Hily, Camille Pouget, Ina Plassoux Djiga et Hélène Janicot.

Voici la composition complète de l’équipe :

Bloc

Femmes Hommes
Zélia Avezou Samuel Richard
Oriane Bertone Mejdi Schalck
Fanny Gibert Manu Cornu
Agathe Calliet Adrien Lemaire
Lily Abriat Paul Jenft
Selma Elhadj Mimoune Sam Avezou

Difficulté

Femmes Hommes
Julia Chanourdie Léo Avezou
Manon Hily Max Bertone
Camille Pouget Victor Guillermin
Iva Plassoux Djiga Jules Marchaland
Hélène Janicot Paul Jenft
Sam Avezou

 

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Le programme

Mercredi 25 juin

9h00 – 15h00 : Qualifications bloc hommes
17h00 – 21h30 : Qualifications bloc femmes

Jeudi 26 juin

13h00 – 15h30 : Demi-finale bloc hommes
19h30 – 22h00 : Finale bloc hommes

Vendredi 27 juin

13h00 – 15h30 : Demi-finale bloc femmes
19h30 – 22h00 : Finale bloc femmes

Samedi 28 juin

8h00 – 16h00 : Qualifications difficulté femmes & hommes
19h30 – 22h30 : Demi-finale difficulté femmes & hommes

Dimanche 29 juin

19h30 – 22h00 : Finale difficulté femmes & hommes

© IFSC

Live

Comme les années précédentes, les fans de grimpe pourront suivre les épreuves de la Coupe du Monde sur les chaînes Warner Bros Discovery (WBD).

Les demi-finales et finales de chaque étape de Coupe du Monde et des Championnats du Monde seront diffusées en direct, sur Eurosport.

Le calendrier de la saison 2025

Dates Evènement Disciplines Lieu
18-20 avril Coupe du Monde Bloc Keqiao (CHN)
25-27 avril Coupe du Monde Difficulté, vitesse Wujiang (CHN)
2-4 mai Coupe du Monde Difficulté, vitesse Bali (IDN)
16-18 mai Coupe du Monde Bloc Curitiba (BRA)
23-25 mai Coupe du Monde Bloc Salt Lake City (USA)
31 mai-1 juin Coupe du Monde Vitesse Denver (USA)
6-8 juin Coupe du Monde Bloc Prague (CZE)
13-15 juin Coupe du Monde Bloc Bern (SUI)
25-29 juin Coupe du Monde Bloc, difficulté Innsbruck (AUT)
5-6 juillet Coupe du Monde Vitesse Krakow (POL)
11-13 juillet Coupe du Monde Difficulté, vitesse Chamonix (FRA)
18-19 juillet Coupe du Monde Difficulté Madrid (ESP)
26-27 juillet Coupe du Monde Vitesse À définir
28 juillet-3 août Championnat du Monde jeunes Bloc, difficulté, vitesse Helsinki (FIN)
5-6 septembre Coupe du Monde Difficulté Koper (SLO)
21-28 septembre Championnat du Monde Bloc, difficulté, vitesse Séoul (KOR)


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Coupe d’Europe de difficulté à Campitello : les Bleus remportent deux médailles !

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Coupe d’Europe de difficulté à Campitello : les Bleus remportent deux médailles !

24 Juin

La délégation française a brillé ce week-end à Campitello di Fassa, en Italie, à l’occasion de la première étape de la Coupe d’Europe de difficulté 2025.

Avec deux médailles décrochées par Pierre Marzullo et Julia Chanourdie, et trois autres grimpeurs en finale, les Bleus confirment qu’il faudra compter sur eux cette saison sur le circuit européen !


Pierre Marzullo, la promesse confirmée

Déjà remarqué lors du championnat de France, Pierre Marzullo n’a pas tremblé pour sa première compétition internationale senior. À seulement 18 ans, le grimpeur de Minéral Spirit s’est offert une magnifique médaille d’argent, au terme d’un parcours solide.

Premier des qualifications, il signe également la meilleure prestation en demi-finale avant de buter en finale à une prise du top. Une erreur minime qui lui coûte la victoire, mais qui n’enlève rien à la qualité de son escalade.

Ce podium le place d’ores et déjà comme l’un des jeunes à suivre de très près sur la scène internationale.

© Outthere_collective

Julia Chanourdie, de retour sur le podium !

Chez les femmes, Julia Chanourdie a elle aussi décroché une médaille de bronze, prouvant qu’elle reste une valeur sûre du circuit. La grimpeuse d’Annecy a su tirer son épingle du jeu dans une finale particulièrement relevée, dominée par la locale Laura Rogora, impériale de bout en bout, et par la Britannique Zoe Peetermans, également auteure d’un top en finale.

À noter la très belle performance d’Ina Plassoux, qui termine au pied du podium, à la quatrième place, tandis que Louna Deshayes et Clothilde Pfister se classent respectivement 15e et 19e des demi-finales.

© Outthere_collective

Une présence tricolore bien marquée en finale

En plus des médaillés, deux autres Français se sont hissés en finale du côté masculin : Akyan Etchar 5e, et Younès Aubert-Masmoudi 6e. Tous deux ont montré un bel engagement sur une voie finale physique et exigeante.

De son côté, Nao Monchois a vu sa progression stoppée net en demi-finale à cause d’une zipette, se classant 13e. Un résultat frustrant, mais qui laisse entrevoir un beau potentiel pour les prochaines échéances.

© Outthere_collective

Et justement, la prochaine étape aura lieu à Ostermundigen (Suisse), les 4 et 5 juillet. L’équipe de France aura à cœur de poursuivre sur cette belle lancée !

Le replay des finales de la Coupe d’Europe à Campitello


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Première paralympique pour l’escalade !

22 Juin

C’est désormais officiel : l’escalade handisport sera pour la première fois au programme des Jeux Paralympiques, à Los Angeles en 2028 . L’annonce historique, saluée avec enthousiasme par la fédération internationale, marque un tournant majeur pour cette discipline en pleine expansion.

Un site spectaculaire : Long Beach en Californie

Les épreuves se dérouleront dans un lieu emblématique : le Convention Center Lot de Long Beach, le long de la côte californienne ; le même site qui accueillera les épreuves d’escalade quelques semaines plus tôt.

Offrant une vue imprenable sur l’océan Pacifique, ce cadre spectaculaire accueillera également les épreuves de natation handisport, organisées dans un centre aquatique temporaire en plein air, lui aussi installé face à l’océan.

© Coll. LA2028

Huit épreuves et 80 athlètes

Ce sont 80 athlètes (40 femmes et 40 hommes) qui auront l’honneur de participer à cette première paralympique, répartis dans huit épreuves de médailles, correspondant aux catégories de handicap suivants :

  • Déficience visuelle : femmes B2 et hommes B1
  • Déficience du membre supérieur : femmes et hommes AU2
  • Déficience du membre inférieur : femmes et hommes AL2
  • Amplitude et puissance : femmes et hommes RP1

Une avancée majeure pour l’escalade handisport

Cette annonce marque une étape cruciale dans le développement de la para escalade. Après des années d’efforts pour promouvoir l’inclusion de la discipline dans le mouvement paralympique, son intégration officielle aux Jeux de 2028 constitue une reconnaissance majeure du travail accompli par les athlètes, les entraîneurs et toutes les parties prenantes.

Pour Marco Scolaris, président de l’IFSC, l’émotion est forte :

C’est un nouveau jour formidable pour la grande famille de l’escalade. Voir la para escalade intégrée aux Jeux Paralympiques avec la parité hommes-femmes et une structure inclusive est le fruit de longues années de travail, et de la résilience exceptionnelle de nos athlètes.

© IFSC

Cap sur LA28

L’annonce de l’inclusion de l’escalade handisport aux Jeux Paralympiques avait été formulée par le comité d’organisation de LA28 en juin 2024, avant d’être officiellement validée par l’IPC. Depuis, la dynamique s’est intensifiée, avec notamment la première Coupe du Monde para escalade organisée à Salt Lake City cette année, et d’autres étapes prévues prochainement à Innsbruck (Autriche) et Laval (France).

Le prochain grand rendez-vous sera les Championnats du Monde de para escalade à Séoul, du 20 au 25 septembre 2025.

L’évolution de l’handi-escalade

L’IFSC accueille des compétitions de para-escalade depuis 2006, date à laquelle le premier événement international s’est tenu. Aujourd’hui, plusieurs dizaines d’athlètes de 27 nations différentes s’affrontent régulièrement au sein d’un circuit de compétition annuel qui comprend des épreuves de Coupe du Monde, ainsi que des Championnats du Monde bisannuels, qui se déroulent parallèlement aux Championnats du Monde classique.

Date Évènement
2006 Le premier événement international de para-escalade a lieu à Ekaterinburg, en Russie où 4 nations s’affrontent.
2011 Les premiers Championnats du Monde de para-escalade ont lieu à Arco, en Italie, avec 35 athlètes représentant 11 pays différents.
2012 Les Championnats du Monde de para-escalade à Paris, en France, ont vu la participation de 61 athlètes de 20 pays différents, soit près du double que l’édition précédente.
2013-2017 Plusieurs Coupes du Monde et Championnats du Monde ont été organisés, ces derniers ayant lieu toutes les années paires et réunissant jusqu’à 72 athlètes de 20 pays différents.

La Commission d’handi-escalade a apporté plusieurs modifications aux règles de compétition et au format de l’événement. Le système de classification a été étendu à 10 catégories pour les hommes et les femmes afin de garantir une compétition équitable.

En 2017, le Comité International Paralympique a accordé à l’IFSC le statut de fédération internationale reconnue.

2018 Les Championnats du Monde à Innsbruck, en Autriche, ont enregistré un nouveau record de participants, avec 126 grimpeurs venant de 19 pays différents.
2019 Les Championnats du Monde à Briançon, en France, ont établi de nouveaux records, avec 158 athlètes, représentant 24 pays différents.

L’Assemblée générale de l’IFSC a approuvé à l’unanimité un plan de développement de l’handi-escalade en mars 2019, dont l’une des étapes consiste à former une nouvelle Commission.

Le premier séminaire d’ouverture spécifique à la para-escalade s’est tenu à Sittard, aux Pays-Bas, en novembre 2019.

2020 Des lignes directrices et des consignes concernant l’ouverture des voies handi-escalade ont été créées et publiées par le comité de l’IFSC.

En raison du COVID-19, de nombreuses activités ont été reportées.

2023 Pour la première fois lors des Championnats du Monde handi-escalade de Berne, en Suisse, un prize money a été attribué aux médaillées
2024 Le Comité International Paralympique annonce l’inclusion de la para-escalade aux Jeux de Los Angeles en 2028

 


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La Sportiva Ondra Comp : Adam Ondra nous dévoile tous ses secrets !

20 Juin

Quand un grimpeur de renommée mondiale collabore avec une marque emblématique comme La Sportiva, le résultat ne peut qu’attirer l’attention. C’est précisément ce qui s’est passé avec les Ondra Comp, les derniers modèles La Sportiva signés Adam Ondra. Conçus spécifiquement pour répondre aux exigences du bloc moderne, ces chaussons sont déjà au centre de nombreuses discussions dans le monde de l’escalade.

Pour comprendre leur conception et les idées qui ont guidé leur développement, nous sommes allés à la rencontre d’Adam Ondra lui-même. Avec enthousiasme et passion, le Tchèque nous a livré les coulisses de cette collaboration unique, en revenant sur les défis techniques et les innovations intégrées à ce modèle.

Voici tout ce qu’il nous a confié.


Avoir des chaussons portant son nom est un honneur que peu de grimpeurs connaissent. Après des légendes comme Heinz Mariacher ou Tommy Caldwell, c’est désormais au tour d’Adam Ondra d’avoir son modèle signature chez La Sportiva.

Je n’aurais jamais imaginé qu’un jour, des chaussons porteraient mon nom ! Le plus fou dans tout cela, c’est que les chaussons portant mon nom sont conçus pour un style d’escalade dans lequel je ne suis pas particulièrement doué : grimper les pieds à plat sur des volumes, se tenir sur de petites prises fuyantes et faire contrepointes.

Adam Ondra

© Petr Chodura

Une réflexion née aux Jeux Olympiques…

Adam Ondra explique que l’idée des Ondra Comp a germé lors de sa préparation pour les Jeux Olympiques de Tokyo. Lui et les designers de La Sportiva, Luca Gabrielli et Pietro dal Pra, ont constaté qu’il manquait à la marque un modèle réellement adapté au bloc moderne, non seulement pour la compétition mais aussi pour les grimpeurs en salle du monde entier.

On a remarqué qu’il manquait un chausson vraiment spécifique à la compétition et au bloc moderne chez La Sportiva. Avec l’explosion de l’escalade ces dernières années et le développement de toutes les salles de bloc, des millions de personnes grimpent chaque jour sur de gros volumes plutôt que sur de petites prises ! Ainsi, au fil du temps, l’idée des Ondra Comp est née…

Adam Ondra

Ces chaussons visent donc à répondre à une réalité : de nombreux grimpeurs, débutants comme experts, passent plus de temps à grimper sur de gros volumes qu’à poser les pieds sur des micro-prises.

© Petr Chodura

Un compromis entre souplesse et précision

Les Ondra Comp se distinguent par leur capacité à s’adapter à deux mondes souvent opposés :

  • Les volumes plats : grâce à leur semelle souple, les Ondra Comp maximisent le contact avec la surface des volumes et des macro-prises, offrant une adhérence optimale.
  • Les petites prises fuyantes : grâce à la technologie SenseGrip, la pointe du chausson reste précise et stable, même sur des prises minuscules.

Ce dernier point est rendu possible par un subtil équilibre entre souplesse et rigidité au niveau des orteils. Ondra et son équipe ont même inventé un nouveau terme pour décrire cette sensation unique : le « smeadging », une combinaison des termes anglais « smearing » (adhérer par friction) et « edging » (charger une petite prise fine).

Il a fallu de nombreux prototypes pour trouver le compromis parfait entre l’adhérence et la précision sur de petites prises. La technologie SenseGrip a rendu cela possible ; la semelle se déforme pour maximiser le contact avec les volumes et les surfaces planes, tout en restant performante sur les petites prises grâce à une couronne de gomme plus épaisse qui entoure la pointe du chausson.

Cette solution permet de mordre et de charger une petite prise, tout en offrant une excellente adhérence quand on est les pieds à plat sur un volume.

Adam Ondra

© Petr Chodura

Conçus pour le bloc moderne… mais pas seulement !

Bien que dédiés au bloc en salle, les Ondra Comp sont étonnamment polyvalents. Adam Ondra souligne qu’ils conviennent aussi à certaines dalles rocheuses, comme celles en grès de sa région natale.

Leur souplesse permet aux grimpeurs plus légers de les utiliser comme chaussons tout-terrain. Pour les grimpeurs plus lourds, ils restent idéaux en salle, mais Adam recommande de les associer à des modèles plus rigides pour les sorties en falaise.


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Lara Neumeier enchaîne « Silbergeier » (240 m, 8b+), grande voie mythique du Rätikon !

19 Juin

L’Allemande Lara Neumeier vient de frapper un grand coup dans les Alpes suisses : le 10 juin dernier, elle est venue à bout de « Silbergeier » (240 m, 8b+), l’une des grandes voies les plus emblématiques et engagées d’Europe, située sur la Kirchlispitze, dans le massif du Rätikon.

En seulement trois jours et demi de travail et une ultime journée d’enchaînement, Lara s’est hissée dans le cercle très fermé des grimpeur·ses ayant vaincu cette ligne légendaire, libérée dans les années 90 par le légendaire Beat Kammerlander.

Une voie mythique, exigeante à tous les étages

Composée de six longueurs soutenues (8b, 7c+, 8a+, 7a+, 8b+ et 7c+/8a), « Silbergeier » est une véritable épreuve d’endurance mentale et physique. Dalles techniques, mouvements précis sur petites prises, engagement entre les points : la voie ne laisse aucun répit.

L’ascension de Lara fait suite à celle de Nina Caprez, première femme à avoir enchaîné cette grand voie et Barbara Zangerl, qui était devenue la deuxième femme à atteindre le sommet.

© Ray Demski

Une ascension loin d’être gagnée d’avance

Dans un témoignage sincère, Lara revient sur son aventure :

J’ai découvert la voie début mai. Pendant trois jours et demi, j’ai décrypté les séquences, apprivoisé le style très technique et géré la peau douloureuse… J’ai réussi à enchaîner les quatre premières longueurs, mais pas le crux, et je n’avais même pas regardé la dernière.

Trois semaines de météo instable s’ensuivent. Le temps de récupérer, de reprendre des forces… et de douter. Le jour du retour sur le mur, rien ne semblait aligné : règles douloureuses, mauvaise nouvelle mécanique, prise cassée dans le crux et voiture de nouveau en panne juste avant d’arriver au parking.

Honnêtement, je n’étais même pas sûre d’arriver au pied de la voie. Le début de journée a été poussif. La première longueur m’a mise dans le rouge. Mais ensuite… tout a changé. J’ai retrouvé ma concentration, j’ai reconfiguré ma méthode sur le crux malgré la prise cassée, attendu l’ombre, respiré profondément… et j’ai enchaîné.

Une dernière longueur plus tard, Lara atteint le sommet. Épuisée, euphorique, conquérante.

© Ray Demski

Prochaine étape : l’Alpine Trilogy

« Silbergeier » n’est qu’une étape pour Lara, qui vise désormais l’Alpine Trilogy, cet enchaînement mythique de trois grandes voies en 8b+ dans les Alpes, toutes signées Beat Kammerlander :

  • « Silbergeier » (Rätikon, Suisse)
  • « End of Silence » (Berchtesgaden, Allemagne)
  • « Des Kaisers neue Kleider » (Wilder Kaiser, Autriche)

Trois voies que Lara semble plus déterminée que jamais à affronter !

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Le poids de l’or olympique : Toby Roberts et Janja Garnbret à l’épreuve de l’après-JO

18 Juin

Six mois après avoir été sacrés à Paris, les champions olympiques Toby Roberts et Janja Garnbret traversent une période de transition contrastée. Quand le Britannique peine à retrouver son rythme sur le circuit international, la Slovène a, elle, préféré faire un pas de côté et s’éloigner de l’univers des compétition.

Deux trajectoires bien différentes, mais qui révèlent une même réalité : décrocher l’or olympique, c’est aussi apprendre à en porter le poids.


Toby Roberts : de l’or aux doutes

À 19 ans, Toby Roberts a écrit l’Histoire en s’adjugeant le tout premier titre olympique au combiné bloc/difficulté à Paris. Un rêve devenu réalité, suivi d’une saison post-olympique bien plus rude que prévue.

Présent sur les premières étapes de la Coupe du Monde 2025, le Britannique n’a pour l’instant atteint aucune finale. Trois compétitions, trois classements hors du top 10 : une 15ème place à Keqiao, suivie d’une 20ème place à Prague, avant une décevante 51ème place à Berne le week-end dernier. Des résultats bien loin de ses standards habituels…

Sur ses réseaux sociaux, Toby a partagé une réflexion sincère et poignante :

Je ne me sens pas comme un champion olympique. Mentalement, les dernières compétitions m’ont touché d’une manière que je n’avais jamais connue.

© IFSC

Il évoque un sentiment de décalage, proche du syndrome de l’imposteur, comme si sa victoire passée ne collait plus à ses résultats actuels. Avec lucidité, il confie aussi avoir négligé “l’après” :

J’avais un plan pour décrocher l’or à 19 ans… mais aucun pour mes 20 ans. »

Son équipe l’a encouragé à “réapprendre à aimer la compétition”, un conseil qui, sur le moment, lui paraissait superflu. Mais aujourd’hui, il en comprend le sens : revenir à l’essentiel, grimper avec légèreté, sans la pression du statut.

Janja Garnbret : la retraite (temporaire) volontaire

À l’inverse, Janja Garnbret a choisi une stratégie bien différente : celle du retrait. Double championne olympique — Tokyo 2020 et Paris 2024 — la Slovène a mis la pédale douce sur les compétitions internationales. Elle n’est apparue qu’à Koper en septembre dernier (victoire à domicile), et ne prévoit de revenir qu’à Innsbruck fin juin, avant de participer au Championnat du Monde à Séoul en septembre.

Dans un message publié au début de la saison, elle expliquait son choix :

Après des années de compétitions intenses et un cycle olympique particulièrement exigeant, j’ai ressenti le besoin de faire une pause.

© IFSC

Un besoin de respirer, de se reconnecter à l’essence de l’escalade : la falaise. Janja passe désormais davantage de temps sur le rocher, elle qui avait dû délaisser ce terrain pendant des années au profit du haut niveau. Une manière pour elle de prendre du recul, de recharger les batteries et de revenir, peut-être, plus affûtée encore.

Et Janja n’est pas la seule à avoir mis la compétition entre parenthèses cette saison. Brooke Raboutou et Natalia Grossman, toutes deux finalistes à Paris et figures incontournables du circuit international, brillent elles aussi par leur absence en ce début de saison.

Une pause nécessaire pour ces athlètes qui, après des mois d’intensité, semblent avoir ressenti le besoin de souffler, loin des projecteurs et du rythme effréné des compétitions.

© IFSC

Le revers de la médaille

Ces deux approches, si différentes soient-elles, soulignent un même constat : l’olympisme, avec ses enjeux médiatiques et émotionnels, laisse des traces profondes. Dans un sport aussi exigeant que l’escalade, où le mental est un pilier aussi fondamental que la force ou la technique, la gestion de l’après-succès devient une épreuve en soi.

Roberts et Garnbret l’illustrent chacun à leur manière. Mais nul doute que ces deux champions, forgés par l’expérience et portés par un amour sincère pour leur sport, sauront retrouver le chemin vers les sommets !


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