Author Archives: Nicolas Mattuzzi

La capitale tchèque s’apprête à accueillir la quatrième et avant-dernière Coupe du Monde de bloc de la saison 2024.

Du 20 au 22 septembre 2024, les meilleurs grimpeurs du monde se disputeront les médailles lors de la Coupe du Monde de bloc à Prague. Voici la composition de l’équipe de France, le programme et toutes les informations essentielles sur cette avant-dernière Coupe du Monde de l’année.

Bien qu’Adam Ondra ait laissé échapper la médaille d’or au profit du Coréen Dohyun Lee lors de la dernière Coupe du Monde à Prague, il était heureux d’avoir pu grimper devant son public. Après avoir remporté la médaille de bronze lors de l’épreuve de bloc du Rock Masters 2024, le solide Tchèque sera de nouveau au rendez-vous devant ses fans cette année, et fera tout pour monter sur le podium de cette Coupe du Monde à domicile.

Mais la concurrence sera rude ! Parmi les favoris, on retrouve des grimpeurs de renom tels que Simon Lorenzi, Mejdi Schalck, Yannick Flohé, Meichi Narasaki ou encore Yoshiyuki Ogata. Du côté des femmes, de nombreuses athlètes viseront également la médaille d’or, parmi lesquelles Ayala Kerem et Naïlé Meignan.

De nombreux olympiens participeront à la compétition, notamment le champion de Paris 2024 Toby Roberts, l’Australienne Oceania Mackenzie, l’Autrichienne Jessica Pilz, la Britannique Erin McNeice et l’Américaine Natalia Grossman chez les femmes, ainsi que les Japonais Sorato Anraku et Tomoa Narasaki, le Belge Hannes Van Duysen et le favori du pays Adam Ondra et nos Français Paul Jenft, Sam Avezou et Zélia Avezou.

Au total, 160 grimpeurs – 92 hommes et 68 femmes – représentant 43 pays sont attendus à Prague ce week-end.

© IFSC

Du côté du clan tricolore, nous pourrons compter sur une équipe très forte. Lors des récents Championnats d’Europe à Villars, en Suisse, Sam Avezou et Naïlé Meignan ont tous deux remporté le titre en bloc.

L’an dernier à Prague, Flavy Cohaut avait remporté la médaille de bronze ; elle attend donc avec impatience son retour à Prague.

J’ai tellement de souvenirs de Prague ! L’année dernière a été absolument incroyable et j’ai hâte d’y retourner. Pour le moment, ma saison ne s’est pas déroulée comme je le souhaitais : je me suis blessée dès le début et je n’ai participé qu’à deux Coupes du Monde. J’ai commis quelques petites erreurs qui ont fait que je n’ai pas eu les résultats que j’attendais.

J’ai pris quelques vacances cet été, mais l’entraînement se passe bien. J’ai hâte de donner le meilleur de moi-même sur cette compétition, qui sera la dernière de la saison pour moi.

Flavy Cohaut

© Vladek Zumr

La composition de l’équipe de France

Sam Avezou
Manu Cornu
Paul Jenft
Kito Martini
Sam Richard
Mejdi Schalck

Zélia Avezou
Flavy Cohaut
Selma Elhadj Mimoune
Fanny Gibert
Naïlé Meignan

© IFSC

Le programme

La journée de demain sera consacrée aux qualifications hommes et femmes. Vendredi soir, nous connaîtrons les noms des 20 grimpeurs et grimpeuses qualifiés pour les demi-finales.

Samedi, les hommes se disputeront les médailles, tandis que la journée de dimanche sera consacrée aux femmes. Le programme sera le même pour les deux jours : les demi-finales commenceront à midi et les finales à 18h30.

Vendredi 20 septembre

9h00 : Qualifications hommes
16h00 : Qualifications femmes

Samedi 21 septembre

12h00 : Demi-finale hommes
18h30 : Finale hommes

Dimanche 22 septembre

12h00 : Demi-finale femmes
18h30 : Finale femmes

Live

Comme pour chaque Coupe du Monde, les demi-finales et les finales seront diffusées en direct sur la chaîne YouTube de l’IFSC. Cependant, cela ne s’applique pas aux pays d’Europe. Depuis 2022, l’IFSC a signé un partenariat avec la plateforme de streaming payante Discovery+.

En conséquence, les téléspectateurs européens peuvent regarder les demi-finales et les finales en direct sur Discovery+ et/ou sur la chaîne Eurosport, à condition de souscrire à un abonnement. Sinon, il faudra patienter et attendre le lendemain de l’épreuve, chaque manche étant disponible gratuitement sur la chaîne Olympic Channel 24 heures plus tard.

© IFSC

Le calendrier de la saison 2024

9 et 10 avril – Coupe du Monde à Keqiao, Chine – bloc
12 au 14 avril – Coupe du Monde à Wujiang, Chine – difficulté et vitesse
3 au 5 mai – Coupe du Monde à Salt Lake City, USA – bloc et vitesse
26 au 30 juin – Coupe du Monde à Innsbruck, Autriche – bloc et difficulté
12 au 14 juillet – Coupe du Monde à Chamonix, France – difficulté et vitesse
17 au 19 juillet – Coupe du Monde à Briançon, France – difficulté et vitesse
5 au 10 août – Jeux Olympiques de Paris, France – vitesse et combiné bloc/difficulté
6 et 7 septembre – Coupe du Monde à Koper, Slovénie – difficulté
20 au 22 septembre – Coupe du Monde à Prague, République Tchèque bloc
2 au 6 octobre – Coupe du Monde à Séoul, Corée du Sud – bloc, difficulté et vitesse

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Un retour surprise à la compétition pour Chris Sharma !

Réputé pour ses ascensions en solo intégral, Alex Honnold a récemment ajouté une nouvelle réalisation à son palmarès, cette fois-ci encordé. Le grimpeur américain de 39 ans a réussi à enchaîner « Manphibian », une voie située sur le Mont Charleston, dans le Nevada. Initialement cotée 9a, Honnold a toutefois suggéré de réévaluer cette difficulté à la baisse.

Connue pour ses exploits vertigineux sans corde, Honnold a cette fois fait parler de lui avec le baudrier aux hanches. Ayant déjà sept 8c+ à son actif, il a clippé le relais de « Manphibian », une voie ouverte par Andy Raether, qui en avait réalisé la première ascension en août 2017. La ligne est en fait une extension de « Spyfiction », un 8c+ libéré par Raether en 2012. Cette extension ajoute une section particulièrement ardue sur une arête, menant à une dalle technique juste sous le relais.

Le jour de sa première ascension, Raether avait proposé une cotation de 9a, une évaluation validée par les répétiteurs suivants. Cependant, après avoir enchaîné la voie dès son premier essai de la journée, Honnold estime qu’elle pourrait être légèrement surcotée, lui attribuant personnellement une cotation de 8c+ ou même 8c.

J’étais impatient de grimper cette voie, surtout avec mon emploi du temps surchargé en ce moment – trop de voyages pour le travail. J’ai utilisé des genouillères à plusieurs endroits, ce qui rend la voie beaucoup plus facile que 9a selon moi. En fait, je dirais même qu’elle pourrait valoir 8c de la façon dont je l’ai grimpée. Quoi qu’il en soit, c’est une ligne incroyable et j’ai vraiment apprécié la dernière partie

Alex Honnold

Cette réalisation marque le premier 8c+ d’Honnold depuis 2021. À ce jour, il a enchaîné sept voies cotées 8c+ ainsi qu’un 9a, avec « Arrested Development » en 2019. Outre ses performances en falaise, Honnold est surtout célèbre pour ses solos intégraux, notamment son ascension historique d’El Capitan, réalisée en solo intégral en 2017.

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Le week-end dernier à Arco, l’Autrichienne Jessica Pilz et l’Allemand Yannick Flohé ont remporté le traditionnel Rock Master, la plus vieille compétition d’escalade encore en activité. Et cette année, la compétition fut pleine de rebondissements !

L’emblématique Rock Master d’Arco a tenu sa 37ème édition le week-end dernier. Devant plus de 9000 yeux rivés sur l’imposante structure de l’Arco Climbing Stadium, Jessica Pilz et Yannick Flohé ont ajouté leur nom à l’histoire de ce mythique événement.

Le Rock Master d’Arco, une compétition unique en son genre !

La compétition comportait deux disciplines, à la fois festives pour les grimpeurs et très attractives pour le public : le KO Boulder, une épreuve éliminatoire de bloc et les traditionnels Duels, une course sur le mur de difficulté.

Les Duels sont incontestablement la grande spécialité de cet événement italien. Cette épreuve mêle vitesse et difficulté et récompense les grimpeurs les plus rapides et les plus techniques. Deux concurrents grimpent (en tête) en parallèle sur une voie identique (valant environ 8a). Celui qui arrive au sommet en premier passe au tour suivant. Les concurrents peuvent tester la voie la veille de la compétition.

Le KO Boulder est également une épreuve propre au Rock Master. Quatre blocs sont tracés et, comme pour les voies des duels, les grimpeurs ont la possibilité de les travailler la veille. Chaque concurrent dispose de trois tentatives maximum par bloc. Après chaque passage, les grimpeurs ayant fait les moins bons résultats sont éliminés ; ainsi, seuls les trois meilleurs s’affrontent dans le dernier bloc.

Jessica Pilz et Yannick Flohé ont donné le ton dès le début de la compétition, en remportant tous deux l’épreuve du KO Boulder. Samedi soir, devant un public de plus de 4 500 personnes, c’était au tour des Duels. Un classement combiné était effectué à l’issue des deux épreuves et Jessica Pilz et Yannick Flohé ont conservé leur première place.

La déception d’Adam Ondra

Cette année, la compétition a été plus palpitante que jamais, et a réservé son lot de surprises ! À commencer par l’élimination inattendue d’Adam Ondra, pourtant grand favori de l’épreuve. Le Tchèque, qui compte sept victoires à son actif sur cette compétition (il d’ailleurs le détenteur du record), n’a pas réussi à rafler un nouveau trophée. Pourtant, il a bel et bien signé le temps le plus rapide des qualifications. Mais lors des huitièmes de finale, Ondra n’a pas suffisamment appuyé fort sur le buzzer pour arrêter le chrono.

J’ai donc dû courir en quart de finale contre le super rapide Hannes van Duysen (qui a ensuite disputé la finale). J’étais en tête, mais je voulais vraiment m’assurer de frapper le buzzer de plein fouet cette fois, alors j’ai tiré assez fort sur la dernière arquée et ma main a zippé 😐

Adam Ondra

En conséquence, au classement final (le combiné de l’épreuve du KO Boulder, où il a terminé troisième, et des Duels, où il a terminé sixième), Ondra a pris la quatrième place de cette 37ème édition.

Laura Rogora a également été immédiatement éliminée, victime d’une zipette dans la première partie du mur. Le local de l’étape, Stefano Ghisolfi, n’a pas pu rivaliser non plus face au rythme imposé par l’Allemand Yannick Flohé et a été éliminé dès les quarts de finale. Idem pour Michael Piccolruaz qui, après un faux départ en qualification, a récidivé en quart de finale face à Filip Schenk.

Victoire de Pilz et Flohé !

Les meilleurs grimpeurs de cette 37ème édition ont été Jessica Pilz et Yannick Flohé. L’Autrichienne, médaillée de bronze aux derniers Jeux Olympiques de Paris, était déjà montée sur la plus haute marche du podium de cette compétition. En 2022, elle avait partagé la victoire avec la Coréenne Chaehyun Seo. Mais cette année, elle a remporté le trophée à elle seule, en étant la meilleure dans les deux épreuves du week-end (le KO Boulder et les Duels).

Gagner ici est quelque chose d’incroyable, c’est toujours une émotion unique. Les deux épreuves vous poussent à donner le meilleur de vous-même et à faire le moins d’erreurs possible. Je suis vraiment contente de ma grimpe cette année sur cette compétition !

Jessica Pilz

La performance de Flohé n’a certes pas été aussi parfaite que celle de Pilz, mais l’Allemand a décroché son premier trophée au Rock Master, avec une victoire sur le KO Boulder et une troisième place aux Duels (où le meilleur a été l’Italien Filip Schenk).

Les résultats complets de cette 37ème édition du Rock Master d’Arco

Femmes

1 – Jessica Pilz (Autriche)
2 – Camilla Moroni (Italie)
3 – Sara Copar (Slovénie)
4 – Mattea Pötzi (Autriche)
5 – Laura Rogora (Italie)
6 – Lucia Dörffel (Allemagne)
7 – Oceana Mackenzie (Australie)
8 – Vita Lukan (Slovénie)

Hommes

1 – Yannick Flohé (Allemagne)
2 – Hannes Van Duysen (Belgique)
3 – Filip Schenk (Italie)
4 – Adam Ondra (République tchèque)
5 – Jan-Luca Posch (Autriche)
6 – Luka Potočar (Slovénie)
7 – Stefano Ghisolfi (Italie)
8 – Michael Piccolruaz (Italie)

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Un retour surprise à la compétition pour Chris Sharma !

Le légendaire grimpeur américain Chris Sharma a fait un retour surprise à la compétition et a remporté la médaille d’argent aux North American Cup Series, une compétition continentale ouverte aux meilleurs grimpeurs des États-Unis et du Canada.

Chris Sharma en a surpris plus d’un ce week-end ! À 43 ans, il s’est aligné au départ de l’avant-dernière épreuve des North American Cup Series (NACS), qui se déroulait dans le New Jersey.

Chris Sharma médaillé d’argent !

Face à des grimpeurs de moins de la moitié de son âge, Chris Sharma a pris la deuxième place des demi-finales. En finale, le natif de Santa Cruz était l’avant-dernier grimpeur à s’élancer dans la voie, et, au terme d’un gros combat, il a atteint la prise 45, chutant à trois mouvements du sommet.

Sergey Lakhno, 19 ans, a dû s’employer pour dépasser son aîné et a réussi à topper la voie. Lakno a remporté l’or, devant Chris Sharma, qui est monté sur la deuxième marche du podium, médaille d’argent autour du cou.

Qu’est-ce que les NACS ?

L’événement, organisé au GOAT Climbing Gym de Hackensack, fait partie d’une série de compétitions continentales, qui attire principalement des grimpeurs de haut niveau venant du Canada et des États-Unis.

« Les NACS sont une excellente occasion pour les athlètes d’acquérir une expérience au plus haut niveau, explique la directrice générale de la fédération canadienne, Christiane Marceau. Ce circuit de compétitions a pour but de réduire l’écart entre les événements nationaux et les Coupes du Monde, ajoutant une étape supplémentaire bien nécessaire ».

Une ancienne vie de compétiteur

Le King, comme on le surnomme, n’a participé qu’à quelques rares compétitions au cours des deux dernières décennies, se concentrant plutôt sur le rocher, où il a réalisé certaines des voies les plus difficiles et les plus emblématiques du monde.

Sharma s’est fait remarquer dès l’âge de 14 ans en remportant le Championnat américain de bloc. Deux ans plus tard, alors qu’il n’avait que 16 ans, il a remporté l’or sur la Coupe du Monde de Kranj en Slovénie et l’argent aux Championnats du Monde de Paris.

En 2001, il a de nouveau remporté l’or sur la Coupe du Monde de Munich, mais s’est fait disqualifier après avoir été contrôlé positif à la marijuana. Il a ensuite remporté deux médailles d’argent sur les Coupes du Monde de bloc en Italie, à Rovereto en 2002 et à Lecco en 2003.

Le replay de la finale

Le run de Chris Sharma commence vers 1 heure 30 minutes et 21 secondes dans la vidéo ci-dessous.

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Chris Sharma se prépare pour de gros défis en 2024/2025 !

En cochant « Equanimity », l’Américaine Katie Lamb est devenue la première grimpeuse au monde à rayer deux lignes dans le 8C.

Katie Lamb vient d’annoncer avoir réalisé la cinquième ascension (et la première ascension féminine) du 8C « Equanimity », à Lake Tahoe, aux États-Unis. En enchaînant ce bloc, l’Américaine de 26 ans devient la première grimpeuse au monde à avoir enchaîné plus d’un 8C, après avoir réussi « Box Therapy » l’année dernière.

Ouvert par Carlo Traversi en novembre 2020, « Equanimity » est un bloc réputé pour sa difficulté technique. Juste après avoir réussi la première ascension, Traversi avait décrit ce bloc comme un « passage abominable avec les pires prises de pied imaginables », suggérant que les mouvements étaient « incontestablement les plus durs » qu’il avait faits cette année-là, au cours de laquelle il avait également coché « Creature from the Black Lagoon » 8C+.

© Coll. Patagonia

Trois ans plus tard, lorsque Jimmy Webb a réalisé la première répétition d' »Equanimity », il a également été surpris par le niveau d’exigence du bloc : « C’est peut-être le bloc technique le plus dur au monde. Et c’est beaucoup dire, parce qu’ici, il y en a une tonne ! Lorsque je l’ai essayé pour la première fois, il m’a semblé impossible. Les pieds sont inexistants et j’ai eu du mal à trouver les positions adéquates pour atteindre le sommet ».

« Equanimity » suit une série de petites fissures le long d’une paroi en granite légèrement déversante, avec de très mauvais pieds. Le crux, situé au milieu de la face, se compose de trois mouvements très difficiles, qui permettent ensuite d’atteindre de petites prises de main et de se rétablir au sommet, à près de dix mètres de haut.

© Keenan Takahashi

Après son ascension, Lamb a déclaré : « Ce voyage a entièrement été un défi mental, ce qui semble emblématique de ce que j’ai pu vivre dans ce bloc. Le plus dur pour moi a été de perdre confiance pendant le processus de travail de ce bloc, tout en entretenant un mince espoir de réussir. Mais en fin de compte, j’ai trouvé mon équanimité ».

Lamb est l’une des meilleures grimpeuses au monde. Elle a connu une année 2023 exceptionnelle, débutant la saison avec la première ascension féminine de « Spectre » 8B+ aux Buttermilks. Quelques mois plus tard, elle a réalisé la première ascension féminine de « Box Therapy » 8C/+. En septembre, elle a répété « Deadlift » 8B+ à Squamish, puis a enchaîné « Decided » 8B+ au Japon. En mai de cette année, elle a réalisé la première ascension de « 24 Karat », un effrayant highball coté 8A dans le Yosemite.

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Historique ! Katie Lamb repousse les limites de l’escalade féminine !

Jakob Schubert joue dans une catégorie à part : double médaillé olympique et six fois titré aux Championnats du Monde, il est également le seul grimpeur de l’Histoire à avoir atteint le plus haut niveau en bloc (9A) et en falaise (9c).

Découvrez dans le film « Devotion » comment il est devenu le grimpeur le plus accompli de l’année 2023.

Jakob Schubert faisait indéniablement partie des favoris lors des derniers Jeux Olympiques de Paris. Rien d’étonnant à cela, car son année 2023 est entrée dans les annales de l’escalade ! En réalisant le 9A bloc « Alphane » à Chironico (Tessin, Suisse) le 20 décembre dernier, il a couronné cette année sensationnelle en beauté. Pour cause, Jakob est devenu le premier grimpeur au monde à enchaîner un 9A (bloc) et un 9c (voie) au cours de la même année, soit les cotations les plus difficiles des deux disciplines à ce jour.

© IFSC

Une année riche en succès !

En 2023, Jakob Schubert a non seulement remporté deux titres de champion du monde et s’est qualifié pour les Jeux Olympiques de Paris, mais il a également réalisé la première ascension de « B.I.G. » 9c à Flantanger et « Alphane » 9A à Chironico.

Le chemin menant à l’ascension d’ »Alphane » a été une véritable montagne russe d’émotions pour l’Autrichien. Il décrit ce défi comme une épreuve de persévérance, marquée par des progrès irréguliers, des échecs et la lutte contre de mauvaises conditions. « Je n’étais jamais sûr de la méthode à utiliser et je n’avais jamais l’impression de progresser. J’ai commencé à douter de pouvoir enchaîner ce bloc un jour », nous avait-il confiés. Mais en grand guerrier, Schubert n’a rien lâché ! Alors qu’il était prêt à remballer ses affaires en cette journée du 20 décembre, il a décidé de mettre un dernier essai : « Ça a été une vraie surprise ! Ce fut aussi un très gros combat et une expérience incroyable », décrit-il.

© Michael Piccolruaz

Les moments forts de Jakob Schubert en 2023

La polyvalence de Jakob Schubert est impressionnante. En plus de ses exploits sur le rocher, il brille également en compétition. Avec sa double victoire aux championnats du monde de Berne et sa qualification pour les Jeux Olympiques, il a su atteindre ses objectifs de compétiteur, tout en menant à bien les projets qui lui tiennent à cœur en extérieur.

Voici les moments forts de son année 2023 :

• Janvier : ascension de « Trip to the moon » 8B/+, « Boogalagga » 8B, « The Shelter » 8B, « Life goes on » 8A+/8B  et « Flash von Second Life » 8A
• Mars : seconde place aux Studio Bloc Masters à Darmstadt
• Juin : médaille de bronze à la Coupe du Monde de difficulté d’Innsbruck
• Juillet : médaille d’or à la Coupe du Monde de difficulté de Villars
• Août : double médaille d’or aux Championnats du monde de Berne (en difficulté et en combiné)
• Septembre : première ascension de « B.I.G. » 9c à Flatanger
• Octobre : victoire aux Championnats d’Autriche (en difficulté et en combiné) et enchaînement de « Qui » 9a+.
• Décembre : ascension de « Clash of the Titans » 9b et ascension d’ »Alphane » 9A

Son année 2024 a également très bien commencé. Lors de la Coupe du Monde de bloc de Salt Lake City en mai, il a décroché la médaille de bronze. Un mois plus tard, lors de la Coupe du Monde d’Innsbruck, il a de nouveau remporté l’or devant son public. Plus récemment, il y a deux semaines, Schubert a remporté sa deuxième médaille olympique aux Jeux d’été de Paris 2024. Il ne nous reste plus qu’à attendre de voir comment il transposera cette forme physique sur le rocher cet automne…

© IFSC

« Devolution », le documentaire qui retrace l’année folle de Jakob Schubert

Un nouveau film de 20 minutes réalisé par Mammut vient d’être diffusé, présentant notamment son enchaînement d' »Alphane » ainsi que d’autres faits marquants de son année 2023.

Ce documentaire, nommé « Devotion », montre de manière impressionnante comment Jakob Schubert est devenu l’un des grimpeurs les plus forts et les plus complets d’aujourd’hui. À voir absolument !

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Interview : comment Jakob Schubert a-t-il réalisé la plus belle année de sa carrière ?

National Geographic vient de mettre en ligne les deux derniers épisodes de la série « The Crux », qui suit le parcours de quelques-uns des meilleurs grimpeurs au monde tentant de se qualifier pour les Jeux Olympiques de Paris 2024.

C’est décidément très tendance : après l’athlétisme et sa série Netflix consacrée aux meilleurs sprinteurs du monde, l’escalade intéresse à son tour les plateformes de streaming. Une série documentaire en quatre parties, filmée l’an passé sur plusieurs compétitions internationales, vient d’être mise en ligne sur YouTube.

Intitulée The Crux, elle est l’oeuvre de National Geographic. La série suit notamment le parcours en 2023 de la Slovène Janja Garnbret, du Britannique Toby Roberts, des Français Oriane Bertone et Mejdi Schalck, de l’Australien Campbell Harrison, de l’Ukrainienne Ievgeniia Kazbekova, de l’Autrichien Jakob Schubert et de la Canadienne Alannah Yip dans leur quête olympique.

Les séquences ont été tournées aux Championnats du Monde à Berne, en Suisse, puis lors des tournois de qualification pour les Jeux de Paris 2024 à Laval, en France, Jakarta, en Indonésie, et Melbourne, en Australie. Après les épisodes 1 et 2 publiés la semaine dernière, les épisodes 3 et 4 viennent d’être mis en ligne.

Épisode 3

L’épisode 3 se penche sur les difficultés de Miho Nonaka à se mesurer à ses coéquipiers et amis lors des qualifications olympiques asiatiques et à Campbell Harrison lors des qualifications océaniennes.

Épisode 4

L’épisode 4 est consacré à Toby Roberts, Mejdi Schalck, Oriane Bertone, Jenya Kazbekova et Stasa Gejo et suit ces athlètes lors des qualifications européennes à Laval.

Voir les épisodes 1 et 2 ci-dessous :

The Crux : une série documentaire incontournable sur les coulisses des compétitions internationales

Les nouveaux champions olympiques, la Slovène Janja Garnbret et le Britannique Toby Roberts, ont confirmé leur rang ce samedi 7 septembre en remportant la Coupe du Monde de Koper en Slovénie, tandis que notre Français Sam Avezou s’est offert une nouvelle médaille !

Défendant sa médaille d’or remportée l’an dernier, Janja Garnbret avait clairement affirmé ses objectifs lorsqu’elle s’est engagée à grimper à Koper : faire vibrer les fans slovènes qui l’ont soutenue tout au long de sa carrière.

Janja Garnbret, en démonstration devant son public

Avec deux tops en qualification et le seul top en demi-finale, Garnbret était plus déterminée que jamais à monter sur la plus haute marche du podium hier. Sous les yeux de la présidente de la Slovénie, Nataša Pirc Musar, Janja a une nouvelle fois réalisé une performance magistrale ! Elle n’a pas sorti la voie (elle a zippé du pied à quelques mouvements du sommet), mais s’est offert la médaille d’or en dépassant très largement la verticale limite fixée par l’Autrichienne Jessica Pilz avant elle.

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Mais la mentalité de la double championne olympique est telle qu’elle n’était pas vraiment satisfaite de sa performance en redescendant de la voie : « Je suis encore un peu frustrée de ne pas avoir sorti la voie, confie Garnbret juste après avoir entonné l’hymne national. J’ai beaucoup aimé la voie et j’ai tout fait correctement : pas de mouvements inutiles, j’ai grimpé proprement, j’étais sur un rythme de croisière ! Mais, j’ai manqué de concentration pendant une milliseconde et c’est pour cela que j’ai zippé. J’attendais avec impatience le dernier jeté, mais tant pis, j’aurai de quoi faire mieux la prochaine fois ».

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À propos des milliers de spectateurs présents sur place, Garnbret a déclaré : « L’ambiance était absolument PHÉ-NO-MÉ-NALE ! J’adore grimper devant mon public, avec tous les enfants qui crient et qui m’encouragent. Honnêtement, s’il ne s’agissait pas d’une Coupe du Monde à domicile, je n’aurais pas participé et j’aurais arrêté ma saison après les Jeux Olympiques. Mais j’avais besoin de me produire devant mon public pour lui rendre la pareille, car il m’a tellement aimée et soutenue cette année !».

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Rejoignant Garnbret sur le podium, l’Autrichienne Jessica Pilz s’est une nouvelle fois illustrée en remportant l’argent, en atteignant la prise 40+.

L’Américaine Annie Sanders a chuté un mouvement plus bas que l’Autrichienne, mais sa prestation lui a permis de décrocher la médaille de bronze, la première médaille en Coupe du Monde de sa jeune carrière.

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Zélia Avezou au pied du podium

Notre Française Zélia Avezou n’a pas démérité ! Première grimpeuse à s’élancer dans la voie de finale, elle a atteint la marque 37+ et restera un long moment dans le top 3 provisoire.

Mais après le passage de Pilz et Garnbret, elle terminera finalement 5ème de cette Coupe du Monde, signant l’une de ses plus belles performances sur une manche de difficulté (après la Coupe du Monde de Chamonix où elle avait fini 4ème).

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Les résultats de la finale féminine

Pos.		Grimpeur	Hauteur
1	SLO	Janja Garnbret	46+
2	AUT	Jessica Pilz	40+
3	USA	Annie Sanders	39+
4	AUS	Oceania Mackenzie	38+
5	FRA	Zélia Avezou	37+
6	GBR	Erin Mcneice	34+
7	AUT	Mattea Pötzi	32+
8	ITA	Laura Rogora	19+

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Chez les hommes, Toby Roberts s’est montré à la hauteur de son nouveau statut de « roi de l’escalade » en remportant sa première compétition depuis son triomphe à Paris 2024.

Tout au long du week-end, Roberts s’est retrouvé au cœur d’une lutte effrénée contre le Japonais Sorato Anraku, vice-champion olympique, et le résultat a de nouveau penché en faveur du grimpeur britannique. Les deux grimpeurs se sont livré un véritable duel, ce qui a donné lieu à un remake palpitant des Jeux Olympiques.

© IFSC

Toby Roberts égale le record britannique

Après un gros combat dans la voie, Toby Roberts a chuté sur la prise 40, les bras gorgés d’acide lactique. « J’ai donné le maximum dans cette voie et je n’aurais pas pu faire un mouvement de plus même si je l’avais voulu, donc je suis vraiment heureux d’avoir tiré le meilleur de moi-même », a-t-il déclaré juste après avoir regagné le sol. Sa prestation lui a permis de prendre la première place du classement provisoire et de mettre la pression sur Sorato Anraku, qui passait juste après.

© IFSC

Le Japonais a bien entamé le début de la voie, mais a zippé sur la prise 35 et a dû se contenter de la deuxième place derrière Roberts. Mais l’heure n’était pas à la célébration car tous les finalistes savaient qu’Anraku aurait pu aller plus loin dans la voie s’il n’avait pas commis cette petite erreur.

Ainsi, le Britannique n’a pas sauté de joie en apprenant qu’il avait décroché l’or et a expliqué : « Nous sommes tous très respectueux les uns des autres. On fête sa victoire, on ne fête pas la défaite de quelqu’un d’autre. Il y aura des célébrations plus tard, mais nous sommes tous de très bons amis et c’est tellement agréable de grimper contre des gens aussi sympathiques ».

La victoire de Roberts est sa quatrième en Coupe du monde, toutes disciplines confondues, ce qui égale le record britannique de Simon Nadin.

© IFSC

Quatre médailles en une semaine pour Avezou !

Sur la troisième marche du podium, on retrouve notre Français Sam Avezou, qui a réalisé une super compétition tout au long du week-end.

Grimpant comme à son habitude à toute allure, il a très rapidement passé les premières difficultés de la voie de finale. Il a chuté sur la prise 31+ à bout de souffle. De quoi rester un long moment en tête du classement provisoire, avant que le Britannique et le Japonais ne débarquent.

Cette médaille de bronze est la quatrième médaille que Sam remporte en l’espace d’une semaine. En effet, le week-end dernier à Villars, il est monté à trois reprises sur le podium, remportant la médaille d’or en bloc, la médaille d’argent en difficulté et la médaille d’or au combiné.

© IFSC

Les résultats de la finale masculine

Pos.		Grimpeur	Hauteur
1	GBR	Toby Roberts	40
2	JPN	Sorato Anraku	35
3	FRA	Sam Avezou	31+
4	JPN	Shion Omata	30+
5	GER	Yannick Flohé	30+
6	FRA	Max Bertone	25+
7	JPN	Ao Yurikusa	16
8	KOR	Dohyun Lee	12+

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La suite de la saison 2024

9 et 10 avril – Coupe du Monde à Keqiao, Chine – bloc
12 au 14 avril – Coupe du Monde à Wujiang, Chine – difficulté et vitesse
3 au 5 mai – Coupe du Monde à Salt Lake City, USA – bloc et vitesse
26 au 30 juin – Coupe du Monde à Innsbruck, Autriche – bloc et difficulté
12 au 14 juillet – Coupe du Monde à Chamonix, France – difficulté et vitesse
17 au 19 juillet – Coupe du Monde à Briançon, France – difficulté et vitesse
5 au 10 août – Jeux Olympique de Paris, France – combiné bloc/difficulté et vitesse
6 et 7 septembre – Coupe du Monde à Koper, Slovénie – difficulté
20 au 22 septembre – Coupe du Monde à Prague, République Tchèque bloc
2 au 6 octobre – Coupe du Monde à Séoul, Corée du Sud – bloc, difficulté et vitesse

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Devant une foule en délire hier soir, les 26 demi-finalistes de la Coupe du Monde de Koper se sont affrontés dans de longues voies difficiles et intenses. Trois Français se sont qualifiés pour les finales (à suivre ce soir à partir de 20h00) : Zélia et Sam Avezou ainsi que Max Bertone.

Résumé des demi-finales de la Coupe du Monde de Koper.

Janja Garnbret en route vers une nouvelle médaille d’or

La double championne olympique Janja Garnbret semble plus déterminée que jamais à remporter une nouvelle Coupe du Monde, cette fois avec la motivation supplémentaire d’offrir à son pays cette victoire.

Après avoir été la seule athlète à enchaîner une voie lors des qualifications (elle l’a même fait deux fois car elle a toppé les deux tracés hier matin), Garnbret a de nouveau fait la différence en demi-finale, en étant la seule à atteindre le sommet de la voie !

Pour le moment, la Slovène n’est encore pas tombée une seule fois depuis le début de la compétition. Même après sa victoire aux Jeux Olympiques, Garnbret ne se relâche pas ; sa grimpe est toujours aussi impeccable.

© IFSC

Derrière Garnbret se trouve la nouvelle championne d’Europe, sacrée à Villars la semaine dernière : l’Italienne Laura Rogora. Visiblement galvanisée par son titre, Rogora semble prête à défier Garnbret sur ses terres. Elle est tombée juste avant le top de la demi-finale, de quoi prendre la deuxième place du classement.

Troisième à Paris 2024, puis troisième lors des qualifications, l’Autrichienne Jessica Pilz a également pris la troisième place des demi-finales hier soir, chutant trois prises sous Rogora.

© IFSC

Un mouvement qui fait toute la différence pour Zélia !

Malgré le sans-faute de l’équipe de France hier (nos cinq grimpeuses tricolores parvenaient toutes à passer les qualifications avec succès), seule Zélia Avezou parviendra à décrocher son ticket pour la finale. Et la cadette de l’équipe a eu chaud : un mouvement de moins et elle était reléguée en dehors du top 8 (37+).

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C’est d’ailleurs ce que fera Manon Hily, qui chute sur la prise 37 sans parvenir à la valoriser, terminant aux portes des finales (10ème), tout comme l’une des grandes favorites de la compétition, la Coréenne Chaehyun Seo (9ème).

À ce niveau de la voie, les mouvements valaient cher, puisque l’on retrouve pas moins de onze grimpeuses entre les prises 36 et 37+. Camille Pouget (12ème) et Hélène Janicot (16ème) tombent à ce niveau là, tandis qu’Ina Plassoux Djiga (19ème) chute quelques mouvements plus bas.

Les résultats de la demi-finale féminine

Pos.		Grimpeur	Hauteur
1	SLO	Janja Garnbret	TOP
2	ITA	Laura Rogora	46+
3	AUT	Jessica Pilz	43+
4	AUS	Oceania Mackenzie	40+
5	USA	Annie Sanders	39
6	AUT	Mattea Pötzi	38+
7	GBR	Erin Mcneice	37+
8	FRA	Zélia Avezou	37+
9	KOR	Chaehyun Seo	37
10	FRA	Manon Hily	37
11	SLO	Mia Krampl	37
12	FRA	Camille PougetTeam PG	36+
13	AUT	Flora Oblasser	36+
14	SLO	Jennifer Eucharia Buckley	36+
15	SLO	Sara Copar	36+
16	FRA	Hélène Janicot	36
17	ITA	Camilla Moroni	36
18	JPN	Tomona Takao	35
19	FRA	Ina Plassoux Djiga	33
20	BEL	Heloïse Doumont	32
21	SLO	Lucija Tarkus	31+
22	SLO	Rosa Rekar	31
23	JPN	Natsuki Tanii	23
24	ISR	Noa Shiran	22
25	JPN	Mei Kotake	21+
26	NED	Lynn Van Der Meer	13+

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Sorato Anraku et Toby Roberts en duel

Chez les hommes, le Japonais Sorato Anraku et le Britannique Toby Roberts se sont une nouvelle fois disputé la première place du classement.

Si Roberts a pris le dessus lors de la plus grosse compétition de l’année à Paris 2024 en remportant l’or, Anraku est bien déterminé à renverser la situation et à prendre sa revanche à Koper. Pour le moment, le Japonais domine la compétition : après sa première place en qualification, il conserve la pole position en demi-finale, faisant un mouvement de plus que son adversaire Britannique (41+ pour Anraku contre 40+ pour Roberts)

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Sam Avezou et Max Bertone dans les huit !

Deux Français ont réussi à se qualifier en finale ! Tout d’abord, le Français le plus en forme du moment, Sam Avezou. Après avoir disputé les Jeux Olympiques, le Parisien s’alignait au départ des Championnats d’Europe le week-end dernier et raflait trois médailles (deux d’or et une d’argent).

Hier soir en demi-finale de la Coupe du Monde de Koper, il a réalisé la cinquième meilleure performance, chutant sur la prise 32.

© IFSC

Il est rejoint dans le top 8 par son jeune coéquipier Max Bertone (7ème), qui chute quatre mouvements plus bas que Sam. Bertone a participé à sa première finale en Coupe du Monde lors de la dernière étape à Briançon et est à nouveau dans les huit premiers ce week-end. Il compte bien aller chercher une médaille ce soir.

Les résultats de la demi-finale masculine

Pos.		Grimpeur	Hauteur
1	JPN	Sorato Anraku	41+
2	GBR	Toby Roberts	40+
3	JPN	Shion Omata	33+
4	GER	Yannick Flohé	33+
5	FRA	Sam Avezou	32
6	JPN	Ao Yurikusa	28+
7	FRA	Max Bertone	28+
8	KOR	Dohyun Lee	27
9	SUI	Sascha Lehmann	27
10	JPN	Zento Murashita	27
11	KOR	Kibeom Kwon	27
12	JPN	Yuta Imaizumi	27
13	ITA	Filip Schenk	27
14	CZE	Martin Stranik	27
15	SUI	Jonas Utelli	26+
16	JPN	Masahiro Higuchi	26+
17	JPN	Shuta Tanaka	26+
18	JPN	Yoshiyuki Ogata	26+
19	BEL	Ties Vancraeynest	26+
20	JPN	Satone Yoshida	25+
21	FRA	Mejdi Schalck	25+
22	USA	Ross Fulkerson	23+
23	ITA	Giorgio Tomatis	23+
24	FRA	Jules Marchaland	22+
25	JPN	Taisei Homma	21+
26	SUI	Nino Grünenfelder	17

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La suite du programme

Samedi 7 septembre

20h00 : finale hommes
21h00 : finale femmes

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Coupe du Monde de Koper : les Français en force, tous en demi-finale !

Les qualifications de l’avant-dernière Coupe du Monde de la saison viennent de s’achever à Koper, en Slovénie. Janja Garnbret et Sorato Anraku ont pris la tête du classement et nos neuf Français se sont tous qualifiés pour les demi-finales, qui auront lieu ce soir à partir de 20h00.

Après l’aventure olympique de Paris 2024 et les Championnat d’Europe de Villars, la série des Coupes du Monde reprend ses droits au calendrier international. Ce week-end, la pittoresque ville de Koper, en Slovénie, accueille l’avant-dernière manche de la saison 2024.

Il semble presque poétique que la Slovénie en soit l’hôte ; Janja Garnbret, récemment sacrée championne olympique pour la deuxième fois de sa carrière, est en train d’offrir un véritable spectacle à son public. La star locale a repris là où elle s’était arrêtée, étant la seule grimpeuse à venir à bout des deux voies de qualification aujourd’hui.

© IFSC

Le trio de tête des qualifications a d’ailleurs une allure très olympique avec Garnbret en tête, une Américaine en deuxième position – non pas Brooke Raboutou, qui ne participe pas à la compétition, mais sa compatriote Annie Sanders – et l’Autrichienne Jessica Pilz en troisième position.

Juste derrière ce trio, on retrouve la Japonaise Mei Kotake, vainqueur de la dernière Coupe du Monde à Briançon, qui peut à nouveau prétendre à une médaille, se qualifiant pour les demi-finales en quatrième position. Elle devance la Coréenne Chaehyun Seo, la grimpeuse olympienne Erin McNeice et la nouvelle championne d’Europe en titre, l’Italienne Laura Rogora.

© IFSC

Si Garnbret est en tête du classement et mène la compétition, elle est également à la tête d’un fort contingent slovène composé de cinq athlètes, dont deux championnes du monde jeunes 2024, Rosa Rekar et Jennifer Eucharia Buckley, qui ont toutes deux remporté leurs nouveaux titres le mois dernier en Chine.

Nos grimpeuses tricolores n’auront pas réussi à faire partie des meilleures grimpeuses de la matinée, mais sont toutes qualifiées pour les demi-finales. En tête de l’équipe on retrouve Zélia Avezou, qui poursuit son marathon des compétitions : après avoir disputé les Jeux Olympiques et les Championnats d’Europe dans toutes les disciplines (difficulté, bloc et combiné), la cadette de la famille Avezou prend la 9ème place des qualifications aujourd’hui.

Elle devance Camille Pouget (12ème), Manon Hily (13ème), Hélène Janicot (16ème) et Ina Plassoux Djiga (21ème).

© IFSC

Les résultats des qualifications féminines

Pos.		Grimpeur	Hauteur
1	SLO	Janja Garnbret	TOP (1) | TOP (1)
2	USA	Annie Sanders	48+ (2) | 45+ (3)
3	AUT	Jessica Pilz	42+ (3) | 43+ (5)
4	JPN	Mei Kotake	37+ (11) | 46+ (2)
5	KOR	Chaehyun Seo	41+ (4) | 37+ (6)
6	GBR	Erin Mcneice	41+ (4) | 35 (7)
7	ITA	Laura Rogora	37+ (11) | 45+ (3)
8	AUS	Oceania Mackenzie	41+ (4) | 32+ (13)
9	FRA	Zélia Avezou	37+ (11) | 35 (7)
9	JPN	Natsuki Tanii	37+ (11) | 35 (7)
11	BEL	Heloïse Doumont	39+ (8) | 32+ (13)
12	FRA	Camille PougetTeam PG	38 (10) | 32+ (13)
13	FRA	Manon Hily	36 (19) | 35 (7)
14	AUT	Flora Oblasser	40+ (7) | 30 (25)
15	SLO	Rosa Rekar	39+ (8) | 31 (23)
16	FRA	Hélène Janicot	37+ (11) | 32+ (13)
16	SLO	Mia Krampl	37+ (11) | 32+ (13)
16	JPN	Tomona Takao	37+ (11) | 32+ (13)
19	AUT	Mattea Pötzi	35+ (21) | 34+ (11)
20	ITA	Camilla Moroni	37+ (11) | 32 (21)
21	FRA	Ina Plassoux Djiga	35+ (21) | 32+ (13)
22	NED	Lynn Van Der Meer	36 (19) | 30 (25)
23	SLO	Lucija Tarkus	31+ (34) | 32+ (13)
24	ISR	Noa Shiran	34+ (25) | 31+ (22)
25	SLO	Jennifer Eucharia Buckley	21+ (48) | 34 (12)
26	SLO	Sara Copar	34+ (25) | 30+ (24)
27	SLO	Vita Lukan	35+ (21) | 25+ (33)
28	AUT	Julia Fiser	34+ (25) | 27+ (30)
29	ESP	Geila Macià Martín	33 (32) | 30 (25)
30	JPN	Natsumi Oda	32 (33) | 30 (25)
31	ARG	Valentina Aguado	35 (24) | 25+ (33)
32	ITA	Ilaria Scolaris	34+ (25) | 25+ (33)
32	JPN	Ai Takeuchi	34+ (25) | 25+ (33)
34	CZE	Michaela Smetanova	34 (30) | 25+ (33)
35	SLO	Katja Debevec	29+ (36) | 27+ (30)
36	SLO	Lana Skusek	29 (38) | 28+ (29)
37	BRA	Anja Köhler	33+ (31) | 25 (41)
38	USA	Adriene Akiko Clark	28+ (40) | 27 (32)
39	ESP	Julia Benach Zubero	29+ (36) | 25 (41)
40	JPN	Momoka Miyajima	31+ (34) | 24 (46)
41	SLO	Lana Goric	28 (43) | 25+ (33)
42	CHN	Xuanzhen Chen	22+ (47) | 25+ (33)
43	CZE	Ema Galeova	29 (38) | 24 (46)
44	SLO	Zala Mlakar Staric	21 (55) | 25+ (33)
45	CAN	Cedar Pidgeon	28+ (40) | 22 (50)
46	SUI	Joëlle Niederberger	28 (43) | 23+ (48)
47	ISR	Valeri Kremer	21+ (48) | 25 (41)
48	KOR	Gayeong Oh	28+ (40) | 18+ (55)
49	CZE	Marketa Janosova	21+ (48) | 24+ (44)
50	CHN	Yali Wei	28 (43) | 19+ (54)
51	CRO	Karla Zrinski	27 (46) | 20 (52)
52	GER	Emma Bernhard	21 (55) | 24+ (44)
53	CHI	Martina Castro	21+ (48) | 23+ (48)
54	USA	Olivia Ogier	21+ (48) | 18 (56)
55	CAN	Molly Dreher	19 (57) | 21 (51)
56	SUI	Liv Egli	21+ (48) | 17 (57)
56	CRO	Anja Santini Mikulić	21+ (48) | 17 (57)
58	MEX	María Fernanda González Rámirez	18+ (58) | 20 (52)

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Chez les hommes, les favoris sont également au rendez-vous ! Le Japonais Sorato Anraku, vainqueur du classement général des Coupes du Monde 2023 en bloc et en difficulté, est en tête, juste devant l’homme qui l’a battu pour l’or à Paris 2024, le Britannique Toby Roberts.

Son coéquipier japonais et médaillé de bronze de la Coupe du Monde de Briançon, Shion Omata, se classe troisième, à deux places d’un autre grimpeur nippon, Taisei Homma. Le Japon a une nouvelle fois frappé fort ce matin, en trustant six des dix places du top 10 et en qualifiant dix de leurs athlètes en demi-finale !

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Au milieu de tous ces grimpeurs asiates, on retrouve le nouveau Champion d’Europe de la discipline, le Suisse Sascha Lehmann, qui prend la 8ème position, derrière son compatriote Jonas Utelli, 6ème.

Comme chez les femmes, nos quatre grimpeurs tricolores figurent plutôt dans la deuxième moitié du tableau, mais font tous partie du top 26, qualifié pour les demi-finales. C’est de nouveau un Avezou que l’on retrouve aux commandes de l’équipe, avec un Sam décidément très en forme ! Après avoir remporté trois médailles aux derniers Championnats d’Europe à Villars (deux d’or et une d’argent), le jeune français compte bien poursuivre sur sa lancée en Slovénie ; il se classe 11ème des qualifications.

© IFSC

Juste derrière lui, en 13ème position, on retrouve Max Bertone. Quatrième de la dernière Coupe du Monde à Briançon, le Réunionnais rêve de monter sur son premier podium mondial en senior.

Il devance Mejdi Schalck (19ème), de retour sur les compétitions après avoir pris une pause pendant les JO et Jules Marchaland (21ème).

Les résultats des qualifications masculines

Pos.		Grimpeur	Hauteur
1	JPN	Sorato Anraku	44+ (1) | 41+ (1)
2	GBR	Toby Roberts	44+ (1) | 38 (2)
3	JPN	Shion Omata	44+ (1) | 36+ (4)
4	KOR	Dohyun Lee	44+ (1) | 35+ (6)
5	JPN	Taisei Homma	39+ (11) | 38 (2)
6	SUI	Jonas Utelli	44+ (1) | 32+ (12)
7	JPN	Ao Yurikusa	40+ (9) | 36+ (4)
8	SUI	Sascha Lehmann	42+ (7) | 35+ (6)
9	JPN	Zento Murashita	43 (6) | 33+ (10)
10	JPN	Satone Yoshida	40+ (9) | 35+ (6)
11	FRA	Sam Avezou	42+ (7) | 33 (11)
12	KOR	Kibeom Kwon	39+ (11) | 32+ (12)
13	FRA	Max Bertone	36 (20) | 35+ (6)
14	JPN	Masahiro Higuchi	38+ (14) | 32+ (12)
15	SUI	Nino Grünenfelder	36+ (17) | 27+ (15)
16	JPN	Shuta Tanaka	39+ (11) | 21+ (24)
17	JPN	Yuta Imaizumi	37+ (16) | 24 (21)
18	GER	Yannick Flohé	36+ (17) | 24+ (19)
19	FRA	Mejdi Schalck	36 (20) | 26 (18)
20	ITA	Filip Schenk	38 (15) | 21+ (24)
21	FRA	Jules Marchaland	35+ (23) | 24+ (19)
22	CZE	Martin Stranik	31 (28) | 26+ (16)
23	JPN	Yoshiyuki Ogata	35+ (23) | 22 (23)
24	BEL	Ties Vancraeynest	36 (20) | 21+ (24)
25	USA	Ross Fulkerson	31 (28) | 23 (22)
26	ITA	Giorgio Tomatis	35+ (23) | 21+ (24)
27	GER	Sebastian Halenke	32 (26) | 21+ (24)
28	SWE	Hannes Puman	36+ (17) | 19+ (34)
29	ESP	Guillermo Peinado Franganillo	31 (28) | 21+ (24)
30	SLO	Luka Potocar	10+ (57) | 26+ (16)
31	GER	Max Dinger	29 (35) | 21+ (24)
32	IRI	Radin Foroughian	31+ (27) | 19+ (34)
33	ITA	Davide Marco Colombo	24+ (40) | 21+ (24)
34	AUT	Felix Mader	28 (38) | 20 (33)
35	SLO	Milan Preskar	30+ (31) | 19+ (34)
36	BRA	Felipe Ho Foganholo	30 (32) | 19+ (34)
36	CZE	Jan Stipek	30 (32) | 19+ (34)
38	USA	Nathan Sato	24+ (40) | 20+ (32)
39	SLO	Martin Bergant	28+ (37) | 19+ (34)
40	CZE	Simon Potucek	27+ (39) | 19+ (34)
41	SLO	Lovro Crep	24+ (40) | 19+ (34)
41	JPN	Mototaka Ishizu	24+ (40) | 19+ (34)
41	SLO	Gorazd Jurekovic	24+ (40) | 19+ (34)
41	AUS	Dylan Soin	24+ (40) | 19+ (34)
45	GER	Christoph Hanke	29+ (34) | 7+ (55)
46	CHN	Junzhe Hu	29 (35) | 10+ (53)
47	SUI	Dimitri Flick	22+ (48) | 19+ (34)
47	TUR	Muhammed Oğuz Kağanoğlu	22+ (48) | 19+ (34)
49	AUT	Johannes Hofherr	19+ (50) | 19+ (34)
50	SLO	Luka Jerman	19 (51) | 19+ (34)
50	CZE	Lukas Mokrolusky	19 (51) | 19+ (34)
52	CHN	Jinwei Yao	23+ (46) | 18+ (50)
53	KOR	Seungchan Choi	23 (47) | 7 (57)
54	MEX	Jair Octavio Moreno Montoya	18 (53) | 15+ (51)
55	IRI	Mohammad Garakani	16 (54) | 15+ (51)
56	TUR	Ege Duman	15 (55) | 10+ (53)
57	SLO	Samo Golob	12+ (56) | 7+ (55)

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La suite du programme

Vendredi 6 septembre

20h00 – 22h30 : demi-finales hommes et femmes

Samedi 7 septembre

20h00 : finale hommes
21h00 : finale femmes

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C’est parti pour une nouvelle Coupe du Monde d’escalade !

Du 6 au 7 septembre 2024, les meilleurs compétiteurs de la planète se disputeront les médailles lors de la Coupe du Monde de difficulté à Koper, en Slovénie. 

Les Jeux Olympiques et les Championnats d’Europe viennent à peine de se terminer que la prochaine Coupe du Monde se profile déjà à l’horizon : l’élite internationale de l’escalade se retrouvera à Koper, en Slovénie, du 6 au 7 septembre 2024, pour disputer l’avant-dernière Coupe du Monde de la saison.

Située en bordure de l’Adriatique, la ville côtière de Koper offre un cadre spectaculaire pour cette compétition. La Slovénie, terre d’escalade par excellence, a vu émerger certaines des plus grandes figures de la discipline, notamment la légendaire Janja Garnbret. Cette étape s’annonce donc spéciale, marquant à la fois une grande fête pour le public local et une compétition féroce sur un terrain déjà chargé d’histoire.

« La communauté slovène de l’escalade se développe rapidement et la compétition à Koper est très importante car elle amène les meilleurs grimpeurs du monde en Slovénie, explique Janja Garnbret. Je sais que l’ambiance sera excellente, comme toujours. De l’hôtel au mur d’escalade, je suis sûre que l’atmosphère sera incroyable ! » poursuit-elle.

© IFSC

Les athlètes à surveiller ce week-end !

Tous les regards seront bien sûr tournés vers les grands noms de la scène mondiale, à commencer par Janja Garnbret, championne olympique et véritable icône de la discipline, qui ne manquera pas cette compétition devant son public.

D’autres grimpeuses telles que l’Autrichienne Jessica Pilz, l’Australienne Oceania MacKenzie, la Française Zélia Avezou, l’Italienne et championne d’Europe de difficulté Laura Rogora, ou encore la Coréenne Chaehyun Seo seront à surveiller de près.

Chez les hommes, le tout nouveau champion d’Europe du combiné Sam Avezou, le champion olympique Toby Roberts, l’Allemand Yannick Flohé, les fers de lance japonais Sorato Anraku et Yoshiyuki Ogata ou le champion d’Europe de difficulté Sascha Lehmann seront de la partie, chacun avec l’ambition de décrocher la plus belle des médailles.

Les jeunes talents, eux aussi, auront à cœur de se démarquer et de bousculer la hiérarchie. De nouvelles révélations pourraient bien faire leur apparition sur le mur de Koper, promettant une compétition aussi excitante qu’imprévisible !

Au total, plus de 130 grimpeurs sont attendus à Koper : 66 hommes et 68 femmes, représentant 29 nations et quatre continents.

© IFSC

La composition de l’équipe de France

Sam Avezou
Jules Marchaland
Mejdi Schalck
Max Bertone

Zélia Avezou
Manon Hily
Hélène Janicot
Ina Plassoux Djiga
Camille Pouget

Le programme

Vendredi 6 septembre

09h00 – 13h45 : qualifications hommes et femmes
20h00 – 22h30 : demi-finales hommes et femmes

Samedi 7 septembre

20h00 : finale hommes
21h00 : finale femmes

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Comment Janja Garnbret a-t-elle transformé la pression en victoire aux JO de Paris 2024 ?

Alex Megos a de nouveau frappé à Flatanger ! Après avoir réalisé une ascension éclair de « Change » 9b+ et « Little Badder » 9a, le grimpeur allemand s’est offert la troisième ascension de « Move » 9b/+. Surpris par la difficulté de la voie, il a félicité Adam Ondra pour l’avoir enchaînée sans genouillère. Le même jour, Megos a également réalisé « Illusionnist » 9a.

Alex Megos a décidé de prendre du bon temps en falaise après avoir loupé ses Jeux Olympiques à Paris et il faut dire qu’il est très efficace ! Après avoir réglé son compte à « Change » 9b+ et « Little Badder » 9a, il vient d’ajouter à son impressionnant carnet de croix une nouvelle ascension mythique : celle de « Move » 9b/+ dans la grotte de Hanshelleren à Flatanger, Norvège.

La troisième ascension de « Move » 9b/+

Libérée par Adam Ondra en août 2013, « Move » figure parmi les voies les plus exigeantes et complexes de la planète. C’est aussi l’une des rares voies de la planète à être cotée 9b/+. Au moment de sa première ascension, Ondra n’avait pas donné de cotation précise, suggérant que « Move » pouvait être considérée comme un 9b difficile ou un 9b/+. Six ans plus tard, Seb Bouin avait réalisé la deuxième ascension de la voie (juin 2019), optant pour la note de 9b/+. Il lui avait fallu cinq voyages en Norvège, chacun d’une durée de deux à trois semaines, pour finalement réaliser la première répétition de cette ligne majestueuse de Flatanger.

© Henning Wang

Megos est donc devenu le troisième grimpeur à venir à bout de cette voie. Contrairement à ses prédécesseurs, l’Allemand a réalisé « Move » en portant deux genouillères, ce qui facilite grandement le début de la voie : « Franchement, un grand bravo à Adam Ondra pour avoir effectué la première ascension de cette voie sans genouillères. Je pense que le crux ne change pas, par contre l’accès au crux est définitivement plus facile avec des genouillères. C’est fou de se dire qu’Adam a libéré cette voie il y a plus de 10 ans 🙌🏼. Il aurait clairement pu lui donner la cotation de 9b+ sans genouillères à mon avis », a déclaré Megos.

Ce voyage à Flatanger permet à Megos de tourner une nouvelle page après sa déception lors des Jeux Olympiques de Paris, où il a terminé à la 13ème place après une demi-finale frustrante en bloc et en difficulté : « Tout de suite après la compétition, je me suis senti très mal, avoue l’Allemand. Les jours suivants, je ne voulais parler à personne, je me sentais vraiment malheureux. J’étais tellement frustré… Alors j’ai quitté Paris un peu plus tôt que prévu. Je ne supportais pas d’être là et je savais que j’avais besoin de vacances pour me remettre en selle. Peu importe ce que je faisais, je voulais juste m’échapper de la scène », confie-t-il.

Visiblement revigoré, l’Allemand enchaîne les projets ambitieux et confirme sa place parmi l’élite mondiale de l’escalade !

Un autre enchaînement dans la journée

Non content de simplement enchaîner « Move », Alex Megos a également réussi, le même jour, « Illusionist » 9a. Cette voie, également libérée par Ondra en 2013, est l’une des plus courtes de la grotte de Flatanger. Très bloc, elle propose un jeté difficile dès le début, estimé à 8B bloc, avant de continuer par un 8b.

Il s’agit là d’une performance secondaire mais tout aussi impressionnante pour Megos, qui souligne l’état de forme exceptionnel dans lequel il se trouve actuellement.

Ces performances surviennent peu de temps après un autre succès retentissant pour Megos : la quatrième ascension de « Change », le premier 9b+ au monde, qu’il a réalisé en seulement cinq jours !

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En visite au Japon, l’Américain Shawn Raboutou a signé la première répétition de « United » 8C+, l’un des blocs les plus durs du pays, enchaîné pour la première fois par Ryuichi Murai en 2019.

C’est un moment que l’on attendait tous : enfin, des grimpeurs occidentaux de haut niveau s’attaquent aux mythiques lignes japonaises ! Ces dernières années, à l’exception d’une poignée de grimpeurs tels que Keenan Takahashi, Katie Lamb, ou Florian Wientjes, personne n’avait osé s’aventurer sur les blocs extrêmes du pays du Soleil-Levant. Pourtant, le Japon regorge de lignes légendaires, ouvertes par des maîtres en la matière comme Dai Koyamada, Ryuichi Murai, ou encore Shinichiro Nomura.

Mais les choses ont changé ! À notre plus grande surprise, Shawn Raboutou, l’un des plus forts bloqueurs de la planète, a décidé de poser son crash pad en terre asiate. Tout juste après avoir célébré la médaille olympique de sa sœur Brooke à Paris, l’Américain a décidé d’aller défier les lignes les plus dures du Japon.

© Gui Martinez

Peu de temps après son arrivée, Shawn a réussi la première répétition de « United », un 8C+ de référence situé sur le mont Mizugaki. Ce bloc, libéré en 2019 par Ryuichi Murai, est une extension du départ assis de « Decided », une autre ligne emblématique de la région, qui compte des ascensions notables, comme le flash de Tomoa Narasaki ou la première ascension féminine de Katie Lamb. Cependant, « United » restait invaincu depuis cinq ans, sans que personne n’ait pu le répéter… Jusqu’à l’arrivée de Raboutou, qui a confirmé la difficulté de cette ligne.

Retrouvez ci-dessous la vidéo de l’ascension de Shawn Raboutou dans « United » 8C+ 

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Bientôt le 9A+ bloc pour Shawn Raboutou ?

Seb Bouin a récemment réalisé une ascension de « X Integral » 9a+ en Suisse, lors d’une journée « de repos ».

Dimanche dernier, Seb Bouin a ajouté un nouveau 9a+ à son carnet de croix, en cochant « X Integral » dans le secteur des Gottreux à Ravoire, en Suisse. Ouverte par Dylan Chuat l’été dernier, la ligne a déjà fait l’objet de quelques répétitions, notamment de la part de l’Italien Gabriel Moroni. La voie consiste à relier deux 8c+ ouverts par Chuat : « Satire » et « The Shoker », séparés par un bon repos entre les deux.

« La voie est assez complexe à grimper, explique Seb à propos de « X Integral ». Elle est divisée en deux parties : on grimpe d’abord sur de fines arquées, avant d’arrivée sur un petit jeté. Puis arrive une section en compression plus dure. Je me suis senti beaucoup plus à l’aise dans la deuxième partie. L’ensemble de la ligne est vraiment cool et ne permet aucune erreur ! »

Preuve en est : malgré une tentative presque réussie le quatrième jour, Seb a zippé d’un coincement de genoux dans la deuxième partie, ce qui l’a envoyé dans les airs. Il a finalement triomphé lors de son essai suivant, le lendemain.

Ce qui rend cette réalisation encore plus remarquable, c’est la façon dont le Français a intégré cette voie dans son programme d’entraînement. Comme il l’explique, « ces derniers jours ont été un peu difficiles à organiser parce que je m’entraîne actuellement pour un gros projet. Pour faire simple, les jours où je grimpe en falaise sont mes jours de repos, et je m’entraîne dur les autres jours. Comme la voie n’est pas trop déversante, ça a marché », confie-t-il, le sourire aux lèvres.

Cette stratégie inhabituelle d’enchaîner des voies de cette intensité pendant ses jours de repos illustre l’incroyable force de Seb Bouin, qui confirme une fois de plus sa place parmi les meilleurs falaisistes de la planète. Au cours de ces derniers mois, il a notamment réalisé la première ascension de « DNA » 9c, « Supreme Jumbo Love » 9b+, « Bibliographie » 9b+, « Change » 9b+, « Move » 9b/+, « Beyond Integral » 9b/+ et « La Rage d’Adam » 9b/+.

Il travaille actuellement sur quelques gros projets, dont « Move Integral » à Flatanger, en Norvège, et « Wolf Kingdom » au Pic Saint-Loup, en France ; deux voies qui pourraient valoir 9c.

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Adam Ondra a une nouvelle fois frappé ! Profitant de sa grande forme depuis les Jeux Olympiques de Paris 2024, le Tchèque a réalisé un 8C/+ et un 8B+ au cours de la même journée, avant de flasher un 8B le lendemain et d’enchaîner une autre dizaine de blocs dans le huitième degré !

La semaine dernière, Adam Ondra a une nouvelle fois marqué l’Histoire de l’escalade en réalisant la première répétition de « Flow State » 8C/+ dans le Val Daone, en Italie. Ce bloc exigeant, ouvert par le local Pietro Vidi ce printemps, s’est rapidement imposé comme l’un des plus durs du pays.

« Flow State », une ligne redoutable !

Il faut dire que « Flow State » n’est pas une ligne comme les autres. Elle relie deux blocs déjà redoutables, « Grizzly » 8B et « Flow » 8B, pour créer un véritable monstre de 18 mouvements ! Le crux se trouve à la toute fin, rendant l’enchaînement encore plus exigeant. En grande forme depuis les Jeux Olympique de Paris, Ondra n’a pas mis longtemps à vaincre cette ligne. Il a même réussi à flasher la première partie du bloc, « Grizzly », 8B.

« La première partie, « Grizzly », est vraiment super cool, commente le Tchèque, visiblement ravi d’avoir réussi à flasher cette séquence. Puis le bloc part à droite via 3 mouvements extrêmes. Le dernier « mouvement » dur n’est même pas un mouvement, il s’agit juste de libérer sa contrepointe gauche… Mais qu’est-ce que c’est dur ! », affirme-t-il.

8C pour les grands, 8C+ pour les petits ?

Lors de sa première ascension, Pietro Vidi avait suggéré la cotation de 8C+ pour ce passage ; Ondra a partagé son point de vue, tout en ajoutant des nuances intéressantes : « Je pense que la façon dont Pietro l’a enchaînée vaut sûrement 8C+. Dans le dernier mouvement, il perd complètement les pieds, alors que moi, j’ai pu garder mon pied droit sur le rocher. Mais pour pouvoir faire cela, il faut être de la même taille que moi. Ça change définitivement la donne ! Je pense donc que c’est 8C pour des grimpeurs de ma taille, et 8C+ pour des grimpeurs plus petits ».

Une série de performances impressionnantes !

Mais Ondra ne s’est pas arrêté là. Le même jour, il a également enchaîné « L’Oppio Dei Climbers » 8B+, démontrant une fois de plus son endurance et sa capacité à gérer des blocs de très haut niveau en série.

Et comme si cela ne suffisait pas, le lendemain, il s’est rendu à Felbertauern, en Autriche, où il a continué sa moisson de croix en flashant « Felberqueen » 8B. En l’espace de trois jours, il a enchaîné dix autres blocs dans le huitième degré.

La vidéo de l’ascension d’Adam Ondra dans « Flow State » 8C/+ :

 

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Nos grimpeurs français ont brillé hier soir lors des finales du Championnat d’Europe d’escalade 2024 ! Ils ont décroché trois médailles avec l’or de Sam Avezou et de Naïlé Meignan et le bronze d’Agathe Calliet.

Le 30 août 2024 restera gravé dans les annales de l’escalade française ! Hier soir, lors des finales des Championnats d’Europe de bloc à Villars, en Suisse, Sam Avezou et Naïlé Meignan ont signé une performance époustouflante, décrochant la médaille d’or à l’issue d’une finale riche en rebondissements ! Au bout du suspense, ils ont conclu la finale en allant chercher la victoire sur leur dernier run. Pour couronner cette soirée parfaite, Agathe Calliet a rejoint Naïlé Meignan sur le podium, décrochant une belle médaille de bronze.

Une belle revanche pour Sam Avezou !

Moins de trois semaines après son élimination en demi-finale du combiné bloc/difficulté aux Jeux Olympiques de Paris 2024, Sam Avezou faisait le pari de s’aligner au départ du Championnat d’Europe à Villars. Le jeune Parisien avait une double revanche à prendre : d’une part, il souhaitait se venger du dernier Championnat d’Europe, où il avait terminé sur la deuxième marche du podium (Munich, 2022) ; d’autre part, Paris 2024 lui avait laissé un goût amer, sur lequel il ne souhaitait pas terminer la saison.

Onzième des qualifications, puis premier de la demi-finale, Sam n’a pourtant pas réalisé le meilleur début de compétition hier soir à Villars. En manquant le top du bloc 1, il a laissé le Britannique Maximilian Milne prendre une grande longueur d’avance au classement (il sera le seul des huit finalistes à enchaîner le bloc).

Mais notre Français a complètement renversé le scénario de la finale en réussissant à flasher le deuxième et le troisième bloc (un bloc très à doigt et une dalle). Là où certains finalistes ont flanché, Sam a su garder son sang-froid, atteignant les sommets de ces deux passages avec une précision et une efficacité impressionnante.

Il n’a eu besoin que d’une zone de plus sur le quatrième et dernier bloc pour devancer les Britanniques Maximilian Milne et Dayan Akhtar au nombre d’essais.

Je suis tellement heureux ! J’étais venu pour la victoire !

Sam Avezou

Sa victoire ne souffre d’aucune contestation : il s’est montré le plus fort dans tous les domaines, tant sur le plan physique que mental. Cette médaille d’or vient couronner une saison déjà exceptionnelle pour le jeune grimpeur, qui s’affirme comme l’un des leaders incontestés de l’escalade mondiale. Et la compétition n’est pas finie pour lui : dans quelques minutes, il prendra le départ de la demi-finale de l’épreuve de difficulté. Sam Avezou peut-il réaliser un doublé ce week-end à Villars ?

Manu Cornu, deuxième tricolore engagé dans la finale masculine, prend la 6ème place, après avoir notamment réalisé un très beau flash de la dalle qui composait le bloc 3.

Les résultats de la finale masculine

Pos.		Grimpeur	Top et Zone
1	FRA	Sam Avezou	2T4z 2 7
2	GBR	Maximillian Milne	2T4z 2 14
3	GBR	Dayan Akhtar	2T4z 7 17
4	SLO	Anze Peharc	2T2z 5 3
5	LAT	Edvards Gruzitis	1T4z 1 7
6	FRA	Manuel Cornu	1T4z 1 9
7	ISR	Geva Levin	0T3z 0 8
8	ISR	Oren Prihed	0T3z 0 9

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Naïlé Meignan : quoi de plus beau qu’une victoire pour fêter son retour ?

Chez les femmes, Naïlé Meignan a également brillé de mille feux. Sa prestation en finale a été tout simplement magistrale ! Face à une concurrence redoutable, la Chambérienne a su se transcender pour monter sur la plus haute marche du podium, signant un retour fracassant sur le devant de la scène internationale.

En effet, le parcours de Meignan a été semé d’embûches ces dernières années : en 2019, après avoir remporté de nombreuses compétitions chez les jeunes, Naïlé décidait de faire une pause dans sa carrière, ayant perdu toute motivation. Après une année de recul, elle choisissait de reprendre l’entraînement, et quelques mois plus tard, elle réalisait deux de ses plus grands rêves : remporter le titre de championne d’Europe et celui de championne du Monde junior. La dynamique semblait bien lancée pour Meignan, mais le destin en a décidé autrement ; en décembre 2021, elle se blessait au genou en essayant d’éviter une autre grimpeuse en bas d’un bloc. Après une opération et une longue rééducation, la voici, deux ans et demi plus tard, de retour sur le devant de la scène !

Et pour monter sur la plus haute marche du podium hier soir, Naïlé a eu besoin d’un enchaînement spectaculaire ! Comme Sam, elle n’avait validé que la prise de zone dans le premier bloc, là où l’Israëlienne Ayala Kerem avait toppé. Mais notre jeune française de 20 ans a ensuite été magistrale, atteignant le sommet des trois autres blocs coup sur coup.

Ce finish parfait, au moment où Ayala Kerem manquait d’énergie pour finir le travail avec un quatrième top, lui a permis de décrocher la plus belle victoire de sa carrière.

Je savais exactement que je devais enchaîner le dernier bloc en moins de six essais si je voulais prendre la tête. C’était hyper intense de savoir que c’était mon moment, que c’était maintenant qu’il fallait le faire sinon ça ne passait pas. C’était vraiment hyper fort comme émotion !

Naïlé Meignan

Comme si la moisson tricolore n’était déjà pas assez belle, une deuxième Française a complété le podium chez les femmes : Agathe Calliet, avec la médaille de bronze. En enchaînant également trois blocs en quelques essais de plus que les deux premières, elle est montée sur la troisième marche du podium.

Les résultats complets féminins

Pos.		Grimpeur	Top et Zone
1	FRA	Naïlé Meignan	3T4z 7 8
2	ISR	Ayala Kerem	3T4z 9 10
3	FRA	Agathe Calliet	3T4z 12 9
4	UKR	Ievgeniia Kazbekova	1T4z 1 7
5	BEL	Chloe Caulier	1T4z 5 15
6	SLO	Katja Debevec	1T3z 2 4
7	GER	Roxana Wienand	1T2z 6 7
8	SRB	Stasa Gejo	0T4z 0 6

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La suite du programme

Vendredi 30 août
20h00 – 22h00 : Finales bloc hommes et femmes

Samedi 31 août
12h00 – 15h00 : Demi-finales difficulté hommes & femmes
20h00 – 21h00 : Finale difficulté femmes
21h00 – 22h00 : Finale difficulté hommes

Dimanche 1 septembre
10h00 – 13h00 : Finales combiné bloc/difficulté femmes
15h00 – 18h00 : Finales combiné bloc/difficulté hommes

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Les grimpeurs français en tête des demi-finales de l’Euro de bloc 2024 !

Alors que les demi-finales de l’épreuve de bloc du Championnat d’Europe 2024 viennent de s’achever à Villars, les Bleus continuent de briller : après le carton plein des qualifications, les deux premières places de ce tour sont occupées par deux Français : Sam Avezou et Naïlé Meignan ! Manu Cornu et Agathe Calliet se qualifient également pour les finales, qui auront lieu ce soir à partir de 20h00.

Nos Bleus semblent inarrêtables ! Après un 10/10 en qualification (nos dix grimpeurs tricolores se qualifiaient tous pour les demi-finales), l’équipe de France de bloc s’est octroyé la première place des demi-finales, chez les hommes et chez les femmes.

Sam Avezou en patron, Manu Cornu en pirate !

Dans sa catégorie, Sam Avezou profite de son pic de forme des Jeux Olympiques et met tout le monde d’accord ! Il est le seul compétiteur à s’offrir tous les blocs du circuit, faisant preuve d’une efficacité remarquable !

L’olympien de Paris 2024 enchaîne le premier passage, tout en équilibre, en trois essais, avant de s’offrir les blocs 2 et 3 (les plus physiques du tour) à vue. Il couronnera son après-midi en enchaînant la coordination du bloc 4 en trois essais, de quoi prendre la tête du classement.

© IFSC

Juste derrière l’Israélien Oren Prihed et le Britannique Maximilian Milne, respectivement 2ème et 3ème avec 2 blocs et 4 zones, on retrouve notre Français Manu Cornu, qui rejoint Sam Avezou en finale.

Après sa 3ème place lors des qualifications, le doyen de l’équipe de France confirme sa bonne forme du moment ! Il vient à bout du bloc 3 au terme d’un gros combat et fait preuve d’ingéniosité dans le bloc 4, shuntant le skate prévu par les ouvreurs ; de la prise de départ, Manu saute directement dans la prise finale ! Brandissant fièrement son drapeau de pirate, cette feinte lui permettra de prendre la 4ème place du classement.

Nos trois autres Français présents en demi-finale, Antoine Girard, Léo Favot et Samuel Richard, manquent de concrétisation. Ils terminent respectivement 10ème, 12ème et 21ème de la compétition.

Les résultats complets masculins

Pos.		Grimpeur	Top et Zone
1	FRA	Sam Avezou	4T4z 8 6
2	ISR	Oren Prihed	3T4z 9 10
3	GBR	Maximillian Milne	3T4z 16 27
4	FRA	Manuel Cornu	2T4z 5 16
5	GBR	Dayan Akhtar	2T4z 11 11
6	LAT	Edvards Gruzitis	2T3z 6 7
7	SLO	Anze Peharc	2T3z 8 9
8	ISR	Geva Levin	2T3z 12 12
9	BUL	Nikolay Rusev	2T3z 12 17
10	GER	Elias Arriagada Krüger	1T4z 4 6
11	FRA	Antoine Girard	1T4z 8 15
12	ITA	Nicolò Sartirana	1T4z 10 17
13	FRA	Leo Favot	1T3z 3 5
14	ITA	Pietro Vidi	1T3z 3 8
15	AUT	Nicolai Uznik	1T3z 3 12
16	SUI	Sascha Lehmann	1T3z 5 8
17	GER	Thorben Perry Bloem	1T3z 8 14
18	LUX	Nathan Martin	1T3z 10 14
19	ISR	Tomer Yakobovitch	1T2z 2 4
20	SLO	Timotej Romšak	1T2z 4 3
21	FRA	Samuel Richard	0T2z 0 4
22	ESP	Guillermo Peinado Franganillo	0T2z 0 6
23	ISR	Yonatan Katz	0T2z 0 11
24	GER	Max Kleesattel	0T1z 0 2

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Naïlé Meignan et Agathe Calliet en finale !

Chez les femmes, c’est également le drapeau bleu-blanc-rouge qui figure en première ligne du classement. Le nom de Naïlé Meignan y est inscrit à côté ; en enchaînant deux blocs et en validant trois zones, la Chambérienne s’est offert la première place des demi-finales.

Dès le premier bloc, la médaillée de bronze aux Championnat de France donnait le ton : en atteignant le top lors de son troisième essai, elle était déjà assurée d’être en finale ! Elle validera ensuite le bloc 2, ce qui lui permettra de prendre la tête de la compétition.

Juste derrière elle, on retrouve l’Ukrainienne Ievgeniia Kazbekova, première des qualifications en bloc et en difficulté. Elle termine ce tour avec une zone de moins que notre Française, enchaînant 2 blocs et 2 zones.

Mais Naïlé ne sera pas la seule représentante tricolore en finale ce soir : elle est rejointe par Agathe Calliet, qui n’enchaîne aucun bloc, mais se paye le luxe d’être l’une des deux seules compétitrices de la journée à valider toutes les prises de zones. Une performance qui lui permettra de prendre la huitième et dernière place qualificative pour les finales (pour rappel, le Championnat d’Europe se déroule sous le même format que les Coupes d’Europe, à savoir 24 demi-finalistes et 8 finalistes).

La compétition s’arrête là en revanche pour Zélia Avezou (10ème), Fanny Gibert (12ème) et Selma Elhadj Mimoune (16ème).

Les résultats complets féminins

Pos.		Grimpeur	Top et Zone
1	FRA	Naïlé Meignan	2T3z 6 4
2	UKR	Ievgeniia Kazbekova	2T2z 2 2
3	SLO	Katja Debevec	1T3z 1 5
4	SRB	Stasa Gejo	1T3z 2 4
5	ISR	Ayala Kerem	1T3z 3 8
6	BEL	Chloe Caulier	1T3z 5 7
7	GER	Roxana Wienand	1T2z 4 3
8	FRA	Agathe Calliet	0T4z 0 12
9	AUT	Lea Kempf	0T4z 0 16
10	FRA	Zélia Avezou	0T3z 0 4
11	SLO	Sara Copar	0T3z 0 5
12	FRA	Fanny Gibert	0T3z 0 6
13	SLO	Lucija Tarkus	0T3z 0 7
14	ITA	Giorgia Tesio	0T3z 0 11
15	ITA	Camilla Moroni	0T2z 0 2
16	FRA	Selma Elhadj Mimoune	0T2z 0 3
16	NOR	Ingrid Kindlihagen	0T2z 0 3
18	SUI	Sofya Yokoyama	0T2z 0 5
18	NED	Lisa Klem	0T2z 0 5
20	ITA	Laura Rogora	0T2z 0 9
21	CZE	Ema Galeova	0T2z 0 10
22	GER	Florence Grünewald	0T1z 0 1
22	AUT	Franziska Sterrer	0T1z 0 1
22	GBR	Louise Flockhart	0T1z 0 1

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La suite du programme

Vendredi 30 août
20h00 – 22h00 : Finales bloc hommes et femmes

Samedi 31 août
12h00 – 15h00 : Demi-finales difficulté hommes & femmes
20h00 – 21h00 : Finale difficulté femmes
21h00 – 22h00 : Finale difficulté hommes

Dimanche 1 septembre
10h00 – 13h00 : Finales combiné bloc/difficulté femmes
15h00 – 18h00 : Finales combiné bloc/difficulté hommes

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Championnats d’Europe 2024 : L’équipe de France de bloc démarre fort !

La cinquième journée de compétition à Villars 2024 s’est achevée par les finales de l’épreuve de vitesse des Championnats d’Europe d’escalade 2024. La Polonaise Natalia Kalucka et l’Italien Ludovico Fossali ont remporté la compétition. 

Un premier titre européen pour Natalia Kalucka !

La soirée a d’abord débuté par la finale féminine et Natalia Kalucka, championne du monde 2021 et favorite de la compétition, a fait preuve d’une vitesse et d’une régularité exceptionnelles. La Polonaise a commencé sa soirée avec un temps de 7,13 secondes en quart de finale. Elle a ensuite assuré sa place en finale avec un temps impressionnant de 6,82 secondes, pour finalement décrocher l’or avec un run en 6,98 secondes.

Patrycja Chudziak, également Polonaise, a remporté la médaille d’argent après avoir zippé au début de la course lors de la grande finale. Une belle revanche pour la grimpeuse de 27 ans, qui avait loupé de peu le podium lors des derniers Championnats d’Europe à Munich en 2022 ; elle avait perdu son duel en petite finale et avait terminé quatrième de la compétition.

La médaille de bronze est revenue à l’Italienne Giulia Randi, qui a assuré sa place sur le podium avec un temps de 8,60 secondes, après la chute de sa compatriote Beatrice Colli lors de leur affrontement en petite finale.

Les résultats complets de la finale féminine

Duel 100% italien en finale

Chez les hommes, les deux Italiens Ludovico Fossali et Matteo Zurloni ont tout de suite pris les rênes de la compétition ! Auteurs des deuxième et premier meilleurs temps des qualifications (5,13 et 5,05 secondes), ils ont réussi à passer les huitièmes et les quarts de finale, le premier en battant son compatriote Alessandro Boulos et le Polonais Marcin Dzienski, le second en battant notre Français Marceau Garnier et l’Ukrainien Kostiantyn Pavlenko.

En demi-finale, Fossali, vainqueur des Championnats du Monde en 2019 et grimpeur olympien de Tokyo 2020, a profité de la chute de l’Allemand Sebastian Lucke pour s’imposer, tandis que Matteo Zurloni, champion du Monde en titre, a remporté son duel contre l’Espagnol Erik Noya Cardona, signant au passage le temps le plus rapide de la compétition (4,98 secondes).

Le dernier duel de la soirée a donc vu s’affronter les deux Italiens pour la médaille d’or. Victoire de Fossali, qui a su tirer parti de l’erreur de son adversaire pour frapper le buzzer en premier (5,74 contre 6,49 secondes).

La course pour la médaille de bronze a connu un rebondissement inattendu lorsque l’Allemand Sebastian Lucke a commis un faux départ, ce qui a permis à l’Espagnol Erik Noya Cardona de l’emporter.

Pas d’exploit de nos Français

Après la belle entrée en matière de l’équipe de France de bloc et de difficulté, nos attentes étaient hautes quant à l’équipe de France de vitesse, seulement représentée par deux grimpeurs : Guillaume Moro et Marceau Garnier. Malheureusement, aucun des deux tricolores ne parviendra à passer les huitièmes de finale.

Opposé au futur médaillé de bronze Erik Noya Cardona, Guillaume Moro s’incline (5,45 contre 6,42 secondes). Il en est de même pour Marceau Garnier, qui affrontait le grimpeur le plus rapide de la compétition, Matteo Zurloni, en huitièmes de finale (8,04 contre 5,23 secondes).

Les résultats complets de la finale masculine

La suite du programme

Vendredi 30 août
12h00 – 14h45 : Demi-finales bloc hommes & femmes
20h00 – 22h00 : Finales bloc hommes et femmes

Samedi 31 août
12h00 – 15h00 : Demi-finales difficulté hommes & femmes
20h00 – 21h00 : Finale difficulté femmes
21h00 – 22h00 : Finale difficulté hommes

Dimanche 1 septembre
10h00 – 13h00 : Finales combiné bloc/difficulté femmes
15h00 – 18h00 : Finales combiné bloc/difficulté hommes

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Championnats d’Europe 2024 : au tour de l’équipe de France de difficulté de briller !

Quelques jours seulement après qu’Alex Megos ait signé la quatrième ascension de « Change », voilà que la voie a été une nouvelle fois vaincue, cette fois par l’Espagnol Jorge Díaz-Rullo qui a investi un mois de travail dans ce 9b+. En outre, dans la même grotte de Flatanger, il a enchaîné « Nordic Flower » 8c.

Le grimpeur madrilène Jorge Díaz-Rullo vient d’ajouter une nouvelle ligne à son carnet de croix déjà bien épais en réussissant la cinquième ascension de « Change » à Flatanger, en Norvège. Ouverte par Adam Ondra en 2012, et répétée par Stefano Ghisolfi, Seb Bouin, et Alex Megos, cette voie emblématique est connue comme le premier 9b+ de l’Histoire de l’escalade.

L’Espagnol de 25 ans a consacré environ un mois à cette ascension, alternant ses essais entre « Change » et « Move » un 9b/+ qui est également dans son viseur. En parallèle de ces projets titanesques, il a également grimpé « Nordic Flower » 8c, prouvant sa grande forme du moment.

Je n’arrive toujours pas à croire que c’est arrivé ! Passer le premier pas de bloc pour la première fois en commençant depuis le bas et enchaîner les 50 mètres restants de la voie a été une lutte mentale et physique que je n’oublierai jamais. J’ai tout donné ! Mes bras et mon corps n’en pouvaient plus, mais j’ai finalement réussi à clipper le relais !

L’ascension de cette voie, qui fait partie de l’Histoire de l’escalade, représente beaucoup pour moi. Partir en Norvège pour tenter de répéter le premier 9b+ au monde a toujours été un rêve pour moi, l’un de ceux dont je pensais qu’ils ne se réaliseraient jamais !

Jorge Díaz-Rullo

© John Kasaian

« Change » est une gigantesque voie de 55 mètres, divisée en deux longueurs : une première évaluée à 9a+/b et une seconde à 9a, totalisant environ 185 mouvements. Arrivé depuis un peu plus d’un mois en Norvège, Jorge jonglait entre « Change » et « Move ». La tâche semblait colossale, mais le Madrilène a su naviguer entre ses deux projets ambitieux avec brio. « Avoir deux projets en même temps rend le processus plus lent, mais c’est beaucoup plus motivant ! » explique-t-il.

En plus de ses efforts dans ces deux voies, Jorge a trouvé le temps d’enchaîner « Nordic Flower » 8c, un autre classique de la grotte norvégienne.

Jorge Díaz-Rullo, l’homme aux trois 9b+

Avec cette nouvelle performance, Jorge compte désormais trois 9b+ à son actif. Sa carrière de grimpeur a pris un tournant en février 2023, lorsqu’il a annoncé « Mejorando la Samfaina », une audacieuse combinaison de « Mejorando Imagen » et « Samfaina », deux lignes emblématiques du Racó de la Finestra, à Margalef, qu’il a cotée 9b+.

Cette même année, en octobre, il a franchi une nouvelle étape cruciale de sa carrière en enchaînant « Bibliographie », l’une des voies de référence dans le monde du 9b+. Moins d’un an après, son premier voyage à Flatanger l’a conduit à conquérir « Change », son troisième 9b+.

© Adri Martinez

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Après les prouesses de nos bloqueurs tricolores, l’équipe de France de difficulté a également brillé lors des qualifications des Championnats d’Europe de Villars ! Nos huit Bleus en lice se sont tous qualifiés pour les demi-finales !

La deuxième journée des Championnats d’Europe d’escalade à Villars 2024 a été marquée par une excellente performance de l’équipe de France. Après une première journée réussie pour le clan français (nos dix bloqueurs se qualifiaient tous pour les demi-finales), les huit tricolores présents au départ des qualifications de l’épreuve de difficulté ont poursuivi sur cette même lancée.

Durant toute la journée d’hier, 78 compétiteurs venant de toute l’Europe se sont affrontés dans des voies techniques et exigeantes. Chaque mouvement a compté, et seuls quatre tops ont été enregistrés de toute la compétition… C’est dire si les voies tracées pour l’occasion étaient piégeuses ! Pourtant, les Français ont su tirer leur épingle du jeu, offrant une prestation remarquable qui a retenu l’attention de tous.

Tous les Français qualifiés pour les demi-finales !

C’est la grande nouvelle du jour : les représentants tricolores, qui avaient déjà brillé lors de l’épreuve de bloc, ont confirmé leur statut de favoris en réussissant avec brio ce tour de qualification en difficulté.

Chez les hommes, Max Bertone a une fois de plus montré qu’il faisait partie des grimpeurs les plus prometteurs du moment. Son insouciance et son rythme soutenu lui ont permis de se hisser facilement dans le haut de ses deux voies de qualification, de quoi prendre la troisième place du classement.

Après avoir participé à l’épreuve de bloc mardi (et décroché sa place en demi-finale), Sam Avezou a également assuré sa place en demi-finale de l’épreuve de difficulté en se classant 5ème des qualifications. Enfin, malgré de « mauvaises sensations sur le mur », comme il le décrit lui-même, Jules Marchaland a néanmoins réussi à se hisser dans la première moitié du tableau, décrochant à son tour son billet pour les demi-finales.

© Vanessa Winter

Du côté des femmes, le sommet du classement est parsemé de bleu ! Pour cause, nos cinq grimpeuses tricolore occupent les huit premières places. Hélène Janicot, l’une des compétitrices les plus expérimentées du circuit, a livré une performance impressionnante : en signant l’un des rares tops de la journée, elle s’est offert la pole position.

Juste derrière, on retrouve la Championne de France en titre, Manon Hily, qui chutera dans les derniers mouvements de ses deux voies de qualification, de quoi prendre la troisième position.

À ses côtés, Camille Pouget et Zélia Avezou ont également sécurisé leur place pour la suite de la compétition, se classant respectivement 5ème et 7ème des qualifications. Enfin, Ina Plassoux Djiga complète ce quintette en prenant la 8ème place du jour.

© Vanessa Winter

Les favoris européens au rendez-vous

Si nos Bleus ont brillé hier, les grimpeurs des autres nations n’ont pas démérité. Les favoris européens, à l’image du Suisse Sascha Lehmann, de l’Ukrainienne Ievgeniia Kazbekova (première des qualifications en bloc, et première des qualifications en difficulté) et de l’Italienne Laura Rogora ont également réalisé de belles performances, se qualifiant pour les demi-finales sans surprise. La bataille s’annonce rude pour les phases finales, avec une densité de forts grimpeurs qui promet du grand spectacle !

© Vanessa Winter

Les résultats complets masculins

Pos.		Grimpeur	Hauteur
1	SUI	Sascha Lehmann	37+ (1) | 37 (1)
2	SUI	Jonas Utelli	36 (2) | 33+ (3)
3	FRA	Max Bertone	35+ (4) | 28+ (4)
4	ESP	Guillermo Peinado Franganillo	36 (2) | 26+ (6)
5	FRA	Sam Avezou	22+ (26) | 34+ (2)
5	SUI	Nino Grünenfelder	35+ (4) | 26+ (6)
7	BEL	Ties Vancraeynest	34+ (7) | 26+ (6)
8	ITA	Filip Schenk	34 (8) | 26+ (6)
9	GER	Philipp Martin	31+ (9) | 26+ (6)
10	ITA	Giorgio Tomatis	23+ (18) | 27+ (5)
11	CZE	Martin Stranik	35+ (4) | 21+ (18)
12	GER	Christoph Hanke	28+ (10) | 26+ (6)
12	SLO	Luka Potocar	28+ (10) | 26+ (6)
14	SLO	Lovro Crep	26 (12) | 26+ (6)
15	SWE	Hannes Puman	24+ (15) | 26+ (6)
16	ITA	Giovanni Placci	24 (17) | 26+ (6)
17	GER	Sebastian Halenke	26 (12) | 25 (17)
18	FRA	Jules Marchaland	23+ (18) | 26+ (6)
19	ISR	Yuval Shemla	26 (12) | 18 (25)
20	BUL	Nikolay Rusev	24+ (15) | 21+ (18)
21	SLO	Martin Bergant	23+ (18) | 21+ (18)
21	CZE	Simon Potucek	23+ (18) | 21+ (18)
21	SLO	Milan Preskar	23+ (18) | 21+ (18)
24	ITA	Davide Marco Colombo	23+ (18) | 15 (27)
25	BEL	Nicolas Collin	22+ (26) | 21+ (18)
26	HUN	Nimród Sebestyén Tusnády	23 (24) | 15 (27)
27	ISR	Ram Levin	19 (33) | 21+ (18)
28	HUN	Gergő Vályi	23 (24) | 14+ (29)
29	SUI	Dimitri Flick	22+ (26) | 16+ (26)
30	UKR	Mykyta Myronenko	22+ (26) | 12 (32)
31	SWE	Elliot Eriksson	21 (30) | 12+ (31)
32	FIN	Toivo Eloranta	13 (34) | 13 (30)
33	ESP	Javier Cano Blazquez	21 (30) | 7+ (33)
34	SWE	Albin Meyer	19+ (32) | 7+ (33)
35	EST	Martin Männiste	9+ (35) | 7+ (33)
36	LTU	Vaidotas Monstavicius	9+ (35) | 7 (36)

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Les résultats complets féminins

Pos.		Grimpeur	Hauteur
1	FRA	Hélène Janicot	48+ (1) | TOP (1)
1	UKR	Ievgeniia Kazbekova	48+ (1) | TOP (1)
3	FRA	Manon Hily	48+ (1) | 41 (5)
4	ITA	Laura Rogora	48+ (1) | 40+ (6)
5	FRA	Camille PougetTeam PG	36+ (9) | TOP (1)
5	GBR	Molly Thompson-smith	36+ (9) | TOP (1)
7	FRA	Zélia Avezou	47+ (5) | 32+ (14)
8	FRA	Ina Plassoux Djiga	42+ (6) | 32+ (14)
9	BEL	Heloïse Doumont	36+ (9) | 34 (8)
10	AUT	Eva Maria Hammelmüller	38+ (7) | 31+ (17)
10	AUT	Mattea Pötzi	36+ (9) | 33+ (10)
10	NED	Lynn Van Der Meer	36+ (9) | 33+ (10)
13	CZE	Michaela Smetanova	36+ (9) | 33 (12)
14	ISR	Ayala Kerem	38+ (7) | 28+ (20)
15	SLO	Sara Copar	34+ (18) | 34 (8)
16	SLO	Lana Skusek	29+ (22) | 35 (7)
17	GER	Lucia Dörffel	36+ (9) | 28+ (20)
18	SLO	Lucija Tarkus	29+ (22) | 33 (12)
19	SUI	Liv Egli	36+ (9) | 27+ (24)
20	BUL	Aleksandra Totkova	29+ (22) | 32+ (14)
21	SLO	Vita Lukan	34+ (18) | 28+ (20)
22	ITA	Ilaria Scolaris	29+ (22) | 31+ (17)
23	ISR	Valeri Kremer	35+ (17) | 27+ (24)
24	ISR	Noa Shiran	28+ (27) | 31 (19)
25	AUT	Julia Fiser	34+ (18) | 25+ (29)
26	ISR	Maya Dreamer	31 (21) | 26+ (27)
27	CZE	Ema Galeova	29+ (22) | 23+ (30)
28	NOR	Sunniva Øvre-eide	28+ (27) | 26+ (27)
29	CZE	Tereza Siruckova	15+ (33) | 28+ (20)
30	CZE	Marketa Janosova	15+ (33) | 27+ (24)
31	SVK	Martina Buršíková	19 (31) | 23+ (30)
32	UKR	Nika Potapova	20+ (30) | 23 (32)
33	ITA	Claudia Ghisolfi	24 (29) | 22+ (34)
34	ITA	Savina Nicelli	18+ (32) | 23 (32)
35	NOR	Ingrid Kindlihagen	15+ (33) | 22+ (34)
35	ITA	Federica Papetti	15+ (33) | 22+ (34)
37	ISL	Svana Bjarnason	15+ (33) | 19+ (37)
38	UKR	Daria Nesterenko	15+ (33) | 18+ (38)
39	GBR	Joanna Neame	15+ (33) | 16+ (39)
40	NOR	Sunniva Eik Haave	15+ (33) | 16 (40)
41	FIN	Rosa Arnold	8+ (41) | 11+ (41)
42	EST	Anu Hark	8 (42) | 4 (42)

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La suite du programme

La compétition se poursuit aujourd’hui avec les qualifications et les finales de l’épreuve de vitesse. Les Français, forts de leur qualification en masse en bloc et en difficulté, auront à cœur de confirmer leur belle dynamique !

Jeudi 29 août
12h00 – 15h00 : Qualifications vitesse hommes & femmes
20h00 – 21h00 : Finales vitesse hommes & femmes

Vendredi 30 août
12h00 – 14h45 : Demi-finales bloc hommes & femmes
20h00 – 22h00 : Finales bloc hommes et femmes

Samedi 31 août
12h00 – 15h00 : Demi-finales difficulté hommes & femmes
20h00 – 21h00 : Finale difficulté femmes
21h00 – 22h00 : Finale difficulté hommes

Dimanche 1 septembre
10h00 – 13h00 : Finales combiné bloc/difficulté femmes
15h00 – 18h00 : Finales combiné bloc/difficulté hommes

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Quelques jours à peine après les Jeux Olympiques de Paris 2024, il est déjà l’heure de retrouver le chemin des compétitions ! Du 24 août au 1er septembre, Villars, en Suisse, accueille les Championnats d’Europe d’escalade 2024. Toutes les disciplines seront représentées, avec au programme du bloc, de la difficulté, de la vitesse et même une épreuve au format olympique bloc/difficulté. 

Hier se déroulait les qualifications de l’épreuve de bloc. Nos dix Français présents au départ ont tous décroché leur place en demi-finale !

Carton plein de nos Bleus !

Hier, le 27 août 2024, les Championnats d’Europe d’escalade se sont ouverts par les qualifications de l’épreuve de bloc. 107 grimpeurs étaient présents au départ, avec le même objectif : tenter de décrocher le titre continental.

La journée a commencé avec les qualifications masculines en matinée, suivies par celles des femmes en soirée. Parmi tous les compétiteurs, nos dix Français ont réussi à rentrer dans le top 20, se qualifiant ainsi pour les demi-finales.

Manu Cornu mène la danse

Chez les hommes, la meilleure performance tricolore nous vient du doyen de l’équipe, Manu Cornu. Seul le quatrième bloc lui résistera ; sinon, il ne fera qu’une bouchée de tous les autres passages ! Son score de 4 blocs en 6 essais et 5 zones lui permet de prendre la troisième place du classement des qualifications.

© Vanessa Winter

Avec un essai de plus pour réaliser le même score, on retrouve derrière lui le jeune Samuel Richard, qui participe à son premier Championnat d’Europe. Pour ses débuts, il prend la 7ème place du jour.

Enfin, les positions 11 à 13 sont occupées par trois de nos Français : Sam Avezou, qui, tout juste rentré des JO de Paris, s’aligne déjà sur une nouvelle compétition ; Léo Favot et Antoine Girard.

© Vanessa Winter

Devant, l’épreuve a été dominée par le Britannique Max Milne (seul grimpeur à enchaîner les cinq blocs du circuit) et le Slovène Anze Peharc.

Naïlé Meignan en chef d’orchestre

Chez les femmes, c’est également un sans-faute de la part de nos grimpeuses Françaises. La meilleure performance tricolore est à mettre au compte de Naïlé Meignan, qui prend la cinquième place du classement avec 4 blocs en 7 essais et 5 zones.

Elle devance de peu Zélia Avezou, qui, comme son frère, a décidé de participer à cette compétition quelques jours seulement après les Jeux Olympiques. Elle enchaînera tous les blocs du premier coup, sauf le bloc 3 qui lui résistera ; de quoi prendre la 7ème position.

Derrière, on retrouve Agathe Calliet 13ème (3T4Z 4 7), Selma Elhadj Mimoune 15ème (3T4Z 8 8) et Fanny Gibert 17ème (3T4Z 5 6).

Aux avant-postes, on retrouve l’Ukrainienne Ievgeniia Kazbekova (4T5Z 4 7) et l’Italienne Giorgia Tesio (4T5Z 7 6), qui termine chacune en tête de leur groupe.

Les résultats complets masculins

Pos.		Grimpeur	Top et Zone
1	SLO	Anze Peharc	4T5z 5 8
1	GBR	Maximillian Milne	5T5z 7 6
3	FRA	Manuel Cornu	4T5z 6 7
3	GER	Max Kleesattel	4T5z 6 7
3	ISR	Yonatan Katz	4T5z 6 6
6	AUT	Nicolai Uznik	4T5z 6 7
7	BUL	Nikolay Rusev	4T5z 8 10
7	FRA	Samuel Richard	4T5z 7 8
9	SUI	Sascha Lehmann	4T5z 11 13
9	ITA	Pietro Vidi	4T5z 8 9
11	FRA	Sam Avezou	4T5z 8 11
11	FRA	Leo Favot	4T5z 13 7
13	ISR	Tomer Yakobovitch	4T5z 10 10
13	FRA	Antoine Girard	4T4z 8 4
15	GBR	Dayan Akhtar	4T5z 12 12
15	ISR	Oren Prihed	3T5z 5 8
17	GER	Elias Arriagada Krüger	4T5z 13 14
17	ITA	Nicolò Sartirana	3T5z 8 14
19	GER	Thorben Perry Bloem	3T4z 5 6
19	LAT	Edvards Gruzitis	3T5z 4 7
21	ISR	Geva Levin	3T4z 6 6
21	LUX	Nathan Martin	3T5z 6 17
23	ESP	Guillermo Peinado Franganillo	3T5z 7 9
23	SLO	Timotej Romšak	3T4z 9 8
25	SUI	Jonas Utelli	3T4z 10 11
25	GER	Lasse Von Freier	3T5z 8 14
27	BEL	Nicolas Collin	3T5z 10 14
27	HUN	Nimród Sebestyén Tusnády	3T3z 4 4
29	SLO	Gregor Vezonik	3T3z 5 3
29	LTU	Roman Sivakov	3T3z 5 3
29	ITA	Michael Piccolruaz	3T4z 4 7
32	ISR	Ram Levin	3T4z 5 5
33	AUT	Jan-luca Posch	2T5z 5 20
33	ITA	Niccolò Antony Salvatore	3T4z 6 5
35	SWE	Hannes Puman	3T4z 6 9
35	AUT	Andreas Hofherr	2T4z 3 12
37	SLO	Luka Potocar	2T4z 5 11
37	ROU	Călin Enache	3T4z 8 7
39	UKR	Mykyta Myronenko	3T4z 10 15
39	SWE	Albin Meyer	2T4z 7 7
41	SUI	Julien Clémence	2T3z 5 3
41	SLO	Zan Lovenjak Sudar	2T4z 3 14
43	DEN	Villads Skovbjerg	2T2z 4 3
43	FIN	Axel Lindfors	2T2z 4 3
43	CZE	Simon Potucek	2T4z 6 11
46	HUN	Attila Zsombor Radics	2T3z 4 6
47	FIN	Tuukka Simonen	2T3z 7 5
47	DEN	Theis Lindegren Elfenbein	1T4z 1 8
49	DEN	Thomas Kjaer	1T4z 1 7
49	DEN	Max Jørgensen	1T3z 1 7
51	ROU	Paul Cristea	1T4z 2 12
51	SWE	Elliot Eriksson	1T2z 1 5
53	FIN	Toivo Eloranta	1T2z 5 7
53	LTU	Vaidotas Monstavicius	1T4z 2 19
55	EST	Martin Männiste	0T0z 0 0

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Les résultats complets féminins

Pos.		Grimpeur	Top et Zone
1	UKR	Ievgeniia Kazbekova	4T5z 4 7
1	ITA	Giorgia Tesio	4T5z 7 6
3	SRB	Stasa Gejo	4T5z 10 6
3	BEL	Chloe Caulier	4T5z 7 6
5	ITA	Camilla Moroni	4T5z 10 11
5	FRA	Naïlé Meignan	4T5z 7 7
7	FRA	Zélia Avezou	4T4z 4 4
7	ISR	Ayala Kerem	4T5z 15 10
9	NOR	Ingrid Kindlihagen	3T5z 6 6
9	GBR	Louise Flockhart	3T5z 7 9
11	NED	Lisa Klem	3T5z 10 14
11	AUT	Lea Kempf	3T5z 10 9
13	FRA	Agathe Calliet	3T4z 4 7
13	GER	Roxana Wienand	3T5z 11 10
15	SUI	Sofya Yokoyama	3T5z 13 10
15	FRA	Selma Elhadj Mimoune	3T4z 8 8
17	FRA	Fanny Gibert	3T4z 5 6
17	SLO	Katja Debevec	2T5z 3 5
19	ITA	Laura Rogora	3T4z 5 7
19	AUT	Franziska Sterrer	2T5z 4 16
21	SLO	Lucija Tarkus	2T5z 3 6
21	CZE	Ema Galeova	2T5z 5 14
23	GER	Florence Grünewald	2T5z 8 11
23	SLO	Sara Copar	2T5z 3 9
25	GER	Lucia Dörffel	2T5z 3 13
25	NOR	Sunniva Øvre-eide	2T5z 13 10
27	GER	Hannah Meul	2T5z 4 6
27	ISR	Maya Dreamer	2T4z 4 5
29	SLO	Julija Kruder	2T5z 8 7
29	AUT	Sandra Lettner	2T4z 5 9
31	GER	Alma Bestvater	1T5z 1 5
31	SUI	Andrea Kümin	2T4z 4 4
33	AUT	Johanna Färber	2T4z 5 9
33	SVK	Martina Buršíková	1T5z 2 7
35	ISR	Yael Taub	2T4z 6 6
35	ITA	Irina Daziano	1T4z 2 12
37	NOR	Sunniva Eik Haave	1T4z 4 20
37	ESP	Rebeca Pérez Duato	1T5z 1 15
39	ITA	Giulia Medici	1T3z 5 4
39	GBR	Eugenie Lee	1T5z 2 7
41	BUL	Aleksandra Totkova	1T4z 1 8
41	UKR	Daria Nesterenko	0T5z 0 10
43	FIN	Laura Loikas	0T4z 0 8
43	SWE	Emilia Andersson	1T4z 2 6
45	FIN	Rosa Arnold	1T3z 4 11
45	CZE	Tereza Siruckova	0T2z 0 5
47	DEN	Kathrine Elsig Jensen	0T1z 0 2
47	CZE	Marketa Janosova	0T4z 0 11
49	EST	Anu Hark	0T0z 0 0
49	DEN	Katrine Vandet Salling	0T4z 0 12
51	UKR	Nika Potapova	0T3z 0 6
52	ISL	Svana Bjarnason	0T2z 0 6

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Le programme

Mardi 27 août
9h00 – 14h00 : Qualification bloc hommes
17h00 – 22hoo : Qualification bloc femmes

Mercredi 28 août
11h00 – 20h00 : Qualifications difficulté hommes & femmes

Jeudi 29 août
12h00 – 15h00 : Qualifications vitesse hommes & femmes
20h00 – 21h00 : Finales vitesse hommes & femmes

Vendredi 30 août
12h00 – 14h45 : Demi-finales bloc hommes & femmes
20h00 – 22h00 : Finales bloc hommes et femmes

Samedi 31 août
12h00 – 15h00 : Demi-finales difficulté hommes & femmes
20h00 – 21h00 : Finale difficulté femmes
21h00 – 22h00 : Finale difficulté hommes

Dimanche 1 septembre
10h00 – 13h00 : Finales combiné bloc/difficulté femmes
15h00 – 18h00 : Finales combiné bloc/difficulté hommes

Une série documentaire en quatre épisodes, filmée lors de compétitions internationales en 2023, a été lancée par National Geographic. Les deux premiers épisodes sont disponibles gratuitement ci-dessous.

La série, intitulée The Crux, promet de plonger les téléspectateurs au cœur des compétitions internationales de 2023, où les grimpeurs se sont battus pour une place aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Partant des Championnats du Monde de Berne, en Suisse, les quatre épisodes nous emmènent ensuite au Tournoi de Qualification Européen à Laval, en France, puis aux qualifications asiatiques à Jakarta, en Indonésie, et aux qualifications océaniennes à Melbourne, en Australie.

Réalisée par les talentueux Nonuk Walter, Cole Sax et Phil Hessler pour Think Less Studios, et produite par les célèbres Elizabeth Chai Vasarhelyi et Jimmy Chin, lauréats d’un Academy Award, cette série est une œuvre d’art visuelle et narrative. The Crux offre une immersion totale dans l’univers intense et exigeant des compétitions internationales, de l’isolement aux podiums.

Les champions olympiques de Paris 2024, la Slovène Janja Garnbret et le Britannique Toby Roberts, sont les vedettes des deux premiers épisodes de The Crux. Mais la série ne se contente pas de suivre ces deux têtes d’affiche ; elle présente également de jeunes talents prometteurs, comme nos Français Oriane Bertone et Mejdi Schalck, ainsi que d’autres grimpeurs internationaux tels que l’Australien Campbell Harrison, l’Ukrainienne Ievgeniia Kazbekova, l’Autrichien Jakob Schubert et la Canadienne Alannah Yip.

Que vous soyez un grimpeur chevronné ou un simple passionné, cette série vous captivera dès les premières minutes. Ne manquez pas cette occasion unique de découvrir les coulisses des plus grandes compétitions d’escalade, et suivez le parcours de ces athlètes vers les Jeux Olympiques de Paris 2024.

Regardez les deux premiers épisodes de la série gratuitement ci-dessous

Épisode 1

Épisode 2

Alex Megos est décidément en grande forme ! Juste après avoir signé l’ascension la plus rapide d’un 9b+ (« Change » à Flatanger), l’Allemand poursuit sur sa lancée en s’offrant un 9a au premier essai (et avec deux genouillères, pour la première fois de sa vie).

Le prodige allemand de l’escalade, Alex Megos, a une fois de plus réalisé une performance magistrale à Flatanger, en Norvège. Connu pour sa rapidité d’exécution dans les voies les plus dures de la planète, Megos a réussi à enchaîner un 9a au premier essai. Pour la petite anecdote, c’est la première fois qu’il portait deux genouillères pour grimper, lui qui a toujours désapprouvé l’utilisation de cet équipement.

La voie en question, « Little Badder » 9a, est une création de Seb Bouin datant de 2013. Elle reprend la première longueur de « Move » (un 9b/+ ouvert par Adam Ondra) avant de bifurquer à gauche sur une section plus facile. Réputée pour être très physique, elle n’a été répétée que deux fois depuis sa première ascension, par Adam Ondra lui-même, ainsi que par l’Italien Stefano Carnati. Cependant, aucun n’avait réalisé cette voie avec une telle rapidité !

Sur les réseaux sociaux, Megos a partagé son étonnement face à sa propre performance : « Je n’arrive pas à croire que j’ai réussi à enchaîner cette voie après l’avoir essayée une fois seulement. C’était un vrai combat ! ».

Connu pour son approche minimaliste de l’équipement, Megos a avoué qu’il avait utilisé deux genouillères pour la première fois de sa vie : « Je n’ai jamais réussi à grimper une voie avec deux genouillères, ça m’encombrait  et je les enlevais à mi-parcours. Mais pour la première fois, j’ai réussi à garder mes deux genouillères jusqu’au bout dans cette voie. Il faut croire qu’observer des ‘maestros de la genouillère’ est un bon entraînement pour continuer à progresser. Je finirai par y arriver ! ». En effet, en janvier, Megos avait tenté de flasher « Ursus » 8c+, mais avait stoppé son ascension à cause des genouillères qui lui lacéraient les jambes, déclarant : « C’est la première voie que je grimpe avec deux genouillères et c’est vraiment de la m**** ! Ces foutus trucs, je ne peux pas grimper avec ! ».

Cette nouvelle performance intervient dans un contexte particulier pour le grimpeur allemand, qui se remet d’une prestation décevante aux Jeux Olympiques de Paris. Une zipette du pied dans la voie de demi-finale a compromis ses chances de finale, le reléguant à la 13ème place au classement général. Mais fidèle à son caractère résilient, Megos a rapidement su transformer cette déception en motivation, mettant à profit sa forme olympique pour s’attaquer aux défis de Flatanger.

Car « Little Badder » n’est pas la première voie à tomber sous les assauts de Megos lors de ce séjour norvégien. Il y a quelques jours, il avait déjà créé la sensation en réussissant « Change » 9b+ après seulement cinq séances de travail, confirmant ainsi sa place parmi les plus grands grimpeurs de l’Histoire.

L’utilisation des genouillères, qu’il commence à apprivoiser, pourrait bien ouvrir la voie à de nouvelles stratégies pour affronter les prochaines voies qu’il se fixera. Une chose est certaine : le nom d’Alex Megos est loin d’avoir fini de résonner dans le monde de l’escalade !

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En réalisant « Bewilderness », Max Milne est devenu le premier grimpeur à flasher un 8B+ au Royaume-Uni.

Max Milne a enchaîné du premier coup « Bewilderness » un bloc situé dans le Peak District, signant ainsi le premier 8B+ flash du Royaume-Uni. Milne est seulement le 13ème grimpeur à flasher ce niveau.

Une ascension « surréaliste », soutenue par William Bosi

Max Milne a décrit son ascension comme « surréaliste », mettant en avant la difficulté et l’intensité de chaque mouvement. « Je savais que je pouvais le faire et j’en suis très fier. Pour beaucoup de mouvements, je suis allé jusqu’à la limite, j’ai dû vraiment m’employer », a-t-il expliqué.

L’expérience a été d’autant plus spéciale que Milne a pu partager cette performance avec Will Bosi, un autre grand nom de l’escalade britannique, venu l’encourager le jour de son ascension. Max a souligné l’importance de ce soutien, affirmant que « c’était magique de l’avoir à mes côtés et de bénéficier de son aide ! Il m’a donné toutes les méthodes, m’a encouragé et m’a envoyé toutes ses bonnes ondes », affirme-t-il.

© Band of Birds

« Bewilderness » : un bloc de référence dans le Peak District

La première ascension de « Bewilderness » a été réalisée par Dan Varian. Depuis, la ligne est rapidement devenue une référence en matière de 8B+ dans le Peak District. De plus, le secteur où elle est située, Badger’s Cove, abrite les blocs les plus difficiles de la région, dont « Honey Badger », ouvert par Will Bosi.

Pour Milne, réussir à flasher « Bewilderness » dans un secteur aussi réputé n’est pas seulement une prouesse physique, mais aussi un moment symbolique dans sa carrière.

© Band of Birds

Une ascension qui rejoint les exploits des plus grands

La liste des grimpeurs ayant réussi à flasher un 8B+ est extrêmement exclusive. Daniel Woods a été le premier à accomplir cet exploit avec « Entlinge » à Murgtal (Suisse) en 2011. Depuis, des noms prestigieux tels que Jimmy Webb, Adam Ondra, Aidan Roberts, Jakob Schubert et Will Bosi ont rejoint ce club.

La liste des grimpeurs ayant flashé un 8B+ :

Daniel Woods
Jimmy Webb
Adam Ondra
Ned Feehally
Florian Wientjes
Aidan Roberts
Will Bosi
Tomoa Narasaki
Vadim Timonov
Kokoro Fujii
Moritz Perwitzschky
Jakob Schubert
Max Milne

© Band of Birds

Une année flash pour Max Milne !

Bien que le Britannique de 23 ait consacré une grande partie de son année aux compétitions, il a tout de même pris le temps d’aller grimper en extérieur. En plus de « Bewilderness », il a flashé au début de l’été l’emblématique « The Ace » 8B, devenant ainsi le deuxième grimpeur à réaliser un 8B flash au Royaume-Uni, après Adam Ondra (qui avait flashé ce bloc quelques années avant lui).

Milne a déclaré qu’il allait maintenant se concentrer sur les compétitions, à l’approche des Championnats d’Europe à Villars, à la fin du mois.

La vidéo de son ascension dans « Bewilderness »

 

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Chris Sharma, l’une des figures les plus emblématiques du monde de l’escalade, se prépare à affronter deux défis colossaux ces prochains mois :  il veut venir à bout de « Perfecto Mundo » 9b+ et « Le Blond », une voie encore jamais gravie qui pourrait potentiellement valoir 9c.

Au cours des deux dernières saisons, Chris Sharma a travaillé sur deux projets majeurs : « Perfecto Mundo » 9b+ et « Le Blond », une voie qui attend toujours une première ascension et qui pourrait valoir 9c. L’Américain vient de publier un court-métrage qui montre ses progrès dans ces deux voies, qu’il aimerait conquérir ces prochains mois.

« Perfecto Mundo » : une quête de longue haleine !

« Perfecto Mundo » est une voie que Sharma connaît intimement. Située à Margalef, en Espagne, dans le secteur renommé de Raco de la Finestra, c’est lui-même qui a équipé cette ligne il y a plus de quinze ans. Ce qui devait être sa première voie dans le 9b+ est rapidement devenu une obsession. Bien qu’il ait failli réussir l’ascension en 2011, un autre projet l’a finalement détourné de « Perfecto Mundo » : « La Dura Dura ». Cette dernière est finalement devenue son premier 9b+ lorsqu’il en a fait la deuxième ascension en mars 2013.

Le relais de « Perfecto Mundo » est ensuite passé à Alex Megos, qui en a réalisé la première ascension en mai 2018, suivi par Stefano Ghisolfi (décembre 2018) et Jakob Schubert (novembre 2019).

Cependant, pour Sharma, son histoire avec « Perfecto Mundo » n’est pas terminée ; il est prêt à revenir sur cette ligne pour enfin la conquérir !

Chris Sharma dans le crux de « Perfecto Mundo » © Ken Etzel

« Le Blond » : un nouveau défi à la hauteur de la légende

À Oliana, à droite de « La Dura Dura », se trouve « Le Blond », un projet encore plus ambitieux. Sharma considère cette voie comme plus difficile que « Perfecto Mundo » ; elle pourrait rejoindre « Silence », « DNA » et « B.I.G. » dans le rang des 9c. La ligne est déversante, remplie de mouvements à doigts et composée d’un jeté sommital.

Lors des deux dernières saisons, Sharma a fait des progrès significatifs sur ces deux projets. Il compte dédier la saison automnale de 2024 à « Perfecto Mundo », tandis qu’il consacrera le début de l’année 2025 à « Le Blond ».

Chris Sharma au travail dans « Le Blond », possible 9c © Ricardo Giancola

Une lutte mentale et physique pour le quarantenaire

Sharma a récemment partagé ses réflexions sur ces deux voies : « C’est une expérience puissante que de retourner affronter mes deux ennemis jurés… Lorsque vous travaillez des voies à votre limite, il peut être difficile de garder une attitude positive alors que vous multipliez les échecs. Cela fait plus de quinze ans que je tente ces deux voies, alors je vous laisse imaginer les défis mentaux auxquels je fais face ! ».

L’Américain de 43 ans souligne l’importance de la persévérance et l’état d’esprit nécessaire pour continuer à progresser malgré les échecs répétés. Pour lui, l’essentiel est de « donner le meilleur de soi-même » à chaque tentative, en restant positif et concentré sur les petits progrès quotidiens. « J’ai l’impression qu’au fil du temps, je suis capable de faire de petits progrès… Jusqu’à ce que l’objectif me semble maintenant tout à fait à portée de main ».

Le King, comme on le surnomme dans le milieu, s’estime satisfait du processus, qu’il réussisse ou non ces ascensions, car l’engagement et la passion qu’il y investit sont sa véritable récompense : « Je suis heureux de me donner à fond ! », affirme-t-il.

En savoir plus dans la vidéo ci-dessous :

Parti se ressourcer à Squamish, au Canada, Mejdi Schalck est venu à bout de « Dreamcatcher », l’un des plus beaux 9a de la planète !

Mejdi Schalck a fait parler la poudre en clippant le relais de « Dreamcatcher » 9a à Squamish, au Canada. Cette voie mythique, ouverte par Chris Sharma en 2005, est l’un des 9a les plus célèbres au monde. Pour le jeune Français de 20 ans, cette performance représente bien plus qu’un simple accomplissement : elle est le symbole d’une période de ressourcement après une saison marquée par sa non-qualification pour les Jeux Olympiques de Paris 2024.

« Dreamcatcher » : un rêve devenu réalité pour Mejdi !

« Cette voie a toujours été dans un coin de ma tête, » confie Mejdi, juste après avoir réussi l’ascension de « Dreamcatcher », le troisième 9a de sa carrière. « Je me souviens qu’il y a des années, j’avais regardé la vidéo de Chris Sharma faisant la première ascension. Quand je suis arrivé au pied de cette ligne et que je l’ai vue pour la première fois en vrai, c’était dingue ! », s’exclame-t-il.

Ainsi, c’est avec une certaine émotion que Mejdi a appréhendé cette ligne iconique. Équipée par Chris Sharma et Sonnie Trotter dans un grand mur granitique très déversant, cette voie très athlétique parcourt une rampe qu’il faut remonter en tenant des plats fuyants. Travaillant les mouvements un à un, Mejdi est rapidement parvenu à enchaîner l’ensemble des sections. Quelques sessions plus tard, la croix était dans sa poche !

© Stillsbypat

L’ascension de « Dreamcatcher » n’est pas qu’une simple performance à ajouter à son carnet de croix ; il s’agit surtout d’une forme de thérapie pour Mejdi. Après avoir échoué à se qualifier pour les Jeux Olympiques (une véritable désillusion pour lui), il a ressenti le besoin de s’éloigner de Paris et de se recentrer. « En cette période spéciale, je voulais découvrir un nouvel endroit pour essayer de me vider l’esprit. Honnêtement, les dernières semaines ont été difficiles pour moi… Aller à Squamish a été l’une des meilleures décisions que j’ai prises », confie le vice champion du monde de bloc.

Des performances en bloc

Squamish, connu pour ses parois de granite imposantes et ses blocs mondialement réputés, a offert à Mejdi un cadre parfait pour renouer avec l’essence même de l’escalade. Cette ville, souvent surnommée la « Mecque » de l’escalade au Canada, a été un véritable refuge pour lui. « J’ai passé un très bon moment à grimper ici », ajoute-t-il, tout en laissant entendre que ce voyage a été enrichi par d’autres exploits sur les blocs de la région.

© Stillsbypat

En effet, bien que « Dreamcatcher » ait été son principal objectif, Mejdi ne s’est pas arrêté là. Son séjour canadien a également été l’occasion pour lui de s’adonner à sa discipline de prédilection : le bloc ! « J’ai aussi fait un peu de bloc pendant ce voyage, j’ai hâte de vous en dire plus bientôt », conclut-il.

Un séjour révélateur !

Alors que la déception des Jeux Olympiques reste dans son esprit, cette escapade à Squamish marque peut-être le début d’un nouveau chapitre pour Mejdi Schalck. Le Chambérien a su transformer sa frustration en une expérience positive et enrichissante, prouvant une fois de plus sa résilience indéniable. L’avenir de Mejdi Schalck est prometteur, et le monde de l’escalade attend avec impatience ses prochaines réalisations, tant en compétition que sur le rocher.

© Stillsbypat

Pour l’heure, c’est avec une satisfaction méritée que Mejdi peut savourer son succès sur l’une des plus belles voies de la planète, en gardant les yeux rivés vers de nouveaux horizons.

Une vidéo de son ascension de « Dreamcatcher » est en cours de réalisation. « Restez à l’écoute », tease Mejdi, promettant de partager bientôt les images de cette performance.

Le Championnat du Monde jeunes d’escalade 2024 débute aujourd’hui à Guiyang, en Chine, marquant l’un des événements les plus attendus de l’année pour les jeunes grimpeurs. Cette compétition annuelle rassemble les meilleurs espoirs du monde entier, offrant une plateforme unique pour les athlètes âgés de 14 à 19 ans.

Près de 600 jeunes talents – 334 hommes et 265 femmes – issus de 49 nations différentes sont arrivés à Guiyang, en Chine, pour disputer le Championnat du Monde jeunes d’escalade. À la clé, un titre mondial dans chacune des trois disciplines phares de l’escalade : la difficulté, le bloc, et la vitesse.

Comme chaque année, le programme s’annonce chargé ! Plus de dix jours de compétition non-stop attendent les grimpeurs, répartis en trois catégories d’âge : U16, U18 et U20.

Le grand rendez-vous de l’élite mondiale de la jeunesse

Chaque année, les grimpeurs qui participent aux Championnats du monde jeunes vivent une expérience unique et riche en intensité. Cette édition 2024 ne déroge pas à la règle ! Certains goûteront pour la première fois à la compétition internationale, d’autres découvriront la Chine pour la première fois de leur vie et d’autres encore reviendront avec l’expérience acquise des Championnats du Monde précédents.

La cérémonie d’ouverture des Championnats du Monde jeunes © IFSC

Guiyang, la capitale de la province du Guizhou, est une ville en pleine croissance, qui allie modernité et traditions chinoises. La ville a mis les petits plats dans les grands pour accueillir cet événement mondial, en construisant des installations spécialement pour l’occasion. Ces structures, combinées à l’hospitalité chinoise et à la frénésie des Championnats du Monde, promettent une expérience mémorable pour les 599 participants.

L’événement a été ouvert hier, par le maire adjoint de Guiyang, Long Cong, le délégué de l’IFSC Christophe Billon et le président de l’IFSC Marco Scolaris, qui a souhaité la bienvenue à tous les grimpeurs par message vidéo.

L’équipe de France

Vingt-quatre jeunes grimpeurs porteront le maillot de l’équipe de France lors de cette compétition. Voici la sélection officielle :

Difficulté

U18

Meije Lerondel, Louise Puech Yazid, Lila Samani, Max Bertone, Pierre Marzullo, Akyan Etchar

U20

Lana Bonnal, Sam Poullain

Bloc

U16

Lou Auclair, Amie Lerondel

U18

Louise Puech Yazid, Camille Claude, Adrien Gsell, Sam Richard

U20

Lily Abriat, Thomas Lemagner, Kito Martini

Vitesse

U16

Léo Grosse

U18

Paco Lehman, Gabriel Cancel-Boulay

U20

Manon Lebon, Louise Fontaine, Marius Payet-Gaboriaud, Jerôme Morel, Max Mengual

Le programme (heures françaises)

Jeudi 22 août

3h00 – 9h30 : Qualification difficulté U18
13h00 – 15h30 : Demi-finale difficulté U18

Vendredi 23 août 

3h00 – 9h00 : Qualification difficulté U20
13h00 – 15h30 : Demi-finale difficulté U20

Samedi 24 août 

3h00 – 9h00 : Qualification difficulté U16
13h00 – 14h00 Finale difficulté U18
14h00 – 15h00 Finale difficulté U20

Dimanche 25 août 

3h00 – 5h30 : Demi-finale difficulté U16
13h00 – 14h00 Finale difficulté U16

Lundi 26 août

3h00 – 8h30 : Qualification bloc U18

Mardi 27 août  

3h00 – 5h30 : Demi-finale bloc U18
13h00 – 15h00 : Finale bloc U18

Mercredi 28 août 

3h00 – 7h15 : Qualification bloc U20
12h15 – 13h30 : Qualification vitesse U18
14h00 – 15h00 : Finale vitesse U18

Jeudi 29 août 

3h00 – 5h30 : Demi-finale bloc U20
8h45 – 10h00 : Qualification vitesse U16
10h30 – 11h30 : Finale vitesse U16
13h00 – 15h00 : Finale bloc U20

Vendredi 30 août 

3h00 – 7h30 : Qualification bloc U16
12h15 – 13h30 : Qualification vitesse U20
14h00 – 15h00 : Finale vitesse U20

Samedi 31 août

3h00 – 5h30 : Demi-finale bloc U16
9h00 – 11h00 : Finale bloc U16

Entre pression, doutes et libération, la reine de l’escalade s’est offert l’or olympique pour la deuxième fois de sa carrière à Paris. Dans un témoignage poignant, elle revient sur son aventure olympique et la pression à laquelle elle a dû faire face.

Dans le monde de l’escalade, peu d’athlètes incarnent aussi parfaitement l’excellence que Janja Garnbret. En remportant l’or aux Jeux Olympiques de Paris 2024, la Slovène a non seulement confirmé son statut de légende vivante, mais elle a aussi partagé un témoignage poignant sur la réalité d’être au sommet.

Depuis sa victoire aux Jeux de Tokyo, Janja a participé à 24 compétitions internationales (Coupes du Monde, Championnats d’Europe ou Championnats du Monde). Sur ces 24 participations, elle a été trois fois deuxième et 21 fois vainqueur. Du jamais-vu dans l’Histoire de l’escalade ! Depuis son arrivée sur la scène mondiale, Janja Garnbret est attendue de tous ; lorsque son nom figure sur les listes de départ, elle est la grande favorite de la compétition. Mais à Paris, la pression à laquelle elle a fait face a été plus forte que jamais.  En témoigne la réaction émotionnelle qu’elle a eu au moment où elle a appris qu’elle remportait la compétition.

Comment la numéro 1 mondial fait-elle pour gérer toute cette pression qui pèse sur ses épaules en permanence ? Elle nous raconte.

Depuis sa victoire éclatante à Tokyo en 2021, chaque instant de la vie de Janja Garnbret était dirigé vers un seul et unique objectif : Paris 2024. « Chaque compétition que j’ai faite, chaque entraînement que j’ai fait avait un lien avec Paris », déclare-t-elle. Derrière ces mots simples se cachent des années d’efforts, d’innombrables heures d’entraînement, et une pression qui ne cesse de croître à mesure que l’échéance se rapproche.

Les derniers mois avant Paris ont été particulièrement éprouvants pour la grimpeuse slovène. Derrière l’image de l’athlète inébranlable se cache une jeune femme qui a craqué à de nombreuses reprises, submergée par la pression qu’elle s’imposait : « Je ne saurais vous dire combien de fois, au cours des trois derniers mois, j’ai pleuré et craqué en plein entraînement ». Cette confession, rare de la part d’une championne de sa trempe, révèle la profondeur des sacrifices nécessaires pour rester au sommet de son art. La route vers la gloire est pavée de doutes et de questionnements incessants, et même les meilleurs ne sont pas épargnés par ces moments de faiblesse.

© Planetgrimpe

Mais Garnbret ne s’est pas seulement battue contre ses doutes. Elle a dû composer avec l’immense pression d’être la favorite. Une position enviable pour certains, mais un fardeau pour ceux qui comprennent la difficulté d’être « à la hauteur encore et encore ». C’est peut-être là que réside toute la grandeur de cette athlète : dans sa capacité à embrasser cette pression, à la transformer en une force qui l’a propulsée vers l’or. Ces mots résonnent particulièrement dans le contexte olympique, où l’attente du monde entier se cristallise sur les épaules de ceux qui sont censés gagner. Pourtant, malgré les doutes, Garnbret a continué à croire en elle-même et en sa préparation : « Honnêtement, je n’ai aucune idée de comment j’ai fait pour y arriver », finit-elle par avouer.

Le matin de la finale à Paris, Janja raconte qu’un sentiment inédit l’a envahie. « Vous arrive-t-il de vous réveiller et de savoir qu’aujourd’hui est votre jour ? ». C’est avec cette conviction, mêlée à une étrange sérénité, qu’elle s’est présentée face aux 7000 spectateurs présents au Bourget ce jour-là. Elle ressentait la pression, certes, mais elle était surtout en paix avec elle-même, libérée des attentes et des angoisses. « J’étais calme et libre, libérée de tous les soucis et de toutes les attentes », explique-t-elle. Ce jour-là, Garnbret était dans un état de grâce, où tout semblait se dérouler naturellement, comme si son corps, plus affûté que jamais, savait exactement quoi faire.

© Planetgrimpe

Cette victoire à Paris, bien que fruit d’une préparation minutieuse, a aussi été marquée par une capacité à lâcher prise, un élément clé qui a permis à Garnbret d’exprimer tout son potentiel. « J’ai pu oublier mon perfectionnisme et laisser mon corps agir », raconte-t-elle. C’est cette combinaison unique de discipline et de liberté qui lui a permis de livrer une performance qui lui a permis de remporter l’or. La compétition a été, selon elle, « la plus difficile » de sa carrière. Pourtant, elle s’y est présentée dans la « meilleure forme de [sa] vie », et cela s’est vu.

En remportant l’or, Garnbret ne s’est pas seulement offert un deuxième titre olympique. Elle a prouvé que la perfection, ce but inatteignable pour beaucoup, peut être approchée, si l’on accepte de se libérer de ses propres chaînes. C’est un message d’espoir et de détermination qu’elle laisse à tous ceux qui, comme elle, se battent pour atteindre leurs rêves, malgré les doutes, malgré les « et si » comme elle dit si bien.

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La championne olympique tient également à exprimer sa gratitude pour le soutien reçu tout au long de cette aventure olympique, notamment envers Roman Krajnik, son entraîneur : « Merci d’avoir été patient, d’avoir cru en moi, et de m’avoir poussé. Tes conseils m’ont aidé à surmonter les obstacles et à devenir plus forte, physiquement et mentalement. Merci d’avoir toujours veillé à ce que le plaisir soit la priorité absolue. Je l’ai dit après Tokyo et je le répète : c’est peut-être moi qui porte la médaille autour du cou, mais c’est grâce à toi que tout cela a été possible ! ».

Paris restera pour elle non seulement le théâtre de son triomphe, mais aussi celui d’une profonde introspection, d’une victoire sur elle-même qui compte tout autant que l’or qu’elle a conquis.

En remportant pour la deuxième fois de sa carrière le titre olympique à Paris, Janja Garnbret a confirmé ce que le monde savait déjà : elle est l’une des plus grandes grimpeuses de tous les temps. Mais elle a aussi montré, à travers son témoignage sincère, que même au sommet, la route est semée d’embûches, et que chaque victoire est d’abord une victoire sur ses propres doutes. Merci, Janja, pour cette leçon de courage et d’humanité.

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