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Author Archives: Charles Loury

Box de Noël 2024: Petzl, marque partenaire

11 Déc

Pour la quatrième année consécutive, PlanetGrimpe vous propose de remporter votre « Box de Noël ». En s’associant à de nombreux partenaires (13 pour être précis), cette box contient toute la panoplie du grimpeur. Une seule box, pour un seul vainqueur, c’est beau non ?

Pour vous convaincre de participer à notre jeu concours (qui a débuté depuis le 10 décembre),  nous allons vous dévoiler chaque partenaire ainsi que le ou les lots associés qu’il place dans notre Box de Noël, et c’est au tour de la marque Petzl.

Partenaire n°3 : Petzl

Notre entreprise, Petzl, est guidée depuis 50 ans par quatre piliers, quatre valeurs fondamentales, motivant toutes nos décisions : demeurer une entreprise familiale stable, encourager l’esprit pionnier pour imaginer les meilleures solutions, assurer l’excellence industrielle avec l’objectif zéro défaut et être proche de nos communautés en informant sur les bonnes pratiques à travers le monde pour plus de sécurité.

Le lot placé par Petzl dans notre box de Noël

Le Neox

Vous allez préférer l’assurage à la grimpe ! NEOX est un assureur avec blocage assisté pour la salle et la falaise. Idéal pour l’escalade en tête, il dispose d’une roue intégrée procurant un coulissement extrêmement fluide de la corde pour donner du mou rapidement au grimpeur. Sa poignée ergonomique permet de contrôler confortablement la descente. Il s’utilise avec l’ensemble des cordes à simple de 8,5 à 11 mm.

Les différences avec le grigri et le grigri +

Si au premier abord, on pourrait se demander ce qu’apporte réellement ce Neox, il s’agit en réalité d’une véritable innovation. Notre équipe l’a d’ailleurs testé, et vous pouvez retrouver nos impressions ici.

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Box de Noël 2024: Camp, marque partenaire

10 Déc

Pour la quatrième année consécutive, PlanetGrimpe vous propose de remporter votre « Box de Noël ». En s’associant à de nombreux partenaires (13 pour être précis), cette box contient toute la panoplie du grimpeur. Une seule box, pour un seul vainqueur, c’est beau non ?

Pour vous convaincre de participer à notre jeu concours (qui a débuté depuis le 10 décembre),  nous allons vous dévoiler chaque partenaire ainsi que le ou les lots associés qu’il place dans notre Box de Noël, et c’est au tour de la marque Camp.

Partenaire n°4 : Camp

C.A.M.P. est un leader mondial dans la production et la vente d’équipements techniques de sécurité dans les activités verticales, tant sportives (alpinisme, escalade, randonnée, ski-alpinisme) que professionnelles (accès sur cordes, élagueurs, industrie, BTP). Fondée en 1889 à Premana (Lecco), où elle a toujours son siège social et d’où proviennent la plupart de ses employés, l’entreprise est dirigée par la quatrième génération de la famille Codega. C.A.M.P. est un acronyme qui signifie « Construction d’Articles de Montagne Premana » et raconte les racines d’une réalité ancienne projetée vers des horizons toujours nouveaux. C.A.M.P. c’est l’innovation concrète, avec un objectif précis : nous visons à élaborer de nouvelles solutions – de la conception aux matériaux – pour améliorer l’expérience des sportifs de plein air et des travailleurs en hauteur, grâce à une culture artisanale séculaire et à une technologie constamment à la pointe.

Les lots placés par Camp dans notre box de Noël

PHOTON EXPRESS KS 11cm 6 PACK

Ensemble de 6 dégaines Photon Express KS : cette dégaine est conçue pour l’escalade à vue, où chaque gramme et chaque seconde peuvent faire la différence. Le Photon garantit des mousquetonnnages très rapides et sans problème et se caractérise par le nez avec la géométrie SphereLock qui optimise le jeu doigt/mousqueton pour la sécurité. La fonction de la dégaine est renforcée par la sangle variable de 25 mm, qui offre une excellente prise en main pour travailler une voie. Le connecteur inférieur est maintenu en place par le Karstop Evo intégré.

Harnais VELOCITY

Le Velocity est un harnais haut de gamme pour l’escalade sportive : ultra-léger, respirant, confortable et compact. Grâce à la technologie Smart Webbing, il offre une répartition uniforme du poids et une excellente respirabilité. Son intérieur en mesh 3D doux améliore le confort, idéal pour les longues journées en falaise.

Il dispose de 4 porte-matériels différenciés (avant préformés, arrière souples), d’un anneau arrière supplémentaire, de 2 emplacements pour mousquetons Hub, et d’un emplacement pour le sac à magnésie. Des détails comme l’anneau d’assurage contrasté et les élastiques à boucles rapides complètent cet équipement d’exception.

Corde Spectrum 70m

La corde Spectrum est un choix polyvalent, adaptée comme corde entière, demi-corde ou corde double. Dotée des traitements Dry et Uniform Thread, elle garantit des performances optimales dans les projets les plus ambitieux en plein air.

Sa légèreté permet des mousquetonnages rapides et fluides, économisant une énergie précieuse lors des ascensions exigeantes. Avec une force de choc très faible, la Spectrum est également idéale pour le terrain d’aventure, combinant fiabilité et performance.

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Box de Noël 2024: Scarpa, marque partenaire

09 Déc

Pour la quatrième année consécutive, PlanetGrimpe vous propose de remporter votre « Box de Noël ». En s’associant à de nombreux partenaires (13 pour être précis), cette box contient toute la panoplie du grimpeur. Une seule box, pour un seul vainqueur, c’est beau non ?

Pour vous convaincre de participer à notre jeu concours (qui a débuté depuis le 10 décembre),  nous allons vous dévoiler chaque partenaire ainsi que le ou les lots associés qu’il place dans notre Box de Noël, et c’est au tour de la marque Scarpa.

Partenaire n°2 : Scarpa

L’histoire de SCARPA® a toujours été étroitement associée et « conjuguée » avec des verbes au futur tels que « marcher », « courir » et « grimper » et ils nous ont tous emmenés aussi loin que lexaur définition le promettait.

C’est pourquoi nous souhaitons vous accompagner vers ce que l’avenir nous réserve. Un avenir qui rend hommage à l’expérience dans le but de parler le langage de l’innovation.

Un avenir ancré dans le respect de la nature pour transmettre l’excellence de ses produits. Bienvenue dans notre monde, où aucun lieu n’est trop éloigné.

Les lots placés par Scarpa dans notre box de Noël

Chaussons Boostic R

Le chausson d’escalade BOOSTIC R est conçu pour les grimpeurs les plus techniques. Il combine une forme étroite, une tension en V agressive et un insert griffé pour une puissance exceptionnelle en matière de pointe.
Fabriqué à Asolo (Italie).

Chaussures d’approche Rove

Une basket polyvalente : de la randonnée en montagne à la ville. La ROVE est une chaussure au look décontracté et à l’allure confortable, grâce à sa semelle protectrice et amortissante. Les crampons prononcés rappellent le monde du trail running pour donner plus d’adhérence et de protection même sur les terrains rocailleux.

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Box de Noël 2024: Snap, marque partenaire

08 Déc

Pour la quatrième année consécutive, PlanetGrimpe vous propose de remporter votre « Box de Noël ». En s’associant à de nombreux partenaires (13 pour être précis), cette box contient toute la panoplie du grimpeur. Une seule box, pour un seul vainqueur, c’est beau non ?

Pour vous convaincre de participer à notre jeu concours (qui a débuté depuis le 10 décembre),  nous allons vous dévoiler chaque partenaire ainsi que le ou les lots associés qu’il place dans notre Box de Noël, et on démarre avec la marque SNAP.

Partenaire n°1 : SNAP

SNAP, née dans les années 90 à Chamonix, est une marque française emblématique, connue dans le monde de l’escalade pour sa vision décalée et innovante des produits d’escalade. SNAP s’est distinguée en cassant les codes d’une grimpe sérieuse grâce à une communication décalée et absurde tout en proposant les produits les plus techniques possibles. Aujourd’hui la marque répond aux besoins des grimpeurs qui prennent plaisir à grimper entre potes. L’esthétisme et la technicité sont les seules règles que Snap se fixe. Le spectre des produits proposés par Snap est particulièrement large et englobe les besoins des salles d’escalade comme celui des magasins spécialisés : Crash pads, textile, magnésie, bagagerie, prises d’escalade et accessoires.

Les lots placés par SNAP dans notre box de Noël

Tenue femme: Shell jacket black +  Slim High Rise Pants Dark Night

> Shell jacket : L’incontournable veste shell, stretch en nylon recyclé.

  • Caractéristique = imperméabilité 10K et respirabilité 10K évitant la condensation et la transpiration
  • Nylon recyclé = préserver la planète et rester au sec
  • Liberté de mouvement = convient pour l’escalade ou la vie urbaine de tous les jours
  • 2 poches latérales, 2 poches frontales zippées étanches = rien à perdre
  • Bonus = poches intérieures pour chaussons d’escalade pour l’approche

> Slim High Rise Pants :  Le pantalon slim taille haute parfait, confortable et élégant.

  • 91% de coton biologique = comment sauver la planète avec élégance
  • Tissu extensible dans les quatre sens = parfaitement flexible pour les citadines actives et les grimpeuses
  • Poches latérales et arrière, une poche zippée, boucle pour le pinceau de craie d’escalade = rien à perdre

Ou tenue homme : craven sweater +  Chino Pants Slate Blue

> craven sweater : Un pull artistique purement organique, SNAP x B.CRAVEN.

> chino pants : Ce pantalon allie confort et performance grâce à son mélange de coton biologique et de polyester recyclé. Doté de la technologie 4-way stretch, il assure une liberté de mouvement totale dans toutes les situations. Pratique et fonctionnel, il est équipé de poches spacieuses et d’un porte-brosse d’escalade, pour que vous puissiez vous concentrer sur votre grimpe tout en étant bien équipé

 

Accessoires 

> tape : Le strap, meilleur allié du grimpeur qui veut préserver ses mains ou continuer à grimper plus longtemps. Fait en coton, ce strap ne laissera pas de traces de colle sur vos doigts.

> brosse :  katana brush

  • Brosse à craie fabriquée en France pour tous les types de grimpeurs.
  • Manche en hêtre, poils en soie naturelle = pour les grimpeurs respectueux de l’environnement.
  • Brosse pour les ongles ou les callosités de la main = toucher doux

Crash Pad WHAM Dark kaki

Conçu pour les grimpeurs à la recherche de robustesse et de performance, est fabriqué à partir de matériaux 100 % recyclables, avec un revêtement en polyester et TPU pour une durabilité accrue. Son design monobloc sans pli central, associé à la technologie Air exclusive de SNAP, garantit un amorti optimal quelle que soit la hauteur. Composé de deux mousses haute densité — EVA de 20 mm pour réduire les chocs et polyuréthane de 12 cm pour absorber les impacts — le Wham offre une protection maximale. Les sangles amovibles se rangent discrètement dans une poche intégrée, et un paillasson double face est également inclus pour garder vos chaussons propres. Une ceinture ventrale peut être ajoutée pour un transport encore plus confortable

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Box de Noël 2024: découvre tous nos partenaires !

08 Déc

Pour la quatrième année consécutive, PlanetGrimpe vous propose de remporter votre « Box de Noël ». En s’associant à de nombreux partenaires, cette box contient toute la panoplie du grimpeur. Une seule box, pour un seul vainqueur, c’est beau non ? Mais avant de lancer le jeu concours qui se déroulera uniquement sur notre page Instagram à partir du 10 décembre, nous allons vous annoncer nos marques partenaires:

Vous avez bien lu, cette année 13 marques ont rejoint l’aventure pour vous gâter. Reste à savoir ce que chaque marque placera dans notre Box de Noël ! Petit indice, pas moins de 23 lots seront inclus… Restez connectés, on vous présente tous les produits à gagner très prochainement.

Alors, prêts à tenter votre chance ?

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Innovation: Block’Out Tours accueille une nouvelle Kilter Board

06 Déc

Alors que le développement des salles d’escalade continue sa course folle, le groupe Block’Out, qui était resté discret depuis quelques temps, compte bien revenir sur le devant de la scène. Avec de grosses ambitions, Block’Out souhaite ainsi se positionner à l’avant garde de ce que les salles d’escalade font de mieux aujourd’hui. Pour y parvenir, le groupe mise principalement sur l’innovation mais pas seulement.  L’expérience client est également au centre de la stratégie du groupe, avec l’objectif de s’adresser à un large panel de pratiquants, grimpeurs expérimentés comme débutants. C’est dans cette optique que certaines salles du groupe se parent de Kilter Board, la toute dernière venant d’être posée à Block’Out Tours.

Block’Out, un groupe pionnier dans le monde des salles d’escalade

C’est en 2008 que Block’Out lance sa toute première salle d’escalade avec Block’Out Cergy en Île-de-France. À l’époque, le concept est novateur et complètement fou avec l’idée de mêler grimpe, restaurant et espace chill. L’objectif annoncé était alors de créer un véritable lieu de vie avec tout sur place pour se détendre tout en pratiquant une activité nouvelle, fun et ludique. Et le moins que l’on puisse dire c’est que Block’Out aura eu le nez fin, car depuis 2008, on ne compte plus le nombre de salles et de grands groupes qui se sont engouffrés dans ce concept.

Avec 14 salles partout en France aujourd’hui, Block’Out fait bien évidemment parti des références dans le domaine. Malgré une très forte pression concurrentielle, B’O compte bien continuer à tirer son épingle du jeu avec, entre autres, de belles innovations.

La Kilter Board chez Block’Out : replacer le groupe sur le devant de la scène

Lancé en 2017, la Kilter Board a progressivement été introduite dans les salles d’escalade un peu partout dans le monde. En France, le déploiement de ce nouvel outil a été un peu plus lent, et ce n’est que récemment que la Kilter Board commence à devenir moins confidentielle.

Pour rappel, le principe de la Kilter Board est d’offrir une expérience moderne d’entraînement interactif. Elle suit la tendance des murs d’escalade connectés, comme la Moon Board, tout en se distinguant par son éclairage LED très intuitif et la possibilité de varier les inclinaisons du panneau. Avec des milliers de blocs référencés, l’entraînement sur la Kilter devient vite addictif.

La toute nouvelle Kilter Board à Block’Out Tours

Ce n’est donc pas un hasard si le groupe Block’Out se lance dans l’aventure Kilter. L’objectif annoncé est clair : remettre B’O sur le devant de la scène des salles d’escalade tout en apportant des services complémentaires à ses clients. L’idée de mettre en place des Kilter Boards au sein de certaines de ses salles germe depuis quelques années chez B’O sous l’impulsion de son directeur réseau escalade, Jérémy Lemau. Il nous explique:

À vrai dire, tout a commencé début 2022. Je réfléchissais à des projets qui pouvaient être à la hauteur de nos ambitions et je me suis tout simplement inspiré de ce qui se faisait ailleurs.

On a commencé par réinventer un système de cotation « à la française » par couleur qui me paraissait peu adapté depuis des années, pour passer sur une échelle beaucoup large et libre, unique à Block’Out, allant de B1 à B14

Par la suite, en voyant les systèmes de Board qui fleurissaient dans les salles du monde entier… sauf chez nous, on ne pouvait que se lancer dans l’aventure à notre tour !

J’avais beaucoup d’idées en tête, mais tout n’a pas été si simple. À un moment où les équipes se réorganisaient, j’ai dû me montrer patient pour avoir toutes les cartes en main afin de pouvoir mettre en place ce projet de Kilter Board qui me tenait à cœur.

En plus de se différencier par l’installation de ce nouvel outil, Block’Out insiste bien sur l’importance pour le groupe de s’adresser à tous les clients, du grimpeur débutant à l’expert. Pour y parvenir, B’O met en place des outils et des ateliers dédiés, notamment pour aider les débutants à s’approprier ce nouvel espace de grimpe qu’est la Kilter, avec toujours dans l’optique d’améliorer l’expérience client.

Block’Out va devenir le groupe le mieux équipé en Kilter Board

Il y a 15 jours, la première Kilter Board du groupe était installée à Block’Out Evry, puis récemment, c’est Block’Out Tours qui s’est vu dotée de ce nouveau terrain de jeu. B’O Tours devient ainsi la seule salle de la région Centre-Val de Loire à être équipée d’une Kilter Board, et pour cette salle de taille moyenne, cet équipement est un réel atout : en plus d’être un outil à la pointe pour l’entraînement, il est une source inépuisable de blocs et constitue une réelle plus-value pour les grimpeurs  très réguliers sans cesse à la recherche de nouveauté.

Bien évidemment, B’O ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Après Evry et Tours, une troisième Kilter Board sera très prochainement installée. On vous donne un indice : c’est dans le sud de la France que ça se passera mais on ne vous en dit pas plus… Avec cette 3ème Kilter, Block’Out va devenir le groupe le mieux équipé de cet outil, et ce n’est que le début.

La toute nouvelle Kilter Board à Block’Out Tours

Vous l’aurez compris, en plus de sa nouvelle charte graphique dévoilée le mois dernier, l’implantation de ces Kilter Boards vient compléter l’objectif de B’O de prendre un nouveau départ et de se positionner clairement comme un groupe performant et innovant. Ainsi, si vous ne verrez pas de nouvelles salles B’O émerger dans un avenir proche, vous pourrez en revanche découvrir de nombreuses nouveautés dans les salles actuelles, avec, entre autres, pas mal d’événements autour des Kilter Boards nouvellement installées (masterclass, animations, ateliers découverte …), mais également beaucoup d’autres surprises à venir en 2025 !

– Article réalisé en partenariat avec Block’Out –

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Rencontre : Joshua Fourteau se lance dans l’aventure 100% escalade

26 Nov

Si vous avez l’habitude de suivre l’actualité des compétitions, vous avez sans doute déjà entendu parler de Joshua Fourteau. Originaire de Bordeaux et issu d’une famille de grimpeurs, il débutera l’escalade très tôt. Si on se fie à ses souvenirs, sa première rencontre avec la grimpe remonte à l’âge de 3 ans, lorsqu’il accompagnait ses parents durant leurs sorties en bloc extérieur. Tombé dans la marmite, il ne lâchera plus jamais ce sport qui semble être fait pour lui…

Des débuts prometteurs en compétition

À l’âge de 8 ans, Joshua participe à sa première compétition. Ce sera la première pierre angulaire d’une jeune carrière de compétiteur, puisqu’il baignera dans le sport de haut niveau dès ses 12 ans. Pour l’anecdote, sa passion pour la compétition est née après avoir regardé à la télévision un championnat d’Europe de natation, galvanisé par une furieuse envie d’être le plus fort dans sa discipline et de se retrouver un jour, comme eux, sur la plus haute marche de podiums internationaux.

Le fait que tous ces athlètes se jettent à l’assaut d’un objectif, d’un sommet, d’un rêve, d’un titre commun mais que seul le plus fort obtiendra, cela me fascinait et c’est toujours le cas. Aussi je rêvais de me retrouver comme eux sur un podium avec un trophée ou une médaille au cou. Cela m’a marqué profondément et j’ai su tout de suite que je voulais faire ça et que moi aussi un jour je me tiendrai à leur place.

© Arthur Delicque

Vous l’aurez compris, l’escalade a toujours fait parti de la vie de Joshua. Licencié dans plusieurs clubs autours de Bordeaux, c’est dans la salle d’escalade de son père à l’époque (Rocaltitude) qu’il a tout appris. Les années passent, son palmarès commence à s’étoffer et son nom raisonne désormais sur les compétitions nationales et internationales. Durant ses années jeunes, il décroche plusieurs médailles d’or en Coupe de France, un titre de champion de France jeune de difficulté en 2017, un podium en Coupe d’Europe et trois top 10 en championnat du monde. la suite de sa carrière semblait toute tracée, mais en seniors la tâche s’avérera finalement plus complexe.

En senior je n’ai pas encore grand chose en poche c’est d’ailleurs la raison pour laquelle je prends la décision de me consacrer entièrement à la grimpe cette année.

Si pour Joshua, ses résultats en seniors étaient presque inexistant, il gardait tout de même un pied dans le game… chacun aura sa propre vision, mais on pourra tout de même noter une demi-finale de coupe du monde de difficulté en 2021, et plus récemment une victoire sur le TAB l’été dernier et quelques podiums en Coupe de France.

Ma perf la plus récente est d’avoir accroché la finale du TBA à climbing district avec mon binôme Eliot Barnabé.

Un attrait certain pour le rocher également

Joshua nous a beaucoup parlé de son attrait pour la compétition, mais il n’en a pas pour autant délaissé la grimpe dehors. Bercé depuis ses plus jeunes années sur le versant outdoor de l’activité avec ses parents, il reste toujours motivé pour aller chercher la performance en falaise ou en bloc.

Preuve en est avec d’ores et déjà un joli carnet de croix à son actif: Pas moins de quatre 9a validés en falaise avec « Condé de Choc » (Entraygues), « Pornographie » (Céuse), « Hugh » (Les eaux claires) et enfin « Akira » et jusqu’à 8B en bloc.

D’ailleurs en parlant caillou, Joshua nous avoue que sa prochaine vidéo se consacrera à son récent trip à Brione en Suisse.

© Thibaud Gury

La décision de se consacrer 100% à la grimpe

Après le bac, Joshua choisit de se lancer dans une licence de droit-économie-gestion afin de s’assurer un matelas de sécurité plus important que seul le bac en poche.

Loin des cursus classiques de la majorité des athlètes de haut niveau, il n’aura eu le droit qu’à peu d’aménagement à l’exception de sa première année qu’il pourra réaliser en deux ans. Pour les deux années suivantes, Joshua sera au même niveau que les étudiants classiques, sans aménagement d’horaire.

J’ai dû faire les deux année suivantes entièrement et à 95% comme l’ensemble des autres étudiants. Je ne me plains pas de cela car l’idée de faire la licence en 6 ans au lieu de 3 m’ennuyait beaucoup, je préfère faire tout d’un coup et que ce soit fait.

Ces deux dernières années ont été une source de frustration importante pour lui car ses études étaient très prenantes et l’obligeaient à rester sur Bordeaux: en plus du manque de temps pour s’entraîner convenablement, les structures d’entraînements sont assez insuffisantes pour progresser dans la région.

La licence enfin en poche, Joshua porte un regard réaliste sur les deux dernières années qu’il vient de passer et en conclue qu’il est très compliqué de mener de front des études et une vie de sportif de haut niveau.

Tout faire en même temps,  c’est la meilleure façon d’être moyen partout et c’est un peu ce qu’il s’est passé pour moi. Je me suis fixé l’objectif de terminer ma licence et j’ai accepté le fait que j’allais passer deux ans à ne pas arriver pleinement préparé sur les compétitions de la saison.

La réalité sera même pire pour lui, avec l’obligation de sacrifier une partie de sa saison pour valider ses années d’études. Aujourd’hui, il a hiérarchisé ses priorités et souhaite se concentrer à 100% sur le haut niveau tant qu’il est jeune et en bonne santé. Ce sont ses projets sportifs qui lui tiennent particulièrement à coeur et le passionne actuellement. Joshua n’a plus qu’une envie en se lançant dans cette aventure: en découdre !

© Arthur Delicque

Un entraînement sur mesure pour atteindre des objectifs élevés

Depuis cette année, Joshua Fourteau passe une grande partie de la semaine sur Paris pour s’entraîner sur de meilleures structures. Rien de tel que de bonnes conditions d’entraînement pour progresser et atteindre ses objectifs. Il profite également de sa nouvelle vie parisienne pour se licencier au club de Massy, l’un des plus grands clubs de France.

Je m’entraîne aussi en Rhône Alpes de façon à varier les structures et les ouvertures pour mettre toutes les chances de mon côté. Je pense que l’une des clefs pour réussir est de beaucoup se déplacer de façon à diversifier les styles de mouvements et d’ouvertures.

En plus de varier les structures d’entraînement, Joshua a drastiquement augmenté son volume d’entraînement. Mais attention à la blessure !

Ma pire crainte serait de me blesser. C’est la pire chose qui puisse arriver à un athlète et qui peut compromettre ses objectifs voir sa carrière. Et ne faisant que ça cette année il ne me resterait pas grand chose à faire avec une blessure.

L’objectif pour lui cette année est clair: le championnat de France et rentrer en équipe de France. Cela fait 3 ans qu’il plafonne au niveau national et se consacrer pleinement à sa carrière pourrait lui permettre d’aller jouer sur le circuit international à un moment ou un autre. Aucune garantie que tout ce qui est mis en place fonctionnera pour lui, mais il mettra toutes les chances de son côté pour tenter d’y parvenir. Les performances en falaises seront également partie prenante de son projet de haut niveau, une facette de l’escalade qu’il ne compte pas délaisser malgré son investissement en compétition.

Une série de vidéo pour suivre sa saison de près

En lien avec ce projet de se consacrer 100% au haut niveau, Joshua met en place sa chaîne YouTube où nous pourrons le suivre tout au long de sa saison. Il nous promet des images de compétition, de falaise, et certainement d’entraînements. L’idée sera de vous montrer également l’envers du décors. Sa première vidéo est sortie sur sa chaîne YouTube et est consacrée à la dernière étape de coupe de France de bloc à Valence

Cette année je souhaite avoir une démarche de plus en plus professionnelle, d’autant plus que j’ai du temps à y consacrer maintenant. Bref, je prends quelques « risques » que j’assume complètement en mettant tout cela en place cette année pour tenter d’arriver à mes fins.

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Premier 8C bloc pour Mejdi Schalck avec « Big Island »

24 Nov

Mejdi Schalck est certainement l’un des phénomènes français du moment. Alors qu’il est passé à côté de son ultime objectif cette année en ratant sa qualification pour les JO de Paris, il n’en a pas pour autant rangé ses chaussons au placard. Nous entendions d’ores et déjà parlé de lui en juillet dernier avec un trip très prolifique en Suisse, avant de s’illustrer en aout dans le célèbre 9a « Dreamcatcher » à Squamish, puis plus récemment en venant à bout de « Es Pontas », le psychobloc ultime à Majorque. Le voici de nouveau au sommet d’un mythe avec « The Big Island », son premier 8C bloc.

Un beau projet qui date de 2021 pour Mejdi

Récemment, Mejdi avait publié sur les réseaux une vidéo où on le voyait échouer tout proche de l’enchaînement de « Big Island ». Depuis, silence radio, mais il paraissait évident que la croix allait tomber très prochainement.

La première fois que Mejdi a mis les doigts dans « Big Island », c’était en 2021, et depuis, il est revenu tenter l’expérience chaque année. Les progrès n’étaient pas tellement au rendez-vous jusqu’à la 7ème séance où il s’est finalement arrêté sur une méthode après de nombreux essais infructueux. « Le plus difficile était pour moi de trouver une méthode adaptée à ma taille, car la méthode « des grands »  ne m’allait pas du tout et j’avais du mal à aller chercher le crochet de pointe. » Pour lui la seule solution aura été de poser un talon à gauche: même si cette méthode ne lui semblait pas évidente et lui aura causé quelques soucis de hanche pendant plus d’un an, c’est finalement comme ça qu’il réussira à dompter « Big Island ». Il réalise ainsi son premier 8C bloc avec un bloc mythique et mondialement connu. Belle perf !

J’ai vraiment adoré ce bloc ainsi que le processus de travail et je reviendrai certainement un jour…

Pour la suite, Mejdi laisse entendre qu’il reviendra certainement sur ce bout de rocher, et on imagine aisément qu’il s’attaquera alors à « Soudain seul » 8C+ ou 9A selon les répétiteurs. En attendant, restez connectés, car une vidéo de son enchaînement devrait bientôt arriver, on vous tient au courant sur PlanetGrimpe.

Un bloc convoité, mais sur une zone sensible

Ouvert par Vincent Pochon en 2010, « The Big Island » est depuis devenu l’un des blocs les plus convoités de la forêt: un 8C sur grosses compressions très esthétique et visuel. Situé sur le secteur de Coquibus Rumont, il est important de rappeler qu’il s’agit d’une réserve biologique et que les grimpeurs doivent se faire discrets (nous entendons par là: ne pas laisser de trace de son passage, limiter au maximum le bruit sur ce secteur et ne pas grimper de nuit) sous peine de se voir interdire l’accès par l’ONF.

Ces quelques règles élémentaires que nous nous efforçons de rappeler ne sont pas dédiées uniquement aux secteurs sensibles, ni même uniquement aux grimpeurs. Avec le fort besoin d’air libre depuis l’ère du COVID, la nature est prise d’assaut, et il ne tient qu’à nous de respecter notre terrain de jeu afin de le voir perdurer dans le temps.

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Michaela Kiersch répond à nos questions suite à son enchaînement de « Dreamtime »

17 Nov

il y a quelques jours, nous vous annoncions la première féminine du mythique bloc de Cresciano, « Dreamtime », ouvert par Fred Nicole en 2000 et proposé à l’époque comme le premier 8C bloc de l’histoire. C’est donc tout naturellement que nous avons posé quelques questions à l principale intéressée, l’américaine Michaela Kiersch.

Pour commencer, peux-tu te présenter rapidement ? 

Je m’appelle Michaela Kiersch, je viens de Salt Lake City, j’ai 29 ans et je suis grimpeuse pro.

Raconte nous tes débuts en escalade.

J’ai commencé à grimpé quand j’avais 5 ans environ. J’étais le genre d’enfant qui avait la perpétuelle envie de s’élever dans les airs, et donc je me retrouvai souvent à grimper aux arbres, aux clôtures ou aux bâtiments. Mes parents ont rapidement compris que j’avais besoin de dépenser cette énergie, et c’est assez naturellement qu’ils m’ont emmenée découvrir l’escalade en salle. Depuis ce jour, je n’ai jamais arrêté !

Tu viens d’enchaîner le mythique « Dreamtime », pourquoi avoir choisi ce projet ? 

Dreamtime c’est un bloc à la fois iconique et historique. À l’époque, quand Fred Nicole a ouvert ce bloc, je venais à peine de débuter l’escalade. J’en avais entendu parler, et cette ligne était restée gravée dans mon esprit depuis. C’était une référence pour moi, et c’est assez logiquement que je suis allée l’essayer.

Avec cette performance, tu deviens la première femme à enchaîner un 9a+ en voie et un 8C en bloc. Est-ce que tu réalises ? 

Pour être honnête, c’était un rêve d’arriver à ce niveau de polyvalence. C’est juste irréel d’y être parvenue, j’ai beaucoup de mal à réaliser encore.

Peux-tu nous parler du processus de travail de ce bloc et des difficultés que tu as pu rencontrer ? 

La première fois que je suis allée essayer ce bloc, c’était en 2022, juste après avoir réussi « La Rambla » (9a+) à Siurana.  À l’époque, cela me semblait impossible car je ne réussissais aucun mouvement, je ne tenais même pas les prises ! Depuis, je me suis concentrée sur l’entraînement pour prendre du niveau et j’étais très excitée de revenir essayer.

En ce qui concerne le trip de l’enchaînement, c’était plutôt chaotique: entre la compétition  Red Bull Dual Ascent et la pluie très régulière, ça n’a pas été simple. Durant ces 3 dernières semaines, j’ai tout de même pas mal grimpé dedans et il aura fallu attendre la 7ème séance pour en venir à bout. La principale difficulté pour moi c’était la gestion de ma peau, et j’ai fini par grimper avec du strap car ce n’était plus supportable.

Cet été tu t’es blessée, peux-tu nous en dire plus ? Comment as-tu fait pour revenir au top niveau aussi rapidement ?

Je me suis cassée le petit doigt juste avant d’aller à Rocklands en juillet, ce qui a modifié mes objectifs et mon entraînement. Je me suis donc concentrée en priorité sur la récupération et la rééducation, puis sur l’augmentation de la force de ma main gauche. Aujourd’hui, la fracture est réparée mais le doigt reste raide, enflé et un peu plus faible. Cela continuera à s’améliorer avec le temps !

Que penses-tu du niveau actuel féminin en bloc ?

Je pense que c’est très important de célébrer les réalisations des femmes et je suis inspirée par le fait que le niveau continue d’augmenter !

Tu penses avoir atteint tes limites toi ? 

Non je ne pense pas …

On te connait essentiellement par tes performances sur le rocher, que penses-tu de la compétition ? 

Avant je faisais des compétitions internationales avec l’équipe des USA (championnat du monde, coupe du monde), et quand je me suis lancée dans mon doctorat, c’est devenu plus compliqué de gérer les études tout en étant rigoureuse à l’entraînement. C’est à ce moment là que j’ai décidé de me retirer de la compétition pour me consacrer à la falaise et au bloc en extérieur.

Tu as déjà des nouveau projets en tête ? 

On verra .. 😉

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Coupe de France de bloc à Saint leu (La Réunion): résultats seniors

17 Nov

Ce week-end avait lieu une nouvelle étape de coupe de France de bloc avec la traditionnelle étape réunionnaise. Chez les femmes, Oriane Bertone avait à nouveau fait le déplacement et monte très logiquement sur la plus haute marche du podium devant Julie Roquebernou et Maelane Villedieu.

Chez les hommes, la bataille aura été plus disputée, mais c’est finalement Clément Ozun qui prend la médaille d’or, devant Max Bertone et Mathieu Ternant.

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Festival de films « Femmes en montagne », du 14 au 17 novembre à Annecy

13 Nov

Après le succès de la 1ère édition en 2019 du Festival Femmes en Montagne, l’association Femmes en Montagne poursuit avec détermination sa mission de pour promouvoir et médiatiser les pratiques de la montagne au féminin et en équipe mixte.

« Nous croyons fermement qu’il est essentiel de mettre en lumière les pratiques féminines et mixtes de la montagne afin d’inspirer davantage de femmes, indépendamment de leur âge, de leur niveau ou de leur classe sociale, à s’engager dans ces activités sans contraintes ni jugements. Notre objectif est de contribuer à l’évolution des mentalités, permettant ainsi à chacun·e de trouver sa place, que ce soit au sein d’équipes mixtes ou exclusivement féminines »

Une programmation inspirante en 2024

Au-delà de la performance, l’équipe du festival a à cœur de mettre en avant de nouveaux récits qui racontent uneautre vision de la montagne.

Se relever face la maladie

Le parcours initiatique de la reconstruction après ou pendant la maladie est un sujet qui touche beaucoup de monde. Dans Piolet de Verre, la montagne permet de s’accomplir au-delà de la maladie.

Faire son deuil

Le parcours du deuil est unique à chacun·e. Certain·e·s le digèrent rapidement, certain·e·s pas et d’autres se servent d’éléments extérieurs pour aller de l’avant. C’est le cas de Virginie, dans Marcher dans tes traces, qui via la randonnée se remémore son père.

Comprendre les problématiques actuelles

La montagne offre une perspective sociale avec Au Sommet, où des membres d’une association se réalise au dehors des quartiers. Kindness évoque l’équilibre de vie entre parentalité et sport à haut niveau. Découvrez Forward et Leggera, des films qui cassent les tabous physiques et qui racontent la montagne comme un lieu de réalisation personnelle.

La Sororité pour avancer et se reconstruire

Découvrez Nature Always Finds A Way, Ascend! et Advice For Girls où la montagne lie des personnes entre elles pour qu’elles puissent guérir et s’accomplir ensemble . Les parcours de vie ne sont pas tous les même mais la montagne peut être un bon vecteur commun pour se reconstruire.

La différence comme gage de tolérance

Tous ces films nous inspirent et nous permettent de nous rendre compte de notre situation. Avec Cholitas par exemple ces cinq boliviennes font taire tous nos préjugés et montrent à merveille comment tradition et modernité peuvent coexister.

Les Femmes, sportives d’exception !

La montagne reste un lieu où les femmes ont longtemps été discréditées. Il s’agit de mettre à l’honneur ces premières féminines, ces records qui peuvent dépasser ceux masculins et vous faire découvrir ces femmes qui repoussent les limites ! Hilary Geradi avec son record au Mont-Blanc, Nouria Newman en tant que kayakiste de l’extrême la plus talentueuse tous genres confondus, Anne-Lise Rousset et son record sur la Hardrock, Yelda comme première Cubaine à réussir 3 ascensions mythiques.

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Grimpez sur des objets récupérés à The Roof Rennes

12 Nov

Décidément, la grimpe sous toutes ses formes est à l’honneur ces derniers temps, et les salles d’escalade y vont bon train pour vous proposer toujours plus d’expériences visuelles et gestuelles.

Cette fois, c’est la salle The Roof Rennes qui s’y colle en vous proposant une grimpe pour le moins originale avant de déménager complètement la structure. En effet, cela fait déjà 5 années que les rennaises et rennais grimpent sur des murs temporaires dans les locaux non rénovés de l’ancien hôpital de centre ville rennais l’Hôtel Dieu. Bonne nouvelle : The Roof Rennes quitte prochainement ces locaux pour s’installer dans la partie rénovée de l’Hôtel Dieu de façon définitive !

Avant d’accueillir les grimpeuses et grimpeurs dans ces nouveaux lieux, The Roof Rennes propose un évènement original dans les espaces actuels. Du 18 au 20 novembre, venez faire de la Grimpe Récup’ ! La Grimpe Récup’ c’est quoi ? C’est de la grimpe expérimentale, c’est grimper sur des matériaux de récupération détournés, c’est escalader sur des prises inhabituelles : des casseroles, des livres, des plots, des balles de tennis et certainement quelques autres surprises…

Après cette session de Grimpe Récup’, The Roof Rennes organisera une belle fête d’adieu de la grande salle d’escalade actuelle le 20 novembre à partir de 20h. Au programme : de la grimpe, de la musique, de la sérigraphie et autres surprises farfelues !

Profitez-en car il faudra ensuite attendre le printemps 2025 pour profiter du nouvel espace de grimpe.

 

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Michaela Kiersch continue de rêver grand en cochant « Dreamtime »

11 Nov

C’est à Cresciano que la grimpeuse pro Américaine Michaela Kiersch vient de frapper. Ultra polyvalente avec d’ores et déjà plusieurs voies dans le 9ème degré ainsi que plusieurs blocs dans le 8B et 8B+ à son actif, voilà qu’entre dans le cercle très fermé des femmes à atteindre la cotation de 8C en bloc. 

Michaela vient d’enchaîner son tout premier 8C bloc, et quel 8C ! Elle vient en effet de réaliser un mythe mondialement connu, « Dreamtime », célèbre 8C ouvert par le visionnaire Fred Nicole en 2000. À l’époque, « Dreamtime » était le premier 8C bloc au monde, et depuis, pas mal de légendes de l’escalade sont passées par là: Chris Sharma, Christian Core, Dai Koyamada ou encore Adam Ondra pour n’en citer que quelques uns.

Depuis la première réalisation par Fred Nicole, la cotation a oscillé au grès du temps (et des prises en plus ou en moins) entre 8C et 8B+. Difficile aujourd’hui de statuer définitivement sur la cotation et « Dreamtime » conserve donc sa cotation initiale.

24 ans après la première ascension, l’américaine devient la première femme à en venir à bout et ouvre ainsi la voie aux prochaines éventuelles répétitrices. Pour parvenir à ses fins, Michaela aura bataillé depuis 2022, première fois où elle y mettait les doigts. À l’époque,  aucun mouvement ne passait, et le processus de travail et d’entraînement aura finalement fini par payer.

Je n’ai pas les mots, j’ai encore du mal à réaliser que je viens de réaliser le premier 8C au monde. Un grand merci à Fred Nicole d’avoir été visionnaire à l’époque pour nous offrir ce bout de rocher tellement emblématique.

Pour en savoir plus, nous irons prochainement à sa rencontre afin de vous faire découvrir cette grimpeuse incroyable.

 

 

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Coupe de France de bloc à Rungis: résultats U16

10 Nov

Après les U18 et les U20 hier, ce dimanche était consacré aux U16. Même principe avec 10 blocs en qualification pour tenter d’intégrer le top 6 synonyme de finale. Pour ce dernier round, 3 blocs qu’il faudra tenter d’apprivoiser pour se hisser le plus haut possible dans le classement.

Chez les U16 féminines, London Streete s’impose avec 3 blocs en 4 essais. Lucy Bergier n’était pas loin de lui voler la vedette, avec 3 blocs également, mais avec 7 essais elle se contentera de la médaille d’argent. Noémie You complètera le podium avec un seul bloc au compteur en finale.

Chez les garçons, Willem Douady sera le seul à venir à bout des 3 blocs de finale proposés par les ouvreurs. Noah Cussaguet monte sur la 2ème marche du podium avec 2 blocs, et Anatole Sorba Françoise sera en bronze avec un seul top en finale.

Galerie photos des U16

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Coupe de France de bloc à Rungis: résultats U18 et U20

10 Nov

Une nouvelle étape de la coupe de France de bloc se déroule actuellement à Vertical’Art Rungis. Étape habituelle du circuit depuis plusieurs années, les grimpeuses et grimpeurs étaient une fois de plus au rendez-vous.

La première journée du samedi était consacrée aux catégories U18 et U20, avec 270 compétiteurs au total.

Du côté des U18, la finale aura été bien trop dure avec seulement 3 tops (hommes et femmes confondus) sur les 36 possibles ! Pas dingue ni pour le spectacle, ni pour les finalistes qui sont ressortis légèrement frustrés de ces 3 blocs de finale. Encore une fois, l’ouverture n’est pas une science exacte, et cette fois, le calibrage était trop sévère.

Chez les U18 femme, la nantaise Imane Ridouani restera en tête du classement après des qualifications rondement menées. Avec un top et 3 zones, elle prend donc la médaille d’or sur cette étape. Le podium sera complété par Jeanne Nore (2ème) et Lou Auclair (3ème). Chez les hommes, 2 zones suffisaient pour monter sur la plus haute marche du podium. À ce jeu là, Tom Daufresne s’empare de la première place, suivi par Jeremy Corne et Octave Zanetti-Large avec une zone validée en finale.

On passe aux résultats des U20 femmes. En finale, Julia Noël et Emie Brault réalisent une performance identique: un top et deux zones avec un nombre d’essai similaire. Ce sont donc les qualifications qui les départageront, et c’est finalement Julia qui prendra l’avantage avec 8 tops en qualifs contre 7 pour Emie. Avec un top et deux zones également, Lilou Muller De Noter prendra la 3ème position avec quelques essais supplémentaires. Chez les hommes en U20, Un peu plus de spectacle avec d’avantage de top. En tête du classement, avec 2 blocs validés et 3 zones, on retrouve Mathis Chappe. Il est suivi de près par Mathias France (2ème) et Titouan Joseph (3ème) qui réalisent également 2 tops et 3 zones, mais avec quelques essais supplémentaires.

Aujourd’hui, place à la catégorie U16. Restez connectés pour suivre les résultats !

Galerie photos U18

Galerie photos U20

 

– PlanetGrimpe partenaire officiel de la FFME sur le circuit national –

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Les Neom Beach Games débutent bientôt: on a posé quelques questions à l’IFSC

07 Nov

C’est un thème délicat que nous allons aborder aujourd’hui, et si nous n’avons  pas la prétention de détenir une quelconque vérité, il nous paraissait important de nous questionner et d’essayer d’y voir un peu plus clair sur les dessous de l’organisation des Neom Beach Games, avec en toile de fond le projet Neom qui est très controversé. 

Les Neom Beach Games, c’est un événement international rassemblant plusieurs sports, essentiellement de plein air. Lancés pour la première fois en 2022, l’escalade y a fait son apparition en 2023 (l’IFSC ayant donné son aval) avec deux disciplines, le bloc et la vitesse. Une décision qui a suscité controverses colère auprès de nombreux grimpeurs face à ce que certains appellent une « catastrophe environnementale, éthique et économique ».

Rappel du contexte: Neom, le projet de ville futuriste

Avant d’aller plus loin, il est essentiel de comprendre ce qu’est Neom et pourquoi cela a suscité autant de débats. Neom est un projet pharaonique financé par l’Arabie saoudite, plus précisément par le prince héritier Mohammed ben Salmane. L’objectif est de construire une ville entièrement alimentée par des énergies renouvelables, centrée sur l’innovation technologique et censée incarner une vision du futur. Située au nord-ouest de l’Arabie saoudite, Neom doit s’étendre sur 26 500 km² et devrait coûter plusieurs centaines de milliards de dollars.

Neom est également au centre d’une stratégie plus large visant à transformer l’image de l’Arabie saoudite sur la scène mondiale. Par exemple, le gouvernement saoudien s’efforce d’attirer des événements sportifs internationaux de haut niveau afin de renforcer sa réputation et de stimuler le tourisme, notamment à travers une série d’initiatives faisant partie de sa « Vision 2030 », un plan ambitieux de diversification économique pour ne plus dépendre uniquement du pétrole.

C’est dans ce cadre que les Neom Beach Games sont organisés.

Les controverses liées au projet Neom

Vous l’avez compris, nous venons de vous présenter la séduisante description marketing du projet Neom. Cependant, en s’attardant un peu sur ce projet, nous constatons rapidement que, selon plusieurs sources (BBC, Le Monde, New York Times, …), cette initiative pose un certains nombres de problèmes sous-jacents. On peut notamment noter les préoccupations relatives aux droits humains: dans un article datant de mai dernier, la BBC affirme que les autorités Saoudiennes auraient été autorisées à utiliser la force létale pour tous ceux qui iraient à l’encontre du projet Neom. De plus, selon plusieurs sources, plus de 6 000 personnes auraient été déplacées pour que ce projet puisse voir le jour, et plusieurs peines de mort prononcées à l’encontre ce certains opposants trop virulents.

Certains dénoncent également un scandale écologique avec la destruction d’un éco-système fragile et une très forte émission de carbone liée à la construction de ce projet futuriste: sur ce point là, si effectivement la construction d’un tel projet est loin d’être éco-friendly, c’est hélas le cas pour de nombreux projets de construction partout dans le monde, il ne faut pas l’oublier, même si, dans le domaine de la construction, on essaye progressivement d’aller vers une neutralité carbone.

Au delà de ces différentes controverses, nous pouvons également nous poser la question de la pertinence du choix géographique d’un tel projet: pourquoi en plein milieu du désert ? La réponse des responsables de ce projet est simple: Le désert offre une vaste étendue de terrain peu peuplé, permettant la construction d’une grande ville sans les contraintes d’infrastructures existantes. De plus, la proximité avec la mer rouge leur permet de se situer proche des routes maritimes internationales.

Mais alors comment se positionner face à ce projet Neom ?

Si d’un côté, l’Arabie Saoudite tente de se développer avec différents projets (touristiques, sportifs, …) pour réduire à terme sa dépendance au pétrole, et sur ce point, on ne peut que comprendre l’objectif, d’un autre côté, la partie immergée de l’iceberg est un peu moins reluisante. Nous sommes face à un pays très souvent critiqué sur les droits de l’Homme, et particulièrement les droits des femmes, trop souvent bafoués. Bien que quelques rares évolutions se mettent en place progressivement, l’Arabie Saoudite a encore un long chemin à parcourir sur ce sujet.

Dès lors, les actions visant un changement / développement en Arabie Saoudite peuvent-elles faire passer au second plan le non respect des droits de l’Homme? Bien évidemment que non.

Les questions que nous pouvons néanmoins soulever sont les suivantes: les promesses liées aux différents projets, dont le projet Neom, sont-elles de la poudre aux yeux ou le pays a-t-il l’ambition à long terme de réformer sa société dans sa globalité ? Est-ce utopiste ? Doit-on leur laisser le bénéfice du doute malgré de nombreux déboires ces dernières années ? Le projet Neom, si il voit le jour, aura-t-il une empreinte carbone neutre grâce aux nombreuses énergies renouvelables utilisées une fois construit ? Cette empreinte carbone neutre sera-t-elle durable dans le temps ? D’autres pays pourraient-ils s’en inspirer ? Autant de questions auxquelles nous n’avons pas la réponse, et qui mériteraient selon nous d’être creusées à l’avenir.

Dès lors, bien que nous nous positionnions clairement contre toute forme d’atteinte aux droits de l’Homme, doit-on pour autant systématiquement blâmer l’Arabie Saoudite pour les moindres tentatives d’avancées technologiques, sociétales, ou environnementales, aussi rares soient-elles ? Vous pourriez rétorquer que Neom n’est ni une avancée technologique, sociétale ou environnementale, et vous auriez peut-être raison de le dire. Néanmoins, la complexité du monde qui nous entoure nous oblige à prendre du recul sans foncer tête baissée vers la facilité.

En écrivant cet article, notre rédaction a également été mise face à ses contradictions … Taper sur les Neom Beach Games, oui ce serait facile, car nous ne pouvons pas soutenir un projet qui bafoue les droits humains.  Mais on pourrait également nous reprocher de relayer la dernière compétition organisée par Redbull par exemple (marque dont on connaît les dérives), ou encore de suivre et d’encenser les JO alors que nous savons pertinemment que tout n’est pas glorieux, ou même de médiatiser le circuit de coupe du monde qui a un bilan carbone catastrophique. Dès lors, où placer le curseur ?  Le plus important selon nous est d’être conscient de ces contradictions, et de tenter, à notre niveau, d’apporter une réflexion, des questionnements, et pourquoi pas quelques réponses.

Screenshot

Et le monde de l’escalade dans tout ça ?

Maintenant que nous avons fait un tour rapide des tenants et aboutissants de ce projet Neom, et des Neom Beach Games qui y sont associés, revenons-en à l’escalade. Pour notre part, si nous avions déjà vaguement entendu parlé du projet de ville futuriste en Arabie Saoudite, c’est l’année dernière lors de l’intégration de l’escalade aux Neom Beach Games que nous avons découvert avec plus de précisions tous les rouages de ce projet. D’ailleurs, pas mal de grimpeurs ayant participé aux Neom Beach Games l’année dernière n’avaient ni conscience de l’envergure de ce projet, ni conscience qu’ils participaient indirectement, grâce à l’image qu’ils véhiculent, à redorer le blason de Neom.

Aujourd’hui, avec certains éléments en tête désormais, le choix de participer ou non aux Neom Beach Games sera-t-il plus simple? Pas sûr… Dès lors, dans le doute, faut-il participer aux Neom Beach Games au risque de devenir une cible facile en étant qualifié de grimpeur n’ayant ni morale ni éthique? Le jeu en vaut-il la chandelle ? Nous aurons la réponse dans quelques jours lorsque la liste des participants sera enfin dévoilée.

En attendant, de notre côté, nous sommes allés à la rencontre de l’IFSC, plus précisément de Fabrizio Rossini, directeur média et communication. Voici nos questions et ses réponses…


L’année dernière, l’IFSC s’est associée à NEOM pour un master international en Arabie Saoudite. Pouvez-vous nous dire comment ce projet est né ?

L’année dernière, nous avons reçu la demande d’insérer un événement d’escalade sportive dans les NEOM Beach Games (qui incluaient déjà d’autres sports importants) de la part de notre Fédération membre saoudienne. Nous nous sommes mis d’accord sur un « Master » : nous l’avons défini comme un événement sur invitation et souhaitions l’utiliser partiellement comme plateforme de test pour de nouveaux formats. Nous avons également constaté l’intérêt d’Eurosport Discovery pour couvrir la première édition.

Suite à l’annonce du NEOM IFSC MASTERS en 2023, l’IFSC a reçu de nombreuses critiques, de grands noms de l’escalade (Adam Ondra, Alex Megos …) s’exprimant contre cette initiative. Depuis, aucune réponse officielle de l’IFSC n’a été publiée, pourquoi ?

Nous avons reçu quelques critiques, et nous avons ouvert la discussion sur le sujet au sein de l’organisation. Comme vous le savez, la voix des athlètes est toujours entendue au sein de l’IFSC. Contrairement à de nombreuses autres fédérations internationales, l’IFSC compte deux athlètes comme membres du conseil exécutif, avec droit de vote. Nous avons nos procédures et nos obligations, donc, après l’événement, nous avons eu des discussions avec la commission des athlètes et avec nos fédérations nationales, en particulier lors de la dernière assemblée générale au Chili au début de cette année. C’est ce que l’IFSC était censée faire dans cette situation. Des discussions informelles ont également eu lieu avec certains de ceux qui n’approuvaient pas l’inclusion de cet événement dans notre calendrier.

Une charte d’éthique existe au sein de l’IFSC, pouvez-vous nous en parler ?

Un document a été élaboré il y a des années, et l’évolution actuelle est le code de conduite de l’IFSC. En général, nous nous référons au code d’éthique du CIO.

Le NEOM IFSC MASTERS respecte-t-il cette charte ?

Si vous lisez le code d’éthique du CIO, il peut être difficile de soutenir l’exclusion de cet événement.

Quel intérêt a l’IFSC à répondre favorablement à ce projet NEOM ?

Nous avons une fédération très proactive en Arabie Saoudite (SCHF) : avec le NEOM IFSC Master, la SCHF peut avoir d’énormes possibilités de développement sportif. Développer le sport et les athlètes est notre objectif principal en tant que fédération internationale. Comme vous l’avez dit, nous espérons organiser des événements officiels (Coupes du Monde ?) dans le futur et voir des athlètes saoudiens exceller sur le mur.

D’ailleurs plusieurs autres sports participent aux Beach Games.

Avec l’organisation de ce master, l’IFSC accepte donc inévitablement de soutenir le projet NEOM. Comprenez-vous que cela puisse choquer ?

Nous comprenons que des perspectives différentes et des informations différentes peuvent générer des réactions différentes. L’IFSC regroupe 100 membres, avec 100 pays et territoires représentés : vous pouvez imaginer que ce qui choque certains de nos membres peut au contraire rencontrer l’adhésion d’autres, et vice-versa. Par conséquent, nous devons être attentifs et respecter tous les points de vue. Ce qui compte, c’est d’apporter nos valeurs positives à travers les événements de notre calendrier. Je pense que la même idée est partagée par la FIBA, ou World Aquatics, qui fait partie des Neom Beach Games. Notre travail est de promouvoir notre sport et ses valeurs dans le monde, l’Arabie saoudite en fait partie.

Un événement majeur peut aider à développer le sport et l’escalade en Arabie saoudite, transmettre des valeurs, faire rêver les jeunes, etc. Mais est-il nécessaire de s’associer à NEOM pour cela ? Avez-vous envisagé d’autres solutions ? Pourquoi ne pas organiser une étape de Coupe du monde en Arabie saoudite sans partenariat avec une marque ou un projet ?

Le développement se fait par différentes étapes et demande du temps. NEOM a été le premier plan concret pour lancer un projet de développement dans la région : entre autres opportunités, ils avaient une production télévisée, ils ont embauché un staff de professionnels de l’escalade bien connus pour superviser le côté gestion de la compétition, ils s’occupent des athlètes et des médias locaux présents.

Comme vous vous en doutez, nous ne pouvons pas organiser une Coupe du monde sans aucune base solide auparavant.

Avez-vous déjà refusé certains projets ailleurs dans le monde, et si oui, lesquels et pour quelle raison ?

Si une proposition arrive soutenue par l’une de nos fédérations nationales, et que nos conditions sont remplies, nous l’acceptons normalement.

On parle souvent de sportwashing lorsque des marques, des pays ou des entités utilisent le sport pour améliorer leur image. Il y en a de plus en plus ces dernières années (la Coupe du monde de football au Qatar, des noms de stades devenus des noms de marque, CocaCola sponsorisant les Jeux olympiques, etc.). Quel est votre avis à ce sujet ?

Nous n’entrons pas trop dans ce débat. Nous sommes une Fédération internationale qui régit un sport et nous croyons au sport comme outil social pour rendre les gens actifs et leur permettre de se réunir en paix. Comme je l’ai dit, nous comprenons que différentes perceptions génèrent des sentiments différents, mais le sport signifie l’inclusion. De là commencent les actions qui mènent à un changement pour un monde meilleur, auquel nous devrions tous aspirer.

Un dernier mot à ajouter ?

Nous vous suggérons de recueillir les sentiments et l’opinion de la fédération saoudienne.


Bon, on ne va pas se mentir, on ne s’attendait pas vraiment à d’autres réponses, bien que nos questions ne soient pas à charge. Nous restons dans un discours très politiquement correct où il ne faut pas faire de vague. L’IFSC se positionne ainsi uniquement en tant que fédération internationale avec l’ambition de développer et promouvoir le sport, sans prendre parti dans le monde (géo)politique. Normal me direz-vous, mais associer le nom de  Neom à l’IFSC, n’est-ce pas le début d’une prise de position ? On vous laisse y réfléchir…

Néanmoins, Fabrizio a raison sur un point: nous devrions tous aspirer à un monde meilleur. Est-ce le cas du projet Neom ? Aucune certitude là dessus. L’avenir nous éclairera sur le sujet, mais quoiqu’il arrive, le monde n’est pas parfait et ne le sera probablement jamais… ce qui n’empêche pas d’ambitionner des jours meilleurs.

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Un homme décède dans une salle d’escalade à Lyon après une chute de 20 mètres

03 Nov

Hier, samedi 2 novembre, un homme âgé de 72 ans a fait une chute mortelle de 20 mètres à Climb Up Confluences. Selon les déclarations de Climb Up, il s’agissait d’un client expérimenté, et il aurait oublié de s’attacher avec le mousqueton du système d’assurage automatique.

Voici le communiqué officiel de Climb Up:

« C’est avec une profonde tristesse que nous confirmons le décès tragique d’un de nos grimpeurs. Cet événement est une épreuve douloureuse pour notre équipe, et nous tenons avant tout à adresser nos plus sincères condoléances à la famille, aux amis, et aux proches de la victime. Nos pensées les accompagnent en ces moments difficiles.

L’accident s’est produit le samedi 2 Novembre en début d’après-midi. Ce grimpeur très expérimenté de 72 ans, un habitué très apprécié de la salle, a oublié de s’attacher au système d’assurage automatique. Ceci avant de s’élancer dans une voie d’escalade et de chuter, entraînant son décès »

La salle à été fermée pour le week-end et une enquête policière a été ouverte pour comprendre les circonstances précises du drame.

Cet accident nous rappelle à tous que l’escalade, bien qu’aseptisée, comporte toujours des risques presque exclusivement liés à des erreurs humaines en salle. Le débat sur les enrouleurs automatiques peut également refaire surface, car derrière cette apparente simplicité pour grimper à plus de 20 mètres de hauteur, il reste essentiel d’être conscient des risques en cas de faute ou d’oubli.

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Test du Petzl Neox, le tout nouveau système d’assurage

30 Oct

Le NEOX est-il l’élu des assureurs ? Prendrez-vous la pilule NEOX pour changer de vie ou resterez-vous dans la satisfaction du GRIGRI ?

Quand on commence l’escalade on a souvent 2 peurs. Peur de tomber en tête et peur d’assurer en tête. L’assurage  en tête demande une certaine expertise et pas mal d’heures de pratique avant que votre compagnon de cordée cesse de vous crier dessus car vous ne lui donnez pas assez vite du mou. L’autre donnée qui fait peur, c’est de ne pas réussir à bien dynamiser une chute, et dans le pire des cas, laisser filer la corde dans son Reverso ou tout autre assureur ne possédant pas de blocage assisté.

Malheureusement, les systèmes d’assurage avec blocage assisté, bien qu’ils permettent d’être plus serein en cas de chute, demandent souvent un prise en main et une vigilance particulière sur la technique d’assurage en tête avant de réussir à donner facilement du mou. Un point qui peut parfois rebuter certains débutants par peur de bloquer la corde alors qu’il faudrait au contraire donner du mou rapidement.

© Matthias Paré

Petzl réfléchissait depuis plusieurs années à créer un système qui permettrait à la fois de bloquer la corde et de donner facilement du mou. Ainsi est né le NEOX, qui, avec sa roue intégrée procure un coulissement extrêmement fluide de la corde pour donner du mou rapidement au grimpeur. Cependant, lorsqu’on utilise un GRIGRI depuis longtemps, ce n’est plus un problème de réussir à donner efficacement du mou. C’est pour cela que le GRIGRI est plébiscité par de nombreux grimpeurs. Alors le NEOX peut-il apporter une vraie plus-value aux aficionados du GRIGRI ?

En comparant tout l’été l’utilisation en falaise d’un GRIGRI 2 et du NEOX nous avons quelques éléments de réponse à vous apporter.

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Première féminine pour Amandine Loury avec « La chiquette du Graal », mythique 8b+ à Buoux

27 Oct

Buoux, falaise historique du sud de la France, n’est pas connue pour ses cotations faciles, bien au contraire. Souvent très à doigts, les répétitions extrêmes se font rares et sont souvent saluées par la communauté de l’escalade. D’ailleurs, vous n’êtes pas sans savoir que « Le bombé bleu » est toujours en projet à Buoux et n’a pour l’heure connu aucune ascension malgré de nombreux très forts grimpeurs à l’avoir essayé ! Mais revenons-en à ce qui nous intéresse aujourd’hui, l’énorme performance d’Amandine Loury qui réalise la première féminine d’un mythe, « la chiquette du graal » à Buoux.

« La Chiquette c’est un véritable mythe à Buoux! Un magnifique bombé orange perché en haut du célèbre secteur de la vire du Spectre, avec tous ses monodoigts qui distendent les tendons et arrachent la peau. Le tout dans un style ultra physique dans lequel il faut tracter vraiment fort sur les monos et où chaque essai fait mal! »

Avouez que dit comme ça, ça ne donne pas tellement envie, mais comme le dit Amandine, cette ligne est un mythe. Depuis toute petite, elle entend parler de la Chiquette équipée par Graou (Bruno Clément) au printemps 1993 et réalisée par lui même l’automne suivant. Pour les fins connaisseurs, des images de cette voie étaient sorties dans le film « Zhaa » (2000), et le rêve avait alors commencé pour Amandine. « L’enchaîner, ce fût une consécration et ça m’a vraiment touchée, d’autant plus qu’il s’agit de la première féminine, plus de 30 ans après son équipement… »

© Stef Candé

Retour dans le passé

Il y a deux ans, Amandine osait poser pour la première fois les doigts dans la Chiquette. Verdict pour elle? Elle réussissait alors tous les mouvements dès la première montée mais ne tentait pas l’enchaînement derrière tellement ça tirait fort sur les doigts. « J’ai alors vite compris que je ne pourrai faire qu’une montée ou deux max par séance. Du coup c’était un peu dur mentalement. Je montais à la vire que quand j’étais prête mentalement à me faire mal et à tout donner physiquement. »

Mal au corps, mal aux doigts, mal à la peau… mais cette voie est tellement mythique qu’on est prêt à tout accepter pour tenter de l’enchaîner.

Dès sa 3ème séance, Amandine réussit de beaux essais en chutant à l’avant dernier mouvement dur qui consiste à aller  chercher un mono très loin à partir d’un double trou en fourchette. « À partir de ce moment là je me suis dit que c’était possible de la faire. »

Mais parallèlement la pression est venue jouer les troubles fêtes: cette voie est un mythe, et en l’enchaînant elle deviendrait la première femme à dompter cette ligne ultra physique et très traumatisante avec sa petite dizaine de monodoigts dans le dévers et ses toutes petites prises de pied.

« J’ai dû tomber 7 fois à ce fameux mouvement. » Puis une année passe, deux nouvelles séances isolées mais sans succès.

De nouveau une année s’écoule et nous voilà en septembre 2024. Le 25 Amandine fait une montée de calage et un run à muerte où elle monte haut en donnant tout ce qu’elle a. Et la semaine suivante, le mercredi 2 octobre elle enchaîne enfin le graal.

« Tellement contente et fière d’avoir enchaîné la Chiquette du graal! Cette voie me tenait vraiment à cœur, non pas de par sa cotation, qui n’est « que 8b+ » (mais bien tassé quand même), mais de par son côté historique et sa réputation. Un grand merci à Stef Candé pour avoir immortalisé en photo ce moment magique pour moi, ainsi qu’à Jean Luc Jeunet pour la logistique et les séances d’assurage sur la vire. Et merci La Sportiva et Rock Empire, vous êtes au top! »

© Stef Candé

 

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Mejdi Schalck au sommet de « Es Pontas » à Majorque

24 Oct

Et de trois ! En moins d’un mois, la mythique arche d’Es Pontas a été répétée trois fois ! Après le Français Léo Favot et le Belge Hannes Van Duysen, c’est au tour de Mejdi Schalck de réussir à dompter cette Kingline au-dessus de l’eau.

Arrivé depuis le 8 octobre sur l’île, il s’agissait du projet ultime de Mejdi Schalck, qui découvrait pour la première fois le deep-water soloing. Déterminé comme jamais, Mejdi ne comptait pas repartir de Majorque tant qu’il n’avait pas réussi à se rétablir au sommet de l’arche ! Finalement, nul besoin de prolonger son séjour, cette ligne qui lui tenait à coeur fait désormais partie de sa liste de croix.

Comme on vous le disait dans notre article consacré à l’enchaînement par Hannes, la cotation de 9a+ prend en compte l’aspect mental du deep water, car grimper au-dessus de l’eau avec de possibles chutes de haut n’est jamais chose aisée, encore moins lorsque la voie se compose d’un jeté aléatoire avec une prise d’arrivée difficile à viser. D’ailleurs, Mejdi  nous confiait « durant les deux premières séances j’ai eu pas mal d’appréhension car je n’avais jamais fait de Deep Water avant, et ça m’a pris un peu de temps à me débloquer mentalement pour réussir à grimper fluide. »

Ça m’a pris du temps à me débloquer mentalement pour réussir à grimper fluide

Au delà de la cotation et de l’aspect mental qui font de cette voie un vrai défi, un autre facteur vient s’ajouter à la liste histoire de compliquer un peu la tâche des grimpeurs.

Pour Mejdi, « comme il n’y a pas de points, la voie est difficile à travailler. Il n’y a que la fin qu’il est possible de travailler à la corde. Tout le reste de la voie, tu travailles la voie en grimpant, et à chaque chute tu tombes dans l’eau, donc ça prend du temps pour travailler la voie, et ça nous a pris bien 3 séances avant d’être bien calé, ça prend bien plus de temps qu’une voie classique. »

© Yulen Calleja Ordiz

Concernant les crux, Mejdi aura réussi le jeté du milieu lors de sa qautrième séance, mais ne parviendra plus à le faire lors de ses deux runs suivants. Il décidera alors d’essayer de jeter à deux mains, comme le faisait Léo Favot, bien que l’appréhension soit encore plus forte. Avec cette nouvelle méthode qui lui convenait mieux, Mejdi réalisera le jeté à chacun de ses prochains runs.

J’ai fait le jeté à deux mains et après ce run je ne suis plus jamais retombé dans ce crux

Ensuite, il restait le crux final à gérer pour Mejdi. Après six chutes en deux jours tout en haut de la voie, c’était dur mentalement. Finalement, en travaillant un peu différemment une arquée pour mieux remonter dans la compression, Mejdi est parvenu à enchaîner cet énorme projet !

Je me suis mis un gros combat, mais c’était vraiment cool.


Lire aussi

Léo Favot enchaîne « Es Pontas », la plus célèbre des voies de deep-water !

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Victor Guillermin coche le 9a de « Trip Tik Tonik » dans les Gorges du Loup

23 Oct

Ouverte par Cedric Lo Piccolo en 2010, « TTT » est une base du sud de la France dans les Gorges du Loup. Cotée 8c+ à l’origine, elle possédait 2 réglette en sika. Après la casse de l’une d’entre elle, Cedric Lo Piccolo avait décidé à l’époque de retirer également la 2ème réglette pour en faire une voie naturelle à 100%, pour une cotation de 9a. D’ores et déjà répétée plus d’une dizaine de fois, elle attire de nombreux grimpeurs et notamment les jeunes mutants français du moment. Cette fois, c’est au tour de Victor Guillermin d’en venir à bout et de signer par la même occasion sa 7ème voie dans le 7ème degré !

  • Estado Critico 9a , Siurana, 2021
  • Sachidananda 9a+, Orgon, 2022
  • Moksha 9a, Pic Saint Loup, 2022
  • Avaatara 9a, Liban, 2022
  • Condé de Choc 9a, Entraygues, 2023
  • Le Cadafist 9a/+, Saint Léger, 2024
  • Trip Tik Tonik 9a, Gorge de Loup, 2024

Voici son retour après cette nouvelle performance:

TTT c’est une voie que j’ai toujours voulu essayer, le jeté est vraiment mythique, et tous les copains qui ont fait la voie m’ont assuré que c’était génial ! Du coup, cet été, avec Max, un ami, on est parti sur un coup de tête essayer cette voie, et découvrir par la même occasion, Déversé et les Gorges du Loup…

Les premières séances furent compliquées, la voie étant mouillée, et je ne trouvais pas de méthode adaptée aux circonstances… au final, après quelques runs, j’ai réussi au bout d’un gros combat à passer le bas de la voie et le crux (un énorme balan sur colo), mais je suis tombé dans la fin en 8a+, en faisant n’importe quoi…

On a alors du repartir, car j’avais un stage équipe de France de quelques jours. Je suis revenu une semaine après avec mon père, et la voie était enfin sèche, mais physiquement j’étais carbonisé. J’ai été obligé de recaler des méthodes a base de genoux tricky, alors que je ne suis vraiment pas fan de ça, mais pas le choix, mon corps ne suivait pas. Après encore deux ou trois séances (et deux fois à tomber en haut),  j’ai réussi à enchainer cette ligne de fou, malgré une crampe aux 2 tiers qui m’a obligé pour la première fois de ma vie à enlever mes chaussons à un repos, puis à les remettre !

C’est définitivement l’une des plus belles voies que j’ai eu l’occasion d’essayer, les mouvs sont vraiment ludiques, le spot incroyable, et les prises soft avec la peau (à l’exception d’une corne a prendre avec la paume qui creuse littéralement la main). On a fait pour l’occasion une courte vidéo qui montre la beauté de cette voie ! Et si jamais vous cherchez un projet dur en falaise, n’hésitez pas, c’est vraiment la voie ultime !

Les images en vidéo

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Tous à vos agendas, Montagne en Scène revient pour sa Winter Edition !

23 Oct

Pour cette nouvelle édition, Montagne en scène vous propose un nouveau programme inédit mêlant performance et esprit d’équipe. 4 films tournés dans des paysages grandioses qui vont vous emmener skier en pente raide avec Vivian Bruchez, Aurélien Lardy et Jules Socié, suivre Hillary Gerardi dans sa tentative de record au Mont-Blanc, ouvrir des lignes au cœur de l’Antarctique en compagnie de la famille De Le Rue et enchaîner une voie en libre sur El Capitan avec le duo de choc composé d’Amity Warme et Brent Barghahn.

Pour trouver une séance proche de chez vous, ça se passe par ici !

ALWAYS ALIVE

  • Durée :  32 minutes (VOST)
  • Réalisation : Davina Montaz-Rosset
  • Avec : Hillary Gerardi

Pour toute personne vivant à Chamonix, le Mont-Blanc est un aimant irrésistible. Connue pour ses nombreuses performances en trail, Hillary Gerardi se lance un défi en haute altitude : tenter un record d’ascension aller-retour sur ce sommet iconique depuis l’église de Chamonix. Pour atteindre son objectif, elle va devoir réussir à combiner une préparation intense avec une connaissance accrue du terrain, en constante évolution face au réchauffement climatique. Un film qui parvient à mêler environnement et performance, pour faire le plein de joie de vivre et d’émotions !

© Seb Montaz

PAINTING THE MOUNTAINS

  • Durée : 46 minutes (VOSTFR)
  • Réalisation : Pierre Cadot
  • Avec : Aurélien Lardy, Vivian Bruchez et Jules Socié

Embarquez pour un incroyable défi : faire du ski de pente raide au milieu des parois granitiques surplombant El Chalten. Aiguillés par le photographe et journaliste Matthew Tufts, grand passionné de la région, Aurélien Lardy, Vivian Bruchez et Jules Socié n’ont qu’une idée en tête : repousser les limites de l’apesanteur pour ouvrir de nouvelles lignes de ski sur ces géants de Patagonie. Mêlant engagement, amitiés et une bonne dose de maté, ce film va vous en mettre plein les yeux. Une sorte de “Free Solo” skis aux pieds, que vous n’êtes pas prêt d’oublier !

© Coll. Montagne en scène

OF A LIFETIME

  • Durée : 44 minutes (VOSTFR)
  • Réalisation : Jérôme Tanon
  • Avec : la famille De Le Rue

Au sein de la famille De Le Rue la passion du freeride se transmet de génération en génération. A l’aube de ses 18 ans, la jeune Mila accompagnée de son père Xavier et de son oncle Victor (tous deux triples champions du monde de freeride) se lance dans sa première expédition et pas des moindres. Direction l’Antarctique ! Après une longue et houleuse traversée en voilier, l’équipage atteint le sublime continent blanc, ses montagnes de glace, ses baleines et ses pingouins.  Un voyage plein de complicité, qui renforce la confiance d’un père envers sa fille, et d’une adolescente envers elle-même.

© Jérome Talon

GROUND UP

  • Durée : 36 minutes  (VOST)
  • Réalisation : Chris Alstrin
  • Avec : Amity Warme et Brent Barghahn

C’est parti pour 8 jours suspendus au cœur des falaises mythiques du Yosemite en compagnie d’Amity Warme et Brent Barghahn. Leur objectif : enchaîner depuis le bas la variante Pineapple Express de la voie El Niño (8a/+) sur El Capitan. Ce film intense nous fait découvrir les difficultés ainsi que les qualités requises pour réussir une ascension en libre aussi extrême. Un mélange de détermination, de persévérance et une magnifique complicité permettent à Amity et Brent de se dépasser physiquement et mentalement. Une ode à l’escalade menée par un duo de choc !

 

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Hannes Van Duysen au sommet de « Es Pontas », la voie mythique de deep water à Majorque

23 Oct

« Es Pontas » a le vent en poupe ! Alors que le français Léo Favot réalisait une nouvelle répétition de ce 9a+ mythique au dessus de l’eau il y a peu de temps, la semaine dernière une autre bande de grimpeurs s’est rendue à Majorque pour profiter du soleil et aller s’essayer au Deep Water sur la célèbre arche. Si cette bande était composée de quelques très forts français, Mejdi Schalck, Sam Richard ou encore Manu Cornu, c’est finalement le belge Hannes Van Duysen qui aura fait parler de lui en venant à bout de « Es Pontas » en 4 petites sessions.

Rapide historique de la voie

« Es Pontas », du même nom que l’arche où elle retrouve, est une ligne de Deep Water qui se situe à Majorque. Libérée pour la première fois par Chris Sharma en 2007, elle n’a été répétée que 4 fois depuis: Jernej Kurder en 2016, Jan Hojer en 2018, Jakob Schubert en 2021 et dernièrement Léo Favot.

D’une hauteur de 20 mètres environ, dans du gros dévers, cette voie est considérée comme l’une des plus difficile du monde. La cotation s’arrête souvent aux alentours du 9a+, avec un vrai défi mental à relever, notamment sur un gros jeté assez haut.

Hannes nous raconte sa semaine à Majorque jusqu’à l’enchaînement d’Es Pontas

« Je suis venu à Majorque en mode vacances après des JO compliqués pour moi. Je ne voulais pas me mettre de pression pour enchainer une voie, et j’étais là avec une mentalité super relax pour grimper et profiter de Majorque. Je savais que Sam et Mejdi voulaient essayer « Es Pontas » à fond, et finalement je me suis dit que j’allais essayer avec eux cette voie mythique. 

Durant la première séance ça s’est plutôt bien passé. Je n’ai pas réussi à faire le jeté après 5 ou 6 essais, mais je n’étais pas loin du tout de tenir le bac d’arrivée. Je me suis même dit que je pouvais enchaîner jusqu’au jeté dès la première journée ! Ça n’a pas été le cas, et je suis donc allé travailler la suite avec la corde. Il y a une grosse compression avec un talon et ce n’est pas du tout mon style. C’était très dur pour moi, je n’étais pas bien du tout sur le talon. J’ai commencé à avoir des doutes, avec le jeté aléatoire plus la fin où je maîtrisais très mal la compression. 

Pour ma 2ème séance, l’objectif était de faire le jeté, et je le fais dès le 3ème essai de la journée! J’étais super content. Je décide alors d’arrêter de bosser le jeté pour me concentrer sur la fin où je ne suis pas bien. Je bosse cette dernière partie, toujours avec la corde, et je n’arrive pas à progresser sur ce mouvement de compression avec le talon. J’ai profité de cette séance pour également travailler le link: il y a moyen de descendre du haut et de partir du bac de fin du jeté pour enchaîner la suite. J’ai essayé ça une ou deux fois, mais je tombais à chaque fois sur la dernière partie sur ce satané talon. 

© Timothée Nitschke

Ensuite, on a eu une journée où la voie était mouillée, et le jour suivant, pour ma 3ème séance, j’étais tout proche de faire le jeté à nouveau dès le premier essai, donc j’étais bien en confiance. Pour le reste de la journée, l’objectif était d’enchaîner le link, mais le mouvement sur le talon était de pire en pire pour moi, et j’étais dans un mauvais mood du coup même si à la base j’étais venu en mode « vacances ». Je me suis dit que j’allais essayer une autre méthode sans mettre le talon. J’ai essayé, mais c’était beaucoup plus physique. J’ai mis un essai avec cette nouvelle méthode, et je suis tombé à nouveau au même endroit. J’ai senti que c’était encore plus dur finalement. Et puis notre caméraman, Yulen, m’a dit que mon talon n’était pas bien mis. Je me suis mis à regarder des vidéos, ainsi que Mejdi et Sam et j’ai réessayé en posant mieux mon talon et j’ai réussi direct! J’ai pris 20 minutes de repos, j’ai testé le link, et j’ai enchaîné ! J’avais des sensations de fou même si je savais qu’il me restait le début et le jeté à faire avant. J’ai passé la fin de journée à bien caler le début, en tombant tout proche de faire à nouveau le jeté. 

J’avais un grand espoir de faire la voie sur cette 4ème séance. Je me suis bien échauffé, et j’ai refait les mouvements du haut, ça passait bien, et je me suis dit que si j’arrivais à faire le jeté je pouvais enchaîner. Même si j’avais réussi une seule fois le jeté, j’avais de bonnes sensations. Je me lance dans un premier essai, je tombe au jeté, tout proche d’y parvenir. Les essais suivants sont de moins en moins bons, je ne sais plus quoi faire sachant que c’était surement la dernière journée de bonnes conditions. Je décide quand même de prendre un grand repos d’une heure trente. Mejdi essaye juste avant moi et tombe tout en haut, ça m’a motivé à fond !

Je mets à mon tour un essai, je fais un jeté parfait, ma main arrive parfaitement dans le bac, et là je dois me calmer pour la suite. Je respire, je commence à repartir, mais j’étais stressé car c’était maintenant ou jamais. Je perds un peu les méthodes, je tremble, j’arrive au talon, je le pose, je sens qu’il est bien mis et je fais le mouvement ! J’ai eu une sensation de fou, je me sentais capable d’enchaîner. Je continue d’avancer, mais je tremble de plus en plus, je fais n’importe quoi dans les méthodes mais je parviens finalement au bac final, c’était incroyable. »

 

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Ils offrent une salle d’escalade à une ONG au Vietnam

21 Oct

Il y a quelques jours, le fondateur de la marque NIVAL (connue pour ses pantalons fabriqués à partir de bouteilles plastique recyclées), Baptiste Rouch, nous contacte pour nous dévoiler sa dernière vidéo: « Un an pour offrir une salle d’escalade à une ONG ». Attisés par la curiosité, nous nous empressons d’aller visionner ce qui nous semble être un projet de fou ! Nous avalons les 22 minutes de vidéo et décidons alors de contacter Baptiste pour une petite interview sur ce projet qu’il vient de mettre en place. Voici nos questions, et ses réponses …


Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je suis Baptiste Rouch, fondateur de Nival, une marque de vêtements dédiée à l’escalade et co-fondateur de la chaîne YouTube Côté Bloc. Passionné de grimpe et d’entrepreneuriat, je me suis lancé dans le projet de créer une marque qui partage les valeurs que j’ai pu rencontrer dans l’escalade. D’origine vietnamienne, j’ai été adopté jeune par mes parents français. Je pense que Nival est la passerelle que je me suis créé pour contribuer aux deux pays qui ont fait de moi ce que je suis.

Tout a donc commencé avec la chaîne YouTube Côté Bloc, raconte-nous ce projet de départ.

Côté Bloc, c’est avant tout une aventure entre potes. Valérian, Pierre, et moi avons lancé la chaîne pour partager notre quotidien et notre évolution autour de l’escalade en vidéo. C’est devenu un média, mais surtout un écosystème qui nous a permis de rassembler une communauté autour de ce sport.

Ensuite sont venus les pantalons NIVAL, et, presque par hasard, vous vous êtes lancés dans le projet de construire un mur d’escalade pour une ONG au Vietnam, explique nous l’objectif de cet ultime projet. 

Avant de devenir une marque, Nival, c’était un projet vidéo pour promouvoir l’escalade au Vietnam, là où j’ai vécu de 2019 à 2021 (cf film ci-dessous). À l’époque, j’ai créé un groupe FB pour que la communauté de grimpeurs puisse se connecter et échanger (Vietnam Climbing Circle).

Depuis le début, nous sommes restés fidèles à notre mission originelle : partager la discipline et contribuer à la diffusion de celle-ci dans un pays où ce sport était encore méconnu.

Avant le projet de la salle, nous avons organisé plusieurs événements pour faire découvrir l’escalade à des orphelins et des enfants défavorisés au Vietnam. C’est ainsi que nous avons découvert l’ONG Maison Chance.

Faire des événements ponctuels était enrichissant, mais nous voulions avoir un impact significatif et durable dans le quotidien de ces enfants. Le projet Vertical Chance est apparu comme une évidence.

À quel moment tu t’es dit « on se lance » ? Quelles ont été les étapes clés de ce projet ? À quelles difficultés t’es-tu heurté ?

Le projet était en discussion avec l’ONG depuis plus de neuf mois, il était inenvisageable de leur faire faux bond. Nival étant une startup, la plus grande difficulté a été de décider de mettre en péril l’entreprise pour financer ce projet. J’avoue avoir foncé tête baissée, et j’assume pleinement les conséquences aujourd’hui.

Dans la vidéo que tu nous présentes, tu avoues ne pas avoir récolté assez de fonds avec la vente des pantalons pour lancer le projet, comment as-tu comblé ce trou financier ? 

Nous avions lancé un crowdfunding pour amorcer le projet avec un objectif de 1000 précommandes. Nous en avons récolté 507. Il a fallu plusieurs mois d’efforts pour atteindre ce palier symbolique et vendre suffisamment de pantalons pour financer le projet. Ce dernier a été entièrement autofinancé par Nival, avec l’aide de notre communauté Côté Bloc.

Aujourd’hui, voici quelques mois que la salle est ouverte aux enfants, as-tu eu des nouvelles depuis ? Qui se charge de l’entretien, de l’ouverture, des cours ? 

Le centre social de l’ONG a une école intégrée, la salle bénéficie donc à toutes les sections ! Il était important que ce projet soit un accompagnement que l’on puisse faire sur des années. Avoir une école dans l’ONG, nous assure que la salle est utilisée chaque semaine !

Les cours sont dispensés par le professeur d’EPS de l’école que nous avons formé avec des grimpeurs locaux. Pour ce qui est de l’entretien et des ouvertures, nous avons formé un groupe de bénévoles tous issus du Vietnam Climbing Circle avec des ouvreurs volontaires pour changer les blocs tous les trois mois. L’idée de cette première année est de laisser la salle prendre son envol et d’ajuster les directives et l’organisation par la suite.

C’est une vraie petite organisation ?

C’est clair ! Superviser tout ça est important pour s’assurer d’une réelle progression pour les enfants.

Quelle saveur a ce projet comparé aux autres projets que tu as déjà réalisé dans le milieu de l’escalade ?

Honnêtement, je n’ai pas encore pris le temps de savourer ce qu’on a accompli. Évidemment, je suis très fier d’avoir concrétisé ce projet, mais en arrêtant les activités de Nival pendant trois mois, j’ai dû me concentrer entièrement sur la relance de l’entreprise depuis mon retour. Les conséquences !

Cela dit, ce projet est incroyable : matérialiser un souhait grâce à un élan collectif, c’est quelque chose d’unique. Je suis sûr que c’était le bon choix à faire, et le résultat est magnifique.

Tu fais allusion dans la vidéo à de possibles futurs projets dans ce style là, as-tu d’ores et déjà des idées en tête ?

Oui, Nival doit continuer à avoir un impact positif dans le pays où nous produisons nos vêtements. Le Vietnam est devenu une destination de plus en plus populaire pour la grimpe, et il reste encore beaucoup à faire pour contribuer à son développement. J’aimerais que Nival finance l’équipement d’une nouvelle falaise dans la région de Huu Lung (Nord Vietnam) pour offrir un nouveau terrain de jeu aux grimpeurs locaux et internationaux.

Un dernier mot à ajouter ? 

Merci pour le partage et l’écoute ! C’était un projet inspirant et on sait qu’il a fait écho aux personnes qui nous suivent et nous supportent. Grâce à PlanetGrimpe, je suis sûr qu’il touchera encore plus de grimpeurs. Pour cela, merci !

Le film « Un an pour offrir une salle à une ONG »

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RAB: les produits phares à ne pas rater

15 Oct

Née au plein cœur du Derbyshire au Royaume-Uni, Rab produit des vêtements d’escalade authentiques et résistants depuis plus de 40 ans. Des décennies plus tard, nos designs ont conquis le monde entier et nous continuons de trouver notre inspiration dans l’esprit sauvage des montagnes que nous gravissons, les amitiés que nous forgeons au détour d’un sommet et notre mission principale : réveiller le grimpeur qui se trouve en chacun de nous et l’équiper pour son ascension.

Demandez à n’importe quel féru d’escalade, il vous dira à quel point il est important que ses vêtements d’escalade lui laissent une totale liberté de mouvements et ne l’empêchent pas d’avancer. Que vous préfériez l’escalade classique, l’escalade en bloc ou l’escalade sportive, vos vêtements doivent épouser vos mouvements.

La gamme de vêtements et d’accessoires d’escalade de RAB a été imaginée spécialement pour les grimpeurs. De nos vestes imperméables résistantes avec capuche compatible avec le port du casque, aux vestes softshell respirantes pour une utilisation intense, en passant par nos sweats à capuche et shorts d’escalade décontractés. Pour les sorties exigeantes comme pour les jours de détente, nous avons ce qu’il vous faut.

Pour l’occasion, voici une petite sélection de produits RAB qu’il ne faut pas rater.


Latok 20

Sac à dos d’alpinisme 3 saisons ultraléger conçu pour les alpinistes qui comptent les grammes. Fabriqué en tissu résistant (Cordura, Spectra), agrémenté de porte-matériels et d’un harnais type gilet épousant la forme du corps avec des poches de rangement à l’avant, le Latok 20 se fait oublier (480g seulement) et offre une liberté de mouvement exceptionnelle.

Borealis Jacket

Notre veste softshell Matrix™ la plus légère, combinant résistance au vent, haute respirabilité et petit volume de rangement. Idéale pour une utilisation active dans des conditions variées. Compressible et légère, c’est la veste idéale pour les sorties printemps/été.

Superflux Jacket

Avec son nouveau design notre polaire technique Superflux reste très polyvalente pour une utilisation active en montagne. Conçue en Thermic stretch (215g/m²) renforcé pour une plus grande longévité avec une poche poitrine contrastée, des passe-pouces et des poches discrète pour les mains, cette veste offre des performances inégalées.

Amy Hoody Wmns

Décontractée, confortable et désormais fabriquée à partir de 85 % de matériaux recyclés, la veste polaire à capuche Amy pour femme est facile à porter et offre une sensation de douceur et de grand confort. Parfait pour les promenades printanières ou les soirées d’été autour d’un feu de camp.

 

Article réalisé en collaboration avec RAB

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Coupe de France d’escalade de bloc à Valence: résultats U16, U18, U20

13 Oct

Après les finales seniors ici, il était temps aujourd’hui de passer aux finales des U16, U18 et U20 de cette première étape de coupe de France de bloc de la saison 2024/2025.

Chez les U16, Lisa Guidoni l’emporte chez les filles en étant la seule à toper les 4 blocs de finale. Chez les garçons de cette même catégorie, on retrouve au sommet du podium Esteban Tournus.

En U18, la finale était bien corsée chez les filles. Pour monter sur le podium, il fallait toper au moins un bloc, et avec deux tops, c’est Swann Lamblin Burguet qui l’emporte. Chez les hommes, le podium s’est joué au nombre d’essais. Si les 3 premiers grimpeurs parviennent à valider 3 blocs et 4 zones en finale, le nombre d’essai jouera à l’avantage de Tom Daufresne.

Enfin, chez les U20, même constat que les U18 pour les filles avec un circuit de finale un peu trop relevé. Seulement 2 tops au total, pour finalement voir la briançonnaise Léa Griot s’imposer. Chez les hommes, Valère Calmeil prend l’or avec 3 blocs au compteur en finale.

Retrouvez tous les résultats d’hier, et notamment les finales seniors ici.

 

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Coupe de France d’escalade de bloc à Valence: résultats des seniors

13 Oct

La nouvelle saison 2024/2025 est lancée ! Ce weekend, Valence accueille la première étape de la coupe de France d’escalade de bloc avec les catégories U16, U18, U20 et seniors.

Agathe Caillet et Arthur Rebollo s’imposent en seniors

Hier, les premières finales ont frappé avec les seniors. Sans surprise, la locale de l’étape, Agathe Caillet, monte sur la plus haute marche du podium. Après une première finale en coupe du monde à Séoul il y a 2 semaines, elle était l’une des grandes favorites de cette première étape de coupe de France. Et ne pensez pas qu’il n’y avait pas de niveau, bien au contraire. On retrouve également sur le podium Louise Puech Yazid (2ème) et Julia Kuhl (3ème)

Chez les hommes, la finale était presque 100% Massicoises ! À ce jeu là, Arthur Rebollo s’impose en étant le seul à toper 2 blocs en finale. Arthur Lebris (2ème) et Thomas Lemagner (3ème) complèteront le podium avec seulement un bloc au compteur.

Thomas Lemagner, seul grimpeur n’appartenant pas à l’ES Massy en finale | © Coll. FFME

Les autres résultats de cette première journée

Hier avaient également lieu les qualifications U18 et U20. Voici les résultats pour ces deux catégories dont les 6 meilleurs s’affronteront en finale aujourd’hui.

La suite du programme aujourd’hui avec les qualifications U16 ce matin et les finales U16, U18 et U20 cet après midi.

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Jessica Pilz et Sorato Anraku remportent la dernière étape de coupe du monde de difficulté de l’année à Séoul

06 Oct

Pour cette dernière finale internationale de la saison, l’autrichienne Jessica Pilz et le japonais Sorato Anraku se sont illustrés en remportant la médaille d’or. Aucun de nos deux français en finale ne monter sur la boite hélas.

Une finale qui se joue au temps

Chez les femmes, suite aux demi-finales, 4 grimpeuses semblaient se démarquer clairement pour espérer monter sur le podium voir prendre l’or sur cette étape coréenne. Si Ai Mori partait favorite, nous avions également mentionné la grande expérience de Jessica Pilz, et nous ne nous étions pas trompé. L’autrichienne est la première à atteindre la prise finale (48), mais son Top ne sera pas validé car elle mousquetonnera la dernière dégaine hors temps. Scénario similaire pour la japonaise, qui, un peu plus en crise de temps, valide également le Top mais seule la prise 46 lui sera comptabilisée. Cette finale se sera donc joué au temps, au profit de l’autrichienne qui remporte donc cette dernière étape de la saison.

L’américaine Anastasia Sanders, que l’on attendait également en finale, n’aura pas démérité puisqu’elle sort également la voie, mais elle aussi hors temps. La prise 45 lui sera validée et elle se positionne ainsi sur la 3ème marche du podium.

Les résultats de la finale femmes

Pos.GrimpeurHauteur
1AUT Jessica Pilz48 
2JPN Ai Mori 46 
3USA Anastasia Sanders 45 
4KOR Chaehyun Seo 44+ 
5GBR Erin Mcneice 43 
6SLO Rosa Rekar 39 
7CHN Yuetong Zhang 30+ 
8CHN Zhilu Luo 30

Les résultats complets  femmes

Pos.GrimpeurQualificationDemi-finaleFinale
1AUT Jessica Pilz48 
2JPN Ai Mori 46 
3USA Anastasia Sanders 45 
4KOR Chaehyun Seo 44+ 
5GBR Erin Mcneice 43 
6SLO Rosa Rekar 39 
7CHN Yuetong Zhang 30+ 
8CHN Zhilu Luo 30
1JPN Ai Mori 44 
2USA Anastasia Sanders 43 
3GBR Erin Mcneice 41 
4AUT Jessica Pilz37+ 
5SLO Rosa Rekar 35+ 
6KOR Chaehyun Seo 34+ 
6CHN Yuetong Zhang 34+ 
8CHN Zhilu Luo 34+ 
9FRA Hélène Janicot 34+ 
10JPN Mei Kotake 34+ 
11JPN Tomona Takao 34+ 
12AUS Oceania Mackenzie 34+ 
13ITA Laura Rogora 34 
14NED Lynn Van Der Meer 34 
15SLO Mia Krampl 33+ 
16AUT Mattea Pötzi 29+ 
17SLO Sara Copar 27+ 
18JPN Natsuki Tanii 27 
19FRA Zélia Avezou 27 
20JPN Futaba Ito 27 
21FRA Camille PougetTeam PG26+ 
22AUT Julia Fiser 26 
23KOR Jain Kim 25+ 
24KOR Gayeon Cho 25+ 
25ITA Camilla Moroni 25+ 
26CZE Michaela Smetanova 24+
1GBR Erin Mcneice TOP (1) | TOP (1)
1JPN Ai Mori TOP (1) | TOP (1)
1AUT Jessica PilzTOP (1) | TOP (1)
1KOR Chaehyun Seo TOP (1) | TOP (1)
1CHN Yuetong Zhang TOP (1) | TOP (1)
6USA Anastasia Sanders 47 (6) | TOP (1)
7JPN Natsuki Tanii 46+ (7) | TOP (1)
8FRA Zélia Avezou 44 (11) | TOP (1)
9SLO Mia Krampl 42+ (12) | TOP (1)
9CHN Zhilu Luo 42+ (12) | TOP (1)
9ITA Laura Rogora 42+ (12) | TOP (1)
12KOR Jain Kim 46+ (7) | 39+ (17)
13FRA Hélène Janicot 42 (23) | TOP (1)
14JPN Mei Kotake 46+ (7) | 35 (20)
15SLO Sara Copar 41+ (24) | TOP (1)
16JPN Tomona Takao 38 (29) | TOP (1)
17CZE Michaela Smetanova 46+ (7) | 33+ (29)
18NED Lynn Van Der Meer 42+ (12) | 40 (16)
19AUT Mattea Pötzi 42+ (12) | 35+ (19)
20FRA Camille PougetTeam PG42+ (12) | 35 (20)
21SLO Rosa Rekar 41+ (24) | 38+ (18)
22KOR Gayeon Cho 42+ (12) | 34 (24)
22JPN Futaba Ito 42+ (12) | 34 (24)
24AUT Julia Fiser 33 (32) | 40+ (15)
25AUS Oceania Mackenzie 42+ (12) | 33+ (29)
25ITA Camilla Moroni 42+ (12) | 33+ (29)
27KOR Seuran Han 42+ (12) | 32+ (32)
28JPN Natsumi Oda 41 (26) | 34+ (22)
29KOR Yejoo Seo 37+ (30) | 34+ (22)
30JPN Mao Nakamura 40+ (27) | 34 (24)
31KOR Chaeyeong Kim 38+ (28) | 34 (24)
32SLO Lucija Tarkus 37+ (30) | 34 (24)
33KOR Gayeong Oh 32+ (34) | 31+ (33)
34ISR Valeri Kremer 33 (32) | 28+ (36)
35CHN Xuanzhen Chen 30+ (35) | 30+ (34)
36AUS Roxy Perry 28+ (38) | 28+ (36)
37KOR Yubin Hong 24+ (39) | 29+ (35)
38SGP Vanessa Si Yinn Teng 29+ (37) | 28 (38)
39AUS Emily Scott 30 (36) | 25+ (39)
40TPE Ting-chen Yao 24+ (39) | 25+ (39)
41ISL Svana Bjarnason 24+ (39) | 23+ (41)
42FIN Iris Heikkinen 22+ (42) | 17 (44)
43NOR Pernille Tvedt 21+ (43) | 18 (43)
44MAS Shin Yee Chen 16+ (46) | 19+ (42)
45MAC Si Wan Lei 19+ (44) | 15+ (45)
46RSA Tegwen Oates 18+ (45) | 15+ (45)
47PER Melissa Esther Chen Chen 16+ (46) | 15+ (45)
48KSA Rowaida Alerwi 16+ (46) | 14 (48)
49GUM Kylie Baker 9+ (49) | 13 (49)
50GUM Victoria Ysrael 9+ (49) | 11+ (50)
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Un duel Corée/Japon chez les hommes

Du côté des hommes, Sam Avezou est le premier grimpeur à s’élancer. Il validera la prise 34+ et nous comprenons rapidement que la voie n’est pas donnée et impose une belle résistance. Il se classera tout de même 5ème de cette finale. Paul Jenft, notre autre français en finale, réalise le même score en finale, mais sa position plus favorable en demi-finale le placera 4ème, juste devant Sam.

Lorsque le local de l’étape s’élance, Dohyun Lee semble prêt à en découdre. Capable du meilleur en diff, il avale les mouvements avec facilité et chute dans les tous derniers mouvements de la voie. Il se classe alors premier du provisoire, et conservera cette position jusqu’au passage du japonais, Sorato Anraku. Ce dernier chutera sur le même mouvement que le Coréen, mais aura l’avantage d’une meilleure place en demi-finale. Sorato termine ainsi sa saison par une belle médaille d’or, laissant l’argent au Coréen et le bronze à un autre japonais, Shion Omata.

Les résultats  de la finale hommes

Pos.GrimpeurHauteur
1JPN Sorato Anraku 45+ 
2KOR Dohyun Lee 45+ 
3JPN Shion Omata 35 
4FRA Paul Jenft 34+ 
5FRA Sam Avezou 34+ 
6JPN Yoshiyuki Ogata 32+ 
7JPN Yuta Imaizumi 26+ 
8JPN Taisei Homma 23
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Les résultats complets  hommes

Pos.GrimpeurQualificationDemi-finaleFinale
1JPN Sorato Anraku 45+ 
2KOR Dohyun Lee 45+ 
3JPN Shion Omata 35 
4FRA Paul Jenft 34+ 
5FRA Sam Avezou 34+ 
6JPN Yoshiyuki Ogata 32+ 
7JPN Yuta Imaizumi 26+ 
8JPN Taisei Homma 23
1JPN Sorato Anraku 43+ 
2JPN Taisei Homma 36+ 
3JPN Shion Omata 36 
4KOR Dohyun Lee 36 
5JPN Yuta Imaizumi 36 
6FRA Paul Jenft 36 
7JPN Yoshiyuki Ogata 36 
8FRA Sam Avezou 35+ 
9JPN Ao Yurikusa 35+ 
10JPN Satone Yoshida 35+ 
11JPN Zento Murashita 35+ 
12JPN Shuta Tanaka 35 
13SUI Sascha Lehmann 35 
14KOR Kibeom Kwon 33+ 
15ITA Filip Schenk 33 
16KOR Shinyeong Yun 32+ 
17CAN Oscar Baudrand 31+ 
18JPN Mototaka Ishizu 29+ 
19FRA Mejdi Schalck 29 
20FRA Max Bertone28 
21JPN Masahiro Higuchi 27+ 
22ITA Giorgio Tomatis 27+ 
23ITA Giovanni Placci 25+ 
24GER Philipp Martin 25 
25KOR Hyunbin Min 25 
26SUI Jonas Utelli 25
1JPN Shion Omata TOP (1) | 34+ (3)
2FRA Sam Avezou 45 (4) | 35 (1)
3JPN Sorato Anraku 45+ (2) | 34+ (3)
3ITA Giovanni Placci 45+ (2) | 34+ (3)
5JPN Taisei Homma 41+ (11) | 35 (1)
6JPN Ao Yurikusa 45 (4) | 34+ (3)
7KOR Dohyun Lee 45 (4) | 33+ (9)
8JPN Shuta Tanaka 41 (15) | 34+ (3)
9SUI Sascha Lehmann 43+ (7) | 33+ (9)
9JPN Satone Yoshida 43+ (7) | 33+ (9)
11JPN Yuta Imaizumi 38+ (18) | 34+ (3)
12FRA Paul Jenft 43+ (7) | 32 (15)
13JPN Zento Murashita 41 (15) | 32+ (14)
14FRA Mejdi Schalck 41+ (11) | 31+ (17)
15KOR Kibeom Kwon 41+ (11) | 31 (20)
15GER Philipp Martin 41+ (11) | 31 (20)
17JPN Yoshiyuki Ogata 34+ (26) | 33+ (9)
18ITA Filip Schenk 38+ (18) | 32 (15)
19JPN Mototaka Ishizu 33+ (28) | 33+ (9)
20KOR Hyunbin Min 43+ (7) | 24+ (37)
21FRA Max Bertone41 (15) | 30+ (24)
22JPN Masahiro Higuchi 36+ (22) | 31+ (17)
23KOR Shinyeong Yun 36+ (22) | 31 (20)
24SUI Jonas Utelli 33 (31) | 31+ (17)
25ITA Giorgio Tomatis 36+ (22) | 30+ (24)
26CAN Oscar Baudrand 33+ (28) | 31 (20)
27SUI Nino Grünenfelder 38+ (18) | 25+ (32)
27INA Ravianto Ramadhan 38+ (18) | 25+ (32)
29KOR Hakjin Lee 33 (31) | 30+ (24)
30GER Yannick Nagel 34+ (26) | 25+ (32)
31KOR Hyunseung Noh 36+ (22) | 24+ (37)
32INA Raviandi Ramadhan 31+ (36) | 30+ (24)
33GER Christoph Hanke 30+ (37) | 30+ (24)
34CAN Victor Baudrand 32+ (34) | 27+ (30)
35TPE Chih-en Fan 33+ (28) | 25 (36)
36ROU Darius Rapa 30 (39) | 29 (29)
37CHN Junzhe Hu 33 (31) | 24+ (37)
38THA Auswin Aueareechit 29+ (41) | 27+ (30)
39USA Nathan Sato 30 (39) | 25+ (32)
40KOR Sanghyeon Han 32 (35) | 21+ (41)
41GER Max Dinger 30+ (37) | 21+ (41)
42HKG Cheung-chi Shoji Chan 28+ (43) | 24+ (37)
43MAS Qun Tao Ke 29 (42) | 16 (47)
44AUS Dylan Parks 26 (45) | 16+ (44)
45MAC Wan Tong Lok 25 (47) | 19+ (43)
46TPE Tzu-yu Chou 28+ (43) | 15+ (49)
47IND Aman Verma 25 (47) | 16+ (44)
48THA Poksakon Chotikkrai 19 (49) | 16+ (44)
49KSA Taher Alhaddad 25+ (46) | 14+ (50)
50KAZ Azat Maikotov 18+ (50) | 16 (47)
51KSA Nidhal Daqnah 18+ (50) | 14+ (50)
52CYP Christos Sofokleous 15 (52) | 10 (52)
53MGL Chuluunbaatar Mandakhbayar 13+ (53) | 10 (52)
54GUM Allen Lactaoen 12 (54) | 8 (54)
55GUM Stanley Au 8 (55) | 8 (54)
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