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Author Archives: Charles Loury

Zélia Avezou, Hélène Janicot et Sam Avezou en finale du championnat d’Europe de difficulté

31 Août

Alors que l’équipe de France de bloc a brillé hier soir avec un doublé en or (Sam Avezou et Nailé Meignan), c’était au tour des diffeux de prendre le départ des demi-finales aujourd’hui. Ils étaient huit tricolores au départ, et il seront trois à prendre leur ticket pour l’ultime round de finale ce soir.

Laura Rogora au Top, deux françaises en finale

Une voie typée rési, où l’italienne Laura Rogora sera la seule à valider le top après un dernier mouvement qu’il fallait aller chercher. D’ailleurs en parlant de dernier mouvement, notre française Hélène Janicot n’aura se sera laissée emporter par la gravité en tentant d’aller chercher la dernière prise. Elle prend tout de même une très belle 2ème place, et au regard de sa performance, posée et déterminée, l’or pourrait bien lui sourire en finale ce soir…

Côté française, Zélia Avezou a fait le boulot également. En validant la prise 40, elle s’octroie la 4ème position de cette demi-finale et prend ainsi sa place en finale aux côtés d’Hélène Janicot. Manon Hily et Camille Pouget passent à un cheveu de la finale en terminant respectivement 9ème et 10ème.

Les résultats complets féminins

Pos.GrimpeurHauteur
1ITA Laura Rogora TOP 
2FRA Hélène Janicot 50 
3SLO Sara Copar 46 
4FRA Zélia Avezou 40 
5UKR Ievgeniia Kazbekova 38+ 
6AUT Mattea Pötzi 38+ 
6NED Lynn Van Der Meer 38+ 
8SLO Lana Skusek 38+ 
9FRA Manon Hily 38 
10FRA Camille PougetTeam PG37+ 
11BEL Heloïse Doumont 36 
12GBR Molly Thompson-smith 35+ 
13AUT Eva Maria Hammelmüller 35+ 
14FRA Ina Plassoux Djiga 34+ 
15CZE Michaela Smetanova 33 
16GER Lucia Dörffel 33 
17SLO Vita Lukan 33 
18SLO Lucija Tarkus 31+ 
19ISR Noa Shiran 31+ 
20ISR Ayala Kerem 30 
21BUL Aleksandra Totkova 30 
22ITA Ilaria Scolaris 30 
23SUI Liv Egli 28+ 
24ISR Valeri Kremer 15+
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Sam Avezou prend le pouvoir

Du côté des hommes, plus rien ne semble arrêter Sam Avezou. Après avoir décroché le titre de champion d’Europe de bloc hier, il prend les commandes de la demi-finale de difficulté aujourd’hui. En se plaçant premier de ce round, il assoit un peu plus son statut de favoris pour la difficulté d’une part et pour le combiné de demain d’autre part. Sam Avezou est-il capable de ramener 3 médailles d’or? Réponse dans quelques heures.

Côté français, petite déception pour Max Bertone. 3ème des qualifications, il ne parviendra pas à s’exprimer pleinement en demi-finale et se contentera de la 10ème place. Jules Marchaland ne parviendra pas non plus à se hisser en finale, avec une 14ème place en demi.

Les résultats complets féminins

Pos.GrimpeurHauteur
1FRA Sam Avezou 39+ 
2SUI Jonas Utelli 36+ 
3SLO Luka Potocar 35+ 
4SUI Sascha Lehmann 34+ 
5ESP Guillermo Peinado Franganillo 33 
6GER Sebastian Halenke 31+ 
7ISR Yuval Shemla 31 
8ITA Filip Schenk 30+ 
9CZE Martin Stranik 30 
10FRA Max Bertone29+ 
11ITA Giorgio Tomatis 29+ 
12GER Christoph Hanke 29 
13SUI Nino Grünenfelder 27 
14FRA Jules Marchaland25 
15BUL Nikolay Rusev 24+ 
16GER Philipp Martin 19+ 
17SLO Lovro Crep 19+ 
18ITA Davide Marco Colombo 17+ 
19SWE Hannes Puman 16+ 
20ITA Giovanni Placci 16+ 
21SLO Martin Bergant 16+ 
21SLO Milan Preskar 16+ 
23BEL Ties Vancraeynest 16 
24CZE Simon Potucek 14+
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La suite du programme

Samedi 31 août
20h00 – 21h00 : Finale difficulté femmes
21h00 – 22h00 : Finale difficulté hommes

Dimanche 1 septembre
10h00 – 13h00 : Finales combiné bloc/difficulté femmes
15h00 – 18h00 : Finales combiné bloc/difficulté hommes

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Frustré après ses JO ratés, Alex Megos se venge à Flatanger et enchaîne « Change », 9b+

22 Août

« Au revoir Paris. L’année dernière a été consacrée entièrement à la préparation des jeux olympiques de Paris, mais je n’ai pas atteint le résultat que j’espérais. Je me sentais prêt, physiquement et mentalement, mais il est impossible de tout contrôler en escalade, et une malheureuse zipette me positionne à une très frustrante 13ème place. Je ne suis pas allé en finale, c’est dur à accepter. Ça va me prendre du temps pour tourner la page et retrouver la motivation. »

Voici les queulques mots qu’Alex Megos laissait sur les réseaux quelques jours après sa déception des JO de Paris. On ne l’attendait donc pas tout de suite au sommet de son art, ce dernier ayant certainement besoin de se ressourcer. Mais c’était sans compter sur la soif de caillou de l’allemand.

C’est donc pour Flatanger en Norvège que Megos s’est envolé. Même si la déception de Paris est toujours très présente à son arrivée, et qu’il avoue avoir besoin de vacances, il va poser les pieds dans « Change », 9b+, histoire de…

Pour rappel, « Change » se situe donc à Flatanger, et n’est autre que le premier 9b+ au monde. Équipée et libérée par Adam Ondra himself en 2012, cette kingline de 55 mètres, composée de deux longueurs bien distinctes, n’a depuis connu que peu de répétitions: Stefano Ghisolfi en 2020 et Seb Bouin en 2022.

Alex Megos s’attaquait donc à un gros morceau mais qu’importe, c’était le minimum pour oublier Paris et passer à autre chose. Peu adeptes de longues vacances sans grimpe visiblement, l’allemand a plier la ligne en 5 jours, une énorme performance pour une voie de ce niveau !

Après 4 jours de repérage, j’ai finalement enchaîné la voie le 5ème jour. Je n’avais pas encore enchaîné les deux longueurs individuellement, mais je me suis dit qu’avec un bon essai ça pouvait le faire pour l’intégrale.

Et c’est donc lors de sa véritable tentative d’enchaînement qu’Alex aura fait la croix ! Il précise qu’il a utilisé une genouillère sur son genou droit, rendant le crux de la première longueur plus facile selon lui que la version originale réalisée par Ondra.

Chapeau bas à Adam qui a fait la FA en 2012. J’ai eu l’impression de grimper un vrai monument de l’histoire de l’escalade !

Alors maintenant, que nous réserve Megos après cette enchaînement fulgurant? Va-t-il se lancer à l’assaut de « Silence » ? En tout cas, il n’a peut-être pas perfé à Paris, mais il vient de démontrer qu’il restait l’un des meilleurs falaisistes du monde.

On vous tient au courant pour la suite …

 

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Merci Paris 2024 !

15 Août

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 ont été un véritable spectacle, une célébration de l’excellence sportive où se mêlaient passion et émotions. Pour ceux d’entre nous qui ont eu la chance d’être présents, ces moments partagés resteront gravés dans nos mémoires, comme une symphonie d’émotions qui nous rappelle pourquoi nous aimons tant ce sport.

En août 2016, le comité exécutif du CIO actait l’ajout de cinq sports additionnels pour les Jeux de Tokyo 2020. Parmi ces cinq sports figurait l’escalade. Notre discipline faisait donc son apparition pour la première fois sur cette scène mondiale, à Tokyo, en 2021 (après le report d’un an suite au Covid). Peu de temps après, l’annonce tombait que l’escalade serait également présente au programme des Jeux Olympiques de Paris 2024. L’idée de participer à ces Jeux en tant que média fait progressivement son chemin, et l’année dernière, nous tentions notre chance : au printemps 2023, nous envoyions une demande d’accréditation au CIO pour Planetgrimpe. En février 2024, nous recevions la réponse : en tant que premier média d’escalade en France sur le web, Planetgrimpe était officiellement accrédité pour cet immense plateau de sport !

Bien que nous étions naturellement très fiers de cette accréditation, et impatients de vivre les JO de l’intérieur, nous nous attendions à vivre une compétition comme les autres, digne d’un Championnat du Monde (comme à Bercy ou Berne) ou d’une Coupe du Monde (comme Chamonix ou Briançon, où l’ambiance est palpitante). Nous nous étions trompés ! Après avoir passé plus d’une semaine au Bourget pour couvrir l’événement, force est de constater que les Jeux Olympiques ne ressemblent à aucune autre compétition !

Dès le premier jour, lorsque nous pénétrions dans l’enceinte de la compétition, nous nous faisions happer par l’envergure de l’organisation. Tout semblait millimétré à la perfection, tout était mis en place pour que le spectacle soit une belle et grande réussite. Côté média, ce fût également une sacrée découverte ! Aucune compétition auparavant ne nous avait laissé cette impression de grandeur, d’ampleur. Nous nous sommes vite rendus compte que nous étions dans la cour des grands, assis en salle de presse aux côtés des plus grands médias sportifs et généralistes du monde entier. Côté photographes, c’était également l’effervescence ! Nous étions plusieurs dizaines à vouloir capturer ces moments de grimpe qui s’offraient à nous. Après avoir rapidement pris nos marques, nous avons passé une semaine d’anthologie au Bourget, à la fois en tant que spectateur privilégié, photographe, et média accrédité.

Il est toujours difficile de retranscrire nos émotions, d’expliquer comment nous avons vécu cette semaine. La seule chose que nous pouvons vous confier avec certitude, c’est que ces JO ont dépassé tout ce que nous avions pu imaginer. Il y avait une ferveur, une tension et des émotions comme jamais nous y avions été confrontés auparavant. Lorsque les premiers grimpeurs ont fait leur entrée sur scène, le silence de la foule s’est rapidement transformé en une clameur d’encouragements. Il n’y avait plus de nationalités, plus de différences… Seulement une communauté unie par l’admiration et le respect pour ces grimpeurs d’exception. Les applaudissements résonnaient sous le ciel bleu parisien, créant une atmosphère électrique, presque palpable. Lorsque les français arrivaient sur scène, nous en avions des frissons tellement le public était mobilisé pour soutenir nos tricolores.

Les finales ont été d’une intensité rare. Les grimpeurs de vitesse ont su repousser les limites de la discipline en signant de nouveaux records (personnels, continentaux et mondiaux). Dans le combiné bloc/difficulté, les grimpeurs ont puisé dans leur retranchement et ont livré le meilleur d’eux-mêmes pour tenter de monter sur le podium. Il n’y a qu’à voir la manière dont Janja Garnbret, pourtant habituée à rafler des médailles d’or, a explosé de joie en apprenant qu’elle gagnait la compétition. Ce qu’on retiendra également, c’est la beauté des moments partagés, la force des regards échangés et le respect mutuel entre les compétiteurs. Cette image de Brooke Raboutou courant dans les bras de Janja Garnbret les larmes aux yeux restera l’une des plus fortes de toute la compétition.

© Planetgrimpe

Pendant une semaine, l’escalade a brillé comme jamais auparavant sur la scène internationale. Paris 2024 a offert à notre discipline une vitrine exceptionnelle, et le monde entier a pu découvrir la magie de notre sport. Les valeurs de l’escalade – le respect, l’humilité, la solidarité – ont été magnifiquement incarnées par ces Olympiens, faisant écho bien au-delà des murs du Bourget.

Et que dire des organisateurs qui ont su, avec brio, faire de ces Jeux un événement inoubliable pour l’escalade. Nous tenions d’ailleurs à remercier tous ceux qui ont, de près ou de loin, participé à cette réussite, que ce soit Vincent Caussé et ses équipes pour tout le travail en amont (puis durant la compétition), Émilie Gheux qui a su gérer d’une main de maître l’événement sur place accompagnée de nombreux partenaires, et bien évidemment tous ces volontaires, si nombreux, sans qui rien n’aurait été possible.

En quittant Paris, c’est le cœur rempli de gratitude que nous disons « Merci ». Merci à ces athlètes extraordinaires, qui nous ont montrés ce que signifie vraiment l’excellence. Merci à la ville de Paris, qui a su créer un écrin parfait pour cet événement inoubliable. Et merci à l’esprit olympique, qui continue de nous inspirer, de nous pousser à nous dépasser, et de nous rappeler que, finalement, ce qui compte le plus, ce sont les émotions partagées. « Merci Paris 2024 », c’est bien plus qu’un simple au revoir. C’est un hommage, un cri du cœur, et la promesse de continuer à vivre et à partager la passion de l’escalade, aujourd’hui et toujours.

Alors, un grand merci à Paris 2024 de nous avoir permis de vivre ça. On se donne rendez-vous à Los Angeles en 2028 ?

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Soirée Arkose x La maison La Sportiva: Venez célébrer l’escalade samedi 10 aout à Arkose Pantin !

08 Août

Après les épreuves des JO du jour, l’équipe de Planetgrimpe s’est rendue à Arkose Pantin pour rendre visite à la fameuse Maison La Sportiva dont vous avez sans doute déjà entendu parlé.

En effet durant toute la semaine, la marque Italienne a posé ses bagages chez Arkose Pantin pour y célébrer l’escalade. Au programme, bien évidemment des tests de leurs dernières nouveautés chaussons (et croyez moi, le No Edge, si vous êtes sceptiques, c’est le moment d’aller vous faire votre propre avis), mais également des workshops avec des athlètes La Sportiva (pour tous les niveaux) tout en discutant avec de nombreuses personnalités du monde de l’escalade: Alex Huber, James Pearson, Anak Verhoeven et j’en passe! Vous l’aurez compris, en passant à la maison La Sportiva, vous pourrez y découvrir tout l’univers de la marque, de l’histoire du chausson d’escalade aux dernières technologies utilisées pour le modèle « Adam Ondra Comp ». D’ailleurs, pour ceux qui l’auraient raté, nous avions assisté à la présentation en avant première de ce nouveau modèle: toutes le infos ici.

Si on vous parle aujourd’hui de La Maison La Sportiva, c’est aussi que quelque chose se trame par ici… Sur le programme de la semaine, vous n’aurez pas manqué de lire que le samedi 10 Aout, une soirée est organisée. Pour avoir déjà vécu l’ambiance des soirées à Arkose Pantin, on peut vous assurer que ce sera The Place To Be pour les grimpeurs. Et il paraît même que vous pourrez y croiser des invités d’exception… Des invités qui ont grimpé au Bourget ? Peut-être, qui sait…

Quoiqu’il en soit, c’est ce samedi 10 Aout, à Arkose Pantin, à partir de 20h30 !

Le programme de la fin de semaine

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La voie de demi-finale du combiné hommes aux JO de Paris 2024, parlons-en !

07 Août

Bon, on ne va pas se mentir, la voie proposée par les ouvreurs ce matin pour la demi-finale du combiné hommes en a laissé plus d’un perplexe, nous y compris. Il y a deux jours, nous revenions sur le circuit de bloc homme extrêmement difficile proposé par les ouvreurs, et nous terminions notre petite analyse ainsi :

Certains imaginent que les ouvreurs pourraient ajuster la voie des hommes pour la rendre très difficile, afin de rendre la tâche plus compliquée aux diffeux dans deux jours. De notre côté, on imagine mal les ouvreurs prendre ce chemin là, car une voie où le premier du classement ne marquerait pas plus de 60 points serait catastrophique pour le spectacle.

Si nous ne savons pas encore si la voie a été ajustée suite à l’épreuve de bloc afin de rendre la compétition plus équitable, ce qui est certain c’est que cette voie de demi-finale était tout aussi extrême que le circuit de bloc ! D’ailleurs, nous nous sommes amusés à compter les points totaux récoltés sur chacune des deux épreuves, et voici le résultat:

  • En bloc, 683,9 points ont été récoltés au total (avec une moyenne de 34,2 points)
  • En difficulté, 697,1 points ont été récoltés au total (avec une moyenne de 34,9 points)

Les chiffres sont clairs : on ne peut pas dire que les bloqueurs ou les diffeux étaient avantagés (il faudra tout de même approfondir le sujet, car les 8 premiers du classement de la diff sont les 8 qualifiés en finale…) ! Mais nous aurions largement préféré que ces scores soient doublés, ne serait-ce que pour le spectacle. En effet, pour être présent dans l’enceinte de la compétition, si tout est grandiose, avec une ambiance folle dans cette superbe place du Bourget, le spectacle était tout de même moins prenant ce matin que lors d’autres compétitions de difficulté auxquelles nous avons l’habitude d’assister. Aucun top (et loin de là puisque le meilleur score est à mettre au compte de l’Espagnol Alberto Ginés López avec 72 points), et un bon nombre de chutes sur un passage piégeux assez bas dans la voie (la 21ème prise qui ne rapportait que 12 points) et  qui a laissé six grimpeurs sur le carreau.

© Planetgrimpe

Alors oui, c’est le jeu de la compétition, oui quasiment tous les favoris sont qualifiés en finale (avec tout de même un pincement au coeur pour Tomoa Narasaki et Sam Avezou, qui étaient de sérieux clients). Mais côté spectacle, on aurait aimé une voie qui grimpe ! Une voie où les scores s’étalent progressivement de 20 à 100 points. Une voie progressive en intensité. Alors oui, nous savons que tout n’est pas aussi simple que cela…

Ce qui nous gêne le plus à vrai dire, c’est que nous parlons avec notre regard de passionné, et que, quoiqu’il arrive, nous apprécions plus que tout d’assister à ce genre de compétition, avec des tops ou non. Mais côté spectateur, certains néophytes ont trouvé le spectacle parfois ennuyeux ce matin, cette voie de difficulté n’étant pas à la hauteur de leurs espérances.

Afin d’en savoir un peu plus, nous tenterons prochainement d’aller à la rencontre des ouvreurs, pour avoir leur retour sur cette voie, et les éventuelles consignes qu’ils auraient pu avoir pour rendre la compétition plus équitable.

Demain, ce sont les femmes qui s’élanceront dans leur demi-finale de difficulté, et au regard du circuit de bloc qui a très bien fonctionné hier, nous devrions, croisons les doigts, assister à de beaux runs dans une voie qui grimpe.


Lire aussi

Paul Jenft en finale des Jeux Olympiques d’escalade !

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Aleksandra Miroslaw première championne olympique de l’histoire en escalade de vitesse !

07 Août

Elle était attendue, elle était l’ultra favorite, elle venait d’exploser son propre record du monde lors du tour de qualification, personne n’aura pu arrêter la Polonaise Aleksandra Miroslaw !

Si il y avait une adversaire qui pouvait peut-être venir la challenger, c’était l’américaine Emma Hunt. Et encore, on parle là d’un petit challenge, pas d’un gros coup de pression. Hélas, l’américaine se fit sortir des les quarts de finale après une zipette en milieu de course.

Aleksandra de son côté élimine tour après tour ses adversaires: Leslie Adriana Romero Perez en quart, Aleksandra Kalucka en demi-finale, pour se retrouver en inf à ce round qu’elle attend tant, la finale.

De l’autre côté du tableau, la deuxième demi-finale se joue entre l’indonésienne Rajiah Sallsabillah et la chinoise Lijuan Deng. La course est ultra serrée, et la chinoise l’emporte de 3 centièmes avec un temps de 6,38s. Elle affrontera donc la grande favorite polonaise en finale. Avant d’assister à cette ultime course, place à la petite finale qui oppose Rajiah Sallsabillah et Aleksandra Kalucka. Une erreur de l’indonésienne propulse la polonaise Kalucka sur la 3ème marche du podium, et nous aurons donc 2 polonaises sur le podium. Ne reste plus qu’à découvrir la couleur de la 2ème médaille, bien que peu de suspens ne subsiste, mais attention, en vitesse, tous les athlètes vous le diront, la moindre erreur est fatale.

© Planetgrimpe

Rémi, le speaker français sur ces JO, annonce la finale, la tension monte, les drapeaux polonais flottent dans le public. Comme à chaque début de course, le public plonge dans un silence absolu pour que les athlètes entendent bien le top départ.

A vos marques, prêts, partez!  Si la Polonaise ne fait pas un départ en trombe, elle réalise en revanche une suite de course ultra rapide et mange la Chinoise qui aura pourtant fait un énorme temps (6,18), explosant ainsi son record personnel. La polonaise n’aura rien laissé passer et s’adjuge en 6,10 secondes le premier titre olympique de l’histoire en escalade de vitesse! Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’au regard de son palmarès, ce titre est largement mérité.

Les résultats des phases finales

La suite du programme

Jeudi 8 août

10h00 : combiné (demi-finale difficulté femmes)
12h35 : vitesse (finales hommes)

Vendredi 9 août

10h15 : combiné (finale hommes)

Samedi 10 août

10h15: combiné (finale femmes)

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JO 2024: Le circuit de bloc de la demi-finale femme du combiné était-il trop parfait?

06 Août

Après une petite réflexion sur le circuit de bloc des hommes hier, qui faisait suite à un round extrêmement dur n’ayant vu que 7 tops,  nous nous devions de parler aujourd’hui du circuit féminin.

Et quel circuit !!

Si hier nous avions une petite pointe de déception côté spectacle, bien que minime au regard de l’événement auquel nous assistions, ce circuit de bloc féminin aura quant à lui tenu toutes ses promesses. Et il n’y a pas photos: pour le spectacle, une trentaine de tops sur cette demie finale aura rendu le public très démonstratif et nous avons pu assister à une vraie belle fête de l’escalade.

Chaque athlète aura apprécié son passage sur ce fronton de bloc, devant 7000 spectateurs. Petite pensée pour Oriane Bertone, qui, alors qu’elle patientait sur les tapis avant d’envoyer un nouveau run dans un bloc, s’est vue poussée par la foule « Oriane ! Oriane! Oriane! ». Un moment incroyable qui n’aura pas laissé de marbre notre française, cette dernière esquissant un sourire, presque impressionnée par ce public en feu.

© Planetgrimpe

Mais revenons en à notre petite analyse… Pas mal de tops donc, mais juste ce qu’il fallait pour donner l’avantage aux bloqueuses qui ont fait le spectacle durant plus de deux heures pour finir en apothéose avec la reine Janja Garnbret. Si hier les scores des hommes étaient tellement serrés que l’épreuve de difficulté allait devenir déterminante pour départager les concurrents, aujourd’hui ce ne sera pas le cas pour les femmes.

Quand on regarde les scores, les grimpeuses sont très bien départagées:

  • 3 grimpeuses entre 0 et 20 points  (4 chez les hommes)
  • 4 grimpeuses entre 20 et 40 points (10 chez les hommes)
  • 4 grimpeuses entre 40 et 60 points (5 chez les hommes)
  • 6 grimpeuses entre 60 et 80 points (1 chez les hommes)
  • 3 grimpeuses entre 80 et 100 points

L’ouverture était donc très bien réalisée, avec des blocs d’un niveau plutôt adapté pour faire le spectacle. On chipoterai si on disait que le bloc 2 était un poil facile (13 tops), ou que le bloc 1 était  un peu morpho, notamment pour la japonaise Ai Mori qui n’a pas réussi à décoller?

Pour le reste, pas grand chose à redire… On a hâte de voir la suite !

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Bassa Mawem entre en finale des JO: « C’était un moment incroyable »

06 Août

Aujourd’hui, Bassa Mawem, l’aîné de la fratrie des frères Mawem, a réalisé l’exploit de se qualifier pour les phases finales de la vitesse sur les JO de Paris 2024.

Depuis Tokyo 2021 où il déclarait forfait pour la finale du combiné (vitesse, bloc, difficulté) après une grosse blessure au biceps (rupture du tendon inférieur), le chemin a été long pour récupérer, se ré-entraîner et revenir à son niveau. Durant toute cette période, Bassa se rend rapidement compte que revenir à son niveau ne suffira pas. En effet, depuis quelques années maintenant, une nouvelle génération d’athlètes de vitesse vient bousculer la hiérarchie en place, avec par exemple, l’américain Samuel Watson qui a encore aujourd’hui battu son propre record du monde, en établissant un chrono à 4,75.

Peu importe, Bassa reste déterminé, il veut terminer sa carrière en beauté avec les JO de Paris 2024, et il met tout en place pour y parvenir. Les années passent, et les temps s’améliorent pour Bassa, avec un record personnel qui descend jusqu’à 5,25. Son objectif pour les JO était clair: exploser son record perso. Et bien c’est chose faite puisqu’il réalisera un temps à 5,18 puis deux temps à 5,16.

C’était un moment incroyable, j’ai fait de belles qualifications, et un beau duel. C’est un duel où je ne partais pas favoris, mais j’ai réussi à rattraper mon adversaire sur la fin pour taper à un centième de moins. Et je suis fier de le faire devant le public français, mes amis et ma famille.

Pour rappeler la situation, Bassa réalise le 8ème meilleur temps lors des deux runs de qualifications et affronte donc ensuite le 7ème meilleur temps qui n’est autre que l’Ukrainien Yaroslav Tkach. Lors de ce duel, Bassa est en seconde position presque jusqu’au bout mais réussit finalement à arracher une victoire à 1 centième de l’ukrainien: 5,16 pour Bassa contre 5,17 pour Yaraoslav. INCROYABLE !!

© Planetgrimpe

En plus de la blessure de Tokyo, Bassa a également dû affronter récemment la triste nouvelle de l’incendie du mur d’entraînement en Nouvelle Calédonie. Étant le directeur technique de la ligue, cet incendie a inévitablement était une épreuve pour Bassa à quelques semaines des JO de Paris 2024.

Ce serait trop beau qu’il ne se passe rien dans la carrière d’un sportif. Il y a des aléas professionnels, sportifs, personnels. Là le mur de Calédonie qui brule c’est un moment compliqué oui: tous les jeunes qui s’entraînent là bas se retrouvent sans mur, on attend que le mur soit rapidement reconstruit pour que ces jeunes puissent mener à bien leur projet sportif.

Une épreuve oui, mais c’était sans compter sur le mental d’acier de Bassa qui a su gérer ses émotions, gérer tous les soucis engendrés par l’incendie de ce mur, tout en restant focus sur son objectif principal de l’année, les Jeux à la maison.

Après cette magnifique prestation, son frère Micka est rapidement venu le féliciter, ce à quoi Bassa a répondu « le meilleur pour la fin« !

Après chaque entraînement je me dis toujours « le meilleur pour la fin », et c’est pareil en compétition. Je voulais reparti d’ici avec au moins le record de France, et c’est fait, même si je sais qu’avec les jeunes qui arrivent je ne vais pas le garder longtemps.

Maintenant que Bassa a pris son ticket pour les phases finales, on pourrait se demander comment il se projette, mais pour lui, la réponse est limpide…

Je ne me projette pas, la compétition n’est pas terminée. Là ce que je vais faire c’est me reposer, aller voir ma famille pour les remercier car c’est en grande partie grâce à eux si j’en suis là aujourd’hui. Alors oui bien sûr que je rêve de médaille, mais je ne me focalise pas dessus, je me dis juste « donne toi à fond et le résultat open verra à la fin ».

On retrouvera donc Bassa en phase finale dans deux jours, aux côtés de cette nouvelle génération d’athlète de vitesse, qui vont vite, très vite, mais qui adulent également Bassa Mawem.

Moi j’ai grandi avec cette discipline de la vitesse, d’être présent encore avec tous ces jeunes qui sont inspirants et que j’ai inspiré. C’est dingue de me retrouver en finale avec eux. Quoiqu’il arrive les JO seront réussi pour moi, être aux JO c’était déjà une belle réussite, maintenant je fais partie du top 8, il me reste à donner le meilleur de moi même.

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JO 2024: Le circuit de bloc de la demi-finale homme du combiné était-il trop dur ?

05 Août

Cette première journée des JO a débuté par les demi-finale du combiné en bloc chez les hommes, et si on fait les comptes, nous avons eu droit à seulement 7 tops durant tout le tour. Alors la question que tout le monde se pose: ce circuit était-il trop dur ?

Pour récapituler les tops:

  • Sur le bloc 1 ils seront 2 grimpeurs à valider la prise finale; Jakob Schubert et l’impressionnant Sorato Anraku,
  • Le bloc 2, un seul top de Sorato Anraku une fois de plus,
  • Le bloc 3 ne verra aucun top,
  • Le bloc 4 avec 4 tops: Sam Avezou, Adam Ondra, Tomoa Narasaki et Toby Roberts.

En terme de comparaison, prenons les championnats du monde de Berne en 2023, sur la demi-finale de bloc du combiné chez les hommes, 35 tops étaient comptabilisés, soit 7 fois plus !

En allant dans le détail, on constate que le niveau intrinsèque des blocs n’est pas toujours bien calibré.

  • Sur le bloc 1, 16 grimpeurs atteignent la première zone, 12 la seconde zone et seulement 2 le top
  • Sur le bloc 2, 19 grimpeurs atteignent la première zone, 17 la seconde zone et seulement 1 top
  • Sur le bloc 3, 19 grimpeurs atteignent la première zone, 8 la seconde zone et 0 top
  • Sur le bloc 4, le mieux calibré selon nous, 20 grimpeurs atteignent la première zone, 8 la seconde zone et 4 tops

Dans un idéal, une perte de 50% à 60% des grimpeurs à chaque palier nous semble être une bonne base de réussite. Ici, le soucis se situe principalement entre la 2ème zone et le top, le bloc 3 étant le plus révélateur.

Si le faible nombre de top n’est pas idéal pour le spectacle (l’inverse non plus me direz-vous), il y a également d’autres conséquences suite à un circuit de bloc trop difficile.

Quelles conséquences pour la suite ?

Si on regarde les résultats d’un peu plus près, on constate tout d’abord que le premier du classement, le mutant japonais Sorato Anraku, bien qu’en tête, ne réalise pas un énorme score (69 points). D’ailleurs, toujours pour comparer, Sorato, qui était en tête de la demi finale bloc du combiné sur les championnats du monde à Berne, empochait 84,9 points.

Le soucis de ce circuit de bloc extrêmement dur c’est qu’il ne favorise pas les bloqueurs. En effet, la difficulté des passages induit d’une part un « petit » score pour les bloqueurs, et d’autre part de nombreuses égalités en terme de performance, avec de nombreux grimpeurs aux alentours de 40 points: ces scores très proches signifient que l’épreuve de difficulté sera prédominante dans le classement final. Par exemple, le Suisse Sasha Lehmann, 16ème avec 24 points, n’est qu’à 10 points du top 8 (les 8 meilleurs grimpeurs prennent leur ticket pour la finale). 10 points facilement rattrapables, la difficulté étant sa spécialité. Nous verrons si les résultats finaux nous font mentir …

On ne jette bien évidemment pas la pierre aux ouvreurs, car pour avoir passé du temps avec eux pour écrire un certain nombre d’article, la tâche n’est pas simple, et notamment pour l’ouverture du bloc avec ces 3 niveaux de points (zone 1, zone 2 et top)  sur un faible nombre de mouvement. Il faut trouver le juste milieu pour favoriser les bloqueurs, tout en évitant un trop grand nombre de top.

Alors quelle solution? À vraie dire, il n’y en a pas vraiment, le format même du combiné est un véritable casse tête pour les ouvreurs, et la seule solution serait de séparer les 3 disciplines à l’avenir. Néanmoins, sur le compte Instagram d’Inside Climbing, certains imaginent que les ouvreurs pourraient ajuster la voie des hommes pour la rendre très difficile afin de rendre la tâche plus compliquée aux diffeux dans 2 jours. De notre côté, on imagine mal les ouvreurs prendre ce chemin là, car une voie où le premier du classement ne marquerait pas plus de 60 points serait catastrophique pour le spectacle.

Quoiqu’il arrive, nous referons le point mercredi, suite au tour de difficulté, et l’histoire nous dira si la finale sera composée d’une majorité de diffeux ou non.

La suite du programme

Mardi 6 août

10h00 : combiné (demi-finale bloc femmes)
13h00 : vitesse (qualifications hommes)

Mercredi 7 août

10h00 : combiné (demi-finale difficulté hommes)
12h35 : vitesse (finales femmes)

Jeudi 8 août

10h00 : combiné (demi-finale difficulté femmes)
12h35 : vitesse (finales hommes)

Vendredi 9 août

10h15 : combiné (finale hommes)

Samedi 10 août

10h15: combiné (finale femmes)

 

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Aleksandra Miroslaw pulvérise le record du monde de vitesse lors des qualifications aux JO d’escalade

05 Août

Après l’épreuve du combiné en bloc qui s’est déroulée ce matin avec les hommes, les femmes étaient à l’honneur à partir de 13h sur l’épreuve de vitesse. Si un petit problème technique avec les buzzers qui qui ne prenaient pas les temps ont fait prendre un peu de retard, le public n’aura pas attendu pour rien, avec un record du monde explosé quelques minutes après.

Aleksandra Miroslaw sur des bases solides

Elle détenait d’ores et déjà le record du monde (6,24s) et le record olympique (6,84s), et la polonaise vient d’enfoncer le clou sur ces qualifications de la vitesse. Lors de son premier run, elle bat une première fois le record du monde avec un temps de 6,21s. Quelques minutes après, elle prend le départ de son second run et explose littéralement le record du monde qu’elle venait d’établir avec une nouvelle performance de 6,06 secondes ! La barre des 6 secondes est toute proche, et on voit mal, sauf erreur de la polonaise, qui pourrait venir la chercher en finale dans deux jours … Même l’américaine Emma Hunt, qui a pourtant battu son record personnel avec un temps à 6,35 (elle prend la seconde position du classement), semble bien loin des performances de la polonaise.

Nos 2 françaises n’auront pas démérité mais ne décrochent pas leur ticket pour la finale

Elles étaient 2 à prendre le départ de ces jeux olympiques pour l’épreuve d’escalade de vitesse, Capucine Viglione et Manon Lebon. Pour Capucine, il faudra se contenter d’une 10ème place: avec pour meilleur temps 7,53 secondes lors de ses deux runs, elle affrontait ensuite la chinoise Lijuang Deng qui s’imposera au détriment de Capucine. Il faut toutefois relativiser, car nous parlons bien des Jeux Olympiques ! Et y participer était déjà une belle victoire. Pour la toute jeune Manon Lebon, qui elle aussi était allée chercher sa qualification pour les Jeux avec ses tripes, ça ne passera pas non plus pour la finale après un duel perdu contre l’américaine Emma Hunt.

Pour rappel, sur ces JO, le règlement des épreuves de vitesse et quelque peu différent. En effet, lors de la phase de qualification, chaque athlète réalise 2 runs. Seul le meilleur temps est retenu, pour ensuite s’affronter en duel. La grimpeuse ayant le meilleur temps affronte en duel la grimpeuse ayant le moins bon temps et ainsi de suite. Chaque perdante des 7 duels se voit éliminée, et parmi ces perdantes, celle qui aura réalisé le meilleur temps sera repêchée pour la finale.

Capucine Viglione lors de son premier run | © Planetgrimpe

Les résultats complets

La suite du programme

Mardi 6 août

10h00 : combiné (demi-finale bloc femmes)
13h00 : vitesse (qualifications hommes)

Mercredi 7 août

10h00 : combiné (demi-finale difficulté hommes)
12h35 : vitesse (finales femmes)

Jeudi 8 août

10h00 : combiné (demi-finale difficulté femmes)
12h35 : vitesse (finales hommes)

Vendredi 9 août

10h15 : combiné (finale hommes)

Samedi 10 août

10h15: combiné (finale femmes)

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JO 2024: Sam Avezou et Paul Jenft dans le Top 10 des demi-finale du combiné escalade en bloc

05 Août

C’est aujourd’hui que la compétition la plus attendue de ces dernières années a débuté au Bourget. Pour la 2ème fois de son histoire, l’escalade est aux Jeux Olympiques, avec 2 épreuves désormais: la vitesse d’une part et le combiné (bloc + difficulté) d’autre part.

L’équipe de Planetgrimpe est sur place, et autant vous dire que l’ambiance est folle, l’organisation dépasse tout ce que nous avions connu jusque là, mais nous aurons l’occasion d’y revenir plus en détails dans un article dédié. Revenons-en à la compétition, avec, ce matin, les hommes qui ont ouvert le bal avec l’épreuve du combiné et le bloc pour commencer. Au programme, 4 blocs pour tenter d’aller chercher un maximum de 100 points (25 points par bloc). Autant vous le dire tout de suite, le circuit proposé par les ouvreurs était extrême, et il n’y aura pas eu beaucoup de top.

Le Japon marque les esprits

Peu de top donc, mais cela n’a pas empêché l’équipe japonaise de briller. Le jeune prodige de 17 ans, Sorato Anraku, sera le seul à se payer le luxe de sortir 2 blocs. Dernier à s’élancer, il parvient tout d’abord au sommet du premier bloc, ultra physique, que seul Jakob Schubert avait topé avant lui. Sur le bloc 2, il poursuit sur sa lancée en flashant le bloc ! Il sera alors le seul à valider la prise de top de ce second problème. On commence d’ores et déjà à imaginer que Sorato va être clairement au dessus de tout le monde puisque le meilleur score devant lui n’est que d’un seul top. Il butera hélas sur les deux derniers blocs, une coordo sur le bloc 3 où il ne parviendra pas à valider le top, tout comme le dernier bloc en dalle. Il cumulera un total de 69 points, ce qui est relativement peu pour une première place en bloc !

Sorato Anraku, facile au sommet du 2ème bloc | © Planetgrimpe

Sur le devant de la scène, et en 2ème position après ce tour de bloc, on retrouve son compatriote et spécialiste de la discipline, Tomoa Narasaki. Avec seulement un top dans la dalle finale, il s’adjuge un score de 54,4 points, et nous confirme toute la difficulté de ce circuit de bloc.

Du côté des jeunes, on attendait également le britannique Toby Roberts, 19 ans, et pour le moment il se montre à la hauteur de l’événement avec une belle 3ème place au provisoire (54,1 points).

Sam Avezou et Paul Jenft dans la course !

Côté français, nous retrouvions 2 grimpeurs au départ: Sam Avezou et Paul Jenft. Paul sera le premier à découvrir ce circuit de bloc. Une entame difficile pour lui avec seulement la première prise de zone validée sur le premier bloc. Derrière, il fera le boulot, en validant les 2ème prise de zone des 3 autres blocs. Avec un score total de 34,1 points pour une 9ème position, il faudra aller se battre sur la difficulté après demain pour espérer entrer dans le top 8.

Sam laisse exploser sa rage après son top dans la dalle | © Planetgrimpe

Pour Sam Avezou, le circuit se passe plutôt bien, puisqu’il fait parti des 6 grimpeurs à avoir validé au moins un bloc. Et c’est sur la dalle finale, lors de son dernier essai, que Sam parviendra à valider la prise ultime ! Il exulte devant le public car il le sait, un top sur ce circuit était signe d’une très belle réussite. Il se classe 4ème du provisoire avec un score de 49,2 points, à seulement 5 points de la seconde place, et 20 points de Sorato. Il reste encore la difficulté à passer, mais notre Sam national est en bonne voie pour espérer prendre son ticket pour la finale.

Les anciens font parler l’expérience

On a beaucoup parlé de la jeunesse, mais les anciens n’étaient pas là pour faire de la figuration. Pour preuve, lorsque vient le tour de l’autrichien Jakob Schubert (33 ans), il top le premier bloc, laissant exploser sa rage. Si il ne validera aucun autre bloc, ce top est suffisant pour prendre la 6ème place avec un score de 44,7 points. Le bloc n’étant pas sa discipline de prédilection, l’autrichien signe donc ici une très belle performance.

Belle opération pour Jakob Schubert sur cette épreuve de bloc | © Planetgrimpe

On parlera également du tchèque, Adam Ondra (31 ans), qui lui aussi parviendra à toper un bloc avec une très belle prestation dans la dalle finale. Il laissera lui aussi exploser sa joie, et terminera 5ème avec 48,7 points.

Vous l’aurez compris, sur ce premier round de bloc, les problèmes étaient extrêmes, et l’objectif était d’aller chercher des points avant l’épreuve de difficulté. Au final, pas de grosses surprises dans le classement puisque les favoris tiennent leur rang malgré ce circuit bien pêchu.

Les résultats complets

Pos.GrimpeurTop et Zone
1JPN Sorato AnrakuT2 HZ4 LZ4 3 13 4
69 points
2JPN Tomoa NarasakiT1 HZ4 LZ4 3 10 4
54.4 points
3GBR Toby RobertsT1 HZ4 LZ4 4 13 7
54.1 points
4FRA Sam AvezouT1 HZ3 LZ4 7 4 6
49.2 points
5CZE Adam OndraT1 HZ3 LZ4 3 11 11
48.7 points
6AUT Jakob SchubertT1 HZ2 LZ4 2 4 6
44.7 points
7BEL Hannes Van DuysenT0 HZ3 LZ4 0 8 6
34.3 points
8GBR Hamish McarthurT0 HZ3 LZ4 0 11 6
34.2 points
9FRA Paul JenftT0 HZ3 LZ4 0 11 6
34.1 points
10KOR Dohyun LeeT0 HZ3 LZ4 0 13 10
34 points
11USA Colin DuffyT0 HZ3 LZ4 0 13 6
33.8 points
12GER Yannick FlohÉT0 HZ2 LZ4 0 2 7
29.7 points
13CHN Yufei PanT0 HZ2 LZ4 0 11 5
29 points
14ESP Alberto GinÉs LÓpezT0 HZ2 LZ4 0 6 15
28.7 points
15GER Alexander MegosT0 HZ1 LZ4 0 4 5
24.7 points
16SUI Sascha LehmannT0 HZ1 LZ4 0 6 11
24 points
17SLO Luka PotocarT0 HZ1 LZ3 0 5 3
19.6 points
18USA Jesse GrupperT0 HZ1 LZ3 0 5 10
18.9 points
19AUS Campbell HarrisonT0 HZ0 LZ2 0 0 8
9.4 points
19RSA Mel Janse Van RensburgT0 HZ0 LZ2 0 0 8
9.4 points
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La suite du programme

Mardi 6 août

10h00 : combiné (demi-finale bloc femmes)
13h00 : vitesse (qualifications hommes)

Mercredi 7 août

10h00 : combiné (demi-finale difficulté hommes)
12h35 : vitesse (finales femmes)

Jeudi 8 août

10h00 : combiné (demi-finale difficulté femmes)
12h35 : vitesse (finales hommes)

Vendredi 9 août

10h15 : combiné (finale hommes)

Samedi 10 août

10h15: combiné (finale femmes)

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Solenne Piret explore toutes les facettes de l’escalade avec à la clé une grande voie trad de 400m

02 Août

Quadruple championne du monde. Rien que ça. Oui Solenne Piret domine très largement le circuit mondial de para-escalade dans sa catégorie AU2 (amputé d’un avant bras). Depuis sa première compétition internationale en 2018 où elle avait terminé deuxième, Solenne n’a plus jamais laissé filer la première place d’une compétition ! À Innsbruck, en juin dernier, elle a remporté sa 14ème compétition mondiale consécutive. Mais Solenne ne se contente pas de dominer le circuit mondial, elle performe également en extérieur, et notamment à Bleau où elle a fait ses premiers pas étant petite. Mais dernièrement, c’est une toute autre performance qui a attiré notre attention: l’enchaînement de la voie des Suisses / sortie O Sole Mio sur le Grand Capucin, à Chamonix. Une grande voie trad, en altitude, en 6b max où il faut poser les coinceurs… oui, c’était le dernier défi fou de Solenne Piret, et nous sommes allés à sa rencontre pour en savoir plus !


Salut Solenne, pour démarrer, peux-tu te présenter pour nos lecteurs qui ne te connaîtraient pas encore ?

Salut, et bien écoute après avoir été architecte,  je suis maintenant grimpeuse pro depuis 2 ans, et ma spécialité c’est le para-escalade car je suis née sans avant bras droit suite à un arrêt de croissance.

Depuis plusieurs années maintenant tu domines le circuit international en para-escalade dans ta catégorie (AU2), peux-tu revenir sur tes débuts en escalade ?

J’ai commencé l’escalade toute petite sur les blocs de Fontainebleau, en famille, j’y allais chaque dimanche. J’ai découvert la résine très tard, à partir de 2017 quand Arkose a ouvert à Nation. Pendant de nombreuses années, c’était juste un loisir, je n’ai jamais poussé vers la performance étant plus jeune.

À quel moment as-tu basculé dans la marmite de la compétition ?

En 2017, j’avais plein de potes qui parlaient de l’ouverture d’Arkose Nation, ça m’a donné envie d’aller voir ce que ça donnait et ça m’a beaucoup plu ! J’ai voulu m’entraîner pour progresser, et à force d’aller à la salle, j’ai rencontré Julien Gasc, qui lui est amputé d’une jambe, et il m’a parlé de l’équipe de France de para escalade et plus généralement des compétitions. Ça m’a mis des étoiles dans les yeux avec l’envie de représenter la France dans cette discipline, voilà comment je suis tombée dans cette marmite.

Qu’est-ce qui te plait particulièrement en compétition ?

Ce que j’aime en compétition c’est qu’on a des voies adaptées (ça ne veut pas dire qu’elle sont plus faciles), mais c’est les seuls moments où on a l’opportunité d’aller grimper des voies dures en sachant que c’est techniquement possible pour nous. Avoir de belles voies qui fonctionnent, avec l’ambiance qu’il y a autour, avec une super communauté et des beaux moments de partage, même si ce sont des moments où tu ressors lessivés, j’adore ça !

Tu te plais également beaucoup à grimper dehors, avec d’ores et déjà de belles performances en bloc, tu peux revenir dessus ? Et en couenne ?

Comme j’ai débuté à Bleau, c’était assez logique d’y retourner. Il y a quelque chose de magique dans cette forêt, et j’aurai toujours un lien particulier avec elle. L’extérieur c’est ce qui me fait vibrer, la compétition c’est plutôt un moyen de m’entraîner, de partager. Pour ce qui est de la couenne, j’essaye de m’y mettre… Je suis plus à l’aise en bloc, mais je trouve ça super intéressant aussi de repousser le niveau en couenne, on verra les mois prochains ce que ça donne…

© Montagne en Scène / Hugo Clouzeau

Tu viens d’annoncer sur tes réseaux l’enchaînement en tête d’une grande voie dans la vallée de Chamonix (la voie des Suisses / sortie O Sole Mio), parle-nous de la genèse de ce projet ?

La genèse de ce projet au Grand Capucin, ça vient d’une photo de Marc Daviet il me semble, que j’avais trouvé magnifique. Mon copain Christophe Cazin m’a dit à ce moment là qu’il y avait des voies faciles, alors que ça me paraissait extrêmement difficile. Quand il m’a dit ça, ça nous a donné l’idée d’aller grimper cette voie des Suisses.

Après l’idée de grimper les longueurs difficiles en tête, c’est venu un peu plus tard. En fait j’ai fait le constat que lorsque tu grimpes avec quelqu’un de plus fort que toi, tu tombes vite dans le confort de grimper en second. Normalement on grimpe en réversible dans ce genre de projet, mais là il y avait beaucoup d’inconnue (coinceurs, grimpe en altitude, …) donc ce n’était pas une évidence pour moi de faire des longueurs en tête.

Et puis en partant à Squamish au printemps dernier, j’ai eu envie de me mettre comme projet de grimper en tête, ce que je n’ai pas pu faire finalement pour diverses raisons. Une petite frustration du coup, mais je me suis dit qu’il n’y avait pas de raison que je n’y arrive pas, et ça m’a challengé avec l’objectif de réaliser les longueurs de la voie des Suisses en tête du coup.

Comment s’est déroulée l’ascension ? Quelles ont été les principales difficultés pour toi ?

On a fait un premier repérage de la voie début juin. L’idée de base, c’était de se prendre une semaine en espérant avoir suffisamment de beau temps pour travailler les longueurs, en second pour ma part, puis un jour de repos et ensuite tenter l’enchaînement. Mais finalement ça ne s’est pas du tout passé comme ça. On a eu un printemps peu ensoleillé, et on a buté au bout de 4 longueurs… on s’est retrouvé avec de la neige sur les vires et de la glace au fond des fissures. Impossible de continuer dans ces conditions et on a donc dû repousser le projet de quasi un mois.

© Montagne en Scène / Jérôme Tanon

Lorsque nous sommes revenus en juillet, je ne connaissais pas toute la 2ème partie du coup, et c’était les longueurs les plus dures. On a fait l’approche en corde tendue avec Christophe qui était en tête. Une fois dans la voie, j’ai pris le lead, j’ai fait les 4 premières longueurs que je connaissais déjà, et ensuite il y avait une longueur de connexion avant d’attaquer les dernières longueurs que je n’avais pas encore vues et qui étaient bien plus dures. Le challenge m’a demandé beaucoup de concentration et de détermination. On a atteint le sommet vers 19h20, et le temps de tirer les rappels et de faire la marche de retour, on est arrivé à minuit au refuge. Quand tu te dis que tu es partie depuis 7h du matin, ça fait une bonne journée.

J’imagine que le défi mental était tout aussi difficile que le défi physique ?

Oui, voir même plus difficile que le défi physique. On est dans une voie en 6b max, donc oui c’était dur physiquement avec l’altitude, le fait de poser ses protections, etc… Mais mentalement, le fait de ne pas savoir si c’était faisable, c’était vraiment super dur, et je suis d’autant plus fière de ma réussite. Sortir de sa zone de confort, ce n’est jamais facile, et là j’ai réussi à le faire, donc super contente de moi.

Si c’était à refaire, que changerais-tu ?

À vrai dire je crois que je ne changerai rien. C’était pas plus mal d’être à-vue dans les dernières longueurs, car je pense que si j’étais allée repérer ces longueurs en second lors de notre première visite, je m’en serai fait toute une montagne, et j’aurai stressé jusqu’au jour de l’enchaînement.

Quels sont tes prochains projets ?

Ça fait un petit bout de temps que j’ai envie de trouver une voie en 7c qui fonctionne, donc ça va peut-être être le moment. Avec les JO qui pointent le bout de leur nez en 2028, je pense que beaucoup de choses vont changer dans ma préparation et mon entraînement, et donc là, c’est une année charnière où je vais encore pouvoir profiter un peu de la grimpe en extérieur, donc c’est le moment ou jamais !

Es-tu consciente d’écrire l’histoire du para-escalade en repoussant sans cesse le niveau ?

Oui je suis consciente de repousser sans cesse le niveau, et c’est ce qui me motive au quotidien. J’aime écrire quelque chose sur cette page blanche, et partager mon petit bout d’histoire en espérant que ça inspire les générations futures. D’ailleurs, d’autres ont pris le lead également, chez les mecs par exemple je pense à Erwan Lievin en AU3 qui vient de faire le premier 7C bloc à Bleau. On est plusieurs à repousser le niveau, c’est hyper motivant !

Penses-tu que le regard du monde sur le handicap a évolué ces dernières années ?

Je pense que oui, le regard sur le handicap évolue. Pas mal de choses ont été faites, au niveau des scolaires notamment, avec des journées de sensibilisation. On ne se rend pas encore compte de l’ampleur des résultats que ça aura, mais je pense que ça va vraiment faire la différence d’ici 5 à 10 ans. Et puis on voit aussi de plus en plus de modèles sur les réseaux ou dans la pub avec des différences, et ça c’est sûr que ça a beaucoup changé par rapport à 10 ans en arrière.

Les Jeux paralympiques de Los Angeles accueilleront pour la première fois l’escalade, comment as-tu accueillie cette nouvelle ?

Ça a été une énorme joie quand j’ai appris la nouvelle! Après, on ne sait pas encore si il y aura toutes les catégories, et sous quel format ce sera. Mais quoiqu’il en soit moi ça me motive à fond, ça va pousser tout le niveau, il y aura une vraie émulation autour des JO. Même si rien n’est encore décidé, j’ai bon espoir que ma catégorie soit représentée aux JO de 2028, et ce sera clairement un gros objectif de ces 4 prochaines années.

Ces prochaines années vont-elles être chamboulées pour toi ?

Oui je pense que beaucoup de choses vont changer dans ma vie. Je commence vraiment à réfléchir pour organiser ces 4 prochaines années, sans oublier l’après bien évidemment. Je ne sais pas encore quelle forme ça va prendre mais c’est hyper excitant de savoir que des choses vont se mettre en place, en tout cas je suis hyper motivée pour la suite !

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Arkose rachète Vertical’Art Chevaleret à Paris

28 Juil

Il y a quelques jours, le groupe Vertical’Art annonçait la fermeture de ses 2 salles Parisiennes, Vertical’Art Pigalle et Vertical’Art Chevaleret. Si pour la salle de Pigalle, aucun repreneur ne s’est manifesté, pour Chevaleret, le groupe Arkose a fait le pari de reprendre cette salle, avec une bonne situation géographique (13ème arrondissement) pour compléter le maillage des salles Arkose d’ores et déjà implantées dans la capitale.

Offrant déjà le plus gros réseau de lieux de pratique de l’escalade dans le Grand Paris avec 11 établissements, Arkose rajoute un 12ème espace de 1400m2 qui propose plus de 150 blocs de tous niveaux pour adultes, un espace dédié aux enfants, un restaurant qui rejoint les Cantines labellisées écotable du réseau, et une superbe terrasse pour profiter des journées ensoleillées de l’été !

Le choix a été fait par Arkose de conserver les équipes de Chevaleret qui se sont vues briefer pour prendre un virage nécessaire et adopter les nouveaux  standards Arkosiens.

Grégoire de Belmont, l’un des associés du groupe Arkose, nous confiait:

Nous sommes ravis d’avoir pu mener à bien cette acquisition en un temps record. Cette salle complète parfaitement notre maillage local, confirme notre position très forte en région parisienne, tout en ajoutant un 27ème climbing loft à notre réseau, et conforte notre position de leader et de consolidateur français.

Nous avons à coeur désormais d’intégrer totalement Arkose Chevaleret à notre réseau, afin d’ouvrir aux fidèles du spot les portes de nos autres climbing lofts, mais aussi en permettant désormais à la communauté Arkose de profiter de cette nouvelle offre !

La question du départ de Vertical’Art de Paris

Le groupe Vertical’art a communiqué sur son désir de se consacrer au développement des salles en Province, tout en mettant fin à la course au développement Parisien devenu trop compliqué car très concurrentiel.

Pas un seul mot néanmoins, sur la rentabilité des salles de Pigalle et Chevaleret, mais la question se pose tout de même, et légitimement. On imagine en effet difficilement qu’une salle rentable soit vendue et/ou fermée. Selon nos informations, les loyers exorbitants de ces 2 salles étaient difficiles à absorber pour atteindre l’équilibre financier, même à Paris où le nombre de pratiquants est exponentiel. Ce serait l’une des raisons principales du départ de Vertical’Art de Paris en plus du souhait de concentrer leur énergie sur le développement en Province.

Mais alors, le groupe Arkose fonce-t-il dans le mur ? Toujours selon nos informations, le loyer aurait été négocié, sans quoi Arkose ne se serait pas lancé dans l’aventure. Désormais l’objectif est clair pour Gregoire De Belmont: faire de cette salle une salle Arkose à part entière pour renforcer le maillage Parisien.

Cette aventure qui se termine pour Vertical’Art à Paris démontre que le marché des salles n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît, avec, en plus d’une concurrence féroce dans certaines zones, des charges extrêmement élevées qui ne permettent pas toujours d’être rentable. La vigilance est donc de plus en plus de mise pour les nouvelles structures qui sortent de terre avec des études de marché plus poussées, et une attention toute particulière sur la qualité de ces lieux de vie qui se doivent sans cesse d’évoluer avec la demande des clients.

 

 

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Le programme Escalade des JO de Paris 2024

26 Juil

L’événement de l’année approche à grands pas ! Les épreuves d’escalade des Jeux Olympiques de Paris 2024 auront lieu du 5 au 10 août 2024. Pour ces deuxièmes J.O de l’escalade, deux disciplines seront représentées : la vitesse d’une part et le combiné (bloc + diff) d’autre part.

Le programme complet des JO Escalade

Lundi 5 août

10h00 : combiné (demi-finale bloc hommes)
13h00 : vitesse (qualifications femmes)

Mardi 6 août

10h00 : combiné (demi-finale bloc femmes)
13h00 : vitesse (qualifications hommes)

Mercredi 7 août

10h00 : combiné (demi-finale difficulté hommes)
12h35 : vitesse (finales femmes)

Jeudi 8 août

10h00 : combiné (demi-finale difficulté femmes)
12h35 : vitesse (finales hommes)

Vendredi 9 août

10h15 : combiné (finale hommes)

Samedi 10 août

10h15: combiné (finale femmes)

Les athlètes sélectionnés

Au total, 68 athlètes participeront aux épreuves d’escalade de ces Jeux Olympiques Paris 2024 : 28 en vitesse (14 hommes et 14 femmes) et 40 en combiné (20 hommes et 20 femmes).

Côté français, nous retrouveront trois athlètes en vitesse: Manon Lebon, Capucine Viglione et Bassa Mawem (aucun autre homme ne sera parvenu à compléter le quota de deux grimpeurs par nation). Sur le combiné en revanche, carton plein pour l’équipe de France avec quatre athlètes au départ: Zélia Avezou et Oriane Bertone chez les femmes, Sam Avezou et Paul Jenft chez les hommes.

© FFME

Planetgrimpe en première ligne

Comme nous l’avons annoncé, Planetgrimpe sera sur place pour suivre la compétition en direct. Nous aurons à coeur de vous faire vivre l’événement de près, avec des photos exclusives, des résultats en live, des résumés complets de chaque épreuve accompagnés d’analyses et statistiques pour être le plus précis possible.

Vous l’avez compris, Planetgrimpe vivra au rythme des J.O durant une semaine. Alors, pour ne rien rater, pensez à nous suivre également sur nos réseaux sociaux, Facebook et Instagram.

Comment suivre les épreuves d’escalade en direct ?

Pour les plus chanceux qui pourront vivre l’événement en direct à la télévision, France Télévision sera une très bonne option, et surtout gratuite ! En effet, les différentes chaînes de France TV  se partageront presque 50h de direct chaque jour ! Mais cela ne sera pas suffisant pour diffuser toutes les compétitions… Dès lors, rendez-vous sur France TV Paris 2024, une chaîne numérique dédiée à ces J.O de Paris 2024 où vous pourrez retrouver entre autre les sports de glisse et urbains (BMX, skateboard, breaking, et bien sûr l’escalade…).

Vous êtes perdus? Pas d’inquiétude, avant chaque épreuve nous vous donnerons le lien précis pour suivre les lives. N’hésitez pas à nous rendre visite régulièrement pour prendre connaissance de toutes les infos nécessaires!

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L’Équipe de France d’escalade aux JO de Paris 2024

25 Juil

À quelques jours seulement du lancement des Jeux Olympiques de Paris 2024, découvrez les grimpeurs qui composent l’équipe de France d’escalade olympique !

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 sont sur le point d’être lancés, avec une cérémonie d’ouverture inédite qui se déroulera sur la Seine, ce vendredi 26 juillet 2024 de 19h30 à 23h. Il s’agira de la 30ème édition des JO de l’ère moderne, et Paris accueillera pour la troisième fois cette immense fête du sport (1900, 1924 et donc 2024).

Côté grimpe, après avoir fait son entrée aux JO de Tokyo en 2020 avec une unique épreuve de combiné mêlant les trois disciplines que sont le bloc, la difficulté et la vitesse, l’escalade prend du galon avec désormais deux épreuves distinctes : une épreuve de vitesse d’une part et une épreuve combinée bloc/difficulté d’autre part. Une nouvelle étape donc, avant, on l’espère, 3 trois épreuves distinctes aux JO de Los Angeles 2028.

Sept grimpeurs sélectionnés en équipe de France

Pour ces Jeux Olympiques de Paris 2024, les quotas étaient simples : deux représentants maximum par pays, par genre et par discipline, ce qui signifie deux femmes et deux hommes en vitesse, ainsi que deux femmes et deux hommes en combiné.

Quoiqu’il arrive, la France étant le pays hôte, nous étions assurés d’avoir à minima un représentant par genre et par discipline sur ces JO de Paris 2024. Mais la France étant l’une des plus fortes nation en escalade, les athlètes n’auront pas eu besoin de faire appel à ces quotas réservés, puisque sur huit places disponibles, sept auront été validées suite aux différents systèmes de qualifications mis en place à l’échelle internationale (Championnat du monde, Tournoi de Qualification Olympique et Olympic Qualifier Series).

Les athlètes sélectionnés en vitesse

Femmes Hommes
Capucine Viglione Bassa Mawem
Manon Lebon  Aucun autre grimpeur Français n’a réussi à remplir les critères pour rejoindre Bassa Mawem, qui sera donc le seul représentant tricolore

 

Les athlètes sélectionnés en combiné (bloc/difficulté)

Femmes Hommes
Oriane Bertone Sam Avezou
Zélia Avezou Paul Jenft

L’équipe de France olympique d’escalade de vitesse

Une fois n’est pas coutume, nous commençons les présentations par le capitaine de cette équipe de France de vitesse, celui qui aura le plus d’expérience, Bassa Mawem. À 39 ans, Bassa participera à ses deuxième Jeux Olympiques. Alors qu’il avait décroché son ticket pour la finale du combiné de Tokyo, il se verra forcé d’abandonner suite à une déchirure du biceps. C’est donc depuis le banc des spectateurs que Bassa assistera à ce dernier round pour encourager son frère, Micka Mawem, également qualifié pour cette première finale olympique.

Pour cette édition 2024 des Jeux Olympiques, Bassa Mawem a pu se recentrer sur sa discipline de prédilection, la vitesse. Il décrochera son billet pour les Jeux lors du Tournoi de Qualification Européen de Rome en automne dernier, et, bien que ses temps soient encore légèrement en dessous des nouveaux standards de la vitesse (son record personnel étant actuellement de 5,25 secondes tandis que le nouveau record du monde de vitesse a été établi à 4,79 secondes), Bassa est capable d’aller chercher une finale, voir un podium. Son expérience jouera en sa faveur, et sa volonté de terminer sa carrière en beauté devrait également le pousser le plus loin possible.

Bassa Mawem en or sur le TQO Européen à Rome | © Jan Virt – IFSC

Du côté féminin, c’est la jeunesse qui l’emporte. Capucine Viglione et Manon Lebon sont respectivement âgées de 21 et 19 ans. Jeunes certes, mais non sans ambition. En avril 2023, Capucine déclarait lors d’une interview : « Mon objectif c’est de gagner la première médaille française des jeux olympiques en escalade ». Le projet était donc clair : monter sur le podium des JO de paris 2024 ! Pour y parvenir, Capucine a d’abord dû batailler pour prendre sa place, et c’est au terme des OQS de Shanghai et Budapest que la Française a réussi à décrocher le graal tant attendu ! Elle se confiait d’ailleurs quelques minutes après son dernier run à Budapest:

Je souffle enfin, je respire à pleins poumons ! Ces deux derniers jours étaient très durs, la pression était immense, mais ils se finissent tellement bien que c’est bon, c’est oublié ! En descendant de mon run, j’ai cru que ça n’allait pas passer, c’était horrible, j’étais en larmes, je n’arrivais même plus à respirer. Et là, on m’a annoncé que j’étais qualifiée ! J’ai continué à pleurer, parce que si je ne pleure pas, c’est que quelque chose cloche chez moi.

Il en sera de même pour Manon qui aura réalisé l’exploit de se qualifier pour les JO en se payant le luxe de sortir la Polonaise Natalia Kałucka, championne du monde 2021 et numéro 1 du classement mondial actuel, au terme d’un run mémorable en 1/8 de finale à Budapest.

Je suis comme dans un rêve, je n’arrive tout simplement pas à y croire ! Déjà, être en finale, c’était tout simplement dingue et quand ça a buzzé vert en huitième, je me suis dit : « Allez, essayons d’aller encore plus loin ». Je suis si contente, et en même temps, je me dis que ce n’est pas possible !

Côté pronostics, bien que les favoris soient bien en place, une erreur peut très vite arriver en vitesse et tout peut basculer en une fraction de secondes. Si nos deux Françaises ne partent pas favorites, elles seront néanmoins de redoutables outsiders, prêtes à tout pour grimper dans le classement avec pourquoi pas à la clé une médaille tricolore !

Capucine Viglione à gauche, et Manon Lebon à droite, heureuses de participer aux JO de Paris | © FFME

L’équipe de France olympique d’escalade du combiné

Du côté du combiné, nous allons démarrer les présentations par les femmes, avec deux grimpeuses ultra performantes qui prendront le départ de ces JO, la Réunionnaise Oriane Bertone, et la Parisienne Zélia Avezou. Toutes les deux sont les étoiles montantes de cette équipe de France féminine.

Oriane Bertone a décroché son ticket pour les Jeux lors du Tournoi de Qualification Européen à Laval, l’automne dernier. Sur le devant de la scène depuis toute petite, elle était prédestinée à briller en escalade. Vice championne du monde de bloc lors des derniers Championnats du Monde en 2023 à Berne, la Réunionnaise est désormais capable de se hisser parmi les meilleures mondiales. Bien que sur le combiné, elle doive composer également avec l’épreuve de difficulté (discipline qu’elle travaille intensément depuis de longs mois), Oriane Bertone reste l’une de nos meilleures chances de médaille française. Mais attention,  rien n’est joué d’avance au regard de la densité de grimpeuses dans un niveau hors norme, avec, en tête de file, l’ultra favorite slovène, Janja Garnbret.

Oriane Bertone, fière de prendre son ticket pour les JO de Paris 2024  | © IFSC

Du côté de Zélia Avezou, sa progression a été constante ces dernières années, avec une très grosse montée en puissance ces derniers mois. Issue d’une famille de grimpeurs (sa maman Cécile Avezou, remportait l’argent sur le Championnat du Monde du combiné en 2012, un bel exemple pour Zélia qui n’avait alors que 8 ans !), Zélia est tombée dans la marmite très jeune. Aujourd’hui, elle performe au plus haut niveau et elle a décroché son ticket pour les Jeux lors des OQS de Shanghai et Budpest, des épreuves très intenses mentalement et physiquement, mais qu’elle aura su gérer pour faire partie de la fête Olympique dans quelques jours. Elle sera sans aucun doute une athlète à surveiller, car largement capable d’aller chercher une médaille.

© Lean Drapella – IFSC

Chez les hommes, la bataille aura été intense au sein de l’équipe de France avec trois grimpeurs au top niveau pour seulement deux places aux JO. Et il aura fallu attendre l’OQS de Budapest pour le dénouement final avec la qualification olympique de Paul Jenft et Sam Avezou, au détriment de Mejdi Schalck, qui était pourtant l’un des favoris sur le papier.

On pourrait définir Paul Jenft comme une force tranquille. Étudiant en parallèle de son parcours de sportif de haut niveau, ne vous fiez pas à sa tranquillité apparente : lorsqu’il grimpe, il est là pour gagner et exprime sa rage de vaincre lors de chaque réussite. Chambérien d’origine, Paul est un grimpeur très polyvalent: sur huit participations en Coupe du Monde de bloc, il peut d’ores et déjà se venter d’être entré trois fois en finale, et une fois sur le podium (bronze à Hachioji en 2023); en difficulté, sur treize participations en Coupe du Monde, il sera entré dix fois en demi-finale et deux fois en finale. De notre point de vue, Paul Jenft peut prétendre à prendre sa place en finale du combiné. Et une fois en finale, tout sera possible pour le Chambérien.

Quand on vous dit que Paul Jenft est un faux tranquille… | © IFSC

Sam Avezou a un parcours similaire à sa petite soeur Zélia. Très fort durant ses années jeunes avec quatre titres de Champion du Monde (deux en difficulté, un en combiné et un en bloc), Sam Avezou n’a pas flanché lors se son passage en senior. Loin de se laisser impressionner, il monte en puissance depuis quelques années, en étant ultra polyvalent puisque capable de monter sur le podium d’une Coupe du Monde de difficulté ou de bloc ! Il sera donc un adversaire redoutable sur ces Jeux Olympiques de Paris avec une épreuve combinée qui pourrait bien le propulser dans le haut du classement.

Sam Avezou, prêt pour les JO de Paris 2024 | © Lena Drapella/IFSC

Pour ne rien rater des JO

Cette année, Planetgrimpe met les petits plats dans les grands pour vous faire vivre les JO de Paris intensément. Nous serons sur place pour suivre l’événement, et pour ne pas passer à côté des infos essentielles, on vous donne rendez-vous sur notre page dédiée aux Jeux ! 

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Arkose ouvre sa deuxième salle à Lille

22 Juil

Le 13 juin dernier, Arkose, le leader européen de la culture de la grimpe, a inauguré son deuxième spot d’escalade à Lille, portant ainsi à 26 le nombre de ses lofts à travers l’Europe. Situé à Lomme, ce nouvel espace complète le premier établissement de Wazemmes, permettant aux aficionados de la marque de profiter des deux disciplines de l’escalade : le bloc et la voie.

Arkose redonne vie à un espace déjà conçu auparavant pour l’escalade avec l’ouverture de « Arkose Lille Voie », LE spot incontournable de la culture de la grimpe. Ce loft de 1000m², composé d’une salle de 13m de hauteur, est entièrement dédié à l’escalade de voie. Les enfants quant à eux, bénéficieront d’un espace sans corde pour découvrir et progresser en toute sécurité.

Petits et grands pourront profiter de toute l’offre made in Arkose avec l’espace Chill pour se ressourcer et l’incontournable Cantine pour se restaurer en mode snacking. Cet espace convivial propose des produits artisanaux de qualité sourcés dans l’esprit éco-responsable qui anime le lieu.

Nous sommes très heureux d’avoir pu redonner vie à cette salle d’escalade fermée depuis 2 ans. Nos équipes ont travaillé dur pour apporter l’atmosphère Arkose dans ce temple de l’escalade de voie de l’agglomération lilloise : nouvelle déco, nouveau bar, nouveaux produits artisanaux et surtout une escalade toute en finesse à découvrir sans tarder !

Grégoire de Belmont, cofondateur d’Arkose.

Infos pratiques

  • Adresse : Arkose Lille Voie, 1 Rue du Château d’Isenghien, 59160 Lomme
  • Horaires :

Lundi, mardi, jeudi, vendredi : 16h/23h / Happy Hour: 21h00/23h

Mercredi, Week-ends et jours fériés : 10h/23h /Happy Hour: 18h30/23h

À propos d’Arkose

Fondé en 2013, Arkose est né d’une envie commune de ses cofondateurs de rapprocher les gens par la grimpe. Bien plus que de simples salles d’escalade, les “climbing lofts” Arkose sont de réels lieux de vie à part entière. Arkose Shop, Arkose Cantine, Arkose Studio, Arkose Escapade (agence de voyages verticaux engagée), Arkose Academy, Arkose Heroes… la marque est présente sur tous les territoires de la culture de la grimpe. En 2017, Arkose diversifie ses activités en rachetant la marque de prêt-à-porter, de bagagerie et de matériel d’escalade SNAP et en créant sa brasserie artisanale OSKARE. Cela lui permet d’être aujourd’hui leader de la culture de l’escalade avec 26 établissements dans toute la France mais aussi à Bruxelles et à Madrid.

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« Le cadre nouvelle version »: un nouveau 9a dans la poche pour Hugo Parmentier

22 Juil

Il y a quelques semaines, Hugo Parmentier a annoncé en toute discrétion la réalisation d’un 9a à Céuse: « Le cadre nouvelle version ». Une voie qui a la réputation de ne pas être donnée, et pour l’occasion, nous sommes allés à la rencontre d’Hugo histoire d’en savoir un peu plus sur cette performance. 

C’est une voie qui ne m’a jamais emballé, avec un début bizarre, limite douloureux. Cette année on est venu à Céuse pour faire des photos avec mon sponsor Millet, et au lieu d’avoir à traverser la falaise entre le projet de Jules Marchaland (« 3 degrees of separation ») et le mien (« Lulu ») et comme c’était visuellement moins joli pour les photos, je me suis laissé tenter par « le Cadre » juste à côté. Le 2ème jour, j’ai fait la version en 8c+ du « Cadre » et le lendemain, j’ai fait une montée de calage dans la version 9a: il y a un gros crux après un bon repos, et ce jour là je suis tombé 4 fois à ce crux en question.

Je suis revenu 2 semaines après avec ma copine Tess. Premier jour, je tombe 3 ou 4 fois en haut, deuxième jour idem, ce qui n’était pas simple à gérer mentalement ! Ça faisait bien 3 ans que je n’étais pas venu à Céuse, et j’avais déjà quelques bêtes noires que je n’avais pas réussi à enchaîner, je n’en voulais pas une de plus … Au fil des essais, j’ai finalement réussi à en venir à bout, le dernier jour de mon séjour. C’était hyper étrange car durant toute l’ascension je parlais avec mes potes, ça ne me l’avait jamais fait, et c’était un moyen de gérer le stress finalement.

Ça faisait longtemps que je n’avais pas fait de voie dure: j’ai passé l’hiver en Espagne à me casser les dents dans « Papichulo » (9a+), et en même temps j’essayais « Joe Mama » (9a+ également) en dilettante, et je n’avais pas fait grand chose à part 50 fois le départ de « Papichullo ». Ça m’a bien fait plaisir du coup de perfer un peu en couenne en falaise, et cette ligne du « cadre nouvelle version » est réputée pour ne pas être simple.

Je me fixe comme objectif d’être le plus polyvalent possible, et pour le moment ça fonctionne plutôt bien, j’ai d’ailleurs de nouveau projets qui arrivent et dont je vous parlerai bientôt …

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100 salles d’ici 2030 ! Voilà l’objectif ambitieux fixé par François Petit pour les salles d’escalade Climb Up.

22 Juil

Avec plus de 31 salles actuellement en France, Climb Up est déjà le plus grand espace de salles d’escalade au monde. Fondé en 2011 par un champion du monde d’escalade, le groupe vise une expansion continue pour rendre l’escalade accessible à tous.

Atteindre 100 salles en 2030 signifie viser 10 millions de visites annuelles, un chiffre d’affaires de 150 millions d’euros et presque 2000 collaborateurs chez Climb Up. Mais bien plus qu’une vision business, François Petit, le fondateur, multiple Champion du Monde d’escalade, souhaite rendre l’escalade accessible au plus grand nombre, de façon durable et éco-responsable. Nous sommes allés à sa rencontre pour en savoir plus sur ce projet de développement et sa vision de la grimpe. Rencontre.


Avant de commencer et de rentrer dans le vif du sujet, peux-tu rappeler à nos lecteurs qui tu es ?

Je suis le Président fondateur de Climb Up, leader avec 31 salles d’escalade en France. Ancien champion du monde d’escalade et ancien entraîneur national de blocs.

Avant d’être le grand patron de Climb Up, tu étais grimpeur de haut niveau, peux-tu revenir sur ta carrière en compétition et en falaise ?

Ça va être très long car c’est plus de 20 années de compétitions au plus haut niveau!

Après plusieurs titres de champion de France jeunes en 1988, 89, 90, j’ai gagné les championnats de France senior a 16 ans en 1991 devant François Legrand qui était déjà champion du monde d’escalade ! Ma dernière victoire remonte aux Internationaux de Serre-Chevalier en juillet 2001. Cette année là, j’ai également  fait un podium aux championnats du monde !

Et puis je n’oublie pas non plus mes 3 titres de champion du monde : cadet en 1992, junior en 1994, et senior en 1997. Et deux coupes du monde en 1995 et 1999.

Même si à l’époque il n’y avait que des compétitions de difficulté, j’étais connu pour mon niveau de force : entre 1996 et 1999, j’ai gagné la plupart des compétitions internationales de blocs dont celles du Top Rock challenge qui se déroulaient dans les stations de ski des Alpes, France, Italie, Suisse, et qui a donné naissance à la coupe du monde de bloc en 1999.

En ce qui concerne la grimpe dehors, j’ai commencé par la montagne, puis la falaise. En habitant à Albertville, en face du Mont Blanc, j’ai gravi le sommet à 10 ans ! Avec mon grand frère Arnaud, nous écumions les falaises, de Céüse, Buoux, Calanques. J’ai fait mon premier 8C+ à Orgon avec « Bronx » en 1994, puis le « Super plafond » a Volx début 1995. C’étaient les voies les plus difficiles de l’époque avec « Action directe » de Gullich.

Quand et comment es-tu arrivé à la tête de Climb Up ?

C’est aussi une longue histoire car en faisant mes études d’ingénieur à l’INSA de Lyon, j’ai commencé à grimper à Mur Mur Lyon, et à ouvrir des voies, des blocs avec mes copains de l’INSA. J’ai trouvé que les salles d’escalade étaient un vrai moyen de démocratiser l’escalade en la rendant accessible. A la fin de mes études, j’ai fait un projet de fin d’études sur la conception d’une salle d’escalade de nouvelle génération, avec des espaces de blocs, des espaces de voies, des espaces pour enfants, des espaces bien être… le concept Climb Up était né, mais il m’a fallu quelques années avant de me lancer dans l’aventure entrepreneuriale !

Entre la fin de mes études en 2001 et la création de Climb Up, j’ai travaillé à Mur Mur comme responsable du développement, directeur technique avant de prendre la direction de la salle de Mur Mur Lyon, qui est devenu Le Mur de Lyon, puis Climb Up Lyon.

C’est en 2010 que le fondateur de cette salle a souhaité vendre et prendre sa retraite. Comme j’étais directeur de la salle, c’est un peu naturellement que j’ai racheté ses parts, et que j’ai créé ma holding Climb Up. C’est à partir de ce moment là que j’ai voulu développer ou reprendre 1 salle par an… et au lieu d’une salle par an, c’est plutôt 2 ou 3 salles par an, grâce à des opportunités de rachats, de création, de rencontres qui ont accéléré le développement du groupe Climb Up!

Comment se sont passés les débuts de cette nouvelle aventure ?

La reprise du Mur de Lyon, plus grande salle d’escalade de France était déjà un beau challenge, un engagement financier important car j’avais contracté un prêt bancaire pour réaliser cette reprise. Mais le management de l’équipe m’a plu, les projets d’améliorations, d’agrandissement de la salle ont permis d’avoir une belle dynamique avec l’équipe et les clients.

Par contre, comme en compétition, il y a toujours des moments de doutes, de remise en cause. C’est une de mes qualités, et aussi un point faible pour moi, mais cela permet de ne pas avancer la tête baissée sans réfléchir !! Les travaux que nous avons réalisés à la salle, pour améliorer le service clients et l’expérience clients, ont porté leurs fruits, et nous avons élargi les horaires d’ouverture en créant les horaires Happy Hours, c’est le cercle vertueux de la bonne dynamique.

J’ai ensuite repris une salle à Dijon, puis à Limoges, en appliquant la même recette : améliorer le service client en réalisant des travaux, en optimisant le fonctionnement de la salle… et cela à aussi permis de développer rapidement l’activité de ces salles, de plus de 30% par an depuis 8 ans (hors COVID) La première salle conçue de mes propres plans, dessinés/imaginés les nuits, et mis au propre par mon architecte est celle de Bouc Bel Air. Je m’étais battu pour obtenir le prêt car c’était une construction neuve sur un terrain de DECATHLON. Et notre business plan a été dépassé de plus de 75% avec une activité très forte : l’escalade était en pleine ascension ! Et c’est toujours le cas, puisque de nombreuses salles voient le jour. La réussite de ces salles vient de l’implantation, et de la gestion de la salle/l’équipe. Je travaille dans des salles d’escalade depuis 25 ans, j’ai comparé la gestion des salles dans les différents pays européens, et Climb Up est maintenant bien structuré pour continuer son développement.

Aujourd’hui, Climb Up en chiffres ça donne quoi ?

31 salles, dont 3 en licence de marque a Nancy, Saint Etienne et Le Mans. C’est 3,2 millions d’entrées et surtout 340.000 nouveaux clients qui sont entrés dans nos salles !! Nous initions de nombreux nouveaux grimpeurs, jeunes ou moins jeunes, dont 48% de femmes. Nous avons une école d’escalade très importante avec 12.000 enfants dans nos cours à l’année, en plus de toutes les activités enfants pendant les vacances scolaires. Nous sommes fiers de faire découvrir l’escalade aux jeunes, à travers ces cours d’escalade ou lors des activités scolaires (collèges, lycées), aux personnes à mobilité réduite, à tous les publics car l’escalade est un sport magnifique, équilibré et équilibrant!

Le prochain projet pour Climb Up, c’est d’avoir 100 salles en 2030. Parle-nous de cet objectif.

En 2018 lors de ma première grande levée de fonds, c’était l’objectif que j’avais fixé pour 2025. Nous étions dans notre plan de développement avec les différents rachats de salles opérées en 2018 et 2019 (2 salles Roc Altitude, 2 salles Grimper, Aubagne, Confluence, 3 salles What’s up, Chambéry) ainsi que les nouvelles salles construites comme Brest, Angers, Caen, Porte d’Italie, Mulhouse, Lille Centre, Aubervilliers, Cergy, Saint-Etienne …mais le COVID nous a stoppé dans notre élan.
Nous avons fait face à une situation compliquée en fermant l’accès à nos salles alors que nous devions toujours payer nos loyers ! Les aides de l’Etat ne compensaient pas nos charges, moins de la moitié même. Nous avons donc fait des prêts Garanties par l’Etat, puis avons levé un Fonds de dettes pour terminer de construire/aménager nos salles. Notre situation s’est améliorée mais nous avons toujours une dette importante.

Je ne baisse pas les bras, et nous devons reprendre le développement en 2025 afin de continuer à baisser nos charges d’exploitation, en réalisant des économies d’échelles (achats, communication), et en devenant plus attractif pour nos clients. Le développement de ces nouvelles salles se fera en aménageant de nouveaux lieux de vie axés sur l’escalade, en licence de marque, et en reprenant des salles existantes.

En imaginant que cet objectif soit atteint, ça donnerait quoi en chiffres pour Climb Up ?

  • 100 salles !
  • 10 millions d’entrées par an
  • 40.000 enfants en cours d’escalade chaque semaine dans nos salles!
  • 1 millions de nouveaux clients chaque année
  • 3 fois plus que maintenant!

Pourquoi vouloir à tout prix ouvrir plus de salles ?

J’adore mon sport, et je pense que l’escalade est un sport magnifique pour le bien être physique, mental et social de tous, en France, en Europe et dans le monde. Je suis confiant dans le fait que l’escalade va continuer à se développer, à attirer de plus en plus de monde! Et comme je suis un compétiteur né, je souhaite être un acteur de référence dans ce domaine, comme je l’avais été en tant que champion du monde d’escalade!

Quel est le cahier des charges pour les actuelles/futures salles Climb Up ?

Nous avons réalisé ces trois dernières années de grandes salles d’escalade, des cathédrales de l’escalade avec Aubervilliers qui est l’une des plus grandes salles d’escalade au monde avec 6500m² de surface au sol, 4500m² de surface grimpable. Nous souhaitons continuer de mailler le territoire en France avec des salles plus petites, axées sur le bloc. Et nous souhaitons développer de belles cathédrales Climb up dans les grandes agglomérations européennes. Nos salles seront proches des transports en commun car 45% de nos émissions de CO² proviennent du déplacement de nos clients, avec des salles qui ont des production et consommation d’énergie plus efficientes. Nous réalisons donc des travaux dans nos salles actuelles afin de diminuer la consommation d’énergie.

Penses-tu que les J.O de Paris vont avoir un impact sur la fréquentation des salles ? Y vois-tu une opportunité ?

Oui, bien sûr! L’escalade sera mise en valeur sur les chaînes nationales : nous l’avons déjà avec les qualifications à Budapest avec des directs tout au long des demi-finales, des finales sur France 3 et France 4!

Nous avions déjà vu une augmentation de notre activité après les championnats du monde de Munich en août 2022.
La France à de supers athlètes avec Oriane Bertone, Zélia Avezou, Sam Avezou et Paul Jenft (team Climb Up) en combiné, ainsi que Bassa Mawem, Manon Lebon et Capucine Viglione en vitesse, avec de bonnes chances d’obtenir des médailles. Ce sera donc un évènement qui va inciter les jeunes et moins jeunes à venir passer un bon moment dans nos salles, à se challenger avec les autres grimpeurs!

Penses tu qu’on va arriver à une saturation au bout d’un moment ? Si oui quand ? Comment vois tu l’avenir des salles ? 

Effectivement, il y a 20 a 30 nouvelles salles qui ouvrent chaque année, et certains ouvrent des salles d’escalade sans avoir assez d’expérience :

  • que ce soit au niveau de son implantation qui est un élément essentiel
  • du loyer maximum acceptable, car sinon, la salle ne sera jamais rentable, même si beaucoup de monde vient grimper
  • que ce soit sur l’aménagement des espaces afin d’attirer et fidéliser les client(e)s

C’est pour cela que Climb Up propose ses conseils, suite a plus de 15 ans d’expérience, sous forme de licence de marque ! Il y a déjà des salles d’escalade qui doivent mettre la clé sous la porte, et cela va faire réfléchir certains entrepreneurs, certains investisseurs.

Mais vu les avantages fondamentaux générés par notre belle activité : bien être physique, bien être mental, bien être social, accessible a tous : hommes – femmes de 3 a 97 ans…l’escalade va continuer d’attirer le grand public et les salles vont continuer d’ouvrir ces 10 prochaines années. Il y aura sûrement une consolidation du marché, comme nous l’avions initié depuis la création de Climb Up avec la reprise du « Mur de Lyon » en 2011. 14 salles sur nos 31 salles sont des reprises, et chaque reprise est une réussite !

À terme, je pense donc que la France comptera près de 500 salles d’escalade en 2030.

Un dernier mot à ajouter ?

Je suis très fier que l’escalade soit aux J.O : j’étais en 1992 à Albertville pour présenter l’escalade au CIO lors des J.O d’hiver. Le chemin a été long, et ce sont les enfants de mes amis de l’équipe de France de l’époque qui sont aux J.O cette année : Cécile Avezou, Didier Raboutou. L’escalade est une belle famille, c’est un sport qui rapproche, qui a de belles valeurs de respect et d’humilité, en accord avec les J.O ! Vive l’escalade, vive la France, Vive les J.O !

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4 médailles pour les Bleuets sur la coupe d’Europe jeunes de difficulté à Dornbirn

16 Juil

Alors que nous avions les yeux rivés sur la coupe du monde de Chamonix, ce week-end avait également lieu une étape de coupe d’Europe de difficulté jeunes à Dornbirn (Autriche).

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que nos jeunes français n’ont pas fait le déplacement pour rien puisque l’équipe de France peut se venter de rentrer à la maison avec 4 médailles dont deux en or !

Chez les hommes en U18, Pierre Marzullo aura dominé la compétition (seul grimpeur à faire deux tops en qualification) et s’empare de l’or assez facilement en finale avec plusieurs mouvements d’avance sur ses adversaires directs.

J’ai abordé cette compétition comme une étape intermédiaire avant les championnats du monde jeunes, mais en même temps c’était le seul événement de l’année pour s’y qualifier (je ne l’étais pas encore). Je savais donc qu’il allait falloir être vraiment présent et que le reste de la saison en dépendait. J’avais conscience que c’était possible de gagner mais d’un autre côté, les dernières compétitions ne s’étaient pas forcément déroulées comme prévu donc je doutais un peu de moi. Les qualifs se sont vraiment bien passées, je suis le seul à sortir les 2 voies. J’ai senti que j’avais vraiment de la marge et que je pouvais encore donner beaucoup plus donc ça m’a mis en confiance. Mais pas d’emballement, j’avais déjà vécu 2/3 fois ce scénario de se sentir au dessus en qualifs et d’avoir des grosses surprises en finale donc j’ai essayé de garder la tête froide. En finale j’étais un peu nerveux avant mon run mais quand j’ai commencé à grimper j’ai réussi à me relâcher et ça s’est plutôt bien passé.

Ça été vraiment une leçon de plus: même si j’ai gagné il y a encore beaucoup de choses perfectibles, et des petites erreurs que je ne referai plus à l’avenir. Jusqu’ici je suis quand même vraiment content de mon début de saison jeune, même si les prochains objectifs sont encore un peu loin. Je regarde le chemin parcouru en 1 an et je me dis qu’il y a quand même énormément de positif ! Remporter le sélectif, le championnat de France et cette coupe d’Europe, ça fait du bien. Maintenant je n’ai plus qu’une seule date en tête, celle des championnats du monde jeunes fin août en Chine !!

En U20, c’est la chambérienne Lana Bonnal qui aura fait le show. 3ème à l’issue des qualifications, elle sera la seule à valider la prise 31 en finale, s’adjugeant par la même occasion la médaille d’or.

Je suis trop heureuse de remporter cette compétition ! Elle était vraiment importante pour ma saison et je me suis beaucoup préparée pour cette échéance. Le stress était donc bien présent tout au long de cette étape, mais j’avais ce petit truc au fond de moi qui me disait « vas-y kiffe, c’est que de l’escalade, grimpe prise après prise et c’est tout ! » Ça m’a permis de passer en finale ! Les finales, c’est un tour hyper exigeant, j’avais beaucoup de stress. Après mon run je n’étais pas vraiment satisfaite de ma performance, car il restait encore beaucoup de mouv, mais en réalité les filles étaient tombées plus bas ! Donc après mon run le podium était assuré et c’était déjà ouf, je n’avais jamais fait de podium à l’international. Les deux filles à suivre tombent plus bas… et là, je me dis « Waw Lana, tu viens de remporter une coupe d’Europe !! » C’était un moment assez incroyable que je ne risque pas d’oublier.

2 autres tricolores repartent également avec une médaille autour du cou: Louise Puech Yazid qui prend l’argent en U18 et Sam Poullain en argent également chez les U20.

Les résultats du reste de l’équipe de France:

  • Amie Lerondel 12ème (U16)
  • Lisa Guidoni 21ème (U16)
  • Lou Auclair 32ème (U16)
  • Swann Lamblin Burguet 35ème (U16)
  • Mael Reynaud 10ème (U16)
  • Nathan Grelet 25ème (U16)
  • Hypolite Vilanova 29ème (U16)
  • Lila Samani 4ème (U18)
  • Macha Brebion 11ème (U18)
  • Sophia Douglas 12ème (U18)
  • Akyan Etchar 4ème (U18)
  • Erwan Legrand 10ème (U18)
  • Louna Deshayes 5ème (U20)
  • Sophia Longchambon 11ème (U20)
  • Kaina Viviand 16ème (U20)
  • Victor Guillermin 7ème (U20)
  • Maho Normand 8ème (U20)
  • Matteo Soulé 10ème (U20)

 

 

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Arc’teryx & Climbing District: « Les Prises De La Bastille » ou une nouvelle vision de la grimpe en ville.

15 Juil

Arc’teryx, la marque canadienne reconnue pour ses équipements outdoor de haute performance s’associe avec Climbing District Bastille la salle d’escalade la plus dingue de Paris. Ce partenariat a pour vocation de proposer une nouvelle vision de la grimpe en ville à tous les passionnés dans un lieu unique et ouvert à tous, en offrant une série d’événements inédits autour de la culture de la grimpe, de soirées, de projections de films, d’expositions et de talks… pour au moins 6 mois !

Une identité commune autour de la grimpe et du design :

Arc’teryx et Climbing District partagent une passion commune pour l’escalade et le design. Ensemble, les deux entités s’engagent à proposer des expériences de grimpe totale, immersive et de qualité, aux amateurs d’escalade de tous niveaux. Ce partenariat est une célébration de l’innovation et du design. Ensemble ils créent un espace culturel où la communauté de grimpeurs peut se réunir, échanger, apprendre des meilleurs, s’inspirer et progresser ensemble.

© Arc’Teryx / Baptiste Henry

Une expérience de grimpe unique

Pour célébrer ce partenariat, Arc’teryx et Climbing District ont réuni leurs visions et ont réfléchi au futur du bloc dans sa forme la plus essentielle, à savoir les volumes et les prises. En s’inspirant de l’origami, des lignes de force des blocs de Fontainebleau, et de l’environnement urbain, « Les Prises De La Bastille » sont l’occasion unique de vivre une expérience de grimpe pure sur une série de volumes et prises aux formes jamais encore désignées, associées à des matières comme le bois, le granite, ou l’ardoise.

Des événements en série et un Climbing Bus

Toutes les semaines, tous les mois, une programmation soutenue fera la part belle à l’initiation à l’escalade avec des séances gratuites, aux master classes avec des grimpeurs pro de la team Arc’teryx, et régulièrement, des événements exceptionnels pour s’immerger dans la culture grimpe. Aussi et dès cet été, “Les Prises De La Bastille” proposeront un service de bus pour aller grimper à Fontainebleau tous les week-ends du 16 juin au 21 juillet, avec des départs de Climbing District. Une occasion de réduire son empreinte carbone et de se faire des copains de route sans se préoccuper de la logistique.

Une Launch Party était organisée le 12 juin !

Pour l’occasion, Arc’teryx et Climbing District avaient organisé une Launch Party pour célébrer cette association. De 18h à minuit, le programme était chargé: escalade et challenges avec les grimpeurs-ses du team Arc’teryx (Holly Toothill et Clément Lechaptois), projection du film « Keep It Real 2 », un live de Underground Canopy et des DJ sets de DJ HRP et Address Hymen.

Article sponsorisé en collaboration avec Arc’Teryx

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Test chaussons avec Le Vieux Campeur : nous y étions !

06 Juil

Il y a quelques semaines, nous avons pris part au célèbre test chaussons, organisé chaque année par Le Vieux Campeur. Nouveautés, rencontres avec les marques, tests en tous genres… Voici le résumé de notre journée, dont nos orteils se souviendront longtemps !

Dimanche 16 juin 2024. Nous donnons rendez-vous à notre équipe à 7h au départ de Dijon, direction Fontainebleau pour le test chaussons annuel organisé par Le Vieux Campeur. La veille, un mail de Léa Blanc (responsable communication du Vieux Campeur) nous indique que nous débuterons la journée en salle, à Karma plus précisément, car le risque de pluie est important. Optimistes que nous sommes pour cette première participation, nous chargeons tout de même les crashpads dans le coffre, et prenons la route. Une heure à peine après le départ, nous voilà (et c’était prévisible) sous la pluie. Nous comprenons alors que nous ne toucherons pas le grès bellifontain aujourd’hui. Peu importe, l’objectif était avant tout de répondre à l’invitation du Vieux Campeur et de profiter de cette journée pour (re)tester un certain nombre de modèles de chaussons, tout en allant à la rencontre des multiples marques présentes sur place.

À notre arrivée, nous sommes rapidement pris en main par YY Vertical pour débuter la journée. Nous nous voyons alors proposer un échauffement complet de la tête aux pieds avant de nous élancer pour une grosse journée de grimpe. Une trentaine de minutes plus tard, les différents stands de chaussons ont pris place, et un premier petit tour de repérage s’impose afin de prendre la température sur les marques présentes et les éventuelles nouveautés que nous pourrions tester.

© Planetgrimpe

Toutes les grandes marques ont répondu à l’appel, à l’image de La Sportiva et Scarpa, pour ne citer qu’elles, tandis que d’autres, plus confidentielles (en France en tout cas), ont également joué le jeu : Butora ou encore Evolv, par exemple.

Un week-end riche en échanges

Sur ces deux journées de test, l’objectif du Vieux Campeur est simple : « C’est à la fois un moment pour se rencontrer entre les équipes des ventes et du backoffice (avec 500 salariés c’est nécessaire !) et c’est le meilleur moyen de parcourir en 48 heures l’ensemble de l’offre du marché. Cela renforce les connaissances des équipes de vente, confirme certaines idées ou déconstruit des aprioris. On apprend à rester neutre dans le conseil et à parler du chausson en tant que tel, mais aussi à en parler en terme de sensation puisque testé en conditions réelles. Pour les marques présentes, c’est aussi beaucoup d’échanges et d’informations récoltées en très peu de temps, ce qui peut clairement influencer des futurs produits ou des tendances. Pour les acheteurs, c’est très intéressant car les retours unanimes des collègues sur certains produits promettent en général un succès évident en magasin« , nous explique Léa Blanc.

Il faut savoir que Le Vieux Campeur reste le plus gros vendeur de chaussons en France avec pas moins de 80 000 paires écoulées chaque année ! Il est donc important que chacun des collaborateurs soit bien au fait sur ce produit technique qu’est le chausson d’escalade. D’ailleurs lorsqu’on discute avec Adrien Meynet-Cordonnier (représentant Scarpa), l’enjeu est double sur cet évènement : « Faire découvrir ou re-découvrir des chaussons à l’ensemble des équipes du Vieux Campeur, qui n’ont finalement que rarement l’opportunité de les essayer en conditions réelles alors qu’ils les vendent tous les jours. Mais aussi leur redonner de nombreuses informations techniques, sur la manière dont ils sont produits, sur les futurs projets. Pour nous, il est également très intéressant d’obtenir de précieux retours sur les sensations au pied, les retours de consommateurs du Vieux Campeur, les pistes d’amélioration éventuelles, etc. »

Adrien ajoute également qu’il est nécessaire d’être très précis sur toutes les technologies de ses chaussons. « On leur parle des différents empiècements, des matières, des chaussants, des particularités de production, etc.. Nous souhaitons être le plus exhaustif possible pour qu’eux-mêmes puissent redonner ces informations au consommateur final. Même si tout le monde ne s’intéresse pas à ce niveau de détails, les maitriser permet d’expliquer pourquoi tel chausson est de meilleure qualité qu’un autre, pourquoi il est à ce prix, etc. »

Le test de la rédac PG

De notre côté, nous avons fait le choix de tester deux modèles maximum par marque afin d’avoir le temps de voir presque tous les stands présents. Pour chaque test, nous avons réalisé les mêmes blocs, en prenant soin de tester les chaussons dans différentes situations (dalle, dévers, pieds à plat, talon, contre pointe,…). Alors oui, il s’agit d’une première impression pour les modèles que nous n’avions jamais testés, mais nos connaissances fines sur les chaussons nous permettent tout de même de donner un avis assez objectif.

Pour certains modèles, nous réaliserons également des tests longues durées afin de voir l’évolution du chausson dans le temps. Vous l’aurez deviné, cette journée aura donc été l’occasion de malmener nos petits orteils, puisque nous aurons grimpé pendant presque six heures consécutives, avec pas moins de dix paires de chaussons différentes, neuves ou presque. Autant vous dire qu’il nous a fallu deux jours de repos derrière !

Notre test complet sera à découvrir dans un prochain article, mais pour vous faire saliver, voici les modèles que nous avons enfilé:

  • Black Diamond Method et Method S
  • Ocun Sigma et Diamond
  • La Sportiva Mandala et Futura
  • Scarpa Arpia LV et Drago LV
  • Butora Gomi et Nix
  • EB Mojo 3.0 et Balboa
  • Evolv Zenist Pro et Phantom LV

Les nouveautés marquantes

Au cours de cette première journée, nous avons tenté de recueillir quelques petites infos sur les prochaines sorties. On vous en dit plus bientôt … Mais on peut d’ores et déjà vous confirmer deux sorties majeures chez Scarpa :

  •  L’Instinct VSR Low Volume qui sera lancé en décembre : une grande attente dans leur gamme Instinct, avec pour ce modèle, un talon plus fin et un coup de pied plus bas, pour des pieds plus fins donc.
  • Pour le printemps 2025, Scarpa lance le Drago XT : une version ultime dans leur gamme Drago, avec un double velcro pour un verrouillage plus ferme et un talon différent : plus souple et avec du relief pour gagner en adhérence.

L’épineuse question du prix des chaussons d’escalade

Au cours de cette journée, nous avons également pu aborder le tarif des chaussons, qui ne cesse d’augmenter et peut devenir un frein pour les grimpeurs.

La réponse des fabricants ? « Comme tout produit technique et de haute qualité, cela a un coût ».  Le Vieux Campeur nous rappelle également que « les chaussons sont très souvent fabriqués en Europe. Mais surtout, un chausson de qualité se ressemelle parfaitement, ce qui permet de le faire durer beaucoup plus longtemps, l’investissement se valide ! » Léa Blanc ajoutera qu’il ne faut pas oublier que « ce sont plusieurs dizaines d’opérations manuelles pour réaliser une paire et cela nécessite une longue formation pour monter un chausson. » Nous avions d’ailleurs dédié un article à ce sujet que vous pouvez retrouver ici.

Pour en savoir plus sur Le Vieux Campeur

Le terrain de jeu du Vieux Campeur, celui de nos clients qui nous font vivre et nous font confiance, a toujours été le “plein air”. Que ce soit en montagne été comme hiver, à la campagne et en forêt pour d’inoubliables randonnées ou bien, même si le “Vieux” est moins reconnu pour cela, à la mer avec ses merveilleuses images sous-marines.

Le nom même de “Campeur” est le symbole de ceux qui, 24 heures sur 24, sont dans la nature… à son rythme en quelque sorte ! Et l’origine géographique du Vieux Campeur – le Quartier Latin à Paris – est devenu un point de rendez- vous emblématique pour ceux qui apprécient la nature, aiment en partager les plaisirs et en sont aujourd’hui probablement les plus ardents protecteurs.

Avec près de 50 boutiques et son site internet, Au Vieux Campeur constitue dorénavant la première entreprise spécialisée dans l’outdoor en Europe. Que de chemin parcouru depuis l’ouverture de la première boutique, face à la Sorbonne, en 1941 !

Solange et Roger De Rorthays devant leur première boutique. Situé 38 rue des écoles à Paris

Au moment où le “métier” du sport est envahi par les financiers de toutes sortes, les marques – y compris les plus connues – changent presque toutes de propriétaires et les créateurs sont remplacés par des fonds d’investissement omniprésents. À contre- courant de la tendance, Au Vieux Campeur reste une entreprise familiale, fidèle à ses valeurs et totalement indépendante financièrement depuis sa création !

Et pourtant sa dimension a changé, d’une boutique au Quartier Latin à d’autres dans douze villes en France…La direction opérationnelle est dorénavant dans les mains de la troisième génération : Ludovic et Aymeric de Rorthays. La Présidence (c’est le mot officiel) est quant à elle encore animée par la deuxième génération, qui occupe en quelque sorte la “passerelle” depuis plus de 40 ans, et fait un peu figure de gardien du temple.

Article sponsorisé en collaboration avec Le Vieux Campeur

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Coupe du Monde de difficulté d’Innsbruck : le nom des finalistes !

30 Juin

Hier soir se sont tenues les demi-finales de la coupe du monde de difficulté à Innsbruck, et sans surprise, Janja Garnbret chez les femmes et Jakob Schubert chez les hommes en auront pris les commandes.

Voici le récap.

Un duel serré entre Janja Garnbret et Ai Mori

Si en bloc Janja Garnbret n’a pas tellement d’adversaire régulière,  en difficulté il en est tout autre. En effet, depuis maintenant 2 ans, la japonaise Ai Mori vient régulièrement bousculer la slovène qui doit alors s’employer pour conserver la tête di classement. Cette demi-finale ne nous aura pas fait mentir puisque Garnbret et Mori réalisent la même performance (48+), chutant à quelques mouvements du top. Cependant, grâce à sa meilleure performance en qualification, c’est tout de même Janja Garnbret qui prend le lead de cette demi-finale.

© Lena Drapella – IFSC

On retrouvera à leurs côtés en finale l’autrichienne Jessica Pilz qui joue à domicile et semble bien décidée à monter sur la boite, la bulgare Aleksandra Totkova, la coréenne Chaehyun Seo,  la chinoise Yuetong Zhang, l’américaine Anastasia Sanders et une autre autrichienne Mattea Potzi.

Côté française, Camille Pouget n’aura pas démérité. Une belle grimpe, efficace, lui permet de prendre la 13ème place du classement, à deux petites prises de la finale. Manon Hily repart quant à elle avec la 18ème position.

Les résultats complets

Pos.GrimpeurHauteur
1SLO Janja Garnbret48+ 
2JPN Ai Mori 48+ 
3AUT Jessica Pilz43+ 
4BUL Aleksandra Totkova 40+ 
5KOR Chaehyun Seo 35+ 
6CHN Yuetong Zhang 35+ 
7USA Anastasia Sanders 35 
8AUT Mattea Pötzi 34+ 
9AUT Julia Fiser 34+ 
10AUT Flora Oblasser 33+ 
11JPN Tomona Takao 33+ 
12SLO Jennifer Eucharia Buckley 33+ 
13FRA Camille PougetTeam PG32+ 
14BEL Heloïse Doumont 32+ 
15ITA Laura Rogora 31 
16JPN Mei Kotake 31 
17SLO Mia Krampl 30+ 
18SLO Sara Copar 30+ 
18FRA Manon Hily 30+ 
20AUT Eva Maria Hammelmüller 30+ 
21CZE Michaela Smetanova 30+ 
22JPN Natsumi Oda 30 
23JPN Natsuki Tanii 29+ 
24SLO Vita Lukan 27+ 
25GER Hannah Meul 26+ 
26ITA Ilaria Scolaris 25
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Jakob Schubert en maître sur la difficulté

À 33 ans, l’autrichien continue d’exercer sa domination en difficulté. Si il était déçu de sa prestation en bloc les jours précédents (21ème), son mental d’acier sera resté intacte pour venir de nouveau jouer dans le haut du classement en diff. Sur cette demi-finale, il sera la seul à atteindre la prise 49 et à la valider. 3 prises de plus que ses adversaires directs que sont Toby Roberts et Taisei Homma. Si il faut retenir une chose de cette demi-finale c’est que les japonais réussissent encore à placer trois membres de leur équipe dans le top 8 pour aller en finale… Taisei Homma comme nous venons de le dire, Shuta Tanaka (champion du monde jeunes en 2017 et 2019) et Tomoa Narasaki. Si il semble peu probable qu’ils réalisent la même performance qu’en ploc en trustant les trois premières places, ils nous démontent tout de même une certaine densité de niveau !

© Lena Drapella – IFSC

En finale, il faudra également compter sur le suisse Jonas Utelli (première finale pour lui), l’incontournable Alex Megos ains que l’américain Colin Duffy. Sascha Lehmann, qui avait marqué les esprits en qualification, termine aux portes de la finale, 9ème. Enfin, notre seul français au départ de cette demi-finale, Max Bertone, ne parviendra pas à faire mieux que 19ème, ce qui est déjà une belle performance pour une première participation !

Les résultats complets

Pos.GrimpeurHauteur
1AUT Jakob Schubert49+ 
2GBR Toby Roberts 46+ 
3JPN Taisei Homma 46+ 
4SUI Jonas Utelli 44+ 
5USA Colin Duffy44+ 
6GER Alexander Megos 43 
7JPN Shuta Tanaka 43 
8JPN Tomoa Narasaki43 
9SUI Sascha Lehmann 42+ 
10JPN Sorato Anraku 42+ 
11JPN Zento Murashita 42+ 
12JPN Satone Yoshida 42+ 
13SLO Luka Potocar 42+ 
14ITA Stefano Ghisolfi 42 
15ITA Giovanni Placci 41 
16JPN Shion Omata 36+ 
17JPN Ao Yurikusa 36+ 
18ITA Filip Schenk 36+ 
19FRA Max Bertone36 
20KOR Kibeom Kwon 35 
21SUI Nino Grünenfelder 33+ 
22ESP Guillermo Peinado Franganillo 33+ 
23CZE Jan Stipek 33+ 
24JPN Yuta Imaizumi 27 
25CAN Oscar Baudrand 27 
26GER Yannick Nagel 22+
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La suite du programme de la Coupe du Monde d’Innsbruck

Dimanche 30 juin
19h25 : Finale difficulté hommes puis femmes

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Coupe du Monde de difficulté d’Innsbruck : lancement des hostilités avec les qualifications

29 Juin

Alors que la coupe du monde de bloc s’est terminée hier soir, pas de répit pour les grimpeurs, qui, pour certains, enchaînent aujourd’hui avec les qualifications de la coupe du monde de difficulté à Innsbruck.

Sascha Lehmann domine ce premier tour, Max Bertone prend son ticket pour la demi-finale

C’est effectivement le Suisse Sascha Lehmann qui aura pris les commandes de ce premier round de la coupe du monde de difficulté à Innsbruck. Sans toper aucune des deux voies, il réalise cependant le meilleur score dans chacune d’elle et se retrouve donc logiquement en pôle position. Notons que dans le top 10 des qualifs, on retrouve 5 japonais ! Si il y a quelque années le Japon était essentiellement présent en bloc, l’olympisme et l’épreuve du combiné a fait prendre un virage à l’équipe japonaise qui performe désormais aussi bien en bloc qu’en difficulté. Si il y a un nom à retenir, c’est bien évidemment le jeune Sorato Anraku qui, après avoir pris le bronze hier soir en finale de la coupe du monde de bloc, se paye le luxe de terminer 2ème de ces qualifications. On retrouvera d’autres grands noms dans le top26 (synonyme de passage en demi-finale), avec entre autre, Jakob Schubert, Alex Megos, Toby Roberts (qui était lui aussi en finale du bloc hier soir), Stefano Ghisolfi ou encore Colin Duffy.

Côté français, 5 grimpeurs étaient engagés sut cette étape, mais seulement un seul prendra son ticket pour la demi-finale de ce soir. Max Bertone réalise ainsi une très belle performance en allant chercher la 15ème place de ce premier tour. Champion du monde jeunes en 2022 à Dallas, champion d’Europe jeunes en 2023 à Helsinki, le petit frère d’Oriane Bertone fait une belle entrée en matière pour sa première participation en coupe du monde à l’âge de 17 ans.

Jules Marchaland ne fera pas mieux que 34ème | © Lena Drapella – IFSC

Chez les autres tricolores, un peu plus de déception. Jules Marchaland prend la 34ème place, Lucas Dufros 38ème, Jordi Poles 40ème et Léo Avezou 42ème.

Les résultats complets

Pos.GrimpeurHauteur
1SUI Sascha Lehmann42 (1) | 40 (1)
2JPN Sorato Anraku40+ (4) | 37+ (2)
2AUT Jakob Schubert40+ (4) | 37+ (2)
4GER Alexander Megos41+ (3) | 34+ (8)
4GBR Toby Roberts42 (1) | 32+ (18)
6JPN Taisei Homma40+ (4) | 34+ (8)
7JPN Shuta Tanaka37+ (7) | 35+ (6)
8SUI Jonas Utelli36+ (11) | 36+ (4)
9JPN Zento Murashita34+ (16) | 36+ (4)
10JPN Shion Omata37+ (7) | 34+ (8)
10JPN Satone Yoshida37+ (7) | 34+ (8)
12JPN Ao Yurikusa37+ (7) | 34 (12)
13ITA Stefano Ghisolfi32 (20) | 35 (7)
14JPN Tomoa Narasaki36+ (11) | 32 (21)
15FRA Max Bertone32+ (19) | 33 (15)
16JPN Yuta Imaizumi34+ (16) | 32+ (18)
17SLO Luka Potocar31+ (23) | 34 (12)
18USA Colin Duffy31+ (23) | 33+ (14)
19ITA Giovanni Placci36 (14) | 30+ (25)
20SUI Nino Grünenfelder35 (15) | 30+ (25)
21ESP Guillermo Peinado Franganillo32 (20) | 32 (21)
22CAN Oscar Baudrand31 (29) | 32+ (18)
23KOR Kibeom Kwon29+ (34) | 33 (15)
23CZE Jan Stipek29+ (34) | 33 (15)
25GER Yannick Nagel31+ (23) | 31+ (24)
26ITA Filip Schenk36+ (11) | 19 (72)
27CZE Martin Stranik31+ (23) | 21+ (34)
28JPN Masahiro Higuchi34 (18) | 21 (39)
29GER Philipp Martin27 (44) | 32 (21)
30USA Nathan Sato29+ (34) | 28 (28)
31GER Max Dinger29+ (34) | 26+ (29)
32BEL Ties Vancraeynest32 (20) | 21 (39)
33KOR Jongwon Chon29+ (34) | 24 (32)
34FRA Jules Marchaland26+ (46) | 30+ (25)
35JPN Yoshiyuki Ogata31+ (23) | 21 (39)
35ITA Giorgio Tomatis31+ (23) | 21 (39)
37AUT Timo Uznik29+ (34) | 21+ (34)
38FRA Lucas Dufros31 (29) | 21 (39)
39ISR Yuval Shemla25+ (51) | 25+ (30)
40FRA Jordi Poles30+ (31) | 21 (39)
40AUT Stefan Scherz30+ (31) | 21 (39)
42FRA Leo Avezou30 (33) | 21 (39)
43USA Hugo Hoyer25+ (51) | 23 (33)
44CZE Simon Potucek25+ (51) | 21+ (34)
45HKG Cheung-chi Shoji Chan29+ (34) | 21 (39)
45ESP Mikel Asier Linacisoro Molina29+ (34) | 21 (39)
45CHI Benjamin Vargas29+ (34) | 21 (39)
48BUL Nikolay Rusev29 (43) | 21 (39)
49CZE Lukas Mokrolusky24+ (62) | 21+ (34)
50RSA Mel Janse Van Rensburg18 (73) | 25 (31)
51AUS Campbell Harrison27 (44) | 21 (39)
52USA Benjamin Hanna26+ (46) | 21 (39)
52AUT Johannes Hofherr26+ (46) | 21 (39)
52USA Declan Osgood26+ (46) | 21 (39)
55ROU Darius Rapa26 (50) | 21 (39)
56AUT Felix Mader18 (73) | 21+ (34)
57SVK Peter Kuric25+ (51) | 21 (39)
57BEL Corentin Laporte25+ (51) | 21 (39)
59BUL Slav Kirov25 (60) | 21 (39)
60NED Mark Brand24+ (62) | 21 (39)
60KOR Seungchan Choi24+ (62) | 21 (39)
62SGP Luke Goh Wen Bin22 (68) | 21 (39)
63SLO Martin Bergant18+ (69) | 21 (39)
63CHN Junzhe Hu18+ (69) | 21 (39)
63HUN Nimród Sebestyén Tusnády18+ (69) | 21 (39)
66UKR Illia Bakhmet-smolenskyi25+ (51) | 20+ (68)
67SVK Eliáš Kysela25+ (51) | 19+ (69)
67NOR Per Ravlo-caspersen25+ (51) | 19+ (69)
69CAN Kindar Mcnamee18 (73) | 21 (39)
69GBR Joseph Walmsley18 (73) | 21 (39)
71CAN Guy Mcnamee25+ (51) | 19 (72)
72CHI Dante Caballero25 (60) | 19 (72)
73BEL Nicolas Colin- | 21 (39)
74HUN Gergő Vályi23+ (67) | 19+ (69)
75IRL Michael O'neill24+ (62) | 19 (72)
76AUT Marco Bauhofer24+ (62) | 17 (82)
77UKR Mykyta Myronenko18+ (69) | 19 (72)
78AUS Dylan Parks18 (73) | 19 (72)
78SLO Milan Preskar18 (73) | 19 (72)
80IND Bharath Pereira17+ (80) | 19 (72)
81RSA Calrin Curtis18 (73) | 18+ (80)
82BRA Mateus Rodrigues Bellotto17+ (80) | 18+ (80)
83GRE Matthaios Valsamidis17+ (80) | 16+ (83)
84MEX Santiago De Alba Flores17 (83) | 14 (84)
85ROU Cristian Râpă17 (83) | 12 (85)
86IRI Seyedmohammadzaniar Ebrahimi15 (85) | 12 (85)
87GRE Michail Volyrakis13 (86) | 10+ (88)
88ISL Sólon Thorberg Helgason11 (87) | 11 (87)
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Janja Garnbret en route pour un doublé !

Elle remportait d’ores et déjà la médaille d’or il y a deux jours sur l’épreuve de bloc, la voilà également en haut du classement de l’épreuve de difficulté suite à ce round de qualification: Janja Garnbret sera la seule à toper la première voie et réalisera également la meilleure performance sur la voie 2 (ex-aequo avec la japonaise Ai Mori et l’italienne Laura Rogora). On retrouve dans le top 10 toutes les habituées de la discipline, avec entre autre l’autrichienne Jessica Pilz qui prend la 5ème place et qui nous démontre tout son talent après une 5ème place sur le bloc il y a deux jours (elle sera une sérieuse prétendante au podium pour les JO de Paris !), l’américaine Anastasia Sanders, la slovène Mia Krampl ou encore la coréenne Chaehyun Seo.

Janja Garnbret au top dans toutes les disciplines | © Lena Drapella – IFSC

Et la très belle surprise nous vient du camp tricolore avec Camille Pouget qui entame cette étape de la plus belle des manière en étant la numéro un française: elle prend la 11ème position de ce classement. Elle sera accompagnée en demi-finale par Manon Hily, tout juste rentrée des OQS de Budapest, qui, laissant la frustration de côté après sa non qualification pour les jeux de Paris, se remet en scelle avec une 15ème place prometteuse sur ces qualifications.

Des qualifications compliquées pour Oriane Bertone | © Lena Drapella – IFSC

4 autres françaises étaient au départ de cette étape, mais aucune d’entre elles ne réussira à entrer dans le top 26 pour prendre un ticket pour la demi-finale. Oriane Bertone, en pleine préparation pour les JO, passe à côté et termine 30ème, Julia Chanourdie 35ème, Ina Plassoux Djiga 37ème et Clotilde Pfister 59ème. Espérons que les résultats d’Oriane sur cette coupe du monde de bloc et de difficulté ne laissent pas trop de traces pour la suite: mentalement, il faudra se reconcentrer sur l’objectif de l’année, à savoir les JO de Paris 2024 qui arrivent à grands pas.

Les résultats complets

Pos.GrimpeurHauteur
1SLO Janja GarnbretTOP (1) | 48+ (1)
2JPN Ai Mori49+ (2) | 48+ (1)
2ITA Laura Rogora49+ (2) | 48+ (1)
4JPN Mei Kotake43 (4) | 45+ (5)
5AUT Jessica Pilz39+ (8) | 46+ (4)
6USA Anastasia Sanders43 (4) | 43+ (6)
7KOR Chaehyun Seo43 (4) | 42+ (7)
8SLO Mia Krampl37+ (9) | 42+ (7)
8AUT Mattea Pötzi37+ (9) | 42+ (7)
10AUT Flora Oblasser43 (4) | 41+ (18)
11FRA Camille PougetTeam PG35 (14) | 42+ (7)
12BEL Heloïse Doumont37+ (9) | 42 (14)
12CHN Yuetong Zhang37+ (9) | 42 (14)
14JPN Natsumi Oda33+ (19) | 42+ (7)
15SLO Sara Copar33 (20) | 42 (14)
15FRA Manon Hily33 (20) | 42 (14)
17JPN Tomona Takao34 (16) | 41+ (18)
18AUT Eva Maria Hammelmüller30+ (33) | 42+ (7)
18ITA Ilaria Scolaris30+ (33) | 42+ (7)
20BUL Aleksandra Totkova34 (16) | 40 (24)
21SLO Jennifer Eucharia Buckley36+ (13) | 34+ (34)
22CZE Michaela Smetanova34 (16) | 36 (30)
23AUT Julia Fiser32 (28) | 41+ (18)
24JPN Natsuki Tanii35 (14) | 32 (41)
25SLO Vita Lukan32+ (25) | 40 (24)
26GER Hannah Meul33 (20) | 36 (30)
27ESP Iziar Martínez Almendros31+ (30) | 39+ (26)
28ARG Valentina Aguado30+ (33) | 41+ (18)
28NED Lynn Van Der Meer30+ (33) | 41+ (18)
30FRA Oriane Bertone33 (20) | 34 (39)
31AUT Magdalena Kompein33 (20) | 33 (40)
32AUS Oceania Mackenzie32 (28) | 36 (30)
33ITA Claudia Ghisolfi29+ (48) | 41+ (18)
34AUT Anika Deubler30+ (33) | 38+ (27)
35FRA Julia Chanourdie30+ (33) | 36+ (29)
36ISR Ayala Kerem32+ (25) | 31 (47)
37FRA Ina Plassoux Djiga29+ (48) | 38+ (27)
38SLO Lucija Tarkus32+ (25) | 30+ (51)
39SUI Liv Egli31 (32) | 31+ (42)
40USA Melina Costanza30+ (33) | 34+ (34)
40ESP Geila Macià Martín30+ (33) | 34+ (34)
40JPN Ai Takeuchi30+ (33) | 34+ (34)
43JPN Momoka Miyajima31+ (30) | 30+ (51)
44GBR Joanna Neame30+ (33) | 31 (47)
44NOR Sunniva Øvre-eide30+ (33) | 31 (47)
46AUT Sarah Feichtenschlager30+ (33) | 30+ (51)
47CZE Eliska Adamovska27+ (61) | 34+ (34)
48GER Martina Demmel18+ (69) | 36 (30)
49SLO Lana Skusek29+ (48) | 31+ (42)
50UKR Anastasiia Kobets30+ (33) | 29+ (59)
51CAN Babette Roy29 (54) | 31+ (42)
52BRA Anja Köhler30+ (33) | 28+ (60)
52ISR Noa Shiran30+ (33) | 28+ (60)
54KOR Yejoo Seo28+ (58) | 31+ (42)
55UKR Nika Potapova29+ (48) | 30+ (51)
56CZE Tereza Siruckova26+ (62) | 31+ (42)
57CAN Rebecca Frangos28+ (58) | 31 (47)
58USA Kyra Condie29+ (48) | 30 (57)
59BEL Chloe Caulier29 (54) | 30+ (51)
59FRA Clotilde Pfister29 (54) | 30+ (51)
61KOR Gayeong Oh29+ (48) | 28+ (60)
62SVK Martina Buršíková28+ (58) | 30 (57)
63USA Kylie Cullen29 (54) | 28 (64)
64GER Käthe Atkins25+ (65) | 28+ (60)
65BUL Valissya May26+ (62) | 27+ (65)
66KOR Juha Kim26+ (62) | 21+ (70)
67NOR Ingrid Kindlihagen25+ (65) | 25+ (67)
68CRO Karla Zrinski20+ (67) | 25+ (67)
69USA Quinn Mason18+ (69) | 27+ (65)
70SVK Sára Šimeková19 (68) | 20+ (71)
71AUS Maya Stasiuk18+ (69) | 20+ (71)
72ISL Svana Bjarnason16+ (73) | 25 (69)
73CHI Matilde Cabezas18+ (69) | 13+ (77)
74CHI Maya Vásquez15 (76) | 20+ (71)
75BRA Laura Farhat De Araujo Fraga Timo16+ (73) | 19+ (74)
76HKG Hei Kiu Heidi Wong16+ (73) | 19 (75)
77GRE Danai Valsamidi11 (78) | 19 (75)
78FIN Iris Heikkinen14+ (77) | 13+ (77)
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La suite du programme de la Coupe du Monde d’Innsbruck

Samedi 29 juin
19h25 : Demi-finales difficulté hommes et femmes

Dimanche 30 juin
19h25 : Finale difficulté hommes puis femmes

 

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Fanny Gibert, seule française en finale de la coupe du monde de bloc à Innsbruck

27 Juin

Le tour de demi-finale de la coupe du monde de bloc à Innsbruck vient de s’achever, et autant vous dire que les ouvreurs n’ont pas fait de cadeau aux grimpeuses. Un circuit très (trop!) dur selon nous, avec, pour la meilleure performance de cette demi-finale, seulement 2 Tops sur les 4 possibles. Nous retrouverons tout de même une française en finale ce soir: Fanny Gibert, avec un seul top à son actif.

Retour sur cette demi-finale de très haut niveau.

Janja Garnbret reprend les rênes de la compétition

Si elle n’avait pas terminé première des qualifications, la Slovène Janja Garnbret, grande favorite pour les JO de Paris, a remis les pendule à l’heure en étant la seule à toper deux blocs sur cette demi-finale. Plutôt rare de voir Janja être mise à début en bloc, elle commencera pourtant le circuit par un « non top », sur un bloc pourtant physique comme elle les aime. Elle atteindra tout de même la zone comme 3 autres grimpeuses. Le bloc 2, beaucoup plus accessible, sera topé facilement par Garnbret, et c’est sur le bloc 3 qu’elle fera la différence. Une énorme coordo qu’elle sera la seule à maitriser et qui la propulsera directement en pôle position de cette demi-finale. Notons que la slovène n’atteindra même pas la zone du bloc 4 en dalle, preuve de la difficulté de ce circuit. Mais n’oublions pas que Janja se prépare pour les JO et que son pic de forme est prévu pour dans un mois !

© Lena Drapella – IFSC

Fanny Gibert en finale, Oriane Bertone passe son tour

Vous l’aurez compris, si Janja Garnbret est la seul à avoir toper deux blocs, cela signifie que pour prendre son ticket en finale un top suffisait. Plus précisément, il fallait un top en 2 essais et 2 zones en 5 essais. À ce petit jeu là, Fanny aura fait le job: elle enchaîne le bloc 2 au premier essai, et validera ensuite 2 zones. Elle s’assure ainsi la 4ème position. Pour Oriane, le bloc 2 sera également topé, mais en 2 essais. Avec 2 zones au compteur également en 6 essais, elle se classe 7ème et première non qualifiée en finale… La réunionnaise d’origine n’aura pas réussi à s’exprimer dans ce circuit, et son essai de trop dans le bloc 2 lui coute la finale. Quant à la dalle du bloc 4, style qu’elle affectionne habituellement, elle ne bougera pas tellement comme presque toutes les grimpeuses. En effet, seule la japonaise Mao Nakamura validera la zone de cette dalle infâme.

Pour nos autres françaises: Après avoir fait forte impression en qualification hier, Nailé Meignan validera le bloc 2, et aucune autre zone, terminant ainsi 9ème; Agathe Calliet valide deux zones et se classe 14ème, et Selma El Hadj Mimoune prend la 19ème place avec seulement une zone au compteur.

© Lena Drapella – IFSC

Aux côté de Janja Garnbret et Fanny Gibert, vous retrouverez en finale ce soir l’inévitable Autrichienne Jessica Pilz, l’Américaine Anastasia Sanders, la Slovène Jennifer Eucharia Buckley qui participe seulement à sa 2ème coupe du monde (17 ans) et qui fait une belle remontada de la 17ème place en qualif à la 3ème position de la demi, et enfin la japonaise Mao Nakamura.

Les résultats complets

Pos.GrimpeurTop et Zone
1SLO Janja Garnbret2T3z 4 7
2AUT Jessica Pilz1T3z 1 15
3SLO Jennifer Eucharia Buckley1T2z 1 6
4FRA Fanny Gibert1T2z 1 11
4USA Anastasia Sanders1T2z 1 11
6JPN Mao Nakamura1T2z 2 5
7FRA Oriane Bertone1T2z 2 6
8GER Anna Maria Apel1T2z 2 10
9FRA Naïlé Meignan1T1z 2 1
10JPN Melody Sekikawa1T1z 3 1
11SUI Sofya Yokoyama1T1z 4 4
12AUS Oceania Mackenzie0T3z 0 9
13SLO Katja Debevec0T3z 0 11
14FRA Agathe Calliet0T2z 0 8
15GER Alma Bestvater0T1z 0 3
15ITA Giulia Medici0T1z 0 3
15JPN Ai Mori0T1z 0 3
18ISR Ayala Kerem0T1z 0 4
19FRA Selma Elhadj Mimoune0T1z 0 6
19AUT Franziska Sterrer0T1z 0 6
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La suite du programme de la Coupe du Monde d’Innsbruck

Jeudi 27 juin
19h20 : Finale bloc femmes

Vendredi 28 juin
13h00 : Demi-finale bloc hommes
19h20 : Finale bloc hommes

Samedi 29 juin
9h00 : Qualifications difficulté hommes et femmes
19h25 : Demi-finales difficulté hommes et femmes

Dimanche 30 juin
19h25 : Finale difficulté hommes puis femmes

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Coupe du Monde d’Innsbruck : Samuel Richard en tête des qualifications de bloc

26 Juin

Si Nailé Meignan a été impressionnante durant les qualifications féminines de bloc où elle a pris la première place du classement, chez les hommes c’est également un tricolore qui prend la tête! Le jeune Samuel Richard réalise un superbe circuit laissant derrière lui quelques pointures…

Voici le récap des qualifications .

Samuel Richard, leader des qualifications

Dans le groupe 1 dont faisait partie notre jeune français, ils sont 9 à avoir topé les 5 blocs du circuit de qualification. 9 au sommet de tous les blocs, mais aucun ex-aequo, car tout s’est joué dans les détails ! Certes, le circuit était accessible, mais pour espérer truster le haut du classement, le nombre d’essai s’est avéré déterminant, et Sam Richard aura enchaîné les 5 blocs en 8 petits essais. Et autant vous dire que ce n’était pas simple d’aller chercher la première place au regard des grimpeurs présents: Sorato Anraku, Colin Duffy,  ou encore Alberto Ginés López tout juste rentré de l’OQS à Budapest.

C’est assez fou ce qu’il s’est passé dans ces qualifs, j’étais juste complètement dans ma compète, et le tour me correspondait quand même très bien. Maintenant j’ai hâte de vendredi, d’essayer de retrouver les mêmes sensations et de donner le max.

Samuel Richard

Dans le groupe B, c’est un autre jeune qui domine les débats, mais un espagnol cette fois: Guillermo Peinado Franganillo tope les 5 blocs, en 11 essais et s’adjuge ainsi la meilleure performance de son groupe. Notons tout de même qu’il s’agit de sa première participation en coupe du monde, et qu’il a d’ores et déjà remporté plusieurs coupe d’Europe chez les jeunes et en seniors. Alors, un nouveau prodige est-il sur le point de venir chambouler la hiérarchie en place ? LA suite de la compétition nous le dira !

Côté français, on retrouvera un autre tricolore en demi-finale: Thomas Lemagner prend la 5ème place de ces qualifications. Kito Martini, champion de France de bloc 2024, se contentera de la 31ème place, Adrien Lemaire 35ème et Manu Cornu 43ème.

Thomas Lemagner, 5ème des qualifications

Sur cette coupe du monde, même si de nombreux olympiens sont présents, il faut garder à l’esprit qu’ils ne vont pas forcément chercher la gagne à tout prix. L’objectif essentiel de leur présence étant de venir se tester une dernière fois avant les JO, et surtout d’éviter la blessure à un mois de leur objectif ultime. Il s’agira pour la plupart de leur dernière compétition avant les jeux, et il est donc important pour eux de connaître les derniers réglages à réaliser. Il ne faut pas oublier non plus que pour tous les olympiens, le programme d’entraînement a normalement été planifié pour un pic de forme dans un mois. Il ne fait donc pas forcément se fier au résultat de Jakob Schubert qui ne passe pas en demi (il termine 21ème)

Les résultats complets

Pos.GrimpeurTop et Zone
1FRA Samuel Richard5T5z 8 5
1ESP Guillermo Peinado Franganillo5T5z 11 8
3JPN Sorato Anraku5T5z 9 5
3JPN Sohta Amagasa5T5z 14 12
5USA Colin Duffy5T5z 10 6
5FRA Thomas Lemagner5T5z 15 10
7JPN Tomoa Narasaki5T5z 16 7
7GER Elias Arriagada Krüger5T5z 11 5
9JPN Yuji Fujiwaki5T5z 14 11
9SLO Gregor Vezonik5T5z 21 12
11GBR Toby Roberts4T5z 4 5
11ESP Alberto Ginés López5T5z 15 7
13SLO Anze Peharc5T5z 16 10
13GBR Dayan Akhtar4T5z 5 6
15JPN Meichi Narasaki4T5z 6 5
15JPN Ritsu Kayotani5T5z 17 5
17JPN Satone Yoshida4T5z 7 12
17CHN Junzhe Hu5T5z 25 12
19THA Ardch Intrachupongse4T5z 11 8
19KOR Yejun Chon4T5z 6 5
21AUT Jakob Schubert4T5z 8 9
21CAN Oscar Baudrand4T5z 13 18
23SUI Julien Clémence4T5z 10 12
23SGP Luke Goh Wen Bin4T5z 15 15
25AUT Nicolai Uznik4T4z 5 5
25AUT Andreas Hofherr4T5z 12 9
27SLO Zan Lovenjak Sudar4T5z 14 10
27ITA Nicolò Sartirana4T4z 8 5
29JPN Yoshiyuki Ogata4T5z 15 9
29BEL Nicolas Collin4T4z 8 7
31AUT Jan-luca Posch4T5z 17 9
31FRA Kito Martini3T5z 4 10
33KOR Jongwon Chon3T5z 5 11
33LUX Nathan Martin3T5z 4 7
35ISR Geva Levin3T5z 5 11
35FRA Adrien Lemaire3T5z 6 9
37JPN Kodai Yamada3T5z 6 11
37ISR Yonatan Katz3T5z 7 9
39USA Adam Shahar3T5z 12 11
39AUT Raffael Gruber3T5z 7 16
41BEL Simon Lorenzi3T5z 12 12
41AUT Ilja Auersperg3T5z 8 14
43FRA Manuel Cornu3T4z 8 7
43SVK Peter Kuric3T5z 10 12
45GER Lucas Trandafir2T5z 3 10
45AUT Timo Uznik3T5z 14 15
47AUS Campbell Harrison3T4z 4 5
47GER Lasse Von Freier2T5z 5 7
49BUL Slav Kirov3T4z 9 7
49AUT Julian Schrittwieser2T5z 5 12
51LAT Edvards Gruzitis2T4z 3 9
51NED Paul Brand2T5z 6 14
53USA Hugo Hoyer2T4z 4 7
53IRI Ali Salimian2T5z 7 19
55GBR Jack Macdougall2T5z 9 15
55CHI Benjamin Vargas2T4z 4 17
57SLO Matic Kotar2T4z 3 7
57AUT Julian Wimmer2T4z 5 6
59BEL Corentin Laporte2T4z 10 12
59GER Tim Würthner2T4z 4 15
61CHI Joaquin Urrutia1T5z 1 17
61ISR Ido Fidel2T4z 12 14
63BUL Nikolay Rusev2T4z 17 20
63BRA Samuel Carlos Da Silva1T5z 3 17
65ROU Alexandru-florian Zaharia1T5z 7 21
65KOR Seungchan Choi1T5z 1 19
67USA Benjamin Hanna1T4z 1 10
67BEL Alexandre Noël1T5z 5 19
69HUN Nimród Sebestyén Tusnády1T4z 1 16
69IRL Michael O'neill1T4z 2 10
71HKG Cheung-chi Shoji Chan1T4z 2 12
71FIN Tuukka Simonen1T4z 2 19
73BRA Mateus Rodrigues Bellotto1T3z 1 5
73ROU Călin Enache1T3z 1 5
75CAN Guy Mcnamee1T3z 1 8
75PER Diego Lequerica Buscaglia1T3z 2 6
77LTU Roman Sivakov1T3z 2 10
77SVK Filip Matejička1T1z 6 6
79NOR Per Ravlo-caspersen1T2z 5 6
79LTU Meritas Babilas0T5z 0 12
81AUS Dylan Parks0T5z 0 14
81IND Bharath Pereira0T5z 0 19
83ITA Pietro Biagini0T3z 0 4
83FIN Axel Lindfors0T4z 0 21
85RSA Mel Janse Van Rensburg0T3z 0 6
85MEX Mikel Paz Y Puente Hofmann0T2z 0 2
85CRO Lovre Čulić0T2z 0 2
88IRI Seyedmohammadzaniar Ebrahimi0T2z 0 3
89RSA Calrin Curtis0T2z 0 4
89MAC Chon Hou Lei0T1z 0 2
91UKR Mykyta Myronenko0T2z 0 10
91CYP Andreas Kanari0T1z 0 11
93GRE Ioannis-filippos Noel-baker0T1z 0 12
93IND Lokesh Rajan0T1z 0 4
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La suite du programme de la Coupe du Monde d’Innsbruck

Jeudi 27 juin
13h00 : Demi-finale bloc femmes
19h20 : Finale bloc femmes

Vendredi 28 juin
13h00 : Demi-finale bloc hommes
19h20 : Finale bloc hommes

Samedi 29 juin
9h00 : Qualifications difficulté hommes et femmes
19h25 : Demi-finales difficulté hommes et femmes

Dimanche 30 juin
19h25 : Finale difficulté hommes puis femmes

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Granit: nouveau concept de salle d’escalade inspiré par la montagne ouvre ses portes à Rueil-Malmaison

25 Juin

Granit, le nouvel acteur passionné de l’escalade et de la montagne, a annoncé l’ouverture de sa toute nouvelle salle d’escalade à Rueil-Malmaison le 17 juin 2024. Inspirée par la montagne, cette salle se veut bien plus qu’un simple lieu de pratique sportive. Granit sera un lieu pour pratiquer l’escalade de bloc, le yoga ou le pilates, se restaurer, se détendre, se cultiver ou travailler. L’ADN de Granit c’est un lien tissé entre la montagne et la pratique de l’escalade en ville. Le style de grimpe, les murs intégrant des parties en pierre, le choix des prises ainsi que le partenariat avec des marques iconiques de l’univers de la montagne ou la diffusion de la culture montagnarde grâce aux ouvrages des Éditions du Mont-Blanc disponibles dans la bibliothèque et les sorties en extérieur régulièrement organisées… tout participe à cetesprit montagne si cher aux yeux des fondateurs.

Imaginé par Guillaume Hintzy, Pascal Martin et Sébastien Dussac, Granit offre une expérience montagnarde en ville. Ces passionnés ont voulu créer un lieu de vie accessible à tous. Granit est un espace dédié à l’escalade et à la culture montagnarde, conçu pour reconnecter les grimpeurs à leurs racines outdoor.

Les clients trouveront chez Granit un café et une restauration de saison, une boutique, un espace lounge, un espace de co-working, une bibliothèque ainsi qu’un espace enfants… Granit s’associe à des marques emblématiques de la montagne (La Sportiva, Blue Ice, les Éditions du Mont Blanc) pour offrir une expérience authentique. La nouvelle salle d’escalade promet une grimpe comme en falaise ou en montagne, des ouvertures adaptées à une gestuelle naturelle, un choix de prises évoquant le rocher.

Il sera également possible de pratiquer le yoga ou le pilates et des évènements autour de l’univers de l’escalade et de la montagne (projections, expositions, rencontres…) seront régulièrement organisés.

Les racines montagnardes de Granit vont de pair avec une volonté de préserver la nature et de s’engager dans une écologie de proximité pour les besoins du lieu. Comme en montagne, le partage est une valeur que Granit souhaite porter en ouvrant ses portes gratuitement au public scolaire local pour promouvoir la découverte et les bienfaits de l’escalade tout en sensibilisant au respect de la montagne.

Guillaume, Sébastien et Pascal, co-fondateurs de Granit, tous les trois montagnards expérimentés (Sébastien est guide de haute montagne à Saint-Gervais) partagent une passion pour l’escalade et les sports outdoor. Ensemble, ils ont imaginé Granit comme un espace unique, inspiré par leurs expériences et leur amour pour la montagne.

Pour trouver la salle:

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Sauver Là Ô escalade

25 Juin

Ouverte depuis 2016, la salle d’escalade « Là Ô escalade », située à Portet sur Garonne, rencontre aujourd’hui un problème de trésorerie assez important qui risque de  d’obliger les gérants à fermer nos portes.

« La crise du Covid nous a impacté de plein fouet en 2020. Nous avons été fermé au public pendant 9 mois au total entre Mars 2020 et Juin 2021. Durant toute cette période notre bailleur à continuer de nous demander l’intégralité des loyers. Les aides de l’état du premier confinement était très largement en dessous de nos charges fixes. Pour les confinements suivants les aides ont été plus présente mais malheureusement notre premier dossier pour l’aide aux coûts fixe a mis plus de 10 mois à être accepté ce qui a bloqué les demandes suivantes. Nous n’avons donc pas pu avoir l’intégralité des aides auxquelles nous avions le droit »

Le PGE que la salle a été obligée de contracté à la sortie du premier confinement pour être en capacité de rouvrir ses portes est une charge supplémentaire non négligeable. La salle a survécu tant bien que mal jusqu’à aujourd’hui mais malheureusement cela risque de se terminer…

Tout est en place pour que cette belle salle retrouve son équilibre lors de l’année scolaire prochaine. Son école d’escalade accueille pas moins de 150 jeunes à partir de 4 ans. Et le nombre de ses abonnés n’a jamais été aussi bon. Malgré cela, il est difficile de rattraper le retard de trésorerie pris pendant le covid.

Aujourd’hui les gérants lancent une campagne de financement participatif sur la plateforme Ulule : https://fr.ulule.com/sauver-la-o-escalade/

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Sam Avezou et Paul Jenft seront aux JO de Paris 2024 !

23 Juin

Après la finale féminine ce matin où il n’y avait aucune enjeu car toutes les finalistes étaient d’ores et déjà qualifiées pour les JO de Paris, la finale masculine en était tout autre. En effet, si chez les hommes on connaissait le nom de la plupart des qualifiés, il restait deux places à pourvoir, ces deux places ne pouvant être prise que par l’un des 3 français en course sur cet OQS: Paul Jenft, Sam Avezou et Mejdi Schalck. Paul n’étant pas en finale, son sort était entre les mains de ses deux compatriotes. Retour sur cette finale avec une énorme tension dans le clan français.

Un circuit de bloc extrême !

La première épreuve de cette finale, le bloc, aura était très difficile à gérer pour les grimpeurs. Seul le bloc 4 sera topé, et le premier du classement à l’issue de ces 4 blocs n’est autre que Sam Avezou avec seulement 54,5 points. Vous l’aurez compris, ce circuit de bloc n’aura pas favorisé les bloqueurs, pour preuve, Mejdi Schalck, spécialiste de la discipline ne fera pas mieux que 29,7 points !

Avec plus de 20 points d’avance pour Sam, le ticket pour Paris était presque sécurisé, il ne lui restait plus qu’à conserver son avance sur l’épreuve de difficulté.

Rappelons que cette épreuve de bloc était particulière car seuls les français avaient un enjeu. On l’aura d’ailleurs remarqué sur leurs visages à l’entrée sur les tapis avant chaque problème: des visages fermés, tendus, conscients de l’enjeu.

Les résultats des finales de bloc

Pos.GrimpeurTop et Zone
1FRA Sam AvezouT1 HZ4 LZ4 1 9 7
54.5 points
2BEL Hannes Van DuysenT1 HZ3 LZ4 1 3 4
50 points
3KOR Dohyun LeeT1 HZ2 LZ4 2 3 9
44.5 points
4CZE Adam OndraT1 HZ3 LZ3 2 10 6
44.3 points
5FRA Mejdi SchalckT0 HZ2 LZ4 0 3 6
29.7 points
6ESP Alberto Ginés LópezT0 HZ2 LZ4 0 3 8
29.6 points
7GER Alexander MegosT0 HZ1 LZ4 0 1 5
24.9 points
8GER Yannick FlohéT0 HZ1 LZ4 0 2 9
24.4 points
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Une épreuve de diff qui envoie Sam Avezou et Paul Jenft aux JO de Paris

Mejdi sera le premier des deux français à s’élancer sur le mur de difficulté. Hélas, il ne réussira pas la performance attendue. En marquant 39,1 points, ce ne sera pas suffisant pour espérer une qualification olympique. En effet, avec 51,1 points, Sam Avezou prend la 3ème place de l’épreuve de difficulté et remporte l’OQS de Budapest ! Il prend donc son ticket pour Paris ! Le suspens aura duré quelques minutes de plus pour Mejdi, qui, après la prestation de Sam Avezou était encore en 3ème position, ce qui lui permettait de prendre lui aussi son ticket. Il sera rapidement dépassé par le Belge Hannes Van Duysen, ce dernier effaçant alors tout espoir pour le français de fouler le mur olympique. Mejdi terminera finalement 6ème de cet OQS de Budapest.

Les résultats des finales de difficulté

Pos.GrimpeurHauteur
1KOR Dohyun Lee 36+ 
54.1 points
2ESP Alberto Ginés López36 
54 points
3FRA Sam Avezou 35+ 
51.1 points
4CZE Adam Ondra34+ 
48.1 points
5GER Alexander Megos32+ 
42.1 points
6FRA Mejdi Schalck31+ 
39.1 points
7BEL Hannes Van Duysen 30+ 
36.1 points
8GER Yannick Flohé 27 
28 points
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Les résultats des finales du combiné

Pos.GrimpeurPoints
1FRA Sam Avezou105.6
2KOR Dohyun Lee98.6
3CZE Adam Ondra92.4
4BEL Hannes Van Duysen86.1
5ESP Alberto Ginés López83.6
6FRA Mejdi Schalck68.8
7GER Alexander Megos67.0
8GER Yannick Flohé52.4
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