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Author Archives: Charles Loury

Escalade et résilience : l’histoire de Julia Niles à Cochamó

05 Juin

« Climbing Through » est un récit publié sur le blog de la marque Arc’teryx, où la guide de montagne et thérapeute Julia Niles revient sur une expédition singulière qu’elle a vécu dans la vallée de Cochamó, au Chili. Plus qu’un simple retour à l’escalade, cette aventure marque pour elle une forme de renaissance. Avec ses mots, elle nous raconte comment l’escalade, longtemps mise entre parenthèses, est redevenue un point d’ancrage dans sa vie. Une histoire intime, singulière, avec en toile de fond une grimpe qui répare, qui rassemble, et qui aide à retrouver son équilibre.

Retrouver la paroi après des années d’éloignement

Lorsque Julia accepte l’invitation de la grimpeuse professionnelle Émilie Pellerin à la rejoindre pour une expédition en Patagonie, elle ne s’est pas préparée à l’impact que ce retour en falaise allait avoir sur elle. Ancienne grimpeuse très expérimentée, Julia avait depuis longtemps troqué les grandes voies pour une vie bien remplie : celle d’une mère célibataire et d’une femme pleinement investie dans sa vie professionnelle. L’escalade était devenue un lointain souvenir, un passé qu’elle pensait avoir rangé dans un coin de sa tête. Mais Cochamó, avec ses parois de granite imposantes, ses marches d’approches sauvages et son ambiance brute, aura réveillé en elle quelque chose de profond.

L’escalade m’avait déjà sauvée par le passé ; elle pouvait peut-être me sauver à nouveau. | Julia Niles

© Arc’Teryx

Une aventure portée par la solidarité féminine

Ce qui marque  Julia au cours de cette expédition, c’est la composition inédite de l’équipe : un groupe presque entièrement féminin, une première dans son parcours. Cette configuration génère une dynamique singulière, loin des modèles parfois dominés par la recherche de performance ou la rivalité. L’ambiance qui s’installe est faite de bienveillance, d’écoute et de respect. Chacune peut exprimer ses doutes, ses émotions, ou sa fatigue sans crainte d’être jugée. Une atmosphère rare, où la vulnérabilité devient une force partagée.

C’était une mission hors du commun. Pour la première fois, parmi tous les tournages, séances photo et expéditions auxquels j’avais participé, nous étions plus de femmes que d’hommes. | Julia Niles

La grimpeuse Em Pellerin (à gauche) et la guide de montagne Julia Niles (à droite) | © Arc’teryx

Pour Julia, cette cohésion entre femmes joue un rôle central dans sa redécouverte de l’escalade. Elle y retrouve une pratique attentive aux ressentis, aux limites du moment, aux besoins de chacune. Ce climat de confiance transforme l’expédition en une expérience marquante, où le lien humain compte autant que la grimpe en elle même.

La montagne comme outil thérapeutique

En tant que psychothérapeute, Julia identifie rapidement des liens entre les émotions traversées en paroi et les mécanismes psychologiques mis en oeuvre dans un parcours de reconstruction personnelle.

Là-haut sur la paroi, j’étais plongée dans mes pensées. Tandis que mes yeux absorbaient le paysage magnifique, j’examinais ma vie en démêlant mes problèmes. Je me suis aperçue que j’avais profondément besoin de ça. | Julia Niles 

À Cochamó, chaque mouvement, chaque prise, chaque décision engage des ressources intérieures profondes — confiance, résilience, gestion de la peur, capacité à accepter l’imprévu. Dans son récit, elle nous rappelle également que  la grimpe exige une grande concentration: paradoxalement, loin de s’ajouter à la charge mentale, elle offre au contraire un soulagement, une bouffée d’air frais face à la pression constante du quotidien.

Ralentir pour mieux ressentir

Une autre dimension du récit de Julia tient à la lenteur imposée par l’environnement de Cochamó. Ici, pas de chrono, pas de course à la cotation. L’approche se fait à pied, parfois sur plusieurs jours. Les longues fissures de granite se méritent, les bivouacs en paroi demandent de la patience, beaucoup de patience. Ce rythme ralenti tranche net avec l’agitation du quotidien, et met en avant une pratique de l’escalade plus épurée, presque proche de la méditation.

© Arc’Teryx

Je me suis immergée dans le rythme qu’inspire la nature. Au soir, descendant en rappel dans le ciel pourpre, je me suis fondue dans le paysage, comblée, en paix, n’ayant plus besoin de rien d’autre. | Julia Niles

Dans ce retour à l’essentiel, Julia redécouvre le plaisir simple de grimper pour elle-même, sans attente de performance. Une grimpe qui apaise, qui recentre, qui donne du sens. Dans un monde où tout va vite, l’escalade devient pour elle un espace rare où le temps reprend sa juste place.

Une histoire personnelle sans exploit ni paillettes

Climbing Through n’est ni un récit d’exploit, ni un palmarès de performances. C’est une histoire humaine et sincère, ancrée dans la réalité d’une femme qui cherche à concilier passion, travail, maternité et équilibre personnel. C’est également un beau témoignage sur le rôle que peut jouer l’escalade dans les parcours de vie, y compris les plus intimes.

En revenant à l’escalade, Julia Niles nous démontre que la grimpe ne se limite pas à l’effort physique : elle ouvre un espace intérieur, fait de remises en question, d’instants de joie et de reconquête de soi.

Découvrez également la vidéo de cette aventure

Article réalisé en collaboration avec Arc’Teryx

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Janja Garnbret et C.A.M.P. dévoilent une collection exclusive de matériel d’escalade

02 Juin

C.A.M.P. SpA, acteur mondial dans la conception de matériel d’escalade, annonce avec fierté le lancement de la très attendue Collection Janja Garnbret – une gamme exclusive de matériel d’escalade conçue en collaboration avec la GOAT de l’escalade sportive féminine. La Collection Janja comprend un baudrier, des mousquetons, des dégaines et des sacs à magnésie, conçus pour répondre aux exigences des grimpeurs de haut niveau comme des passionnés.

Double championne olympique, multiple championne du monde et détentrice du record de victoires en Coupe du Monde, Janja Garnbret a redéfini les standards du sport grâce à sa quête constante de perfection. Cette collection ajoute un nouveau chapitre à une collaboration fructueuse avec le fabricant historique italien C.A.M.P., entamée en 2014 lors de son tout premier contrat de sponsoring, bien avant le décollage de sa carrière exceptionnelle chez les adultes.

Chaque produit de la collection est méticuleusement conçu selon les besoins de Janja, combinant légèreté, confort et style.

L’escalade a toujours été une histoire de dépassement de soi, et je voulais une collection qui permette aux grimpeurs de donner le meilleur d’eux-mêmes. Je travaille avec C.A.M.P. depuis quasiment le début de ma carrière, et je suis ravie d’associer mon nom et mon image à cette collection guidée par les mêmes valeurs. Ces produits sont le fruit de nombreuses années d’expérience, de savoir-faire et de complicité. Je suis heureuse qu’ils soient désormais disponibles pour vous aussi. | Janja Garnbret

© CAMP

« L’engagement de Janja envers le sport et la perfection reflète le parcours centenaire de C.A.M.P., fait d’entrepreneuriat visionnaire et d’innovation produit exceptionnelle. C’est pourquoi toute l’équipe C.A.M.P., en particulier notre service R&D, s’est investie avec enthousiasme et passion dans la création de cette ligne inspirée par Janja : une gamme de matériel technique et élégant qui vous donnera la sensation de grimper avec Janja – viser haut, tout en souriant, comme quelqu’un qui aime ce qu’il ou elle fait. C’est cette passion qui transforme une activité en salle ou en extérieur en véritable expérience » déclare Eddy Codega, président de C.A.M.P.

Ce que comprend La Collection Janja

La Collection Janja comprend : le baudrier Energy Janja, le mousqueton à vis Photon Lock Janja, la dégaine Photon Express KS Janja, et le sac à magnésie Polimago Janja.

Le baudrier Energy Janja est léger et confortable, conçu pour l’escalade dans son ensemble. Son design simple en fait un choix idéal pour tout type d’escalade, du mur intérieur à l’escalade sportive et traditionnelle. Chaque baudrier Energy Janja est légèrement différent selon l’application du dégradé de couleurs lors du processus de fabrication.

Le Photon Lock Janja est le mousqueton de relais privilégié des alpinistes et grimpeurs en grandes voies. Sa taille standard lui confère une grande polyvalence. Sa construction à âme en I assure un excellent rapport résistance/poids tout en conservant un rayon de courbure respectueux de la corde. Le nez SphereLock facilite le mousquetonnage de cordes, sangles, chaînes et coinceurs.

La dégaine Photon Express KS Janja est pensée pour les ascensions à vue où chaque gramme et chaque seconde comptent. Les mousquetons Photon, ultra légers, sont optimisés pour des manipulations rapides et un mousquetonnage fluide. Le système de fermeture SphereLock est une amélioration du classique keylock avec un profil de nez encore plus propre. La dégaine est équipée de notre sangle la plus avancée (disponible en 12 et 18 cm), à largeur variable pour une bonne prise en main lors des essais de voies, ainsi que du Karstop Evo sur le mousqueton de corde.

Le sac à magnésie Polimago Janja est un excellent choix pour une grande variété de styles d’escalade, y compris le bloc où il est conçu pour rester debout au sol et limiter les pertes de magnésie. Fabriqué en polyester, il est proposé en deux combinaisons de couleurs originales. Chaque sac à magnésie est légèrement unique selon la manière dont le dégradé de couleurs est appliqué au cours de la production.

Article réalisé en collaboration avec CAMP

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La Sportiva lance la 3ème édition de son « Climb World Tour »

27 Mai

La Sportiva remet le couvert ! Pour la 3ème année consécutive, la marque Italienne propose son Climb World Tour, un événement itinérant dédié aux passionnés d’escalade, qui fera étape dans plusieurs grandes villes françaises tout au long de l’année 2025. Le coup d’envoi a été donné le 9 avril à Arkose Pantin, avec une programmation alliant défis sportifs et moments de partage autour de la culture grimpe.

Un rendez-vous incontournable pour les amoureux de l’escalade

Ce tour mondial a débuté le 9 avril dans 24 pays à travers le monde, dont les États-Unis, le Royaume-Uni, la Corée du Sud, le Canada, l’Indonésie, la France et l’Italie. La suite de la tournée se déroulera tout au long de l’année 2025 avec plusieurs dates prévues dans chaque pays.

Le Climb World Tour est une opportunité unique pour les grimpeurs de tous niveaux de tester les dernières nouveautés chaussons de La Sportiva, de participer à des défis exclusifs et d’échanger avec des athlètes de renom. Chaque date sera rythmée par :

  • Test chaussons : Dès 16h, les participants pourront essayer les nouveaux modèles La Sportiva et les comparer en conditions réelles.
  • Boulder Challenge : un défi bloc mettra à l’épreuve les grimpeurs dans une ambiance conviviale.
  • Projection exclusive : une séance cinéma mettra à l’honneur les grimpeurs James Pearson et Caroline Ciavaldini à travers un film inspirant.

Les dates clés du Climb World Tour en France

  • 9 AVRIL / Paris – Arkose Pantin
  • 10 AVRIL / Paris – GRANIT Paris
  • 10 AVRIL / Briançon – Block27
  • 15 AVRIL / Grenoble – Le Perchoir
  • 13 MAI / Nice – Arkose Nice
  • 14 MAI / Aix-en-Provence – CLIMB UP Aix
  • 23 SEPTEMBRE / Tours – Touraine Escalade Tours
  • 24 SEPTEMBRE / Lyon – M-ROC
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Mejdi Schalck prend son billet pour la finale de la coupe du monde de bloc à Salt Lake City

25 Mai

Ils étaient trois français au départ de la demi-finale, il n’en restera qu’un en finale. À l’issue d’un circuit redoutable, seul Mejdi Schalck parvient à se qualifier pour la suite de la compétition.

Résumé.

Un circuit de demi-finale très relevé

Le circuit de demi-finale proposé par les ouvreurs aura laissé des traces, aucun doute la dessus. Pour preuve, aucun grimpeur ne sera parvenu à valider les 4 blocs. Et avec un top et 3 zones supplémentaires, cela suffisait pour prendre un ticket en finale.

Du côté de nos français, Thomas Lemagner ne sera pas parvenu à réitérer l’exploit des qualifications. Il termine 17ème avec seulement 2 zones validées (19,5 points). Paul Jenft ne fera pas beaucoup mieux: il validera la zone du bloc 2, et topera le bloc 4, un savant mélange de dalle et de coordo. Avec 35 points, il prendra la 14ème place. Dernier français en lice sur cette demie, Mejdi Schalck s’en sortira beaucoup mieux: un premier bloc topé sur des prises plates éloignées que seulement 5 grimpeurs valideront. Sur le bloc 2, bien physique, Mejdi ne parviendra pas à faire le dernier mouvement. Le bloc 3 était également extrême, sur des prises bi et tri doigts où il fallait être ultra solide. Mejdi chutera là aussi sur le dernier mouvement. Enfin, il parviendra à toper le dernier bloc. Avec 2 tops + 2 zones, Mejdi cumule 69,2 points pour une belle 3ème place.

© IFSC

Une armada de japonais en finale

Sur 8 grimpeurs qualifiés en finale, ils seront 5 japonais à prendre le départ, monstrueux une fois de plus ! Comme vous vous en doutez, on retrouve Sorato Anraku au sommet du classement. Et pourtant, il n’aura pas validé le bloc 1. En revanche, il aura littéralement marché dans les blocs physiques et dynamiques, impressionnant de puissance ! Le bloc 4 lui aura pris 4 essais au total, et avec 84,3 points, il domine ce tour de demi-finale.

© IFSC

Yuji Fujiwaki sera également de la partie en finale. Avec 2 blocs + 2 zones et 67,7 points, il prend la 4ème place de cette demie. Sohta Amagasa, Rei Sugimoto et Meichi Narasaki entrent également dans le top 8.

N’oublions pas Dohyun Lee, le coréen, qui aura fait une belle remontada: après être passé à côté des qualifications où il terminait 16ème, il prend la seconde place de ce tour avec 3 blocs topés ! Enfin l’américain Colin Duffy, qui avait été très décevant sur les premières étapes cette saison (18ème à Keqiao et 32ème à Curitiba), parvient à prendre sa place en finale grâce aux blocs physiques qu’il parviendra à dompter assez facilement.

Les résultats de la demi-finale hommes

Pos.GrimpeurTop et Zone
1JPN Sorato Anraku84.3
2KOR Dohyun Lee74.5
3FRA Mejdi Schalck69.2
4JPN Yuji Fujiwaki67.7
5JPN Sohta Amagasa59.3
6JPN Rei Sugimoto53.8
7USA Colin Duffy49.8
7JPN Meichi Narasaki49.8
9GBR Hamish Mcarthur44.5
10JPN Tomoa Narasaki44.3
10GBR Jack Macdougall44.3
12GBR Dayan Akhtar44.0
13BEL Hannes Van Duysen43.8
14FRA Paul Jenft35.0
15CAN Oscar Baudrand34.4
16GBR Maximillian Milne19.7
17FRA Thomas Lemagner19.5
18SLO Anze Peharc19.4
19BUL Nikolay Rusev9.8
20THA Ardch Intrachupongse9.6
20GER Elias Arriagada Krüger9.6
22AUT Raffael Gruber9.3
23USA Adam Shahar
23AUT Julian Wimmer
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La suite du programme

Lundi 26 mai

1h00 : Finale hommes

 

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Zélia Avezou s’offre son premier podium de la saison: médaille d’argent sur la coupe du monde de bloc à Salt Lake City

25 Mai

Après un tour de demi-finale assez abordable, les ouvreurs avaient visiblement décidé de serrer un peu le niveau en finale, avec, en toile de fond, pas mal de mouvements physiques, comme on a l’habitude d’en voir à Salt Lake City. Zélia Avezou en profite pour s’offrir son premier podium de la saison avec une belle médaille d’argent.

Deux premiers blocs abordables …

Le premier bloc que nous découvrons est un mélange subtil de dynamisme et de physique. Plutôt abordable, 6 des 8 finalistes le feront flash, et seules Oceania Mackenzie et Futaba Ito ne parviendront pas à relever le défi. Le bloc 2, typé dalle, ne posera pas trop de difficultés, puisque les 8 finalistes parviendront à toper avec plus ou moins d’essais, dont 5 grimpeuses qui toperont flash: Mao Nakamura, Zélia Avezou, Annie Sanders, Oriane Bertone et Nailé Meignan. Une belle performance de notre équipe de France donc puisque qu’elles réalisent toutes les 3 un sans faute dans les deux premiers blocs.

Mao Nakamura prend le large

Comme vous pouvez l’imaginer, la suite du circuit vas se corser. Le bloc 3 est ultra physique, et le mot d’ordre est simple: fermeture de bras. Aucun répit, dès le premier mouvement, il faut tout donner pour espérer avancer, et les essais se font rares tellement il faut puiser dans ses ressources. Si toutes les grimpeuses valident la zone, une seule parviendra à toper: la japonaise Mao Nakamura réalise un superbe run lors de son 4ème essai et parvient à valider le bloc, ce qui lui donne une belle avance ! Derrière, après le 3ème bloc, elles sont trois à être à égalité: Zélia Avezou, Annie Sanders et Oriane Bertone, toutes les trois avec 60 points. Après le 3ème bloc, Nailé Meignan est quant à elle à 59,9 , et Miho Nonaka à 59,5 points.  Le dernier bloc sera dont déterminant.

© IFSC

Les tours précédents façonnent le podium final

Miho sera la première à nous faire découvrir le dernier bloc: un départ en coordo, et une suite qui semble sur physique. La zone sera validée au 2ème essai, et Miho termine donc son circuit avec 69,4 points. Oriane Bertone s’élance à son tour dans cet ultime bloc, mais elle ne parviendra pas à aire beaucoup mieux que Miho. Elle valide tout de même la zone au premier essai et engrange ainsi 70 points au total. Derrière, aucune autre grimpeuse ne réussira à s’extraire de ce bloc. Toutes valideront la zone au premier essai, à l’avantage de Mao Nakamura qui restera donc la seule à toper 3 blocs. La japonaise remporte ainsi sa toute première coupe du monde, et non sans émotion !

Derrière, 3 grimpeuses sont à 70 points, et ce sont donc les tours précédents qui les départageront. À ce jeu là, Zélia Avezou ayant fait un tour de demi-finale parfait, elle prend l’argent sur cette finale, juste devant Annie Sanders qui s’offrira le bronze à domicile. Oriane Bertone se contentera de la médaille en chocolat, et Nailé Meignan 5ème.

Cette saison encore, le haut du classement est très dense. D’une étape à l’autre, c’est une nouvelle aventure qui débute. Rien n’est joué d’avance, les détails font la différence, et l’absence de quelques cadors, notamment Janja Garnbret, permet d’ouvrir un peu plus le jeu.

Les résultats de la finale femmes

Pos.GrimpeurTop et Zone
1JPN Mao Nakamura84.7
2FRA Zélia Avezou70.0
3USA Annie Sanders70.0
4FRA Oriane Bertone70.0
5FRA Naïlé Meignan69.9
6JPN Miho Nonaka69.4
7AUS Oceania Mackenzie44.8
8JPN Futaba Ito44.3
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Les résultats complets

Pos.GrimpeurQualificationDemi-finaleFinale
1JPN Mao Nakamura109.5 - 11e100.0 - 2e84.7
2FRA Zélia Avezou124.4 - 6e100.0 - 1e70.0
3USA Annie Sanders109.7 - 9e99.7 - 3e70.0
4FRA Oriane Bertone125.0 - 1e84.7 - 7e70.0
5FRA Naïlé Meignan124.5 - 5e99.6 - 4e69.9
6JPN Miho Nonaka124.8 - 2e84.6 - 8e69.4
7AUS Oceania Mackenzie124.2 - 8e84.9 - 6e44.8
8JPN Futaba Ito124.7 - 3e84.9 - 5e44.3
9USA Helen Gillett94.0 - 18e84.6 - 9e
10GBR Emma Edwards124.4 - 6e84.3 - 10e
11ITA Camilla Moroni109.0 - 12e84.3 - 11e
12FRA Agathe Calliet84.9 - 19e69.6 - 12e
13JPN Melody Sekikawa124.7 - 3e69.1 - 13e
14JPN Anon Matsufuji109.6 - 10e59.8 - 14e
15USA Kyra Condie94.4 - 17e59.8 - 15e
16BEL Chloe Caulier84.4 - 20e59.7 - 16e
17GER Afra Hönig84.4 - 20e54.9 - 17e
18USA Cloe Coscoy84.3 - 22e54.1 - 18e
19SUI Sofya Yokoyama94.8 - 15e44.6 - 19e
20ITA Giorgia Tesio99.6 - 14e44.3 - 20e
21KOR Gayeong Oh79.3 - 23e29.0 - 21e
22JPN Mashiro Kuzuu94.5 - 16e19.1 - 22e
23SVK Martina Buršíková69.9 - 24e19.1 - 23e
24CAN Madison Richardson109.0 - 12e10.0 - 24e
25USA Quinn Mason69.8
26GBR Zoe Peetermans69.5
26ISR Ruby Danziger69.5
28SLO Lucija Tarkus69.4
29USA Nekaia Sanders69.3
29USA Adriene Akiko Clark69.3
31AUT Flora Oblasser69.1
32ARG Valentina Aguado68.5
33GER Alma Bestvater59.9
34CAN Anna Kelley59.7
35KOR Yejin Jung59.2
36USA Paloma Slowik55.0
37ITA Irina Daziano53.5
38ITA Giulia Medici44.7
39USA Maya Madere44.4
40AUT Franziska Sterrer44.3
40USA Ella Fisher44.3
42AUT Sandra Lettner44.2
43ISR Ada Karlsbrun44.0
44BRA Laura Farhat De Araujo Fraga Timo34.9
45CAN Jacqueline Ho20.0
46FIN Iris Heikkinen19.5
47HKG Tseng-shun Wong9.9
47MEX Arantza Fernández Gutierrez9.9
49NOR Pernille Tvedt9.5
50MEX Natalia De Jesús González
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La suite du programme

Dimanche 25 mai

18h00 – 20h30 : Demi-finale hommes

Lundi 26 mai

1h00 : Finale hommes

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3 françaises en finale de la coupe du monde de bloc à Salt Lake City

24 Mai

Les 24 meilleures grimpeuses issues des qualifications se sont affrontées en demi-finale de la coupe du monde de bloc de Salt Lake City, avec un seul objectif, entrer dans le top 8 pour espérer un ticket pour la finale. Un circuit de demi-finale très ouvert, avec des blocs qui grimpaient et où il ne fallait pas faire trop d’erreur pour s’en sortir. À ce jeu là 3 françaises tirent leur épingle du jeu: Oriane Bertone, Naïlé Meignan et Zélia Avezou que l’on retrouvera en finale cette nuit.

Une équipe de France très solide

3 grimpeuses sur les 8 qualifiées en finale seront françaises ! L’équipe de France a fait le job, et avec la manière… Voyez plutôt: Zélia Avezou réalise un circuit parfait. Sans trembler, avec des mouvements assurés, elle topera les 4 blocs flash, sans bavure et prend ainsi la première place de la demi-finale. Une autre grimpeuse parviendra à faire une performance identique, la japonaise Mao Nakamura qui empoche donc elle aussi 100 points: mais avec un moins bon classement que Zélia en qualification, elle se contentera de la seconde position de cette demie.

Deux autres grimpeuses toperont les 4 blocs de ce circuit, dont notre toute récente médaillée d’or sur la dernière étape de coupe du monde, Naïlé Meignan ! Mis ne pensez pas que tout aura été simple, notamment dans le bloc 2 où le top se jouera dans les 20 dernières seconds. Avec un essai de plus que Annie Sanders, Nailé prend la 4ème place (99,6 points), et laisse ainsi à l’américaine la 3ème position avec 99,7 points.

© IFSC

Notre dernière française à entrer dans le top 8 n’est autre qu’Oriane Bertone, qui, rappelons-le, avait marché sur le tour de qualification avec 5 tops flash. Ce tour de demi-finale lui aura posé plus de difficulté, avec une pression à gérer: en étant la dernière à passer, Oriane savait que le circuit était abordable et que les erreurs n’étaient pas permises. Le bloc 1, en dalle, a bien failli lui coûter cher puisqu’elle l’enchaîne de justesse à 5 secondes de la fin du temps réglementaire. Derrière, elle topera le bloc 2 en 2 essais, idem pour le bloc 3, mais ne viendra pas à bout du bloc 4, ultra physique pour les épaules. Avec une 7ème position, la réunionnaise parvient tout de même à prendre son ticket pour la finale.

En finale, nous allons à nouveau avoir droit à un beau duel France-Japon puisque l’équipe japonaise parvient également à aligner 3 grimpeuses en finale: Mao Nakamura comme nous l’avons vu précédemment, Miho Nonaka qui termine 8ème, et Futaba Ito 5ème. Il faudra également compter sur l’australienne Oceania Mackenzie, 5ème de l’étape brésilienne la semaine dernière.

Agathe Calliet, 4ème française engagée en demi-finale, réalisera une belle prestation avec 2 tops et 4 zones, pour aller chercher la 12ème position.

Les résultats de la demie-finale

Pos.GrimpeurTop et Zone
1FRA Zélia Avezou100.0
2JPN Mao Nakamura100.0
3USA Annie Sanders99.7
4FRA Naïlé Meignan99.6
5JPN Futaba Ito84.9
6AUS Oceania Mackenzie84.9
7FRA Oriane Bertone84.7
8JPN Miho Nonaka84.6
9USA Helen Gillett84.6
10GBR Emma Edwards84.3
11ITA Camilla Moroni84.3
12FRA Agathe Calliet69.6
13JPN Melody Sekikawa69.1
14JPN Anon Matsufuji59.8
15USA Kyra Condie59.8
16BEL Chloe Caulier59.7
17GER Afra Hönig54.9
18USA Cloe Coscoy54.1
19SUI Sofya Yokoyama44.6
20ITA Giorgia Tesio44.3
21KOR Gayeong Oh29.0
22JPN Mashiro Kuzuu19.1
23SVK Martina Buršíková19.1
24CAN Madison Richardson10.0
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la suite du programme

Dimanche 25 mai

1h00 : Finale femmes
18h00 – 20h30 : Demi-finale hommes

Lundi 26 mai

1h00 : Finale hommes

 

 

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Coupe du monde de bloc à Salt Lake City: 7 membres de l’équipe de France en demi-finale

24 Mai

Les coupes du monde s’enchaînent, et après le Brésil la semaine dernière, direction les USA cette semaine avec la désormais traditionnelle étape de Salt Lake City. Les qualifications ont frappé cette nuit, décalage horaire oblige, et sur les 10 athlètes français engagés, 7 passent le tour des qualifications et prendront le départ des demi-finales.

Oriane Bertone marche sur les qualifications

Du côté des françaises, les quatre grimpeuses engagées terminent dans le top 24 de ces qualifications, ce qui les propulse en demi-finale. La meilleure performance revient à Oriane Bertone qui a littéralement roulé sur ce circuit de qualification: 5 blocs, 5 tops, 5 flashs, pour un total de 125 points, soit la note maximale possible. De quoi prendre un petit ascendant psychologique sur ses adversaires directes !

Nailé Meignan, qui décrochait sa première médaille d’or au Brésil la semaine dernière, tope également les 5 blocs, avec quelques essais supplémentaires, pour un total de 124,5 points et une 5ème position. Zélia Avezou, avec un essai de plus que Nailé, accumule 124,4 points et prendra la 6ème position de ces qualifications.

Nailé Meignan en qualifications | © IFSC

Au total, elles seront 8 grimpeuses à parvenir au top des 5 blocs de qualification, 8 grimpeuses qu’il faudra donc surveiller attentivement sur les prochains tours: Miho Nonaka (Japon), Melody Sekikawa (Japon), Futaba Ito (Japon), Emma Edwards (Grande Bretagne) et Oceania Mackenzie (Australie). Un nouveau duel France-Japon sur cette étape ? C’est probable ! Il faudra également surveiller l’américaine Annie Sanders, qui prend la 9ème position.

Dernière française au départ de cette étape, avec 3 tops et 4 zones, Agathe Calliet prend quant à elle la 19ème position.

Les résultats complets des femmes

Pos.GrimpeurTop et Zone
1FRA Oriane Bertone125.0
2JPN Miho Nonaka124.8
3JPN Melody Sekikawa124.7
3JPN Futaba Ito124.7
5FRA Naïlé Meignan124.5
6FRA Zélia Avezou124.4
6GBR Emma Edwards124.4
8AUS Oceania Mackenzie124.2
9USA Annie Sanders109.7
10JPN Anon Matsufuji109.6
11JPN Mao Nakamura109.5
12ITA Camilla Moroni109.0
12CAN Madison Richardson109.0
14ITA Giorgia Tesio99.6
15SUI Sofya Yokoyama94.8
16JPN Mashiro Kuzuu94.5
17USA Kyra Condie94.4
18USA Helen Gillett94.0
19FRA Agathe Calliet84.9
20GER Afra Hönig84.4
20BEL Chloe Caulier84.4
22USA Cloe Coscoy84.3
23KOR Gayeong Oh79.3
24SVK Martina Buršíková69.9
25USA Quinn Mason69.8
26GBR Zoe Peetermans69.5
26ISR Ruby Danziger69.5
28SLO Lucija Tarkus69.4
29USA Nekaia Sanders69.3
29USA Adriene Akiko Clark69.3
31AUT Flora Oblasser69.1
32ARG Valentina Aguado68.5
33GER Alma Bestvater59.9
34CAN Anna Kelley59.7
35KOR Yejin Jung59.2
36USA Paloma Slowik55.0
37ITA Irina Daziano53.5
38ITA Giulia Medici44.7
39USA Maya Madere44.4
40AUT Franziska Sterrer44.3
40USA Ella Fisher44.3
42AUT Sandra Lettner44.2
43ISR Ada Karlsbrun44.0
44BRA Laura Farhat De Araujo Fraga Timo34.9
45CAN Jacqueline Ho20.0
46FIN Iris Heikkinen19.5
47HKG Tseng-shun Wong9.9
47MEX Arantza Fernández Gutierrez9.9
49NOR Pernille Tvedt9.5
50MEX Natalia De Jesús González
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Le japonais mènent la danse

Du côté des hommes, on retrouve 4 japonais dans le top 5 de ces qualifications, une sacré performance de l’équipe nationale nippone une fois des plus ! Dans chacun des deux groupes de qualifications, un seul grimpeur (japonais) parviendra à toper les 5 blocs proposés par les ouvreurs: Meichi Narasaki et Yuji Fujiwaki. Sorato Anraku, l’un des grands favoris du moment, prend la seconde position de son groupe en topant 4 blocs. La très belle surprise nous vient de l’équipe de France, avec Thomas Lemagner qui réalise la meilleure performance tricolore ! Le jeune français termine en 3ème position de son groupe, juste derrière Sorato. Très encourageant pour la suite !

Si l’on reste du côté des français, Mejdi Schalck et Paul Jenft prennent également sur ticket pour la demi-finale en terminant respectivement en 11ème et 13ème position. En revanche ça ne passe pas à nouveau pour Sam Avezou, qui, après une 26ème place à Curitiba, termine 27ème à Salt Lake City, avec un top et 5 zones au compteur. Adrien Lemaire, qui prenait le départ de sa première demi-finale en coupe du monde la semaine dernière au Brésil ne réitérera pas l’exploit: il termine 29ème. Enfin, Léo Favot prend la 51ème place.

Mejdi Schalck sur le tour de qualifications | © IFSC

À noter également le beau score de Colin Duffy, qui, depuis le début de la saison, avait du mal à performer. Il signe une belle prestation à domicile en se classant en 9ème de cette qualification.

Très belle performance également du britannique Maximilian Milne, qui, après une première médaille en coupe du monde à Séoul en octobre dernier, est de retour sur le circuit international en signant une très belle 2ème place de son groupe. Il faudra sans aucun doute compter sur lui pour la suite de la compétition.

Les résultats complets des hommes

Pos.GrimpeurTop et Zone
1JPN Meichi Narasaki124.2
1JPN Yuji Fujiwaki124.8
3JPN Sorato Anraku109.9
3GBR Maximillian Milne109.8
5JPN Sohta Amagasa109.6
5FRA Thomas Lemagner94.5
7SLO Anze Peharc93.9
7BEL Hannes Van Duysen109.4
9USA Colin Duffy94.7
9JPN Rei Sugimoto84.8
11FRA Mejdi Schalck94.5
11GBR Dayan Akhtar84.7
13FRA Paul Jenft84.5
13AUT Julian Wimmer84.5
13GBR Jack Macdougall94.2
16KOR Dohyun Lee84.9
17GER Elias Arriagada Krüger84.7
17THA Ardch Intrachupongse84.4
19JPN Tomoa Narasaki84.1
19USA Adam Shahar79.6
19CAN Oscar Baudrand84.1
19BUL Nikolay Rusev84.1
23AUT Raffael Gruber79.3
24GBR Hamish Mcarthur79.2
25ITA Nicolò Sartirana64.6
25ISR Adi Bark69.3
27FRA Sam Avezou63.8
27USA Alexander Waller69.0
29FRA Adrien Lemaire68.9
29SLO Timotej Romšak59.7
31AUT Jan-luca Posch59.8
31AUS Dylan Parks54.1
33SUI Julien Clémence54.0
33CAN Matthew Rodriguez59.7
33AUT Andreas Hofherr59.7
36BEL Nicolas Collin49.6
37GER Tim Würthner59.4
37GER Lucas Trandafir44.3
39GER Thorben Perry Bloem39.8
39USA Benjamin Hanna54.6
39CHI Benjamin Vargas39.8
42GBR Samuel Butterworth54.4
43ITA Niccolò Antony Salvatore39.7
43BUL Slav Kirov54.3
45CAN Hugo Dorval54.1
45USA Cozmo Rothfork39.3
47CHI Joaquin Urrutia44.7
47BRA Rodrigo Iasi Hanada38.7
49ROU Alexandru-florian Zaharia43.4
49USA Vail Everett34.9
51FRA Leo Favot39.2
51ISR Ido Fidel29.6
53USA Joshua Gerhardt20.0
53USA Isaac Leff34.7
55HKG Cheuk-hei Ho29.5
55GER Timo Ossig19.7
57CRC Ariel Gonzalez19.7
57MEX Andrés Ortega Fosado18.3
59MEX Jair Octavio Moreno Montoya9.7
59CRC Tomas Casas19.4
61HON Jonathan Odiel Benitez Rodriguez
61NZL Aj Goldsmith10.0
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La suite du programme

Samedi 24 mai

18h00 – 20h30 : Demi-finale femmes

Dimanche 25 mai

1h00 : Finale femmes
18h00 – 20h30 : Demi-finale hommes

Lundi 26 mai

1h00 : Finale hommes

 

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Naïlé Meignan décroche sa première médaille d’or sur la coupe du monde de bloc de Curitiba. Oriane Bertone en argent !

19 Mai

C’est une finale de folie à laquelle nous avons assisté hier soir du côté du Brésil. Les 8 finalistes de l’étape de coupe du monde de bloc de Curitiba nous ont offert un superbe spectacle, et c’est une mention spéciale pour notre équipe de France puisque Naïlé Meignan décroche sa première médaille d’or, tandis qu’Oriane Bertone prend également une très belle médaille d’agent !

Un duel franco-français

On s’attendait à ce que l’équipe japonaise vienne titiller nos deux finalistes françaises, ça n’aura pas été le cas. En effet Naïlé Meignan et Oriane Bertone auront survolé la finale, en étant les deux seules grimpeuses à toper les 4 blocs.

Tout commence par par le bloc 1, la dalle de la finale. Oriane Bertone l’expédie en deux petits essais en maîtrisant chacune des subtilités proposées par les ouvreurs. Naïlé Meignan en viendra également à bout, mais lâchera 5 essais avant de toper. Ces quelques essais lâchés ne suffiront pas à la déstabiliser puisqu’elle flashera ensuite les 3 autres blocs de la finale ! Une énorme performance, une grimpe ultra maîtrisée et précise, la grande Naïlé Meignan sera bien de la partie cette année, c’est une certitude. Oriane Bertone enchaînera également tous les blocs, avec l’aisance qu’on lui connaît, mais les quelques essais en plus par ci par là (sur des petites erreurs et autres zipettes) feront la différence sur le score final qui aura été ultra serré jusqu’au dernier moment.

© IFSC

Quand l’or se joue sur un essai

Jugez par vous même: Oriane Bertone, qui s’élançait avant Naïlé Meignan dans ce circuit du fait de sa moins bonne prestation en demi-finale, sera donc la première à valider les 4 blocs. Tout le monde regarde alors le classement provisoire, et une seule grimpeuse peut venir détrompait la réunionnaise: sa coéquipière de l’équipe de France, Naïlé Meignan. À ce moment là, Oriane culmine à 99,5 points sur les 100 possibles, et Nailé a déjà cumulé 74,6 points. Ne reste à la chambérienne plus qu’un bloc, le dernier de la finale, assez physique sur de grosses pinces. Tout se joue sur cet ultime défi, si Nailé le réalise au premier essai, elle engrangera 25 points et atteindra donc 99,6 points, soit 0,1 point de plus qu’Oriane.

Nailé arrive sur les tapis déterminée, elle semble savoir que tout va se jouer aux essais. Elle place ses appuis sur les prises de départ, se concentre une dernière fois et se lance. Chaque mouvement est alors millimétré, réfléchi. Nailé avale ce dernier bloc sans trembler, sans se faire dépasser par la pression, et on ne peut que saluer son talent. Un grand merci à notre équipe de France de nous avoir fait vibré sur cette finale, et on espère revivre ça très prochainement …

L’italienne Camilla Moroni complètera le podium, et s’offre ainsi une deuxième médaille en coupe du monde après l’étape de Keqiao en 2024 où elle terminait 2ème.

Les résultats de la finale

Pos.GrimpeurTop et Zone
1FRA Naïlé Meignan99.6
2FRA Oriane Bertone99.5
3ITA Camilla Moroni83.8
4JPN Mao Nakamura69.7
5JPN Melody Sekikawa69.5
6JPN Futaba Ito69.4
7JPN Anon Matsufuji49.5
8USA Nekaia Sanders34.8
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Les résultats complets

Pos.GrimpeurQualificationDemi-finaleFinale
1FRA Naïlé Meignan109.6 - 6e69.5 - 3e99.6
2FRA Oriane Bertone124.8 - 1e69.3 - 6e99.5
3ITA Camilla Moroni109.8 - 3e69.7 - 2e83.8
4JPN Mao Nakamura109.8 - 3e68.8 - 7e69.7
5JPN Melody Sekikawa109.6 - 6e84.4 - 1e69.5
6JPN Futaba Ito109.2 - 9e69.4 - 5e69.4
7JPN Anon Matsufuji79.4 - 13e69.5 - 4e49.5
8USA Nekaia Sanders83.9 - 12e44.6 - 8e34.8
9USA Cloe Coscoy69.4 - 18e44.4 - 9e
10ITA Giorgia Tesio79.1 - 15e44.2 - 10e
11CAN Madison Richardson59.7 - 24e39.8 - 11e
12GER Afra Hönig63.5 - 22e39.3 - 12e
13USA Kyra Condie69.1 - 20e39.2 - 13e
14FRA Agathe Calliet109.8 - 3e34.8 - 14e
15FRA Zélia Avezou124.7 - 2e29.9 - 15e
16BEL Chloe Caulier79.3 - 14e29.7 - 16e
17AUT Sandra Lettner69.4 - 18e29.7 - 17e
18GBR Zoe Peetermans64.4 - 21e29.7 - 18e
19JPN Mashiro Kuzuu109.4 - 8e29.4 - 19e
20SLO Katja Debevec94.6 - 10e20.0 - 20e
21USA Helen Gillett59.9 - 23e19.8 - 21e
22ITA Giulia Medici69.5 - 17e19.6 - 22e
23GER Alma Bestvater93.0 - 11e19.5 - 23e
24SUI Sofya Yokoyama79.1 - 15e9.8 - 24e
25SLO Lucija Tarkus59.5
26ITA Irina Daziano59.4
27BRA Mariana Hanggi Correia59.3
28CAN Evangelina Briggs54.1
29ARG Valentina Aguado53.8
30JPN Yui Suezawa44.4
31CAN Jacqueline Ho38.7
32CHI Martina Castro34.7
33BRA Anja Köhler34.6
34ARG Marian Kiara Luna Micheri24.9
35CHI Matilde Cabezas24.7
36MEX Natalia De Jesús González19.8
37BRA Laura Farhat De Araujo Fraga Timo19.4
37USA Ella Fisher19.4
37MEX María José Estrada19.4
40PER Miranda Mendoza Bertrand10.0
41BRA Ana Carolina Gumurski Da Rocha9.8
42PER Tamara Fatima Ortiz Ruiz9.4
43BRA Deborah Albuquerque8.9
44BRA Camila Flores
44HON Astridt Alexandra Vides Zeron
44BOL Antonieta Esmeralda Parra Veizaga
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Le calendrier de la saison 2025

Dates Evènement Disciplines Lieu
18-20 avril Coupe du Monde Bloc Keqiao (CHN)
25-27 avril Coupe du Monde Difficulté, vitesse Wujiang (CHN)
2-4 mai Coupe du Monde Difficulté, vitesse Bali (IDN)
16-18 mai Coupe du Monde Bloc Curitiba (BRA)
23-25 mai Coupe du Monde Bloc Salt Lake City (USA)
31 mai-1 juin Coupe du Monde Vitesse Denver (USA)
6-8 juin Coupe du Monde Bloc Prague (CZE)
13-15 juin Coupe du Monde Bloc Bern (SUI)
25-29 juin Coupe du Monde Bloc, difficulté Innsbruck (AUT)
5-6 juillet Coupe du Monde Vitesse Krakow (POL)
11-13 juillet Coupe du Monde Difficulté, vitesse Chamonix (FRA)
18-19 juillet Coupe du Monde Difficulté Madrid (ESP)
26-27 juillet Coupe du Monde Vitesse À définir
28 juillet-3 août Championnat du Monde jeunes Bloc, difficulté, vitesse Helsinki (FIN)
5-6 septembre Coupe du Monde Difficulté Koper (SLO)
21-28 septembre Championnat du Monde Bloc, difficulté, vitesse Séoul (KOR)

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Qui sont les champions de France jeunes 2025 de difficulté ?

18 Mai

Ce week-end était on ne peut plus chargé en compétition. Pendant que certains jouent en coupe du monde, ou au championnat d’Europe de bloc jeunes, d’autres, en diff, se sont affrontés à Saint Etienne pour aller chercher le titre 2025 de champion de France jeune.

Résultats U16

Chez les U16 filles, Lisa Guidoni aura dominé toute la compétition et remporte le titre tant convoité. Le podium est complété par Emma Pasquier et Amie Lerondel.

Chez les garçons, Oscar Venet est le nouveau champion de France U16. Léo Soulé, qui était l’un des favoris en étant le seul à toper les deux voies de qualifications, ne parvient pas à aller chercher le titre en finale et termine 6ème. Willem Douady et Gabriel Terrapon complètent le podium.

Résultats U18

Du coté des filles, c’est Macha Brebion qui s’impose. Première des qualifications, seule à toper la finale, rien à dire ! Amélie Declercq et Ludivine Balbi prennent respectivement l’argent et le bronze.

Chez les garçons, c’est le Troyen Basile Pierreyres qui s’impose en finale. Noé Augiutin réalisera la même performance, mais sera relégué en seconde position suite à ses résultats moins bons en qualifications. Enfin, Lucas Banse prendra le bronze.

Résultats U20

Chez les filles, c’est Meije Lerondel qui s’impose en étant la seule à toper la voie de finale. Alicia Simon et Aude Morineau monteront sur la 2ème et 3ème marche du podium.

Enfin chez les garçons, il était le favoris de l’épreuve: Mattéo Soulé l’emporte après avoir topé ses deux voies de qualification et réalisé la meilleure perf en finale. Il devance Samuel Guerin (médaille d’argent) et Arthur Giraud Bernardeau (médaille de bronze).

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Oriane Bertone et Nailé Meignan en finale de la coupe du monde de bloc de Curitiba

18 Mai

Après les hommes hier, place aux femmes aujourd’hui pour les demi-finales de la coupe du monde de bloc de Curitiba, avec en lice 4 grimpeuses de l’équipe de France. Si Zélia Avezou et Agathe Calliet s’arrêteront sur ce tour, Oriane Bertone et Nailé Meignan prennent quant à elles leur ticket pour la finale.

Résumé.

Nailé Meignan et Oriane Bertone en finale !

À l’instar des hommes hier, la demi-finale féminine était très relevée, avec des blocs d’un gros niveau. Pour exemple, la dalle du bloc 1 ne sera sortie qu’une seule fois par l’américaine Nekaia Sanders. Même nos françaises, assez spécialistes en dalle, n’en seront pas venu à bout.

Du côté des françaises justement, Nailé Meignan sera la première à monter sur les tapis. Si les deux premiers blocs lui résistent (elle validera tout de même les zones), elle topera ensuite les 2 derniers blocs. Avec 69,5 points, elle se classe à une très belle 3ème place. D’ailleurs, elles seront 5 autres grimpeuses à se tenir dans un mouchoir de poche, à moins d’un point: Camilla Moroni prend la seconde place avec 69,7 points, Anon Matsufuji prend la 4ème place avec 69,5 points, Futaba Ito 5ème avec 69,4 points, Mao Nakamura 7ème avec 68,8 points ! L’une de nos autres française en lice, Oriane Bertone, se faufilera en 6ème position: elle parviendra à toper le bloc 2 et le bloc 4, validera les zones des blocs 1 et 3, pour un total de 69,3 points.

© IFSC

Agathe Calliet et Zélia Avezou termineront respectivement 14ème et 15ème, sans être réellement parvenue à s’exprimer dans ces blocs de demi-finale, malgré un beau top d’Agathe dans le bloc 3.

Melody Sekikawa, 17 ans, en tête de la demi-finale

Tout en haut du classement, on retrouve une fois de plus une japonaise. Melody Sekikawa avait d’ores et déjà fait parler d’elle sur l’étape de Keqiao où elle participait à sa première finale. Du haut de ses 17 ans, elle prend la tête de cette demi-finale Brésilienne, avec 3 tops et 4 zones. Et pour couronner le tout, il ne lui aura fallu que 6 petits essais pour les 3 tops. Elle sera sans aucun doute une très sérieuse concurrente au podium en finale !

Les résultats complets de la demi-finale

Pos.GrimpeurTop et Zone
1JPN Melody Sekikawa84.4
2ITA Camilla Moroni69.7
3FRA Naïlé Meignan69.5
4JPN Anon Matsufuji69.5
5JPN Futaba Ito69.4
6FRA Oriane Bertone69.3
7JPN Mao Nakamura68.8
8USA Nekaia Sanders44.6
9USA Cloe Coscoy44.4
10ITA Giorgia Tesio44.2
11CAN Madison Richardson39.8
12GER Afra Hönig39.3
13USA Kyra Condie39.2
14FRA Agathe Calliet34.8
15FRA Zélia Avezou29.9
16BEL Chloe Caulier29.7
17AUT Sandra Lettner29.7
18GBR Zoe Peetermans29.7
19JPN Mashiro Kuzuu29.4
20SLO Katja Debevec20.0
21USA Helen Gillett19.8
22ITA Giulia Medici19.6
23GER Alma Bestvater19.5
24SUI Sofya Yokoyama9.8
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La suite du programme

Dimanche 18 mai

22h00 : Finale femmes

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Mejdi Schalck s’offre l’argent sur la coupe du monde de bloc de Curitiba

18 Mai

La finale de coupe du monde de bloc à Curitiba aura été survoltée. Des blocs extrêmes, un duel franco-japonais, et notre Mejdi Schalck national de retour sur le podium en coupe du monde.

Résumé de cette soirée intense !

Un duel Sorato Anraku / Mejdi Schalck

On l’attendait, et ce duel aura bien eu lieu dans une ambiance survoltée. Pour vous mettre dans l’ambiance, cette finale n’aura compté que 4 tops sur les 32 possibles: 2 tops pour Mejdi Schalck et 2 tops pour Sorato Anraku.

Sur le premier bloc, en dalle, il aura donc fallut attendre les runs de Mejdi pour voir un premier top sur cette compétition. Tous les autres grimpeurs s’y casseront les dents, sauf Sorato, dernier grimpeur à s’élancer, qui parviendra lui aussi à valider le Top, avec un petit essai de moins que Mejdi.

© IFSC

Le bloc 2, ultra physique, aura de nouveau donné du fil à retordre aux grimpeurs. Quand vient le tour de Mejdi, aucun top à dénombrer, et le français ne parviendra pas à faire mieux, chutant sur le dernier mouvement. Nos espoirs reposaient alors sur Sorato, mais il ne parviendra pas non plus à dompter ce bloc. Pour vous rendre compte de la difficulté, le japonais à tout de même tenu la dernière prise main gauche, mais ne sera pas parvenu à ramener la 2ème main, l’intensité étant trop forte.

Sur le bloc 3, Sorato prend de l’avance en validant le bloc avec une certaine aisance, quand Mejdi ne parvient pas à prendre les points de la zone: un gros mouvement où il fallait pousser fort pour aller chercher une prise en double pouce. Au jeu des essais, le japonais vient de s’offrir une nouvelle médaille d’or avant même le dernier bloc. En effet, à ce moment là, Sorato culmine à 59,7 points, et Mejdi à 34,3 points. Si Mejdi top le dernier bloc à vu, son score maximal ne pourra pas dépasser 34,3 + 25 = 59,3 points.

© IFSC

Peu importe, Mejdi est là pour grimper et faire le show. Et c’est devant un public en feu qu’il sera le seul à toper le tout dernier bloc en coordo, l’un de ses domaines de prédilection. Sorato se contentera de la zone, suffisant pour aller chercher l’or. Mejdi prend alors une très belle médaille d’argent, deux ans après ses derniers podiums internationaux, et nous prouve qu’il est de nouveau dans le game. La suite de la saison promet d’être grandiose !

Côté français, n’oublions pas Paul Jenft qui étai également au départ de cette finale (sa deuxième de la saison après Keqiao). Avec deux zones validées, il terminera en 7ème position.

Les japonais mènent la danse

Voilà plusieurs années que l’équipe de bloc japonaise fait des émules en coupe du monde. Cette étape brésilienne ne fera pas exception ! Si Sorato prend l’or, le capitaine Tomoa Narasaki prend qui à lui le bronze, et les 4ème et 5ème places sont également occupées par deux japonais: Sohta Amagasa et Yuji Jujiwaki. Les quatre japonais en finale entrent donc dans le top5, belle performance !

Les résultats de la finale

Pos.GrimpeurTop et Zone
1JPN Sorato Anraku69.7
2FRA Mejdi Schalck58.9
3JPN Tomoa Narasaki39.0
4JPN Sohta Amagasa29.5
5JPN Yuji Fujiwaki19.6
6SLO Anze Peharc19.3
7FRA Paul Jenft19.2
8AUT Jan-luca Posch9.3
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Les résultats complets

Pos.GrimpeurQualificationDemi-finaleFinale
1JPN Sorato Anraku124.5 - 1e99.6 - 1e69.7
2FRA Mejdi Schalck69.7 - 20e83.9 - 3e58.9
3JPN Tomoa Narasaki85.0 - 7e84.9 - 2e39.0
4JPN Sohta Amagasa99.5 - 3e59.2 - 6e29.5
5JPN Yuji Fujiwaki94.5 - 6e58.9 - 7e19.6
6SLO Anze Peharc84.6 - 10e59.4 - 5e19.3
7FRA Paul Jenft99.5 - 3e54.9 - 8e19.2
8AUT Jan-luca Posch83.3 - 17e68.5 - 4e9.3
9JPN Meichi Narasaki84.8 - 9e54.1 - 9e
10FRA Adrien Lemaire85.0 - 7e44.4 - 10e
11AUT Julian Wimmer84.4 - 12e44.4 - 11e
12KOR Jongwon Chon69.4 - 22e34.8 - 12e
13BEL Nicolas Collin69.7 - 20e34.7 - 13e
14FRA Thomas Lemagner79.0 - 18e34.3 - 14e
15BEL Hannes Van Duysen94.6 - 5e29.7 - 15e
16GER Elias Arriagada Krüger69.4 - 22e29.5 - 16e
17ITA Nicolò Sartirana83.5 - 16e19.9 - 17e
18SUI Julien Clémence84.1 - 13e19.8 - 18e
19ISR Ido Fidel69.4 - 22e19.8 - 19e
20GER Lasse Von Freier84.5 - 11e19.7 - 20e
21GER Lucas Trandafir83.8 - 14e19.7 - 21e
22JPN Rei Sugimoto108.7 - 2e19.6 - 22e
23GER Tim Würthner83.8 - 14e9.8 - 23e
24GER Max Kleesattel69.4 - 22e9.6 - 24e
25FRA Leo Favot69.9 - 19e - 25e
26FRA Sam Avezou69.1
26BRA Felipe Ho Foganholo69.1
26CAN Hugo Dorval69.1
29GBR Nathan Whaley68.9
30AUS Dylan Parks68.8
31CAN Oscar Baudrand68.7
32USA Colin Duffy68.6
32BRA Rodrigo Iasi Hanada68.6
32AUT Raffael Gruber68.6
35ITA Niccolò Antony Salvatore68.3
36USA Vail Everett60.0
37PER Diego Lequerica Buscaglia59.7
38CHI Joaquin Urrutia58.8
39MEX Thor Villegas García54.5
40MEX Leonardo Magallanes Tejada54.1
41BRA Samuel Carlos Da Silva53.9
42CHI Benjamin Vargas53.7
43USA Joshua Gerhardt44.7
44ISR Ram Levin44.6
45USA Benjamin Hanna38.8
46CAN Guy Mcnamee29.9
46BRA Davi Carvalho Peres29.9
48BRA Pedro Avelar29.7
49ARG Alejo Suter29.5
50BRA Pedro Henrique Namba De Araújo29.4
50ARG Ariel Flores Cheun29.4
52COL Juan Sebastian Sanchez Martin29.3
53PER Yaku Martin Galmez Suarez29.2
54COL Tomás Arce28.8
55BOL Javier Leonardo Aliaga Nina9.4
56HON Jonathan Odiel Benitez Rodriguez
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La suite du programme

Dimanche 18 mai

15h00 – 17h30 : Demi-finale femmes
22h00 : Finale femmes

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Mejdi Schalck et Paul Jenft en finale de la coupe du monde de bloc à Curitiba

17 Mai

Lors de cette demi-finale plus que relevée, il fallait aller chercher un top 8 pour espérer prendre son ticket en finale. À ce jeu là, Mejdi Schalck réalise un superbe circuit, et il sera également accompagné de son fidèle acolyte, Paul Jenft, en finale.

Retour sur une demi-finale sous haute tension.

Deux français en finale de cette étape brésilienne

Ils étaient 5 français à prendre le départ de cette demi-finale, et il en restera deux en finale. Mejdi Schalck, qui figurait parmi les premiers grimpeurs à prendre le départ après être passé à côté de ses qualifications, réalise un énorme circuit de demi-finale. Les 3 premiers blocs se solderont par un top en 5 essais, et il parviendra à valider la zone sur le dernier. Avec cette performance, Mejdi restera un très long moment en tête du classement (avec 83,9 points), jusqu’au passage de Tomoa Narasaki qui parviendra à valider les 3 premiers blocs à vue. On imaginait alors tous voir le dernier bloc enfin topé, mais le japonais ne fera pas mieux que Mejdi et se contentera de la zone pour au final prendre la pôle position avec 84,9 points. Il laissera ensuite assez rapidement son compatriote Sorato Anraku prendre le lead: avec une facilité déconcertante, Sorato top les 4 blocs de la demi-finale et impose ainsi tout son talent à ses adversaires avec 99,6 points sur les 100 possibles.

© IFSC

Mejdi termine ainsi 3ème de cette demi-finale, et il ne sera pas le seul tricolore à prendre son billet pour la finale. Paul Jenft, avec un bloc validé compété par 3 zones supplémentaires, parvient à prendre la 8ème position de la demie, dernière place disponible pour la finale qui se jouera ce soir à partir de 22h. Côté français, Adrien Lemaire ne passe pas loin de la finale: avec un premier bloc à vue, 2 zones dans les deux blocs suivant, il ne parviendra hélas pas à bouger dans le dernier bloc et termine finalement 10ème avec 44,4 points. Thomas Lemagner termine quant à lui à une très belle 14ème place (avec notamment un beau top dans le bloc 3). Léo Favot sera quant à lui mis en difficulté, et il ne parviendra à valider aucune zone, terminant ainsi 25ème de cextte demi-finale.

Les résultats complets

Pos.GrimpeurTop et Zone
1JPN Sorato Anraku99.6
2JPN Tomoa Narasaki84.9
3FRA Mejdi Schalck83.9
4AUT Jan-luca Posch68.5
5SLO Anze Peharc59.4
6JPN Sohta Amagasa59.2
7JPN Yuji Fujiwaki58.9
8FRA Paul Jenft54.9
9JPN Meichi Narasaki54.1
10FRA Adrien Lemaire44.4
11AUT Julian Wimmer44.4
12KOR Jongwon Chon34.8
13BEL Nicolas Collin34.7
14FRA Thomas Lemagner34.3
15BEL Hannes Van Duysen29.7
16GER Elias Arriagada Krüger29.5
17ITA Nicolò Sartirana19.9
18SUI Julien Clémence19.8
19ISR Ido Fidel19.8
20GER Lasse Von Freier19.7
21GER Lucas Trandafir19.7
22JPN Rei Sugimoto19.6
23GER Tim Würthner9.8
24GER Max Kleesattel9.6
25FRA Leo Favot
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La suite du programme

Samedi 17 mai

22h00 : Finale hommes

Dimanche 18 mai

15h00 – 17h30 : Demi-finale femmes
22h00 : Finale femmes

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Coupe du Monde de bloc à Curitiba : les résultats complets des qualifications !

16 Mai

La 2ème étape de coupe du monde de bloc a débuté aujourd’hui au Brésil. 56 hommes et 44 femmes étaient au départ pour tenter d’entrer dans le top 24 des qualifications, synonyme de ticket pour la demie-finale. Chez les femmes, carton plein pour nos françaises, tandis que pour les hommes, ils seront 5 à prendre une place pour la demie-finale: seul Sam Avezou s’arrêtera aux qualifications.

4 françaises dans le top 6 mondial

Elles étaient 4 à prendre le départ des qualifications de cette étape de coupe du monde de bloc brésilienne, et elles seront 4 à représenter la France en demi-finale, avec la manière s’il vous plaît.

En pôle position, on retrouve Oriane Bertone: avec 5 tops en 7 essais, elle culmine tout en haut du classement avec 124,8 points. Mais attention, le duel Franco-français avec Zélia Avezou était plus que serré: en effet, Zélia prend la deuxième position de ces qualifications avec 124,7 points (soit 5 tops en 8 essais). Pour rester dans le camp français, la Valentinoise Agathe Calliet, avec 109,8 points (4 tops en 6 essais) prend la 3ème position, tandis que Naïlé Meignan, avec 109,6 points prend la 6ème place. Il aurait été difficile de faire mieux pour notre équipe de France féminine qui vient de réaliser un vrai tour de force. Reste à voir si nos 4 françaises parviendront à réitérer cette performance en demi-finale. Leurs principales rivales pour la suite de la compétition seront japonaises, avec la présence de Mao Nakamura, 3ème de ces qualifications (et 4ème sur la première étape Chinoise) ou encore Melody Sekikawa. Il faudra également compter sur l’Italienne Camilla Moroni, qui est déjà monté sur un podium de coupe du monde en 2024 (étape de Keqiao).

© IFSC

Il faut également tout de même noter l’absence sur cette étape de deux grimpeuses médaillées lors de la première étape en Chine, la britannique Erin Mc Neice (bronze) et l’américaine Annie Sanders (or).

Les résultats femmes

Pos.GrimpeurTop et Zone
1FRA Oriane Bertone124.8
2FRA Zélia Avezou124.7
3JPN Mao Nakamura109.8
3FRA Agathe Calliet109.8
3ITA Camilla Moroni109.8
6FRA Naïlé Meignan109.6
6JPN Melody Sekikawa109.6
8JPN Mashiro Kuzuu109.4
9JPN Futaba Ito109.2
10SLO Katja Debevec94.6
11GER Alma Bestvater93.0
12USA Nekaia Sanders83.9
13JPN Anon Matsufuji79.4
14BEL Chloe Caulier79.3
15SUI Sofya Yokoyama79.1
15ITA Giorgia Tesio79.1
17ITA Giulia Medici69.5
18USA Cloe Coscoy69.4
18AUT Sandra Lettner69.4
20USA Kyra Condie69.1
21GBR Zoe Peetermans64.4
22GER Afra Hönig63.5
23USA Helen Gillett59.9
24CAN Madison Richardson59.7
25SLO Lucija Tarkus59.5
26ITA Irina Daziano59.4
27BRA Mariana Hanggi Correia59.3
28CAN Evangelina Briggs54.1
29ARG Valentina Aguado53.8
30JPN Yui Suezawa44.4
31CAN Jacqueline Ho38.7
32CHI Martina Castro34.7
33BRA Anja Köhler34.6
34ARG Marian Kiara Luna Micheri24.9
35CHI Matilde Cabezas24.7
36MEX Natalia De Jesús González19.8
37BRA Laura Farhat De Araujo Fraga Timo19.4
37USA Ella Fisher19.4
37MEX María José Estrada19.4
40PER Miranda Mendoza Bertrand10.0
41BRA Ana Carolina Gumurski Da Rocha9.8
42PER Tamara Fatima Ortiz Ruiz9.4
43BRA Deborah Albuquerque8.9
44BRA Camila Flores
44HON Astridt Alexandra Vides Zeron
44BOL Antonieta Esmeralda Parra Veizaga
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Une armée japonaise en haut du classement masculin

Du côté des hommes, les trois premières places sont occupées par les japonais. Parmi eux, Sorato Anraku sera le seul à parvenir au top des 5 blocs de qualifications, et avec quelques essais lâchés, il culmine à 124,5 points. Derrière lui, Rei Sugimoto prend la seconde position (108,7 points), suivi de près par Sohta Amagasa (99,5 points). Tomoa Narasaki, qui figure parmi les 6 japonais dans le top 10 du classement, prend la 7ème position et aura à coeur de prendre sa place en finale demain.

© IFSC

Le premier français n’est autre que Paul Jenft, qui, avec 4 blocs topés sur les 5 proposés, termine également à la 3eme place ex-aequo avec Sohta (99,5 points). Adrien Lemaire, avec 3 tops, prend une très belle 7ème position. Après une 31ème place sur la première étape en Chine, Thomas Lemagner prend cette fois son ticket pour la demi-finale en terminant 18ème.  Léo Favot, quant à lui, se classe 19ème. Mejdi Schalck sera également de la partie en demie demain, mais avec seulement deux tops en qualif (pour une 20ème place), il faudra remettre les compteurs à 0 et repartir du bon pied pour espérer venir concurrencer le haut du classement.

Enfin, notre dernier français en lice, Sam Avezou, passe à côté et termine 26ème, à 0,4 points d’une place en demi-finale.

Les résultats hommes

Pos.GrimpeurTop et Zone
1JPN Sorato Anraku124.5
2JPN Rei Sugimoto108.7
3JPN Sohta Amagasa99.5
3FRA Paul Jenft99.5
5BEL Hannes Van Duysen94.6
6JPN Yuji Fujiwaki94.5
7JPN Tomoa Narasaki85.0
7FRA Adrien Lemaire85.0
9JPN Meichi Narasaki84.8
10SLO Anze Peharc84.6
11GER Lasse Von Freier84.5
12AUT Julian Wimmer84.4
13SUI Julien Clémence84.1
14GER Tim Würthner83.8
14GER Lucas Trandafir83.8
16ITA Nicolò Sartirana83.5
17AUT Jan-luca Posch83.3
18FRA Thomas Lemagner79.0
19FRA Leo Favot69.9
20FRA Mejdi Schalck69.7
20BEL Nicolas Collin69.7
22KOR Jongwon Chon69.4
22GER Elias Arriagada Krüger69.4
22GER Max Kleesattel69.4
22ISR Ido Fidel69.4
26FRA Sam Avezou69.1
26BRA Felipe Ho Foganholo69.1
26CAN Hugo Dorval69.1
29GBR Nathan Whaley68.9
30AUS Dylan Parks68.8
31CAN Oscar Baudrand68.7
32USA Colin Duffy68.6
32BRA Rodrigo Iasi Hanada68.6
32AUT Raffael Gruber68.6
35ITA Niccolò Antony Salvatore68.3
36USA Vail Everett60.0
37PER Diego Lequerica Buscaglia59.7
38CHI Joaquin Urrutia58.8
39MEX Thor Villegas García54.5
40MEX Leonardo Magallanes Tejada54.1
41BRA Samuel Carlos Da Silva53.9
42CHI Benjamin Vargas53.7
43USA Joshua Gerhardt44.7
44ISR Ram Levin44.6
45USA Benjamin Hanna38.8
46CAN Guy Mcnamee29.9
46BRA Davi Carvalho Peres29.9
48BRA Pedro Avelar29.7
49ARG Alejo Suter29.5
50BRA Pedro Henrique Namba De Araújo29.4
50ARG Ariel Flores Cheun29.4
52COL Juan Sebastian Sanchez Martin29.3
53PER Yaku Martin Galmez Suarez29.2
54COL Tomás Arce28.8
55BOL Javier Leonardo Aliaga Nina9.4
56HON Jonathan Odiel Benitez Rodriguez
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La suite du programme

Samedi 17 mai

15h00 – 17h30 : Demi-finale hommes
22h00 : Finale hommes

Dimanche 18 mai

15h00 – 17h30 : Demi-finale femmes
22h00 : Finale femmes

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Max Bertone et Manon Hily décrochent l’or sur le championnat de France d’escalade de difficulté 2025

11 Mai

Après une première longue journée hier avec les phases de qualifications et de demi-finales, les 8 meilleurs grimpeurs et grimpeuses de ce championnat de France se retrouvaient aujourd’hui pour se départager sur une ultime voie. Si aucun Top n’aura été fait sur cette finale, le spectacle était tout de même au rendez-vous, avec des voies très variées et agréables à suivre.

Résumé.

Premier titre pour Max Bertone

14h, les hommes se lancent à l’assaut de la voie de finale de ce championnat de France de difficulté 2025.

Mael Grenier sera le premier à nous faire découvrir la voie, et il chutera assez bas sur une première petite difficulté en coordo. Derrière, les grimpeurs s’enchaînent, et seront mis en difficulté bien plus haut dans la voie, dans la dernière partie composée du toit, du réta et de la dalle finale.

Comme on vous l’annonçait hier, Jules Marchaland nous avait semblé bien en canne lors de son run de demi-finale. Il n’aura pas déçu en finale : il passe le toit sans trop de difficulté, rétablit, et chutera en allant chercher la prise 36. Aucun autre grimpeur ne parviendra à faire mieux, et seul Max Bertone l’égalera, pour finalement lui prendre la médaille d’or suite à sa meilleure performance en demie. Le réunionnais s’offre ainsi, du haut de ses 18 ans, son premier titre de champion de France seniors en difficulté, et comme vous l’imaginez, ce ne sera surement pas le dernier.

Jules Marchaland se contentera donc de l’argent, juste devant le jeune Pierre Marzullo qui s’octroie une belle médaille de bronze.

Et de trois pour Manon Hily

Du côté des femmes, la voie était ouverte sur une trame similaire à celle des garçons, avec des sections de dalles, d’autres sections à tenue de prise, du physique, un toit, et un final difficile à négocier.

La jeune Macha Brebion sera la première à négocier le toit final pour finalement chuter juste avant de rétablir complètement. À 16 ans, Macha parvient à décrocher une très prometteuse 5ème place ! Julia Chanourdie parviendra elle aussi à négocier le toit, rétablira, et chutera sur une grosse macro bi-texture difficile à négocier. Elle signe ainsi une belle 4ème place.

Elia Blondeau, que nous n’avons pas l’habitude de voir évoluer en difficulté, réalise un superbe run. Les difficultés s’enchaînent avec aisance, elle négocie les derniers mouvements après le toit pour finalement chuter la main sur la prise finale. Elle prendra la première place du provisoire, mais ce sera de courte durée puisque derrière elle, Manon Hily, double championne de France de difficulté en titre, réalisera la même performance. L’égalité étant parfaite entre les deux grimpeuses depuis le début de la compétition, c’est donc le chrono qui départagera les deux grimpeuses, au profit de Manon qui aura été plus rapide. La réunionnaise décroche ainsi son 3ème titre de championne de France consécutif, laissant la médaille d’argent à Elia Blondeau.

Je ne pensais pas réussir à prendre le titre une 3ème fois, cette année post olympique est plus difficile pour moi, car même si je ne me suis pas qualifiée pour les JO, j’y avais mis toute mon énergie, et j’avais repris l’entraînement assez tard. Et puis je me rends compte que ça pousse derrière, ça mets un peu la pression, mais c’est super que la relève soit là ! | Manon Hily au micro de France TV

Ina Plassoux Djiga, dernière grimpeuse à s’élancer et sérieuse prétendante au titre, se laissera surprendre sur la macro bi-texture après le toit. Elle prend tout de même la médaille de bronze, mais affichait sa déception à la descente de la voie.

Les résultats complets

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Championnat de France de difficulté 2025: résultats des demi-finales

10 Mai

C’est à Gémozac que se sont retrouvés les meilleurs diffeux tricolores pour en découdre, et tenter de remporter le titre tant convoité de champion(ne) de France. Ce samedi était une journée bien chargée avec les qualifications ce matin, suivi des demi-finales à partir de 18h.

Les demies viennent de s’achever, et on connaît donc le nom des 8 finalistes hommes et femmes qui s’affronteront demain en finale.

De retour de Bali, Max Bertone impressionne

Alors qu’il vient tout juste de rentrer de la coupe du monde de Bali avec la médaille d’argent autour du coup, Max Bertone ne s’est pas fait prier pour grimper comme i lait le faire: à l’instinct. Ex-aequo en qualifs avec 4 autres grimpeurs (Lucas Dufros, Pierre Marzullo, Romaric Geffroy et Nao Monchois) qui réussissent tous les deux tops, Max Bertone prendra les rennes de la compétitions en demi-finale en étant le seul à valider la prise finale. Mais attention, d’autres grimpeurs semblaient bien en forme et chutent la main dans la dernière prise: on pense notamment à Jules Marchaland qui nous a déroulé un très beau run de demi. Lucas Dufros, Romaric Geffroy et  Younes Aubert tutoient également la dernière prise et seront en finale demain. Pierre Marzullo, Arsene Duval et Mael Grenier seront également de la partie.

Malgré la petite avance de Max Bertone sur ce tour, il faudra tout de même s’attendre à un vrai combat en finale, rien n’est joué d’avance !

Un dernier mouvement qui ne passe pas chez les femmes

Du côté de la demi-finale féminine, pas de grande surprise non plus. Après des qualifications rondement menées, 5 grimpeuses se sont détachées du lot en venant à bout des deux voies proposées: Manon Hily, la championne de France en titre, Camille Pouget, Ina Plassoux Djiga, Elia Blondeau et Julia Chanourdie.

En demi, aucune d’entre elle ne sera parvenue à faire la différence. Manon, Ina, Elia et Julia chuteront pour aller chercher la prise finale et prennent donc logiquement leur ticket pour la finale. Elles seront aux côtés de Camille Pouget, Macha Brebion, Kintana Iltis et Lana Bonnal.

Les résultats complets

La suite du programme

Dimanche 11 mai

14h10 : Finale hommes
15h20 : Finale femmes
16h30 : Podiums

 

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Max Bertone en argent à Bali : l’étoile montante de l’escalade française

08 Mai

Dans la famille Bertone, je voudrais le petit frère Max. Car oui, si tout le monde connaît Oriane, sa grande soeur, Max vient de nous prouver qu’il faudra également compter sur lui pour emmener l’équipe de France vers des sommets. Alors qu’Oriane se concentre sur le bloc, Max n’a pas encore fait totalement son choix de spécialité, mais au regard de sa première médaille décrochée lors de l’étape de coupe du monde de difficulté à Bali, il ne serait pas surprenant de le voir se spécialiser dans cette voie.

Première finale de la saison pour une première médaille

L’année dernière, Max Bertone faisait ses premiers pas dans la cour des grands, et lors de l’étape de Briançon il décrochait son ticket pour sa première finale internationale. Loin de se démonter, il terminait alors à une honorable 4ème place. Cette année, après une première étape à Wujiang où il passe à côté de sa demi-finale (18ème), Max avait à coeur de mieux faire sur la seconde étape à Bali.

J’ai vécu cette finale sans pression. | Max Bertone 

Comme vous avez pu le lire dans notre résumé, Max, qui était le premier à s’élancer en finale, nous a fait l’honneur de réaliser un énorme run.

« J’ai vécu cette finale sans pression, avec l’envie de me faire plaisir dans la voie. C’était tellement que du bonus que j’y suis allé vraiment décontracté et sans attentes particulières. Après, dans la voie, les choses sont allées très vite. J’ai senti que je trouvais mon flow et je me suis dit en grimpant que j’étais enfin en train de « poser un run », ce que je n’avais pas encore réussi à faire depuis le début de ces étapes asiatiques. J’ai même cru que j’irais au top quand j’ai réussi à trouver le shunt en haut, mais j’ai loupé la lolotte qui m’aurait permis de tenir le dernier volume et je suis descendu. »

© IFSC

Le flow, la quête de tous les grimpeurs

Trouver son flow, c’est ce que chaque grimpeur vise pour aller chercher la plus grosse performance possible en étant capable de repousser ses limites. Mais ce n’est pas toujours chose aisée. Max Bertone nous le rappelle d’ailleurs avec maturité: « honnêtement, le flow c’est un état que l’on cherche tout le temps et qu’on ne trouve que quand on ne le cherche pas. Tu constates que t’es bien mais tu ne peux pas trop provoquer cet état de bien être. C’est un alignement des planètes, un bonheur ponctuel, une rencontre réussie entre une voie ou un bloc et ce que tu fais au moment de la perf. »

Lors de cette finale, après avoir trouvé son flow et proposé un spectacle remarquable, Max Bertone a dû attendre les prestations des 7 grimpeurs suivants pour connaître son sort final, et ce n’était pas chose aisée à gérer émotionnellement. « Ça a été dur dans la tête. Tu passes premier, tu sais que tu as mis le run qui va bien et tu attends de voir ce que font les autres… Jusqu’au tout dernier ! Ça fait une deuxième place à un cheveu de l’or et sur le moment j’ai senti une petite déception, mais de courte durée. Les copains de la team qui me soutenaient, le public, et le premier podium en coupe du monde m’ont remis les pieds sur Terre et j’ai kiffé le moment. Maintenant place à la suite de la saison ! »

Une suite de saison qui s’annonce palpitante

Maintenant que le jeune réunionnais de 18 ans a prouvé à la planète grimpe de quoi il était capable, comment va-t-il géré ce nouveau statut ? Max nous confiait que c’était un plus pour lui d’avoir réussi à monter sur ce podium. En effet, pour lui, s’entraîner sans réussir à s’exprimer reste quelque chose de très délicat à gérer, les doutes peuvent rapidement prendre le dessus. Savoir qu’il est capable de faire des finales et des podiums lui permettra d’aborder les prochaines échéances dans « un bon mood » comme il aime le dire.

Je n’aurai pas récupéré des 6h de décalage et du voyage, c’est une certitude. Ce sera donc une compét en mode reprise je pense. | Max Bertone 

© IFSC

D’ailleurs, les prochaines compétitions vont arriver très rapidement pour Max Bertone puisqu’il sera présent à Gémozac ce week-end pour le championnat de France de difficulté. « Je n’aurai pas récupéré des 6h de décalage et du voyage, c’est une certitude. Ce sera donc une compét en mode reprise je pense. » Après les championnats de France, un sélectif arrivera rapidement fin du mois de mai, mais au regard de sa performance en coupe du monde, le jeune réunionnais n’aura plus d’enjeu qualificatif.

Il nous confie d’ailleurs qu’il passera certainement un peu sur le bloc avec le souhait de participer à une étape de coupe du monde: « C’est important pour moi de conserver cette polyvalence avant de prendre une décision sur une éventuelle spécialisation. » Avec une 6ème place actuellement au général de la coupe du monde de difficulté, il reviendra naturellement en fin de saison sur les épreuves de diff pour tenter d’aller chercher un meilleur score que l’année dernière où il terminait tout de même à une belle 12ème place.

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EP Climbing: 40 ans d’histoire (et d’escalade !)

07 Mai

EP Climbing ? Kesako ?

EP Climbing c’est tout simplement le nouveau nom de marque de la société culte de l’escalade en France, « Entre-Prises ». Un nom de marque tout trouvé puisque le diminutif d’Entre-Prises a toujours été « EP », et étant une entreprise internationale, il était plus simple de tendre vers le nom de marque EP Climbing.

Maintenant que les présentations sont faites, on peut le dire: qui ne connaît pas cette boite historique française du monde de l’escalade? Certains d’entre vous ont sans doute même connu les premières prises créées par Entre-Prises, et, certainement également grimpé sur leurs premiers murs.

Aujourd’hui, la société fête ses 40 ans, et c’est avec une certaine nostalgie que nous allons revenir sur toutes ces années d’histoire de l’escalade: de l’avènement des premières structures artificielles aux macro volumes d’aujourd’hui. Vous l’aurez compris, il s’agira de raconter l’histoire de la grimpe sous le prisme de l’escalade en salle, qui, à elle seule, constitue un pan entier de l’escalade au sens large.


Un livre pour fêter les 40 ans d’EP Climbing

Dans ce récit, nous nous appuierons sur le futur livre qu’EP Climbing va sortir pour fêter ses 40 ans (et qui sera prochainement mis en ligne). Ce livre est le fruit d’un travail collectif mené avec passion par les équipes d’EP Climbing, mais c’est surtout grâce à la plume experte de Laurence Guyon que ce projet a pris vie. Ancienne athlète internationale et aujourd’hui à la tête d’un média digital spécialisé dans l’escalade et l’entrainement (La Fabrique verticale), elle a mis son talent et sa rigueur au service de cette œuvre, s’appuyant sur son expertise historique et sa connaissance pointue du marché pour lui donner toute sa profondeur et sa justesse.

François Savigny, créateur de la première prise d’escalade artificielle

En créant la première prise d’escalade artificielle dans les années 80, François Savigny ne s’attendait probablement pas à révolutionner autant l’activité. Grimpeur passionné, ce jeune ingénieur des Arts et Métiers fréquentait assidûment la forêt de Fontainebleau. Et si quelques murs d’escalade existaient déjà à cette époque, comme celui de l’Université de Leeds ou ceux de la FSGT, ils n’étaient pas légion en région parisienne et surtout ils ne permettaient pas de moduler les parcours puisque les prises y étaient fixées à demeure.

François Savigny | © EP Climbing

C’est justement pour résoudre ce problème que le fondateur d’Entre-Prises eut l’idée de créer la première prise amovible afin d’enrichir les murs de voies évolutives. Après moult tâtonnements et l’utilisation de divers matériaux impossibles à industrialiser (bois, pierre, terre chamottée, Sikadur…), il parvint à la formule parfaite pour l’époque : du béton de résine. C’est-à-dire du polyester avec une charge en silice dont il détermina la courbe granulométrique parfaite pour un maximum de résistance. Les premières prises hexagonales étaient nées !

Ma petite-fille a 18 ans (ça ne me rajeunit pas !) mais quand elle montre à ses copains sur Wikipedia, que c’est son papy qui a inventé les prises d’escalade, ça, c’est la classe ! | François Savigny

Qui, parmi nos plus anciens lecteurs, ne se souvient pas d’avoir vissé une prise amovible Entre-Prises sur un pan perso (composé de deux planches de contreplaqués au fin fond du grenier) ?

En 1995, à l’époque où j’ai gagné mes premières compétitions internationales, je m’entrainais avec les meilleurs grimpeurs du moment, comme François Legrand ou Jibé Tribout. Comme ils avaient tout deux shapé pour Entre-Prises, leur pan était garni de prises mythiques qu’on retrouvait régulièrement dans les voies de finale en Coupe du Monde. Un contexte hyper motivant ! | Laurence Guyon

© EP Climbing

À l’époque, il est également amusant de constater que les premières prises et murs créés par Entre-Prises cherchaient essentiellement à reproduire les formes du rocher et les caractéristiques des falaises. On ne peut que constater aujourd’hui l’évolution phénoménale des prises d’escalade, qui, à quelques exceptions près, n’ont ni la forme, ni la couleur des prises que l’ont peut retrouver en extérieur.

Un virage dans les années 2000

Un virage s’opère autour des années 2000, quand l’ergonomie et l’esthétique deviennent au moins aussi importantes que la simple imitation de la nature. C’est ainsi que naissent les prises Bleau, semblables aux formes incroyables des grès de Fontainebleau. Mais l’argument n’est déjà plus de pouvoir pratiquer indoor quand les conditions climatiques ne permettent pas d’aller dehors. L’escalade en salle, en particulier avec l’avènement du bloc, s’est affranchie des représentations.

© EP Climbing

À la faveur de l’arrivée de Chris Sharma comme shapeur, et surtout de Laurent Laporte, on voit surgir des gigas prises et des volumes qui deviennent des incontournables en compétition, comme la prise Saturne ou le fameux volume Taijitu. Une référence encore aujourd’hui ! Il faut dire que l’utilisation du PU, dès 2012, permet désormais la production de prises beaucoup plus volumineuses tout en restant relativement légères, et donc idéales pour l’ouverture.

De la première compétition sur structure artificielle à Vaux-en-velin …

EP Climbing a laissé une empreinte indélébile dans le monde de la compétition à travers plusieurs projets de grande ampleur. Dès son origine, l’entreprise a assumé son rôle de pionnier. Ainsi, un an après la création de la marque (1985), Entre-Prises réalisait le mur de la 1ère compétition d’escalade organisée sur SAE, à Vaulx-en-Velin, près de Lyon. Une révolution ! Nous sommes alors en 1986, et 3 ans plus tard, c’est à Leeds, en Angleterre, que le mur de la première Coupe du Monde d’escalade de l’histoire (à l’époque organisée par l’UIAA) sort de leurs cartons.

© EP Climbing

Ensuite, tout s’enchaîne. En 1991, la structure de la Coupe du Monde de Birmingham marque un tournant, en raison de sa beauté et de son ampleur : 15m de haut pour 6 m d’avancée, le tout monté en seulement 24h, une prouesse pour l’époque. Suivent les murs de la semaine pré-olympique pour les JO d’Alberville en 1992 et surtout celui de Lillehammer à l’occasion des JO de 1994 avec la première structure entièrement articulée. L’escalade, alors préssentie pour entrer dans le giron olympique, est seulement en démonstration lors des Jeux d’hiver.

Le mur de Lillehammer | © EP Climbing

Tout s’accélère alors pour la firme: l’escalade devient de plus en plus populaire, des murs voient le jour partout en France dans de nombreux gymnases, et pour vous donner une idée du développement exponentiel la société, en 1992, 80% des murs d’escalade du territoire ont été réalisés par Entre-Prises !

…  aux JO de Paris 2024

En 2007, l’escalade continue de se structurer et l’IFSC (fédération internationale d’escalade) voit le jour et obtient la reconnaissance par le Comité international olympique la même année. Dès lors, l’objectif à long terme est simple: tenter d’intégrer le prestigieux programme des Jeux Olympiques. C’est finalement 14 ans plus tard, en 2021 à Tokyo, que l’escalade fait ses premiers pas dans la sphère olympique.

Fort logiquement, EP Climbing devient le fournisseur officiel exclusif pour la première apparition de l’escalade aux Jeux. Il en sera de même pour les JO de Paris 2024 sur le site du Bourget. Année après année, EP Climbing est resté dans la course face à une concurrence toujours plus redoutable pour être le leader mondial dans la conception et la réalisation de murs d’escalade de compétition. L’entreprise a toujours accompagné les fédérations dans leur quête, avec un premier partenariat signé avec l’IUAA en 2004, puis avec l’IFSC en 2007.

© Drapella/Virt/IFSC

Pari réussi pour Los Angeles 2028

Fin janvier 2025, l’IFSC annonçait la reconduction de son partenariat avec EP Climbing jusqu’en 2028. Depuis 2007, les deux entités ont connu un parcours de croissance exponentiel, contribuant ainsi au développement mondial de l’escalade. EP Climbing a joué un rôle clé dans le développement du circuit international de l’IFSC, en fournissant des murs de compétition à la hauteur des attentes de la fédération internationale, des athlètes et du public.

Depuis 2007, EP est à nos côtés à chaque étape, contribuant de manière significative au succès de nos compétitions, y compris les plus prestigieuses, comme les Jeux Olympiques. Ce renouvellement confirme non seulement notre relation solide, mais représente également notre engagement commun à regarder vers l’avenir et à continuer de développer notre sport à l’échelle mondiale | Marco Scolaris, président de l’IFSC

Leur dernière innovation, le projet TITAN

Leur dernière innovation fut collaborative : le TITAN, le premier mur standardisé qui a fait ses débuts sur la coupe du monde de Bern en 2021 avant de conquérir plus d’une dizaine de compétitions internationales, y compris les Jeux Olympiques de Paris. Conçu en partenariat avec l’IFSC et pensé avec les ouvreurs, le TITAN permet aux grimpeurs de tous niveaux de s’entraîner sur une structure identique à celle de l’Elite mondiale. Le TITAN incarne la vision de l’escalade moderne selon EP Climbing, alliant performance et accessibilité.

Le Titan aux JO de Paris 2024 | © Lena Drapella

Si la standardisation peut faire peur, elle a l’avantage de permettre au monde entier de s’entraîner sur des blocs issus de compétitions internationales. Charge alors aux ouvreurs de faire de cette innovation une arme tout en continuant d’être inventifs pour que standardisation du mur ne rime pas avec standardisation des mouvements. À en croire certains ouvreurs, cela ne devrait pas poser de soucis.

 Sur le TITAN, vous pouvez vous confronter d’un continent à l’autre, il y a des tonnes et des tonnes de possibilités, c’est vraiment une idée intéressante que personne n’avait exploré jusqu’ici. | Percy Bishton ouvreur officiel lors des JO de Tokyo 2020

Ep Climbing aujourd’hui

Depuis 2002, la société EP Climbing fait partie du groupe ABEO, géant français du secteur des équipements de sports et de loisirs. Coté en Bourse, le groupe Abeo compte une cinquantaine de sociétés dans le monde. Il réalise un chiffre d’affaires consolidé de plus de 200 M€, dont trois quarts à l’export, et emploie 1500 salariés.

Tout au long de son évolution, EP Climbing est restée fidèle à sa devise : “mettre l’escalade à la portée de tous”. Ces 40 dernières années, les grimpeurs du monde entier ont pu, grâce à EP, pratiquer l’escalade sur des SAE dernière génération, réalisées sur mesure par des designers et des ingénieurs qualifiés et conçus dans des unités de fabrication ultramodernes avec une précision et une finition optimale.

L’interview vidéo de François Savigny

Article réalisé en partenariat avec EP Climbing

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Hamish McArthur frappe encore très fort avec un 9A bloc en une session

06 Mai

Il y a quelques jours, nous vous annoncions un nouveau grimpeur dans le 9A bloc: en seulement cinq séances, Hamish McArthur signait la première répétition de « Megatron » 9A, un monstre de 17 mouvements réputé pour sa brutalité physique.

Ce dimanche 4 mai, Hamish McArthur a frappé encore plus fort et s’impose ainsi comme la nouvelle référence britannique du bloc.

Un 9A en une session, historique !

Oui, vous avez bien lu le titre, Hamish McArthur vient d’enchaîner un nouveau 9A bloc, deux semaines après « Megatron », et il se paye le luxe de le réaliser en une seule séance !

Ce bloc, « No One Mourns The Wicked », situé dans le Colorado, a été libéré fin 2024 par Nathaniel Coleman qui avait alors proposé la cotation de 9A bloc. Pour rappel, il s’agit du départ assis du très en vogue 8C, « Defying Gravity », auquel 8 mouvements en 8B sont ajoutés avant d’empiler sur un crux réputé comme étant l’un des mouvements les plus durs du monde. Autant vous dire qu

Mais alors une session pour enchaîner un 9A, ça ressemble à quoi ?

  • 11h15: C’est parti pour une petite marche d’approche jusqu’au bloc
  • 12h00: Arrivée au bloc
  • 12h30: Premiers essais dans « Defying Gravity »
  • 13h15: Hamish bloque sur le crux
  • 13h30: Hamish valide le bloc !
  • 13h45: Premiers essais dans « No One Mourns The Wicked »
  • 14h15: Hamish bloque sur le crux du bas
  • 14h47: Hamish valide le 9A !!
  • 15h45: Marche d’approche retour

C’était mon objectif, je voulais réussir ce 9A en une seule séance. Mais ne pensez pas que c’était facile, ça m’a demandé une très grosse préparation, et j’ai réussi à lâcher prise. J’espère continuer à me surprendre !

Nous irons prochainement à la rencontre d’Hamish pour en savoir d’avantage.

La vidéo uncut de l’enchaînement

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Fermeture de Vertical’Art Lyon: les dirigeants de l’enseigne répondent à nos questions

05 Mai

La semaine dernière, nous vous annoncions la fermeture brutale de Vertical’Art Lyon, et nous évoquions alors les difficultés économiques que peuvent rencontrer les salles d’escalade aujourd’hui, avec des charges de plus en plus lourdes. Suite à cette annonce, c’est tout naturellement que nous avons contacté le siège de Vertical’Art à Paris. Lawrence Chapelier, Président associé du groupe Vertical’Art, s’est volontiers prêté au jeu des questions/réponses pour nous expliquer plus en détails les raisons de cette fermeture.

Interview.

Lawrence Chapelier, Président associé du groupe Vertical’Art | © Vertical’Art

La semaine dernière, vous avez annoncé la fermeture de la salle Vertical’Art Lyon, j’imagine que c’est un choix difficile. Comment s’est prise cette décision au siège ?

La décision de se séparer de Lyon ne date pas d’hier. En réalité, nous y pensons depuis que nous avons vendu et fermé nos deux salles Parisiennes en 2024. Lyon faisait partie des trois salles qui n’atteignaient pas leur point d’équilibre et perdait encore de l’argent. Nous étions en discussion depuis l’été dernier avec Climb’Up pour une reprise qui devait s’effectuer fin 2024. Cette échéance a été repoussée à l’été 2025 par le repreneur. Depuis la direction a changé, nous n’avons que peu d’informations là-dessus, mais la reprise est tombée à l’eau. Nous soutenons Lyon depuis son ouverture est pensions la mettre à l’équilibre cette année. Le contexte actuel impacte fortement les loisirs sportifs marchands et la restauration, et notre premier trimestre n’est pas à la hauteur de nos attentes.

Peux-tu revenir un peu en détails sur les 6 années de VA Lyon économiquement parlant ?

Vertical’Art Lyon était sans doute l’une des plus belles salles de ce secteur. Quand nous nous sommes installés nous avons parié sur le développement de la zone de Saint Priest et des différents programmes qui y étaient prévus notamment le développement de 22000 m2 de bureaux supplémentaires et l’arrivée du tramway prévue initialement en 2019 qui allait connecter Lyon à la zone de Saint Priest. Ces deux projets, qui étaient assez déterminants pour nous, n’ont pas eu lieu, rendant la zone moins attractive que nous le souhaitions. Lyon a malgré tout bien progressé au fil des années. Jessica notre directrice a effectué un travail remarquable et a permis à notre salle de dépasser le million de CA en 2024 mais cela ne suffisait pas. Nous pensions atteindre le point d’équilibre en 2025 mais la conjoncture actuelle repoussait cet objectif d’au moins un ou deux ans. En plus de cela, la salle commençait à avoir besoin d’investissements relativement lourds. Nous avons donc décidé de stopper l’activité.

Penses-tu que l’emplacement de la salle était problématique et que désormais, dans les grandes villes, il est important d’être situé en hyper centre ? Est-ce différent dans les villes moyennes ?

Comme expliqué précédemment je ne pense pas qu’elle était mal située mais nous avons fait l’erreur de parier sur l’avenir. L’hyper centre peut être un bon choix d’implantation dans certaines villes et une grosse erreur dans d’autres. Tout dépend de la façon dont les habitants se déplacent, l’importance des transports en commun, la présence d’un métro ou tramway, le besoin de parking plus ou moins fort en fonction des sites… A Lyon nous avions besoin du tramway mais il n’est pas arrivé. Dans les villes moyennes dépourvues de transports en commun et pour répondre à ta question, il est souvent préférable d’être en périphérie et de bénéficier de grands parkings par exemple bien que ce ne soit pas une vérité absolue.

Cette fermeture a été assez brutale au final, était-ce un choix de prévenir les salariés au dernier moment ? Y’a-t-il eu une erreur de votre part ? Un mot que tu aimerais dire aux salariés ? 
 
Il n’est pas facile de répondre à cette question, je pense qu’il n’y a pas de bonne façon de faire et que le résultat aurait été de toute façon le même. Avec le recul nous aurions pu les prévenir un peu plus tôt, qu’ils aient le temps de se préparer, de se dire aurevoir et quitter leur salle plus sereinement. Comme je leur ai dit lors de ma visite pour leur expliquer notre démarche, j’ai été très fier de travailler avec eux et ils ont effectué un travail exemplaire. Vertical’Art Lyon n’était pas une salle facile à exploiter, il fallait travailler dur pour acquérir de nouveaux clients, fidéliser et entretenir une salle qui avait besoin d’investissements. Certains de nos salariés étaient chez nous depuis 6/7 ans, ce n’est pas un exercice facile que de les remercier. Comme nous leur avons dit, les portes de Vertical’Art leur restent ouvertes s’ils souhaitent nous rejoindre sur d’autres sites. Je les remercie tous pour le travail effectué, leur engagement pour l’enseigne et leur souhaite le meilleur pour la suite.

Certains clients de la salle, après avoir eu une pensée pour les salariés, se sont posés la question de leurs abonnements, cours, ou encore cartes 10 entrées de la dernière offre proposée par la salle. Que leur as-tu répondu ?

Des newsletters sont parties pour chaque cas de figure et la démarche à suivre pour leur abonnement ou carte en cours. Pour tout ceux qui n’ont pas reçu le mail ils peuvent nous contacter par mail à lyon@vertical-art.fr , un collaborateur est dédié pour leur répondre et leur expliquer la suite.

Après avoir fermé 3 salles (dont une vendue à Arkose), comment le groupe envisage-t-il l’avenir ?

Contrairement à ce qu’on pourrait penser, bien plus sereinement. Vertical’Art continue de se développer et ouvre des salles. Nous sommes actuellement en travaux pour une deuxième salle à Toulon et allons commencer deux chantiers à Dunkerque et Lens qui devraient ouvrir respectivement en septembre et en décembre. Certains groupes lèvent des fonds très conséquents au détriment de leurs participations. De notre côté nous levons également des fonds mais dans une moindre mesure et préférons arbitrer au travers de fermeture et de ventes afin de garder le contrôle de notre société plutôt que de soutenir inlassablement certaines structures. C’est un objectif que nous avons toujours eu. Lyon était la dernière salle du groupe à ne pas être rentable. Nous rénovons actuellement les deux plus anciennes Vertical’Art Saint Quentin en Yvelines et Vertical’Art Nantes. Notre parc, une fois ces travaux réalisés, sera comme neuf et poursuivra son expansion.

Une salle que les clients regretteront certainement | © Vertical’Art

Penses-tu que le développement des salles a été trop rapide et qu’aujourd’hui plusieurs structures vont en payer le prix ? Un mot sur le marché des salles d’escalade aujourd’hui ? Penses-tu qu’il faut continuer à ouvrir des salles partout ?

Oui absolument, sur certains secteurs en tous cas. Je pense que dans certaines villes notamment à Paris le développement des salles a été trop rapide et l’offre dépasse la demande. Je vois beaucoup d’indépendants se lancer dans l’aventure en installant des salles mal placées, avec peu de budget, des loyers trop chers et parfois en concurrence direct avec de grands groupes comme le nôtre. Certaines villes passent de 0 salles à 4/5/ ou 6 en l’espace de deux-trois ans. C’est beaucoup trop. Le marché de l’escalade est grandissant mais il ne faut pas aller plus vite que la musique ou imaginer qu’il suffit d’ouvrir un entrepôt avec quelques blocs pour faire fortune. Des groupes comme le notre peuvent se permettre de fermer quelques sites si nécessaire, cela ne remet pas en cause la solidité de l’ensemble, en revanche, un indépendant qui se plante n’aura pas d’autre chance et risque d’y laisser des plumes.

Il y a donc encore de la place et des façons intelligentes de se développer. Nous lançons par exemple les Corner VA qui seront installés dans des structures déjà existantes multi activités avec du paddle, du badminton, etc… Il faut que les entrepreneur(e)s qui se lancent et les groupes qui continuent de se développer choisissent leur implantation intelligemment et prennent en considération l’existant quitte à déplacer le projet. J’entends par exemple qu’une nouvelle salle ouvre en plein cœur de Lyon où il y a déjà 11 salles, quand d’autres zones en sont totalement dépourvues…

Aujourd’hui, avec le recul, quelles erreurs éviterais-tu pour VA Lyon, et sur quels points ne doit-on pas transiger pour que les prochaines ouvertures de salle soient pérennes ? 

Lyon est notre troisième structure, nous développions seul et comme expliqué plus tôt nous avons parié sur l’arrivée du tramway, c’est sans doute notre erreur. Pour qu’une salle soit pérenne il faut bien évaluer le besoin local, les salles existantes et le vrai potentiel de la zone cible. J’ai parfois des franchisés qui voient des salles bien fonctionner sur un secteur et en déduisent qu’il y a la place pour une seconde ou troisième salle. Parfois c’est le cas mais parfois non.

Un dernier mot à ajouter ?

Nous avons encore beaucoup de projets pour développer ce sport incroyable qu’est l’escalade. La fermeture de Lyon nous attriste mais cela fait partie des choix difficiles qu’il faut parfois faire. Nous arrivons sur d’autres secteurs qui ont besoin de structures et avons hâte de poursuivre cette aventure.

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La nouvelle gamme versatile de RAB, alliant tissus techniques et design audacieux.

05 Mai

Du matériel qui dure, depuis plus de 40 ans.

Depuis sa création en 1981, Rab s’est forgé une réputation de fabricant de matériel simple et résistant pour les amoureux de la montagne. Des sacs de couchage en duvet encore garnis à la main au Royaume-Uni, la gamme s’est élargie aux vestes de protection et en duvet, ainsi qu’aux sacs pour les alpinistes, grimpeurs, coureurs, skieurs et cyclistes. Chaque produit est conçu pour résister durablement aux conditions les plus hostiles.

Des articles conçus pour la grimpe, par des grimpeurs.

Dans les années 1970 gronde une révolution au sein du cœur industriel de la Grande-Bretagne. Face aux grèves et coupures d’électricité, les habitants ont trouvé du réconfort dans le Peak District. La région est vite devenue un haut lieu d’escalade et d’aventure.

C’est là que le célèbre grimpeur et alpiniste Rab Carrington a créé l’entreprise qui porte aujourd’hui son nom. Il souhaitait fabriquer du matériel robuste et performant en testant chaque pièce dans les conditions les plus difficiles.
Aujourd’hui, Rab respecte toujours l’engagement de Rab Carrington. La marque utilise des matériaux de pointe à l’efficacité éprouvée pour concevoir du matériel durable qu’il vaut mieux réparer que remplacer, tout en suivant une stratégie RSE rigoureuse.

Momentum. Pensée pour la performance en montagne. Un nouveau look.

Alliant des tissus techniques à un design moderne et audacieux, la nouvelle collection de vêtements d’extérieur Momentum proposée par Rab est conçue pour vous accompagner au sommet, lors des trails ou sur les parois rocheuses, ainsi que pendant vos moments de détente. Avec ses couleurs attrayantes et matériaux de haute qualité, cette gamme est le nec plus ultra en matière de rapidité de séchage et d’évacuation de l’humidité, sans pour autant compromettre la durabilité.

Articles Momentum indispensables.

  • Haut à capuche Rivelin

Première couche légère et décontractée adaptée à toutes les activités intenses, des randonnées et courses en montagne aux soirées sur les parois rocheuses.

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  • Crop top Rivelin pour femme

Lorsque les températures montent pendant une randonnée ou une ascension exigeante, ce débardeur court anti-humidité qui sèche rapidement vous garde au frais et au sec.

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  • Pantalon Harpur pour femme

Votre compagnon idéal pour les journées actives en montagne nécessitant une grande liberté de mouvement, ce pantalon léger se caractérise par son extensibilité et son articulation exceptionnelles.

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  • Short Harpur pour femme

Offrant la fraîcheur et le confort dont vous avez besoin lors des journées actives en montagne, ce short léger est conçu en tissu extensible dans quatre directions pour une liberté de mouvement absolue.

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  • Pantalon Radius pour hommes

Pantalon d’escalade à la coupe ajustée, extensible, de poids moyen, conçu pour être porté toute l’année lorsque le temps est clément.

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– Article réalisé avec la participation de RAB –

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Max Bertone prend l’argent après un énorme run en finale de la coupe du monde à Bali

04 Mai

Il l’a fait ! On le savait sur une pente montante, on le savait capable de tout, Max Bertone ne nous aura pas déçu en finale de cette étape de coupe du monde de difficulté à Bali. Au terme d’un run de folie en finale, il parvient à prendre la médaille d’argent, et passe de rien à côté de l’or ! Chez les femmes,

Retour sur des finales haletantes.

Un run parfait pour un premier podium de Max Bertone

Dernier qualifié en finale sur les 8 places possibles, Max Bertone était le premier à s’élancer dans cet ultime round. Comme à son habitude, Max Bertone grimpe vite et propre. Il avance, et se permet même en milieu de voie de chauffer le public comme il aime le faire.

Les mouvements s’enchaînent, et le voilà à l’assaut de la dernière partie de voie. Les mouvements sont extrêmes, mais Max Bertone s’arrache, plusieurs cris retentissent, le Réunionnais continue d’avancer pour finalement chuter sur la prise 41, proche du Top final. À ce moment là, tout semble possible, car on comprend rapidement que le run que vient de sortir Max Bertone n’est pas anodin. Les grimpeurs s’enchaînent derrière lui, et, jusqu’aux 3 derniers grimpeurs, aucun n’égale sa performance. Alberto Ginés López, le spécialiste espagnol de la diff, chute une prise plus bas, Yannick Flohé, 2ème de la demi-finale se fait emporter bien plus bas.

© IFSC

Ne reste alors plus que le japonais Satone Yoshida à passer: 4ème sur la dernière étape, il semble avoir à coeur d’aller chercher un podium cette fois. La tension monte au fur et à mesure de son ascension. Tout le monde à le regard rivé sur la moindre de ses erreurs. Le japonais avale les mouvements avec une facilité déconcertante, mais commence à lutter à l’approche de la marque de Max Bertone. Il parviendra finalement à valider une prise de plus que le Réunionnais (42), s’adjugeant ainsi sa première médaille d’or en coupe du monde. Max Bertone se contentera donc de l’argent, mais pour une première médaille en coupe du monde, on peut le dire haut et fort, BRAVO ! Alberto Ginés López complètera quant à lui le podium avec une belle médaille de bronze, sa deuxième après Wujiang la semaine dernière.

Les résultats hommes

Pos.GrimpeurHauteur
1JPN Satone Yoshida 42 
2FRA Max Bertone41 
3ESP Alberto Ginés López 39+ 
4GER Yannick Flohé 30+ 
5KOR Dohyun Lee 30 
6JPN Neo Suzuki 29+ 
7JPN Shion Omata 16+ 
8INA Muhammad Rizky Syahrafli Simatupang 12
Afficher uniquement les Français(es)

Deuxième victoire consécutive pour Erin McNeice

Alors que nous nous remettons à peine de nos émotions, la finale féminine débute. Une voie assez longue, tout en résistance et plutôt variée dans les mouvements. Pas de mouvements aléatoires, hormis peut-être sur l’avant dernier mouvement avec une petite coordo avant d’atteindre le Top.

Les grimpeuses grimpent les unes après les autres, et le classement se fait assez logiquement. Alors qu’il ne reste que 3 grimpeuses à s’élancer, Laura Rogora est pour le moment en tête. Voilà venu le tour de la japonaise qui venait challenger Janja Garnbret les années précédentes, Ai Mori. Elle enchaîne les mouvements avec précision, mais manque un peu de rythme. Dans les derniers mouvements, elle se retrouve bloquée sur un mouvement d’épaule, qui, du haut de ses 1m54, s’avère compliqué. Elle réussit finalement à résoudre le problème après plusieurs tentatives, atteint ensuite le top de la voie, mais hors temps de quelques secondes.

© IFSC

Derrière, c’est au tour de la coréenne Chaehyun Seo de prendre le contrôle du mur. Sa grimpe, féline et très précise, nous rappelle les grandes années de Kim Jaïn. Les mouvements s’enchainent avec facilité, presque logiquement pour Chaehyun. Elle perd quelques secondes sur le dernier mouvement, se remobilise et finit par toper la voie quelques secondes avant la fin du chrono, se plaçant ainsi première du provisoire devant la japonaise.

© IFSC

Ne reste plus que la britannique Erin Mcneice à s’élancer. Première ex-aequo la semaine dernière avec la coréenne lors de l’étape de Wujiang, elle compte bien cette fois-ci monter seule sur la plus haute marche du podium. Pour cela, un Top sera impératif. À l’instar de la coréenne, Erin Mcneice avance bien, mais le temps file. Avant la dernière petite coordo finale, il ne lui reste que quelques secondes. Elle jette un oeil sur le chrono, accélère, et tope à son tour la voie, s’adjugeant ainsi une deuxième médaille d’or consécutive !

Les résultats femmes

Pos.GrimpeurHauteur
1GBR Erin Mcneice TOP 
2KOR Chaehyun Seo TOP 
3JPN Ai Mori 45 
4ITA Laura Rogora 42+ 
5AUS Oceania Mackenzie 39+ 
6AUT Flora Oblasser 37+ 
7SLO Mia Krampl 34+ 
8SLO Rosa Rekar 31+

Le calendrier de la saison 2025

Dates Evènement Disciplines Lieu
18-20 avril Coupe du Monde Bloc Keqiao (CHN)
25-27 avril Coupe du Monde Difficulté, vitesse Wujiang (CHN)
2-4 mai Coupe du Monde Difficulté, vitesse Bali (IDN)
16-18 mai Coupe du Monde Bloc Curitiba (BRA)
23-25 mai Coupe du Monde Bloc Salt Lake City (USA)
31 mai-1 juin Coupe du Monde Vitesse Denver (USA)
6-8 juin Coupe du Monde Bloc Prague (CZE)
13-15 juin Coupe du Monde Bloc Bern (SUI)
25-29 juin Coupe du Monde Bloc, difficulté Innsbruck (AUT)
5-6 juillet Coupe du Monde Vitesse Krakow (POL)
11-13 juillet Coupe du Monde Difficulté, vitesse Chamonix (FRA)
18-19 juillet Coupe du Monde Difficulté Madrid (ESP)
26-27 juillet Coupe du Monde Vitesse À définir
28 juillet-3 août Championnat du Monde jeunes Bloc, difficulté, vitesse Helsinki (FIN)
5-6 septembre Coupe du Monde Difficulté Koper (SLO)
21-28 septembre Championnat du Monde Bloc, difficulté, vitesse Séoul (KOR)

 

 

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Après Pigalle et Chevaleret, Vertical’Art Lyon ferme à son tour ses portes

30 Avr

L’année dernière, c’était un véritable coup de tonnerre dans le milieu des salles d’escalade. Alors que le marché semble en plein boum, le réseau de salles Vertical’Art annonçait la fermeture de ses 2 salles parisiennes: Chevaleret et Pigalle. Si pour la salle de Pigalle, aucun repreneur ne s’était manifesté, pour Chevaleret, le groupe Arkose avait alors fait le pari de reprendre cette salle, avec une bonne situation géographique (13ème arrondissement) pour compléter le maillage des salles Arkose d’ores et déjà implantées dans la capitale.

Aujourd’hui, c’est au tour de la salle de Vertical’Art Lyon de fermer définitivement ses portes. 3 salles du groupe qui ferment en moins d’un an, cela n’a pas de quoi rassurer le marché. Si on ajoute à cela les différentes grèves qui ont eu lieu chez Climb’Up ou Climbing District, on sent que la conjoncture actuelle est difficile économiquement parlant, même pour les grands groupes.

Des charges de fonctionnement de plus en plus lourdes

Vu de l’extérieur, on pourrait facilement penser que l’ouverture d’une salle est très rentable, et ce, très rapidement. Ce n’est hélas pas le cas, ou en tout cas, ce n’est plus le cas. En effet, si le développement des salles avant le Covid pouvait s’avérer économiquement viable, tout est plus compliqué aujourd’hui, avec notamment des charges qui ont explosé depuis quelques années.

Pour vous donner un exemple, une salle de province de 1500 m2 au sol, qui n’abuse pas sur le chauffage l’hiver, doit se délester en moyenne de 6000 à 8000 € par mois en électricité. On vous laisse imaginer les immenses complexes comme Climb Up Aubervilliers. Et on ne vous parle pas du prix des prises et volumes, des sociétés de ménages, des tarifs locatifs des locaux, de la masse salariale indexée sur l’inflation, et tout plein d’autres pôles où les charges se sont envolées.

Pour y faire face, 2 solutions: tenter de diminuer certaines charges ou à l’inverse tenter d’augmenter les recettes. Comme vous l’imaginez, diminuer les charges n’est pas chose aisée et peut vite devenir contreproductif. Par exemple, imaginer un renouvellement des prises moins régulier rendra la salle rapidement vétuste, tout comme imaginer faire des économies sur le ménage.

Des tarifs en hausse, mais une fréquentation en baisse

Toutes les salles ont déjà actionné le levier de l’augmentation des tarifs : aujourd’hui, l’entrée moyenne tourne autour de 16 € en province, 18 € en région parisienne — hors location de chaussons. Il y a 10 ans, une entrée en salle d’escalade était plutôt fixée aux alentours de 12-13 euros.

Au delà d’augmenter le tarif des entrées, l’autre levier pour faire bondir les recettes est d’augmenter le nombre de clients : mais dans un contexte économique compliqué et avec une concurrence féroce, difficile de se démarquer pour attirer plus de monde que son voisin.

 Un secteur du loisir globalement en difficulté

En discutant avec de nombreux acteurs du secteur, on se rend compte que le marché du loisir dans sa globalité (restauration, cinémas, activités sportives, …) est en berne. L’explication est assez simple, l’inflation est passée par là, et les dépenses des ménages dans les loisirs sont devenues plus rares car non essentielles. La milieu de la restauration est particulièrement touché avec de nombreux restaurants qui ferment chaque jour en France. La baisse de fréquentation couplée à l’inflation et les remboursements des prêts garantis par l’État durant le COVID mettent de nombreuses entreprises du secteur en difficulté.

Si on pouvait penser que les salles d’escalade ne seraient que peu impactées, la réalité semble toute autre, et la fermeture de 3 salles du groupe Vertical’Art en moins d’un an ne nous rassure guère sur l’avenir. Les salles vont devoir redoubler d’efforts pour attirer toujours plus de clients, en proposant toujours plus de services, et ce sans rogner sur la qualité.

Une fermeture soudaine à Lyon

Concernant Vertical’Art Lyon, nous avons contacté les dirigeants et vous tiendrons informés des tenants et aboutissants de cette fermeture assez brutale, laissant notamment les salariés sans voix (selon différentes sources, ils auraient appris la fermeture de la salle seulement hier, soit le dernier jour d’ouverture de la salle …).

Plus d’infos à venir.

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Nico Pelorson libère « Mammunk » assis et propose 8C

28 Avr

Nico Pelorson vient à nouveau de s’illustrer en forêt de Fontainebleau en libérant « Mammunk » départ assis sur le secteur de « Marlanval ». Un bloc à friction avec prises plates et fuyantes qui nécessitera donc de bonnes conditions pour espérer le valider.

Situé sur la proue à droite du célèbre bloc « Elephunk », Nico Pelorson s’était attaqué au départ debout de « Mammunk » il y a deux ans et avait alors proposé la cotation de 8B+. Très récemment, Camille Coudert avait à son tour répété le bloc debout, et avec une méthode différente plus simple, proposait plutôt aux alentours de 8B (tout en avouant que la méthode utilisée par Nico était sans nul doute un solide 8B+).

Le week-end dernier, Nico Pelorson est finalement venu à bout de la version assise, et il propose la cotation de 8C. Il lui aura fallu 6 séances au total pour conclure (3 pour la version debout puis 3 pour la version assise).

Nico nous précise que « le départ assis rajoute un bon 7C en compression très physique pour rejoindre le debout qui est à lui seul 8B/8B+. En arrivant du assis tu es un peu entamé et tu n’as plus de magnésie alors c’est un peu dur de tenir les plats vraiment mauvais du départ debout. Certaines prises sont si plates qu’on n’arrive même pas à les deviner si il n’y a pas de magnésie dessus! »

Petite précision qui a son importance, nico a réalisé l’enchaînement en départ assis sans ventilateur. Il précise à ce sujet qu’en collant des ventilateurs aux plats fuyants la cotation ne sera peut-être plus la même … Pour s’adjuger le 8C proposé par Pelorson, il faudra donc que les prochains répétiteurs s’affranchissent de ventilateurs. Belle éthique !

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Sorato Anraku marche en finale et prend l’or sur la coupe du monde de Wujiang

27 Avr

Juste après la finale féminine, ce sont les hommes qui se sont affrontés en finale sur cette première étape de coupe du monde de difficulté à Wujiang. Autant vous le dire d’entrée de jeu, Sorato Anraku n’aura laissé aucune chance à ses adversaires. Le jeune japonais a littéralement marché dans la voie de finale.

Sorato Anraku intouchable, n’aura fait qu’une bouchée de la voie

À l’instar de la finale féminine, la voie des hommes est également très résistante. Les grimpeurs s’élancent les uns après les autres, et, si aucun crux ne se dégage vraiment, c’est plutôt la résistance de chacun qui permettra de faire le classement.

L’espagnol Alberto Gines Lopez, est le premier à placer une marque très haut dans la voie, à quelques mouvements du Top. Le spécialiste de la difficulté comptait bien tenter d’aller chercher l’or, mais c’était sans compter sur une armada japonaise plus en forme que jamais. C’est d’abord Neo Suzuki, 20 ans, qui s’illsustre an chutant un mouvement plus haut qu’Alberto Gines Lopez.

Ne reste alors plus qu’un grimpeur à s’élancer, le jeune mutant japonais, Sorato Anraku. Du haut de ses 18 ans, il aura anéanti la concurrence. Après avoir remporté l’étape de coupe du monde de bloc la semaine dernière à Keqiao, le voilà également en or sur cette étape (de difficulté cette fois !). Alors Sorato était-il vraiment plus fort à Wujiang ? Sur la finale, oui, c’est une certitude ! Il aura littéralement marché dans cette ultime voie, ne laissant paraître que peu de difficultés. Il validera le Top en 4 minutes 40, sans bavure aucune.

Médaillé d’argent sur les derniers JO à Paris, Sorato semble bien décidé à survoler cette saison 2025. Entrera-t-il dans l’histoire lui aussi en remportant le classement du bloc et de la difficulté ? réponse dans quelques mois !

Les résultats de la finale masculine

Pos.GrimpeurHauteur
1JPN Sorato Anraku TOP 
2JPN Neo Suzuki 40+ 
3ESP Alberto Ginés López 39+ 
4JPN Satone Yoshida 33 
5CHN Yufei Pan 32+ 
6SLO Luka Potocar 32 
7ITA Filip Schenk 28+ 
8GER Yannick Flohé 28+

La suite de la saison

Dès la semaine prochaine, direction Bali,  pour la deuxième étape de coupe du monde de difficulté et de vitesse de la saison.

Dates Evènement Disciplines Lieu
18-20 avril Coupe du Monde Bloc Keqiao (CHN)
25-27 avril Coupe du Monde Difficulté, vitesse Wujiang (CHN)
2-4 mai Coupe du Monde Difficulté, vitesse Bali (IDN)
16-18 mai Coupe du Monde Bloc Curitiba (BRA)
23-25 mai Coupe du Monde Bloc Salt Lake City (USA)
31 mai-1 juin Coupe du Monde Vitesse Denver (USA)
6-8 juin Coupe du Monde Bloc Prague (CZE)
13-15 juin Coupe du Monde Bloc Bern (SUI)
25-29 juin Coupe du Monde Bloc, difficulté Innsbruck (AUT)
5-6 juillet Coupe du Monde Vitesse Krakow (POL)
11-13 juillet Coupe du Monde Difficulté, vitesse Chamonix (FRA)
18-19 juillet Coupe du Monde Difficulté Madrid (ESP)
26-27 juillet Coupe du Monde Vitesse À définir
28 juillet-3 août Championnat du Monde jeunes Bloc, difficulté, vitesse Helsinki (FIN)
5-6 septembre Coupe du Monde Difficulté Koper (SLO)
21-28 septembre Championnat du Monde Bloc, difficulté, vitesse Séoul (KOR)

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Égalité parfaite entre Chaehyun Seo et Erin McNeice en finale de la coupe du monde de difficulté à Wujiang

27 Avr

La première finale de la saison de coupe du monde de difficulté vient de s’achever avec les femmes à Wujiang, et le tracé proposé par les ouvreurs aura donné du fil à retordre aux 8 finalistes. Hélène Janicot, seule française engagée sur cette finale, parviendra à grignoter une petite place au classement, mais pas suffisant pour espérer monter sur la boite.

Un crux laisse 4 grimpeuses sur le carreau

Hélène Janicot sera la première grimpeuse à s’élancer sur cette finale. Nous découvrons alors avec elle la voie concotée par les ouvreurs. Au programme, une grimpe très résistante, avec pas mal de mouvements dynamiques qui peuvent en déstabiliser pus d’une. Hélène Janicot se se fera pas avoir sur la première petite coordo dans le premier tiers de la voie, et grimpe comme à son habitude, avec précision. Elle chutera assez haut, au moment d’attaquer la dernière partie de la voie, sur un mouvement avec un talon gauche très haut et une petite pince main droite pour aller chercher un cratère en croisé assez loin. Bien entamée par tout le début de voie, notre française s’arrêtera là (pour prendre la 7ème position de cette finale), et nous allons vite nous rendre compte qu’il s’agit en fait de l’un des gros crux de la voie.

© IFSC

En effet, les grimpeuses s’enchaînent, et les chutes sur ce crux également. Lorsque Laura Rogora s’élance, on se dit qu’avec la résistance dont elle sait faire preuve, ce crux ne devrait pas lui poser de problème. Hélas, elle sera en difficulté tout au long de la voie, s’y reprenant à plusieurs fois sur les mouvements dynamiques, avec une grimpe peu sereine. Elle validera une prise de plus qu’Hélène.

Oceania Mackenzie ne parviendra pas à faire mieux non plus, et il ne reste alors que le trio de tête pour tenter d’aller chercher les derniers mouvements de la voie.

Chaehyun Seo VS Erin McNeice: un duel au sommet

Reste alors à s’élancer la coréenne Chaehyun Seo, la britannique Erin McNeice et l’américaine Annie Sanders. Erin débute sa voie et enchaîne les mouvements avec facilité. Une grimpe fluide et assurée se dégage. Arrivée sur le fameux crux, la britannique  ne rencontre pas tellement de difficulté et continue d’avancer pour finalement chuter juste avant le top.  Derrière elle, la coréenne Chehyun Seo mettra également un très beau run et chute au même endroit que McNeice.

© IFSC

Ex-aequos depuis le début de la compétition,  elles seront alors départagées au temps, et là surprise… elles réalisent exactement le même temps en finale ! Elles seront donc deux à monter sur la plus haute marche du podium aujourd’hui, ce qui, de mémoire, n’est jamais arrivé en coupe du monde de difficulté.

En effet, Annie Sanders, dernière grimpeuse à s’élancer, réussira à négocier le crux du haut de voie mais chutera deux mouvements plus bas que ses deux rivales.

Restez connectés, la finale des hommes est à suivre !

Les résultats de la finale féminine

Pos.GrimpeurHauteur
1GBR Erin Mcneice 41 (4:26) 
1KOR Chaehyun Seo 41 (4:26) 
3USA Annie Sanders 39+ 
4ITA Laura Rogora 34+ 
5AUS Oceania Mackenzie 34+ 
6CHN Yuetong Zhang 33+ 
7FRA Hélène Janicot 33+ 
8GER Anna Maria Apel 21
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Test de la rédac: les chaussons Evolv Phantom LV

24 Avr

Lors du test chaussons organisé par Le Vieux Campeur en juin 2024, nous avons eu l’occasion de découvrir la marque américaine Evolv, assez peu distribuée en Europe. Et c’est bien dommage car elle propose des chaussons qui dénotent avec notre style européen.

En effet, le Phantom est un chausson à contre courant face à l’évolution de l’escalade moderne qui demande plus de souplesse et de sensibilité. En collaboration avec le grimpeur pro américain Daniel Woods (légende de l’escalade de bloc avec entre autre la FA de Return of the Sleepwalker 9A), Evolv propose un chausson plutôt old school mais vous allez voir, avec des qualités remarquables. Alors est-il possible d’allier vieille école et modernité ?

Le style à l’américaine

Les Phantom Lv se positionnent comme concurrents aux Instinct VSR LV que nous avons hâte de tester.
Le sigle LV que l’on retrouve de plus en plus signifie « Low Volume ». Le modèle est un peu plus resserré pour coller aux pieds plus fins. Mais à l’instar des styles vestimentaires à l’américaine, les Phantom Lv se portent assez large. Evolv conseille de prendre sa propre pointure voir 1 taille au-dessus.

Un serrage précis | © Planetgrimpe

Le premier chaussage des Phantom LV est assez surprenant. Le chausson est aussi dur que son look est agressif. On a l’impression d’enfiler une véritable armure et nous avons opté pour 1 pointure au-dessus de notre taille de ville pour plus de confort. Les pieds dans le chausson sont ainsi quasi à plat, très peu recroquevillés, ce qui peut paraitre de prime abord une stratégie peu en adéquation avec le style des chaussons. Mais la dureté du chausson compense sans problème le manque de force que l’on peut ressentir avec les pieds moins recroquevillés. Seuls les touts petits pieds sont difficiles à charger. Si votre objectif et de charger de petites prises alors nous vous conseillons de prendre pile votre pointure.

Le serrage est assez original avec une sangle en zig zag qui maintient la moitié du chausson grâce à 6 points. Le pied est ainsi parfaitement maintenu. Petit bémol qui fait prendre un peu plus de temps qu’un simple scratch, il faut desserrer et resserrer la sangle à chaque utilisation sinon vous ne pouvez pas sortir votre pied. La sangle est intelligemment située sur la partie extérieur du pied ce qui ne gêne pas du tout la contre-pointe.

A noter que la tige du chausson (c’est à dire l’enveloppe dans laquelle est maintenue le pied) est en fibres végétales. Une belle initiative pour faire de nos chaussons des produits un peu plus respectueux de l’environnement.

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Jules Marchaland encore ! « Le bruit de l’acid », 9b FA à Claret

22 Avr

Jules Marchaland continue de faire parler de lui en falaise, avec, une fois de plus une grosse performance à la clé. Alors qu’il enchaînait début avril « Guère de bruit », 9a à Claret, il nous avait parlé d’un nouveau projet qu’il n’était pas loin de libérer, et c’est désormais chose faite avec « Le bruit de l’acid », qu’il propose à 9b.

Concernant cette nouvelle ligne, il s’agit d’une connexion plus directe de « Guère de bruit », qui consiste en une approche en 7c+ avant d’empiler 2 blocs  pas évidents dans la foulée, un 8B marqué par un gros jeté en fin de bloc sur une colo, puis un 7C+. Jules admet d’ailleurs que « c‘est fou d’avoir ça en falaise, c’est un mouvement qu’on retrouve plutôt à l’entraînement en général ou pour t’amuser à la salle. Lucien Martinez me l’avait bien vendu car il sait que j’aime ce genre de mouvement et que je me débrouille bien dedans. »

© Yulen Calleja Ordiz

Un mouvement qu’il affectionne donc, mais qui lui aura tout de même donné du fil à retordre puisque durant les 10 dernières séances ses essais se terminaient sur ce jeté. « Je n’arrivais pas à serrer assez cette pince, je tombais tout le temps là, et ça commençait vraiment à être moins fun. Quand toutes les séances se ressemblent, ce n’est pas simple, mais j’ai gardé le cap en espérant que ça le fasse à un moment. »

Je n’arrivais pas à serrer assez cette pince, je tombais tout le temps là, et ça commençait vraiment à être moins fun !

Il aura fallu s’armer de patience puisque ce n’est qu’après de nombreux échecs qu’il validera enfin l’enchaînement. Et pourtant, rien n’était écrit… Avec une petite angine histoire de compliquer les choses, c’est donc en étant malade que Jules Marchaland mettra un terme à ce projet. Humblement il nous précisera que « la maladie n’a pas eu beaucoup d’effet sur mes capacités à m’exprimer sur le rocher finalement. Je ne me sentais pas en top conditions, et je n’étais pas tellement confiant, mais ça l’a fait ! »

Côté projets, Marchaland n’est pas en reste. Il devrait prochainement aller poser un devis dans une nouvelle ligne au Pic Saint Loup, et retourner dans « Ratstaman Vibrations », un 9b libéré en 2022 par Alex Megos. Il participera également au prochain sélectif de difficulté et au championnat de France, pour prendre une éventuelle sélection pour les étapes de Coupe du monde qui suivront.

  • Retrouvez le travail du photographe Yulen Calleja Ordiz sur Instagram

 

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Sorato Anraku en or sur la première étape de coupe du monde à Keqiao

20 Avr

La première étape de coupe du monde de bloc 2025 vient de s’achever avec la finale masculine, dans la magnifique enceinte de Keqiao. Avec 3 français en finale, une place sur le podium était probable, mais c’était sans compter sur des adversaires redoutables venus tout droit du Japon et de Corée, qui n’auront laissé aucune chance à notre équipe de France.

Les français manquent à l’appel sur le podium

Ils étaient trois tricolores à représenter la France sur cette première finale internationale de la saison, et on espérait secrétement un nouveau podium pour l’équipe de France après la belle médaille d’argent d’Oriane Bertone hier chez les femmes. Hélas, nos français se seront vite fait rattraper par l’apesanteur.

Dans le premier bloc, assez physique, Paul Jenft ouvre le bal mais ne parviendra pas à faire mieux que la zone. Il en sera de même pour Sam Avezou et Mejdi Schalck. Pas de panique, la finale ne fait que commencer, et direction le bloc 2 pour tenter d’aller chercher plus de points. Au programme, une dalle, bien technique, où le moindre tremblement vous ramène directement au tapis. À nouveau, nos 3 français ne parviendront pas à trouver la solution, et se contenteront de la zone. Sam Avezou passe tout de même tout proche de valider le bloc en chutant sur le dernier mouvement, mais le chrono filant, il manquera de temps pour remettre un essai efficace.

© IFSC

Le bloc 3, en coordo, conviendra davantage à nos français avec 3 tops ! Hélas, ce ne sera pas suffisant, car même si Sam Avezou et Mejdi Schalck flashent ensuite le bloc 4, le retard accumulé dans les premiers blocs sera favorable à leurs adversaires. Mejdi termine ainsi 5ème, Sam 6ème et Paul 7ème de cette première finale de l’année.

Un podium aurait été le bienvenu pour notre équipe de France, ne serait-ce que pour l’aspect mental. Il faudra revenir encore plus fort sur la prochaine étape pour espérer prendre une place dans le Top 3, mais aucun doute que nos 3 mousquetaires sauront relever le défi !

Un duel Japon vs Corée pour la médaille d’or

Un duel au sommet aura eu lieu entre le Japon et la Corée pour aller chercher l’or. Le coréen Dohyun Lee, premier de la demi-finale, allait devoir sortir le grand jeu pour continuer sur sa lancée et ne pas se faire manger par le jeune mutant japonais Sorato Anraku.

Dès le premier bloc, le ton est donné. Sorato Anraku tope en 2 petits essais, tandis que Dohyun Lee randonne littéralement le bloc et s’adjuge donc 25 points d’entrée de jeu. Sur la dalle, le coréen lâche 4 essais, contre 2 pour le japonais. À la moitié du circuit, les deux grimpeurs se tiennent dans un mouchoir de poche, et ils toperont ensuite les deux derniers blocs. Tout se jouera donc sur les essais, et l’avantage sera à Sorato Anraku qui validera les 4 blocs, en 7 essais pour un total de 99,7 points. Le coréen, avec 4 tops en 11 essais, prend la médaille d’argent avec 99,3 points.

© IFSC

Enfin, sur la 3ème marche du podium, c’est un autre japonais qui aura fait sensation et qui n’était pas loin de faire les 4 tops également. Meichi Narasaki chutera hélas sur le dernier bloc, mais avec 3 blocs et 4 zones, les 83,9 points accumulés lui permettent de prendre la médaille de bronze. Son grand frère, qu’on ne présente plus, Tomoa Narasaki, se contentera de la médaille en chocolat pour cette fois.

L’Israélien Oren Prihed n’aura pas crée un nouvel exploit

Il avait crée l’exploit en prenant son ticket pour la finale pour sa première participation à une coupe du monde. La marche aura été un pue haute en finale pour le jeune israélien Oren Prihed, qui ne validera que 3 zones. Qu’importe, le job est fait, et il vient de prouver au monde entier qu’il était capable d’entrer dans le top 8 mondial. Il faudra maintenant tenter de confirmer sur les prochaines étapes.

Les résultats de la finale

Pos.GrimpeurTop et Zone
1JPN Sorato Anraku99.7
2KOR Dohyun Lee99.3
3JPN Meichi Narasaki83.9
4JPN Tomoa Narasaki69.6
5FRA Mejdi Schalck69.5
6FRA Sam Avezou69.5
7FRA Paul Jenft44.6
8ISR Oren Prihed29.7
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Les résultats globaux

Pos.GrimpeurQualificationDemi-finaleFinale
1JPN Sorato Anraku124.9 - 1e84.4 - 2e99.7
2KOR Dohyun Lee124.8 - 1e99.3 - 1e99.3
3JPN Meichi Narasaki93.6 - 13e68.3 - 6e83.9
4JPN Tomoa Narasaki94.2 - 9e59.4 - 7e69.6
5FRA Mejdi Schalck109.7 - 5e69.3 - 3e69.5
6FRA Sam Avezou94.2 - 16e68.8 - 5e69.5
7FRA Paul Jenft94.7 - 7e59.4 - 7e44.6
8ISR Oren Prihed94.2 - 9e69.1 - 4e29.7
9JPN Sohta Amagasa79.9 - 19e59.3 - 9e
10GBR Dayan Akhtar124.7 - 3e59.1 - 10e
11JPN Rei Sugimoto94.3 - 13e44.8 - 11e
12GER Thorben Perry Bloem84.7 - 17e44.4 - 12e
13FRA Leo Favot78.6 - 23e43.5 - 13e
14CHN Ziqi Xu83.7 - 19e43.4 - 14e
15GBR Toby Roberts123.8 - 5e39.5 - 15e
16SLO Anze Peharc109.7 - 7e38.4 - 16e
17AUT Jan-luca Posch93.6 - 13e38.2 - 17e
18BUL Nikolay Rusev93.8 - 17e34.4 - 18e
18USA Colin Duffy94.6 - 12e34.4 - 18e
20JPN Yuji Fujiwaki124.3 - 3e29.6 - 20e
21USA Benjamin Hanna78.0 - 23e25.0 - 21e
22USA Alexander Waller94.8 - 9e24.5 - 22e
23CHN Jiahao Fu78.2 - 21e19.5 - 23e
24BEL Hannes Van Duysen79.2 - 21e10.0 - 24e
25FRA Adrien Lemaire69.8
25GER Tim Würthner77.6
27GER Elias Arriagada Krüger69.7
27IND Bharath Pereira69.2
29CAN Oscar Baudrand69.1
29CHN Jinwei Yao69.5
31FRA Thomas Lemagner69.1
31CHN Xuanpu Bai69.1
31KOR Hyunseung Noh68.3
31ROU Darius Râpă69.1
35BEL Nicolas Collin64.4
36CHN Yufei Pan64.2
37ITA Nicolò Sartirana64.1
37ISR Ram Levin64.1
39GBR Samuel Butterworth54.7
39KOR Beomjin Park59.5
41THA Ardch Intrachupongse54.5
41CAN Matthew Rodriguez54.5
41SGP Luke Goh Wen Bin54.5
41TPE Chih-en Fan58.8
45LAT Edvards Gruzitis54.7
46SGP Gerald Bayo Verosil53.9
47AUT Raffael Gruber54.0
47AUT Julian Wimmer53.8
49KOR Yejun Chon44.3
49ITA Niccolò Antony Salvatore44.3
49ROU Alexandru-florian Zaharia39.4
49IRI Ali Salimian44.3
49ITA Michael Piccolruaz39.4
54GER Max Kleesattel29.8
55SUI Sascha Lehmann43.9
55GBR Nathan Whaley29.4
57CAN Dylan Smith29.3
57USA Joshua Gerhardt29.3
59MAC Wan Tong Lok28.8
59GER Emil Zimmermann19.9
61TPE Tzu-yu Chou28.5
61MAS Qun Tao Ke19.1
63IRI Iman Arezeh19.8
63IND Vishak Oommen Shanker10.0
65CHI Joaquin Urrutia9.8
65KSA Taher Alhaddad19.6
67MAC Man Hou Lam9.2
67KSA Yousef Fatani
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La suite de la saison

Dès la semaine prochaine, direction Wujiang, toujours en Chine, pour la première étape de coupe du monde de difficulté et de vitesse de la saison.

Dates Evènement Disciplines Lieu
18-20 avril Coupe du Monde Bloc Keqiao (CHN)
25-27 avril Coupe du Monde Difficulté, vitesse Wujiang (CHN)
2-4 mai Coupe du Monde Difficulté, vitesse Bali (IDN)
16-18 mai Coupe du Monde Bloc Curitiba (BRA)
23-25 mai Coupe du Monde Bloc Salt Lake City (USA)
31 mai-1 juin Coupe du Monde Vitesse Denver (USA)
6-8 juin Coupe du Monde Bloc Prague (CZE)
13-15 juin Coupe du Monde Bloc Bern (SUI)
25-29 juin Coupe du Monde Bloc, difficulté Innsbruck (AUT)
5-6 juillet Coupe du Monde Vitesse Krakow (POL)
11-13 juillet Coupe du Monde Difficulté, vitesse Chamonix (FRA)
18-19 juillet Coupe du Monde Difficulté Madrid (ESP)
26-27 juillet Coupe du Monde Vitesse À définir
28 juillet-3 août Championnat du Monde jeunes Bloc, difficulté, vitesse Helsinki (FIN)
5-6 septembre Coupe du Monde Difficulté Koper (SLO)
21-28 septembre Championnat du Monde Bloc, difficulté, vitesse Séoul (KOR)

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