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Author Archives: Charles Loury

Camille Pouget : « Oser me fixer des objectifs terrifiants, c’est ce qui me rend plus forte »

31 Juil

En pleine ascension depuis plusieurs saisons, Camille Pouget a entamé 2025 avec de nouveaux objectifs en tête. Elle revient pour Planetgrimpe sur sa première moitié de saison. Entre résultats internationaux, blessures, nouveaux défis mentaux et quelques projets en falaise, la jeune grimpeuse trace son chemin avec lucidité et ambition.


Une saison pleine de promesses

Fraîchement revenue de vacances juste après la coupe du monde à Madrid, Camille attaque la seconde partie de la saison avec le sourire : « J’ai bien rechargé les batteries« . Et elle en aura besoin pour continuer sur sa lancée. S’installer dans le Top 10 mondial, décrocher le titre de championne de France et monter sur un podium de Coupe du Monde : ses ambitions étaient claires dès le début de l’année. Si ces objectifs ne sont pas cochés, elle ne s’en cache pas : « Je suis 12e au général et j’ai fait mon premier top 5 en Coupe du Monde à Chamonix, le meilleur résultat de ma carrière actuelle. Je n’ai pas encore atteint mes objectifs, mais je m’en rapproche. » Concernant le titre de championne de France, elle nous avouera ne pas s’être suffisamment préparée pour le style demandé: elle terminera en 7ème position.

Grimper en finale devant 18 000 personnes sur la place du Mont-Blanc, c’était tout simplement inoubliable.

Chamonix : un moment hors du temps

« Comment je pourrais en mentionner une autre… » Lorsqu’on lui demande quelle compétition l’a le plus marquée, la Coupe du Monde de Chamonix s’impose naturellement. « Grimper en finale devant 18 000 personnes sur la place du Mont-Blanc, c’était tout simplement inoubliable. » Mais au-delà de cette performance marquante, la saison n’a pas été de tout repos. Camille a notamment dû composer avec une rupture partielle de la poulie en janvier, un obstacle qui l’a contrainte à adapter sa préparation. « C’est toujours délicat quand les imprévus viennent bousculer les plans » nous confiait Camille, mais son mental à toute épreuve lui aura permis de relever la tête pour aborder cette saison avec brio.

© Tim-Nicolas Hopf / Planetgrimpe

Le mental: un axe prioritaire

Au-delà du physique, le mental est devenu un axe de travail prioritaire. « En août dernier, j’ai changé de coach mental. Je me sentais stagner, comme si je plafonnais autour du Top 15 mondial. » Ce changement l’a poussée à repenser sa façon de fonctionner au quotidien. Fini le mental « pansement » pour les jours de compétition : Camille anticipe désormais les schémas de pensée à long terme. « Je fais attention à ne pas laisser s’installer des doutes « indéracinables » avant les gros objectifs. » Une nouvelle façon de préparer son mindset en tant que compétitrice de haut niveau, ce qui lui réussit plutôt bien jusqu’à présent.

J’ose me fixer des objectifs terrifiants, c’est ce qui me rend plus forte !

Objectifs ambitieux et préparation exigeante

« Je me force à croire plus en moi. » Derrière cette formule qui pourrait paraître banale, se cache en réalité une vraie évolution. Camille ose désormais viser des objectifs presque « trop grands », quitte à ce qu’ils soient un peu terrifiants comme elle aime le dire. « Cette nouvelle dynamique me pousse à structurer ma préparation à la hauteur de ces ambitions. Et surtout, je garde en tête que tout cela reste un jeu. J’ai de la chance de vivre cette aventure. »

Le bloc toujours présent, la falaise en filigrane

Même si la compétition de difficulté reste sa priorité, le bloc n’a pas pour autant disparu de son entraînement. « J’en fais même parfois plus que de la diff selon les périodes. » En revanche, la falaise se fait plus rare. Mais Camille n’en reste pas moins attachée à l’escalade en extérieur. « La semaine dernière, j’ai coché un 8b+ près de Toulouse que je travaillais depuis 5 ans. » Et d’ajouter, rêveuse : « À Céüse, Mister (ou miss) Hyde m’attend toujours… c’est une voie qui résonne particulièrement en moi. Il faudra que j’y clippe la chaîne un jour. » En toute objectivité, elle admet avoir du mal à combiner la falaise avec la grimpe sur plastique. « Pour l’instant je mets un peu plus le focus sur les compétitions. Les falaises ne disparaîtront pas d’ici la fin de ma carrière. »

Apprentissages et prochaines étapes

« Les bonnes habitudes et l’entourage, c’est peut-être la clé pour devenir une championne. » Ces derniers mois ont renforcé ses convictions : se coucher tôt, soigner sa récup’, analyser ses runs. Même si la routine n’est pas dans son ADN, Camille reconnaît que c’est ce qui fait la différence sur le long terme. La suite ? La Coupe du Monde de Koper le 5 septembre, puis surtout ses premiers Championnats du Monde seniors à Séoul. « J’ai hâte ! »

© Tim-Nicolas Hopf / Planetgrimpe

JO 2028 : un rêve assumé

Les Jeux Olympiques de Los Angeles en 2028 ? Camille ne s’en cache pas : son objectif est clair, elle vise une médaille. Depuis qu’elle ne se met plus de limite en terme d’objectifs, tout semble plus simple pour elle. Elle précise toutefois que « ce n’est pas tant le résultat qui m’intéresse, mais le niveau qu’il faut atteindre pour pouvoir aller chercher une médaille le moment venu. »

Je crois que c’est la manière dont je veux vivre aussi ma vie de grimpeuse de haut-niveau.

Ses inspirations du moment

Côté modèles, Camille admire la constance de Chaehyun Seo. « Avoir de la régularité à un tel niveau c’est très inspirant, surtout que c’est une grimpeuse abordable et qui ne se prend pas la tête quand elle « rate ». Je crois que c’est la manière dont je veux vivre aussi ma vie de grimpeuse de haut-niveau. »

Cependant, Camille reste lucide et rappelle que « toutes les femmes du top 10 mondial ont une qualité inspirante à transmettre. » Selon elle, l’idéal est de piocher un peu dans les points forts de chacune pour se faire son propre idéal d’inspiration et progresser dans ce sens.

© Tim-Nicolas Hopf / Planetgrimpe

Une anecdote marquante qui aurait pu lui couter cher

Que serait une saison de grimpe sans une touche de panique : « Lors de la demi-finale à Chamonix, j’ai oublié mes chaussons en isolement… C’est une petite de l’orga qui a couru me les apporter. Finalement, c’était un de mes meilleurs runs. Je crois que fonctionner à l’arrache, c’est ma zone de confort en fait. »

Un mot pour la jeune génération

Camille n’oublie pas ceux qui la soutiennent : « C’est dur de rendre tout l’amour qu’on me donne, surtout en pleine saison. Mais ça me touche énormément. Savoir que je peux inspirer certains jeunes grimpeurs, c’est une vraie motivation quand l’entraînement devient difficile. »


Objectif Top 10 mondial, podiums en Coupe du Monde, Championnats du Monde, Jeux Olympiques 2028… les défis qui attendent Camille Pouget sont nombreux, mais à la hauteur de son talent et de sa détermination. Plus que jamais, elle semble prête à franchir un nouveau cap dans sa carrière. Run après run, compétition après compétition, les progrès sont nets et témoignent d’un travail en profondeur. Il ne reste plus qu’à transformer cette dynamique en résultats concrets, en allant chercher les objectifs auxquels elle aspire. On ne peut alors qu’espérer — et croire — qu’elle brillera sur les plus grandes compétitions internationales dans les mois et les années à venir.

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Championnat du monde jeunes: Sam Richard et Lou Auclair décrochent les premières médailles pour l’équipe de France

31 Juil

Le marathon des championnats du monde jeunes est lancé depuis lundi, et les première finales ont frappé hier soir à Helsinki avec la discipline du bloc. Chez les français, plusieurs médailles étaient attendues, et ce sont finalement Lou Auclair en U17 et Sam Richard en U19 qui décrochent respectivement le bronze et l’argent.


Lou Auclair, un premier podium mondial

Chez les U17 féminine en bloc, Lou Auclair était l’une des prétendante à la finale, voire au top 3. Après 2 podiums en coupe d’Europe jeunes cette année, tous nos espoirs étaient donc portés sur la jeune Franc-Comtoise. Elle obtiendra de justesse son ticket pour la finale (8ème et dernière qualifiée à l’issue de la demi-finale), et réalisera une belle remontada en finale. Avec 2 blocs et 2 zones, elle parvient à décrocher une très belle médaille de bronze, sa première breloque sur une épreuve mondiale.

© Richard Aspland/IFSC

Sam Richard, grand favori, se contente de l’argent

Du côté des U19 hommes, l’un des favoris n’était autre que notre Français Sam Richard. Il serait hélas tombé sur plus fort que lui en finale, et pourtant le circuit était bien entamé pour Sam: les deux premiers blocs tombent au premier essai, puis le 3ème top en 3 essais. Il ne parviendra pas à faire un sans faute et se contentera de la zone sur le dernier bloc. Le Japonais Kodai Yamada sera quant à lui le seul à valider les 4 blocs proposés en finale. Il prend alors le titre de champion monde jeunes en bloc chez les U19, et laisse l’argent à Sam Richard.

Si il faut faire un retour je dirais que je suis vraiment satisfait de cette compète. Forcément c’est frustrant pour moi de ne pas gagner en sachant que j’avais un peu le statut de favoris en arrivant. J’ai hyper bien grimpé sur les trois tours, j’ai vraiment progressé que ce soit physiquement ou dans mon mindset en compétition depuis le début de saison, et je suis content d’être de plus en plus régulier dans mes performances, mais voilà, en finale il y avait plus fort que moi donc bravo à lui !

Désormais, retour à l’entraînement pour Sam qui sera au départ des championnats du monde seniors à Séoul en septembre. Il n’est toutefois pas exclu que le jeune valentinois retourne mettre quelques runs dans son projet à Magicwood: « Understanding », 8C. On vous tiendra bien évidemment courant !

Les résultats des autres français

  • U17 filles – Iloé Cherif Michel, 48ème
  • U17 garçons – Evan Lemagner, 14ème
  • U17 garçons – Aristide Madry Allepaerts, 17ème
  • U17 garçons – Mathis Duteurtre, 23ème
  • U19 filles – Louise Puech Yazid, 6ème
  • U19 filles – Luna Alvernhe, 13ème
  • U19 garçons – Lilian Bonniot, 6ème
  • U19 garçons – Camille Claude, 9ème

Tous les résultats à retrouver sur la page de l’IFSC.

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TAB 2025: tous les résultats !

28 Juil

Du 21 au 26 juillet, l’Argentière la Bessée accueillait la 32ème édition du traditionnel TAB (Tout À Bloc). Une semaine avec un beau programme: Micro Tab, Open international, concours de jetés, rassemblement sur blocs naturels à Ailefroide, un village exposant, et le tout dans une ambiance chaleureuse.

Un gros succès pour cette nouvelle édition

Cette année encore, les TAB a rencontré un gros succès, avec 575 participant(e)s chez les jeunes, et 372 chez les U20 et plus !

En ce qui concerne le TAB international, chez les femmes, le devant de la scène est occupée par des nations étrangères. En finale, seules deux grimpeuses parviendront à valider les 4 blocs: l’ukrainienne Anastasiia Kobets et la slovène Lucija Tarkus. Elles réalisent une performance identique avec 4 tops en 5 essais, et il faudra aller regarder le score en qualification pour les départager. À ce jeu là, c’est l’ukrainienne qui l’emporte après avoir terminé 1ère du tour de qualif. Fanny Gibert, 1ère ex-aequo en qualif, se contentera de la médaille de bronze en finale avec 3 tops. Un beau retour à la compétition tout de même pour la Réunionnaise qui se faisait opérer en janvier après une rupture du tendon du long biceps.

© Arthur Delicque / TAB

Chez les hommes, la finale était également serrée. Le jeune retraité des compétitions internationales, Micka Mawem, profite de cet événement pour revenir jouer un peu avec les copains. En finale, il parvient à prendre la 1ère place avec 3 tops en 5 essais. Il est suivi de près par l’indonésien Ravianto Ramadhan qui compte également trois tops en finale, mais en 7 essais, ce qui le place sur la seconde marche du podium. Enfin, Thomas Lemagner complètera le podium avec 2 tops et 4 zones.

© Arthur Delicque / TAB

Vous pouvez également retrouver l’ensemble des autres résultats sur le site du TAB juste ici. 

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Affaire Climb Up : quand la critique médiatique emprunte des raccourcis

26 Juil

Suite à la publication le 22 juillet 2025 d’un article chez nos confrères de Mediapart, pointant sur les conditions de travail chez Climb Up (acteur majeur des salles d’escalade en France), plusieurs voix du secteur s’interrogent sur certains raccourcis empruntés. Sans remettre en cause les difficultés rencontrées localement, de nombreux acteurs du milieu estiment que l’article manque de nuance, et surtout de recul. Oui, certaines situations décrites sont préoccupantes, mais la réalité est plus complexe qu’on voudrait nous le faire croire. Les problèmes rencontrés dans certaines salles Climb Up ne reflètent pas l’ensemble du réseau, et encore moins le secteur dans son intégralité, contrairement à ce que pourrait laisser sous-entendre l’article.

Avant d’entrer dans le vif du sujet, nous souhaitons être transparents sur nos intentions. Il ne s’agit pas ici d’écrire un article pro ou anti Climb Up (d’ailleurs, nous n’avons pas contacté la direction de Climb Up pour écrire cet article, ils le découvriront en même temps que vous). Il ne s’agit pas non plus de passer sous silence les difficultés rencontrées avec le management de Climb Up Aubervilliers (nous avions d’ailleurs relayé l’appel à la grève de la CGT dans cette salle). Notre but est de rétablir certains faits, de replacer les débats dans leur contexte, et d’apporter la vision d’un média spécialisé qui connaît les réalités du terrain.

La communauté de l’escalade dans son ensemble nous semble être mise à mal ici, et ce, sans aucun avis contradictoire. Il est important pour nous, en tant que média spécialisé, d’apporter notre pierre à l’édifice sans rentrer dans une caricature du milieu. D’autant plus que certains membres de notre rédaction ont travaillé ou travaillent encore dans des salles d’escalade. Nous sommes donc aux premières loges !

Pour rédiger cet article, nous avons contacté des ouvreurs, des moniteurs, des dirigeants et des hôtes d’accueil de différentes salles (grands groupes et salles indépendantes) afin de recueillir leurs témoignages. Bien que nous ne vivions pas dans le monde des bisounours, et que les salles de grimpe restent bel et bien un business comme un autre, tous les témoignages recueillis montrent une réalité beaucoup plus nuancée que celle décrite par Mediapart… et heureusement !

© Vertical’Art

Un secteur jeune, en structuration rapide

Vous n’êtes pas sans savoir que le secteur des salles d’escalade est en plein boom. Entre 250 et 300 salles d’escalade privées sont en activité aujourd’hui, avec environ 20 nouvelles ouvertures chaque année (chiffre qui tend à baisser dernièrement). De quoi faire un maillage intéressant à l’échelle du territoire pour que tout le monde puisse avoir accès rapidement à une salle d’escalade (même s’il y a encore quelques manques dans certaines régions). À l’international, le constat est le même: la progression fulgurante des salles d’escalade est en marche, avec, selon plusieurs sources, plus de 100 salles qui ouvriraient chaque année.

Climb Up, avec 33 salles en France, représente aujourd’hui l’un des grands acteurs du développement de l’escalade indoor. Une croissance soutenue notamment par l’entrée au capital du fonds Calcium Capital en 2019, qui injectait alors près de 14 millions d’euros, tout en restant minoritaire au sein de l’entreprise (et c’est important de le souligner). Dès lors, la volonté affichée par Climb Up est de rendre la pratique accessible à toutes et tous, et ce sur tout le territoire. Alors oui, cette volonté n’est pas purement philanthropique, comme nous l’avons déjà mentionné, les salles d’escalade restent un business !

Cette expansion, certes rapide, s’inscrit dans une dynamique comparable à celle de nombreux autres sports de loisirs en forte progression, comme le fitness ou le padel. Doit-on reprocher à un groupe de vouloir grandir ? Non. Doit-on être vigilant sur ce qu’implique cette expansion rapide ? Oui !

La charge de travail est réelle, mais on n’est pas dans un climat de peur ou de harcèlement ici. Il y a des axes de progression, oui, mais aussi une vraie passion partagée pour ce qu’on fait.

On ne peut pas le nier, grandir trop vite peut vite devenir compliqué, et cette jeunesse du secteur suppose bien évidemment des ajustements constants: en matière de RH notamment, en prônant une culture du management adaptée à une jeune génération (moins hiérarchique, plus collaboratif, avec des valeurs fortes telle que l’inclusion, le sens du travail, la transparence, sans oublier la qualité de vie au travail). Sur ce point, après avoir discuté avec plusieurs employés, pas mal de salles sont conscientes d’avoir encore besoin de travailler, d’évoluer et de se structurer. La communication est encore parfois jugée trop descendante, avec notamment des directeurs de salles trop éloignés du milieu de la grimpe, ce qui n’aide pas.

© Le Perchoir

Il ne faut toutefois pas noircir complètement le tableau, preuve en est avec le témoignage d’un moniteur d’escalade d’une salle de province appartenant à un grand groupe:  « La charge de travail est réelle, mais on n’est pas dans un climat de peur ou de harcèlement ici. Il y a des axes de progression, oui, mais aussi une vraie passion partagée pour ce qu’on fait. »

Pour nuancer encore le tableau, nous avons aussi interrogé un gérant d’une salle indépendante dans les Alpes. Pour lui, l’article de Mediapart donne une image déformée de la réalité du secteur : « Bien sûr, travailler dans une salle d’escalade demande de la polyvalence et ce n’est pas toujours simple : horaires décalés, tâches variées, contact permanent avec le public… mais ce n’est pas le bagne non plus. La majorité des gérants que je connais, qu’ils soient indépendants ou issus de grands groupes comme Climb Up ou Arkose, essaient de faire au mieux pour leurs équipes, dans un contexte économique qui est loin d’être évident depuis la crise du COVID. »

Il ajoute : « Ce genre d’article donne une image très négative des salles de grimpe, alors qu’une immense majorité des salariés travaillent dans un environnement sain et passionnant. Il y a des problèmes à régler, c’est sûr, mais ce n’est pas représentatif de tout le secteur. »

En résumé, oui tout n’est pas parfait, c’est une évidence, mais il ne faut pas non plus occulter que dans de nombreuses salles, tout se passe bien, ou presque, et que, cerise sur le gâteau, il existe aussi de vraies évolutions dans la qualité de vie au travail. Par exemple, dans une salle du centre de la France, le staff se verra très prochainement proposer des séances d’ostéopathies gratuites, co-financées par la mutuelle et la salle. Autant vous dire que l’équipe, et notamment les ouvreurs, s’en réjouissent d’avance. Après quelques coups de téléphone, nous découvrons également que, dans certaines salles, pour soulager les ouvreurs, ces derniers n’ont pas la charge de démonter les prises, ni de les laver, et encore moins de nettoyer les murs (une entreprise externe s’en charge): ils sont donc rémunérés uniquement pour ouvrir de nouveaux tracés. Pour diminuer encore les contraintes exercées sur les corps, des réflexions sont également en cours au sein de certaines directions de salle pour peut-être diminuer le nombre de blocs extrêmes, qui ne s’adressent qu’à une poignée de pratiquants, afin une fois de plus de soulager les ouvreurs.

Des témoignages locaux extrapolés

Le cœur de l’article de nos confrères repose également sur une mobilisation sociale au sein la salle de Climb Up Aubervilliers, où six hôtes d’accueil ont été licenciés après avoir offert ou consommé des produits sans enregistrement. La direction évoque un manquement aux règles internes, les intéressés parlent de « gestes commerciaux » courants dans la culture de la salle. Une situation conflictuelle, certes, mais qui semble isolée dans un contexte local très tendu avec notamment un management qui soulève pas mal d’interrogations.

Nous allons également revenir sur une citation d’un ancien hôte d’accueil de Climb Up, et relayée dans l’article en question:  « Il y a des problèmes d’ergonomie au travail : on ne peut pas s’asseoir, les écrans abîment les yeux. Et quand tu fermes seul le soir, tu subis parfois des agressions. »

En l’absence de contexte, cette citation relève davantage du récit choc que d’un témoignage rigoureux et contextualisé. D’autre part, dire qu’« on ne peut pas s’asseoir » nous semble caricatural. Dans les postes d’accueil, la posture debout est effectivement fréquente, comme dans beaucoup de métiers en contact client (restauration, hôtellerie, commerces, musées…). Attention, cela ne signifie pas pour autant que le personnel doit être privé de pause ou de lieu pour s’assoir en cas de besoin.

© Matthias Paré

Concernant les écrans, nous allons un peu plus loin dans la caricature. Les écrans d’accueil utilisés sont généralement des caisses tactiles ou des terminaux informatiques. Ce sont les mêmes dispositifs que dans les commerces ou salles de sport. Ils ne présentent aucun risque spécifique supérieur à d’autres emplois du tertiaire. De plus, la durée d’exposition continue est très limitée : les hôtes alternent souvent entre accueil, briefing, encaissement, surveillance, … Ce n’est pas un travail de bureau fixe.

Enfin, concernant la sécurité des hôtes d’accueil, dire qu’un salarié « subit parfois des agressions » est grave, mais aussi très flou : Ce terme recouvre-t-il des incivilités ? De véritables agressions physiques ? Des vols ? Des intimidations extérieures ? Est-ce fréquent, ou exceptionnel ? Des mesures ont-elles été prises (formation, sécurisation, caméras, alarmes…) ? Il est tout à fait possible qu’un employé ait été confronté à une telle situation (et cela n’est pas acceptable), comme cela peut arriver en horaire de soirée, dans n’importe quel lieu recevant du public. Mais en faire un problème systémique nous semble douteux.

Le gérant de la salle indépendante des Alpes, qui a voulu garder l’anonymat, abonde dans ce sens : « Évidemment, certains postes comme l’accueil ou le bar demandent d’être debout souvent, et il peut y avoir des soirées où on termine tard. Mais de là à décrire ces postes comme un calvaire, c’est exagéré. Mes équipes, comme celles de beaucoup d’autres salles, disposent de pauses, de sièges, et d’un espace pour souffler. Et pour les incidents avec le public, ça reste très marginal. Ce genre de description donne l’impression que toutes les salles sont des lieux hostiles, ce qui n’aide ni le secteur ni ceux qui y travaillent. »

Enrouleurs automatiques et sécurité globale en salle d’escalade

L’article de Médiapart aborde également longuement la question des enrouleurs automatiques, et cible notamment un accident mortel survenu à Lyon en 2024 ainsi que d’autres retours au sol vécus par un moniteur du groupe Climb Up durant ces dernières années. Ce qui pose soucis ici, c’est que les incidents évoqués ne sont pas du tout remis en perspective avec le nombre total de pratiquants accueillis chaque jour dans les salles du réseau (plusieurs milliers), ce qui fausse le ressenti lors de la lecture de l’article.

Pour être précis, les chiffres de l’accidentologie en salle de bloc sont de 1 pour 1000 (0,1%), et ils sont même inférieurs en salle de voie. À titre de comparaison, le taux de blessures en UrbanSoccer (Foot en salle) avoisine les 13%, soit un taux 10 fois plus élevé qu’en escalade. Bien évidemment, cela ne justifie en rien que ces accidents se produisent, et les salles doivent avancer sur ces sujets afin de faire encore diminuer ces chiffres, surtout en salle de voies où les accidents peuvent potentiellement être plus graves. Néanmoins, il est malhonnête de laisser penser que les accidents en salles d’escalade sont légions. 

Pour en revenir au sujet et pour être tout a fait transparent, cette problématique des enrouleurs automatiques est tout de même connue du milieu : ces dispositifs sont largement utilisés dans le monde entier, et nécessitent une vigilance particulière. Mais le débat ne peut se résumer à un « pour ou contre » binaire en se basant sur des chiffres très approximatifs.

© Roc Résine

Plusieurs salles continuent par ailleurs de peaufiner certains protocoles d’usage tout en améliorant la signalétique pour éviter les accidents. Une salle en Meurthe et Moselle a quant à elle tout récemment opté pour l’installation du tout nouveau dispositif de sécurité B.A.S.S.

Plusieurs salles confirment également travailler sur le sujet de la sensibilisation liée aux enrouleurs : « Chez nous, on a choisi de former systématiquement chaque client qui veut utiliser un enrouleur, même pour 10 minutes, et de refaire un rappel à chaque venue. C’est chronophage, mais ça nous évite des frayeurs », indique un autre gérant de salle.

Faut-il aller plus loin, avec des surveillants dédiés comme c’est le cas dans certains pays ? La question reste ouverte. De notre côté, notre avis est tranché: la solution n’est pas de « mettre un surveillant partout », mais plutôt d’éduquer, d’informer et d’adapter en fonction du profil des clients. De plus, il serait tout simplement impossible financièrement pour les salles de mettre en place un tel système en France actuellement.

Enfin, pour conclure sur cette partie, il est important de rappeler que les enrouleurs automatiques permettent à toutes et tous de grimper en voie sans être obligé de venir accompagné. Néanmoins, ces enrouleurs ne doivent pas diminuer la vigilance et/ou la formation des néo-pratiquants. Selon nous, il reste un travail de pédagogie plus approfondi à faire dans les salles d’escalade afin de ne pas laisser les clients néophytes penser que la grimpe ne comporte aucun risque. Là encore, les salles d’escalade doivent continuer de travailler sur des protocoles précis et rigoureux, que ce soit en salle de bloc ou en salle de voie, pour assurer pleinement la sécurité des pratiquants, même si, rappellons-le, le risque 0 n’existe pas. 

Un dialogue social à construire, pas à caricaturer

L’escalade indoor est un univers exigeant : horaires fractionnés, polyvalence des postes, travail physique… Mais comme le souligne un ouvreur interrogé par Planetgrimpe : « Ce n’est pas l’usine non plus. C’est un métier de passion, avec ses contraintes. Ce qu’il faut, c’est plus de reconnaissance et de dialogue, pas casser l’outil. »

D’autres personnes interrogées soulignent également l’évolution du travail dans certaines salles: « Il y a quelques années, j’enchaînais ma journée d’ouverture, et derrière je devais encadrer des groupes, ce n’était pas du tout tenable pour le staff, et les cours avec la fatigue n’étaient ni qualitatifs ni safes« .

© Amalia Wompa

Aujourd’hui, ce genre de situation ubuesque tend à disparaître dans la plupart des salles, même si, par endroit, des excès se font encore remarquer. Dans d’autres salles, il est également important de continuer à réfléchir sur la structuration du travail des salariés: ne pas négliger la fatigue induite par les postes multi tâches par exemple (passer de l’accueil, au bar, au service, à la vente).

Maxime, ouvreur depuis six ans dans plusieurs grandes salles, affirme qu’il ne se reconnaît pas dans le portrait dressé par Mediapart : « L’article laisse penser que tous les ouvreurs sont épuisés et blessés en permanence. Oui, c’est un métier physique, et il y a des périodes où on sort rincés d’une semaine d’ouverture. Mais beaucoup de salles, y compris de gros réseaux, font attention : on adapte la charge, on a des jours de repos entre deux grosses sessions, et parfois même un accès à des kinés ou ostéos pris en charge en partie par la salle. Dire que 80% des ouvreurs sont blessés chaque année, c’est franchement gonflé. Personnellement, je n’ai jamais eu de blessure sérieuse liée à mon travail. »

D’autre part, comme nous l’évoquions un peu plus haut, le dialogue dans certaines salles reste encore trop descendant, ce n’est en revanche pas toujours la norme. Dans une autre salle de province par exemple, le staff est régulièrement mis à contribution pour innover et être force de proposition. Oui, il existe des patrons de salle qui partent du principe qu’une équipe soudée et investie est une équipe qui fonctionne. L’humain nous semble être le nerf de la guerre, et au lieu de rester enfermé dans un bureau en jouant avec des chiffres sur un tableur Excel, il existe bel et bien des dirigeants au management moderne et à l’écoute. Il faut le souligner, et surtout l’encourager.

L’un des ouvreurs que nous avons interrogé, Maxime ajoute : « Ces dernières années, j’ai vraiment senti une évolution dans le management de plusieurs salles où j’ai travaillé. Le dialogue avec la direction s’est amélioré, on est plus souvent consultés sur l’organisation du travail et la gestion des plannings. Ce n’est pas encore parfait, mais on sent que certains patrons comprennent qu’une équipe motivée, c’est aussi une équipe écoutée. Ça change tout. »

Petit point sur l’économie des salles d’escalade en 2025

Pour rentrer dans le vif du sujet, il nous faut déconstruire une croyance bien encrée: non, les patrons de salle d’escalade ne roulent pas en Porsche, loin de là, et notamment depuis la crise du COVID. Pour être précis, avant la crise sanitaire, effectivement, les salles d’escalade étaient très rentables. Avec des charges maîtrisées et une explosion de la clientèle, la rentabilité était quasi assurée, d’autant que la concurrence n’était pas aussi féroce qu’aujourd’hui.

Désormais, l’opulence est terminée pour la plupart des salles, et même pire, plusieurs d’entre elles sont en difficulté. La crise du secteur des loisirs, la concurrence, le contexte international, l’inflation et l’explosion des charges ne permettent plus aux salles de marger comme cela pouvait être le cas auparavant. Certaines salles atteignent tout juste l’équilibre aujourd’hui, pendant que d’autres ferment car elles ne sont plus rentables. Il y a bien évidemment quelques exceptions à la règle, avec des salles qui cartonnent sur des territoires avec une très forte demande, mais cela n’est clairement plus la règle absolue.

Aujourd’hui, se lancer dans l’aventure d’une salle d’escalade n’est pas toujours chose aisée, avec, comme pour toute entreprise, des risques de faible rentabilité. Si on peut lire partout que le nombre de pratiquants continue d’augmenter (ce qui est vrai), cela ne compense hélas pas les énormes charges auxquelles sont confrontées les salles actuellement (coût de l’énergie, charges salariales, emprunts, …).

Ok, mais les boss continuent de se faire de l’argent sur le dos des salariés ? On ne peut pas le nier, c’est parfois une réalité, quelque soit le secteur d’activité. En ce qui concerne les salles d’escalade, ce n’est pas une réalité systématique. On vous laisse en discuter avec certains patrons de salles récentes, qui, pour s’en sortir, bossent 7J/7 car la trésorerie est trop faible au lancement pour embaucher le personnel nécessaire au bon fonctionnement de la salle. Il ne s’agit pas ici de plaindre les patrons de salle, mais de rappeler que, contrairement aux idées reçues, tout n’est pas toujours simple.

Le gérant de la salle dans les Alpes confirme ce constat : « Depuis le COVID, beaucoup de salles, même celles qui marchaient bien avant, sont dans le rouge ou frôlent l’équilibre. On a l’impression, en lisant certains articles, que les gérants s’enrichissent sur le dos des salariés. La vérité, c’est que beaucoup de dirigeants, petits et grands, ne se versent même pas de salaire pendant des mois pour que l’entreprise tienne. Ce n’est pas une excuse pour ne pas améliorer les conditions de travail, mais ça explique pourquoi les marges de manœuvre sont limitées aujourd’hui. ».

Parlons également des salaires pour le staff. On ne va pas tourner autour du pot, ils sont souvent trop bas (comme pour 90% des français, mais ce n’est pas une excuse), surtout avec des horaires décalés, des soirées et/ou des week-ends travaillés qui ne sont pas simples à cumuler avec une vie de famille. Si certains patrons de salle continuent de privilégier leur salaire et leur train de vie au détriment du staff, ce n’est absolument pas une généralité, et certains seraient d’ailleurs ravis d’augmenter les salaires des équipes, ce qui signifierait que la trésorerie de la salle se porte bien.

Une critique avec contradiction

Vous l’aurez compris, l’objet de cet article était de remettre un peu de contradiction dans tout ce qu’on peut lire sur les salles d’escalade ces derniers temps. Cela nous semble important, même essentiel en tant que journaliste. Briser les idées reçues, faire parler les chiffres, s’attacher également à mettre en valeur ce qui fonctionne ainsi que les idées positives nous semble être un bon levier pour aller de l’avant et faire bouger les choses.

L’escalade est un secteur en pleine effervescence, porté par une passion commune et un public en constante expansion. Comme dans tout milieu en croissance rapide, des difficultés apparaissent, qu’elles concernent les conditions de travail, la gestion des équipes ou la sécurité. Cependant, il est essentiel d’aborder ces questions avec nuance et d’éviter les généralisations hâtives. Loin de minimiser les problèmes légitimes rencontrés dans certaines salles, notre article souhaite rappeler que la réalité est multiple et souvent plus complexe qu’une couverture médiatique peut le laisser entendre. De nombreuses salles, qu’elles appartiennent à de grands groupes ou soient indépendantes, s’efforcent d’améliorer le quotidien de leurs équipes, d’innover dans leurs pratiques et de proposer un environnement sûr et accueillant pour tous.

Le véritable enjeu pour le secteur reste d’instaurer un dialogue social constructif, basé sur l’écoute et le respect, afin que grimpeurs, salariés et dirigeants puissent continuer à faire grandir cette belle communauté dans un esprit de collaboration et de passion partagée. À travers cette réflexion, Planetgrimpe invite chacun à dépasser les clivages et à contribuer, à son échelle, à un avenir plus serein et harmonieux.

Le débat reste bien entendu ouvert, tant qu’il est constructif. On se donne rendez-vous dans les commentaires juste en dessous ou sur nos réseaux sociaux !


* Nous avons fait le choix de ne pas citer le nom des salles lorsque ce n’était pas nécessaire afin de rester le plus neutre possible et de ne pas mettre en lumière certaines salles ou réseau de salles au détriment des autres. De plus, l’anonymat de nos différents interlocuteurs a été conservé pour éviter toute forme de pression et/ou stigmatisation.

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Mejdi Schalck s’offre « la force tranquille » à Magic Wood

24 Juil

Après une saison internationale de bloc bien remplie (6 étapes, 2ème du classement général), Mejdi Schalck s’est offert une petite pause en bloc naturel à Magic Wood, en Suisse. Habitué des lieux, Mejdi avait pour projet de réaliser un 8C bloc. L’envie était forte après avoir d’ores et déjà mis un pied dans ce niveau en novembre dernier où il s’offrait le mythique « Big Island » à Bleau, son premier 8C.


Un choix à faire en entre deux 8C

L’année dernière, Mejdi avait d’ores et déjà essayé un 8C à Magic Wood, « La force tranquille », qui ne semblait pas lui correspondre: « j’ai essayé pendant une demi-heure, une heure les mouvements, mais ça me paraissait trop dur, donc je ne me suis pas du tout acharné. » Cette année, son coeur balançait alors entre deux blocs: retourner dans « la force tranquille » ou aller tenter un autre 8C mythique de MagicWood, « The Understanding » .

Ayant déjà essayé « la force tranquille » l’année dernière et n’étant pas convaincu par sa capacité à ‘enchaîner, Mejdi s’est logiquement tourné vers « The Understanding » .

Changement de programme à 5 jours de la fin du trip

« Et en début de trip, j’ai essayé The Understanding pendant 2-3 séances, et je ne me sentais vraiment pas proche de l’enchaînement. Un jour, j’ai finalement décidé d’aller refaire un tour dans « la force tranquille » mais il ne me restait que 5 jours de trip à ce moment là, donc c’était quand même très limité en terme de temps. »

Dès ses premiers essais, le chambérien s’est tout de suite senti à l’aise, beaucoup plus que l’année dernière. Il nous confie « J’ai vite débloqué le crux du talon, ce qui n’était pas évident, et je l’ai vraiment bien travaillé. » Après une séance de travail très productive, Mejdi réussit à bien se caler, et commence à mettre des runs du bas. Au bout de deux séances et une dizaines de run depuis le bas, il parvient à valider ce bloc, son deuxième 8C. « Il s’agit de mon premier 8C dans ce style. Après avoir réussi « Big Island », je voulais vraiment faire un 8C à doigt, c’est chose faite ! »

Là, je vais retourner à l’entraînement pour préparer le championnat du monde, mais ensuite, j’envisage un trip aux Etats-Unis pour essayer des blocs encore plus durs …

Pour rappel, ce bloc a été libéré en 2011 par Daniel Woods. Clément Lechaptois, qui le répétait en 2023, le qualifiait comme « un super bloc old school très à doigt » . Mejdi a donc visé juste, et nous prouve qu’il peut aller jouer dans de nombreux blocs de classe mondiale. D’ailleurs, il nous a confié qu’il retournait actuellement à l’entraînement pour préparer les championnats du monde fin septembre à Séoul, mais qu’un trip aux Etats-Unis était prévu ensuite pour tenter des blocs beaucoup plus durs. Il n’en dira pas plus, mais tout laisse penser qu’il pourrait viser certains blocs mythiques des US en 8C+ voir 9A ? On vous tiendra au courant bien évidement dès qu’on en saura plus.

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Entretien à coeur ouvert avec Manon Hily : sa vie d’athlète de haut niveau

23 Juil

À 30 ans, Manon Hily est l’une des figures de l’escalade française. Médaillée de bronze aux Championnats d’Europe 2022, triple championne de France de difficulté et infirmière de formation, elle incarne cette génération d’athlètes capables de conjuguer performance, passion et vie personnelle. Dans cette interview accordée à PlanetGrimpe, Manon revient sur son début de saison difficile, ses choix de carrière, son rapport à la compétition et sa vision de l’escalade aujourd’hui.

Un entretien à coeur ouvert, où Manon se livre avec sincérité.


Comment résumerais-tu ta saison 2025 jusqu’à présent ?

Comme bilan de mi-saison, je dirais d’abord que c’est une saison de reconstruction pour moi. Je l’ai déjà dit, mais après deux ans à essayer de se qualifier pour les JO de Paris, je pense que beaucoup de grimpeurs ont eu besoin de se reconstruire, en tout cas c’est ce que je ressens.

Cette année, j’ai donc repris mes marques. J’ai repris l’entraînement assez tard, en janvier, et j’ai mis du temps à retrouver ma confiance, retrouver ma grimpe, retrouver ma motivation. Sur chaque étape, ça a été dur mentalement. J’avais l’ambition de faire des finales à chaque fois et je n’y parvenais pas, mais je pense qu’il fallait passer par là pour rebondir. Dans ma tête, j’ai beaucoup progressé, et même physiquement, j’ai l’impression d’avoir plus ou moins retrouvé mon niveau. Du côté de la confiance que j’avais perdue, je dirais qu’elle n’est pas totalement retrouvée, mais que c’est en bonne voie. En tout cas, c’est que du positif avec une belle évolution au fur et à mesure de la saison.

© Tim-Nicolas Hopf

Quels ont été, jusqu’à aujourd’hui, les moments marquants de ta saison ?

Pour les moments marquants de ma saison, je commencerai par le premier sélectif. Je me suis pris un gros K.O. Je termine cinquième, et quand tu es censée être dans les favorites, ce n’est pas facile à encaisser.

Au final, je pense que c’est la claque dont j’avais besoin. Je me suis rendue compte que je n’étais pas du tout au niveau et ça m’a boostée ! À ce moment-là, la seule chose que je me suis dit c’est que j’allais devoir remonter fort le niveau, que je ne pouvais plus m’entraîner comme je le faisais, et que je n’avais pas beaucoup de temps pour le faire.

Pour être précise, j’avais un mois devant moi avant le championnat de France et deux mois pour le deuxième sélectif. Du coup, le deuxième moment marquant, c’est le championnat de France : je suis arrivée en me demandant si le premier sélectif reflétait vraiment mon niveau pour la saison et si je devais abandonner le projet d’être en équipe de France.

Dans tous les cas, je m’étais mis en tête que si je n’avais pas le niveau, je n’irais pas en Coupe du Monde ; ça n’apporte rien de finir vingtième quand on est en fin de carrière. Mais le championnat de France m’a quand même prouvé que j’étais capable de gagner ; mentalement, c’était super important.

Y a-t-il une performance dont tu es particulièrement fière cette année ?

La Coupe du Monde à Madrid. C’est tout récent, mais je suis tellement fière de ma grimpe ! Pour la petite histoire, j’ai décidé au dernier moment de changer ma manière d’aborder la compétition. Je me suis dit : « Ok, j’ai identifié un problème,  je vais essayer de le résoudre en testant quelque chose », et quand ça marche, tu es super contente d’avoir trouvé ce petit truc qui te permet de mieux performer.

L’autre moment de ma saison dont je suis fière, c’est le deuxième sélectif pour l’équipe de France. Dans ma tête, je me disais que c’était sûrement ma dernière saison alors je voulais vraiment faire de gros résultats. Après le premier sélectif, je me suis rendue compte que ce n’était pas du tout ce qui allait se passer si je ne changeais rien. Je suis arrivée avec une sacrée pression sur ce deuxième sélectif en me disant : « Soit c’est terminé demain et tu fais zéro compétition, soit ça part. », et au final j’ai relevé le défi !

Manon Hily en finale de la coupe du monde à Madrid | © IFSC

Comment équilibres-tu ta pratique en falaise avec la compétition à haut niveau ?

Habituellement, je fais beaucoup de falaise et je trouve que c’est assez compatible. Quand je vais en extérieur, je ne fais pas juste deux voies, ça compte vraiment comme une séance d’entraînement spécifique.

En revanche, cette année, étant donné que j’avais beaucoup de retard dans ma préparation, je ne pouvais absolument pas me permettre de faire de la falaise. Et au-delà de ça, je n’en avais pas vraiment envie. J’en ai fait un peu, mais mon niveau était tellement différent des autres années que même en falaise, je n’arrivais pas à apprécier ma grimpe.

Pour continuer sur cette question de la falaise, j’ai une grimpe très instinctive, et je pense qu’aller en falaise, c’est nécessaire pour moi. Là, j’ai eu l’impression d’oublier un peu ce côté instinctif à force de ne faire que du plastique, que du flash, que de la lecture, alors qu’au final, des fois, c’est bien aussi de laisser parler son corps.

As-tu modifié ton approche ou ta stratégie par rapport à 2024 ?

Alors oui, forcément, par rapport à 2024, j’ai changé pas mal de choses. Déjà, j’ai arrêté de faire du bloc, je n’en fais que pour m’échauffer ou me faire plaisir avec les copains. D’ailleurs, je ne me rappelle même pas quand est-ce que j’ai fait ma dernière séance de bloc ! Je fais beaucoup de panneau, un peu de Kilter, et sinon, je ne fais quasiment que de la diff.

Cette année, la stratégie, c’était plutôt de gérer les dévers parce qu’on s’est rendu compte l’année dernière que je n’étais jamais allée en finale car je n’étais jamais allée dans les dernières plaques. Au-delà de ça, sur la planif, globalement, il n’y a pas eu de d’énormes nouveautés. Chaque année, on change un peu pour varier, par exemple on ne fait pas les mêmes cycles de musculation, mais ça reste plutôt dans le même thème.

Avec mon entraîneur, on est assez raccord sur le fait que pour mettre un bon run, il faut exceller dans ses points forts. Pour mon cas, c’est d’avoir la marge physique de faire des erreurs. J’ai une grimpe où je fais des erreurs et je l’accepte. L’autre point important à ne pas négliger c’est de bouger, beaucoup bouger, aller de salle en salle et faire beaucoup de à-vue. Finalement,  je ne suis jamais à Marseille, je suis au moins deux semaines par mois ailleurs. J’ai été à Innsbruck, je suis beaucoup au Pôle France à Voiron, et je passe aussi pas mal de temps au TAG à Toulouse.

Je pense que j’avais vraiment besoin de me retrouver en tant que grimpeuse. Et surtout, faire le deuil de ma non-qualification aux JO et passer à autre chose. C’est chose faite.

© Jose Luis Moran

Qu’est-ce qui a été le plus dur à faire évoluer dans ton escalade cette année ?

Le plus dur cette année, ça a été de me retrouver. Retrouver un sens à la compétition. Envie de performer, oui, mais pourquoi ? Encore combien de temps ? Qu’est-ce qu’on peut changer pour améliorer les choses et pour ne pas encore faire des saisons où je suis toujours aux portes des finales ?

Je pense que j’avais vraiment besoin de me retrouver en tant que grimpeuse. Et surtout, faire le deuil de ma non-qualification aux JO et passer à autre chose. C’est chose faite.

Dans ton dernier post Instagram, on peut lire « J’ai choisi le plaisir à la performance » au sujet de la Coupe du Monde de Madrid. Peux-tu nous dire ce que ça signifie pour toi ?

Après la finale, je me suis rendue compte que j’étais un peu transcendée, un peu trop excitée, et qu’effectivement, ma grimpe avait été assez « bizarre ». Je n’étais pas du tout dans le même état d’esprit que lors de mes autres runs cette année. J’étais carrément différente.

Normalement, avant de grimper, je me dis toujours « pense à t’arrêter, pense à gérer, regarde les prises autour de toi, prends les informations, trouve des repos », beaucoup de stratégies tactico-techniques.

À Madrid, ça a été complètement différent. Je me suis dit : « ok, je veux juste grimper à l’instinct ». Du coup je n’ai pas trop lu les voies pour laisser davantage place à l’instinct. C’est ce que j’ai fait dès les qualifs et ça a plutôt bien marché. Je suis arrivée en finale et sans m’en rendre compte, je ne me suis donnée aucun objectif tactico-technique, si ce n’est que je voulais prendre du plaisir. Donc même avant de partir dans ma finale, au milieu, je ne savais pas trop ce que j’allais faire mais je ne me suis pas inquiétée, je me suis dit que dans tous les cas, c’était comme en falaise, et que j’allais trouver ce qui me correspondait le mieux, et pas forcément imaginer ce que l’ouvreur voulait qu’on fasse en tant que grimpeur.

Alors quand je dis que j’ai choisi le plaisir à la performance, c’est que je n’étais pas dans la gestion de mon effort pour mieux performer, j’étais simplement dans la gestion de ma grimpe pour grimper le mieux possible. C’était vraiment instinctif et non réfléchi. Pour être honnête, je pense que j’avais vraiment besoin de cette grimpe au moins une fois en compétition.

© IFSC

Comment vis-tu le rythme d’une saison complète entre entraînements, compétitions, escalade en falaise, vies personnelle et professionnelle ?

Cette année  je travaille vraiment très peu (environ à 30% si on annualise). J’ai encore des financements avec la Fédération et l’Agence Nationale du Sport pour faire mon contrat d’insertion professionnelle, donc j’ai des heures financées pour m’entraîner. Et puis, comme je l’ai dit, je bouge énormément, donc c’est une vie de nomade, mais j’ai la chance à chaque fois d’être accompagnée, hébergée, soutenue. Quand je vais voir mon entraîneur à Toulouse, c’est comme si j’étais chez moi. Maintenant, j’ai aussi un appart à Grenoble donc je peux aller m’entraîner à Voiron quand je veux.

Côté vie personnelle, forcément, c’est moins de temps pour la famille, moins de temps pour les amis. Mais je pense qu’au bout de 10-15 ans, ils se sont habitués. C’est comme ça, c’est un choix et je n’ai aucun regret sur ce que je fais.

Je suis quelqu’un qui aime être entourée. J’aime partager les choses au quotidien, dans l’entraînement. Je le dis et je le redis, mon coach (ndlr. Vincent Etchar), c’est mon coach depuis 15 ans. C’est soit lui, soit rien.

Quel rôle joue ton entourage dans ton équilibre et ta réussite ?

Je suis quelqu’un qui aime être entourée. J’aime partager les choses au quotidien, dans l’entraînement. Je le dis et je le redis, mon coach (ndlr. Vincent Etchar), c’est mon coach depuis 15 ans. C’est soit lui, soit rien.

Si ce n’était pas lui, soit je ne ferais pas de compétition, soit ce serait moi, mon propre entraîneur. Mais je ne veux personne d’autre que lui. Et je le fais parce qu’on partage quelque chose de fort, tous les deux. Ça peut paraître dingue, mais quand je grimpe, je grimpe pour moi et une partie pour lui. Il donne corps et âme pour mon projet, notre projet. Je sais que ça peut être mal interprété, car on dit souvent que c’est le projet du sportif, mais je pense que c’est plutôt le choix du sportif, et moi, mon choix, c’est que ce soit notre projet et pas seulement mon projet. En plus de ça, on est une cellule parce qu’il entraîne ses enfants, et bien sûr, Ina [Plassoux Djiga], qui est comme une sœur pour moi. Je suis dans une cellule où il y a tout pour s’amuser, performer, et surtout, on est tous soudés, on se soutient tous, on se comprend tous. C’est un peu comme une famille.

Depuis tant d’années, ce qui me fait tenir, ce sont les gens qui me soutiennent et les gens avec qui je m’entraîne au quotidien. Avec les Jeux, il y a des relations entre grimpeuses qui se créent, comme avec Hélène [Janicot], par exemple. On s’est beaucoup rapprochées parce qu’on a vécu des choses hyper intenses. Et rien que pour ça, je trouve que c’est génial. Aujourd’hui, j’ai l’impression qu’on arrive à avoir des relations beaucoup plus poussées avec des partenaires d’entraînement ou des membres de l’équipe de France. On est de plus en plus soudés et de vrais amis.

L’éventualité d’une qualification olympique te motive-t-elle encore ou orientes-tu ton énergie ailleurs ?

J’ai fait une croix sur LA2028. C’est dans trop longtemps. Et je pense avoir d’autres projets d’ici là, sûrement en falaise.

Pour être honnête,  je pense que le jeu n’en vaut pas la chandelle. J’ai déjà essayé deux fois, c’était beaucoup d’énergie, et derrière, on ne se rend pas compte de la reconstruction nécessaire après des projets de vie comme ça, c’est très dur quand même. J’ai tout donné pour Paris, je ne regrette pas, mais je pense que je n’ai pas assez d’énergie pour recommencer sur un projet olympique.

© Arthur Ternant

As-tu des objectifs ou des projets précis pour la fin de la saison ?

Cette année, mon objectif, c’est d’aller en finale aux Championnats du Monde. Mais quand j’ai vu que le niveau était vraiment élevé, je me suis dit que ça allait être plus compliqué que prévu. Les sélections ne sont pas encore sorties, mais je pense que j’ai pris ma place pour les Championnats du Monde. Jusqu’à il y a encore quelques jours, je ne l’avais pas : Madrid était la dernière compétition pour me qualifier. Comme quoi, peut-être qu’il n’y a pas tant de hasard… En tout cas, mon objectif, c’est de faire une finale aux Championnats du Monde, parce que je ne l’ai jamais fait et que j’aimerais le faire avant d’arrêter ma carrière.

Et côté falaise, où en es-tu de ton projet dans « Biographie » à Céüse ?

J’avais prévu de retourner en falaise et de remettre les pieds dans « Biographie » après les Championnats du Monde. J’attends de voir au jour le jour comment je me sentirai, car ça va me demander de l’investissement, ce n’est pas le genre de voie où on peut aller le week-end et se dire que ça va le faire, il faut que je m’y mette à fond sans la compétition à côté. Ce qui est sûr, c’est que je ne vais pas abandonner comme ça !

Tu inspires beaucoup de jeunes grimpeuses. Quel message aimerais-tu leur faire passer ?

Effectivement, j’ai remarqué que les petits grimpeurs entre 8 et 14 ans m’envoient beaucoup de messages, ou les parents qui me disent que j’inspire beaucoup leurs enfants. Pour moi, c’est hyper important et ça me fait énormément plaisir. Je pense beaucoup à la jeune génération.

J’ai toujours dit que je ne travaillerais jamais dans l’escalade, mais s’il y a bien quelque chose que j’aimerais faire, c’est transmettre cette passion et ce côté détermination en compétition, croire en ses projets, croire en ses rêves, ne pas se mettre de barrières, enlever tous les stéréotypes de genre chez les femmes, chez les filles, dès le plus jeune âge. Ce sont des leviers sur lesquels j’ai envie d’appuyer grâce à ma carrière ou à ma notoriété.

Et la compétition, l’escalade en général, c’est quand même un super moyen de trouver un sens à sa vie.

J’ai envie de transmettre aux jeunes cette mentalité, ces envies et cette persévérance que j’ai au quotidien et qui nous construisent tous et qui vont construire aussi ces enfants. Je trouve qu’on vit dans un monde où, sans passion, c’est quand même compliqué de sortir un peu la tête de l’eau. Et la compétition, l’escalade en général, c’est quand même un super moyen de trouver un sens à sa vie.

Je me suis construite à travers l’escalade et j’ai réussi à trouver ma place à travers l’escalade. On peut être timide et quand même avoir la rage intérieure, avoir un mindset où on est un battant et où on a de grands objectifs. On peut être des personnes assez effacées et quand même avoir de grandes ambitions !

En résumé, il faut s’accrocher et ça vaut le coup, la compétition, le haut niveau, l’escalade en général, ça apporte tellement de choses. J’ai envie de transmettre ce message qu’on a un sport qui est vraiment magnifique, et qui m’a apporté beaucoup. Tout ce que j’ai aujourd’hui dans ma vie, c’est grâce à l’escalade que je l’ai et grâce à ma mère qui m’a incitée à continuer quand c’était difficile et que j’avais envie de lâcher. C’est vraiment un sport qui nous construit en tant que personne et on est hyper chanceux de trouver cette passion !

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Top 5 des nouveaux chaussons d’escalade

20 Juil

Vous grimpez depuis un moment, vous avez dépassé les premières cotations, et vous cherchez à passer un cap ? Que vous fassiez du bloc engagé, de la falaise sportive ou des voies techniques en grande voie, le choix du bon chausson peut clairement faire la différence entre « presque » et « enchaîné ». Mais parmi la multitude de modèles, difficile de s’y retrouver, surtout quand on recherche performance, précision et maintien, sans sacrifier totalement le confort.

On vous a préparé une sélection de 5 chaussons d’escalade techniques parmi les plus performants du moment. Ces modèles sont testés et validés par des grimpeurs réguliers, en salle comme sur rocher, et conviennent à celles et ceux qui veulent un chausson qui suit leur progression, voire qui la tire vers le haut.

Bien sûr, cette sélection est donnée à titre indicatif : chaque grimpeur a une morphologie de pied et des préférences de serrage différentes. Certains privilégieront la précision extrême avec un chausson très cambré, d’autres préféreront une approche plus tolérante, surtout en grande voie ou sur prises abrasives. Comme toujours, l’essayage reste clé, mais ces modèles ont largement fait leurs preuves chez Chullanka auprès des grimpeurs.


Capra Approach Outdoor

Le Capra Approach Outdoor de la marque Approach Outdoor est un chausson conçu spécialement pour ceux qui souhaitent se lancer en falaise ou sur mur artificiel. Confortable, il combine facilité d’enfilage grâce à son système double velcro, forme légèrement asymétrique pour une meilleure précision, et une griffe modérée pour progresser en douceur sur les premières prises techniques. Sa gomme Optima de 4 mm assure une bonne adhérence tout en garantissant une excellente durabilité. Le tout dans une construction robuste, vegan, et facile à entretenir.

Le Capra est parfaitement adapté aux grimpeurs et grimpeuses qui recherchent un chaussant confortable. Son design éco-conçu avec 6A Climbing en fait une valeur sûre pour les clubs, les débutants adultes ou les ados, et son excellent rapport qualité/prix (59,99 €) en fait une option très compétitive sur le marché. Si vous avez un pied plutôt standard à légèrement fin, et que vous voulez un chausson qui vous accompagne dans vos premières voies comme dans vos progrès, c’est un excellent choix.

  • Prix : 59,99 €
  • Semelle : Optima 4 mm
  • Fermeture : Double scratch (velcros)
  • Poids : 410 g (en taille 40)
  • Utilisation : Escalade indoor et falaise
  • Forme : Légèrement asymétrique, cambrure modérée


Scarpa Vapor V LV

Pensé pour les grimpeurs et grimpeuses au pied fin, le Vapor V LV de Scarpa est un modèle technique qui fait le pont entre confort de port prolongé et précision sur petits appuis. Autant chausson d’escalade homme que chausson d’escalade femme, il reste tolérant tout en assurant une excellente sensibilité sur les prises, en bloc comme en voie. Ce chausson se distingue par sa capacité à performer dans des contextes variés : couennes exigeantes, blocs intenses ou longues séances en salle.

Sa construction combine une empeigne souple en microfibre et cuir suédé pour un chaussant agréable, et une semelle Vibram® XS Edge de 3,5 mm sur les deux tiers du chausson, pour une adhérence et une rigidité maîtrisée. L’insert Dynamic Flexan répartit la force du talon jusqu’aux orteils, apportant plus de puissance dans les poussées. Le double velcro assure un serrage rapide et efficace, avec une bonne tenue du pied sans zones de compression.

  • Prix : 164,90 €
  • Semelle : Vibram® XS Edge 3,5 mm (sur 2/3 de la longueur)
  • Fermeture : Double velcro
  • Poids : 200 g (pointure 38)
  • Utilisation : Bloc, escalade sportive, indoor & outdoor
  • Forme : Cambrure modérée, asymétrique – chaussant pied fin

 


La Sportiva Katana Yellow Black

Véritable icône de l’escalade, le chausson d’escalade Katana de La Sportiva est un chausson qui a largement fait ses preuves sur toutes les falaises du monde. Sa réputation repose sur un savant équilibre entre précision, soutien et confort, qui le rend aussi à l’aise sur micro-prises que sur dalles en adhérence ou dans les longueurs d’une grande voie.

La version à scratchs (plus accessible que le Katana Lace) propose une pointe légèrement moins radicale, pour un meilleur compromis confort/performance. Son volume généreux le rend plus tolérant à enfiler que d’autres modèles agressifs de la marque, tout en conservant une vraie précision sur l’avant du pied. C’est un chausson parfait pour les grimpeurs à la recherche de soutien sans rigidité excessive, idéal pour alterner appuis techniques et longues journées en paroi.

  • Prix : 149,99 €
  • Semelle : Gomme de 3,5 mm
  • Fermeture : Double velcro
  • Poids : 245 g par chausson
  • Utilisation : Escalade en salle, bloc, falaise
  • Forme : Légèrement asymétrique, cambrure modérée

 


EB Guardian 3.0 V2

Conçu pour les grimpeurs qui enchaînent les projets ambitieux, le chausson d’escalade Guardian 3.0 V2 de EB est un concentré de puissance et de confort. Inspiré par les exigences du haut niveau, il a été adopté par des grimpeurs comme Paul Jenft, et se révèle être un chausson redoutablement efficace pour les amateurs de bloc, de voie sportive et de grimpe indoor engagée.

Avec sa forme agressive, son asymétrie marquée (9/10) et sa griffe modérée, ce modèle unisexe se positionne pour offrir soutien et liberté de mouvement. Son système de velcro en Z permet un serrage rapide et précis, sans zones de pression. L’empeigne en Dynamic microfibre épouse le pied tout en favorisant l’évacuation de l’humidité, pour un confort durable même lors des séances intenses.

  • Prix : 104,90 €
  • Semelle : Daytona Rubber 5 mm
  • Fermeture : Velcro en Z
  • Poids : 430 g (taille 40)
  • Utilisation : Escalade sportive, bloc, indoor et outdoor
  • Forme : Asymétrie prononcée, cambrure modérée

 


Scarpa drago xt black iron

Le chausson d’escalade Scarpa Drago XT est un pur chausson d’escalade homme de performance. Taillé pour les grimpeurs aguerris en quête de précision chirurgicale et de sensation maximale, il excelle là où chaque appui compte : en bloc technique, en voie sportive engagée ou lors de mouvements complexes nécessitant un retour sensoriel sans compromis.

Ce modèle au profil très asymétrique et cambré est pensé pour charger fort sur les micro-prises tout en gardant un maximum de sensibilité. La semelle 1/3 en Vibram® XS Grip 2 de 3,5 mm, combinée à un talon IHC artisanal, garantit une adhérence optimale même sur les volumes les plus fuyants. Le pad flottant au niveau du gros orteil permet une poussée millimétrée et un appui maîtrisé sans perte d’énergie.

  • Prix : 178,90 €
  • Semelle : Vibram® XS Grip 2, 3,5 mm sur 1/3 de la longueur
  • Fermeture : Velcro
  • Poids : 210 g en taille 41
  • Utilisation : Bloc, escalade sportive et techniques
  • Forme : Asymétrique et cambrée pour un maintien optimal

Pour vous aider à comparer les différents modèles…

Marque Modèle Prix Semelle Fermeture Poids Utilisation Forme

 

Approach Outdoor

 

Capra

 

59,99€

 

Optima 4 mm

 

Double scratch (velcros)

 

410g (taille 40)

 

Escalade indoor et falaise

 

Légèrement asymétrique, cambrure modérée

 

La Sportiva

 

Katana Yellow Black

 

149,99€

 

Gomme de 3,5 mm

 

Double velcro

 

245g

 

Escalade en salle, bloc, falaise

 

Légèrement asymétrique, cambrure modérée

 

Scarpa

 

Vapor V LV

 

164,90 €

 

Vibram® XS Edge 3,5 mm

 

Double velcro

 

200 g(pointure 38)

 

Bloc, escalade sportive, indoor outdoor

 

Cambrure modérée, asymétrique chaussant pied fin

 

EB

 

Guardian 3.0 V2

 

104,90 €

 

 

Daytona Rubber 5 mm

 

Velcro en Z

 

 

430 g (taille 40)

 

Escalade sportive, bloc, indoor et outdoor

 

Asymétrie prononcée, cambrure modérée

 

Scarpa

 

Drago XT Black Iron

 

178,90 €

 

Vibram® XS Grip 2, 3,5 mm

 

Velcro

 

210 g en taille 41

 

Bloc, escalade sportive et techniques

Asymétrique et cambrée 

Les conseils des chullis :

Pour gagner en précision et en adhérence, de nombreux grimpeurs d’escalade réguliers recommandent de choisir ses chaussons 1 à 2 pointures en dessous de sa pointure habituelle. Ce serrage permet un meilleur ressenti sur les prises, à condition que le chausson soit bien adapté à la forme de votre pied. Attention : les tailles varient fortement selon les marques outdoor et les modèles, il est donc essentiel d’essayer ou de bien se renseigner avant l’achat.

Si vous choisissez un chausson à semelle rigide, il est conseillé de le prendre plus ajusté. La rigidité de la semelle compense la compression, tout en assurant un bon soutien du pied.

Un chausson bien ajusté enveloppe le pied sans laisser de vide : les orteils doivent être légèrement recroquevillés, sans être complètement à plat, avec une sensation de compression modérée mais jamais douloureuse.

Petit guide des tailles par marque :

  • À prendre à votre taille ou une pointure en dessous :
    La Sportiva, Tenaya
  • À prendre à votre taille, voire une demi ou une pointure au-dessus :
    Approach Outdoor, EB, Scarpa, Ocun, Red Chili, Millet

Pour commencer l’escalade dans les meilleures conditions, privilégiez des chaussons plats et symétriques, plus confortables au premier abord. Évitez les modèles très cambrés ou ceux qui poussent fortement sur le talon, souvent réservés aux grimpeurs expérimentés.

Si vous êtes sensibles aux frottements ou à l’hygiène, n’hésitez pas à utiliser des chaussettes de grimpe adaptées, comme les Socks Carbon ou Climbing Socks de Y&Y Vertical ou EB. Elles permettent de conserver un bon ressenti tout en limitant les irritations.

Et si malgré tout vous ressentez des douleurs ou gênes, il existe des solutions simples pour protéger vos pieds tout en continuant à grimper :

  • Gel protecteur pour amortir les points de pression
  • Compeed Extrême pour éviter les ampoules
  • Strap pour soutenir ou soulager une zone sensible
  • Exercices de renforcement ciblés pour les orteils et la voûte plantaire

Pour aller plus loin dans le choix de votre équipement ou découvrir d’autres astuces de grimpe, n’hésitez pas à consulter le site Chullanka.com ou à faire un tour sur le blog des Chullis, une mine de conseils passionnés pour progresser en toute confiance !

– Article réalisé en collaboration avec Chullanka –

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Première médaille d’or pour Annie Sanders et Dohyun Lee sur la coupe du monde de difficulté à Madrid

19 Juil

Les finales de la coupe de difficulté à Madrid viennent de s’achever, et histoire de rester dans le thème des premières fois, Annie Sanders et Dohyun Lee décrochent tous les deux leurs premières médailles d’or sur une étape de diff. Côté tricolore, seule Manon Hily était de la partie ce soir, et elle termine à une très belle 5ème place !

Résumé de cette étape Madrilène.

Les américaines en force chez les femmes avec une première victoire pour Annie Sanders

Elles étaient deux en finale, Brooke Raboutou et Annie Sanders, elles termineront à deux sur le podium final ! Chez les femmes, les ouvreurs avaient concocté une voie où les styles oldschool et newschool se mêlaient à la perfection. De la coordo en passant par du serrage de mono, il fallait être très polyvalent dans son répertoire de mouvement pour espérer monter haut dans la voie.

Comme vous l’imaginez, la coordo, qui apparaît de plus en plus dans les voies de diff, n’aura pas plu à tout le monde. La slovène Rosa Rekar se fait surprendre, tout comme la belge Héloise Dumont, ou encore l’une des prétendantes au podium, la coréenne Chaehyun Seo, qui termine à une décevante 7ème place. Notre française Manon Hily ne s’est quant à elle pas laissée surprendre par cette coordo. Elle déroulera sa grimpe jusqu’à la prise 38, où il fallait valoriser un mono-doigt. Sa progression s’arrêtera là, pour finalement prendre une très belle 5ème place.

© IFSC

La britannique Erin McNeice sera la première à aller voir le dernier tier de la voie. Une grimpe légère, assurée, Erin avale les mouvements les uns après les autres mais se laissera rattraper par la gravité après une zipette du talon dans la dalle finale sur de grosses pinces.

Derrière, Brooke Raboutou, médaillée d’argent sur les JO de Paris 2024, s’élance à son tour. Elle passe la coordo assez facilement et avance rapidement dans la voie. Les mouvements sont fluides, sans aucune erreur. À l’attaque de la dalle finale, l’américaine poursuit son effort, dépasse la marque d’Erin McNeice, et chute finalement sur le tout dernier mouvement, la main dans le bac final, et s’adjuge ainsi la médaille de bronze. L’italienne Laura Rogora réalisera le même score, et avec une meilleure demi-finale, elle passe devant Brooke au classement et prend ainsi la médaille d’argent.

© IFSC

L’autre américaine en lice sur cette finale, Annie Sanders, sera la dernière à s’élancer. À l’instar de Brooke, tout semble simple, les mouvements s’enchaînent sans encombre. Seule différence avec Laura Rogora et Brooke Raboutou, Annie Sanders tiendra la prise finale, et avec une facilité déconcertante. Elle décroche ainsi sa première médaille d’or en coupe du monde de difficulté !

Les résultats complets femmes

Pos.GrimpeurHauteur
1USA Annie Sanders TOP 
2ITA Laura Rogora 48+ 
3USA Brooke Raboutou 48+ 
4GBR Erin Mcneice 43+ 
5FRA Manon Hily 38+ 
6SLO Rosa Rekar 15+ 
7KOR Chaehyun Seo 14+ 
8BEL Heloïse Doumont 14+
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Dohyun Lee décroche sa première médaille d’or en coupe du monde de difficulté

Chez les hommes, la voie proposée par les ouvreurs est très intense: les grimpeurs doivent rentrer dans le game d’entrée de jeu. Les mouvements extrêmes s’enchaînent, avec une première traversée dans le gros dévers qui fera chuter le tchèque Jakub Konecny (8ème) et le japonais Neo Suzuki (7ème).

© IFSC

Les autres grimpeurs chuteront tous sur le crux suivant, à la sortie du gros dévers, avec, il faut le dire, un spectacle un peu long à regarder du coup. 2 volumes, en épaules, après un début de voie hyper intense, il n’en fallait pas plus pour faire capituler 6 finalistes. Néanmoins, le Coréen Dohyun Lee parvient à tirer son épingle du jeu en validant la prise suivante (40+) et s’octroie sa première médaille d’or en coupe du monde de difficulté.

Le local de l’étape, Alberto Gines Lopez, parvient à tenir les deux épaules pour aller chercher la prise suivante (40) avant de chuter. Il prendra tout de même une très belle médaille d’argent devant son public.

© IFSC

Enfin, le japonais Satone Yoshida (bien remis de sa lourde chute en demi-finale), se laissera embarquer sur ce crux en tentant d’aller chercher la prise 40. Avec sa très belle performance en demi-finale, il prend le dessus sur l’américain Colin Duffy qui réalise une performance identique en finale, et décroche ainsi la médaille de bronze.

Les résultats complets hommes

Pos.GrimpeurHauteur
1KOR Dohyun Lee 40+ 
2ESP Alberto Ginés López 40 
3JPN Satone Yoshida 39+ 
4USA Colin Duffy39+ 
5JPN Sorato Anraku 39 
6JPN Shion Omata 38+ 
7JPN Neo Suzuki 33 
8CZE Jakub Konecny30+

Le calendrier de la saison 2025

Dates Evènement Disciplines Lieu
18-20 avril Coupe du Monde Bloc Keqiao (CHN)
25-27 avril Coupe du Monde Difficulté, vitesse Wujiang (CHN)
2-4 mai Coupe du Monde Difficulté, vitesse Bali (IDN)
16-18 mai Coupe du Monde Bloc Curitiba (BRA)
23-25 mai Coupe du Monde Bloc Salt Lake City (USA)
31 mai-1 juin Coupe du Monde Vitesse Denver (USA)
6-8 juin Coupe du Monde Bloc Prague (CZE)
13-15 juin Coupe du Monde Bloc Bern (SUI)
25-29 juin Coupe du Monde Bloc, difficulté Innsbruck (AUT)
5-6 juillet Coupe du Monde Vitesse Krakow (POL)
11-13 juillet Coupe du Monde Difficulté, vitesse Chamonix (FRA)
18-19 juillet Coupe du Monde Difficulté Madrid (ESP)
28 juillet-3 août Championnat du Monde jeunes Bloc, difficulté, vitesse Helsinki (FIN)
5-6 septembre Coupe du Monde Difficulté Koper (SLO)
21-28 septembre Championnat du Monde Bloc, difficulté, vitesse Séoul (KOR)
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Climb Up recrute 30 moniteurs et monitrices !

16 Juil

Climb Up recrute 30 moniteurs et monitrices d’escalade partout en France !
Climb Up, c’est le premier réseau de salles d’escalade en France ! Pour préparer la rentrée 2025 et garantir un encadrement toujours plus qualitatif dans nos salles, nous recrutons 30 moniteurs et monitrices diplômé·es à temps plein ou temps partielpour rejoindre l’aventure dans toute la France.


Ce que nous recherchons

Nous sommes à la recherche de professionnel·les diplômé·es (DE, CQP, etc.) passionné·es par l’escalade, avec une vraie envie de transmettre, d’accompagner les grimpeurs et grimpeuses de tous âges et niveaux, et de garantir un encadrement sécurisé, pédagogique et bienveillant.

Nous recherchons des personnes disponibles pour travailler le soir et les week-ends et détenteurs d’une carte professionnelle

Une mission centrale : l’école d’escalade Climb Up

Au cœur de notre mission : l’école d’escalade Climb Up, qui accueille chaque semaine des enfants inscrits en cycle annuel. L’objectif ? Leur transmettre les bases, les faire progresser tout au long de l’année et les accompagner dans leur évolution, du plaisir de grimper à l’autonomie.

Vous interviendrez également sur :

  • des cours adultes (initiation, progression)
  • des stages pendant les vacances scolaires
  • des initiations pour les groupes ou événements

Ce que nous garantissons

Un cadre structuré avec des outils pédagogiques pensés pour vous
Un environnement de travail motivant dans des salles modernes et dynamiques
Une vraie équipe et un esprit Climb Up : passion, entraide et progression !

Où ?

Dans nos salles Climb Up partout en France. Selon vos envies et votre mobilité, nous vous orienterons vers les structures qui recrutent activement.

Vous êtes diplômé·e, motivé·e, pédagogue et prêt·e à transmettre votre passion ?
Postulez directement en envoyant lettre de motivation et CV à : recrutement@climb-up.fr

– Annonce réalisée en collaboration avec Climb Up –

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Top 5 des meilleurs baudriers d’escalade 2025 : confort et sécurité

10 Juil

En salle, en falaise ou en grande voie, votre baudrier, c’est votre assurance vie. Il doit être à la fois confortable, bien ajusté, respirant et polyvalent. Mal choisi, il peut transformer votre sortie en calvaire : points de pression douloureux, réglages mal pensés, ou pire, une mauvaise tenue. Pour vous éviter ça, voici notre sélection des 5 baudriers incontournables du moment, testés et approuvés par les grimpeurs de tous niveaux.

Petzl Adjama Dark Red

Le baudrier escalade Petzl Adjama de la marque Petzl est taillé pour les grimpeurs exigeants, notamment en grande voie ou en terrain d’aventure. Son gros atout ? Un confort longue durée, grâce à sa ceinture large et à son rembourrage généreux.

  • Ceinture et tours de cuisse réglables
  • 5 porte-matériel bien placés
  • Compatible avec le sac à dos
  • Confort exceptionnel sur les suspensions prolongées
  • Idéal pour : grandes voies, alpi, grimpe technique

Beal Morpheus

Le baudrier escalade Beal Morpheus de la marque Beal brille par sa polyvalence. C’est un baudrier confortable, léger et abordable, parfait pour la salle comme pour la falaise.

  • Design ergonomique avec renforts thermodécoupés
  • Tours de cuisse auto-ajustables
  • 4 porte-matériel et un anneau arrière
  • Certifié pour l’alpinisme
  • Idéal pour : grimpeur régulier en salle ou en falaise

Petzl Luna

Spécialement conçu pour l’anatomie féminine, le baudrier escalade Petzl Luna allie technicité et confort. Ce modèle est polyvalent, avec une coupe qui épouse parfaitement les formes, sans sacrifier l’efficacité.

  • Coupe femme avec ceinture profilée
  • Tours de cuisse réglables
  • 5 porte-matériel pratiques
  • Excellente répartition du poids
  • Idéal pour : grimpeuses toutes disciplines, falaise, GV, glace

Petzl Corax

Le baudrier escalade Petzl Corax, c’est le baudrier parfait pour débuter ou pour les grimpeurs polyvalents. Confortable, robuste et bien équipé, il offre un très bon compromis pour toutes les pratiques.

  • Taille facile à régler
  • 4 porte-matériel et boucles robustes
  • Grand confort même en usage prolongé
  • Existe en 2 tailles pour un bon ajustement
  • Idéal pour : grimpeur débutant à intermédiaire, usage mixte

Black Diamond Momentum 4S

Avec ses 4 boucles de réglage, le baudrier escalade Black Diamond Momentum 4S s’adapte à toutes les morphologies, même avec des couches ou en conditions hivernales. Un vrai plus pour ceux qui grimpent toute l’année.

  • Réglage ultra-précis à la taille et aux cuisses
  • Rembourrage généreux pour un bon maintien
  • 4 porte-matériel rigides
  • Polyvalence maximale
  • Idéal pour : grimpe toutes saisons, alpinisme, polyvalence extrême

Bien choisir, c’est grimper serein

Quel que soit votre niveau ou votre terrain de jeu, un bon baudrier d’escalade est un investissement essentiel pour progresser en toute sécurité. Pensez à essayer plusieurs modèles si possibles, et à vérifier l’ajustement, le confort en suspension et la facilité d’accroche du matériel.

Pensez aussi à l’équipement complémentaire :

Pensez à vous équiper avec nos chaussons d’escalade, cordes d’escalade, casques d’escalade et tout le matériel d’escalade que vous avez besoin.

– Article réalisé en collaboration avec Chullanka –

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Simond sera au coeur de la coupe du monde de Chamonix du 11 au 13 juillet

30 Juin

Du 11 au 13 juillet, les amateurs de grimpe se retrouveront sur la place du Mont Blanc pour assister à la traditionnelle étape de coupe du monde d’escalade. Pour l’occasion, une épreuve de vitesse et une épreuve de difficulté seront au programme, avec, comme d’habitude un village exposants et de nombreuses animations.

Cette année, la marque chamoniarde Simond sera particulièrement au coeur de l’événement et vous proposera un programme riche autour de la grimpe.

Simond, 200 ans d’escalade au cœur de Chamonix

Difficile de parler d’escalade à Chamonix sans évoquer Simond. Installée au pied du Mont-Blanc depuis 1860, la marque incarne à merveille l’histoire de l’alpinisme. Forgerons d’origine, les frères Simond fabriquaient leurs premiers outils au bord de l’Arve, avant de répondre aux demandes spécifiques des pionniers de l’alpinisme, qui cherchaient d’ores et déjà du matériel fiable pour affronter les parois Chamoniardes. François Simond spécialise alors l’atelier dans la conception de matériel de montagne. Piolets, crampons : tout est conçu à Chamonix, souvent à la main, dans un atelier alimenté par une micro-centrale installée au glacier des Bossons. Un héritage d’ingéniosité qui a profondément marqué l’ADN de la marque.

Mais c’est surtout à partir des années 1920 que Simond commence à se faire un nom dans le monde vertical. En 1948, Claudius Simond invente le premier mousqueton léger, une vraie révolution pour l’époque. Quelques années plus tard, c’est encore du Simond qui équipe Hillary et Norgay lors de leur première de l’Everest en 1953.

© Simond

Dans les décennies qui suivent, Simond continue d’innover. Sous l’impulsion de Ludger Simond, la marque développe des produits iconiques comme le mousqueton « Cliff », la lame « Chacal », les crampons rigides « Makalu », ou encore le piolet « Scud ». La gamme s’élargit, tout en conservant une exigence forte : les crampons, piolets et mousquetons sont toujours conçus à Chamonix, et tous les produits sont pensés par des grimpeurs, pour des grimpeurs.

Intégrée au groupe Decathlon depuis 2008, Simond a conservé son site de production local pour le métal, son atelier certifié ISO 9001 et surtout son état d’esprit initial. Chaque produit est encore imaginé, prototypé et testé au cœur du massif. La marque en profite pour s’ouvrir à une gamme plus large, incluant chaussons, harnais, casques, vêtements techniques… mais sans jamais trahir ses origines.

Du 11 au 13 juillet prochain, alors que la Coupe du Monde d’escalade pose à nouveau ses valises à Chamonix, Simond sera logiquement l’un des acteurs phares de la compétition. Il serait toutefois dommage de réduire la marque Chamoniarde à un simple sponsor : Simond est bel et bien une part vivante de l’histoire de l’escalade, une marque forgée dans le granite, qui continue d’accompagner les grimpeurs sur les plus beaux murs du monde — en salle comme en falaise.

Une coupe du monde, trois événements imaginés par Simond

Vous l’aurez compris, Simond fait partie intégrante de l’histoire de la vallée de Chamonix, et c’est donc bien naturellement que la marque sera présente sur la coupe du monde de Cham’ pour vous proposer un programme riche et varié, avec 3 événements distincts.

 1/ Le Spray Club pour tester le matos 

Pour l’occasion, Simond a vu les choses en grand et accueillera sur son stand son tout nouveau Spray Wall: un mur à 30° imaginé par Pierre Broyer (ouvreur international), équipé de prises Flatholds et connecté à l’application Stokt pour grimper des blocs variés créés par la communauté.

L’objectif? Venir profiter du stand de Simond pour tester leurs dernières nouveautés chaussons, et plus particulièrement les chaussons Edge, le tout avec une vue imprenable sur le Mont Blanc. Ambiance grimpe, fun, et échanges autour des produits Simond, voilà ce qui vous attends durant tout le week-end !

© Simond

Programme du spray club:

  • vendredi 11 juillet de 19h30 à 22h
  • Samedi 12 juillet de 10h à 16h30 puis de 19h à 22h
  • Dimanche 13 juillet de 10h à 16h puis de 18h30 à 20h

 2/ La Spray Cup: deux compétitions dédiées 

Tester les produits et échanger sur le monde de la grimpe, c’est top, mais Simond ne s’est pas arrêté là… En plus du Spray Club destiné aux tests produits, la marque Chamoniarde proposera la Spray Cup !

Pour la première fois, le tout nouveau Spray Wall by Simond ouvre aux grimpeur·euse·s et sera le terrain d’expression de deux compétitions intenses, dans des formats différents mais tout aussi techniques. En partenariat avec l’application Stokt, vous pourrez visualiser les blocs directement sur votre téléphone. Deux juges encadreront chaque édition pour assurer le bon déroulé et mettre l’ambiance.

© Simond

Infos clés:

  • Classements homme et femme distincts.
  • Niveau requis: 6B/C bloc
  • Des lots à gagner pour les 3 premiers grimpeurs et grimpeuses du classement !
  • Participation ouverte à tou·te·s les grimpeur·euse·s aguerri·e·s (attention, nombre de places limitées).
  • Inscriptions obligatoires à partir du 30 juin ici

Le programme de la spray cup First Edition: 

  • Samedi 12 juillet de 16h30 à 19h
  • Format: No Foot Style sur 10 blocs spécialement crées pour l’événement

Le programme de la spray cup Second Edition:

  • Dimanche 13 juillet de 16h à 18h
  • Format classique avec pieds et mains imposés

 3/ Workshop ressemelage 

Enfin, Simond vous proposera également durant le week-end de coupe du monde de Chamonix un workshop ressemelage. L’idée ? Vous faire découvrir les différentes étapes du ressemelage qui permettent de prolonger la vie de vos chaussons.

Au programme :

  • Initiation au ressemelage avec un cordonnier expert, Pierre Durrmann, partenaire de Simond
  • Apprentissage des premières étapes : mise en forme, décollage de la semelle, etc.
  • Sensibilisation à l’entretien et à l’impact environnemental de la réparation.

Horaires des workshops – Samedi & Dimanche :

  • Workshop 1 : 11h00 – 12h30
  • Workshop 2 : 14h00 – 15h30

© Simond

Après le workshop, vous pourrez confier votre paire de chaussons pour un ressemelage au tarif préférentiel de 30 €.

Et pour tous : il est également possible de déposer vos chaussons usés pendant l’événement pour bénéficier de ce tarif spécial, l’espace ressemelage sera ouvert en continu sur le stand de Simond durant les horaires d’ouverture du village.

Attention, les places sont limitées à 5 participants : une expérience en petit comité pour mieux apprendre.


Pierre Durrmann: ressemeler avec passion et conviction

Breton d’origine et installé à Brest depuis 2008, Pierre Durrmann, 39 ans, a découvert l’escalade par hasard, en 2018. Il associe alors cette nouvelle passion naissante pour la grimpe avec son métier de cordonnier traditionnel, et se lance ainsi dans le ressemelage de chaussons. Rapidement, tout s’enchaîne, et un partenariat avec Simond voit le jour en 2022. Au delà de pouvoir traiter un volume important de chaussons, Pierre insiste également sur la qualité de cette collaboration, fondée sur l’échange, la confiance, mais surtout une réelle volonté commune de promouvoir la réparabilité des produits, et notamment les chaussons d’escalade.

C’est important de faire de la pédagogie, pour que les grimpeurs comprennent comment sont fabriqués leurs chaussons et comment on peut les ressemeler.

Le succès croissant du ressemblage s’explique selon lui par plusieurs facteurs : le prix des chaussons neufs qui augmente de façon fulgurante ces dernières années, mais également une forte sensibilité écologique dans le milieu. Pour Pierre, dans un sport étroitement lié à la nature, le respect de l’environnement est une motivation centrale, tant pour lui que pour les clients.

Il souligne également l’importance de la pédagogie autour du ressemelage : comment bien entretenir ses chaussons, les faire réparer au bon moment, et comprendre leur construction. C’est dans cette optique que Pierre et son équipe participeront aux workshops organisés par Simond à Chamonix.

– Article réalisé en collaboration avec Simond –

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Le doublé de Janja Garnbret, première en or pour Neo Suzuki

29 Juin

Les finales de la coupe du monde de difficulté à Innsbruck ont débuté avec les femmes ce soir. Si il y a une chose à retenir, c’est qu’une Queen reste une Queen. Janja Garnbret impressionne en finale et prend l’or, deux jours après avoir remporté l’or en bloc. Inspirant… Chez les hommes, nous aurons eu droit à une finale bien moins intéressante, avec 5 tops au total, et un classement réalisé sur la demi-finale, à l’avantage du japonais Neo Suzuki.

Janja Garnbret une nouvelle fois impériale

La voie de finale proposée par les ouvreurs n’étaient pas une mince affaire. Découpée en plusieurs sections, la voie était d’une grande intensité, avec plusieurs styles: coordo, mouvements dynamiques, arquées à serrer, il y en avait pour tous les goûts.

Les grimpeuses s’enchaînent, et si Lucka Rakovec se fait surprendre très tôt dans la voie (19+), toutes les autres avancent jusqu’au 2ème tier de la voie, avec une bonne traversée à réaliser, assez physique sur petites prises, avant de repartir dans une dernière section résistante.

À ce jeu là, Laura Rogora est celle qui s’en sortira le mieux en chutant au départ de la dernière section, ses doigts s’ouvrant sur une réglette. L’italienne s’adjuge ainsi la médaille d’argent. Erin McNeice, qui impressionne depuis le début de la saison, tombe un mouvement plus bas et notera ainsi sur la 3ème marche du podium. Après 2 médailles d’or en diff à Bali et Wujiang, elle n’aura pas réussi le triplé. Il faut dire qu’avec Janja Garnbret dans les parages, le pari s’annonçait compliqué.

À l’arrivée de la slovène sur scène, le public est en feu. Tout le monde attend de nouveau la performance de Janja Garnbret. Elle s’élance dans la voie, et enchaîne les mouvements avec aisance. Un petit brin d’hésitation sur le mouvement en coordo, mais pas de quoi déstabiliser la meilleure grimpeuse de l’histoire. Lorsqu’elle arrive sur la section qui aura fait chuter toutes les autres grimpeuses, Janja ne semble pas voir la difficulté. Elle tient la réglette où Rogora chutait quelques minutes auparavant, et validera 8 mouvements supplémentaires. Le voie ne sera pas topée, mais Janja impose sa domination en mettant une grande longueur d’avance à ses concurrentes. Que dire à part bravo ?

© IFSC

Pour rappel, cette année Janja se concentre sur le rocher et fera donc moins d’apparition en compétition. Nous aurons tout de même l’occasion de la revoir sur la coupe du monde de Koper chez elle, et  lors des championnats du monde à Seoul en Septembre. Parviendra-t-elle à réaliser un nouveau doublé bloc et diff ? Les pronostics sont ouverts.

Les résultats de la finale femmes

Pos.GrimpeurHauteur
1SLO Janja Garnbret41 
2ITA Laura Rogora 33 
3GBR Erin Mcneice 32+ 
4SLO Rosa Rekar 31+ 
5USA Annie Sanders 30 
6KOR Chaehyun Seo 30 
7BEL Heloïse Doumont 28+ 
8SLO Lucka Rakovec 19+

5 tops et une première en or pour Neo Suzuki

Chez les hommes, c’est l’allemand Yannick Flohé qui lance les hostilités. Les mouvements s’enchaînent, et l’allemand se retrouve assez rapidement au Top de la voie avec aisance. 2 solutions à ce moment là: soit Yannick Flohé vient de réaliser un énorme run, soit la voie proposée par les ouvreurs n’est pas assez dure.

Après 5 tops, le constat est sans appel, la voie n’était certainement pas assez corsée, et notamment dans la partie finale, en rési, qui ne semblait pas extrême. Dès lors, avec 5 tops, et donc 5 égalités, le podium se fera sur le classement de la demi-finale. À ce jeu là, c’est le japonais Neo Suzuki qui prendra le lead: dernier à s’élancer sur cette finale (1er de la demie), l’équation était simple: un top = une victoire. Du haut de ses 20 ans, il n’aura pas tremblé et repart avec sa deuxième médaille de la saison, et sa toute première en or !

© IFSC

Derrière, Toby Roberts et Alberto Ginés López complèteront le podium avec respectivement l’argent et le bronze. Max Bertone, seul français engagé sur cette finale, ne parviendra pas à s’exprimer pleinement dans le haut de la voie et ne topera pas. Il termine ainsi 6ème de cette finale, derrière les 5 grimpeurs ayant topés.

Les résultats de la finale hommes

Pos.GrimpeurHauteur
1JPN Neo Suzuki TOP 
2GBR Toby Roberts TOP 
3ESP Alberto Ginés López TOP 
4JPN Satone Yoshida TOP 
5GER Yannick Flohé TOP 
6FRA Max Bertone40 
7KOR Dohyun Lee 38+ 
8USA Jesse Grupper 33
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Le calendrier de la saison 2025

Dates Evènement Disciplines Lieu
18-20 avril Coupe du Monde Bloc Keqiao (CHN)
25-27 avril Coupe du Monde Difficulté, vitesse Wujiang (CHN)
2-4 mai Coupe du Monde Difficulté, vitesse Bali (IDN)
16-18 mai Coupe du Monde Bloc Curitiba (BRA)
23-25 mai Coupe du Monde Bloc Salt Lake City (USA)
31 mai-1 juin Coupe du Monde Vitesse Denver (USA)
6-8 juin Coupe du Monde Bloc Prague (CZE)
13-15 juin Coupe du Monde Bloc Bern (SUI)
25-29 juin Coupe du Monde Bloc, difficulté Innsbruck (AUT)
5-6 juillet Coupe du Monde Vitesse Krakow (POL)
11-13 juillet Coupe du Monde Difficulté, vitesse Chamonix (FRA)
18-19 juillet Coupe du Monde Difficulté Madrid (ESP)
26-27 juillet Coupe du Monde Vitesse À définir
28 juillet-3 août Championnat du Monde jeunes Bloc, difficulté, vitesse Helsinki (FIN)
5-6 septembre Coupe du Monde Difficulté Koper (SLO)
21-28 septembre Championnat du Monde Bloc, difficulté, vitesse Séoul (KOR)

 

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« Générations Futures », 9a FA à Céüse pour Hugo Parmentier

27 Juin

Hugo Parmentier vient d’annoncer la libération d’une nouvelle ligne à Céuse: « Générations futures », 9a. Ouverte en 2021 par le chambérien Jibé Jourjon, la voie fait plus de 60m et passe dans le gigantesque et magnifique bombé bleu de « Nitshapa ».

À la base, c’est une photo du mur posté sur  l’instagram de Jibé qui avait complètement tapé dans l’oeil d’Hugo. Davantage tourné vers les compétitions ces dernières années, ce n’est que récemment qu’il aura osé prendre le temps de s’y attaquer. Actuellement en année sabbatique avec sa copine Tess, c’était le moment parfait pour poser le siège.

Pour Hugo, cette ligne regroupe presque toutes les caractéristiques de la Queen/King Line: mouvements, qualité du rocher, l’ampleur, la variété des prises, la complexité logistique (tirage de la corde, loin des secteurs classiques, plus de marche etc.) qui plus est « sur la plus belle falaise au monde ».

Finalement la voie m’a demandé beaucoup d’effort, 2 trips arretés par de grosses pluies, une maladie, et un effort difficile pour moi.

Il nous confie également qu’il n’avait jamais essayé la voie auparavant, en dehors de quelques montées avec Jibé. « J’ai vécu le processus de FA de A à Z et malgré la qualité du caillou, j’ai passé pas mal de temps à brosser pour enlever le lichen qui se dépose dans les murs bleus lavés par les pluie. J’y ai bien passé 2 Fazaa dans l’histoire. »

Malgré cela, Hugo admet avoir vécu de très bons moments suspendu là haut, hors du temps. « Je me rendais compte à chaque run du privilège que j’avais de grimper dans cette voie. Je ne m’en remets toujours pas, 23 ans à faire de l’escalade et vivre ça…. C’est fou. »

Et comme à son habitude, c’est avec le naturel qu’on lui connait qu’Hugo remercie ceux qui l’entourent pour chacune de ses performances, et notamment sa copine Tess pour les longues heures d’assurage, ou encore Jérôme Tanon et Jan Novak pour être venus prendre des images de cette ligne de malade.

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7 tricolores passent en demi-finale de la Coupe du monde de bloc à Innsbruck: les résultats des qualifications

25 Juin

Après les épreuves para les deux derniers jours, place aujourd’hui aux qualifications de l’épreuve de bloc. Ce matin, les hommes prenaient place sur les tapis autrichiens, avant de laisser la place aux femmes en fin d’après midi.

Retour sur ce premier tour de qualification qui n’aura laissé personne indifférent.

Sorato Anraku et Dohyun Lee en tête chez les hommes

Un premier tour bien hard pour les hommes: dans le groupe A, sur les 55 compétiteurs, seuls 19 parviendront à faire un top ou plus, et le japonais Sorato Anraku, qui prend le lead de ce round, ne parviendra à toper que 3 blocs sur les 5 proposés par les ouvreurs. Ils ne seront d’ailleurs que 2 autres grimpeurs dans ce groupe à toper 3 blocs: Meichi Narasaki et Colin Duffy. 8ème de ce groupe et 15ème au général, Mejdi Schalck sort premier français de ces qualifications.

© IFSC

Dans le groupe B, c’est le coréen Dohyun Lee qui mène la danse, avec 4 tops et une zone au compteur. Le chinois Yufei Pan, qui décrochait sa première médaille d’or lors de la dernière étape à Berne, termine 2ème de son groupe et nous prouve que son dernier podium n’était pas le fruit du hasard. À noter dans ce groupe, la belle 3ème position de Toby Roberts: une prestation qui devrait lui faire du bien après un début de saison très compliqué pour le champion olympique en titre. Le premier français de ce groupe, Paul Jenft, termine 9ème (17ème du général) et prend donc sa place en demi-finale aux côtés de Mejdi.

© IFSC

Du côté du clan tricolore, Manu Cornu termine 25ème, Sam Avezou 27ème, Sam Richard 29ème et Adrien Lemaire 35ème.

Les résultats complets hommes

Pos.GrimpeurTop et Zone
1JPN Sorato Anraku95.0
1KOR Dohyun Lee109.1
3JPN Meichi Narasaki84.7
3CHN Yufei Pan99.2
5GBR Dayan Akhtar94.6
5GBR Toby Roberts94.6
5USA Colin Duffy84.3
8BEL Hannes Van Duysen78.8
9GBR Jack Macdougall94.2
9ESP Guillermo Peinado Franganillo69.6
11JPN Kento Yamaguchi94.1
11ISR Adi Bark69.2
13GBR Maximillian Milne69.1
13AUT Nicolai Uznik93.7
15FRA Mejdi Schalck64.6
15JPN Sohta Amagasa93.1
17FRA Paul Jenft84.6
17CZE Lukas Mokrolusky59.8
19SLO Anze Peharc54.6
19JPN Yusuke Sugimoto84.5
19ITA Luca Boldrini84.5
22HKG Cheung-chi Shoji Chan54.4
23ISR Oren Prihed54.1
23ITA Michael Piccolruaz79.1
25FRA Manuel Cornu44.9
25BUL Nikolay Rusev79.0
27FRA Sam Avezou75.0
27HUN Nimród Sebestyén Tusnády44.5
29FRA Samuel Richard74.5
29CAN Oscar Baudrand44.4
29INA Ravianto Ramadhan44.4
32TPE Chih-en Fan69.6
33AUT Raffael Gruber44.3
33IRL Michael O'neill69.0
35FRA Adrien Lemaire39.8
35SUI Julien Clémence59.7
37SLO Timotej Romšak39.3
37SUI Levin Straubhaar39.3
37AUS Maxim Pare59.3
37INA Raviandi Ramadhan59.3
41AUT Jan-luca Posch54.4
41NED Paul Brand34.7
43KOR Hyunseung Noh34.3
43AUT Timo Uznik49.7
45USA Vail Everett44.6
45BUL Slav Kirov29.7
47KOR Yejun Chon29.2
47HUN Tamás Farkas44.5
49LAT Edvards Gruzitis43.7
49IND Bharath Pereira20.0
49SVK Peter Kuric20.0
52BEL Corentin Laporte38.9
53GER Elias Arriagada Krüger19.9
53ITA Nicolò Sartirana34.8
53THA Ardch Intrachupongse19.9
53IRI Ali Salimian19.9
53SUI Louis Guignard19.9
53UKR Mykyta Myronenko19.9
59JPN Daiki Sano34.7
60ROU Călin Enache34.5
61ESP Hugo Martín Álvarez34.4
62CAN Matthew Rodriguez29.9
63AUT Julian Wimmer29.7
63CHN Ziqi Xu19.8
63GER Tim Würthner19.8
63AUS Dylan Parks29.7
63USA Benjamin Hanna19.8
63CHI Joaquin Urrutia19.8
69CHI Christian Wagner29.6
70AUT Andreas Hofherr29.3
71LUX Nathan Martin19.7
71BRA Samuel Carlos Da Silva24.8
71SWE Gabriel Kern19.7
74CAN Hugo Dorval20.0
75GER Lucas Trandafir19.6
75ROU Alexandru-florian Zaharia19.8
75MAC Wan Tong Lok19.6
78ESP Andrés Vila Andrés19.6
79BEL Nicolas Collin19.5
79LTU Roman Sivakov19.5
79AUT Ilja Auersperg19.5
79AUT Julian Schrittwieser19.5
79AUT Paul Haider19.5
84PER Diego Lequerica Buscaglia10.0
84SWE Albin Meyer10.0
86KOR Beomjin Park19.4
87BRA Rodrigo Iasi Hanada9.9
87KAZ Azat Maikotov9.9
87VEN Asael Perez19.3
90HKG Ka-chun Yau9.9
90TUR Muhammed Oğuz Kağanoğlu9.9
92MAS Qun Tao Ke9.8
93GER Timo Ossig9.8
93BUL Boyan Kirov9.8
93GRE Matthaios Valsamidis9.8
93ISL Gunnar Egill Guðlaugsson9.7
97ARG Jeronimo Boque Biscayart9.6
98PER Kenu Puerta Wong
98LTU Meritas Babilas
98IRI Mohammad Garakani
98LUX Jim Zeimes
98MAC Chon Hou Lei
98RSA Luke Westman
98IRL Ciarán Scanlon
105USA Joshua Gerhardt9.7
105FI Toivo Eloranta9.7
107FI Hugo Talvisalmi9.6
108ME Iker Cobas9.0
109GR Ioannis-filippos Noel-baker
109GU Dylan Baker
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Annie Sanders et Mao Nakamura en pôle position chez les femmes, 5 françaises en demi-finale

Chez les femmes, le circuit était plus ouvert. 3 grimpeuses parviennent à réaliser les 5 tops: Annie Sanders, Mao Nakamura et Erin McNeice. Janja Garnbret, qui signe son grand retour à la compétition depuis les JO de Paris termine 5ème de ce tour de qualification avec 4 tops et 2 zone: un départ tranquille, mais on imagine facilement que la slovène va monter en puissance sur les prochains tours.

© IFSC

Du côté des françaises, Oriane Bertone attaque le circuit avec les 3 premiers blocs flashs. Elle butera sur le 4ème problème sans parvenir à valider la zone, et topera enfin le dernier bloc en 2 essais. Une très belle prestation qui lui permet de prendre la 7ème position et de décrocher son ticket pour la demi-finale. Et les françaises n’en restent pas là et réalisent un superbe tir groupé: Lily Abriat prend également la 7ème position, Zélia Avezou termine 9ème, Agathe Calliet 13ème et Selma Elhadj Mimoune 13ème. Nous retrouverons bel et bien 5 françaises en demi-finale de la coupe du monde de bloc à Innsbruck !

© IFSC

Fanny Gibert, qui signait son retour à la compétition après une blessure en début d’année, termine 25ème.

Les résultats complets femmes

Pos.GrimpeurTop et Zone
1USA Annie Sanders124.7
1JPN Mao Nakamura124.8
3GBR Erin Mcneice124.6
3ITA Camilla Moroni109.7
5SLO Janja Garnbret109.6
5ISR Ayala Kerem108.8
7FRA Oriane Bertone99.9
7FRA Lily Abriat94.7
9FRA Zélia Avezou79.9
9ITA Giorgia Tesio94.9
11JPN Anon Matsufuji79.2
11JPN Melody Sekikawa84.2
13FRA Agathe Calliet69.8
13FRA Selma Elhadj Mimoune79.3
15USA Adriene Akiko Clark69.7
15UKR Anastasiia Kobets69.5
17SLO Jennifer Eucharia Buckley69.6
17SUI Sofya Yokoyama64.7
19GER Anna Maria Apel59.8
19JPN Kaho Murakoshi69.2
21KOR Chaehyun Seo54.8
21GBR Emma Edwards64.7
23JPN Miho Nonaka64.4
23SLO Katja Debevec54.6
25GER Afra Hönig64.1
25FRA Fanny Gibert44.9
27BEL Chloe Caulier54.9
27ITA Stella Giacani44.7
27JPN Manami Yama54.9
30USA Helen Gillett39.9
31USA Cloe Coscoy39.4
31NED Amber Schiffeleers39.4
31IRI Sarina Ghaffari39.4
31GER Hannah Meul54.7
35USA Nekaia Sanders54.6
36GER Alma Bestvater44.3
37CHN Yuetong Zhang34.7
37ISR Maya Dreamer44.2
37CZE Arina Jurcenko34.7
40CAN Babette Roy40.0
41GBR Zoe Peetermans30.0
41AUT Lea Kempf39.7
43NOR Ingrid Kindlihagen29.8
43USA Ella Fisher34.5
43ISR Tamar Cohen29.8
46CAN Madison Richardson30.0
47GER Roxana Wienand29.7
47KOR Yejin Jung29.7
47GER Florence Grünewald29.7
50AUT Lena Schrittwieser29.6
51SVK Martina Buršíková20.0
51AUT Sandra Lettner29.4
51ITA Irina Daziano20.0
51CHN Yajun Huang20.0
51FIN Rosa Arnold20.0
56KOR Gayeong Oh19.9
56ITA Miriam Fogu19.9
58SWE Emilia Andersson19.8
59CHI Alejandra Contreras19.7
59BRA Mariana Hanggi Correia19.9
59MEX María José Estrada19.9
59SUI Francesca Walther19.9
59SUI Marilu Sommer19.7
59HKG Tsz Kiu Tsui19.9
59AUT Katharina Bergmann19.7
66VEN Lianet Castillo19.6
67CAN Jacqueline Ho19.8
67AUT Ariane Franken19.4
69SVK Lea Slobodová19.4
69AUT Sina Willy19.4
69MEX Mariam De La Vega19.4
69ISL Agnes Matthildur Folkmann19.3
73ISL Lukka Mörk Blomsterberg18.7
74PER Melissa Esther Chen Chen10.0
75CZE Adela Konarikova9.9
75HKG Hei Kiu Heidi Wong9.9
77RSA Ariane Janata-burns9.6
77MAC Si Wan Lei9.7
79MAC Pak Chi Sou
79TUR Melis Pehlivan
79GRE Danai Valsamidi
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La suite du programme

Jeudi 26 juin

13h00 – 15h30 : Demi-finale bloc hommes  Changement d’horaire: 9h00 – 11h30
19h30 – 22h00 : Finale bloc hommes

Vendredi 27 juin

13h00 – 15h30 : Demi-finale bloc femmes
19h30 – 22h00 : Finale bloc femmes

Samedi 28 juin

8h00 – 16h00 : Qualifications difficulté femmes & hommes
19h30 – 22h30 : Demi-finale difficulté femmes & hommes

Dimanche 29 juin

19h30 – 22h00 : Finale difficulté femmes & hommes

 

 

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Laura Pineau et Kate Kelleghan, premières femmes à enchaîner la Triple Crown du Yosemite

16 Juin

Son nom vous est peut-être encore inconnu. Plus pour longtemps. Après avoir enchaîné « Greenspit » cet automne, puis signé un nouveau record de vitesse sur « Naked Edge » aux côtés de Kate Kelleghan, Laura Pineau vient de boucler la Triple Crown avec sa comparse américaine. Une performance d’envergure, qui consiste à enchaîner trois big walls mythiques du Yosemite d’une seule traite – ce qu’aucune cordée féminine n’avait réussi à faire jusqu’alors.


« On y est encore », lance Laura Pineau, visiblement pas encore redescendue sur Terre deux jours après cet enchaînement avec Kate Kelleghan. Difficile d’imaginer, à l’énergie qui transparaît dans sa voix, qu’elle vient de fournir un effort de 23 heures et 36 minutes mêlant près de 2 200 mètres de grimpe et 30 kilomètres de randonnée.

On vient de montrer que les femmes sont toujours là, qu’elles sont capables, elles aussi, de faire ça en moins de 24 heures. 

Pas question, pour autant, pour le duo franco-américain de se mettre la pression en amont. « On s’était dit que le but, c’était de le faire en un push, que si on le faisait en 24 heures, c’était très bien, et que si on ne le faisait pas, ce n’était pas grave », raconte Laura. « Mais au fond de nous, toutes les deux, on savait qu’il fallait le faire en moins de 24 heures. C’est pour ça qu’on a couru dans chaque descente, dans chaque marche d’approche, et qu’on n’a rien lâché jusqu’au bout. »

Deux mois d’entraînement intensif pour viser l’exploit

Cette première féminine d’envergure est le fruit de plusieurs mois de préparation intense, dont deux passés sur place, au Yosemite. « On a d’abord fait The Nose trois fois, jusqu’à atteindre un record personnel de 7h49″ détaille la grimpeuse française. « Ensuite, on est passées au Watkins, trois fois aussi, jusqu’à descendre à 5h15 – ce qui n’était pas encore assez rapide – et le Half Dome, qu’on a grimpé en deux fois. Puis, on s’est programmé une dernière semaine où on s’est dit qu’on allait refaire chaque montagne une dernière fois — The Nose, le Watkins et le Half Dome — en essayant vraiment d’aller vite. C’est à ce moment-là que l’objectif des 24 heures a commencé à nous sembler atteignable, parce qu’on était enfin dans les temps qu’on s’était fixés. »

Leur entraînement était millimétré – et parfois même trop intensif, selon leur montre connectée. « On s’est entraînées avec notre montre Coros, surtout pour suivre notre charge d’entraînement. Elle nous disait que nos efforts étaient excessifs, parce qu’on enchaînait des journées de 13 à 18 heures sans trop de repos. On l’utilisait aussi pour surveiller notre sommeil. Et là-dessus, Kate est incroyable : elle a le meilleur sommeil que j’aie jamais vu de ma vie. Sa montre lui dit “good sleep” tous les matins. Ce qui n’était absolument pas mon cas ! »

© Jacek Wejster

S’en est suivie une semaine de repos avant le grand jour, ponctuée par une logistique impressionnante : planification de l’hydratation, de la nourriture, des déplacements. « On avait au moins 20 litres d’eau chacune, avec nos électrolytes », précise Laura. « C’était des calories qu’on pouvait boire. Parce qu’à un moment, quand tu grimpes et que tu vas vite, tu n’as plus envie de manger. On avait nos noms sur chaque bouteille : Kate – The Nose ; Kate and Laura – extra bottle The Nose ; Laura – Half Dome ; Laura – Hiking to Half Dome, etc. Ma sœur, ma mère et des copines nous ont aidées à cuisiner pendant cinq heures la veille, pour préparer toute la nourriture du soir même, du lendemain, et aussi pour toute l’équipe de soutien. »

Cette équipe de soutien, justement, comptait entre 15 et 20 personnes (amis, proches, membres de la famille). « On dépendait totalement d’eux pour passer d’une paroi à l’autre. Chacun a porté notre matériel, on n’a rien eu à porter de toute la journée, ce qui nous a énormément aidées à garder notre énergie pour grimper », confie-t-elle.

© Jacek Wejster

La course contre la montre… et contre les éléments

Le défi commence par le mont Watkins. À mi-parcours, l’orage menace. « On s’est dit que si on restait bloquées là, ça allait devenir compliqué », raconte Laura. « Kate a eu un petit moment de panique, parce qu’elle avait un mouv’ très dur, très engagé. Elle a hésité. Mais comme on craignait vraiment la pluie, on a accéléré. Finalement, l’orage est passé. Et là, j’avoue que j’ai dit à mère nature : “Pas aujourd’hui, s’il te plaît. Pas sur nous. Du soleil, du soleil.” »

Le duo boucle le mont Watkins en 4h15, soit 35 minutes de mieux que leur record précédent. De quoi prendre un petit coup de boost. « Mais on a vite compris qu’on n’avait pas tant de marge que ça entre les transitions, entrer dans le van, manger, boire, se rééquiper… », souligne Laura.

© Jacek Wejster

Deuxième étape : The Nose. Une ascension de nuit, avec une arrivée au sommet à 6h15 — un souvenir qui restera longtemps gravé. « C’était vraiment les pires conditions : la nuit, pas un souffle d’air, et tout était mouillé. On avait l’impression que les fissures dégoulinaient de transpiration. J’ai mis de la pof comme jamais tellement mes mains glissaient. Mais c’était dangereux, parce qu’à tout moment, tu peux tomber. » Résultat : 7h25 d’ascension, soit 25 minutes plus lent que prévu.

Pas le temps de s’attarder : la dernière ligne droite s’enchaîne à pleine vitesse. « Ensuite, on a couru. À fond », poursuit Laura. « On a mangé dans le van pendant les 20 minutes de route. Et puis c’était le Half Dome. » Pour la marche d’approche, quatre personnes les accompagnent pour imposer le bon rythme. « Là, on a tracé comme jamais. Je ne sais pas comment on avait encore de l’énergie. Mais on en avait. Et on n’a rien lâché. »

« Sur le Half Dome, on mettait entre un et trois coinceurs par longueur, donc c’est vraiment très engagé »

« On savait, avec Kate, que des imprévus allaient arriver dans la journée. Des galères, des obstacles, des trucs auxquels on ne s’attendait pas », détaille Laura. « Mais on était prêtes à y faire face, à continuer quoiqu’il arrive. »

Arrivées au pied du Half Dome, les grimpeuses réalisent qu’elles n’ont pas leur dégaine panique. « On l’emporte toujours parce que certains points sont beaucoup trop hauts », précise Laura. « Là, un ami nous a aidées : il a pris un bâton en bois, une sangle, du strap, et il nous a fabriqué une dégaine panique maison. […] Je lui ai même demandé d’en faire une deuxième. Et ça nous a sauvé. »

© Jacek Wejster

« On est allées hyper vite dans la montée », poursuit la grimpeuse. « J’avais l’impression de voler. Tandis que Kate, elle, était vraiment dans une pain cave, elle avait très mal aux pieds. Mais elle n’a rien lâché jusqu’au bout. Mental d’acier ! Un copain courait devant nous pour préparer mon baudrier, parce que c’était moi qui partais en tête, avec tous les coinceurs alignés, dans l’ordre, avec les micro-tractions prêtes. On fait de l’escalade simultanée, on grimpe en même temps. Je pose des micro-tractions à chaque relais pour qu’on ait une protection entre nous : si Kate tombe, elle ne me tire pas. Et moi, je n’ai pas le droit de tomber à ce moment-là. Sur le Half Dome, on mettait entre un et trois coinceurs par longueur, donc c’est vraiment très engagé. »

Je ne faisais qu’assurer et la fatigue m’est tombée dessus. Je m’endormais au relais, je me donnais des claques en me disant « Non, non, il ne faut pas dormir. »

« Mon gros coup de mou, c’est arrivé quand Kate a pris le relais », confie Laura. « Je ne faisais qu’assurer et la fatigue m’est tombée dessus. Je m’endormais au relais, je me donnais des claques en me disant ‘Non, non, il ne faut pas dormir.’ » Pour autant, la grimpeuse ne s’est jamais sentie en danger. « Même si ce qu’on a fait est hyper risqué, j’étais vraiment hyper concentrée, dans une bulle de concentration incroyable sur le Half Dome », détaille-t-elle.

© Jacek Wejster

Kate et Laura se rejoignent ensuite sur Big Sandy, une large vire d’où il ne reste plus que six longueurs avant le sommet. C’est à ce moment qu’elles savent qu’elles vont passer sous la barre des 24 heures. « C’est là que je me suis dit : ‘Laura, donne tout ce que tu as’. Je n’étais plus fatiguée, grimper après Kate m’avait redonné un coup de boost« , raconte Laura. « J’ai tout donné : j’ai fait les trois prochaines longueurs dures en artif’ en environ 45 minutes. Puis j’ai enchaîné la dernière partie en 40 minutes. Ça s’est vraiment hyper bien passé. Un truc de fou. »

« C’était vraiment une ascension d’équipe »

« Quand on a grimpé Half Dome en fin de journée, on voyait le tonnerre et les éclairs arriver. C’était vraiment très dangereux là-haut », analyse la grimpeuse. « Seuls le copain de Kate et les vidéastes sont montés au sommet, parce qu’ils connaissaient bien l’endroit. Ils ont vu des touristes avec les cheveux qui se dressaient sur la tête, ils ressentaient des chocs dans les pieds. »

C’est à ce moment que Kate et Laura atteignent le sommet, pour une célébration rapide. Pas le temps de s’éterniser, la météo impose sa loi. « Kate a pleuré, je l’ai prise dans mes bras. Elle, ça fait des années qu’elle rêve de ce moment. Moi, ça fait six mois que je suis dedans, donc c’était un peu différent, mais j’ai aussi eu énormément d’émotions », confie Laura. « J’étais un peu bouche bée qu’on l’ait fait. J’étais hyper fière de nous, d’avoir réussi, de s’être si bien entendues. Et de ne jamais avoir lâché. »

© Jacek Wejster

« Après trente secondes, notre copain Jack nous a dit : ‘Les filles, enlevez tout votre matériel, tout ce qui contient du métal, on descend tout de suite, c’est trop dangereux.’ En dix minutes, on était en bas. Je pense qu’on ne se rendait pas compte du danger. »

La descente s’est faite à toute vitesse. À l’arrivée, ils retrouvent famille, amis et toute l’équipe qui les a soutenues toute la journée. « C’était rempli d’émotions. Sans cette équipe, on n’aurait jamais fait moins de vingt-quatre heures. C’était nos héros de la journée. On n’aurait pas pu marcher aussi vite sans eux. Vingt personnes qui étaient là au bon moment, fiables, qui nous ont préparé des repas incroyables. C’était vraiment une ascension d’équipe. »

Le dépassement de soi au cœur d’un projet commun

« J’ai vraiment réussi toute la journée à être dans le moment présent, à profiter à fond de chaque instant », conclut Laura. « Je suis quelqu’un qui a généralement du mal à arrêter son cerveau, qui pense toujours à ce qui vient, qui anticipe plein de choses. Mais ce jour-là, j’étais pleinement dans l’instant, j’ai eu un flow d’escalade incroyable. Je suis fière de nous, de notre amitié. Kate, je la considère presque comme une sœur. On a connu des hauts et des bas, des moments difficiles, de la peur, de la frustration. On a vécu beaucoup d’émotions ensemble, ce qui nous a vraiment permis de nous découvrir entièrement. J’étais tellement heureuse de partager ce rêve avec elle. »

© Thibaut Marot

Une équipe de tournage a suivi Kate et Laura ces derniers mois. L’objectif ? Montrer au public que l’escalade de vitesse « n’est pas innée, que ça ne se fait pas du jour au lendemain, qu’il faut des heures et des heures d’entraînement », explique Laura. « Mais aussi partager les histoires des femmes incroyables du Yosemite, notamment celles qui ont battu des records de vitesse. On veut mettre en avant l’effort d’équipe, toutes les personnes qui nous ont soutenues, qui ont marché des heures, porté notre matériel. Il y avait une vraie dimension humaine, un partage au cœur de ce projet. »

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Mejdi Schalck s’envole vers une nouvelle médaille d’argent sur la coupe du monde de bloc à Berne

15 Juin

L’enceinte de la coupe du monde de bloc à Berne était bondée pour assister aux finales masculines de cette étape. Mejdi Schalck aura sorti un très beau circuit et s’empare de la médaille d’argent, sa 3ème médaille de la saison 2025.

Résumé.

Première victoire pour le chinois Yufei Pan

À 24 ans, il n’était encore jamais monté sur un podium de coupe du monde de bloc. Le voilà propulsé sur la plus haute marche à Berne après une finale d’exception ! Avec 3 tops et une zone le chinois culmine à 84,2 points, avec notamment un très beau run dans le dernier bloc, ultra physique, qu’il réussira au 2ème essai. Seul le 2ème bloc lui résistera, une coordo extrême que seuls Sorato Anraku et Mejdi  Schalck parviendront à dompter. Sur cette finale, le Chinois nous aura démontré tout son potentiel, et il fait désormais clairement parti de ceux qui peuvent rivaliser pour aller chercher l’or sur le circuit international de bloc.

© IFSC

Mejdi Schalck à 0,2 points de l’or

Après une qualification de justesse en finale, Mejdi Schalck était le 2ème grimpeur à s’élancer en finale. Les trois premiers blocs ne lui résisteront pas, avec notamment un énorme run dans la coordo du bloc 2 qui aura envoyé plus d’un grimpeur au tapis. Le bloc 4, très physique, sera alors déterminant. Lors de son premier essai Mejdi valide la zone, mais se laisse emporter sur les volumes suivants. Physiquement, ce bloc ne permet pas d’envoyer beaucoup d’essai, Mejdi se repose, et s’élance pour son deuxième run. Il parvient cette fois à maîtriser les gros volumes, valide l’avant dernière prise (une arquée indispensable pour se replacer et aller chercher le Top), et se fera rattraper par la gravité après une zipette sur cette réglette. Il remettra un ultime essai pour tenter le tout pour le tout mais sans réussite. Avec 84,1 points au total, Mejdi s’empare de la médaille d’argent, la 3ème de la saison après Curitiba (argent) et Prague (or).

Notre autre français en lice pour cette finale, Paul Jenft, validera 3 zones et termina à la 6ème position.

© IFSC

Sorato Anraku se contente du bronze, Dohyun Lee au pied du podium

Après une demi-finale stratosphérique du coréen Dohyun Lee où il était le seul à toper les 4 blocs, il ne parviendra pas à faire de même en finale. Après un premier bloc validé, Dohyun ne parviendra pas à faire mieux que les zones sur les 3 blocs suivants. Avec 54,5 points, il prend tout de même la 4ème place de ce classement. Sorato Anraku, qui figure de favori cette saison avec déjà trois médaille d’or et une médaille d’argent, viendra compléter son palmarès avec une médaille de bronze. Tout proche de Mejdi, avec 3 tops et 1 zone également, il aura été moins efficace que le français avec 4 essais supplémentaires, pour finalement comptabiliser 83,7 points.

© IFSC

Les résultats de la finale

Pos.GrimpeurTop et Zone
1CHN Yufei Pan84.2
2FRA Mejdi Schalck84.1
3JPN Sorato Anraku83.7
4KOR Dohyun Lee54.5
5BEL Hannes Van Duysen54.4
6FRA Paul Jenft29.4
7USA Colin Duffy19.8
8GBR Dayan Akhtar19.4
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Le calendrier de la saison 2025

Dates Evènement Disciplines Lieu
18-20 avril Coupe du Monde Bloc Keqiao (CHN)
25-27 avril Coupe du Monde Difficulté, vitesse Wujiang (CHN)
2-4 mai Coupe du Monde Difficulté, vitesse Bali (IDN)
16-18 mai Coupe du Monde Bloc Curitiba (BRA)
23-25 mai Coupe du Monde Bloc Salt Lake City (USA)
31 mai-1 juin Coupe du Monde Vitesse Denver (USA)
6-8 juin Coupe du Monde Bloc Prague (CZE)
13-15 juin Coupe du Monde Bloc Bern (SUI)
25-29 juin Coupe du Monde Bloc, difficulté Innsbruck (AUT)
5-6 juillet Coupe du Monde Vitesse Krakow (POL)
11-13 juillet Coupe du Monde Difficulté, vitesse Chamonix (FRA)
18-19 juillet Coupe du Monde Difficulté Madrid (ESP)
26-27 juillet Coupe du Monde Vitesse À définir
28 juillet-3 août Championnat du Monde jeunes Bloc, difficulté, vitesse Helsinki (FIN)
5-6 septembre Coupe du Monde Difficulté Koper (SLO)
21-28 septembre Championnat du Monde Bloc, difficulté, vitesse Séoul (KOR)

 

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Escalade et résilience : l’histoire de Julia Niles à Cochamó

05 Juin

« Climbing Through », vous n’en avez jamais entendu parler ? Il s’agit d’un récit publié sur le blog de la marque Arc’teryx, où la guide de montagne et thérapeute Julia Niles revient sur une expédition singulière qu’elle a vécu dans la vallée de Cochamó, au Chili. Plus qu’un simple retour à l’escalade, cette aventure marque pour elle une forme de renaissance. Avec ses mots, elle nous raconte comment l’escalade, longtemps mise entre parenthèses, est redevenue un point d’ancrage dans sa vie. Une histoire intime, avec en toile de fond une grimpe qui aide à retrouver son équilibre.

Retrouver la falaise après des années d’éloignement

Lorsque Julia accepte l’invitation de la grimpeuse pro Émilie Pellerin à la rejoindre pour une expédition en Patagonie, elle ne s’est pas préparée à l’impact que ce retour en falaise allait avoir sur elle. Ancienne grimpeuse très expérimentée, Julia avait depuis longtemps troqué les grandes voies pour une vie bien remplie : celle d’une mère célibataire et d’une femme pleinement investie dans sa vie professionnelle. Une vie à cent à l’heure où l’escalade était devenue un lointain souvenir, un passé qu’elle pensait avoir rangé dans un coin de sa tête. Mais Cochamó, avec ses parois de granite imposantes, ses marches d’approches sauvages et son ambiance brute, aura réveillé en elle quelque chose de profond.

L’escalade m’avait déjà sauvée par le passé ; elle pouvait peut-être me sauver à nouveau. | Julia Niles

© Arc’Teryx

Une aventure portée par la solidarité féminine

Ce qui marque  Julia au cours de cette expédition, c’est la composition inédite de l’équipe : un groupe presque entièrement féminin, une première dans son parcours. Cette configuration génère une dynamique singulière, loin des modèles parfois dominés par la recherche de performance ou la rivalité. L’ambiance qui s’installe est faite de bienveillance, d’écoute et de respect. Chacune peut exprimer ses doutes, ses émotions, ou sa fatigue sans crainte d’être jugée. Une atmosphère rare, où la vulnérabilité devient une force partagée.

C’était une mission hors du commun. Pour la première fois, parmi tous les tournages, séances photo et expéditions auxquels j’avais participé, nous étions plus de femmes que d’hommes. | Julia Niles

La grimpeuse Em Pellerin (à gauche) et la guide de montagne Julia Niles (à droite) | © Arc’teryx

Pour Julia, cette cohésion entre femmes joue un rôle central dans sa redécouverte de l’escalade. Elle y retrouve une pratique attentive aux ressentis et aux besoins de chacune. Ce climat de confiance transforme l’expédition en une expérience marquante, où le lien humain compte autant que la grimpe en elle même.

La montagne comme outil thérapeutique

En tant que psychothérapeute, Julia fait rapidement le lien entre les émotions traversées en paroi et les mécanismes psychologiques mis en oeuvre dans un parcours de reconstruction personnelle.

Là-haut sur la paroi, j’étais plongée dans mes pensées. Tandis que mes yeux absorbaient le paysage magnifique, j’examinais ma vie en démêlant mes problèmes. Je me suis aperçue que j’avais profondément besoin de ça. | Julia Niles 

À Cochamó, chaque mouvement, chaque prise, chaque décision engage des ressources mentales importantes — confiance, résilience, gestion de la peur, capacité à accepter l’imprévu. Dans son récit, elle nous rappelle également que  la grimpe exige une grande concentration: paradoxalement, loin de s’ajouter à la charge mentale, elle offre au contraire un soulagement, une bouffée d’air frais face à la pression constante du quotidien.

Ralentir pour mieux ressentir

Une autre dimension du récit de Julia tient à la lenteur imposée par l’environnement de Cochamó. Ici, pas de chrono, pas de course à la cotation. L’approche se fait à pied, parfois sur plusieurs jours. Les longues fissures de granite se méritent, les bivouacs en paroi demandent de la patience, beaucoup de patience. Ce rythme ralenti tranche net avec l’agitation du quotidien, et met en avant une pratique de l’escalade plus épurée, presque proche de la méditation.

© Arc’Teryx

Je me suis immergée dans le rythme qu’inspire la nature. Au soir, descendant en rappel dans le ciel pourpre, je me suis fondue dans le paysage, comblée, en paix, n’ayant plus besoin de rien d’autre. | Julia Niles

Dans ce retour à l’essentiel, Julia redécouvre le plaisir simple de grimper pour elle-même, sans attente de performance. Une grimpe qui apaise, qui recentre, qui donne du sens. Dans un monde où tout va vite, l’escalade devient pour elle un espace rare où le temps reprend sa juste place.

Une histoire personnelle sans exploit ni paillettes

Climbing Through n’est ni un récit d’exploit, ni un palmarès de performances. C’est une histoire humaine et sincère, ancrée dans la réalité d’une femme qui cherche à concilier passion, travail, maternité et équilibre personnel. C’est également un beau témoignage sur le rôle que peut jouer l’escalade dans les parcours de vie, y compris les plus intimes.

En revenant à l’escalade, Julia Niles nous démontre que la grimpe ne se limite pas à l’effort physique : elle ouvre un espace intérieur, fait de remises en question, d’instants de joie et de reconquête de soi.

Découvrez également la vidéo de cette aventure

Article réalisé en collaboration avec Arc’Teryx

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Janja Garnbret et C.A.M.P. dévoilent une collection exclusive de matériel d’escalade

02 Juin

C.A.M.P. SpA, acteur mondial dans la conception de matériel d’escalade, annonce avec fierté le lancement de la très attendue Collection Janja Garnbret – une gamme exclusive de matériel d’escalade conçue en collaboration avec la GOAT de l’escalade sportive féminine. La Collection Janja comprend un baudrier, des mousquetons, des dégaines et des sacs à magnésie, conçus pour répondre aux exigences des grimpeurs de haut niveau comme des passionnés.

Double championne olympique, multiple championne du monde et détentrice du record de victoires en Coupe du Monde, Janja Garnbret a redéfini les standards du sport grâce à sa quête constante de perfection. Cette collection ajoute un nouveau chapitre à une collaboration fructueuse avec le fabricant historique italien C.A.M.P., entamée en 2014 lors de son tout premier contrat de sponsoring, bien avant le décollage de sa carrière exceptionnelle chez les adultes.

Chaque produit de la collection est méticuleusement conçu selon les besoins de Janja, combinant légèreté, confort et style.

L’escalade a toujours été une histoire de dépassement de soi, et je voulais une collection qui permette aux grimpeurs de donner le meilleur d’eux-mêmes. Je travaille avec C.A.M.P. depuis quasiment le début de ma carrière, et je suis ravie d’associer mon nom et mon image à cette collection guidée par les mêmes valeurs. Ces produits sont le fruit de nombreuses années d’expérience, de savoir-faire et de complicité. Je suis heureuse qu’ils soient désormais disponibles pour vous aussi. | Janja Garnbret

© CAMP

« L’engagement de Janja envers le sport et la perfection reflète le parcours centenaire de C.A.M.P., fait d’entrepreneuriat visionnaire et d’innovation produit exceptionnelle. C’est pourquoi toute l’équipe C.A.M.P., en particulier notre service R&D, s’est investie avec enthousiasme et passion dans la création de cette ligne inspirée par Janja : une gamme de matériel technique et élégant qui vous donnera la sensation de grimper avec Janja – viser haut, tout en souriant, comme quelqu’un qui aime ce qu’il ou elle fait. C’est cette passion qui transforme une activité en salle ou en extérieur en véritable expérience » déclare Eddy Codega, président de C.A.M.P.

Ce que comprend La Collection Janja

La Collection Janja comprend : le baudrier Energy Janja, le mousqueton à vis Photon Lock Janja, la dégaine Photon Express KS Janja, et le sac à magnésie Polimago Janja.

Le baudrier Energy Janja est léger et confortable, conçu pour l’escalade dans son ensemble. Son design simple en fait un choix idéal pour tout type d’escalade, du mur intérieur à l’escalade sportive et traditionnelle. Chaque baudrier Energy Janja est légèrement différent selon l’application du dégradé de couleurs lors du processus de fabrication.

Le Photon Lock Janja est le mousqueton de relais privilégié des alpinistes et grimpeurs en grandes voies. Sa taille standard lui confère une grande polyvalence. Sa construction à âme en I assure un excellent rapport résistance/poids tout en conservant un rayon de courbure respectueux de la corde. Le nez SphereLock facilite le mousquetonnage de cordes, sangles, chaînes et coinceurs.

La dégaine Photon Express KS Janja est pensée pour les ascensions à vue où chaque gramme et chaque seconde comptent. Les mousquetons Photon, ultra légers, sont optimisés pour des manipulations rapides et un mousquetonnage fluide. Le système de fermeture SphereLock est une amélioration du classique keylock avec un profil de nez encore plus propre. La dégaine est équipée de notre sangle la plus avancée (disponible en 12 et 18 cm), à largeur variable pour une bonne prise en main lors des essais de voies, ainsi que du Karstop Evo sur le mousqueton de corde.

Le sac à magnésie Polimago Janja est un excellent choix pour une grande variété de styles d’escalade, y compris le bloc où il est conçu pour rester debout au sol et limiter les pertes de magnésie. Fabriqué en polyester, il est proposé en deux combinaisons de couleurs originales. Chaque sac à magnésie est légèrement unique selon la manière dont le dégradé de couleurs est appliqué au cours de la production.

Article réalisé en collaboration avec CAMP

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La Sportiva lance la 3ème édition de son « Climb World Tour »

27 Mai

La Sportiva remet le couvert ! Pour la 3ème année consécutive, la marque Italienne propose son Climb World Tour, un événement itinérant dédié aux passionnés d’escalade, qui fera étape dans plusieurs grandes villes françaises tout au long de l’année 2025. Le coup d’envoi a été donné le 9 avril à Arkose Pantin, avec une programmation alliant défis sportifs et moments de partage autour de la culture grimpe.

Un rendez-vous incontournable pour les amoureux de l’escalade

Ce tour mondial a débuté le 9 avril dans 24 pays à travers le monde, dont les États-Unis, le Royaume-Uni, la Corée du Sud, le Canada, l’Indonésie, la France et l’Italie. La suite de la tournée se déroulera tout au long de l’année 2025 avec plusieurs dates prévues dans chaque pays.

Le Climb World Tour est une opportunité unique pour les grimpeurs de tous niveaux de tester les dernières nouveautés chaussons de La Sportiva, de participer à des défis exclusifs et d’échanger avec des athlètes de renom. Chaque date sera rythmée par :

  • Test chaussons : Dès 16h, les participants pourront essayer les nouveaux modèles La Sportiva et les comparer en conditions réelles.
  • Boulder Challenge : un défi bloc mettra à l’épreuve les grimpeurs dans une ambiance conviviale.
  • Projection exclusive : une séance cinéma mettra à l’honneur les grimpeurs James Pearson et Caroline Ciavaldini à travers un film inspirant.

Les dates clés du Climb World Tour en France

  • 9 AVRIL / Paris – Arkose Pantin
  • 10 AVRIL / Paris – GRANIT Paris
  • 10 AVRIL / Briançon – Block27
  • 15 AVRIL / Grenoble – Le Perchoir
  • 13 MAI / Nice – Arkose Nice
  • 14 MAI / Aix-en-Provence – CLIMB UP Aix
  • 23 SEPTEMBRE / Tours – Touraine Escalade Tours
  • 24 SEPTEMBRE / Lyon – M-ROC
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Mejdi Schalck prend son billet pour la finale de la coupe du monde de bloc à Salt Lake City

25 Mai

Ils étaient trois français au départ de la demi-finale, il n’en restera qu’un en finale. À l’issue d’un circuit redoutable, seul Mejdi Schalck parvient à se qualifier pour la suite de la compétition.

Résumé.

Un circuit de demi-finale très relevé

Le circuit de demi-finale proposé par les ouvreurs aura laissé des traces, aucun doute la dessus. Pour preuve, aucun grimpeur ne sera parvenu à valider les 4 blocs. Et avec un top et 3 zones supplémentaires, cela suffisait pour prendre un ticket en finale.

Du côté de nos français, Thomas Lemagner ne sera pas parvenu à réitérer l’exploit des qualifications. Il termine 17ème avec seulement 2 zones validées (19,5 points). Paul Jenft ne fera pas beaucoup mieux: il validera la zone du bloc 2, et topera le bloc 4, un savant mélange de dalle et de coordo. Avec 35 points, il prendra la 14ème place. Dernier français en lice sur cette demie, Mejdi Schalck s’en sortira beaucoup mieux: un premier bloc topé sur des prises plates éloignées que seulement 5 grimpeurs valideront. Sur le bloc 2, bien physique, Mejdi ne parviendra pas à faire le dernier mouvement. Le bloc 3 était également extrême, sur des prises bi et tri doigts où il fallait être ultra solide. Mejdi chutera là aussi sur le dernier mouvement. Enfin, il parviendra à toper le dernier bloc. Avec 2 tops + 2 zones, Mejdi cumule 69,2 points pour une belle 3ème place.

© IFSC

Une armada de japonais en finale

Sur 8 grimpeurs qualifiés en finale, ils seront 5 japonais à prendre le départ, monstrueux une fois de plus ! Comme vous vous en doutez, on retrouve Sorato Anraku au sommet du classement. Et pourtant, il n’aura pas validé le bloc 1. En revanche, il aura littéralement marché dans les blocs physiques et dynamiques, impressionnant de puissance ! Le bloc 4 lui aura pris 4 essais au total, et avec 84,3 points, il domine ce tour de demi-finale.

© IFSC

Yuji Fujiwaki sera également de la partie en finale. Avec 2 blocs + 2 zones et 67,7 points, il prend la 4ème place de cette demie. Sohta Amagasa, Rei Sugimoto et Meichi Narasaki entrent également dans le top 8.

N’oublions pas Dohyun Lee, le coréen, qui aura fait une belle remontada: après être passé à côté des qualifications où il terminait 16ème, il prend la seconde place de ce tour avec 3 blocs topés ! Enfin l’américain Colin Duffy, qui avait été très décevant sur les premières étapes cette saison (18ème à Keqiao et 32ème à Curitiba), parvient à prendre sa place en finale grâce aux blocs physiques qu’il parviendra à dompter assez facilement.

Les résultats de la demi-finale hommes

Pos.GrimpeurTop et Zone
1JPN Sorato Anraku84.3
2KOR Dohyun Lee74.5
3FRA Mejdi Schalck69.2
4JPN Yuji Fujiwaki67.7
5JPN Sohta Amagasa59.3
6JPN Rei Sugimoto53.8
7USA Colin Duffy49.8
7JPN Meichi Narasaki49.8
9GBR Hamish Mcarthur44.5
10JPN Tomoa Narasaki44.3
10GBR Jack Macdougall44.3
12GBR Dayan Akhtar44.0
13BEL Hannes Van Duysen43.8
14FRA Paul Jenft35.0
15CAN Oscar Baudrand34.4
16GBR Maximillian Milne19.7
17FRA Thomas Lemagner19.5
18SLO Anze Peharc19.4
19BUL Nikolay Rusev9.8
20THA Ardch Intrachupongse9.6
20GER Elias Arriagada Krüger9.6
22AUT Raffael Gruber9.3
23USA Adam Shahar
23AUT Julian Wimmer
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La suite du programme

Lundi 26 mai

1h00 : Finale hommes

 

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Zélia Avezou s’offre son premier podium de la saison: médaille d’argent sur la coupe du monde de bloc à Salt Lake City

25 Mai

Après un tour de demi-finale assez abordable, les ouvreurs avaient visiblement décidé de serrer un peu le niveau en finale, avec, en toile de fond, pas mal de mouvements physiques, comme on a l’habitude d’en voir à Salt Lake City. Zélia Avezou en profite pour s’offrir son premier podium de la saison avec une belle médaille d’argent.

Deux premiers blocs abordables …

Le premier bloc que nous découvrons est un mélange subtil de dynamisme et de physique. Plutôt abordable, 6 des 8 finalistes le feront flash, et seules Oceania Mackenzie et Futaba Ito ne parviendront pas à relever le défi. Le bloc 2, typé dalle, ne posera pas trop de difficultés, puisque les 8 finalistes parviendront à toper avec plus ou moins d’essais, dont 5 grimpeuses qui toperont flash: Mao Nakamura, Zélia Avezou, Annie Sanders, Oriane Bertone et Nailé Meignan. Une belle performance de notre équipe de France donc puisque qu’elles réalisent toutes les 3 un sans faute dans les deux premiers blocs.

Mao Nakamura prend le large

Comme vous pouvez l’imaginer, la suite du circuit vas se corser. Le bloc 3 est ultra physique, et le mot d’ordre est simple: fermeture de bras. Aucun répit, dès le premier mouvement, il faut tout donner pour espérer avancer, et les essais se font rares tellement il faut puiser dans ses ressources. Si toutes les grimpeuses valident la zone, une seule parviendra à toper: la japonaise Mao Nakamura réalise un superbe run lors de son 4ème essai et parvient à valider le bloc, ce qui lui donne une belle avance ! Derrière, après le 3ème bloc, elles sont trois à être à égalité: Zélia Avezou, Annie Sanders et Oriane Bertone, toutes les trois avec 60 points. Après le 3ème bloc, Nailé Meignan est quant à elle à 59,9 , et Miho Nonaka à 59,5 points.  Le dernier bloc sera dont déterminant.

© IFSC

Les tours précédents façonnent le podium final

Miho sera la première à nous faire découvrir le dernier bloc: un départ en coordo, et une suite qui semble sur physique. La zone sera validée au 2ème essai, et Miho termine donc son circuit avec 69,4 points. Oriane Bertone s’élance à son tour dans cet ultime bloc, mais elle ne parviendra pas à aire beaucoup mieux que Miho. Elle valide tout de même la zone au premier essai et engrange ainsi 70 points au total. Derrière, aucune autre grimpeuse ne réussira à s’extraire de ce bloc. Toutes valideront la zone au premier essai, à l’avantage de Mao Nakamura qui restera donc la seule à toper 3 blocs. La japonaise remporte ainsi sa toute première coupe du monde, et non sans émotion !

Derrière, 3 grimpeuses sont à 70 points, et ce sont donc les tours précédents qui les départageront. À ce jeu là, Zélia Avezou ayant fait un tour de demi-finale parfait, elle prend l’argent sur cette finale, juste devant Annie Sanders qui s’offrira le bronze à domicile. Oriane Bertone se contentera de la médaille en chocolat, et Nailé Meignan 5ème.

Cette saison encore, le haut du classement est très dense. D’une étape à l’autre, c’est une nouvelle aventure qui débute. Rien n’est joué d’avance, les détails font la différence, et l’absence de quelques cadors, notamment Janja Garnbret, permet d’ouvrir un peu plus le jeu.

Les résultats de la finale femmes

Pos.GrimpeurTop et Zone
1JPN Mao Nakamura84.7
2FRA Zélia Avezou70.0
3USA Annie Sanders70.0
4FRA Oriane Bertone70.0
5FRA Naïlé Meignan69.9
6JPN Miho Nonaka69.4
7AUS Oceania Mackenzie44.8
8JPN Futaba Ito44.3
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Les résultats complets

Pos.GrimpeurQualificationDemi-finaleFinale
1JPN Mao Nakamura109.5 - 11e100.0 - 2e84.7
2FRA Zélia Avezou124.4 - 6e100.0 - 1e70.0
3USA Annie Sanders109.7 - 9e99.7 - 3e70.0
4FRA Oriane Bertone125.0 - 1e84.7 - 7e70.0
5FRA Naïlé Meignan124.5 - 5e99.6 - 4e69.9
6JPN Miho Nonaka124.8 - 2e84.6 - 8e69.4
7AUS Oceania Mackenzie124.2 - 8e84.9 - 6e44.8
8JPN Futaba Ito124.7 - 3e84.9 - 5e44.3
9USA Helen Gillett94.0 - 18e84.6 - 9e
10GBR Emma Edwards124.4 - 6e84.3 - 10e
11ITA Camilla Moroni109.0 - 12e84.3 - 11e
12FRA Agathe Calliet84.9 - 19e69.6 - 12e
13JPN Melody Sekikawa124.7 - 3e69.1 - 13e
14JPN Anon Matsufuji109.6 - 10e59.8 - 14e
15USA Kyra Condie94.4 - 17e59.8 - 15e
16BEL Chloe Caulier84.4 - 20e59.7 - 16e
17GER Afra Hönig84.4 - 20e54.9 - 17e
18USA Cloe Coscoy84.3 - 22e54.1 - 18e
19SUI Sofya Yokoyama94.8 - 15e44.6 - 19e
20ITA Giorgia Tesio99.6 - 14e44.3 - 20e
21KOR Gayeong Oh79.3 - 23e29.0 - 21e
22JPN Mashiro Kuzuu94.5 - 16e19.1 - 22e
23SVK Martina Buršíková69.9 - 24e19.1 - 23e
24CAN Madison Richardson109.0 - 12e10.0 - 24e
25USA Quinn Mason69.8
26GBR Zoe Peetermans69.5
26ISR Ruby Danziger69.5
28SLO Lucija Tarkus69.4
29USA Nekaia Sanders69.3
29USA Adriene Akiko Clark69.3
31AUT Flora Oblasser69.1
32ARG Valentina Aguado68.5
33GER Alma Bestvater59.9
34CAN Anna Kelley59.7
35KOR Yejin Jung59.2
36USA Paloma Slowik55.0
37ITA Irina Daziano53.5
38ITA Giulia Medici44.7
39USA Maya Madere44.4
40AUT Franziska Sterrer44.3
40USA Ella Fisher44.3
42AUT Sandra Lettner44.2
43ISR Ada Karlsbrun44.0
44BRA Laura Farhat De Araujo Fraga Timo34.9
45CAN Jacqueline Ho20.0
46FIN Iris Heikkinen19.5
47HKG Tseng-shun Wong9.9
47MEX Arantza Fernández Gutierrez9.9
49NOR Pernille Tvedt9.5
50MEX Natalia De Jesús González
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La suite du programme

Dimanche 25 mai

18h00 – 20h30 : Demi-finale hommes

Lundi 26 mai

1h00 : Finale hommes

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3 françaises en finale de la coupe du monde de bloc à Salt Lake City

24 Mai

Les 24 meilleures grimpeuses issues des qualifications se sont affrontées en demi-finale de la coupe du monde de bloc de Salt Lake City, avec un seul objectif, entrer dans le top 8 pour espérer un ticket pour la finale. Un circuit de demi-finale très ouvert, avec des blocs qui grimpaient et où il ne fallait pas faire trop d’erreur pour s’en sortir. À ce jeu là 3 françaises tirent leur épingle du jeu: Oriane Bertone, Naïlé Meignan et Zélia Avezou que l’on retrouvera en finale cette nuit.

Une équipe de France très solide

3 grimpeuses sur les 8 qualifiées en finale seront françaises ! L’équipe de France a fait le job, et avec la manière… Voyez plutôt: Zélia Avezou réalise un circuit parfait. Sans trembler, avec des mouvements assurés, elle topera les 4 blocs flash, sans bavure et prend ainsi la première place de la demi-finale. Une autre grimpeuse parviendra à faire une performance identique, la japonaise Mao Nakamura qui empoche donc elle aussi 100 points: mais avec un moins bon classement que Zélia en qualification, elle se contentera de la seconde position de cette demie.

Deux autres grimpeuses toperont les 4 blocs de ce circuit, dont notre toute récente médaillée d’or sur la dernière étape de coupe du monde, Naïlé Meignan ! Mis ne pensez pas que tout aura été simple, notamment dans le bloc 2 où le top se jouera dans les 20 dernières seconds. Avec un essai de plus que Annie Sanders, Nailé prend la 4ème place (99,6 points), et laisse ainsi à l’américaine la 3ème position avec 99,7 points.

© IFSC

Notre dernière française à entrer dans le top 8 n’est autre qu’Oriane Bertone, qui, rappelons-le, avait marché sur le tour de qualification avec 5 tops flash. Ce tour de demi-finale lui aura posé plus de difficulté, avec une pression à gérer: en étant la dernière à passer, Oriane savait que le circuit était abordable et que les erreurs n’étaient pas permises. Le bloc 1, en dalle, a bien failli lui coûter cher puisqu’elle l’enchaîne de justesse à 5 secondes de la fin du temps réglementaire. Derrière, elle topera le bloc 2 en 2 essais, idem pour le bloc 3, mais ne viendra pas à bout du bloc 4, ultra physique pour les épaules. Avec une 7ème position, la réunionnaise parvient tout de même à prendre son ticket pour la finale.

En finale, nous allons à nouveau avoir droit à un beau duel France-Japon puisque l’équipe japonaise parvient également à aligner 3 grimpeuses en finale: Mao Nakamura comme nous l’avons vu précédemment, Miho Nonaka qui termine 8ème, et Futaba Ito 5ème. Il faudra également compter sur l’australienne Oceania Mackenzie, 5ème de l’étape brésilienne la semaine dernière.

Agathe Calliet, 4ème française engagée en demi-finale, réalisera une belle prestation avec 2 tops et 4 zones, pour aller chercher la 12ème position.

Les résultats de la demie-finale

Pos.GrimpeurTop et Zone
1FRA Zélia Avezou100.0
2JPN Mao Nakamura100.0
3USA Annie Sanders99.7
4FRA Naïlé Meignan99.6
5JPN Futaba Ito84.9
6AUS Oceania Mackenzie84.9
7FRA Oriane Bertone84.7
8JPN Miho Nonaka84.6
9USA Helen Gillett84.6
10GBR Emma Edwards84.3
11ITA Camilla Moroni84.3
12FRA Agathe Calliet69.6
13JPN Melody Sekikawa69.1
14JPN Anon Matsufuji59.8
15USA Kyra Condie59.8
16BEL Chloe Caulier59.7
17GER Afra Hönig54.9
18USA Cloe Coscoy54.1
19SUI Sofya Yokoyama44.6
20ITA Giorgia Tesio44.3
21KOR Gayeong Oh29.0
22JPN Mashiro Kuzuu19.1
23SVK Martina Buršíková19.1
24CAN Madison Richardson10.0
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la suite du programme

Dimanche 25 mai

1h00 : Finale femmes
18h00 – 20h30 : Demi-finale hommes

Lundi 26 mai

1h00 : Finale hommes

 

 

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Coupe du monde de bloc à Salt Lake City: 7 membres de l’équipe de France en demi-finale

24 Mai

Les coupes du monde s’enchaînent, et après le Brésil la semaine dernière, direction les USA cette semaine avec la désormais traditionnelle étape de Salt Lake City. Les qualifications ont frappé cette nuit, décalage horaire oblige, et sur les 10 athlètes français engagés, 7 passent le tour des qualifications et prendront le départ des demi-finales.

Oriane Bertone marche sur les qualifications

Du côté des françaises, les quatre grimpeuses engagées terminent dans le top 24 de ces qualifications, ce qui les propulse en demi-finale. La meilleure performance revient à Oriane Bertone qui a littéralement roulé sur ce circuit de qualification: 5 blocs, 5 tops, 5 flashs, pour un total de 125 points, soit la note maximale possible. De quoi prendre un petit ascendant psychologique sur ses adversaires directes !

Nailé Meignan, qui décrochait sa première médaille d’or au Brésil la semaine dernière, tope également les 5 blocs, avec quelques essais supplémentaires, pour un total de 124,5 points et une 5ème position. Zélia Avezou, avec un essai de plus que Nailé, accumule 124,4 points et prendra la 6ème position de ces qualifications.

Nailé Meignan en qualifications | © IFSC

Au total, elles seront 8 grimpeuses à parvenir au top des 5 blocs de qualification, 8 grimpeuses qu’il faudra donc surveiller attentivement sur les prochains tours: Miho Nonaka (Japon), Melody Sekikawa (Japon), Futaba Ito (Japon), Emma Edwards (Grande Bretagne) et Oceania Mackenzie (Australie). Un nouveau duel France-Japon sur cette étape ? C’est probable ! Il faudra également surveiller l’américaine Annie Sanders, qui prend la 9ème position.

Dernière française au départ de cette étape, avec 3 tops et 4 zones, Agathe Calliet prend quant à elle la 19ème position.

Les résultats complets des femmes

Pos.GrimpeurTop et Zone
1FRA Oriane Bertone125.0
2JPN Miho Nonaka124.8
3JPN Melody Sekikawa124.7
3JPN Futaba Ito124.7
5FRA Naïlé Meignan124.5
6FRA Zélia Avezou124.4
6GBR Emma Edwards124.4
8AUS Oceania Mackenzie124.2
9USA Annie Sanders109.7
10JPN Anon Matsufuji109.6
11JPN Mao Nakamura109.5
12ITA Camilla Moroni109.0
12CAN Madison Richardson109.0
14ITA Giorgia Tesio99.6
15SUI Sofya Yokoyama94.8
16JPN Mashiro Kuzuu94.5
17USA Kyra Condie94.4
18USA Helen Gillett94.0
19FRA Agathe Calliet84.9
20GER Afra Hönig84.4
20BEL Chloe Caulier84.4
22USA Cloe Coscoy84.3
23KOR Gayeong Oh79.3
24SVK Martina Buršíková69.9
25USA Quinn Mason69.8
26GBR Zoe Peetermans69.5
26ISR Ruby Danziger69.5
28SLO Lucija Tarkus69.4
29USA Nekaia Sanders69.3
29USA Adriene Akiko Clark69.3
31AUT Flora Oblasser69.1
32ARG Valentina Aguado68.5
33GER Alma Bestvater59.9
34CAN Anna Kelley59.7
35KOR Yejin Jung59.2
36USA Paloma Slowik55.0
37ITA Irina Daziano53.5
38ITA Giulia Medici44.7
39USA Maya Madere44.4
40AUT Franziska Sterrer44.3
40USA Ella Fisher44.3
42AUT Sandra Lettner44.2
43ISR Ada Karlsbrun44.0
44BRA Laura Farhat De Araujo Fraga Timo34.9
45CAN Jacqueline Ho20.0
46FIN Iris Heikkinen19.5
47HKG Tseng-shun Wong9.9
47MEX Arantza Fernández Gutierrez9.9
49NOR Pernille Tvedt9.5
50MEX Natalia De Jesús González
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Le japonais mènent la danse

Du côté des hommes, on retrouve 4 japonais dans le top 5 de ces qualifications, une sacré performance de l’équipe nationale nippone une fois des plus ! Dans chacun des deux groupes de qualifications, un seul grimpeur (japonais) parviendra à toper les 5 blocs proposés par les ouvreurs: Meichi Narasaki et Yuji Fujiwaki. Sorato Anraku, l’un des grands favoris du moment, prend la seconde position de son groupe en topant 4 blocs. La très belle surprise nous vient de l’équipe de France, avec Thomas Lemagner qui réalise la meilleure performance tricolore ! Le jeune français termine en 3ème position de son groupe, juste derrière Sorato. Très encourageant pour la suite !

Si l’on reste du côté des français, Mejdi Schalck et Paul Jenft prennent également sur ticket pour la demi-finale en terminant respectivement en 11ème et 13ème position. En revanche ça ne passe pas à nouveau pour Sam Avezou, qui, après une 26ème place à Curitiba, termine 27ème à Salt Lake City, avec un top et 5 zones au compteur. Adrien Lemaire, qui prenait le départ de sa première demi-finale en coupe du monde la semaine dernière au Brésil ne réitérera pas l’exploit: il termine 29ème. Enfin, Léo Favot prend la 51ème place.

Mejdi Schalck sur le tour de qualifications | © IFSC

À noter également le beau score de Colin Duffy, qui, depuis le début de la saison, avait du mal à performer. Il signe une belle prestation à domicile en se classant en 9ème de cette qualification.

Très belle performance également du britannique Maximilian Milne, qui, après une première médaille en coupe du monde à Séoul en octobre dernier, est de retour sur le circuit international en signant une très belle 2ème place de son groupe. Il faudra sans aucun doute compter sur lui pour la suite de la compétition.

Les résultats complets des hommes

Pos.GrimpeurTop et Zone
1JPN Meichi Narasaki124.2
1JPN Yuji Fujiwaki124.8
3JPN Sorato Anraku109.9
3GBR Maximillian Milne109.8
5JPN Sohta Amagasa109.6
5FRA Thomas Lemagner94.5
7SLO Anze Peharc93.9
7BEL Hannes Van Duysen109.4
9USA Colin Duffy94.7
9JPN Rei Sugimoto84.8
11FRA Mejdi Schalck94.5
11GBR Dayan Akhtar84.7
13FRA Paul Jenft84.5
13AUT Julian Wimmer84.5
13GBR Jack Macdougall94.2
16KOR Dohyun Lee84.9
17GER Elias Arriagada Krüger84.7
17THA Ardch Intrachupongse84.4
19JPN Tomoa Narasaki84.1
19USA Adam Shahar79.6
19CAN Oscar Baudrand84.1
19BUL Nikolay Rusev84.1
23AUT Raffael Gruber79.3
24GBR Hamish Mcarthur79.2
25ITA Nicolò Sartirana64.6
25ISR Adi Bark69.3
27FRA Sam Avezou63.8
27USA Alexander Waller69.0
29FRA Adrien Lemaire68.9
29SLO Timotej Romšak59.7
31AUT Jan-luca Posch59.8
31AUS Dylan Parks54.1
33SUI Julien Clémence54.0
33CAN Matthew Rodriguez59.7
33AUT Andreas Hofherr59.7
36BEL Nicolas Collin49.6
37GER Tim Würthner59.4
37GER Lucas Trandafir44.3
39GER Thorben Perry Bloem39.8
39USA Benjamin Hanna54.6
39CHI Benjamin Vargas39.8
42GBR Samuel Butterworth54.4
43ITA Niccolò Antony Salvatore39.7
43BUL Slav Kirov54.3
45CAN Hugo Dorval54.1
45USA Cozmo Rothfork39.3
47CHI Joaquin Urrutia44.7
47BRA Rodrigo Iasi Hanada38.7
49ROU Alexandru-florian Zaharia43.4
49USA Vail Everett34.9
51FRA Leo Favot39.2
51ISR Ido Fidel29.6
53USA Joshua Gerhardt20.0
53USA Isaac Leff34.7
55HKG Cheuk-hei Ho29.5
55GER Timo Ossig19.7
57CRC Ariel Gonzalez19.7
57MEX Andrés Ortega Fosado18.3
59MEX Jair Octavio Moreno Montoya9.7
59CRC Tomas Casas19.4
61HON Jonathan Odiel Benitez Rodriguez
61NZL Aj Goldsmith10.0
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La suite du programme

Samedi 24 mai

18h00 – 20h30 : Demi-finale femmes

Dimanche 25 mai

1h00 : Finale femmes
18h00 – 20h30 : Demi-finale hommes

Lundi 26 mai

1h00 : Finale hommes

 

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Naïlé Meignan décroche sa première médaille d’or sur la coupe du monde de bloc de Curitiba. Oriane Bertone en argent !

19 Mai

C’est une finale de folie à laquelle nous avons assisté hier soir du côté du Brésil. Les 8 finalistes de l’étape de coupe du monde de bloc de Curitiba nous ont offert un superbe spectacle, et c’est une mention spéciale pour notre équipe de France puisque Naïlé Meignan décroche sa première médaille d’or, tandis qu’Oriane Bertone prend également une très belle médaille d’agent !

Un duel franco-français

On s’attendait à ce que l’équipe japonaise vienne titiller nos deux finalistes françaises, ça n’aura pas été le cas. En effet Naïlé Meignan et Oriane Bertone auront survolé la finale, en étant les deux seules grimpeuses à toper les 4 blocs.

Tout commence par par le bloc 1, la dalle de la finale. Oriane Bertone l’expédie en deux petits essais en maîtrisant chacune des subtilités proposées par les ouvreurs. Naïlé Meignan en viendra également à bout, mais lâchera 5 essais avant de toper. Ces quelques essais lâchés ne suffiront pas à la déstabiliser puisqu’elle flashera ensuite les 3 autres blocs de la finale ! Une énorme performance, une grimpe ultra maîtrisée et précise, la grande Naïlé Meignan sera bien de la partie cette année, c’est une certitude. Oriane Bertone enchaînera également tous les blocs, avec l’aisance qu’on lui connaît, mais les quelques essais en plus par ci par là (sur des petites erreurs et autres zipettes) feront la différence sur le score final qui aura été ultra serré jusqu’au dernier moment.

© IFSC

Quand l’or se joue sur un essai

Jugez par vous même: Oriane Bertone, qui s’élançait avant Naïlé Meignan dans ce circuit du fait de sa moins bonne prestation en demi-finale, sera donc la première à valider les 4 blocs. Tout le monde regarde alors le classement provisoire, et une seule grimpeuse peut venir détrompait la réunionnaise: sa coéquipière de l’équipe de France, Naïlé Meignan. À ce moment là, Oriane culmine à 99,5 points sur les 100 possibles, et Nailé a déjà cumulé 74,6 points. Ne reste à la chambérienne plus qu’un bloc, le dernier de la finale, assez physique sur de grosses pinces. Tout se joue sur cet ultime défi, si Nailé le réalise au premier essai, elle engrangera 25 points et atteindra donc 99,6 points, soit 0,1 point de plus qu’Oriane.

Nailé arrive sur les tapis déterminée, elle semble savoir que tout va se jouer aux essais. Elle place ses appuis sur les prises de départ, se concentre une dernière fois et se lance. Chaque mouvement est alors millimétré, réfléchi. Nailé avale ce dernier bloc sans trembler, sans se faire dépasser par la pression, et on ne peut que saluer son talent. Un grand merci à notre équipe de France de nous avoir fait vibré sur cette finale, et on espère revivre ça très prochainement …

L’italienne Camilla Moroni complètera le podium, et s’offre ainsi une deuxième médaille en coupe du monde après l’étape de Keqiao en 2024 où elle terminait 2ème.

Les résultats de la finale

Pos.GrimpeurTop et Zone
1FRA Naïlé Meignan99.6
2FRA Oriane Bertone99.5
3ITA Camilla Moroni83.8
4JPN Mao Nakamura69.7
5JPN Melody Sekikawa69.5
6JPN Futaba Ito69.4
7JPN Anon Matsufuji49.5
8USA Nekaia Sanders34.8
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Les résultats complets

Pos.GrimpeurQualificationDemi-finaleFinale
1FRA Naïlé Meignan109.6 - 6e69.5 - 3e99.6
2FRA Oriane Bertone124.8 - 1e69.3 - 6e99.5
3ITA Camilla Moroni109.8 - 3e69.7 - 2e83.8
4JPN Mao Nakamura109.8 - 3e68.8 - 7e69.7
5JPN Melody Sekikawa109.6 - 6e84.4 - 1e69.5
6JPN Futaba Ito109.2 - 9e69.4 - 5e69.4
7JPN Anon Matsufuji79.4 - 13e69.5 - 4e49.5
8USA Nekaia Sanders83.9 - 12e44.6 - 8e34.8
9USA Cloe Coscoy69.4 - 18e44.4 - 9e
10ITA Giorgia Tesio79.1 - 15e44.2 - 10e
11CAN Madison Richardson59.7 - 24e39.8 - 11e
12GER Afra Hönig63.5 - 22e39.3 - 12e
13USA Kyra Condie69.1 - 20e39.2 - 13e
14FRA Agathe Calliet109.8 - 3e34.8 - 14e
15FRA Zélia Avezou124.7 - 2e29.9 - 15e
16BEL Chloe Caulier79.3 - 14e29.7 - 16e
17AUT Sandra Lettner69.4 - 18e29.7 - 17e
18GBR Zoe Peetermans64.4 - 21e29.7 - 18e
19JPN Mashiro Kuzuu109.4 - 8e29.4 - 19e
20SLO Katja Debevec94.6 - 10e20.0 - 20e
21USA Helen Gillett59.9 - 23e19.8 - 21e
22ITA Giulia Medici69.5 - 17e19.6 - 22e
23GER Alma Bestvater93.0 - 11e19.5 - 23e
24SUI Sofya Yokoyama79.1 - 15e9.8 - 24e
25SLO Lucija Tarkus59.5
26ITA Irina Daziano59.4
27BRA Mariana Hanggi Correia59.3
28CAN Evangelina Briggs54.1
29ARG Valentina Aguado53.8
30JPN Yui Suezawa44.4
31CAN Jacqueline Ho38.7
32CHI Martina Castro34.7
33BRA Anja Köhler34.6
34ARG Marian Kiara Luna Micheri24.9
35CHI Matilde Cabezas24.7
36MEX Natalia De Jesús González19.8
37BRA Laura Farhat De Araujo Fraga Timo19.4
37USA Ella Fisher19.4
37MEX María José Estrada19.4
40PER Miranda Mendoza Bertrand10.0
41BRA Ana Carolina Gumurski Da Rocha9.8
42PER Tamara Fatima Ortiz Ruiz9.4
43BRA Deborah Albuquerque8.9
44BRA Camila Flores
44HON Astridt Alexandra Vides Zeron
44BOL Antonieta Esmeralda Parra Veizaga
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Le calendrier de la saison 2025

Dates Evènement Disciplines Lieu
18-20 avril Coupe du Monde Bloc Keqiao (CHN)
25-27 avril Coupe du Monde Difficulté, vitesse Wujiang (CHN)
2-4 mai Coupe du Monde Difficulté, vitesse Bali (IDN)
16-18 mai Coupe du Monde Bloc Curitiba (BRA)
23-25 mai Coupe du Monde Bloc Salt Lake City (USA)
31 mai-1 juin Coupe du Monde Vitesse Denver (USA)
6-8 juin Coupe du Monde Bloc Prague (CZE)
13-15 juin Coupe du Monde Bloc Bern (SUI)
25-29 juin Coupe du Monde Bloc, difficulté Innsbruck (AUT)
5-6 juillet Coupe du Monde Vitesse Krakow (POL)
11-13 juillet Coupe du Monde Difficulté, vitesse Chamonix (FRA)
18-19 juillet Coupe du Monde Difficulté Madrid (ESP)
26-27 juillet Coupe du Monde Vitesse À définir
28 juillet-3 août Championnat du Monde jeunes Bloc, difficulté, vitesse Helsinki (FIN)
5-6 septembre Coupe du Monde Difficulté Koper (SLO)
21-28 septembre Championnat du Monde Bloc, difficulté, vitesse Séoul (KOR)

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Qui sont les champions de France jeunes 2025 de difficulté ?

18 Mai

Ce week-end était on ne peut plus chargé en compétition. Pendant que certains jouent en coupe du monde, ou au championnat d’Europe de bloc jeunes, d’autres, en diff, se sont affrontés à Saint Etienne pour aller chercher le titre 2025 de champion de France jeune.

Résultats U16

Chez les U16 filles, Lisa Guidoni aura dominé toute la compétition et remporte le titre tant convoité. Le podium est complété par Emma Pasquier et Amie Lerondel.

Chez les garçons, Oscar Venet est le nouveau champion de France U16. Léo Soulé, qui était l’un des favoris en étant le seul à toper les deux voies de qualifications, ne parvient pas à aller chercher le titre en finale et termine 6ème. Willem Douady et Gabriel Terrapon complètent le podium.

Résultats U18

Du coté des filles, c’est Macha Brebion qui s’impose. Première des qualifications, seule à toper la finale, rien à dire ! Amélie Declercq et Ludivine Balbi prennent respectivement l’argent et le bronze.

Chez les garçons, c’est le Troyen Basile Pierreyres qui s’impose en finale. Noé Augiutin réalisera la même performance, mais sera relégué en seconde position suite à ses résultats moins bons en qualifications. Enfin, Lucas Banse prendra le bronze.

Résultats U20

Chez les filles, c’est Meije Lerondel qui s’impose en étant la seule à toper la voie de finale. Alicia Simon et Aude Morineau monteront sur la 2ème et 3ème marche du podium.

Enfin chez les garçons, il était le favoris de l’épreuve: Mattéo Soulé l’emporte après avoir topé ses deux voies de qualification et réalisé la meilleure perf en finale. Il devance Samuel Guerin (médaille d’argent) et Arthur Giraud Bernardeau (médaille de bronze).

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Oriane Bertone et Nailé Meignan en finale de la coupe du monde de bloc de Curitiba

18 Mai

Après les hommes hier, place aux femmes aujourd’hui pour les demi-finales de la coupe du monde de bloc de Curitiba, avec en lice 4 grimpeuses de l’équipe de France. Si Zélia Avezou et Agathe Calliet s’arrêteront sur ce tour, Oriane Bertone et Nailé Meignan prennent quant à elles leur ticket pour la finale.

Résumé.

Nailé Meignan et Oriane Bertone en finale !

À l’instar des hommes hier, la demi-finale féminine était très relevée, avec des blocs d’un gros niveau. Pour exemple, la dalle du bloc 1 ne sera sortie qu’une seule fois par l’américaine Nekaia Sanders. Même nos françaises, assez spécialistes en dalle, n’en seront pas venu à bout.

Du côté des françaises justement, Nailé Meignan sera la première à monter sur les tapis. Si les deux premiers blocs lui résistent (elle validera tout de même les zones), elle topera ensuite les 2 derniers blocs. Avec 69,5 points, elle se classe à une très belle 3ème place. D’ailleurs, elles seront 5 autres grimpeuses à se tenir dans un mouchoir de poche, à moins d’un point: Camilla Moroni prend la seconde place avec 69,7 points, Anon Matsufuji prend la 4ème place avec 69,5 points, Futaba Ito 5ème avec 69,4 points, Mao Nakamura 7ème avec 68,8 points ! L’une de nos autres française en lice, Oriane Bertone, se faufilera en 6ème position: elle parviendra à toper le bloc 2 et le bloc 4, validera les zones des blocs 1 et 3, pour un total de 69,3 points.

© IFSC

Agathe Calliet et Zélia Avezou termineront respectivement 14ème et 15ème, sans être réellement parvenue à s’exprimer dans ces blocs de demi-finale, malgré un beau top d’Agathe dans le bloc 3.

Melody Sekikawa, 17 ans, en tête de la demi-finale

Tout en haut du classement, on retrouve une fois de plus une japonaise. Melody Sekikawa avait d’ores et déjà fait parler d’elle sur l’étape de Keqiao où elle participait à sa première finale. Du haut de ses 17 ans, elle prend la tête de cette demi-finale Brésilienne, avec 3 tops et 4 zones. Et pour couronner le tout, il ne lui aura fallu que 6 petits essais pour les 3 tops. Elle sera sans aucun doute une très sérieuse concurrente au podium en finale !

Les résultats complets de la demi-finale

Pos.GrimpeurTop et Zone
1JPN Melody Sekikawa84.4
2ITA Camilla Moroni69.7
3FRA Naïlé Meignan69.5
4JPN Anon Matsufuji69.5
5JPN Futaba Ito69.4
6FRA Oriane Bertone69.3
7JPN Mao Nakamura68.8
8USA Nekaia Sanders44.6
9USA Cloe Coscoy44.4
10ITA Giorgia Tesio44.2
11CAN Madison Richardson39.8
12GER Afra Hönig39.3
13USA Kyra Condie39.2
14FRA Agathe Calliet34.8
15FRA Zélia Avezou29.9
16BEL Chloe Caulier29.7
17AUT Sandra Lettner29.7
18GBR Zoe Peetermans29.7
19JPN Mashiro Kuzuu29.4
20SLO Katja Debevec20.0
21USA Helen Gillett19.8
22ITA Giulia Medici19.6
23GER Alma Bestvater19.5
24SUI Sofya Yokoyama9.8
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La suite du programme

Dimanche 18 mai

22h00 : Finale femmes

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Mejdi Schalck s’offre l’argent sur la coupe du monde de bloc de Curitiba

18 Mai

La finale de coupe du monde de bloc à Curitiba aura été survoltée. Des blocs extrêmes, un duel franco-japonais, et notre Mejdi Schalck national de retour sur le podium en coupe du monde.

Résumé de cette soirée intense !

Un duel Sorato Anraku / Mejdi Schalck

On l’attendait, et ce duel aura bien eu lieu dans une ambiance survoltée. Pour vous mettre dans l’ambiance, cette finale n’aura compté que 4 tops sur les 32 possibles: 2 tops pour Mejdi Schalck et 2 tops pour Sorato Anraku.

Sur le premier bloc, en dalle, il aura donc fallut attendre les runs de Mejdi pour voir un premier top sur cette compétition. Tous les autres grimpeurs s’y casseront les dents, sauf Sorato, dernier grimpeur à s’élancer, qui parviendra lui aussi à valider le Top, avec un petit essai de moins que Mejdi.

© IFSC

Le bloc 2, ultra physique, aura de nouveau donné du fil à retordre aux grimpeurs. Quand vient le tour de Mejdi, aucun top à dénombrer, et le français ne parviendra pas à faire mieux, chutant sur le dernier mouvement. Nos espoirs reposaient alors sur Sorato, mais il ne parviendra pas non plus à dompter ce bloc. Pour vous rendre compte de la difficulté, le japonais à tout de même tenu la dernière prise main gauche, mais ne sera pas parvenu à ramener la 2ème main, l’intensité étant trop forte.

Sur le bloc 3, Sorato prend de l’avance en validant le bloc avec une certaine aisance, quand Mejdi ne parvient pas à prendre les points de la zone: un gros mouvement où il fallait pousser fort pour aller chercher une prise en double pouce. Au jeu des essais, le japonais vient de s’offrir une nouvelle médaille d’or avant même le dernier bloc. En effet, à ce moment là, Sorato culmine à 59,7 points, et Mejdi à 34,3 points. Si Mejdi top le dernier bloc à vu, son score maximal ne pourra pas dépasser 34,3 + 25 = 59,3 points.

© IFSC

Peu importe, Mejdi est là pour grimper et faire le show. Et c’est devant un public en feu qu’il sera le seul à toper le tout dernier bloc en coordo, l’un de ses domaines de prédilection. Sorato se contentera de la zone, suffisant pour aller chercher l’or. Mejdi prend alors une très belle médaille d’argent, deux ans après ses derniers podiums internationaux, et nous prouve qu’il est de nouveau dans le game. La suite de la saison promet d’être grandiose !

Côté français, n’oublions pas Paul Jenft qui étai également au départ de cette finale (sa deuxième de la saison après Keqiao). Avec deux zones validées, il terminera en 7ème position.

Les japonais mènent la danse

Voilà plusieurs années que l’équipe de bloc japonaise fait des émules en coupe du monde. Cette étape brésilienne ne fera pas exception ! Si Sorato prend l’or, le capitaine Tomoa Narasaki prend qui à lui le bronze, et les 4ème et 5ème places sont également occupées par deux japonais: Sohta Amagasa et Yuji Jujiwaki. Les quatre japonais en finale entrent donc dans le top5, belle performance !

Les résultats de la finale

Pos.GrimpeurTop et Zone
1JPN Sorato Anraku69.7
2FRA Mejdi Schalck58.9
3JPN Tomoa Narasaki39.0
4JPN Sohta Amagasa29.5
5JPN Yuji Fujiwaki19.6
6SLO Anze Peharc19.3
7FRA Paul Jenft19.2
8AUT Jan-luca Posch9.3
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Les résultats complets

Pos.GrimpeurQualificationDemi-finaleFinale
1JPN Sorato Anraku124.5 - 1e99.6 - 1e69.7
2FRA Mejdi Schalck69.7 - 20e83.9 - 3e58.9
3JPN Tomoa Narasaki85.0 - 7e84.9 - 2e39.0
4JPN Sohta Amagasa99.5 - 3e59.2 - 6e29.5
5JPN Yuji Fujiwaki94.5 - 6e58.9 - 7e19.6
6SLO Anze Peharc84.6 - 10e59.4 - 5e19.3
7FRA Paul Jenft99.5 - 3e54.9 - 8e19.2
8AUT Jan-luca Posch83.3 - 17e68.5 - 4e9.3
9JPN Meichi Narasaki84.8 - 9e54.1 - 9e
10FRA Adrien Lemaire85.0 - 7e44.4 - 10e
11AUT Julian Wimmer84.4 - 12e44.4 - 11e
12KOR Jongwon Chon69.4 - 22e34.8 - 12e
13BEL Nicolas Collin69.7 - 20e34.7 - 13e
14FRA Thomas Lemagner79.0 - 18e34.3 - 14e
15BEL Hannes Van Duysen94.6 - 5e29.7 - 15e
16GER Elias Arriagada Krüger69.4 - 22e29.5 - 16e
17ITA Nicolò Sartirana83.5 - 16e19.9 - 17e
18SUI Julien Clémence84.1 - 13e19.8 - 18e
19ISR Ido Fidel69.4 - 22e19.8 - 19e
20GER Lasse Von Freier84.5 - 11e19.7 - 20e
21GER Lucas Trandafir83.8 - 14e19.7 - 21e
22JPN Rei Sugimoto108.7 - 2e19.6 - 22e
23GER Tim Würthner83.8 - 14e9.8 - 23e
24GER Max Kleesattel69.4 - 22e9.6 - 24e
25FRA Leo Favot69.9 - 19e - 25e
26FRA Sam Avezou69.1
26BRA Felipe Ho Foganholo69.1
26CAN Hugo Dorval69.1
29GBR Nathan Whaley68.9
30AUS Dylan Parks68.8
31CAN Oscar Baudrand68.7
32USA Colin Duffy68.6
32BRA Rodrigo Iasi Hanada68.6
32AUT Raffael Gruber68.6
35ITA Niccolò Antony Salvatore68.3
36USA Vail Everett60.0
37PER Diego Lequerica Buscaglia59.7
38CHI Joaquin Urrutia58.8
39MEX Thor Villegas García54.5
40MEX Leonardo Magallanes Tejada54.1
41BRA Samuel Carlos Da Silva53.9
42CHI Benjamin Vargas53.7
43USA Joshua Gerhardt44.7
44ISR Ram Levin44.6
45USA Benjamin Hanna38.8
46CAN Guy Mcnamee29.9
46BRA Davi Carvalho Peres29.9
48BRA Pedro Avelar29.7
49ARG Alejo Suter29.5
50BRA Pedro Henrique Namba De Araújo29.4
50ARG Ariel Flores Cheun29.4
52COL Juan Sebastian Sanchez Martin29.3
53PER Yaku Martin Galmez Suarez29.2
54COL Tomás Arce28.8
55BOL Javier Leonardo Aliaga Nina9.4
56HON Jonathan Odiel Benitez Rodriguez
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La suite du programme

Dimanche 18 mai

15h00 – 17h30 : Demi-finale femmes
22h00 : Finale femmes

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Mejdi Schalck et Paul Jenft en finale de la coupe du monde de bloc à Curitiba

17 Mai

Lors de cette demi-finale plus que relevée, il fallait aller chercher un top 8 pour espérer prendre son ticket en finale. À ce jeu là, Mejdi Schalck réalise un superbe circuit, et il sera également accompagné de son fidèle acolyte, Paul Jenft, en finale.

Retour sur une demi-finale sous haute tension.

Deux français en finale de cette étape brésilienne

Ils étaient 5 français à prendre le départ de cette demi-finale, et il en restera deux en finale. Mejdi Schalck, qui figurait parmi les premiers grimpeurs à prendre le départ après être passé à côté de ses qualifications, réalise un énorme circuit de demi-finale. Les 3 premiers blocs se solderont par un top en 5 essais, et il parviendra à valider la zone sur le dernier. Avec cette performance, Mejdi restera un très long moment en tête du classement (avec 83,9 points), jusqu’au passage de Tomoa Narasaki qui parviendra à valider les 3 premiers blocs à vue. On imaginait alors tous voir le dernier bloc enfin topé, mais le japonais ne fera pas mieux que Mejdi et se contentera de la zone pour au final prendre la pôle position avec 84,9 points. Il laissera ensuite assez rapidement son compatriote Sorato Anraku prendre le lead: avec une facilité déconcertante, Sorato top les 4 blocs de la demi-finale et impose ainsi tout son talent à ses adversaires avec 99,6 points sur les 100 possibles.

© IFSC

Mejdi termine ainsi 3ème de cette demi-finale, et il ne sera pas le seul tricolore à prendre son billet pour la finale. Paul Jenft, avec un bloc validé compété par 3 zones supplémentaires, parvient à prendre la 8ème position de la demie, dernière place disponible pour la finale qui se jouera ce soir à partir de 22h. Côté français, Adrien Lemaire ne passe pas loin de la finale: avec un premier bloc à vue, 2 zones dans les deux blocs suivant, il ne parviendra hélas pas à bouger dans le dernier bloc et termine finalement 10ème avec 44,4 points. Thomas Lemagner termine quant à lui à une très belle 14ème place (avec notamment un beau top dans le bloc 3). Léo Favot sera quant à lui mis en difficulté, et il ne parviendra à valider aucune zone, terminant ainsi 25ème de cextte demi-finale.

Les résultats complets

Pos.GrimpeurTop et Zone
1JPN Sorato Anraku99.6
2JPN Tomoa Narasaki84.9
3FRA Mejdi Schalck83.9
4AUT Jan-luca Posch68.5
5SLO Anze Peharc59.4
6JPN Sohta Amagasa59.2
7JPN Yuji Fujiwaki58.9
8FRA Paul Jenft54.9
9JPN Meichi Narasaki54.1
10FRA Adrien Lemaire44.4
11AUT Julian Wimmer44.4
12KOR Jongwon Chon34.8
13BEL Nicolas Collin34.7
14FRA Thomas Lemagner34.3
15BEL Hannes Van Duysen29.7
16GER Elias Arriagada Krüger29.5
17ITA Nicolò Sartirana19.9
18SUI Julien Clémence19.8
19ISR Ido Fidel19.8
20GER Lasse Von Freier19.7
21GER Lucas Trandafir19.7
22JPN Rei Sugimoto19.6
23GER Tim Würthner9.8
24GER Max Kleesattel9.6
25FRA Leo Favot
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La suite du programme

Samedi 17 mai

22h00 : Finale hommes

Dimanche 18 mai

15h00 – 17h30 : Demi-finale femmes
22h00 : Finale femmes

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