Jérémy Tonneau, chef ouvreur sur le Championnat de France jeunes, analyse la compétition
Les 19 et 20 février dernier, plus de 360 jeunes bloqueurs, répartis en trois catégories (U16, U18 et U20) se donnaient rendez-vous à Sartilly, pour se disputer le titre national 2022. Après deux ans sans Championnat de France en raison de la crise sanitaire, la pression était à son comble, tant pour les grimpeurs que pour les ouvreurs. Ces hommes de l’ombre, qui créent les blocs sur lesquels s’affrontent les compétiteurs, participent grandement à la réussite (ou non) d’un événement.
Si les qualifications de ce Championnat de France se sont déroulées avec succès, les finales ont fait couler un peu d’encre sur les réseaux sociaux, étant jugées trop difficiles. En effet, toutes catégories confondues, les tops n’ont pas été nombreux.
Pour en savoir un peu plus, nous sommes allés à la rencontre de Jérémy Tonneau, le chef ouvreur de cette compétition. Il revient en détails sur les tours de toutes les catégories et nous livre son ressenti sur ce qui a bien marché et ce qui a moins bien fonctionné.
Salut Jérémy, tout d’abord, peux-tu te présenter pour ceux qui ne te connaîtraient pas ?
Bonjour PG, je m’appelle Jérémy Tonneau, j’ai 36 ans, et je pratique l’escalade depuis l’âge de 12 ans, sport pour lequel je me suis très vite passionné.
J’ai commencé la grimpe dans le Pas-de-Calais. J’ai ouvert mes premières compétitions dans le Nord pour la ligue sur des compétitions régionales, sur les championnats de France UNSS ou encore les inter-régions à partir de 2004. Pendant cette période je me suis également initié à la construction et au montage de structures et de murs d’escalade de bloc et de difficulté dans des gymnases pour Escatech en 2006. En 2007, j’ai obtenu mon diplôme ouvreur national avec Jacky Godoffe et Raphaël Cabane.
En 2009, après une saison d’été en Corse où j’ai rencontré ma femme, j’ai été embauché par le CAF Causses et Cévennes à Millau, en tant que moniteur/ouvreur à la salle Couleur Caillou, où je travaille encore. Je suis tombé amoureux de la région, des gorges du Tarn, de la Dourbie et de la Jonte. En parallèle de cette activité salariée j’ai développé mon activité en tant qu’ouvreur, formateur et instructeur pour le CREPS de Montpellier et la Ligue Occitanie.
Lors de ma première année au sein du club, j’ai ouvert ma première Coupe de France à Millau en 2010 en tant que chef ouvreur en bloc aux côtés de Romain Cabessut et Géraud Fanguin. Puis tous les ans, j’ai ouvert des compétitions de blocs et de voies de plus en plus importantes avec différents ouvreurs de toute la France.
2011 : Championnats de France seniors de bloc.
2012 : Championnats de France jeunes et seniors de bloc.
2013 : Coupe du Monde de bloc.
2014 : j’ai ralenti la cadence car j’avais l’impression d’avoir fait le tour et je ne trouvais plus l’inspiration de mes débuts. Je suis parti aux États-Unis pour me ressourcer et grimper sur les highballs de Bishop et au Yosemite.
2015 : j’ai repris le chemin des ouvertures en compétition, avec la Coupe de France de bloc et le sélectif équipe de France jeunes à Beyrède, l’Open international des Natural Games et les 24 heures du Mur (10ème édition).
Les années suivantes, je continue à ouvrir sur les plus belles compétitions en France :
2016 : Championnats de France jeunes de bloc à Toulouse, Vertical Océan Camp en deep water solo et bloc chez The Roof à la Rochelle, l’Open international des Natural Games, les 24 heures du Mur (11ème édition)
2017 : Championnats de France seniors de bloc à La Baconnière, chef ouvreur sur les Championnats de France jeunes de difficulté à Quimper, chef ouvreur sur l’Open international des Natural Games, chef ouvreur sur la Coupe de France de difficulté jeunes et vétérans ainsi que sur le sélectif équipe de France jeunes à Briançon, 24 heures du Mur (12ème édition) et ouverture sur le stage pour l’équipe nationale seniors de difficulté au pôle France à Voiron.
2018 : Open régional de difficulté pour le CAF La Roche Bonneville, championnats de France seniors de bloc à Massy, chef ouvreur sur les Championnats de France jeunes de difficulté à Tournefeuille, chef ouvreur sur l’Open national de bloc à BO Montpellier, chef ouvreur sur l’Open international des Natural Games, chef ouvreur sur la Coupe de France de difficulté jeunes et vétérans à Briançon, championnats de France vétérans de bloc et Coupe de France de bloc seniors à BO Toulouse, 24 heures du Mur (13ème édition).
2019 : Open régional de difficulté pour le CAF La Roche Bonneville, chef ouvreur sur les Championnats de France seniors de bloc à la Baconnière, chef ouvreur sur les Championnats de France vétérans de bloc et Coupe de France de bloc seniors à BO Bordeaux, Coupe de France de difficulté jeunes et vétérans à Briançon, 24 heures du Mur (14ème édition).
2020 : Championnats de France jeunes de blocs à la Baconnière.
2021 : Coupe de France de difficulté jeunes et vétérans à Briançon, 24 heures du Mur (15ème édition).
Plus que cette liste exhaustive, ce qui me semble important de souligner c’est que ce sont des amitiés fortes qui ont été construites (notamment avec Romain Cabessut). Le parcours d’un ouvreur est en effet étroitement lié à ses qualités humaines et relationnelles. Ce sont toutes les rencontres que j’ai eu la chance de faire, les moments de galère partagés, les « déconnades » entre potes, les déplacements un peu partout en France, les surprises (qu’elles soient bonnes ou mauvaises) qui font que je suis passionné et toujours motivé pour ouvrir. Il ne suffit pas d’exceller en escalade ou d’avoir ouvert des compétitions de haut niveau pour être un bon ouvreur, il faut accepter de se remettre en question et d’évoluer.
Comment as-tu géré le rôle de chef ouvreur sur le Championnat de France jeunes 2022 ?
Généralement, pour un Championnat de France jeunes, nous sommes quatre ouvreurs nationaux et un stagiaire ouvreur national. Le rôle du chef ouvreur c’est aussi de savoir proposer une équipe d’ouvreurs complémentaires et qui, potentiellement, peuvent bien s’entendre.
Pour ce Championnat, les ouvreurs étaient Julien Sage, Antoine Hosting (le local de l’étape), Christophe Cazin et le stagiaire Tristan Chaudière. Malheureusement, Antoine n’a pas pu ouvrir à cause d’un souci de santé. Nous en avons eu connaissance le lundi matin et Émilie Gheux, responsable au service compétition FFME, a heureusement réussi à trouver un remplaçant pour nous sortir la tête de l’eau. Ça fait partie des aléas de l’ouverture ! C’est Blaise Jaffré (ouvreur national) qui a remplacé Antoine. Là encore, ce fut une belle rencontre. Antoine est tout de même venu bénévolement pour tester les blocs de qualification.
Le rôle d’un chef ouvreur, c’est également de savoir pousser son équipe à donner le meilleur d’eux même et faire face aux situations parfois stressantes. »
Pour moi, le Championnat de France jeunes, c’est la compétition nationale la plus difficile à ouvrir. Il y a tellement de blocs à tracer qu’il faut être en forme et avoir de la peau sur les doigts tout au long de la semaine. Il faut également être au fait du niveau général de beaucoup de jeunes et être capable d’adapter le niveau pour chaque catégorie. Le moindre retard durant la semaine d’ouverture ou entre les tours de la compétition peut mettre en péril la réussite de l’événement.
Au-delà de ses compétences en ouverture, le rôle d’un chef ouvreur, c’est aussi de savoir gérer le timing et les imprévus. Le rôle d’un chef ouvreur, c’est également de savoir pousser son équipe à donner le meilleur d’eux même et faire face aux situations parfois stressantes. Il faut donc savoir faire preuve de calme et de sang-froid pour respecter les délais impartis sans stresser son équipe.
Après deux ans sans Championnat de France, comment avez-vous fait pour jauger le niveau des jeunes ?
Pas facile pour moi, car cela faisait plus d’un an que je n’avais pas ouvert une compétition nationale de bloc à cause de la pandémie. Il fallait d’ailleurs prendre en compte le niveau hypothétique des jeunes en considérant également qu’eux aussi avaient été privés d’un certain nombre de compétitions d’envergure, et donc, d’entraînements en situation. Car on sait bien évidemment que grimper en compétition ce n’est pas la même chose que grimper en entraînement.
En plus de se renseigner sur les classements nationaux, il est donc important de communiquer entre ouvreurs et de relever les avis de chacun sur les jeunes. Julien Sage, qui avait été chef ouvreur sur la Coupe de France jeunes de bloc à Chambéry, et Christophe Cazin chef ouvreur sur la Coupe de France de Rungis, m’ont ainsi aidé à me faire une idée plus précise du niveau général des jeunes.
En finale, pas grand chose ne s’est déroulé comme nous l’avions prévu. »
Les qualifications se sont plutôt bien déroulées, avec un classement homogène. Mais en finale, les blocs semblaient un peu trop durs et il n’y a eu que peu de tops. Comment analyses-tu cela après coup ?
Effectivement, les qualifications se sont très bien passées, les blocs ont plutôt bien fonctionné, mis à part un bloc chez les U18 garçons (trop facile) et un bloc chez les U20 garçons (trop dur, mais la zone a fait le travail). Même si ce n’est pas facile de faire grimper les derniers du classement avec les meilleurs, nous étions globalement satisfaits de notre travail.
En finale, pas grand chose ne s’est déroulé comme nous l’avions prévu.
Chez les U16 garçons, il n’y a pas eu de top dans bloc 1. Samuel R. et Max B. n’ont pas réussi à s’exprimer correctement sur les plats. Ils ont fait quelques erreurs et cela n’a pas pardonné. Ils n’ont pas su gérer leurs essais dans le temps. Il ne manquait pas grand chose pour que ça marche. De plus, la zone était mal placée, j’aurais dû la mettre une prise plus basse pour qu’elle soit accessible. C’était le bloc le plus difficile de leur circuit. Il y avait trop d’exigence dans ce bloc.
Le bloc 2 a très bien marché pour ma part, il était moins complexe à déchiffrer et les compétiteurs ont pu s’exprimer.
Dans le bloc 3, il y a deux grimpeurs qui se sont fait arrêter au temps, un sur la prise finale et l’autre sur la dernière prise. Le début n’était pas trop complexe en lecture, mais quelques grimpeurs se sont embarqués dans des méthodes peu conventionnelles, ce qui rendait le bloc beaucoup plus difficile que la méthode classique.
Les filles m’ont impressionnées dans les mouvements de coordination. Il y a cinq ans, je n’aurais pas pu leur proposer de tels mouvements. »
Chez les U16 filles, même constat que chez les garçons. Le bloc 1, avec le jeté comme premier étage, était vraiment bien calibré pour elles, mais le bac de fin était trop incliné de 5 degrés. De plus, certaines n’ont pas vu l’appui pour la main sur le volume, rendant le mouvement final bien plus dur que ce qu’il était en réalité.
Le bloc 2 a été topé deux fois, mais il aurait pu être enchaîné par plus de grimpeuses si le pied sur le volume noir ne les avait pas induites en erreur. Pourtant on s’est posé la question plusieurs fois, mais avec le pied vertical, on s’est dit qu’elles comprendraient qu’il faille d’abord chercher la prise de main avant le pied… Mais ce n’est pas ce qu’elles ont fait.
Le bloc 3 en fin de circuit était trop difficile pour l’ensemble des compétitrices, elles n’avaient plus assez de ressources pour s’exprimer dans le bloc le plus dur du circuit de finale.
Pour résumer les catégories U16, on ne peut pas trop mettre d’exigence dans les blocs (risques, intensité et complexité) car ils sont « à vue » en 4 min et que les grimpeurs n’ont pas beaucoup d’expérience en compétition. Même les U16 deuxième année, car à cause du Covid, ils n’ont pas fait beaucoup de compétitions en 2020/2021 au niveau national. Ils ont aussi plus de difficulté à gérer la pression d’une finale en Championnat de France. De plus, nous ne les connaissions pas beaucoup, voire pas du tout. Pour moi c’est la catégorie la plus difficile à gérer au niveau de l’ouverture, à cause des différences de morphologie. On essaye de gérer au maximum les gabarits pour ne désavantager personne, et faire en sorte que les blocs ne se soient pas « shuntés ». Pourtant quand j’ai demandé avant l’ouverture de cette compétition aux différents chefs ouvreurs des Coupes de France jeunes, c’est les U16 qui avaient le plus impressionnés. Le positif, c’est qu’ils ont quand même pu s’exprimer car les blocs étaient grimpants. Cela a fait le spectacle. Les filles m’ont impressionnées dans les mouvements de coordination. Il y a cinq ans, je n’aurais pas pu leur proposer de tels mouvements.
Je n’aurais pas dû prendre ce risque, mais si cela avait marché, l’ambiance de la salle aurait été survoltée. »
Chez les U18 garçons, même scénario : un peu trop dur, mais alors de rien. Le bloc 1 ne sort qu’une seule fois. C’était le bloc le plus complexe en lecture du circuit. Le passage dans le toit était trop long à déchiffrer, ils ont passé trop de temps à comprendre le passage, pas assez de temps pour faire la deuxième partie.
Le bloc 2, il y avait une première partie en coordination physique et le deuxième étage était un gros mouvement d’épaule. C’était sûrement le mouvement le plus dur et le plus physique du circuit. Je pense que le premier étage aurait pu être moins physique. Malheureusement deux grimpeurs tombent sur le bac final.
Le bloc 3 était calibré pour eux, de la coordination comme ils aiment, pas mal de grimpeurs arrivent au dernier mouvement du bloc, mais le pied est trop petit et placé trop à droite, il les fait donc tourner de trop, ils n’arrivent pas à contrôler le mouvement assez longtemps pour arriver au bac final avec moins de vitesse. Le pied aurait dû être 5 cm plus à gauche, ou juste un peu plus gros et le bloc sortait.
Nous savions que chez les U18 garçons, le niveau des grimpeurs était très élevé car 12 grimpeurs pouvaient rentrer potentiellement en finale. Donc il fallait que les blocs soient un minimum durs pour que les grimpeurs se départagent correctement dans des styles très variés. Encore une fois, on a manqué un peu de lucidité et de réussite malgré mes intentions.
Le circuit des U18 filles était un peu mieux calibré même si le bloc 3 n’a pas été sorti.
Quatre filles avaient validé les 8 blocs en qualification, donc une forte densité de grimpeuses fortes qui pouvaient monter sur le podium. Le bloc 1 est fait deux fois alors que c’était le bloc le plus facile du circuit et où les mouvements étaient typés pour les filles. Par contre il demandait une bonne lecture.
Le bloc 2 a bien marché aussi puisqu’il est sorti trois fois.
Le bloc 3 était difficile. C’était une volonté de ma part parce que je voulais qu’il y ait maximum deux tops pour que cela fasse le spectacle. De plus, nous avions la compétitrice Lily Abriat, qui avait gagné le sélectif jeunes la semaine d’avant, donc pour moi, nous étions assurés d’un top. J’avais bien facilité le mouvement difficile pendant l’ouverture et encore plus lors du remontage des finales. Mais les deux meilleures sont passées à la trappe, pas de réussite sur ce bloc. Dommage, car le bas n’était vraiment pas très difficile, le bloc se jouait uniquement sur le dernier mouvement. Je n’aurais pas dû prendre ce risque, mais si cela avait marché, l’ambiance de la salle aurait été survoltée. Et je l’ai déjà fait plusieurs fois quand il y a une différence de niveau entre la première et la dernière et ça marche bien.
Pour les U20 garçons, la compétition a plutôt pas mal marché sur ces finales.
Les trois blocs sont sortis, ce n’est pas toujours le même qui enchaînait les trois blocs, il y a eu du spectacle et de la bagarre entre les compétiteurs pour le podium.
Je pense qu’il fallait que je prenne un peu plus en compte que les deux meilleurs Français U20 n’étaient pas là (Paul Jenft et Mejdi Schalk). Je me suis basé sur leur niveau que je connais assez bien.
Pour les U20 filles, mon bilan reste mitigé. Il y avait une grosse différence de niveau entre la première et la sixième. J’avais vraiment peur que les trois dernières filles restent sur le tapis car les débuts des blocs étaient trop durs. On a donc pas mal facilité le circuit, surtout dans le bloc 1 et 3. Après les deux premiers tours de finale, je n’avais pas envie de reproduire les mêmes erreurs avec des blocs trop durs, qui du coup ne sortaient pas.
J’aurais peut-être dû laisser le circuit comme il était initialement prévu pour qu’il y ait plus de bagarres dans les blocs et sur le podium, mais à ce moment là, je n’avais plus confiance en moi pour prendre un tel risque.
L’ouverture est quelque chose de tellement dur à maîtriser. Souvent l’échec est le côté le plus dur à encaisser pour un ouvreur. Encore plus quand tu es chef, car c’est toi qui mets le curseur du niveau et l’intention.
Si c’était à refaire, que ferais-tu de différent ?
Quand la compétition ne se déroule pas comme prévu, tu te dis toujours : « j’aurais dû » mais ça n’enlève pas grand chose à la frustration que tu ressens à l’intérieur de toi.
La seule chose que j’aurais dû faire avant la saison, c’est de demander à être ouvreur sur une compétition nationale jeunes avant le Championnat de France, pour me remettre dans le bain en terme de niveau. Pour être plus pertinent sur les réglages des blocs lors de la compétition.
Avez-vous débriefé avec l’ensemble de l’équipe à la fin de la compétition ?
Oui, bien sûr que nous avons débriefé avec l’ensemble des ouvreurs et le stagiaire. De plus, après chaque compétition, le chef ouvreur rédige un rapport à la FFME et donne un compte-rendu sur les compétences du stagiaire en compétition.
Le point positif de ce Championnat de France, c’est que ça fait du bien de renouer avec la compétition et l’événementiel. Le club était au top au niveau de l’accueil et de l’organisation. Merci aux bénévoles et tout particulièrement à Adrien Bourget. Le point négatif, c’est que ma rentrée s’est faite sur une note en demi-teinte.
Une petite anecdote d’ouvreur à nous raconter sur cette compétition ?
Le samedi midi, il y a eu un cas école lors du changement de tour entre les U16 et U18 sur le placement d’un scotch de départ, car trois prises se touchaient et se chevauchaient. Carole Majewki, présidente du jury sur la compétition et à l’international, nous a expliqué comment placer le scotch et nous a fait un petit point sur le règlement.
Elle se demandait ce qu’on allait lui réserver pour les prochains tours du dimanche. Le samedi soir, après le remontage des finales U16, pour la chambrer, nous lui avons fait croire un instant qu’il y avait un bloc U20 fille avec un jeté descendant (ce qui est interdit dans le règlement). On lui a ensuite expliqué que s’il y avait une réclamation, il n’était pas obligatoire et que l’on pouvait s’arrêter sur la première prise.