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Jonathan Siegrist libère une nouvelle voie extrême près de Las Vegas !

"Nu World" devient l'une des lignes les plus dures des États-Unis © Nate Liles

Jonathan Siegrist vient de réaliser la première ascension de « Nu World » près de Las Vegas, qu’il estime à 9a+/b. Il donne donc naissance à l’une des voies les plus dures des USA !

L’américain de 35 ans a encore frappé ! Durant ces dernières semaines, c’est près de chez lui que Jonathan Siegrist a grimpé, développant un nouveau secteur près de Las Vegas.

Parmi toutes les voies qu’il a ouvertes, l’américain a jeté son dévolu sur « Nu World », une voie très résistante, débutant par 30 mouvements où il est impossible de s’arrêter pour délayer, avant d’arriver à un bref repos, pour terminer par 25 derniers mouvements en 8c.

Au total, Jonathan Siegrist aura mis plus de 50 essais dans cette voie, au cours de ces cinq dernières semaines. Hésitant sur la cotation, il propose 9a+/b.

« C’est certainement l’une des voies les plus difficiles que je n’ai jamais réalisées et d’une certaine manière, ce n’est que le début… »

En effet, ce n’est que le début, car « Nu World » propose une sortie plus directe, qui reste pour l’instant à l’état de projet, mais qui pourrait faire grimper la cotation à un niveau encore plus élevé.

La version directe consiste à continuer tout droit sur plus de 30 mètres où il y a plusieurs pas de bloc vraiment très durs, avec des repos encore moins bons que dans « Nu World ». J’ai hâte de l’essayer la saison prochaine ! Mais pour l’instant, j’ai besoin de faire une pause avec les 90 minutes d’approche… La version directe sera très dure, j’espère que j’arriverai encore à réaliser le bas de la voie ! »

Au total, l’américain comptabilise maintenant plus d’une cinquantaine de voies dans le neuvième degré, dont 12 dans le 9a+ et plus ! Sa dernière croix en date était « One Hundred Proof » 9a+, qu’il avait enchaîné juste avant le confinement. Dans son carnet de croix, figurent aussi deux 9b: « Jumbo Love » et « La Planta de Shiva ».

Depuis que j’ai commencé en 2004, mon escalade a été en constante évolution. J’ai vraiment appris à aimer le processus, qui consiste à se fixer des objectifs et à s’efforcer de les atteindre. Travailler des voies dures se définit invariablement par plus d’échecs que de succès, mais de temps en temps, j’arrive à faire avancer les choses. Le sentiment de travailler dur et d’être récompensé par un enchaînement est incroyable ; c’est ce qui me permet de continuer. »

Publié le : 16 octobre 2020 par Nicolas Mattuzzi

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