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Yearly Archives: 2017

Une troisième victoire consécutive en Coupe du Monde de vitesse pour Anouck Jaubert !

24 Sep

Ce soir, après les finales de la Coupe du Monde de difficulté, la Marseillaise résonnera lors de la cérémonie des médailles ! Et l’hymne français, on le doit une nouvelle fois à Anouck Jaubert. La championne de France en titre vient de s’offrir une troisième médaille d’or consécutive lors de la Coupe du Monde de vitesse d’Édimbourg.

Anouck Jaubert instoppable !

La française a été inarrêtable ce week-end en Écosse. Hier, elle mettait déjà tout le monde d’accord, en se hissant en tête des qualifications avec un temps de 7″86. Elle faisait alors partie avec la russe Iuliia Kaplina des deux seules grimpeuses à passer sous la barre des huit secondes.

Aujourd’hui, Anouck ne perdra aucun de ses duels en phases finales. Elle signe de nouveau le meilleur temps des huitièmes de finale, gardant sa première place.

En quart de finale, elle passe sous la barre des huit secondes, avec un run en 7″91.

En demi-finale, Anouck est opposée à la polonaise Anna Brozek, numéro 5 mondial. Ça va très vite pour la française, qui signe son meilleur temps du week-end: 7″77. Anna ne peut pas rivaliser et frappe le buzzer en 8″20.

Direction les finales pour Anouck Jaubert, qui est opposée à la russe Mariia Krasavina. Et deviner son temps en demi-finale ? 7″77, le même temps qu’Anouck ! Cet ultime duel s’annonçait palpitant.
Et le start retentit et les deux grimpeuses sont au coude-à-coude. Mais à mi-voie, la russe commet une erreur, laissant filer Anouck jusqu’au sommet. Avec un temps de 7″93, la française remporte ainsi sa troisième Coupe du Monde d’affilée, après Villars et Arco.

Ainsi, au classement général, Anouck Jaubert, toujours deuxième, réduit l’écart avec Iuliia Kaplina. Moins d’une dizaine de points les sépare maintenant.

Victoire italienne chez les hommes !

Une victoire italienne sur une Coupe du Monde de vitesse ? Voilà cinq ans que ce n’était plus arrivé ! Celle d’aujourd’hui, on la doit à Ludovico Fossali, le jeune italien de 20 ans, qui remporte sa toute première médaille d’or internationale. S’étant révélé cette année, Ludovico fait parler la poudre en Écosse.

Lors des quarts de finale, il est le premier grimpeur à passer sous la barre des six secondes. Il améliore encore en demi-finale, grimpant la voie en 5″79. Personne ne fera mieux que lui.

Le voici alors opposé au russe Stanislav Kokorin en finale. Mais ce dernier commet une erreur devenue irréparable avec le nouveau règlement: son faux départ sera directement éliminatoire.

Ainsi, Ludovico savoure sa première victoire en Coupe du Monde, grimpant la voie en 19″17. Et pour une fois, ce n’était pas la Russie la nation la plus forte en vitesse, mais bien l’Italie. Car c’est un autre italien qui monte sur la troisième marche du podium, Leonardo Gontero.

Les résultats complets:

Les deux dernières étapes de Coupe du Monde de vitesse auront lieu en Chine, à Wujiang les 07 et 08 Octobre et à Xiamen les 14 et 15 Octobre.

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Coupe du Monde d’Édimbourg: résultats des demi-finales !

24 Sep

 

Les demi-finales de la Coupe du Monde d’Édimbourg viennent de s’achever. Au bilan: la hiérarchie est respectée, malgré des voies piégeuses. Trois français seront en finale ce soir: Julia Chanourdie, Thomas Joannes et Romain Desgranges.

Résumé de cette matinée.

10h30 ce matin: les premiers grimpeurs prennent d’assaut la haute structure écossaise. L’Edinburgh International Climbing Arena accueille ce week-end la cinquième étape mondiale de la saison 2017.

Au programme en ce début de journée: une voie de demi-finale pour les hommes et pour les femmes. Ces dernières sont sur la partie gauche du mur, dans une voie très longue et à méthode, « l’un de ces types de voies qu’il est très difficile de faire à vue » commente la belge Anak Verhoeven.

Les hommes sont sur la partie droite du mur. Une voie qui commence délicatement où une bonne pose de pied est de rigueur, avant une fin plus physique, en compression.

Qui passe le crux, rentre en finale !

Pour rentrer en finale de cette cinquième Coupe du Monde, il fallait passer le(s) crux de cette voie de demi-finale féminine. Quiconque attrapait la 18ème prise de la voie, était sûre de poursuivre la compétition.

En effet, ce début de voie laissera les trois-quarts des grimpeuses sur la touche. Un premier passage se situant à quelques mètres à peine des premières prises de la voie fera chuter la moitié des demi-finalistes. Il faut bloquer le bras droit pour aller chercher une arquée main gauche très loin. Magdalena Röck se fera emporter par la gravité à cet endroit-là, tout comme Mina Markovic, Anne Sophie Koller ou encore la française Salomé Romain.

L’autre moitié des demi-finalistes ayant passé ce premier crux est alors confrontée à un deuxième passage délicat, seulement trois prises plus loin ! Même style de mouvement, il faut fermer le biceps et aller chercher une prise au loin. Le nombre de rescapées diminue encore fortement: elles sont sept grimpeuses à tomber sur ce mouvement. Hannah Schubert, Mathilde Becerra et même Jessica Pilz n’y échappe pas.

Une quatrième finale consécutive pour Julia Chanourdie !

Passé ces premiers mètres extrêmement délicats, la voie s’homogénéise alors. La française Julia Chanourdie, dont la force est l’une de ses principales qualités, passe ce passage sans encombre. À ce moment, elle est donc assurée de disputer une quatrième finale consécutive cette saison.

Julia avance encore quelques mètres dépassant la marque laissée par la norvégienne Tina Johnsen Hafsaas et la jeune britannique de 17 ans Hannah Slaney, qui disputera sa première finale en Coupe du Monde de difficulté chez elle, devant son public !

Janja Garnbret prend de la hauteur !

La slovène a encore fait parler la poudre ce matin ! Dernière compétitrice à s’élancer, elle est la dernière à pouvoir libérer cette dure voie de demi-finale. Janja passe les premières difficultés de la voie sans encombre, ne tremblant même pas dans le passage redoutable aux 19 autres demi-finalistes.

Sur sa lancée, elle dépasse la marque laissée par Jaïn Kim, pour continuer encore quelques mètres plus loin. Elle non plus ne viendra pas à bout de cette voie. Mais elle épate tout le public en ayant mis dans la vue plusieurs dizaines de prises aux autres grimpeuses ! C’est donc une nouvelle fois en dernière position que la slovène s’élancera ce soir en finale.

2/2 pour Ashima Shiraishi !

Deux départs en Coupe du Monde et deux finales. Peu sont les grimpeurs pouvant en dire autant. La jeune Ashima Shiraishi est parvenue ce matin à nous offrir une magnifique prestation. Comme à son habitude, son évolution dans la voie est très lente et calme, dans le même style que la coréenne Jaïn Kim. La jeune américaine assure chacun de ses mouvements. Au moment de son passage, elle est la première grimpeuse à monter si haut dans la voie.

Au final, Ashima se classe troisième, juste derrière Janja Garnbret et Jaïn Kim, et devant Anak Verhoeven.

Stefano Ghisolfi et Jakob Schubert au sommet !

Chez les hommes, la voie de demi-finale est beaucoup plus homogène. Pas de réel crux faisant chuter les grimpeurs mais il faut garder suffisamment de fraîcheur pour arriver lucide dans les derniers mètres très physiques de la voie.

À ce jeu, Stefano Ghisolfi et Jakob Schubert ont été les plus forts. L’autrichien participe ce week-end à sa deuxième Coupe du Monde de difficulté cette saison, après avoir couru sur le circuit international en bloc. Sa première étape en difficulté s’était conclue par une médaille d’or à Arco. Et ce n’était pas un coup de chance quand on voit la facilité avec laquelle Jakob est monté au sommet de la voie aujourd’hui. Le bloc semble ne pas avoir entamé ces réserves de rési: il est le premier à libérer cette voie de demi-finale aujourd’hui.

Car il ne sera pas le seul. Très vite, il est rejoint par l’italien Stefano Ghislofi au sommet de cette voie. Lui non plus n’a pas trop été mis en difficulté par cette demi-finale. Il est à coup sûr l’un des prétendants sérieux à la médaille d’or tout à l’heure.

Thomas Joannes et Romain Desgranges en finale !

Quelle performance de Thomas Joannes en demi-finale ! Le jeune français, qui s’élançait en milieu de grille ce matin, sera le premier à monter si haut dans la voie, chutant à seulement deux mouvements du top ! La position de leader ? Il la gardera un long moment, jusqu’au passage de Domen Skofic, qui chutera la main dans le bac de fin.

Thomas participera donc à sa deuxième finale consécutive cette saison, l’occasion pour lui d’aller peut-être accrocher le podium !

Et il ne sera pas le seul tricolore en finale ce soir. Romain Desgranges, qui souffle les bougies de sa 100ème Coupe du Monde ce week-end, sera lui aussi de la partie. Le leader du classement général se précipitera un peu trop dans les derniers mètres de cette demi-finale, après avoir avalé les premiers mouvements à une vitesse folle.

Mais l’essentiel est fait: il sera présent en fin d’après-midi dans la course à la médaille.

Après 1 an sans finale, Ramon Julian renoue avec le Top 8 !

Cela faisant plus d’un an que Ramon Julian n’était plus rentré en finale d’une Coupe du Monde. Son dernier Top 8 ? La Coupe du Monde d’Arco, en Aôut 2016.

Depuis, l’espagnol de 35 ans semblait arrivé au bout de sa brillante carrière internationale. Pour preuve, il figure cette année au 31ème rang mondial, lui qui nous a habitué à de multiples médailles d’or en Coupes du Monde.

Mais aujourd’hui, Ramon est redevenu le grimpeur conquérant qu’il était. Il parvient à valoriser cette 37ème prise. Une valorisation qui lui ouvre alors la porte des finales, prenant la 8ème place ce matin.

Les huit qualifiés en finale:
  • Rendez-vous ce soir, à partir de 17h30, pour suivre les finales de cette Coupe du Monde en direct !

Photos: archive qualifications – Eddie Fowke

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Coupe du Monde d’Édimbourg: un sans-faute pour l’équipe de France !

23 Sep

C’est un sans-faute pour l’équipe de France ! 100% des grimpeurs tricolores au départ de la Coupe du Monde de difficulté passent en demi-finale.

Et cette étape a une saveur toute particulière pour le chamoniard qui dispute à Édimbourg sa centième Coupe du Monde ! Comment le gère-t-il ? Plutôt bien ! Aujourd’hui, il fait partie des quatre hommes à enchaîner les deux voies de qualification, prenant ainsi la première place du classement.

Les trois autres ? Ce sont l’italien Stefano Ghisolfi, le japonais Keichiro Korenaga et l’autrichien Jakob Schubert. Ils font partie des seuls grimpeurs à ne pas chuter aujourd’hui.

Ça passe également pour le deuxième grimpeur français engagé sur cette Coupe du Monde écossaise. Thomas Joannes prend la 13ème place à l’issue des qualifications, validant sa première voie de qualification.

Chez les femmes, la hiérarchie est là aussi respectée. Janja Garnbret, Anak Verhoeven et Jaïn Kim, les trois femmes qui se disputent la victoire sur chaque Coupe du Monde cette saison, passent les qualifications sans encombre. Elles viennent à bout de leur deux voies, sans trop de difficulté.

Sont-elles les seules ? Non ! Mina Markovic et Jessica Pilz réalisent la même prestation, tout comme la jeune Ashima Shiraishi, qui participe à sa deuxième Coupe du Monde de sa carrière. Enfin, Julia Chanourdie est la septième grimpeuse à enchaîner les deux voies. Elle prend donc la première place du classement de ces qualifications.

Salomé Romain enchaîne elle aussi la première voie. Elle se classe 11ème aujourd’hui, devant Mathilde Becerra, 18ème.

Les 26 qualifiés pour les demi-finales de demain:

La suite du programme:

Dimanche 24 septembre
10h30 – 13h00 : Demi-finales difficulté (à suivre en direct)
17h30 – 19h30: Finales difficulté (à suivre en direct)

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Nalle Hukkataival enchaîne « Singularity » 8B+/C, plus de 10 ans après la première ascension !

23 Sep

 

Il aura fallu attendre plus d’une décennie pour que ce bloc soit enfin répété ! Le 21 Mai 2007, Tim Clifford signait la première ascension d’un bloc aussi monstrueux qu’extrême: « Singularity » 8B+, à Squamish, au Canada.

21 Septembre 2017: le finlandais Nalle Hukkataival annonce avoir enchaîné ce bloc.

Entre le 21 Mai 2007 et le 21 Septembre 2017 ? Aucune répétition, c’est comme si jamais personne n’avait essayé le bloc. Pourtant, des grimpeurs de haut rang se sont attelé à la tâche. Pendant plus de 10 ans, des grimpeurs ayant déjà enchaînés plusieurs 8C ont tenté ce bloc… En vain.

Alors un 8B+ bloc qui n’a pas été répété en une décennie mérite-t-il la cotation de 8C ? Ou bien est-ce juste un 8B+ très dur ? Y a-t-il une réelle différence entre les deux ? C’est ce sur quoi se questionne Nalle…

Quoi qu’il en soit, c’est une belle performance que vient d’accomplir le finlandais.

« Enchaîner un bloc dont tu as entendu parler depuis des années rend toujours l’ascension spéciale. Quelle inspirante vision a eu Tim Clifford qui a ouvert ce bloc il y a plus de 10 ans ! »

Vidéo à suivre très prochainement…

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Une Coupe du Monde de difficulté en Écosse ce week-end !

23 Sep

 

Après un mois sans Coupe du Monde de difficulté, les meilleurs grimpeurs du monde reprennent du service ce week-end, à Édimbourg, en Écosse, pour une nouvelle manche internationale.

Après plus de 14 ans sans Coupe du Monde, Édimbourg accueille la cinquième étape mondiale 2017. Après Villars, Chamonix, Briançon et Arco, l’élite mondiale est arrivé en Écosse, dans l’immense antre de l’Edinburgh International Climbing Arena, l’une des plus grandes salles indoor du monde.

L’occasion d’accueillir également une Coupe du Monde de vitesse, mais aussi d’handi-escalade.

Édimbourg a toujours été une terre de compétition. Depuis 2009, cette ville accueille les plus grandes compétitions jeunes. Nombreux sont ceux ayant participé aux Championnats du Monde jeunes à Édimbourg en 2010 et qui prendront le départ de cette Coupe du Monde seniors demain.

Les regards seront bien sûr tournés vers Romain Desgranges, qui prendra le départ de sa 100ème Coupe du Monde ce week-end ! Et dans quelle position va-t-il démarrer cette 100ème échéance internationale ? En tant que leader du classement général 2017. Après deux victoires sur les quatre premières manches de la saison, il compte près de 90 pointes d’avance sur l’italien Marcello Bombardi, 2ème du classement.

Terminer 1er de sa 100ème Coupe du Monde ? Ce serait énorme !

Finalistes en 2010 lors des Championnats du Monde jeunes, Marcello Bombardi, David Firnenburg, Stefano Ghisolfi, Masahiro Higuchi, Domen Skofic et Loïc Timmermans retournent à Édimbourg avec plus de 7 ans d’expérience au plus haut niveau.

Chez les femmes, la bataille entre Janja Garnbret, Anak Verhoeven et Jaïn Kim s’annonce une fois de plus palpitante ! La coréenne mettait fin à la série de victoires de la slovène à Arco, empochant une 26ème première place en Coupe du Monde.

Et Julia Chanourdie sera bien entendu de la partie, bien décidée à monter sur le podium de cette étape. Elle l’a déjà frôlé à plusieurs reprises cette saison…

  • La composition de l’équipe de France:

Difficulté:
Mathilde Becerra, Julia Chanourdie, Salomé Romain, Romain Desgranges, Thomas Joannes, Sam Avezou

Vitesse:
Anouck Jaubert, Aurélia Sarisson, Victoire Andrier, Elma Fleuret, Guillaume Moro, Bassa Mawem

  • Le programme complet du week-end, heures françaises:

Samedi 23 septembre
10h00 – 16h00 : Qualifications difficulté (valides et handi, hommes et femmes)
17h00 – 19h00 : Qualifications vitesse

Dimanche 24 septembre
10h30 – 13h00 : Demi-finales difficulté
13h30 – 14h30 : Finales vitesse
14h30 – 15h30 : Finales handi-escalade
17h30 – 19h30: Finales difficulté

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À suivre aujourd’hui en direct: une compétition internationale de difficulté… Sans corde !

22 Sep

Une compétition de difficulté sans corde ? Oui, c’est l’idée folle qu’on eut un jour nos amis autrichiens. Organiser un événement sur un haut mur d’escalade, situé au beau milieu de la ville de Lienz et monté exprès pour l’occasion, sans corde, ni baudrier.

À la place ? Un énorme air-bag installé au pied du mur afin d’amortir les chutes des grimpeurs ! Dans le même style que les compétitions de deep-water donc, sauf qu’à la place de l’eau, c’est un gigantesque matelas gonflable qui réceptionne les compétiteurs.

Car la structure artificielle s’élève cette année à plus de 18 mètres de haut ! Force, puissance, et résistance ne sont donc pas les seuls éléments nécessaires pour l’emporter… Il faut aussi avoir un mental de guerrier pour oublier que vous êtes à 18 mètres au-dessus du sol.

Cette compétition reprend donc le même format que les compétitions classiques de difficulté. D’ailleurs, ce n’est pas un simple contest amical… Le « Free Solo Masters » fait bel et bien partie du calendrier officiel des compétitions autrichiennes.

Et de nombreuses stars internationales seront présentes ! Parmi les 75 compétiteurs, on retrouvera Katja Kadic, Karoline Sinnhuber, Rustam Gelmanov ou encore Alexey Rubtsov. Deux français figurent même dans les listes de départ: Micka Mawem et Alban Levier, venu remettre en jeu son titre de vainqueur raflé l’an dernier.

La compétition, qui se déroule demain toute la journée, sera à suivre intégralement en live. Plus d’infos dans le programme ci-dessous, avec le lien du direct.

Le résumé vidéo de l’année dernière:

Le programme:

10h30: Qualifications
16h00: Demi-finales
19h30: Finales

Toutes les phases de la compétition seront à suivre en direct !

Le live:

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Alex Puccio enchaîne « Riverbed », son 22ème 8B bloc !

21 Sep

Alex Puccio est plus en forme que jamais !

La grimpeuse américaine semble se rapprocher plus en plus de son premier 8C bloc. Après avoir récemment enchaîné « New Base Line » 8B+, il semblerait que les 8B soient devenus une habitude pour elle.

Tenez-vous bien, Alex vient d’enchaîner son 22ème 8B bloc, avec l’ascension de « Riverbed » à Magic Wood. Combien de temps a-t-il fallu à l’américaine pour travailler ce bloc ? Seulement deux jours ! Après avoir calé les mouvements lors d’une première séance de travail mardi, Alex enchaînera le bloc le lendemain !

Alex Puccio a passé un super été :
–  Elle terminait dans le Top 5 de la Coupe du Monde de bloc à Munich.
–  Elle remportait le KO Boulder Contest à Arco.
–  Elle gagnait également les Adidas Rockstars ce week-end.
–  Une répétition de « New Base Line » 8B+
–  Et enfin, son ascension de « Riverbed » 8B cette semaine
.

Et Alex a annoncé être plus motivée que jamais à croiter d’autres blocs extrêmes dans les prochains jours !

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Cortigrimpe et WACT vous invitent au CORTI-CONTEST #4

20 Sep

La dernière étape du contest multi-salles « On the bloc again tour » se déroulera à Cortigrimpe le Samedi 30 septembre prochain!

Après l’étape de Vitam Parc et celle d’Ablok le week-end dernier, direction la plus grande salle de bloc annécienne pour clôturer dans la joie et la bonne humeur ce contest.

Un événement ouvert à tous, à partir de 14 ans, des débutants aux plus énervés de l’arquée !

Le principe: 30 blocs de qualification tous niveaux, avec essais illimités dans les blocs. Le but ? Se faire plaisir et enchaîner le plus de blocs ! Chaque top vous rapporte 1 point.
Les six meilleurs hommes et femmes comptabilisant le plus de points à l’issue des qualifications participeront aux finales, où trois blocs inédits les attendent.

Un moyen ludique et convivial de faire du bloc, en famille ou entre amis !

Le programme:

14h00 – 17h00: Qualification
18h00: Finales hommes et femmes

Attention: le nombre de places est limité ! Il est donc vivement conseillé de vous inscrire en ligne, au prix de 10€, à cette adresse: http://resa.corti-grimpe.deciplus.pro/

Inscription sur place sera également possible, au tarif de 15€.

En plus, de nombreux lots seront à gagner ! Alors à très vite !

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Test matos: les chaussons BOREAL Diabolo

20 Sep

Boréal a choisi de modifier en profondeur un de ses modèles à succès: le Diabolo (nommé Diabola pour sa version femme). Ce modèle se situe dans la catégorie des chaussons intermédiaires, avec pour ambition d’accompagner des grimpeurs en progression sur tous les terrains (blocs, voies, indoor).

Nous avons soumis ce nouveau modèle à trois profils différents: un top grimpeur falaisiste, un grimpeur confirmé niveau 7a et un grimpeur en progression niveau 6a falaise.

Le chausson est esthétiquement réussi et a séduit son monde cet été. Ce Diabolo est très facile à enfiler grâce à une grande ouverture. Le chausson est large au niveau des orteils pour ne pas être trop contraignant et s’adapter à tous types de pieds. Deux gros et efficaces velcros sont présents pour venir fermer le chausson.

Le confort général est très bon avec un choix de matériaux (cuirs synthétiques) très doux, bien assemblés et une construction « tige plate » qui ne martyrise pas les orteils. Bref, ce Diabolo répond donc parfaitement au cahier des charges propre à sa catégorie.

Une fois aux pieds, la sensation de confort perdure. Le talon épouse bien le pied et se montrera performant en crochet. Ce Diabolo est construit sur une tige plate (il n’y a donc pas de cambre sous le pied) avec une pointe relativement asymétrique (parmi les plus asymétriques de la catégorie) en vue d’apporter un maximum de précision.

Place à la grimpe:

En bloc, ce Diabolo s’est montré au niveau de ce qu’on pouvait attendre de lui. Précis, il permet de charger les petites prises et sa souplesse devient un allié pour exploiter les bossettes et grimper les pieds à plat. Ce Diabolo est équipé de la gomme  Zénith qui équipe les tops de chez Boréal. Une gomme souple et adhérente en phase avec l’activité bloc. Le talon est efficace avec une belle tenue et une bonne protection. Le confort est bien là et permet de garder le chausson entre deux essais. Les grimpeurs forts lui trouveront toutefois des limites (manque de griffé, peu de répondant sous le pied,…) et c’est bien normal.

En falaise, ce Diabolo a un peu souffert. Il est apparu très souple, trop même pour cet usage. Lors des appuis sur toutes petites prises, le chausson se déforme et plie: fatiguant pour les pieds et les mollets. Sur des profils très « dalles calcaires », notre grimpeur en progression aurait aimé être un peu plus aidé par un apport de rigidité.

Les deux grimpeurs forts ont été du même avis et notre expert s’est même permis de retailler la pointe. En effet, la gomme dépassait exagérément sur nos modèles d’essai (voir photos ci-dessous). Sur petites prises, cela procure la sensation étrange d’avoir la zone de contact avec le rocher différente de la zone de pression des orteils. De plus, cette excroissance se déforme en un bourrelet et provoque des zippettes.

Une fois la pointe retaillée, cette souplesse continue d’interpeller. Beaucoup de chaussons proposent un niveau de souplesse égal voire supérieur. Mais cette souplesse doit être contre-carrée par une tension générale liée à la poussé du talon. Plus on pousse sur les pieds, plus le chausson se déforme et plus le talon pousse vos orteils sur la pointe pour amener de la force et du peps. Hors sur ce Diabolo, le talon et la pointe semblent désunis. Les qualités du talon sont donc amoindries par la rupture de continuité de la semelle (la faute à cette bande verte insérée au milieu de celle-ci?).

Attention: Notre grimpeur en progression n’a pas repéré et donc pas souffert de ces phénomènes. Son niveau l’explique sûrement et son gabarit (très léger) doit aussi tempérer ces constats.

En salle, le tableau devient plus idyllique. On peut enchaîner de belles séances en profitant du confort de ce Diabolo. La souplesse générale et sa gomme Zénith deviennent des alliés même dans des voies d’un niveau supérieur à son programme. Boréal a choisit en plus de mettre une belle épaisseur de gomme (4,5 mm!) pour assurer à son nouveau venu une durée de vie exemplaire.

C’est finalement en salle et en bloc que ce chausson marque des points. Sa souplesse permet de belles adhérences et un bon travail du pied sur les prises rondes. Les forts grimpeurs lui trouveront forcément ses limites et c’est bien normal.  Mais pour les autres, les performances et le confort assureront d’agréables séances dans leur salle préférée.

Conclusion:

Ce Diabolo laisse donc un sentiment mitigé. Notre grimpeur en progression a beaucoup apprécié ce chausson qu’il a perçu comme précis et surtout très confortable. L’avis de grimpeurs confirmés et experts nous permettent d’étayer ce test et d’émettre quelques doutes sur la capacité de ce Diabolo à vraiment accompagner le grimpeur vers le 7ème degré et à le faire progresser en falaise.

Le cahier des charges est donc respecté par Boréal et ce Diabola, qui possède de bons arguments pour séduire des grimpeurs en quête d’un chausson facile, de bonne qualité et capable de les accompagner sur la voie du 6ème dégré.

Un grand merci à ceux qui ont participé à ce test et à Jean-Luc JEUNET pour son expertise.

Merci aussi et surtout à Boréal qui se prête au jeu des tests avec professionnalisme et disponibilité.

D’autres infos ici: http://www.borealoutdoor.com/fr/produits/details/fr-diabolo

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Adam Ondra, un dernier 9a et puis s’en va !

20 Sep

Certains bouquinent, jouent sur leur smartphone ou vont boire un café. D’autres se promènent dans les allées, font les boutiques ou réfléchissent à leur séjour qui vient de s’écouler.
C’est ce que font la plupart des gens, attendant patiemment leur avion à l’aéroport.

Mais quand Adam Ondra attend son vol au retour de Norvège, hors de question pour lui de se prélasser à l’intérieur de l’aéroport !

Il profite des quelques minutes dont il dispose avant le décollage pour se rendre à Hell, un petit village norvégien situé à seulement quelques centaines de mètres de l’aéroport. Le spot parfait pour attendre son avion !
Il renfile donc le baudrier et se lance dans « Hello », un 9a encore jamais enchaîné.

Mais il ne faut pas longtemps à Adam pour faire la croix et signer ainsi la première ascension de cette voie, dont la difficulté principale réside dans les premiers mètres. En effet, comme le montre la vidéo ci-dessous, le départ de
 « Hello » est digne d’un bon bloc du huitième degré ! Car arrivé à la deuxième dégaine, la voie ne cote déjà plus que 7c+… C’est dire si ce début est teigneux !

C’est donc le deuxième 9a que le tchèque enchaîne en quelques jours, après avoir récemment ouvert le 9a+ de « Thor’s Hammer II », qui n’est autre que le prolongement de « Thor’s Hammer ».

Au total, Adam compte maintenant plus de 134 voies dans le 9a et plus. Un tel carnet de croix le classe bien sûr au premier rang mondial. À titre de comparaison, Alex Megos, le deuxième grimpeur au monde à comptabiliser le plus de voies dans le neuvième degré, n’en compte qu’une soixantaine.

C’est donc la fin d’un séjour de trois semaines en Norvège bien prolifique pour Adam. Rassurez-vous, ce dernier n’a pas loupé l’avion et rentre au pays en héros : il y a 17 jours, il réalisait « Silence », le premier 9c au monde.

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FIGHT Retour Vers Le Futur !

19 Sep

« Nom de Zeus Marty ! Il y a un Fight à Block’Out Strasbourg !  »

Après 4 mois d’absence toute l’équipe de Block’Out est ready pour vous préparer son 7ème Fight!  » déjà sept?!  »
Pour ce Fight, on va voyager dans le temps avec Doc et Marty !

Libre à vous de vous déguiser en personnage de n’importe quelle époque ! On ne pouvait pas plus vous faciliter la conception de votre déguisement pour ce fight.
On veut voir des hommes de cro-magnons, des mayas, des indiens, des chevaliers, des pirates, des robots, …..bref, aller fouiner dans vos vieux bouquins d’histoire (wikipédia ^^) pour trouver l’Homme que vous étiez dans une vie antérieure.

Comme d’habitude, pas besoin de grimper dans le vert pour gagner des lots, on vous concotera des ateliers surprises comme d’habitude.

35 nouveaux blocs pour l’occasion
Des blocs de finales ouvert par Pti Louis & Max les machines !
Des lots à gagner
Happy Hour toute la soirée ???

Au programme:

18h à 21h : Qualifications
21h45 : Finales
22h30 : Remise des prix
23h : Let the party begin 😀

Comme à chaque Fight, l’entrée est gratuite pour les abonnés, et sinon c’est le prix d’une séance 😀

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Adam Ondra ne s’arrête plus ! De nouveaux projets tombent déjà à Flatanger !

18 Sep

Enchaîner le premier 9c du monde n’allait sûrement pas arrêter Adam Ondra dans sa quête de voies extrêmes…

Après plus de trois semaines passées dans la grotte de Flatanger, il est temps pour le tchèque de rentrer à la maison. Ce séjour, Adam ne l’oubliera jamais de sa vie. Quelques jours après être arrivé en Norvège, il parvenait à empiler tous les mouvements du projet de sa vie: « Silence », la voie la plus dure du monde. Si dure qu’Adam devait repousser les limites des cotations et ainsi créer le 9c.

« Exchange Project », le successeur de « Project Hard » ?

Mais Adam ne s’est pas arrêté suite à cette performance. Ayant prévu de rester en Norvège encore deux semaines après cette ascension, il n’est pas du genre à rester les mains dans les poches, surtout lorsqu’il est dans son spot fétiche. Profitant de son incroyable forme du moment, il s’attèle directement à un nouveau projet au coeur de la grotte de Flatanger: « Exchange Project », une voie flirtant également parmi les lignes les plus dures de la planète et cotant approximativement 9b+ selon les pronostics d’Adam.

Malheureusement, le tchèque est contraint de partir avant d’avoir pu enchaîner cette nouvelle voie. En effet, un mouvement d’épaule était particulièrement traumatisant pour son épaule gauche, si bien qu’il décida de stopper momentanément ses essais dans la voie. Et quand on connaît la faculté d’Adam à se tordre dans tous les sens autour de son épaule sur de minuscules prises, on se dit que ce mouvement doit être tout droit sorti d’une autre dimension !

Après le 9a de « Thor’s Hammer », le 9a+ de « Thor’s Hammer II » !

Du coup, le champion du monde en titre s’est rabattu sur un autre projet: une extension du célèbre 9a « Thor’s Hammer », équipée il y a six ans par le local Magnus Midtboe. Cette extension n’est autre qu’une deuxième longueur à ce 9a de 50 mètres, qu’Adam est allé essayer au jumar, comme s’il était au pied d’une nouvelle voie.

Bien que le tchèque ait déjà essayé les mouvements il y a quelques années, il n’avait pas réussi à bouger dans cette extension, la pensant impossible à l’époque. Cette année, plus fort que jamais, il parvient à trouver la bonne séquence de mouvements, pour finalement signer la première ascension de cette deuxième longueur, qu’il nomme « Thor’s Hammer II », l’estimant à un 9a+ bien dur.

Et pour cause, cette seconde longueur de 30 mètres se termine juste à la sortie de la grotte, qui déverse à plus de 60°. Et pour en venir à bout, il faut lutter contre la gravité dans trois séquences de bloc aux mouvements délicats, comme la grotte de Flatanger en a le secret.

Pour l’ascension globale de « Thor’s Hammer » + « Thor’s Hammer II » depuis le sol, Adam Ondra reviendra. Mais il s’agirait d’une voie énorme de 80 mètres au total, empilant un 9a et un 9a+ pour une ascension globale valant autour de 9b+ selon l’expert. De quoi le motiver à revenir dans sa « caverne d’Ali Baba » assez rapidement…

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Le 28 septembre de 18h à 22h retrouvez CAMP et EB à la salle de bloc le Labo à Grenoble.

18 Sep

Afin de vous faire découvrir leurs produits autour d’un moment convivial les deux marques viendrons avec: chaussons, crashpad, magnésie, sac à pof, chaussettes. De quoi tester et essayer afin de donner un petit plus à votre séance habituelle de bloc du soir.

CAMP et EB seront accompagné par deux de leurs athlètes : Sébastien Bohin et Helene Janicot. Leurs performances en quelques lignes :

Helene Janicot :

Équipe de France sénior difficulté depuis 2009

  • Championne du monde cadette 2010 – difficulté
  • Championne de France 2014 difficulté
  • 1ère au master international d’Arco – duel
  • 5e de la coupe du monde de Briançon 2016
  • 8a+/b à vue – la buena – Chullila
  • 8c – La fabellita – Santa Linya
  • 8c – -sh eye – Oliana

Sébastien BOHIN

Ex-membre du Groupe Militaire de Haute-Montagne (GMHM)

  • Principales réalisations :
  • Face Nord Grandes Jorasses Voie « Manitua » en hivernale, voies « Couzy – Desmaison » ; « Rêve éphémère d’Alpiniste » ; « Colton – Macintyre », « Gousseault/Desmaison » en hivernale
  • Expédition Antarctique Ascension du Mont Vinson et ouverture d’une goulotte face ouest du Mont Vinson.
  • FN des Droites Voie « Jackson » FN des Droites « Goulotte Tchèque » avec sortie par l’Eperon Tournier
  • Directe Américaine aux Drus
  • Traversée de la cordillère Darwin
  • 1re hivernale de « Groucho Marx » en face Est des Grandes Jorasses.
  • Ouverture de « Spicy Game », Kamet 7756m, Inde, 2000m ED- (Piolet d’Or).
  • Expédition Patagonie : Fitz Roy « Supercanaleta » (80°, 5+, 1600m)
  • Ouverture du pilier est au Mont Augusta massif du Logan (Canada)
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Anouck Jaubert se lance dans la préparation des JO 2020

18 Sep

Pas mal de nouveautés en cette rentrée 2017, avec entre autre le lancement du « pôle olympique » à Voiron qui aura pour mission de préparer des athlètes pour l’échéance des JO 2020 à Tokyo. Anouck Jaubert sera de la partie, et elle nous explique ce choix…

« J’ai choisi de me lancer dans l’entraînement pour le combiné parce-que c’est un énorme défi pour moi !

En effet, voilà maintenant quatre ans que je n’ai pas fait de compétition en bloc ou en difficulté… Alors certes j’avais un niveau correct lorsque j’étais en catégorie jeune mais à des années lumières du niveau international senior !! Actuellement je n’ai aucune idée de ce dont je suis capable… A priori en venant de la vitesse, ça ne va pas être facile, mais l’idée est justement de repousser mes limites.

Ça me plaît de me dire que je vais m’entraîner différemment, dans d’autres contextes, avec de nouvelles personnes aussi. Bref un renouveau qui me donne plein de motivation !

J’ai longuement réfléchi avant de prendre cette décision, je me suis posé certaines questions :

  • Est-ce-que le fait de m’entraîner pour les trois disciplines ne va pas me faire régresser en vitesse ?

Car j’ai toujours pour objectif d’être championne du Monde de vitesse ! Mais plutôt que de penser à la fatigue que pourra engendrer l’entraînement, je vois le côté positif en me disant qu’en travaillant les autres filières, cela améliorera ma condition physique générale et pourra être bénéfique…

  • Est-ce-que cela vaut le coup de changer tout mon entraînement pour UNE compétition à laquelle je ne suis même pas sûre de participer ?

Une seule compétition… et qui aura lieu dans trois ans ! Mais les JO !!! Ce n’est pas n’importe quelle compétition ! Même si pour l’instant dans le milieu de la grimpe cela ne représente pas grand-chose, c’est LA compétition de référence dans une grande majorité de sports. Et au-delà de l’aspect sportif, c’est une vraie aventure humaine que de vivre des Jeux Olympiques. Alors peut-être que ça ne va pas marcher mais je ne pourrai rien regretter parce-que j’aurais tenté !

Et puis j’en ai discuté avec pas mal de personnes dans mon entourage qui m’ont toutes dit que je devrais me lancer dans ce projet qui fait rêver parce-que j’en avais la capacité. Et j’ai envie de leur faire confiance…

C’est une décision toute récente donc rien n’est organisé pour le moment. Nous allons en discuter avec Sylvain (Chapelle) pour mettre en place la planification la plus efficace possible. Comme je m’entraîne d’ores et déjà à Voiron, qui devient « pôle olympique », cela me facilite déjà les choses.

La priorité actuelle est la fin de la saison de vitesse mais je vais rapidement commencer à introduire des exercices pour le bloc et la difficulté !

Voilà vous savez tout » 

  • Crédit photo: Florian Kunckler / FFME
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Adidas Rockstars 2017: des finales spectaculaires !

17 Sep

Toutes les stars du monde entier sont présentes, l’arène de Stuttgart est pleine à craquer, les blocs envoient du lourd et les finalistes ont les crocs. C’est rock, ce sont des stars, oui, les Adidas Rockstars portent bien leur nom !

Hier soir avaient lieu les finales de cette édition 2017. Des finales dont la recette est unique: ici, les six finalistes s’affrontent d’abord dans deux blocs. Seuls les trois meilleurs grimpeurs poursuivent la compétition dans un troisième bloc de finale, qui sélectionne alors les deux meilleurs grimpeurs pour la super-finale: un ultime bloc, identique pour chacun des deux finalistes, qu’il faut enchaîner le plus vite possible pour remporter le titre de « Rockstar ».

Les deux premiers blocs…

Volumes, jetés, mouvements dynamiques, contrepointes… Voilà le thème de la soirée décidé par l’équipe de choc venue ouvrir les blocs de cet événement.

Et à ce jeu, le champion du monde en titre Tomoa Narasaki est le plus fort. Le premier bloc ? Il le sort à vue, quand Jongwon Chon mettra six essais. C’est dire si le japonais était en forme ! Le deuxième bloc ? Il lui demandera un peu plus de travail que le premier, mais tout de même, il parvient à l’enchaîner en quatre essais.

À l’issue des deux premiers blocs, Tomoa Narasaki prenait donc la tête de la compétition, devançant son compatriote japonais Kokoro Fujii et le coréen Jongwon Chon. Ces trois garçons seraient donc les trois finalistes à poursuivre la bataille dans le bloc 3. Ainsi, Makoto Yamauchi se faisait écarter, terminant entre les deux russes Dmitrii Sharafutdinov et Alexey Rubstov. Mission réussie pour les asiatiques: à ce moment déjà des finales, le podium était déjà 100% asiate.

Chez les femmes, le classement sur ces deux premiers blocs se dessine assez facilement. Elles ne sont que trois à toper les deux premiers blocs, et ça tombe bien, il y a trois places pour la suite. Mention spéciale tout de même à l’américaine Alex Puccio, impressionnante sur ce début de soirée. Elle se paye le luxe d’enchaîner le premier bloc, puis le deuxième bloc à vue !

Même Janja Garnbret ne peut pas en dire autant, elle qui mettra quatre essais dans le deuxième bloc. Mais en prenant la deuxième place à ce moment des finales, elle s’assure de son billet pour le troisième bloc.

Enfin, pour ajouter un peu de piment japonais à cette finale, c’est Miho Nonaka qui prend la troisième place, validant les deux premiers blocs en six essais. L’aventure s’arrêtait donc pour Akiyo Noguchi, qui ne réalisera que le premier bloc. Shauna Coxsey ne parvient pas à s’exprimer pleinement, n’enchaînant aucun bloc, tout comme Aya Onoe.

Le bloc #3

Plus que trois grimpeurs dans le bloc 3 donc, avec seulement deux places à prendre. Moment décisif de ces finales donc.

Et chez les hommes, ça ne plaisante pas. Tout le début du bloc se fait en traversée, dos au mur, face au public. Jongwon Chon donne le ton. Il est le premier à s’élancer dans le bloc… Et le sort à vue ! Le coréen est assuré de participer à la superfinale.

Kokoro Fujii tombe à plusieurs reprises dans le crux du bloc. Les minutes s’écoulent, il ne parvient pas à enchaîner le bloc.

Tomoa Narasaki n’a donc pas le choix. S’il veut défendre son titre de Rockstar remporté l’année dernière, il doit monter au sommet de ce bloc pour aller défier Jongwon Chon en superfinale. Encore plus épatant que le coréen, il avale les mouvements de ce troisième bloc en quelques secondes, le réalisant à vue lui aussi. Les deux superfinalistes étaient donc Jongwon Chon et Tomoa Narasaki. Un duel qui s’annonçait palpitant !

Chez les femmes, le bloc 3 demande de la force et un bon gainage au moment d’envoyer la main droite sur cette épaule. Et cette fois-ci, c’est Janja Garnbret qui sera la grimpeuse à enchaîner ce bloc le plus rapidement. Plutôt que d’envoyer en épaule sur la prise, la jeune slovène décide de jeter à deux mains dessus… Un mouvement qui s’avère payant au cinquième essai !

Quand on demande de la force, la puissante américaine Alex Puccio répond présente. Et même si elle mettra un essai de plus que Janja pour atteindre le sommet, elle s’assure de prendre sa place en superfinale.

En effet, la japonaise Miho Nonaka ne parviendra pas à enchaîner ce bloc, ne validant que la prise bonus. Les finales s’arrêtent là pour elle. C’est depuis le banc des spectateurs qu’elle regardera le combat final entre Janja Garnbret et Alex Puccio.

La superfinale !

Nous y voilà ! Le grand moment attendu par tous: la superfinale des Adidas Rockstars. Il faut à la fois enchaîner ce bloc, mais surtout être le premier grimpeur à le faire.

3, 2, 1… C’est parti. Janja Garnbret et Alex Puccio grimpent en parallèle, sans se voir. Première tentative: elles chutent, en même temps, au même endroit. Changement de méthode pour les deux superfinalistes. Nouvelles chutes. Ce bloc est loin d’être si facile, surtout que les deux grimpeuses ne prennent quasiment aucun temps de repos entre les essais.

Finalement, Alex Puccio fait parler sa force et serre cette grosse pince main gauche, un mouvement qui posera problème à Janja. L’américaine est déjà sur la prise suivante, et s’envole au sommet du bloc Elle tape le buzzer, remportant ainsi les Adidas Rockstars. Alors que sa dernière victoire sur cette compétition remontait à 2012, cette année, Alex Puccio est la nouvelle Rockstar !

Chez les hommes, Jongwon Chon et Tomoa Narasaki sont bien décidés à ne faire qu’une bouchée de leur bloc de superfinale. À peine le chrono lancé que les deux grimpeurs se ruent sur leur bloc ! Et en terme de vitesse d’exécution, le japonais Tomoa Narasaki est imbattable !

Il jette sur l’énorme prise, avant de la chevaucher en un mouvement et de filer vers le buzzer. L’année dernière, il avait réalisé le bloc de superfine en 14 secondes. Cette année, en 16 secondes, le japonais remportait son deuxième titre d’affilée de Rockstar !

 

Les résultats des finales:
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Championnats d’Europe jeunes de bloc: deux médailles d’or, deux d’argent et deux de bronze pour nos français !

17 Sep

Moisson de médailles tricolores ! Sur les Championnats d’Europe jeunes qui se déroulaient ce week-end en République Tchèque, la France repart les bras chargés de médailles. Deux médailles d’or, deux de bronze et deux d’argent pour nos jeunes français qui se sont illustrés en finale. Un grand bravo à Naïlé Meignan, Paul Jenft, Noé Moutault, Léo Favot, Nathan Martin et Hugo Parmentier pour leur podium.

Dix jours à peine après les Championnats du Monde jeunes, c’est à Slany, à une trentaine de kilomètres au nord-ouest de Prague, en République Tchèque, que les meilleurs espoirs européens s’étaient donnés rendez-vous.

Une dernière compétition internationale de bloc de l’année, après une saison très chargée, entre Coupes d’Europe, Championnats du Monde et Championnats d’Europe. Les athlètes ayant performé quelques jours plus tôt à Innsbruck veulent confirmer. Les autres veulent prendre leur revanche.

Minimes

Chez les minimes filles, deux françaises se hissent en finale de ces Championnats d’Europe: Naïlé Meignan, faisant partie de ces athlètes ayant une revanche à prendre sur les Championnats du Monde, et Luce Douady, déjà finaliste à Innsbruck il y a quinze jours.

Et ce sont des finales très serrées qui ont attendu nos jeunes minimes. Les cinq premières se tiennent à trois essais seulement. L’erreur n’était donc pas permise. Et en ayant enchaîné les trois premiers blocs à vue, c’est Naïlé Meignan, la recrue de la Team PG qui remporte ce titre de Championne d’Europe de bloc minimes.

Si Luce Douady trouvera elle aussi la méthode pour enchaîner ces trois premiers blocs, six essais lui seront nécessaires. Elle prend la 5ème de ces finales.

  • Ci-dessous, le commentaire de Naïlé suite à son titre:

« Premier Championnat d’Europe et dernière compétition de la saison, je souhaitais donc tout donner et effacer un peu ma prestation des Championnats du Monde et cette finale ratée de peu.

Lors des qualifications je n’ai pas bien grimpé, je ne trouvais pas mes marques et je passe de justesse en finale, à la 6ème place, dernière qualifiée ! Je n’avais donc plus rien à perdre. Je me suis remobilisée avec l’aide de tout le monde et me voilà reparti…

À la lecture des blocs de finale, les trois premiers me semblaient accessibles et le dernier un peu plus dur. Mon ressenti lors de la lecture s’est avéré être correct. Je fais les trois premiers blocs à vue et je ne trouve pas la solution dans le 4ème bloc ! En passant la première j’ai le temps de voir les autres et de stresser sur le résultat ! Et …. je termine finalement championne d’Europe de bloc ?  En plus de cela, je remporte le classement général des compétitions européennes ❤

Les copains étaient là, c’était juste énorme ! Une méga ambiance ? Merci à ceux qui m’ont soutenu tout au long de la saison, en particulier ma famille et mes parents puis forcément mes coachs Kevin Arc et Philippe Collard, mes amis, mes sponsors et aussi les entraîneurs nationaux »

Chez les garçons, ils étaientégalement deux à porter le maillot bleu-blanc-rouge. Si Paul Jenft et Noé Moutault se classaient 4ème et 5ème des qualifications, ils bouleversent la tendance en montant tous les deux sur le podium ! Et ce fut très serré aussi chez les garçons puisque les places sur le podium se jouent à l’essai près. Mais en laissant échapper seulement un essai sur ces quatre blocs, le chambérien Paul Jenft remporte la victoire, devançant de deux essais Noé Moutault, médaille de bronze.

Cadets:

Nos cadettes tricolores ne passeront pas le cap des qualifications sur ces Championnats d’Europe 2017. Il fallait au moins enchaîner six blocs pour espérer prendre son ticket pour les finales. Les 4 blocs à vue de Mailys Piazzalunga ne suffiront donc pas pour se frayer un passage parmi les six meilleures. Elle termine 15ème, devançant Lucile Saurel, 18ème.

La victoire finale revient ainsi à la russe Elena Krasovskaia, étant la seule grimpeuse à compléter les quatre blocs en finale.

Chez les garçons, la Marseillaise a bien failli résonner de nouveau dans la petite ville tchèque. Léo Favot restera un long moment en tête des finales, étant le seul grimpeur à enchaîner les deux premiers blocs à vue. Il ne perd pas le rythme dans le troisième bloc, qu’il réalisera au bout du deuxième essai. Mais c’est finalement dans le dernier bloc que le titre de champion d’Europe se jouera puisque le bulgare Petar Ivanov sera l’unique finaliste à atteindre la dernière prise.

Léo Favot termine 2ème, concluant une belle saison internationale. En effet, tout comme Naïlé Meignan, il remporte le classement général européen de cette année 2017.

L’autre français de ces finales, Nathan Martin, finaliste des Championnats du Monde, nous prouve sa régularité. Avec 3 blocs en 7 essais, il prend la médaille de bronze de ce championnat européen.

« Jamais deux sans trois » L’expression s’est avérée vraie hier soir, puisque ce n’est pas seulement deux français qui étaient en finale chez les cadets, mais bien trois. Sam Avezou conclut cette compétition à la 5ème place, complétant 1 bloc en 5 essais.

Juniors:

La finale juniors femmes s’est disputée sans française hier. Nos trois tricolores engagées sur la compétition restent clouées en qualification, enchaînant toutes les trois trois des six blocs. En 3 essais pour Juliette Beer, qui prend la 13ème place. En deux essais supplémentaires pour Maurane Jelic, qui termine 16ème. Enfin, Coraline Ribeil se classe 19ème des Championnats d’Europe avec 3 blocs en 6 essais.

Une compétition remportée par l’autrichienne Franziska Sterrer qui comptera plus d’un bloc sur ses adversaires en finale.

Chez les hommes, c’est également un autrichien qui l’emporte: Jan-Luca Posch fait forte impression en finale, parvenant à valider l’intégralité des blocs.

Et puisqu’aucune médaille tricolore n’avait encore été gagnée chez les juniors, c’est Hugo Parmentier qui s’est chargé d’accomplir cette tâche. En enchaînant les deux derniers blocs des finales en 4 essais, le jeune français repart de cette dernière compétition de bloc de l’année avec la médaille d’argent autour du cou.

Léo Avezou, l’autre français de ces finales termine 5ème, avec un bloc à vue.

  • Photos: archive, Ricardo Sacramento, Anastas Tarpanov et Shane Murdoch
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Et les nouvelles Rockstars sont: Alex Puccio et Tomoa Narasaki !

16 Sep

Voilà, les finales viennent de se terminer à Stuttgart, sous une ambiance de folie !

Des finales fantastiques, qui valaient largement celles des Coupes du Monde de bloc. Et pour cause, les finalistes de cette année étaient tous des athlètes s’étant illustrés sur le circuit international cette saison.

Mais alors finalement, qui sont les grands champion des Adidas Rockstars 2017 ?

Chez les femmes, c’est l’américaine Alex Puccio qui l’emporte, enchaînant le bloc de super-finale qui posera des problèmes à Janja Garnbret.

Chez les hommes, Tomoa Narasaki n’aura pas perdu son titre de « Rockstar ». Ayant remporté la finale l’année dernière, il renoue avec la victoire une deuxième fois d’affilée, coiffant au poteau le coréen Jongwon Chon.

  • Un résumé complet de ces finales à retrouver sur PlanetGrimpe dès demain matin.
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6 japonais(es) en finale des Adidas RockStar

16 Sep

Bon, on ne va pas se le cacher, les japonais ont dominé toute l’année sur le circuit mondial en bloc, et il était peu probable qu’on assiste à un retournement de situation sur cet Adidas RockStar.

Comme à leur habitude, l’équipe japonaise réalise des demies de fou, et ils seront 3 femmes et 3 hommes à représenter les couleurs de leur drapeau en finale ce soir! Ils seront accompagnés par d’autres têtes de série, et notamment Alex Puccio, Janja Garnbret ou encore Shauna Coxsey chez les femmes, et Aleksei Rubstov, Dimitri Sharafutdinov ou encore Jongwon Chon chez les hommes.

Côté français, Mélanie Sandoz termine 11ème, et Jeremy Bonder 18ème. Les résultats complets ci-dessous.

Ce soir, place aux finales, avec le live à suivre sur PG à partir de 20h15!

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LIVE: Demi-finale des Adidas RockStar

16 Sep

Les Adidas RockStars ont démarré hier, et autant vous dire qu’il y a du très beau monde, un plateau international comme on les aime avec quelques français qui passent en demie (Jeremy Bonder et Mélanie Sandoz) et qui sont à suivre ci-dessous!

 

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Festival du film de montagne des Vallons du Lyonnais le 29 septembre

15 Sep

Le club Valroc a le plaisir d’organiser les 29 et 30 septembre la première édition du festival « V’Allons en Montagne » : il s’agit de 2 soirées films d’escalade/montagne/aventure, avec projections de films et échanges avec le public, en présence des équipes d’acteurs et réalisateurs.

 

Voici le programme détaillé :

 

> Vendredi 29 septembre : soirée films amateurs – début de la soirée à 19h30 – présence des réalisateurs !
– Passagers des Alpes, par Lorène Lombard et Nicolas Braud
– Hivernale au Mont Aiguille, par Thierry Bonhomme
– Génération Dry, par Pierre Chauffour et Gaëtan Raymond
– Projet Badaboum, par Bastien De Lattre, Louis Salzmann, Martin Delafosse et Damien Largeron

 

> Samedi 30 septembre : début de la soirée à 20h
– Coconut Connection, en présence de Sean Villanueva, Nicolas Favresse et Olivier Favresse : c’est le tout dernier film de l’équipe de belges les plus enervés de la communauté grimpante !

 

La soirée du vendredi est gratuite, la soirée du samedi est à 8€/place, réservation obligatoire dans les 2 cas.

 

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Entre-Prises et Augmented Climbing Wall s’associent pour créer l’escalade 3.0

15 Sep

Depuis août 2017, Entre-Prises est distributeur officiel des produits Augmented Climbing Wall, marque initiée en 2013 par la société Finlandaise Valo Motion.

Entre-Prises et sa marque Clip’n Climb, spécialiste de l’escalade ludique, proposent à leurs clients un service clé en main et une expérience interactive très ludique pour tous les joueurs/ grimpeurs autour des produits Augmented Climbing Wall !

Augmented Climbing Wall :

Augmented Climbing Wall combine l’escalade, le jeu vidéo et la réalité augmentée ! Grâce à une caméra, un ordinateur et un vidéo projecteur, les séances d’escalade en salle intègrent son et lumières !  Une expérience interactive grâce à différents jeux : entrainement, duel, obstacles, etc. Un concept innovant qui combine une plateforme interactive de jeux et un mur d’escalade.

Depuis son lancement international en 2016, Augmented Climbing Wall remporte un grand succès commercial (la marque a vendu des produits dans plus de 30 pays l’année dernière) et a fait le buzz sur les réseaux sociaux (150 million de vues pour sa vidéo la plus visionnées).

Les jeux :

  • Augmented Problems : Un jeu d’ouverture de voies et d’escalade qui permet aussi de partager son expérience via une vidéo personnalisée
  • Whack-A-Bat : Dans ce jeu, écraser les chauves-souris met l’endurance du grimpeur à rude épreuve
  • Sparks: Pour sortir du labyrinthe, le joueur est amené à s’engager sur plusieurs mouvements d’escalade
  • Climball: Jeu de ping-pong très dynamique
  • Astromania : Le grimpeurs voyage aux confins de l’espace pour défendre la planète terre de météorites.

Les Plus +++ :

  • Pour tous les niveaux et tous les âges
  • Très ludique et immersif, une expérience unique pour les  grimpeurs !
  • Accessible à tous / ludique mais aussi pouvant servir d’entrainement pour la progression
  • Jouer/ grimper seul ou en duo
  • Le joueur est au centre du jeu et peut choisir ses voies lui-même grâce à un écran tactile. Il peut aussi partager ses exploits sur les réseaux sociaux
  • Même les petits murs peuvent avoir des centaines de parcours et de jeux distincts qui créent de nouveaux défis amusants pour les grimpeurs.
  • Le mur très visuel est également amusant pour les spectateurs.
  • Très complémentaire aux activités centrales des salles d’escalade et de fitness et des centres de loisirs.

EP  et Augmented Climbing Wall : une réelle complémentarité

Ce concept ludique et sportif  conforte l’engagement historique d’EP et de sa marque Clip ‘n Climb, l’escalade ludique pour petits et grands dans les solutions d’escalade accessibles à tous.

.Une collaboration qui ne peut que développer des concepts innovants où l’expérience utilisateurs est centrale, tout en s’engageant sur la qualité des produits et l’accompagnement par les services.

Expertise conception et fabrication de murs d’escalade :

EP a développé un mur « d’escalade augmentée » standard en collaboration avec Augmented Climbing Wall, spécifiquement adapté à la projection des jeux pour permettre une expérience optimale du système.

Le mur d’escalade augmentée

  • Mur de 3m x 4m livré avec tapis et prises d’escalade.
  • Très facile à monter : 2 personnes peuvent le monter en une journée
  • Structure autoportée
  • En option : une bâche d’ombrage pour les environnements très lumineux

Avec une présence commerciale et technique dans plus de 30 pays, EP est un véritable partenaire de proximitéqui vient compléter l’offre initiale Augmented Climbing Wall par une offre complète avec le mur d’escalade standard et par des services d’installation et de maintenance sur site.

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Les Urban Elements entre pluie et soleil le week-end dernier

14 Sep

Les Urban Elements se déroulaient le week-end dernier à Marseille, et plusieurs membres de notre team étaient sur place. Svana Bjarnason, notre ambassadrice, nous raconte l’événement…

Je vais faire ma sudiste mais ça faisait des mois qu’on n’avait pas eu de pluie. Des mois qu’on avait trop chaud et que la seule solution pour grimper dans le coin sans se liquéfier c’était de faire du deep water. Des mois qu’on attendait donc la compétition à l’Urban Elements Series à Marseille! Evidemment il aura fallu que la mousson arrive pile pour les qualifications le samedi.

Tous les grimpeurs étaient prêts derrière les murs, chaussons au pied, magnésie sur les mains, maillots prêts à se mouiller malgré la température peu clémente. Finalement nous serons trempés plus rapidement que prévu, l’orage éclatant 3 minutes avant le top départ… Ça s’annonce compliqué pour grimper aujourd’hui! Mais au bout d’un moment quelques intrépides décident de braver les éléments et s’élancent sur les prises trempées. Ça glisse mais ça passe donc tout le monde commence doucement à se préparer.

Une acalmie suivie d’un rayon de soleil achèveront de motiver les troupes, c’est parti pour les qualifications! Comme pour l’édition précédente, les qualifs se font sur 8 blocs (2 rouges, 2 violets, 2 noirs et 2 blancs selon le niveau des salles Grimper) et 2 voies sur le mur de diff : un 6b et un 7a. Pour les blocs, 6 se font sur les petits panneaux et 2 sur le mur de diff mais en s’arrêtant à 6m. Cette année le mur fait 15m de haut. 2m de plus qu’il y a deux ans donc, et croyez moi à cette hauteur là ça compte! Surtout quand on rajoute les 1m50 de quai et l’effet piscine du port…

Les qualifs commencent donc vers 11h30 et se terminent à 16h. Des prises humides puis sèches puis re-humides avec d’autres épisodes de pluie. Mais les grimpeurs sont motivés et tenteront jusqu’au bout de sortir tous les blocs et voies! Les finales étaient censées se faire à 17h mais au vu de la météo et du peu de spectateurs les organisateurs décident de la reporter au dimanche midi. J’avoue que le soulagement a été général parce que le combo pluie + mer gelée n’était pas super motivant.

Crédit photo: R.Fabregue / La Sportiva

RDV pris pour le lendemain donc! 8 finalistes s’affronteront sur le mur de diff. Dimanche les conditions ont bien changé: ciel bleu, grand soleil et des rafales de vent à 80km/h. Au moins ça colle! Et puis il parait que le mur a été testé dans de pires conditions donc bon… Pour ces finales le format du duel a été retenu avec 3 tours: quart, demi et finales (petite pour déterminer les 3e et 4e places et grande pour les 1ères et 2e places). Les meilleurs du classement affronteront les derniers, les ex-aequo étant tirés au sort. 2 voies de finale sont donc proposées, une pour les femmes avec les prises roses (7b) et une pour les hommes avec les prises jaunes (7c). Les deux voies comportent un jeté pour le spectacle, situé quand même à 6m au dessus de l’eau, mieux vaut ne pas se rater!

Je ne peux pas trop vous raconter les finales en détail vu que je grimpais mais quelques points à retenir:

  •  la belle démonstration de la voie de finale femmes par Kenza Slamti, malheureusement non sélectionnée pour les finales
  • le duel ABK en quart de finale avec Axel Ballay contre Maël Baguet, Axel l’emportera de peu et les deux se rétabliront et sauteront du haut du mur, les pieds à plus de 15m au-dessus de l’eau!
  • le duel des machines Allan Momirovic – Charli Blein en quart de finale, Allan l’emportant de très très très peu contre Charli, celui-ci ayant jeté sur le volume final, gagnant une seconde précieuse!
  • ma belle zipette – plat dos dans l’eau juste avant le jeté en demi-finale contre Lila Blanchet, heureusement plus de peur que de mal
  • le duel de finale Momirovic – Ballay, très serré tout le long mais avec une légère avance pour Axel dans les derniers mètres. Mais c’était sans compter le culot d’Allan qui a bien retenu le coup du jeté de Charli! Axel arrive les deux mains sur le volume final, tourne la tête et s’aperçoit qu’Allan l’a dévancé de quelques centièmes de secondes! Chapeau bas à Charli et Allan pour l’engagement, ce n’était clairement pas le jeté le plus évident du monde, surtout à 14m au dessus de l’eau…
  • l’aisance et la rapidité de Julia qui est décidément bien en forme en ce moment, dévançant largement Lila en finale
  • les temps records des finalistes: 30s pour Allan et Axel et 32s pour Julia pour une voie de 15m!

Crédit photo: R. Fabregue / La Sportiva

Les podiums:
1 – Julia Chanourdie
2 – Lila Blanchet
3 – Marie Da Silva Hommes

1 – Allan Momirovic
2 – Axel Ballay
3 – Arno Villenave

Un grand merci aux frères Florian Et Julien Saint Martin pour l’organisation de cette 4e édition des Urban Element Series et aux salles Grimper pour l’ouverture de la compèt, encore une fois on s’est régalés à grimper sur des prises toutes neuves fournies par Expression !

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Chris Sharma libère une nouvelle ligne de deep-water extrême à Majorque !

14 Sep

Décidément, Chris Sharma semble apprécier de plus en plus les plongeons dans l’eau ! Après avoir récemment enchaîné pour la toute première fois l’arche du Pont d’Arc, en Ardèche, l’américain est reparti en pleine mer, à Majorque, pour s’adonner à sa nouvelle pratique favorite.

Il réalise la première ascension d’une voie de deep-water aussi belle qu’extrême: « Big Fish », qu’il cote 8c+/9a. Oui, il s’agit là d’une des voies les plus difficiles de cette discipline. Et pour cause, le crux se situe à plus de 20 mètres au-dessus de l’eau !

« J’ai enfin pu réaliser la première ascension de cette ligne, qui m’avait déjà tapé dans l’oeil il y a plusieurs années, commente-t-il. C’est l’une des plus esthétiques, des plus vertigineuses, et des plus dures lignes de deep-water que j’ai pu faire. »

La séquence du crux, 20m au-dessus de la mer Méditerranée

Ce que Chris Sharma recherche en tentant des ascensions au-dessus de l’eau ? Repousser ses limites mentales !

« J’adore ce jeu ! Pousser et repousser mes limites au-dessus de l’eau, plus particulière ici, à Majorque, sur ce rocher si parfait, année après année. La partie la plus dangereuse dans cette discipline, c’est au moment de la chute, où tu rentres en contact avec l’eau. Tout doit être contrôlé et calculé. »

En terme de deep-water, Chris Sharma est définitivement le meilleur du monde, ayant déjà réalisé la première ascension de « Es Pontas » 9b, ou encore « Alasha », une voie d’envergure, dans le neuvième degré également.

  • Photos: Joao Giacchin
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Les meilleurs bloqueurs mondiaux ont rendez-vous ce week-end aux Adidas Rockstars 2017 !

14 Sep

Les Adidas Rockstars sont devenues une compétition incontournable pour les meilleurs bloqueurs internationaux. Chaque année, les athlètes que nous avons vu briller sur le circuit de Coupe du Monde se retrouvent à Stuttgart, en Allemagne, pour en découdre. L’occasion pour certains de prendre leur revanche !

25 pays réunis le temps d’une compétition !

Seuls les compétiteurs invités par Adidas peuvent participer aux Adidas Rockstars. Et la liste de départ est assez impressionnante ! Janja Garnbret et Tomoa Narasaki, les tenants du titre seront bien entendu présent, pour tenter de décrocher une nouvelle victoire cette année.

Mais ils auront affaire à Shauna Coxsey et Jongwon Chon, les vainqueurs du classement général des Coupes du Monde cette année.
Et ce n’est pas tout. La championne d’Europe en titre, Stasa Gejo sera de la partie, tout comme Petra Klingler ou encore Alex Puccio, de retour dans la partie après avoir déjà remporté l’édition 2012.

Chez les hommes, le puissant Jan Hojer sera de la partie et jouera à domicile. Rappelons que dans de telles conditions, l’allemand avait remporté le titre européen il y a à peine un mois.
N’étant pas monté sur le podium l’année dernière (une chose qui n’était pas arrivée en cinq ans !), Sean McColl fait partie de ces grimpeurs qui ont une revanche à prendre.

Au total, c’est plus de 80 athlètes, venus de 25 pays différents qui prendront le départ des qualifications dès vendredi matin.

Le déroulement de la compétition ?

Ces 80 grimpeurs tenteront de rentrer parmi les 20 meilleurs hommes et femmes du week-end. Pour cela, quatre blocs de qualification les départageront. Seul le top 20 poursuivra l’aventure en demi-finale.

Les demi-finales permettront justement de ne garder que la crème de la crème. Seuls les six meilleurs hommes et femmes prendront leur ticket pour les finales, qui se dérouleront en deux temps.

Les finalistes auront d’abord face à eux deux premiers blocs. À l’issue de ces deux premiers problèmes de la soirée, seuls les trois meilleurs grimpeurs auront la possibilité d’en découdre dans le troisième bloc. À la clé, une place en super-finale.

La super-finale opposera donc les deux meilleurs hommes et femmes de la soirée. Ils grimperont alors en duel, dans deux blocs identiques: le « super-bloc ». Et dans ce dernier bloc, il ne suffit pas de stabiliser son corps sur la dernière prise, mais bien de se rétablir au sommet du mur et aller frapper le buzzer avant son rival. Puissance, précision et vitesse d’exécution sont donc de rigueur pour être le grand vainqueur des Adidas Rockstars.

La Team France:

Six athlètes français ont été invités par Adidas pour participer à cette compétition unique.

C’est donc Maëlys Agrapart, Mélanie Sandoz, Mélissa Le Nevé, Jérémy Bonder, Mickaël Mawem et Guillaume Glairon-Mondet qui défendront les couleurs de la France ce week-end.

Et nos français seront une nouvelle fois en confrontation directe avec le Japon, LA nation en forme du moment, qui se déplace avec le plus de compétiteurs: 12 japonais, s’étant pour la plupart illustrés sur le circuit international, prendront le départ de la compétition.

Le GORE-TEX® Be a Rockstar, une chance de prendre sa place parmi les meilleurs mondiaux.

Si seuls les grimpeurs ayant été invités peuvent participer aux Adidas Rockstars, il existe toutefois un moyen d’aller se confronter aux meilleurs grimpeurs internationaux. Le GORE-TEX® Be a Rockstar est une compétition ouverte à tous et qui permet aux meilleurs de remporter un ticket unique leur permettant de disputer les demi-finales des Adidas Rockstars aux côtés des pros.

Cette année, 130 grimpeurs venant de 17 pays différents se sont inscrits à cette compétition, qui démarrera dès vendredi.

L’élite des ouvreurs internationaux !

La qualité des blocs proposés en compétition est vitale pour la réussite de celle-ci. Et à Stuttgart, quand on accueille le gratin mondial des grimpeurs… on accueille également les meilleurs ouvreurs du monde. Au total, ils sont huit à ouvrir les nombreux blocs de cette compétition: Laurent Laporte (FRA), Manuel Hassler (SUI), Reinhard Fichtiger (AUT), Matthias Woitzuck (AUT), Adam Pustelnik (POL), Tomasz Oleksy (POL), Robert Leistner (GER), and Felix Buchmann (GER).

À eux tous réunis, ils comptent plus de 100 ans d’expérience dans le domaine. Alors rassurez-vous, le spectacle sera comme chaque année au rendez-vous !

Le programme des Adidas Rockstars:

Vendredi 15 Septembre:

09h30 – 13h15: Qualifications

Samedi 16 Septembre:

11h00 – 13h30: Demi-finales
20h35 – 22h20: Finales
22h20 – 23h00: Super-finales

  • En attendant samedi, voici le trailer de la compétition:

Les finales seront à suivre en live depuis PG !

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Nailé Meignan revient sur ses premiers championnats du monde jeunes

13 Sep

Notre athlète du team PG, Nailé Meignan, minime première année, nous fait un retour ses premiers championnats du monde jeunes où elle participait à toutes les disciplines… Récit! 

« Après un départ mouvementé avec un petit accident sur la route (mais rien de grave !) nous voici arrivés à Innsbruck.

Le mur est juste waouh… pleins de volumes, un paradis pour grimpeurs… sauf pour le temps qui n’était pas au beau fixe! L’ambiance de groupe est top, il n’y a maintenant plus qu’a grimper et se donner à fond.

J’ai participé aux 3 disciplines sur ces championnats du monde.

Pour le bloc, deux groupes sont constitués.

Les qualifications se sont bien passées malgré que je passe presque la dernière et que l’état des plats n’était pas top pour grimper. Je passe quand même en demi-finale.

Pour les demies, les blocs sont très beaux. Je parviens à faire trois blocs et je rate de peu la finale. Je pense que je n’ai pas travaillé assez l’allongement sur le ventre des blocs.

Je termine donc a la 8ème place de mes premiers championnats du monde après de gros combats. Les japonaises sont très fortes et trustent les trois premières places.

Maintenant place à la vitesse.

C’est clair que ce n’est pas ma discipline de prédilection mais j’y travaille pour tenter de ne pas être trop ridicule. Sur ces championnats du monde j’améliore mon record et je termine 18ème. Je reste donc dans la course pour le combiné.

Pour la difficulté nous sommes également séparés en deux groupes.

Je me mets un gros combat dans la voie 1 de qualif mais je n’arrive pas trop à m’exprimer dans la voie 2. Je termine 7ème de mon groupe et me voila donc en demi-finale.

En demie je termine a la 12ème place et me voila en final du combiné et devinez avec qui ? 4 japonaises et Luce (Douady).

Je vais faire une indigestion de l’hymne japonais, puisqu’au combiné elles sont de nouveau trois sur le podium… !

Sur ce combiné, je ne vous cache pas que c’est un véritable marathon d’enchainer toutes les disciplines ! On commence par la vitesse où je termine 3ème puis le bloc ou je finis 5ème et enfin la difficulté ou je termine 6ème. Et au général je me classe 4ème du combiné.

L’isolement était très long : 8h au total, et je ne parle pas japonais alors… eh oui car il y a avait avec nous 4 japonaises et comme dit précédemment on retrouve encore les japonaises sur le podium.

En résumé, une compétition au top, bien fatigante et avec en bonus pleins de rencontres et une nouvelle expérience.

Je tenais à remercier tous mes sponsors (Petzl, Planetgrimpe, Edelrid, Scarpa), mes parents , les entraineurs EDF et de Chambéry escalade, Kevin et Coco, et mes amis sans qui l’aventure n’est pas possible.

Et maintenant place aux championnats d’Europe de bloc et de vitesse, puis deux semaines de vacances bien méritées avant de commencer une nouvelle saison qui j’espère sera aussi remplie. »

  • Crédit photo: Coll. Meignan
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Urko Carmona, champion du monde de paraclimbing, enchaîne un 8a+ et un 7c+ à vue !

13 Sep

Grimper un 8a+ est déjà une magnifique prouesse. Mais imaginez grimper un 8a+, avec une jambe seulement… C’est ce qu’est parvenu à réaliser l’espagnol Urko Carmona, champion du monde d’handi-escalade.

Deux ans après avoir commencé à grimper, l’espagnol connaît un accident de circulation. Sa jambe droite ne survivra pas au choc. Alors âgé de 16 ans, il s’accroche à sa passion et redouble d’efforts chaque jour pour sauter de prise en prise, à une jambe.

Il y a quelques jours, Urko est venu à bout de l’un de ses principaux objectifs: enchaîner « Mal de Amores » 8a+, à Rodellar. Une voie de 40 mètres, avec quelques passages typés blocs, entrecoupés de quelques repos. Après l’avoir travaillé l’année dernière il parvient à faire la croix et clipper la chaîne de cette voie après un beau combat.

Galvanisé par cette performance, Urko se lance alors à l’assaut d’un 7c+. Il prend le temps de bien lire la voie pour tout donner lors de son run à vue. Et ça passe également pour l’espagnol, qui réalise au passage sa première voie de cette cotation à vue.

« Je suis juste trop heureux ! » conclut-il.

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Le deuxième 9a+ féminin de l’histoire, libéré par Anak Verhoeven !

11 Sep

-> C’est la première fois qu’une grimpeuse réalise la première ascension d’un 9a.

-> C’est la première fois qu’une grimpeuse réalise la première ascension d’un 9a+.

-> Et c’est seulement la deuxième fois de l’histoire de l’escalade qu’une grimpeuse vient à bout d’une voie de ce niveau !

Le ton est donné ! Anak Verhoeven vient elle aussi marquer la planète grimpe de par sa (ses !) performance(s).

Tout commence il y a quelques jours pour la belge. Profitant de la petite pauses entre deux Coupes du Monde de difficulté, elle se rend dans le Vercors, en France, pour en découdre avec un projet qu’elle avait laissé l’année dernière, faute de conditions météorologiques devenues trop capricieuses.

Son projet ? « Sang neuf », une voie de 15 mètres située à Pierrot Beach et équipée par Quentin Chastagnier. Malgré les efforts répétés de quelques forts grimpeurs, cette voie n’avait jamais été enchaînée.
Cette année, il n’aura fallu que trois jours à Anak pour retravailler les mouvements, et ainsi réaliser cette voie, qu’elle cote 9a. Il s’agit là de la première ascension féminine d’une voie dans le neuvième degré.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là ! Un jour de repos plus tard, Sébastien Richard lui lance un défi inédit: peut-elle relier ce 9a « Sang neuf » à la partie haute de « Home sweet home », 8c+ ?

Challenge accepté pour Anak, qui s’empresse de renfiler les chaussons pour grimper de nouveau les 15 mètres de « Sang neuf ». Mais cette fois-ci, la belge ne s’arrête pas au relais de cette voie, et file en direction de « Home sweet home »… atteignant le sommet !

Elle baptise ainsi cette nouvelle voie « Sweet neuf » et propose la cotation de 9a+. C’est la première fois qu’une femme signe la première ascension d’une voie de ce niveau. D’ailleurs, c’est seulement la deuxième fois de l’histoire qu’une grimpeuse vient à bout d’un 9a+, après la récente performance de l’américaine Margo Hayes dans « La Rambla ».

Et quand on sait qu’Anak compte déjà plus de 22 voies dans le 8c et plus, on se dit que la belge sait de quoi elle parle quand elle propose des voies de cette difficulté…

  • Photos: Sébastien Richard
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Retour sur les premiers championnats du monde jeunes du combiné !

10 Sep

Après plus de dix jours de compétition non-stop à l’occasion des Championnats du Monde jeunes à Innsbruck, la semaine se terminait ce week-end, avec une épreuve inédite, programmée suite à l’intégration de l’escalade aux Jeux Olympiques de 2020: un combiné difficulté/bloc/vitesse.

Ce n’est pas simplement en faisant le cumul des résultats de chaque grimpeur sur les trois épreuves qui avaient eu lieu dans la semaine que ce classement au combiné était effectué. Les grimpeurs devaient bel et bien renfiler les chaussons, pour disputer une nouvelle épreuve de vitesse, de bloc et de difficulté. Et c’est à l’issue de cette nouvelle compétition que le premier champion du monde du combiné serait sacré.

Le classement est calculé de manière simple. Le rang de chaque grimpeur dans chaque discipline est multiplé. Le grimpeur comptant le produit le moins élevé l’emporte.
(Exemple: 1er en difficulté, 3ème en bloc et 2ème en vitesse = 1 x 3 x 2 = 6 points)

Domination incroyable des japonaises en minimes !

Les japonais sont en route vers les J.O de Tokyo. Si certains en doutaient encore, c’est maintenant une certitude. Si les japonais évoluant sur le circuit de Coupes du Monde seniors sont déjà très forts, la révèle nipponne s’annonce… incroyable !

Chez les minimes filles, c’est de nouveau un podium 100% asiatique, qui a couronné trois japonaises.

La jeune Natsuki Tanii remporte tout: elle ne fait qu’une bouchée des quatre blocs de finale, qu’elle enchaîne à vue, se classant première. Puis elle remporte son duel final en vitesse. Enfin, elle sort la voie dans l’épreuve de difficulté. Un sans faute pour la japonaise, qui est donc est la première minime sacrée championne du monde du combiné.

Ai Mori et Futaba Ito complètent ce podium. Naïlé Meignan, l’une des deux françaises engagée dans ce format combiné, termine à la 4ème place (6ème en difficulté, 3ème en vitesse et 5ème en bloc), devant Luce Douady, 6ème (5ème en difficulté, 4ème en vitesse et 6ème en bloc).

Chez les garçons, les japonais sont bien présents également, terminant respectivement 2ème, 3ème et 4ème de ce combiné. Mais la victoire finale ne revient pas à l’un d’eux. En étant 2ème en vitesse, 2ème en difficulté et 3ème en bloc, le russe Semen Ovchinnikov a été le grimpeur le plus complet ce week-end, montant sur la plus haute marche du podium.

À noter que pour les cadets, cette compétition était sélective pour les Jeux Olympiques jeunes, qui se dérouleront à Buenos Air, en Argentine, du 06 au 18 Octobre 2018.

  • Les résultats complets:
Sam Avezou, champion du monde cadets du combiné !

Cocorico ! Victoire française chez les cadets garçons hier. En prenant la deuxième place en difficulté, la troisième place en bloc et la septième en vitesse, Sam Avezou est devenu le premier français champion du monde du combiné ! Pourtant, ce n’était pas gagné d’avance… En difficulté, atteignant la même prise que l’italien Philip Schenk, il est départagé au temps avec ce dernier. Sam Avezou prend donc l’avantage, ayant grimpé plus vite que l’italien. Un podium complété par le bulgare Petar Ivanov.

Il s’en est fallu de peu pour qu’un autre français monte sur ce podium. En terminant 10ème en difficulté, 13ème en vitesse et 1er en bloc, Nathan Martin se classe 4ème du combiné.

Chez les cadettes, médaille d’or à domicile pour la jeune Sandra Lettner. L’autrichienne met tout le monde d’accord dès l’épreuve de bloc, où elle enchaîne quatre tops, prenant la première place.

Derrière, on retrouve les deux mutantes américaines, Ashima Shiraishi, deuxième (1ère en difficulté, 13ème en vitesse et 4ème en bloc), devançant sa compatriote Brooke Raboutou, qui monte sur la troisième marche du podium (5ème en difficulté, 9ème en vitesse et 3ème en bloc).

  • Les résultats complets:
Laura Stöckler, la deuxième autrichienne sacrée à domicile !

Elle n’osait même pas l’imaginer… Remportant le titre de championne du monde juniors du combiné, chez elle, devant son public. Pourtant l’autrichienne l’a fait ! Elle est la grimpeuse à monter le plus haut dans la voie de difficulté, se classant première. Elle est celle qui mettra le moins d’essai pour empocher deux des quatre blocs de finale, se classant de nouveau première de cette discipline. Enfin, en remportant son duel de vitesse en petite finale, elle se hisse sur la plus haute marche du podium de ce championnat du monde du combiné. Un podium complété par la russe Iuliia Panteleeva et l’américaine Margo Hayes.

Chez les juniors hommes, deux japonais sur les deux plus hautes marches du podium. Médaillé d’or, Meichii Narasaki, qui s’illustrait cette année sur le circuit international senior prouve qu’il est l’un des prétendants sérieux à la médaille olympique en 2020. Premier en bloc et en vitesse et quatrième en difficulté, il est le nouveau champion du monde juniors du combiné.

Il devance son compatriote Yoshiyuki Ogata et l’américain Kai Lightner.

  • Les résultats complets:
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