Les premiers essais de Stefano Ghisolfi dans « Silence » 9c, en images !
Voici les premières images de Stefano Ghisolfi dans « Silence », le premier 9c au monde !
Il y a quelques semaines, nous vous annoncions qu’un grimpeur de haut niveau avait décidé de s’attaquer à Silence, premier 9c de l’Histoire. Son nom ? Stefano Ghisolfi, l’un des meilleurs falaisistes de la planète. Pour cause, il est le seul grimpeur au monde avec Adam Ondra à compter trois 9b+ à son actif, ayant déjà enchaîné « Perfecto Mundo », « Change » et « Bibliographie ».
L’italien de 29 ans vise maintenant plus haut, et rêve de clipper le relais d’un 9c. Pour cela, il a choisi de s’attaquer à la première voie libérée dans ce niveau, « Silence ». Enchaînée pour la première fois par Adam Ondra en 2017, cette ligne atypique est située dans la grotte de Flatanger, en Norvège.
Elle est composée de trois crux : un premier, qui vaut 8C bloc à lui seul et qui a donné bien du fil à retordre à Ondra. Il faut en effet envoyer ses pieds en premier dans une fissure et se tourner entièrement pour se sortir de cette section très délicate. Vient ensuite le deuxième crux (8B bloc), qui consiste à enchaîner quatre mouvements très physiques les pieds à plat. Enfin, un dernier crux en 7C+ permet d’atteindre le relais.
Stefano Ghisolfi face aux crux de « Silence »
L’objectif de Stefano Ghisolfi est d’enchaîner les trois crux intrinsèquement avant la fin du mois de septembre. Ce dernier vient d’arriver sur place, et nous partage ses deux premiers jours dans la voie. On le voit notamment tenter le premier crux, celui qu’il redoute le plus.
L’Italien avoue avoir déniché trois méthodes pour réaliser ce passage : celle utilisée par Adam Ondra, qui consiste à envoyer les pieds au-dessus de la tête pour les coincer dans la fissure, une autre qui exige un puissant talon droit pour jeter sur une petite arquée qu’Adam n’avait pas utilisée, et une dernière qui consiste à monter les pieds très hauts pour aller chercher la fissure avec la main, en étant de face.
Stefano va explorer ces trois méthodes ces prochains jours afin de choisir celle qui lui convient le mieux. Confronté à la difficulté du tracé, il avoue « si c’était facile, je ne serais pas là ! ».