Une nouvelle ère pour le championnat de France de vitesse!
L’escalade de vitesse vient de connaître une nouvelle dimension depuis quelques jours. En effet, la FFME a réformé le championnat de France, qui décernera maintenant deux titres: un champion de France sur la voie officielle et un champion de France sur la voie classique. Explication ci-dessous!
La difficulté, le bloc et la vitesse. Parmi ces trois composantes, la vitesse est la discipline qui a le plus de mal à prendre son envol… Seulement 10 seniors femmes inscrites au championnat de France l’année dernière contre une vingtaine chez les hommes. Pourquoi si peu de participants quand on sait qu’en plus cette compétition est ouverte en open et accessible à tous? La réponse est simple: le manque d’infrastructure en France. En effet, très peu de club possède la voie record. Et comme toutes les compétitions de vitesse ont lieu sur la voie officielle de l’IFSC, difficile de rivaliser avec les cadors de la discipline, qui connaissent la voie par cœur, quand on n’a jamais posé les doigts sur ces fameuses prises rouges…
C’est justement pour palier à ce problème que la fédération a choisi cette année de diviser ou plutôt de multiplier le championnat de France par deux. En effet, la compétition qui se déroulera les 25 et 26 avril comportera deux parties. Le samedi se déroulera sur la voie officielle dite du record du monde et décernera le titre de champion/ne de France de vitesse sur voie record. La journée du dimanche se déroulera quant à elle sur une voie classique. Le plus rapide sur cette voie se verra attribuer le titre de champion/ne de France de vitesse sur voie classique.
Une voie de vitesse classique dis-tu?
Le principe reste le même. Mais une voie sera tracée exprès pour l’occasion, avec des prises différentes de celle de la voie record. Et bien entendu, personne ne connaît à l’avance le tracé de la voie, tout le monde la découvre en même temps quelques minutes avant l’épreuve. Cette voie sera dupliquée et le but reste le même: le premier arrivé au sommet l’emporte!
Le but?
Permettre à quiconque de prétendre au titre de champion de France de vitesse. Il est désormais possible à n’importe qui de faire parler ses talents de coordination et de rapidité. Plus personne n’est avantagé parce qu’il connaît la voie. Ainsi, le but est de faire découvrir et apprécier au plus grand nombre cette discipline. Il n’y a plus de barrières, chacun a ses chances!
L’avis de Sylvain Chapelle, entraîneur de l’équipe de France:
« Le format classique est le plus simple à mettre en œuvre dans l’ensemble de nos clubs.
Même si le format de compétition international est le « format de la voie du record », il n’empêche que le format « classique » reste très intéressant sur le plan du développement des qualités nécessaire à l’escalade de vitesse (coordination, mémorisation, tactique). Il permet de faire plus progressivement la transition entre les « petites » catégories (poussins et benjamins) qui s’entrainent aujourd’hui sur le format « classique » avec comme objectif le Trophée National Poussin Benjamin.
Avec ce nouveau programme des championnats de France, les jeunes catégories pourront commencer à se familiariser avec la voie du record le samedi, tout en continuant à se frotter aux meilleurs de leurs catégories dans des voies classiques du dimanche. De plus, c’est une formule qui permet une détection des futurs champions encore plus pertinente !
Enfin ceux qui n’ont pas encore la chance de disposer de murs « record » près de chez eux et qui souhaitent tout de même faire de l’escalade de vitesse auront un très bon terrain de jeu et un championnat spécifique. »
Le championnat de France de vitesse reste le seul championnat ouvert en open, n’importe qui peut donc s’inscrire. Le rendez-vous est fixé les 25 et 26 avril au TSF à Voiron. Alors laissez votre fibre dynamique s’exprimer…
Source: FFME