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Dopage en escalade : Adam Ondra s’exprime !

Suite à l’exclusion d’un compétiteur de haut niveau épinglé pour dopage, Adam Ondra s’est exprimé à ce sujet, à l’aube des Jeux Olympiques de Paris.

L’escalade se développe à vitesse grand V. L’entraînement se professionnalise de plus en plus et les grimpeurs professionnels d’aujourd’hui peuvent vivre de ce sport. En conséquence, cela augmente la pression pour obtenir des résultats. Jusqu’où vont les athlètes, les entraîneurs et les fédérations ? Notre sport a-t-il un problème de dopage ? La tricherie va-t-elle prendre de plus en plus de place ?

Ce sont des questions sensibles, qui semblent plus d’actualité que jamais. Il y a quelques jours, nous apprenions que la fédération internationale avait banni l’Iranien Reza Kolasangian après que celui-ci ait été contrôlé positif au dopage, lors de la Coupe du Monde de Chamonix l’an dernier. Les résultats des analyses de ses urines révélaient la présence de stanozolol, un produit dopant interdit dans toutes les compétitions sportives, favorisant la prise de masse et augmentant les performances.

La Crux TV a publié une vidéo intitulée L’escalade a-t-elle un problème de dopage ? faisant interagir plusieurs intervenants à ce sujet, dont des scientifiques spécialistes du sport, des coachs d’équipes nationales ou encore Adam Ondra en personne.

Selon Ondra, l’escalade est un sport qui exige beaucoup de technique ; le dopage n’est donc pas aussi utile que dans d’autres sports comme le cyclisme ou l’athlétisme. Cependant, il avoue ne pas savoir ce que l’avenir nous réserve si l’escalade continue à devenir plus populaire. Le Tchèque est plutôt inquiet à l’idée qu’un grimpeur puisse atteindre le prochain niveau de cotation en se dopant. Ondra poursuit en disant que le dopage étant coûteux, il n’y a jamais vraiment eu de danger en escalade quant au dopage, mais si l’escalade devient soudainement plus lucrative, les grimpeurs pourraient être plus enclins à rendre des substances illégales.

Patrick Matros, un expert allemand en entraînement, constate que l’expérimentation de substances non répertoriées comme dopantes, mais amélioratrices de performances, est déjà une pratique courante. Cette observation est partagée par Adam Ondra, qui reconnaît également l’existence de tricherie en escalade.

Ainsi, le dopage en escalade, bien que moins médiatisé que dans certains autres sports, existe bel et bien. Il reste important de sensibiliser les grimpeurs aux dangers et aux conséquences du dopage, ainsi qu’à l’importance de respecter l’éthique et l’intégrité de la discipline, à quelques jours seulement du lancement des Jeux de Paris 2024.


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Publié le : 14 juin 2024 par Nicolas Mattuzzi

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