Championnat du Monde de Berne – Jour 9 : Quatre médailles d’or pour la France en para-escalade.

© IFSC

Quatre grimpeurs tricolores se qualifiaient en finale du Championnat du Monde para-escalade de Berne mardi dernier. Et c’est un carton pour l’équipe de France, qui repart avec quatre médailles d’or. Lucie Jarrige,  Solenne Piret, Aloïs Pottier et Thierry Delarue dominent largement leurs adversaires et repartent avec le titre mondial.

Nos grimpeurs tricolores ont fait le show hier lors des finales du Championnat du Monde para-escalade ! Si bien que les supporters Bernois devront attendre l’entrée des Français pour découvrir les prises les plus hautes des voies proposées par les ouvreurs.  Lucie Jarrige et Thierry Delarue, tous deux dans la catégorie AL2*, toppent leur voie et prennent la tête du classement, comme ils l’avaient déjà fait lors des qualification.

Redoutés de toutes les autres nations, ces deux grimpeurs n’en sont pas à leur premier couronnement. Depuis le Championnat du Monde à Paris en 2016, Lucie domine sa catégorie en remportant le titre mondial lors de chaque évènement. Thierry, également détenteur de la couronne de Champion du Monde depuis 2018, semble bien décider à rester le leader de sa catégorie.

Je suis épuisée mais très heureuse de ma performance. J’ai réalisé ce matin que je grimpais depuis dix ans et qu’il s’agissait de mon cinquième titre de Championne du Monde, alors c’est un peu comme un anniversaire. Je ne pouvais pas rêver mieux que d’un top aujourd’hui, c’est donc un rêve qui se réalise.

Le public était incroyable, c’est toujours la même chose aux Championnats du Monde, on se sent portés jusqu’au sommet du mur. Si je retournais dans la voie demain sans eux, je n’arriverais probablement pas jusqu’au top. L’ensemble de la compétition est énorme et c’est incroyable.

Lucie Jarrige

© David Pillet

Solenne Piret, en catégorie AU2*, est également la seule à clipper le relais de la voie. Comme ses deux compatriotes, la grimpeuse de 31 ans est détentrice du titre mondial depuis le Championnat du Monde d’Innsbruck en 2018. Depuis, toutes ses apparitions aux Coupes du Monde ont été récompensées d’une médaille d’or depuis cette date. Et la Française ne brille pas seulement en compétition, puisqu’elle coche régulièrement des blocs en extérieur qui témoignent de son talent : elle comptabilise déjà plusieurs blocs cotés 7B tels que « Pierrot » ou « Onde de choc ».

© David Pillet

Aloïs Pottier, en catégorie RP1*, domine largement cette finale. Découvrant les compétitions internationales pour la première cette année, il ne viendra pas à bout du tracé des ouvreurs mais comptabilise plus de 22 prises d’avance sur son adversaire le plus proche. Le grimpeur de 31 ans ajoute donc le titre de Champion du Monde à son palmarès déjà impressionnant d’une médaille d’or et d’argent en Coupe du Monde.

Félicitons également les performances de Sho Aita en B1, d’Abigail Robinson et Fumiya Hamanoue en B2, de Sunita Dhondappanavar et Florin Candoi Cosmin en B3, d’Angelino Zeller en AL1, d’Isak Ripman en AU2, de Michael Sapir Mor en AU3, de Pavitra Vandenhoven en RP1, de Dina Eivik et Iván Muñoz Escolar en RP2 et, de Marina Dias et Tadashi Takano en RP3. Tous quittent Berne avec le titre de Champion(ne) du Monde.

Tous les résultats par catégorie

*Petit rappel des catégories

AL2 : au moins une jambe amputée ou une déficience d’un membre -quelque soit la longueur. Le critère minimum est qu’ils ne possèdent pas de cheville.
AU2 : amputés d’un avant-bras ou ont une déficience d’un membre, donc l’athlète possède un bras valide et un moignon.
RP1 : Force, stabilité ou amplitude limitée.

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