François Kaiser – Team France
09 Sep
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03 Sep
Hier, l’équipe de France espoirs avait rendez-vois à Mitterdof en Autriche pour les championnats d’Europe. Cette première journée était consacrée aux qualifications, et on retrouvera 19 français aujourd’hui en demi-finale. Certains ont d’ores et déjà mis la barre très haute et semble bien parti pour truster les podiums, on pense notamment à Nolwenn Arc, Sam Avezou et Léo Avezou qui sont sur le devant de la scène dès ce premier tour.
Résultats minimes filles et garçons / les résultats complets
Résultats cadettes et cadets / les résultats complets
Résultats juniors filles et garçons / les résultats complets
02 Sep
Annulé en juin suite aux nombreuses intempéries, les 8h du Saussois reviennent le samedi 1er octobre pour la 15ème édition! AU programme, pas de changement, de l’escalade bien sur, de l’adrénaline, et bien sur beaucoup de fun!
Faites chauffez vos chaussons et rendez-vous de 10h à 18h le 1er octobre, les inscriptions se feront sur place!
02 Sep
Après 8 bonnes sessions à essayer son gros projet du moment au Grand Sablat, Clément Lechaptois réalise la première de « Midori » qu’il propose à 8B+, une King Line selon lui qui mérite qu’on s’y attarde, avis aux amateurs donc!
« C’est un énorme dévers qui démarre avec 5 mous bien à doigts, et les 9 mouvements suivants sont plutôt physiques pour arriver jusqu’à un bac, et ensuite se rétablir sur cet énorme bloc du Paquebot. Pure sensation de se retrouver assis au sommet après cet énorme fight! Tout était là pour faire une pure session hier, des potes, des bonnes condis, la forme… Tout le monde y est allé de sa petite croix ! 🙂 Je propose donc « Midori » [8B+], c’est vraiment une KingLine alors j’espère que d’autres grimpeurs viendront l’essayer! »
30 Août
Illya Bakhmet-Smolenskyi est arrivé en Pologne il y a 2 semaines, et sa plus grosse performance s’élevait alors à 8b… Il a donc naturellement commencé son séjour par enchaîner un 8b+, et hier il est venu à bout de son premier 8c avec « Pisane trójkąty » à seulement 11 ans!
Sa maman nous explique qu’Ilya a commencé à grimper il y a 4 ans, et qu’il n’a jamais eu d’autres entraîneurs que ses parents qui ont un niveau dans le 6a.
Notons également qu’Illya pourrait bien arrivé sur les compétitions ces prochaines années: il s’y est déjà frotté en remportant brillamment le Rock Master Junior à Arco en 2014. Affaire à suivre donc!
29 Août
Thomas Ferry, préparateur physique en escalade, se lance dans une web série où il nous racontera sa vie de coach, les hauts et les bas, le tout saupoudré d’une grande passion. Voici le 3ème chapitre ci-dessous. Et pour ceux qui auraient raté les autres chapitres: chapitre 1 / Chapitre 2. Bonne lecture!
… D’abord ce moment, cet étrange moment où les mots cessent, où le regard est suspendu quelque part sur un point de plafond. Une seconde, peut-être deux. Un souffle qui change, des mains qui se chargent d’énergie, de sensualité parfois. Des yeux attentifs, connectés avec les doigts devenus plus légers, plus instinctifs, qui cherchent et questionnent. L’un est allongé, l’autre est à côté, prêt. Ce moment, dans tous les cas, ponctuellement, fait taire les sourires. C’est comme si l’air ambiant devenait plus lourd, comme s’il se joignait à l’Homme aux mains chaudes (souvent !). Bref, on connaît tous ce moment où le kiné rentre dans le vif du sujet. Oui, cet étrange moment où tout se fige, où même les sportifs se trouvent à l’intérieur d’eux-mêmes, en connexion. A l’écoute. Prêts.
Pour le sportif la séance commence. C’est ce qu’il croit, car en réalité elle a débuté au moment où il a poussé la porte de la salle d’attente. Dans certains cas, elle démarre même sur le chemin du cabinet, par quelques questions aux apparences banales, sorte de conditionnement qui modifie déjà l’état de conscience.
Un de ces kinés compte particulièrement pour moi. Il s’appelle Gilou. Ses mots oscillent sans cesse entre poésie et connaissance, entre illusion et précision. Rares sont les Hommes capables de maîtriser autant les nuances. Ce calme, cette suspension du temps, voulue ou non, donne à ses séances une autre dimension. L’idée n’est pas de dire que c’est bien, qu’il faut s’en inspirer, ou le copier. Non. C’est un parfait équilibre acquis au fil des ans, une manière de faire qui lui correspond à merveille. Et si notre amitié semble indéfectible, je dois bien reconnaître qu’il compte tout autant dans mon métier. Gilou me cultive, chaque mot professionnel étanche ma soif de connaissances, je regrette de ne pas pouvoir l’écouter chaque jour, de ne pas être en mesure de me glisser dans son cabinet, en toute (in)discrétion. Mais c’est impossible.
Point de suspension donc, à la suite du second chapitre et au début de celui-ci, pour nuancer quelque peu ce qui s’est passé, la vérité, les suggestions. Gilou a joué un rôle essentiel dans cette victoire, et il serait facile de le cacher, car un kiné est de toute façon un Homme de l’ombre, ce genre d’ombre, en photographie, qui se transforme en noir total quand vous faites la mesure sur la lumière bien dorée, bien brillante, bien belle. Si les néophytes peuvent se satisfaire de ce contraste, le photographe doit quand même se poser cette question, lors du traitement de la photo : quelle valeur donner aux tons sombres ? L’entraîneur est un peu artiste, voire beaucoup dans certains cas. Et si l’ombre gâche la photographie, ou si la composition de l’image ne permet pas de l’intégrer pleinement, alors il faut se rendre à l’évidence : c’est que la photo est vraiment mauvaise. Parfois, seul le temps permet de s’en rendre compte. On les trouvait pourtant si jolies ces photos au retour des vacances, n’est-ce pas ? Je passe sur l’envie qu’ont certains photographes de baisser la valeur des tons clairs tout en augmentant considérablement la luminosité des zones d’ombre, car ça risquerait de faire un peu trop…de bruit.
Gilou est aussi un artiste. Il comprend cela. Plus les années passent, plus les sportifs que nous suivons en commun augmentent. Et surtout, plus les années passent, plus je me rends compte que la réussite de certains athlètes est directement liée à son travail, ou mieux que cela, à notre amitié. A l’image qu’elle dégage plus exactement. A cette osmose qui questionne les sportifs, qui dépasse le cadre strictement professionnel. Bien sûr que nous échangeons sur la tonicité musculaire, sur l’intérêt d’étirer ou non les membres inférieurs après un gros cycle de rési. Bien sûr que des informations plus personnelles circulent, facilitées par ce point de suspension. Mais au-delà de tout cela, les sportifs nous parlent souvent d’une énergie particulière. Ce mot me plaît, car il est plus fort qu’une complicité, plus flou. Dans les deux premiers chapitres, j’ai fortement insisté sur ma vulnérabilité, et sur le fait que dans chaque victoire, quelque chose m’échappait toujours. C’est sans surprise que j’ai lu dans l’un de ses mails, dernièrement, la même phrase qui remplaçait le mot « victoire » par « guérison ». La tête. Le mental. L’intention qu’on y met. Certains mots. Des regards. La volonté de réussir, de récupérer, de réussir. Le juste équilibre aussi, ne pas trop de poser de questions. Ne pas trop en faire. Il est impossible de tout maîtriser.
Alors je finis par me demander s’il n’est pas ce « petit truc » qui fait parfois basculer un état de forme en véritable performance. Si mon travail est réellement efficace, seul. Quand je rencontre un sportif qui a déjà franchi la porte du cabinet de Gilou et qui me dit « ah c’est vrai, tu le connais bien ? », je plonge souvent dans des yeux grands ouverts, scintillants, souriants. Que voient-ils dans mes regards pour comprendre ce qu’il faut comprendre ? Comment ressentent-ils cette fameuse énergie sans même savoir qu’il est peut-être l’un des Hommes que j’admire le plus sur cette Terre ? J’en tire deux idées essentielles. La première, évidemment, c’est que la performance se construit en équipe. La seconde, c’est que notre amitié doit rassurer, voire même donner des ailes. Le titre de Mathilde dépend grandement d’un point de suspension dans le cabinet de Gilou quelques jours plus tôt, de son implication, de ses mots, justes, au bon moment. Il l’a portée bien plus haut que mes suggestions, certainement. Si souvent, je me pose la question du cadre à poser dans une relation d’entraînement (j’y reviendrai un peu plus tard), pour ne pas aller trop loin, tout en laissant les sportifs s’exprimer. Comment intégrer ce qui relève de la vie personnelle ? La relation entraîneur / entraîné(e) n’est pas simple. Gilou sait parfois franchir des portes que je ne m’autorise pas ou plus. Ce titre n’est pas seulement le fruit d’un entraînement structuré et de soins efficaces. Des mots sont venus s’immiscer dans tout cela, qui me dépassent. C’est ma part de chance dans ce gâteau.
J’admire Gilou, son approche, ce qu’il fait professionnellement et le Peter Pan qu’il est au quotidien. Je lui dois beaucoup. Je pourrai écrire un roman entier sur lui, vraiment. Mais j’aimerais surtout rendre un véritable hommage à ces femmes et hommes de l’ombre, ceux qui sont parfois écartés des équipes faute de moyens (soi-disant), au profit de salaires exorbitants de certains joueurs (pas en escalade !). Kinés, ostéos, les sportifs ont besoin de vous, mais nous aussi. Dans chaque victoire, vous êtes là. Bien sûr. Continuez vos points de suspension, d’interrogation, vos traits d’union, ou autres exclamations. Peu importe. J’ai toujours préféré les récits aux lignes bien vides des palmarès. Les articles. Les narrations. Les sportifs eux-mêmes nous font souvent partager leurs expériences, leurs états d’esprit, leur réussites, sur leur blog ou les réseaux sociaux. Je salue tous ceux qui prennent le temps de les lire. Parce qu’au fond, entre les mots je prête beaucoup d’attention…à la ponctuation.
29 Août
La route de l’innovation est étroite et difficile. Cependant, grâce au travail continu de recherche et développement, toutes les nouveautés de CAMP et CASSIN ont toujours quelque chose de plus pour le bénéfice des utilisateurs. Parmi les principaux changements pour 2017 présentés ici, se distingue une véritable innovation dans une catégorie – les mousquetons – où il semblait qu’il n’y avait plus rien à faire.
Mousquetons et dégaines
La grande nouveauté pour 2017 est le Dyon, un mousqueton avec un design innovant qui combine les avantages du doigt fil avec ceux du système Keylock. Complètement actualisés, le best seller Orbit, l’ultraléger Photon et la gamme complète des dégaines. À noter, enfin, la Gym Safe Cable Express, dotée d’un câble en acier à la place de la sangle et idéale en salle d’escalade ou en falaise comme dégaine fixe.
CAMP Dyon – NEW POUR ALPINISME ET ESCALADE
Un pas en avant dans le monde de mousquetons: un produit haut de gamme caractérisé par le brevet KeyWire du doigt et par la géométrie brevetée SphereLock du nez du mousqueton. Le Dyon, en pratique, est équipé avec le doigt fil pourvu d’un insert spécial qui permet la connexion doigt/mousqueton sans l’encoche incommode qui caractérise les mousquetons à fil. La légèreté exceptionnelle est garantie par la section en H similaire à celle de Photon, avec une double nervure qui concentre la matière là où les tensions sont les plus élevées. La grande ouverture, le doigt plus doux en fin de course et une résistance élevée (11 kN) doigt ouvert contribuent à faire du Dyon le nouveau mousqueton de référence pour les objectifs les plus ambitieux. Disponible en 8 couleurs. Poids: 33 g
CAMP Dyon Express KS Dyneema® – NEW POUR ALPINISME ET ESCALADE
Dégaine polyvalente qui allie légèreté et fonctionnalité au plus haut niveau grâce à 2 mousquetons Dyon. La fonctionnalité est augmentée grâce à la sangle variable Dyneema® de 11 mm (Longueur 11 et 20 cm), tenant la dégaine dans l’axe, et offre une excellente prise en main pour le travail des voies. Poids: 78 g (11 cm) et 81 g (20 cm)
CAMP Orbit Express – NEW POUR ALPINISME ET ESCALADE
Le best-seller de nos références, fourni avec 2 mousquetons Orbit au dessin révisé. L’Orbit est un mousqueton compact, bien proportionné, fait pour durer et assurer un excellent défilement des cordes. La taille et l’ouverture offrent une excellente maniabilité. Sangle polyester de 16 mm et de longueur 11 cm. Poids: 97 g
CAMP Photon Wire Express KS Dyneema® – NEW POUR ALPINISME ET ESCALADE
Les Photon Express KS sont équipés des très légers mousquetons Photon (avec un doigt droit pour les amarrages et un doigt coudé pour la corde) toujours avec un fermoir Keylock et avec une sangle en Dyneema® (longueur 11 et 20 cm). Le connecteur pour la corde est maintenu en parfaite position par le Karstop Evo. Poids: 69 g (11 cm) et 72 g (20 cm)
CAMP Gym Safe Cable Express – NEW POUR ESCALADE SPORTIVE ET SALLE D’ESCALADE
Le Gym Safe Cable Express résout le problème de l’usure des sangles fixées dans les salles d’escalade des gymnases et en falaises. La connexion entre le maillon rapide et le mousqueton est assurée par un solide câble en acier (longueur 18 et 23 cm), non soumis à la détérioration normale des produits textiles. Même le mousqueton inférieur, en acier, permet de réduire la dangereuse usure due au glissement de la corde qui caractérise les mousquetons en aluminium. Poids: 350 g (18 cm) et 365 g (23 cm)
Harnais
Après l’Alp Racing pour le ski-alpinisme en compétition, le Flash pour l’escalade sportive et l’Alp Mountain pour l’alpinisme, voici le nouveau Alpin Flash: le dernier né de notre gamme de harnais extralight en sangle portante à rétreint. Il s’agit d’un produit minimaliste qui, avec son poids de 300 grammes et son confort, est notre réponse aux besoins de l’alpinisme moderne “léger et rapide”.
CAMP Alpine Flash – NEW POUR ALPINISME, GLACE ET HAUTE ALTITUDE
L’Alpine Flash, spécifique à l’alpinisme, complète la série des harnais ultralégers innovants de CAMP en sangle portante variable. Dérivé du Flash pour l’escalade sportive, l’Alpine flash se distingue par les sangles de cuisses réglables et amovibles avec une boucle rapide (manipulable avec des gants), par les anneaux porte-matériel recouverts de tubes (plus un cinquième anneau arrière) et par un passant intégré pour le mousqueton Hub. La construction en sangle assure l’extrême légèreté, la compacité et le confort ainsi que la distribution de la charge uniformément sur toute la surface de la ceinture etdescuisses. Un rembourrage spécial de 3 mm est contrecollé à la sangle pour augmenter le confort sans compromettre la légèreté. Créé pour répondre aux exigences de l’alpinisme moderne «léger et rapide», l’Alpine Flash est également parfait pour les ascensions les plus classiques et les parcours sur glaciers: sur ces terrains, grâce à sa construction minimaliste, il est apprécié pour son poids extrêmement réduit et pour l’aide qu’il offre à la marche. Poids: 300 g (M)
Casques
Notre objectif est de créer des casques légers, confortables et beaux. Nous sommes donc fiers du nouveau Storm, qui, avec ses 250 grammes est non seulement le plus léger des casques de CAMP, mais aussi l’un des plus léger en absolu. Confortable, avec un excellent système de ventilation et disponible en quatre couleurs, il est le nec plus ultra pour l’escalade sur rocher et sur glace.
CAMP Storm – NEW POUR ALPINISME, ESCALADE ET ESCALADE GRANDE VOIE
Casque haut de gamme, léger et extrêmement confortable, qui assure une protection complète dans toutes les activités verticales. Le Storm se caractérise par une construction très robuste, une excellente ventilation et une vitesse de réglage qui en font le compagnon idéal pour les ascensions longues et exigeantes. Particulièrement soignée également, ledesignsuggère à la fois la solidité et la légèreté. Disponible en 4 couleurs et 2 tailles. Poids: 230 g (taille 1) e 250 g (taille 2)
Sac à dos
Le nouveau Eghen 22 est le résultat de décennies d’expérience dans la réalisation de sacs à dos techniques pour les activités outdoor. Comme tous les produits de la marque CASSIN – un nom qui signifie exploration et aventure – c’est un modèle sans compromis, spécialement conçu pour les ascensions de la journée et l’alpinisme.
CASSIN Eghen 22 – NEW POUR ALPINISME, ESCALADE, ESCALADE GRANDE VOIE ET GLACE
La paroi du Pizzo d’Eghen est la plus sauvage et la plus isolée des Grigne, le massif des Alpes Centrales situé près de Lecco, la ville de Riccardo Cassin. Là, en 1932, Riccardo Cassin a ouvert l’une de ses grandes voies, fendant la paroi par son milieu. L’Eghen 22, qui rappelle la réalisation de Ricardo, est donc conçu pour ce genre d’aventure: c’est le sac à dos d’alpinisme à utiliser en paroi. Confortable, robuste et fonctionnel, l’Eghen 22 se caractérise par une forme étroite et allongée qui garantit un maximum de confort en escalade, ne gênant ni le harnais ni le matériel. Il est donc le nec plus ultra pour l’escalade à la journée: des Dolomites au Mont- Blanc ou ailleurs, toujours sous le signe du style « rapide et léger ». Il est également parfait pour l’escalade sportive en falaise et la cascade de glace. Parmi les nombreux détails, le dos en EVA peut être facilement enlevé de son compartiment et s’utiliser comme isolant (siège) en cas de bivouac. Les bretelles se distinguent par leur design innovant, avec fixation inférieure dans une position surélevée par rapport à tous les autres modèles. La poche étanche intégrée dans la partie supérieure du Eghen 22 a un écran transparent tactile: il suffit alors d’ouvrir le sac à dos pour obtenir un accès immédiat au topo et/ou au smartphone, sans risquer de les perdre ou de les mouiller. Le porte-corde permet deux modes d’utilisation: corde située sous le rabat de fermeture (si le sac à dos n’est pas complètement plein) et corde fixée au-dessus du rabat (si le sac à dos est plein). En cas de besoin, vous pouvez fixer du matériel supplémentaire sur l’extérieur avec les deux sangles séparées, livrées en standard, permettant de relier les deux daisy chain. Poids: 915 g
28 Août
Alex Megos, actuellement en trip du côté du Canada, vient de réaliser une nouvelle jolie perf en devenant le 4ème grimpeur à enchaîner la célèbre voie de Chris Sharma, « Dreamcatcher », 9a à Squamish. Et pour pimenter le tout, il ne lui aura fallu qu’une journée pour en venir à bout, un record!
« C’était la seule voie que je connaissais en venant grimper au Canada, et aujourd’hui je réalise la 4ème ascension de « Dreamcatcher » en une seule journée! Une voie de classe mondiale!! »
27 Août
Les demies-finales de la coupe du monde d’Arc viennent de s’achever, et les finales s’annoncent d’ores et déjà très relevées…
Du côté des femmes, c’est la belge Anak Verhoeven qui mène la danse en étant la seule à atteindre le top de la voie. Au top de sa forme cette année, elle court toujours après une première médaille d’or en coupe du monde, le moment est peut-être enfin venu pour elle ce soir? A ses côtés, on retrouvera des grimpeuses habituées aux finales avec entre autre Mina Markovic, Janja Garnbret, Kim Jaïn (qui passe juste avec une 8ème place) ou encore Yuka Kobayashi. 2 françaises seront également à suivre ce soir avec Mathilde Becerra (7ème des demies) et la jeune espoir Julia Chanourdie (5ème des demies) qui participera à sa 2ème finale consécutive cette année, de bon augure à quelques semaines des championnats du monde à Paris! Déception en revanche pour la dernière médaillée d’or sur l’étape d’Imst le week-end dernier, Magdalena Rock, qui termine 9ème. Hélène Janicot, Charlotte Durif et Salomé Romain se classent respectivement 12e, 15e et 19e.
Chez les hommes, la grosse sensation nous vient du français Romain Desgranges qui sera le seul à sortir la voie de demi-finale! il prend donc son ticket pour la finale de ce soir, et espérons qu’ils réussissent à réitérer cette performance! Il sera le seul tricolore en finale, Thomas Joannes terminant 11ème, et Gautier Supper 22ème. Pour les autres, on retrouvera comme chez les femmes des habitués des finales, avec Adam Ondra qui sera également de la partie pour sa première compétition de l’année! Il sera aux côté du leader actuel Domen Skofic, l’autrichien Jakob Schubert, Ramon Julian, Sebastian Halenke, Francesco Vettorata et Dimitri Fakiryanov.
Programme de la soirée à suivre en Live sur PG:
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27 Août
Après un beau séjour estival à Flatanger pour travailler son gros projet (« Move », 9b/b+), Seb Bouin était de retour en France, et c’est dans le Verdon qu’il a posé ses valises.
Direction le secteur de la Ramirole plus précisément, où il libère une nouvelle voie: « L’homme demain » équipée par Antonin Rhodes. Selon lui, une voie plus difficile que « Thor Hammer » qu’il a réalisé cet été à Flatanger, il propose donc la cotation de 9a/9a+. Avis aux futurs répétiteurs avides de belles voies puisque selon Seb, il s’agirait bien d’une Kingline…
23 Août
Mais aussi :
– Un VENTRIGLISS double !!
– Human CATAPULT avec dom’air
– Démonstration Jet à bras et Waterjump BMX
– Canoë, pédalos et gonflables en libre accès
– Baptèmes de Scooter des mers et bouées tractées encadrés par un moniteur à gagner toute la journée
-Slack Hamster
-Mini contests sur inscription toute la journée
– Jeux de foires (avec la compagnie Champêtre de joie)
21 Août
Edu Marin vient de réaliser la 2ème ascension de « Wogü », une grande voie en 8c max, dans le Rätikon en Suisse. Cette voie a été ouverte en 1997, et son nom n’est autre qu’un hommage à Wolfgang Güllich. Ce n’est qu’en 2008 que la voie a été libérée par un jeune de 15 ans, Adam Ondra!
Histoire de vous rendre compte de l’ampleur de la voie, voici les différentes cotations de chaque longueur: 8c, 7c+, 8b+/c, 8b, 8b+, 8a+ 7c+, ce qui en fait l’une des grandes voies les plus difficiles des Alpes.
Depuis sa libération par Adam en 2008, personne n’avait réussit à réitérer l’exploit. Nalle Hukkataival était tout proche l’année dernière et voulait remettre le couvert cette année, mais le temps maussade ne lui aura pas été bénéfique. C’est finalement Edu Marin qui réalise donc la 2ème ascension.
20 Août
Une nouvelle étape de coupe du monde vient de se terminer à Imst avec de belles finales en nocturne. Et l’une des particularités de ces voies de finales, c’est qu’elles semblaient interminables. Il faut dire que le mur extérieur Autrichien en impose…
Retour sur ces finales, longues, très longues…
Ce sont les hommes qui ouvrent les débats, dans une voie assez atypique, avec toute une première partie sur une arrête où dominent plats, volumes et grosses pinces. En résumé, un début bien physique où les crochets talons vous sauvent la vie! Mais autant vous dire que tous les finalistes y laissent plus ou moins des plumes… On pense par exemple à l’Espagnol Ramon Julian Puiblanque, 1er à l’issue des demies finales, qui explose complètement dans cette longue voie et se classe 7ème après 43 mouvements tout de même! Et finalement, pas de grosses surprises devant, puisque c’est le Slovène Domen Skofic qui prend l’or sur cette étape après un beau combat en finale, sans pour autant arriver au top… Il conforte ainsi sa position de leader avec une 3ème médaille d’or cette année en 4 étapes. Pour compléter le podium, on retrouve le local de l’étape, Jakob Schubert en argent, suivi par notre français Gautier Supper. Romain Desgranges restera au pied du podium avec une 4ème place.
Chez les femmes, difficile de faire un pronostic. On sentait la jeune tornade slovène Janja Garnbret « en difficulté » dès les demies, et bien les finales ne nous aurons pas fait mentir. Après 3 victoires sur les 3 premières étapes, la jeune slovène échoue à la 5ème place ici à Imst. Une voie longue, difficile à lire en 6 minutes, un peu de précipitation, et la voila reléguée. Les 3 grimpeuses qui composent le podium chutent sur la même prise, mais l’autrichienne Magdalena Rock prend l’avantage devant son public en validant cette prise, et renoue donc avec la victoire (sa dernière médaille d’or en coupe du monde remonte à 2014, à Imst également). En 2ème position, Mina Markovic semble bel et bien de retour en forme et signe une belle finale. Elle devancera Jaïn Kim grâce à son meilleur résultat en qualifications, la coréenne se contentera donc d’une médaille de bronze. Notons également la contre performance d’Anak Verhoeven, faisant pourtant parti des favorites, qui se fait malheureusement arrêter par le temps: elle terminera au pied du podium, 4ème. Enfin, notre jeune française Julia Chanourdie, réalise une belle 6ème place pour sa première finale de la saison. Une bonne chose de faite pour elle puisqu’elle devrait ainsi décrocher son ticket pour les championnats du monde à Paris en septembre prochain!
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20 Août
A 15 ans, la jeune prodige Brooke Raboutou vient de répéter « Cosi Fan Tutte », un 8c+ situé à Rodellar en Espagne. Cette voie avait déjà connue 3 réalisations féminines: Sasha Di Giulian, Aleksandra Taistra et Mathilda Soderlund.
Rappelons tout de même que Brooke n’en est pas à son coup d’essai, puisqu’elle réalisait son premier 8c il y a 4 ans déjà, à 11 ans, avec « Welcome to Tijuana ».
Une histoire de famille me direz-vous, puisque pendant que la jeune ado enchaîne les 8c et plus, sa maman, Robyn Erbesfield-Raboutou vient de réaliser « Philipe Cuisinier », 8b+
On pourrait se demander quelle est la performance la plus impressionnante… 8c+ à 15 ans ou 8b+ à 49 ans? Ce qui est certain c’est que nous n’avons pas finit d’entendre parlé de cette famille de grimpeurs dans les années qui arrivent…
19 Août
Il y a quelques semaines, l’escalade intégrait officiellement le programme des jeux olympiques de Tokyo en 2020. Le sujet divise les grimpeurs, et nous sommes donc allés poser quelques questions à Sean McColl histoire d’avoir son avis sur la question…
Salut Sean ! La grosse actualité du moment, c’est l’escalade qui intègre les JO en 2020 à Tokyo. Selon toi, qu’est-ce que cela va apporter à notre sport ?
Je pense que l’intégration de l’escalade aux JO va beaucoup apporter à notre sport, on va passer à un niveau supérieur. Je suis vraiment heureux et excité de cette nouvelle, et je suis impatient de réaliser ces 4 prochaines années… !
A titre personnel, j’imagine que tu aimerais représenter ton pays dans 4 ans… ?
Représenter son pays sur la compétition la plus prestigieuse du monde serait un rêve qui deviendrait réalité. Je vais faire mon maximum pour m’entraîner et être prêt pour cette échéance pour espérer pouvoir représenter mon pays.
Certains grimpeurs sont un peu déçus de voir que le combiné semble retenu pour ces premiers JO, qu’en penses-tu toi ?
Le CIO n’offre que 2 médailles pour l’escalade, une pour les femmes et une pour les hommes, et je pense donc que le combiné est le meilleur format pour mettre en valeur toutes les disciplines. Lorsque nous aurons montré au monde entier que notre discipline est au top, notre but ultime sera d’avoir le combiné ainsi que les 3 disciplines individuelles pour les J0 suivant en 2024. Mais étant donné que nous ne sommes pas sur de rester sport olympique, ce serait dommage de ne pas représenter toutes les disciplines à Tokyo en 2020.
20 femmes et 20 hommes seront sélectionnés pour participer à ces JO, as-tu une idée de la manière dont se fera cette sélection ?
Bien que le processus de sélection ne soit pas encore bien défini, je pense que tout se jouera sur les championnats du monde 2018 et sur les grands rendez-vous de 2018 et 2019. Et je suis sur que les meilleurs grimpeurs du monde seront sélectionnés.
L’année dernière à Arco, le test du combiné a été réalisé sur les championnats du monde jeunes, et Janja Garnbret qui gagne le bloc et la difficulté ne gagne pas le combiné. Le comptage des points sera-t-il identique pour les JO ?
Le département des sports travaille sans relâche avec le président et la commission des athlètes afin d’adapter le classement général. Je pense que ce sera un système de comptage des points différent de celui qu’on a pu voir sur les championnats du monde espoirs.
Est-ce que c’est possible selon toi d’être au top niveau dans les 3 disciplines ? Comment réussir à tout combiner à l’entraînement ?
Je crois que pour être le meilleur grimpeur du monde, vous devez être bon dans toutes les facettes de l’escalade (difficulté, bloc, vitesse). L’entraînement est une question de persévérance, de bon coaching et de temps.
12 Août
On commence cette news avec la jeune Italienne de 15 ans, Laura Rogora, dont nous avion déjà parlé récemment puisqu’elle fait partie des plus jeunes grimpeuses à avoir atteint le 9ème degré… Cette fois-ci, pas de 9ème degré, mais une voie mythique dans le Frankenjura, « Wallstreet », le premier 8c de l’histoire ouvert par Wolfgang Gullich en 1987. Il s’agit de la 3ème grimpeuse à réaliser cette voie après Mélissa LeNeve et Johanna Ernst.
Direction la France ensuite, avec l’incontournable falaisiste Mathieu Bouyoud qui réalise à La Balme la première ascension en 9a de l’extension du 8b de « Big Bang » (Source: Fanatic Climbing)
11 Août
Suite à l’annonce de l’intégration de l’escalade aux JO, beaucoup de réactions se font entendre, positive ou négative. Voici un extrait d’une analyse plus complète à lire ci-dessous:
« Autrement dit, ce n’est pas parce que le CIO a fait entrer l’escalade dans son panthéon qu’elle va changer pour quiconque, en tout cas quiconque ne s’estime pas enjoint de monter sur ses grands chevaux bienpensants. Comme toujours l’homme est libre. JO ou pas, mainstream ou pas, commercial ou pas, politicien ou pas, l’esprit de l’escalade n’est imposé à personne, et il revient à chacun de lui donner la forme qu’il entend. »
04 Août
En mars dernier, la jeune minime Ashima Shiraishi entrait dans l’histoire de l’escalade en étant la première féminine à venir à bout d’un 8C bloc. Et bien histoire de marquer le coup, elle se paye le luxe d’enchaîner un nouveau 8C bloc, en Australie cette fois ci, dans les Grampians plus précisément.
Il s’agit de « Sleepy Rave », dont la première ascension revient à Dai Koyamada en 2000. Depuis, certains répétiteurs ont proposé une décote, d’autres non, et officiellement il s’agit donc toujours d’un 8C. les prochains répétiteurs affineront certainement la cotation si besoin!
Pour l’anecdote, la jeune Américano-japonaise enchaîne également dans la journée « Mana », un 8B classique du coin, histoire de faire taire les mauvaises langues…
Et dire que l’année prochaine la jeune prodige débarque sur le circuit des compétitions internationales en seniors, ça va faire très très mal, et la bataille avec la jeune slovène Janja Garnbret va être rude!
02 Août
On vous l’avait annoncé lors d’une précédente news, Rockland (Afrique du sud) est la destination du moment pour les bloqueurs! Et en plus de proposer des lignes magnifiques dans un décors de rêve, les 8C bloc commencent à devenir monnaie courante, et c’est normal vu les cadors qui se rendent sur place…
On commence par Shawn Raboutou qui ajoute deux 8C à son carnet de croix: « Monkey Wedding » et « Spray of light ». Une famille de grimpeur au top niveau, avec sa petite soeur Brooke qui réalisait son premier 8c à 11 ans, son papa Didier qui a marqué l’histoire de l’escalade dans les années 90, tout comme sa maman Robyn Erbesfield. Comme quoi les chiens ne font pas des chats!
Et pour terminer cette news 8C, notons que le japonais Toshi Takeuchi vient également à bout de « Spray of light », en 4 jours. Il s’agit de son 3ème 8C ces 12 derniers mois.
01 Août
Voici l’histoire d’un jeune couple et de leur petite fille de 1 an à la découverte des falaises d’Europe…
Clément est touche à tout. À la fois communicateur scientifique, ouvreur de voies d’escalade, grimpeur extrême, webmaster, photographe et musicien, il n’a pas le temps de s’ennuyer.
Isis est blogueuse sur Diabétique et joyeuse. Passionnée par la nutrition végétale et la santé des êtres humains, animaux, plantes, écosystèmes et sociétés, elle s’intéresse également aux arts, à l’agriculture biologique, à la résilience, au transport actif, et à tout ce qui rend joyeux.
Yaëlle est une petite fille de quelques mois qui se remet d’une opération majeure au cœur à la naissance. Tranquille et souriante, elle adore se promener dans les bois, découvrir la vie et rencontrer plein de belles personnes inspirantes.
Ce que vous pourrez trouver sur leur blog…:
« Pas de grosses croix, mais des réflexions sur la grimpe et notre point de vue sur les sites où nous nous arrêtons! Mais aussi, notre vision du voyage, nos étapes, des tranches de vies, des astuces et j’en passe!«
31 Juil
Comme chaque année après le mondial de l’escalade à Briançon, de nombreux grimpeurs restent dans le coin pour profiter des différents spots du Briançonnais qui valent le détour.
On commence avec Kevin Arc qui était du côté d’Entraygues et qui coche « Condé de choc », 9a. Ouverte par Tony Lamiche en 2006, il s’agit d’une des belles lignes du secteur à ne pas manquer. Si vous n’aimez pas les arquées, abstenez vous! Ci dessous, une petite vidéo de Kevin dans la première partie de la voie…
Ensuite, la grosse sensation nous vient de la locale de la région, Salomé Romain, qui semble visiblement très en forme en ce moment. Après une finale sur la coupe du monde de Villars et de bonnes sensations sur l’étape de Briançon, elle nous avouait lors d’une interview ne jamais avoir été aussi forte.
Et preuve en est, puisqu’elle vient de réaliser un nouveau 8c sur la falaise de Rue des masques, et au premier essai s’il vous plait… Voici son commentaire:
« Et bien c’est une voie qui m’attire depuis un bon moment et hier je suis allée voir les mouvs et trouver les meilleures méthodes possibles, ensuite j’ai mis un essai et ça a fait direct. Je me suis bien battue mais j’ai pas mal joué sur la gestion de voie. C’était un effort long avec beaucoup de mouvements, une connexion de pleins de voies qui s’appelle « Grande Margalef ». Je pense que la voie me convenait bien et je l’ai sentie dès la montée de repérage des mouvements.«
Pour ceux qui ne l’ont pas vu passer, découvrez son interview ci-dessous juste après la coupe du monde de Briançon!
30 Juil
Après avoir enquillé un paquet de voies dures en Suisse et en Allemagne, le tchèque Adam Ondra est de retour à Flatanger. L’objectif? Bosser son gros projet qui pourrait bien être un futur 9c…
Et histoire de se mettre en jambe, il vient d’enchaîner « Valhalla ». Un 9a monstrueux de 65m qui n’avait pas encore été réalisé jusqu’à présent…
On vous tient au courant si Adam parvient à marquer une nouvelle fois l’histoire de l’escalade…