Manu Cornu: « Qu’est-ce que ça fait du bien d’être de retour en compétition »
Le dimanche 1er décembre 2019, Manu Cornu terminait dernier du TQO à Toulouse et laissait s’envoler ses espoirs de qualification olympique. C’était sa dernière compétition internationale en date… jusqu’à ce week-end.
C’est donc le couteau entre les dents que le français a débuté la Coupe du Monde de Meiringen hier. Et quand Manu Cornu se déplace sur une compétition, ce n’est pas pour faire de la figuration. Son objectif était clair: jouer la gagne et rivaliser face aux meilleurs compétiteurs de la planète.
Après avoir pris la 7ème place des qualifications, il décrochait brillamment son ticket pour les demi-finales. Ce matin, il parvenait à valider les deux premiers blocs du circuit, mais manquait de réussite dans les deux derniers tracés de la demi-finale.
Manu Cornu termine donc 11ème de cette compétition et revient avec nous sur son parcours:
En venant à Meiringen, mon objectif était de remporter la compétition. J’avais pris la dernière place de ma dernière compétition internationale… J’avais une vengeance à prendre sur cet échec.
Et qu’est-ce que ça fait du bien d’être de retour en compétition après tout ce temps ! J’aime la compet, j’aime me dépasser et ces sensations me manquaient. Je suis content d’être de retour.
Mais j’ai eu du mal à m’exprimer à fond sur cette demi-finale. J’aurais pu (et dû) mieux faire dans les deux derniers blocs notamment. C’est une demi-finale qui me frustre…
Est-ce qu’au final je suis content de mon résultat ? Oui et non. Je n’arrive jamais à être vraiment satisfait quand je n’atteins pas mes objectifs, mais je ne suis pas mécontent du niveau que j’ai affiché sur la compétition, et de mon état d’esprit. Le bloc, ça va vite, dans un sens comme dans l’autre. 11ème n’est pas une mauvaise place, même si c’est loin de ce que je recherche.
Et puis je suis content de voir que l’équipe est motivée, les jeunes sont solides, ils manquent un peu d’expérience, mais ils ne sont pas loin de la vérité. J’espère qu’ils auront de nouveau l’occasion de prouver qu’ils peuvent faire de belles choses. »