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Interview de Micka Mawem à quelques heures du lancement des OQS

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Alors que les Olympics Qualifier Series débutent dans quelques heures seulement à Shangaï, nous nous sommes entretenus avec Micka Mawem, l’un des quatorze tricolores présents au départ de cette compétition.

Après nous avoir fait rêver à Berne l’été dernier en décrochant le titre de Champion du Monde de bloc, le Français de 33 ans espère bien réitérer un exploit et rejoindre son frère, Bassa, déjà qualifié pour les Jeux Olympiques.


Micka, comment te sens-tu à quelques heures seulement du début de la compétition ?

Je me sens fatigué, l’adaptation de la France à l’Asie n’est pas évidente. Le sommeil est compliqué à gérer. Mais il faut avec, cela fait partie du jeu des compétitions à l’étranger.

Et la pression ?

C’est vrai que cette compétition vient avec un certain enjeu. Mais, en réalité, la pression elle est là tout le temps surtout quand tu évolues au sein d’une nation avec des athlètes aussi forts que les Français. Les meilleurs athlètes français font partie des meilleurs du monde. En l’occurrence, ok, je suis champion du monde de bloc en titre, mais le combiné bloc/difficulté, c’est autre chose. Pour aller aux Jeux, je n’ai qu’une option : être capable, au bon moment, de donner le meilleur de moi-même. Mais donner le meilleur de soi-même, ce n’est pas facile. Alors, oui, il y a une certaine pression.

Il semble pourtant, vu de l’extérieur, que tu aimes les compétitions à enjeu. C’est ton ressenti ?

Pas vraiment (rires). Cela peut paraître ainsi compte-tenu de certaines de mes performances, mais, en réalité, je m’engage tout autant dans des petites compétitions que dans des grandes. La finalité est vraiment différente. Mais pour moi, le jour J, cela ne change pas grand-chose. Je suis peut-être juste un peu plus rigoureux dans mes routines d’avant compétition. Ce qui fait une plus grosse différence, c’est que ces gros événements, toute la prépa est tournée vers eux.

Peut-on dire qu’aujourd’hui tu es au meilleur de ta forme ?

Je commence à le ressentir. Surtout physiquement, c’est le plus facile à apprécier. Ca je le sais, je suis prêt physiquement. Mais l’escalade, c’est plus compliqué que ça. Alors on verra demain.


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Publié le : 15 mai 2024 par Nicolas Mattuzzi

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