Reportage: Objectif Tokyo 2020
Grande Voix, le support d’information long format de la Fédération Française de la Montagne et de l’Escalade, nous parle des fameux Jeux Olympiques de Tokyo en 2020. Comment les meilleurs grimpeurs français ont-ils fait évoluer leur pratique pour le combiné ? Témoignages.
Entraînements doublés, disciplines triplées, rendez-vous internationaux multipliés : en cette année préolympique, les plannings des meilleurs grimpeurs du monde se sont considérablement étoffés. Les athlètes optimisent leur préparation et leur début de saison pour tenter d’accéder au graal : figurer parmi les 20 grimpeurs sélectionnés aux Jeux olympiques de Tokyo 2020, les premiers à accueillir une épreuve d’escalade.
Voiron, 17 juin 2109, tempête de grêle sur le site de TSF. Pourtant, sur le pôle France escalade, les grimpeurs y sont insensibles. Julia Chanourdie, Fanny Gibert, Anouck Jaubert, Romain Desgranges et leurs coéquipiers de l’équipe de France de difficulté n’ont que faire des intempéries et du froid. A trois semaines de la première étape de Coupe du monde de difficulté, à Villars, l’objectif pour chacun est de retrouver et d’affiner ses repères dans cette discipline, après une saison de Coupe du monde de bloc et la moitié d’une saison de Coupe du monde de vitesse dans les bras.
La perspective olympique de Tokyo 2020, où l’escalade fera sa première apparition, a chamboulé les plannings des meilleurs athlètes français, jusque-là plutôt spécialisés dans l’une des trois disciplines de l’escalade. Une seule épreuve sera en effet présentée aux JO : face aux contraintes imposées par le CIO et pour satisfaire au mieux toute la communauté de l’escalade, la fédération internationale a choisi une épreuve qui regroupe les trois disciplines sous la forme d’un combiné.