Grande Voix, le support d’information long format de la Fédération Française de la Montagne et de l’Escalade, s’est intéressé aux ouvreurEs. Ces femmes qui dessinent l’escalade avec une touche de féminité.
L’ouverture serait-elle une histoire d’hommes ? Si on ne s’en tient qu’aux statistiques, on pourrait presque s’y méprendre. En France, elles ne sont que trois femmes à ouvrir sur les compétitions de niveau national sur 38 ouvreurs. Une présence quasi anecdotique là où une forme de parité soutiendrait considérablement l’évolution de l’escalade. Explications et rencontres avec ces femmes qui dessinent l’escalade de compétition.
C’est un fait, les femmes qui ouvrent en France au niveau national se comptent aujourd’hui sur les doigts d’une main. Un phénomène difficilement compréhensible pour Jacky Godoffe : « Les femmes et l’ouverture, c’est une histoire qui, malheureusement pour l’escalade, a beaucoup de mal à prendre, s’attriste le CTN et ouvreur international. Il faut avouer qu’historiquement, l’escalade de compétition était plutôt une affaire d’hommes. Les voies masculines étaient les plus difficiles sur les compétitions et aucune fille ne se sentait capable d’y grimper, encore moins de les ouvrir. Aussi, naturellement, on pensait que l’ouverture était un domaine plutôt réservé aux hommes. Mais ce qui est étonnant aujourd’hui, c’est qu’en dépit de l’évolution du genre en escalade, qui penche vers une parité parfaite de pratiquants, l’ouverture au féminin reste marginale. »
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