Loic Gaidioz nous parle d’Urban Climbing!
De tous temps des grimpeurs se sont intéressés aux structures et bâtiments urbains pour assouvir leurs pulsions verticales. À l’époque anté-SAE (Structures Artificielles d’Escalade) les murs en granit des Quaix du Rhône à Lyon, ainsi que les briques des quais de la Garonne à Toulouse étaient fréquentés quotidiennement en vue de la préparation des performances du week-end. De temps à autres quelques individus profitaient de la nuit pour s’octroyer en catimini quelques passages sur les monuments de la ville.
Si aujourd’hui les innombrables SAE remplissent bien ce rôle de l’entrainement, pourquoi donc y a-t-il encore des grimpeurs qui s’intéressent aux monuments, sculptures et autres statues des villes. Pour le savoir nous avons questionné Loic Gaidioz, ainsi que Marc Daviet photographe, qui font régulièrement des excursions de grimpe urbaine de jour comme de nuit.
Loic d’où te vient ton attrait pour la grimpe urbaine ?
Quand t’aimes la grimpe, c’est presque naturel de vouloir grimper partout. Du coup, après avoir grimpé sur du rocher, autour d’une table, dans un arbre, une grue ou autres délires, c’est en ville que les prochains challenges se retrouvent. Des villes riches en architecture comme Genève par exemple, c’est un peu comme en bloc naturel, tu vas retrouver plein de textures différentes (béton, vitre, briques, fer, bois…) que tu vas devoir apprivoiser comme en rocher (calcaire, grès, granite…).
Photo: Marc Daviet