Les impressions à chaud des trois premiers grimpeurs médaillés olympiques !
Le parc sportif urbain Aomi de Tokyo a vu hier le couronnement du premier champion olympique de l’Histoire de l’escalade.
À l’issue de la finale du combiné, l’Espagnol Alberto Ginés López, 18 ans seulement, a remporté la médaille d’or olympique. Ce faisant, il est devenu le plus jeune médaillé d’or olympique espagnol à ce jour. L’Américain Nathaniel Coleman, 24 ans, et l’Autrichien Jakob Schubert, 30 ans, ont remporté respectivement les médailles d’argent et de bronze.
Voici leurs impressions, à chaud.
Jakob Schubert, médaillé de bronze
Je pense avoir montré par le passé que je suis l’un des meilleurs grimpeurs de difficulté, donc je savais qu’il serait très important d’être dans la meilleure forme possible dans ma discipline de prédilection.
En combiné, tout est question de multiplication, donc la première place importe beaucoup et augmente vos chances de médaille. C’est quelque chose dont je suis aussi très fier et heureux, je ne parle pas seulement de cette médaille, mais le fait d’avoir pu grimper aussi bien, d’avoir été au sommet de la voie de difficulté et d’avoir montré au monde entier à quel point notre sport est cool ! »
Nathaniel Coleman, médaillé d’argent
J’ai trouvé que le premier et le troisième bloc faisaient vraiment penser à l’escalade que l’on retrouve en extérieur. Il fallait bien utiliser ses pieds et trouver des positions précises du corps.
Je n’ai toujours pas compris le troisième bloc et je ne sais pas comment il était possible, mais je serais curieux d’en discuter avec les ouvreurs. Le deuxième bloc était un peu mon style, et il représentait probablement pile la limite de ce que j’étais capable de faire hier, donc je me sens incroyablement chanceux d’avoir été capable d’enchaîner ce bloc. »
Alberto Gines Lopez, champion olympique
C’est un rêve qui se réalise. Je ne m’y attendais pas du tout. Je ne m’attendais même pas à aller en finale. Un rêve devenu réalité.
Notre objectif depuis le début était de se qualifier pour la finale et nous savions que ce serait difficile. Mais j’ai réussi, je me suis retrouvé en finale. Certaines choses ne s’étaient pas déroulées comme prévues, et nous savions simplement que nous devions faire de notre mieux.
J’ai commencé à faire quelques calculs, en comptant les points et les positions de chacun, et puis j’ai décidé de ne pas m’en mêler. Je pensais que ce ne serait pas bon pour moi. Je me suis juste mis en tête de faire aussi bien que possible, et je me suis dit « Si je réussis, tant mieux, et sinon, tant pis ». »