Le bloc 3 de la finale masculine des Jeux Olympiques extrêmement controversé
La célèbre grimpeuse Sud-Coréenne Jaïn Kim, ex-compétitrice de haut niveau ayant marqué l’Histoire de l’escalade avec plus de 30 victoires en Coupes du Monde, a exprimé sa colère suite au bloc 3 de la finale masculine des Jeux Olympiques. Décrit par de nombreux médias et commentateurs, ce bloc, « créé pour donner l’image d’un soleil levant japonais » a révolté Jaïn Kim, qui a envoyé une plainte auprès de la fédération internationale d’escalade.
La raison pour laquelle elle a exprimé son mécontentement est le manque de sensibilisation et le fait qu’il n’y ait pas eu d’excuses pour les significations blessantes divulguées involontairement à travers ce bloc.
Le drapeau du soleil levant est le drapeau militaire utilisé par le Japon pendant la Seconde Guerre mondiale, qui symbolise le militarisme japonais.
Pour les pays victimes, le drapeau du soleil levant n’est pas différent de la croix gammée, le symbole des nazis allemands. Par conséquent, le drapeau du soleil levant est toujours un sujet extrêmement sérieux entre les victimes et le Japon, y compris la Corée du Sud.
L’article 50 de la charte du CIO stipule qu’« aucune sorte de manifestation ou de propagande politique, religieuse ou raciale n’est autorisée sur les sites, lieux ou autres zones olympiques. »
S’ils veulent conserver l’esprit olympique, ils ne devraient jamais utiliser ce dessin sur la scène olympique ».
Jaïn Kim
De nombreux articles de presse ont déjà été publiés en Corée et un célèbre professeur a officiellement fait appel au CIO. En 2019, la Corée du Sud aurait d’ailleurs officiellement demandé au CIO d’interdire le drapeau représentant le soleil levant aux Jeux Olympiques de Tokyo.
L’IFSC a répondu à Jaïn Kim qu’il s’agissait d’une erreur et qu’aucun des blocs n’était destiné à représenter un quelconque symbole.
Notons que sur le plan sportif, ce bloc a fait un flop et n’a départagé personne en finale des J.O. Tout le monde a atteint la zone dès le premier essai, sans jamais aller plus loin, alors qu’il restait bien encore trois ou quatre mouvements avant d’arriver au top.