Jeux Olympiques de Los Angeles 2028 : trois disciplines, trois médailles pour l’escalade !

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C’est une annonce historique pour notre sport : aux Jeux Olympiques de Los Angeles 2028, les grimpeurs et grimpeuses concourront pour trois jeux de médailles distincts, chacun dédié à l’une des disciplines phares de notre sport : le bloc, la difficulté et la vitesse !
Une évolution majeure, qui marque l’entrée de l’escalade en tant que discipline olympique à part entière !
Après une première apparition aux Jeux de Tokyo 2020 sous un format combiné unique (bloc + difficulté + vitesse), puis une première séparation en deux épreuves à Paris 2024 (bloc/difficulté d’un côté, vitesse de l’autre), LA 2028 franchira un nouveau cap avec trois épreuves distinctes, pour les hommes comme pour les femmes.
Marco Scolaris, président de la Fédération internationale d’escalade, a salué cette avancée majeure :
Depuis le début de notre aventure olympique, notre objectif a toujours été d’avoir trois jeux de médailles pour nos athlètes. Chaque discipline possède ses propres spécificités, sa propre intensité, et désormais chacune pourra briller sur la scène des Jeux.

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Une augmentation de quota… qui interroge ?
Le Comité International Olympique, qui vient d’officialiser cette nouvelle, a également annoncé une augmentation du quota d’athlètes pour les Jeux de 2028.
Si 40 grimpeurs étaient qualifiés à Tokyo et 68 à Paris, Los Angeles accueillera 76 grimpeurs (38 femmes et 38 hommes), avec la possibilité pour certains de concourir dans plusieurs disciplines. Un chiffre qui peut sembler limité au regard des trois disciplines désormais représentées, car il implique que ces 38 athlètes par genre devront potentiellement se répartir sur trois épreuves différentes : le bloc, la difficulté et la vitesse. En comparaison, chaque discipline lors des Championnats du Monde ou des Coupes du Monde regroupe souvent à elle seule près d’une centaine de participants.
Ce quota restreint souligne donc la forte sélectivité de l’épreuve olympique, qui ne réunira que l’élite mondiale, et contraindra les athlètes, les entraîneurs et les fédérations à faire des choix plus stratégiques que jamais.