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Bassa MAWEM répond à vos questions concernant le dispositif B.A.S.S.

Suite au vif intérêt suscité par notre précédent article sur le lancement du B.A.S.S. (Boîtier d’Alerte et de Sécurité des Salles), nous avons décidé de nous entretenir plus longuement avec Bassa Mawem, l’un des cofondateurs de MBS INDUSTRY, afin d’en savoir plus.

Actuellement en Bretagne, où lui et ses associés ont remporté un concours innovant pour l’inclusion grâce à leur nouveau dispositif, Bassa nous a livré des détails exclusifs sur le fonctionnement et les atouts de leur système révolutionnaire.


La publication de notre premier article sur le système innovant B.A.S.S. a immédiatement suscité votre intérêt et votre curiosité. Les discussions et interrogations soulevées ont mis en lumière l’importance des innovations en matière de sécurité dans les salles d’escalade, mais ont aussi révélé le besoin de mieux comprendre le fonctionnement de ce dispositif unique.

Pour répondre à ces questions et lever tout doute sur les détails techniques et les avantages du B.A.S.S., nous avons discuté avec l’un de ses créateurs, Bassa Mawem. Le jeune retraité des compétitions internationales nous a offert un éclairage précieux sur l’idée qui a donné naissance à ce projet et sur la manière dont ce dispositif pourrait transformer la sécurité dans les salles d’escalade.

Un fonctionnement simple et efficace !

Lorsqu’on demande à Bassa comment le B.A.S.S. détecte qu’un grimpeur n’est pas correctement encordé, il explique : « C’est tout simple : le système détecte si le mousqueton de l’enrouleur est encore attaché. Si un grimpeur part dans la voie sans l’avoir déclippé, une alerte sonore de 85 décibels retentit immédiatement. En revanche, si la personne a déclippé le mousqueton du B.A.S.S pour le clipper à son baudrier, le système se libère et on peut grimper en toute sécurité ».

De plus, le dispositif  assure une double vérification automatisée, ce que Bassa compare au « double check » que tout grimpeur effectue lorsqu’il grimpe avec un partenaire. Cela permet de prévenir les erreurs et de garantir que l’utilisateur est bien sécurisé avant de commencer sa voie. « Une fois que l’on a mis le mousqueton sur son pontet, il y a un tout petit temps de latence avant que le dispositif de sécurité émette un signal sonore, qui a pour but d’amener le grimpeur à vérifier qu’il ait bien clippé le mousqueton à son baudrier », décrit Bassa.

Une activation intuitive et des alertes intelligentes

Contrairement à certaines solutions nécessitant une intervention manuelle, le B.A.S.S. ne demande aucune activation préalable : « Nul besoin de toucher au dispositif pour l’enclencher. Il suffit de déclipper le mousqueton et de l’accrocher à son baudrier. Le système libère alors la voie, et après le signal sonore incitant à vérifier l’attache, on peut grimper dans la voie en toute sécurité », assure Bassa.

Ce qui distingue véritablement le B.A.S.S., c’est sa capacité à alerter non seulement le grimpeur, mais aussi tout l’environnement : « Si par malheur quelqu’un grimpe seul et n’entend pas l’alarme (ce qui paraît déjà impossible au vu des 85 décibels d’alerte), le personnel à l’accueil est averti grâce à l’application de gestion connectée, permettant ainsi une intervention rapide ».

Une solution plus sécurisante que le système de bâches classiques

Bassa souligne que les solutions actuelles, comme les bâches masquant les prises de départ, ne sont pas toujours fiables : « Les bâches empêchent de grimper, mais elles ne préviennent pas activement les accidents. Notre dispositif, lui, déclenche une alerte sonore qui informe immédiatement le grimpeur et les autres personnes présentes. Ainsi, à partir du moment où l’alerte est donnée, trois types de personnes sont informées : l’utilisateur qui est en défaut, les autres grimpeurs de la salle et le personnel à l’accueil. » Cette approche proactive ajoute une couche de sécurité inédite, essentielle pour prévenir les accidents potentiellement graves.

« De plus, une bâche coûte aujourd’hui entre 200 et 400 euros et ne tient pas plus d’un an. Donc c’est un dispositif couteux, qui n’est pas durable dans le temps… Sachant que ça ne garantit pas à 100% la sécurité, contrairement à notre dispositif », ajoute le co-fondateur du système B.A.S.S.

Un outil de gestion et de prévention

Au-delà de sa fonction première, le B.A.S.S. offre des statistiques précieuses aux gestionnaires de salles, comme le nombre d’alertes déclenchées : « Cela permet aux responsables d’identifier des comportements à risque et de mettre en place des actions préventives pour améliorer la sécurité des grimpeurs».

De plus, le système informe sur le taux d’utilisation des enrouleurs et leur fréquentation, optimisant ainsi la maintenance des équipements.

Un développement ambitieux et des préventes ouvertes

Le projet B.A.S.S. a pris un an et demi à se concrétiser, de la conception au développement. « Il a fallu un an pour élaborer le cahier des charges et définir la solution, puis six mois pour la phase de prototypage, de choix des matériaux et de l’électronique », raconte Bassa. L’objectif ? Mettre un produit fonctionnel et durable sur le marché dès mars 2025.

Pour ceux qui souhaitent s’équiper, MBS INDUSTRY propose des offres de prévente avantageuses : un abonnement de 15 € HT/mois incluant l’entretien et la garantie, ou un achat direct à 599 € HT.

Pour toute question ou information supplémentaire, n’hésitez pas à contacter l’équipe de MBS INDUSTRY à : contact@mbs-industry.com.


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Publié le : 17 novembre 2024 par Nicolas Mattuzzi

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