Championnat du Monde de Berne – Jour 7 : quatre français en finale para-escalade
© Lena Drapella
Les équipes para-escalade faisaient leur entrée mardi au Championnat du monde de Berne. Cette année, 183 athlètes se sont affrontés pour tenter de remporter leur place en finale. Quatre de nos 9 français y parviennent en terminant premier du classement de leur catégorie.
Quatre français en finale
Les français, surnommés « talent team » par les commentateurs à plusieurs reprises, continuent à se démarquer lors de cette compétition internationale. Hier, quatre français passaient l’épreuve des qualifications para-escalade, décrochent leur ticket pour la finale et chacun en tête de sa catégorie ! Thierry Delarue, champion du monde en titre, et Lucie Jarrige en catégorie AL-2, Solenne Piret en AU-2 et Aloïs Pottier en RP-1.
Retour sur cette première étape para-escalade :
Les ouvreurs ont fait un super boulot ! Ce n’est pas évident de faire fonctionner six voies pour autant de catégories différentes, mais ils l’ont brillamment fait je pense. Les voies étaient soutenues, et techniques pour les voies dans le speed all, c’était super intéressant. Contrairement aux coupes du monde, je dirais qu’il y a peut-être eu moins de risques pris dans l’ouverture… mais c’est parfaitement compréhensible quand on voit l’ampleur de l’événement : il faut que tout fonctionne !
J’ai commencé avec la voie au milieu du dévers. Elle était bien physique avec de bonnes préhensions, mais il fallait bien fermer le bras à chaque mouvement car tout était loin (spécialement pour des mini allonges comme dans ma catégorie…). Il y avait aussi deux énormes cornes au milieu du dévers qui te mettaient bien en arrière, il fallait gérer le gainage pour ne pas se laisser embarquer ! La sortie du dévers n’était pas évidente, puis il fallait jouer sur la position du corps pour traverser sur la droite. Je rate le top en tombant pour y aller main droite, c’était une bonne fermeture bras gauche et je n’avais plus de jus !
Sur la deuxième voie (dans le speedwall) c’était beaucoup plus à sensation : du vertical sur petits pieds, il fallait gérer son équilibre et tricoter. C’était super important de se laisser grimper et prendre le temps de trouver ses propres méthodes !
Pour ce qui est de mon état d’esprit, j’étais particulièrement stressée : la nouveauté du lieu et le format très « finales » sur l’organisation m’ont mis dans un état de stress qui m’a pris pas mal d’énergie. Je suis contente de mes runs, je me suis bien battue dans ma première voie – dans le dévers – et la deuxième j’ai pris beaucoup de plaisir à grimper, mais je n’ai pas trouvé la sensation dans le haut de la voie pour faire le mouv, et je perds l’équilibre…
Solenne Piret
© Lena Drapella
Nos autres français en lice manquent de peu les finales : Erwan Lievin (5ème) et Maxime Meyer (6ème) en AU-3, Mélissa Cesarone (6ème) en B-2, Julien Gasc (7ème) en AL-2 et Bastien Thomas (7ème) en RP-3.
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Pour eux, la suite du programme se déroule demain, à partir de 13h avec les finales.